Travaux Pratiques de Chimie: Avant-Propos
Travaux Pratiques de Chimie: Avant-Propos
Travaux Pratiques de Chimie: Avant-Propos
DE CHIMIE
Avant-propos
Ce fascicule de travaux pratiques, s’adresse aux étudiants de première année sciences
techniques.
La préparation et l’exécution des manipulations de chimie ont pour principaux
objectifs :
Familiariser l’étudiant avec les techniques les plus usuelles de la chimie “pratique”
Permettre à l’étudiant de voir comment réaliser en “pratique” quelques réactions déjà
étudiées (ou qui le seront) en “cour” et /ou en Travaux Dirigés, donc sur un plan
“théorique”. Cela devrait lui faire prendre conscience du fait que les travaux
pratiques ne constituent pas un domaine différent de celui du “cours” ou des travaux
dirigés, mais plutôt un complément indispensable de ces derniers. Cette
complémentarité des aspects “théoriques” et “pratiques” de la chimie sera renforcée
pas les réponses à certaines questions posées à la fin de chaque manipulation.
Ce manuel reprend les mesures de sécurité qu’il faut respecter dans un laboratoire de
chimie, les différentes méthodes de préparation de la solution et la détermination de sa
concentration. Nous avons essayé dans la mesure du possible de nous limiter à des
expériences faisant appel à du matériel simple retrouvé aisément dans les laboratoires
pédagogiques de chimie.
Nous espérons que ce manuel remplira les objectifs fixés.
L’auteur
Références bibliographiques
Chapitre I
Initiation aux Travaux Pratiques
Avant d’aborder les différentes techniques expérimentales mises en œuvre lors des travaux
pratiques de chimie, il est nécessaire d’apprendre les mesures de sécurité élémentaires à
respecter lors de toute manipulation.
La sécurité au laboratoire est un problème de tous les instants. Le chimiste (étudiant) doit
être conscient du danger éventuel de chacun de ses gestes, danger, pour lui, pour l’ensemble du
laboratoire et pour l’environnement.
I. Règles de sécurité
1. Ne jamais entrer dans un laboratoire sans autorisation.
2. Repérer les emplacements des matériels de sécurité (douches, extincteurs,).
3. Porter une blouse en coton et non en polyester (le coton brûle en cas de contact avec
une flamme, alors que le polyester fond et adhère à la peau).
4. Porter des gants adaptés lors de la manipulation de produits corrosifs.
5. Ranger le matériel dès qu'il n'est plus nécessaire afin de ne pas être gêné lors de vos
prochaines manipulations, apprendre également à gérer l'espace de travail et le temps
dont on dispose.
6. Nettoyer immédiatement tout produit, liquide ou solide, répondu sur la paillasse ou sur
le sol.
7. Attacher les cheveux longs, retirer les bijoux, me pas porter de maquillage.
8. Manipuler debout.
9. Il faut avoir une connaissance du travail personnel et du travail réalisé par ses voisins
et être conscient des dangers qu’ils peuvent présenter.
10. Ne jamais prendre quoi que ce soit dans un laboratoire sans permission.
11. Ne jamais diriger un tube à essais vers vous au vers quelqu’un d’autre au cours du
chauffage ou d’un test. Ne jamais regarder dans l’axe d’un tube à essais.
12. Tous les flacons doivent sans exception avoir une étiquette sur laquelle on retrouve le
non, la formule, le(s) pictogramme(s) de sécurité.
13. Lire les instructions d’un matériel ou d’un flacon de commerce
14. Tout accident et toute casse ou détérioration du matériel doivent être signalés
immédiatement à votre enseignant.
15. Si vous vous brulez ou si un produit est projeté sur votre peau et vous yeux, lavez
immédiatement la partie atteinte avec l’eau.
16. Ne jamais verser de l’eau sur une solution d’acide concentré.
17. A la fin du TP, vider tous les récipients, rincer et ranger la vaisselle, remplir des
burettes avec de l’eau distillée et nettoyer le plan de travail.
un volume précis.
