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COURS DE LEGISLATION ET CAHIER GENERAL DES CHARGES

Définition : la législation est une science de la connaissance des lois


INTRODUCTION
Deux termes clés forment l’intitulé du cours, il s’agit de la législation et la construction Législation est un terme
équivoque, dans le contexte de ce cours, ce terme signifie ensemble des lois.
De même le vocable loi a plusieurs sens :
- la loi signifie issue règle nécessaire ou obligation.
L’on peut dire par exemple se soumettre à la loi.
-la loi signifie en outre acte de l’autorité souveraine qui règle, ordonne, permet ou défend.
On dira par exemple le président de la république promulgue une loi votée par le parlement.
-la loi veut dire par ailleurs, ensemble de ces actes.
C’est dans le cas où l’on dira «nul n’ai cessé digne la loi »
-la loi sert ainsi à organiser la société dans quelques domaines que ce soit pour vu que cette
organisation harmonise la vie dans la société.
Le second terme construction est également équivoque ,construction peut signifier action de construire ,on
parlera alors de la construction d’une maison d’habitation ,,d’un avion ,d’un navire ,d’un barrage d’une
usine ou de la construction automobile.
La construction peut signifier également bâtiment
Essence du mot construction
- Personne qui fait la construction
- la chose qui sert à la construction
- support sur lequel sera faite la construction
La personne pensée faire ou sait faire la construction , elle peut être la propriétaire de l’ouvrage ou
employé (ingénieur, maçon) mandataire.
La chose qui sert à la construction ,celui-ci peut allusion notamment à tout matériau s’agissant du support
sur lequel la construction sera faite ,nous pouvons penser au sol , à l’eau etc. …….
Enfin quant au bâtiment construit ,celui-ci peut être un bâtiment en usage résidentiel ,industriel ,agricole ou
commercial .
Après avoir esquissé les différents sens des termes qui composent l’intitulé de ce cours ,nous pouvons dire
que la législation des constructions est l’ensemble des règles régissent des rapports ayant trait aux constructions ;
ces rapports se référant au :
- Droit des propriétés
- Droit de jouissance
- Charges ou servitudes
- d’habitats et d’hygiène
OBJECTIFS
La législation des constructions vise à former l’élève technicien , future ingénieur civil, topographe ou
géomètre et autres ,future propriétaire d’une quelconque bâtisse ,s’il ne l’est pas encore ,en mettant en
connaissance un cadre de disposition légale et règlementaire relative aux construction en RD Congo.
CHAPITRE I GENERALITES SUR LA LEGISLATION DES BATIMENTS ET DES TRAVAUX
PUBLICS

I.1 DEFINITIONS
 Le droit : est l’ensemble des règles générales obligatoires posées et sanctionnées par l’autorité étatique
(ou sous son contrôle) envie d’organiser la vie sociale.
Est aussi une science qui étudie l’ensemble des règles
 Droit privé :ensemble des règles qui régissent les rapports entre les personnes physiques ou morales ,
dont les principales branches sont le droit civil , doit commercial ,le droit du travail , le droit de sécurité
sociale et le droit rural.
 Droit public : l’ensemble des règles régissant les rapports de droit dans lesquels interviennent des
personnes morales comme l’Etat ,les collectivités locales, des institutions ou groupement spécifiquement
rattachées à l’Etat ou des banques nationales , qui sont appelées personnes de droit public.
 Travaux publics :est l’ensemble de travaux de construction, d’aménagement ou d’entretien effectué par
l’administration pour son compte dans le but d’intérêt général, ou en exécution d’une mission de service
public .
Deux termes clés forment l’intitulé du cours il s’agit de la législation et la construction .
La législation est un terme équivoque, dans le contexte de ce cours, ce terme signifie l’ensemble de lois.
De même vocable la loi a plusieurs sens :
- La loi signifie issue règle nécessaire ou obligation.
On peut dire par exemple de se soumettre à la loi.
- La loi veut dire par ailleurs ensemble de ces actes.
C’est dans ce cas on dira « nul n’ai cessé igné la loi »
- La loi sert ainsi à organiser la société dans quelques domaines que ce soit pourvu que cette
organisation harmonise la vie dans la société
- Autre terme construction est également équivoque ,construction peut signifier action de construire ;
on parle alors de la construction d’une maison habitation ,d’un avion , d’un navire d’un barrage ,
d’une usine ou de la construction automobile.
La construction peut signifier également bâtiment.
Essence du mot construction
- La personne qui fait la construction
- La chose qui sert à la construction
- Support sur lequel sert faite la construction
- La construction elle-même entant qu’un bâtiment.
La personne sens de faire ou sait faire la construction ,elle peut être la propriétaire de l’ ouvrage ou
un employé ( ingénieur , maçon ) mandataire.
La chose qui sert à la construction , celle-ci fait allusion notamment à tout matériau du support
sur lequel la construction sera faite , nous pouvons penser au sol , à l’eau etc.
Enfin quant au bâtiment construit celui-ci peut être un bâtiment en usage résidentiel , industriel ,
agricole, ou commercial etc.
Apres avoir esquissé les différent sens des ces termes qui composent l’intitulé de ce cours , nous
pouvons dire que la législation des constructions est l’ensemble des règles qui regissent des rapports
ayant traits aux constructions ; ces rapports se diffèrent au :
- Droit des propriétés
- Droit de jouissance
- Charges ou servitude
- Normes d’habitant et d’hygiène
I.2 LES PROTAGONISTES DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS
1. le maitre d’œuvre : c’est le nom donné à la personne qui conçoit la construction et l’en est responsable.
Pour les constructions les plus importantes où les problèmes techniques sont aussi grands ,le concours d’un
bureau d’étude est exigé
2. maitre d’ouvrage : c’est la personne quoi est le propriétaire de l’ouvrage et qui paye
VOLONTE DU MAITRE DEL’OUVRAGE
Le maitre de l’ouvrage peut résilier (casser) le marché des travaux unilatéralement tout seul, de sa propre décision à
tout moment.
Il devra peut être dédommagé l’entrepreneur mais le principe est absolu.
LE DECES
a) Dèce de maitre de l’ouvrage
L’entrepreneur poursuit le travail si l’héritier du maitre de l’ouvrage est d’accord.
S’il n’est pas d’accord, le contrat est résilié.
b) Dèce de l’entrepreneur
Le successeur de l’entreprise est obligé de poursuivre l’axe du contrat et s’il refuse, le maitre de l’ouvrage devra lui
demander sur dédommagement
3. Les techniciens des constructions :on peut distinguer au moins quatre fonction essentielles dans une
entreprise de construction :
a)Fonction technique : prépare, et faire l’exécution de l’ouvrage.
b) Fonction financière : gère les capitaux
c) Fonction comptable : Fait l’inventaire, le bilan, prévision et control des dépenses.
d) Fonction administrative : prévoit, organise et contrôle.
-le bureau d’étude
-le bureau des travaux
-le bureau des méthodes
-Le bureau d’estimation et de commande
-le service matériel : il est chargé d’établir après calcul approprié le plan d’exécution à partir de plan DAO, les
calculs en B.A.
Ils établissent des soumissions pour répondre à l’appel d’offre.
La soumission : est appelée demande de prix des constructions.
La solution est souvent réalisée par deux ou plusieurs entreprises; en général qui se chargent de l’exécution intégrale
des projets.
b) Bureau d’estimation et de commande : il est chargé de :
Chiffre les commandes d’après le plan du contracte et fournisseur et sous-traitant.
Etablir le prix de revient d’une offre.
Il comprend essentiellement les métreurs.
Sous-traitant : désigne la personne morale chargée par l’entrepreneur de réaliser une partie des travaux.
L’entrepreneur doit obtenir l’accord préalable du maitre de l’ouvrage avant de formaliser un contrat de sous traitasse.
c) le bureau des travaux : il est chargé de :
-mobiliser et ouvrir le chantier
-Faire exécuter les travaux selon le plan fourni en en respectant le planning.
-Assurer le provisionnement du chantier
-Surveiller et contrôler le déroulement des travaux
-Il fait appliquer le règlement d’hygiène et de sécurité
d) la servitude matériel :
-Gere le parc matériel
-Entretenir les matériels
-Entretenir et réparer les matériels et l’outillage nécessaire au fonctionnement de chantier
-Acheminer les matériels
-Centraliser le mouvement des matériels
-Mise en jours des fiches de stock du service de magasin
e)le bureau des méthodes :
-Fait les études de prix
-Etablir les documents de préparation du chantier (plan d’aménagement)

