Master Academique
Master Academique
Master Academique
MASTER ACADEMIQUE
Thème
2018-2019
Remerciements
Nous remercions avant tous ALLAH pour son aide, qui nous ma guidé sur la bonne voie ses
innombrables dons, ALLAH qui nos donne la santé , la volonté la patience, le courage et
la force pour accomplir nôs études.
Nous tenons à exprimer toute nos gratitude à Mr. Guerfi Youcef, notre encadreur qui a
assuré la direction de ce travail. Nous avons profité d’un encadrement scientifique de
qualité.
Nous le remercie pour ses conseils pertinents et éclairés, son aide était pour nous i d’un
importance capital dans la réalisation de ce travail et pour ses conseils.
Nos remerciements vont au président du jury et aux membres du jury qui nous ont fait
l’honneur d’examiner ce mémoire.
Nos remerciements vont aussi à tous les enseignants du génie mécanique qui ont contribués à
notre formation.
Dédicace
Je dédie ce mémoire à mes chères parents qui étaient à mes côtés et m’ont toujours soutenu
tout qui sont fait de moi ce que je suis par leurs sacrifices, qui men donnés tout le courage, la
tendresse et la patience, Comme je souhaitais qu'ils soient présents pour se réjouir avec
certains.
I 'enseignement supérieur.
Imad
Dédicace
Je dédie ce travail
A toute ma famille
Taher
Dédicace
Je dédie ce mémoire à ma chère mère et A l’âme de mon défunt père, que je prie Dieu, le
tout Puissant de l’accueillir dans son vaste paradis.
la réussite de ce travail.
Hocine
Sommaire
Liste Des Figures……………………………………………………………...……………… i
Liste Des Symboles……………………………………………………………….……...... i i i
Introduction Générale ................................................................................................................. 1
Chapitre I : L’état de L’art de Système
I.1. Introduction .......................................................................................................................... 2
I.2. Symboles .............................................................................................................................. 3
I.3. Types des machines synchrones ......................................................................................... 3
I.3.1. Moteur synchrone ......................................................................................................... 3
Figure I.7: Schéma fonctionnel du système d'excitation d'une génératrice synchrone ............ 11
Figure I.12: Excitatrice statique par redresseur commandé à source de tension ...................... 15
Figure II.1: Enroulements d'une machine synchrone triphasée (repère abc). .......................... 33
i
Figure II.3: Circuits électriques équivalents de la génératrice synchrone triphasée dans le
repère de Park (en pu) .............................................................................................................. 36
ii
Liste des Symboles
Symboles Noms
MS Machines synchrones
CC Courant continu A
AC Courant alternatif A
MSRV Machine synchrone à réluctance variable
MSAP Machine synchrone à aimant permanent
MSDE Machine synchrone à double excitation
MSRB Machine synchrone à Rotor bobiné
Ld L’inductance dans l’axe direct H/pu
Lq L’inductance dans l’axe quadrature H/pu
F.e.m Force électromotrice
HT Haute tension v
PSS Stabilisateur de puissance
PI Proportionnel, intégral
PID Régulateur classique
Kp Gain proportionnel du PID
Ki Gain intégral du PID
Kd Gain dérivée du PID
AVR Régulateur Automatique de tension
ST Statique
Vs Vecteur tension au stator v
TI Constante intégrale du temps
TD Constante dérivée du temps
Kf Gain de compensation de l'excitatrice S T
Coefficient d'amortissement
Pulsation propre du système pu
Tension d'excitation v/pu
Vc Tension corrigée à la sortie du régulateur PID v/pu
Tf Constante de temps du compensateur
iii
Vecteur du flux Wb/pu
Vecteur flux au stator et rotor pu
iv
Couple mécanique N.m
Cr Couple résistant dû à la charge appliquée N.m
Couple électromagnétique N.m
Pi Puissance fournie w
Pdiss Puissances résistantes w
Pouvoir calorifique inférieur du carburant
Le rendement indiqué du moteur
Débit de carburant injecté dans la chambre de combustion
P Pression moyenne des pertes par frottement
Cy Cylindrée totale du moteur N.m
TDm Couple mécanique N.m
v
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Jusqu’à un passé récent, les machines à courant continu ont été majoritairement utilisées
dans les entrainements à vitesse variables, en revanche l’apparition des machines synchrones
à courant alternatif dans le monde des actionneurs électriques a joué un rôle crucial dans
l’évolution des systèmes électriques en leur ouvrant de nouvelles opportunités grâce à leur
caractéristiques de fonctionnement.
Le but de ce mémoire est d’apporter une modélisation et simulation d'un système en boucle
fermé pour la régulation de la vitesse d’un alternateur, donc l'objectif de notre travail est
d'étudier le système (alternateur-moteur diesel) avec une charge électrique variable, et réalisé
une régulation adaptative a cette variation.
Pour atteindre les objectifs fixés nous avons réalisé ce travail structuré comme suit :
Ce mémoire est réparti en trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous allons présenter
l’état de l’art de notre système, en commence par une générale sur les machines synchrones
triphasés (constitution, Principe de fonctionnement, caractéristique….), puis nous avons
présentés les différentes systèmes d’excitations, et finalement, une étude profonde sur
différents types des correcteurs.
Dans le dernier chapitre nous allons valider la simulation numérique de système dans
l’environnement MATLAB /SIMULINK, ainsi que la description et la discussion des
résultats obtenues.
Finalement, une conclusion générale résumera tous les résultats obtenus dans ce présent
travail.
1
Chapitre I : L’état de L’art
de Système
Chapitre I : L’état de L’art de Système
I.1. Introduction
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation de
l’arbre de sortie est égale à la vitesse de rotation du champ tournant. Pour obtenir un tel
fonctionnement, le champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants permanents
soit par un circuit d’excitation. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par
rapport au rotor, ce qui impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique
entre le rotor et le champ tournant statorique [1].
Les machines synchrones jouent un rôle important dans l’industrie. Leur domaines d’emploi
consistent à transformer l’énergie mécanique en énergie électrique ou vice-versa. C’est une
machine caractérisée par sa vitesse de rotation synchronisée avec la fréquence du réseau.
Elle peut fonctionner en moteur, compensateur ou génératrice (alternateur).
Les machines synchrones (MS) de faible puissance (≤ 5 kW) sont par fois réalisées comme
les machines à CC, c’est-à-dire l’inducteur au stator (fixe) et l’induit au rotor (tournant), par
contre pour les MS de grande puissance en exécution inverse parce que:
La puissance d’excitation constitue 0,3 à 2 % de la puissance à transformer.