Verreries de mesure : (éprouvette graduée, burette, fiole jaugée, pipette graduée ou jaugée)
Montage de dosage
hétérogènes
VII. Questions
1 Pourquoi doit-on mettre une blouse dans un laboratoire de chimie ?
2 Quelles sont les différentes informations que l'on peut lire sur l'étiquette d'un produit
chimique ?
6. Quelle est la différence entre la pipette graduée et la pipette jaugée et laquelle est la plus
précise ?
Solutions aux questions
2. Quelles sont les différentes informations que l'on peut lire sur l'étiquette d'un produit
chimique ?
Dangereux pour
Inflammable Toxique
l’environnement
6. Quelle est la différence entre la pipette graduée et la pipette jaugée et laquelle est la plus précise ?
I. Objectifs
Préparer une solution par dissolution d'un composé solide.
Préparer une solution par dilution d'une solution mère.
Dilution consiste à préparer, à partir d’une solution mère, une solution fille dont la
concentration est moindre.
Remarque : « L’addition du solvant (par exemple l’eau) à une solution ne modifie pas la
quantité de soluté, mais elle change la concentration de solution » n 1 = n2 donc N1V1 = N2V2 ie
C1V1 = C2V2
III. But
Préparation d’une solution (mère) de soude de normalité 0,1N
Préparation d’une solution fille de normalité 0,01 N à partir de la solution mère.
Schéma 02
V. Questions
1. Quelle est la masse de KOH qu’il faut peser pour préparer 100 mL d’hydroxyde de
potassium de concentration molaire 0.1 moL.l1.
2. Un chimiste veut préparer 500 ml d'une solution d'acide sulfurique à 2 M. Il dispose d'une
solution concentrée de 18 M.
a. Comment appelle-t-on cette opération ?
b. Quelle quantité de solution concentrée devrait utiliser pour sa solution ?
3. Est-ce qu’on peut préparer une solution fille d’acide chlorhydrique de concentration 8 M
(100 mL) à partir d’une solution mère de concentration 4 M ? Pourquoi ? Si oui, calculer le
volume de la solution concentrée ?
3. Est-ce qu’on peut préparer une solution fille d’acide chlorhydrique de concentration 8
M (100 mL) à partir d’une solution mère de concentration 4 M ? Pourquoi ? Si oui, calculer le
volume de la solution concentrée?
Non, On ne peut pas préparer cette solution, parce que la concentration de la solution mère
est plus petite que celle de la solution fille. (Cmère Cfille).
Conclusion
Lors d’une dilution, la concentration d’une solution commerciale ou mère doit être
grande que celle de la solution fille (Cmère Cfille).
La quantité de la matière est conservée lors d’une dilution.
• les ions de type oxonium ou hydronium; plus précisément des ions hydrates d'hydrogène
noté H3O+ diversement solvatés.
On peut l’obtenir par dissolution dans l’eau (H2O) du gaz chlorure d’hydrogène (HCl). Le gaz
HClgaz est un acide fort qui s'ionise totalement en solution aqueuse. L'acide chlorhydrique est
le principal constituant des acides gastriques. Cet acide minéral est couramment utilisé comme
réactif dans l'industrie chimique. L'acide chlorhydrique concentré est un liquide très corrosif
aux émanations ou "fumées" toxiques, il doit être manié avec précaution.
II. Introduction
Le dosage acidobasique est utilisé afin de déterminer la concentration inconnue d'une solution
composée d'un acide ou d'une base, ou d'un mélange. Si la solution de titre inconnu est un
acide, on verse une base de façon à neutraliser l'acide, l'intérêt étant de déterminer précisément
la quantité de base ajoutée pour neutraliser l'acide.
Une des premières définitions d’un acide et d’une base a été proposée en 1887 par
Arrhenius et Ostwald. Selon eux, un acide était un composé à hydrogène mobile qui libérait
dans l’eau des protons H+ alors qu’une base était un composé qui libérait des ions
hydroxyde HO en milieu aqueux.
En 1923, Bronsted et Lowry ont remis en cause la définition d’Arrhenius et Ostwald et ont
proposé une nouvelle définition. Ils ont défini un acide comme une substance capable de
céder un proton et une base comme une substance capable de capter un proton.
