Bouhicha Guerida

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur


Et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA


Faculté des Sciences Appliquées
Département Génie civil et Hydraulique
Mémoire de fin d’étude
En vue de l’obtention du diplôme de
Master en Génie civil
Option : Voies et Ouvrages d’art (VOA)

Thème :

Etude géométrique et géotechnique d'un tronçon


routier reliant Rabbah à Hassi -Messaoud sur 16 km
du pk92 au pk108. Lutte contre les dunes

Présenté par : Dirigée par :

 BOUHICHA Mohamed Lamine Mr. HAFSI Nouh


 GUERRIDA Lakhdar

Soutenue publiquement devant le jury :

Président : Mr AOUAM Abdou


Examinateur : Mr BENTATA Aissa

Promotion 2017
Nous exprimons toute notre gratitude et sincère dévouement à Dieu tout

Puissant qui grâce à son aide nous avons terminé ce modeste travail.

Nous remercions nos parents, la source de toutes nos forces.

Nous tenons à remercier chaleureusement notre encadreur Mr. HAFSI NOUH

grâce a il's grandes efforts qu'il effectuer pour suivi et guidé et succès ce travail.

Nous remercions les ingénieurs de Laboratoire des Travaux Publique de Sud

Ouargla « L.T.P.S » et les ingénieurs de la DTP d'Ouargla, Ghardaïa.

Nous remercions les membres de jury qui nous font l'honneur de présider et

d'examiner ce modeste travail.

Nous remercions la faculté des sciences applique et le département génie civil et

hydraulique.

Également, nous remercions nos amies et collègues de la promotion filière de

2em master génie civil option Voies et Ouvrages d’Art pour leurs collaboration

et soutient morale.
Je dédie ce mémoire A mes chers parents ma mère et mon père pour
leur patience, leur amour,

Leur soutien et leurs encouragements.

A mes chers sœurs et mes frères Youcef, Aziz.

A tout ma grande famille et toute qu’a une relation avec elle

soit proche ou lointain.

A mes amies et les collègues de l'université.

sans oublier tout les enseignants qui ont contribué à mon soutien
scolaire.


Bouhicha Mohamed Lamine
Je dédie ce mémoire A mes chers parents ma mère et mon père pour
leur patience, leur amour,

leur soutien et leurs encouragements.

A mes sœurs et mes frères

A tout ma grande famille et toute qu’a une relation avec elle

soit proche ou lointain.

A mes amies et les collègues de la classe.

sans oublier tout les enseignants qui ont contribué à mon soutien
scolaire.

GUERRIDA
LAKHDER

INTRODUCTION GENERALE ………………………………….…………..01
CHAPITRE.I. PRESENTATION DE PROJET ………………………………..…… 02
1. GENERALITE SUR LA VILLE DE TAIBET ……………………………………………02
2. DESCRIPTION DU PROJE………….……………………………………………..…..……..04
3. OBJECTIF DU PROJE……………………….………………………………………….………..04

CHAPITRE II. ETUDE DU TRAFIC……..……………………………………………………..06


1- INTRODUCTION ………………………………………………………...…………..…..... 06
2.L’ANALYSE DE TRAFIC ………………..………………………………………..…….…… 06
3. DIFFERENTS TYPES DE TRAFICS ………………………………………………….…….06
4.MODELES DE PRESENTATION DE TRAFIC…………………………………..……… 07
5.CALCUL DE LA CAPACITE…………….………………..……………………………..…….. 08
6.CONCLUSION …………………………………..…………………………………..…………... 11

CHAPITRE III. TRACE EN PLAN…………...……………………….…………………………12


1.DÉFINITION ………………………………………………………………………….……..…… 12
2.RÈGLES À RESPECTER DANS LE TRACÉ EN PLAN ……….……..…………….… 12
3.LES ÉLÉMENTS DU TRACÉ EN PLAN ………………………….………………..….. 13
4.LES CONDITIONS DE RACCORDEMENT …………………….………..………..….. 19
5.COMBINAISON DES ÉLÉMENTS DU TRACÉ EN PLAN……………………………20
6.NOTION DE DEVERS……………… ……………………………………………………..……22
7.LA VITESSE DE RÉFÉRENCE (DE BASE) ………………………..……….………… 24
8.PARAMÈTRES FONDAMENTAUX………………………..….........……………………. 25
9.CALCUL D’AXE………………………………………………..………………...……………..….26
CHAPITRE IV . PROFIL EN LONG……………………………………….………….…..….31
1- DÉFINITION ……………………………………………………………………………………...31
2- RÈGLES À RESPECTER DANS LE TRACÉ DU PROFIL EN LONG………….…31
3- COORDINATION DU TRACE EN PLAN ET DU PROFIL EN LONG………..32
4- DECLIVITES …………………………………………..……………………………….……… 32
5- RACCORDEMENTS EN PROFIL EN LONG ………................................................33
6- DETERMINATION PRATIQUE DU PROFIL EN LONG ……………….…..….35
7- APPLICATION AU PROJET …………………………………………………………...……36
8- REGLES RESPECTEES DANS L ELABORATION DU PROFIL EN
LONG……………………………………………………………………………………………….………….……….37
CHAPITRE V. PROFIL EN TRAVERS…………………………..………………..….……….38
1. DÉFINITION…..…………………………………………………………………………….……….38
2 - DIFFERENT TYPE DE PROFIL EN TRAVERS …………………………………......38
3-LES ÉLÉMENTS DE COMPOSITION DU PROFIL EN TRAVERS………..…………38
4.APPLICATION AU NOTRE PROJET ………………………………………..………………40
5. PROFIL EN TRAVER TYPE………………………………………………………….………….40

CHAPITREVI. CALCUL DES CUBATURES..……………………………………………..…41

1- INTRODUCTION ………….. ………………………………………………. ……….…………41


2- CUBATURES DES TERRASEMENTS ………..........................................................41
3- Méthode utilisée ………………………………….…………………………………………….41
4- Méthode classique ……………………………………………………………………………..43
CHAPITRE VII. ETUDE GEOTECHNIQUE...............................................................44

1-INTRODUCTION …………………………………………………………………………….. 44
2 - LES DIFFERENTS ESSAIS EN LABORATOIRE……………….………….....….. 44
3 - CONDITION D’UTILISATION DES SOLS EN REMBLAIS..……………..….… 47

CHAPITRE VIII. DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE...................48


1. INTRODUCTION ………………………………………………………………………….……. 48
2. LA CHAUSSEE ……………………………………………………………………….…………. 48
3. LES DIFFERENTS FACTEURS POUR LES ETUDES DE
DIMENSIONNEMENT…..………………………………………………………………………………………………51
4. METHODES DE DIMENSIONNEMENT …………………………………….……….… 53
5. APPLICATION AU PROJET ……………………………………………………..………..…..54
6. CONCLUSION ……………………………………………………………………………..……..….57
CHAPITRE IX. ASSAINISSEMENT………………………………………………….......…….58
1- INTRODUCTION ……………………………………………………………………….….…..58
2- OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT ………………………………………….……..…58
3-ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSEE …..…………………………….……..………… 59
4- DEFINITION DES TERMES HYDRAULIQUE …..………………….………….…..….60
5- APPLICATION AU PROJET ……….........................................................................61
CHAPITRE X. SIGNALISATION……………………………….…………………..…….……62
1- INTRODUCTION …………………………………………………………………..……….62
2 - L’OBJET DE LA SIGNALISATION ROUTIÈRE ………………………….….......62
3- CATÉGORIES DE SIGNALISATION…..……………………………………..……..... 62
4 - RÈGLES À RESPECTER POUR LA SIGNALISATION …………………………62
5- TYPES DE SIGNALISATION……………………………………………………..…….…63
6- CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES MARQUES……..…………….………..65
7-APPLICATION AU PROJET…………………………………………………………………65
CHAPITRE XI. DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF..………..………..…….……68
CONCLUSION GENERAL……………………………………………….………………………71
LISTE DES FIGURES

LISTE DES FIGURES


FIGURES TITRE PAGE
CHAPITRE : I
FIG.I.1 Photo Satellitaire de la zone du projet 5
CHAPITRE : III
FIG.III.1 Les éléments du tracé en plan 13
FIG.III.2 Stabilité En Courbe 14
FIG.III.3 Zone de dérasement 16
FIG.III.4 Courbe de raccordement parabole cubique 18
FIG.III.5 Courbe de raccordement clothoïde 19
FIG.III.6 Courbe en S 21
FIG.III.7 Courbe à sommet 21
FIG.III.8 Courbe en C 22
FIG.III.9 Courbe en ovale 22
FIG.III.10 l'élément de la clothoide 26
CHAPITRE : IV
FIG.IV.1 La courbe du profil en long 35
CHAPITRE : V
FIG.V.1 Le profil en travers 39
CHAPITRE : VI
FIG.VI.1 Profil adopté pour tracé en long 42
CHAPITRE : VIII
FIG.VIII.1 Les éléments du tracé en plan 50
FIG.VIII.2 types de chaussées 51
FIG.VIII.3 La structure de chaussée I 55
FIG.VIII.4 La structure de chaussée II 57
CHAPITRE : IX
FIG..IX.1 l’emplacement des ouvrages d’assainissements 61
CHAPITRE : X
FIG.X.1 Types de modulation 64
FIG.X.2 Signalisation verticale 67
LIST DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAEUX


TABLEAUX TITRE PAGE
CHAPITRE : II
TAB.II.1 Coefficient d’équivalence« P » 10
CHAPITRE : III
TAB.III.1 rayons du tracé en plan 25
TAB.III.2 Paramètres fondamentaux 25
CHAPITRE : IV
TAB.IV.1 valeur de Imax Selon le B40 33
TAB. IV.2 Caractéristique des rayons verticaux 37
CHAPITRE : VIII
TAB. VIII.1 Les valeurs des coefficients d’équivalence 54
sur classement avec couche de forme en matériau
TAB. VIII.2 56
non traité
CHAPITRE : X
TAB.X.1 Caractéristiques des lignes discontinues 65
INTRODUCTION GENERALE

