Résultat de L'examen Cytobactériologique Des Liquides Péritonéaux Au Centre Hospitalier Universitaire Du Point G
Résultat de L'examen Cytobactériologique Des Liquides Péritonéaux Au Centre Hospitalier Universitaire Du Point G
Résultat de L'examen Cytobactériologique Des Liquides Péritonéaux Au Centre Hospitalier Universitaire Du Point G
UNIVERSITE DE BAMAKO
Résultat de
l’examen cytobactériologique des liquides
péritonéaux au Centre Hospitalier Universitaire
du Point G
Présentée et soutenue publiquement le ___________ 2008
devant la Faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odontostomatologie
de l’Université de Bamako
Jury
Président : Professeur Saharé FONGORO
DEDICACES
- Au nom d’ALLAH le Tout Miséricordieux, le très Miséricordieux
- Louange à ALLAH, Seigneur de l’univers.
- Le tout miséricordieux, le très miséricordieux.
- Maitre du jour de la rétribution.
- C’est Toi Seul que nous adorons, et C’est Toi Seul dont nous
implorons secours.
- Guide nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblé
de faveur, n’on pas de ceux qui ont encouru Ta colère.
AL-Fatiha (Sourate 1)
• Aux malades du Mali et d’ailleurs.
Seule la volonté de Dieu domine. Puisse t-IL vous accorder un prompt
rétablissement.
• A Oumarou Ouédraogo
Votre affection et vos bénédictions sont pour moi une source intarissable
d’énergie.
Que le Tout puissant vous garde encore longtemps auprès de nous .Amen
MES REMERCIEMENTS
A mes oncles : Alkaya kalil Touré, Mahamane Alidji Touré, Cheibani
Cissé, Dr Ousmane Haïdara.
IL m’est impossible de traduire ici tous les liens qui unissent un enfant a ses
parents .Sans vos conseils, vos sacrifices, vos prières et vos encouragements
ce travail n’aurait jamais pu être réalisé .Recevez ainsi toute ma gratitude.
Au village du point G.
Merci pour cette solidarité inoubliable.
A mes aînés. Dr : Traore Diadie, Zak, Bh, Alkaya, Leila, Mahamane Touré
.Merci pour vos conseils et soutiens.
A tout ceux qui de prêt ou de loin se soucis pour moi, m’envoie leurs
bénédictions, ont contribué à la réalisation de ce travail dont leurs noms ne
figurent pas dans ce document .Je vous présente mes excuses et vous dit
grand merci.
HOMMAGES
PARTICULIERS AUX
HONORABLES
MEMBRES DU JURY
Cher maître nous sommes très sensibles à l’honneur que vous nous faites
en acceptant de présider ce jury malgré vos multiples occupations.
Nous avons été marqués par votre simplicité, votre entière disponibilité,
votre détermination pour le travail bien fait, vos qualités professionnelles,
votre pragmatisme, votre humilité font de vous un Maître éminent.
Cher maître nous vous prions d’accepter le témoignage de nos sentiments
distingués et respectés.
Cher maître c’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant
de juger ce travail malgré vos multiples taches .Durant toutes ces
années d’études médicales, nous avons pu bénéficier de vos
enseignements de qualité et conseils qui font de vous un exemple a
suivre .Recevez ici cher maître, l’expression de nos sentiments de
profonde gratitude.
Cher maître vous nous faites un grand honneur de siéger dans ce jury.
Nous avons étés marqués par la simplicité avec laquelle vous nous avez
accueillis, votre abord facile votre désir de transmettre le savoir, votre
rigueur dans la démarche scientifique, votre modestie font de vous un
exemple de ce pays.
Cher maître, vous nous avez fait un grand honneur en nous acceptant
dans votre service.Vous n’avez ménagé aucun effort pour la réalisation de
ce travail, votre exigence du travail bien fait, votre rigueur scientifique
font de vous un maître admirable et la fierté de toute une nation.
Recevez cher maître l’expression de notre profonde admiration et trouvez
ici nos remerciements et l’expression de notre profond respect.
LA : liquide d’ascite
TV : touchée vaginale
TA : tension artérielle
BK : bacille de KOCK
TR : touchée rectale
VP : Voges Proskauer
ACTH : corticotropine
ORL : oto-rhino-laryngologie
SOMMAIRE
Pages
1-INTRODUCTION……………………………………………………… 1
OBJECTIFS……………………………………………………….……… 3
2-GENERALITES………………………………………………………… 4
2-1 Le péritoine…………………………………………………………… 4
2-1-3-1 Définition………………………………………………………….. 11
2-1-3-2 Péritonite…………………………………………………………… 11
3-METHODOLOGIE…………………………………………………….. 31
4-RESULTATS …………………………………………………………… 42
5-COMMENTAIRES ET DISCUSSION………………………………... 80
6- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS……………………….. 89
7- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………………... 94
8_ FICHE SIGNALETIQUE
9 _ANNEXES
INTRODUCTION :
Les liquides péritonéaux sont des épanchements présents dans la cavité
péritonéale c'est-à-dire au niveau du péritoine qui est la séreuse la plus
étendue du corps humain avec une surface de 1,5 à 2 m².
