Cours de Mécanique Des Sols GC3 Complet - 084923
Cours de Mécanique Des Sols GC3 Complet - 084923
Cours de Mécanique Des Sols GC3 Complet - 084923
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Il est ici question de choisir un type de fondation au sens large compte tenu
des charges à supporter, des propriétés mécaniques du sol d'appui, du
niveau de la nappe phréatique, etc.....
En particulier, on doit pouvoir prévoir l'amplitude des tassements et vérifier
qu'ils sont compatibles avec le bon fonctionnement de l'ouvrage.
On comprend l'importance de la géotechnique qui a pour objet l'étude des
comportements mécaniques du sol, et ce, indépendamment des conditions
pratiques d'emploi.
La reconnaissance des sols permettra à l'ingénieur ou au technicien de
préciser l'utilisation possible ou non d'un sol pour un ouvrage déterminé. [3]
[12]
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
L'étude complète des sols non saturés, qui constituent un ·milieu à trois
phases, est très complexe. [2][3][9] [13] [14]
On distingue également :
les sols résiduels résultant de l'altération sur place des roches ;
les sols transportés provenant du dépôt des produits d'altération
préalablement repris par un agent physique de transport. Ce sont les
sols transportés qui posent au concepteur d'ouvrages les problèmes
les plus délicats.
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
généralement en m2 / kg :
On peut éventuellement l'exprimer en surface par unité de volume, soit :
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Dans les argiles, on peut trouver des structures en nid d'abeille et structure
floconneuse qui sont moins résistantes (Fig.1.9).
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Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Lorsque le sol comporte des grosseurs de grains variables (gros ou fine), les
arrangements se diversifient entre agrégats, amas et matrices (Fig.1.6). [2][7]
[13] [14].
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Il est pris en compte lorsque le sol est entièrement immergé. Il tient compte
de la présence de l'eau qui remplit tous les vides et de la poussée
d'Archimède :
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Où :
emin : est l'indice des vides correspondant à l'état le plus compact.
emax : est l'indice des vides correspondant à l'état le plus lâche.
e : est l'indice des vides du sol en place.
L'indication de l'indice de densité permet d’avoir une idée sur l’état de
compacité d’un sol donné : Id = 0 pour l'état le plus lâche (e = e max) et Id =1
pour l'état le plus compact (e = emin). [2][7][13][14].
2.1.2 Relations entre les paramètres
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Où :
D= diamètre de la sphère (mm) ;
v=vitesse de chute de la sphère (cm/min) ;
Drs= densité relative de la sphère ;
Dr=densité relative du liquide ;
Ƞ=Viscosité dynamique du liquide (Pa.s). [7][12][13][14]
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
courbe granulométrique :
Où:
D60= diamètre effectif des particules qui correspond à 60% du passant
D10= diamètre effectif des particules qui correspond à 10% du passant
Selon la valeur du coefficient d'uniformité, on reconnait cinq classes de
granulométrie (Tab.2.2) :
Tab.2.2 : Classes de granulométrique de sols.
coefficient d’uniformité classes de granulométrie
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Où :
D30= diamètre effectif des particules qui correspond à 30% du passant
La consistance que l'on peut définir comme un état de fermeté, est liée aux
forces de cohésion entre les particules et ne concerne donc que les sols
cohérents. Elle a une influence sur la résistance aux déformations.
La consistance dépend principalement de la distance qui sépare les
particules d'un sol (plus l’indice des vides est élevé, plus la distance est
grande). En effet, les vides des étant remplis d'eau, la mesure de la teneur
en eau permet d 'évaluer l’indice des vides et, par conséquent, la distance
entre les particules.