Dans la plupart des pays, le réseau routier représente le patrimoine le plus important
qui appartient essentiellement à l’état. Chaque jour plusieurs kilomètres de rues, de routes,
d'autoroutes, de pistes d'aéroports sont construits pour accroître les échanges et donner un
dynamisme aux régions. Les administrations routières doivent entretenir, exploiter, améliorer,
remplacer et préserver ce patrimoine tout en gérant avec soin les ressources financières et
humaines qui doivent servir à réaliser ces objectifs
Pour ces raisons, l’Algérie a consenti un grand effort pour la construction
d’infrastructures au niveau sud dont l’objectif est de relier toutes les régions éloignées et
même celles soufrant l'enclavement.
Actuellement la population algérienne est en croissance rapide, et qui parle de
l’augmentation de la population parle aussi du trafic routier, qui a rendue la capitale
inaccessible pendant les heures de pointes. Pour cet effet, plusieurs projets de routes et
d’autoroutes sont en cours de réalisation et d’autre en phase d’études, ces projet
consistent essentiellement a :
- L’amélioration de la circulation dans de bonnes conditions (c'est-à-dire le confort et la
sécurité des usagers).
- Pour atteindre cet objectif notre projet a pris une place importante dans le projet national
de modernisation des infrastructures de transport.

1
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET

PRESENTATION DU PROJET

I. GENERALITE SUR LA VILLE DE TAIBET

Le tronçon de route se situe à la wilaya de Ouargla au territoire de la commune de Taïbet


est située sur les bords de la route nationale n ° 16 menant de la partie orientale de la Wilaya
d'El Oued passant communes Ben Nasser, et l'Occident à la ville de Touggourt en passant la
communes de M'Naguer , eIle se trouve au 60km de la ville d'El Oued,et de 40 kilomètres de
la ville de Touggourt.
Taïbet est l'une des communes d'oasis autrefois l'état et sont donc considéré comme
Vieillissant à travers la Découpage administratif en 1975.Elle est devenue une filiale de
wilaya de Ouargla jusqu’à ce jour.
En 1984, la communes a été divisée après avoir Une croissance considérable aux trois
communes de Taibet, Ben Nasser, M'Naguer, le District de Taibet les gérer.
Ce changement a eu un impact positif sur la région sur le milieu administratif et social, aussi
l’architecture, elle a bénéficié de plusieurs projets, y compris : le projet aménagement du
territoire et reconstruction.

Localisation de Taibet la carte administrative d'Algérie

2
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET

I.1 -Quelque informations sur la ville d’El Taibet

 Superficie : 4 562 km²


 Population : 20 174 (2008)
 Coordonnées : 33° 5′ 2.11″ N, 6° 23′ 59.87″ E

I.2 - La proximité du projet

Localisation géographique et administratif de la municipalité :

Borné au nord : Wilaya d'El Oued

Borné au sud : municipalité El Borma et HMD (wilaya de Ouargla).

Borné à l'est : municipalité Ben Nasser(wilaya de Ouargla).

Borné à ouest : la municipalité de M’Naguer (wilaya de Ouargla).

I.3 - Situation géologique

Au niveau du quartier général municipal, ainsi que les rassemblements stables, il est
généralement plat et sable
Le phénomène de la montée de la nappe phréatique tout au long de l'année ainsi que le facteur
d'évaporation dans le climat sec contribuent à l'émergence d'une couche de sel et de gypse sur
la surface, Grâce à la carte géologique de la région étudiée on remarque que ses couches
reviennent aux Léré quaternaire et celle-ci résultant de:
 Les lacs
 Le marécage
 Chotts
 Sebkhas
I.4 - Le climat

Le climat de la région Taibet est semi-désertique Continental, il est fortement caractérisé par
la froideur dans la nuit pendant l'hiver et il est chaud pendant la journée d'été, on peut dire que
cette région vive deux saisons, lequel : - l'hiver et l'été.

3
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET

I.4 -1 Température

Le moyen de température annuel dépasse 22 ° Cet la variation de température annuelle est de


42.5 ° C,Le taux de réchauffement en Janvier diminue jusqu’à 12 ° C et il se monte dans le
mois de Juillet à 36 ° C.

II. DESCRIPTION DU PROJET


L’étude a été initiée par la direction des travaux publics de la wilaya Ouargla, faisant
l’objet du présent mémoire et qui s’intitule :
Étude géométrique et géotechnique d'un tronçon routier reliant rabbah à hassi messaoud sur
16 km du PK 92 au PK108.
L'étude traite un nouveau tracé de route et qui est implanté dans un environnement
topographique complexe présence zone des dunes de sables.

III. OBJECTIF DU PROJET

Ce projet est pour objectif la liaison entre la ville de Hassi Messaoud et Rabbah et
encore la répartition de taux de trafic de la RN03 et étudié la lute contre les dunes.

4
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET

5
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC

III - ETUDE DE TRAFIC

II.1- INTRODUCTION

L'étude de trafic est un élément essentiel qui doit être préalable à tout projet de
réalisation ou d’aménagement d’infrastructure de transport, elle permet de déterminer
le type d’aménagement qui convient et, au-delà les caractéristiques à lui donner
depuis le nombre de voie jusqu’a l'épaisseur des différentes couches de matériaux qui
constituent la chaussée.
L’étude de trafic constitue un moyen important de saisie des grands flux à travers un
pays ou une région, elle représente une partie appréciable des études de transport, et
constitue parallèlement une approche essentielle de la conception des réseaux routiers.
Cette conception repose, sur une partie « stratégie, planification » sur la prévision des
trafics sur les réseaux routiers, qui est nécessaires pour :
 Apprécier la valeur économique des projets.
 Estimer les coûts d’entretiens.
 Définir les caractéristiques techniques des différents tronçons.

II.2 - ANALYSE DU TRAFIC

Afin de déterminer en un point et en un instant donné le volume et la nature du trafic,


il est nécessaire de procéder à un comptage qui nécessite une logistique et une organisation
approprié.
Pour obtenir le trafic, on peut recourir à divers procédés qui sont :
 La statistique générale.
 Le comptage sur route (manuel et automatique).
 Une enquête de circulation.

II.3 - DIFFERENTS TYPES DE TRAFICS

On distingue quatre types de trafic:


II.3.1 -Trafic normal:
C’est un trafic existant sur l’ancien aménagement sans prendre en considération le
trafic du nouveau projet.

6
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC

II.3.2- Trafic induit:


C’est un trafic qui résulte de nouveau déplacement des personnes vers d’autres
déviations.
II.3.3 - Trafic dévié:
C’est le trafic attiré vers la nouvelle route aménagée. La déviation du trafic n’est qu’un
transfère entre les différents moyens d’atteindre la même destination.
II.3.4 -Trafic total:
C’est le trafic annuel moins le trafic dévié.

II.4 - MODELES DE PRESENTATION DE TRAFIC

Dans l’étude des projections des trafics, la première opération consiste à définir un
certain nombre de flux de trafic qui constitue des ensembles homogènes, en matière
d’évolution ou d’affectation.
Les diverses méthodes utilisées pour estimer le trafic dans le futur sont :
 Prolongation de l’évolution passée.
 Corrélation entre le trafic et des paramètres économiques.
 Modèle gravitaire.
 Modèle de facteur de croissance.

II.4.1 - Prolongation de l’évolution passée:

La méthode consiste à extrapoler globalement au cours des années à venir,


l’évolution des trafics observés dans le passé. On établit en général un modèle de croissance
du type exponentiel.
Le trafic Tn à l’année n sera: Tn = T0 (1+)n

Ou :
T0 : est le trafic à l’arrivée pour l'origine.
 : est le taux de croissance

II.4.2 - Corrélation entre le trafic et les paramètres économiques:

Elle consiste à rechercher dans le passé une corrélation entre le niveau de trafic d’une
part et certains indicateurs macro-économiques :
 Produit national brut (PNB).
 Produits des carburants, d’autres part, si on pense que cette corrélation restera à

7
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC

Vérifier dans le taux de croissance du trafic, mais cette méthode nécessite l’utilisation d’un
modèle de simulation.

II .4.3 - Modèle gravitaire:

Il est nécessaire pour la résolution des problèmes concernant les trafics actuels au
futur proche, mais il se prête mal à la projection.

II.4.4 - Modèle des facteurs de croissance :

Ce type de modèle nous permet de projeter une matrice origine - destination.


La méthode la plus utilisée est celle de FRATAR qui prend en considération les facteurs
suivants :
 Le taux de motorisation des véhicules légers.
 Le nombre d’emploi.
 La population de la zone.
Cette méthode nécessite des statistiques précises et une recherche approfondie de la
zone à étudier.
 Données de trafic dans notre projet :
D’après les résultats de trafic qui nous ont été fournis par la DTP d'Ouargla qui sont
les suivants :
 Le trafic à l’année 2016 TJMA2016 = 3277 v/j
 Le taux d’accroissement annuel du trafic noté τ = 4 ٪
 La vitesse de base sur le tracé Vb=80 km/h
 Le pourcentage moyen de poids lourds Z = 42 ٪
 L’année de mise en service sera en 2018
 Environnement E2 – Catégorie C2
 La durée de vie estimée de 20 ans

II.5 - CALCUL DE LA CAPACITE

On définit la capacité de la route par le nombre maximale des véhicules pouvant


raisonnablement passé sur une section donnée d’une voie dans une direction (ou deux
directions) avec des caractéristiques géométriques et de circulation pendant une période de
temps bien déterminée, La capacité s’exprime sous forme d’un débit horaire.