Ces épanchements peuvent être purulents ou liquidiens et sont au nombre de
trois : les liquides d’ascite, les exsudats des péritonites et les liquides de
dialyse péritonéale non effectuée au Mali. C’est pourquoi notre étude portera
sur les deux premiers liquides à savoir les liquides d’ascite et les exsudats
des péritonites [11, 20].
L’infection du liquide d’ascite est une complication fréquente. Elle survient
chez 10 à 20 % des cirrhotiques ascitiques. Une ponction exploratrice de ce
liquide qui est un geste simple utile pour le diagnostic est indispensable pour
rechercher une infection à travers un examen cytochimique (numération des
éléments en particulier les polynucléaires neutrophiles, la réaction de
Rivalta, la concentration des protides) et bactériologique (examen direct et
culture) ou pour soulager le patient.
Elle est plutôt mono microbienne, secondaire à la dissémination hématogène
d’un germe entérique et révélée par des douleurs abdominales diffuses, un
météorisme, de la diarrhée, une hypo ou hyperthermie, une hypotension
artérielle, etc.).
L’isolement d’un germe est inconstant. Le pronostic est sévère avec 50 % de
décès nécessitant un diagnostic précoce et l’institution d’une antibiothérapie
en urgence.
Cette infection est dite spontanée lorsqu’aucune cause n’est trouvée (foyer
septique intrapéritonéal, ponction). Elle peut être soupçonnée devant des
signes cliniques tels que : hyper ou hypothermie, douleurs abdominales,
Objectif général :
- Mener une étude biologique des liquides péritonéaux.
Objectifs spécifiques :
- Mener une étude cytobactériologique et chimique des liquides
d’ascite ;
- Mener une étude cytobactériologique des exsudats de péritonites ;
- Identifier les bactéries responsables des infections des ascites et des
péritonites ;
- Etudier la sensibilité aux antibiotiques des bactéries en cause.
GENERALITES
2.1 Le péritoine :
2.1.1 Anatomie du péritoine :
Le péritoine est la séreuse la plus étendue du corps humain annexée aux
organes contenus dans la cavité abdomino pelvienne, c'est-à-dire à la partie
sous-diaphragmatique de l’appareil digestif et à certains organes de
l’appareil génito-urinaire. Il forme une cavité close sauf au niveau des
trompes de Fallope chez la femme.
Macroscopiquement on reconnaît au péritoine comme toute membrane
séreuse :
- un bord pariétal appelé encore péritoine pariétal, appliqué sur les parois
des cavités abdominales et pelviennes. Le feuillet pariétal est doublé
profondément dans toute son étendue par une couche de tissu cellulaire ou
cellulo-adipeux appelé fascia propria.
Il constitue la ligne de réflexion ou d’implantation du méso : la racine.
- un bord viscéral où chaque feuillet viscéral se continue avec le péritoine
viscéral, constitué par le revêtement séreux des organes abdomino-pelviens.
- des replis membraneux qui relient le péritoine pariétal au péritoine
viscéral. Ces replis engainent les pédicules vasculo-nerveux qui vont de la
paroi aux organes enveloppés par la séreuse.
Chacun d’eux se compose de deux feuillets séparés l’un de l’autre par une
mince lame de tissu cellulo-graisseux renfermant des vaisseaux et des nerfs.
Ces feuillets séreux émanent du péritoine pariétal s’avancent dans la cavité
abdomino-pelvienne et se continuent avec le péritoine viscéral de part et
d’autre de la zone suivant laquelle les vaisseaux et les nerfs abordent
l’organe auquel ils sont destinés. Les replis du péritoine sont de plusieurs
sortes et portent suivant les cas le nom de méso, d’épiploon ou de ligament.
On appelle méso, les replis péritonéaux qui unissent à la paroi un segment
du tube digestif. Le méso s’appelle mésogastre, mésoduodénum, mésentère
ou mésocolon suivant qu’il est en connexion avec l’estomac, le duodénum,
le jéjuno-iléon ou le colon.
On nomme ligament les replis du péritoine qui relient à la paroi des organes
intra- abdominaux ou pelviens ne faisant pas partie du tube digestif (foie,
utérus….).
Enfin on donne le nom d’épiploons aux replis péritonéaux qui s’étendent
entre deux organes intra-abdominaux. En fait à la surface des organes, le
péritoine apparaît comme un simple «vernis», il ne prend la texture de
l’allure d’une membrane ayant une certaine épaisseur qu’au niveau des
parois (péritoine pariétal) et au niveau des méso et des épiploons. Sa
doublure par le fascia propria permet alors de le mobiliser, de le suturer.
Le péritoine diaphragmatique dépend pour sa partie centrale des nerfs
phréniques et son irritation peut provoquer le hoquet.
