DM - Magnetisme Atomique
DM - Magnetisme Atomique
DM - Magnetisme Atomique
P IM
XM A
AM
Un atome isolé ou sous l’action d’un champ magnétique ( Niveau Centrale,
entrale, 1h3
1h30)
P IM
XM A
AM
1
AM
2
XM A
P IM
Centrale PC ; Physique 2 ; 2012. Trajectoires électroniques dans un atome
Traitement du rayonnement Zeeman
I - Atome isolé
e2
I.A. k =
4πε0
I.B. Cf. cours. Principales étapes :
? Force centrale → conservation du moment cinétique par rapport à O.
? ~σ0 .~r = 0 et ~σ0 .~v = 0 → le mouvement a lieu dans le plan perpendiculaire au moment cinétique et passant
par O.
I.C. On applique la deuxième loi de Newton à l’électron soumis à l’action de la force électrique exercée par le
proton, la projection de cette équation sur la direction radiale donne :
v2 e2 2 v2 e2 k
m = 2
⇔ ω 0 = 2
= 3
= 3
a 4πε0 a a 4πε0 a m am
−10
s a ' 10
I.D. Pour un atome d’hydrogène m, on en déduit :
r 2
e2 (1, 6 × 10−19 )
ω0 = = ' 1, 6 × 1016 rad.s−1
4πε0 a3 m 4π × 8, 85 × 10−12 × 10−30 × 9, 11 × 10−31
m
~ 1 ∧ ~v a la dimension d’une accélération, ω1 est donc l’inverse d’un temps, une pulsation en rad.s−1
2. ω
Avec un champ de l’ordre de la dizaine de tesla :
eB1 1, 6 × 10−19 × 10
ω1 = = ' 1, 8 × 1012 rad.s−1
m 9, 11 × 10−31
et donc ω1 /ω0 ≤ 10−4 .
wt ex
ω~1
Pour obtenir la formule demandée, il faut poser ω
~L = .
2
6. En l’absence de champ magnétique, F~ /m = ~a ; pour une trajectoire circulaire à la pulsation ω0 : a ∼
ω02 OM ; le terme correctif est en ω12 OM ; comme ω1 ω0 (II.A.2), le terme correctif est totalement
négligeable devant le terme F~ /m.
L’équation du mouvement en présence du champ magnétique est dans le référentiel R0 la même que celle
dans le référentiel R en l’absence de champ magnétique.
7. Dans le référentiel R0 , la force F~ conduit à des trajectoires circulaires de pulsation ω0 ; dans le plan xOy,
il y a deux trajectoires circulaires en sens opposé.
P I
Dans R, la trajectoire tournant dans le sens trigonométrique est toujours circulaire mais décrite à la
M
pulsation ω+ = ω0 + ω1 /2, la trajectoire tournant dans le sens horaire est toujours circulaire mais décrite
à la pulsation ω− = ω0 − ω1 /2.
y
ω+
XM A
ω−
AM
O x
8. Dans R0 le vecteur position peut s’écrire (avec un choix judicieux de l’origine des temps) :
−−→
OM = x0 (t)~ex 0 + z 0 (t)~ez 0 = a cos (ω0 t)~ex 0 + a sin (ω0 t)~ez 0
Grâce à la question II.B.1, on en déduit l’expression du vecteur position dans R :
−−→
OM = a cos (ω0 t) (cos (ωL t)~ex + sin (ωL t)~ey ) + a sin (ω0 t)~ez
−−→ a a
OM = (cos ([ω0 + ωL ] t) + cos ([ω0 − ωL ] t)) ~ex + (sin ([ω0 + ωL ] t) − sin ([ω0 − ωL ] t)) ~ey + a sin (ω0 t)~ez
2 2
En regroupant les termes, on peut identifier trois mouvements :
? a sin (ω0 t)~ez : mouvement sinusoïdal selon Oz,
a a
? (cos ([ω0 + ωL ] t)) ~ex + (sin ([ω0 + ωL ] t)) ~ey : mouvement circulaire dans le plan (xOy) parcouru
2 2
dans le sens trigonométrique à la pulsation ω+ = ω0 + ωL .
a a
? (cos ([ω0 − ωL ] t)) ~ex − (sin ([ω0 − ωL ] t)) ~ey : mouvement circulaire dans le plan (xOy) parcouru
2 2
dans le sens horaire à la pulsation ω− = ω0 − ωL .
9. Dans R0 , le moment cinétique L ~ 0 se conserve (mouvement à force centrale, Cf. question II.B.6), on en
O
déduit : ! !
~0
dL d ~0
L
O
= O ~0 = ω
+~ωL ∧ L ~0
~L ∧ L
O O
dt dt
R R0
| {z }
=~0
Dans R, le vecteur moment cinétique L ~ 0 a un mouvement de précession à la vitesse angulaire ωL , c’est
O
à dire qu’il décrit le cône de sommet O faisant l’angle α avec Oz. Dans R, le plan de la trajectoire tourne
avec le vecteur moment cinétique.
II.C. Aspect énergétique
1. Variation de l’énergie mécanique :
(a) Ep = −k/r .
k
(b) L’énergie mécanique a pour expression EM = −k/2a et sachant que ω 2 = , on en déduit :
a3 m
1/3
(mω 2 k 2 )
EM = −
2
(c) Commençons par déterminer a+ le rayon de l’orbite associée au mouvement en présence du champ
magnétique :
m~a = f~ − e~v ∧ B ~
Ce qui donne en projection sur la direction radiale :
2
v+ k
−m = − 2 − ev+ B
a+ a+
2 2
a ω k
m + + = 2 + ea+ ω+ B
a+ a+
P IM a2+ ω+2
=
a3+ =
k
a+ m
k
+ ω1 ω+ a2+
× 2
1
m ω+ − ω 1 ω+
XM A
On peut alors calculer la nouvelle valeur de l’énergie mécanique (le calcul est fait à l’ordre 1 en
ω1 /ω0 ) :
AM
+ k 1 2 2
Em = − + mω+ a+
a+ 2
2
k ω+
= − 2− 2
2a+ ω+ − ω1 ω +
1/3
km 2
1/3 1
= − 1/3 ω+ − ω1 ω+ 2−
2k 1 − ω1 /ω+
2/3 1/3
k m 2/3 1/3 1
= − ω+ (1 − ω1 /ω+ ) 2−
2 1 − ω1 /ω+
2/3
k 2/3 m1/3 2/3
ω1 1/3 1
= − ω0 1+ (1 − ω1 /ω+ ) 2−
2 2ω0 1 − ω1 /ω+
2/3
k 2/3 m1/3 2/3
ω1 1/3 1
' − ω0 1+ (1 − ω1 /ω0 ) 2−
2 2ω0 1 − ω1 /ω0
2/3 1/3 2/3
k m ω0 ω1 ω1 ω1
' − 1+ 1− 1−
2 3ω0 3ω0 ω0
2/3 1/3 2/3
k m ω0 ω1
' − 1−
2 ω0
ω1
' EM 1 −
ω0
∆EM ω1
On en déduit finalement : =−
EM ω
Attention que EM est négative, l’énergie finale est donc plus élevée que l’énergie initiale.
(d) La force magnétique, perpendiculaire à la vitesse, a une puissance nulle ; elle ne peut donc pas contri-
buer à l’augmentation de l’énergie mécanique.
ccinp pc 2019
( )
∂ ∂ −∂ ∂
P IM = ∂
∂
∂ −∂
∂ −∂
∂
∂
XM A
−
= ⋅ ⋅
AM
−
= ⋅
−
= ⋅
−
= ⋅
− − −
ε = ⋅ ⋅ ⋅ ⋅
−
= ⋅ ⋅
( )
α
α
= ( = )= ⋅
()
( ) = ( )⋅
( θ ) P IM
XM A
AM
θ
ϕ
θ
ε
→+∞
( )= ε
⋅
=
⋅π ⋅ ε
α
α
( )
= ⋅ + ⋅
P IM
ϕ
α
ϕ
XM A
θ
•
θ θ
AM
→∞ θ ( ) ≈ϕ
→+∞
ϕ
ϕ =
⋅ α ⋅
ϕ ϕ ϕ
ϕ− =− ⋅ ϕ= ⋅ ⋅
ϕ = ⋅ +
α ⋅ ϕ
ϕ ϕ
α
ϕ ϕ
−
P IM
XM A
θ
AM
θ
θ
θ
= ⋅ θ= ( )
ε
( ) ( )= ⋅ ( )
ε
ω ⋅ ⋅
( )=
⋅π ⋅ ε ⋅
ω
( )= ⋅
⋅ =
P IM
XM A
AM
= ⋅ = ⋅
⋅π
∈
=
⋅π ⋅ ε ⋅ ⋅
=− ⋅
⋅π ⋅ε
= ⋅
ε
λ
=−
= ⋅ − >
λ
P IMλ λ λ
XM A
AM
( ) = ⋅( ) ( )
P IM
XM A
AM
=γ ⋅ γ
γ
θ
( ) Γ( ) = ∧ ( )
( )= ( )⋅ θ
P IM
= =
⋅
XM A
∆ ∆
ω =ω⋅
AM
∆
=ω∧ ∆
⋅
Ω =
⋅
( )
( )
∂
=
∂ =
∂
=
∂ =
∂ ∂
( = )= ⋅ ⋅ + ⋅ ⋅
∂ ( = ) ∂ ( = )
( = )
∂
( = )= ⋅ ⋅
∂ ( = )
P IM
XM A
AM
λ
+µ ⋅ −µ ⋅
⋅
µ =
⋅π ⋅
∆λ
∆ =µ ⋅
∆
= = ⋅
P IM
λ θ
XM A
θ
AM
θ
θ
θ
δ
θ δ= ⋅ ⋅ θ
ϕ δ
θ
θ
θ
P IM
XM A
AM
(ϕ ) = ⋅
ϕ
+ ⋅
⋅
=
(ϕ )
⋅( − )
∆ϕ ∆ϕ =
(ϕ )
(ϕ )
P IM
XM A
AM
(ϕ )
∆ϕ
ρ ∆ρ
λ⋅
∆ρ = ∆ϕ ⋅
⋅π ⋅ ⋅ ρ
∆ρ
ρ ρ
∆λ
λ π⋅
∆λ ≥ =
⋅ ⋅ ⋅ θ −
∆λ
P IM
( )=− ⋅π ⋅ε
⋅ ϕ
()
XM A
−
⋅
⋅ ∆ϕ ( ) + ( ) ⋅ϕ ( ) = ⋅ϕ ()
AM
ϕ ()
− −
⋅
ϕ () =
π⋅
⋅ ϕ ( ) =
π ⋅( )
⋅
ϕ ( )
π ⋅( )
ε
( )
∆ ( )= ⋅ ⋅
⋅
−
( )= ⋅ ⋅
( )
= ⋅
P IM
XM A
AM
0 1 2 3 4 5 6
Corrigé ccinp pc 2019
Q5 L = mα .dÐ
Ð
→ P I
e→r ∧ d.θ̇ Ð
e→θ = mα .d2 .θ̇.Ð
M e→z
La conservation du moment cinétique donne donc d2 .θ̇ = −v0 .b
Q6 On exploite les conservations :
✓ Pour le moment cinétique L = −mα .dm .vS Ð e→z = −v0 .bÐ
XM A
Ð
→
e→z
✓ Pour l’énergie mécanique Em = .mα .vS2 + = .mα .v02
1 K 1
2 dm 2
AM
b2
On en déduit la relation, comme vS2 = v02 . 2 :
dm
2
.mα .v02 . 2 + = .mα .v02
1 b K 1
2 dm dm 2
Soit .mα .v02 .b2 + K.dm − .mα .v02 .d2m = 0
1 1
2 2
dÐ→
= 2 .Ð
v K →
Q7 Pour la particule α : mα . er
dt d
Ð→
x = 2 . er ⋅ ex
dv Ð K Ð
En projection sur l’axe des x : mα . ⋅ e→ → Ð →
dt d
Ð
→
v = vx .Ð →, alors d v = dvx .Ð dvy Ð
Si Ð
→ e→x + v .
y y
Ðe e→x+ .e→y , la base étant fixe. On obtient alors
dt dt dt
= 2 .cosθ
dvx K
mα
dt d
Comme, par conservation du moment cinétique, d2 =
−v0 .b
, on en déduit la relation
θ̇
=−
dvx K
mα .θ̇.cosθ
dt b.v0
mα dvx = −
K
Par intégration : ∫v00 . ∫π cosθ.dθ
v .cosϕ ϕ
b.v0
mα .v0 . (cosϕ − 1) = − (sinϕ − sinπ)
K
b.v0
Avec (cosϕ − 1) = −2.sin2 et sinϕ = 2.cos .sin , ce qui amène à la relation proposée ;
ϕ ϕ ϕ
2 2 2
Q8 On peut définir la notion de rebond à partir du moment où ϕ > , c’est-à-dire dès que b <
π K
2 mα .v02
1
On obtient bien que pour des particules alpha de même énergie cinétiques, une partie d’entre elles vont subir un
rebond.