8
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC

II .5.1 - Procédure de détermination de nombre de voies:

Le choix de nombre de voies résulte de la comparaison entre l’offre et la demande,


c’est à dire, le débit admissible et le trafic prévisible à l’année d’exploitation.
Pour cela il est donc nécessaire d’évaluer le débit horaire à l’heure de pointe pour la
dixième année d’exploitation.

II.5.2 - Trafic à un horizon donné:

Du fait de la croissance annuelle du trafic.

TJMAn = TJMA0 (1+)n

Tel que:
 TJMAn : trafic journalier moyen à l’année n.
 TJMA0 : trafic journalier moyen à l’année 0.
 τ : taux d’accroissement annuel.
 n : nombre d’année à partir de l’année d’origine.

Application:
L’année de mise en service (2018)
TJMAh = TJMAo(1+τ)n
Avec :
TJMAh : trafic à l’horizon (année de mise en service 2018)
TJMAo : trafic à l’année zéro (origine 2016)
TJMA2018 = 3277 (1 + 0,04)2 ≈ 3544 v/j.
Trafic à l’année (2038) pour une durée de vie de 20 Ans
TJMA2038 = 3544 x (1 + 0,04)20 = 7765 v/j.

II.5.3 - Trafic effectif:

C’est le trafic par unité de véhicule, il est déterminé en fonction du type de route et de
l’environnement

Teff = [(1-Z) +PZ].TJMAn

9
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC

Tableau .II.1 : Coefficient d’équivalence« P »

Environnement E1 E2 E3
Route à bonne caractéristique 2-3 4-6 8-12
Route étroite, ou à visibilité réduite 3-6 6-12 16-24

Selon les données en notre possession en autres levé topographique notre route peut
être considérée comme étant une route ayant un environnement E2 et de bonnes
caractéristiques d’où la valeur de P est de : 4.
En appliquant la formule
Teff =(1 – Z) + Z.P TJMAh
avec:
P: cœfficient d’équivalence pris pour convertir le poids lourds. Pour une route à deux voies et
un environnement E2 on a P=4
Z: le pourcentage de poids lourds est égal à 42٪
Teff = [( 1 – 0,42) + 4 x 0.42] x 7765
Teff =17549 uvp/h
II.5.4 - Débit de pointe horaire normal :
Le débit de pointe horaire normal est une fraction du trafic effectif à l’horizon, il : est
donné par la formule :
Q : est exprimé en UVP/h
AN : Q = (1/n)Teff

Avec:
1/n: coefficient de pointe horaire pris est égal à 0.12
Q = 0.12 x 17549 = 2106 uvp/h
Q = 2106 uvp/h

Les résultats des calculs sont récapitulés dans le tableau suivant :

TJMA2016 TJMA2018 TJMA2038 Teff Q


N
(v/j) (v/j) (v/j) (uvp/j) (uvp/h)

Valeur 3277 3544 7765 17549 2106 2

10
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC

II.6 – CONCLUSION :

D’après les résultats de calcul du trafic, notre future route est une route bidirectionnelle de 7
mètre de largeur, avec des accotements de 1.8 mètres de largeur dans les deux cotés.

11
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

III. LE TRACE EN PLAN

III.1 - DÉFINITION

Le tracé en plan d’une route est obtenu par projection de tous les points de cette route
sur un plan horizontale, Il est constitué en général par une succession des alignements droits
et des arcs reliés entre eux par des courbes de raccordement progressif.
Ce tracé est caractérise par une vitesse de base à partir de laquelle on pourra
déterminer les caractéristiques géométriques de la route.
Le tracé en plan d’une route doit permettre d’assurer de bonne sécurité et de confort.

III .2 - RÈGLES À RESPECTER DANS LE TRACÉ EN PLAN

Eviter les franchissements des oueds afin d’éviter le maximum de constructions des
ouvrages d’art et cela pour des raisons économiques, si on n’a pas le choix on essaie
de les franchir perpendiculairement.
Adapter au maximum le terrain naturel.
Appliquer les normes du B40 si possible.
Utiliser des grands rayons si l’état du terrain le permet.
Respecter la cote des plus hautes eaux.
Respecter la pente maximum, et s’inscrire au maximum dans une même courbe de
niveau.
Respecter la longueur minimale des alignements droits si possible.
Se raccorder sur les réseaux existants.
S’inscrire dans le couloir choisi.
Eviter les sites qui sont sujets a des problèmes géologiques.
Il est recommandé que les alignements représentent 60% au plus de la longueur totale
du trajet.
En présence des lignes électriques aérienne prévoir une hauteur minimale de 10 m.

12
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

III.3 - LES ÉLÉMENTS DU TRACÉ EN PLAN

Arc de cercle

Courbe de
Alignement raccordement

Fig. (III-1) : Les éléments du tracé en plan

Le tracé en plan est constitué par des alignements droits raccordés par des courbes, il est
caractérisé par la vitesse de référence appelée ainsi vitesse de base qui permet de
définir les caractéristiques géométriques nécessaires à tout aménagement routier.
Le raccordement entre les alignements droits et les courbes entre elles d’autre part, elle se fait
à l’aide de Clothoïdes qui assurent un raccordement progressif par nécessité de sécurité et de
confort des usagers de la route.
Un tracé en plan moderne est constitué de trois éléments:
Des droites (alignements).
Des arcs de cercle.
Des courbes de raccordement progressives.

III. 3.1 – Les Alignements :


Bien qu’en principe la droite soit l’élément géométrique le plus simple, son emploi dans le
tracé des routes est restreint.
La cause en est qu’il présente des inconvénients, notamment :
De nuit, éblouissement prolongé des phares.
Monotonie de conduite qui peut engendrer des accidents.
Appréciation difficile des distances entre véhicules éloignés.
Mauvaise adaptation de la route au paysage.
Il existe toutefois des cas ou l’emploi d’alignement se justifie:
En plaine ou, des sinuosités ne seraient absolument pas motivées.
Dans des vallées étroites.

13
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

Pour donner la possibilité de dépassement. Donc la longueur des alignements dépend de:
La vitesse de base, plus précisément de la durée du parcours rectiligne.
Des sinuosités précédentes et suivant l’alignement.
Du rayon de courbure de ces sinuosités.
Règles concernant la longueur des alignements :
Une longueur minimale d’alignement Lmin devra séparer deux courbes circulaires de même
sens, cette longueur sera prise égale à la distance parcourue pendant cinq (5) secondes à la
vitesse maximale permise par le plus grand rayon de deux arcs de cercle.

𝑉𝐵
𝐿𝑚𝑖𝑛 = 5 ×
3.6
VB: vitesse de base en km/h
Une longueur maximale Lmax est prise égale à la distance parcourue pendant soixante (60)
secondes
𝑉
𝐿𝑚𝑎𝑥 = 60 × 3.6𝐵

III. 3.2 – Arcs De Cercle:

Trois éléments interviennent pour limiter les courbures:


Stabilité, sous la sollicitation centrifuge des véhicules circulant à grande vitesse.
Visibilité en courbe.
Inscription des véhicules longs dans les courbes de rayon faible.
Pour cela on essaie de choisir des rayons les plus grands possibles pour éviter de descendre en
dessous du rayon minimum préconisé.
III. 3.2.1 – Stabilité En Courbe
Dans un virage R un véhicule subit l’effet de la force
centrifuge qui tend à provoquer une instabilité du système, FC

afin de réduire l’effet de la force centrifuge on incline la d%


chaussée transversalement vers l’intérieur du virage
(éviter le phénomène de dérapage ) d’une pente dite
P
devers exprimée par sa tangente .
Fig. (III-2) : Stabilité En Courbe

14
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

L’équilibre des forces agissant sur le véhicule nous amène à la conclusion suivante :
a) - Rayon horizontal minimal absolu (RHM) :
Vr 2
Il est défini comme étant le rayon au devers maximal : RH min 
127 ( ft  dmax )
ft: coefficient de frottement transversal
Ainsi pour chaque Vr on définit une série de couple (R, d).
b) - Rayon minimal normal (RHN) :

Le rayon minimal normal doit permettre à des véhicules dépassant Vr de 20km/h de rouler
en sécurité.
( Vr  20 ) 2
RHN 
127 ( ft  d max )
c) - Rayon au dévers minimal (RHd) :
C’est le rayon au dévers minimal, au-delà duquel les chaussées sont déversées vers
l’intérieur du virage et telle que l’accélération centrifuge résiduelle à la vitesse Vr serait
équivalente à celle subie par le véhicule circulant à la même vitesse en alignement droit.
Dévers associé dmin = 2.5% en catégorie 1 – 2
dmin = 3% en catégorie 3 – 4
Vr 2
RHd 
127  2  d min
d) - Rayon minimal non déversé (RHnd):

C’est le rayon non déversé telle que l’accélération centrifuge résiduelle acceptée pour un
véhicule parcourant à la vitesse Vr une courbe de devers égal à dmin vers l’extérieur reste
inférieur à valeur limitée.
Vr 2
RHnd 
Avec : 127 ( f '  d min )
f’ = 0 .06 cat 1 et 2
f’= 0.07 cat 3 et 4 E1
f’= 0.075 cat 4 -5 E2 E3
e) - Visibilité masquée dans une sinuosité :

Un virage d’une route peut être masqué de côté intérieure de la courbe par le talus du déblai si
la route est en tranchée, par une construction ou un foret, pour assurer une visibilité étendue
au conducteur d’un véhicule il va falloir reculer le talus ou abattre les obstacles sur une
certaine largeur à déterminer.

15
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

S = L2 / 2R

Au lieu de cela, une autre solution serait d’augmenter le rayon du virage jusqu'à la visibilité
soit bonne, mais nous partons de l’idée que le tracer adopter qu’il est nécessaire de
« déraser » l’intérieur du virage. en plan, la limite de ce dérasement sera donner par la
projection vertical de la courbe enveloppe des rayons visuel partons de l’œil du conducteur.
Le niveau du dérasement tiendra compte du niveau admis de l’œil du conducteur ou du niveau
des obstacles à percevoir « objet ou voiture » prendre une marge pour la végétation la largeur
et de dérasement et comptée a partir de l’axe de la route, mais le calcul se fait au droit de la
trajectoire des véhicule côté intérieure du virage.

E Et

d
Rt
Distance rasée
R
2
d
Et =
8R t

Fig. (III-3) : Zone de dérasement

Avec: d: longueur de visibilité =Md (chaussée bidirectionnel) et 𝐑𝐭 = 𝐑 – 𝟐, 𝟓𝟎 𝐦


d =d arrér=d1 (chaussée unidirectionnel) et 𝐄 = 𝐄𝐭 + 𝟐. 𝟓𝟎𝐦
Les distances en question devraient en réalité se mesurer selon l’arc de trajectoire, mais pour
simplifier on peut admettre (comme le fait la norme) qu’elles sont mesurées sur la corde de
l’arc.

f) - Sur largeur:
Un long véhicule à deux (2) essieux, circulant dans un virage, balaye en plan une
bande de chaussée plus large que celle qui correspond à la largeur de son propre gabarit.
Pour éviter qu’une partie de sa carrosserie n’empiète sur la voie adjacente, on donne à
la voie parcourue par ce véhicule une surlargeur par rapport à sa largeur normale en
alignement.
L : longueur du véhicule (valeur moyenne L = 10 m)

16
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

R : rayon de l’axe de la route.


III. 3.3 – Les Courbes De Raccordement :
Le raccordement d’un alignement droit à une courbe circulaire doit être fait par des
courbures progressives permettant l’introduction du devers et la condition du confort et de
sécurité.
La courbe de raccordement la plus utilisée est la Clothoïde grâce à ses particularités,
c’est-à-dire pour son accroissement linéaire des courbures. Elle assure à la voie un aspect
satisfaisant en particulier dans les zones de variation du devers (condition de
gauchissement) et assure l’introduction de devers et de la courbure de façon à respecter les
conditions de stabilité et de confort dynamique qui sont limitées par unité de temps de
variation de la sollicitation transversale des véhicules.

III.3.3.1 - Rôle Et Nécessité Des Courbes De Raccordement :

L’emploi des courbes de raccordement se justifie par les quatre conditions suivantes :
Stabilité transversale du véhicule.
Confort des passagers du véhicule.
Transition de la forme de la chaussée.
Tracé élégant, souple, fluide, optiquement et esthétiquement satisfaisant .

III. 3.3.2 - Types De Courbe De Raccordement :


Parmi les courbes mathématiques connues qui satisfont à la condition désirée d’une variation
continue de la courbure, nous avons retenu les trois courbes suivantes :
Parabole cubique
Lemniscate
Clothoïde

a) - Parabole cubique :

Cette courbe est d’un emploi très limité vu le maximum de sa courbure vite atteint (utilisée
dans les tracés de chemin de fer).

17
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

Rt RCUB

24°

X
Fig. (III-4) : Courbe de raccordement parabole cubique

Equation générale : Y= constant. X3

b) Lemniscate :

Cette courbe utilisée pour certains problèmes de tracés de routes « trèfle d’autoroute » sa
courbure est proportionnelle à la longueur de rayon vecteur mesuré à partir du point
d’inflexion.

c) Clothoïde :

La Clothilde est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une façon continue dès
l’origine où il est infini jusqu’au point asymptotique où il est nul.
La courbure de la Clothilde, est linéaire par rapport à la longueur de l’arc.
Parcourue à vitesse constante, la Clothilde maintient constante la variation de l’accélération
transversale, ce qui est très avantageux pour le confort des usagers.

c).1 - Expression mathématique de la Clothoïde:

Courbure K linéairement proportionnelle a la longueur curviligne L.


K = C. L
On pose: 1/ C = A2  L×R = A2

18
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

c).2 - Eléments de la Clothoïde :

α
τ

ΔR Y
σ
Xm γ
X

Fig. (III-5) : Courbe de raccordement clothoïde

 : Angle entre alignement. Xm : Abscisse du centre de cercle.


T : Grande tangente. X: Abscisse de KE.
R : Ripage. Y : Ordonnée de KE.
KA: Début de clothoïde. α : Angle d’arc de cercle.
KE : Fin de clothoïde. τ: Angle de tangente.
σ: Angle polaire.

III.4 - LES CONDITIONS DE RACCORDEMENT


La longueur de raccordement progressif doit être suffisante pour assurer les conditions
suivantes:
a) - Condition de confort optique :
La Clothilde doit aider à la lisibilité de la route on amorce le virage, la rotation de la tangente
doit être  3° pour être perceptible a l’œil.
𝑹
≤ 𝑨 ≤ 𝑹
𝟑
REGLE GENERALE (B40) :

 R  1500m R =1m (éventuellement 0.5m)

L = 24RR
 1500  R  5000m

19
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

L  R/9

 R  5000m R = 2.5 m

L = 7.75
R
b) - Condition de confort dynamique :

Cette condition Consiste a limite pendant le temps de parcoure t du raccordement, la variation,


par unité de temps, de l’accélération transversale.

Vr 2  Vr 2 
L   d 
Vr : vitesse de référence en (Km /h). 18  127 R 

R : rayon en (m).
d : variation de dévers.

C) - Condition de gauchissement :
Cette condition à pour objet d’assurer à la voie un aspect satisfaisant en particulier
dans les zones de variation des dévers. Elle s’explique dans la rapport à son axe.
L  l. d. VR
L : longueur de raccordement.
l : Largeur de la chaussée.
d : variation de dévers.
Nota : La vérification des deux conditions relatives au gauchissement et au confort
dynamique, peut se faire à l’aide d’une seule condition qui sert à limiter pendant le temps
de parcours du raccordement, la variation par unité de temps, du dévers de la demie -
chaussée extérieure au virage.
Cette variation est limitée à 2%.
𝟓 × ∆𝒅 ×𝑽𝒓
𝑳≥
𝟑𝟔

III.5 - COMBINAISON DES ÉLÉMENTS DU TRACÉ EN PLAN


La combinaison des éléments du tracé en plan donne plusieurs types de courbes, on cite :
a) - Courbe en S :
Une courbe constituée de deux arcs de Clothoïde, de concavité opposée tangente en leur
point de courbure nulle et raccordant deux arcs de cercle.

20
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

ß/2
R1 R2
ß/2

Fig. (III-6) : Courbe en S

b) - Courbe à sommet :
Une courbe constituée de deux arcs de Clothoïde, de même concavité, tangents en un
point de même courbure et raccordant deux alignements.

S τ τ = γ/2
γ S : sommet
τ
Fig. (III-7) : Courbe à sommet

c) - Courbe en C :
Une courbe constituée de deux arcs de Clothoïde, de même concavité, tangents en un
point de même courbure et raccordant deux arcs de cercles sécants ou extérieurs l’un à
l’autre.

21
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

B1/2 B2/2
B1/2 B2/2

C2
C1 R2
R1

R3

C3
Fig. (III-8) : Courbe en C

d) - Courbe en Ove:
Un arc de Clothoïde raccordant deux arcs de cercles dont l’un est intérieur à l’autre, sans
lui être concentrique.

C1
R1 R2
C2

B/2

Fig. (III-9) : Courbe en ovale

III. 6 - NOTION DE DEVERS


Le devers est par définition la pente transversale de la chaussée, il permet l’évacuation
des eaux pluviales pour les alignements droits et assure la stabilité des véhicules en courbe.
La pente transversale choisie résulte d’un compromis entre la limitation de l’instabilité des
véhicules lorsqu’ils passent d’un versant à l’autre et la recherche d’un écoulement rapide des
eaux de pluies.
a) - Devers en alignement :
En alignement le devers est destiné à assurer l’évacuation rapide des eaux
superficielles de la chaussée. Il est pris égal à:

dmin =2.5%

22
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

b) - Devers en courbe :
En courbe permet de :
Assurer un bon écoulement des eaux superficielles.
Compenser une fraction de la force centrifuge et assurer la stabilité dynamique des
véhicules.
Améliorer le guidage optique.
c) - Rayon de courbure :
Pour assurer une stabilité du véhicule et réduire l’effet de la force centrifuge, on est
obligé d’incliner la chaussée transversalement vers l’intérieur d’une pente dite devers,
exprimée par sa tangente; d’où le rayon de courbure.
d) - Calcul des devers :
Dans les alignements droits et dans les courbes de R ≥ RHnd le devers est égal à 2.5% et
pour les courbes de rayon R < RHnd un calcul de devers peut être fait par l’interpolation en
« 1/R ».
𝒅 𝑹 −𝒅(𝑹𝑯𝒎) 𝒅 𝑹𝑯𝒎 −𝒅(𝑹𝑯𝒏)
RHm < R < RHn on a: 𝟏 𝟏 =𝟏 𝟏
𝑹 − 𝑹𝑯𝒎 𝑹𝑯𝒎 − 𝑹𝑯𝒏

𝒅 𝑹 −𝒅(𝑹𝑯𝒅) 𝒅 𝑹𝑯𝒏 −𝒅(𝑹𝑯𝒅)


RHn < R < RHd on a: 𝟏 𝟏 = 𝟏 𝟏
𝑹 − 𝑹𝑯𝒅 𝑹𝑯𝒏 − 𝑹𝑯𝒅

Les rayons compris entre RHd et RHnd sont au devers minimal mais des rayons supérieur à
RHnd peuvent être déversés s’il n’en résulte aucune dépense notable et notamment aucune
perturbation sur le plan de drainage.
Raccordement de devers :
En alignement droit les devers sont de type unique et ont des valeurs constantes (2.5%), en
courbe ils ont des valeurs supérieures (de 3 à 7%).
Le raccordement des alignements droits aux courbes se fait par des Clothilde :
Dans le cas où les devers sont de même sens le raccordement sera progressif à partir du
début de la Clothilde jusqu’au début de l’arc de cercle.
Dans le cas où les devers sont opposés, le problème se pose pour passer du devers
d’alignement droit au devers de l’arc de cercle, donc il faut passer par un devers nul, ce
dernier peut être placé en général à une distance Dmin. 𝟓
Dmin =𝟑𝟔 × 𝑽𝒓∆𝒅
Appelée longueur de gauchissement.