2
Chapitre I : L’état de L’art de Système
I.2. Symboles
Voici les différents symboles utilisés pour représenter la machine synchrone qu’elle
fonctionne en moteur ou en génératrice (alternateur) [3].
(a) Symbole général (b) Symbole d’un (c) Symbole d’un (d) Symbole d’un alternateur
D’un moteur moteur synchrone moteur synchrone triphasé à rotor bobiné
Synchrone triphasé à rotor bobiné triphasé à aimants
Le stator d’une machine synchrone à réluctance variable est semblable à celui de la majorité
des machines à courant alternatif.
Sur la figure I(3), on voit le rotor qui ne contient ni aimants, ni bobinage d’excitation, le
couple est créé grâce à l’effet de réluctance.
Il est construite avec un rapport Ld /Lq élevé entre l’inductance dans l’axe direct et l’axe
en quadrature.
Mais ce rapport Ld /Lq élevé est obtenu au détriment de certaines contraintes de fabrication,
qui se répercutent sur le coût.
4
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Les rotors sont à pôles saillants ou à pôles lisses selon qu’ils sont entrainé à base vitesse
par des turbines hydraulique ou à grande vitesse par des turbines à vapeur ou bien des
turbine à gaz. Le rotor supporte un bobinage monophasé alimenté par un courant continu[8]
Pour les machines à rotors à pôles saillants les bobines inductrices sont montées autour de
noyaux polaires massifs ou feuilletés. Pour ces machines, le rotor est un électroaimant dont
les pôles sont alternativement nord et sud. Les enroulements sont alimentés en courant
continu, ils sont placés autour des noyaux polaires. Le nombre de pôles est toujours pair, il
varie suivant la machine [9].
Cette technologie de construction du rotor est utilisée avec les alternateurs synchrones à
faible vitesse périphérique de l’arbre mécanique (alternateurs hydroélectrique).
Une vitesse d’entrainement faible donc un nombre de pair de pôles élevé est nécessaire
pour la création d’un système de courant triphasé à 50 Hz en régime permanent.
Le diamètre du rotor, proportionnelle à 2p, augmente alors avec le nombre de pair de pôles
pour atteindre 7 à 8 mètres lorsque ce dernier est de l’ordre de 40 à 60 pôles.
L’axe est relativement de petite longueur et le plus souvent vertical. Pour obtenir des
puissances électriques assez élevées à vitesse basse on doit augmenter le couple
électromagnétique donc l’induction magnétique crée dans l’entrefer par les enroulements
inducteur [10].
5
Chapitre I : L’état de L’art de Système
La Figure I(4) c’est un rotor à pole saillent pour un alternateur d’un groupe électrogène de
1500tr/min.
Si la technologie de construction du rotor est celle à pôles saillants à entrefer variable, des
inconvénients se présentent :
- Les pôles sont relativement éloignés donc un volume d’air notable inter polaire augmente,
la résistivité de l’air et alors les pertes mécaniques.
- A vitesse très élevée, la vibration des particules d’air inter polaires est importante ce qui
augmente le bruit acoustique [10].
Dans la machine synchrone à rotor à pole lisse le bobinage est dans ce cas logé dans des
encoches pratiquées dans la masse du rotor est fermées par des clavettes en acier
amagnétique. Les têtes de bobines inductrices sont maintenues en place par des frettes en
acier amagnétique [9].
Les alternateurs synchrones à pôles lisses, entrainés par des turbines à gaz ou à vapeur, sont
appelés ‘’turboalternateurs‘’, il s’agit d’une machine synchrone, de très grandes puissance,
dont le rotor tourne avec une vitesse élevée qui peut dépasser 1000 tr/min. Une fréquence de
rotation mécanique élevée (N : tr/min) implique un faible nombre de pair de pôles.
Une disposition appropriée permet d'obtenir des f.e.m sinusoïdales à très faible taux
d'harmoniques [10].
6
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Pour ces types de machines, les aimants sont placés sur le rotor, ils sont aimantés
radialement, comme montré sur la figure I(6.a). Cette configuration du rotor est la plus
utilisée.
Le principal avantage de la machine avec des aimants en surface est sa simplicité donc son
faible cout de fabrication par rapport a d’autre machines a aimant. L’inconvénient est
l’exposition des aimants permanents aux champs démagnétisant. De plus, les aimants sont
soumis à des forces centrifuges qui peuvent causer leur détachement du rotor. Parfois, un
cylindre externe non ferromagnétique de haute conductivité est utilisé. Il protège les aimants
de la désaimantation, de la réaction de l’induit et des forces centrifuges. Ce cylindre peut en
plus fournir un couple de démarrage asynchrone et agir comme un amortisseur.
Dans le cas des aimants du type terres rares la réactance synchrone dans l’axe d et l’axe q
sont, pratiquement les mêmes [1][11].
Comme les machines avec aimants en surface, les aimants du type insérés sont aussi montés
sur la surface du rotor. Toutefois, les ouvertures entre les aimants sont partiellement remplies
avec le fer, comme montré sur la figure I(6.b). Le fer entre les aimants permanents crée une
7
Chapitre I : L’état de L’art de Système
saillance et donne un couple reluctant en plus du couple des aimants. La réactance synchrone
de l’axe q est légèrement supérieure a celle dans l’axe d [1][11] .
Les machines à aimants enterrés sont des machines avec des aimants intégrés dans le rotor
figure I(6.c). et aimantés radialement. Du fait que la surface du pôle magnétique est plus
petite que celle du rotor, l’induction dans l’entrefer est plus faible que l’induction dans
l’aimant. La réactance synchrone dans l’axe d est plus petite que celle de l’axe q .Les aimants
dans cette configuration sont très bien protégés contre les forces centrifuges. Cette
configuration du rotor est recommandée pour les applications à grandes vitesses [1][11].
Une autre façon de placer les aimants permanents dans le rotor est de les enterrés
profondément à l’intérieur du rotor. Ici, les aimants sont aimantés dans le sens de la
circonférence figure I(6.d). Les pôles magnétiques se forment alors à niveau des parties
ferromagnétiques du rotor par concentration de flux provenant des aimants permanents.
L’avantage de cette configuration par rapport aux autres est la possibilité de concentrer le
flux générés par les aimants permanents dans le rotor et d’obtenir ainsi une induction plus
forte dans l’entrefer. Comme les machines à aimants permanents intérieurs, les aimants
permanents de cette dernière sont aussi bien protégés contre la désaimantation et les
contraintes mécaniques. La réactance synchrone sur l’axe- q est plus grande que celle de
l’axe-d [1] [11].
