Recueil de Prières Flèche D'or - A Jésus Par Marie
Recueil de Prières Flèche D'or - A Jésus Par Marie
Recueil de Prières Flèche D'or - A Jésus Par Marie
Aiguisez votre flèche d'or, votre flèche d'amour dont vous pourrez toucher ce Cœur
Sacré à chaque fois que l'élan de votre cœur vous conduira en esprit et en vérité
à reconnaître sa souveraine royauté sur toutes choses, à l'aimer et à l'adorer dans
le très saint Sacrement de l'autel et à implorer les grâces qui vous seront
nécessaires pour votre salut et surtout la grâce de la persévérance finale.
Jean de Magdala
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« Pour nous, notre Cité se trouve dans les cieux, d'où nous attendons
ardemment, comme Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transfigurera notre
corps de misère pour le conformer à son Corps de Gloire, avec cette force qu'il a
de pouvoir même se soumettre toutes choses. »
(Saint Paul – Épître aux Philippiens, III, 20-21)
Soyez dans la joie, Marie, vous êtes pleine de grâce, vous êtes la Colombe
très belle, vous êtes la Vierge intacte, immaculée, toujours Vierge, vous êtes
la Très Sainte et très Immaculée, et le Seigneur est avec vous ! Le Seigneur
est avec vous, en effet, l’Esprit-Saint s’est fait de vous une Colombe, il veut
habiter en vous, se manifester par vous, comme il s’est manifesté par la
présence de la Sainte Colombe, entre Père et Fils, lors du baptême de
Jésus-Christ.
"Notre-Seigneur m'a ouvert son Cœur et m'a adressé ces paroles: "Mon Nom est
partout blasphémé, même les enfants blasphèment!" Alors Il m'a fait entendre que
cet affreux péché blessait douloureusement son Cœur.
« Voici la louange que Notre-Seigneur me dicta, malgré ma grande indignité, pour
la réparation des blasphèmes de son Saint Nom et qu’il me donna comme
une Flèche d’Or, me disant que chaque fois que je la dirai, je blesserai son Cœur
d’une blessure d’amour :
« Qu’à jamais soit béni, loué, aimé, glorifié le très Saint, très Sacré, très
Suradorable, très méconnu, très inexprimable Nom de Dieu au Ciel, sur la
terre et dans les enfers, par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et
par le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ au très Saint-Sacrement
de l’autel. »
118. Après tout, je proteste hautement qu'ayant lu presque tous les livres
qui traitent de la dévotion à la sainte Vierge, je ne connais point de pratique de
dévotion envers la sainte Vierge semblable à celle que je veux dire, qui exige d'une
âme plus de sacrifices pour Dieu, qui la vide plus d'elle-même et de son amour-
propre, qui la conserve plus fidèlement dans la grâce, et la grâce en elle, qui
l'unisse plus parfaitement à Jésus-Christ et enfin qui soit plus glorieuse à Dieu,
sanctifiante pour l'âme et utile au prochain.
A Jésus
Les larmes qui coulèrent si abondamment de vos yeux m’apparaissent comme des perles
précieuses que j’aime à recueillir, afin d’acheter avec leur valeur infinie les âmes des
pauvres pêcheurs.
Ô Jésus, dont le visage est la seule beauté qui ravit mon cœur, j’accepte de ne pas voir
ici-bas, la douceur de votre regard, de ne pas sentir l’inexprimable baiser de votre bouche
sainte ; mais je vous supplie d’imprimer en moi votre divine ressemblance, de m’embraser
de votre amour, afin qu’il me consume rapidement et que j’arrive bientôt à voir votre
glorieux visage dans le Ciel.
