De L'atelier De: Republique Democratique Du Congo Ministère de L'enseignement Supérieur Et Universitaire
De L'atelier De: Republique Democratique Du Congo Ministère de L'enseignement Supérieur Et Universitaire
De L'atelier De: Republique Democratique Du Congo Ministère de L'enseignement Supérieur Et Universitaire
de l’Atelier de
AVANT-PROPOS
LES PARTICIPANTS
2
0. INTRODUCTION
0.1. Historique
En dix ans d’existence, l’UNAZA a accompli une œuvre de titan et atteint une
taille-limite qui nécessita une réforme des structures afin de pallier les lourdeurs et
les lenteurs administratives et d’imprimer un nouveau dynamisme à cette institution
dont les effectifs dépassaient désormais les 30.000 étudiants.
Une Table Ronde fut convoquée pour réfléchir sur l’état et l’avenir de
l’Enseignement Supérieur et Universitaire au Zaïre (Kinshasa, 18 – 21 juin 1984), en
3
que
C’est avec la tenue des assises des Etats Généraux de l’Education (Kinshasa,
19-29 janvier 1996), convoqués dans le cadre de la mise en œuvre des recomman-
dations de la Conférence Nationale Souveraine, que la question des programmes,
en plus de celle des structures, revient en force dans le cadre d’une réforme globale
visant la rénovation de notre système éducatif.
Examinant les finalités, les filières et les structures d’études à l’ESU, les Etats
Généraux de l’Education (EGE) avaient notamment recommandé ce qui suit :
a. définir ou redéfinir les finalités, les filières et les structures d’études des
établissements de l’ESU existants (ISP, ISPT, Universités) ;
b. spécifier les finalités, les filières et les structures d’études à l’ESU pour le pro-
jet visant à :
d. introduire dans les programmes de formation des travaux productifs pour ini-
tier les étudiants aux activités professionnelles ;
h. créer au sein des facultés et sections des commissions de révision des pro-
grammes et organiser leurs travaux sous la supervision de la Commission
Permanente des Etudes (CPE) ;
j. insérer dans les programmes de l’ISAM, option coupe et couture, les techni-
ques de confection pour homme et ouvrir l’option aux garçons ;
Mais, des paroles résolues aux actes déterminés, il y eut plus qu’un pas à
franchir. La volonté clamée de mettre à jour nos programmes d’études buttera sur les
aléas d’une transition politique qui tirait en longueur et dont les priorités relevaient
d’autres registres sociaux. Au point même que le premier projet de convocation d’une
TRUC, projet conçu en 1998 avec l’appui des experts belges, ne put aboutir.
Une nouvelle tentative de relance du projet de réforme est amorcée lors des
travaux de l’Atelier national sur l’évaluation de l’examen d’Etat et du système éducatif
en RDC (Kinshasa, 24 novembre 2001 – 8 janvier 2002). Cet Atelier fera le constat
suivant en ce qui concerne les programmes et les filières d’études à l’ESU :
• création anarchique des cycles d’études, des filières, des options et des orien-
tations consécutives à un manque de planification, de rationalisation et de pro-
grammation au niveau local et central ;
a. introduire des contenus exigés par les progrès de la science et les change-
ments de la société ;
d. alléger le volume horaire annuel de manière à ne pas excéder 800 h par an-
née d’études ;
Pour valider l’ensemble des projets, une Table Ronde fut envisagée, mais elle
ne put se tenir pour diverses raisons liées tantôt au contexte politique de change-
ment de régime et de guerre, tantôt aux contraintes financières.
• proposer les exigences à remplir par les universités privées pour la reconnaissance
de leurs diplômes ;
• émettre des propositions sur le rôle de l’ESU dans la réduction de la pauvreté dans le
cadre de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE).
