Cours Complète Hamada

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AMENAGEMENT AGRICOLE AU MAROC

sD er yal=yeel lito
ya L’'agriculture a, tout le temps, joue un role essentiel
dans l'economie marocaine. Aujourd hui encore, plus
d'un marocain sur deux est rural. Lagriculture
contribue a la formation du Produit Interieur Brut
« PIB » a hauteur de 12 a 24% selon les fluctuations
climatiques annuelles.

Cependani, la part de |’agriculture dans la formation du


PIB tend a deécliner, alors que les autres secteurs de
'economie ont connu, durant les deux dernieres
decennies une croissance moyenne de 3 a 6,9%,
contre 0,4a1,4% pour lagriculture.
>» La situation geographique du Maroc et son
climat semi aride a aride, avec des fluctuations
inter et intra annuelles tres accentuees, rendent
toute production agricole aleatoire. Aijnsi
agriculture marocaine reste largement tributaire
de lirrigation.
> Superficie du Royaume : 7/1 Millions d’hectares
dont:
e 44% incultes;
30% de parcours ;
13% de la SAU ;
Sy OK) koe
97 Nappe alfatiere.
» Quant a la SUA evaluee a 9,2 Millions
d hectares, elle se compose comme suit :
e /,6 Millions dhectares en bour, soit 81%, dont 2,5
Millions d’hectares en tant que bour favorable (plus
de 400 mm/an) ;
e 1,6 Millions dhectares irrigables, avec 300.000 ha
irrigues par les eaux de crue, et 1.353.000 ha en
Irrigation perenne.
>» Devant ces donnees, il ressort que le potentiel
irrigable au Maroc est tres limite. En effet il ne
represente que 2% de la _ superficie du
Royaume. De plus la superficie potentielle
irrigable par habitant est en reduction continue
sous la pression demographique.
En 1969 : 0,1 ha/ habitant ;
En 1996 : 0,05 ha/ habitant ;
En 2006 : 0,03 ha/ habitant
> En matiere de pluviometrie annuelle, le Maroc
recoit en moyenne 150 Milliards de m3, avec
une evapotranspiration evaluee a 120 Milliards
de m3. Ainsi le potentiel renouvelable est de
ordre de 30 Milllards de m3 deau, dont 20
Milliards vont ruisseler et le reste soit 10
Milliards vont sjinfiltrer pour alimenter les
nappes phreatiques.
Globalement sur les 30 Milliards de m3 d eau,
comme ressources naturelles, 20 Milliards sont
mobilisables, dont 16 Miuilliards en eau de
surface et 4 Milliards en eau souterraine.
> Le contexte des ressources en eau au
Maroc est caracterise par une rarete
croissante (secheresse de plus en plus
menagante) et une demande de plus en
plus difficile a satisfaire.
>» Dotation en eau par habitant :
> En 1985 - 800 m3/hab/an ;
a = 040) Oho) ; 650 m3/hab/an
» Projection 2020 ; 550 m3/hab/an
2) _LAmeénagement :
>» Laméenagement dune zone consiste a la
mise en ceuvre d actions (physique,
financiére, institutionnelle) coordonnees
dans le temps et dans l'espace pour
repondre aux objectifs de mise en valeur.
Ces actions visent principalement,
amelioration des facteurs de production
juges deficients, et lincitation des
potentialites locales.
> Les principales étapes d'un
amenagement sont :
Premiere etape : Analyse de la zone
concernee avec definition de ses potentialites
et de ses contraintes, notamment en matiére :
¢ De ressources en eau mobilisables ;
¢- Potentialites des terres aptes a recevoir
des cultures.

Deuxieme éetape : Delimitation de lespace a


ameénager, suite a la reconnaissance du milieu
(photos aérienne, leves topographique, etudes
pédologiques, reconnaissances geotechnique,
(ene)
Les principales etapes dun amenagement
(suite 1)

e Ilroisieme éetape : Definition des objectifs du


projet d amenagement.

e Quatrieme etape : Approche des moyens pour


atteindre ces objectifs :
ae Felt nome
¢ Importance et cout;
* ordonnancement
Les principales etapes dun amenagement
(suite 2)

e Cinquieme etape : Mise en oeuvre des


moyens et actions retenus.

e olxieme etape : Suivi et evaluation


des actions entreprises et des
retombes attendus du projet
d amenagement.
Cas de lamenagement hydro agricole

L‘amenagement dun secteur necessite la


conduite en parallele dun certain nombre
d operations dont la realisation necessite de la
part des intervenants de gros efforts qui
s entendent sur plusieurs annees.
La presentation des differentes etapes d'un
amenagement pour lirrigation pourrait aider a
faire ressortir et apprecier les contraintes
rencontrees par les organismes charges de
equipement hydro-agricole dans la realisation
de leurs taches.
Premiere etape :
Elle consiste a materialiser le projet et a
savoir chiffrer les possibilites :

¢- en mobilisation des eaux ;


- en surface agricole utile ;
* en superficies irrigables.
seconde etape :
Elle est consacree a la reconnaissance du
milieu
Troisieme etape :
Elle consiste en la realisation de letude
generale du projet. Celle-ci est appelee etude de
rentabiliteé « de factibilite ». Elle a pour but de
delimiter le projet au choix de base, des modes
de mobilisation de eau, aux choix preliminaires
des terres irrigables, aux choix possibles des
modes dirrigation a appliquer, aux types
dassolement avec les revenus que procure
chacun deux sur la realisation des differents
plans sectoriels et sur |economie nationale.
Troisieme etape (suite 1):
> Notons que cest au stade de cette etape que
sont definis en commun entre les differents
departements ministeriels les choix et options
fondamentaux des differentes caracteristiques
du projet, notamment :
cultures industrielles pour la transformation et
consommation ou pour |'exportation ;
cultures destinees a !exportation en brut ou apres
transformation ;
modes de découpage et d organisation des terrains a
amenager ;
modes d irrigation ;
industries a mettre en place telle que les sucreries.
Troisieme etape (suite 2) :
> Cest aussi, au niveau de cette etape que
certains arbitrages entre les besoins et
objectifs de plusieurs secteurs
economiques sont arretes. Satisfaction
des besoins en eau de la population, de
l'industrie, du tourisme ou de | agriculture.
> Elle evalue aussi la rentabilite economique
et financiere du projet.
Quatrieme éetape :
Celle-ci voit execution des etudes de
reconnaissance de detail : photo aerienne,
grande échelle, leves topographiques
detaillés, etudes pedologique detaillee
etc.
Cinguieme etape :
>» Les parametres d irrigation seront definis
lors de cette etape, a savoir :
°- les assolements a retenir par secteur (en partant
essentiellement des assolements retenus dans
études de factibité, objet de la troisieme étape) ;
¢ les besoins en eau par hectare assole ;
¢ Les debits d’ equipement ;
* Modes dirrigation ;

- Canevas hydraulique.
sixieme etape :
> Cette etape correspond aux etudes et
travaux de remembrement rural au cours
desquels seront reamenagees les
parcelles selon les aptitudes culturales
des differents sols.
septieme etape :
> C’est au cours de la septieme et derniere etape
gue seront realises les projets d execution
proprement dit interessants aussi bien les
equipements externes qu interne.
e L’équipement externe qui comprend en géneral :
¢ Un ouvrage d’accumulation des eaux ;
Des adducteurs principaux generalement betonnes (dans
le cas des périmetres du Gharb et de Loukkos, c’est les
rivieres qui servent de canal adducteur) ;
¢- Des reseaux de distribution dits secondaires, tertiaires et
quaternaires constitues par des canaux portes en beton
(irrigation gravitaire) ;
- Des reseaux de conduites enterrees et de materiel mobile
de surface lorsqu’il s'agit d'irrigation par aspersion ;
c ——

Canal primaireeneau

Canal secondaire, canal tertiaire et


raies (canaux quaternaires)

dérivation et secondaires

=) | “se

Canal tertiaire
L‘equipement externe peut comprendre
en outre :
Des stations de pompage destinees a prelever l'eau
dans les rivieres, canaux ou conduites pour desservir
des secteurs dits « haut service » ;
Des reseaux de drainage enterré (cas du Gharb) ;
Du materiel hydromecanique pour la regulation ;
Des reseaux electriques pour lalimentation des
stations de pompage, de relevage ou de mise en
pression ;
L’infrastructure routiere ;
Tout autre ouvrage ou amenagement destine a la
protection du perimetre contre les inondations,
(erosion ou |! ensablement.
station-de pompage
/ Réseau de drainage \
Collecteur souterrain

Sortie de
drainage
L equipement interne des
proprietes « amenagement foncier »:
Le defoncement qui a pour objet la penetration des
couches profondes du terrain en vue de faciliter le
développement des racines et linfiltration des eaux ;
Le déefrichement est congu pour debarrasser le sol de
plantes vivaces, broussailles et arbrisseaux ;
Lepierrage qui consiste a ramasser et a Evacuer les
pierres et blocs de pierres apparents a la surface du sol ;
Le surfagage qui vise la rectification du micro-relief du
sol en rabotant les asperites du sol ;
Le nivellement gui a pour objet de donner au terrain a
inriguer un profil en long permettant une repartition
reguliere de |eau sans stagnation ni contre pente.
Les equipements annexes
> peuvent etre multiples selon les projets
et peuvent etre realises soit en amont
(station d experimentation et dessais
agricoles), soit pendant (stations d’essais
ele materiel), soit apres etS)
amenagements externe et interne (unites
de stockage ou de transformation des
produits agricoles).
Cadres juridiques et caracteristiques de
lamenagement
> Les amenagements hydro-agricoles realises et
(ou) projetes au Maroc sont quasiment des
plans de developpement regionaux. Ils
necessitent denormes investissements
representant une lourde charge pour | Etat.
Cependant, ils sont appeles a jouer un role tres
important dans le developpement economique
du pays.
e Les projets interessent des grandes zones couvrant plusieurs
dizaines de milliers dhectares, voir méme parfois des
centaines de milliers d’hectares ;
e Leur realisation stale sur de longues penodes atteignant
parfois plus de quinze a vingt années.
Cadres juridiques et caracteristiques de
l!'amenagement (suite 1)
>» Plusieurs textes legislatifs ont institutionnalise
!amenagement hydro-agricole au Maroc ; ||
Ss agit particulierement de :
> Code des eaux (promulgue en 1925),
actuellement loi sur l'eau ;
e Toutes les eaux du Maroc ainsi que leurs lits font
partie du domaine public ;
e Les droits d'eau peuvent étre expropries en vertu des
dispositions du Code des Investissements Agricole
moyennant indemnisation.
Cadres juridiques et caracteristiques de
l!amenagement (suite 2)
> Remembrement rural (texte de base promulgue
en 1962, complete en 1969) :
Le remembrement ou remembrement rural a
pour but la constitution d exploitations
agricoles dun seul tenant sur de plus grandes
parcelles afin de faciliter l'exploitation des terres.
> Il vise aussi l'amenagement rural du perimetre
ou est mis en ceuvre le regroupement des terres
agricoles appartenant a un ou
plusieurs agriculteurs.
Cadres juridiques et caracteristiques de
lamenagement (suite 3)
> Reforme Agraire (textes promulgues en 1966 et
en 1972) : consiste en lattribution a des petits
agriculteurs des terres agricoles ou a vocation
agricole faisant partie du domaine prive de
Etat. L’attribution se fait sous forme de vente
payable en 1/7 annuites avec un taux dinteret de
4%. Latiributaire est tenu a un mode de faire
valoir direct, a respecter les clauses du cahier
des charges et adherer a une cooperative de la
Reforme Agraire.
Cadres juridiques et caracteristiques de
lamenagement (suite 4)
» Code des investissements Agricoles :
Institue par le Dahir n® 69-25 du 25 juillet 1969 formant
Code des investissements agricoles (CIA)

» Le Code des Investissements Agricoles « CIA »


constitue un veritable contrat definissant les devoirs et
les droits de | Etat et des agriculteurs en matiere
d amenagement hydro-agricole.
- _L Etat: equipe, supporte 60% du cout pondere des
equipements, encadre, distribue des subventions,
controle les operations immobilieres, amenage et
ameliore les structures foncieres (terres
collectives) ;
Cadres juridiques et caracteristiques de
lamenagement (suite 5)
L’agriculteur beneficiaire : participe a concurrence de
40% du cout moyen des equipements, respecte les
plans de mise en valeur, s abstient du morcellement de
la propriete (moins de 5 hectares). Les proprietaires
beneéficiaires sont redevables :
e D’une redevance annuelle et permanente pour l'usage
de l'eau diirrigation. Cette redevance comprend
l'amortissement et les dépenses d’exploitation et
d’entretien du reseau externe d irrigation ;
e D'une participation directe des proprietaires a la
valorisation des terres irriguées (participation forfaitaire
arrétee initialement a 1500 dh/ha dont sont exoneres
ceux possedant moins de 5 ha dans le perimetre).
Evolution de lirrigation moderne au Maroc

>» Les premiers grands amenagements hydro-


agricoles modernes ont ete entrepris depuis les
annees 1930 avec la realisation des deux
premiers barrages destines a J/irrigation des
grandes proprietes appartenant aux colons
etrangers et pratiquant une - agriculture
remuneratrice orientee vers lexportation ; El
Kansera sur l!oued Beht dans le Gharb et Lalla
Takerkoust sur l’oued N’fis dans le Haouz.
Evolution de l'irrigation moderne au Maroc

> Ces investissements hydro-agricoles sont restes


tres limites, de plus ils ont ete consentis
principalement pour la satisfaction des besoins
specifiques de l'’economie coloniale. En 1941,
Office des Beni Amir et Beni Moussa est cree
dans le Tadla pour realiser les premiers grands
amenagements hydro-agricoles de _. type
moderne au profit de petits agriculteurs
marocains avec introduction des techniques
agricoles modernes et des cultures industrielles
(Coton).
Evolution de / irrigation moderne au Maroc

> Par la suite, de nouveaux ouvrages sont


mis en place dans les annees cinquante
pour lirrigation dautres grandes plaines
situees dans les Doukkala, le Tadla et la
basse Moulouya, mais lextension de
irrigation reste tres limitee a ces zones
privilegi¢es et principalement aux grandes
exploitations qui y sont situees.
Evolution de irrigation moderne au Maroc

En 1956, annee de lindeépendance, le Maroc comptait


72.600 ha ameénages en grande hydraulique. A partir de
1960, de nombreuses tentatives de mise en place de
structures modernes charges de la conduite de la politique
de l'irrigation sont entreprises par les pouvoirs publics.