23
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

Pour les courbes en S, il est souhaitable de prendre le devers nul au point d’inflexion.

Pour les courbes de raccordement de devers entre deux courbes de même sens
le devers peut unique peut être conservé.

III.7 - LA VITESSE DE RÉFÉRENCE DE BASE:


La vitesse de référence (Vr) est une vitesse prise pour établir un projet de route, elle est
le critère principal pour la détermination des valeurs extrêmes des caractéristiques
géométriques et autres intervenants dans l’élaboration du tracé d’une route.
Pour le confort et la sécurité des usagers, la vitesse de référence ne devrait pas varier
sensiblement entre les sections différentes, un changement de celle-ci ne doit être admis
qu’en coïncidence avec une discontinuité perceptible à l’usager (traversée d’une ville,
modification du relief, etc.….).
a) - Choix de la vitesse de référence:
Le choix de la vitesse de référence dépend de:

Type de route.
Importance et genre de trafic.
Topographie.
Conditions économiques d’exécution et d’exploitation.
b) - Vitesse de projet:
La vitesse de projet Vr est la vitesse théorique la plus élevée pouvant être admise en
chaque point de la route, compte tenu de la sécurité et du confort dans les conditions
normales.
On entend par conditions normales:
Route propre sèche ou légèrement humide, sans neige ou glace.
Trafic fluide, de débit inférieur à la capacité admissible.
Véhicule en bon état de marche et conducteur en bonne conditions normales.

Remarque :
La vitesse de référence dans notre projet (donnée DTP de OUARGLA)
Et de Vr = 80 Km/h.

Pour notre projet , situé dans un environnement (E2), et classé en catégorie (C2)
avec une vitesse de base de 80km/h, donc à partir du règlement B40 on peut avoir le

24
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

tableau suivant:

Tableau .III.1 : rayons du tracé en plan

Paramètres symboles valeurs


Vitesse (km/h) V 80

Rayon horizontal minimal (m) RHm (7%) 250


Rayon horizontal normal (m) RHN (5%) 450
Rayon horizontal déversé (m) RHd (2.5%) 1000
Rayon horizontal non déversé (m) RHnd (-2.5%) 1400

III. 8 PARAMÈTRES FONDAMENTAUX :


D’après le règlement des normes algériennes B40, pour un environnement E2 et une
catégorie C2, avec une vitesse de base de 80km/h, on définit les paramètres suivants :

Tableau .III.2 : Paramètres fondamentaux


Paramètres Symboles Valeurs

Vitesse (km/h) V 80
Longueur minimale (m) Lmin 111
Longueur maximale (m) Lmax 1333
Devers minimal (%) Dmin 2.5
Devers maximal (%) Dmax 7
Temps de perception réaction (s) t1 2
Frottement longitudinal fL 0.39
Frottement transversal ft 0.13
Distance de freinage (m) d0 65
Distance d’arrêt (m) d1 109
Distance de visibilité de dépassement minimale (m) 325
dm
Distance de visibilité de dépassement normale (m) 500
dn
Distance de visibilité de manœuvre de dépassement (m) 200
dmd

25
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

III.9 – CALCUL D’AXE :


Dans un calcul d’axe, la grande partie est celle de la courbe de clothoïde (fig III-1 ),
cet élément géométrique particulier qui se définit par des formules mathématiques
approchées.

α  R S2

R  R

KE2 KA2
R KE  T
S0 KA S1
XM L/2

Fig. (III-10) : l'élément de la clothoide

L’opération de calcul d’axe n’aura lieu, qu’après avoir déterminé le couloir par le quel
passera la voie.
Le calcul d’axe consiste à déterminer tous les points de l’axe, en exprimant leurs
coordonnées ou directions dans un repère fixe. Ce calcul se fait à partir d’un point fixe dont
on connaît ses coordonnées, et il doit suivre les étapes suivantes:

Calcul de gisements.
Calcul de l’angle  entre alignements.
Calcul de la tangente T.
Calcul de la corde SL.
Calcul de l’angle polaire .

Vérification de non chevauchement.
Calcul de l’arc de cercle.
Calcul des coordonnées des points singuliers.
Calcul de kilométrage des points particuliers.

26
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

III.9.1 - Exemple De Calcul D’axe Manuellement :


Pour illustrer notre travail de calcul d’axe, il nous semble qu’il est intéressant de détailler au
moins un calcul d’une liaison de notre axe.
Les coordonnées des sommets et le rayon utilisé sont comme suit:

Vr=80Km/h X (m) Y (m) R (m)


S0(P1) 270090.790 3603002.940
S1(P2) 269964.190 3602043.670
1200
S2(P3) 269747.970 3601466.250

III.9.2 - Caractéristiques De La Courbe De Raccordement :

a)- Calcul du paramètre A :


On sait que : A2 = L x R
b)- Détermination de L :
b).1- Condition de confort dynamique et de gauchissement :

L  5 d Vr
36
 RHd  R  RHnd
d = ?

𝑑 = 𝑑𝑚𝑖𝑛 = 2.5%
d = 2.5– (-2.5) = 5%

L ≥ 5 580 = 55.555 m ……………………(1)


36
b).2- Condition confort optique :
R
A R D’où 400≤ A ≤ 1200
3
 1000  R  1400m L  R/9
L ≥ 1200 / 9 = 133.33m……………………………(2)
De (1) et (2) on aura : L ≥ 134 m

L = A2/R  A = LR = (133.33x1200)1/2= 400 m


On prend: A = 400 m L = A2/R donc L = 133 m.
Calcul de ∆R :
∆R = L2 / 24R = 1332/ (24x1200) = 0.614 m ∆R = 0.614m

27
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

c)- Calcul des Gisements :


Le gisement d’une direction est l’angle fait par cette direction avec le nord géographique dans
le sens des aiguilles d’une montre.
|  X | = | XS1 -XS0 | = 126.57 m
S0 S1
|  Y | = | YS1 -YS0 | = 959.27 m

| X1 | = | XS2 – XS1 | = 216.22 m


S1S2
| Y1 |= | YS2 – YS1 | = 577.42 m

D’où:
X
G ss01 = 200 - arc tg = 191.650 grades
Y
X 1
G ss12 =200 - arc tg = 177.190 grades
Y1
𝐬𝟏
𝐆𝐬𝟎 = 𝟏𝟗𝟏. 𝟔𝟗𝟑 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔 = 𝟏𝟕𝟐. 𝟒𝟖𝟓°
𝐬𝟐
𝐆𝐬𝟏 = 𝟏𝟕𝟕. 𝟏𝟗𝟎 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔 = 𝟏𝟓𝟗. 𝟒𝟕𝟏°
c).1- Calcul de l’angle  :
 = Gs1
s2 s1
− Gs0 = 𝟏𝟒. 𝟒𝟔 grades
c).2- Calcul de l’angle  :
L 200 133 200
 = 2R × = 2x1200 × 3.14 = 𝟑. 𝟓𝟑𝟎 grades
π

c).3- Vérification de non chevauchement :


 = 𝟑. 𝟓𝟑 grades
 /2 = 14.46 / 2 = 7.23 grades
D’où :
   / 2  pas de chevauchement.
c).4- Calcul des distances

S1S0 = (X 2  Y 2) = 967.584 m

S2S1 = (X 12  Y 12) = 616.575 m

d)- Caractéristiques de la courbe de raccordement


d.1). Calcule de l’abscisse du centre du cercle :
A2 L
Xm = 2.R = 2 = 𝟔𝟔. 𝟓𝒎.

28
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

d.2). Abscisse de KE :
L2
x = L 1 − 40.R 2 = 𝟏𝟑𝟑 𝒎.

d.3). Origine de KE :
L2
y = 6.R = 𝟐. 𝟒𝟔𝟎𝒎.

d.4). Calcule de la tangente :



T = Xm + R + R tg = 𝟐𝟏𝟖. 𝟖𝟏𝟏 𝒎.
2

d.5). Calcul des Coordonnées SL :


SL = X 2 + Y 2 = 1332 + 2.4602 = 𝟏𝟑𝟑 𝒎.
d.6). Calcul de  :
y 2.46
 = arctg = arctg = 𝟏. 𝟕𝟕𝟑𝒈𝒓.
x 133

d.7). Calcul de l’arc :


α = γ − 2τ = 14.46 – 3.53 × 2 = 𝟕. 𝟒𝒈𝒓.
R.π.α 1200 ×π×𝟕.𝟒
K E1 K E2 = = = 𝟏𝟑𝟗. 𝟒𝟏𝟔𝒎.
200 200

d.8). Calcul des coordonnées des points singuliers :


s1
XKA1 = XS0 - (S0S1-T) x sin (Gs0 -200)
KA1 s1
YKA1 = YS0 - (S0S1- T) x cos (Gs0 -200)
XKA1 = 270078.786 m
KA1 YKA1 = 3602269.914m

s1
XKE1 = XKA1 + SL x sin (Gs0 -)
KE1
YKE1 = YKA1 + SL x cos (Gs0 -  )
s1

XKE1 = 270057.726 m
KE1 YKE1 =3602138.592 m
s2
XKA2 = XS1 + T x sin(200- Gs1 )
KA2 s2
YKA2 = YS1 - T x cos(200- Gs1 )
XKA2 = 269921.035 m
KA2 YKA2 = 3601838.775 m

s2
XKE2 = XKA2 - SL x sin (Gs1 +)
KE2
YKE2 = YKA2 - SL x cos (Gs1 +  )
s2

XKE2 = 269997.768 m
KE2 YKE2 = 3601838.755 m

29
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN

Note : Les résultats de calcul de l’axe sont calcul automatique par logiciel piste 5.05 et
joints en annexe de (axe en plan).