Les travaux proprement dits ont débuté par un débat général qui a pris pour
support les documents de travail mis à la disposition des experts par la CPE :
En effet du point de vue de leur traitement, les projets ont été classés comme
suit :
2. Ceux qui ont été approuvés par voie ministérielle mais non repris par le docu-
ment de la C.P.E ;
9
3. Ceux qui ont été transmis directement à la C.P.E. par les Etablissements
sans, par la suite, faire l’objet d’une harmonisation par la C.R.P. ;
2. Faire l’inventaire des programmes déjà en application mais non repris dans le
document de la C.P.E., et ceux directement envoyés à la C.P.E. Pour ces
deux catégories de programmes, il a été mis au point un mécanisme permet-
tant leur incorporation rapide dans le projet d’Arrêté. En effet, la CPE avait
demandé la révision depuis 1996, mais la directive ministérielle y relative ne
sera signée qu’en 1999 ; et depuis lors seuls 20 établissements ont réagi posi-
tivement et transmis des propositions à la CPE. Etant donné qu’en principe,
les programmes doivent être révisés tous les cinq ans, il y a eu une évolution
par rapport aux propositions déjà faites : des établissements appliquent de
nouveaux programmes et proposent de nouvelles réformes en termes de filiè-
res et de matières à enseigner. C’est pourquoi il a été jugé utile et opportun de
tenir compte de la dynamique d’actualisation de diverses propositions recueil-
lies.
• le Ministère de l’ESU ;
• la CPE ;
Bureau de l’Atelier
proposer les exigences à remplir par les universités privées pour la recon-
naissance de leurs diplômes ;
examiner les possibilités de création des Ecoles de Formation aux Arts et Mé-
tiers (EFAM);
examiner les possibilités d’organisation du jury national pour les finalistes des
établissements publics et privés de l’ESU.
Bureau de la Commission
Membres :
• Pr KALABA MUTABUSHA
• Pr MANGA OKENGE
Commission II : UNIVERSITES
Membres :
• Pr NGAYIHEMBAKO S. (ULPGL)
• Pr MISENGA Mulonwa
Membres :
Membres :
ges.
15
6+3 pages.
27. UNILU, FACULTE DES LETTRES, Rapport général des Journées scientifi-
ques de la Faculté des Lettres tenues du 18 au 19 juin 2003. 7 pages.
17
2003. 6 + 3 pages.
0.6. Plan
• une introduction ;
Les matières contenues dans les actes de l’Atelier ont été redéployées en
sept parties comprenant, outre l’introduction :
¾ les curricula
¾ les annexes
19
Chapitre I
Le débat le général a pris pour support les documents de travail mis à la dis-
position des experts par Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Enseignement Su-
périeur et Universitaire :
L’examen des termes de référence a fait l’objet d’un débat général qui a per-
mis d’harmoniser la compréhension de ces termes de référence pour l’ensemble des
participants, de préciser les tâches dévolues aux commissions et de déterminer les
matières renvoyant à des options à lever par l’Atelier.
Compte tenu du temps écoulé entre le dépôt des projets des programme par
les établissements, auprès des Conseils d’Administration et de la CPE, et du fait que
les principes édictés par le Ministère datent déjà de plus de quatre ans, il a été re-
commandé de prendre en compte aussi bien les programmes légaux en vigueur que
les programmes en expérimentation et ceux récemment proposés ou déposés au-
près du bureau de l’Atelier.
Dans le même esprit, les documents produits par l’Atelier seront soumis aux
établissements et aux Conseils d’administration pour lecture et avis.
Les programmes ayant une durée de vie, la réforme doit garantir une certaine
flexibilité, par une articulation judicieuse des matières fondamentales avec les matiè-
res ouvertes.
Il a été noté le cas préoccupant des diplômés d’une même promotion dont la
qualité n’était pas la même, au point que l’on peut voir sortir d’une même promotion
des diplômés très brillants, des diplômés moyens et même des diplômés qui ne justi-
fient même pas du niveau minimum requis. Comment expliquer cette disparité et
comment en venir à bout ?
• salaire insignifiant qui fait que l’enseignant est réceptif à des sollicitations ré-
préhensibles.