Amen
« Ayez mémoire et souvenance, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que je suis
votre fils ; que vous êtes puissante et que je suis un pauvre homme vil et faible. Je vous
supplie, très douce Mère, que vous me gouverniez et me défendiez dans toutes mes voies
et actions. Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez ; car votre bien-aimé Fils
vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre. Ne dites pas que vous ne
devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement
la mienne. Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu'elle est ma mère et
qu'elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d'avoir et de pouvoir. Si vous
n'étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour
m'assister ; mais hélas, n'étant pas ma mère, elle ne m'aime pas. Puis donc, très douce
Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je
si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ? Vous voyez, ma
Mère, que vous êtes contrainte d'acquiescer à toutes mes demandes. Pour l'honneur et la
gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et
péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus,
surtout l'humilité. Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à
la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Ainsi soit-il. »
Vierge à l'Enfant, CadixNon, le Prophète n’a pas menti qui annonçait merveille plus
belle que toutes, une Vierge qui devait concevoir et enfanter l’Emmanuel. Non, les
Évangélistes ne nous trompaient pas dans leurs récits enchanteurs de
l’Annonciation et de la Nativité où tout est dit par le menu pour notre joie. Non, les
splendeurs de toutes les liturgies de l’Orient et de l’Occident ne dépassèrent pas la
vérité en vous adressant leurs louanges comme à la très pure, l’inviolable,
l’Immaculée, toujours Vierge et très Sainte Mère de Dieu. Non, les saints, toute la
cohorte des cénobites et des vierges, n’ont pas erré en fondant leur vie plus
angélique qu’humaine sur votre doux exemple, eux qui coururent dans le sillage de
votre féconde virginité devenue la plus chaste maternité.
Non, non, non, la sainte Église ne m’a pas trompé en me donnant pour modèle
votre admirable compagnon, saint Joseph, votre époux bien-aimé, et en me
recommandant de remplir mon cœur de vos vertus, ô Marie, ô Toute Pure, pour
courir à l’encontre de la chair, du monde et du démon, sans détresse, sans
lassitude, sur le chemin du Ciel.
Le Père vous a aimée d’un amour jaloux, dès le premier instant de votre
conception, détournant avec toute puissance l’aiguillon du péché, du désordre et du
châtiment. Le Fils vous a élue et ornée de grâces, désirant d’un grand désir
prendre chair en vos entrailles et se nourrir de votre sang. L’Esprit-Saint vous fut
envoyé par le Père et le Fils en cette mission d’amour pour embraser et sanctifier
sans mesure votre esprit et votre cœur, afin que votre saint corps produise à
l’heure dite la cellule unique que l’âme du Seigneur devait faire sienne.
Je jubile à la pensée de cet embrassement des trois divines Personnes vous tenant
intimement unie dans un chaste et triple baiser, ô Femme en laquelle s’est formé le
fruit de vie qui n’a d’autre Père que Dieu ! Je sais maintenant par la science tout le
détail et l’humble ordonnancement de ce miracle auquel étaient prédisposées les
lois de la nature. Je sais l’ovule singulier, portant votre code génétique, ô Marie,
son ADN retenant tout l’héritage de votre race et tout votre caractère, prêt à repartir
sous l’opération du Saint-Esprit dans la fantastique réplication qui formerait un
nouvel être si parfaitement semblable à vous que nul fils jamais ne ressembla tant
à sa mère. Je sais la modification des chromosomes XX en XY qui déterminerait le
sexe masculin de l’enfant, imperceptible miracle de cette facile parthénogénèse...
C’est pourquoi vous êtes en toute vérité aujourd’hui encore et pour toujours LA
VIERGE que chantent les siècles et que louent les chœurs des anges répétant
sans fin : Ave Virgo, Salve, Mater, Ave Maria ! Toute virginité s’enracine en celle de
votre Fils et en la vôtre. Toute maternité s’efforce de retrouver quelque participation
de celle qui fut votre gloire unique. Plus que toutes, la maternité spirituelle de
l’Église continue votre engendrement du Christ, de l’Annonciation à la Nativité, et
de la Passion à la Pentecôte ; car le Christ Fils de Dieu a donné à tous ses frères
de renaître comme il est né de Vous, non du mélange des sangs, non de la volonté
de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu (Jean 1, 13).
Mes Amis,
D’en savoir le mystère attaqué et souillé nous rend plus passionnément aimée
cette douce Nativité du Christ, du sein de la Vierge Marie. Nous lui ferons à Noël
comme un rempart de nos corps purifiés, et un abri de nos cœurs fervents (...). Il y
a cinq ans, je vous conjurais à la demande du Père Calmel de réciter l’Angélus
(CRC 3, Noël 1967). Louis XI en fit obligation aux paroisses du Royaume en 1472,
il y a juste cinq cents ans, en des temps calamiteux. Les nôtres ne le sont pas
moins, sans doute plus périlleux encore. Prions Marie trois fois le jour, « au son de
la cloche ». C’est l’AVE MARIA de la paix.