Parallèlement, durant la même année, Lewis a proposé une autre définition. Il a défini un
acide comme un accepteur de doublets d’électrons et une base comme donneur de doublets
d’électrons.
Une solution contient une espèce chimique dissoute A. Doser cette espèce chimique, c’est
déterminer sa quantité de la matière ou sa concentration CA dans la solution.
Pour doser A, on fait réagir A sur un corps B contenu dans une solution de concentration
connue CB. La réaction de dosage doit être rapide, totale, facilement observable.
Un indicateur coloré est un réactif dont la couleur dépend du milieu (ou le pH). Il peut être
utilisé pour repérer la fin d’un dosage si l’équivalence est atteinte dans sa zone de virage.
IV. But
Préparation de 250 mL de solution de HCl normalité 0.1 N à partir d'une solution
commerciale d'acide chlorhydrique de densité d= 1,18 et de pourcentage de pureté en
acide Chlorhydrique P= 37%.
Vérification de la concentration molaire de la solution de HCl préparée, par dosage
acidobasique.
V. Partie expérimentale 1. Matériel - produits utilisés bécher, pipette ou éprouvette, pro
pipette, burette, erlenmeyer, fiole jaugée et pissette.
HCl (solution commerciale) et l’eau distillée.
• Introduire le volume de HCl prélevé à l’aide d’une pipette graduée ou jaugée dans la
fiole jaugée (suivre le schéma 01).
Schéma 01
0
10
Burette
30
50
Montage de dosage s
usagés).
Placer l’erlenmeyer sous la burette, laisser couler la solution de NaOH tout en agitant
manuellement jusqu’au changement de la couleur (point d’équivalence).
1. Peut-on introduire directement l’eau sur l’acide lors de la préparation d’une solution
d’acide ? Justifier votre réponse.
Non, La solution prélevée est introduite dans une fiole jaugée contenant déjà une petite
quantité d’eau distillée, afin de modérer l’élévation de la température au cour de la dilution et
de limiter les éventuelles projections.
2. Quel est le volume de H 3PO4 qu’il faut utiliser pour préparer 100 mL de H 3PO4 de
Normalité 3 N (justifié) ? (Pureté : 85%, d = 1,71, M = 98 g/mole).
N = 3 eq.g/L et N = z Cn avec z = 3 (H3PO4 est un triacide) Cn = 1 mole/L
Donc nH3PO4 = C V = 1 x 100.103 = 0,1 mole m H3PO4 pur = n. MH3PO4 = 0,1 x 98 =
9,8 g
85 % càd : 85 g de H3PO4 pur → 100 g de la solution
9,8 g → m solution
Les indicateurs colorés sont utilisés pour déterminer le point d'équivalence lors d'un titrage
colorimétrique.
Conclusion :
La fiole jaugée est toujours utilisée pour la préparation d’une solution chimique.Elle présente
une bonne précision, on peut vérifier la concentration de la solution préparée par un simple
dosage acidobasique.
Lors d'un titrage acidobasique, à l'équivalence, les quantités de matière des réactifs sont en
proportions stœchiométriques. On observe alors un saut de pH. Ce dernier est déterminé par
changement de couleur dû à l’utilisation d’indicateur coloré.
Chapitre IV
Dosage Oxydoréduction (manganimétrie)
I. Objectif
Il s’agit de déterminer le titre molaire d’une solution de sulfate ferreux et par ricochet
la concentration des ions Fe2+.
II. Introduction
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction chimique qui se produit avec un transfert
d’un ou plusieurs électrons. Les réactions d’oxydoréduction sont présentes dans de nombreux
domaines tels que les combustions, la métallurgie, l’électrochimie ou encore dans le corps
humain (ex. mécanisme de respiration…).
Une réaction d’oxydoréduction est la combinaison de deux demi équations d’oxydation et de
réduction.
Une oxydation se définit comme la perte d’un ou plusieurs électrons. La réaction inverse de
l’oxydation s’appelle la réduction.