30
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

IV. PROFIL EN LONG

IV.1- DÉFINITION :
Le profil en long est une coupe verticale passant par l’axe de la route, développé et
représentée sur un plan à une échelle. Ou bien c’est une élévation verticale dans le sens de
l’axe de la route de l’ensemble des points constituant celui-ci.

C’est en général une succession d’alignement droit (rampes et pentes) raccordés par courbe
circulaires.
Pour chaque point du profil en long on doit déterminer :
 L’altitude du terrain naturelle
 L’altitude du projet
 La déclivité du projet … etc.

IV.2- RÈGLES À RESPECTER DANS LE TRACÉ DU PROFIL EN


LONG:
Respecter les valeurs des paramètres géométriques préconisés par le règlement en vigueur:
Eviter les angles entrants en déblai, car il faut éviter la stagnation des eaux et assurer
leur écoulement.
Un profil en long en léger remblai est préférable à un profil en long en léger déblai,
qui complique l’évacuation des eaux et isole la route du paysage.
Pour assurer un bon écoulement des eaux. On placera les zones des devers nuls dans
une pente du profil en long.
Rechercher un équilibre entre les volumes des remblais et les volumes des
déblais dans la partie de tracé neuve.
Eviter une hauteur excessive en remblai.
Assurer une bonne coordination entre le tracé en plan et le profil en long, la
combinaison des alignements et des courbes en profil en long doit obéir à des certaines
règles notamment.
Eviter les lignes brisées constituées par de nombreux segments de pentes voisines,
les remplacer par un cercle unique, ou une combinaison des cercles et arcs à
courbures progressives de très grand rayon.

31
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

Remplacer deux cercles voisins de même sens par un cercle unique.


Adapter le profil en long aux grandes lignes du paysage.

IV. 3- COORDINATION DU TRACE EN PLAN ET DU PROFIL EN


LONG :
Il est très nécessaire de veiller à la bonne coordination du tracé en plan et du profil en long
en tenant compte également de l’implantation des points d’échange afin.
 Une vue satisfaisante de la route en sus des conditions de visibilité minimale.
 De prévoir de loin l’évolution du tracé.
 De distinguer clairement les dispositions des points singuliers (carrefours,
échangeurs…etc.).
 Pour éviter les défauts résultants d’une mauvaise coordination tracé en plan-profil en
long, les règles suivantes sont à suivre :
 Si le profil en long est convexe, augmenter le ripage du raccordement introduisant une
courbe en plan.
 Avant un point haut, amorcer la courbe en plan.
 Lorsque le tracé en plan et le profil en long sont simultanément en courbe.
 Faire coïncider le plus possible les raccordements du tracé en plan et celle du profil en
long (porter les rayons de raccordement vertical à 6 fois au moins le rayon en plan).
IV. 4 - DECLIVITES :
On appel déclivité d’une route la tangente de l’angle qui fait le profil en long avec
l’horizontal. Elle prend le nombre de pente pour les descentes et rampe pour montées.
IV. 4.1 - Déclivité minimum :
Dans un terrain plat on n’emploie normalement jamais de pente nulle de façon à
ce que l'écoulement des eaux pluviales s’effectue facilement au long de la route au
bord de la chaussé.
On adopte en général les pentes longitudinales minimales suivantes :
Au moins 0,5% et de préférences 1 %, si possible.
Imin= 0,5 % dans les longues sections en déblai : pour que l’ouvrage d’évacuation des
eaux ne soit pas trop profondément.
Imin= 0,5 % dans les sections en remblai prévues avec des descentes d ’eau.
IV. 4.2 - Déclivité maximum :
La déclivité maximale est accepté particulièrement dans les courtes distances

32
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

inférieures à 1500m, à cause de :


la réduction de la vitesse et l’augmentation des dépenses de circulation par la suite
(cas de rampe Max).
l’effort de freinage des poids lourds est très important qui fait l’ usure de pneumatique
(cas de pente max.).
Donc, La déclivité maximale dépend de :
Condition d’adhérence.
Vitesse minimum de PL.
Condition économique.

Tableau .IV.1 : valeur de Imax Selon le B40

VR Km/h 40 60 80 100 120 140

I max % 8 7 6 5 4 4

Pour notre cas la vitesse VR=80 Km/h donc la pente maximale Imax = 6%.

IV.5 - RACCORDEMENTS EN PROFIL EN LONG :


Les changements de déclivités constituent des points particuliers dans le profil en long.
Ce changement doit être adouci par l’aménagement de raccordement circulaire qui y doit
satisfaire les conditions de visibilité et de confort.
On distingue deux types :
IV. 5.1- Raccordement convexes (angle saillant) :
Les rayons minimums admissibles des raccordements parabolique en angle saillant sont
déterminés à partir de la connaissance de la position de l’œil humain et des obstacles d’une
part, des distances d’arrêt et visibilité d’autre part.
a)- Condition de confort :
Elle consiste à limiter l’accélération verticale à laquelle le véhicule sera soumis lorsque le
profil en long comporte une forte courbure convexe.
Limitation de l’accélération verticale :
g/40 : pour C 1 -2 g/30 : pour C 3- 4- 5
𝑉𝑅2 𝑔
< 0.3 𝑉𝑅2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐶 (1 − 2)
𝑅𝑉 40 𝑅𝑉𝑚𝑖𝑛 =
0.23 𝑉𝑅2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐶 (3 − 4 − 5)
Pour : g= 10 m/s

33
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

Dans notre cas :


𝑅𝑉𝑚𝑖𝑛 = 0.3 𝑉𝑅2
Avec :
RV : rayon vertical (m).
VR : vitesse référence (km/h)
Pour noter cas Vr=80km/h
RV = 0.3x802 =1920m
b) - Condition de visibilité :
Elle intervient seulement dans les raccordements des pointes des points hauts comme
condition supplémentaires à celle de confort.
Il faut qui deux véhicule circulant en sen opposés puissent s’apercevoir à une distance
double de la distance d’arrêt au minimum.
Le rayon de raccordement est donné par l’expression :

𝑑02
𝑅𝑉 = ℎ + ℎ1 + 2 ℎ0 × ℎ1
2 0
Avec :
d0 : distance d’arrêt (m).
h0 : hauteur de l’œil (m).
h1 : hauteur de l’obstacle (m).
IV. 5.2- Raccordement concave (angle rentrant) :

Dans le cas de raccordement dans les points bas, la visibilité du jour n’est pas
déterminante, plutôt c’est pendent la nuit qu’on doit s’assurer que les phares du véhicule
devront éclairer un tronçon suffisamment long pour que le conducteur puisse percevoir un
obstacle, la visibilité est assurer pour un rayon satisfaisant la relation :

𝑑02
𝑅′𝑉 =
Avec : (1.5 + 0.035 × 𝑑0 )

d0 : distance d’arrêt (m).


Condition esthétique
Il faut éviter de donner au profil en long une allure sinusoïdale on changeant le sens de
déclivité sur des distance courts, pour évitée cet effet on impose une minimale (b>50) pour
dévers d<10% (spécial échangeur). 50
𝑅𝑉𝑚𝑖𝑛 = 100 ×
∆𝑑(%)
Avec :

34
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

Δd : changement de dévers
RVmin : rayon verticale minimale

V.6 - DETERMINATION PRATIQUE DU PROFIL EN LONG :


Dans les études des projets, on assimile l’équation du cercle :
X²+Y²-2RY=0

𝑋²
A l’équation de la parabole X² -2RY=0 Y=2𝑅

Pratiquement le calcul de raccordement se fait de la façon suivante :


 Donnée les coordonnées (abscisse, altitude) les point A, D.
 Donnée la pente P1 de la droite (AS).
 Donnée la pente P2 de la droite (DS).
 Donnée le rayon R.

A’ D’

m T S
n
B J D P2
P1 X X
1 2
α ß
A X L-X D
L
S
Fig. (IV-1) : La courbe du profil en long

1) - Détermination de la position du point d’encontre (s) :


On a :
ZA’ = ZD + L.P2 , m = ZA’-ZA
ZD’ = ZA + L. P1 , n = ZD’ –ZD
Les deux triangles (A’SA) et (SDD’) sont semblables donc :
𝑚 𝑥 𝑚𝐿
= ⟹𝑥=
𝑛 (𝐿−𝑥) (𝑛 +𝑚 )

𝑆𝑆 = 𝑆𝐴 + 𝑥
𝑍𝑆 = 𝑍𝐴 + 𝑥. 𝑃1

35
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

2) - Calcul des points de tangente :


𝑅
𝑇= 𝑃 ∓ 𝑃2
2 1
On prend (+) lorsque les deux pentes sont de sens contraires,
On prend (-) lorsque les deux pantes sont de même sens.
La tangente (T) permet de position les pantes de tangente B et C.

SB= SS - T SC= SS + T
B C
ZB= ZS – T.P1 ZC= ZS – T.P2

3) - Calcul des coordonnées du sommet de la courbe (J) :


Le point j correspond au point le plus haut de la tangente horizontal.
X1= R x P1 SJ= SB – X1
J
X2= R x P2 ZJ= ZB + X1xP1- X12/(2R)

Dans le cas des pente de même sens le point j est en dehors de la ligne de projet et ne
présente aucun intérêt par contre dans le cas des pentes des sens contraire , la connaissance
du point (j) est intéressante en particulier pour l’assainissement en zone de déblai, le partage
des eaux de ruissellement se fait a partir du point du j , c'est-à-dire les pentes des fossés
descendants dans les sens j(A) et j(D).

