Projet Voltaire
Projet Voltaire
Projet Voltaire
Niveau 1 :
« J'ENVOIE », « TU ENVOIES, « IL ENVOIE »
Au présent de l'indicatif, les terminaisons des verbes du premier groupe –
c'est- à- dire tous ceux qui, à l'infinitif, se terminent par « - er » (sauf « aller », qui est
un verbe irrégulier) – sont : -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent.
« Regarder » : je regarde, tu regardes, il regarde, nous regardons, vous regardez,
ils regardent.
Les verbes qui, à l'infinitif, se terminent par « -oyer » (comme « envoyer ») sont eux
aussi des verbes du premier groupe et ont donc les mêmes terminaisons.
Remarquez bien le « e », notamment aux trois personnes du singulier.
« Envoyer » : j'envoie, tu envoies, il envoie, nous envoyons, vous envoyez, ils
envoient.
Précisions de l'expert
Pour les verbes en « - ayer » uniquement, deux formes sont possibles : avec un « i »
(je paie, tu paies…), orthographe la plus courante aujourd'hui – et que nous
employons donc dans tous les exercices –, ou avec un « y » (je paye, tu payes…).
Précision de l'expert
Même règle pour « vouloir » et « valoir » conjugués au présent de l'indicatif : je
veux, tu veux, il veut ; je vaux, tu vaux, il vaut.
« Avenir » ou « à venir » ? Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Mais, lorsque le terme sur lequel on s'interroge est introduit par un verbe (hésiter à
venir, tarder à venir) ou lorsqu'il suit un nom (les générations à venir, c'est- à- dire
« les générations qui vont venir »), il faut écrire « à venir », en deux mots.
Si l'on peut remplacer le mot qui pose problème par « cela », c'est qu'il s'agit du
pronom démonstratif « ça » : Ça me semble facile (= Cela me semble facile).
« ça », « çà » ou « sa » ?
Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Si l'on peut remplacer le mot qui pose problème par « cela », c'est qu'il s'agit du
pronom démonstratif « ça » : Ça me semble facile (= Cela me semble facile).
Dans les autres cas, il s'agit du déterminant possessif « sa », qui précède un nom
féminin et indique l'appartenance : sa remarque, sa veste.
Précision de l'expert
« Çà », avec un accent grave, ne s'emploie guère aujourd'hui que dans
l'expression « çà et là ».
« Faisant » est une forme du verbe « faire » et s'écrit comme lui avec « ai » : Il est
tombé en faisant des acrobaties.
Dans la quasi- totalité des autres cas, il s'agit de la préposition « dans » : dans
l'immeuble.
Le remplacement par « m'en » ou « t'en » est possible ? Alors il faut écrire « s'en »,
qui est la contraction de « se » et de « en ».
Il s'en va ce soir => Je m'en vais ce soir.
« FERME LA FENÊTRE ! »
À l'impératif – mode qui permet d'exprimer un ordre, un conseil ou une défense –,
les formes se terminant par un « e » muet à la 2e personne du singulier ne
prennent pas de « s » : Ferme la fenêtre ! Ouvre la porte !
Précision de l'expert
Si « en » est suivi d'un nom (en silence) ou d'un verbe au participe présent (en
fermant) – c'est- à- dire d'un verbe qui se termine par « ant » –, c'est alors une
préposition. Le verbe à l'impératif, à la 2e personne du singulier, qui précède ce
« en » et qui se termine par un « e » muet ne prend pas de « s » : Mange en
silence ! Mange en fermant la bouche !
« TU MANGES », « TU MANGERAS »
Dans la grande majorité des cas, un verbe conjugué à la 2e personne du
singulier (« tu ») se termine par un « s » : tu commences, tu finiras, tu prenais.
Précisions de l'expert
Font exception, à la 2e personne du singulier du présent de l'indicatif, les formes
suivantes : tu peux, tu veux, tu vaux.
À l'impératif – mode que l'on emploie pour exprimer un ordre, un conseil ou une
défense –, les formes qui, à la 2e personne du singulier, se terminent par un « e »
muet ne prennent généralement pas de « s » non plus : Ferme la fenêtre ! Ouvre
la bouche !
Niveau 2 :
« A » OU « À » ?
Si l'on peut remplacer le mot par « avait », c'est qu'il s'agit d'une forme
du verbe « avoir », qui s'écrit « a », sans accent : Il a trente ans (on peut dire : Il
avait trente ans).
Précisions de l'expert
La forme « a » correspond au verbe « avoir » comme à l'auxiliaire « avoir ».
On parle d'« auxiliaire » lorsque le verbe « avoir » permet de construire les temps
composés des autres verbes, c'est- à- dire les temps formés de cet auxiliaire et du
participe passé des verbes en question (« j'ai regardé », « tu avais fini », « il a vu »,
« pour que nous ayons pris », etc.).
Il n'y a que deux auxiliaires en français : « avoir » et « être ».
« ON » OU « ONT » ?
Si l'on peut remplacer le mot par « il » ou « elle », c'est qu'il s'agit du pronom « on »,
sans « t » : On attend leur réponse.