1960 : creation de l’Office National des Irrigations« ONI »


pour les terres irriguees, et lOffice National de
Modernisation Rurale « ONMR » pour les terres bours ;

1962 : promulgation de textes juridiques regissant le


remembrement des proprietes ;

1965 : |Office de Mise en Valeur Agricole « OMVA » est


cree pour remplacer |ONI et JONMR ;
Evolution de | irrigation moderne au Maroc

> 1969 : cette annee marque un grand tournant


dans histoire de lirrigation au Maroc. En effet, a
partir de cette annee, le secteur irrigue
beneficiera de la part des pouvoirs publics d’une
attention particuliere se traduisant durant les
annees suivantes par la mise en place de
adoption de mesures’_ organisationnelles,
juridiques, administratives, sociales Sy
financieres considerables visant l’acceleration
du rythme des realisations pour une extension
rapide (efess superficies irriguees, un
accroissement important de la _ production
agricole et la promotion du monde rural.
les principales mesures prises
>la priorite accordee aux programmes
dirrigation dans tous les plans de
developpement Economiques et sociaux
marocain. En effet, entre 15 et 40% des
investissements globaux du pays sont
consacres, selon les plans, aux projets
d'amenagements hydro-agricoles integres
(barrages, reseaux d irrigation,
amenagement et amelioration des
structures foncieres, vulgarisation, etc.) ;
OFFICES REGIONAUX DE MISE EN
VALEUR AGRICOLE
> La creation des octobre 1966 des Offices
Regionaux de Mise en Valeur Agricole
« ORMVA » en remplacement de !OMVA. Les
ORMVAs sont des veritables outils
institutionnels, etablissements publics disposant
de | autonomie administrative et financiere,
alliant la souplesse de lintervention
(decentralisation du pouvoir des decisions), a
l'efficacite dans l’action (tous les moyens
humains, materiels et financiers sont mis a la
disposition des ces organismes)
OFFICES REGIONAUX DE MISE EN
VALEUR AGRICOLE
> Les ORMVAs seront a la base du
developpement de lirrigation, de lextension de
la production de cultures sous irrigation et de
amelioration de la productivite de ces cultures.
A leur creation, en 1966, ces ORMVAs etaient
au nombre de 5, devenus 7 en 19771, ils sont
passe actuellement a 9 et correspondent aux 9
grands perimetres dirrigation du pays (Gharb,
Haouz, Tadia, Moulouya, Doukkala, Sous
Massa, Jafilalet et Ouerzazate).
RESSOURCES EN EAU
>» Issues des pluies ou des fontes des neiges;
>» Globalement il y'a deux grandes categories de
ressources hydriques;
e Eaux superficielles ou de surface;
e Eaux souterraines ou de profondeurs.
“Les eaux renouvelables (reviennent chaque
année); ressource dont le stock peut se
reconstituer;
“Les eaux geologiques ou non renouvelables;
“Les eaux conventionnelles offertes
directement par le milieu naturel(eaux douces
continentales);
“Les eaux non conventionnelles: ce sont des
eaux qui doivent étre traitees avant leur
utilisation, soit pour eéeliminer les elements
toxiques (eaux usees), soit pour reduire
ane dun element donne (dessalement de
‘eau
> Les ressources en eau sont
apprehendeées a la lumiere des
trois aspects suivants:
e La quanitite;
e La fiabilite;
e La qualite
4 —

a
RESSOURCES EN EAU AU MAROC
CONTRAINTES ET PERSPECTIVES
DE DEVELOPPEMENT
ee ee
POTENTIEL DES RESSOURCES EN EAU
En milliard de m3

150 140
PROBLEMATIQUE

Potentiel ...
Tianhe)
mal reparti
sous-valorise
menace
Probléematique
Potentiel limite

& 1960 : 2560 m3/hab./an

4 Actuellement : 720 a 1000 m3/hab./an

4 varie du Nord au Sud de1660 m3/hab./an au


niveau des bassins nord (Loukkos,
Tangeérois et C.Mediterran.) a 310
m3/hab./an au niveau des bassins sud
Sahariens

& 2020-570 ms/nab-/an


Carte de la pluviometrie Carte des nappes
=

LES PRINCIPALES NAPPES


DU ROYAUME

Nappes superficielles

% as
> (nappes superficielleset profondes)
complexe aquiféres

¢ as
Nappe profonde a faible taux de
renouvellement
Probléematique
Potentiel mal reparti
Dans le temps

Repartition interannuelle nore eel mul suerer-)


iC}

=
= =
Lt
Nd
lon

fon

J)
©
1e
(
=
>
Utilisation p uy iT [:

=
AL.
fe

AL
@


~ Majorite des centres
urbains ont un
rendement de réseau
inférieur a 70%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% % 80% 2%

~ Rendement du réseau 35%

d‘irrigation de l’ordre de 30%

80% 25%
Part des équipements économes en eau
20%

~Perte d’eau a la parcelle 1%

de l‘ordre de 40%
10%

5%

0%
unisie aroc
Probléematique
Potentiel sous-valorise
Faible performance economique des projets

119 000 ha domineés par les ee a


barrages et non encore
equipés : rythme actuel
d’equipement insuffisant
pour résorber ce retard
Faible taux de satisfaction de
la demande agricole : 64%
Prod uction ace) ro-électriq ue ‘Tus le sattislincition de la demande agricalle

de moins de 50% de
l’objectif escompte
Potentiel menace
Probléematique

Pollution alarmante des ressources en eau :


Traltament cde moins ds 10% cas rajats

600 Mm3 d’eaux usées )


domestiques rejetées sans fi a
epuration :
4
eReM MR Me hel ube nae 7
Habitant rejetés sans :
epuration par les industries —
Pollution des nappes par
les pesticides et les nitrates
Potentiel menac hed~
ere des Capacites des barrages
par envasement

23 Millions ha touchés par


Wetreyy fey)

SS
~~ Perte de capacite de
stockage par envasement de
70 Mm3/an

oa
£
= TAUX D’ENVASEMENT |
w MOYEN: 10 Mm3/an
3S8 500
a
<t
oO
400

300 T T T T T T T
1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
Potentiel menace
Probléematique

Changements climatiques
secheresses frequentes
Owe

% Plus de quarante périodes de sécheresse


OMA ReM Tilers eee
% Dix périodes tres seches généralisées a
l’ensemble du pays
% les déficits pluviométriques dépassent
parfois 60%
% les durées de sécheresse longue
pouvant atteindre 5 ans voire plus
Potentiel menace
Probléematique

Changements climatiques
Secheresses freaquentes

Pluie annuelle : poste Fes

Barrage I. Battouta : sécheresse de 1994


_Inondations graves en
milieu urbain et rural
avec des degats _
materiels et humains

Mohammadia en 2002
Injrastructure qe mobilisation
- 115 grands barrages d’une capacite
totale de pres de 16 Milliards de m3
- systemes de transfert d’eau :
~ 1100 km et 210 m3/s
- Important réseau de forages et de
captages

Evolution de la capacité de stockage, du volume régularisé et du


nombre de barrages mis en service depuis Il'indépendance

20000

17500 O Nombre de barrages

15000 @ Cumul Capacité de stockage Mm3

12500 OCumul Volume régularisé Mm3

10000

7500

5000

2500 13]
1955 1956 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005
Realisations

=U ose) t]e) (i iees-11 (|e el eeelcniOn at Seclrioelion


- Taux de desserte de
pres de 100%
~ Sécurisation méme
en cas de sécheresse

- Taux d’accés de pres de 70%


~ Objectif : atteindre 90% en
2007
STRATEGIE DU DEVELOPPEMENT
DES RESSOURCES EN EAU
» Obdjectifs majsurs

% Consolider les acquis (Mobilisation, sauvegarde et


valorisation du patrimoine hydraulique)

Corriger les dysfonctionnements constates de maniere a


relever les défis de :
- Rabattre d7ici 2015 la pollution de pres de 80%
Valoriser les ressources en eau
Adopter une gouvernance participative des eaux souterraines
Geénéraliser et pérenniser l’acces a l'eau
Maitriser le risque des inondations

Rechercher des nouvelles voles de financement:


Partenariat public-Prive
Poursuite des efforts de mobilisation
Plan d’action

des ressources en eau

Poursuite de mobilisation des eaux de surface par les


>

barrages
Examen approfondi des possibilités de transfert
Poursuite de la recherche et de la mobilisation des eaux
souterraines ( nappes profondes)
Développement de la recharge artificielle des nappes
d’eau souterraines
Mobilisation des ressources en eau non conventionnelles:
4Dessalement eau de mer
AReutilisation des eaux useées
Plan d’action
Renforcement du processus de la
planification de l’eau
Plan National de I’Eau & débat sur I’eau
»

Objectifs
Partager le constat sur la gestion et la politique de l'eau
Impliquer et responsabiliser les décideurs
sensibiliser le grand public
Actualisation des Plans Directeurs d’Ameénagement
Intégrés des ressources en eau par les Agences des
Bassins
Economie et valorisation de l'eau
7 Reconversion des tech
i d‘irrigation en utilisant
economes. (30% des s
d‘ici 2015)

4Resorption du retard d
hydro-agricole

4 Adoption d'une politique tarifaire pour


minimiser le gaspillage et pour supporter les
couts d’investissement.
Plan d’action
Assainissement et réeutilisation des eaux usées
Programme National d’Assainissement Liquide et d’épuration d’eaux usées :

4 Efforts louables dans le secteur durant ces dernieres années :


* Régies / Concessionnaires
~ ONEP : 3:5 Milliards de Dh pour 2005 — 2007 (plus de 80 centres)
4 Objectifs (horizon 2015) :
- Consolider l’existant
* Atteindre un taux de raccordement 80%
*. Rabattre la pollution de 60% en 2010 et 0% en 2015
4 Consistance :
* Assainissement de pres de 260 centres urbains (10 millions
d habitants)
~ Rehabilitation et extension des reseaux et branchements
- Renouvellement des equipements
ST AVerep titi elegy eles patel veyeley) eles ¢e)leyi
cha leya)
out; 43 Milliards de DH ;
Plan d’action
Sauvegarde des eaux souterraines
4 Une nouvelle gouvernance visant une gestion durable :
-Contrats de nappes avec les usagers ,
“Renforcement du controle : Police de l’eau

Sauvegarde des Oasis


4 Une nouvelle gouvernance visant une gestion durable :
« Diagnostic territorial, orientations, priorites
- Action urgente : Tafilalet en tant que programme
pilote (partenariat PNUD) : Planification a partir de la capacite
des ressources, promotion de l'approche participative, promotion de
lusage efficient des R'E, amelioration des revenus et conditions de
vie des populations
Plan d’action
Protection contre les inondations
@ Réalisation de plusieurs études et de nombreux
amenagements de protection (Barrages, digues, canaux, ...) a
Mohammedia, Settat, Ben Ahmed, Ell Hajeb, Berrechid, Sefrou, Ourika,
SIUC EE aes

@ Mise en place d’un systeme automatique de prévision et


d’alerte : Ourika, Martil, .etc
c
oma Orc¥iew GIS 3.2

Eile Edit View Theme Analysis Surface Graphics Window PO View Tool Help

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PMémarrer | HH) EG || [@areview GIS 3.2 [ES] Microsoft PowerPoint- [e... | CHOBS2SQ4) 10:51
I
Alimentation en eau potable rural

Generalisation de I’acceés a l’eau potable :


90% en 2007 en milieu rural

V4 /U

55 60 ©
Va 50 2 DD

37 38 40
‘| 27 30 32

94°95 96,97, 98 99°00) 01) 02) 03) 04/705


CONCLUSION
4 UN EFFORT DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’EAU A ETE
REALISE DURANT LES TRENTE DERNIERES ANNEES,

& LA STARTEGIE ACTUELLE A POUR OBECTIF de SECURISER LES


BESOINS EN EAU DU PAYS:

= Renforcer le role des Agences des Bassins


Hydrauliques par la participation des usagers, des
collectivites locales et du prive dans la gestion des
ressources en eau
~ Renforcer le partenariat Public-Prive (eau potable,
assainissement et irrigation) ;
~ Donner la priorite aux programmes de mobilisation
d/eau, d’ economie dea, de depollution ;
damenagement des bassins Versants, dela gestion
equilibree des nappes souterraines...etc
Developpement durable
MAO
» Historiquement, le mode de pensée qui est a l’origine de
la Revolution industrielle du XlXe siecle a introduit des
criteres de croissance essentiellement Economiques. On
retrouve ces criteres dans le calcul du Produit national
brut, dont lorigine remonte aux annees 1930.
Des corrections ont ete apporteées dans la deuxieme
moitie du X!lXe siecle sur le plan social, avec l'apparition
d associations a vocation sociale et du syndicalisme.
Lexpression economique et social’ fait partie du
vocabulaire courant.
Mais les pays developpes (ou pays du Nord) ont pris
conscience depuis les annees 1970 que leur prospérite
etait basee sur /utilisation intensive des ressources
naturelles finies, et que par consequent, outre
l'Gconomique et le social, un troisieme aspect a ete
plssejllels eh SalVicovelalesenleseie
>» Le développement (industriel, agricole, urbain):
e genere des ae immeédiates et differees (pluie
acide et gaz a effet dé serre);
e contribuent a un Changement climatique et contribue
a la surexploitation des ressources naturelles
(deforestation de la forét equatoriale);
a aaa une perte inestimable en terme de
lodiversiteé par Tlextinction (donc irreversible)
despeces vegetales ou animales.

Au probleme de viabilite sajoute un probleme d’equite :


les pauvres subissent le plus la crise ecologique et
climatique, et il est a craindre que le souhait de
croissance (légitime) des pays sous-developpes
(souvent appeles pays du Sud) vers un état de
prosperite similaire, edifieé sur des principes
equivalents, nimpliqgue une degradation encore plus
importante et acceleree de la biosphere.
Developpement durable
FAistonque
> 1968 : creation du Club de Rome qui souhaite que la
recherche s'empare du igo tls de l'évolution du
monde pris dans sa globalite pour tenter de cerner les
limites de la croissance.