Le petit épiploon : Epiploon gastro-duodéno-hépatique
Il unit le foie à l’œsophage abdominal à l’estomac et à la première portion
du duodénum. Les deux feuillets qui le composent forment une lame
orientée dans un plan à peu près vertico-transversal.
A cette lame décrivons : un bord hépatique, un bord gastro-duodénal, un
bord diaphragmatique, un bord libre et deux faces l’une antérieure et l’autre
postérieure.
Le petit épiploon ne présente pas le même aspect dans toute son étendue.
Ces deux feuillets sont séparés en haut et à gauche, près de l’œsophage par
des tissus cellulaires, des rameaux vasculaires et nerveux. Cette partie
-Les viscères rétro-péritonéaux comme les reins, les voies urinaires hautes
et le pancréas qui, recouverts en avant par le péritoine pariétal postérieur
sont en dehors de la cavité péritonéale.
Une pathologie pancréatique tend cependant vers la cavité péritonéale.
- Les viscères intra-péritonéaux engainés par le péritoine viscéral tels
que l’estomac, les voies biliaires extra-hépatiques, les anses intestinales
(grêle, colon, haut rectum), l’utérus et les annexes utérins (excepté les
ovaires).
- Les viscères intra-péritonéaux non engainés par le péritoine, mais qui
sont dans la cavité péritonéale et dont les pathologies peuvent également
intéresser le péritoine : ce sont le foie et la rate [10,12, 16,17, 19, 20, 21].
2.1.2 Physiologie du péritoine :
Les feuillets péritonéaux facilitent les mouvements des viscères intra-
abdominaux grâce à la sécrétion d’une petite quantité de la sérosité
visqueuse riche en protéine.
Le péritoine normal contient ainsi 20 à 30 cc de liquide. Il est capable
d’absorption grâce en particulier à ses lymphatiques : celle-ci est rapide pour
l’eau et les électrolytes utilisés pour la dialyse péritonéale, le sérum
physiologique est absorbé à des taux assez réguliers de 33 mmol/heure.
La réabsorption des gaz est plus lente, un pneumopéritoine se résorbe en une
quinzaine de jours.
La sécrétion faible à l’état physiologique peut être majorée par différents
facteurs :
augmentation de la perméabilité capillaire ;
hypertension portale ;
rétention d’eau et de sel plasmatique.
Il est paralytique avec arrêt des matières et des gaz hoquet, par irritation du
diaphragme.
Il faut signaler l’existence de courant particulier de liquide expliquant la
formation de collection pathologique en des endroits particuliers, cul-de-sac
de Douglas et région sous- phrénique droite. Le grand épiploon a un rôle
important car bien que non doué de mouvement propre, il vient colmater les
brèches, limiter les suppurations, captés les corps étrangers et les résorber [7,
20,55].
Les mouvements des fluides péritonéaux et voies actives :
Le mouvement des fluides péritonéaux se fait selon deux directions de haut
en bas et de bas en haut.
Le premier mouvement de haut en bas draine les espaces supérieurs vers la
cavité pelvienne. Il est quantitativement peu important mais explique
certaines collections du cul-de-sac de Douglas compliquant une pathologie
sus-mésocolique ou des pathologies habituellement sous-mésocoliques.
Le mouvement de bas en haut est quantitativement plus important. Il fait
remonter aussi bien en position couchée que debout les liquides depuis
l’excavation pelvienne et l’espace mésocolique jusqu’aux espaces sous-
diaphragmatiques par le chemin des gouttières pariéto-coliques,
essentiellement la gouttière droite, la gauche pouvant être cloisonnée par le
ligament phrénico-colique. Il se fait sous l’effet d’un gradient de pression
des hautes vers les basses pressions. En effet, en position debout, la pression
intra-péritonéale est de 20cm d’eau dans l’étage sous-mésocolique (une
partie beaucoup moins importante est située au-dessus du mésocolon) alors
qu’elle est de 8cm d’eau dans l’étage sus-mésocolique (une partie du
duodéno-pancréas est donc située au-dessus de la racine).
Elle est dite généralisée lorsqu’elle s’étend sur toute la cavité péritonéale
[16].
Le péritoine est un feuillet, séreux qui tapisse viscères et paroi abdominale.
La surface de cette membrane égale à la surface corporelle explique que le
retentissement clinique de ses atteintes soit précoce et rapide. Sa capacité
d’absorption est grande. Il secrète normalement quelques millilitres de
liquides séreux riches en leucocytes et histiocytes.
En cas de péritonite, cette sécrétion peut devenir abondante et le péritoine
peut réabsorber 8 % du poids du corps par heure. On comprend alors la
gravité du syndrome toxique des péritonites.
Pour qu’apparaisse une péritonite, il faut généralement que s’associent une
contamination microbienne et un facteur irritatif (liquide digestif).
Trois types de péritonites peuvent être individualisées :
Péritonites dites «primitives» : lorsque l’intégrité des organes
abdominaux parait respectée.
