Rapport Pfe Amsal
Rapport Pfe Amsal
Rapport Pfe Amsal
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REMERCIEMENTS
Mes vifs remerciements sont adressés à M. EL BARKANI Ahmed : directeur technique des tra-
vaux maritimes du groupement STFA-SGTM-DJN qui a bien voulu m’accueillir comme stagiaire au sein
de ce grand projet.
Mes vifs remerciements également à mes encadrants : M. EL MAHDI Mohamed Amine et M.
Derouich Mohammed mes encadrants internes, pour avoir accepté d’encadrer mon travail, pour leurs
disponibilité et leurs conseils pertinents et à M. Abdessamad ZINE-DINE, et M. Farid AJOUAOU mes
encadrants à la SGTM, pour l’attention et le temps qu’ils m’ont accordé, ainsi que les efforts qu’ils ont
déployé le long de cette période pour garantir l’aboutissement de ce travail.
je saisis cette précieuse occasion pour remercier chaleureusement tous les enseignants de l’Ecole
Nationale des sciences appliquées d’OUJDA pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour nous pro-
diguer un enseignement de qualité.
Je ne sauries terminer ces remerciements sans rendre grâce à tous le personnel de la SGTM. Pour
la gentillesse et la patience qu’ils ont manifestée à mon égard durant ces quatre mois.
Je tiens à remercier les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir évaluer mon travail.
RÉSUMÉ
Le présent travail traite l’étude de stabilité des caissons de la digue principale du port Nador West
Med. Il comporte également l’évaluation du tassement du sol constituant la digue d’assise. Il est constitué
de cinq parties.
La première partie comporte une description générales des données et des informations disponibles
sur le site et sur le projet du port Nador West Med.
Les contextes géographique, nautiques et géotechnique ainsi que les caractéristiques géométriques
des caissons et les hypothèses de calcul sont complètement définis.
La deuxième partie est dédié à l’étude de l’impact de la houle sur les caissons par la méthode de
GODA : c’est-à-dire l’évaluations des charges appliquées par la houle sur notre structure comme charges
les plus critiques du projet.
La troisième partie comprend l’étude de stabilité des caissons c’est à dire la vérification de leurs in-
stabilités vis-à-vis du glissement, du renversement, du poinçonnement et du stabilité globale hors séisme
et au séisme, ainsi une vérification des contraintes induites dans le béton(stabilité interne).
La 4eme partie inclut l’évaluation théorique du tassement du sol d’assise de notre ouvrage caisson,
puis une vérification par le logiciel PLAXIS 2d, et l’identification de l’influence de ce tassement sur l’exé-
cution de la superstructure.
La dernière partie est consacrée à la partie travaux dont est mentionné les grandes étapes pour
la réalisation de la digue à caisson ainsi une simulation de planification des travaux d’exécution de la
superstructure par PRIMAVERA P6.
RÉSUMÉ EN ARABE
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ABSTRACT
This work deals with the stability study of the caissons of the main breakwater of the port Nador
West Med. It also includes the assessment of the settlement of the soil constituting the bedding embank-
ment. It consists of five parts.
The first part includes a general description of the data and information available on the site and
on the Nador West Med port project. The geographical, nautical and geotechnical contexts as well as the
geometric characteristics caissons and the calculation hypotheses are completely defined.
The second part is dedicated to the study of the impact of the waves on the caissons by the method
of GODA : it means the evaluation of the loads applied by the waves on our structure as loads the most
critical of the project.
The third part includes the study of the stability of the caissons : the verification of their in-
stabilities to sliding, overturning, punching and stabilitie general for seismic and non-seismic , thus a
verification of the stresses induced in the concrete (internal stability).
The 4th part includes the theoretical evaluation of the settlement of the foundation soil of our cais-
son structure, then a verification by the PLAXIS 2d software, and the identification of the influence of
this settlement on the execution of the superstructure.
The last part is devoted to the work part of which the major steps for the construction of the caisson
dike and a simulation of the planning of the execution of the superstructure by PRIMAVERA P6..
Table des matières
DÉDICACES 1
REMERCIEMENTS 2
RÉSUMÉ 3
RÉSUMÉ EN ARABE 4
ABSTRACT 5
INTRODUCTION GÉNÉRALE 16
BIBLIOGRAPHIE 102
ENSA-OUJDA 10 2022/2023
Table des figures
ENSA-OUJDA 13 2022/2023
Liste des tableaux
La réalisation d’un projet d’une telle envergure, est accompagnée de différentes contraintes ; en
effet la construction des ouvrages de protection maritime est sujette à des difficultés liées à la stabilité
sous l’action des vagues et au tassement de la fondation d’assise au cours du temps.
A ce titre, le projet de fin d’étude a pour but de confronter l’apprentissage théorique avec une ap-
plication dans la réalité, il sert également à apprendre et maîtriser les ficelles du métier au sein d’une
équipe.
En outre, il permet d’acquérir les différentes qualités qu’on doit avoir afin de progresser et de pré-
parer sa carrière, aussi il permet d’apprendre l’utilité du travail en groupe et l’importance du coté rela-
tionnelle dans la vie de l’ingénieur.
D’ailleurs, ce rapport traduit les résultats des différentes activités, recherches et études pour la
réalisation du projet de fin d’étude dont le thème est : «l’étude de la stabilité et du tassement de
la digue principale a caisson du port Nador West Med, et l’évaluation de l’influence de ce
tassement sur l’exécution de la superstructure»..
1
CONTEXTE GÉNÉRALE DU PROJET
Nador West Med est un futur port marocain de transbordement pétrolier qui sera érigé dans la
baie de Betoya, située au niveau de l’estuaire de l’oued Kert, à 30 km à l’ouest de la ville de Nador, dans
la région du Rif oriental, au nord-est du Maroc. Ce port sera plus grand que le port de Tanger Med (situé
au Rif occidental).
Ce complexe portuaire comprendra à terme un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique
(production, conditionnement, stockage), une plate-forme portuaire dotée de capacités importantes pour
le transbordement des conteneurs, l’import-export et le traitement des produits vrac et une plate-forme
industrielle intégrée ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers, et destinée à abriter les métiers
mondiaux du Maroc. La baie de Betoya constitue un emplacement privilégié pour abriter un développe-
ment portuaire de grande ampleur.
Ce site présente des avantages multiples, une exposition clémente aux houles, des conditions topo-
graphiques et bathymétriques favorables pour la construction des ouvrages, un emplacement privilégié
sur les routes maritimes et la disponibilité du foncier aussi bien public que privé.
Le projet renforcera encore plus la présence du Maroc sur les voies maritimes internationales qui
est déjà passé du 78e rang mondial en 2004 au 33e rang en 2008 au 17e rang en 2011 suite à la réalisation
de Tanger Med.
En d’autres termes si le port de Tanger Med a été en mesure d’améliorer fortement la connectivité
maritime du Maroc en 5 ans, le lancement de Nador West Med est en mesure d’aspirer atteindre le top 10
et contribuer à promouvoir le transport maritime en Méditerranée qui se situe actuellement autour de 20
% du trafic mondial.
Les trois principaux objectifs assignés par les pouvoirs publics à cette initiative sont les suivants :
— Accélérer et renforcer le développement économique et social de la région de l’oriental par
la réalisation de grandes infrastructures améliorant la compétitivité de la région, l’attractivité des inves-
tissements nationaux et internationaux et la création de richesses et d’emplois ;
— Renforcer le rôle maritime et portuaire du Maroc dans la région de la méditerranée occidentale
notamment dans la rive sud et tirer bénéfice de sa position géographique au niveau du détroit de Gibral-
tar pour drainer une partie de l’activité maritime mondiale ;
— Assurer l’approvisionnement du Maroc en produits énergétiques notamment le charbon pour
la future centrale thermique de la région et celles en projets dans la zone
Le complexe portuaire NADOR WEST MED est conçu et planifié de façon à être réalisé d’une
manière progressive et évolutive dans le temps, pour offrir de grandes capacités aux standards interna-
tionaux, sur le court, moyen et le long terme, permettre ainsi aux opérateurs et armements potentiels, de
construire des visions et des perspectives sur le long terme, de planifier des extensions futures éventuelles
de leurs installations et de s’adapter aux évolutions des trafics et des industries du transport maritime.
Le port de Nador West Med est conçu pour le long terme avec une vision de développement pro-
gressif permettant :
ENSA-OUJDA 18 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
a- En terme stratégique :
Grâce à ses capacités d’accueil de premier plan, NADOR WEST MED propose une offre commerciale
compétitive, avec des terminaux maritimes performants, permettant de traiter tous types de marchan-
dises : transbordement de conteneurs, transbordement des produits énergétiques, vrac solides, roulier et
toute autre marchandise diverse.