La médaille miraculeuse
(Prière rédigée par sœur Lucie, inspirée par les révélations et l'esprit de Fatima)
Que mon âme était heureuse, ô bonne Mère, quand j'avais le bonheur de vous
contempler !
Que j'aime à me rappeler ces doux moments passés sous vos yeux pleins de bonté
et de miséricorde pour nous.
Oui, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu'à terre pour apparaître à une
faible enfant et lui communiquer certaines choses, malgré sa grande indignité.
Aussi, quel sujet d'humilité n'a-t-elle pas.
Vous, la Reine du Ciel et de la terre,avez bien voulu vous servir de ce qu'il y avait
de plus faible selon le monde.
Ô Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu
d'humilité.
Faites, ô tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout,
en un mot que je sois une enfant selon votre Cœur et Celui de votre cher Fils.
O mon Dieu! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer,
travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la
terre et (en) délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir
parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m'avez préparé
dans votre royaume, (Jn 14,2) en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon
impuissance et je vous demande, ô mon Dieu! d'être vous-même ma Sainteté .(Jn
3,16)
Puisque vous m'avez aimée jusqu'à me donner votre Fils unique pour être mon
Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les
offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu'à travers la Face de Jésus
et dans son Cœur brûlant d'Amour .
Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre)
leurs actes d'Amour et ceux des Saints Anges; enfin je vous offre, ô Bienheureuse
Trinité! L'Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c'est à elle que
j'abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. Son divin Fils, mon Epoux
Bien-Aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit: « Tout ce que vous demanderez
à mon Père, en mon nom, il vous le donnera! » (He 5,7 Jn 16,23) Je suis donc
certaine que vous exaucerez mes désirs; je le sais, ô mon Dieu! (plus vous voulez
donner, plus vous faites désirer). Je sens en mon cœur des désirs immenses et
c'est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon
âme. Ah! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire,
mais, Seigneur, n'êtes-vous pas Tout-Puissant?... Restez en moi, comme au
tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie......
Je voudrais vous consoler de l'ingratitude des méchants et je vous supplie de
m'ôter la liberté de vous déplaire, si par faiblesse je tombe quelquefois qu'aussitôt
votre Divin Regard purifie mon âme consumant toutes mes imperfections, comme
le feu qui transforme toute chose en lui-même....
Je vous remercie, ô mon Dieu! de toutes les grâces que vous m'avez accordées,
en particulier de m'avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C'est avec joie
que je vous contemplerai (Sg 3,5-6 Mt 24,30) au dernier jour portant le sceptre de
la Croix; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse,
j'espère au Ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés
stigmates de votre Passion... (Jn 20,27 Ga 6,17)
Après l'exil de la terre, j'espère aller jouir de vous dans la Patrie, mais je ne veux
pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans
l'unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des
âmes qui vous aimeront éternellement.
Au soir de cette vie je paraîtrai devant vous les mains vides car je ne vous
demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des
taches à vos yeux. (Is 64,6) Je veux donc me revêtir de votre propre Justice et
recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point
d'autre Trône et d'autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé!......
A vos yeux le temps n'est rien, un seul jour est comme mille ans, vous pouvez donc
en un instant me préparer à paraître devant vous... (Ps 90,4)
Ô Sagesse éternelle et incarnée! Ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai
homme, Fils unique du Père Éternel et de Marie, toujours Vierge!
Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant
l'éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de
votre incarnation.
Je vous rends grâce de ce que vous vous êtes anéanti vous-même, en prenant la
forme d'un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon. Je vous loue et
glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère,
en toutes choses, afin de me rendre, par Elle, votre fidèle esclave.
Mais hélas! Ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les vœux et les
promesses que je vous ai solennellement faits dans mon Baptême. Je n'ai point
rempli mes obligations. Je ne mérite pas d'être appelé votre enfant ni votre esclave,
et comme il n'y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n'ose plus
par moi-même approcher de votre sainte et auguste Majesté.
C'est pourquoi j'ai recours à l'intercession et à la miséricorde de votre sainte Mère,
que vous m'avez donnée pour Médiatrice auprès de vous, et c'est par son moyen
que j'espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l'acquisition
et la conservation de la Sagesse.