Rares, elles correspondent aux infections de la cavité péritonéale qui
surviennent en l’absence de foyer primaire intra-abdominal ou de solution
de continuité du tube digestif la continuation péritonéale se fait par voie
hématogène au cours d’une bactériémie, cependant ce mécanisme n’est
probablement pas le seul au cours des péritonites tuberculeuses (aujourd’hui
exceptionnelles), ni dans les infections d’ascite du cirrhotique (qui
présentent l’étiologie la plus fréquente dans ce groupe) : la stase
splanchnique pourrait alors favoriser le passage transmural des bactéries
depuis la lumière digestive.
Ce sont des infections à un seul germe (streptocoque, pneumocoque chez
l’enfant, entérobactéries surtout chez l’adulte), cette flore monomorphe étant
caractéristique des péritonites primitives.
Les principaux germes isolés sont des bacilles à Gram négatif dans les 2/3
des cas surtout Escherichia coli suivi des Klebsiella.
Les ISLA à cocci à Gram positif sont rarement en cause surtout
Streptococcus pneumoniae, autres streptocoques et le staphylocoque,
l’isolement d’un germe aérobie ou anaérobie par examen direct ou sa culture
est inconstante.
Diagnostic d’une ISLA : Il repose dans tous les cas sur l’analyse chez tout
malade ayant une ascite de découverte récente ou ascite qui s’aggrave, une
étude diagnostique du liquide d’ascite s’impose même lorsque la cause de
l’ascite semble évidente, on ne peut pas écarter la possibilité d’une infection
ou affection maligne occulte. Elle nécessite une asepsie rigoureuse [1, 8].
Technique : Le liquide est aspiré par voie percutanée au moyen d’une
aiguille de faible calibre. Ce geste est appelé paracentèse.
La ponction de l’ascite est un geste utile pour le diagnostic souvent
indispensable pour rechercher une infection ou pour soulager le patient.
- L’aiguille est introduite au niveau du 1/3 externe donc à gauche à mis
distance ombilic épine iliaque antéro-supérieure avec une aiguille
intraveineuse (mandrin métallique ; cacheter plastique) fine montée sur
seringue pour examen avec un tricard souple et tubulure pour évacuation
après désinfection large de la paroi abdominale.
Le dosage des protides, l’examen cytobactériologique et la culture sur milieu
d’hémoculture sont les examens les plus utiles.
N’est pas contre indiqué en cas de trouble de la coagulation.
- Règle des 9 tubes
* aspect du liquide
- claire, citrin, sérofibrineux ;
- hémorragique ;
- chyleux
* Richesse en protéine :
- jusqu’à 20 g / l Transsudat = sérosité mécanique
aérobies à gram positif ou négatif. Les germes anaérobies sont rare même
en cas d’examen bactériologique négatif des PNN > 250 / mm3 font
fortement suspecter le diagnostic du péritonite spontané. La présence de
plusieurs germes fait envisager une péritonite non pas spontanée mais
secondaire à une perforation digestive (qui par classement en chirurgie
digestive est une chirurgie sale avec infection bactérienne avec ou sans
traumatisme ouvert de plus de 48 heures ou corps étranger, tissus dévitalins,
contamination fécale).
L’isolement d’un germe sans PNN >250 / mm3 correspond à une bactéricidie
et nécessite une nouvelle analyse du liquide dans les 48 heures pour ne peut
pas laisser évoluer une péritonite spontanée débutante, l’utilisation de
bandelettes urinaires (évaluation semi-quantitative de l’estérase
leucocytaire) dans le LA permettant de dépister rapidement l’ILA. Elle ne
dispense pas de la technique de référence qui reste l’examen
cytobactériologique.
Ponction : Orientation par l’aspect du liquide
- liquide clair (par définition : non hémorragique, non lactescent) qui
représente 95 % des cas.
- Liquide hémorragique
- Liquide lactescent
Liquide clair :
a. Rivalta (-) : Transsudat :
- HTP intrahépatique, post-sinusoïdale, de toute origine sauf le syndrome
de Budd-Chiarri
- Anasarque
- Insuffisance cardiaque rare
- Insuffisance rénale, syndrome néphrotique
METHODOLOGIE
3.1 Lieu de l’étude :
Notre étude a été réalisée dans l’unité de bactériologie du laboratoire de
biologie médicale et hygiène hospitalière du CHU du Point G à Bamako au
Mali.
3.2 Type et période d’étude :
Notre étude, longitudinale, a été menée du 1er décembre 2006 au 29 février
2008 avec une interruption de 3 mois (juillet, août, septembre).
3.3 Critères d’inclusion :
Ont été inclus dans l’étude tous les malades dont les liquides péritonéaux
(ascite et exsudats de péritonite) ont fait l’objet d’un examen biochimique,
cytologique et bactériologique.
3.4 Critères de non inclusion :
N’ont pas été inclus dans l’étude tous les malades dont les liquides
péritonéaux ont été partiellement étudiés (prélèvement insuffisant, taux de
leucocytes faible).
3.5 Echantillonnage :
Notre échantillonnage a été exhaustif.
3.6 Protocole de travail :
3.6.1 Variables étudiées :
Le sexe, l’âge, le domicile et le renseignement clinique de chaque malade
ont été notés sur le bulletin d’examen par les prescripteurs.
Les données cytologiques, bactériologiques et biochimiques ont été
régulièrement mentionnées sur notre fiche d’enquête.
N.B :
- Eviter de faire déplacer le disque une fois posé ;
- S’il n’est pas bien placé appuyer légèrement avec la pince ;
- Une distance minimale de 15 mm doit séparer un disque périphérique du
bord de la boîte de Pétri et deux disques doivent être éloignés de 30 mm
centre à centre de telle sorte que les zones d’inhibition ne se chevauchent
pas.
Les différents antibiotiques testés sont :
-Pour les bacilles à Gram négatif :
Les β-lactamines :
- une aminopénicilline : l’amoxicilline (25 µg)
- une carboxypénicilline : la ticarcilline (75 µg)
-une association amoxicilline + acide clavulanique (20 µg + 10 µg)
-une céphalosporine de première génération : la céfalotine (30 µg)
-une céphalosporine de deuxième génération : la céfoxitine (30 µg)
-deux céphalosporines de troisième génération : céfotaxime (30 µg) et la
ceftazidime (30 µg)
Deux aminosides : la gentamicine (10 µg) et l’amikacine (30 µg)
Deux quinolones : l’acide nalidixique (30 µg) et la ciprofloxacine ou
norfloxacine (5 µg)
Un phénicolé : le chloramphénicol (30 µg)
Une tétracycline : la tétracycline (30 µg)
Une polymixine : la colistine (50 µg)
Les sulfamides (200 µg) et le triméthoprime (5 µg)
RESULTATS
4.1 Données socio-démographiques des malades
4.1 Malades ayant une ascite
Les malades sont admis pour la plupart aux services de médecine interne, de
néphrologie et d’hématologie –oncologie médicale (tableau I).
Le sexe ratio a été de 1,3 en faveur des hommes (tableau II).
L’ascite a été observée à tous les âges (tableau III).
Les ménagères ont été la principale catégorie socio-professionnelle (tableau
IV).
Les malades viennent pour la plupart de Bamako (tableau V).
La réaction de Rivalta n’a pas été faite lorsque l’ascite est hémorragique.
Cefotaxime
Ceftazidime
Cefoxitine
Chloramphénicol
Amikacine (sulfate)
Colistine
Ticarcilline
Gentamicine
Chloramphénicol
L’amikacine et la colistine ont été les molécules les plus actives sur
salmonella enterica.
Cefalotine
Lincomycine
Pristinamycine
Fosfomycine
Tétracycline
Tableau XXXX : Sensibilité de 10 souches de streptocoques non
groupables aux antibiotiques.
Antibiotiques Sensibilité Intermédiaire Résistant Total
Pénicilline G 5 3 2 10
Amoxicilline 8 2 0 10
Kanamycine 5 0 1 6
Erythromycine 5 0 5 10
Lincomycine 7 0 3 10
Pristinamycine 8 2 0 10
Chloramphénicol 6 4 0 10
Tétracycline 3 0 7 10
Amoxicilline
Tétracycline
COMMENTAIRES ET DISCUSSION
5.1 Méthodologie
L’étude des liquides péritonéaux (ascites et exsudats de péritonites) que
nous avons menée est la première du genre au Mali.
Les ascites, lorsqu’elles ne sont pas purulentes, ont fait l’objet d’une étude
cytologique, biochimique et bactériologique.
Les exsudats de péritonites et les ascites purulentes ont été manipulées
comme des pus : coloration de Gram, culture.
Les liquides péritonéaux ont été systématiquement ensemencés sur gélose
Columbia additionnée de sang de mouton (5 %), d’acide nalidixique et de
colistine sous CO 2 , sur gélose chocolat sous CO 2 et sur gélose de Drigalski.
L’isolement de bactéries anaérobies strictes n’a pas été possible pour les
raisons suivantes : absence de conditions d’anaérobiose, exsudats prélevés
par écouvillonnage.
L’identification des bactéries isolées a été faite sur la base de leurs
caractères morphologiques, culturaux et biochimiques [2].
Les exsudats de péritonites ont été adressés au laboratoire par les services de
chirurgie du CHU du Point G, les ascites par les services de médecine.
L’étude de la sensibilité des bactéries aux antibiotiques a été faite par la
méthode des disques.
Dans notre échantillon, le taux de protide est plus élevé dans les exsudats
(81g/l) que dans les transsudats (30g/l).
DIABATE a fait la même remarque que nous [17].
Un taux de glucides très bas est en relation avec une infection ou une tumeur
maligne, mais se rencontre aussi chez les cirrhotiques malnutris et
hypoglycémiques [46].
Le taux de glucides est plus élevé dans les ascites à réaction de Rivalta
positive que dans les ascites à Rivalta négative : nous n’avons pas mis en
évidence une différence significative.