Dans sa phase finale, le port Nador West Med disposera d’une capacité de traitement de :
ENSA-OUJDA 19 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
La Société Générale des Travaux du Maroc a été créée dès 1971, par les frères Ahmed et
M’hamed Kabbaj. Par l’effort constant de son management et de ses équipes, SGTM a développé une
expérience solide et cumulée de nombreux acquis : ces savoir-faire ont rapidement fait de l’entreprise le
leader national du secteur BTP. Cette dynamique permanente s’appuie sur des ressources humaines bien
formées, soit plus de 8 000 salariés. De plus, elle mobilise un parc de plus de 900 engins à la pointe de la
technologie.
ENSA-OUJDA 20 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
1.1.2.3 Réalisation :
La Société Générale des Travaux du Maroc a acquis un savoir-faire et une expérience certaine dans
la construction et la gestion des grands chantiers. Ce qui lui a permis de se positionner en tant que leader
sur le marché marocain, selon le top management de la société. Depuis le début des années 80, l’entreprise
s’est vu concéder la réalisation de chantiers de taille, le cas de l’aéroport Mohamed V, du barrage de
garde sur Sebou. Elle a également signé un grand nombre de bâtiments parmi les plus emblématiques
des grandes villes du Royaume : Twin Center, Technopark, tour Atlas, Hôpital Cheikh Zayed et le grand
théâtre de Rabat, à titre d’exemples.
ENSA-OUJDA 21 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Pour que les profondeurs indiquées sur une carte soient utiles à la navigation, il faut qu’elles soient
établies par rapport à un niveau de basses eaux appelé niveau de référence, ou zéro hydrographique. Le
zéro hydrographique est choisi de manière à ce que le niveau d’eau y soit rarement inférieur et la pro-
fondeur rarement moindre que ce qui est indiqué sur la carte. Dans les eaux non soumises aux marées,
le zéro hydrographique est fixé de façon à être en dessous de la surface de l’eau environ 95 % du temps.
Le zéro hydrographique est situé au voisinage du niveau des plus basses mers astronomiques. Sa
détermination passe par des observations de marégraphe et par l’analyse de celles-ci pour calculer les va-
leurs des différentes composantes de la marée au port d’observation. Ainsi, on déduit le niveau recherché
des plus basses mers astronomiques et on le rapporte à un ensemble de repères proches du marégraphe.
Ces repères, dits de marée, et leurs côtes réalisent concrètement la référence du zéro hydrographique,
comme les indiqués sur la figure suivante :
Pour notre projet le Zéro Hydrographique (ZH) est situé à 0, 40 m en dessous de Niveau Général
Marocain (NGM).
Autrement dit : +0, 00 m/ZH = −0.40 m/N GM .
ENSA-OUJDA 22 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
1.1.3.1.2 La Marée :
La marée astronomique le long du littoral méditerranéen bordant le site est de type semi-diurne
(qui dure une demi-journée).
Des mesures de la marée ont été réalisées par LPEE dans le cadre du projet de Marchica durant un
mois en novembre et décembre 2007 au port de Nador ont mis en évidence des marnages de 0, 1 m en
période de morte eau et 0, 5 m en période de vive eau.
Les niveaux de marée considérés dans le port de NWM sont les suivants :
1.1.3.1.3 La Houle :
On distingue deux mêmes populations d’état de mer : les états de mer générés par les vents d’Ouest
qui arrivent sur le site de l’O-NO (Ouest- Nord Ouest) et les états de mer générés par les vents d’Est ou en
provenance de la méditerranée occidentale qui arrivent sur le site avec une direction N-NE (Nord- Nord
Est).
ENSA-OUJDA 23 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Remarque :
Les vélocités enregistrées sont négligeables et ne sont donc pas prises en compte dans la conception.
À l’échelle régionale, des vases et vases sableuses se situent dans la baie de Bétoya sur le plateau
interne et médian jusqu’à une profondeur de −75 m et sur le rebord externe du talus. Les sables grossiers
et sables fins bioclastiques sont situés au niveau de Ras Tarf et sur le plateau externe de la baie de Bétoya
(Bouchta EL MOUMNI et Bernard GENSOUS, 1992).
Dans la zone du projet, Les données suivantes sont extraites des campagnes de mesures géotech-
niques réalisées par SOLSIF Maroc et LPEE en 2010 et MedOcean en 2014.
Les reconnaissances géotechniques qui ont été réalisées au droit du site permettent d’indiquer que :
— La matrice silto-argileuse à environ 12 m d’épaisseur. Cette formation est présente au
niveau de la digue principale et de l’emplacement du terminal charbonnier ;
— La matrice sableuse de la surface à environ 3 m de profondeur est lâche ;
— Les niveaux sableux sont moyennement denses entre 3 et 15 m de profondeur par rapport au
terrain naturel (TN) ;
ENSA-OUJDA 24 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
à 2.2 MPa et des modules supérieurs à 30 MPa, alors que la partie saine indurée a montré une
pression limite supérieure à 5 MPa et un module supérieur à 66 MPa.
— La séquence des tufs volcaniques présente des pressions limites de 7.5 MPa et des modules pres-
siométriques de 266 MPa.
Le RPS2011 répartit la carte du Maroc en cinq zones, chaque zone est caractérisée par l’accélération
et la vitesse maximale, la répartition des séismes au Maroc situe l’emplacement de notre projet dans la
zone du RIF (zone de plus forte sismicité au Maroc).
• Deux niveaux sismiques sont pris en compte pour les digues de protection à talus :
— Niveau 1 : aucun dommage majeur = 0, 14g ;
— Niveau 2 : dommages réparables = 0, 14g.
• Pour les digues de protection en caissons, deux niveaux sont considérés :
— Niveau 3 : aucun dommage majeur = 0, 19g ;
— Niveau 4 : dommages réparables = 0, 25g.
Remarque :
Conformément au document Spécifications Techniques Particulières [2], les charges sismiques ne sont
pas applicables dans les super-structures du projet
ENSA-OUJDA 25 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Lors du choix du plan de masse, le consultant procède à une analyse de la flotte mondiale. Cette
première analyse a pour objet de fournir les éléments nécessaires pour la validation du choix de la ca-
pacité des navires de projet. Sur la base des données statistiques de navire, en fonction de leur capacité,
leurs dimensions et tirant d’eau recensés des bases de données mondiales.Concernant le projet NWM les
navires de dimensionnement pour la stabilité des voies navigables et des différents postes et équipements
des quais sont les suivants :
ENSA-OUJDA 26 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
— Dans notre projet, on a Hs = 5, 6 m > 1 m, ainsi le navire avec le plus grand tirant d’eau est «vrac
spécialisé» de Te = 18, 2 m, comme la déjà mentionnée dans le tableau :
Avec :
On prend :
D = 719 m
d :Distance d’arrêt Da
Da (mesurée entre le début de la protection assurée par la digue principale et la limite interne pos-
sible de la trajectoire du navire) égale entre 2 et 5 × L.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Da = 5 × L = 5 × 399 = 1995 m
On prend :
Da = 1995 m
le choix du Plan de masse est baséc sur une analyse multicritère . Cette analyse porte sur les aspects
suivants :
— Efficience du design : représente l’optimisation du design pour répondre aux besoins d’opération
portuaire ;
— Évaluation économique : considère le coût d’exécution des ouvrages ;
— Conditions pendant la phase d’exécution : représente les perturbations causées par les nouvelles
installations pendant l’exécution des ouvrages ;
— Conditions pendant la phase d’exploitation : ce critère est analogue au précédent, mais pendant
l’exploitation du port ;
— Délai d’exécution ;
— Impact environnemental : ce critère tient compte du potentiel d’affectation des ouvrages ainsi que
de future activité portuaire à l’environnement prochain ;
— Possibilités d’extension et de développement du port ;
— Phasage d’investissement.
ENSA-OUJDA 28 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
1 : Cercle d’évitage ;
2 : Chenal d’accès ;
DPC : Digue Principale en Caissons ;
DPT : Digue Principale à Talus ;
DP : Digue Principale ;
DS : Digue Secondaire ;
EXC : Excavation ;
DR : Dragage ;
PP : Postes Pétrolières ;
PVS : Poste Vrac Spécialisé ;
QCE : Quai Conteneur Est ;
QCO : Quai Conteneur Ouest ;
TCE : Terminal à Conteneurs Est ;
TCO : Terminal à Conteneurs Ouest ;
CE : Cavalier Est ;
CO : Cavalier Ouest ;
RR : Rampe RORO ;
QS : Quai de Service.
1.2 Conclusion :
Ce chapitre a été spécifié pour la présentation Générale du projet Nador West Med : à savoir les
objectifs assignés par les pouvoirs publics, l’entrepreneur titulaire de l’exécution du projet, les caracté-
ristiques de site et finalement un aperçu général sur la partie conception et dimensionnement du plan de
masse.