On appelle réducteur, l’espèce chimique qui perd un ou plusieurs électrons, par contre un
oxydant représente l’espèce chimique qui capte un ou plusieurs électrons. Donc, la réduction
correspond à la réaction de formation d’un réducteur et l’oxydation à la réaction de formation
d’un oxydant. Ou bien, lors d’une réaction d’oxydoréduction, le réducteur est oxydé et
l’oxydant est réduit.
+ n2 e Red2 Réduction
Règle gamma
III. But
Il s’agit de déterminer la concentration des ions Fe 2+ dans la solution (FeSO4), à l’aide d’un
dosage oxydoréduction (manganimétrie)
Le couple rédox mis en jeu est MnO4 / Mn2+ dont le potentiel standard vaut 1,507V. Les
propriétés oxydantes de l’ion permanganate sont à l’origine de la manganimétrie. La forme
oxydante MnO4 est violette, la forme réductrice Mn2+est incolore, ce qui permet de déterminer
le point équivalent sans utiliser d’indicateurs colorés.
V. Partie expérimentale
1. Matériels-Produits utilisés
Burette, entonnoir, erlenmeyer, pipette ou éprouvette.
KMnO4 (0,1 M), H2SO4 concentré, FeSO4 et l’eau distillée.
Mode opératoire
VI. Questions
1. Ecrire les demis réactions et la réaction globale du dosage.
2. Calculer la concentration de (FeSO4).
3. L’HCl ou l’acide HNO3 à la place de l’H2SO4 ne conviennent pas cette réaction ?
Expliquer.
4. Pourquoi on n’a pas utilisé un indicateur coloré ;
t initial n ox n red 0 0
Au point d’équivalence: n oxxeq=0 et nred – 5xeq=0 xeq= nOX ; ned5 nOX=0 (n=
CV) ; nox= Cox Vox et nred= Cred Vred
Soit Cred =(5 Cox Veq) / Vred
Conclusion :
Le dosage consiste à déterminer la normalité d'une solution réductrice connaissant celle de la
solution oxydante.
Le couple rédox mis en jeu est MnO4 / Mn2+ dont le potentiel standard vaut 1,507V.
Les propriétés oxydantes de l’ion permanganate sont à l’origine de la manganimétrie.
L’équivalence est atteinte lorsque les deux réactifs MnO 4– et Fe2+ ont été apportés dans les
proportions stœchiométriques, ces réactifs seront alors limitants.
Chapitre V
Titrage de l’acidité totale d’un lait (Alcalimétrie)
I. Introduction
Un lait frais ne contient pas d'acide lactique (voir formule cicontre). En vieillissant, le lactose
présent dans le lait se transforme lentement en acide lactique sous l'action de bactéries. Ainsi
moins un lait est frais, plus son acidité est grande. La mesure de l'acidité d'un lait permet
d'évaluer sa fraîcheur. Si l'acidité du lait est trop importante, les protéines du lait précipitent :
le lait « caille ».
Un lait est caractérisé par son degré Dornic : un degré Dornic, 1 °D, correspond à 0,10 g
d'acide lactique par litre de lait (même si l'acide lactique n'est pas le seul acide présent).
Pour être considéré comme frais, un lait doit avoir un degré Dornic inférieur ou égal à 18 °D.
D= C×Veq×Mac / 0,1×V0
II. But
Le but est de titrer l'acide lactique contenu dans un lait afin de déterminer sa fraicheur en
mesurant son degré Dornic.
V. Questions
1. Ecrire la réaction de dosage de l’acide lactique.
2. Calculer la concentration massique C en g/L 3.
Calculer le degré Dornic D.
La concentration massique :
C= Ca *Mac
D = C/ 0,1
CHAPITRE VI : DOSAGE DE L’ACIDITE D’UN VINAIGRE
I- But du TP
Le but de ce TP est de vérifier, à partir d’un dosage volumétrique et colorimétrique acidobasique, le
degré d’acidité d’un vinaigre blanc de commerce, c'est-à-dire la masse d’acide éthanoïque pur
contenu dans 100 g de vinaigre.