Je vous salue donc, ô Marie immaculée, tabernacle vivant de la divinité, où la
Sagesse éternelle cachée veut être adorée des anges et des hommes.
Je vous salue, ô Reine du ciel et de la terre, à l'empire de qui tout est soumis : tout
ce qui est au-dessous de Dieu.
Je vous salue, ô refuge assuré des pécheurs, dont la miséricorde n'a manqué à
personne.
Exaucez les désirs que j'ai de la divine Sagesse, et recevez pour cela les vœux et
les offres que ma bassesse vous présente.
Moi, N…, pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd'hui, entre vos mains, les
vœux de mon Baptême :
Je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses œuvres,
Et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma
croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n'ai
été jusqu'ici.
Je vous choisis aujourd'hui, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et
Maîtresse. Je vous livre et consacre, en qualité d'esclave, mon corps et mon âme,
mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions
passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de
moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus
grande gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité.
Recevez, ô Vierge bénigne, cette petite offrande de mon esclavage, en l'honneur et
union de la soumission que la Sagesse éternelle a bien voulu avoir de votre
maternité, en hommage de la puissance que vous avez tous deux sur moi, et en
action de grâces des privilèges dont la sainte Trinité vous a favorisée.
Je proteste que je veux désormais, comme votre véritable esclave, chercher votre
honneur et vous obéir en toutes choses.
Ô Mère admirable, présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d'esclave éternel,
afin que, m'ayant racheté par vous, il me reçoive par vous.
Ô Mère de miséricorde, faites-moi la grâce d'obtenir la vraie Sagesse de Dieu et de
me mettre, pour cela, au nombre de ceux que vous aimez, que vous enseignez,
que vous nourrissez et protégez comme vos enfants et vos esclaves.
Ô Vierge fidèle! Rendez-moi en toutes choses un si parfait disciple, imitateur et
esclave de la Sagesse incarnée, Jésus-Christ votre Fils, que j'arrive par votre
intercession et à votre exemple, à la plénitude de son âge sur la terre et de sa
gloire dans les cieux.
Ainsi soit-il !
Angelus
V/. Angelus Domini nuntiavit Mariæ, V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,
R. Et elle conçut du Saint-Esprit.
R/. Et concepit de Spiritu Sancto.
Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur
Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum.
est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les
Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus
femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
ventris tui, Jesus.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres
Sancta Maria, Mater Dei, ora pro nobis
pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
peccatoribus, nunc et in hora mortis nostræ.
V. Voici la Servante du Seigneur,
V/. « Ecce Ancilla Domini. »
R. Qu’il me soit fait selon votre parole.
R/. « Fiat mihi secundum Verbum tuum. »
Je vous salue Marie, ...
Ave Maria, …
V. Et le Verbe s’est fait chair
V/. Et Verbum caro factum est.7. R. Et il a habité parmi nous.
R/. Et habitavit in nobis.
Je vous salue Marie, ...
Ave Maria, …
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,
V/. Ora pro nobis, Sancta Dei Genetrix. R. Afin que nous soyons rendus dignes des
R/. Ut digni efficiamur promissionibus Christi. promesses du Christ.
Oremus: Gratiam tuam quæsumus, Domine, Prions. Daignez, Seigneur, répandre votre
mentibus nostris infunde; ut qui, angelo nuntiante, grâce dans nos âmes, afin qu'ayant connu par
Christi Filii tui Incarnationem cognovimus, per la voix de l'Ange l'Incarnation de Votre Fils
passionem eius et crucem, ad resurrectionis Jésus Christ, nous puissions parvenir par sa
gloriam perducamur.Per eumdem Christum Passion et par sa Croix, à la gloire de sa
Dominum nostrum. Amen Résurrection, par le même Jésus Christ Votre
Fils, notre Seigneur. Amen
Je mets en vous toute ma confiance, une confiance sans bornes, et j’espère de votre
miséricorde infinie le pardon de mes péchés.