ENSA-OUJDA 29 2022/2023
PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ET DEFINITION DES
2
HYPHOTESES DE CALCUL
2.1 Introduction :
Ce chapitre s’articule sur une déscription de la digue à caisson, et la définition des hypothèses de
dimensionnement à savoir les caractéristiques des matériaux et les différentes actions à prendre en consi-
dération pour la vérification de la stabilité.
2.2.1 Contexte :
La structure de la digue principale (DP) consiste en une partie digue à talus et une partie en cais-
sons rectangulaires préfabriqués en béton armé reposant sur un soubassement en enrochement, lui-même
posé sur une tranchée creusée, remblayée et vibro-compactée sous l’assise de la digue.
Sous l’assise de la plus grande partie de la digue principale, on prévoit le dragage et la substitution
des couches silt-argileuses par des fondations en couches de sable dense sur marne. Sur la tranche du
mur en caissons du côté de la haute mer, un mur de garde en béton armé retiendra les débordements.
Tous les caissons seront préfabriqués sur place à l’aide d’un coffrage glissant (derrière le quai de ser-
vice) puis mis en flottaison et remorqués jusqu’à leur emplacement définitif. Les caissons seront consti-
tués de multiples compartiments carrés agencés selon une grille régulière. Chaque compartiment sera
comblé de remblais granulaires pour alourdir le caisson et le stabiliser contre les glissements et renver-
sements générés par la houle ou les sollicitations sismiques.
ENSA-OUJDA 31 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Figure 16 – Types des caissons qui constituent la digue principale et leurs dimensions
ENSA-OUJDA 32 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Ces ouvrages sont très légers, et amènent des contraintes moins élevées sur le sol de fondation. De
ce fait, ils permettent des hauteurs libres supérieures à 20 m. À ce propos ce sont plutôt, les considérations
sur la stabilité au glissement et au renversement qui conditionnent le dimensionnement. Néanmoins, ils
nécessitent aussi un sol de fondation de bonne qualité en surface ou à faible profondeur s’avère tout aussi
nécessaire.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
L’acier de renforcement est de nuance Fe500 selon le document "Matériaux", avec les propriétés
suivants :
ENSA-OUJDA 35 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
2.3.4 Séisme :
La digue principale à caisson sera justifiée au séisme dans les conditions suivantes selon les règles
RPS 2011 :
— Zone sismique : Zone VI
— Type de site : Site S2
— Classe de priorité parasismique : Classe II
— Accélération nominale : aN = 0, 18 g
— Coefficient d’amplification topographique : τ = 1, 00 (le sol ne présente aucune inclinaison)
ENSA-OUJDA 36 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Les pressions hydrostatiques externes et la poussée d’Archimède sont calculées en tenant compte
des niveaux d’eau présentés dans le tableau 5(situation 1)
NB :Les efforts de houle à la crête sont les charges les plus critiques du projet.
ENSA-OUJDA 37 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Les éléments de la structure portante doivent être vérifiés afin de s’assurer que le mouvement ther-
mique ne produira pas des sollicitations excessives dans la structure, soit en prévoyant des joints de
dilatation, soit en tenant compte des effets dans le calcul.
Conformément à l’Eurocode EN 1991-1-5, les caissons en béton sont considérés comme des struc-
tures de type 3.
Remarque :
Conformément à l’EN 1992-2, l’EN 1992-1-1, 2.3.1.2(2), et l’EN 1998-5, 5.5(2)P, les effets thermiques
sont considérés comme négligeables dans les calculs d’état limite ultime et n’ont donc pas été inclus dans
les combinaisons sismiques d’actions variables.
ENSA-OUJDA 38 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
2.5.1 Combinaisons :
Les combinaisons de charge sont définies par les clauses 6.4 et 6.5 de l’Eurocode EN 1990 :
Pour l’État Limit Ultime (ELU), les combinaisons d’actions fondamentales sont :
• Pour des situations conceptuelles transitoires (durable) :
X X
γG,j Gkj + γQ,1 Qk,1 + γQ,i ψ0,i Qk,i
j≥1 i>1
Pour les états limite de service (ELS), les combinaisons d’actions sont exprimées de la manière
suivante :
• Pour les combinaisons d’actions caractéristiques(rare) :
X X
Gk,j + Qk,1 + ψ0,i Qk,i
j≥1 i≥1
ENSA-OUJDA 39 2022/2023
EVALUATIONS DE L’INTERACTION HOULE CAISSONS PAR
3
LA MÉTHODE : GODA ET SAINFLOU
3.1 Introduction :
Pendant très longtemps, la protection des ports a été envisagée comme une lutte contre la mer et
ses houles puissantes ,Dans cette situation, le brise-lames est semblable à une fortification massive qui
s’oppose aux éléments Cependant, une approche différente se manifeste dans la conception des digues
depuis une quarantaine d’années : l’adaptation de l’ouvrage au milieu naturel et la dissipation de l’éner-
gie de la houle par des structures originales sont devenues deux objectifs actuels de l’ingénierie côtière.
Toutefois les écoulement que génère cet ouvrage sont complexe et encore mal connue.
Leur compréhension, ainsi que la détermination des efforts exercés par la houle réelle sur les parois de
la digue représentent donc des enjeux importantes
A l’heure actuelle il existe peu d’outils pour la détermination des efforts sur les éléments des
digues faiblement ré- fléchissantes. La méthode la plus complète, connue à ce jour, est probablement
la méthode développée par Goda étendue par Takahashi.
L’objectif donc de ce chapitre est d’étudier les sollicitations subies par un caisson sous l’action de la houle.
La hauteur de houle incidente est une hauteur dimensionnante correspondant à la hauteur maxi-
male existante au cours d’une tempête. Pour des houles aléatoires, Goda (1985) préconise de prendre :
HD = Hmax = 1, 8.Hs .
Selon cette formulation, les pressions exercées sur le mur vertical sont linéairement croissantes du
bas du caisson vers le niveau moyen de la surface libre où la valeur maximale est atteinte. Les pressions
au-dessus de ce niveau moyen sont décroissantes et ne s’annulent pas en tête du caisson si un franchis-
sement de la vague existe.
ENSA-OUJDA 41 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Les sous-pressions ont une distribution triangulaire sous la semelle. La valeur maximale est atteinte
au droit de l’ouvrage côté mer et la sous-pression s’annule côté port, quelle que soient la largeur du cais-
son ou la nature de son assise.
ENSA-OUJDA 42 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Où :
ENSA-OUJDA 43 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Remarque :
Le détail de calcul est noté dans l’annexe 2.
P1 = ρω × g × (Hd − h0 )
!
Hd
P2 = ρω × g ×
cosh 2πh
L
Avec :
ENSA-OUJDA 44 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
π × H 2πh
d
h0 = × cosh
L L
Hd : Hauteur de dimensionnement ;
g×Tp2
L : La longueur d’onde exprimé par (L = 2π
);
h : Profondeur d’eau devant l’ouvrage.
Les forces de décompression (succion) exercées sur les caissons par les creux :
P1
F1 = (Hd − h0 ) ×
2
(P1 + P2 )
F2 = (h − Hd + h0 ) ×
2
Le tableau suivant présente le résultat de calcul des forces de décompression exercées sur les cais-
sons de type CA3 :
Remarque :
Le détail de calcul est noté dans l’annexe 3.
3.4 Conclusion :
On constate que les pressions appliquées sont très importantes d’où la nécessité de les prendre en
considération lors du dimensionnement des ouvrages de protection portuaire or on peut conclure aussi
que la méthode de GODA, basée sur le modèle de Goda, peut être considérée comme un outil relativement
simple de détermination des actions de la houle.
ENSA-OUJDA 45 2022/2023
4
ÉTUDE DE STABILITÉ DU CAISSON
4.1 Introduction :
ce chapitre s’articule sur la vériication de la stabilité des caissons sous les diférentes sollicitations,
la modélisation a l’aide de ROBOT pour le calcul de la contrainte de rupture.
4.2.1 Chargement :
4.2.1.1 Convention des symboles :
• V : Force verticale (en kN/ml)
• H : Force horizontale (en kN/ml)
• e0 : excentricité de la force verticale par rapport au point de basculement (en m)
• ec : excentricité de la force verticale par rapport au centre de gravité (en m).
• M :Les moments sont exprimés en kN.m/ml
On calcul le poids du caisson et de la superstructure avec prise en compte des remblais de remplis-
sage (ballastage solide) du caisson.