* Selon Arrhénius
Un acide est une substance qui donne des ions H+ dans l'eau :
* Selon Brönsted
Un acide est une substance susceptible de donner des protons H+.
Une base est une substance susceptible d’accepter ou de fixer des protons H+.
On constate qu’à un acide correspond toujours une base conjuguée et réciproquement ; on parle de
couple acide/base. Par ailleurs, un proton n’existe jamais à l’état libre. Pour qu’un acide libère un
proton, il faut la présence d’une base susceptible de capter le proton libéré. Cette base sera souvent
(mais pas toujours) le solvant eau, ce qui donnera l’ion hydronium H3O+.
* Selon Lewis
Un acide est un accepteur de doublets d'électrons et une base est un donneur de doublets d'électrons.
II-3 Notion de pH
Le pH mesure l’acidité d’une solution. pH = -
log10 [H3O+].
Pour une solution acide, [H3O+] > [OH-] donc pH < 7.
Pour une solution basique, [H3O+] < [OH-] donc pH > 7.
Une solution neutre est telle que [H3O+] = [OH-] donc son pH =7.
II-4 Réactions acido-basiques
La réaction acido-basique résulte du transfert de protons H + entre l’acide d’un couple acide1/base1 et
la base d’un autre couple acide2/base2.
Pour écrire l'équation de la réaction qui a lieu entre les deux couples, on écrit d'abord les demi-
équations associées, puis on les additionne de façon à ne plus avoir les ions hydronium H3O+ :
CAcide.VAcide = CBase.VBase.
Remarque
* Lorsque l’on titre un acide fort par une base forte (ou inversement), l’équation du dosage
* Dans le cas du titrage d’un acide faible (HA) par une base forte (BOH), l’équation bilan de la
* Si [HIn] >10[In-] pH < pKa-1, la solution prend alors la couleur A de la forme acide ;
* Si [In-] > 10[HIn] pH > pKa+1, la solution prend alors la couleur B de la forme basique ; * Si
Exemples
* A l’équivalence du dosage d’un acide fort par une base forte, le pH est égal à 7, à 25°C. On
peut alors utiliser le bleu de bromothymol comme indicateur coloré acido-basique car sa zone de
virage (6 - 7,6) contient le pH à l’équivalence.
* Lors du dosage d’un acide faible par une base forte, la solution à l’équivalence est basique, le
pHéq est aux alentours de 8 (un peu plus). D’après les indicateurs donnés, la phénophtaléine semble le
mieux convenir car le pH à l’équivalence appartient à la zone de virage de cet indicateur coloré.
III- Manipulations
III-1 Principe
Doser une espèce dans une solution signifie déterminer la concentration de cette espèce dans la
solution. Un titrage est une méthode de dosage mettant en œuvre une réaction chimique entre l'espèce
à doser (espèce titrée) et un réactif convenablement choisi, appelé réactif titrant. Il s’agit dans ce TP
de réaliser un dosage volumétrique et colorimétrique acido-basique pour vérifier le degré d’acidité
d’un vinaigre blanc de commerce.
C0 représente le nombre de moles de CH 3COOH dans 1000 mL de vinaigre. Ce nombre de moles est
noté n0.
En passant aux masses, on aura :
D° = D° =
Remarque
La relation finale entre la grandeur calculée et les grandeurs mesurées est telle que :
D° =
Objectif : en réalisant un suivi du pH, on veut tracer sur papier millimétré la courbe pH=f(v HO-) pour
déterminer la concentration inconnue en acide par l’équivalence ainsi que le degré du vinaigre.
On utilise la réaction acide-base suivante :
Résumé sur le pH : l’acidité d’une solution se mesure avec le pH. Le pH ou potentiel hydrogène est
relié à la concentration
en ions acide ou oxonium H30+ par la relation
1. Réglage du pH-mètre
2. Préparation du titrage
• A la pipette jaugée, prélevez 10 mL de solution de vinaigre dans une fiole pour effectuer une
dilution d’un facteur 10.
• Mettre 10 mL de la solution dans un bécher de titrage.
• Remplissez la burette (verre poubelle dessous) avec la solution titrante de soude.