Q9 On reprend√ l’équation du second degré obtenue à la question Q6 et on la résout, ce qui donne :
K ⎛ m2 v02 b2 ⎞ m2 v02 b2
dm = =
1
m.v0 ⎝ ⎠
1 + 1 + . Or , ce qui amène bien à la relation proposée.
2 K 2 K 2 tan2 ϕ2
Q10 Sachant que 0 ⩾ ϕ ⩾ π, la distance d’approche sera minimale si sin = +1 soit pour ϕ = π
ϕ
2
On a alors dm =
2.K
mα .v02
Q11 On a alors b = 0. La trajectoire est alors rectiligne selon l’axe Ox
Le modèle parlant de noyau massif, il n’y aura pas de possibilité pour la particule alpha de pénétrer dans le noyau.
Cette distance dm constitue par conséquent une borne supérieure pour le rayon du noyau.
Z.e2 79 ∗ 1, 6.10−19
dm = = = = 4, 5.10−14 m
K
Em 2.π.ǫ0 .Em 2 ∗ π ∗ 8, 9.10−12 ∗ 5.106
Q12 Plus l’énergie des particules sera élevée, plus on pourra atteindre des valeurs de dm faibles et par conséquent
évaluer la taille des noyaux atomiques.
4.π.ǫ0 .r 2
, or r.
e→θ
θ̇ 2
=
v2
r
v =
donc Ð
→
√
e2
4.π.ǫ0 .me .r
Ð
e→θ
XM A
e2 e2 e2 1 e2
Q14 Em (r) = me .v 2 − = me . =−
1 1
−
2 4.π.ǫ0 .r 2 4.π.ǫ0 .me .r 4.π.ǫ0 .r 2 4.π.ǫ0 .r
AM
2
On a donc A = et f (r) =
−e 1
8.π.ǫ0 r
2
v4 e2
Q15 Pour la trajectoire circulaire, ω = donc ω 4 = 4 = ( ) . 6
v 1
r r 4.π.ǫ0 .me . r
2
e2 e2
On en déduit que P0 = ( ) . , exprimée en W.m4
4.π.ǫ0 .me . 12.π.ǫ0 .c3
Si la particule émet de l’énergie électromagnétique, alors son énergie mécanique diminue au cours du temps.
1 e2
Comme Em (r) = − est une fonction croissante, la diminution de Em (r) entraine donc une diminution de
2 4.π.ǫ0 .r
r
dEm (r) dEm (r) −A dr
= −P (r), soit = 2 . = − 4 donc r 2 . =
P0 dr P0
Q16 Quantitativement,
dt dt r dt r dt A
On considère que le rayon du noyau est de valeur négligeable devant R. Alors ∫R r 2 .dr =
P0 tf
A ∫0
0
Q17 . .dt, soit
−A.R3
tf = ≃ 2.10−87 s
3.P0
On n’observe pas un tel effondrement instantané de l’électron sur le noyau. Le modèle est donc en contradiction
avec les lois de l’électromagnétisme.
2
Q19 On doit donc avoir pour longueur d’onde n.λ = P
Ce qui donne n.λ = 2.π.r avec la quantité de mouvement λ = h
me .v
P I
Ð→
M
Ð
→
IV
Q23 Par définition, M = I. S , avec I =
Expérience de Stern-Gerlach
= =
dq −e −e −e.v
dt T T
=
2.π.r
Soit M =
Ð→ −e.v 2 Ð→
.π.r . ez
2.π.r
XM A
Comme L = m.r.v.Ð e→z , on en déduit que M = e→z , donc γe =
Ð→ Ð→ −e.L Ð −e
2.me 2.me
AM
Ð
→
= γe . L ∧ B , ce qui amène à :
dL Ð→ Ð →
Q24 Le TMC donne
dt
Ð
→
= L ⋅ (γe . L ∧ B ) = 0 car L ∧ B ⊥ L
Ð→ dL Ð → Ð→ Ð → Ð
→ Ð → Ð →
✓ L⋅
dt
Ð→
= ( L2 ) donc L2 = C te soit L = C te donc M = C te
Ð→ dL d 1
Or L ⋅
dt dt 2
Ð
→
=Ðe→z ⋅ (γe . L ∧ B Ðe→z ) = 0 car L ∧ Ð
d L Ð→ Ð
→ → Ð
✓ Ðe→z ⋅ ez ⊥ e→z
dt
Ð→
= (Ð ez ⋅ L ) car ez est un vecteur fixe de la base. On a donc Lz = C te , soit Mz = C te
dL d → Ð →
Or Ð e→z ⋅
dt dt
= ω ∧ M.
dM Ð→
Q25 Vu l’indication, on cherche donc à montrer que
dt
1 dM Ð→ Ð
Ð→
= M ∧ B = −B ∧ M
→ Ð
→ Ð→
Or le TMC s’écrit
γe dt
dM
Ð→
= −γe . B ∧ M, ce qui donne ω = −γe . B =
Ð→ Ð→ → e.B Ð
Ð
Soit e→z
dt 2.me
On trouve bien la pulsation de Larmor ΩL =
e.B
2.me
Q26 Le dipôle magnétique doit subir une force afin qu’on observe une déviation de la trajectoire. Or la force
dépend du gradient du champ magnétique. On doit donc créer un champ non uniforme.
Q27 On observe bien pour les lignes de champ que ∣ B ⋅ Ð ez ∣ ≫ ∣ B ⋅ Ð
ey ∣. Le plan xOz étant un plan de symétrie
Ð→ → Ð→ →
pour les lignes de champs, Bz (y, z) = Bz (−y, z), cette fonction est paire.
Q28 Cours.
3
Comme Il s’agit de champ statique, rot B = 0 dans l’entrefer où j = 0, ce qui donne =0
Ð→Ð
→ ÐÐ→ ∂Bz ∂By
−
∂y ∂z
4
Q39 On sait que la largeur des pics est d’autant plus faible que le nombre d’ondes interférant (d’amplitude non
négligeable) est élevé, donc que R est élevé. Les courbes sont donc fournies dans l’ordre proposé des valeurs de R.
Pour observer des franges fines, il faut que l’intensité soit non nulle pour des valeurs bien précises de θ, donc de
ϕ. On choisit donc R élevé.
Q40 Cette dépendance a été utilisée à la question précédente pour analyser les courbes
VI Orbitales atomiques
Q44 Les particules sont décrites par leur dualité onde-corpuscule. On leur une densité de probabilité de présence
à l’aide de la fonction d’onde
P I
Q45 Il s’agit de la densité volumique de probabilité de présence ... Étude en sphérique hors programme
M
Q46 Il s’agit de la normalisation de la fonction d’onde : la probabilité de trouver la particule dans tout l’espace
est égale à l’unité. On ne demande pas de retrouver le coefficient.
Q47 On injecte l’expression de ϕ(Ð→r ) dans l’équation de Schrödinger proposée, ce qui amène après simplifications
XM A
à l’expression :
−h2 h2 .ǫ0 −me .e4
E= , soit avec l’expression du rayon de Bohr r = : E = , ce qui correspond bien à
AM
0
8.π 2 .me .r02 me .e2 .π 8.h2 .ǫ20
l’énergie du niveau fondamental dans le modèle de Bohr.
Q48 On doit alors trouver la probabilité de présence dans tout l’espace : 1 = ∫0 P (r).dr.
∞
= .dr = 1
1 ∞ 1
Or ∭ ∫ ∫ ∫
−2r −2r
π 2.π 2 r0
.e r0
dr.rdθ.rsinθ.dϕ 0 sinθ.dθ 0 dϕ. 0 .r .e
π.r03 π.r03
.r 2 .e r0 .dr = 1
∞ 1
Soit 4.π. ∫0
−2r
π.r0 3
Par identification, on obtient bien l’expression de P (r) ... totalement hors programme
P (r).dr = . On observe
1
Q49 Afin d’obtenir la distance moyenne, on observe l’aire sous la courbe, telle que ∫0
⟨r⟩
2
qualitativement que ⟨r⟩ > r0
5
SESSION 2017 MPPH008
PHYSIQUE
Vendredi 5 mai : 8 h - 12 h
____________________
___________________________________________________________________________________
P IM
XM A
1/14
LA PHYSIQUE AU PAYS DES PATIENTS
Imagerie par Résonance Magnétique nucléaire ou IRM
L’IRM, qui s’utilise dans des conditions quasi-naturelles et même in vivo, est une technique non
destructive de visualisation en coupes des tissus organiques mous, en les laissant intacts. Elle utilise un
champ magnétique intense permanent ⃗⃗⃗⃗ B0 combiné avec un faible champ perturbateur oscillant.
L’interaction de ces champs avec le moment magnétique d’une particule élémentaire (électron ou
proton) engendre un comportement dynamique qui fournit des renseignements sur l’environnement
atomique de ces particules.
Dans ce sujet, nous étudierons quelques aspects de cette technique sans caractère exhaustif. Les
questions ne font appel qu’à des éléments du programme MPSI/MP de physique. Les candidats peuvent
à tout moment utiliser un résultat donné par l’énoncé pour répondre aux questions suivantes.
Données
Précession : la précession est le nom donné au changement graduel d’orientation d’un vecteur qui décrit
un cône dont l’axe est la direction de précession. Ce cône est parcouru à vitesse constante dans un sens
donné.
2/14
Partie I – Comportement d’une population de dipôles dans un champ magnétique
Q1. Définir le vecteur moment magnétique µ ⃗ associé à une boucle circulaire de courant de rayon R et
d’axe de révolution Oz, parcourue par une intensité I, dans le cadre de l’approximation dipolaire
ez le vecteur unitaire de l’axe Oz. Le sens de rotation directe autour de l’axe
(figure 1). On note ⃗⃗⃗
Oz est le sens d’orientation de l’intensité algébrique.
Q2. Expliquer pourquoi une sphère chargée, en rotation autour d’un axe passant par son centre, est
elle-aussi caractérisée par un moment magnétique dont on précisera la direction et le sens (on ne
demande pas le calcul du moment mais seulement la justification de son existence).
P IM
I
O
Dans le cas du proton (noyau d’hydrogène) qui tourne sur lui-même (rotation propre de vecteur de
rotation ⃗Ω
⃗ autour d’un axe Oz), on peut lui associer un moment magnétique µ
⃗⃗⃗⃗p colinéaire à ⃗Ω
⃗ et de
norme µp.
Q3. Justifier par analyse dimensionnelle l’unité écrite dans le tableau de données.
Soit un dipôle magnétique de moment ⃗µ placé en O dans un champ magnétique extérieur uniforme
permanent ⃗B0 = B0 ⃗⃗⃗
ez . On rappelle les expressions de l’énergie potentielle Epot = −µ⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗
B0 et du couple
(moment de force) d’interaction ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Γ(O) = µ ⃗ ∧B⃗⃗⃗⃗0 .