I.3 ETUDE SUR LE NOTION DE CONTRAT

Un contrat est un marché ou une clause.

Par définition un marché est contrat est écrit , passé conformément aux disposition d’un texte en vigueur par
lesquelles l’entrepreneur doit réaliser les travaux moyennant un prix ou paiement.

LES FORMES DE MARCHES

a) Selon les modes règlementations, on peut citer :


- le marché à prix forfaitaire global
- le marché au métré
- le marché à régie
- le marché sur dépenses contrôlées

b) selon les modes de passation, on distingue :


- le marché sur appel d’offre
- le marché gré à gré
- le marché adjudication

Le marché sur appel d’offre

l’appel d’offre est une procédure plus simple largement employée il permet à l’administration de faire son choix
sans être exclusivement guidé par la recherche de leur prix.

L’appel d’offre peut être national ou international.

Dans le marché d’appel d’offre, on distingue :

a) l’appel d’offre avec concours


b) l’appel d’offre direct
c) l’appel d’offre restreint

Le marché gré à gré

le marché gré à gré c’est un marché passé sans appel d’offre et la suite des négociations entre le maitre de
l’ouvrage et contractant retenu pour le travaux , fournitures , services exécutes , entreprises , au partenaire dont le
choix s’impose pour leur spécialité de leurs connaissances.

Le marché par adjudication


(Droit) : acte par lequel on adjuge une chose.

Adjuge : déclarer par l’autorité de justice qu’une personne devient propriétaire d’un bien meuble ou immeuble mis
en l’enchère.

Une enchère : offre d’un prix supérieur à la mise à prix ou au prix qu’au autre a déjà offert , en parlant des
choses qui qui se vendent ou s’afferment au plus offrant.

I .4 LES CONTRATS D’ENTREPRISE ET LEURS OBLIGATIONS CONVENTIONNELLES

LES OBLIGATIONS SOCIALES DES ENTREPRISES

Emploi et contrat

En République du Congo, l’emploi est réglementé par le code de travail issu de la loi de 15 mars 1975 modifiée en
1996. Il décrit les dispositions générales du travail suivantes:
 les types de contrat de travail comprennent les contrats à durée déterminée (CDD) et à durée indéterminée (CDI),
ainsi que les contrats temporaires et d’apprentissage;
 la durée légale de travail est fixée à 40 heures par semaine, soit 8 heures par jour. Les employés ont droit à un
repos hebdomadaire d’au moins 24 heures par semaine. Les salariés bénéficient d’un congé de 26 jours ouvrables
par an ;
 le salaire minimum est de 54 400 FCFA dans le secteur privé et de 90 000 FCFA au niveau de la fonction
publique
 La taxe d’apprentissage est de 1% du salaire brut ;

Tout contrat de travail stipulant une durée déterminée supérieure à trois mois ou nécessitant l’installation des
travailleurs hors de leur lieu de recrutement doit être, après visite médicale de ceux-ci, constaté par écrit devant le
Bureau de placement du lieu d’embauche et assorti d’un visa.
Tout contrat de travail nécessitant l’entrée d’un travailleur en République du Congo ou sa sortie doit être constaté par
écrit et soumis obligatoirement au visa de la direction générale du travail.

Types de contrats
Le contrat de travail à durée déterminée
Le contrat de travail à durée déterminée doit être écrit : à défaut, il est présumé conclu pour une durée indéterminée.
Le contrat de travail à durée déterminée peut comporter une période d’essai. A défaut d’usage ou de dispositions
conventionnelles prévoyant des durées moindres, cette période d’essai est déterminée comme suit :
 15 jours maximum pour les contrats dont la durée est inférieure ou égale à 6 mois ;
 1 mois pour les autres cas.
2 Le contrat de travail à durée déterminée ne peut être renouvelé qu’une fois pour une durée inférieure ou égale à celle
de la période initiale. Dans tous les cas, cette durée ne peut excéder deux ans (2) ans, renouvellement compris. Dans
certains cas particuliers, la durée du contrat ne pourra excéder six (6) mois, renouvellement compris. Si le contrat
arrivé à son terme se poursuit par la volonté même tacite des parties, cette prolongation lui confère le caractère de
contrat à durée indéterminée, nonobstant toute clause prohibant la tacite reconduction.
Le contrat de travail à durée indéterminée
Le contrat de travail à durée indéterminée peut être écrit ou verbal. Le contrat de travail à durée indéterminée peut être
conclu pour un travail à temps plein ou pour un travail à temps partiel. Dans les contrats à durée indéterminée, la
période d’essai ne peut excéder quinze (15) jours pour les employés, ouvriers et manœuvre payés à l’heure ; un mois
pour les employés, ouvriers et manœuvres payés au mois et trois mois pour les agents de maitrise, cadres et assimilés.
Cette période ne peut être renouvelée qu’une fois, par écrit.
Fin de contrat et licenciement
Le contrat de travail à durée indéterminée cesse dans les conditions suivantes :
 de plein droit à l’expiration du terme fixé ;
 pour faute lourde ;
 par un cas de force majeure ;
 manquement par une des parties à ses obligations.

En cas de rupture anticipée du fait de l’employeur, le salarié percevra, sous réserve de l’appréciation de la juridiction
compétente, à titre d’indemnité, les rémunérations et les avantages de toute nature qu’il aurait recueillis si le contrat
avait été exécuté jusqu’à la date prévue par les parties. La rupture du fait du salarié ouvre droit au profit de
l’employeur à des dommages et intérêts correspondant au préjudice subi. Toutefois, il appartient à l’employeur
d’apporter la preuve du préjudice.
Le contrat de travail à durée indéterminée peut toujours cesser par la volonté de l’une des parties, moyennant un
préavis donné par la partie qui prend l’initiative de la rupture.
Dans le contrat à durée indéterminée, un salarié ne peut être licencié que s’il existe une cause réelle et sérieuse de ne
pas maintenir son contrat de travail. Le motif du licenciement peut être économique ou technique, par exemple la
suppression ou la transformation substantielle du poste de travail occupé par le salarié pour des raisons tenant soit aux
changements technologiques, soit à l’organisation, aux difficultés économiques ou à la fermeture de l’entreprise.
Travailleurs expatriés
Tout étranger peut exercer une activité salariée au Congo, et aucun quota n’est fixé quant au nombre d’employés
étrangers qu’une société peut recruter. En revanche, une société ne peut
3 faire appel à une main d’œuvre étrangère que si la compétence recherchée est indispensable sur le marché du travail
national.
Le contrat de travail pour étranger est obligatoirement constaté par écrit. Il fait l’objet d’un visa délivré par le ministre
du travail.
Le contrat d’apprentissage
C’est un contrat par lequel un chef d’établissement industriel commercial ou agricole, un artisan ou un façonnier
s’oblige à donner ou faire donner une formation professionnelle méthodique et complète à un jeune travailleur, âgé de
16 ans au minimum, qui, en retour, s’oblige à se conformer aux instructions qu’il recevra et à exécuter les ouvrages
qui lui sont confiés en vue de son apprentissage pendant la durée du contrat, qui ne peut excéder quatre ans. Le contrat
d’apprentissage est signé par le maître et les parents ou le tuteur de l’apprenti si ce dernier est mineur, par l’apprenti
lui-même s’il est majeur. Il est exempt de tous droits de timbre d’enregistrement et soumis au visa de l’inspecteur du
travail ou de son représentant. Les deux premiers mois de l’apprentissage sont considérés comme un temps d’essai. Un
certificat constatant la qualification professionnelle de l’apprenti lui est remis en cas de succès à l’examen de fin
d’apprentissage. L’apprenti ne peut prétendre à une rémunération, sauf s’il commence à faire des travaux dont le
maître tire profit.
La durée du travail
Le temps légal de travail est de 40 heures par semaine, ou 8 heures par jour. Dans toutes les entreprises agricoles, les
heures de travail sont basées sur 2 400 heures pour l’année. Le travail effectué entre 20 heures et 5 heures est
considéré comme travail de nuit, qui ne peut excéder huit heures consécutives. Le repos hebdomadaire est obligatoire.
Il est au minimum de vingt-quatre heures par semaine. Sauf dispositions plus favorables des Conventions collectives
Sou des contrats de travail individuels, les congés annuels payés sont de 26 jours ouvrables par année de service
effectif. Son assimilées à un mois de service effectif les périodes équivalentes à 26 jours. Le droit au congé est acquis
après une année de présence au sein de l’entreprise. Les jours fériés légaux sont à la charge de l’employeur.
Les salaires
Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est fixé par décret. Il est de 54 400 FCFA par mois, depuis le
24 décembre 2008, 90 000 FCFA en 2012, dans la fonction publique, avec un indice salarial à 200.
Les salaires du secteur privé relèvent du code du travail et sont fixés par des conventions collectives et les règlements
intérieurs propres aux entreprises. Il existe des conventions collectives pour chaque grand secteur d’activité. Le
montant des salaires dépend de plusieurs variables (notoriété de la société, compétence recherchée, expérience).
L’Agence congolaise pour l’emploi

I.5 LES MODES DE PASSATION DES MARCHES DES TRAVAUX

I.6 LES MODES DE FIXATION DES PRIX

Il y a trois marchés :
1 marché à forfait
2 le marché absolu (sur série de prix)
3 marchés sur devis à l’unité de mesure.

A. LES FORFAITS
Le prix est fixe d’une manière globale et il est intelligible sans accord écrit entre les parties
On admet toutefois dans le marché à forfait que les prix des certaines parties de travail ne soient pas fixés
définitivement et qu’ils varient selon les difficultés du travail.

La clause de ce genre la plus fréquente est la clause de fondation


Quel est l’intérêt qu’il y a de savoir si le marché est à forfait?
Dans un tel marché, s’il y a du désordre (ex : un mur qui tombe), la responsabilité de l’entrepreneur est présumée

B. LE MARCHE SUR SERIE DES PRIX

Dans ce marché, on décompose la construction en un certain nombre d’éléments parfaitement détermines.