Table 11 – Formules des actions des différentes éléments constituants l’ensemble caisson
Avec : les paramètres caractéristiques du caisson sont résumé dans le tableau ci-dessous :
Remarque :
Toutes les paramètres sont tiré des plans mentionné dans la partie description de la zone d’étude
On trouve alors les résultats suivantes :
ENSA-OUJDA 47 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Les paramètres de la houle pour P6 sont adoptés pour l’etude de l’impact de la houle sur caisson,
comme ils sont indiqués dans le tableau suivant :(voir figure8 station de mesure de la houle)
Constat :
Il convient de noter que la direction des houles du NO (Mer d’Alboran) est la direction dominante
pour le calcul, puisque cette direction des houles frappe la structure pratiquement avec une obliquité
nulle(β = 0),et la hauteur significative des houles pour Tr = 100 ans est la plus élevée que pour la houle
de provenence du Méditerranée Occidentale.
A :Effort de la houle-crête :
Les pressions générées par la houle sont regroupées dans le tableau suivant :
ENSA-OUJDA 48 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Période de retour
Les pressions
10 ans 100 ans
P1 KPa 51, 995 66, 456
P3 KPa 25, 063 40, 106
P4 KPa 9, 450 24, 701
Pu KPa 22, 509 36, 701
Période de retour
Les forces
10 ans 100 ans
Fh1 KN/ml 291, 862 433, 00
Fh2 KN/ml 878, 465 1214, 810
Fu KN/ml 450, 186 734, 017
Période de retour
Les moments
10 ans 100 ans
Mh KN.m/ml 18901, 362 26604, 809
Mu KN.m/ml 9003, 729 14680, 331
B :Effort de la houle-creux :
Les résultats obtenus relatifs aux caissons type CA3 sont présentés dans les Tableaux sui-
vants :
ENSA-OUJDA 49 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Période de retour
Les pressions Unité
10 ans 100 ans
P1 kpa 69, 383 96, 250
P2 kpa 21, 992 45, 692
Période de retour
Les forces Unité
10 ans 100 ans
F1 KN/ml 239, 381 460, 655
F2 KN/ml 657, 892 1832, 339
Période de retour
Les moments Unité
10 ans 100 ans
M1 KN.m/ml 3997, 625 6872, 333
M2 KN.m/ml 5555, 651 5460, 296
Les distributions thermiques sont calculées d’après les conditions de l’Eurocode EN 1991-1-5 concer-
nant la conception des structures en caissons.( les caissons en béton sont considérés comme des struc-
tures de type 3).On fait une différenciation des profils thermiques entre les éléments structuraux situés
au-dessus et en dessous de la surface de l’eau. mais pour la présente étude je vais abordé juste les profils
thermiques en dessous de la surface de l’eau, puisque l’ouvrage est presque totalement immergé dans
l’eau.
En l’absence de recommandations spécifiques dans les Spécifications Techniques Particulières, on
va se basé sur les données tirés de la charte :( "https ://www.seatemperature.org/africa/morocco/nador-
may.htmpour les fourchettes de température de l’eau de mer"), pour les fourchettes de température de
l’eau.
ENSA-OUJDA 50 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Une température maximum de l’eau de mer de 25,4°C et une température minimum de 13,8°C ont
été prises en compte. Les structures immergées sont supposées avoir la même température que l’eau de
mer. Les structures immergées sont supposées avoir la même température que l’eau de mer.
a :Définition des termes :
-Températures de l’air sous abri :
• Température minimale : Tmin = 25, 4C
• Température maximale : Tmax = 13, 8C
alors :
Te,min Te,max
Composantes de températures uniformes extremes
21, 8 27, 4
ENSA-OUJDA 51 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
On trouve alors :
Négative Positive
Etendue des variations de la composante de température uniforme
∆TN,con ∆TN,exp
−6, 8 12, 4
Constat :
Les combinaisons n°2 présentent un écart de variation uniforme de température (∆ = 19, 2C) beau-
coup plus important que les combinaisons n°1 (∆ = 6, 72C). Or les variations uniformes de températures
sont les plus préjudiciables pour un ouvrage. Nous retenons donc les combinaisons n°2.
Les actions sismiques horizontales et verticales appliquées sur le poids propre du caisson engendrent
des efforts de renversement pour la composante horizontale (Epd,h ) et de soulagement du poids ou d’aug-
mentation du poids pour la composante verticale suivant le cas où elle est ascendante (séisme ascendant
−Epd,v ) ou descendante (séisme descendant +Epd,v ).
or on sait que les coefficients d’accéleration sismique sont (D’aprés RPS2011) :
σH = 0.5 × aN = 0.09
(4.1)
σV = 0.3 × σH = 0.027
ENSA-OUJDA 52 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Durant le séisme, Le plan d’eau libre se met à osciller ce qui a pour effet de générer des surpressions
hydrodynamiques. D’aprés l’hypothése de Westergaard :
7
Pdy,s = × γW × σh × h2
30
ENSA-OUJDA 53 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
4.2.2 Justifications :
4.2.2.1 Combinaisons d’actions :
• Actions permanentes :
W :poids propre de la structure
PH :poussée d’archiméde
• Actions variables :
FHoule : action de la houle
Qe : action de circulation
QT h : action thérmique
• Actions accidentelles ou sismiques :
Epd :Efort dû au poids de l’ouvrage
Pdy :Pressions hydrodynamique
Les tableaux suivants résument les combinaisons retenues pour l’étude, les états limites à vérifier
et les critères de stabilité .
ENSA-OUJDA 54 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
*La stabilité au renversement est justifiée en assurant une décompression au sol d’assise en sous-
face de la fondation.
Selon le fascicule 62, titre V ; nous devons s’assurer que les composantes de calcul horizontale et
verticale des efforts appliqué à la fondation vérifient l’inégalité suivante :
′ ′ ′
Vd × tan(φ ) c × A
Hd ≤ +
γg1 γg2
D’où : ′ ′
Vd × tan(φ ) Vd × tan(φ )
Hd ≤ =⇒ ≥ γg1
γg1 Hd
ENSA-OUJDA 55 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
L’état limite de renversement est couvert par la vérification de la décompression des blocs et de la
fondation. Pour le calcul du pourcentage de la partie comprimée C, nous avons procédé comme suit :
M
ec =
V
Avec :
ENSA-OUJDA 56 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
C : étant le pourcentage de la surface comprimée (surface réduite) du bloc par rapport à sa surface
totale.
Les
V M ec C résultat
combinaisons
Fondamental1 9394, 21 113572, 34 2, 91 100 Vérifiée !
ELU Fondamental2 6744, 05 67724, 50 4, 96 100 Vérifiée !
Sismique (Epd < 0) 9695, 90 118324, 05 2, 80 100 Vérifiée !
Sismique (Epd > 0) 10599, 10 131871, 97 2, 56 100 Vérifiée !
Fréquente 9670, 39 126870, 36 1, 88 100 Vérifiée !
ELS
Rare1 9652, 30 124376, 06 2, 11 100 Vérifiée !
Rare2 9413, 48 116736, 98 2, 60 100 Vérifiée !
Or B
6
= 5 .Donc la base est totalement comprimée pour toutes les combinaisons.
ENSA-OUJDA 57 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
La contrainte de référence est calculée par le modèle de Meyerhof pour une semelle filante par la
formule suivante :
′ Vd
qréf = ′
B
Avec :
′
qréf : La contrainte de référence appliquée au niveau du sol en fondation ;
B : La largueur de la semelle ;
′
B = B − 2ec : La largueur réduite de la semelle ;
ec : L’excentrement de la charge verticale Vd ;
Vd : Composante verticale de la force.
ENSA-OUJDA 58 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Avec :
′
qult : La portance limite du sol ;
′
φ : Angle de frottement.
′
Nγ (φ ) : Terme de surface ;
iγ : Coefficient réducteur dû à l’inclinaison de la charge ;
′
B : Largueur de radier réduit.
′
ou : iγ = (1 − δϕ )2 et δ = arctan( H
V
)
ENSA-OUJDA 59 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
ENSA-OUJDA 60 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Constat :
D’après les synthèses graphiques précédentes, les facteurs de sécurité montrent que la Digue est
stable vis à vis du glissement d’ensemble.
Pour le détail des données du projet et les synthèses graphiques sont données en annexe 5.
ENSA-OUJDA 61 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
4.3.1 Actions du ballastage solide sur les parois de la cellule du caisson (Théo-
rie des silos) :
Les phénomènes qui se produisent à l’intérieur d’un silo lors du remplissage ou lors de la vidange
sont complexes et difficiles à appréhender par des lois simples. Parmi les diverses méthodes de détermi-
nation des actions dans les silos, celles qui sont généralement utilisées font état de courbes de poussée
avec asymptote, le plus souvent de type exponentiel,à savoir :la formule de Koenen-Janssen (1895), cor-
rigé en 1956 par MM. Caquot et Kérisel et puis la publication des normes allemandes DIN 1055–1 et – 6,
en 1964.