Q4. En déduire quelles sont les 2 positions d’équilibre d’un moment dipolaire magnétique, dans un
champ magnétique extérieur uniforme B ⃗ 0 , en précisant les valeurs associées de l’énergie
potentielle.
Q5. Évaluer la différence d’énergie en eV entre les deux configurations d’équilibre d’un noyau
d’hydrogène soumis à un champ magnétique permanent de 1 tesla (ordre de grandeur typique en
RMN).
Q6. Comparer cette valeur à celle de l’énergie thermique à 37 °C.
Q7. L’ordre de grandeur de l’énergie de liaison covalente de OH dans l’eau est de 5 eV et celui d’une
énergie d’ionisation est de 13,6 eV. Justifier l’utilisation de la RMN en imagerie médicale, en
considérant que la méthode fait passer le proton d’un état d’équilibre à l’autre.
Nous considérons qu’une population de dipôles, placés dans un champ magnétique extérieur ⃗⃗⃗⃗ B0 de
1 tesla, en équilibre thermique à la température T, obéit à la statistique de Boltzmann.
Q8. Rappeler, à un facteur multiplicatif près, l’expression de la probabilité d’occuper un état d’énergie
E par un dipôle.
3/14
𝑁𝑁+
Q9. Évaluer le rapport des populations , en équilibre thermique à la température T, 𝑁𝑁+ étant la
𝑁𝑁−
densité volumique de dipôles de plus grande énergie et 𝑁𝑁− étant la densité volumique de dipôles
de plus petite énergie (on admettra que l’on peut effectuer un développement limité à l’ordre 1).
Q10. À quelle orientation correspond la population la plus nombreuse à l’équilibre thermique ?
𝑁𝑁 −𝑁𝑁
On note 𝜂𝜂 = 𝑁𝑁− +𝑁𝑁+ la différence relative de population entre les deux niveaux.
+ −
𝑁𝑁 −𝑁𝑁
Q11. Exprimer, à l’équilibre thermique, la différence relative 𝜂𝜂 = 𝑁𝑁−+𝑁𝑁+ = 𝜂𝜂0 (toujours à l’ordre 1) en
+ −
fonction de µ, k, T et B0 .
Q12. Donner sa valeur numérique pour des protons placés dans un champ de 1 tesla, à une température
de 37 °C et commenter.
Une boucle de courant est créée par un électron dans son mouvement orbital autour du noyau. On
considère l’orbite circulaire, de rayon rB et de centre O, contenue dans le plan xOy. Le vecteur vitesse
de l’électron s’écrit ⃗v = vt avec t le vecteur unitaire tangent au cercle orienté dans le sens direct autour
de O.
Q13. Exprimer le moment magnétique µ ez associé à cette boucle de courant en fonction du rayon
⃗⃗⃗⃗𝑒𝑒 = µ𝑒𝑒 ⃗⃗⃗
rB, de la vitesse v, du vecteur 𝑒𝑒⃗⃗⃗⃗𝑧𝑧 et de constantes fondamentales.
P I
Q14. Exprimer le moment cinétique de l’électron, par rapport au point O, 𝜎𝜎
M
mêmes paramètres.
µ
Q15. Exprimer le rapport gyromagnétique correspondant Υ𝑒𝑒 = 𝑒𝑒 en fonction des constantes
ez en fonction des
⃗⃗⃗⃗𝑂𝑂 = 𝜎𝜎𝑒𝑒 ⃗⃗⃗
σ
𝑒𝑒
fondamentales et calculer la valeur numérique du rapport gyromagnétique de l’électron.
XM A
On écarte un dipôle d’un angle α par rapport à la position d’équilibre stable dans un champ magnétique
⃗B0 = B0 ⃗⃗⃗
ez .
Q19. Écrire l’équation différentielle caractéristique de l’évolution du vecteur moment dipolaire sous la
dµ
⃗
forme dt = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ en précisant ce que vaut ω
ω0 ∧ µ ⃗⃗⃗⃗⃗0 .
Q20. Montrer que sa norme se conserve et que la projection du moment sur l’axe du champ magnétique
se conserve aussi.
Q21. Décrire le mouvement de la projection du vecteur dans un plan orthogonal au champ magnétique,
⃗⃗⃗⃗⃗0 ‖ = ω0 .
en précisant ce que représente ‖ω
Q22. Décrire le mouvement complet du dipôle en vous appuyant sur un dessin. Préciser le sens du
mouvement de précession.
4/14
Lorsque les protons étudiés se trouvent dans une molécule (ou un cristal), les liaisons chimiques entre
atomes modifient la fréquence de résonance précédente par modification du rapport gyromagnétique.
Mais ces effets sont très petits (ils sont généralement mesurés en parties par million ou ppm). Il faut
donc des instruments très sensibles pour distinguer entre protons libres et protons engagés dans une
liaison chimique.
À l’état naturel, les vecteurs moments dipolaires des noyaux d’hydrogène sont répartis dans toutes les
directions et il n’y a pas d’effet magnétique global pour un échantillon. Par contre, en présence d’un
champ magnétique extérieur, l’hydrogène aura des propriétés magnétiques caractérisées par un vecteur
moment magnétique global volumique appelé aimantation ⃗M ⃗⃗ = ∑i ⃗⃗⃗
µ𝑖𝑖 , la somme étant réalisée sur tous
les noyaux d’hydrogène composant l’unité de volume. En IRM, c’est ce vecteur aimantation ⃗M ⃗⃗ , obtenu
en présence d’un champ magnétique extérieur, qui permet d’obtenir des images des tissus du corps
humain.
On considère l’état d’équilibre thermique d’un échantillon contenant des hydrogènes en présence d’un
seul champ fort permanent ⃗⃗⃗⃗ ez . On suppose, pour simplifier, que le système des dipôles
B0 = B0 ⃗⃗⃗
magnétiques associés aux protons peut être décrit comme un système à 2 états ne pouvant occuper que
P I
les positions parallèles (vecteur moment dipolaire et champ magnétique de même sens) ou antiparallèles
M
(vecteur moment dipolaire et champ magnétique de sens contraire), décrites à la question Q4 (page 3).
Q23. Comment est orienté le vecteur aimantation de norme M0 ?
Q24. Exprimer la valeur de M0 en fonction du nombre N de noyaux d’hydrogène par unité de volume,
de 𝜂𝜂 et de µp.
XM A
En mécanique quantique, le moment cinétique du noyau d’hydrogène est quantifié en projection sur
AM
h
l’axe Oz par σz = ± 2π S = ± ℏS, avec S = 1/2.
Q25. Exprimer M0 à partir du nombre N de noyaux d’hydrogène par unité de volume, du rapport
gyromagnétique ϒp du proton, du champ magnétique B0, de la température T et des constantes de
Planck et de Boltzmann.
Q26. Évaluer la concentration volumique des noyaux d’hydrogène (exprimée en m–3) en assimilant le
corps humain à de l’eau (masse molaire de l’eau H20 : m = 18 g.mol–1 et masse volumique de
l’eau ρ = 1,0 g.cm–3).
Q27. Comparer le champ créé par ce dipôle global à une distance de 1 m sur son axe au champ
permanent B0 = 1T. On rappelle qu’un moment magnétique M ⃗⃗⃗⃗ = Me⃗⃗⃗z , placé en O point origine
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ µ M(2cosθe⃗⃗⃗⃗⃗r +sinθe⃗⃗⃗⃗⃗θ)
des coordonnées, crée un champ égal à B(r, θ, ϕ) = 0 en un point P de
4πr3
coordonnées sphériques (r, θ, ϕ).
Q28. Justifier l’introduction d’un champ perturbateur qui change la direction de l’aimantation.
Pour la RMN, on dévie l’aimantation de sa direction d’équilibre afin de lui donner une composante
transversale. Le champ B0, très intense par rapport au champ créé par l’aimantation, ne permet pas
l’étude sur Oz.
Il est particulièrement compliqué de décrire la RMN à une échelle microscopique individuelle. Une
description macroscopique et semi-classique suffit pour en comprendre les concepts. On va donc étudier
l’évolution dans le temps du vecteur aimantation ⃗M⃗⃗ qui caractérise l’ensemble des moments dipolaires
des protons présents dans l’échantillon.
Si on provoque un changement de l’orientation des moments magnétiques, l’aimantation va tendre à
retourner à sa valeur à l’équilibre thermique avec un temps de relaxation ou temps caractéristique.
5/14
Les notions introduites dans les deux documents suivants peuvent être utilisées par les candidats dans
toute la suite du sujet
Document 1
M0
T1 temps t
P IM
Figure 2 – Relaxation longitudinale
On va donc supposer que, dans toute situation hors d’équilibre, l’aimantation longitudinale Mz tend
XM A
vers l’équilibre à une vitesse proportionnelle à l’écart par rapport à la valeur d’équilibre M0 :
dMz Mz −M0
=− .
AM
dt 𝑇𝑇1
b) Temps de relaxation transversale T2
Supposons qu’à t = 0, l’échantillon présente une aimantation transversale, M⊥ dans le plan xOy
orthogonal à Oz (on verra plus tard comment créer cette situation).
Alors M⊥ doit tendre vers 0, avec un temps caractéristique T2, car à l’équilibre thermique, les
composantes transversales de l’aimantation sont nulles.
M⊥
Droite
tangente
à l’origine
T2 temps t
6/14
À t = 0, l’aimantation transversale se met à précesser autour de l’axe Oz à la pulsation ω0 ϒpB0 dans
le sens rétrograde. Mais les inhomogénéités du champ magnétique d’une part et les interactions
moléculaires d’autre part, font que chaque noyau ressent un champ magnétique différent (ϒp
différent), ce qui entraîne une différence dans leur fréquence de précession. Si ces spins sont
initialement en phase, leurs différences de phase deviennent aléatoires au cours du temps et les valeurs
de Mx et My s’annulent. Le temps nécessaire au déphasage est de l’ordre de 3 T2.
Remarque : les interactions moléculaires, responsables de valeurs de ϒp légèrement différentes d’un
noyau à l’autre, entraînent l’élargissement de la raie d’absorption, centrée sur ω0, dans l’expérience
RMN d’absorption réalisée en continu. Cet élargissement (figure 4) sera de l’ordre de 1/T2.
AMax
Absorption A
1/T2
AMax/2
P IM
Pulsation ω
ω0
XM A
Figure 4 – Absorption de résonance des protons dans l’eau : élargissement de la raie autour
de la pulsation ω0.
AM
c) Équations de Bloch
Ces équations différentielles couplées sont appelées les équations de Bloch. Elles permettent de
décrire le comportement de l’aimantation dans l’espace et en fonction du temps en présence d’un
champ magnétique permanent B ⃗ = B0 ⃗⃗⃗
ez . Elles s’écrivent :
dMx Mx
= γ(M ⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗
B0 )x −
dt T2
dMy My
= γ(M ⃗⃗⃗ ∧ B ⃗⃗⃗⃗0 )y −
dt T2
dMz M0 − Mz
= γ(M⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗
B0 ) z +
dt T1
Source : partie d’un énoncé de TP sur un appareil de RMN dans un tutorat expérimental.
Document 2
Les tissus cancéreux ont une décroissance T2 plus lente que celle des tissus sains.
XM A
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Q29. Interpréter les équations de Bloch en précisant à quel couple supplémentaire C r (O) est soumis le
vecteur aimantation pour traduire le phénomène de relaxation.
⃗⃗⃗⃗𝟏𝟏 « tournant »
II.1- Création d’un champ 𝐁𝐁
On fait l’hypothèse d’être dans le cadre de l’ARQS : on calcule le champ magnétique créé par des
courants variables i(t), comme en magnétostatique. En particulier, on peut utiliser le théorème
d’Ampère.
Q31. Énoncer les équations de Maxwell dans le vide. Que deviennent-elles en régime quasi-
stationnaire ?
Q32. Énoncer le théorème d’Ampère.