8
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Les MSDE tentent d’allier les avantages des MSAP (très bon rendement énergétique) à ceux
des MSRB (facilité de fonctionnement a vitesse variable), le flux d’excitation dans ces
machines est la somme d’un flux créé par des aimants permanents et d’un flux d’excitation
créé par des bobines[12].
La machine synchrone se compose d'une partie tournante, le rotor, et d'une partie fixe, le
stator. Le rotor peut se composer d'aimants permanents ou être constitué d'un bobinage
alimenté en courant continu et d'un circuit magnétique (électro-aimant)
Pour produire du courant, on utilise une force extérieure pour faire tourner le rotor : son
champ magnétique, en tournant, induit un courant électrique alternatif dans les bobines du
stator. La vitesse de ce champ tournant est appelée « vitesse de synchronisme ».
Il n'est pas possible de faire démarrer correctement, sans aide extérieure, une machine
synchrone en connectant ses enroulements statorique directement sur un réseau alternatif.
Si l'on n'entraîne pas le rotor par une force extérieure, il est possible de la faire tourner en
alimentant ses enroulements statorique par un courant alternatif dont la fréquence augmente
progressivement de zéro à la fréquence de synchronisme et en faisant en sorte que la tension
aux bornes des enroulements soit proportionnelle à la fréquence. Sa vitesse de synchronisme
sera directement liée à la fréquence de l'alimentation électrique.
La composition de l’alternateur est par une partie fixe qui s’appelle stator et une partie
tournante s’appelle rotor.
9
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Stator (est appelé aussi induit) : il est constitué par des enroulements qui constituent
le siège du courant électrique alternatif induit par le changement du flux de champs
magnétique due au mouvement relatif l’inducteur par rapport à l’induit [1].
Rotor (nommé aussi inducteur) : Il est généralement de deux types.
1-Rotor à aimant permanent ou le champ est constant dans ce cas la tension alternative
fournie par la machine ne pas réglable.
La condition de base est que le système d'excitation doit ajuster le courant de champ afin
d'exciter la génératrice synchrone et maintenir la tension de sortie selon la consigne.
La fonction de base de l'excitation est alors de fournir le courant continu aux bobines créant
un champ au rotor de la machine synchrone; de plus, l'excitation assure le contrôle de
la tension et de la puissance réactive [14] [15] [16], ainsi que certaines fonctions protectrices
du réseau (respect des limites des machines), le tout par le biais de la tension d'excitation.
ceux-ci, permis d' obtenir de meilleurs résultats, et suscité l'intérêt d'un grand nombre
d'industriels. Depuis ce moment, le système d’excitation a connu une évolution continue.
À partir des années 1960, l'importance et le rôle du système d'excitation ont été élargis en
utilisant des signaux de stabilisation auxiliaires. En plus de la régulation de tension de sortie,
l’excitation permettait d'amortir les oscillations de puissance du système à l’aide de
stabilisateur de puissance (power system stabilizer) [18] [19]. Les systèmes d'excitation
modernes sont actuellement capables de fournir une réponse pratiquement instantanée même
avec des tensions élevées (HT) [14] [20].
Pour remplir son rôle de manière satisfaisante, le système d'excitation doit répondre aux
exigences suivantes [14] [21] :
- Fournir les limitations nécessaires afin d’assurer la protection de l'excitatrice elle même, de la
- Respecter les exigences tout en assurant une flexibilité d'opération (régulation stabilisation,
....etc.)
Le schéma ci-dessous Figure I(7) représente les différentes parties et les éléments d'un
système d'excitation appliqué pour les génératrices synchrones.
Figure I.7 :Schéma fonctionnel du système d'excitation d'une génératrice synchrone [ 14]
11
Chapitre I : L’état de L’art de Système
(1) L'excitatrice: fournit la puissance aux bobines qui créent le champ au rotor. Typiquement,
un générateur d'une puissance de 600MW nécessite une excitatrice d'environ 1MW.
(5) Les limiteurs et les circuits protecteurs : sont toute une gamme de moyens qui s'assurent
que les limites du circuit d'excitation et du générateur ne sont pas outrepassées. Par exemple,
limitation du courant d'excitation, limiteur de surexcitation, limiteur de tension et limiteur de
sous-excitation.
Dans cette section, ces différents types d'excitation seront décrits, suivant la forme et la
structure générale de chaque.
Cette catégorie d'excitation utilise une machine à courant continu comme source
d'excitation, fournissant le courant au niveau du rotor de la génératrice synchrone à travers
des bagues collectrices. La machine à courant continue est entrainée par un moteur de l'arbre
de la génératrice, et peut être soit auto-excitée, soit excitée séparément.
12
Chapitre I : L’état de L’art de Système
L'excitation à courant continu est la première utilisée de l'année 1920 jusqu'en 1960 où elle
a été remplacé par l'excitation de type AC . Actuellement, ce type d'excitation est rarement
utilisé pour fin d'étude de la stabilité car il exige une modélisation complexe. Il est souvent
remplacé par l'excitatrice de type AC ou l'excitatrice statique ST [14].
Les Figure I(9) et I (10) montrent l'excitatrice de type AC muni d'un redresseur stationnaire
non commandé et commandé respectivement.
13
Chapitre I : L’état de L’art de Système
14
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Dans ce type de système d'excitation, tous les composants sont statiques ou stationnaires.
Le redresseur statique fournit le courant d'excitation de la génératrice synchrone à travers des
bagues collectrices, et celui-ci est alimenté par la génératrice synchrone à travers un
transformateur d'excitation. Cependant il existe trois types d'excitation statique :
Figure I.12 :Excitatrice statique par redresseur commandé à source de tension [14]
L’excitatrice statique par redresseur commandé à source de tension Figure I(12) est la plus
utilisée des trois, voici énumérés quelques unes de ses caractéristiques :
- Pas de partie tournante à part la machine.
- Utilisation d'un générateur de tension aux bornes, d'un autotransformateur d’excitation
et d'un pont de thyristor pour le redressement de la tension AC d’entrée.
- Possibilité d'utilisation de plusieurs types de correcteurs et régulateurs (PI, PID, Flous,
... etc.) [23].
- Moins coûteuse et facile à entretenir
15
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Pour brancher un alternateur sur le réseau ou le coupler avec un autre alternateur, il faut
respecter les conditions suivantes [4] :
- 1-la tension de l'alternateur doit être égale à celle du réseau.
- 2-la fréquence de l'alternateur doit être la même que celle du réseau.
Une fois couplé à un grand réseau (réseau infini), un alternateur fait partie d'un système
comprenant des centaines d'autres alternateurs qui alimentent des milliers de charges.