Précisions de l'expert
La forme « ont » correspond au verbe « avoir » comme à l'auxiliaire « avoir ».
On parle d'« auxiliaire » lorsque le verbe « avoir » permet de construire les temps
composés des autres verbes, c'est- à- dire les temps formés de cet auxiliaire et du
participe passé des verbes en question (« j'ai regardé », « tu avais fini »,
« ils ont vu », etc.).
Il n'y a que deux auxiliaires en français : « avoir » et « être ».
« Une qualité », « l'amitié » Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Si l'on peut remplacer le mot par « l'avais » ou « l'avait », il faut écrire « l'as »
(2e personne du singulier) ou « l'a » (3e personne du singulier), en fonction du sujet.
Tu l'as signé => Tu l'avais signé.
Il l'a signé => Il l'avait signé.
« SON » OU « SONT » ?
Si l'on peut remplacer le mot par « seront », c'est qu'il s'agit d'une forme
conjuguée du verbe « être », qui s'écrit « sont ».
Ils sont ici => Ils seront ici.
Dans le cas contraire, il s'agit du déterminant possessif « son », qui précède donc
un nom et que l'on peut remplacer par « mon ».
Voici son bureau => Voici mon bureau.
Précisions de l'expert
La forme « sont » correspond au verbe « être » comme à l'auxiliaire « être ».
On parle d'« auxiliaire » lorsque le verbe « être » permet de construire les temps
composés des autres verbes, c'est- à- dire les temps formés de cet auxiliaire et du
participe passé des verbes en question (« je suis allé », « tu étais venu »,
« elle sera partie », « ils sont entrés », etc.).
Dans les phrases à la voix passive (où le sujet subit l'action et est donc « passif »),
c'est bien également l'auxiliaire « être » qui est employé (« elle est reçue par la
directrice », « ils sont livrés par cette entreprise »).
Il n'y a que deux auxiliaires en français : « être » et « avoir ».
« IL SE DÉTEND », « IL RÉPOND »
À la 3e personne du singulier (« il », « elle », « on », « cela », etc.) du présent de
l'indicatif, les verbes dont l'infinitif se termine par « -endre » (comme « vendre »)
ou « -ondre » (comme « répondre ») prennent un « d » (et non un « t »).
Il vend sa voiture.
Elle répond à cette question.
Précisions de l'expert
Même règle pour les verbes en « -andre » (comme « répandre »), en « -erdre »
(comme « perdre »), en « -ordre » (comme « mordre ») et en « -oudre » (comme
« coudre »).
Sinon, il faut écrire « avoir affaire », qui est souvent suivi de la préposition « à » : J'ai
eu affaire à lui.
Précision de l'expert
« Quant », avec un « t », signifie « en ce qui concerne », « pour ce qui est de », et
est suivi de « à » ou de « aux ».
« NOTRE » OU « NÔTRE », « VOTRE » OU
« VÔTRE » ?
Lorsque le mot précède un nom, il ne faut pas mettre d'accent circonflexe. Il
s'agit du déterminant possessif « notre » ou « votre ».
C'est notre entreprise.
Voici votre nouveau bureau.
Précision de l'expert
Dans les deux exemples ci- dessous, le mot n'est pas précédé de « le », « la »,
« les », « du » ou « des ». Mais, comme il ne précède pas non plus un nom, il faut
bien mettre un accent circonflexe.
Amicalement vôtre.
Ces idées, nous les avons faites nôtres.
Ces deux tournures, plus anciennes ou plus littéraires, sont moins fréquentes.
« Plus tôt », en deux mots, est le contraire de « plus tard » ; il implique une idée de
temps : Il est arrivé plus tôt que moi.
Niveau 3 :
Si le mot est immédiatement suivi d'un verbe, il s'agit sans doute de « n'y »,
contraction de « ne » et de « y ». La présence, peu après, d'un terme renforçant
la négation (« pas », « jamais », « plus », « guère », etc.) le confirme : Il n'y a jamais
cru.
Si « la plupart » est employé seul, c'est- à- dire sans complément, le verbe se met
au pluriel : La plupart sont déjà là.
Précision de l'expert
Lorsque le complément de « la plupart » est au singulier (ce qui est rare), le verbe
se met lui aussi au singulier : La plupart du travail se fait dans cet atelier.
Si l'on peut remplacer la forme qui pose problème par « que nous ayons », il faut
écrire « qu'il ait », avec un « t », qui est une forme du verbe « avoir » (« ait » et
« avoir » commencent par la même lettre) : pour qu'il ait le temps => pour que
nous ayons le temps.
Sinon, il faut écrire « qu'il est », qui est une forme du verbe « être » (« est » et
« être » commencent par la même lettre) : J'espère qu'il est encore là.
Au présent du subjonctif, les terminaisons sont les mêmes à ces trois personnes du
singulier : il faut que j'envoie, que tu envoies, qu'il envoie.
Sinon, c'est qu'il s'agit du nom « envoi », qui ne prend jamais de « e » à la fin (des
frais d'envoi) et qui se termine donc par « ois » au pluriel (des envois de
marchandises).