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Le sol manifeste une très grande résistance au cisaillement et, sous l'effet
d'une charge, les déformations sont faibles avant qu'il ait rupture. En génie
civil, on parle de sol ayant un comportement fragile, similaire à celui de la
brique.
b- L'état semi-solide : Un sol à l'état semi-solide a une faible teneur en
eau, et les liens de cohésion entre ses particules sont très forts. Les
films d'eau adsorbée, quoiqu’encore minces, séparent légèrement les
particules, de telle sorte qu’un assèchement du sol causerait un
retrait. Il s'ensuit que les déformations du sol provoquées par des
charges sont toujours accompagnées de fissures.
c- L'état plastique : Lorsque le sol est à l'état plastique, sa teneur en
eau est plus grande et ses particules sont plus éloignées les unes des
autres. Les films d'eau adsorbée sont beaucoup plus épais, mais ils se
touchent encore ; la cohésion du sol est plus faible qu’à l’état semi-
solide. Sous de petites charges, le sol se déforme sans fissures. Sa
consistance varie de celle du beurre mou à celle du massif ferme : c'est
un sol qu'on peut façonner à la main.
d- L’état liquide : Lorsque le sol est à l'état liquide, sa teneur en eau est
si élevée qu'il n'existe pratiquement plus particules qui sont entourées
de leur film d'eau adsorbée et isolées les unes des autres par l'eau
libre. Le sol peut alors se comporter comme un liquide visqueux d'une
consistance variant de celle de la soupe au pois à celle du beurre mou.
[1][2][7][13][14]
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Les teneurs en eau qui délimitent les quatre états de consistance sont
appelées limites de consistance ou limites d'Atterberg. Ces limites, qui
s'expriment en pourcentages, sont les suivantes :
La limite de retrait (ws) : est la teneur en eau maximale que le sol
peut avoir sans changer de volume. Cette limite sépare l'état solide de
l'état semi-solide.
La limite de plasticité (wp) : on la définit comme la teneur en eau
d'un sol qui a perdu sa plasticité et se fissure en se déformant lorsqu'il
est soumis à de faibles charges. Cette limite sépare l’état plastique de
l'état semi-solide. Elle varie de 0% à 100%, mais elle demeure
généralement inférieure à 40%.
La limite de liquidité (wl) : est la teneur en eau qui sépare l'état
liquide de l'état plastique. Elle peut atteindre 1000% dans le cas de
certaines argiles, mais dans la plupart des cas elle ne dépasse pas
100%.
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
Ip = wl-wp.
Il permet de déterminer une zone dans laquelle on considérera que ce sol est
à l'état plastique. (Fig.2.4).
L’indice de liquidité (IL), permet de savoir rapidement si un sol est à
l'état liquide, plastique, semi-solide ou solide. Pour établir cet indice,
on compare la teneur en eau naturelle (in situ) (w) d’un sol à ses
limites de plasticité et de liquidité :
:la teneur en eau dans son état naturel et ne comportant pas d’éléments
supérieur à 400µm
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
du terrain.
Ces coupes sont précieuses pour l’ingénieur. Elles viennent compléter les
données de la géologie, qui n’entrainent pas celles de la géotechnique : des
sols de même origine géologique peuvent avoir des propriétés géotechniques
très différentes, et réciproquement.
Cependant, un système de classification ne peut remplacer ni la
reconnaissance géotechnique sur le site ni, les essais de mesures des
propriétés mécaniques du sol, sur place ou en laboratoire. Il existe de très
nombreux systèmes de classification des sols :
Les uns sont basés sur l’aptitude du sol pour un emploi particulier du génie
civil. Ces classifications présentent en général l’inconvénient de ne pouvoir
être étendues à d’autres usages que celui pour lequel elles ont été établies ;
Les autres sont basés sur certains essais d’identification. Parmi ces
systèmes, plusieurs se réfèrent uniquement à la granularité du sol
(diagramme triangulaire, par exemple) et diffèrent par les seuils
granulométriques adoptés. D’autres utilisent simultanément la granularité et
la plasticité du sol. On décrira ici l’une de ces classifications dite
« classification des laboratoires des ponts et chaussées » ou « classification
LPC », qui n’est autre que la classification USCS (Unified Soil Clasification
System) adaptée aux seuils granulométriques utilisés en France (1965), puis
la classification LPC modifiée pour mieux décrire les sols contenant des
matières organiques (1974 /1980). La classification des sols pour les
terrassements routiers, qui est utilisé en France pour les études de
terrassements et est souvent utilisée dans les rapports d’études
géotechniques de tracés, sera ensuite présentée
2.4.2 Classification triangulaire
Les systèmes de classification triangulaire prennent la forme de triangles
dont les côtés portent des échelles représentant les proportions de sable, de
slit et d’argile mesurées sur un échantillon de sol.