Q33. Après avoir précisé les symétries du champ magnétique créé par un solénoïde unique infini
d’axe Δ, qui contient n spires par unité de longueur parcourues par une intensité I, établir que
celui-ci sépare l’espace en deux zones de champ uniforme.
8/14
Q34. On admet que le champ extérieur est nul : établir l’expression du champ intérieur créé par le
solénoïde unique en fonction de μ0, n, I et le vecteur unitaire ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑢∆ de Δ, l’orientation du courant
𝑢𝑢Δ .
étant celle qui correspond au sens direct autour de ⃗⃗⃗⃗
Oy
Iy
Ix Ox
O
P IM
XM A
Figure 5 – Configuration des solénoïdes
Les solénoïdes sont infiniment longs, seules quelques spires ont été
AM
représentées.
Q35. Établir que le champ magnétique dans la zone commune aux deux circuits, pour un déphasage
α = π/2, est un champ « tournant » ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ c’est-à-dire un champ de norme constante B1 porté
B1 = B1 𝑢𝑢,
par une direction de vecteur unitaire 𝑢𝑢 ⃗ qui tourne à vitesse uniforme dans le plan xOy. On
précisera sa norme B1 et sa vitesse de rotation ω.
Il est en réalité difficile de produire des champs tournants autour des patients. On utilise donc un champ
oscillant créé par une bobine unique d’axe Ox : ⃗⃗⃗⃗⃗
B′1 = 2B1 cos(ωt)e⃗⃗⃗x .
Q36. Montrer que ce champ est équivalent à la superposition de 2 champs de même amplitude (à
préciser) qui tournent en sens opposé à la même vitesse.
⃗⃗⃗⃗𝟎𝟎
II.2- Création d’un champ permanent intense B
9/14
I0 uniformément réparti sur un carré de côté a.
2 R2 2 R1 z
Pour obtenir un champ intense, sans problème d’échauffement, on utilise des matériaux
supraconducteurs qui perdent totalement leur résistivité en dessous d’une température critique TC, qui
XM A
dépend du champ magnétique. Ces matériaux ont des propriétés magnétiques intéressantes : en régime
permanent, ils « expulsent » le champ magnétique. Dans le cadre médical, on utilise des
AM
On considère qu’un supraconducteur de ce type occupe un demi-espace x < 0 et que les sources du
champ sont telles que règne dans l’espace extérieur un champ permanent uniforme B ⃗⃗⃗⃗0 = B0 ⃗⃗⃗
ez . La
modélisation des distributions est volumique et n’introduit donc pas de discontinuités spatiales du
champ magnétique.
Q43. En utilisant les invariances du problème, montrer que le champ dans le supraconducteur s’écrit
sous la forme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B(M) = Bx (x)e⃗⃗⃗x + By (x)e⃗⃗⃗y + Bz (x)e⃗⃗⃗⃗z .
Q44. Expliciter le champ permanent régnant dans le supraconducteur.
Q45. En déduire la densité de courant volumique.
Q46. L’ordre de grandeur du paramètre δ est de 5.10–8 m. Commenter.
Q47. Tracer, sans faire de calculs, l’allure de Bz(r) dans une symétrie cylindrique où le supraconducteur
occupe le volume d’un cylindre creux d’épaisseur 100 δ, de longueur L très grande devant son
rayon R, lui-même très supérieur à 100 δ. On suppose que le champ vaut ⃗⃗⃗⃗ ez dans l’espace
B0 = B0 ⃗⃗⃗
intérieur au cylindre creux.
10/14
Partie III – La RMN pulsée
⃗⃗⃗⃗𝟏𝟏
III.1- Étude dans le référentiel tournant lié à 𝐁𝐁
On combine les deux montages précédents qui créent, dans la zone où est placé l’échantillon, un champ
résultant : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Bext = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗0 = B1 (cos ωte⃗⃗⃗x − sin ωte⃗⃗⃗y ) + B0 ⃗⃗⃗
B1 + B ez .
On pose ω1 = ϒp B1 et ω0 = ϒp B0 .
On appelle R1 le référentiel « tournant » dans lequel le champ B⃗⃗⃗⃗1 est un champ statique.
ex1 = ⃗⃗⃗⃗
La base orthonormée liée au référentiel tournant est caractérisée par ⃗⃗⃗⃗⃗ B1 /B1 et ⃗⃗⃗⃗⃗ ez .
ez1 = ⃗⃗⃗
On rappelle la formule de dérivation d’un vecteur ⃗⃗⃗
U avec changement de référentiel :
⃗⃗
dU ⃗⃗
dU
( dt ) = ( dt ) + ω
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
R1 /R0 ∧ U.
R0 R1
Q49. Caractériser complétement le vecteur rotation ω R1 /R0 du référentiel tournant R1 par rapport au
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
référentiel R0.
P I
Q50. Écrire l’équation différentielle de l’évolution du vecteur aimantation M
M
tournant R1 en négligeant toujours les phénomènes de relaxation.
⃗⃗⃗ dans le référentiel
Q51. Montrer que, dans ce référentiel R1, on peut écrire l’équation du mouvement sous la forme
⃗⃗⃗⃗
dM
= ϒP (M⃗⃗⃗ ∧ B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
eff ) où le champ magnétique « efficace » Beff est un champ statique dont on
XM A
dt
donnera l’expression en fonction de ϒP , ω, ω1 , ω0 , ⃗⃗⃗⃗⃗
ex1 et e⃗⃗⃗z .
Q52. Faire un dessin de représentation du vecteur B ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
eff avec ses composantes dans R1.
AM
Considérons une aimantation qui, à l’instant 0, correspond à l’équilibre thermique en présence du champ
intense ⃗⃗⃗⃗
B0 .
⃗⃗⃗⃗1 .
Q54. Décrire ce qu’il se passe dans le référentiel R1 si on applique un faible champ tournant B
Q55. Comparer la direction de l’aimantation dans le cas Δω = |ω − ω0 | ≫ |ω1 | et dans le cas où, au
contraire, la pulsation est voisine de ω0 donc Δω = |ω − ω0 | ≪ |ω1 |.
Q56. Pourquoi parle-t-on de résonance quand ω = ω0 ?
On travaille à la résonance ω = ω0 .
Q57. Quelle est la direction du champ efficace à la résonance ?
Q58. Préciser, toujours dans R1, avec quelle vitesse angulaire l’aimantation précesse autour de ce
champ.
Q59. Pourquoi ne tient-on pas compte du second champ tournant introduit à la question Q36 (page 9) ?
Q60. En réalité, pour le champ intense permanent, on n’arrive pas à obtenir un champ homogène mais
un champ qui dépend un peu de la position sur l’axe : ⃗B = B0 f(z)e⃗⃗⃗z . Pourquoi dans ces conditions-
là, faut-il que le signal radiofréquence ne soit pas rigoureusement monochromatique ?
À partir d’une situation initiale, dans laquelle le système est en équilibre stable sous l’effet du champ
B0 , on applique le champ ⃗⃗⃗⃗⃗
permanent ⃗⃗⃗⃗ B′1 à un instant choisi comme origine t = 0. On se propose ensuite
de supprimer le champ ⃗⃗⃗⃗⃗
B′1 à l’instant t = θ.
11/14
Q61. À quels instants tp1 doit-on le supprimer pour obtenir une situation hors d’équilibre avec une
aimantation orthogonale au champ ? Quelle est la durée θ1 la plus courte possible, pendant
laquelle on applique ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B′1 , pour obtenir ce résultat ?
Q62. À quels instants tq2 doit-on le faire pour obtenir une situation hors d’équilibre avec une
aimantation retournée ? Quelle est la durée θ2 la plus courte possible, pendant laquelle on applique
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
B′1 , pour obtenir le retournement ?
Il s’agit alors de RMN pulsée. Dans le premier cas, comme à la question Q61, on parle d’impulsion à
90° et dans le deuxième cas, comme à la question Q62, on parle d’impulsion à 180°.
On n’observe pas l’aimantation pendant la durée du « pulse », c’est-à-dire entre l’introduction du champ
(tournant à la fréquence de résonance) ⃗⃗⃗⃗⃗
B′1 et sa coupure. On observe, après le pulse, l’évolution de
l’aimantation dans le plan xOy, c’est-à-dire orthogonale au champ permanent ⃗⃗⃗⃗B0 .
Q63. Autour de quelle direction et avec quelle vitesse précesse l’aimantation après le pulse dans le
référentiel R1 ?
Q64. Comment évoluerait l’aimantation pour t > θi, si on ne tenait pas compte des phénomènes de
relaxation ?
Q65. En vous appuyant sur le document 1 (pages 6, 7 et 8), expliquer pourquoi, à partir de l’évolution
après un pulse à 90°, on peut à priori remonter au temps T2.
P I
Malheureusement, les inhomogénéités du champ magnétique et les interactions moléculaires perturbent
M
le déclin exponentiel de l’aimantation et ce n’est pas le vrai temps de relaxation T2 mais un temps de
relaxation perturbé T2* auquel on remonterait à partir d’un seul pulse à 90°.
Le signal, lié à l’aimantation transversale My, reçu par le système de détection est un signal sinusoïdal
XM A
amorti dont l’enveloppe supérieure a un temps de relaxation T2*. On doit donc améliorer la façon de
procéder pour remonter au temps T2.
AM
On utilise des séquences à deux pulses successifs. Un pulse à 90° est suivi, après un temps
𝜏𝜏 > 3T2* >> θ1, d’un pulse à 180°, comme la figure 7 ci-dessous le représente :
séquence
Pulse à 180°
Pulse à 90°
de durée 2θ1
de durée θ1
démarrant à
démarrant
t=τ
àt=0
temps
0 τ
Figure 7 – Écho de spin
Q66. Décrire les composantes de l’aimantation à l’instant t = θ1. Ce système est-il à l’équilibre
thermique ?
Q67. Indiquer qualitativement comment évoluent l’aimantation transversale et longitudinale de t = θ1,
jusqu’à t = τ.
Q68. Comment évolue My de t = θ1, jusqu’à t = τ ?
Q69. Comment évolue l’aimantation pour t > τ + 2θ1 ?
12/14
III.3- Bobines de détection
Nous supposerons qu’elles sont dans une configuration solénoïde infini de rayon R, d’axe Oy c’est-à-
dire perpendiculaire à la fois à l’axe Ox du solénoïde de création du champ ⃗⃗⃗⃗⃗
B′1 et à la direction Oz de
⃗⃗⃗⃗0 , comme indiqué sur la figure 8 ci-dessous.
B
La précession de l’aimantation autour de Oz crée une tension, qui dépend du temps, aux bornes du
circuit de ces bobines de détection.
Direction de ⃗⃗⃗⃗
B0
z
Direction de ⃗⃗⃗⃗⃗
B1 ′ O
Axe des bobines
de détection
P IM x
Figure 8 – Positionnement des bobines de détection
Q70. Expliquer pourquoi il y a naissance d’une force électromotrice induite dans ces bobines.
XM A
La détection du signal se fait par un détecteur à bas bruit, haut gain réel, qui est conçu pour amplifier la
AM
force électromotrice radiofréquence induite aux bornes de la bobine de réception par la précession de
l’aimantation.
Q71. Parmi les propositions suivantes concernant le signal reçu entre t = θ1 et t = τ, indiquer sur votre
copie, quelles sont celles qui sont exactes.
13/14
L’enveloppe Y(t) du signal reçu est la forme dessinée en trait pleins sur la figure 9 ci-dessous.
Y(t)
Droite tangente à la
courbe expérimentale Y(t)
E = Exponentielle passant par les deux maximas
T*2 τ T2 temps
FIN
14/14
Proposition de corrigé Q10. D'après Q9 N +<N − , la population la plus nombreuse est celle des 0,5
CCP MP Physique 2017 dipôles alignés selon le champ magnétique.
− + N −N+ − 1−(N / N ) 2μ B
0 1 μB
Q11. On a : η= N +N = 1+(N / N ) ≈ kT μB donc à l'ordre 1 η≈ kT 0
1
+ − + −
2− 0
kT
0,5
Q12. AN : η≈3,3.10−6 pour des protons dans un champ B = 1T.