Précision de l'expert
Même règle pour « renvoie » (verbe) et « renvoi » (nom).
Si l'on ne peut pas le faire, il faut écrire « c' » ou « ce », qui peut souvent être
remplacé par « cela ».
C'est facile => Cela est facile.
« Ce sont » est placé devant un nom au pluriel.
Ce sont de beaux immeubles.
Précision de l'expert :
Certains adjectifs sont néanmoins invariables. C'est le cas, notamment, des noms
employés comme adjectifs de couleur : des yeux marron, des dossiers orange.
Niveau 4 :
« CES » OU « SES » ?
« Ces » est le pluriel de « ce », « cet » ou « cette ».
Ce contrat => Ces contrats.
Cet immeuble => Ces immeubles.
Cette année => Ces années.
Ce déterminant démonstratif sert à désigner, à montrer quelque chose ou
quelqu'un : Ces immeubles- là.
« ENTRETIEN », « ENTRETIENS » OU
« ENTRETIENT » ?
Le nom « entretien » ne prend ni « s » ni « t » au singulier : Son entretien s'est bien
passé.
Mais il prend bien sûr un « s » au pluriel : Les entretiens annuels commencent.
« Ils sont debout », « ils sont ensemble » Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Précision de l'expert
Il ne faut pas confondre l'adverbe « ensemble » avec le nom « ensemble », qui, lui,
prend un « s » au pluriel : Ces grands ensembles ont été construits dans les
années 1970.
« VOIE » OU « VOIX » ?
S'il s'agit de celle qu'on entend quand on chante ou quand on parle, il faut
écrire « voix », avec un « x » comme dans « larynx » : une voix grave et puissante.
Dans les autres cas, il faut écrire « voie », qui correspond au chemin, au sens
propre comme au sens figuré : les voies sur berge, trouver sa voie, des pays en
voie de développement, par voie de conséquence.
Précision de l'expert
Il n'est question ici que de l'orthographe des noms « voie » et « voix ».
La conjugaison du verbe « voir » au présent de l'indicatif (je vois, tu vois, il voit…)
et au présent du subjonctif (que je voie, que tu voies, qu'il voie…) est abordée
dans le module Excellence.
Lorsque « presque » est placé devant un mot commençant par une voyelle, il
faut conserver le « e » final. Il n'y a donc pas d'apostrophe : Nous sommes
presque arrivés.
Précision de l'expert
Une seule exception : le nom « presqu'île », avec un accent circonflexe selon
l'orthographe traditionnelle ; ou sans accent circonflexe, « presqu'ile », selon
l'orthographe réformée. Les deux graphies sont correctes.
« JE TRIE, TU TRIES, IL TRIE », « JE CONTINUE,
TU CONTINUES, IL CONTINUE »
Au présent de l'indicatif, les terminaisons des verbes du premier groupe –
c'est- à- dire tous ceux qui, à l'infinitif, se terminent par « - er » (sauf « aller », qui est
un verbe irrégulier) – sont : -e, -es, -e, -ons, -ez, -ent.
« Regarder » : je regarde, tu regardes, il regarde, nous regardons, vous regardez,
ils regardent.
Les verbes qui, à l'infinitif, se terminent par « -ier » (comme « trier ») ou par « -uer »
(comme « continuer ») sont eux aussi des verbes du premier groupe et ont donc
les mêmes terminaisons.
Remarquez bien le « e », notamment aux trois personnes du singulier.
« Trier » : je trie, tu tries, il trie, nous trions, vous triez, ils trient.
« Continuer » : je continue, tu continues, il continue, nous continuons, vous
continuez, ils continuent.
Précision de l'expert
Au présent du subjonctif, les terminaisons sont les mêmes, sauf pour « nous » et
« vous » : Il faut que je vérifie, que tu vérifies, qu'il vérifie, que nous vérifiions, que
vous vérifiiez, qu'ils vérifient.
Niveau 5 :
« CRÉE » OU « CRÉÉE » ?
Le participe passé des verbes qui, à l'infinitif, finissent par « - er » se termine par
« é » au masculin singulier.
Regarder (infinitif) => j'ai regardé (participe passé).
Précision de l'expert
La forme « crée » – avec un accent aigu sur le premier « e » uniquement – existe
néanmoins. Elle correspond à la 1re et à la 3e personne du singulier du présent de
l'indicatif (je crée, tu crées, il crée) et du présent du subjonctif (il faut que je crée,
que tu crées, qu'il crée), et à la 2e personne du singulier de l'impératif, mode qui
permet d'exprimer un ordre, un conseil ou une défense (crée !).
« PRÊT » OU « PRÈS » ?
« Prêt », avec un « t », est un adjectif : il peut donc être mis au féminin.
Souvent suivi de la préposition « à », il signifie « disposé », « préparé ».
Il est prêt à tout pour cela => Elle est prête à tout pour cela.
Quand il est suivi d'un verbe à l'infinitif, l'adverbe « près » – invariable, donc –
indique qu'une action est sur le point de se produire.
Elle est près d'y arriver (et non : « Elle est prête d'y arriver »).
« VA » OU « VAS » ?