Il est alors impossible de préciser la nature de la charge (grosse ou petite, résistive, inductive
ou capacitive) branchée aux bornes de cet alternateur en particulier La tension et la fréquence
appliquées aux bornes de la machine étant constantes, on ne peut plus faire varier que deux
paramètres [24] :
1- le courant d’excitation.
2- le couple mécanique exercé par le système d’entrainement mécanique du rotor.
La Figure I(13) représenter le couplage d’un alternateur sur le réseau électrique en utilisation
la technique de synchronisation avec des lampes.
I.9. Le correcteur
Le but de la correction est de doter l’asservissement des qualités attendues, par le calcul et
l’implantation du correcteur nécessaire.
Les régulateurs standards les plus utilisés dans l’industrie sont les régulateurs de la famille
PID (proportionnel, intégral, dérivé), car ils permettent de régler à l’aide de ces trois
paramètres les performances (amortissement, temps de réponse, dépassement...) d’une
régulation d’un processus modélisé du deuxième ordre [28].
17
Chapitre I : L’état de L’art de Système
La plupart des régulateurs comportent un algorithme identique à celui désigné par un "PID".
P: Action proportionnelle.
I : Action intégrale.
D: Action dérivée.
L'adaptation d'un régulateur aux différents systèmes s'effectue par le réglage des coefficients
(paramètres) de l'algorithme:
Paramètre Kp pour le réglage de l'action proportionnelle.
Gc (s) = = Kp (I.2)
e(t) Kp u (t)
Une limitation du régulateur P est son incapacité à annuler notamment l’erreur statique E1v
en régulation de maintien, i.e. celle qui apparaît consécutivement à l’intervention d’une
perturbation constante. En effet, si la commande u(t) appliquer au système doit être non-nulle
18
Chapitre I : L’état de L’art de Système
afin que celui-ci puisse retrouver ou maintenir son état d’équilibre, il est dans le même temps
nécessaire que l’erreur soit non-nulle puisque :
BP%=100/K .
La loi de commande pour un intégrateur pur, la loi de commande s(t) est de la forme:
ui (t) = . . dt (I.3)
S(p) = (I.4)
R(p) = = (I.5)
19
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Accélère la réponse
Plus l’action intégrale est élevée (Ti petit), plus la réponse s’accélère
Dans les régulateurs industriels on affiche 1/Ti, alors Ti est d’autant plus grand que
l’action intégrale est faible.
Pas d'action I : Ti infini
s(t) = (I.6)
R(p) = = Td p (I.8)
R(p) = (I.9)
20
Chapitre I : L’état de L’art de Système
I.12.1. Définition.
Le régulateur PID, appelé aussi correcteur PID (proportionnel, intégrateur, dérivateur) est
un système de contrôle, il est constitué d’un comparateur pour observer l’écart (erreur) entre
la mesure et la consigne, et d’un correcteur dont l’algorithme permet d’obtenir une loi
d’évolution de la mesure du procédé conforme au cahier des charges. Il permettant d’effectuer
un asservissement en boucle fermée d’un système industriel ou « procédé ».
21
Chapitre I : L’état de L’art de Système
S signal de mesure, E consigne (valeur entrée ou signal), et ε signal d’écart (ou d’erreur e(t))
sont exprimés dans la même unité. Le signal C élaboré par le régulateur est le signal de
commande [30].
Rappelle : l’erreur statique est la valeur définie entre la consigne d’entré et la valeur mesurée.
Dans le monde industriel, le régulateur PID est largement employé. Bien que relativement
simple, cet algorithme soutient favorablement la comparaison avec des algorithmes plus
sophistiqués, tant au point de vue de la performance que de la robustesse de la régulation vis-
à-vis de non-linéarités ou variation du procédé. Par ailleurs, ce type d’algorithme est facile à
implanter, ce qui plaidait en sa faveur à l’époque des régulateurs pneumatiques ou même
électroniques. C’est moins vrai aujourd’hui où derrière chaque régulateur se cache un
microprocesseur.
Une qualité du PID est qu’il est facile à comprendre donc facile à régler et à maintenir. Ces
raisons expliquent pourquoi il est si largement employé, le plus souvent sous la forme PI,
l’action D est souvent mise à zéro.
Il existe cependant des cas pour lesquels le régulateur PID n’est pas bien adapté. Nous
avons vu que lorsque le procédé a un retard important, les performances sont mauvaises. C’est
le cas aussi lorsque le système est oscillant [31].
L'asservissement par PID est aujourd'hui l'un des asservissements les plus utilisés et ce pour
plusieurs raisons. Premièrement, il est très simple à mettre en place et s'avère efficace pour la
plupart des systèmes réels. De plus, le calcul des coefficients laisse le choix entre plusieurs
méthodes de difficulté croissante. D'une part, une méthode expérimentale très facile à mettre
en place, permet d'obtenir rapidement des coefficients corrects pour des systèmes ne
nécessitant pas de très grandes précisions dans l'asservissement. D'autre part, des méthodes
mathématiques avancées offrent des techniques pour obtenir les coefficients idéaux pour un
système en particulier. Ainsi, la mise en place d'un asservissement PID peut-être à la fois
rapide et efficace et permettra une optimisation des coefficients pour les systèmes les plus
avancés.
22
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Cependant, il est important de noter que ce type d'asservissement est limité par un certain
nombre de contraintes. Tout d'abord, il peut s'avérer inefficace pour certains systèmes qui
contiennent du bruit (coefficient Dérivé) ou qui ne sont pas linéaires (l'asservissement PID
étant linéaire, la non-linéarité d'un système entraîne des instabilités).
Enfin, il est possible d'optimiser la réponse d'un système en multipliant les asservissements
(Comme par exemple le double asservissement PID) [32] [33].
Ci-dessous est représenté le système d'excitation statique de type ST1 standardisé par IEEE.
23
Chapitre I : L’état de L’art de Système
24
Chapitre I : L’état de L’art de Système
= (I.10)
Tel que e(t) représente l'écart, Kp le gain proportionnel, TI la constante intégrale de temps et
TD la constante dérivée du temps.
25
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Après simplification du système global précédent Figure I(20), le schéma fonctionnel obtenu
montré ci-dessus nous permet de calculer aisément les paramètres du correcteur PID, en
utilisant la méthode par compensation de pôles.