IV. 7- APPLICATION AU PROJET :

IV.7.1- Caractéristiques des rayons en long :


Pour notre projet on a les paramètre géométrique concernant le tracé de la ligne
rouge sont donnés par le tableaux suivant ( selon le B40) :

36
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG

Tableau (IV-2) : Caractéristique des rayons verticaux

Catégorie C2
Environnement E2
Vitesse (km/h) 80
Rayon en angle saillant Route bidirectionnelle : (2voies)
Rvm (minimal absolu) en m 4500
RV
Rvn (minimal normal) en m 10000
Rayon en angle rentrant Route bidirectionnelle : (2voies)
Rvm (minimal absolu) en m 2400
RV
Rvn (minimal normal) en m 3000
Déclivité maximale Imax (%) 6

Note : Les résultats de calcul de la ligne rouge Sont calcul automatique par logiciel piste 5.05
et joints en annexe de (profil en long).

IV. 8 Règles respectées dans l’élaboration du profil en long

Lors d’élaboration du profil en long on y essayer de respecter quelques notions pour éviter le
problème d’ensablement, les principaux normes sont :

 Eviter les zones des déblais au maximum.


 Eviter les grandes pentes verticales.
 Essayer au maximum d’épouser le terrain naturel.
 Réalisation des accotements et la route dans le même niveau.
 Limitation des zones dunaires pour la réalisation des futures brises vent prés des
accotements ou la réalisation d’un remblai sur un hauteur de 3 m pour retarder
l’ensablement et donne plus de temps pour l’intervention.
 Réalisation d’un système d’assainissement adéquat pour minimiser les risques
d’ensablement dans les futurs fossés.

37
CHAPITRE V PROFIL EN TRAVERS

V. PROFIL EN TRAVERS

V. 1 – DÉFINITION:
Le profil en travers d’une chaussée est une coupe perpendiculaire à l’axe de la route
de l’ensemble des points définissant sa surface sur un plan vertical.
Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers, pour éviter
de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord un profil unique
appelé « Profil en travers » contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs
(largeurs des voies, chaussées et autres bandes, pentes des surfaces et talus, dimensions des
couches de la superstructure, système d’évacuation des eaux etc.…).

V. 2 - DIFFERENTS TYPES DE PROFIL EN TRAVERS :

Dans une étude d’un projet de route l’ingénieur doit dessiner deux types de profil en travers :
V. 2.1 - profil en travers type :
Il contient tous les éléments constructifs de la future route dans toutes les situations
(en remblai, en déblai, en alignement et en courbe).
V. 2.2 - profil en travers courants :
Se sont des profils dessinés à des distances régulières qui dépendent du terrain naturel
(Accidenté ou plat).

V. 3 - LES ÉLÉMENTS DE COMPOSITION DU PROFIL EN TRAVERS:

Le profil en travers doit être constitué par les éléments suivants:


a) - La chaussée :
C’est la surface aménagée de la route sur laquelle circulent normalement les véhicules.
La route peut être à chaussée unique ou à chaussée séparée par un terre-plein central.
b) - La largeur roulable:
Elle comprend les surlargeurs de chaussée, la chaussée et bande d’arrêt. Surlargeur
structurelle de chaussée supportant le marquage de rive.
c) - La plate forme :
C’est la surface de la route située entre les fossé ou les crêtes de talus de remblais,
comprenant la ou les deux chaussée et les accotements, éventuellement les terres-pleins et les

38
CHAPITRE V PROFIL EN TRAVERS

bandes d’arrêts.
d) - Assiette :
Surface de terrain réellement occupé par la route, ses limites sont les pieds de talus en
remblai et crête de talus en déblai.
e) - L’emprise :
C’est la surface du terrain naturel appartenant à la collectivité et affectée à la route et à
ses dépendances elle coïncidant généralement avec le domaine public.
f ) - Les accotements :
Les accotements sont les zones latérales de la plate forme qui bordent extérieurement la
chaussée, ils peuvent être dérasés ou surélevés.
Ils comportent généralement les éléments suivants :
Une bande de guidage.
Une bande d’arrêt.
Une berme extérieure.
g) - Le terre-plein central :
Il s’étend entre les limites géométriques intérieures des chaussées. Il comprend :
Les surlargeurs de chaussée (bande de guidage).
Une partie centrale engazonnée, stabilisée ou revêtue.
h) - Le fossé :
C’est un ouvrage hydraulique destiné à recevoir les eaux de ruissellement provenant de
la route et talus et les eaux de pluie.

Fig. (V-1) : Le profil en travers

39
CHAPITRE V PROFIL EN TRAVERS

V. 4 - APPLICATION AU NOTRE PROJET :


Après l’étude de trafic, le profil en travers t ype retenu pour la route de
Hassi Massoud - Rabah sera composé d’une chaussée bidirectionnelle.

Les éléments du profil en travers type sont comme suit :


-Chaussée : 3.5 x 2 = 7.00 m
-Accotement : 2 x1.8m =3.60m
-Plate forme : 10,60 m

V.5 – PROFIL EN TRAVER TYPE:


Sur le long de l’axe de la route, on distingue un seul type de profil en travers
caractérisé par :

 un devers en toit de 2.50%.


 Une chaussée de 7.00 mètres de large.
 un accotement de 1,8 mètres de large (départ et d’autre de l’emprise de la
chaussée).
 Un talus de déblais de 2/3.
 Un talus de remblais de 2/3.

V.5.1 – Le profil en travers type a été choisi de manière à:


 Assurer un équilibre transversal des véhicules.
 Assurer l’introduction progressive des dévers au niveau des courbures de façon à
respecter les conditions de stabilité.
 Eviter la stagnation des eaux.

Note : Les résultats de calcul des éléments du profil en travers sont calcul automatique
par logiciel piste 5.05 et joints en annexe de (profil en travers).

40
CHAPITRE VI CALCUL DES CUBATURES

VI. CALCUL DES CUBATURES


VI .1- INTRODUCTION
Les cubatures de terrassement, c ‘est l’évolution des cubes de déblais que comporte le
projet afin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous adjacente à la ligne projet
Les éléments qui permettent cette évolution sont :

les profils en long


les profils en travers
les distances entre les profils.
Les profils en long et les profils en travers doivent comporter un certain nombre de points
suffisamment proches pour que les lignes joignent ces points le moins possible de la ligne du
terrain qu’il représente.

VI .2 - CUBATURES DES TERRASEMENTS


On entend par cubature le calcul des volumes déblais remblais à déplacer pour respecter
les profils en long et travers fixés auparavant et d’établir ainsi le mètre des travaux.
Comme notre est réutilisable, on cherche un équilibre entre les volumes déblais remblais.
Le calcul exact est pratiquement impossible vu l’irrégularité des surfaces.

VI .3 - Méthode utilisée

Pour calculer un volume, il y a plusieurs méthodes parmi lesquelles il y a celle de la


moyenne des aires que nous utilisons et qui est une méthode très simple mais elle présente un
inconvénient c’est de donner des résultats avec une marge d’erreur, donc pour être proche des
résultats exacts on doit majorer les résultats trouvés par le coefficient de 10 % et ceci dans le
but d’être en sécurité.

VI .3.1 - Description de la Méthode


En utilisant la formule qui calcul le volume compris entre deux profils successifs

V   S1  S 2  4S 0 
h
6
Où h, S1, S2 et S0 désignant respectivement :
Hauteur entre deux profils.
Hauteur des deux profils.

41
CHAPITRE VI CALCUL DES CUBATURES

Surface limitée à mi-distances des profils.


ici à la figure ci-dessous on adopte pour des profils en long d’un tracé donnés.

S2
Smoy
S3
S4
S1

PF
P1 P2 P3 P4

l1 l2 l3 l4

Fig. (VI-1) : Profil adopté pour tracé en long

Le volume compris entre les deux profils en travers P1 et P2 de section S1 et S2 sera égale à :

 S1  S 2  4S moy 
l1
V
6
Pour éviter un calcul très long, on simplifie cette formule en considérant comme très voisines
(S1  S2)
les deux expressions Smoy et .
2
l1
Ceci donne : V1   S1  S 2 
2
Donc les volumes seront :
l1
Entre P1 et P2 V1   S1  S 2 
2
l2
Entre P2 et PF V2   S 2  0
2
l3
Entre PF et P3 V3   0  S 3 
2

42
CHAPITRE VI CALCUL DES CUBATURES

En additionnant membres à membre ces expressions on a le volume total des terrassements :


l1 l l l  l3 l  l4 l
V= S1  1 2 S 2  2 0 3 S3  4 S 4
2 2 2 2 2
On voit l’utilité de placer les profils PF puisqu’ils neutralisent en quelque sorte une certaine
longueur du profil en long, en y produisant un volume nul.

VI.4 - Méthode classique

Dans cette méthode on distingue deux différents sous méthodes de calcul dont la première
est celle dite de GULDEN où les quantités des profils sont multipliées par la longueur
d’application au droit de leur centre de gravité, prenant en compte la courbure au droit de
profil.
Mais dans l’autre méthode classique les quantités des profils sont multipliées par la longueur
d’application à l’axe (indépendant de la courbure).
Pour notre calcul automatique des courbures par le logiciel Piste 5.05 nous avons utilisé la
méthode de GULDEN et les résultats obtenus sont en annexe mais ici (ci – dessous) nous
donnons les résultats final du volume de remblais et déblais.
Le volume de déblais est de: VD = 141477 m3
Le volume de remblai est de: VR = 384596 m3

Voir l'annexe

43
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE

VII. ETUDE GEOTECHNIQUE

VII.1- INTRODUCTION :

La géotechnique routière est une science qui étudie les propriétés physiques
et mécaniques des roches et des sols qui vont servir d’assise pour la structure de chaussée.
Elle étudie les problèmes d’équilibre et de formation des masses de terre de
différentes natures soumises à l’effet des efforts extérieurs et intérieurs.
Cette étude doit d’abord permettre de localiser les différentes couches et donner
les renseignements de chaque couche et les caractéristiques mécaniques et physiques de ce
sol.
L’exécution d’un projet routier nécessite une bonne connaissance des terrains traversés;
Ce qui exige des reconnaissances géotechniques.