Q13. On a : μ⃗e=π r2B I e⃗z avec I = −e = −e donc μ⃗ =− 1 e r v e⃗ 1
Δt 2 π rB/ v e
2 B z
σe e
2m
1
Partie I : Comportement d'une population de dipôles dans un champ magnétique e
0,5
Q16. On a : γ p= σμ p or |σ p|=ℏ /2 donc μ p = γ p ℏ / 2
Q1. Avec les notations et conventions retenues : ⃗μ =π R2 I e⃗z p
1
AN : μ p= 2,67.10 8∗1,05.10−34 /2 soit μ p=1,4.10 J . T
26 −1
P I
Q2. On peu décomposer la sphère chargée en volumes élémentaires ayant
conforme à la valeur de l'énoncé.
chacun une charge q. Chaque volume décrit un cercle autour de l'axe de
M
rotation de la sphère, ce qui crée une boucle de courant. On peut donc Q17. L'énergie d'un photon est donnée par la relation de Planck-Einstein :
1,5
2 μ p B0 ℏ 2B 0 γ B
E=h ν donc ν= Δ E =
1
caractériser cette sphère par un moment magnétique qui sera la somme des =γp donc ν= p 0
h h 2 h 2π
moments magnétiques de chaque boucle de courant et qui sera aligné avec
XM A
1
l'axe de rotation de la sphère (le sens du vecteur étant donné par la règle de la Q18. Pour B0 = 1T : ν=42 MHz et λ=c / ν donc λ=7,1 m
main droite). Q19. Théorème du moment cinétique appliqué au proton par rapport à son
μ . B⃗0 donc
Q3. On a E p =−⃗ [μ p ]=
[ énergie]
[B ]
Q4. Un système admet une position d'équilibre lorsque son énergie
potentielle admet un extremum. (Ou raisonner avec le couple Γ=⃗
AM
μP s'exprime bien en J.T .
μ ∧B⃗0 )
-1 1 centre O dans le référentiel du laboratoire : d σ⃗O = ⃗Γ(O)=⃗
Or E p =−⃗ μ . B⃗0 , Ep admet donc pour valeurs extrêmes : 1,5 Q20. En projetant selon e⃗z : d μz =e⃗z . ( ω⃗0∧μ⃗p )=0 car ω⃗0 est selon e⃗z
▪ E p , min=−μ . B 0 lorsque ⃗ μ et B⃗0 sont alignés dans le même sens. dt
1,5
donc μz =cte .
▪ E p , max =μ . B0 lorsque ⃗ μ et B⃗0 sont alignés dans le sens opposé. 2
On a : ⃗μ . d ⃗μ = d(μ / 2) =0 donc la norme de ⃗μ se conserve.
Q5. La différence d'énergie entre les deux configurations d'équilibre d'un 1 dt dt
noyau d'hydrogène vérifie : Δ E p =2 μ p . B0 AN : Δ E p =1,8.10−7 eV (pr B = 1T) Q21. La projection de ⃗μ sur un plan orthogonal à e⃗z tourne sur elle même à 0,5
Q6. Énergie thermique : Eth∼ k T AN : Eth∼1,4.10 ∗310/ 1,6.10 −23 −19
1
la vitesse angulaire ω0 .
Eth=2,7.10−2 eV donc Δ E p ≪ Eth . Rem : Le dipôle peut donc occuper les deux niveaux d'énergie. Q22. ⃗μ a un mouvement de précession : il décrit un cône d’axe Oz.
z z 1,5
Q7. Les énergies en jeu en RMN sont bien plus faibles que les énergies de 0,5 B0 B0
μ μ
liaison et d'ionisation. La RMN peut donc être utilisée en imagerie médicale α α
car elle ne perturbera pas les molécules observées. O Si γ p <0 O Si γ p >0
−E Q23. Le moment magnétique de chaque proton étant aligné avec B⃗ (// ou 0,5
Q8. Probabilité d'occuper un état d'énergie E : P=C e k T avec C une constante. 0,5 anti //), donc selon e⃗z , le moment magnétique global M ⃗ sera aussi selon e⃗z .
−μ B 0 −2 μ B0
Q9. N + = P+ = e kT donc N + =e kT
≈ 1−
2μ B 0
car μ B0 ≪ k T (cf. Q6) 1 Q24. On a M= ⃗ N− μp e⃗z− N + μ p e⃗z =ημp ( N − +N +) e⃗z= ημ p N e⃗z
1
N− kT
N P
− −
+μ B
kT
0
donc M 0= ημ p N
e
2π r 4k T B0
2πr 4kT Théorème d'Ampère appliqué à un contour fermé rectangulaire situé à
AN : pour r = 1 m : B dip l'intérieur du solénoïde dont 2 côtés de longueur h sont parallèles à l'axe Δ,
=6,1 .10 ≪1 Bdip est négligeable devant B0.
−10
P I
(la circulation de ⃗B est nulle sur les côtés orthogonaux à Δ et Ienlacé est nul) :
Q28. Le champ B⃗0 est fixe. Il faudra ajouter un deuxième champ
M
B(0)h−B (r ) h=0 donc B( r)= cte 1,5
magnétique ''perturbateur'' pour pouvoir changer l'orientation moyenne des
0,5 donc ⃗B( M ) est uniforme à l'intérieur du solénoïde.
dipôles et donc changer la direction de l'aimantation pour obtenir un
comportement dynamique qui fournira des renseignement sur En faisant de même avec un rectangle en dehors du solénoïde (Ienlacé est à
XM A
l'environnement des particules (1er paragraphe du sujet). nouveau nul) : B( r 1) h−B( r 2) h=0 avec r1 et r2 > au rayon du solénoïde
0,5
Q29. Les équations de Bloch le vecteur aimantation est soumis à un couple donc B( r)= cte donc ⃗B( M ) est uniforme à l'extérieur du solénoïde.
dû au champ B et à un couple supplémentaire de type ''frottements'' : Le solénoïde sépare donc l'espace en deux zones de champ uniforme.
⃗
C r (O)=−
M
τ AM
⃗ − M⃗ 0 avec τ un temps caractéristique de la relaxation, qui vaut
Q49. On a ω R⃗/R =−ω e⃗z car B⃗1 tourne dans le sens horaire autour de Oz.
0,75
⃗ ( ⃗j )]=[Λ B] donc [Λ]=[B]/([ j] L−1) donc Λ s'exprime en T.A-1.m-3.
Q40. [ rot 1 0
Ou bien :
D'après l'équation de Maxwell-Ampère [ rot
[ B] L −1
=[μ ][ j] ⃗
⃗ (⃗
−1
B )]=[μ0 ⃗j]
−2 −1
1
( ) ( )
⃗
Q50. On a : d M
dt R0
⃗
= d M + ω R⃗ / R ∧ M
dt R 1
⃗
1 0
P I
Q41. En appliquant le rotationnel à l'équation de Maxwell-Ampère en Q51. On a γ p B⃗0=ω 0 e⃗z , γ p B⃗1=ω1 e⃗x1 et ω R⃗/R =−ω e⃗z 1 0
M
régime permanent : grad⃗ (div( ⃗B))−Δ ⃗ ⃗ ( ⃗j )
B=μ0 rot
Or div( ⃗B)=0 (Maxwell-Flux) et rot (⃗j)=−Λ ⃗B donc Δ B−μ
⃗ ⃗ ⃗
0 Λ B= 0
1 Donc d'après Q50 :
( )
dM⃗
dt R1
⃗ ∧( ω1 e⃗x1+(ω 0 −ω) e⃗z)
=M soit
( )
dM⃗
dt R1
⃗ ∧ B⃗eff
=γp M 1
Q42. L'équation précédente se met sous la forme Δ ⃗B− 12 ⃗B= ⃗0 avec B⃗eff = γ1p ( ω 1 e⃗x1+(ω0−ω) e⃗z )
XM A
δ 0,5
avec δ=1 / √μ0 Λ homogène à une longueur. Q52. z Beff
1
Q43. Le champ B extérieur étant uniforme, les sources du champ sont
B⃗eff ⃗
: M⃗ d M
dt
(ω0-ω)/γp ez
=
d M 2/2
dt
B1
=0
x1
Q60. Chaque zone de l'espace aura une fréquence de résonance différente la loi de Faraday la fem est proportionnelle à : réponse 4.
0,5
dt
(car siège d'un B⃗0 différent), il faudra utiliser un signal radiofréquence non (les lignes de champ dues à Mz sont parallèles à la section de la bobine
monochromatique pour que chaque zone puisse entrer en résonance. réceptrice).
0,5
Q61. A t = 0 M⃗ est selon +e⃗z , puis il tourne autour de B⃗eff =B 1 e⃗x1 à la Le flux de B est proportionnel à la surface de la section de la bobine :
vitesse angulaire ω1. Ainsi M⃗ sera orthogonal à B⃗0= B 0 e⃗z aux instants : réponse 6.
0,5
t p1 =
2π (2n+1) soit
t p1 =
π(2n+1) avec n entier. 1,5 M0 étant proportionnel à B0 d'après Q25 : réponse 7.
ω1
P I
4 2ω1 Réponse 8 : non car le terme de décroissance exponentielle n'est pas présent.
La plus petite durée d'application de B⃗1 ' est donc : θ1 = π dMy
[ 1
]
M
D'après Q68 :
¿
dt T2
Q62. M⃗ sera selon −e⃗z aux instants : 2π 1 avec n entier. 0,5
t p2 = ω ( +n)
1 2 La réponse 9 est juste en première approximation si on considère que
1
π 1
La plus petite durée d'application de B⃗1 ' est donc : θ2= ω 1 (période des précessions grande devant le temps de relaxation).
XM A
ω0 ≫
T ¿2
⃗
Q63. Après coupure de B⃗1 ' on a : d M ( )
dt
⃗ ∧ B⃗0 =−γ p ω0 e⃗z∧M
=γp M ⃗
1
Q72. Pour répondre il faut s'aider du document 1 b) (haut de la page 7)
La première décroissance rapide du signal est due au fait que les spins des
angulaire ω = γ B .
0 p
AM
donc dans R1 M⃗ précesse dans le sens horaire autour de e⃗z à la vitesse
Q64. Sans relaxation M⃗ continuerait à précesser autour de e⃗z sans pouvoir 0,5
noyaux ont des déphasages qui deviennent aléatoires (car leurs fréquences de
résonances sont légèrement différentes à cause des interactions moléculaires
et des inhomogénéité de B0) donc Mx et My s'annulent (mais pas les μx et μy
des noyaux qui décroissent avec un temps caractéristique T2 > T2* ).
0,5
Q65. Après un pulse à 90° M⃗ est orthogonal à B⃗0 , on pourra donc mesurer Ensuite le pulse à 180° remet progressivement les spins des noyaux en
T2, le temps caractéristique pour que la composante orthogonale de M⃗ à B⃗0 0,5 phase, d'où l'augmentation du signal jusqu'au maximum (= écho de spin) qui 1
s'annule. donne une information sur les μx et μy des noyaux à cet instant et donc sur T2.
Ensuite les spins se déphasent à nouveau, d'où une nouvelle décroissance
Q66. A t=θ1 M⃗ est orthogonal à B⃗0 donc M x1=0 , M y1 =M 0 et M z=0 1,5 rapide du signal.
Le système n'est donc pas à l'équilibre thermodynamique car M⃗ ≠M 0 e⃗z .
Q67. Entre θ1 et τ les composantes de M⃗ relaxent vers leur valeur 1 D'après le document 2 les tissus cancéreux ont un T2 plus grand que les tissus 0,5
d'équilibre : M ⊥ = √ M 2x1+M 2y1 tend vers 0 avec un temps caractéristique T2 sains. Les échos de spins permettent de mesurer T2 et donc de détecter la
et M z tend vers M0 avec un temps caractéristique T1. nature cancéreuse d'un tissus.