À l'impératif – mode qui nous permet d'exprimer un ordre, un conseil ou une
défense –, il faut écrire « va », sans « s ».
Va me chercher ce document.
Seule exception : « vas-y », où l'on entend bien ce « s », qui doit être suivi d'un
trait d'union.
Vas-y tout de suite.
Remarquez bien l'absence du « tu » à l'impératif.
Précisions de l'expert
Néanmoins, lorsque « y » est suivi d'un verbe à l'infinitif (ce qui est rare), on ne met
pas de « s » à « va ».
Va y accrocher ton manteau.
Va y comprendre quelque chose !
Précision de l'expert
L'adjectif « indemne », en revanche, s'écrit avec un « m » et un « n », comme les
mots de la même famille (« indemnité », « indemnisation », etc.).
S'il est suivi d'un verbe à l'infinitif, « fait » – participe passé du verbe « faire » ou « se
faire » – est invariable.
Les clients, elle les a fait entrer dans son bureau.
Elle s'est fait faire des mèches.
Ils se sont fait longtemps attendre.
« COMMENT VA-T-IL ? », MAIS « VA-T'EN ! »
Trait d'union ou apostrophe : comment savoir ce qu'il faut mettre ?
Précision de l'expert
Dans « Donne-m'en un peu ! », on met également un trait d'union entre le verbe
et le pronom qui s'y rattache, mais une apostrophe après le « m » pour indiquer
l'élision du pronom « moi ».
« Est-ce que la directrice est là ? », « La directrice est-elle là ? » Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Précision de l'expert
Le verbe « emmagasiner » (« mettre en magasin » au sens propre, ou « garder à
l'esprit », « engranger » au sens figuré) s'écrit lui aussi avec un « s ».
Sinon, il n'y a aucune raison de mettre un trait d'union entre le verbe « pouvoir »
conjugué à la 3e personne du singulier du présent de l'indicatif et le verbe
« être » : Il peut être gentil, mais la plupart du temps il est agressif. (« Il
probablement gentil » = IMPOSSIBLE : il ne faut donc pas écrire « peut- être »).
« JE VÉRIFIERAI » ET « JE CONCLURAI », « JE
VÉRIFIERAIS » ET « JE CONCLURAIS »
À la 1re personne du singulier, les terminaisons « -erai » (sans « s » = FUTUR) et
« -erais » (avec « s » = CONDITIONNEL) sont celles des verbes du premier groupe –
c'est- à- dire tous ceux qui, à l'infinitif, se terminent par « -er », sauf « aller ».
Précisions de l'expert
Les verbes « envoyer » et « renvoyer », qui font bien partie du premier groupe,
sont toutefois irréguliers au futur (j'enverrai, tu enverras…) et au conditionnel
(j'enverrais, tu enverrais…).
« -AMMENT » OU « -EMMENT » ?
Lorsqu'on entend le son [aman] à la fin d'un adverbe, on doit écrire « -amment »
ou « -emment », avec toujours deux « m ».
Pour savoir s'il y a un « a » ou un « e » avant ces deux « m », il faut partir de
l'adjectif correspondant.
Précision de l'expert
Si l'on n'entend pas le son [aman] à la fin de l'adverbe, il n'y a
qu'un « m » : aimablement, lentement, poliment, vraiment…
Niveau 6 :
Le verbe « intéresser » ne prend qu'un « r » (au milieu du mot), lui- même précédé
d'un « é » (avec un accent aigu, donc), comme tous les mots de la même famille
(« désintéressé », « intéressement », « intérêt », etc.) : Je m'intéresse à ce sujet. Des
prix intéressants.
« Parmi » Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Précision de l'expert
« Hormis », en revanche, prend un « s ». Cette préposition est en effet formée de
la préposition « hors » et de « mis » (participe passé du verbe « mettre »).
« AIE CONFIANCE »
L'impératif permet d'exprimer un ordre, un conseil ou une défense. On reconnaît
facilement ce mode, car le sujet (« tu », « nous » ou « vous ») n'est pas exprimé.
À l'impératif, le verbe « avoir » s'écrit : aie, ayons, ayez. Il n'y a donc pas de « s » à
la 2e personne du singulier : Aie le courage de tes opinions. Remarquez bien ici
l'absence du « tu ».
Précisions de l'expert
La forme « aies », avec un « s », existe néanmoins. Elle correspond à la
2e personne du singulier du présent du subjonctif : Il faut que tu aies confiance.
Dans ce cas, le « tu » est exprimé, alors qu'il est sous- entendu à l'impératif.
Précisions de l'expert
Si le verbe a un complément d'objet indirect (COI), c'est- à- dire si la question est
« À quoi ? », « À qui ? », « De quoi ? », « De qui ? », on n'accorde pas le participe
passé, quelle que soit la place du COI.
Il a parlé à ses collègues => Il leur a parlé (puisque la question est : « Il a
parlé À QUI ? »).
Remarquez bien également que l'on ne met pas de « s » à « leur » ici, puisqu'on
peut le remplacer par « lui » !
Même raisonnement dans la phrase : Ses collègues à qui il a parlé (puisque, ici
aussi, la question est : « Il a parlé À QUI ? »).
« DIAGNOSTIC » OU « DIAGNOSTIQUE » ?
Au présent de l'indicatif, le verbe « diagnostiquer » se conjugue ainsi aux trois
personnes du singulier : je diagnostique, tu diagnostiques, il diagnostique.
Au présent du subjonctif, les terminaisons sont les mêmes à ces trois personnes du
singulier (avec également un « q » et un « u ») : il faut que je diagnostique, que tu
diagnostiques, qu'il diagnostique.
Le son [œj] (comme dans le mot « œil ») s'écrit en général « -euil » (avec le « u »
après le « e ») : écureuil, fauteuil, treuil…
Si l'on peut remplacer le mot par « et », il faut écrire « or » (qui est une conjonction
de coordination) : La réunion va commencer, or j'ai oublié mes notes.
Précisions de l'expert
« Demi » est également invariable lorsqu'il est placé devant un adjectif, ce qui est
plus rare : des boîtes demi- pleines.
Sinon, il s'agit du verbe, qui s'écrit « voir » : Nous allons le voir samedi.
Pour que le « c » se prononce [s] (comme dans « façade »), il faut lui mettre
une cédille devant les voyelles « a », « o » et « u » : Puis- je avoir des glaçons, s'il
vous plaît ?
Niveau 7 :
Précision de l'expert
Le participe passé des verbes « conclure » et « exclure » s'écrit, lui, sans « s » au
masculin singulier : Marché conclu ! C'est tout à fait exclu.
Quand « si » est suivi d'un verbe au présent, on a du futur dans l'autre partie de la
phrase.
Au futur, à la 1re personne du singulier, il ne faut jamais mettre de « s ».
S'il fait beau, j'irai faire un tour au marché.
S'il faisait beau, j'irais faire un tour au marché => S'il faisait beau, nous irions faire
un tour au marché.
On entend le son « -ions » = CONDITIONNEL = donc « s » à la 1re personne du
singulier.
Précision de l'expert
Quand « si » est suivi d'un verbe au présent, le verbe dans l'autre partie de la
phrase est parfois également au présent : Si tu veux, je peux le faire. Mais il n'y a
pas, dans ce cas, de risque de confusion entre le futur, sans « s » à la 1re personne
du singulier, et le conditionnel, avec un « s ».
Pour bien écrire « rémunérer » et les mots de la même famille, respectez l'ordre
alphabétique ; le « m » vient avant le « n », comme dans « monnaie » : Il sera bien
sûr rémunéré pour cela.
Si l'on peut remplacer le terme par « bien que », il faut écrire « quoique », en un
seul mot : Quoiqu'il soit en vacances, il se lève à 6 h 30.
Dans le cas contraire, il faut écrire « quoi que », en deux mots : Quoi qu'il en
pense, cette solution s'impose. (IMPOSSIBLE de dire : « Bien qu'il en pense, cette
solution s'impose. »)
« Moi qui signe », « toi qui signes » Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Pour bien écrire le verbe qui suit « qui », il faut regarder le mot que reprend « qui »,
c'est- à- dire son antécédent.
Si vous entendez « -ons », c'est que le verbe est au FUTUR – cela traduit l'idée
d'une chose qui va très certainement se produire. Le verbe ne prend alors pas
de « s » à la 1re personne du singulier.
Demain, je viendrai à vélo => Demain, nous viendrons à vélo.
FUTUR = pas de « s » à la 1re personne du singulier.
Précision de l'expert
Lorsque vous remplacez « je » par « nous », prononcez bien la phrase entièrement
afin d'entendre le son correct.
L'expression « sens dessus dessous » signifie « de façon que ce qui devrait être
dessus se trouve au- dessous, et inversement », « dans un grand désordre » (Ta
chambre est sens dessus dessous), et, au figuré, « dans un trouble extrême »
(Cette terrible catastrophe les a mis sens dessus dessous).
« CENSÉ » OU « SENSÉ » ?
Si le terme signifie « supposé » ou « réputé », et s'il est suivi d'un verbe à l'infinitif, il
faut écrire « censé », avec un « c » : Il est censé arriver à 8 h 30.
Cet adjectif s'accorde bien sûr avec le mot (nom ou pronom) auquel il se
rapporte.
L'avocate est censée le faire.
Elle est censée le faire.
« Sensé » s'écrit avec un « s » comme dans « sens », puisqu'il signifie « plein de bon
sens », « raisonnable », « sage ». C'est le contraire de « insensé » : Cet avis me
semble sensé.
Cet adjectif s'accorde également avec le mot (nom ou pronom) auquel il se
rapporte.
Ses paroles me semblent sensées.
Elles me semblent sensées.
Niveau 8 :
« DES STYLOS ORANGE »
Les adjectifs de couleur simples, c'est- à- dire en un seul mot, s'accordent, en
genre et en nombre, avec le mot (nom ou pronom) auquel ils se rapportent : des
dents blanches, des camions rouges.
Mais les noms employés comme adjectifs de couleur sont invariables : des
bottes marron, des stylos orange (« marron » et « orange » sont des noms).