• Ajoutez l’aimant à l’extérieur de l’agitateur magnétique
• Disposez sonde pH-métrique et bécher titré sous la burette de dosage.
• Mettre un peu d’eau distillée pour noyer la sonde (elle doit indiquer environ 2,00).
3. Tableau d’avancement
CH3COOH HO- CH3COO- H20
Etat initial cA.vA cB.vB 0 0
Etat cA.vA-x cB.vB-x x x
intermédiaire
Etat final cA.vA- cB.vB-
xMAX xMAX xMAX xMAX
Remarque1 : La quantité de matière en base conjuguée CH 3COO- est
égale à : Si les ions hydroxyde HO- sont limitants :
Etat final cA.vA- 0 xMAX= xMAX=
xMAX cB.vB cB.vB
Si l’acide acétique est
limitant
Etat final 0 cB.vB- xMAX= xMAX=
xMAX cA.vA cA.vA
Remarque2 : A l’équivalence, on peut écrire que c A.vA= cB.vB comme les nombres stœchiométriques
des réactifs sont les mêmes.
Remarque3 : pour cette réaction de titrage, la réaction est totale et rapide. Cependant, si on avait eu
la mauvaise idée de titrer l’acide éthanoïque avec de l’eau, on aurait eu la désagréable surprise de
voir que l’acide réagit partiellement avec l’eau ! On remplace la flèche par et xf<xMAX !
On rappelle que la solution a été diluée d’un facteur 10 donc c(acétique)=1,37 mol/L
La masse molaire de l’acide acétique est MA = 60 g/mol soit une concentration massique Cm=cA×M=
82,2 g/L.
La masse volumique de l’acide acétique pur est de 1,05 g/mL que l’on prend égal à 1 g/mL donc le
degré du vinaigre est d’environ 8,2°.
Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ». L’acide lactique est un acide organique
provenant de la dégradation anaérobie du glucose. La dégradation anaérobie du glucose,
processus chimique normal, s'accroît lorsqu'un apport insuffisant d'oxygène ne permet pas le
métabolisme complet du glucose, au cours de l'infarctus du myocarde, du collapsus ou d'un exercice
musculaire intense par exemple. On attribue à la production massive d'acide lactique qui s'ensuit
alors l'apparition de crampes musculaires.
1°) But du TP
Le lait contient une molécule qui contient des groupes hydroxyles appelé lactose. Ce lactose s'oxyde
en acide lactique avec le temps (tout s'en va). Le dosage de l'acide lactique permet donc d'évaluer la
fraîcheur d'un lait. On désire évaluer la qualité d'un lait ; est-il encore «consommable » selon les
critères officiels. Pour ce faire, on suit la variation du pH lors d'un titrage de 20 mL de lait par de la
soude à 2,50.10-2 mol.L-1.
C’est la phénolphtaléine qui est l’indicateur coloré qui vire dans la zone
d’équivalence qui est de 8,5. On va effectuer un dosage acidobasique
avec de l’hydroxyde de sodium (soude) comme réactif titrant dans la
burette et 20 mL de lait extrait d’une bouteille ouverte tôt le matin.
3°) Exploitation
C3H
6O3 ,
3. Écrivez l'équation chimique du dosage de l'acide lactique par l'hydroxyde de sodium. Quels
sont les couples acido-basiques en présence ?
4. Que valent les concentrations molaire et massique de l'acide lactique dans le lait étudié ? Est-
il caillé ? (Si la teneur dépasse 5,0 g/L, le lait caille)
Comme la masse molaire est de 90 g/mol, Cm=M.cA= 1,8 g/L pour la concentration massique.
5. On peut évaluer la fraîcheur d'un lait grâce à son degré Dornic. Un lait est frais si son degré
Dornic est inférieur à 18. Sachant que 1 degré Dornic (1°D) équivaut à 0,1 g d'acide lactique
dans 1 L de lait, déterminer le degré Dornic du lait dosé. Le lait dosé est-il frais selon ce
critère ?
Le lait est donc à peine frais puisqu’il est à 18 °D donc il est encore largement consommable.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES