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Sous le thème
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DEDICACE
Je dédie ce travail
A ma famille, elle qui ma doté d’une éducation digne, son amour a fait de moi
ce que je suis aujourd’hui :
A vous mon frère et mes sœurs qui m’avez toujours soutenu et encouragé
durant ces années d’études.
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LISTE DES ABREVIATIONS
CI : contrôle interne
CNCC : compagnie nationale des commissaires aux comptes
BRM : business Risk model
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION.
5
INTRODUCTION GENERALE
Le contrôle interne est un processus continu mis en place par les institutions
financières pour évaluer et gérer les risques associés à leurs activités. Le but du
contrôle interne est de s'assurer que les opérations de la banque sont
conformes aux lois, réglementations et normes en vigueur, ainsi qu'aux
politiques internes établies.
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Les contrôles internes consistent en une série de mesures visant à détecter et à
prévenir les risques. Ces contrôles peuvent prendre différentes formes, telles
que des contrôles manuels ou automatisés, des vérifications croisées ou des
vérifications périodiques, des analyses de données ou des tests de conformité.
Les audits internes sont des examens périodiques de l'ensemble des processus
de contrôle interne de la banque. Ils sont menés par des auditeurs internes
indépendants et visent à évaluer l'efficacité des processus de contrôle interne
et à identifier les faiblesses éventuelles.
En fin de compte, le contrôle interne est essentiel pour prévenir les risques
bancaires. En identifiant les risques opérationnels, financiers et de conformité,
et en mettant en place des mesures de contrôle appropriées, les institutions
financières peuvent minimiser les pertes potentielles et protéger leur
réputation et leur viabilité financière.
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LA PROBLEMATIQUE
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CHAPITRE 1 : LES CONCEPTS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE
Le contrôle interne se traduit dans les faits par deux aspects complémentaires :
La responsabilité incombe à celui qui détient un quelconque pouvoir
dans la mentalité de l'organisation : planifier les tâches, organiser la
reddition de comptes, exécuter les opérations et contrôler leur bon
déroulement ;
Un ensemble de moyens, de mesures et de méthodes pour atteindre
cet objectif.
1
contrôle interne ; Frederic Bernard / laurent rousseau / Remi Gayraud ; 4eme Edition ; éditeur maxima 2008
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pratiques, augmentant ainsi l'efficacité de toutes les fonctions de
l'entreprise.
Des contrôles comptables ou financiers caractérisés par l'organisation
et les procédures directement liées à la protection des actifs et à la
fiabilité des états financiers.
L’approche actuelle est donc plus large que l’approche classique car :
Le contrôle interne est traité du point de vue du processus, et pas
seulement du point de vue de la technologie et du système de sécurité ;
Il place l'ensemble du personnel de l'entreprise au cœur du contrôle
interne.
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l'organisation, mais ne donne qu'une "assurance raisonnable" que ces
objectifs seront atteints.
Information et communication :
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L’information doit être pertinente, précise, exacte, en temps voulu et diffusée
au bon destinataire. Sa circulation doit être multidirectionnelle et intégrer les
informations externes.
Notre vision du contrôle interne s'inscrit clairement dans le cadre général fixé
par l'approche précédente, mais nous avons voulu montrer qu'une approche
alternative, plus opérationnelle, est également possible. C'est pourquoi nous
préférons recentrer nos définitions sur le contrôle permanent des activités à
travers une approche rigoureuse d'évaluation des risques afin d'obtenir une
large adhésion. On peut donc dire que le contrôle interne est un processus de
détermination des risques visant à maîtriser en permanence les risques.
D. les caractéristiques du CI :
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Indépendance : les objectifs du contrôle interne doivent être respectes
quels que soient les méthodes et les moyens de l’entreprise.
Harmonie : le contrôle interne doit être adapte aux caractéristiques de
l’entreprise et a son environnement.
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Description détaillée et structurée de manière appropriée du manuel
du programme pour le schéma de circuit d'information. La cohérence
du traitement de l'information est une condition nécessaire à la fiabilité
des documents comptables. Cependant, cette homogénéité ne peut
être atteinte que si les employés chargés d'appliquer l'information
savent comment la traiter.
Maintenant on peut poser une question très importante à savoir : quelles sont
les principales limites de l’apport d’un dispositif de contrôle interne ?