« Mon Dieu, je crois, je vous adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande
pardon pour ceux qui ne croient pas, qui ne vous adorent pas, qui n’espèrent pas,
qui ne vous aiment pas. (A dire trois fois …)
Très Sainte Trinité Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous
offre tout en les adorant les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de notre
Seigneur Jésus-Christ présent dans les tabernacles de la terre, en réparation des
outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-Même offensé, et je
vous demande, par les mérites infinis du Cœur Sacré de Jésus et du Cœur
immaculé de Marie, la conversion des pauvres pécheurs. Amen »
« Ensuite, la très Sainte Vierge lui dit : “ Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que
les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs
ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant
cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion,
réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en
méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de
les assister à l’heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de
leur âme. ” »
Le Rosaire de Notre-Dame
"Je suis Notre-Dame du Rosaire. Je viens vous demander de dire tous les jours le
chapelet et de changer de vie." Notre Dame à Fatima (13 octobre 1917)
« Et donc il y a le saint Rosaire. Regardez Père ! la Très sainte Vierge, en ces derniers
temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De
telle façon qu'il n'y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se
rapportant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, que ce soient des
familles qui vivent dans le monde ou des communautés religieuses ou bien à la vie des
peuples et des nations, Il n'y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne
puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous
sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et nous
obtiendrons le salut de beaucoup d'âmes. »
« Et donc, ayons la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, notre très sainte Mère,
en la considérant comme le siège de la clémence, de la bonté et du pardon, et
comme la porte sûre pour entrer au Ciel (…). »
Notre Père
Notre Père qui êtes aux Cieux
Que Votre Nom soit sanctifié
Que Votre Règne arrive
Que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.
Donnez nous aujourd’hui notre pain de chaque jour (notre pain célestiel)
Pardonnez nous nos offenses
comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous laissez pas succomber à la tentation
Mais délivrez nous du mal.
Amen
« Méditez donc avec grand soin, les Mystères du Rosaire, écrivait, il y a plusieurs
siècles, un fervent religieux dominicain. Car cette méditation est à la prière vocale ce que
le cœur est au corps vivant, le sel aux mets, la pierre précieuse à l'anneau, les fleurs au
jardin, les fruits aux vergers, les eaux aux pâturages, les fleuves aux vallées, la rosée du
matin aux prairies, le soleil au jour, la lune à la nuit, l'étoile au navigateur, l'eau à la bouche
altérée, le repos aux membres fatigués, l'épée au guerrier, etc. »
Fruit : L'humilité
Contemplons et adorons la très-sainte Trinité, prédestinant, choisissant et préparant
longtemps d'avance Marie, pour être la mère de Dieu.
En abordant Marie, l'ange lui dit : Je vous salue, ô vous qui êtes pleine de grâce! Le
Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre toutes les femmes.
L'ange la rassure : Ne craignez point, Marie! Vous avez trouvé grâce devant Dieu!
Marie dit alors: Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole!
Elisabeth en entendant le salut de Marie, s'écria à haute voix: « Vous êtes bénie entre
toutes les femmes et le fruit de vos entrailles est béni! »
« D'où me vient ce bonheur, que la Mère de mon Seigneur daigne venir me visiter?
« Vous êtes heureuse d'avoir cru que les choses qui ont été dites de la part du
Seigneur s'accompliraient. »
A la voix de Marie, Jean-Baptiste tressaillit de joie dans le sein de sa mère et fut sanctifié.
Marie dit alors:
Unissons-nous à Marie, à Joseph, aux bergers et aux Mages, pour bénir, adorer et
remercier notre divin Sauveur.
Fruit : L'obéissance
Marie et Joseph portent Jésus à Jérusalem, pour offrir à Dieu le divin Enfant.
Jésus entre pour la première fois à Jérusalem, qu'il doit si tendrement aimer, et où il doit
tant souffrir!
Le saint vieillard Siméon vient au temple, conduit par l'Esprit-Saint, qui lui fait reconnaître
Jésus et Marie.
Et le père et la Mère de l'enfant Jésus étaient dans l'admiration des choses merveilleuses
qui étaient dites de Lui.
Le saint vieillard dit à Marie : « Cet Enfant est établi pour la ruine et pour la
résurrection de plusieurs en Israël; Il doit être un signe en butte à la contradiction,
et votre âme , Ô Mère, sera percée d'un glaive de douleur! Afin que se révèlent les
pensées intimes de bien des cœurs. »
Anne la prophétesse, loue le Seigneur, et parle du divin Enfant à tous ceux qui attendaient
la rédemption d'Israël.
Ils le cherchent pendant trois jours avec de mortelles angoisses. Ils le trouvent enfin dans
le temple, assis au milieu des docteurs de la loi, les écoutant et les interrogeant.