FT(S) = = (I.13)
GBO(s)= (I.15)
Avec : K BO = Kp Kf KG
En boucle fermée :
26
Chapitre I : L’état de L’art de Système
FBF(s) = (I.16)
Tel que H ( s) définit la fonction de transfert du capteur qui s'écrit comme suit:
H ( s) = (I.17)
En remplaçant les équations (I.15) et (I.17) dans (I.16), on déduit la fonction de transfert
du système globale en boucle fermée :
FBF (s) = =
Par superposition entre les deux fonctions de transferts FBF(s) équation (I.18) et F(s) équation
(I.19) on aura :
= (I.20)
= (I.21)
(I.20) ωn = (I.22)
TD=
27
Chapitre I : L’état de L’art de Système
KI = , KD= (I.24)
G(s) = (I.25)
(I.26)
Avec , TG =
Gf (s) = (I.27)
La relation entre la tension continue VSDC obtenue après redressement par le convertisseur
commandé, et la tension alternative entre phase VSab reçue par le réseau à travers le
transformateur d'excitation est donnée comme suit:
= 1.35
(I.28)
Où: est la tension d'excitation (en courant continu), la valeur efficace de la tension
secondaire du transformateur utilisé, Vc tension corrigée à la sortie du régulateur PID, et Vtb
définit la tension génératrice maximale (Vbase).
28
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Vf = 1.35 Ke VG = Kf Vc (I.29)
On déduit alors,
Kf = 1.35 . (I.30)
Et la constant e de temps
= = = (I.31)
Tels que :
29
Chapitre I : L’état de L’art de Système
Le régulateur (governor) est souvent représenté par un régulateur classique PID [37]
(Proportionnel, intégral et dérivée) dans la Figure I(22). Le PID agit sur la position du
vannage de la turbine en fonction de la variation de la vitesse par rapport à sa valeur
nominale. Le statisme a pour rôle le partage de la charge totale du réseau entre différents
générateurs s’il y a lieu. Il permet aussi d'assurer le bon fonctionnement de plusieurs turbines
dans un réseau électrique.
Le modèle du servomoteur est décrit par une fonction de transfert simple du premier ordre
semblable à celle d'un moteur. Il génère la vitesse de rotation de la turbine en
commandant 1' ouverture du vannage. Il est représenté dans le schéma suivant [38] :
30
Chapitre I : L’état de L’art de Système
I.15. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’état de l’art du système c'est-à-dire une étude
générale sur les machines synchrones triphasés (constitution, Principe de fonctionnement,
caractéristique….), de plus on a donné l’utilisation de ces types des machines, et ses
avantages et ses inconvénients, puis nous avons présentés les différentes systèmes
d’excitations ainsi une étude profonde sur différents types des correcteurs pour notre
système.
31
Chapitre II: Modélisation de
Système
Chapitre II : Modélisation de Système
II.1. Introduction
Dans la dernière partie, la présentation de quelque notion sur les moteur diesel puis nous
avons exposé leur modélisation mathématique.
Dans notre travail, il s'agit en partie de réaliser un contrôle des grandeurs de sortie de la
génératrice au niveau du système d'excitation. Le modèle hybride de la génératrice qui est le
plus approprié, sera alors développé.
Les relations entre les flux et courants s'écrivent sous la forme matricielle suivante :
=L(θ)i = (II.1)
Avec :
Փ =[ Փa Փb Փc] ; Փ =[ Փf Փd Q] (II.2)
i =[ia ib ic ] ; i =[ if id iQ ] (II.3)
32
Chapitre II : Modélisation de Système
L (θ)= ;L (θ)=
L (θ)= (II.4)
V=RI+ ( ) = + (II.5)
Telle que :
R= et R (II.7)
= (II.8)
33
Chapitre II : Modélisation de Système
Les enroulements au niveau du stator (repère abc) sont alors remplacés par deux enroulements
(dqO) en quadrature .
P(θ)=
(II.9)
P (θ)= (II.10)
34
Chapitre II : Modélisation de Système
Équations de flux :
= (II.14)
Telles que :
A partir de la formule des tensions dans le repère abc dans l'équation (II.8). Les tensions au
niveau du stator peuvent s'écrire :
(II.16)
Avec : ; W ; J= (II.17)
La conversion des équations en valeur relative (pu) permet de faciliter le calcul et l'évaluation
du modèle mathématique plus aisément. Après avoir introduits les valeurs de références (Vsréf ,
Isréf , Ssréf , ωsrëf,…) de chaque grandeur, les résultats alors obtenus sont donnés en valeur
réduite (pu) dans les équations suivantes :
(II.18)
35
Chapitre II : Modélisation de Système
Avec :
= ; = ; = (II.19)
= + ; = + ; ≈ (II.20)
= + + ; = + ; = + ;
= = ; = = ; = = ;
= = - = +
= + P + (II.21)
Avec:
36
Chapitre II : Modélisation de Système
Pour obtenir une modélisation complète de la machine, nous adjoignons aux équations
électriques, l'équation mécanique de la machine régie par la relation suivante :
2H = - - (pu) (II.23)
Te = ( d iq – qid) (II.24)
Les types d'entraînement les plus couramment employés dans les véhicules sont les moteurs
à combustion interne. Ils développent leur puissance en convertissant en chaleur l'énergie
chimique contenue dans le carburant, puis en transformant cette chaleur en travail mécanique.
La conversion de l'énergie chimique en chaleur s'effectue par combustion et transformation de
l'énergie calorifique en travail mécanique par l'action de celle-ci sur un fluide moteur dont la
pression augmente tout d'abord et dont la détente successive produit un travail.
Les fluides moteurs envisageables sont les liquides qui, par vaporisation, accroissent la
pression de travail ou les gaz dont la pression de travail peut être augmentée par compression.
La combustion des carburants, généralement composés d'hydrocarbures, requiert de l’oxygène
normalement introduit avec l’air d’admission. Si la combustion s’effectue dans la chambre de
travail, il s’agit d’une combustion interne. Dans ce cas, les gaz de combustion servent
directement de fluide moteur.
Une production continue de travail mécanique ne peut s'obtenir que par un processus
cyclique (moteur à pistons) ou par un processus continu d'absorption de chaleur, de détente
(production de travail) et de retour du fluide moteur à son état initial (cycle de
fonctionnement).