Les stratégies suivantes peuvent être envisagées pour résoudre cet épineux
problème de la disparité des qualités des diplômés :
• Filtrer les étudiants à l’entrée et à la fin du graduat pour éviter de chasser les
étudiants au deuxième cycle ;
• la loi portant collation des grades académiques (la conformer aux nouvelles filiè-
res et aux modifications de certaines dénominations des diplômes)
L’Etat ne saurait à lui tout seul gérer l’ensemble du système de l’ESU. Même
du temps où le monopole lui était reconnu, il y a toujours eu des établissements pri-
vés ou communautaires diversement appréciés par les pouvoirs publics et par les
utilisateurs.
• Inspection de conformité sur le terrain par les services du Ministère (CPE, Secré-
tariat Général et Services généraux)
25
Etant donné que certains Instituts Supérieurs ont déjà atteint la taille des uni-
versités et qu’ils organisent même un second cycle pour lequel il faudra envisager
des passerelles avec le troisième cycle universitaire, et qu’en plus il se pose l’urgente
question de la recherche des solutions pour désengorger les rares universités publi-
ques de référence, il serait tout à fait indiqué que les Instituts supérieurs remplissant
les conditions requises puissent se transformer en Universités ou en Grandes Ecoles
pouvant organiser éventuellement un troisième cycle non doctorant.
S’agissant des Centres universitaires, ils sont, par vocation, appelés à devenir
des universités. Il est normal qu’ils le deviennent et ce, conformément aux critères
ci-dessous.
26
Les critères à remplir par les Instituts supérieurs et les centres universitaires candi-
dats à la mutation sont tributaires des éléments suivants :
Pour garantir au système éducatif dans son ensemble une certaine cohérence
et une certaine efficience, le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
doit aussi être pris en compte dans la mesure où il joue un rôle déterminant dans la
réduction de la pauvreté, notamment parce qu’il est le seul habilité à former tous les
cadres acteurs de développement et qu’il intervient de manière décisive dans la re-
cherche-développement.
L’initiative PPTE devrait donc aussi pouvoir financer le secteur de l’ESU pour
des volets relatifs :
Du reste, pour évaluer la pauvreté dans le monde, le PNUD utilise les indica-
teurs en rapport avec :
• la longévité ;
• le niveau de vie.
cadres ;
- l’expertise du
personnel dans la re-
29
A cet effet, l’Atelier a pris appui sur les principes formulés par la tutelle.
Les principes rappelés sont ceux qui sont contenus dans la Note circulaire n° MINE-
DUC/CABMIN/001/99 : Réforme des programmes des cours de l’Enseignement Su-
périeur et Universitaire (Kinshasa, le 11 février 1999), précisément aux pages 2 à 4.
Lors de l’examen dudit document, les éléments suivants ont été relevés en
rapport avec chacun des sept principes énoncés dans la circulaire :
Principe 3 : Au niveau de la base, plus précisément à celui des Facultés et/ou des
Sections, le programme des cours retenu dans le cadre de la réforme
devra indiquer, pour chaque cours, les objectifs pédagogiques et un
contenu minimal.
Principe 5 : Pour chaque cycle, l’atelier doit nettement distinguer, sur la liste des
matières retenues, d’une part, celles qui sont fondamentales et indis-
pensables ; et, d’autre part, celles qui sont facultatives et laissées, de
ce fait, au choix des étudiants. Il convient d’offrir le plus de choix possi-
ble en terme d’options ; et que ces options doivent être adaptées aux
besoins réels de l’étudiant ainsi qu’à l’évolution de la science et aux
mutations de la société congolaise.
Principe 6 : Actuellement, des cours séparés dans certaines Facultés ne sont que
des parties d’une même matière. L’atelier est invitée à les regrouper, en
31
Aux sept principes contenus dans la circulaire du 11 février 1999, l’atelier demande
que soit ajoutée la disposition suivante :
Pour les candidats au deuxième cycle, dans les Instituts Supérieurs Techni-
ques, il leur est fait obligation de justifier d’au moins deux ans de travail dans la filière
de professionnalisation.
