Niveaux Dorganisation Et Classification Des Végétaux
Niveaux Dorganisation Et Classification Des Végétaux
Niveaux Dorganisation Et Classification Des Végétaux
1. INTRODUCTION
On distingue traditionnellement dans le monde vivant un règne végétal et un règne animal
composés d’êtres vivants constitués d’unités de base que sont les cellules. Les cellules
constituent les unités structurales et fonctionnelles des êtres vivants végétaux et animaux.
Il existe plusieurs types de cellules. A titre d’exemple, l’organisme humain à lui seul renferme plus
de 100 types de cellules qui sont différents des types rencontrés chez les végétaux. La diversité
des types cellulaires peut être ramenée à une structure de base. Il n’y a pas de cellule universelle
mais un schéma synthétique permet d’en donner une idée suffisante.
Le schéma synthétique de la cellule végétale peut être présenté comme sur la figure suivante :
Structures comparées d'une cellule animale (à gauche) et d'une cellule végétale (à droite)
d'après Mitchell, J. (1977) (1) Membrane, (2) noyau, (3) cytoplasme
Les critères au niveau cellulaire généralement retenus pour séparer les espèces
appartenant aux règnes animal et végétal sont les suivants :
Végétaux Animaux
Paroi squelettique Présente absente
Membrane plasmique sensibilité et motilité peu sensibilité et motilité
prononcées + prononcées
Cytoplasme absorption1 de gaz et de ingestion2 des aliments
substances dissoutes dans
l’eau
Vacuoles développées peu développées
Chloroplastes Présents Absents
chlorophylliens et autotrophes jamais chlorophylliens
(exceptés les champignons) hétérotrophes
Absorption1 : passage à travers une membrane, une paroi
Ingestion2 : introduire par la bouche dans les voies digestives (avaler, manger)
3.1. Procaryotes
Sur le plan cellulaire, la région nucléaire n’est pas isolée par une membrane propre, distincte,
appelée membrane nucléaire. Ils ne réalisent jamais de mitose vraie. Ils ne possèdent pas
d’organites cellulaires (mitochondries, dictyosomes, réticulum endoplasmique et plastes). Ils ne
possèdent ni stéroïdes (produit du métabolisme), ni histones (structural).
Leur paroi à composition chimique complexe est caractérisée par la présence de l’acide di-
aminopimélique (DAP) absent chez les autres végétaux et animaux. L'acide di-aminopimélique
(DAP) est un acide aminé non protéinogène. C'est un dérivé ε-carboxylé de la lysine. Le DAP est
caractéristique de la paroi bactérienne chez certaines bactéries.
4. THALLOPHYTES ET CORMOPHYTES
Chez les végétaux, sur la base de l’organisation générale de l’appareil végétatif, on distingue :
- les thallophytes dont l’appareil végétatif est une structure très simple appelée thalle, sans
territoire différencié en tige, racines ou feuilles,
- et les cormophytes dont l’appareil végétatif appelé cormus est au contraire formé d’une
tige, de racines et de feuilles.
Les thallophytes et les cormophytes ont des organes reproducteurs qui présentent des
différences.
Au niveau des organes reproducteurs chez les thallophytes, les spores et les gamètes sont
formés à l’intérieur de sporocystes ou de gamétocystes. Ces spores et gamètes sont issus d’une
cellule mère dont le noyau subit plusieurs divisions successives.
À partir de chaque noyau fils et d’une portion de cytoplasme se forme une spore ou un gamète.
La paroi d’un sporocyste ou d’un gamétocyste est constituée de la paroi glucidique de la cellule
mère dont tout le contenu s’est transformé en spores ou en gamètes.
Les Cyanophycées et les bactéries forment des sporocystes mais jamais des gamétocystes
puisque leur reproduction n’est jamais sexuée : ce sont des thallophytes sans reproduction
sexuée
Les thallophytes à reproduction sexuée sont les algues, les champignons et les lichens et les
bryophytes archaïques
b) Les cormophytes
Structures reproductrices qui Structures reproductrices qui engendrent
engendrent les spores les gamètes
CORMOPHYTES SPORANGES GAMETANGES
= Archégoniates - Gamétanges femelles =
archégones
- Gamétanges mâles = anthéridies