On calcule pour chaque élément le nombre des unités.
Par exemple :
- Mètre cube pour le terrassement
- Mètre carre pour les murs ou des toitures
- Mètre linéaire pour les canalisations
On multiplie pour chaque quantité d’élément pour un prix unitaire
On additionne les prix des éléments ; la somme constitue le prix de la construction.
Le marché sur série des prix est sourd puisqu’il permet de modifier sans discussion les travaux prévus.
En revanche, il offre pour le maitre Del ‘ouvrage l’inconvénient de ne pas reconnaitre.
C. MARCHE SUR DEVIS A L’UNITE DE MESURE
Le marché a l’unité de mesure combine les ouvrages en deux marchés différents comme dans le forfait des prix
connu d’avance et comme dans la série des prix. C’est le prix exact
D. BORDEREAU DES PRIX
Un bordereau des prix est un cahier dans lequel on a fixé tous les prix pour édifier ou déterminer un travail
quelconque.
I.7 LES CAHIER GENERAL DES CHARGES ET CAHIER SPECIAL DES CHARGES
I.7.1 CAHIER GENERAL DES CHARGES
Est le document contenant tous les renseignements nécessaires de l’ouvrage
I.7.2 CAHIER SPECIAL DES CHARGES
Est un document administratif et juridique qui indique les différentes modalités à respecter dans l’exercice des
travaux.
Le présent cahier spécial des charges traduit principalement les dispositions du décret de 20 juin 1957 portants code
de l’urbanisme ainsi que les différents textes légaux et règlement en vigueur au niveau central et provincial.
La particularité du présent spécial des charges est qu’il définit :
- Les recommandations sur l’exécution des travaux de construction des édifices en caractère commercial
et industriel pour l’obtention d’une autorisation de bâtir en RD Congo.
- Le paiement de la taxe de bâtisse qui se fait à posteriori des travaux de l’ouverture de chantier.
- La signature de l’autorisation de bâtir par le gouverneur de province ou son délègue du ressort de
l’exécution du projet de construction.
- La responsabilité de maitre d’œuvre (architecte agrée) engagée par l’exclusivité du dépôt du dossier de
demande d’autorisation de bâtir auprès de la division urbaine ou provinciale de l’urbanisme.
 Le contenu du présent cahier spécial des charges s’articule autour des points suivants :
1 concept « autorisation de bâtir »
2 objectifs de l’autorisation de bâtir
3 validités de l’autorisation de bâtir
4 constitutions du dossier de demande de l’autorisation de bâtir
5 prescriptions techniques urbanistiques environnementales
6 dépôts de demande de l’autorisation de bâtir
7 calculs des taxes de bâtisse
8 publicités
9 Assistances et accompagnement
10 dispositions transitoires.
 L’autorisation de bâtir se définit comme « un document officiel à travers lequel un ou plusieurs
personne(s) physique(s) ou morale(s) est (sont) permise(s) de construire des édifices destinés aux activités
d’achat , de vente et d’échange des marchandises et valeur ou en la vente des services ainsi que les édifices
concernés par l’ensemble des activités économiques qui concourent à la production des biens matériels par la
transformation et la mise en œuvre des matières première
CAHIER DES CHARGES
C’est un document technique qui précise la quantité et l’emploi des matériaux, les modes d’exécution des travaux……
Toute spécificité technique voulue par le client.
Le cahier des charges (CDC) est un document contractuel à respecter lors d’un projet.
Le cahier des charges permet au maitre d’ouvrage de faire savoir au maitre d’œuvre ce qu’il attend de lui lors de le
réalisation du projet, entrainant des pénalités en cas de non-respect.
Objet du marché
Le présent cahier prescription techniques fixe les conditions spécifiques d’exécution des travaux prévus au marché.
Contrôle technique
Le contractant est soumis jusqu’à réception des travaux, au contrôle technique .l’ingénieur aura libre au chantier et
pourra prélever aussi souvent que nécessaire pour examiner les échantillons de matériaux et matériels à mettre en
œuvre.
Il vérifiera que les ouvrages sont réalisés conformément aux plans et au présent cahier des clauses techniques
particulières.
1. PLANS D’EXECUTION ET DE RECOLLEMENT
Les plans d’exécution concernent l’ensemble des constructions.
Les plans d’exécution des travaux seront fournis par l’entrepreneur sur la base des plans fournis aux dossiers de
consultation. Les éléments mentionnés sur les plans au dossier, ne sont donnés, ici, qu’à titre indicatif.
À la fin du chantier, l’Entrepreneur devra fournir les plans des ouvrages exécutés (plan de recollement).
2. CALENDRIER D'EXECUTION DU CONTRAT
La durée des prestations est fixée à quatre (04) mois à partir de la date de signature du Contrat.
Calendrier d'exécution du contrat
Les Contractant s’engagent d'exécuter le contrat suivant le calendrier d'exécution relatif à l'ensemble des travaux de
construction.
Calendrier des activités préliminaires
1. Signature du contrat par l'Organisation.
2. Signature du contrat par le Contractant = date d'entrée en vigueur du contrat.
3. Réception du programme d'exécution des travaux détaillés par l'Ingénieur résident dans les deux semaines qui
suivent la date d'entrée en vigueur du contrat.
Avant de prendre possession des chantiers, le Contractant doit soumettre le(s) police(s) d'assurance requise(s)
pour approbation de l’Organisation.
GENERALITES
Site de construction :
Travaux préparatoires
 Débroussaillage
 Abattage d’arbres
 Dessouchage
 Décapage
 Terrassement
 Aménagement extérieur
 Transport local
 Fourniture sticks/bois ou bambous d’échafaudage + lianes

Travaux proprement dits


 Fondation en maçonnerie de brique pleine ;
 Béton de propreté ;
 Poteaux;
 Murs d’élévation en maçonnerie des briques creuses ;
 Chainage ;
 Chape en ciment lissé ;
 Toiture en tôles bac 7,2 kg posée sur les pannes ;
 Revêtement des murs et du sol ;
 Huisserie en métal ;
 Peinture sur murs intérieur et extérieur et peinture à huile sur menuiserie.

PLANNING DES TRAVAUX


Il s’agit d’un graphique ou un tableau de GANNT indiquant la date, la durée et l’ordre d’intervention de l’entreprise.
Les grandes étapes pour faire un projet planning sont :
1 le détail d’exécution
2 le nombre total d’heures prévues pour l’exécution.
3 avoir la suite logique des travaux.