Aussi s’est-il avéré nécessaire d’organiser des passerelles entre les différen-
tes filières au sein des Universités et des ponts entre Universités et Instituts Supé-
rieurs.
• Le diplômé d’un cycle qui désire changer de filière de formation peut s’inscrire
dans une année spéciale de mise à niveau (graduat unique ou pré-licence),
avec possibilité de suivre un programme à la carte sanctionné par un certificat
permettant de poursuivre les études dans la nouvelle filière.
• Les diplômés des Instituts Supérieurs peuvent s’inscrire dans des filières uni-
versitaires, moyennant des programmes d’entrée à la carte.
Néanmoins, l’on veillera toujours à éviter de confondre les intitulés des cours,
les matières à enseigner ou contenus des cours et les modules à assurer par diffé-
rents spécialistes concernés. Chaque cours devra être placé sous l’autorité d’un seul
titulaire et faire l’objet d’un examen unique.
1.4.6.. Décapage
Chapitre II
ORGANISATION GENERALE
DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
2.1. Restructuration
2.1.1. De la Restructuration
- Le Président de la République ;
- Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ;
- Le Conseil Académique Supérieur
- Les Académies ;
- Les Universités, les Instituts Supérieurs Pédagogiques et Techniques, les
Ecoles de Formation aux Arts et Métiers ainsi que les centres de recherche.
Il est à noter que, pour les études, qui ne seraient pas organisées dans toutes
les académies, l’Etat est tenu de mettre en œuvre une politique pour que chaque ci-
toyen(ne) qui le désire, puisse y accéder conformément aux conditions requises.
Il s’agit des fonctions non permanentes qui doivent être exercées sans tracas-
serie.
Cette structure doit avoir une administration légère au niveau du Conseil aca-
démique supérieur et à celui des Académies.
Dans le cadre de l’auto-inspection, le Secrétaire Général Académique devrait
être plus actif dans le contrôle des prestations des enseignants.
En tout état de cause, cette inspection académique ne remet pas en cause le
contrôle de gestion académique, administrative et financière de l’organe de tutelle, le
Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
2° Le premier cycle regroupe les trois premières années. Il est appelé graduat. Le
terme « graduat » désigne tous les premiers cycles débouchant sur la profession-
nalisation. Celui de « candidature » proposé par certaines Facultés pour désigner
les premiers cycles pour lesquels la professionnalisation semble difficilement
40
5° Le deuxième cycle (ou niveau d’études) est généralement appelé licence. Il est
aussi désigné par le terme de doctorat aux Facultés de Médecine et de Méde-
cine Vétérinaire, par celui d’épreuve à la Faculté de Pharmacie, celui d’ingéniorat
en Polytechnique, en Agronomie et autres filières d’études en sciences appli-
quées.
6° L’accès au deuxième cycle est conditionné par l’obtention, dans les conditions
requises, du diplôme de gradué pour ceux qui sont admis à poursuivre leurs étu-
des dans la même filière que celle entamée au premier cycle, et par la réussite,
dans les conditions requises, au terme de la pré-licence pour les étudiants autori-
sés à changer de filière dans les établissements universitaires et pour ceux qui,
41
13° Le troisième cycle concerne les études et/ou les recherches entreprises après le
diplôme de deuxième cycle obtenu avec grade et organisées en vue de
l’obtention du doctorat ou du diplôme d’agrégation de l’enseignement supérieur.
Il comprend : une formation professionnalisante non doctorante (Diplôme Spé-
cial), une formation doctorante (Diplôme d’Etudes Approfondies) et le doctorat
proprement ou l’Agrégation de l’Eneignement Supérieur.
14° Le troisième cycle comporte plusieurs épreuves sanctionnées par des diplômes.
Les épreuves et les diplômes, pour chaque filière, sont énumérés dans les tex-
tes légaux. Il importe de les recenser dans une nouvelle nomenclature.