L’effet silo veut dire “effet de voûte”, c’est à dire l’apparition d’une force horizontale alors que la
charge est verticale. Ce phénomène est caractéristique des structures établies en hauteur et devant être
remplies de matières pondéreuses luides comme les grains. L’efet de voûte n’apparaît que si la hauteur
dépasse le diamètre de base.
pour la présente étude on a :
• Hauteur : 24,7 m :
• Base : 4,5x4,3 m2
rh = S
L
Avec :
• S : Aire de la section droite
• L : périmètre de la section
— L’élancement :
H
e=
rh
• H : Hauteur du matériaux de remplissage
H − h′
H
• La profondeur h’ de la rive de remplissage par rapport au plan moyen de remplissage :
2
h′ = × rh × tan(β)
3
ENSA-OUJDA 62 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Un ouvrage est de type silo, si son élancement, le rayon hydraulique et la hauteur de la partie cy-
lindrique vérifient les valeurs limites indiquées ci-dessous :
H
• e= rh
≥ 3.5
• H − h′ ≥ 0, 6 × H
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Remarque :puisque toutes les conditions sont vérifier alors la cellule du caisson peut être assimilée à un
ouvrage type SILO.
On considère l’équilibre d’une tranche de matière comprise entre deux surfaces U et U + dU dites
« conjuguées », déduites par translations verticales vers le bas de la surface de remplissage. Le volume
de matière compris entre ces deux surfaces est en équilibre sous l’action de son poids, de celui de la
matière située au-dessus du volume considéré, de la réaction de la matière située audessous et de l’efort
de frottement contre les parois.
ENSA-OUJDA 64 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
• n :la composante normale de la contrainte appliquée à la paroi du silo le long du contour d’une
surface U donnée ;
• t :la composante tangentielle, verticale, de la même contrainte, définie par t = n tan ;
• w :la contrainte verticale par unité de surface en projection horizontale agissant en tout point de
la surface U , et supposée constante sur toute cette surface ;
• λ :le rapport n /w qui, comme n et w eux-mêmes, ne dépend que de la surface U considérée ;
• T :la résultante des forces de frottement agissant sur une bande de largeur unitaire entre la rive de
remplissage et la profondeur z.
En pratique, deux états de la matière sont à considérer, et les calculs doivent être successivement
conduits pour chacun d’eux. Dans chacun de ces états, dits état 1 et état 2, le paramètre λ conserve une
valeur constante pour toutes les surfaces U .
L’état 1 : est caractérisé par un équilibre limite correspondant à l’apparition de plans obliques de
glissement au voisinage immédiat de la paroi verticale ; il conduit aux valeurs les plus fortes de la pression
moyenne ν sur un plan horizontal.
Pour cet état :
1−m×sin ϕ
λ = λ1 = 1+m×sin ϕ
× cos2 δ
avec : et
p tan δ
m= 1 − ρ2 ρ= tan ϕ
λ = λ2 = cos2 δ
À la valeur de λ relative à chacun des deux états d’équilibre, on fait correspondre une hauteur de
référence z0 définie par :
rh
z0 = λ tan δ
Dans ces conditions, on peut montrer que l’expression de la composante nominale horizontale
n prend la forme :
avec h" profondeur de la rive de remplissage du stock-modèle par rapport au plan moyen de remplissage
(qui est aussi la hauteur moyenne de produit entre la surface conjuguée U et le plan horizontal de sa rive)
Pour un silo à section rectangulaire 2a × 2b(a ≤ b) :
h” = a2 (3 − a8 ) tan δ
ENSA-OUJDA 65 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
La résultante nominale T des forces de frottement t (t = n tan δ ) agissant sur une bande de largeur
unité entre la rive de remplissage et le plan de base est donnée, quelle que soit la forme du silo, par :
T = rh [γh − v(h)]
Données :
ENSA-OUJDA 66 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Pour l’état 2 :
ENSA-OUJDA 67 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Pour l’état 2 :
ENSA-OUJDA 68 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Constat :
D’après les graphes, l’état 2 a donné des pressions supérieures à celles de l’état 1. Donc on retient
les actions du sable et ballast sur la paroi de la cellule à l’état 2.
4.3.2 Modélisation :
Nous avons utilisé le logiciel ROBOT pour la modélisation en éléments finis du caisson.
Dans le calcul, nous considérons des cas de charges de façon à obtenir le cas le plus défavorable,
ces cas sont :
— Flottaison à vide : le caisson n’est soumis qu’à la poussée hydrostatique et à son poids propre,
Nous étudions ce cas seulement pour les parois extérieures qui subissent la poussée hydrostatique,
cette variante peut être déterminante pour les parois extérieures car l’effort intérieur du ballast qui
équilibre la poussée de l’eau, est nul.
— Modèle en cours de remplissage : Des alvéoles pleines sont décalées pour induire le moment
maximal qui peut être créé pour les parois intérieures, donc ce modèle peut être déterminant
surtout pour les parois intérieures.où les cellules ne sont pas toutes remplies.
ENSA-OUJDA 69 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
ENSA-OUJDA 70 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Figure 43 – Déformation du caisson sous l’action de pression hydrau et les charges du ballastage :
ENSA-OUJDA 71 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Les résultats obtenus montrent que les déplacements des nœuds du maillage du caisson sont de
l’ordre de 0.5 à 1 cm, ce qui est acceptable.
D’aprés les synthéses graphiques on remarque que la contrainte maximale est de l’ordre de σ =
6, 3M pa ,
or on sait que la contrainte max du Béton est :
ENSA-OUJDA 72 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
σb = 0, 6 × fc28
σb = 0, 6 × 45
σb = 27M pa
4.4 Conclusion :
Selon les résultats de l’étude, la stabilité du caisson vis-à-vis renversement, glissement et poinçon-
nement est largement assurées.
L’étude de la stabilité de sol de fondation, par la méthode de capacité portante révèle que les
contraintes induites par le caisson restent inférieur aux capacité portante admissible..
Les déplacements et les contraintes induites par les actions du Ballastage solide sont aussi vérifiées.
NB :Les résultats présentés ci-dessus risque de ne pas être exacte vue que la modélisation est basée
sur une simplification des actions réels du chargement, pour mettre en œuvre un modèle simple.
ENSA-OUJDA 73 2022/2023
5
ÉTUDE DU TASSEMENT DU SOL D’ASSISE :
5.1 Introduction :
La transmission des surcharges de l’ouvrage au sol, par le biais des fondations, induit systémati-
quement des déformations du sol sous-jacent, ce qui se traduit entre autres par un tassement. Outre la
vérification de la capacité portante du sol, analyse correspondant d’ailleurs aux états d’équilibre limite
ultime, il importe d’évaluer le tassement sous les charges de service, en vue de vérifier que le sys-
tème sol/fondation se comporte en deçà de l’état d’équilibre limite de service.
Le matériau sol est doué d’un comportement non linéaire complexe, en contraste avec les lois
de l’élasticité, limitées aux massifs élastiques linéaires homogènes et isotropes. Ce fait explique le recours
presque systématique de la part des ingénieurs approches empiriques et semi-empiriques pour l’évalua-
tion du tassement, ce qui s’inscrit dans une logique pragmatique tentant d’éviter une telle complexité
de l’analyse théorique des déformations d’un massif de sol.
Le tassement d’une fondation ne doit causer aucun préjudice au bon fonctionnement de la struc-
ture de l’ouvrage. Autrement dit, le tassement évalué sous les charges de service doit être en deçà de la
valeur admissible par l’ouvrage. Il s’agit en fait d’un critère à respecter absolument lors du dimen-
sionnement des fondations. Le cumul des constatations à partir des accidents d’ouvrages illustre qu’un
bon nombre de sinistres auraient pu être évités si l’analyse des tassements était sérieusement menée.
Ainsi, cette phase d’analyse doit être accomplie selon les règles de l’art, en utilisant des méthodes
réalistes permettant d’estimer le tassement. On se propose dans ce qui suit de faire une revue des mé-
thodes courantes de calcul du tassement des fondations superficielles, en intégrant aussi bien les mé-
thodes basées sur les essais de laboratoire, que celles basées sur les essais in situ, ainsi que les valeurs
admissibles du tassement.
Le tassement s d’une fondation est en général la résultante de trois composantes qui ne se mani-
festent pas simultanément, telles que :
s = si + sc + sf
• Le tassement sc est causé par une consolidation primaire du sol. Il est prépondérant dans les
sols fins saturés tels que les limons, les argiles saturées, l’argile sableuse, l’argile limoneuse, la
marne...etc.
• Le tassement sf est causé par la consolidation secondaire, ou fluage, dans laquelle la déformation
du sol évolue lentement sous des contraintes effectives constantes dans le temps. On décrit ce
phénomène comme un réarrangement lent des grains sous des contraintes stationnaires. Une des
explications de ce phénomène est qu’il est causé par la déformation très lente de la couche d’eau
adsorbée entourant les particules argileuses en contact. Ce tassement est prépondérant dans les
sols organiques, les argiles molles, les vases et les tourbes. . .