1972 : le Club de Rome publie le rapport Halite a la


croissance ?, ou Les limites de la croissance. Ce rapport
donne les résultats de simulations informatiques sur
evolution de la population humaine en fonction de
lexploitation des ressources naturelles, avec des
projections jusquen 2100. Il en ressort que la poursuite
de la croissance economique entrainera au cours du
XXle siecle une chute brutale des populations a cause
de la pollution, de lappauvrissement des sols cultivables
et de la raréfaction des ressources energetiques.
> 1972 (16 juin) ; une Conference des Nations unies sur
lenvironnement humain a Stockholm expose |'eco-
développement, les interactions entre ecologic et
economie, le developpement des pays du Sud et du
Nord. Cest le premier Sommet de la _ Tere
L'environnement apparait en effet a partir des années
1970 comme un patrimoine mondial essentiel a
transmettre aux generations futures.
1980 L Union internationale pour la conservation de la
nature publie un rapport intitule « La strategie mondiale
pour la conservation » ou apparait pour la premiere fois
lanotionde«
1987 (avril) ;: Une definition du developpement durable
est proposee par la Commission mondiale sur
lenvironnement et le développement (Rapport
Brundtland),
» 1992 (3 au 14 juin): Deuxieme Sommet de la Terre, a Rio de
Janeiro: consécration du terme "développement durable", Le
concept commence a étre largement mediatise CENElIanlS
grand public. Adoption de la convention de Rio et naissance
de I'Agenda 21. La definition Brundtland, axée prioritairement
sur la preservation de l'environnement et la consommation
prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera
modifiée par la definition des « trois piliers » qui doivent etre
conciliés dans une perspective de développement durable : le
progres economique, la justice sociale, et la preservation
de l'environnement.

» 2002 (26 aout au 4 septembre) : Sommet de Johannesburg:


plus de cent chefs d'Etat, plusieurs dizaines de milliers de
representants gouvernementaux et d'ONG ratifient un traite
prenant position sur la conservation des ressources naturelles
et de la biodiversite.

2005 : Entree en vigueur du protocole de Kyoto sur la


reduction des émissions des gaz a effet de serre:
Developpement durable
DX iiioyg)
Le « développement durable » (ou développement
soutenable) est, selon la definition proposee en 1987 par la
Commission mondiale sur environnement et le
développement « un developpement qui repond aux besoins
des generations du present sans compromettre la capacite
des generations futures de répondre aux leurs ».

Autrement dit, il sagit, en aie Sur des valeurs


(responsabilité, participation et partage, debat, partenariat,
Innovation, FAC alA reversibilite, pr caution et prevention
Fi Selle sociale, géographique et transgenerationelle)
ol culls une approche double et conjointe:
Dans l'espace : chaque habitant de cette terre a le meme droit humain
aux ressources de la Terre;
Dans le temps : nous avons le droit dutiliser les ressources
de la
Terme mais le devoir d’en assurer la perennite pour les generations a
venir.
> Lobjectif du développement durable est de definir des
schemas viables et conciliant les trois aspects Economique,
social, et environnemental des activites humaines ; « trois
piliers » a prendre en compte, par les collectivites comme
par les entreprises et les individus.
=Co7oM ous : performance financiere, mais aussi capacite
a coniribuer au developpement economique de la zone
dimplantation de lentreprise et a celul de tous ses
echelons (employes; fournisseurs; clients; communautes
locales et societe en general)
50cia\ ; consequences sociales de lactivite de | entreprise
au niveau de tous ses echelons : employes (conditions de
travail, niveau de remuneération...), fournisseurs, clients,
communauteés locales et societe en general;
=) one ees) ; compatibilite entre lactivite sociale de
lentreprise et le maintien de la biodiversite et des
ecosystemes (analyse des Impacts du developpement des
entreprises et de leurs produits en termes de flux, de
Consommation de ressources, ainsi Quen terme de
production de déchets et d emissions polluantes.
schema du developpement durable
confluence de trois preoccupations, dites ‘les
trois piliers du developpement durable.

Ecologique

. Vivable

~ Economique
Developpement durable
Les objectifs
> Repondre aux besoins des generations
actuelles et a venir
Hydrologie des bassins
versants
INTRODUCTION A L'HYDROLOGIE DE SURFACE

DEFINITIONS: *

D'une facon tres générale, I"hydrologie peut se définir comme I'étude du


cycle de l'eau et l'estimation de ses différents flux.
L'hydrologie au sens large regroupe :
¢ la climatologie, pour la partie aérienne du cycle de l'eau (précipitations,
retour a l'atmosphere, transferts, efc.) ;
¢ I'hydrologie de surface au sens strict, pour les écoulements a la surface
des continents ;
¢ I'hydrodynamique des milieux non saturés pour les échanges entre les
eaux de surface et les eaux souterraines (infiltration, retour a l'atmosphére a
partir des nappes, etc.) ;
SCIENCES UTILISEES
¢ L'étude de la partie "écoulement superficiel”
*
du cycle de l'eau nécessite quand méme de
connaitre les autres parties de ce cycle.

¢ L'hydrologie de surface est une science


appliquée qui fait appel a des connaissances
dans des domaines trés divers.
*
Sciences et Techniques Domaines d’ application
Meétéorologie et Climatologie Etude des pluies et du retour a l’ atmosphere
Géologie, Géographie et Pédologie Analyse du comportement hydrologique du bassin
Hydraulique Mesure et étude des écoulements a surface libre
Statistique Traitement des données, simulations...
Calcul numérique Propagation de crue, modeélisations et optimisations..
Informatique Instrument de travail pour les calculs numeériques,
le stockage des données...
DOMAINES D'APPLICATIONS
*
Les domaines d'application de I'hydrologie de surface sont également trés
varies. Parmi les plus importants et les plus classiques, on notera :

¢ ‘agriculture : irrigation, drainage ;


¢ l'étude des ressources en eaux : eau potable, eau pour l'industrie ;
* la lutte contre la pollution : étude des débits d'étiage évacuant les effluents
* l'energie hydraulique ;
* le transport solide (dépét ou érosion) ;
les loisirs (plans d'eau) ;
* la sécurité des biens et des personnes : protection contre les crues...
LE CYCLE DE L'EAU
¢ Le cycle de l'eau, appelé aussi cycle hydrologique, est l'ensemble
des cheminements que peut suivre une particule d'eau. Ces
mouvements, accompagnés de changements d'état, peuvent
s'effectuer dans l'atmosphere, a la surface du sol et dans le sous-
sol. Chaque particule n'effectue qu'une partie de ce cycle et avec
des durées tres variables :
une goutte de pluie peut retourner a l'océan en quelques jours
alors que sous forme de neige, en montagne, elle pourra mettre
des dizaines d'années.
0
Cycle de l'eau
> LE CYCLE DE L'EAU

ae Transpiration
Précipitation

Evaporation

tuissellement

; _ , Transpiration .
recharge de la nappe ae a Evaporation

nappe — A sal
4 4
py =
Cycle hydrologique schématique.

Atmosphere

Précipitation

s'évapotranspire
!
atteint la atteint les plans
d'eau libre
s'évapore
végétation

s'évapore atteint le sol ruisselle

s'évapotranspire s‘infiltre s'écoule atteint les oceans


Examuinons ce qu'il va advenir de l'eau issue des précipitations :
- une partie de cette eau va ruisseler et alimenter les cours d'eau superficiels (problemes
d'hydrologie de surface) :
- une partie de l'eau va retourner a l'atmosphere, sous forme vapeur : c'est l'évapotranspiration
qui est la somme de deux phenomenes :
* |'évaporation (phenomene physique) qui intervient a la surface des lacs, des cours
d'eau, mais aussi sur le sol.
* Ja transpiration (phenomene biologique) qui est le fait de la couverture végetale.
- enfin une partie de l'eau issue des précipitations va s'infiltrer.
Pour pouvoir effectuer un bilan sur le cycle de l'eau, il va falloir se définir une surface de bilan
et une unité de temps de bilan.
- espace : notion de bassin versant
- temps : année hydrologique. mais on peut également faire des bilans 4 un pas de temps plus
faible|
Pourquoi faire un bilan ?
Bassin Versant ou Unite hydrologique
-Definition
Zone geographique ou toutes les eaux
s’ecoulent vers le point le plus bas et
se rejoignent pour former un cours
d’eau, un lac ou une nappe souterraine.

Le Bassin Versant est donc la surface


drainee par un cours d’eau, dont les
limites correspondent a la ligne de
Bassin Versant ou Unite hydrologique

Latorita River, tributary of the Lotru River


(Drainage basin)

Bassin Versant
Bassin Versant ou Unite hydrologique

Cette image composite couvre l'ensemble du bassin


versant du Tensift (capteur Thematic Mapper, satellite
Landsat). La végétation apparait en vert. En bleu: limite
du bassin versant, en rouge la ville de Marrakech, et
" jaune le bassin = pilote de Rehraya.

Bassin Versant
La ligne separant deux bassins’ versants
adjacents est une ligne de partage des eaux ou
ligne de créte.

Chaque bassin versant se subdivise en un


certain nombre de bassins elementaires (parfois
appeles « sous-bassin versant ») correspondant
a la surface d'alimentation des affluents se jetant
dans le cours d'eau principal

Le Bassin Versant forme une _— unite


hydrographique coherente, caracteriseée par un
amont et un aval , des crétes et un fond de
vallée, des relations entre eaux souterraines et
‘ant & ‘ee! ~~ r™ an a a
f f f

Bassin Versant
¢ Chaque bassin versant se caractérise par
differents parametres geometrigues (surface,
pente), pedologiques (nature et capacite
d'infiltration des sols), urbanistiqgues (présence
de bati) mais aussi biologigues (type et
repartition de la couverture vegetale). On peut
également y distinguer trois types de continuite :
— une continuite longitudinale, de l'amont vers I'aval
(ruisseaux, rivieres, fleuves).
— une continuite laterale, des crétes vers le fond de la
vallée.
— une continuité verticale, des eaux superficielles vers

Bassin Versant
¢ Toutefois, la delimitation topographique
n'est pas toujours’ suffisante pour
apprecier la_ sensibilite d'un bassin
versant. En effet, lorsqu'un sol permeable
recouvre un substratum impermeable, la
division des eaux selon la topographie ne
correspond pas toujours a la ligne de
partage effective des eaux souterraines.
Le bassin versant hydrographique est
alors different du bassin versant delimite
strictement vel la pe ain u est
Bassin topographique Bassin topographique

Précipitations

Evaporation

Ruissellement ,
partiel ji
P

Marne imperméable

Bassin réel Bassin réel

Bassin Versant
Comportement hydrologique
L'analyse du comportement hydrologique d'un
bassin versant (systeme hydrologique)
s'effectue le plus souvent par le biais de l'étude
de la reaction hydrologique du bassin face a une
sollicitation (la precipitation).

Cette reaction est mesurée par l'observation de


la quantite d'eau qui s'ecoule a l'exutoire du
systeme. La _ representation graphique de
l'€volution du débit « Q » en fonction du temps
« t » constitue un hydrogramme de crue.
¢ La reaction du bassin versant peut
egalement eétre representee par un
qui nest autre que la
representation de la hauteur d'eau
mesuree en fonction du temps.
2A¢oct9s 25-00 t- G8 26-oct-98

Bassin Versant
La reaction hydrologique d'un bassin versant a
une sollicitation particuliere est caracterisee par
sa vitesse (temps de montee tm, defini comme
le temps qui s‘ecoule entre l'arrivee de la crue et
le maximum de I'hydrogramme) et son intensite
(debit de pointe Qmax, volume maximum Vmax,
etc.). Ces deux caracteristiques sont fonction du
type et de I'intensite de la précipitation qui le
sollicite mais aussi d'une variable caracterisant
l'etat du bassin versant : le temps de
concentration des eaux sur le bassin.

Bassin Versant
Hydrogramme

Bassin Versant
Le temps de concentration
Le temps de concentration « tc » des eaux sur un bassin
versant se définit comme le maximum de _ durée
néecessaire a une goutte d'eau pour parcourir le chemin
hydrologique entre un point du bassin et l'exutoire de ce
dernier.
Il est composé de trois termes differents :
— th: Temps d'humectation. Temps nécessaire a l'imbibition du
sol par l'eau qui tombe avant qu'elle ne ruisselle.
— tr : Temps de ruissellement ou d'écoulement. Temps qui
correspond a la durée d'écoulement de l'eau a la surface ou
dans les premiers horizons de sol jusqu'a un systeme de
collecte (cours d'eau naturel, collecteur).
- Temps diacheminement. Temps mis par l'eau pour se
Le temps de concentration tc est donc egal au
la somme de ces trois termes, soit: Tc=()>(th
+ tr + ta ))

Theoriquement on estime que tc est la duree


comprise entre la fin de la pluie nette et la fin
du ruissellement.

Pratiquement le temps de concentration peut


etre deduit de mesures sur le terrain ou
s'estimer a l'aide de formules le plus souvent

Bassin Versant Pa}


Les caracteristiques geometriques
¢ La surface
Le bassin versant etant l'aire de reception
des précipitations et d'alimentation des
cours d'eau, les debits vont etre en partie
relies a Sa surface.

La surface du bassin versant peut étre


mesuree par l'utilisation d'un planimetre
Ou, mieux, par des techniques de

Bassin Versant wh)


La forme
La forme d'un bassin versant influence I'allure
de I'hydrogramme a l'exutoire du bassin versant.
Par exemple, une forme allongee favorise, pour
une méme pluie, les faibles debits de pointe de
crue, ceci en raison des temps d'acheminement
de l'eau a Tlexutoire plus importants. Ce
phénomene est lié a la notion de temps de
concentration.

En revanche, les bassins en forme d'éventail,


presentant un temps de concentration plus court
et auront les plus forts debits de pointe, comme
le montre la figure suivante :

Bassin Versant
Bassin Versant
YQroliogle
A quol ca sert de connaitre le BV ?
> « Imaginer » ma Me orage localise...

De ~ 30 I/s a 300-500 I/s «..


Temps : de l’ordre de 10 min Temps : de lore
¢ Le relief
L'influence du relief sur l'ecoulement se
concoit aisement, car de nombreux
parametres hydrometeorologiques
varient avec altitude (preécipitations,
temperatures, etc.) et la morphologie du
bassin. En outre, la pente influe sur la
vitesse d'ecoulement.
Le relief se determine lui aussi au moyen
d'indices ou de caracteristiques, telques
fe Ee Os a | a} we Ons Oia Bi i . {

Bassin Versant 20
La courbe hypsometrique

elle fournit une vue synthetique de la pente du


bassin, donc du relief. Cette courbe represente
la repartition de la surface du bassin versant
en fonction de son altitude. Elle porte en
abscisse la surface (ou le pourcentage de
surface) du bassin qui se trouve au-dessus (ou
au-dessous) de Ialtitude representee en
ordonnee. Elle exprime ainsi la superficie du
bassin ou le pourcentage de superficie, au-
dela d'une certaine altitude.

Bassin Versant
Bassin Versant cj0}
¢ Les altitudes caracteristiques
a) Les altitudes maximale et minimale:
L'altitude maximale represente le point le
plus eleve du bassin, tandis que I'altitude
minimale considere le point le plus bas,
geneéeralement a I'exutoire.

b) L'altitude moyenne: elle se deduit


directement de la courbe hypsometrique
ou de la_ lecture d'une- carte
topographique.
Equation du bilan
P=E+I+Q, ou P= pluie ; E=Evaporation ;
l= Infiltration ; Q= Ruissellement
Deficit d’ecoulement= Partie de la pluie qui
ne s’est pas ecoulee D=P — Q = E+l
E (Evaporation) depend du _ couvert
vegetal ;
| (Infiltration) depend du sol
Ainsi le deficit d’ecoulement depend du
¢ Pour chaque BV, on definit la superficie, la
pluviometrie moyenne et l'ecoulement
moyen.
Exemples :
¢ Bassin du Sebou :
— P= 30 10% m3
— Q= 5,6 10° m3
Ainsi le déficit serait de D= (30 — 5,6) 10°
= 244102 m3
eLe déficit peut étre rapproche par l’exploitation de la
formule suivante :
-D= P — AP? ou A exprime le coefficient caractérisant le
Bassin Versant, avec

i
{
0,8 + 0,14P (m)

-Exemple d’Oued Lben : S= 363km2 et P= 487mm


Avec P= 487mm = 0,487m; A= 1,1518
D’ou D= 0,2138m
Ainsi Q= P — D = 487 — 213,8 = 273,2 mm
Pour une surface de S= 363km2, le débit d’écoulement
serait de
Q= 0,2732 (m) x 363 106 (m2)= 99,16 Mm3/an

Bassin Versant
YQroiogle

> Connaitre le débit Q2 au point 2 a partir


de sa connaissance en un autre point 1
« proche » (en période de débit « stabilisé »)

Si Q1 = 730 I/s
et BV1 = 22 km?,
Et si on connait

BV2 = 10 km2

Q2 ~ = 730 x 10/22 = 330


Lorsque l'on s'intéresse au ruissellement, la délimitation du
bassin versant doit aussi tenir compte des barriéres artificielles
(routes, chemins de fer, etc.). En effet, I'hydrologie du bassin
versant, et notamment la surface drainée, peuvent étre
modifiées par la présence d'apports latéraux artificiels (réseaux
d'eaux usées ou potables, drainages, routes, pompages ou
derivations artificielles modifiant le bilan hydrologique).
CHAPITRE 2: LE BASSIN VERSANT ET SON COMPLEX
2.1. Definition du bassin versant
2.2. Comportement hydrologique
2.2.1. Le temps de concentration
2.2.2. Les courbes isochrones
2.3. Caractéristiques physiques et leurs influences sur | ‘écoulement des eaux
2.3.1. Les caractéristiques geometriques
2.3.1.1. La surface
2.3.1.2. La forme
2.3.1.3, Le relief
a. La courbe hypsomeétrique
b. Les altitudes caractéristiques
c. La pente moyenne du bassin versant
d. Rectangle equivalent
e. L ‘indice de pente ip
2.3.2. Le réseau hydrographique
2.3.2.1. La topologie : structure du réseau et ordre des cours d ‘eau
2.3.2.2. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau
2.3.2.3. Le degre du développement du réseau
2.3.3. Les caractéristiques agro-pédo-géologiques
2.3.3.1. La couverture du sol
2.3.3.2. La nature du sol
2.3.3.3. La géologie du substratum
2.4. Informations digitales et modeles numeériques
§ 2.1. Definition du bassin versant

: Chaque bassin est séparé de ceux qui l'environnent par une ligne de partage des eaux.

* Généralement, la ligne de partage des eaux correspond a la ligne de créte.


On parle alors de bassin versant topographique

* Cette limite sera tracée sur une carte en CN en suivant les lignes de créte délimitant le
bassin et ne traversera le cours d'eau qu'au droit de la section considérée.
”_—™

Musy et al, EPF


Bassin Versant ou Unite hydrologique

Latorita River, tributary of the Lotru River


(Drainage basin)

Bassin Versant
Bassin Versant ou Unite hydrologique

Cette image composite couvre l'ensemble du bassin


versant du Tensift (capteur Thematic Mapper, satellite
Landsat). La végétation apparait en vert. En bleu: limite
du bassin versant, en rouge la ville de Marrakech, et
" jaune le bassin = pilote de Rehraya.

Bassin Versant
Distinction bassin versant topographique / bassin versant réel

Lorsqu'un sol perméable recouvre un substratum imperméable, la division des eaux selon la
topographie ne correspond pas toujours a la ligne de partage effective des eaux souterraines.
Le bassin versant est alors différent du bassin versant topographique.
ll est appelé dans ce cas bassin versant réel.

* La différence entre bassins réel et topographique est tout particuli¢érement importante en région karstique

Exemple :

le cours d’eau est alimenté par des


circulations souterraimes en
provenance des bassims voisins.

Les eaux de surface aboutissent 4 des


gouffres ou 4 des lacs qui ne sont pas
reliés au réseau hydrographique du
cours d’eau principal.
BV naturel / BV anthropise

Lorsque I'on s'intéresse au ruissellement, la délimitation du bassin versant doit aussi


tenir compte des barriéres artificielles (routes, chemins de fer, etc.).

L'hydrologie du bassin versant, et notamment la surface drainée, peuvent étre modifiées


par la présence d'apports latéraux artificiels (réseaux d'eaux usées ou potables,
drainages, routes, pompages ou deérivations artificielles modifiant le bilan hydrologique).
§ 2.2. Comportement hydrologique du bassin face a une precipitation

* étudié par |’analyse de I’hydrogramme de crue (ou du limnigramme)

2 caractéristiques :

fap
Vitesse
(tm — temps de montée)

Intensite

a
X (Qmax, Volume max)

Q
Debit [03/3]

/ Dépendent :
Hydrogranmme de crue
* Du type et de l’intensite des précipitations

* Du temps de concentration des eaux sur le bassin

* Temps [h]
Un exemple d’hydrogramme de crue resultant d’un hyetogramme donne

23.0ct-98 2¢Loct-93 25-0¢ t-O8 26-0ct-98


4
T

t 90
| 99 Débits (I/s)
t+ 70
+ 60 Déby
1 sy Dial
+ 40
T 30
+ 20
F 10
‘0
*hydrogramme: Lareprésentation graphique de I'évolution du débit Q en fonction
du temps t

‘limnigramme: Lareprésentation de la hauteur d'eau mesurée en fonction du temps

-hyétogramme: Lareprésentation de I'intensité de la pluie en fonction du temps.


2.2.1. Definition du temps de concentration des eaux sur un bassin (tc)

le maximum de durée nécessaire a une goutte d’eau pour parcourir le chemin


hydrologique entre un point du bassin et l’exutoire de ce dernier.

Tc
= Th + Tr+ Ta

tmp nécessaire a l’imbibition du sol par l’eau qui tombe avant qu’elle ne ruisselle

tmp qui correspond a la durée d’écoulement de l'eau a la surface ou dans les


premiers horizons de sol jusqu’a un systéme de collecte (cours d’eau, collecteur)

tmp mis par l'eau se déplacer dans le systeme de collecte jusqu’a l’exutoire

Détermination :

A partir de I’hydrogramme de crue


Formules empiriques
§ 2.2.2. Les courbes isochrones
Les courbes isochrones représentent les courbes d'égal temps de concentration des eaux
ur le bassin versant.

Ainsi, l'isochrone la plusea de l'exutoire représente le temps mis pour que toute la
utoire apres une averse uniform

. . ijicachr ~ mormat dancr A “Amnrand artia leo mnAArtamant


Le tracé du réseau des isochrones permet donc de comprenare en partie ie comportement

hydrologique d'un bassin versant et l'importance relative de chacun de ses sous-bassins.

©
1 At]2 At]3-Atl4
At Art 6. At
>
Temps de concentration par élément de surface

ce
P1 div P2
Les caracteristiques geometriques
¢ La surface
Le bassin versant etant l'aire de reception
des précipitations et d'alimentation des
cours d'eau, les debits vont etre en partie
relies a Sa surface.

La surface du bassin versant peut étre


mesuree par l'utilisation d'un planimetre
Ou, mieux, par des techniques de

Bassin Versant 49
Utilisation des techniques de digitalisation

'
PhO
Ww

4
oa

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Jeux poss ites : re
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F Auemmrt avo Tentomener [Tiawonsion
de levade >] Enex ANS: fidea7Bos

Crore. Enregeder.. |

Creat
Relief et réseau hydrographique du bassin de Vogiie

160 - 313
313 - 466
466 - 620
620 - 773
773 - 926
Mi o20- 1079
1079 - 1233
1) 1233 - 1386
1386 - 1339
§ 2.3.1.2. La forme du bassin versant

La forme d ‘un bassin versant influence | ‘allure de | *hydrogramme a | ’exutoire du bassin.

Pour une méme superficie et pour une méme averse : hydrogramme trés différent

- bassins en forme d ‘eventail > on Forts débits de pointe


* bassins de forme allongée


¢ Faibles débits de pointe
(étalement des volumes)

te > ty

Ce phénomene est lié a la notion de temps de concentration.


La forme du bassin versant Indices morphologiques
- caractériser la forme du bassin
- comparer les bassin versants entre eux

Indice de Gravelius (1914) = le rapport du périmetre du bassin au


périmetre du cercle ayant la méme surface

P = = x 0,28 gen
20 *R' 2 *9 * A VA

Concentration rapide
§ 2.3.1.3. Le relief du bassin versant a) La courbe hypsometrique

Représente la répartition de la surface du bassin en fonction de son altitude.

2) Courbe hypsomeétrique

2) Elle exprime la superficie du bassin ou le % de superf. au-dela d ‘une certaine altitude

9505

(* altthade médisne = 855 m


E ab altttade moyerre = 851m

a
}
U jo
0 T* T r T rT * T T + | —T T +

O% 10% 2% 30% 40% 50% 60% TM 30% 0% 100%


Curie cur
cumulée0d >

Determination de la courbe hypsomeétrique :


Planimétrie des surfaces comprises entre certaines tranches d ‘altitudes
§ 2.3.1.3. Le relief du bassin versant b) Les altitudes caractéristiques

Altitudes maximales et minimales

Elles sont obtenues directement a partir de cartes topographiques

Altitudes moyenne (cf. Démonstration)

_ A. 2k h. Hmoy : altitude moyenne du bassin (m)


h = ) tt Ai : aire comprise entre deux courbes de niveau (km*)
A hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau
A: superficie totale du bassin versant (km?)

Altitude médiane

Correspond 4a | ‘altitude lue au point d ‘abscisse 50 % de la surface totale du


bassin, sur la courbe hypsometrique
§ 2.3.1.3. Le relief du bassin versant c) La pente moyenne du BV

La pente moyenne donne une bonne indication sur le temps de parcours du


ruissellement direct - donc sur le temps de concentration tc - et influence directement
le débit de pointe lors d ‘une averse.

Methodes d ‘évaluation :

=> Par lecture d ‘une carte topographique : des formules de calcul

1 ) i =
h max
- hh in im = pente moyenne [m/km ; 0/,,]
m Py. P = périmetre du bassin
2

D Re L D = équidistance entre deux CN [m]


2) - ____ L = longueur totale des CN [m]
m A A= surface du bassin versant [km7]

= A partir des données numeériques repréesentant la topographie des bassins versants

(Modéle Numérique de d ‘Altitude)


2.3.3.1. La couverture du sol

La couverture végétale - la forét régularise le débit des cours d ’eau et amortit les
crues de faibles et moyennes amplitudes ; action reduite sur
les débits extrémes
* le sol nu favorise un ruissellement rapide et une érosion imp.

Indice de couverture forestiéreK =x _ surface des _forets , 100


surface du bassin
On peut calculer ce type d ‘indice avec d autres couvertures végétales telle que les cultures.

Surfaces d’eau libre + jouent un rdle important du fait de leur capacité de stockage
temporaire d ’un certain volume d ‘eau.
* laminage des crues = réduction du débit de pointe de la crue
Effet de laminage d'un plan d'eau
Coef. Mensuel
Rhone Porte du Scex (amont lac)
«de debits Rhone Genéve (aval Lac)

Rhone en amont et en aval du lac Leman

oie)ved
2.3.3.1. La couverture du sol

Les surfaces urbanisées * augmentent le volume écoulé


- diminuent le temps de concentration
‘réduisent les infiltrations et la recharge des nappes
surface impermeéable
Taux d'impermeabilite = *100
surface du bassin

Le coefficient de ruissellement
Hauteur d'eau ruissellée (mm)
Cc Fr
*100
Hauteur d'eau précipitée (mm)

Bois Cr=10%

Prés, champs cultivés Cr =20 % * valeurs a prendre avec précaution

Vignes, terrains nus


Cr ==50 % - d’autres types de facteurs
Rochers Cr =70 %
Routes sans revétement Cr =70 %

Routes avec revétement Cr =90 %

Villages, toitures Cr =90 %o


2.3.3.2. La nature du sol 2.3.3.3. La géologie du substratum

La nature du sol intervient sur la rapidité de montée des crues et sur leur volume.

Le taux d ‘infiltration, l'état d "humidité, la capacité de rétention, le Cr sont fonction


du type de sol et de son épaisseur.