CHAPITRE II MATIERES SPECIALES DU DROIT ADMINISTRATIF


II.1 DOMAINES PUBLIC OU SERVICES PUBLICS

Définition : un service public est organisme de production des biens ou des services crées par le pouvoir public ,
gérée par l’administration publique ou par les particuliers placés sous la direction des pouvoirs publics et chargés de
gérer une activité d’intérêt général ,en vue de la satisfaire de manière permanente et régulière des besoins collectifs.
Le bien :( droit) toute chose d’utilité pratique et de valeur financière.
SORTES
On distingue deux catégories de service public :
 Le service public administratif (SPA) ou service public centralisé (SPC)
 Le service public industriel et commercial (SPIC) ou service public décentralisé (SPD)
II.2 LES SERVICES DE L’URBANISME ET DU CADASTRE
Définition, rôle
II.2.1 L’URBANISME
L’urbanisme est à la fois une science et une pratique professionnelle qui en globe :
-L’étude du phénomène urbain,
-Les actes d’urbanisation
-L’organisation de la ville et ses agglomérations
Selon l’aspect qui prédomine l’urbanisme est tantôt associé à l’architecture quand il s’agit de l’intervention urbaine ;
tantôt à la géographie en cas d’étude théorique.
En tant que science l’urbanisme puise ses théories essentiellement des sciences humaines telles que la géographie,
l’économie, le droit, l’écologie, l’anthropologie, les sciences politiques, la sociologie etc.
Comme champ professionnel l’urbanisme fonde ses techniques et pratiques sur la nécessite de mettre en œuvre les
politiques de l’organisation de la vie urbaine liée à l’habitat, à la circulation, à la recréation, face aux zones d’activités
économiques et commerciales.
Il s’agit à proprement perler : de la planification urbaine en vue d’une meilleure harmonie des usages et du bien-être
des hommes.
Le but ultime est de répondre aux exigences physiologiques de l’homme que sont :
-Exigences visuelles
-Exigences thermiques
-Exigences acoustiques
-Exigences de pureté de l’air
L’objet de l’urbanisme est très vaste et serait pratiquement sans limite à en croire le code français de l’urbanisme.
Au plan professionnel on range l’urbanisme en deux catégories.
 urbanisme réglementaire : en référence au droit de l’urbanisme.
Il s’agit ici d’un document d’urbanisme.
-En France : plan d’occupation des sols remplacé par la plan local d’urbanisme la loi solidarité et renouvellement
urbain de 2000, ou la carte communale,
-au Québec : schéma d’aménagement,
-en Belgique : plan de zonage,
-en RDC : schéma directeur d’aménagement.
 urbanisme opérationnel : il s’agit de créer un projet aménagement en espace libre ou en tissu ancien (rénovation,
restauration et réhabilitation).
Ces deux aspects de l’urbanisme sont précédés en amont par une réflexion globale sur le fonctionnement de l’avenir
du quartier, de la ville ou de l’agglomération dans ses divers aspects.
II.2.2 LE CADASTRE
Rôle et mission
Le cadastre peut se définir comme un inventaire exhaustif et permanent, descriptif et évaluatif de la propriété
foncière.
Il contient une documentation graphique : le plan cadastral (sans valeur juridique) et un documentation littérale : la
matrice cadastrale.
il peut être regardé comme l’état civil de la propriété bâtie et non bâtie, ayant pour objectif d’apporter à
l’administration fiscale un estimation suffisamment exacte de la valeur locative cadastrale de chaque unité qui sert de
base au calcul des impôts relevant de la fiscaliste directe comme la taxe d’habitation ou encore la taxe professionnelle.
II.3 LA VOIRIE
La voirie est une partie de l’administration publique qui a pour objet l’établissement et l’entretien des rues et des voies
de communication.
Est aussi un lieu où on apporte les ordures et les immondices
La voirie est le service qui entretient les voies publiques en enfin la police administrative.
la règlementation de la voie publique repose sur un principe : « nul particulier ou administratif ne peut faire un usage
privatif de la voie publique »
II.4 L’ALIGNEMENT
(Urbanisme) l’alignement est une ligne indiquée par les services de la voirie pour la direction d’un rue.
ceux-ci s’intéressent aussi à l’alignement des voies , la hauteur des constructions , les mesures contre les incendies,
les noms et les numérotations des rues , le lotissement régulier etc.
II.5 EXPROPRIATION
Définition : expropriation est un droit connu à l’Etat pour posséder un citoyen les biens immobiliers pour réaliser un
ouvrage d’intérêt général.
exemple : l’école, routes, hôpital, etc. .
Il y a deux sortes d’expropriations
a)expropriation par périmètre : est une expropriation qui consiste pour une autorité administrative à n’exproprier
que les propriétés qui sont situées dans les périmètres dont l’administration a besoin pour construire un ouvrage
d’intérêt global.
b)expropriation par zone : elle consiste à l’exproprier une grande étendue des zone qui sont mises en valeur par le
gouvernement et qu’il revend encore aux particuliers. elle est décidée par le chef de l’Etat et inspire par des
considérations de l’urbanisme moderne.
II.6 LES SERVITUDES
Une servitude est un assujettissement, une contrainte.
est un assujettissement, un charge que doit supporter le propriétaire d’une maison ,d’une terre , comme passage , une
vue , l’écoulement des eaux etc.

