Resumé de La Formation en Audit Interne (Module 4)
Resumé de La Formation en Audit Interne (Module 4)
Resumé de La Formation en Audit Interne (Module 4)
La lettre de mission
Le compte rendu d’entretien
Les papiers de travail (dont la feuille d’observation)
La synthèse
Le rapport
Les recommandations
Le plan d’actions
TYPE DE ATTENTES DES CONSEQUENCES SUR LA
OBJECTIFS LECTEURS
DOCUMENTS LECTEURS FORME
Précise, concise et claire
Formaliser un accord entre un
tout en ménageant des
prestataire de service et un client.
Information sur le portes ouvertes
contexte ; les objectifs ; le Directe et courte
Donc il s’agira de préciser le
périmètre ; la période et/ou Formulée en termes
contexte ; les objectifs ; le
a) Lettre de mission Les services audités durée, signature ; l’équipe positifs
périmètre ; la période et/ou durée,
des auditeurs ; … Incluant des signes de
signature ; l’équipe des auditeurs ;
reconnaissance positifs
…
(accueil, collaboration,
disponibilité, …)
d) Synthèse Appréhender l’évaluation des Hiérarchie Faire ressortir les points Clair
risques réalisés par l’auditeur essentiels Succinct
Précis
Recouper les informations en
faisant ressortir les principaux
Exact
résultats de la mission et les points
essentiels
Amélioration continue
Assurance
Amélioration de leur
Précis, concis et clair
Actions correctives Audité processus
Lisible et
Apporter les solutions aux Auditeurs Valeur ajoutée
f) Recommandations compréhensible
constats d’audit Parties prenantes Risque éteint Exact
Recommandations
réalisables
La rédaction est une nécessité car cet écrit est adressé aux commanditaires de l’audit.
D’organiser les idées les unes par rapport aux autres ; quelles sont les idées forces et
essentielles ?
De procéder à un tri et à une hiérarchisation des informations ; quelles sont les
informations importantes qui vont soutenir et argumenter le message ? quelles sont les
informations de moindre importance ?
De concevoir un plan détaillé ; il s’agit de permettre l’enchaînement logique des idées et
le passage facile (notion de fil conducteur) d’une idée à une autre ; en d’autres termes, il
s’agit de guider nos lecteurs
Une fois identifiés les lecteurs (multiplicité des destinataires), il convient de se poser la
question de l’objectif du document. Celui-ci peut servir à :
Informer, sensibiliser, faire prendre conscience
Alerter, prévenir d’un risque
Faire décider, faire agir
Répondre à une question
Faire évoluer
Une autre difficulté des écrits d’audit est la multiplicité des objectifs des documents.
3 – La rédaction
C’est la réalisation du projet de rédaction. A ce niveau, il est important qu’il y ait une bonne
communication dans l’équipe. La rédaction va porter sur le fond (le message et les idées) et
sur la forme (la présentation, la mise en page, la typographie, …), qui est fonction de la
complexité de l’écrit et des capacités rédactionnelles de chaque auditeur interne.
B – La relecture
La relecture suit des règles précises afin d’être efficace, car c’est une obligation :
Elle est faite par objectifs successifs et centrée sur la nature des erreurs à supprimer en
fonction des difficultés que se connait le rédacteur
Deux relectures au moins nécessaires :
Sur le fond : il faut des liens logiques ; présence d’un fil conducteur ; le choix et la place
des informations rapportées ; …
Sur la forme : il éviter les répétitions, les phrases trop longues, utiliser les bonnes
ponctuations, …
C – La mémoire et l’écriture
Notre capacité de mémoire a une incidence sur le processus rédactionnel. Il faut donc travaille
de façon optimale sur la prise et la relecture des notes et sur sa mise en forme, soit au niveau
des documents intermédiaires, soit au niveau des documents définitifs.
Les différents états de mémoires sont :
Pendant 3 heures : mémoire quasi-totale
Pendant 3 jours : perte de certains éléments factuels, relationnels et émotionnels
Pendant 3 mois : reste environ 20% de l’ensemble des éléments factuels, relationnels et
émotionnels. Ce sont des impressions qui prennent le dessus.
Au-delà des 3 mois : la fiabilité est faible
Il est donc souhaitable de relire et structurer la prise de note très rapidement, de vite passer de
l’oral à l’écrit pour éviter des pertes de temps, d’information, etc.
D – Le traitement de l’information
1 – Les données chiffrées
Au niveau des données chiffrées, 3 règles de fond et 2 règles de forme sont à respecter :
2 – La feuille d’observation
Sur le fond, elle énumère :
Le référentiel
Les faits
Les causes
Les conséquences en terme de risques
Les recommandations qui portent sur les causes
Sur la forme, elle est :
Simple
Assortie de preuves d’audit
Les faits présentés sont :
Avérés, exacts et précis
Justifiés et assortis de preuves
Pertinents, choisis en fonction de la démonstration
Décrits avec objectivité
Clairs, complets, non ambigus
E – Le style rédactionnel
Les informations sont nombreuses et de niveaux différents (faits, arguments, prise de position,
données chiffrées, …). Cela nécessite donc une bonne organisation des idées afin d’être
précis, concis et clair.
En d’autre thèmes, le style rédactionnel doit obéir à certaines règles :
Objectivité
Etayé par des faits
Ecrit sans subjectivité
Ecrit sur un ton neutre
Clarté
Adapté aux attentes du lecteur
Structuré
Assorti de constructions simples, de mots sans ambiguïté
Concision
Allant à l’essentiel, sans périphrase
Sans redondance
« Constructivité »
Tourné vers le concret et centré sur les solutions
Sans terme péjoratif, ni connotation négative
Exactitude
Objectivité
Clarté
Concision
Exhaustivité
Constructivité
Emission « en temps utile »
D – La synthèse
La synthèse permet au lecteur pressé de connaitre l’essentiel du sujet et de se faire une
opinion sur le sujet de façon rapide.
Les trois règles à respecter sont :
Aller à l’essentiel
Structure le message
Utiliser un style concis et précis
IV - Les recommandations
V - Le messages
1 – Le message
Le message donne l’idée force du paragraphe ou de la partie. Il peut être considéré comme un
résumé et il oriente le lecteur dans sa lecture.
Le message est :
Exprimé explicitement
Porté par une phrase claire
Placé au début du paragraphe ou de la partie et répété en fin de paragraphe ou de la partie
si le texte est trop long.
Chérent avec le titre de la partie (il peut être contenu dans le titre)
Suivi de l’explication, de la démonstration, de l’illustration, …
Agressivité : l’audit consiste à évaluer, non à juger, encore moins à condamner. Les
discours sentencieux sont à proscrire de tout échange entre l’audit et les personnes
auditées. Les formules constructives, elles, sont à privilégier par l’auditeur,
puisqu’elles mettent en évidence à la fois les insuffisances et la façon de les dépasser ;
Technicité : les sujets audités, compte tenu de leur complexité, nécessitent parfois un
haut degré de technicité, voire d’expertise, chez les auditeurs. Etre expert d’un
domaine sur le fond n’oblige pas à chercher à l’être sur la forme. L’expertise
s’apprécie avant tout en fonction de la pertinence des constats et des
recommandations, moins dans la façon de les écrire ou bien encore de les dire…