Cultures Paturages Bois, Forets


Cr Cr Cr
sols sableux ou graveleux
Fort taux d’infiltration 20% 15% 10%

Limons
Infiltration moyenne

Sols argileux
sols peu profonds
sur le substratum
Faible taux d’infiltration
2.3.3.2. La nature du sol 2.3.3.3. La geologie du substratum

L’état d’humidité du sol

* difficile 4 mesurer car trés variable dans l’espace et dans le temps

* utilisation des indices caractérisant les conditions d’humidité antécédentes


a une pluie : cumul de précipitation au cour d’une période précédant un évéenement

IPA = indices de Précipitations Antécédentes

La géologie du substratum

Ecoulement souterrain et de surface

Nature lithologique et structure tectonique du substratum

Perméabilité du substratum
2.3.2. Le reseau hydrographique

Le réseau hydrographique se définit comme | ’ensemble des cours d ‘eau naturels et


artificiels, permanents ou temporaires, qui participent a | ’écoulement.

La différentiation d 'un réseau hydrographique d ‘un bassin est due a quatre facteurs :

* La géologie : nature du substratum, failles, plissements

* Le climat : densité de drainage régions humides vs. désertiques

* La pente du terrain : lit du cours d’eau en érosion vs. Lit ou la sédimentation prédomine

+ La présence humaine : drainage des terres agricoles, barrages, endiguements,


Protection des berges, correction des cours d’eau
> Expression qualitative du réseau de drainage :

Dendritic, Rectangular \ di a Centripetal


ry rx ya) A / ‘
y f Y /
WN af SA
¢
or
pg F
my
ESTIMATED D
DRAINAGE
DENSITY
Beauce
Sologne
_-—~ Formations
., argileuses

Beity
~'* Formations earbonatées

> Bremne es
RAS
Formations oe

argileuses Shae mee IE 3

©)
(9)
Bi. Organisation et caractérisation du bassin versant
@ Delimitation du bassin versant et de son réseau de
drainage

-l’echelle de la carte - sources d'information


- resolution spatiale - méthode de cartographie
MAP AIR PHOTO oe
F

50):

L250 aut
a)
OR |
2.3.2.1. Ordre des cours d ’eau

Classification des cours d ‘eau est facilitée par un systeme de numérotation des
des troncons de cours d ‘eau.

L ‘ordre des cours d ‘eau= classification qui reflete la ramification du cours d ‘eau
utilisé pour la codification des stations de mesure

¥ Plusieurs types de classifications

Y Classification de Strahler (1957) est la plus utilisée

Regles :

* Tout cours d ‘eau dépourvu de tributaires est d ‘ordre un.

*Le cours d ‘eau formé par la confluence de deux cours


d ‘eau d ‘ordre différent prend | ‘ordre du plus élevé des
deux.

-Le cours d ‘eau formé par la confluence de deux cours


d'eau du méme ordre est augmenté de un.
Classification des cours d ‘eau est facilitee par un systeme de numeérotation des
des troncons de cours d ‘eau.

L ‘ordre des cours d’eau= classification qui refléte la ramification du cours d ‘eau
utilisé pour la codification des stations de mesure

Y Plusieurs types de classifications

¥ Classification de Strahler (1957) est la plus utilisée

Regles :

* Tout cours d ‘eau dépourvu de tributaires est d ‘ordre un.

* Le cours d ‘eau formé par la confluence de deux cours


d ‘eau d ‘ordre différent prend | ‘ordre du plus élevé des
deux.

«Le cours d ‘eau formé par la confluence de deux cours


d ‘eau du méme ordre est augmente de un.
Cemagref, Lyon
2.3.2.2. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau

Le profil longitudinal du cours d ‘eau


= représentation graphique de la variation altimétrique du fond du cours d ‘eau en
fonction de la distance 4 La source

On reporte le cours d ‘eau principal et les affluents avec des couleurs différentes

Figure 4: Profil en long de la riviére Dordogne

."
5
Bw
E
5
Owe
s
a
Eun
»

o
cs
2
Za
Ze
a

1 300 = 9 mo
Distance 4 la source en kilométres
2.3.2.2. Les longueurs et les pentes caractéristiques du réseau

La pente moyenne d ‘un cours d ’eau

¥ méthode la plus fréquemment utilisée: Pente = max


en (m/km)

¥ méthode plus representative : méthode Linsley (1982)


La pente de la ligne tracée entre depuis | ‘exutoire,
dont la surface est identique a la surface sous le profil en long.

4 surface délimntic pay le profil en bre du

|
cous dea

aN
Sy surface délimitée par Lb pente de la choite
tracée depuis l'exntone

— AA
t SLY SZ
esx > ~
SSS SS

sd
Distance 41' em bouchure
2.3.2.3. Le degré de développement du reseau

La densité de drainage = la longueur totale du reseau hydrographique par unite


de surface de bassin versant

Dd : densité de drainage [km / km?]


D, - = Li : longueur de cours d ‘eau [km]
A: surface du bassin versant [km?]

Elle dépend de: * la géologie (structure et lithologie)


* des caractéristiques topographiques du bassin versant
- des conditions climatologiques

La densité hydrographique = nombre de canaux d ‘écoulement par unité de surface

y N. F : densité hydrographique [ km~]


oe Ni: nombre de cours d ‘eau
A A: surface du bassin versant [km?]

Densité de drainage importante : roche mere imperméable, couvert végétal restreint


et relief montagneux

re}
Statistiques descriptives de la densité du réseau de drainage (en km/km?*) par hydro-écorégion
Linéaire total_(km) Superficie (km?) Densité de drainage (km/km*}
Hautes Terres Volcaniques Orientales 1040 1364 0.76
Hautes Terres Volcaniques Humides 1488 1667 0.89
Hautes Terres Granitiques Orientales 6302 6128 1.03
Terres Granitiques Orientales 8735 8831 0.99
Hautes Terres Climat Cévenol 788 641 1.23
Dépressions Intemes 1783 1967 0.91
Fossés Tectoniques 4433 4370 1.01
Limagnes 1563 1789 0.87
Granitique Limousin 15712 16478 0.95
Hautes Terres Limousines Humides 710 598 1.19
Beauce Séche 615 3160 0.19
Epandages Eluviaux 6423 8102 0.79
Calcaires Nord Loire 10262 13644 0.75
Calcaires Sud Loire 15126 24621 0.61
Granitique Armoricain Nord Est 4871 4430 1.10
Granitique Armoricain Est Interieur 2966 3193 0.93
Granitique Armoricain Sud Intérieur 8486 10358 0.82

Andriamahefa, 1999, these Cemagref


Hvpsomeétrie des bassins versants
Superficie 2.260 km2

Po VIEILLE - BRIOUDE Allier a Vieille-Brioude Altitude minimum 428 a


~
~
} Altitude maximum —iss4 a
/
/ @Paulhaghet Dénivetlation 1126 »
|
A STATION DE JAUGEAGE
NARA . Altitude moyenne 1037 o
= aSparin St Genes © pluviometre
4 Altitude maximum 1,50
i Attitude moyenne
au dussous de 600m. Indice de compacite Ke 1,53
/
de 6000 900m.
de 900 & 4200nm, Nature du substratum
Ganeiss.Micoschishes 28%
au dessus de 1200 m. Granite 528
or 3 20%
Basaltes
Mt biouchet™ Terrains sedimentaites
Alluvions cicentes
ALLEYRAS
le Bouchet -5' Nicolas Caractériskiques morphologiques

Courbe hypsometrique et
polygones des Fréquences altimetriques
S50 lon 1590
\ tT T t
pax 5! Paul-de-Tartas 1400m
LAVALETTE
Issanles
e 1200

Sf Sauveur-¢, 600
-de-Ginestoux >
S00

Chateauneuf-
-de-Randon
St Etienne -
yj) -de-Lugdares
0 ~“Masmejean
Pourcentage du bassin versant
Dacharv. 1974
CHAPITRE III : Hydrologie

I- Introduction :
Sous l’effet du rayonnement solaire, l’eau s’évaporée à partir, des
Océans, des Lacs, des rivières, des Sources, des Sols et des Végétaux.
Cette eau évaporée va entrer dans l’atmosphère sous forme de vapeurs,
se condense dans des masses nuageuses.
Par le phénomène de neiges ou des précipitations, cette eau sera
restituée aux Continents et aux Océans. Une partie des eaux précipitées
va être interceptée par les végétaux et une partie gagnera la surface des
Sols, où elle pourra soit : être évaporée, soit s’écouler en surface
jusqu’aux Cours d’eau, c’est le ruissellement de surface, ou encore,
s’infiltrer dans le Sol. Ce dernier peut emmagasiner l’eau infiltrée sous
forme d’humidité, que peuvent utiliser les végataux.
Il peut y avoir aussi une infiltration profonde pour contribuer à la
recharge au renouvellement des réserves de la nappe souterraine. Un
écoulement à partir de cette nappe peut rejoindre la surface au niveau
des Sources ou des Cours d’eau ; c’est l’écoulement souterrain.
L’évaporation à partir du Sol et de ces Cours d’eau combinée à la
transpiration des plantes réinitialisent le Cycle hydrologique.

I- Etude des bassins versants


a)- Définition
* un bassin versant ou bassin hydrologique est un espace géographique
dont les apports hydriques naturels sont alimentés exclusivement par les
précipitations, et dont les excès en canaux ou en matières solides
transportés par l’eau forment, en un point unique dans l’espace, une
embouchure ou un exutoire.
* Généralement, un bassin versant est déterminé par sa morphologie, et
essentiellement par les lignes de crêtes topographiques et de partage
des eaux
* Au sein d’un même bassin versant, existent des bassins versants
partiels ou cellules unitaires (ce sont des petits bassins versants dans la
grande unité).
b)- Principe
- Un bassin versant est aussi défini comme une superficie de terrain dont
les eaux de surface s’écoulent et se rassemblent vers un endroit unique
appelé exutoire.
-Un bassin versant est représenté comme ayant la forme d’une poire,
avec la zone rétrécie représente l’exutoire, qui est la zone à plus basse
altitude.
- de ce fait, la notion de bassin versant signifie qu’une goutte d’eau qui
tombe en quelque endroit de ce territoire, si elle ne s’infiltre ou ne
s’évapore pas, descendra par gravité jusqu’à l’exutoire.
La limite du bassin versant est le lieu géométrique des points les plus
élevés qui définissent la ligne de partage des eaux. On parle ainsi d’un
bassin versant topographique.
Cependant, la délimitation topographique nécessaire à la détermination
en surface du bassin versant naturel n’est pas suffisante, lorsqu’un sol
perméable recouvre un substratum imperméable, la division des eaux
selon la topographie ne correspond pas toujours à la ligne de partage
des eaux effective, mais, plutôt à celle définie par les plus hautes
élévations de la nappe.
On obtient donc, un bassin réel ou bassin hydrogéologique. Cette limite,
profonde, est difficilement repérable, on considère alors, comme bassin
,celui déterminé par la ligne de partage des eaux superficielles.
III-Caractéristiques d’un bassin versant
1)- Superficie.
L’influence de la superficie d’un bassin versant se fait sentir surtout sur
la forme d’un Hydrogramme, c'est-à-dire, dans la nature de la relation
entre le débit et le temps (Vitesse d’écoulement par unité de temps à
l’exutoire):
* Un petit bassin versant réagit très vite à une averse, les eaux se
rassemblent rapidement ;
* Un grand bassin versant réagit très lentement à une averse (effet
ressenti très lent à l’exutoire).
2)- Ordre et Chevelu hydrographiques
Le réseau hydrographique est composé d’un cours d’eau principal et une
série de tributaires dont les ramifications s’étendent vers les parties les
plus hautes du bassin versant.
Un tributaire qui ne reçoit l’apport d’aucun cours d’eau, si petit soit-il,
s’appelle « Vecteur d’ordre 1 ». Les tributaires dont les apports sont
exclusivement des Vecteurs d’ordre 1 sont des cours d’eau de deuxième
ordre ou « Vecteurs d’ordre 2 », et ainsi de suite. De cette façon,
s’appelle « bassin d’ordre n », celui dont l’ordre maximal de ses cours
d’eau est n.
Le rapport Rb = Nu / Nu + 1 ; Rb= s’appelle « rapport de bifurcation »
avec Nu = nombre de Vecteurs d’ordre u
Lorsque le nombre de Vecteurs est grand, Rb est sensiblement constant,
et plus sa valeur est grande, plus la forme du bassin est allongée.
3)- Orientation du bassin versant.
Ce paramètre, qui est donné par direction géographique, suivant la
résultante de la pente générale, est très important, surtout dans l’étude
du nombre d’heures où le bassin est ensoleillé, qui représente le facteur
principal dans le calcul de l’évaporation et de l’évapotranspiration.
4)- Forme d’un bassin versant.
* l’Hydrogramme à l’exutoire dépend étroitement de la forme du bassin
* un bassin étroit et allongé réagit moins rapidement qu’un bassin de
forme plus circulaire, car, les régions éloignées tardent à faire ressentir
leur influence sur l’écoulement à l’exutoire.
5)- Hypsométrie d’un bassin versant.
Vu que la plupart des facteurs météorologiques et hydrologiques sont
fonction de l’altitude, il est intéressant d’étudier l’hypsométrie du bassin
versant par tranche d’altitude.
* hypsogramme ou histogramme de fréquence des altitudes
C’est un graphique sur lequel les valeurs des altitudes sont réparties en
intervalles sur l’axe des abscisses ; et en ordonnées, est portée la
surface, en % de la surface totale comprise entre deux altitudes
successives.
Courbe hypsométrique.
C’est une courbe qui peut être construite sur le graphique précédent
avec des ordonnées représentant la surface du bassin versant qui se
trouve au dessus des côtes d’altitudes portées en abscisse (fig. courbe
hypsométrique et courbe de fréquences altimétriques du bassin versant
de la Truyère à Sarrans superficie 2462km2)..

Interprétation de la courbe hypsométrique.


L’hypsogramme et la courbe hypsométrique traduisent la répartition des
altitudes à l’intérieur du bassin versant et permettent, en outre, de
déterminer les altitudes caractéristiques suivantes :
* altitude moyenne : c’est l’abscisse moyenne de la courbe
hypsométrique.
Alt.moy = (alt.max + alt.min )/2 , ou aussi par la méthode pondérale
* altitude la plus fréquente : c’est le maximum de la courbe des
fréquences altimétriques ou aussi c’est l’altitude de la plus grande
surface élémentaire comprise entre deux courbes de niveau
successives.
* altitude de fréquence ½ : c’est l’altitude correspondant au point
d’ordonnée 50% de la courbe hypsométrique.

Interprétation de l’aspect des courbes hypsométriques.