15° Dans chaque filière, ces épreuves – quant elles sont promotionnelles - doivent
comporter le Diplôme d’Etudes Approfondies d’une durée de deux ans, à acqué-
rir obligatoirement au moins un an avant la présentation et la soutenance publi-
que d’une thèse consacrant l’aptitude à la recherche et apportant une contribu-
tion notable au progrès de la science. Un choix clair a été opéré, pour la pre-
mière partie du troisième cycle, entre l’appellation « Diplôme d’Etudes Supérieu-
res » (DES) actuellement en vigueur et « Diplôme d’Etudes Approfondies »
(DEA).
16° Lors du retour des matières d’études à la base (c’est-à-dire aux Facultés et aux
différentes instances internes à celles-ci), il faudra les faire accompagner des
instructions précises quant au volume horaire maximal et minimal pour cha-
que cycle et ce dans toutes les filières.
Les Grandes Ecoles sont destinées à former des cadres supérieurs de maîtrise. Elles
organisent une formation du deuxième cycle (de niveau équivalent à celui de la li-
cence) et du troisième cycle (du niveau équivalent à celui du Diplôme Spécial).
Dans le but de disposer des hommes de métier capables de poser des actes
précis dans un domaine donné, il conviendrait d’autoriser, à titre expérimental avec
le consentement du monde de travail, les établissements de l’Enseignement Supé-
rieur et Universitaire d’organiser les enseignements des arts et métiers, sur deux ans
après l’obtention du diplôme d’Etat, plus pratiques que théoriques, conduisant par
exemple à un diplôme soit de plombier, de maçon, d’ajusteur, de dépanneur ou de
réparateur des appareils électroniques.
Des mesures incitatives devraient être prises pour encourager les diplômés
d’Etat à accéder aux Ecoles de Formation aux Arts et Métiers.
En ce qui concerne la formation assurée par des établissements relevant
d’autres Ministères (Santé, Affaires Sociales, Jeunesse, Finances, Fonction publique,
Travaux publics, Justice, Affaires foncières), ces Ministères devraient collaborer, pour
ce qui est des exigences pédagogiques, avec le Ministère qui a lesdits enseigne-
ments dans ses attributions
Lors débats sur les filières, il s’est posé le problème des « chaires UNESCO »
qui fonctionnent au sein de certains établissements de l’ESU.
La formation assurée par les différentes Chaires UNESCO implantées en RDC
doit correspondre aux certificats et diplômes délivrés par nos Universités.
De ce fait, ces formations et diplômes doivent être rattachés à des filières re-
connues aux niveaux des différents cycles de l’ESU.
Ainsi, il doit y avoir des équivalences des diplômes délivrés par les Chaires de
l’UNIKIN et des Facultés de l’UNIKIN, de même entre les Chaires de l’UNILU et les
facultés de l’UNILU.
L’Ecole Régionale d’Aménagement Intégré des Forêts Tropicales (ERAIFT)
devra délivrer des diplômes équivalents à ceux de la Faculté d’Agronomie.
45
46
Chapitre III
I. UNIVERSITES
1.1. DROIT
1.2. CRIMINOLOGIE
• Doctorat en Criminologie
1° Dénomination
1.4. MEDECIN
1.1. Finalité
52
1.2 Objectifs
1° l’urgence qu’il y a à former des encadreurs dans ces domaines pour les
étudiants du premier cycle qui sont depuis plus de vingt ans très mal encadrés si pas
du tout. Il n’y a qu’à constater comment se font les travaux pratiques en anatomie,
physiologie, histologie, parasitologie.
2° l’obligation qui s’impose de pouvoir, le cas échéant, réorienter les étudiants
tout en minimisant le facteur « déperdition ». Certains des nombreux candidats qui se
retrouvent dans l’impossibilité de poursuivre les études médicales. Les vocations
étant rarissimes chez les finalistes en médecine, qui préfèrent les filières cliniques,
on pourrait ainsi résoudre rapidement le problème de la vacance de postes (assis-
tants, chefs de travaux …) dans les filières biomédicales au regard de l’ampleur de
la tâche.