Si le fluide moteur est modifié lors de l'absorption de chaleur, par exemple par l'utilisation
d'une partie de ses composants comme agents d'oxydation, il ne peut retrouver son état initial
que par remplacement. Ce processus est appelé «cycle ouvert» et se caractérise par un
remplacement cyclique des gaz (élimination des gaz de combustion et introduction d'une
charge fraîche); C'est pourquoi la combustion interne nécessite toujours un cycle ouvert [39]
37
Chapitre II : Modélisation de Système
L’élément principal dans la construction du groupe diesel est le moteur diesel. On peut se
considérer que les premières automobiles furent créées en 1890 construit avec un moteur
allemand de Daimler. Mais en 1892 que M. Rudolf Diesel invente le moteur diesel .Il s'agit
d'un moteur à allumage par compression ayant un rendement plus élevé que les machines à
vapeur et les moteurs à essence à l'époque. Les premiers moteurs diesel rejoignent le monde
de l’industrie sont reliés plus précisément avec le marché d'automobile dans les années 1920.
La combustion dans les moteurs diesel s'effectue avec un mélange hétérogène composé d'air
et de carburant diesel. Ce mélange est favorable à l'auto-inflammation et n'a donc pas besoin
d'étincelle pour s'enflammer. Au début, le diesel est injecté dans le cylindre au moyen d'une
pompe à air mais avec les évolutions de la technologie, le carburant est injecté au moyen d'un
système haut pression qui pulvérise le carburant .La Figure II(4) montre les différents
composants d’un moteur diesel [40].
38
Chapitre II : Modélisation de Système
Dans le cadre de notre étude nous utilisons un moteur diesel à quatre temps, à savoir qu’un
cycle moteur (correspondant à une rotation de 2 x 360°) comporte les quatre phases suivantes
(cf. Figure II.6):
ADMISSION :
COMPRESSION :
- Lorsque le piston atteint les 9/10ème de sa course environ,une quantité définie de carburant
est injectée.
39
Chapitre II : Modélisation de Système
DETENTE :
- La température est suffisamment élevée pour que ce mélange brûle en créant une surpression
qui pousse le piston vers le bas.
ECHAPPEMENT :
40
Chapitre II : Modélisation de Système
(II.25)
(II.26)
Avec:
La puissance dissipé totale, inclut d’une part l’effet de frottement des pièces mécaniques en
mouvement comme (bielles, pistons, vilebrequin) et d’autre part celui de la charge appliquée
sur le moteur, celle de la génératrice. Elle peut être exprimée par la formule suivante :
(II.27)
La modélisation des frottements au niveau des différents éléments du moteur à fait l’objet
de nombreux travaux qui aboutissent à des formes très variées. Vu la complexité pour traiter
chaque élément à part, il a été préféré d'utiliser les formules d'évaluations globales de ces
pertes. La formule la plus précise qui représente la variation de la puissance de frottement en
fonction du régime et de la pression d'air à l'admission du moteur s’écrie comme suit :
41
Chapitre II : Modélisation de Système
(II.28)
(II.29)
(II.30)
42
Chapitre II : Modélisation de Système
II.4. Conclusion :
La modélisation dans l'espace d'état des machines électriques est souvent nécessaire pour
pouvoir appliquer les techniques. Donc ce chapitre a été consacré à la modélisation de la
machine synchrone et le moteur diesel. En un premier temps le modèle de la génératrice
synchrone dans le repère abc. Par la suite nous avons procédé à la transformation de Park qui
permette de simplifier la modélisation du système, puis on a cité les principes de
fonctionnement des moteurs diesels, ainsi que modélisation de ce dernier. Et finalement la
production du couple mécanique.
43
Chapitre III: Simulation de
Système
Chapitre III : Simulation de Système
III.1. Introduction
Le principe est semblable à celui utilisé pour la simulation analogique mais tout ce qui était
réalisé avec du "matériel" sera remplacé par un logiciel exécuté par un ordinateur.
Le réglage des paramètres effectué à l’aide du clavier est beaucoup plus aisé que sur les
simulateurs analogiques, une liaison "physique" avec l’extérieur est possible grâce aux cartes
de conversion analogique numérique d’entrée et numérique de sortie.
Des bibliothèques spécialisées sont disponibles (les "Toolboxes") pour la plupart des
domaines scientifiques nécessitant des moyens de calcul importants : automatique, traitement
de signal, mathématiques appliquées, télécommunications, etc.
Des modules temps réel, développés autour des produits dSPACE (Real Time Interface,
TRACE, COCKPIT) sont également proposés et rendent l’environnement de travail
particulièrement attractif : l’utilisateur dispose en effet de tous les outils nécessaires à
l’élaboration d’une application sur procédé réel, de la simulation à la supervision.
III.2.1. Matlab
ses propres fonctions pouvant être appelées de façon interactive ou par des scripts. Ces
fournissent à MATLAB un atout inégalable : son extensibilité. Ainsi, l'environnement
MATLAB peut facilement étendu. Dans MATLAB, l'élément de base est la matrice.
L'utilisateur ne s'occupe pas des allocations de mémoire ou de redimensionnement comme
dans les langages classiques. Les problèmes numériques peuvent être résolus en un temps
record, qui ne représente qu'une infime du tempe à passer avec d'autres langages comme le
Basic, C, C++ ou le fortran. MATLAB s'est imposé dans les milieux universitaire et industriel
comme un outil puissant de modélisation, de simulation et de visualisation de problèmes
numériques. Dans le monde universitaire MATLAB est utilisé pour l'enseignement de l'algèbre
linéaire, traitement du signal, l'automatique, etc., ainsi que dans la recherche scientifique.
Dans le domaine industriel, il est utilisé pour la résolution et la simulation de problèmes
d'ingénierie et de prototypage. MATLAB dst une abréviation de MATrix LABoratore. écrit à
l'origine, en Fortran, par Cleve Moler, MATLAB était destiné à faciliter l'accès au logiciel
matriciel développé dans les projets LINPACK et EISPACK.
III.2.2. Simulink
45
Chapitre III : Simulation de Système
Grâce aux performances des logiciels par exemple Matlab, Matrix, Syssi,…, nous permet de
simuler les modèles non linéaires, ces logiciels permet aussi de :
- Tracer les réponses temporelles ou fréquentielles à l’écran puis les sortir sur "papier" à
l’aide d’une imprimante en mode graphique.
Dans cette étude nous avons utilisé le MATLAB/SIMULINK comme moyen de simulation de
notre système.