Des recherches récentes ont montré l’aspect général des courbes selon
l’état d’érosion du bassin versant :
- pour les bassins plus jeunes, la superficie est faible par rapport au
changement d’altitude initiale, ce qui est caractéristique des
bassins abrupts ;
- les vieux bassins présentent l’inverse ; c'est-à-dire, une plaine
douce près d’un cours d’eau où l’altitude varie très peu malgré une
superficie importante ;
- le troisième cas, se rapproche donc de l’état dit « mature », du
moins selon cette classification du degré d’érosion associé à l’âge
du bassin. (fig. courbe hypsométrique et profil d’un cours d’eau).
-

6)- Réseau hydrographique.


Le profil en long du cours d’eau est un graphique représentant les
différentes élévations du fond du cours d’eau en fonction de la distance à
l’embouchure ou exutoire. Il est à rappeler que le réseau hydrographique
est l’ensemble de tous les cours d’eau d’un bassin versant : fleuve,
ruisseau, ruisselet, séguia, peu importe qu’ils soient pérennes ou
temporaires. Il y a plusieurs types de réseaux hydrographiques dont la
densité et l’intensité varient : dendritique, parallèle, en treillis,
rectangulaire, artificiel….(fig. réseau fluviatile en tresse ; réseau fluviatile
à méandres ; types de réseau hydrographique).

7)- Pente moyenne d’un cours d’eau.


La pente est également une caractéristique intéressante, voire très
importante, car, elle renseigne, graphiquement, sur la topographie du
bassin. De plus, elle influence le débit de pointe lors d’une averse.

8)- Couverture du Sol.

a)- La couverture végétale :


L’activité végétative et el type de Sol sont intimement liés, et leurs
actions combinées influencent singulièrement l’écoulement en surface.
Le couvert végétal retient, selon sa densité, sa nature et l’importance de
la précipitation, une proportion variable de l’eau météorique.
La forêt, par exemple, en interceptant une partie de l’averse par sa
frondaison, régularise le débit des cours d’eau et amortit les crues de
faible et moyenne amplitudes.
A l’inverse, le Sol nu, de faible capacité de rétention favorise un
ruissellement très rapide. L’érosion de la terre va généralement de paire
avec l’absence de couverture végétale ; étant donné l’importance du rôle
joué par la forêt, on traduit parfois sa présence par un indice de
couverture forestière K :
K = surface des forêts X 100
Surface totale du bassin

Cet indice de couverture peut être aussi calculé par d’autres couvertures
végétales telles que les cultures.

b)- Les plans d’eau.


Parmi les éléments de la couverture du Sol qui influencent le
comportement hydrographique d’un bassin versant, on doit prendre en
compte la présence de surface d’eau libre tels que les Lacs qui jouent un
rôle très important du fait de leur capacité de stockage temporaire d’un
certain volume d’eau.
Ce stockage temporaire a ainsi pour effet de laminer les crues, c'est-à-
dire, de réduire le débit de pointe de la crue. Un indice analogué à celui
de la couverture forestière peut être identifié pour quantifier l’importance
de ces plans d’eau.
c)- La neige et les glaciers
Certains bassins de haute altitude peuvent être partiellement ou
totalement couverts de neige ou de glace. Ce type de couverture doit
être pris en considération dans l’étude des facteurs de génération de
l’écoulement de l’eau. En effet, le réchauffement printanier de la
température peut entraîner une fonte rapide de la neige et provoquer du
même coup, un important écoulement d’eau venant s’ajouter à celui de
l’eau des précipitations. Il est toujours possible de calculer un indice
analogue à celui de la couverture forestière pour les surfaces enneigées
et celles des glaciers.
9)- Le coefficient de ruissellement.
Pour caractériser la capacité d’un bassin versant à ruisseler, un indice
est toujours utilisé en hydrologie de surface : le coefficient de
ruissellement (Cr ), son calcul et son emploi sont simples, mais, notons
qu’il peut conduire à commettre de grosses erreurs. Ce coefficient
exprimé en % est défini comme suit :
hauteur d’eau ruisselée (mm)
Cr= ------------------------------------------- X 100
hauteur d’eau précipitée (mm)
10)- La Nature du Sol.

La nature du sol intervient dans la rapidité de montée des Crues et sur


leur volume. En effet, le taux d’infiltration, la capacité de rétention, les
pertes initiales, le coefficient de ruissellement (Cr) sont des fonctions du
type de Sol et de son épaisseur. Pour étudier ce type de réactions, on
peut comparer le Coefficient de ruissellement sur différentes natures de
Sols.

11)- La Géologie.

La connaissance de la géologie d’un bassin versant s’avère importante


et incontournable pour bien gérer les caractéristiques physiographiques.
La géologie du Substratum influe directement sur les ruissellements de
surface et sur écoulements souterrains, c’est la mécanique des fluides
combinée à l’hydrochimie et à la perméabilité des terrains traversés. La
géologie gouverne aussi les fluctuations piézométriques des nappes
phréatiques et profondes.

12)- La topographie.

La topographie est un paramètre très influent dans l’hydrologie, en


particulier sur le temps que mettent des gouttes d’Eau non évaporées et
non infiltrées dans le Sol de descendre du sommet du bassin versant
jusqu’à l’exutoire appelé (temps de concentration). Quand ce temps de
concentration est atteint, ceci signifie que toutes les régions du bassin
versant participent au débit. Plus la topographie est accentuée, moins le
temps de concentration est long.
IV- LES GRANDS BASSINS VERSANTS DU MAROC :

Le Maroc est doté d’un réseau hydrographique relativement


développé. Les bassins versants respectifs sont répartis en six
zones :

Zone méditerranéenne Zone atlantique


bassin versant de l’oued Kert bassin versant de l’oued Sebou

bassin versant del’oued Nekor bassin versant de l’oued Oum Rbiâ

bassin versant de l’oued Martil bassin versant ed l’oued Loukos

bassin versant de l’oued Laou bassin versant de loued BouRegreg

bassin versant de l’oued Tensift


Zone orientale Zone atlasique orientale
bassin versant de l’oued Moulouya Bassin versant de l’oued Ziz

bassin versant de l’oued Kiss Bassin versant de l’oued Guir

bassin versant de l’oued Isly Bassin versant de l’oued Draâ


Zone sud atlasique occidentale Zone saharienne
bassin versant de l’oued Souss Bassin versant de Seguia El Hamra

bassin versant de l’oued Massa


Ouvrages de
régulation

ouvrages de régulation 1
Réservoirs

• Ce sont des réservoirs de grandes capacité. Ils permettent le stockage de


l’eau lorsqu’elle est excédentaire et la relâchent pour maintenir un
certain niveau d’écoulement.

• Cas des barrages : Un barrage est un ouvrage d'art construit en travers


d'un cours d'eau et destiné à en retenir l'eau.

• Un barrage fluvial permet la régulation du débit d'une rivière ou d'un fleuve


(favorisant ainsi le trafic fluvial), l'irrigation des cultures, une prévention
relative des catastrophes naturelles (inondations) par la création de lacs
artificiels ou de réservoirs tampons.

• Un barrage autorise aussi, sous certaines conditions, la production de force


motrice (moulin à eau) et d'électricité (on parle alors de barrage
hydroélectrique).

• Un barrage peut servir pour les loisirs (pêche baignade, bateau…).

ouvrages de régulation 2
Coupe transversale d’un barrage hydroélectrique :

© EDSB – 2007
Conséquences écologiques:
Un barrage peut empêcher la L’écosystème détruit met plus de
reproduction d'espèces 30ans à se reconstruire, mais il
aquatiques entre l'amont et l'aval n’est pas totalement identique à
(il est surtout dangereux pour les
espèces migratrices). celui d’avant à cause du
changement environnemental
Une certaine modification du (zones d’assèchements ou
régime d'écoulement des eaux d’inondations…) ce qui pose des
de la zone en aval. problèmes aux espèces.
Effectivement, certaines
disparaissent totalement de la
Une dangereuse mutation de la
qualité des eaux provoquée par région.
sa retenue. Il y a aussi la pollution avec
tous les déchets rejetés par la
production d’énergie du
barrage.
• Trois critères fondamentaux interviennent
dans le choix et la conception d’un
barrage.
– Site d’implantation : choix d’un site encaissé,
afin d’optimiser le corps du barrage par
rapport à sa retenue.

ouvrages de régulation 5
• Capacité et étendue de la retenue;

• Les pertes, notamment les dépôts


des sédiments solides suite à la
diminution de la vitesse d’écoulement
au niveau de la retenue du barrage.
De même l’ampleur de l’infiltration et
de l’évaporation est à prendre en
considération lors du choix de la
retenue du barrage.
ouvrages de régulation 6
Il existe trois types de réserves dans un
barrage, à savoir :
• Réserve morte : c’est la partie du
réservoir (fond du barrage) réservée
au dépôts des sédiments ;
• Réserve vive : ou réserve disponible,
exploitable;
• Revanche : dernière tranche du
barrage (en hauteur) réservée à la
protection contre les débordements ;

ouvrages de régulation 7
ouvrages de régulation
Détermination de la capacité du
barrage
• Données graphiques :

ouvrages de régulation 10
– Méthode des valeurs excédentaires: se
base uniquement sur les valeurs
excédentaires
• Capacité C = ∑ (Q – R) avec Q : apports
mensuels et R : Lâchés mensuels
• lorsque Q>R on parle de stockage si non (Q<R)
en parle de quantité relâchés
Données en millions de m3

Capacité : 115 Millions de m3


ouvrages de régulation 11
– Méthode récursive : est fondée sur la
variation instantanée des réserves en eau
• Ainsi au cours d’une période donnée :
• Ct= Qt – Rt + Ct-1 ou
• Ct : quantité stockée ;
• Qt : quantité apportée pendant cette période ;
• Rt : quantité lâchée pendant la même période ;
• Ct-1 : quantité stockée pendant la période précédente

• Ainsi la capacité du barrage serait le maximum des Ct


• Capacité C = Max Ct ( 92 Millions de m3)
ouvrages de régulation 12
Divers types de barrages
• Le principe général d'un barrage est de barrer
une vallée, plus ou moins encaissée, pour
accumuler l'eau. Cette accumulation peut avoir
plusieurs objectifs. Leurs caractéristiques
géométriques et le principe de leur conception
permettent aussi de regrouper les barrages en
grandes familles.

ouvrages de régulation 13
• On distingue donc, de façon schématique, divers
types de barrages :
• Suivant leur fonction, sachant qu'un même
ouvrage sert le plus souvent à plusieurs
fonctions :
• - Accumulation d'eau restituée pour la
production d'énergie, l'alimentation en eau ou
l'irrigation ;
• - Régulation d'un cours d'eau pour la gestion
des crues et des étiages.

ouvrages de régulation 14
Suivant leurs caractéristiques géométriques :
• - Barrages réservoirs, de grande hauteur ;
• - Barrages au fil de l'eau, sur le cours d'une rivière.

ouvrages de régulation 15
Suivant leur conception :
• - Barrages poids, pour lesquels, comme leur nom
l'indique, c'est la masse de l'ouvrage qui s'oppose à la
pression de l'eau ;
• - Barrages voutes, pour lesquels la pression de l'eau est
transmise par l'ouvrage sur les parois latérales.

ouvrages de régulation 16
Suivant leur conception :
• - Barrages poids, pour lesquels, comme leur nom
l'indique, c'est la masse de l'ouvrage qui s'oppose à la
pression de l'eau ;
• - Barrages voutes, pour lesquels la pression de l'eau est
transmise par l'ouvrage sur les parois latérales.

ouvrages de régulation 17
Pt= Somme þ.g.hx entre 0 et hmax

ouvrages de régulation 18
19
• Un barrage comporte toujours divers composants :

• - le barrage proprement dit, qui retient l'eau, avec un


masque d'étanchéité ;

• - un évacuateur de crues, évitant un excès d'eau


dans le réservoir ;

• Il s'agit de trop plein permettant de limiter le niveau d'eau


dans le barrage lorsque le débit d'alimentation devient
trop important. L'évacuation se fait par le haut du
barrage soit le long d'un canal à l'air libre .

• Il doit être en mesure d'évacuer le débit de la plus


grande crue calculée sans que le barrage soit submergé.
20
Un évacuateur de crue ouvert 4 évacuateurs de crue

ouvrages de régulation 21
• - des dispositifs de contrôle et de surveillance.

• Pour les barrages réservoirs :

• - une prise d'eau, pour envoyer l'eau vers son utilisation

• Elle permet de capter l'eau de la retenue et de la conduire à travers une


conduite, une galerie ou un canal vers une centrale hydroélectrique ou
tout autre ouvrage permettant l'irrigation ou l'alimentation en eau potable.

ouvrages de régulation 23
- une vanne de fond, pour permettre la vidange du réservoir.

Il s'agit de prises d'eau situées au point bas du barrage.

Elle permet d'abaisser le plan d'eau en cas de besoin ou de vider


complètement la retenue. Elle peut également être utilisée pour évacuer
les sédiments qui se déposent dans la retenue.

24
• Pour les barrages au fil de l'eau :
• - des vannes de régulation du débit ;
souvent des écluses et des passes à
poissons (canaux à faible vitesse
d'écoulement).

ouvrages de régulation 25
Les barrages en remblai
Tous les barrages constitués d'un matériau meuble, qu'il soit
très fin (argile) ou très grossier (enrochements) sont des
barrages en terre.
Tous les barrages en terre peuvent être considérés comme
des barrages-poids, c’est-à-dire qu’ils résistent à la pression
de l’eau par leur propre poids. C’est ce qui explique leur
section de forme trapézoïdale.
Cette famille regroupe plusieurs catégories. Les différences
proviennent des types de matériaux utilisés, et de la méthode
employée pour assurer l'étanchéité

ouvrages de régulation 26
Les barrages en remblai
cont.

Il existe trois types de barrages en terre :

- homogène,

- à noyau,

- à masque.

ouvrages de régulation 27
• Barrage homogène
• Un barrage en terre est dit homogène lorsqu’il est
constitué d’un même matériau à dominante
argileuse, relativement imperméable. Selon les
ouvrages, la pente des talus sera plus ou moins
forte, en fonction notamment des caractéristiques du
matériau employé.
• Le barrage homogène est un barrage en remblai
construit avec un matériau suffisamment étanche
(argile, limon).

ouvrages de régulation 28
ouvrages de régulation 29
• Le barrage est constitué d'un seul matériau suffisamment résistant
et imperméable (k = 10-7m/s).