3° la possibilité de former des techniciens de très haut niveau pour les labora-
toires et les travaux de recherches.
1.3 Débouchés
1° Secteurs :
2° Postes :
53
Il y a lieu de signaler que cette filière ne peut être accessible qu’aux candidats
qui auront au moins réussi préalablement aux épreuves du premier graduat des
sciences biomédicales (en médecine) ainsi qu’à ceux (biologistes, pharmaciens,
chimistes, agronomes…) qui présentent certains prérequis pour ces études. Pour les
premiers candidats, on devra prévoir deux années de graduat (pour ceux qui sortiront
de la première candidature) et une année (pour ceux qui proviendront de la
deuxième), les étudiants sortant du troisième graduat en médecine étant directement
admis en première licence. Les candidats qui ne proviennent pas de la Faculté de
médecine seront admis à l’un ou l’autre niveau en fonction de leur profil (i.e. en te-
nant compte des prérequis). La dénomination « graduat » est utilisée pour éviter
toute confusion.
5° Deuxième cycle
1
TPL’Atelier a envisagé la création de l’option « Maladies infectieuses et parasitaires » ; mais il a aban-
PT
donné l’idée pour la simple raison que les maladies infectieuses et parasitaires relèvent de la méde-
cine interne (i.e. des sciences bio-médicales).
55
5° Troisième cycle
A. En sciences biomédicales
1) Certificat d’Aptitudes Spéciales
2) Diplôme de Spécialiste en Médecine (DS), avec indication de l’option
3) Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Médecine
4) Docteur en Sciences Médicales
5) Docteur en Sciences Bio-Médicales
6) Agrégé de l’Enseignement Supérieur en Médecine
B. En sciences bucco-dentaires
1) Certificat d’Aptitudes Spéciales
2) Diplôme de Spécialiste en Médecine dentaire (DS)
3) Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Médecine dentaire
4) Docteur en Sciences Dentaires
5) Agrégé de l’Enseignement Supérieur en Médecine
1.6. PHARMACIE
2) Diplômes décernés
1.7. POLYTECHNIQUE
2° Premier cycle
3° Deuxième cycle
4° Troisième cycle
5. Psychologie commerciale2 TP PT
N.B. L’Atelier n’a pas retenu l’orientation « Gestion des entreprises et organisation du
travail », proposée par l’UNIKIN, et demande que tous les aspects de gestion
soient versés à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
.
4) La licence en sciences de l’éducation, orientations :
a. Administration et planification scolaire
b. Administration et inspection scolaire
c. Education des adultes et formation continue
d. Education préscolaire et enseignement primaire
e. Enseignement primaire et secondaire
f. Technologie de l’éducation
g. Mesure et évaluation en éducation
5) Au niveau du DEA
a. Le DEA en psychologie
b. Le DEA en Sciences de l’Education, orientations :
i. Administration et planification de l’éducation
ii. Andragogie
iii. Didactique des disciplines scientifiques
iv. Curriculum, mesure et évaluation
v. Sociologie de l’éducation
vi. Technologie de l’éducation
6) Au niveau du Doctorat :
a. Le doctorat en psychologie
b. Le doctorat en sciences de l’éducation.
2
TP PT Orientation ajoutée par l’atelier.