Ce sont souvent des noms de fruits, de fleurs, d'éléments naturels évoquant une
couleur, comme les minéraux : des assiettes turquoise, des coussins saumon, des
chaussettes moutarde.
Précisions de l'expert
L'adjectif « kaki », lui, est invariable parce qu'il a été emprunté à une langue
étrangère : des vestes kaki. Ce mot, qui signifie « couleur de poussière », vient en
effet de la langue commune parlée dans le nord de l'Inde.
Enfin, c'est bien l'adjectif « bleu » qui a donné le nom « bleu », et non l'inverse. Ce
n'est pas un nom employé comme adjectif, mais un véritable adjectif. Il est donc
normal de l'accorder : une voiture bleue, des volets bleus.
« DIFFÉREND » OU « DIFFÉRENT » ?
Si l'on peut remplacer le mot qui pose problème par « désaccord », c'est qu'il
s'agit du nom « différend », qui se termine lui aussi par un « d » : Il a eu un
différend avec ses voisins.
Sinon, il s'agit très certainement de l'adjectif « différent », avec un « t » : Ils ont des
caractères très différents.
Précision de l'expert
La forme « différant », avec un « a », existe, mais elle est plus rare. Il s'agit du
participe présent (ou gérondif) du verbe « différer », qui signifie « remettre à un
autre temps, retarder » ou « être différent, varier » : en différant ce paiement.
« Soi- disant » est, de plus, invariable : cette soi- disant amie, ces soi- disant amis.
« VOUS DITES » OU « VOUS DÎTES » ?
Au présent de l'indicatif et au présent de l'impératif, « dites » ne prend jamais
d'accent circonflexe sur le « i ».
Vous dites maintenant qu'il n'y a pas de problème => présent de l'indicatif.
Dites la vérité ! => présent de l'impératif (mode qui permet d'exprimer un ordre,
un conseil ou une défense).
Précision de l'expert
L'orthographe « dîtes », avec un accent circonflexe, existe néanmoins : elle
correspond à la 2e personne du pluriel du passé simple, temps encore employé
aujourd'hui à l'écrit dans la langue littéraire, mais de moins en moins utilisé à l'oral.
Autrefois, vous nous dîtes un secret que nous n'avons jamais révélé => passé
simple.
En revanche, s'il s'agit d'un capital, au propre comme au figuré, il faut écrire
« fonds », avec un « s » au singulier : C'est un fonds de pension qui gère ce parc
immobilier.
« PARTI » OU « PARTIE » ?
Dans « prendre parti pour (ou contre) » (« prendre position », « choisir ») et « tirer
parti de » (« exploiter », « utiliser »), c'est le nom masculin « parti », qui reste
toujours au singulier.
Ils ne veulent pas prendre parti.
Elle a su tirer parti de cette expérience.
« Ce faisant » ou « se faisant », « pour ce faire » ou « pour se faire » ? Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Si l'on peut remplacer le mot qui pose problème par « cela », il faut écrire « ce ».
Ce faisant, il n'est pas certain de réussir => En faisant cela, il n'est pas certain de
réussir.
Pour ce faire, il suffit de remplir un formulaire => Pour faire cela, il suffit de remplir
un formulaire.
Sinon, il s'agit de « se », qui est un pronom réfléchi : Ils s'informent pour se faire une
opinion. (IMPOSSIBLE de dire : « Ils s'informent pour cela faire une opinion. »)
« APPELER » ET « RAPPELLE »
Les verbes « appeler » et « rappeler » prennent toujours deux « p ».
À l'infinitif, ils s'écrivent avec un seul « l ».
Précision de l'expert
Il faut dire « se rappeler quelque chose ou quelqu'un » – et non « se rappeler de
quelque chose ou de quelqu'un ». On doit donc dire « ce nom, je
me le rappelle » – et non « je m'en rappelle », comme on l'entend pourtant très
souvent. Mais il est correct de dire « je m'en souviens », puisqu'on dit « se
souvenir de quelque chose ».
Si ces deux mots sont eux-mêmes des adjectifs de couleur, ils sont
également invariables, mais il faut ajouter un trait d'union : de l'encre bleu-noir,
des assiettes bleu-vert.
« Acompte » Astuce Voir la vidéo Voir le cours
Le nom « acompte », qui dérive de l'expression « à compte », s'écrit avec un
seul « c » : Il a déjà versé un acompte.
« DES PLACARDS BLANCS »
Les adjectifs de couleur simples, c'est- à- dire en un seul mot, s'accordent, en
genre et en nombre, avec le mot (nom ou pronom) auquel ils se rapportent : une
chemise blanche, des placards blancs, une voiture verte, des nappes bleues,
des cheveux noirs.
Précisions de l'expert
L'adjectif « châtain » s'emploie surtout au masculin. Le féminin « châtaine » existe,
mais il est rare et considéré comme littéraire : une chevelure châtain (ou,
rare, châtaine).
Au pluriel, cet adjectif s'accorde : des cheveux châtains.
Les noms employés comme adjectifs de couleur sont, eux, en général invariables
(des chaussettes orange).