Une particularité importante du calcul de tassement des fondations, qu’on peut remarquer des gra-
phiques de la figure ci-dessous, est que chaque composante du tassement est prépondérante dans un type
donné de sol, ce qui facilite énormément le calcul dans des configurations géotechniques simples du sol,
telles que celle d’une couche sableuse ou argileuse. Le problème se complique évidemment, au moins sur
le plan théorique, en présence de plusieurs matériaux.
En pratique des projets, le problème du tassement est résolu selon une démarche pragmatique par
recours aux méthodes semi empiriques. Ces dernières ont d’ailleurs prouvé leur bien fondé à travers une
bonne prévision des tassements soit de fondations réelles lors d’un suivi de tassement au cours du service
de l’ouvrage, ou de fondations expérimentales lors des essais de chargement en vraie grandeur.
ENSA-OUJDA 75 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
On doit aussi reconnaître que certaines méthodes sont limitées à un type de sol donné. A titre
d’exemple, la méthode pénétrométrique de Schmertmann ou de Burland-Burbridge est limitée au calcul
du tassement des sols pulvérulents, et la méthode œdométrique des tranches est applicable aux sols fins
saturés. La méthode pressiométrique est par contre assez générale, en couvrant assez bien les sols
pulvérulents que les sols fins ; elle est cependant limitée aux cas des fondations de faibles dimensions
par rapport à l’épaisseur du sol ou "étroites",
Les méthodes basées sur les essais in-situ se proposent en général soit d’estimer le module de dé-
formation du sol par corrélation à un paramètre géotechnique mesuré in-situ et calculer ensuite
le tassement par application de la théorie d’élasticité, comme c’est le cas de la méthode pressiométrique,
soit calculer directement le tassement par corrélation avec l’essai in-situ, comme c’est le cas de la mé-
thode du SPT de Burland-Burbidge, ou la méthode CPT de Schmetrmann.
ENSA-OUJDA 76 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
2
s = 2q 1−ν
E
BIs
Avec : Le facteur Is , dit Facteur d’influence de la pression, dépend de la forme de la fondation, de
la rigidité de la fondation et de l’épaisseur de la couche du sol.
• Les méthodes numériques, telles que la méthode des éléments finis, se sont récemment im-
posées en tant qu’un outil puissant de calcul, notamment des systèmes sol/fondations à configu-
ration complexe. Outre l’analyse traditionnelle des problèmes plans décrivant les déformations
planes ou la symétrie axiale, certains logiciels d’éléments finis, tels que Plaxis 3D, Lusace, ou Ce-
sar, permettent une analyse tridimensionnelle assez sophistiquée avec prise en compte des lois de
comportement non linéaires du sol.
Remarque :
Dans notre cas on va se basée sur les méthodes rationnelles (pour les matériaux : Ballast et Enro-
chement 1-500kg : sont des sols pulvérulent), et pour les couches du sable vibrocompacté et du marne
on va utiliser la formule du comportement linéaire du sol : condition œdométrique ou la méthode pé-
nétrométrique de Schmetrmann) puisque le tassement de consolidation est le plus prépondérant dans ce
type des sols(voir figure ci-dessus).Puis on va procéder à une vérification par le logiciel Plaxis 2D.
ENSA-OUJDA 77 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Pour les couches de sable on va exploiter les résultats des essais CPT* pour la détermination du
module de sol : on a qc = 10M pa alors Eoed = 4 × qc = 40M pa pour sable vibrocompacté et
Em = 70M pa pour la couche du Marne.
ou α = L
B
NB :
Cette formule tient compte de l’épaisseur totale de la couche sur laquelle se produit le tassement
cad sur toute la totalité du sol au-dessous de la semelle, donc on doit multiplier la valeur trouvée, par la
proportion de l’épaisseur de la couche par rapport à l’épaisseur totale.
Alors :
2
s = 2qβ 1−ν
E
BIs β= Hc
HT
Hc :Hauteur de la couche i.
HT :Hauteur totale =Hb + HT V + Hs + Hm =24,4m
σ
s= Eoed
×H
Avec : Eoed :Module œdométrique tiré de l’essai œdométrique ou par une corrélation à partir d’autre
essais.
*CPT :L’essai au pénétromètre statique essai in situ consiste à enfoncer dans le sol, à vitesse constante
ENSA-OUJDA 78 2022/2023
MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
(20 - 25 mm/s), une pointe pénétrométrique au moyen d’un train de tiges de fonçage. Au cours de la
pénétration, les mesures de la résistance au cône qc et du frottement latéral local fs sont effectuées.
σ(kpa) si (mm)
Ballast 400 9,46
TV1-500kg 407,6 112,22
Sable vibro 567,6 184,47
Marne 827,6 35,47
ST 341,62
avec :qrf : contrainte appliquée par le Caisson CA1 sur le sol de fondation est égale a : B
Vd
′
qrf = Vd
B′
= 6696,71
24,8
=270 Kpa. on prend qrf =300 Kpa
σ(kpa) si (mm)
Ballast 300 12,4
TV1-500kg 319 61,43
Sable vibro 479 155,675
Marne 739 31,67
ST 261,18
La couche de pose de Ballaste est de 1m d’epaisseur au lieu de 40cm pour le Caisson CA3.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
A :Géométrie.
La première étape sous Plaxis est la déinition de la géométrie. Un certain nombre de propriétés sont
disponibles :
• Les lignes géométriques qui sont là pour dessiner l’organisation du sol,
• L’outil « plates » permet de dessiner et de déinir des structures élancées qui possèdent une résis-
tance en traction compression et une résistance en lexion, Cet outil est principalement utilisé pour
modéliser des murs, des poutres , des coques , des plaques pour modéliser les murs et les zones
rigides. Principalement, les éléments ayant une forte extension selon l’axe perpendiculaire au plan
de modélisation
• « Anchor » qui sert à modéliser les liaisons entre les éléments. Ce sont des ressorts, qu’on utilise
pour modéliser les batardeaux ou plus exactement la liaison entre les diférents éléments d’un
batardeau.
• L’outil «geogrid», sert à dessiner des structures élancées avec une résistance en compression ou
traction mais qui ne possèdent aucune résistance de lexion.
Cet outil est généralement utilisé pour modéliser les ancrages.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Une fois la géométrie déinie, il faut entrer les conditions limites, c’est à dire les déplacements et les
contraintes imposées aux limites extérieurs de la géométrie.
Si aucune condition limite n’est ixée sur un tronçon, par défaut le logiciel considère que l’élément
n’est soumis à aucune force extérieure et est libre de se déplacer dans toutes les directions.
Les conditions limites pouvant être imposées sont celles qui imposent un déplacement dans une
direction donnée ou celle qui impose une force dans une direction donnée.
Plusieurs outils permettent de créer une large gamme de conditions limites (force repartie, force
ponctuelle, encastrement, glissement, etc...).
Ensuite, il convient de déinir les diférentes propriétés des diférents matériaux selon son type (sol
et interface, plaque, ancrage, géogrille, etc..), le modèle de comportement et les diférents paramètres per-
mettant de le déinir. Pour les sols, en plus de la déinition des caractéristiques mécaniques, leurs interfaces
avec les autres types d’éléments peuvent être paramètres, il faut également déinir le comportement hy-
draulique du sol (drainer, non drainer ou non poreux).
Une fois les propriétés des diférents matériaux déinies on peut générer le maillage.
D :Maillage.
Le maillage est généré automatiquement, ce qui est un point fort de Plaxis. L’opérateur peut para-
métrer la inesse du maillage entre diférents options (très grossier, grossier, moyen, in, très in), l’opérateur
peut également décider de mailler plus inement une certaine région du sol ou/et le voisinage d’un élé-
ment grâce aux options « reine » dans le « mesh menu ».
Une fois le maillage efectué, il convient de paramétrer les conditions initiales du sol, cette procé-
dures passe généralement par la déinition d’un coeicient des terres au repos.
F :Phases de calcul.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Après avoir efectué l’ensemble de ces paramétrages, on peut accéder aux calculs par le bouton
poussoir “calculation”. L’interface “input” de « Plaxis » se ferme et laisse la place à une nouvelle interface :
“calculation”. Une phase 0 est déjà calculée, cette phase correspond à l’état initial de la structure. Cette
interface permet de déinir le phasage de la modélisation de la construction. De nouvelles phases de calcul
peuvent être créées basées sur une phase existante.
5.5.2 Modélisation :
Le modèle de comportement du Caisson est de type Élastique linéaire, le comportement du sol est
supposé de Mohr-coulomb. Ce choix est justifié sur la volonté de mettre en œuvre un modèle simple,
étant donné le nombre limité de données géotechniques disponibles sur le sol.