• Pour assurer la stabilité des parements amont et aval on réalise des


talus dont la pente dépend des qualités de stabilité et de
perméabilité du matériau. L'étanchéité du massif est assurée par
l'épaisseur du barrage et l'imperméabilité du matériau

• Incidence de l'eau sur la stabilité :


• Lorsque le barrage est plein, les écoulements à l'intérieur du
barrage se font de l'amont vers l'aval selon des lignes sensiblement
horizontales qui tendent à entraîner le talus aval. On doit donc
insérer un drain en pied de barrage.

30
• Lorsque le barrage subit une vidange rapide, le gradient hydraulique
s'inverse. Les pressions interstitielles ne peuvent pas s'évacuer
rapidement dans un matériau peu perméable. On a alors un risque
d'instabilité du talus amont qui peut être stabilisé par une recharge
perméable (enrochement).

• Les quantités disponibles de matériaux présentant les qualités


nécessaires à la réalisation du barrage homogène sont souvent
faible, ce type d'ouvrage est donc le plus souvent réservé aux
ouvrages de faible importance.
ouvrages de régulation 31
Barrage à noyau
• Dans un barrage à noyau, les fonctions de résistance et
d’étanchéité sont en quelque sorte séparées. La
résistance est assurée par les recharges placées sur les
flancs de l’ouvrage, et l’imperméabilité par le noyau
central.

ouvrages de régulation 32
• Le noyau au centre de l’ouvrage va être
constitué de la terre la plus imperméable
possible. Il sera tenu de part et d’autre par
des recharges composées, selon les cas,
de terre plus perméable, d’alluvions ou
d’enrochements.

ouvrages de régulation 33
• Le barrage à noyau argileux comporte un noyau central
en argile (qui assure l'étanchéité), épaulé par des
recharges constituées de matériaux plus perméables.
Cette technique possède au moins deux avantages sur
les barrage homogène :

– (1) les matériaux de recharge sont plus résistants que les


matériaux argileux, on peut donc construire des talus plus
raides;
– (2) on contrôle mieux les écoulements qui percolent dans le
corps du barrage.

ouvrages de régulation 34
Barrage à masque

Il peut aussi exister des sites où aucune terre n’est


disponible, mais seulement des enrochements. Ceux-
ci sont alors employés pour réaliser le corps du
barrage, tandis que l’étanchéité est assurée par un
masque de béton, ciment ou béton posé sur l’ouvrage
lui-même, côté amont.

ouvrages de régulation 35
Les Barrages en béton
• L’avantage du béton est notamment d’autoriser
l’édification d’ouvrages plus résistants. Il en
existe deux principaux types :
- les barrages poids,
- les barrages voûte,
- les barrages à contrefort,
- les barrages à voûtes multiples.

ouvrages de régulation 36
Barrage poids

• Comme son nom l’indique, ce type de barrage


oppose son poids à l’eau pour la retenir.
• Un barrage poids est un barrage dont la propre masse
suffit à résister à la pression exercée par l'eau. Ce sont
des barrages relativement épais

ouvrages de régulation 37
Barrage voûte
• Le barrage voûte représente l’ultime aboutissement
de l’utilisation des propriétés du béton en termes de
résistance. Il permet des économies de volume d’au
moins 30 % de plus par rapport à un barrage-poids.

ouvrages de régulation 38
• L’effort de résistance est ainsi en partie reporté par l’arc central
sur les rives, permettant de construire des ouvrages moins
volumineux, à performance égale. En revanche, les fondations,
sur lesquelles se reporte une grande partie de l’effort, doivent
posséder des caractéristiques mécaniques élevées afin de
supporter celui-ci.

La technique de barrage-voûte nécessite une vallée plutôt étroite et un bon rocher


de fondation.

ouvrages de régulation 39
ouvrages de régulation 40
Barrages à contrefort
• Le barrage à contrefort est un barrage poids allégé
de l’intérieur.

ouvrages de régulation 41
Barrages à voûtes multiples

Le barrage à voûtes multiples, quant à lui, repose sur des


appuis intermédiaires, lorsqu’une trop grande portée
sépare les deux rives d’un cours d’eau.

ouvrages de régulation 42
Paysages de barrages en montagne.
B/ Production d’électricité
1- Généralité

L'énergie hydroélectrique représente actuellement 20%


de la production électrique totale et 7% environ de
toute l'énergie consommée dans le monde. Dans les pays
en voie de développement c'est souvent la seule
ressource disponible localement.

© EDSB – 2007
2- Principe

Le barrage s’oppose à l’écoulement naturel de l’eau, sauf


en cas de forts débits, qu’il laisse alors passer. De
grandes quantités d’eau s’accumulent et forment un lac
de retenue.

Lorsque l’eau est stockée, il suffit d’ouvrir les vannes


pour amorcer le cycle de production de l’électricité.
L’eau s’engouffre alors dans une conduite forcée ou dans
une galerie creusée dans la roche suivant l’installation,
et se dirige vers la centrale hydraulique située en
contrebas.

© EDSB – 2007
Coupe transversale d’un barrage hydroélectrique :

© EDSB – 2007
À la sortie de la conduite, l’écoulement de l’eau fait
tourner la turbine qui entraîne un générateur électrique.

L'électricité produite peut soit être utilisée


directement, soit stockée dans des accumulateurs.
Enfin, l'eau est restituée à la rivière.

La production constante d'électricité exige un débit qui


ne soit pas variable comme celui des fleuves et qui soit
disponible au moment voulu. La création des barrages a
résolu ces deux problèmes.

© EDSB – 2007
Avantages et inconvénients des barrages

A/ Avantages
vDisponibilité de l’eau pour l’irrigation, pour la
consommation et pour l’industrie, etc.
vProduction d’une énergie propre (renouvelable) sans
émission de fumées et pollution.
vGestion des cours d’eau et le contrôle des crues :
- en période de sécheresse, on lâche de l’eau ;
- en période d’inondation, on retient le surplus
d’eau
vIl existe également un apport économique : le tourisme
grâce aux lacs et aux stations balnéaires

© EDSB – 2007
B/ Inconvénients
v Coût des aménagements
v Risques de rupture du barrage
v Perturbation de l’écosystème
v Exigences géologiques et géographiques :
v Modification de l’aspect naturel du site

© EDSB – 2007
ouvrages de régulation 54
ouvrages de régulation 55
ouvrages de régulation 56
Définition d’un barrage
Hamid. NASSOUH
Conseiller du Directeur des Aménagements Hydrauliques

Mai 2014
• Contexte hydrologique

• Politique de l’eau

• Bilan des réalisations

• Rôle et contribution de l’ingénieur

• Perspectives

• Recommandations
Forte irrégularité dans le temps et dans l’espace
Dans l’espace
Dans le temps

3
Politique de l’eau
Mobilisation des eaux de surface:

 1929 à 1967 : Construction de barrages dans les grands cours d’eau


pour répondre aux besoins de centres urbains et pour assurer la
production d’énergie.

Bilan: 16 barrages réalisés en 40 ans avec une capacité totale de 2,4


milliards de m3: ce qui est peu eu égard aux potentialités et besoins
grandissants

Les 2 barrages importants: Bine El Ouidane et Mohammed V


Sidi Saïd Maachou sur O. Oum Er Rbia
Premier grand barrage 1929
H: 29m VR: 2 Mm3
Bin El Ouidane (1953, H=133m, V= 1384Mm3)
Merci pour votre attention
Plus grand barrage d’Afrique à l’époque
Mohamed V (1967, H=64m,V=730 Mm3)
Politique de l’eau
 1967, Tournant décisif: Lancement de la politique des barrages par Feu SM
HASSAN II
Irrigation d’un million d’hectare à l’horizon 2000

 1967 à 1985:
Création de la Direction de l'Hydraulique
Programmation de 6 grands barrages

 1986 à 2000 :
Nouvel élan de la politique des barrages par la décision de réaliser un barrage par
an

Lancement de la politique des barrages collinaires / Problème de sécheresse.

 2001 jusqu’à présent :


Poursuite de la Politique des barrages par SM Mohamed VI avec la réalisation de
2 à 3 grands barrages par an.
Politique de l’eau

Bilan des réalisations

 135 grands barrages


 Une centaine de petits barrages
 13 systèmes de transfert
Bilan des réalisations
160

140
Une trentaine en 135
Nombre de barrages

120
cours de construction
100
98
80

60 67

40

20 27
ca
0
1970 1980 1990 2000 2014
Année
Bien faits des Barrages
 Approvisionnement en eau des populations et des industries.

→ Satisfaction de près de 100% des besoins en eau des grandes


agglomérations urbaines
Même pendant longues périodes sèches: années 80 et 90

 Irrigation

→ Plus d’un million d’hectares( 1996 au lieu de 2000), au service de la


sécurité alimentaire.

 Energie électrique.

→ Production de 2500 GWH/an soit 10% de la production totale.

 Protection contre les inondations des centres, infrastructures et terres


agricoles
Mis en eau en 1996
H= 88 m VR = 3.800 Mm3
Irrigation de 100.000 ha dans le Gharb ; ce qui a
permis d’atteindre l’objectif d’un million d’hectares
irrigués.
 Production de l’énergie électrique ; 400 Gwh / an.
 Protection de la plaine du Gharb contre les
inondations.
Stratégie nationale de l’eau
 Développement socio‐économique du pays

 Demande accrue en eau

 Accompagner les grands chantiers structurants des différents


secteurs:

Maroc vert, Plan émergence, Plan azur, . . .


1 Gestion de la demande en eau et valorisation de l’eau

Reconversion
à l’irrigation Amélioration
localisée des
rendements
2000 des réseaux
Mm3/an d’irrigation

400 Mm3/an
Amélioration
des
rendements
des réseaux
d’AEP

120 Mm3/an

Economie de 2.5 Milliards de M3/an


15
2 Gestion et développement de l’offre

Dessalement de
Les ressources en eau de surface:
l’eau de mer
Mobilisation addit : 1.7 Milliards
400 Mm3/an
m3/an
• 60 grands barrages
Réutilisation des
• 1000 petits barrages eaux usées
• Transfert Nord‐Sud : 800 épurées 300
Mm3/an Mm3/an

Captage des eaux


de pluie

Mobilisation de 2.5 Milliards de M3/an

16
3 Préservation et protection des RE, du milieu naturel et des zones fragiles

Gestion durable des ressources en eau souterraines


Ressources en eau souterraines = Ressources stratégiques
Gestion participative : Contrats de nappe

 Réduction des
prélèvements:
Economie d’eau,
substitution par
d’autres ressources en
eau
 Recharge artificielle :
180 Mm³/an des eaux
de surface, 100 Mm³/an
des eaux usées traitées

17
3
Préservation et
protection des RE,  Protection de la qualité des ressources en eau et
du milieu naturel et lutte contre la pollution :
des zones fragiles Accélérer le rythme de mise en œuvre des
programmes nationaux :
• Plan national d’Assainissement et d’épuration des
eaux usées,
• Programme national d’assainissement rural
• Programme national de Prévention et de lutte
contre la pollution industrielle
• Plan national de gestion des déchets ménagers et
4 assimilés
Réduction de la
vulnérabilité aux
risques des  Sauvegarde des bassins versants, des zones
inondations et des humides et des lacs naturels
sécheresses

 Travaux de protection contre les inondations :


Parachever les actions de PNI
 Plans de gestion de sécheresse par bassin
hydraulique
 Amélioration de la prévision hydro‐météorologique
5
Poursuite des
réformes  Etudes juridiques, réglementaires et
règlementaires et institutionnelles
institutionnelles  Police de l’eau

6
Modernisation des
systèmes  Modernisation des réseaux de mesures
d’information et  Recherche et développement
renforcement des  Modernisation de l’Administration et
moyens et des développement des systèmes d’information
compétences logistique
 Développement des compétences
Rôle et Contribution de l’ingénieur
dans la politique de l’eau
Politique
des
barrages

Stratégie
nationale PDAIRE
de l’eau Ingénieur

Plan
National
de l’eau
Contribution de l’ingénieur dans
différentes phases du projet de
barrage
Planification

Ingénieur
Etude (Adm, Réalisation
BE, Etp)

Maintenance
Contribution et développement
de l’ingénierie nationale
 Au lendemain de l’indépendance, l'ingénierie des barrages était
détenue exclusivement par les opérateurs étrangers

 S’est développée au fil des 4 dernières décennies sous l’impulsion


de l’Administration dotée d’ingénieurs hautement qualifiés

 Constitution de groupements entre Ingénierie locale et


internationale, alliant bonne connaissance du terrain et haut
niveau d'expertise
Développement de l’ingénieur
national
À partir début années 80: Développement des compétences de
l’ingénieur national
 Renforcement des moyens humains de l’Administration
 Organisation de manifestations techniques nationales et
internationales
 Développement des BE nationaux suite à:
‐ Attribution de marchés de Groupement avec des BE étrangers
‐ Attribution de marchés gré à gré
‐Attribution aux BE locaux des contrats concernant les barrages
collinaires
‐Réalisation de petits barrages et lacs collinaires par la méthode régie
 Augmentation progressive des projets à traiter localement
Hassan 1er (1986, H=145m VR: 263Mm3)
Plus grand remblai d’Afrique

Ingénierie: 40%
SMIR: 1989, 1er grand barrage à 100% marocain
H: 45m VR: 43Mm3
Aoulouz (1991, H=80m VR: 110Mm3)
L’un des 1ers grands BCR de par le monde

Ingénierie: 50%
Al Wahda (1996, H:88m VR: 3800MMm3 VB=27 Mm3,
Q=20 000m3/s)
2ème plus grand barrage en remblai d’Afrique

Ingénierie: 50%
Oued Za (1998, H=83m VR: 275Mm3)
Voûte en site karstique

Ingénierie
80%
Asfalou (1998, H=110m VR: 317Mm3 )
Voûte mince en site karstique

Ingénierie
95%
Ingénierie
100%

Hassan II (2006, H=120m VR: 400Mm3)


Plus grand BCR d’Afrique
SMBA (1974 et 2006, H=105m VR: 1025Mm3)
Remblai surélevé

Ingénierie
100%
Tanger Med (2008, H=80m VR: 25Mm3)
BCR sans joints et sans membrane

Ingénierie
100%
Intervenants dans les projets de
barrages
Administration

Bureau Entreprise
d’étude Génie‐civil

Barrage

Entreprise
Laboratoire Electromé
canique
Contribution et développement de
l’ingénierie nationale
La conception et la construction des barrages demeurent des opérations
complexes, intégrant plusieurs disciplines.