Les buts, alors, diffèrent souvent les uns des autres, mais ils doivent se
recouvrir de façon homogène dans l'organisation générale, ce qui n'est pas
forcément le cas si ces buts deviennent contradictoires. Par exemple, les
objectifs de séparation des tâches qui répondent à des problèmes de contrôle
purement interne mais qui nécessitent des ressources supplémentaires
peuvent être arbitrés avec des objectifs d'amélioration des performances qui
entraînent des contraintes de ressources.
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rattaché à la direction générale, et véritable pierre angulaire de la
construction. Ces missions consistent à garantir le respect et la bonne
application des règles de l'organisation et à évaluer l'efficacité des règles
locales édictées et mises en œuvre sur le terrain. L'audit interne (ou contrôle
interne secondaire) évalue l'étendue des contrôles dans les opérations
internes d'une organisation, fournit des conseils sur la manière de les
améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée. L'Institut des auditeurs
internes (IFACI) déclare : « L'audit interne est une activité indépendante et
objective qui fournit une assurance à une organisation sur le degré de
contrôle de ses opérations, fournit des conseils sur la manière de les améliorer
et contribue à la création de valeur ajoutée…
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Amélioration continue,
Approche factuelle pour la prise de décision,
Relation mutuellement bénéfique avec les fournisseurs.
D. Le CI et la déontologie
Les contrôles éthiques et moraux garantissent que l'organisation (et ses
employés) adhèrent à la lettre et à l'esprit de toutes les normes, lois,
réglementations, standards et bonnes pratiques professionnelles. Cette
fonctionnalité garantit que les événements sont menés avec intégrité et
professionnalisme. >>Le contrôle interne doit inclure la définition de règles et
d'un cadre de référence pour la fonction déontologique dans l'exécution des
procédures. Le déontologue doit avoir un avis sur la situation. Il y a une
tendance actuelle dans les organisations à nommer un responsable de
l'éthique qui sera chargé de se porter garant de toute violation majeure liée
aux régulateurs externes.
E. Le CI et le contrôle de gestion
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Le contrôle de gestion est un processus visant à acquérir une meilleure
connaissance et compréhension des activités d'une entreprise. Son action
s'exerce à la fois dans les travaux prospectifs et préliminaires, dans les constats
ultérieurs, dans la réflexion, l'analyse et les recommandations, et dans la
production de tableaux de bord et de revues. Il intègre des données
comptables, mais aussi des facteurs commerciaux, techniques, qualitatifs et
humains. Il doit fournir une meilleure visibilité globale afin que les
organisations puissent mieux gérer les risques et les opportunités. >>Le
contrôle interne est un outil permettant de s'assurer de la fiabilité des
informations traitées par le contrôle de gestion et de favoriser la réalisation des
objectifs.
Q. définition du risque
Il s’agit donc d’identifier les risques auxquels sont confrontées les organisations
pour être en mesure de les gérer.
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La gestion des risques suit quatre phases :
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gestion bancaire 2eme Edition ; Éric Lamarque /Editeur Pearson éducation 2003
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Risques de taux d’intérêt global : s’alimente d’une évolution défavorable
de la marge de la banque à la suite d’une évolution des taux d’intérêt du
marché.
Risque économique : s’alimente d’une évolution défavorable de la
situation de la banque compte tenu de l’environnement économique
dans lequel elle évolue.
Risques de pays : s’alimente de l’évolution défavorable du contexte
politique d’un ou plusieurs pays.
Risques opérationnels génériques : ils s’alimentent d’une inadaptation ou
d’une défaillance à la suite de procédures, de personnes, de systèmes
internes. La banque doit porter son attention aux des sous-traitants
qu’elle sélectionne.
Risque juridique : s’alimente de tout litige avec une contrepartie résultat
d’une erreur imputable à l’entreprise au titre de ses opérations.
Risques de gouvernance : risque de management : s’alimente des
altérations au pilotage de l’établissement, ayant pour cause ou
conséquence des chocs externes ou internes.
Risque de non-conformité : s’alimente des dysfonctionnements dans les
opérations ou les procédures qui occasionnent des désagréments aux
clients, ou un non-respect des règles de fonctionnement de tout
établissement bancaire.