Q68. M⃗ précesse autour de e⃗z dans le sens horaire à la vitesse angulaire ω0 TOTAL 26
PHYSIQUE I
Les quatre parties de ce problème sont partiellement indépendantes. Les parties III et
IV ne requièrent aucune connaissance de physique atomique ou de physique nucléaire.
Dans ces parties, le poids des particules élémentaires est évidemment négligé.
Données :
– 19
Charge de l’électron (module) : e = 1, 602.10 C
– 31
Masse de l’électron : m = 9, 109.10 kg
– 27
Masse du proton : M = 1, 67.10 kg
– 25
Masse de l’atome d’argent : M Ag = 1, 80.10
P I
kg
M
– 34
Constante de Planck : h = 6, 626.10 J.s
XM A
On pose h =h ⁄ 2π
AM
( e x, e y, e z ) désignent les vecteurs unitaires d’un repère orthonormé direct ( Oxyz )
lié à un référentiel galiléen.
Filière TSI
P IM
I.E - On suppose qu’à partir de l’angle θ , la spire subit une rotation
infinitésimale dθ . Exprimer le travail δW du couple magnétique durant ce
déplacement ; déterminer le travail correspondant à une rotation finie entre θ 1
XM A
et θ 2 . En déduire l’existence d’une énergie potentielle U = – µ ⋅ B .
I.F - Application numérique : la spire effectue une rotation depuis la position
AM
θ 1 = π ⁄ 2 jusqu’à la position θ 2 = 0 . Quelle est la variation de son énergie
potentielle ?
On admettra que :
• l’expression du moment Γ = µ ∧ B est valable pour la boucle parcou-
rue par un courant i variable dans le temps et placée dans un champ
magnétique B variable dans le temps de la partie II.
• Les expressions du moment Γ = µ ∧ B et de l’énergie U = – µ ⋅ B sont
valables pour les dipôles magnétiques atomiques et nucléaires pla-
cés dans un champ magnétique B même non uniforme des parties
III et IV.
P I
forme i = I sin ( α – ϕ ) . Déterminer I et tan ϕ .
M
II.C - À quel couple Γ = Γe z le circuit est-il soumis ? Quelle est la valeur
moyenne Γ m de Γ ? À quelle condition ce couple est-il moteur ?
XM A
II.D - On se propose d’étudier la variation du couple moyen Γ m en fonction de
AM
la vitesse angulaire ω .
II.D.1) Vérifier qu’il est possible d’écrire Γ m sous la forme :
2 2
Φ 2 2 r L
Γ m = ------0- avec Φ 0 = ( NBA ) et y = ---------------- + ------ ( ω 0 – ω ) .
2y ω0 – ω r
P I
rêt au maximum de charge Γ Max ?
M
Partie III - Moment magnétique d’un électron, d’un atome
XM A
III.A - Dans un atome, on assimile un électron à une particule ponctuelle (de
masse m et de charge – e ) décrivant une trajectoire fermée autour du noyau. Cet
AM
électron en mouvement est équivalent à un petit dipôle magnétique de moment
magnétique µ que l’on se propose de calculer. L’électron est soumis de la part du
noyau à une force centrale.
III.A.1) Montrer que la trajectoire de l’électron est plane. On désigne par
L = Ln le moment cinétique de l’électron ( n vecteur unitaire de même sens que
L ).
III.A.2) Exprimer l’aire dA balayée par l’électron en fonction de la masse m ,
de L et de l’intervalle de temps dt correspondant.
III.A.3) En déduire l’aire totale A balayée par l’électron sur un tour en fonction
de m , L et de la période T de révolution, puis en fonction de m , L et la fréquen-
ce f correspondante.
III.A.4) Quelle est l’intensité électrique i équivalente à ce mouvement
« orbital » de l’électron ? Exprimer i en fonction de e et T .
III.A.5) En déduire le moment magnétique µ = µn de ce dipôle. Exprimer alors
le rapport gyromagnétique de l’électron γ défini par µ = γ L en fonction de e et
m.
III.A.6) Application numérique : on suppose réalisée la condition L = h pour
un électron dont la trajectoire est circulaire de rayon r 0 = 0, 529.10 –10 m .
P I
e, m, h et de B 0 les énergies potentielles correspondant respectivement à
M
S z = ±h ⁄ 2 .
III.B.2) À quelle variation d’énergie correspond un « renversement » de spin ?
XM A
III.B.3) Application numérique : déterminer le champ B 0 « perçu » par l’élec-
tron de l’atome d’hydrogène. On rappelle que l’énergie E d’un photon de fré-
AM
quence f est égale à E = hf et que la vitesse c de la lumière dans le vide vaut
–1
c = 3.10 8 m.s .
P I
III.C.5) L’écran d’observation (cible à condensation) est situé à la distance
M
D 2 = 10 cm de la sortie de l’entrefer.
Déterminer la distance d qui sépare sur l’écran les deux zones d’impact relati-
XM A
ves aux deux valeurs ± µ 0 de µ z .
III.C.6) Application numérique : calculer d . Cet écart peut-il être mis en évi-
AM
dence expérimentalement, compte tenu de la largeur du faisceau ?
Partie IV - Résonance magnétique nucléaire
Un proton (noyau de l’atome d’hydrogène) possède également un moment ciné-
tique de spin S p et un moment magnétique µ p liés par
e e
µ p = 2, 79 ------ S p = γ p S p en posant γ p = 2, 79 ------ .
M M
Le proton est plongé dans un champ magnétique B T = B T e z uniforme, constant
et colinéaire à l’axe Oz ( B T > 0 ) .
IV.A -
IV.A.1) En assimilant le proton à « un petit solide », écrire la relation entre la
dérivée dS p ⁄ dt de son moment cinétique S p , son moment magnétique µ p et le
champ B T .
IV.A.2) En déduire l’équation différentielle que vérifie le vecteur µ p .
IV.A.3) Montrer que la norme µ p = µ p du vecteur µ p demeure constante.
IV.A.4) Montrer que la composante µ p z sur l’axe Oz du vecteur µ p demeure
constante.
IV.A.5) En déduire que l’angle θ = (e z,µ p) demeure constant.
P I
magnétique B T = B T e z ( B T > 0 ) en fonction de e, M, h et B T .
M
IV.B.2) Application numérique : calculer l’énergie de « renversement » du spin
d’un proton plongé dans un champ B T = 1, 4 T , lorsque S p z passe de la valeur
XM A
( +h ⁄ 2 ) à la valeur ( – h ⁄ 2 ) . Calculer la fréquence f correspondante (voir question
III.B). Dans quelle domaine de fréquences cette valeur se place-t-elle ?
AM
IV.C - Dans une expérience de résonance magnétique nucléaire ( RMN ) , les
moments cinétiques des protons de l’échantillon de matière étudié ont un
mouvement de précession à la fréquence f p autour du champ magnétique total
B T = B T e z agissant au niveau d’un proton : ce champ est en réalité la somme du
champ extérieur B 0 = B 0 e z ( B 0 > 0 ) appliqué sur l’échantillon et du champ
associé aux électrons avoisinant le proton (on suppose que ce champ est lui aussi
pratiquement colinéaire à Oz ). Un proton « libre » (c’est-à-dire idéalement isolé
de son environnement) aurait un mouvement de précession à la fréquence
e
f P0 = K ------ B 0 et cette fréquence est calculable directement pour B 0 donné.
M
L’objet d’une expérience de RMN est donc la détermination de l’écart de fré-
quences ∆ f = f P0 – f P .
IV.C.1) Quel est l’intérêt de cette mesure ?
IV.C.2) Pour permettre la mesure de la fréquence f p , on applique à l’échan-
tillon de matière, en plus du champ B 0 , un champ magnétique B F = B F e x (on a
ainsi B F ⊥B 0 ) de faible amplitude, oscillant à une fréquence f F que l’on peut fai-
re varier. Recopier la figure 4 et y représenter le couple Γ F exercé par le champ
B F sur le moment magnétique µ p du proton.
P I
fréquences ∆ f = f P0 – f P = 600 Hz lorsque l’échan- fP fF
M
tillon de matière est placé dans le champ B 0 = 1, 4 T . O
IV.C.6) Le spectre de RMN du benzène obtenu à l’enregistreur est simple.
XM A
Donner l’allure de celui-ci en fonction de la fréquence f F (en complétant la figu-
re 5 sur la copie).
AM
IV.C.7) Connaissez-vous les applications de la RMN ?
(Durée : 4 heures)
? ??
Données numériques
Formulaire
−→ Ä−→ ~ ä −−→ Ä ~ − ∆B
ä
~
rot rot B = grad div B
1
I. Production de champs magnétiques intenses et homogènes
On utilise un solénoïde d’axe Oz, parcouru par un courant continu, pour produire un champ
magnétique. On choisit un système de coordonnées cylindro-polaires d’axe Oz, dont on note
(r, θ, z) les coordonnées et (O, ~er , ~eθ , ~ez ) le repère orthonormé direct.
I.1 On suppose que tout plan contenant l’axe Oz est un plan d’antisymétrie de la distribution
de courant. Quelles conditions la densité de courant ~j (jr , jθ , jz ) doit-elle vérifier pour cela ?
~ r , Bθ , Bz ) ?
I.2 Quelles conditions en résultent pour le champ magnétique B(B
I.3 On suppose que jθ est uniforme à l’intérieur d’un cylindre de révolution creux de rayon
extérieur R2 , de rayon intérieur R1 < R2 , et de longueur L très grande devant R2 . Quelle est la
particularité du champ magnétique créé par un tel solénoïde ? Donner l’expression de sa valeur
B0 au centre.
I.4 La conductivité ohmique du matériau, notée σ, est supposée uniforme. Donner l’expression
de la puissance dissipée dans le solénoïde par effet Joule.
P IM
I.5 B0 , L et R2 étant fixés, comment faut-il choisir R1 pour minimiser la puissance dissipée ?
I.7 B0 étant fixé, comment choisir R2 pour minimiser l’élévation de température du solénoïde
due à l’effet Joule ? Commenter.
I.8 On réalise la bobine en enroulant un fil électrique autour d’un cylindre de rayon R1 . Expliquer
pourquoi la propriété de symétrie de la question I.1 ne peut pas être exacte. Comment réaliser
le bobinage en pratique pour qu’elle soit une bonne approximation ?
I.9 Tracer, sans calcul, l’allure de la variation du champ magnétique sur l’axe Oz lorsque R2 et
L sont du même ordre de grandeur. Comment faudrait-il modifier le bobinage pour que le champ
sur l’axe soit uniforme au voisinage du centre ? On se contentera d’une réponse qualitative et
d’un croquis.
I.10 On parvient à réaliser une bobine telle que le champ sur l’axe soit quasiment uniforme dans
un intervalle autour du centre de la bobine. Montrer que le champ est alors également uniforme
au voisinage de l’axe.
Pour s’affranchir de l’effet Joule, on utilise pour les bobinages des matériaux supraconduc-
teurs, qui ont la propriété de pouvoir transporter un courant sans dissipation au-dessous d’une
température critique Tc .
2
II.1 On adopte un modèle microscopique de supraconducteur dans lequel les électrons de conduc-
tion (de charge −e et de masse me ), initialement au repos, sont mis en mouvement sous l’action
~ supposé uniforme et constant. Ecrire l’équation du mouvement d’un
d’un champ électrique E,
électron.
II.3 On suppose que la relation obtenue à la question II.2 reste valable même si le champ n’est
ni uniforme ni constant, et on se place dans l’approximation des régimes quasi-stationnaires. En
utilisant les équations de Maxwell, montrer que le champ magnétique vérifie l’équation
∂ − 1 ~
Å ã
→ −→ ~
rot(rot B) + 2B = ~0, (1)
∂t λ
où λ est une longueur dont on donnera l’expression.
P I
II.5 Lorsqu’on plonge un supraconducteur dans un champ magnétique extérieur, il expulse ce
M
champ. Cette propriété, qui porte le nom d’effet Meissner, est représentée sur la figure 1.