Couche Modèle γ(kN/m3) E (MPa) Coef poiss ν Cohésion C Ang fro ϕ Ang dila ψ
Marne Mohr-Coulomb 20 70 0,3 25 25 0
Sable vibro Mohr-Coulomb 20 50 0,25 0.5 37 7
TV1-500kg Mohr-Coulomb 20 100 0,3 0.5 42 12
Ballast Mohr-Coulomb 19 60 0,25 0.5 35 5
TV0-500kg Mohr-Coulomb 19 100 0,33 0.5 42 12
TV0-200mm Mohr-Coulomb 19 140 0,3 0.5 35 5
Carapace Mohr-Coulomb 20 70 0,3 0.5 45 15
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Constat :
Le déplacement maximal du caisson type CA3 est de l’ordre de 26 cm, Ce pendant les résultats du
calcul manuel (36cm) s’approchent de la réalité puisque le tassement réel mesuré in situ est de l’ordre
de 40 cm.
De la meme maniére on trouve les résultats suivantes pour le calcul du tassement du caisson type
CA1 :
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Constat :
Le déplacement maximal du caisson type CA1 est de l’ordre de 12 cm, Ce pendant les résultats
du calcul manuel (28cm) s’approchent de la réalité
Récapitulatif des résultats du tassement :
Tassement (mm)
Caisson Théorique Par Plaxis Réel
CA3 360 260 400
CA1 280 120 400
5.6 Conclusion :
La prédiction des amplitudes de tassement est une tâche difficile. Les méthodes de calcul usuelles
permettent d’avoir un ordre de grandeur du tassement du sol sous une charge de grandes dimensions
avec des erreurs plus ou moins élevées. En effet, les observations sur les retours d’expériences montrent
la divergence des calculs par rapport aux valeurs mesurées.
L’étude de cette problématique de tassement passe, d’abord, par l’identification des différents fac-
teurs qui peuvent produire ces divergences tels que des erreurs d’interprétation des essais en laboratoire
et in situ ou encore les hypothèses des théories sur lesquelles sont basées les différentes méthodes de cal-
cul. En considérant toutes ces limitations, les procédures de calcul proposées ont essayé de s’affranchir
de certains de ces éléments.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Pour le premier phénomène (problème d’alignement), on était obligé de tracer un nouveau ali-
gnement en se basant sur les positions réelles des caissons à partir du caisson qui a subi le déplace-
ment minimale et on laissant l’erreur du côté Mer pour des raisons esthétiques et qualité d’exécution.
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TRAVAUX D’EXECUTIONS ET PLANNING :
6
6.1 Introduction :
L’exécution des travaux de construction de la digue principale à caisson est souvent une opération
très compliquée : vu qu’il contient beaucoup d’opérations qui présentent des difficultés lors de leurs
réalisation, et donc la nécessité d’une équipe qualifiée qui va assurer une exécution de qualité tout en
proposant un phasage bien défini pour bien minimisé les erreurs.
Donc dans le présent chapitre je vais essayer de le consacrer à une description détalais des travaux
de construction allons de la zone de préfabrication jusqu’au la partie d’exécution de la superstructure tout
en passant par l’opération de transfert du caisson et pose définitif.Et finalement je vais travailler sur une
simulation de planning d’exécution et les facteurs qui peuvent influencer sur le délais de la réalisation.
La première étape est une zone de préparation, d’entretien et de maintenance du système de trans-
fert IP-CCV ( Individual Pushing Caisson Carrier Vehicle ). Ce système de transfert est assuré par l’en-
treprise suédoise Bygging-Uddemann, permet au système de transfert de passer de la ligne 1 à la ligne 2
et vice versa (mouvement latéral).
L’étape 2 est dédiée à la préfabrication des radiers des caissons.il comporte les phases suivantes :
— Préparation du fond de moule.
— Disposition du coffrage.
— Ferraillage.
— Bétonnage du radier
Le type de coffrage glissant utilisé dans ce projet permet la préfabrication des voiles des caissons
jusqu’à leurs hauteurs finales et ce, sur terre. Le coulage du béton doit se faire selon les normes en
concordance avec le système de coffrage glissant Bygging-Uddemann.
Le coffrage glissant se déplace verticalement dans un portique de 45m de hauteur et qui le supporte.
Le portique permet aussi un accès facile au coffrage glissant moyennant des escaliers. Une couverture
(en tôle nervesco) permet de protéger partiellement contre le soleil et la pluie.
Ce sytème de coffrage glissant à portique présente d’avantage la rapidité d’exécution. Il est donc
plus efficace que d’autres moyens de préfabrication à savoir le coffrage glissant traditionnel et le coffrage
traditionnel.
L’étape 4 est l’étape du traitement des caissons. Tout caisson transféré à la présente STEP doit être
minutieusement inspecté.
Le traitement des anomalies diffère selon la nature de cette anomalie en l’occurrence. Allant de
l’arrachement à la fissuration, toute anomalie est traitée selon une méthodologie.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
L’étape 5 est comme celle d’avant, attribuée au traitement des anomalies des caissons. Avant de
passer à l’étape suivante, le caisson doit impérativement être traité et réceptionné. Cette étape permet
aussi de libérer de la place pour le prochain caisson.
Le transfert du caisson vers la barge submersible se fait à travers l’étape 6 au niveau de la ligne 1.
Ce dernier est réalisé pour but d’éviter l’enfoncement et le mouvement des fondations, il peut jouer
le rôle de filtre entre le corps de digue et le sol sous-adjacent.
Le traitement de la couche silt-argileuse ou silt-sableuse est fait par dragage et substitution totale
par du sable vibro-compactable par clapage du sable.
Vibro-compactage et CPT :
Vue la nature granulométrique des matériaux de substitution, sables issus des déblais d’excavation
et sable de carrière où la teneur des particules fines reste la plus adapté pour le compactage par vibro-
compactage.
Le vibro-compactage consiste à émettre des vibrations dans le sol où le compactage se fait par
passes successives de bas en haut en remontant l’outil foncé en premier lieu jusqu’à la profondeur finale
à atteindre, afin de le densifié et augmenter la compacité du sol en place par la dimunition des vides ce
qui génére un tassement.
La Mise en place du noyau est faite entièrement par clapage directement sur le fond marin à l’aide
des chalands de 500 à 600 m3 équipé d’un système de positionnement et chargés depuis le poste de char-
gement.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Au fur et à mesure de l’avancement, des levés bathymétriques sont réalisés pour assurer le bon
déroulement de l’opération du clapage et la quantité de matériau restant pour obtenir le profil souhaité.
Cela sera suivi par les travaux d’écrêtage de la sous-couche 1/500Kg mené par une grue équipée de
système DGPS sur ponton accompagné par un cargo barge amarré auprès d’elle pour l’approvisionne-
ment du matériau 1/500Kg.
Mise en place de la couche d’assise des caissons en ballast 30/60mm couche de réglage :
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Avant sa mise en place, un atelier de reprofilage des matériaux 1/500Kg est mené sur place pour
assurer les limites entre les deux matériaux.
Le tout-venant 0/500Kg est mis du côté mer sur une épaisseur de 1.00m alors que l’enrochement
0.1/0.5t est exécutés du côté port sur une épaisseur de 1.00m.
Une fois la barge est accostée et alignée avec les glissières métalliques l’opération de ballastage peut
commencer pour mettre l’Eide Barge sur le lit de fondation de manière à ce que les glissières métalliques
soient au même niveau que les glissières installées sur la barge.
Le remplissage des 28 réservoirs et le poids de l’eau dans chaque réservoir pour l’opération de sa
mise en terre est réalisé selon le pourcentage.
Après avoir le niveau requis de la barge par rapport au système de glissement, le pont de transfert
sera installé afin d’établir la liaison entre la plateforme de l’Eide Barge et les glissières métalliques.
Avant l’opération de flottaison de l’Eide Barge.Cette dernière est positionnée par les deux remor-
queurs tandis que le multi-cat s’occupe de réaliser le raccordement des câbles d’ancrage de l’Eide Barge,et
aprés la navigation du caisson commance jusqu’au la zone de déchargement du caisson .
Le ballastage de l’Eide Barge et du caisson commencera jusqu’à ce-que c’est deux derniers se sé-
pareront de 1.50 m entre l’arase inférieur du radier et les appuis de la structure métallique et que le
caisson flottant est connecté avec le remorqueur principale et d’assistance.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Aprés la flottaison, la stabilité sera vérifiée et ajuster si nécessaire et le caisson se déplace de l’Eide
Barge vers sa zone d’installation avec les deux remorqueurs de traduction minimale de 30t, au fur et à
mesure le caisson est ballasté hydrauliquement jusqu’à atteindre une distance de 1m du fond marin, la
position du caisson sera à nouveau vérifiée.