62
1.9. SCIENCES
2° Au niveau de deux premiers cycles et du DES, il est ouvert les options suivan-
tes :
5) En graduat
• Biologie
• Mathématique
• Physique
• Chimie
• Sciences de la terre (avec deux orientations : géologie, géogra-
phie)
• Informatique
Dans les options Mathématique et Physique, il est prévu une année de mise à
niveau appelée Propédeutique Physique Mathématique
6) En licence
• Biologie (avec deux orientations : biotechnologie, écolo-
gie)
• Mathématiques (avec deux orientations : mathématiques
appliquées, mathématiques pures)
• Physique
• Sciences de la terre (avec les orientations suivantes : géo-
logie, géographie physique, géographie humaine et aménagement du
territoire)
63
5° Etant donné que les options proposées par la Faculté des Sciences de
l’Université de Kisangani correspondent plutôt à des cours (ou à des matières
d’enseignement) qui relèvent toutes des sciences biologiques, la Commission re-
tient, dans l’état actuel des choses, une seule option pour la Faculté des Sciences
de l’UNIKIS : l’option Biologie, quitte à vérifier les orientations par rapport au pro-
gramme des cours proposé. Ceci n’empêche pas l’UNIKIS d’organiser, à l’avenir,
les autres options retenues ailleurs et ce, en se conformément aux conditions et
procédures réglementaires en matière d’introduction de nouveaux enseignements
à l’enseignement supérieur et universitaire.
2° Options
• Journalisme
• Edition multimédia
- La licence en Sciences de la Communication, orientations :
• Communication des organisations
• Communication sociale
Il a été recommandé à l’IFASIC d’ajouter à l’option «Journalisme » une qua-
trième orientation « Sports et loisirs ».
A) En licence en Economie :
les orientations :
1) Economie mathématique
2) Economie publique
3) Economie industrielle
4) Economie monétaire
5) Economie internationale
6) Economie rurale
7) Economie de développement
C) En licence en démographie
Les cours de licence en démographie se donnent en commun du fait de
l’inexistence des options à ce niveau.
ème
du 3 P P graduat, des cours d’orientation vers les relations internationales.
L’unanimité a été rapidement réunie autour des filières des Instituts Supé-
rieurs Pédagogiques. Le lecteur se reportera au chapitre sur les curricula pour voir le
69
2.1. GRADUAT
1. En Pédagogie Appliquée
Section Lettres et Sciences Humaines
Options :
1. Anglais-Culture Africaine
2. Français-Langues Africaines
3. Français-Latin
4. Langues Africaines-Français
5. Latin-Français
6. Histoire-Sciences Sociales
7. Histoire-Sciences Sociales et Gestion du Patrimoine
8. Histoire – Sociologie
9. Histoire -Relations Internationales
Section Technique
20. Sciences Commerciales et Administratives
21. Sciences Agronomiques et Vétérinaires
22. Hôtellerie, Accueil et Tourisme
70
2. Appui à l’enseignement
2.2. LICENCE
Section Techniques
21. Sciences Commerciales et Administratives
22. Sciences Agronomiques et Vétérinaires
23. Hôtellerie, Accueil et Tourisme
b) Au niveau de la licence
1. Eléctromécamique
2. Electrotechnique
72
3. Electronique, orientations :
- Télécommunications
- Informatique
4. Mécanique appliquée
5. Mécanique de production
6. Eléctroénérgetique
2e cycle : Ingénieur
P P
e
2 cycle : Architecte
P P
Elle organise :
• 2 Cycles d’enseignement dont :
- 3 années (1er cycle)
P
P
e
- 2 années (2 cycle)
P P
ISIC-Mons)
Elle a en son sein :
• Trois départements :
- Département de génie des matériaux
(Chimie Agro-Alimentaire, Génie Chimie Organique, Génie Chimie
Inorganique)
- Département de génie civil
(génie minier, construction industrielle)
- Département de génie électronique
(Electricité, Electromécanique, Electronique, Informatique).
74
• 9 Orientations
e
2 cycle : Licencié en gestion des Institutions de Santé.
P
P
a) ISDR :
e
2 cycle : Licencié en Techniques de développement rural.
P
P
b) ISES :
e
2 cycle : Licencié en Statistiques
P P
e
2 cycle : Licencié en Arts
P
P
e
2 cycle : Licencié en Arts, Option : Communication visuelle
P
P
Cycle de deux ans à l’issue duquel les candidats obtiennent un Diplôme pro-
fessionnel de : Maçon, Plombier, Menuisier, Charpentier, Peintre, etc.