Précision de l'expert
On place également un « t » entre un verbe qui se termine par un « c » non
prononcé et les pronoms « il », « elle » et « on », afin d'avoir le son [t]. Ce cas,
néanmoins, est rare.
Comment vainc-t-on la douleur ?
Convainc-t-il toujours le public ?
Le nom « exigence », lui, s'écrit sans « a » : Ils essaient de satisfaire aux exigences
de leurs clients.
Sinon, il s'agit du nom « fabricant », qui désigne celui qui fabrique : C'est un
fabricant de jouets en bois.
Niveau 9 :
Ces termes ne s'abrègent que devant le nom ou le titre des personnes dont on
parle. Si l'on s'adresse directement à la personne, on écrira donc « monsieur » en
toutes lettres : Je vous écoute, monsieur.
Toutes les autres abréviations, souvent calquées sur l'anglais, sont incorrectes
(Mr = Mister et Mrs = Mistress).
Il ne prend pas de « s » lorsqu'il est employé seul (vingt personnes) ou lorsqu'il est
multiplié et suivi d'un autre nombre : quatre- vingt-trois personnes, quatre- vingt
mille euros.
Il est invariable quand il suit « cent » ou « mille » : cent vingt personnes, mille
vingt euros.
En revanche, il faut mettre un « s » à « vingt » lorsqu'il est multiplié et précède les
mots « milliers », « millions » et « milliards » : quatre- vingts millions d'euros.
« Un, deux, trois… », « vingt », « cent » et « mille » sont des déterminants numéraux,
alors que « millier », « million » et « milliard » sont des noms.
Précisions de l'expert
Où doit- on mettre des traits d'union ?
Selon l'orthographe traditionnelle, on met des traits d'union dans deux cas
uniquement : entre la dizaine et l'unité (dix-sept, trente-cinq, quatre-vingt-un…),
et lorsque la dizaine est formée de deux ou trois termes (soixante-dix,
quatre-vingts, quatre-vingt-dix).
On ne met toutefois pas de trait d'union lorsque la dizaine et l'unité sont reliées
par « et » (vingt et un, trente et un…).
Dans tous les autres cas, on ne met pas de trait d'union (cent dix, deux cents,
vingt mille, deux millions…).
« Deux » – comme « trois », « quatre », « cinq », etc. – exprime un pluriel, il est donc
logique de mettre un « s » au nom « heure » qui le suit : La réunion a duré deux
heures.
Précisions de l'expert
Selon l'orthographe traditionnelle, on ne met pas de trait d'union à « trois mille »,
« dix mille », etc.
Précision de l'expert
Lorsqu'elle est placée en début de phrase, cette locution est généralement
aujourd'hui suivie d'une virgule. Quand elle est employée seule, elle peut être
suivie d'un point d'interrogation ou d'exclamation.
« LES MÊMES ÉTUDES », « ELLES-MÊMES »
« Même » s'accorde lorsqu'il précède immédiatement un nom et exprime la
similitude, car il est un adjectif.
Elles ont fait les mêmes études.
Lorsqu'il suit un nom pour le renforcer, « même » s'accorde aussi, mais il ne faut
pas mettre de trait d'union.
Il est la délicatesse même.
Ce sont les paroles mêmes qu'il a prononcées.
En revanche, « même » est invariable lorsqu'il est placé avant un nom et signifie
« jusqu'à », « aussi », car il est alors un adverbe.
Même ses chaussettes étaient mouillées.
« CENT » OU « CENTS » ?
« Cent » prend un « s » lorsqu'il est multiplié et n'est suivi d'aucun autre
nombre : deux cents personnes.
Il ne prend pas de « s » lorsqu'il est employé seul (cent personnes) ou lorsqu'il est
multiplié et suivi d'un autre nombre : deux cent dix personnes, trois cent
mille euros.
« Un, deux, trois… », « vingt », « cent » et « mille » sont des déterminants numéraux,
alors que « millier », « million » et « milliard » sont des noms.
Précisions de l'expert
Où doit- on mettre des traits d'union ?
Selon l'orthographe traditionnelle, on met des traits d'union dans deux cas
uniquement : entre la dizaine et l'unité (dix-sept, trente-cinq…), et lorsque la
dizaine est formée de deux ou trois termes (soixante-dix, quatre-vingts,
quatre-vingt-dix).
On ne met toutefois pas de trait d'union lorsque la dizaine et l'unité sont reliées
par « et » (vingt et un, trente et un…).
Dans tous les autres cas, on ne met pas de trait d'union (cent dix, deux cents,
trois mille, deux mille trois cent dix, deux millions…).
« CI-JOINT » OU « CI-JOINTE » ?
Pour l'accord, tout dépend de la place de l'adjectif « ci- joint » dans la phrase.
« Ci- joint » (toujours avec un « t ») est invariable quand il est placé en tête de
phrase : Ci- joint les attestations demandées.
Il est également invariable quand il est placé immédiatement avant un nom,
c'est- à- dire quand ce nom n'est pas précédé d'un déterminant (« un », « le »,
« mon », etc.) : Je vous envoie ci- joint photocopie de mon passeport.