Servitudes foncières
La servitude est une charge imposée à un fonds au profit d’un autre fonds appartenant à un propriétaire distinct.
Par exemple : un droit de passage sur un terrain est accordé au profit d’une propriété voisine qui n’a pas accès à la voie
publique.
La servitude met en jeu deux fonds aux immeubles plus ou moins voisins battus ou non.
Celui auquel profite la servitude est appelé fonds dominant
Celui qui est grevé par la servitude est appelé fonds servant
Comment s’établissent les servitudes?
Les servitudes sont établies de diverses manières ; elles sont parfois imposées par la loi ; ce sont les servitudes
conventionnelles.
Parfois la situation de lieu donne naissance à une servitude dite par servitude du père de la famille.
La servitude légale est un avantage accordé automatiquement par la loi quand se trouvent matériellement réunies les
conditions de son existence.
La servitude légale de passage en cas d’enclavement
Lorsqu’un propriétaire possède un fonds enclave, la loi lui donne le droit à un passage sur les parcelles voisines.
La servitude d’écoulement des eaux naturelles
Tout propriétaire doit recevoir sur son fonds les eaux de pluie ou des sources qui découlent des fonds plus élevés.
La servitude d’égout des toits
Cette servitude existe lorsqu’une maison a été construite à la limite du fonds voisin.
En pareil cas b, en effet la chute des eaux de pluie tombées sur le toit fini par occasionner des dégâts par affouillement
sur le sol appartenant au voisin.
La servitude d’égout des toits a pour objet d’éviter des tels dégâts.
Elle consiste à l’obligation imposée à tout propriétaire d’établir ses toits de manière à conserver chez lui les eaux de
pluie qui tombent sur son toit ou à le desservir sur la voie publique.
Il lui est interdit de le faire verser sur le fond de son voisin.
La servitude de passage des eaux utiles
Pour l’alimentation en eau potable irrigation et les besoins d’exploitations, une servitude de passage des eaux par
conduites souterraines dite aussi servitude d’aqueducs.
La servitude d’appui
La servitude à la faculté d’appuyer sur la propriété du riverain opposé les ouvrages nécessaires à toute prise d’eau
lorsqu’un propriétaire veut se servir.
II.7 HYGENE ET LA SANTE PUBLIQUE
Introduction 1
1. Dispositions générales
1.1. Définitions
1.2. Devoirs généraux des employeurs
1.3. Devoirs généraux des architectes, des ingénieurs et des bureaux
D’études
1.4. Devoirs généraux des travailleurs
1.5. Devoirs des fabricants et des vendeurs
1.6. Emploi des personnes âgées de moins de dix-huit ans
1.7. Emploi des femmes
1.8. Signalisation
2. Emplacements de travail et matériel
2.1. Moyens d'accès et de sortie
2.2. Chauffage, éclairage, ventilation
2.3. Ordre et propreté
2.4. Protection contre l'incendie
2.5. Protection contre les chutes de matériaux ou d'objets et Contre les risques d'effondrement
2.6. Prévention des chutes de personnes
2.7. Bruit et vibrations
2.8. Interdiction d'accès aux chantiers
2.9. Constructions auxiliaires et matériel
3. Echafaudages
3.1. Dispositions générales
3.2. Plates-formes de travail
3.3. Passerelles et rampes
3.4. Echafaudages de pied fixes en bois
3.5. Echafaudages volants légers
3.6. Echafaudages volants lourds
3.7. Echafaudages en porte à faux
3.8. Echafaudages sur échelles
3.9. Echafaudages sur taquets d'échelle
3.10. Echafaudages sur consoles (en encorbellement)
3.11. Echafaudages sur tréteaux
VII Sécurité et hygiène dans le bâtiment et les travaux publics
3.12. Echafaudages sur cadres
3.13. Echafaudages sur consoles de fenêtre
3.14. Plates-formes de déchargement des wagons (transports sur voie ferrée)
3.15. Echafaudages métalliques tubulaires
3.16. Echafaudages roulants
3.17. Bennes, nacelles, sellettes, etc
3.18. Engins élévateurs à nacelle
4. Echelles et escaliers
4.1. Dispositions générales
4.2. Echelles doubles à marches
4.3. Echelles doubles à échelons
4.4. Echelles à coulisse
4.5. Echelles mécaniques
4.6. Echelles fixes
4.7. Escaliers
5. Appareils de levage
5.1. Dispositions générales
5.2. Monte-charge
5.3. Grues
5.4. Grues mobiles sur rails
5.5. Ponts roulants
5.6. Grues à tour pivotantes
5.7. Chariots-treuils mobiles sur rails ou sur poutres 93
5.8. Derricks
5.9. Chèvres
5.10. Mâts de levage, poulies de levage
5.11. Treuils
5.12. Crics et vérins
6. Câbles, cordages, chaînes et accessoires
6.1. Dispositions générales
6.2. Câbles métalliques
6.3. Cordages
6.4. Chaînes
6.5. Elingues
6.6. Poulies
6.7. Crochets
6.8. Manilles
7. Transporteurs, élévateurs
7.1. Dispositions générales
VIII 7.2. Elévateurs à godets
Table des matières
8. Transporteurs aériens à câbles ou téléphériques
8.1. Dispositions générales
8.2. Téléphériques utilisés pour le transport des personnes
8.3. Vérification, entretien
8.4. Exploitation
9. Chemins de fer de chantier
9.1. Chemins de fer à traction par locomotive
9.2. Plans inclinés
10. Transports par route et transports analogues
10.1. Routes et voies de circulation
10.2. Construction des tracteurs et des camions
10.3. Construction des remorques
10.4. Construction des véhicules utilisés pour le transport des travailleurs
10.5. Vérification et entretien des tracteurs et des camions
10.6. Utilisation des tracteurs et des camions
10.7. Circulation sur des plans d'eau gelés
10.8. Circulation sur les routes en construction
10.9. Bennes automotrices
10.10. Chariots élévateurs et autres chariots de manutention
10.11. Transports par véhicules à traction animale
10.12. Brouettes
11. Garages
11.1. Dispositions générales
12. Moteurs
12.1. Dispositions générales
12.2. Moteurs à combustion interne
12.3. Treuils fixes à vapeur
12.4. Prises de force (tracteurs)
13. Machines : dispositions générales
13.1. Construction et installation
13.2. Vérification, entretien
13.3. Utilisation
14. Machines à bois
14.1. Dispositions générales
14.2. Scies circulaires
14.3. Scies à ruban
14.4. Dégauchisseuses, raboteuses
IX Sécurité et hygiène dans le bâtiment et les travaux publics
15. Engins et machines de chantiers
15.1. Engins de terrassement : Dispositions générales
15.2. Pelles mécaniques
15.3. Bulldozers
15.4. Scrapers
15.5. Postes d'enrobage, engins d’épandage (exécution de revêtements
Comportant la mise en œuvre de liants hydrocarbonés)
15.6. Bétonnières mobiles
15.7. Engins de compactage
15.8. Bétonnières
15.9. Pelles chargeuses
16. Outillage à main, outillage mécanique portatif
16.1. Outillage à main
16.2. Outils pneumatiques
16.3. Appareils de scellement à cartouches explosives
16.4. Outils électriques
17. Electricité
17.1. Définitions
17.2. Dispositions générales
17.3. Conducteurs
17.4. Matériel électrique
17.5. Appareils électriques portatifs ou mobiles
17.6. Traction électrique (avec alimentation par ligne de contact)
17.7. Vérification, entretien
17.8. Travaux au voisinage d'installations électriques
18. Installations sous pression
18.1. Chaudières à vapeur
18.2. Compresseurs
18.3. Réservoirs d'air comprimé
18.4. Bouteilles à gaz
18.5. Générateurs d'acétylène
19. Matériel flottant
19.1. Dispositions générales
19.2. Embarcations
20. Silos
20.1. Construction et équipement
20.2. Utilisation
X Table des matières
21. Substances et rayonnements dangereux
21.1. Dispositions générales
21.2. Substances très combustibles
21.3. Substances toxiques ou irritantes
21.4. Rayonnements ionisants et rayonnement laser
22. Explosifs : transport, stockage et manipulation
22.1. Dispositions générales
22.2. Transport
22.3. Stockage
22.4. Manipulation
22.5. Destruction
23. Explosifs : mise en œuvre
23.1. Dispositions générales
23.2. Forage des trous de mine et chargement
23.3. Bourrage
23.4. Tir : Dispositions générales
23.5. Tir à la mèche
23.6. Tir électrique
23.7. Après le tir
23.8. Tirs à l'oxygène liquide
23.9. Tirs par mines profondes verticales
23.10. Tirs par mines pochées, tirs-fissure
24. Opérations de battage
24.1. Dispositions générales
24.2. Vérification et entretien du matériel de battage
24.3. Utilisation du matériel de battage
24.4. Battage sur l'eau
24.5. Battage des palplanches
25. Travaux de bétonnage
25.1. Dispositions générales
25.2. Préparation et mise en œuvre du béton
25.3. Béton armé
25.4. Tours distributrices de béton
25.5. Coffrages
26. Travaux sur les toitures
26.1. Dispositions générales
26.2. Toitures à forte pente
26.3. Toitures en matériaux fragiles
XI Sécurité et hygiène dans le bâtiment et les travaux publics
27. Travaux de peinture
27.1. Dispositions générales
27.2. Peintures au plomb
27.3. Polyesters non saturés
27.4. Peinture par pulvérisation
27.5. Peinture au pistolet airless
28. Soudage et coupage
28.1. Dispositions générales
28.2. Soudage électrique
29. Travaux divers de construction
29.1. Mise en œuvre d'éléments préfabriqués
29.2. Montage de charpentes métalliques
29.3. Travaux dans les cages d'escaliers, les gaines d'ascenseurs, etc
29.4. Montage des fermes
29.5. Aménagement de planchers provisoires
29.6. Travaux sur des cheminées de grande hauteur
29.7. Travaux effectués avec des liants hydrocarbonés chauds
(Bitume, asphalte, goudron)
29.8. Travaux effectués avec des produits de conservation du bois
29!9. Travaux de revêtement de planchers, de parois, etc., exécutés Avec des produits inflammables
29.10. Travaux d'isolation thermique
29.11. Nettoyage des vitres
29.12. Taille des pierres
30. Travaux de démolition
30.1. Travaux préliminaires
30.2. Dispositions générales
30.3. Matériel de démolition
30.4. Auvents de protection
30.5. Démolition des murs
30.6. Démolition des planchers
30.7. Démolition des constructions en métal ou en béton armé . . .
30.8. Démolition des constructions de grande hauteur (cheminées, Clochers, etc.)
31. Fouilles
31.1. Dispositions générales
31.2. Prévention des éboulements (blindage)
31.3.. Tranchées
31.4. Puits
32. Travaux souterrains
32.1. Dispositions générales :'.
32.2. Fonçage des puits
32.3. Aménagement des puits de service
32.4. Opérations de levage
32.5. Soutènement
32.6. Ventilation 334
32.7. Protection contre l'incendie
32.8. Electricité
32.9. Eclairage
32.10. Foration
32.11. Transport, stockage et manipulation des explosifs '.
32.12. Tirs de mines
32.13. Transports
32.14. Lutte contre les poussières
32.15. Pose de conduites souterraines
33. Travaux dans l'air comprimé (en caisson et en galerie)
33.1. Dispositions générales
33.2. Travail en caisson
33.3. Travail en galerie
34. Travaux en plongée
34.1. Dispositions générales
34.2. Matériel et installations de plongée
34.3. Vérification, essai et entretien du matériel de plongée
34.4. Travaux en plongée
35. Manutention
35.1. Levage et transport manuels des charges
35.2. Empilements
36. Vêtements de travail et équipement de protection individuelle
36.1. Dispositions générales
37. Hygiène et bien-être
37.1. Dispositions générales
37.2. Eau potable
37.3. Abris
37.4. Cabinets d'aisances
37.5. Lavabos et douches
37.6. Réfectoires et cantines
37.7. Vestiaires
37.8. Evacuation et destruction des ordures