Risques extérieurs : liés à la puissance publique, a la concurrence.
C. niveaux de risque :
Les risques peuvent être de différents niveaux :
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FIGURE1 : ECHELLE DE RISQUES
D. le traitement du risque :
L’intérêt du rappel de la définition du risque est de montrer la continuité casi
insécable dans les processus d’analyse.
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Diminuer l’impact du risque (la gravité) en mettent en place des actions
de protection,
Agir à la fois sur la gravite et la probabilité,
Supprimer le risque et donc annuler la probabilité d’occurrence,
Financer le risque par une assurance (transfert de risque a un tiers).
Lorsque les risques ont été hiérarchisés, le travail n’est pas pour autant terminé
car il est nécessaire de déterminer qui, dans la hiérarchie, sera change de
mettre en place les actions de maîtrise de risques. Pour ce faire, ce sont les
enjeux inhérents aux risques qui sont associés aux niveaux de responsabilités
existants dans la structure concernée.
Chaque critère a ensuite été croisé avec la nature de l'activité analysée. Par
exemple, les normes de confidentialité s'appliqueront aussi bien aux accueils
physiques qu'aux accueils téléphoniques du public.
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Leur impact ;
Leviers d'action possibles ;
Pour que la cartographie des risques soit un outil de gestion, il est nécessaire
de baser l'analyse sur le risque brut (qui permet d'analyser l'exposition absolue
de l'entité au risque sans facteur de contrôle) et le risque net (qui inclut
l'exposition actuelle au risque de l'analyse l'entité, en tenant compte de tous
les éléments de contrôle liés au risque). La cartographie des risques doit
permettre :
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Construction de la cartographie des risques ;
Renforcement de la culture<<risques>> et partage des bonnes pratiques.
Comme déjà mentionné, la réalisation d'une cartographie des risques est une
tâche complexe à bien des égards. En effet, l'homme par nature n'a aucune
envie de faire face aux problèmes et risques liés à son domaine d'activité. La
cartographie des risques a pour objectif d'identifier les risques. Par conséquent,
la principale difficulté dans la réalisation d'une cartographie est d'obtenir des
informations complètes menant à une action pertinente.
Les cartes de risques sont construites de manière itérative. Il peut être divisé en
quatre étapes.
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Identité
Inventaire des systèmes de contrôle
Évaluation
Rapport
Chaque étape a des limites, des objectifs et des résultats.
A chaque étape, des éléments de rapport doivent être créés et mis à jour
pour fournir un aperçu complet et détaillé du travail effectué et de sa
traçabilité.
Classe de risque ;
Origine causale ;
Résultats conséquents ;
Ressources allouées.
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En ce sens, l'efficacité du système de contrôle résulte de la combinaison de
deux axes d'analyse : la pertinence et la performance du système de contrôle.
Chacun de ces domaines fait l'objet d'une évaluation globale selon les critères
définis ci-après.
L’occurrence ;
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La gravite ;
La nature des conséquences ;
Le niveau de maîtrise ;
La vraisemblance de l’évaluation ;
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Tout d’abord, pour bien cerner l’ensemble des facteurs de risques de
l’entreprise ;
Ensuite, pour apprécier l’adéquation des démarches de réduction des
risques.
A. La banque :
Elle est agréée par l’autorité de tutelle : la comité des établissements de crédit
et des entreprises d’investissement, dans une des qualités suivantes :
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B. l'activité bancaire3 :
Cet octroi est également organisé en produits : les prêts à la consommation, les
prêts habitat, les crédits revolving, etc.
L’offre de services :
Les services proposés par la banque sont multiples. Ils comprennent, entre
autres, la distribution de produits complémentaires d’assurances, les
oppositions sur chèques ou cartes, la location de coffres.
Pour des raisons règlementaires ou dans l’attente du versement des crédits, une
partie des ressources collectées est conservée sous la forme d’un portefeuille
de titres : monétaires, obligataires, actions, négociés sur les marchés financiers.
Les encours de crédits et le portefeuille de titres constituent les emplois des
ressources collectées.
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Le contrôle interne est la clé de la performance du secteur bancaire.