Enfin, s'il est placé avant un nom en milieu de phrase, et si ce nom est lui- même
précédé d'un déterminant (article, ou déterminant possessif ou numéral), il
peut s'accorder ou non (on a donc le choix !) : Je vous adresse
ci- jointes les photocopies ou Je vous adresse ci- joint les photocopies.
Précision de l'expert
Les règles sont les mêmes pour « ci-annexé » et pour « ci-inclus » (qui, lui, prend
toujours un « s » et s'écrit donc « ci- incluse » au féminin singulier).
Les noms des mois sont également des noms communs, ils s'écrivent donc eux
aussi avec une minuscule et peuvent être mis au pluriel : Nous prenons nos
vacances en août. Les juillets sont souvent très agréables.
Précision de l'expert
Dans « les lundi et jeudi de chaque semaine », on ne met toutefois pas de « s »,
car il n'y a qu'un lundi et un jeudi par semaine.
Niveau 10 :
S'il y a une notion de mouvement, de déplacement, il vaut mieux dire « ils sont
allés au cinéma » que « ils ont été au cinéma », « ils sont allés visiter cette maison»
que « ils ont été visiter cette maison ».
Les verbes qui, au présent de l'indicatif, se terminent par « -yons » et par « -yez »
à la 1re et à la 2e personne du pluriel (« nous envoyons », « vous envoyez », par
exemple) s'écrivent, eux, avec un « i » après le « y » à l'imparfait de l'indicatif et
au présent du subjonctif.
Nous envoyons cela maintenant, vous envoyez cela maintenant (présent de
l'indicatif = « y » seul).
Autrefois nous envoyions cela, autrefois vous envoyiez cela (imparfait de
l'indicatif = « yi »).
Il faut que nous envoyions cela, il faut que vous envoyiez cela (présent du
subjonctif = « yi »).
Pour savoir si le verbe est à l'imparfait, il suffit de le remplacer par un autre verbe,
comme « faire », « dire » ou « prendre ».
Autrefois nous vérifiions cela => Autrefois nous faisions cela.
Autrefois nous envoyions cela => Autrefois nous faisions cela.
On entend bien alors la terminaison de l'imparfait, avec un « i » (au présent de
l'indicatif, on dirait en effet « nous faisons », sans « i »). Puisque le verbe est à
l'imparfait, il faut bien mettre ici deux « i » à « vérifiions » et « yi » à « envoyions ».
« DIEU » OU « dIEU » ?
« Dieu » ne s'écrit avec une majuscule que lorsqu'il s'agit du Dieu unique d'une
religion (c'est le cas pour le christianisme, l'islam et le judaïsme) : Le peintre
représente Dieu à droite, entouré par des anges.
On met une minuscule lorsqu'il s'agit d'un dieu ou d'une déesse d'une religion qui
en compte plusieurs : Poséidon, dans la mythologie grecque, est le dieu de la
Mer.
Dans les expressions figurées du langage courant, ce sont les mêmes règles qui
s'appliquent.
Mon Dieu, quelle horreur !
Il est vraiment béni des dieux.
La locution « à l'intention de » va plus loin : elle signifie que la démarche est faite
en l'honneur de quelqu'un, pour qu'elle lui soit agréable ou profitable : J'ai
organisé ce cocktail à l'intention de nos nouveaux clients.
PARTICIPE PASSÉ SUIVI D'UN INFINITIF
Quand le participe passé d'un verbe conjugué avec l'auxiliaire « avoir » est suivi
d'un infinitif, deux cas sont possibles.
Précisions de l'expert
Le participe passé « fait » suivi d'un infinitif est toutefois toujours invariable : Les
spectateurs qu'ils ont fait entrer.
Précision de l'expert
Le verbe « être », lui, s'écrit avec un « e » au futur (je serai, tu seras, il sera…) et au
conditionnel présent (je serais, tu serais, il serait…).
Le sens ancien du verbe « avérer » est « donner comme vrai, comme certain ».
Aujourd'hui, on emploie le verbe « s'avérer » au sens de « se révéler », « se
montrer », « être » : Cela s'est avéré très intéressant.
Précision de l'expert
Le nom « palier », lui, prend un seul « l » (des voisins de palier).
Cela peut sembler surprenant, car le subjonctif est très souvent employé à l'oral.
Pourtant, c'est bien l'indicatif qu'il faut utiliser après « après que ». Ce mode
permet en effet d'indiquer que l'action a ou aura eu lieu avant celle de l'autre
partie de la phrase, alors que le subjonctif, lui, est le mode de ce qui n'est pas
réalisé, mais seulement envisagé.
Astuce : quand on remplace « après que » par « lorsque », « une fois que » ou
« aussitôt que », on entend bien l'indicatif.
Le lundi, il arrive souvent après que
nous sommes partis => lorsque nous sommes partis.
Si cet adjectif est féminin et s'il commence par une consonne, « tout » varie en
genre et en nombre.
Elle est toute petite.
Elles sont toutes petites.
Mais, si cet adjectif est féminin et s'il commence par une voyelle, « tout » est
invariable.
Elle est tout étonnée.
Elles sont tout étonnées.