Les enrochements 1/3t seront chargés au niveau des barges de servitude et/ou chaland.
Un levé bathymétrique est réalisé à la fin pour la vérification de la conformité de l’exécution par
rapport aux tolérances qui va ensuite déduire la confirmation de l’achèvement de l’opération ou le com-
mencement des travaux de correction là où c’est nécessaire.
l’opération du ballastage solide est réaliser par voie terrestre par des camoins bennes, il consiste
a remplire les caissons par les matériaux sable et ballast pour s’assurer de leur stabilité et aussi pour
faciliter l’exécution de la superstructure.
Réalisation de la super-structure :
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Le respect du planning décidera de la réussite ou non du projet, de votre image auprès de votre client, et
de la situation financière de votre société.
La gestion du temps peut être divisée en deux grandes catégories : la planification et la mise en
œuvre. Une bonne planification du calendrier du projet, la gestion efficace des équipes et des ressources
de l’équipe et la gestion des risques et des retards sont essentiels à un bon résultat. Pour les projets de
construction, le succès final dépend de l’équilibre continu des ressources, des coûts et du calendrier d’un
projet.
Les facteurs de risques comme la criticité des tâches, la disponibilité des ressources humaines
et matérielles, les délais de recrutement ou encore la disponibilité des locaux doivent être réperto-
riés. Leurs conséquences potentielles doivent être estimées et classées par ordre d’importance et
d’impact sur le projet.
L’estimation des durées des activités et ses ressources constitue toujours une étape importante
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
dans le processus du planning, cette étape nécessite une réflexion et une préparation approfondies. D’ou
la nécessité d’une base de données pour :
— Permettre l’estimation des durées du projet dans un temps réduit.
— Donner une idée sur le nombre d’ouvriers/équipes à consacrer pour les activités du projet.
La planification des ressources est essentielle pour réussir le projet. La main-d’œuvre, le matériel et
les équipements doivent être pris en compte lors de l’établissement et le développement des plannings. Le
projet ne peut pas être accompli dans les délais sans que les trois ressources suivantes soient disponibles
en quantité suffisante au moment où elles sont nécessaires :
— Main-d’œuvre.
— Matériel et Équipements.
— Matériaux.
NB :
Pour réaliser un planning On procéde à un exercice qui consiste à :
— Définir la liste des activités.
— Estimation de la durée de l’activité : en fonction des rendements et des cadences des ressources
affécté à cette activité.
Pour la phase 1 :
Surélévation des voiles :
• Montage des passerelles.
• Dépliage des attentes.
• Preparation des Surfaces de reprise de betonnage.
• Ferraillage.
• Coffrage.
• Betonnage.
• Décoffrage.
Exécution de la semelle :
• Nettoyage.
• Ferraillage.
• Coffrage.
• Betonnage.
• Décoffrage.
• Preparation des Surfaces de reprise.
Exécution du Mur de Garde :
• Complément de Ferraillage.
• Coffrage.
• Bétonnage.
• Décoffrage.
• Traitement par produit de cure.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
on suit le même enchainement pour les phases 2 et 3, mais la phase3 ne peut commencer qu’après la fin
des phases 1 et 2 pour des raisons liées au conditions d’accès pour le ballastage terrestre.
NB :On peut tout fois réduire le délai d’exécution après le démarrage des travaux.
L’estimation de la durée nécessaire pour chaque tâche individuelle prend en considération les res-
sources disponibles et les contraintes du projet.
Exemple :Cadence de la surélévation des voiles :
Les relations entre les tâches représentent un lien qui définit la façon dont une tâche s’associe au
début ou à la fin d’une autre tâche. Il existe quatre types de relations, chacune peut être utilisée pour une
raison spécifique :
Finish to Start (FS) :
Il s’agit du type de relation le plus courant où une activité ne peut pas commencer tant qu’une autre
activité associée n’est pas terminée.
Start to Start (SS) :
Il s’agit d’une relation où une activité ne peut pas commencer avant qu’une autre activité n’ait commencé.
Finish to Finish (FF) :
Dans cette relation, une activité ne peut pas se terminer tant qu’une autre activité connexe n’est pas
terminée.
Start to Finish (SF) :
Dans cette relation pas si commune une activité ne peut pas finir jusqu’à ce qu’une autre activité ait
commencé.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Ces contraintes imposent un ordre d’exécution pour les différentes tâches qui ont été retenues pour la
réalisation des ouvrages
Il fournit un ensemble de fonctionnalités robustes dont l’objectif premier est de répondre aux be-
soins des planificateurs et des programmeurs de projet.
Les fonctionnalités de P6 Professional comprennent les éléments suivants :
— La prise en charge des structures WBS (Work Breakdown Structures) :La structuration du projet.
— Plusieurs utilisateurs peuvent accéder simultanément aux mêmes projets.
— Une fonctionnalité de suivi permettant un calcul dynamique inter-projets du coût, du planning et
de la valeur acquise.
— L’administration des ressources et des rôles.
— La gestion intégrée des risques.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
La structure WBS (Work Breakdown Structure) est la hiérarchie de travail qui doit être suivie pour
réaliser le projet,son rôle principale :
— La décomposition du projet en plusieurs parties significatives et logiques.
Après la structuration de notre projet en définit les activités liées à chaque partie.
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
Planning d’exécution :
Le chemin critique désigne l’ensemble des activités à accomplir afin que le projet soit livré dans le
délai. La méthode du chemin critique permet de savoir combien de temps prendra chaque tâche avant de
finir le projet.
On utilise ainsi cette information pour déterminer la date de fin du projet. Si une tâche prend plus de
temps que prévu, alors la date de fin du projet est repoussée, on peut aussi étendre la durée de certaines
tâches sans affecter le projet. Les tâches du chemin critique sont appelées « tâches critiques » car elles
sont indispensables à la réussite du projet. En conséquence, elles ne doivent subir aucun retard, sinon
l’intégralité du projet sera retardée, leur marge de manœuvre est donc nulle.
Pour l’exécution de la super-structure les barres rouges représentent les tâches critiques, figure
ci-dessous :
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MEMOIRE DU PROJET DE FIN D’ÉTUDES.
6.3.5 Conclusion :
Le planning établi ci-dessous est réserve à l’exécution de la superstructure pour un seul caisson,
il est défini à partir des cadences et des rendements réels des ressources sur chantier. Tout fois on peut
réduire la durée finale de la réalisation de la superstructure du fait que plusieurs activités sont réalisées
en parallèles.
La stabilité des digues de protection face à l’action de la houle est une problématique cruciale dans
le domaine de l’ingénierie côtière. Les digues sont des structures essentielles conçues pour protéger les
zones côtières(Port par exemple) des inondations et de l’érosion due aux vagues. Cependant, l’énergie
des vagues exerce une pression considérable sur ces ouvrages, ce qui peut compromettre leur stabilité.
Le Travail de Fin d’étude porte sur l’étude de stabilité des caisson de la digue principale du port
Nador West Med et l’evaluation du tassement du sol d’assise.
En première partie un calcul des charges qui s’applique sur le caisson a été fait dans le but d’effec-
tuer les vérifications de stabilité et les vérifications vis à vis les états limites du sol, cependant les résultats
ont montrés que la stabilité de notre structure est largement satisfaite on raison des grandes dimensions
de notre ouvrage. Ces derniers qui ont imposé l’évaluation d’ordre de grandeur du tassement de l’assise,
pour prévoir les futures améliorations du sol en cas de tassement qui dépasse les valeurs admissibles.
En deuxième partie une étude théorique de l’évaluation du tassement de l’assise des caissons à été
mené, et qui nous a amené a trouvé des valeurs du tassement qui respecte les exigences du marché, puis
une évaluation de l’influence de se tassement sur l’exécution de la superstructure est réaliser.
Ce projet m’a permis d’appliquer et d’approfondir mes connaissances acquises au cours de mon
cursus universitaire de ma formation d’ingénieur, ainsi d’entrevoir une nouvelle notion et une autre
facette de mon futur métier et acquérir une expérience extrêmement valorisante d’un point de vue pro-
fessionnel.
BIBLIOGRAPHIE
Thése-Jean-Marc ROUSSET : Sollicitations d’une digue Jarlan sous l’action de houles aléatoires, Cas du
port de Dieppe.
Règles Professionnelles de Conception et de Calcul des Silos en Béton Armé et Béton Précontraint,
I.T.B.D.P, 1986.
Conception et calcul des Ouvrages géotechniques BOUAFIA Ali Université Saâd Dahleb de Blida.
Fascicule 62 titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie
civil.
Paramétres d’entrée.
ANNEXE 3 :Détails de calculs des actions de la houle creux par la méthode de Sainflou.
Renversement :
Poincennement :
Glissement :
Définition de la géometrie :
Résultats :