Ces triangles sont divisés en zones portant une appellation conventionnelle
selon les proportions relatives des types de sol. Seules les échelles des
proportions d’argile, de sable et de silts (limon) figurent sur le triangle.
Utilisons le diagramme de la figure 2 .6 pour classer un sol comportant 41%
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
(relation de Casagrande) ;
la teneur en matière organique
b
-
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
>0,08mm)
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 2. Identification et classification des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
3.1.2 Définitions
Le compactage est l’ensemble des opérations mécaniques (apport d’énergie
mécanique), qui conduisent à accroitre la densité d’un sol. En faisant, il
augmente la compacité du sol et améliore sa capacité portante. Les ouvrages
couramment concernés par le compactage sont les remblais routiers, les
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
maximale.
L'essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l'aide d'une dame
normalisée, selon un processus bien défini, l'échantillon de sol à étudier et à
mesurer sa teneur en eau et son poids spécifique sec après compactage
(Fig.3.5).
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à
différentes teneurs en eau.
inférieures à 20m
Fig.3.5 : Essai Proctor
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
et graviers)
l’expression : (m)
Où est la masse tombante exprimée en tonne, est la hauteur de chute
en mètre
3.4 Prescriptions et contrôle du compactage
Malgré l’extrême diversité des engins de compactage, il est possible de
dégager un certain nombre de facteurs intervenants principalement sur
l’efficacité d’un engin sur un sol donné.
Nous trouverons bien sûr des facteurs propres au terrain compacté (nature,
teneur en eau etc…) mais aussi des facteurs caractérisant l’engin et la
séquence de compactage (nombre de passes, vitesse, pression de contact,
fréquence et intensité de vibration)Quels que soient les engins utilisés le
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 3. Compactage des sols
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
composantes du vecteur
- Compression
- Traction
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
-
- la contrainte tangentielle
octaédrique (ou déviatorique ou de
distorsion)
-
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
principale)=
- contrainte sur une facette
verticale nulle (donc
principale).
Les contraintes
Contraintes s'exerçant sur des
tangentielles sur deux
facettes perpendiculaires Q1 (angle
facettes perpendiculaires
sont
θ), et Qégales
2: et opposées.
- méthode du pôle : pôle P (0,
0)
- arc (OQ1 ) = 2θ soit
Sur P :
Sur Q :
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
En petites déformations :
de MP : déformations de distorsion
avec: ·
Directions principales de déformations : déformations
angulaires nulles ( )
Variation de volume d'un petit-élément :
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
On note :
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
« déformations + rupture
»
Critère de plasticité
Déformations permanentes
Lois d e comportement
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Visco-élastieité
Influence de la vitesse de chargement
Comportement Court Terme / Long Terme
Fluage des sols
Elasto-plasticité
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Contrainte horizontale ne
peut être calculée qu'avec les
lois de comportement
Convention en mécanique des sols :
compression
traction
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Sol multicouche
Contrainte totale
Contraintes effectives
Application de la loi de Terzaghi : nappe au-dessus du TN
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Équations de l'équilibre :
contraintes sur facette parallèle
à la pente :
contraintes indépendantes de x
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Principales caractéristiques :
Élasticité non linéaire
Irréversibilité des déformations
Hystérésis
Comportement post-rupture plasticité parfaite
Loi de Hertz
Non Linéarité
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Milieu élastique :
cisaillement sans variation
de volume
des grains :
: Contractance
Sol dense : cisaillement
→ désenchevêtrement
des grains :
: Dilatance
Sols fins : phénomènes
comparables, mais se
traduisant par des variations
de pression interstitielle
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
se stabilise
on arrive à la rupture
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
Loi de Cambefort :
Cf : Essais de pieux ou de tirant
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
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Chapitre 4. Contraintes et lois des comportements
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