Il n'est pas facile de devenir le contrôleur interne d'une banque : vous avez
besoin de compétences humaines, autonomes et d'avoir un sentiment
d'écoute, de savoir comment poser les compétences techniques aux questions
correctes, mais aussi avoir des compétences techniques : avoir de l'intelligence
et de la curiosité, comprenez pleinement Ce qui se passe qui se passe.
Connaissant les risques liés à l'opération, vous pouvez rédiger une relation
record conformément aux principes de la moralité et de la confidentialité.
Grâce au test, des cas réels et des démonstrations de puissance, une petite
école de crédit vous permet d'obtenir les qualités requises pour des contrôleurs
internes efficaces.
B. Les objectifs du ci :
La vérification des opérations et des procédures internes, la mesure, la
maîtrise et la surveillance des risques
La fiabilité des conditions de collecte, de traitement, de diffusion et de
conservation des données comptables et financières ;
L’efficacité des canaux de circulation interne de la documentation et de
l’information.
Contrôle de la prévention :
Compliance de l'ouverture du compte
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Restriction de la visite
Organisations de surveillance sportive (par exemple, la mise en œuvre du
crédit).
Séparation fonctionnelle
Le contrôle de la détection :
Blanchiment
Contrôle de contradiction des espèces de trésorerie
Problèmes d'information et examen transversal
Ces obligations proviennent du stock de Bâle. Ils ont transformé les textes
réglementaires formulés par la banque centrale.
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Le premier contrôle a été l'auto-témoignage du titulaire du postal : l'employé a
vérifié qu'il avait bien fait.
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Le responsable de l’audit interne rend compte à la Direction Générale et, selon
des modalités déterminées par chaque société, aux organes sociaux, des
principaux résultats de la surveillance exercée.
Cette fonction doit être indépendante, avoir une compétence exhaustive, être
dotée des moyens nécessaires, avoir des objectifs clairs et être permanente.
Conclusion
Le contrôle interne des risques bancaires est axé sur l'identification et la gestion
des risques liés à diverses activités bancaires, telles que le crédit, le marché,
l'opérationnel, la liquidité et les risques de conformité. Il comprend des
politiques et des procédures qui aident les banques à évaluer les risques liés à
ces activités et à mettre en place des mesures pour les gérer.
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Les avantages du contrôle interne des risques bancaires sont nombreux. Il peut
aider à prévenir les pertes financières et les impacts négatifs sur la réputation
des banques. Il peut également contribuer à assurer la stabilité du système
bancaire dans son ensemble en réduisant les risques de défaillance ou de crise
systémique.
Cependant, le contrôle interne des risques bancaires n'est pas une solution
parfaite et il comporte également des défis. Les banques peuvent faire face à
des coûts élevés pour mettre en place et maintenir des systèmes de contrôle
interne efficaces, et les systèmes peuvent ne pas toujours être capables de
détecter tous les risques ou de prévenir toutes les pertes. Il est donc important
que les banques mettent en place des mécanismes de suivi et d'évaluation
réguliers pour s'assurer que les contrôles internes sont efficaces et qu'ils
continuent de répondre aux besoins changeants de l'entreprise.
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Les annexes
36
LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
http://www.ecole-de-la-microfinance.com/le-systeme-de-controle-interne-
dans-les-etablissements-de-credit/
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LA TABLE DE MATIERE
INTRODUCTION
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F. Le contrôle interne et le contrôle de gestion
II. LE CONTROLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES
1. NOTION GESTION DES RISQUES
A. Définition du risque
B. Typologies de risques
C. Niveaux de risque
D. Traitement de risque
E. La mise en adéquation de la gestion avec l'échelle des responsabilités
F. La distinction risque brut/net/résiduel
2. LINDICATION ET LEVALUATION DES RISQUES
A. Les trois critères d'analyse des risques
B. La démarche de construction d'une cartographie des risques
III. LE CONTROLE INTERNE DANS LES BANQUES
1. L'ENVIRONNEMENT BANCAIRE GENERAL
A. La banque
B. Les activités bancaires
2. LE CONTROLE INTERNE EN BANQUE
A. Une formation pour les contrôleurs internes des banques
B. Les objectifs du contrôle interne en banque
C. La structure pyramidale du contrôle interne en banque
CONCLUSION
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FIGURE 1 : ECHELLE DE RISQUES..........................................................................................................36
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