5.3.4 L’examen bactériologique
Notre taux de positivité de la culture du liquide d’ascite est de 6,8 %.
L’infection du liquide d’ascite a été étudiée par ATTIA et al en Côte
d’Ivoire : leur taux de positivité est de 50 % [1]. Nous n’avons pas pratiqué
l’ascitoculture, c’est pourquoi notre taux est plus faible que celui de ATTIA
et al. dont l’échantillon est de 20 malades atteints de cirrhose [1].
Ce taux n’est pas surprenant car la plupart des liquides d’ascite sont stériles
selon CARBONNELLE et al. [11].
Parmi les ascites à culture positive, 4(5%) ont une prédominance
lymphocytaire et 5(21%) une prédominance de polynucléaires neutrophiles.
Dans notre étude les exsudats ont une prédominance lymphocytaire qui
évoque une tuberculose péritonéale, tandisque les transsudats sont sans
prédominance.
Nous avons isolé 17 microorganismes dont 11 (64,7 %) bacilles à Gram
négatif, 2 (11,8 %) cocci à Gram positif et 4 (23,5 %) Candida albicans.
Les germes responsables de l’ILA chez nos malades sont Escherichia coli
(45,5 %), Acinetobacter sp. (18,2 %). Notre fréquence d’Escherichia coli
est proche de celle de KAMMERER et al. [30] qui est de (40 %), supérieure
autres bactéries sont représentées par les bacilles à Gram négatif des
genres Klebsiella (10 à 20 %), Enterobacter et Proteus (5 à 10 %)
Pseudomonas aeruginosa (10 à 20 %) ; des cocci à Gram positif appartenant
aux genres Staphylococcus, Streptococcus et Peptostreptococcus. Candida
albicans est retrouvé avec une fréquence de 3 à 5 %.
Les bactéries aérobies en particulier Escherichia coli agissent en synergie
avec les anaérobies stricts dans la pathogénie des péritonites. Les péritonites
d’origine sus-mésocolique ont une flore différente des péritonites d’origine
sous-mésocolique [11, 27, 55].
5.5 Sensibilité des souches prédominantes aux antibiotiques.
Dans les ascites Escherichia coli et Acinetobacter sp. sont les germes les
plus isolés.
Escherichia coli est sensible au céfotaxime (100 %), à la ceftazidime
(100 %), à la céfoxitine (100%), l’amikacine (100%), au chloramphénicol
(100%) et à la colistine (100 %).
Acinetobacter sp est sensible à la ticarcilline (100%), la gentamicine
(100 %), l’amikacine (100 %) et la colistine (100 %).
Les céphalosporines, les aminosides, les fluoroquinolones et l’association
amoxicilline + acide clavulanique ont été les molécules les plus actives sur
les bactéries isolées par ATTIA et al. [1].
Dans les exsudats de péritonite, Escherichia coli est sensible au céfotaxime
(91,84 %), à la ceftazidime (89,80 %), à la céfoxitine (87,76 %), à
l’amikacine (89,80 %) et à la colistine (100 %).
Klebsiella pneumoniae représente la deuxième souche prédominante parmi
les bactéries à Gram négatif : elle est sensible à la céfoxitine (100 %) et à la
colistine (100 %).
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
6.1 CONCLUSION
Notre étude a porté sur le résultat de l’examen cytobactériologique des
liquides péritonéaux.
Nous avons trouvé 262 produits pathologiques parmi lesquels 129 germes
ont été isolés dont 17 pour les ascites et 112 pour les pus péritonites.
Les souches prédominantes ont été :
- Escherichia coli et Acinetobacter sp. dans les ascites ;
- Escherichia coli, Staphylococcus coagulase négative, streptocoques non
groupables, Klebsiella pneumoniae, Streptocoque D, Staphylococcus aureus,
Enterococcus sp. dans les exsudats de péritonite.
Des bactéries comme Enterobacter cloacae , Klebsiella oxytoca, Levinea
amalonatica, Morganella morganii, Pseudomonas aeruginosa, Proteus
mirabilis, Proteus vulgaris, Pseudomonas sp. , Salmonella enterica, les
streptocoques A, B, C et G, Streptococcus pneumoniae ont été isolés dans
les exsudats de péritonite.
Les associations de bactéries observées dans les exsudats de péritonite ne
sont pas surprenantes puisque les péritonites surviennent à la faveur d’une
perforation du grêle ou du côlon.
Candida albicans a été isolé dans les ascites ainsi que les exsudats de
péritonite.
Pour des raisons techniques nous n’avons pas isolé de bactéries anaérobies
strictes : prélèvement en contact prolongé avec l’oxygène.
L’amoxicilline est peu ou pas active sur toutes les souches isolées à
l’exception des Streptocoques.
L’acide fusidique a une bonne activité sur le Staphylococcus aureus ; elle est
moins active les Staphylococcus à coagulase négative.
La fosfomycine a une très bonne activité sur les staphylocoques.
La streptomycine peu active sur les Staphylocoques.