III.4. Description
Dans les grands alternateurs, le système d'excitation est assuré par une petite machine
synchrone connectée sur le même arbre que la machine synchrone principale. Le redressement
du courant est effectué par un pont de diodes rotatif monté sur l'arbre de la machine
synchrone, évitant ainsi les bagues collectrices pour fournir une alimentation en courant
continu au champ de la machine synchrone. Le couplage mécanique de la machine synchrone
et de l'excitatrice est effectué en utilisant la vitesse comme entrée mécanique de la machine
excitatrice. La machine synchrone est une machine de 2 MVA, 400V, 50 Hz, 1500 trs/min
entraînée par un moteur diesel. Un courant de champ nominal (Ifn) de 100 A spécifié dans les
paramètres du masque permet d'utiliser la tension réelle appliquée au rotor (et non la tension
de champ vue du stator). Il en résulte une tension de champ nominale de 9,2837 V. L'Exciter
est une petite machine synchrone de 8,1 kVA, 400 V, 50Hz, 1500 tr/min. Un transformateur
400 V / 12 V permet d'adapter la tension de sortie 400 V de l'excitatrice au redresseur. Dans la
vie réelle, ce transformateur ne serait pas utilisé. Au lieu de cela, la tension de sortie de
l'excitateur serait plutôt de 12 V. La sortie du pont redresseur est directement connectée aux
bornes de la machine synchrones. Le filtrage n'est pas nécessaire en raison de la grande
inductance du champ. La tension aux bornes de champ du modèle de machine synchrone est
46
Chapitre III : Simulation de Système
47
Simulation de Système
<Rotor speed wm (rad/s)> <Rotor speed wm (rad/s)> <Field current if d (A)> 1 If _SM (A)
w_pu -K- In1
48
Conn2 Bb B Diesel Engine
1 & Speed Regulator Vf _SM (V)
Vf_ Vf (V) F+ Conn1 In1
Conn3 Cc C z
Charge Electrique B_SM Machine Synchrone
2 MVA 400V F- Conn2 In2 Out1
Field système d'exitation
Discrete, Connections Régulateur de Tension
Ts = 5e-005 s.
pow ergui
Chapitre III :
Simulation de Système
1/z
vq
4 w
phiq
phid
phimq
we qd2abc ia,ib NoOp
NoOp sin,cos iabc
cos,sin sin,cos is(A) 1
49
iq,id
iq,id iq,id
phikq1
phid
phid phimd
phikd
currents and mutual fluxes
phifd
is(3)
phikd iq,id,if d,ikq1,ikq2,ikd,phimq,phimd
vkd Vq v q,v d NoOp
delta
Vd -K- 2
1/z output m
Delta angle
Rate Transition3
Vq formatting
Peo
Vd
Qeo
Iq
Chapitre III :
PQ
Simulation de Système
50
12:34
Digital Clock d_theta (rad)
2 -K-
input NoOp
1 -K-
Pm Pe
Te 1
Te
dw m
K Ts Rate Transition2
-K- rem(u,2*pi) -K-
z-1 theta theta
-K-
Chapitre III :
1000 kW
A A a 1
Conn1
B B b 2
Conn2
C C c 3
Conn3
Three-Phase Breaker
500 kW
Pe_Exc
<Electromagnetic torque Te (N*m)>
m
1 w
In1 A Aa A a A
+ 1
Conn1
B Bb B b B
2 Vf_
- 2
In2 C Cc C c C
Conn2
B_Exc Transformateur 10 kVA redresseur
Excitation
400V/ 12V
8.1 kVA 400V
C
500W
Figure III.5 :Bloc du système d’excitation
51
Chapitre III : Simulation de Système
Vol tage
Regul ator
Vref_SM
pu2vol ts
1 Vt_ref (pu)
Vf_Exc
Vt_SM
Vt_SM (pu)
1/z Mag
abc Vabc_SM
Phase
SM Vol tage
Measurement
wref (pu) 1
wref_SM
Pmec_SM P_Diesel (pu)
1 2e6 Pmec (pu)
Out1
pu2Watts
w (pu) w_pu
Pmec_Diesel
Pmec_SM
52
Chapitre III : Simulation de Système
180
170
160
150
140
130
120
110
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
La tension de champ
50
Tension(v)
45
40
35
30
25
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps(s)
53
Chapitre III : Simulation de Système
1.02
0.98
0.96
0.94
0.92
0.9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temp(s)
x 10
6 la puissance de sortie mécanique du moteur diesel
2.2
Puissance(w)
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps(s)
54
Chapitre III : Simulation de Système
1.01
0.99
0.98
0.97
0.96
0.95
0.94
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps(s)
0.5
1
0
-0.5
-1
0.5
-1.5
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Temps (s)
-0.5
-1
-1.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps (s)
55
Chapitre III : Simulation de Système
courant (A)
Courant (A)
1
3000
0.5
2000 0
-0.5
1000
-1
0
-1.5
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Temps (s)
-1000
-2000
-3000
-4000
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (s)
Tension(v)
tension(v)
0.8
0.6
1.5
0.4
0.2
1 0
-0.2
0.5 -0.4
-0.6
-0.8
0
-1
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
temps(s)
-0.5
-1
-1.5
-2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps(s)
Courant (A)
3
6
2
1
4
0
-1
2 -2
-3
0 -4
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02
Temps(s)
-2
-4
-6
-8
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps(s)
56
Chapitre III : Simulation de Système
III.6. Discussion
57
Chapitre III : Simulation de Système
III.7. Conclusion
Ce chapitre nous a permis de savoir plus sur l'importance, le rôle et le fonctionnement d'un
système d'excitation d’un alternateur synchrone. Pour ce faire nous avons simulés les résultats
désirés tell que:
1- le courant d'excitation.
2- La tension de champ.
3- tension aux bornes de la machine synchrone.
4- la puissance de sortie mécanique du moteur diesel.
5- la vitesse du groupe électrogène.
D’après les analyses des résultats de simulation obtenu on constate que on a atteint les
objectifs fixés qui sont principalement deux:
58
Conclusion générale
La production d’énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En effet,
les besoins énergétiques des sociétés industrialisées ne cessent d’augmenter. Par ailleurs, les
pays en voie de développement auront besoin de plus en plus d’énergie pour mener à bien leur
développement.
Dans le domaine de la vitesse variable, la machine synchrone assure actuellement une part
très importante et toujours croissante du marché grâce à sa simplicité, sa robustesse et son
faible coût de fabrication. Malgré tous ces avantages, sa commande reste complexes
comparativement à celle de la machine à courant continu.
Il existe des nombreux sites isolés dans le monde, alimentés par des alternateurs
synchrones. Mais le problème major ici c’est la variation fréquente de la charge électrique,
elle est variable tout le temps.
Les travaux présentés dans ce mémoire, ont été consacré à l'étude, la modélisation et la
simulation numérique d'un alternateur synchrone entrainée par un moteur diesel et alimente
une charge électrique variable, on note que la régulation de vitesse est en boucle fermée.
Comme nous avons dit au troisième chapitre et d’après les analyses des résultats de
simulation obtenue on constate que on a atteint les objectifs fixés qui sont principalement
deux:
Le premier c’est d’assuré une alimentation permanente vert les charges électriques.