Sécurité et hygiène dans le bâtiment et les travaux publics


38. Examens et soins médicaux
38.1. Examens médicaux
38.2. Premiers soins
38.3. Services médicaux
39. Logement des travailleurs
39.1. Dispositions générales
39.2. Dortoirs
39.3. Préparation des repas
39.4. Hôpitaux et infirmeries
40. Organisation de la sécurité
40.1. Dispositions générales
41. Dispositions diverses
41.1. Ateliers
41.2. Défrichement
41.3. Plantes vénéneuses, insectes, serpents, etc
41.4. Boissons alcoolisées, stupéfiants
41.5. Déclaration des accidents du travail et des maladies profession
CHAPITRE III MATIERES SPECIALES DU DROIT PRIVE
III .1 LES BIENS
La classification des biens
1) la distinction entre meubles et immeubles

Principe : Chaque bien est soit un meuble soit un immeuble : « Tous les biens sont meubles ou immeubles » (art.
516 du Code civil).
Critères de classification : Le premier critère est celui selon lequel tout ce qui est mobile est meuble et tout ce qui est
fixe est immeuble. Mais ce critère est insuffisant ; il existe des critères secondaires pour qualifier, notamment, les
biens incorporels.
a) Les immeubles
Principe : Les biens sont immeubles, ou par leur nature, ou par leur destination, ou par l'objet auquel ils
s'appliquent (art. 517 du Code civil).
Les immeubles par nature : En application du critère de fixité, il s’agit du sol et de tout ce qui est fixé au sol.
Exemples :
• Les constructions : les bâtiments, les ponts, les canalisations… A noter que les matériaux qui ont servi à la
construction (les pierres, le plâtre, la peinture…) sont aussi des immeubles par nature s’ils lui sont indissociablement
liés et ne peuvent être enlevés sans porter atteinte à son intégrité.
• Les végétaux : les arbres, les fruits non encore cueillis…

Les immeubles par destination :


• Ce sont les biens que l’on peut déplacer, mais qui sont considérés comme des immeubles en raison de leur
destination, qui est d'être affectés à un immeuble par nature dont ils constituent l’accessoire. Par conséquent, ces
biens sont soumis au même régime juridique que l’immeuble auquel ils sont rattachés. Exemples : en cas de vente, de
saisie…
• Deux conditions sont nécessaires pour qu’un bien puisse être qualifié d’immeuble par destination :
✓Le bien doit appartenir au propriétaire de l’immeuble par nature
✓Le propriétaire de l’immeuble par nature doit avoir la volonté de créer un lien entre le bien meuble et le bien
immeuble. Ce lien peut être économique ou matériel :
▪Le lien économique : les biens affectés au service ou à l’exploitation d’un fonds (art. 524 du Code civil). Ce
sont les biens qui sont utiles économiquement à l’immeuble auquel ils sont affectés. Exemple : les animaux affectés à
l’exploitation d’un fonds agricole sont soumis au régime des immeubles par destination.
▪Le lien matériel : les biens attachés à perpétuelle demeure (art. 525 du Code civil). Il s’agit des meubles qui
sont des accessoires permanents de l’immeuble par nature, qui ont une fonction somptuaire, d’ornement et qui ne
peuvent être détachés sans être détériorés. Exemples : les glaces, les tapisseries, les tableaux scellés dans un mur…
A noter : le meuble incorporé devient immeuble par nature s’il est indissociablement lié à la construction et ne peut
être détaché sans porter atteinte à son intégrité (exemples : une fenêtre, une porte…). A l’inverse, c’est un immeuble
par destination si son détachement reste concevable.
Les immeubles par l’objet auquel ils s’appliquent : Ce sont exclusivement des biens incorporels. Il s’agit des
droits portants sur des immeubles. Exemples :
• Un droit d’usufruit sur un immeuble est lui-même un immeuble.
• Une action en justice portant sur un immeuble est un immeuble.
b) Les meubles
Principe : L’article 527 du Code civil dispose que « les biens sont meubles par leur nature ou par la détermination
de la loi ». Il faut ajouter une troisième catégorie, créée par la jurisprudence : les meubles par anticipation. fiches-
droit.com
Les meubles par nature : Il s’agit de tous les biens qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre (art. 528 du
Code civil). Exemples : une armoire, une voiture…
Les meubles par détermination de la loi : Il s’agit de tous les droits et actions qui ne portent pas sur un
immeuble. Exemples :
• Les droits réels portant sur un meuble, comme un usufruit par exemple
• Les droits personnels (droits de créance), comme les parts et actions de sociétés
• Les biens incorporels, comme un fonds de commerce, une clientèle, une marque…
• Les actions en justice qui portent sur un meuble

Les meubles par anticipation : Ce sont des immeubles par nature, considérés comme meubles car ils sont destinés à
être détachés du sol. Exemple : les récoltes vendues sur pied.
Schéma récapitulatif :
2) Les classifications secondaires
Les choses fongibles et les choses non fongibles :
• Les choses fongibles, ou choses de genre, sont des biens interchangeables, qui peuvent se remplacer
indifféremment les uns des autres. Exemples : l’argent, le blé…
• Les choses non fongibles, ou corps certains, sont individualisés, ont une identité propre. Exemple : un immeuble.
Les choses consomptibles et les choses non consomptibles :
• Les choses consomptibles sont celles qui se consomment et se détruisent par l’usage qu’on en fait. Exemple : les
denrées alimentaires.
• Les choses non consomptibles ne se détruisent pas par l’usage qu’on en fait, même si cet usage leur fait perdre de
la valeur. Exemple : une voiture.