Les sulfamides ont une activité médiocre sur Escherichia coli, Klebsiella
pneumoniae, Staphylococcus à coagulase négative et Morganella morganii ;
ils sont actifs sur Staphylococcus aureus.
6.2 RECOMMANDATIONS
A l’issue de cette étude nous formulons les recommandations suivantes :
Aux populations :
- éviter la prise abusive des antibiotiques.
- éviter l’interruption du traitement par les antibiotiques.
- éviter l’automédication.
Aux prescripteurs
- adapter l’antibiothérapie à l’antibiogramme si possible.
- éviter l’interaction médicamenteuse.
A la direction de l’HNPG.
- assurer une bonne pratique d’hygiène dans les salles d’hospitalisation et de
soins a fin d’éviter les souillures des épanchements.
- assurer la formation continue des biologistes et des techniciens aux bonnes
pratiques de laboratoire.
Aux personnels de santé
-prélever une quantité suffisante de l’épanchement pour avoir des examens
complémentaires.
-éviter après toute ponction de plier l’aiguille dans le capuchon.
- éviter d’envoyer certains prélèvements sans fermetures.
- envoyer les prélèvements avec des renseignements cliniques.
- lutter pour l’introduction de nouvelles molécules en thérapeutique au Mali
(Ceftazidime, latamoxef, imipénème, vancomycine, teicoplanine).
Aux pharmaciens d’officine
- éviter de vendre aux malades des antibiotiques sans ordonnance.
- sensibiliser les malades à l’inconvénient de la prise abusive des
antibiotiques.
- collaborer avec les hôpitaux et les autres structures sanitaires en vue d’une
synergie d’action.
Aux autorités politiques et administratives
- lutter contre la vente des médicaments de la rue.
- mettre en place un comité national de lutte contre les infections
nosocomiales.
- améliorer les conditions d’hygiène dans les structures sanitaires
(approvisionnement régulier en gants et alcool).
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. ATTIA KA, N’DRI-YOMAN T, SAWADOGO A, FAYE-KETE H,
MAHASSADI A, BATHAIX-YAO F et al. Infection spontanée du liquide
d’ascite chez le cirrhotique : évaluation prospective de deux procédures de
culture du liquide d’ascite. Med Mal Infect 2002 ; 32 : 184-9.
19. DIARRA S. Les péritonites par perforation iléale dans le service de chirurgie B
de l’hôpital national du Point G de 1978 à 1998. Thèse Med, Bamako, 2000.
42. NEU HC. Antibiotic Inactiving Enzymes and bacterial Resistance. In:
LORIAN V, eds. Antibiotics in Laboratory Medicine. New York: Williams &
Wilkins, 1986; 722-56.
49. SIDIBE Y. Péritonites généralisées au Mali : à propos de 140 opérés dans les
hôpitaux de Bamako et de Kati. Thèse Med, Bamako, 1996.
55. ASCITE
http://209. 85.135.104/ search? q= cache: dztqhg622sqj:
Www. Snfge. Osso.fr/02. Connai… 21.12.2006; 3p
58. http://www.freepatentsonline.com/6670157-0-large.jpg
59. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/sites/entrez
60. http://www.vikipedia.org
FICHE D’ENQUETE
L’analyse cytobactériologique du liquide péritonéal : liquide d’ascite
Date : le……………………………………………………….…………2008
Fiche N°……………………………………………………………….………
Nom ………………………………… Prénoms…………………...…………
Sexe M ou F Age …….ans Profession……………………….……
Provenance………………………………………….Service ……..…………
Liquide d’ascite
Formule
- Polynucléaires neutrophiles (PNN)……………….%........................./mm°3
-Lymphocytes ………………………………%...................................../mm°3
Culture
Biochimie :
- protides ………………………………………………………….………g/L
- glucose………………………………………………..…………….mmol/L
- triglycérides…………………………………………………..……..mmol/L
Réaction de RIVALTA :
positive……………………..négative………………………………………
FICHE D’ENQUETE
L’analyse cytobactériologique du liquide péritonéal : liquide péritonite
Date :le………………………………………………..…………………2008
Fiche N°…………………………………………………………….…………
Nom …………………………………Prénoms………………………………
Sexe M ou F ………… Age …….ans Profession………..……………...……
Provenance………………………………………….Service …………..……
Liquide péritonite
Coloration de GRAM
Culture
Bactéries
Antibiogramme
FICHE SIGNALETIQUE
LOCALISATION
Nom : OUEDRAOGO
Prénoms : INNA DJIBRILLA.
Titre de la thèse : Résultat de l’examen cytobactériologique des liquides péritonéaux au
CHU du Point G.
Année universitaire : 2007-2008.
Ville de soutenance : Bamako.
Pays d’origine : Mali.
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Pharmacie et
d’odontostomatologie.
Secteur d’intérêt : Bactériologie.
RESUME
Notre objectif était l’étude biochimique et cytobactériologique des liquides péritonéaux
au CHU du Point G.