Le second est de réalisé un système d’excitation adaptatif au variation de la charge
électrique.
Ainsi nous allons développer les dimensionnement de notre système puis nous allons
simuler le fonctionnement du système régler ce qui nous permettra d’évaluer ses
performances.
Le travail sur les systèmes d'excitations en général, implique encore plus de recherche dans
le domaine de la production d'énergie électrique, vue son immense importance dans
1'ensemble des composantes des centrales électriques. Notre travail en particulier, présente
une sérieuse perspective et un grand acquis si en vue de la conception expérimentale de cet
élément.
59
Bibliographie
[1] Annane Adel « Analyse du comportement du moteur synchrone dans les entraînements
électriques à vitesse variable » thème magister en électrotechnique, Université BADJI
MOKHTAR- ANNABA, Faculté des sciences de l’ingénieur Département
d’électromécanique 2010.
[2] Mr. SAHLI Arab Mr. OURARI Loucif «Réglage Et Contrôle De La Vitesse De La
Machine Synchrone A Aimant Permanent » Mémoire Master en électrotechnique, Université
de Bejaia 2015 Faculté de génie électrique.
[3] CLAUDE CHEVASSU « MACHINES SYNCHRONES» Cours Ecole Nationale
Supérieur Maritime.
[4] Théodore wildi, Gilbert Sybille «Electrotechnique quatrième édition », Livre, Edition de
Boeck, Canada, 2005.
[5] Chibani Aziz, «Etude pour la conception d’une machine synchrone à rotor externe»,
Mémoire d’ingéniorat, Université de Batna, Algérie, 2011.
[7] Bernard. MULTON, « Les Machines Synchrones Autopilotées », ENS de Cachan, 2004.
[8] Kaidi Ismahane, «Contribution à la mise en place d’un contrôle sante intégré sur un
turboalternateur», Mémoire de magister, Université de Annaba, Algérie, 2009.
[10] Moustafa Al ait, «Modélisation des machines synchrones à pôles saillants pour les études
de la stabilité électromécanique», Mémoire d’ingéniorat, Université Libanaise, Liban, 2013.
[12] Hamichi Azedine Benkerrou Farid « Etude et modélisation d’une machine synchroneà
aimant permanent » Mémoire Master en électrotechnique, Université de Bejaia Faculté de
génie électrique 2015.
[13] Dali Youcef Abdelaziz Et Djemaoun Yassine « Réalisation de la commande d’un
moteur synchrone» Mémoire Master en électrotechnique Universite Abou Bekr Belkaid –
Tlemcen 2015.
[14] P.Kundur. "Power System Stability and Control" , New York: McGraw-Hill Inc, 1994.
[15] Haj agos, L.M. ; Basler, M.J.«Recommended practice for excitation system models for
power system stability studies ». Changes to IEEE 421.5 Power Engineering Societ y General
Meeting 2005 IEEE.
[16] Dr.Dhiya Ali Al-Nimma, Dr. Majid Salim Matti, « Reactive Power Control of an
Alternator with Static Excitation System Connected to a Network », Mosul University, Vol.l8,
N°3, June 2010.
[19] P.M.Anderson, A.A Fouad. « Power System Control and Stability », IEEE Press, 2003.
[20] Prepared by the IEEE Working Group on Computer Modelling of Excitation Systems. «
Excitation system models for power system stability studies », IEEE committee report,
February 1981.
[21] Q.Zhao.J.Jiang, « Robust Controller Design for Generator Excitation Systems », IEEE
Trans on Energy Conversion,Vol.lO, N°2, June 1995, pp.201-207.
[32] Jean-Marie Flaus, La régulation industrielle; régulateur PID, Prédictifs et flous. Edition
HERMES, Paris 1994.
[34] Anant Oonsivilai and Padej Pao-La- Or. « Application of Adaptive Tabu Search for
Optimum PID Controller tuning AVR System ». Institute of Engineering, Suranaree
University of Technology, vol. 3, june 2008.
[36] Wei, and Zheng Xu, Member, IEEE, « Excitation System Parameters Setting for Power
System Planning ». Power Engineering Society Summer Meeting IEEE 2002.
[37] Working Group on Prime and Energy Supply « Hydraulic turbine and turbine control
models for system dynamic studies ». 1992 IEEE tram. Power System.
[38] Working Group on Prime Mover and Energy Supply Models for System Dynamic
Performance Studies « Hydraulic Turbine and turbine control models for system dynamic
studies », Transactions on Power Systems, vo1.7, no.1, February 1992.
[39] Zahi SABEH, « Diagnostic A Base De Modèle : Application `A Un Moteur Diesel
Suralimenté A Injection Directe » Thèse De Doctorat, Institut National Polytechnique De
Lorraine- Centre De Recherche En Automatique De Nancy, 2006.
Mots clés : Alternateur synchrone, Moteur diesel, Régulation, Modélisation, MATLAB /SIMULINK.
Résumé :
le travail effectué porte sur une étude d'un système d'alimentation de énergie électrique
pour une charges électrique variable par un alternateur synchrone, cet dernier est entraîné par
un moteur diesel, avec une régulation de vitesse en boucle fermé. on a atteint les objectifs
fixés c'est-à-dire la réalisation d’un système de production de l’énergie électrique peut adapté
au variation de la charge. Nous avons validé les résultats de simulation dans l’environnement
MATLAB/SIMULINK, et touts les résultats sont effectué et interprété.
_________________________________________________________________________________________
Abstract:
the work carried out concerns a study of an electrical power supply system for a variable
electrical load by a synchronous alternator, the latter is driven by a diesel engine, with closed-
loop speed regulation. the objectives have been reached, that is to say the realization of a
system of production of electrical energy can be adapted to the variation of the load. We
validated the simulation results in the MATLAB / SIMULINK environment, and all results are
performed and interpreted.
_____________________________________________________________________________________
:الملخص
ويتم تشغيل هذا، يتعلق العمل المنجز بدراسة لنظام إمداد الطاقة الكهربائية لحمل كهربائي متغير بواسطة مولد متزامن
حيث تم تحقيق، ولقد تم الوصول إلى األهداف المسطرة، مع تنظيم السرعة بحلقة مغلقة، األخير بواسطة محرك ديزل
MATLAB / تم التحقق من نتائج المحاكاة في بيئة، نظام إنتاج الطاقة الكهربائية هدا النظام يمكن تكييفه مع تغير الحمل
. وتم تنفيذ جميع النتائج وتفسيرها،SIMULINK