XM A
AM
Figure 1. Effet Meissner dans une boule supraconductrice placée dans un champ magnétique
lorsqu’elle est refroidie sous la température critique Tc . Les lignes sont les lignes de champ.
Pour expliquer l’effet Meissner, on postule une relation plus forte que l’équation (1) :
~ rot
rot( ~ + 1B
~ B) ~ = ~0. (2)
λ2
On considère un supraconducteur occupant le demi-espace x > 0 dans un système de coordonnées
cartésiennes de repère orthonormé direct (O, ~ex , ~ey , ~ez ). On suppose que le champ à l’extérieur
du supraconducteur (x < 0) est uniforme et vaut B0~ez , et on admet que B ~ ne dépend que de
x. Calculer le champ magnétique pour x > 0 en fonction de B0 , x et λ. En quoi ce modèle
explique-t-il l’effet Meissner ?
3
III. Moments magnétiques et aimantation
III.1 Un proton de vitesse nulle possède un moment magnétique intrinsèque ~µ, dont la norme µ
est constante, mais la direction peut varier. L’imagerie par résonance magnétique utilise l’interac-
tion des protons des atomes d’hydrogène de l’eau avec un champ magnétique. Donner l’expression
de l’énergie potentielle d’interaction, notée U , d’un proton (assimilé à un dipôle magnétique) avec
un champ magnétique uniforme et constant B ~ 0 = B0~ez .
III.2 Un échantillon étudié par IRM contient un grand nombre de protons dont les moments
magnétiques pointent dans des directions différentes et aléatoires. On admet qu’à l’équilibre
thermodynamique, la probabilité pour que la direction d’un moment donné µ ~ soit dans l’angle
solide élémentaire d2 Ω autour d’une direction donnée vaut
1 U
Å ã
dp = exp − d2 Ω, (3)
Z kB T
RR Ä ä
où T est la température absolue et Z = exp − kBUT d2 Ω, l’intégrale portant sur toutes les
P I
directions spatiales. Comment s’appelle cette loi ? Dans quel contexte l’avez-vous rencontrée ?
M
Quelle est la direction de ~µ la plus probable ?
III.4 On suppose dorénavant que |U | est très petit devant kB T . Est-ce une bonne approximation
AM
III.5 On appelle aimantation d’un échantillon contenant N protons la somme de leurs moments
magnétiques, notée M~ . Expliquer pourquoi, lorsque N 1, l’aimantation vaut approximative-
~
ment M ' N h~µi, où h~µi désigne la valeur moyenne de ~µ avec la loi de probabilité (3).
III.6 Développer la loi de probabilité (3) à l’ordre 1 en U/(kB T ). Calculer la valeur moyenne de
~µ dans cette approximation, et en déduire que l’aimantation vérifie la loi de Curie :
~ = CB
M ~ 0, (4)
T
où C est une constante qu’on exprimera en fonction de N , µ et kB .
III.8 Un proton de vitesse nulle est animé d’un mouvement de rotation propre. Ce mouvement
lui confère un moment cinétique intrinsèque, nommé spin et noté S, ~ de norme constante S = ~/2,
où ~ est la constante de Planck réduite. On admet que les vecteurs S ~ et ~µ sont proportionnels :
~ avec γ = µ/S. Montrer que ~µ est animé d’un mouvement de précession de vitesse
~µ = γ S,
angulaire ~ω0 = ω0~ez , et donner l’expression de ω0 , dite pulsation de Larmor, en fonction de B0
et γ. Calculer ω0 pour B0 = 1, 5 T.
4
~ 0 . Rappeler l’expression de la vitesse
III.9 Soit un proton de vitesse initiale ~v0 perpendiculaire à B
~
angulaire de sa trajectoire dans le champ B0 (pulsation cyclotron), et comparer sa valeur à celle
de la pulsation de Larmor.
L’imagerie par résonance magnétique utilise d’une part un champ uniforme et constant B ~ 0,
qu’on supposera dirigé suivant l’axe Oz, et d’autre part un champ dépendant du temps B~ 1 (t),
~ ~
avec |B1 | |B0 |.
dM~
= (~ω0 + ω ~
~ 1 (t)) ∧ M (5)
dt
~ 1 (t).
et définir le vecteur rotation ~ω1 (t) en fonction de B
P IM
IV.2 Le champ auxiliaire B ~ 1 (t) est un champ tournant autour de B ~ 0 et perpendiculaire à celui-
ci. Dans un référentiel galiléen de repère cartésien R = (O, ~ex , ~ey , ~ez ), ses coordonnées sont
(B1 cos(ωt), B1 sin(ωt), 0). On définit le repère R0 = (O, ~uX (t), ~uY (t), ~uZ (t)) tournant à la vitesse
XM A
angulaire ω autour de l’axe Oz et coïncidant avec R à t = 0, de telle sorte que B ~ 1 (t) = B1 ~uX (t).
Ecrire l’équation du mouvement de M ~ dans R .
0
AM
IV.3 On suppose dans toute cette partie que l’aimantation à t = 0 est la valeur d’équilibre déter-
~ 0 = CB
minée à la question III.6, M ~ 0 /T . Expliquer pourquoi les composantes de l’aimantation
perpendiculaires à Oz sont petites pour tout t > 0, sauf si ω est très proche de ω0 .
IV.4 On se place à la résonance, définie par ω = ω0 . Décrire au moyen d’un schéma l’évolution
de l’aimantation dans R0 puis dans R.
IV.5 En prenant pour ω0 la valeur obtenue à la question III.8, à quel domaine de fréquences
~ 1 (t) ?
appartient le champ B
IV.6 On donne B1 = 3 × 10−5 T. Calculer la norme du vecteur de Poynting d’une onde électro-
magnétique plane de champ magnétique B~ 1 (t) se propageant dans le vide.
IV.7 On se place toujours à la résonance, et on applique le champ B ~ 1 (t) uniquement entre les
instants t = 0 et t = τ , où τ est choisi de telle sorte que l’aimantation tourne d’un angle π/2
dans R0 entre les instants t = 0 et t = τ . Donner l’expression de τ et calculer sa valeur. Montrer
que l’aimantation est un vecteur constant pour t > τ dans R0 . Quelle est sa direction ?
IV.8 En pratique, le champ B ~ 0 n’est pas parfaitement homogène sur tout l’échantillon, et l’écart
à la résonance δω = ω − ω0 fluctue autour de 0 d’un bout à l’autre de l’échantillon. On suppose
en tout point |δω| ω1 . Décrire qualitativement comment évolue l’aimantation de l’échantillon
pour t τ dans R0 .
5
IV.9 Pour pallier l’effet de ces inhomogénéités, on applique le champ B~ 1 (t) une deuxième fois
entre les instants t = TE et t = TE + 2τ , avec TE τ , et on mesure l’aimantation à l’instant
t = 2TE . Déterminer l’orientation de l’aimantation à t = 2TE dans R0 pour δω = 0, puis pour
δω 6= 0. Conclure. Cette technique porte le nom d’écho de spin.
IV.10 L’étude ci-dessus ne prend en compte que l’interaction des protons avec le champ ma-
gnétique extérieur. Dans cette modélisation, nous avons montré à la question IV.7 qu’à la
résonance, l’aimantation dans R0 est constante après l’arrêt du champ B ~ 1 (t). En réalité, elle
n’est pas constante indéfiniment mais finit par retourner à sa valeur d’équilibre, déterminée à
la question III.6, sous l’effet de processus dits de relaxation. On donne les équations d’évolu-
tion des coordonnées (MX , MY , MZ ) de l’aimantation dans R0 à la résonance et en l’absence de
champ B ~1 :
dMX MX
= −
dt T2
dMY MY
= −
dt T2
dMZ MZ − M0
P IM dt
= −
T1
.
IV.11 L’IRM consiste à mesurer l’aimantation au cours du temps pour t > τ , et à en déduire
T1 et T2 , qui dépendent fortement de l’environnement du proton et donnent des informations
fines sur la nature des tissus contenus dans l’échantillon étudié. On utilise, pour mesurer T2 , la
technique d’écho de spin exposée à la question IV.9. Quelle valeur de TE choisiriez vous pour
cette mesure ?
∗ ∗
∗
6
École Polytechnique - Écoles Normales Supérieures
I.1 La densité de courant doit être invariante par symétrie par rapport aux plans passants par
Oz composée avec un changement de signe. La symétrie plane transforme ~j = jr ~er + jθ ~eθ + jz ~ez en
~j 0 = jr ~er − jθ ~eθ + jz ~ez puis le changement de signe en ~j 00 = −jr ~er + jθ ~eθ − jz ~ez . Au point de l’espace
invariant par ces transformations, la densité de courant est invariante : ~j = ~j 00 d’où :
~j = jθ ~eθ
I.2 Un plan d’antisymétrie des courants est un plan de symétrie du champ magnétique. Il en résulte
P I
que la composante Bθ est nulle.
M
Bθ = 0 ~ = Br ~er + Bz ~ez
B
XM A
I.3 Si la longueur L d’un solénoı̈de est très grande devant son rayon extérieur, le champ magnétique
loin des extrémités est quasiment uniforme et dirigé selon l’axe de révolution. Sa valeur B0 au centre
est alors donnée par la relation B0 = µ0 jS où jS est la densité surfacique de courant.
AM
Ici, jS représente l’intensité traversant une section du cylindre entre R1 et R2 sur une longueur unité,
soit jS = jθ (R2 − R1 ) d’où :
B0 = µ0 jθ (R2 − R1 )
j2
I.4 La densité volumique de puissance dissipée par effet Joule est donnée par PJv = θ car
σ
~ et ~j = σ E.
= ~j · E ~ On en déduit, pour le solénoı̈de de volume conducteur π R2 − R2 L :
PJv 2 1
jθ2
PJ = π R22 − R12 L
σ
B0
I.5 Remplaçons jθ par dans l’expression précédente.
µ0 (R2 − R1 )
R1
R22 − R12
1+
B02 B02 (R2 + R1 ) B02 R2
PJ = 2 π 2 L= 2 π L = 2 πL
µ0 σ (R2 − R1 ) µ0 σ (R2 − R1 ) µ0 σ R1
1−
R2
R1 1+x
Posons x = . Dans ce cas, il faut chercher le minimum de la fonction pour 0 < x < 1.
R2 1−x
0
1+x 2
= >0
1−x (1 − x)2
On en déduit que le minimum se situe en x = 0, soit :
R1 = 0
1
Ce résultat est conforme au fait qu’il faut, pour une même densité surfacique de courant (B0 est fixé
donc jS telle que B0 = µ0 jS aussi), offrir la résistance électrique minimale donc augmenter le plus
possible la section du conducteur.
B02
I.6 L’expression précédente devient, pour R1 = 0 : PJ min = πL
µ20 σ
L’application numérique donne :
(1, 3)2
PJ min = × 3, 1 = 5, 0 · 104 W = 50 kW
(1, 3)2 · 10−12 × 6 · 107
Un radiateur électrique ordinaire délivre une puissance thermique de l’ordre de 2 kW. Il s’agit donc
puissance importante comparée à celle du radiateur.
I.7 Si R1 est nulle, la puissance dissipée ne dépend plus de R2 à B0 fixé. En régime permanent de
fonctionnement, cette puissance doit être évacuée vers l’extérieur, sous peine de voir la température
du solénoı̈de s’élever.
La puissance évacuée Pev par la paroi cylindrique de rayon R2 , quel que soit le mode de transfert
(conduction, convection, rayonnement), est proportionnelle à l’aire en contact avec le milieu extérieur,
soit Pev = 2kπR2 L.
2
πR2 Cv
dT
dt
dT
= PJ min − Pev
=
B02
π − 2kπR2
dt µ20 σ
XM A
B02
− 2kR2
dT µ20 σ
=
dt R22 Cv
AM
I.8 Le fil s’enroule sur le cylindre selon une hélice. Le courant qui circule possède, outre une
composante orthoradiale, une composante axiale selon ~ez . Il en résulte que l’antisymétrie par les plans
contenant Oz n’est plus vérifiée exactement.