La cytologie, le dosage des protides et du glucose ont été réalisés pour les ascites. Les
exsudats de péritonites et les ascites ont été ensemencés sur les milieux suivants : gélose
de Drigalski, gélose chocolat et gélose Columbia additionnée de sang de mouton, d’acide
nalidixique et de colistine. La méthode des disques a été utilisée pour l’étude de la
sensibilité des bactéries aux antibiotiques.
Le taux de leucocytes est plus élevé dans les exsudats que dans les transsudats (p <0,001)
La réaction de Rivalta permet de faire la différence entre les exsudats (Rivalta +) et les
transsudats (Rivalta -). Le taux de protides est plus élevé dans les exsudats que dans les
transsudats (p <0,000001).
Les différentes bactéries isolées des ascites ont été Escherichia coli (n = 5),
Acinetobacter (n = 2), Klebsiella pneumoniae (n = 1), Proteus mirabilis (n = 1),
Salmonella enterica (n = 1), Enterobacter agglomerans (n = 1), Staphylococcus
coagulase négative (n = 1), streptocoque non groupable (n = 1).
Les principales bactéries isolées dans les liquides de péritonites ont été Escherichia coli
(43,8 %), Klebsiella pneumoniae (6,2 %), Morganella morganii (1,8 %), Salmonella
enterica (1,8 %), Staphylococcus à coagulase négative (8,9 %), streptocoques non
groupables (8,9 %), streptocoque D (4,5 %), Staphylococcus aureus (2,7 %),
Enterococcus sp (1,8 %). La colistine, le céfotaxime, la ceftazidime, l’amikacine, la
céfoxitine ont été les molécules les plus actives sur Escherichia coli, Klebsiella
pneumoniae. L’association amoxicilline + acide clavulanique, la fosfomycine et l’acide
fusidique ont été souvent actifs sur Staphylococcus aureus. L’amoxicilline, la
lincomycine, la pristinamycine ont été les molécules les plus actives sur les
streptocoques. L’association amoxicilline + acide clavulanique, la céfalotine,
l’amikacine, la lincomycine, le chloramphénicol et la fosfomycine sont les molécules les
plus actives sur les Staphylococcus à coagulase négative.
FICHE SIGNALETIQUE
LOCALISATION
Nom : OUEDRAOGO
Prénoms : INNA DJIBRILLA.
Titre de la thèse : Résultat de l’examen cytobactériologique des liquides péritonéaux au
CHU du Point G.
Année universitaire : 2007-2008.
Ville de soutenance : Bamako.
Pays d’origine : Mali.
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la Faculté de Médecine de Pharmacie et
d’odontostomatologie.
Secteur d’intérêt : Bactériologie.
RESUME
Notre objectif était l’étude biochimique et cytobactériologique des liquides péritonéaux
au CHU du Point G.
La cytologie, le dosage des protides et du glucose ont été réalisés pour les ascites. Les
exsudats de péritonites et les ascites ont été ensemencés sur les milieux suivants : gélose
de Drigalski, gélose chocolat et gélose Columbia additionnée de sang de mouton, d’acide
nalidixique et de colistine. La méthode des disques a été utilisée pour l’étude de la
sensibilité des bactéries aux antibiotiques.
Le taux de leucocytes est plus élevé dans les exsudats que dans les transsudats (p <0,001)
La réaction de Rivalta permet de faire la différence entre les exsudats (Rivalta +) et les
transsudats (Rivalta -). Le taux de protides est plus élevé dans les exsudats que dans les
transsudats (p <0,000001).
Les différentes bactéries isolées des ascites ont été Escherichia coli (n = 5),
Acinetobacter (n = 2), Klebsiella pneumoniae (n = 1), Proteus mirabilis (n = 1),
Salmonella enterica (n = 1), Enterobacter agglomerans (n = 1), Staphylococcus
coagulase négative (n = 1), streptocoque non groupable (n = 1).
Les principales bactéries isolées dans les liquides de péritonites ont été Escherichia coli
(43,8 %), Klebsiella pneumoniae (6,2 %), Morganella morganii (1,8 %), Salmonella
enterica (1,8 %), Staphylococcus à coagulase négative (8,9 %), streptocoques non
groupables (8,9 %), streptocoque D (4,5 %), Staphylococcus aureus (2,7 %),
Enterococcus sp (1,8 %). La colistine, le céfotaxime, la ceftazidime, l’amikacine, la
céfoxitine ont été les molécules les plus actives sur Escherichia coli, Klebsiella
pneumoniae. L’association amoxicilline + acide clavulanique, la fosfomycine et l’acide
fusidique ont été souvent actifs sur Staphylococcus aureus. L’amoxicilline, la
lincomycine, la pristinamycine ont été les molécules les plus actives sur les
streptocoques. L’association amoxicilline + acide clavulanique, la céfalotine,
l’amikacine, la lincomycine, le chloramphénicol et la fosfomycine sont les molécules les
plus actives sur les Staphylococcus à coagulase négative.
SERMENT DE GALIEN
Je le jure.
Résultat de l’examen cytobactériologique des liquides péritonéaux