Tous ceux qui l'entendaient étaient surpris de sa sagesse et de ses réponses.
Prenons part à la joie ineffable qu'éprouvent Marie et Joseph en retrouvant l'Enfant Jésus.
L'Enfant Jésus revient avec ses parents à Nazareth, et il leur était soumis.
Et Marie conservait avec soin dans son cœur toutes les paroles et toutes les actions
de Jésus !
Prions Marie de nous obtenir l'intelligence, le souvenir, le goût des choses qu'elle a si
soigneusement gardées et méditées en son cœur !
Fruit : La contrition
Jésus quitte le Cénacle et se retire avec ses disciples au jardin des oliviers.
Il dit à ses disciples : « Demeurez ici pendant que je m'en irai là pour prier, et vous aussi
priez afin que vous n'entriez pas en tentation. »
Il dit à son Père : Mon Père, si vous le voulez, éloignez ce calice de moi ! Cependant,
que votre volonté se fasse et non la mienne !
Une sueur de sang sort de tout son corps et coule jusqu'à terre.
Il dit à Simon Pierre : « Eh quoi ! Vous n'avez pu veiller une heure avec moi ! »
Fruit : La patience
Le Sauveur, lié et garrotté comme un criminel, est conduit chez Caïphe, qui était alors
grand-prêtre ou chef de la religion chez les juifs.
Jésus comparaît devant Pilate, puis devant Hérode, qui le traite comme un insensé.
Le Sauveur est attaché à une colonne. On le frappe à coup de fouet jusqu'à ce que
ses chairs tombent en lambeaux !
On le déchire avec une telle violence, que, selon la parole d'un prophète, il ne reste
pas une place saine dans tout son corps.
Qui lui refusera une larme de repentir, de reconnaissance et d'amour, en voyant l'état si
déplorable où la cruauté des soldats l'a réduit ?
Alors, les uns fléchissent le genou devant lui, disant avec moquerie : « Salut, roi des
Juifs »
Les Juifs lui répondent : « Crucifiez-le; que son sang retombe sur nous et sur nos
enfants ! »
Considérons ce divin Sauveur montant au Calvaire, avec une lourde croix sur les épaules,
en compagnie de deux scélérats ! Il succombe jusqu'à trois fois, à des intervalles
différents, sous le poids du fardeau et sous les coups dont on l'accable !
Ses bourreaux craignant qu'il ne mourût en chemin, tant il était accablé, forcent un homme
de Cyrène à porter l'extrémité de la Croix.
Compatissons aux souffrances de Jésus et aux douleurs de Marie dont nos péchés ont
été la cause.
Fruit : La persévérance
Jésus conduit ses Apôtres et ses principaux disciples sur le mont des oliviers.
Il leur dit : Allez, enseignez toutes les nations et baptisez-les au nom du Père, du Fils
et du Saint-Esprit. Voici que je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles.
Il les remplit de tous ses dons ; et les Apôtres, devenus des hommes nouveaux, prêchent
le saint Évangile et convertissent le monde.
Avec la prédication et par le ministère des Apôtres, l'Église, assistée et dirigée par le
Saint-Esprit, commence sa mission divine de sanctifier et de sauver les nations.
Après l'Ascension de Jésus au Ciel, Marie ne fait plus que languir d'amour sur la terre.
Enfin, Marie meurt d'amour, et entourée, selon une pieuse tradition, de tous les Apôtres
rassemblés miraculeusement de tous les points de l'univers.
Peu de jours après sa mort, Marie est transportée au Ciel en corps et en âme.
Les anges s'écrient : Quelle est celle qui s'avance comme l'aurore naissante, belle
comme la lune, radieuse comme le soleil ?
Marie reçoit à son entrée dans le Ciel, des honneurs que ne recevra jamais aucune
créature.
Ils disent à Marie : Salut à Vous, qui êtes la splendeur de Jérusalem, et l'honneur de
notre peuple.
Marie est notre Mère ! Elle est au Ciel, tout près du trône de Jésus-Christ !
Dieu dit à Marie : Vous êtes toute belle ! Venez et recevez la couronne de Reine !
Ô marie, régnez sur nous, Vous et votre adorable Fils, maintenant et toujours et
dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il !