Plusieurs spécialités ont été ainsi développées:

1. Génie civil
2. Géologie / hydrogéologie
3. Géotechnique
4. Structure
5. Hydrologie
6. Hydraulique
7. Hydro‐électromécanique; ….
Développement de technicité
 Adaptation et amélioration de techniques existantes:
Maçonnerie avec masque en béton en sandwich

 Maitrise et adaptation de techniques nouvelles:


Béton compacté aux rouleaux (BCR)
Barrage à profil symétrique
Couches inclinées

 Développement de techniques nouvelles:


Seuils en alvéoles
Barrages en maçonnerie
réalisés en régie
Consistance:
 Moyens personnels et matériel de l’Administration
 Partenariat avec les CL
 Conception simple adaptée aux conditions du site: matériaux sur place
sans installation industrielle

Avantage:
 Utilisation et formation de main d’œuvre qualifiée
 Réduction des coûts
 Performance des équipes de l’Adm et des BE
 Développement de la PME
Barrage Kat Mermach‐ maçonnerie
(Au moment de la réalisation)
Barrage Kelaat Mermach – Azilal achevé (H: 34m VR:1.5Mm3)
Barrages en béton compacté aux
rouleaux

Utilisation de matériaux locaux


Faible dosage en ciment:80 à
100kg/m3
Utilisation de matériaux de
terrassement.
Réduction du coût du projet.
Barrage Sahla en BCR
H: 55 m VR: 62m
But: Irrigation et APE de Taounate
Mise en place du BCR avec couches
inclinées
 Meilleure cohésion des couches
due à la reprise chaude
RADIER DE LA
GPA  Réduction de l’exposition des
couches

 Gain de temps: passage des


gradins de 0.30 m aux gradins de
3m

 Meilleure gestion des


interférences avec la mise en
ENROBAGE DE LA BUSE place du BCV et des
DE DRAINAGE DE LA équipements hydromécaniques
GPA

 Glissement des coffrages en


concomitance avec la mise en
place du BCR minimisant les
arrêts
BARRAGE TASKOURT
Processus de production du BCR et de construction du barrage
Mise en place du BCR par la méthode des couches inclinées

RADIER DE LA
GPA

ENROBAGE DE LA BUSE
DE DRAINAGE DE LA
Après la réalisation de la 10èmeGPA
couche inclinée, le coffrage des deux parements
amont et aval sera libéré sur 2 x (L+L’).
FORAGES &
INJECTIONS
Développement de l’entreprise
nationale
 Des entreprises marocaines, fortes des réalisations accomplies, ont pu
rivaliser des concurrents redoutables et remporter des AO de Grands
complexes

 Incidences directes: Réduction des coûts, gain en devises et capitalisation


du savoir‐faire
 A partir des années 90, la plupart des barrages sont réalisés entièrement
par des entreprises nationales
Evolution de l’entreprise nationale
BARRAGE MISE EN SERVICE ENTREPRISES PAYS COÛT (Mdh) (G.C + EM)
SIDI DRISS 1984 DUPENTA Italie 466
DKHILA 1986 Campenan Bernard France 166
HASSAN Ier 1986 DUMEZ France 1356
ALLAL EL FASSI 1990 Campenan Bernard France 360
MATRAP Maroc
AOULOUZ 763
1991 PICO & SEPICO France
SEPROB & SNCE Maroc
SMIR 184
1991 CCC Koweit
GARDE SEBOU 1991 SGTM Maroc 260
BASSIN DE COMPENSATION 1992 SGTM Maroc 210
09‐avr‐47 1995 SGTM Maroc 495
TORNO & COGEFAR Italie
AL WAHDA CUBIERTAS Espagne 6 000
1996 DJEDA &DOLBEAU Maroc
SIDI ECHAHED 1996 SGTM Maroc 421
ENPC Maroc
HASSAN II 676
1999 OCP Espagne
AHMED EL HANSALI 2001 SGTM Maroc 558
PRINCE MOULAY ABDELLAH 2002 SGTM Maroc 347
AÏT MESSAOUD 2003 SGTM Maroc 372
AHL SOUSS 2004 SOMAGEC Maroc 170
IGOUZOULANE 2004 SGTM Maroc 294
MOULAY HASSAN BEN EL MEHDI 2005 HOUAR Maroc 483
BOUKERKOUR 2005 SGTM Maroc 267
EBB Maroc
SIDI SAÏD 645
2006 ITALSTRAD Italie
SURELEVATION SMBA 2007 SGTM Maroc 384
TANGER‐MED 2008 SGTM Maroc 381
YAACOUB EL MANSOUR 2008 HOUAR Maroc 470
AL HIMER 2008 SGTM Maroc 187
KOUDIAT EL GARN 2012 Houar Maroc 476
SIDI ALLAL ESSABTI 2012 Houar Maroc 564
ZERRAR 2013 SGTM Maroc 780
OULJET ESSOLTANE En cours Houar Maroc 944
DAR KHORFA En cours SGTM Maroc 698
OUED MARTIL En cours Route du nord/Elhajji Maroc 1143
TAMALOUT En cours EMT Maroc 490
Evolution de l’entreprise nationale

120%

100%

80%

Entreprises nationales seules


60%

Groupement d'entreprises étrangères et


40% d'entreprises nationales

20% Entreprises étrangères seules

0%
1925‐1980 1981‐1990 1991‐2005 2006‐2012
EXPORTATION DU SAVOIR FAIRE
Perspectives
Pour la mise en œuvre de la stratégie nationale du secteur de l’eau et faire
face aux défis :

 Développement socio‐économique du pays


 Demande accrue en eau
 Accompagnement des grands chantiers structurants des différents
secteurs: Maroc vert, Plan émergence, Plan azur, . . .
 Projets de plus en plus complexes: Ouvrages hydrauliques, transfert,
dessalement,…

 Renforcement des compétences


 Recherche et adaptation de techniques nouvelles, dans un but
d’optimisation des coûts et délais
Projet de Transfert Nord‐Sud
Dimensionnement : 45 m3/s
DESCRIPTION DU PROJET
Volume transféré : 845 Mm3
DE TRANSFERT
Projet de transfert d’eau Nord‐Sud
 Longueur totale : 500 Km
 Galeries : 145 Km
 Conduites gravitaires : 63 Km (13%)
 Conduites de refoulement : 95 Km (19%)
 Canaux : 200 Km (40%)

Stations de relevage : 9 stations


Hauteur manométrique totale : 455 m
 Puissance nécessaire : Phase finale (230 MW);

Ouvrages de prise : Barrage Béni Mansour


Prise sur l’Oued Loukkos
Seuil vanné de Koudiat Borna
Prise au barrage de Garde Sebou
Prise au barrage SMBA

Volume transféré : 845 Mm3


Coût global estimatif du projet : 30 milliards de dirhams
Recommandations
L’ingénieur est un facteur de développement. Il est
recommandé de:

 consolider les pôles de compétences, source de fierté

nationale, qui couvrent différentes disciplines et filières.

 œuvrer pour l’émergence de champions nationaux

 encourager la recherche et le développement


1. Introduction

En attente des textes d’application de la loi n° 30/15 sur la sécurité des barrages, les bases
réglementaires en vigueur actuellement est l’arrêté ministériel n° 04/2008 du 11/03/2008
précisant les conditions de gestion, d’entretien, de réparation, du suivi, de l’auscultation et de
préservation des ouvrages hydrauliques existants.

Cet arrêté s’applique aux barrages mis à la disposition des Agences des Bassins Hydrauliques
par un arrêté conjoint entre le Département chargé de l’Eau et le Ministère des Finances.

Pour le cas de l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou, il s’agit de l’Arrêté conjoint n° 851 du
11/09/2003 du MATEE et du MFP qui dresse la liste des biens mis à la disposition de l’Agence,
composés de 13 barrages et leurs dépendances, la galerie de Matmata, les cités et les locaux
administratifs des barrages, les stations hydrologiques (61) et leurs dépendances et les
piézomètres (301).

A l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou, la sécurité des barrages passe impérativement par
leur surveillance et leur maintenance.

2. Niveaux de responsabilité de la surveillance et de la maintenance

La surveillance des barrages est basée actuellement sur 3 niveaux de responsabilité :

 Le premier niveau est l’Agence du Bassin Hydraulique considéré comme exploitant. Ce niveau
comprend 2 sous niveaux :

 les équipes d’exploitation des barrages, chargées de l’inspection visuelle


hebdomadaire, de la collecte des mesures d’auscultation et leur validité ainsi que du
contrôle et des essais de fonctionnement des équipements,
 le groupe d’ingénieurs et techniciens du siège de l’Agence chargé du suivi et de la
validation des rapports émis par les équipes d’exploitation.

 Le deuxième niveau est composé des services centraux du Département de l’Eau qui sont
chargés de l’interprétation des rapports établis par l’Agence, la validation du comportement
des barrages en liaison avec ses experts et ingénieurs conseils et l’assistance technique de
l’Agence,
 Le 3ème niveau est composé de l’Autorité compétente : Le Secrétariat d’Etat Chargé de l’Eau
chargé de la mise en application des bases légales en vigueur dans le domaine de la sécurité
des barrages et veille à leur bonne respect et exécution.

3. Objectifs de la surveillance

La surveillance a pour objectif la détection en temps opportun de toute anomalie ou


comportement anormal dans le fonctionnement des barrages et leurs équipements afin d’assurer
leur sécurité et d’éviter tout événement risquant de les mettre en péril. Elle permettra ainsi de
garantir leur longévité pour mieux jouer le rôle pour lequel ils ont été édifiés.

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4. Activités de la surveillance et de la maintenance

Les principales activités de la surveillance et de la maintenance sont :

 La réalisation des mesures d’auscultation par les équipes d’exploitation, le respect de leur
fréquence, leur validité et leur plausibilité,
 La réalisation des inspections et contrôles visuels d’une manière systématique et périodique et
à la suite de tout événement exceptionnel,
 La réalisation des contrôles et essais de fonctionnement des équipements hydro-
électromécaniques et d’électricité conformément à la procédure MECEP (Méthode de
Conduite de l’Entretien Préventif),
 La réalisation des travaux d’entretien préventif et curatif.

5. Rapports édités par l’Agence

L’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou établit et diffuse d’une manière périodique trois
rapports :

 Le rapport mensuel d’auscultation accompagné des résultats des procès-verbaux de


l’inspection visuelle,
 Le rapport trimestriel de la MECEP mettant en exergue les anomalies détectées ainsi que les
propositions pour leur remède,
 Le rapport annuel de la maintenance des ouvrages précisant les taches prioritaires à
budgétiser pour réaliser les travaux correspondant.

Les services centraux du Département de l’Eau et de l’Environnement ont le regard extérieur sur
les taches de l’Agence. Ils sont chargés de :

 L'interprétation de mesures d'auscultation pour la validation du comportement du barrage, de


ces ouvrages annexes et de leurs équipements,
 La réalisation et l’interprétation des campagnes géodésiques,
 Le contrôle des installations électriques,
 La validation des actions de maintenance proposées par l’Agence du Bassin Hydraulique du
Sebou,
 L’organisation de l’inspection visuelle annuelle et la participation des contrôles et essais de
fonctionnement des équipements hydro-électromécaniques,
 L’établissement du rapport annuel d’inspection et d’interprétation des mesures d’auscultation
accompagné de ses recommandations pour la surveillance et la maintenance des barrages,
 La réalisation des travaux curatifs qualifiés de grosses réparations.

6. Patrimoine actuel de l’Agence

Les barrages faisant partie de la zone de l’action de l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou
sont au nombre de 54 y compris les petits barrages et lac collinaires. Cependant, ceux qui ont fait
l’objet d’arrêté de passation à l’Agence sont au nombre de 13 barrages avec une galerie de
transfert d’eau du bassin de Sebou au bassin d’Innaouen. Ces barrages sont :

Allal Al Galerie de Garde de Blad El


El Kansra Idriss 1er Mahraz
Fassi Matmata Sebou Gaada
1935 1973 1990 1990 1991 1991 1992
Bab
Sahla Aggay Al Wahda Sidi Chahed Bouhouda Asfalou
Louta
1994 1994 1996 1996 1998 1999 1999
(Nom du barrage et année de mise en service)

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Le bassin comprend également 7 barrages dont les travaux viennent d’être achevés sans qu’ils
soient mis à la disposition de l’Agence. Ces barrages sont :

Sehb El Aït Moulay


Ahellal Boussraf Tine Mellah
Marga Ahmed
Boulemane Ifrane Sidi Kacem My Yacoub
(Nom du barrage et province)

Les barrages en cours de réalisation dans le bassin du Sebou sont au nombre de 5 :

Ben Smim Mdaz Ouljet Soltane Makrach Skoura


Ifrane Sefrou Khémisset Taounate Boulemane

7. Typologie des barrages

Les types des grands barrages construits dans la zone d’action de l’Agence du Bassin
Hydraulique du Sebou sont comme suit :

14

Bges rigides Bges souples

2
10
4

Age < à 10 ans


10 < Age < 20 ans
20 < Age > 30 ans
Age > 30 ans
7

8. Budget alloué à l’activité des barrages

Pour la surveillance et la maintenance des barrages, l’Agence mobilise annuellement un budget


d’environ 13 Millions de Dirhams réparti comme suit :

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N° ACTIVITE Pourcentage
1 SURETE ET VIDEOSURVEILLANCE 5%
2 GENIE CIVIL 18%
3 ELECTROMECANIQUE 42%
4 ASSISTANCE TECHNIQUE 5%
5 AUSCULTATION 7%
6 EXTERNALISATION DES MESURES 7%
7 ETUDES DE FAISABILITE DES BARRAGES 7%
8 AMELIORATION CONDITIONS DE VIE 4%
9 AMELIORATION CONDITIONS DE TRAVAIL 4%

7% 7% 4%
4%
7% 5%
5%
18%

42%

SURETE ET VIDEOSURVEILLANCE GENIE CIVIL


ELECTROMECANIQUE ASSISTANCE TECHNIQUE
AUSCULTATION EXTERNALISATION DES MESURES
ETUDES DE FAISABILITE DES BARRAGES AMELIORATION CONDITIONS DE TRAVAIL
AMELIORATION CONDITIONS DE VIE

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