Les fruits et les produits :


• Les fruits ne portent pas atteinte à la substance du bien dont ils proviennent. Exemples : les fruits d’un arbre,
les loyers d’un appartement loué…
• Les produits portent atteinte à la substance du bien dont ils proviennent. Exemples : le charbon extrait de la
mine, la roche extraite de la carrière…
DROIT DE PROPRIETE
La propriété est le droit de disposer une chose de manière absolue, sauf restrictions qui résultent de la loi et des
droits réels appartenant à autrui.
La restriction des droits de propriétés en raison de rapport de voisinage sont établies au titre des charges
foncières.
La propriété d’une chose mobilière ou immobilière donne droit sur tout qu’elle produit.
En outre à l’exception de la propriété immobilière distingue de cilié du sol ou de concessions financières.
Cette propriété donne droit sur tout ce qu’y incorpore et s’unit.
lorsque des choses mobilières appartenant à des propriétés différents sont réunies ou mélangées de telles sorte qu’il
ne pas possible de le séparer deviennent propriétés de l’ensemble.
COPROPRIETE
Sans préjudice des conventions particulières qui règleraient autrement l’usage, la jouissance et l’administration des
biens indivis (possédés par plusieurs).
La copropriétaire est réglée comme suit :
Si une chose appartient à plusieurs personnes pour des parts indivises égales ou inégales, chacun des copropriétaires
peut user de la chose intégralement.
Les fruits de la chose se partagent dans la mesure du droit de chacun.
De même les charges sont supportées par chacun proportionnellement à sa part.
Aucun des copropriétaires ne peut sans le consentement des autres changer la destination de la chose commune ni
la grever des droits réels au-delà de sa part indivise.
Chacun des copropriétaires peut toujours demander le partage de la chose commune.
LES SEVITUDES
(cfr chapitres précédent)
LES CLOTURES ET LA MITOYENNETES
Une clôture : enceinte qui peut être constituée de murs, de haies, de barrières, etc.
La mitoyenneté : qualité ce qui est mitoyen. Droit de copropriété de deux voisins sur le mur, la haie, le fossé qui
sépare.
La mitoyenneté peut se définir comme la faculté qui aux deux ou plusieurs personnes de posséder en commun un bien
qui sépare leurs propriétés respectives.
Ces personnes peuvent par exemple partager en commun un mur une fosse, un cours d’eau.
LES BORNAGES
Le bornage est l’action de planter des bornes pour marquer les limites d’un champ, d’une propriété rurale.
Action qu’un propriétaire intente à son voisin pour obliger au bornage de leurs propriétés contiguës
CHAP IV LA LEGISLATION DU TRAVAIL
LE CONTRAT DE LOUAGE DES SERVICES
Généralités
Définition : le contrat d’un travail est une convention écrite ou verbale par laquelle personne, travailleur s’engage à
fournir à une autre personne, employeur un travail manuel ou autre sous la direction directe ou indirecte de celui-ci et
moyennant une rémunération.
Les éléments essentiels du contrat sont donc :
- la prestation du travail, qui peut avoir pour objet les tâches les plus divers tant manuels n intellectuelles
qu’artistiques.
- la subordination juridique, le travailleur est place sous l’autorité d’employeur,
- la rémunération, qui est la contrepartie de la prestation du travail
 durée du conge
Un travailleur de moins de 18ans a droit à un jour et demi ouvrable de congé par mois de service, soit 18jours
ouvrables par an c’est-à- dire à environ trois semaines.
Les autres travailleurs ont droit à un jour ouvrable de congé de service soit 12jours ouvrables par an c’est-à-dire à
deux semaines environs.
La durée du congé augmente de deux jours ouvrables par tranche des années d’ancienneté chez le même employeur.
Les jours fériés légaux : pour lequel le travailleur a droit à son salaire ordinaire.
S’agit de : -01/1/ : fête de nouvel an
- 04/1/ : fête de martyrs
- 16/1/ : anniversaire de la mort du président mzee Laurent désiré Kabila
- 17/1/ : anniversaire de la mort du premier ministre Emery patrice Lumumba
- 30/4/ : journée de l’enseignant
- 17/5/ : fête de la libération
- 01/5/ : fête du travail (fête internationale)
- 30/6/ : fête de l’indépendance de la RDC
- 01/8/ : fête des parents
- 25/12/ : noël (fête de notabilité)
Si un jour férié coïncide avec un dimanche, le congé tombe le jour ouvrable précédent.
Les congés de circonstances
pour les circonstances ou les évènements heureux ou pénibles de la vie privée du travailleurs, le législateur a prévu
des jours de congés , appelés congés de circonstances
Par la suite le nombre de jours de congé attribué par le législateur pour les diverses circonstances a été dans la
plus part des cas ; augmenté par convention collective de mars 1969 :
 mariage du travailleur : 3jours ouvrables ; la n’en attribue que 2. c’est convention collective qui a porté ce
nombre à 3 ;
 naissance d’un enfant : 3 jours ouvrables (2 d’après la loi) ;
 mariage d’un enfant : 1 jour ouvrable ;
 décès du conjoint ou d’un parent au premier degré (père ou mère du conjoint) : 6 jours ouvrable (4 d’après
la loi) ;
 décès d’un allié au premier degré (père ou mère du conjoint) 4 jours ouvrables ;
 décès d’un parent ou d’un allié au second degré (grand-père, grand- mère frère ou sœur soit du travailleur,
soit de son conjoint) 2 jours ouvrables.
Les congés de circonstance ne peuvent pas être fractionnés.
Par ailleurs, l’employeur n’est tenu au paiement des congés de circonstance que jusqu’à concurrence de
douze jours ouvrables par an.
LA CLAUSE D’ESSAI( condition d’essai)
la plu part des contrats de travail qu’ils soient à durée déterminée ou indéterminée, contiennent une clause d’essai de
façon à permettre à l’employeur de juger des capacités des travailleurs et à celui-ci de se rendre compte si l’emploi
lui convient.
LE GREVE OU LE LOCK OUT
en cas d’échec de la médiation, la grève ou le lock out est autorisé à condition que soit donné à l’autre partie un
préavis de 7 jours.
a) la grève

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