Pour s’approcher au mieux de la symétrie voulue, il faut utiliser un fil le plus fin possible. Plus
jz d
précisément, si d est le diamètre du fil enroulé sur le cylindre de rayon R1 , = d’où :
jθ 2πR1
d
1
R1
I.9 Le champ magnétique présente une symétrie paire : B(−z) = B(z). Il varie peu au voisinage
1
de O et tend vers 0 quand z → +∞. Dans ce dernier cas, on peut montrer que B(z) ' 3 puisqu’il
z
s’agit d’un champ dipolaire à grande distance. Le graphe a l’allure suivante :
B(z)
O z
−L/2 L/2
2
Le champ magnétique décroit lorsqu’on s’éloigne de O. On peut compenser cette décroissance par
l’augmentation de la densité de spires, afin d’augmenter localement l’intensité électrique.
Le bobinage doit être plus dense lorsqu’on s’approche des bords du solénoı̈de.
densité de fils
O z
−L/2 L/2
I.10 Soit Bz (r, z) et Br (r, z) les composantes du champ magnétique dans la base locale cylindrique.
Si le champ sur l’axe est quasiment uniforme, cela veut dire que Bz (0, z) est quasi indépendant de z,
Bz (0, z) = Bz (0, 0).
C dz
r
P I
ZZ
M
Utilisons la conservation
z z + dz O z
Br (r, z) = 0
De
H même, la circulation du champ magnétique sur une boucle est nulle dans l’espace vide de courant :
B~ · d~l = 0. La boucle C choisie ici est un rectangle de coté dz et r :
C
3
II. Utilisation de supraconducteurs
d~v ~
me = −e E
dt
d ∂
Remarque : on peut ici confondre et car le champ de vitesse est uniforme (tous les électrons
dt ∂t
sont supposés soumis au même champ électrique et ont la même vitesse initiale). Il faut noter que
cette notion n’est pas connue des élèves de MP.
∂~j n e2 ~
= E
∂t me
On applique l’opérateur rotationnel, qui commute avec la dérivation par rapport au temps, à chaque
membre :
XM A
∂ −→ −→ ~ n e2 µ0 −→ ~
rot rotB − rotE = ~0
∂t me
AM
−→ ~ ~
∂B
On utilise enfin l’équation de Maxwell-Faraday rotE =− :
∂t
−→ −→ ~ n e2 µ0 ~
∂
rot rotB + B = ~0
∂t me
On en déduit :
1 me
r
λ=
e µ0 n
2~
II.5 ~ = 0, −
Comme divB
→ −→ ~
rot rotB ~ = − d B . L’équation proposée s’écrit alors :
= −∆B
dx2
~
d2 B 1 ~ ~
2
− 2B =0
dx λ
qui a pour solutions
~ exp x + A ~ 0 exp − x
~
B(x) =A
λ λ
Les constantes d’intégration vectorielles sont déterminées avec les conditions aux limites. Le milieu
est illimité pour x > 0. Pour que le champ reste borné, il faut prendre A~ = ~0. La condition en x = 0
fournit A~ 0 = B~0 (il y a continuité de la composante tangentielle de B car il n’y a pas de courants
surfaciques).
4
~ 0 exp − x
~
B(x) =B
λ
Ce modèle explique l’effet Meissner car le champ magnétique décroit rapidement dans le supracon-
ducteur. La distance caractéristique est λ c’est-à-dire quelques dizaines de nm, distance faible à notre
échelle.
−→ ~
II.6 Les courants volumiques se calculent grâce à l’équation de Maxwell-Ampère statique rotB =
µ0~j qui devient ici :
dBz
− ~ey = µ0~j
dx
d’où :
~j = B0 exp − x ~ey
µ0 λ λ
III.1 L’énergie potentielle d’interaction s’écrit pour un dipôle magnétique dans un champ magnétique
U = −~µ·B
P I
~ 0 d’où :
M
U = −B0 µ
~ · ~ez
Ici, f (~
µ) = µ
~ d’où :
Z X n(~ N
µ) 1 X 1 X 1 ~
h~
µi = µ µ) '
~ dp(~ ~ δ2 Ω =
µ n(~ µ δ2 Ω =
µ)~ µ
~i = M
N N N i=1 N
µ
~ µ
~
~ ' N h~
On obtient alors le résultat de l’énoncé, M µi
5
U U µB0
III.6 exp − '1− =1+ . On obtient alors :
kB T kB T kB T cos θ
Z θ=π Z ϕ=2π π
µB0 µB0 2
Z= 1+ cos θ sin θ dθ dϕ = 2π − cos θ + sin θ = 4π
θ=0 ϕ=0 kB T 2kB T 0
d’où :
Z θ=π Z ϕ=2π
1 µB0
h~
µi = cos θ µ~ sin θ dθ dϕ
1+
Z θ=0 ϕ=0 kB T
Z θ=π Z ϕ=2π
1 µB0
= 1+ cos θ µ (sin θ cos ϕ ~ex + sin θ sin ϕ ~ey + cos θ ~ez ) sin θ dθ dϕ
4π θ=0 ϕ=0 kB T
Les termes en sin ϕ et cos ϕ donneront zéro, comme on peut le prévoir par la symétrie de révolution
autour de Oz. Il reste :
Z θ=π Z ϕ=2π
1 µB0
h~
µi = 1+ cos θ µ cos θ ~ez sin θ dθ dϕ
4π θ=0 ϕ=0 kB T
Z θ=π Z θ=π !
2πµ µB0 2
= ~ez cos θ sin θ dθ + cos θ sin θ dθ
4π θ=0 θ=0 kB T
π π
µ 1 2 µB0 1 3
= ~ez sin θ − cos θ
2 2 0 kB T 3 0
µ2 ~
On identifie :
P IM =
3kB T
B0
N µ2
C=
XM A
3kB
III.7 ~ est :
~Γ = µ ~0
~ ∧B
~
dS
= ~Γ
dt
µ
1 d~ ~0
= ~ ∧B
µ
γ dt
µ
d~
= −γB0~ez ∧ µ
~
dt
La composante µz est constante ; la composante orthogonale tourne autour de Oz à la vitesse angulaire
−γB0 . Le vecteur µ
~ précesse autour du champ magnétique à la pulsation ω0 = −γB0 .
B0 e
La vitesse angulaire est donc ωc = −
mp
6
e
C’est le même ordre de grandeur. Le facteur gyromagnétique γ est de l’ordre de .
mp
d• d•
IV.2 Utilisons la relation = ~ ∧ •, où • représente un vecteur s’exprimant dans
+ω
dt R dt R0
la base de coordonnées. Alors :
!
dM~
= ω0 + ω
(~ ~
~ 1 (t)) ∧ M
dt
Ainsi :
P IM dM~
dt
!
R0
~
~ ∧M
+ω
R
= (~ ~
~ 1 (t)) ∧ M
ω0 + ω
!
~
XM A
dM ~
~ 1 (t) − ω
ω0 + ω
= (~ ~) ∧ M
dt
R0
et comme ~ez = ~uZ :
AM
!
dM~
~
= ((ω0 − ω)~ez + ω1 ~uX ) ∧ M
dt
R0
IV.3 Le terme U/kB T ' 5 · 10−6 donc faible devant 1 à température ambiante (T = 300 K). Ceci
implique que la probabilité de trouver le moment magnétique de chaque proton aligné avec le champ
magnétique B~ 0 est très proche de 1. Les composantes perpendiculaires au champ magnétique, à t = 0,
seront faibles.
Si |ω0 − ω| reste grand devant |ω1 |, l’aimantation précesse autour d’un axe très proche de l’axe Oz :
les composantes perpendiculaires resteront faibles.
En revanche, si |ω0 −ω| |ω1 |, la précession aura lieu autour de ~uX : les composantes perpendiculaires
deviendront grandes.
~
M Y
•
ω
~1 X
O
7
Dans le référentiel (R), le mouvement est la composée de la rotation rapide autour de (O, ~ez ) à la
vitesse angulaire ω0 et de la rotation, plus lente, autour de l’axe (O, ~uX ) à la vitesse angulaire ω1 .
IV.5 La pulsation ω0 = 3, 8 · 108 rad · s−1 correspond à une fréquence f0 = 6, 0 · 107 Hz = 60 MHz.
On se trouve dans le domaine des ondes radio .
IV.6 Le champ magnétique B ~ 1 (t) est un champ tournant et de norme constante, ce qui est le
cas d’une onde progressive polarisée circulairement. Le champ électrique E~ 1 (t) qui l’accompagne à
~1 = 1 ~1 ∧ B ~ 1 et a pour norme
pour norme E1 = c B1 . Le vecteur de Poynting de l’onde est R E
µ0
E1 B1 c 2
R1 = = B .
µ0 µ0 1
IV.7
P I
Application numérique : R1 = 1, 7 · 105 W · m−2
M
La vitesse angulaire est ω1 = γ B1 . On cherche τ tel que ω1 τ = π/2 d’où :
XM A
π
τ=
2γ B1
AM
dM~
L’aimantation obéit, pour des instants t > τ , dans le référentiel (R0 ), à l’équation = ~0. L’aiman-
dt
tation est donc constante.
~ 1 est dirigé selon −~uX : la rotation amène l’aimantation selon le vecteur −~uY .
Le vecteur ω
IV.8 À l’instant τ , l’aimantation est dirigée selon −~uY , vecteur tournant à la vitesse angulaire
ω0 autour de Oz. Après l’instant τ , les moments dipolaires individuels tourneront autour de Oz à la
vitesse angulaire ω ' ω0 , donc à des vitesses différentes.
N
X N
X
~ =
M ~ i = −µ
µ cos(ω0 + δωi )t ~ey + sin(ω0 + δωi )t ~ex
i=1 i=1
La phase δωi t prend, pour des temps grands, des valeurs équiréparties dans l’intervalle [0, 2π] quand
i varie de 1 à N , ce qui conduit à une somme nulle des fonctions trigonométriques.
IV.9 Dans le référentiel (R0 ), les moments magnétiques sont équirépartis dans le plan OXY . Le
~ 1 provoque une rotation de ω1 2τ = π autour de −~uX ce qui change, très vite, le signe de la
champ B
8
composante du moment magnétique selon ~uY .
Pour δω = 0 :
N
X
~ (TE ) = −µ
M ~uY = −N µ ~uY
i=1
N
X
~ (TE + 2τ )
M = µ ~uY = N µ ~uY
i=1
~ (t > TE + 2τ ) = N µ ~uY
M
Pour δω 6= 0 :
N
X
~ (TE ) = −µ
M cos(δωi TE ) ~uY + sin(δωi TE ) ~uX
i=1
N
X
~ (TE + 2τ )
M = −µ − cos(δωi TE ) ~uY + sin(δωi TE ) ~uX
i=1
N
X
= µ cos(δωi TE ) ~uY + sin(−δωi TE ) ~uX
i=1
N
X
= µ cos(−δωi TE ) ~uY + sin(−δωi TE ) ~uX
P IM
~ (t > TE + 2τ ) = µ
M
N
X
i=1
~ = N µ ~uY
AM
IV.10 L’évolution temporelle de la relaxation a lieu sur des durées 0, 1 s très grandes par rapport
à τ ' 0, 2 ms. La relaxation est donc négligeable durant l’application du champ B ~ 1.
t
MX (t) = MX (0) exp(−
)=0
T2
t t t
MY (t) = MY (0) exp(− ) = −N µ exp(− ) = −M0 exp(− )
T2 T2 T2
t t
MZ (t) = M0 + (MZ (0) − M0 ) exp(− ) = M0 (1 − exp(− ))
T1 T1
MX reste identiquement nul.
M0
MZ
−MY
t
9
IV.11 La durée TE doit être prise grande devant τ et plus petite que T2 afin de pouvoir faire
plusieurs expériences durant la relaxation.
P IM
XM A
AM
10