VII.2- LES DIFFERENTS ESSAIS EN LABORATOIRE :


Les essais réalisés en laboratoire pour les échantillons prélevés de notre projet sont :
Des essais d’identification.
Des essais mécaniques.
1) Les essais d’identification:
Analyses chimiques sommaires.
Analyse granulométrique.
2) Les essais mécaniques :
Essai PROCTOR et PROCTOR MODIFIE.
Essai CBR imbibé.
IV.2.1- Définitions des Essais D’identification :

a) - Analyses chimiques sommaires

Le but des essais chimiques est de déterminer les différentes pourcentages des : insolubles,
gypse, calcaire, chlorures des matériaux du sol support.

b) - Analyses granulométriques :

Les résultats des analyses granulométriques sont des courbes dite courbe

44
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE

granulométrique et construite emportant sur un graphique, cette analyse se fait par une
série des tamis.
1) Principe d’essai :
L’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis et passoires reposants sur un
fond de tamis un matériau en plusieurs classes de tailles décroissantes
2) But de l’essai :
C’est un essai pour objet de la détermination en poids des éléments d’un sol (matériau)
suivant leurs dimensions (cailloux, gravier, gros sable, sable fin, limon et argile).
3) Domaine d'utilisation:
La granulométrie est utilisée pour la classification des sols en vue de leur utilisation.

VII.2.2-Définitions des Essais Mécaniques :

a) - Essai PROCTOR :

L’essai Proctor est un essai de compactage, il s’effectue à l’aide d’un moule normale
ou un moule modifiée.
1) Principe de l’essai :
L’essai consiste à mesurer le poids volumique sec d’un sol dispose en trois couches dans un
moule dit moule Proctor de volume connu, dans chaque couche étant compacte avec la
dame Proctor, l’essai est répété plusieurs fois et on varie à chaque fois la teneur en eau de
l’échantillon et on fixe l’énergie de compactage pour obtenu la meilleure teneur en eau que
ronde la meilleur portance de sol.
Les grains passants par le tamis de 5 mm sont compactés dans le moule Proctor.
2) But de l’essai :
L’essai Proctor consiste à étudier le comportement d’un sol sous l’influence de compactage
(la réduction de son volume par réduction des vides d’air) et la teneur en eau, c’est-à-dire la
détermination de la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale, pour avoir une
terrain bien compactée et un portance acceptable.
3) Domaine d'utilisation:
cet essai est utilisé pour les études de remblai en terre, en particulier pour les sols de
fondations (route, piste d’aérodromes…).

45
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE

b) - Essai C.B.R (California Bearing Ration):

On réalise en général trois essais :


« CBR standard », « CBR immédiat », « CBR imbibé ».
On s’intéresse actuellement au « CBR imbibé ».
1) Principe de l’essai :
on compacte avec une dame standard dans un moule standard, l’échantillon de sol
recueilli sur le site, selon un processus bien déterminé, à la teneur en eau optimum (Proctor
modifié) avec trois (3) énergies de compactage 25 c/c ; 55 c/c ; 10 c/c et imbibé pendant
quatre (4) heures ou bien (4) jours.
Les passants sur le tamis inférieur à 20 mm dans le moule CBR.
2) But de l’essai :
L’essai a pour but de déterminer pour un compactage d’intensité donnée la teneur en eau
optimum correspondant, elle permet d’évaluer la portance du sol en estimant sa résistance au
poinçonnement.
3) Domaine d'utilisation:
Cet essai est utilisé pour dimensionnement des structures des chaussées et orienter les
travaux de terrassements.
Les Résultats des essais :
A travers les échantillons prélèves sur toute la longueur du projet on peut distinguer une seule
formation qui est :

1- sable de dune
Ce matériau se trouve en alternance avec la dalle calcaire au niveau du plateau.
Il présente les caractéristiques géotechniques suivantes :
 Un pourcentage des fines (<0.08 mm) allant de 1 % a 16 %
 Analyse chimique :  % d’insoluble : entre 82.78 et 97.37%
 % Sulfates gypse: entre 0.02 et 2.52 %
 % Carbonates: entre 0 et 4 %
 % Chlorure: entre 0.003 et 0.023

46
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE

 Les caractéristiques mécaniques :


 γd max= 1.64 -1.77 t/m3.
 WOPM= 4- 8.6%.
 CBR = 9.33- 21.89 % (imbibé a 4 heurs).

Classification des matériaux :


Selon la classification R.T.R (Recommandation pour les terrassements routiers), les matériaux
issus des puits axes font partie de la classe suivant :
Classe D : principalement la sous -classe D12

VII. 3 - CONDITION D’UTILISATION DES SOLS EN REMBLAIS :

Les matériaux dans la région d'étude est constitue essentiellement de sable de dunes et
selon le GTR les conditions d'utilisation de ce sable est:
La seul condition exigé et donne l'intensité du compactage, dans notre cas le GTR
exige un compactage moyen.
- pas de conditions particulières dans les taches de l'extraction, granulométrie, teneur en
eau, le traitement, le réglage du fond, et selon les expériences la hauteur des remblais est
limitée à 4 mètre.

47
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

VIII. DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

VIII.1 - INTRODUCTION :

La qualité d’un projet routier ne se limite pas à l’obtention d’un bon tracé en plan et
d’un bon profil en long. En effet une fois réalisée, la route devra réaliser aux agressions des
agents extérieurs et aux surcharges d’exploitation : action des essieux des véhicules et
notamment les poids lourds.
Et aussi des gradients thermiques, pluie, neige, verglas etc.……. Pour cela il faudra
non seulement assurer à la route de bonnes caractéristiques géométriques mais aussi de
bonnes caractéristiques mécaniques lui permettant de résister à toutes les charges pendant
toute sa durée de vide.
La qualité de la construction des chaussées joue un rôle primordial. Celle ci passe
d’abord par une bonne connaissance du sol support et un choix judicieux des matériaux à
réaliser.
Le dimensionnement des structures de chaussée constitue une étape importante de
l’étude. Il s’agit en même temps de choisir les matériaux nécessaires ayant des
caractéristiques requises et de déterminer les épaisseurs des différentes couches de la structure
de la chaussée. Tout cela en fonction de paramètres très fondamentaux suivants :
Le trafic.
L’environnement de la route (le climat essentiellement).
Le sol support.

VIII.2 - LA CHAUSSEE :

VIII.2.1 - Définition :

D’après l’exécution des terrassements, y’compris la forme ; la route commence à se


profiler sur le terrain comme une plate–forme dont les déclivités sont semblables à celles du
projet.
A la suite, la chaussée est appelée à :
 Supporter la circulation des véhicules de toute nature.
 reporter le poids sur le terrain de fondation.

48
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

Pour accomplir son devoir, c'est-à-dire assurer une circulation rapide et confortable, la
chaussée doit avoir une résistance correspondante et une surface constamment régulière.
Au sens structurel, la chaussée est définie comme un ensemble des couches de matériaux
superposées de façon à permettre la reprise des charges appliquées par le trafic.

VIII.2.2 - Différents types de chaussées :

Du point de vue constructif les chaussées peuvent être groupées en trois grandes catégories :
 Chaussée souple.
 Chaussée semi-rigide.
 Chaussée rigide.

VIII.2.2.1 - Chaussée souple :

Les chaussées souples constituées par des couches superposées des matériaux non
susceptibles de résistance notable à la traction.
Les couches supérieures sont généralement plus résistantes et moins déformable que les
couches inférieures.
Pour une assurance parfaite et un confort idéal, la chaussée exige généralement pour sa
construction, plusieurs couches exécutées en matériaux différents, d’une épaisseur bien
déterminée, ayant chacune un rôle aussi bien défini.
En principe une chaussée peut avoir en ordre les 03 couches suivantes :
a)- Couche de roulement (surface) :
La couche de surface constituant la chape (couche de surface) de protection de la couche
de base par sa dureté et son imperméabilité et devant assurer en même temps la rugosité, la
sécurité et le confort des usagés
La couche de roulement est en contact direct avec les pneumatiques des véhicules et les
charges extérieures. Elle encaisse les efforts de cisaillement provoqués par la circulation.
La couche de liaison joue un rôle transitoire avec les couches inférieures les plus rigides.
L'épaisseur de la couche de roulement en général varie entre 6 et 8 cm.
b)- Couche de base :
La couche de base joue un rôle essentiel, elle existe dans toutes les chaussées, elle résiste aux
déformations permanentes sous l'effet de trafic, elle reprend les efforts verticaux et repartis les
contraintes normales qui en résultent sur les couches sous-jacentes.

49
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

L'épaisseur de la couche de base varie entre 10 et 25 cm.


c)- Couche de fondation :
Complètement en matériaux non traités (en Algérie), elle substitue en partie le rôle du sol
support, en permettant l’homogénéisation des contraintes transmises par le trafic. Assurer un
bon uni et bonne portance de la chaussée finie, et aussi, elle a le même rôle que celui de la
couche de base.
d)- Couche de forme :
La couche de forme est une structure plus ou moins complexe qui sert à adapter les
caractéristiques aléatoires et dispersées des matériaux de remblai ou de terrain naturel aux
caractéristiques mécaniques, géométriques et thermiques requises pour optimiser les couches
de chaussée.
L'épaisseur de la couche de forme est en général entre 40 et 70 cm.

Couche de roulement

Couche de Couche de liaison


Surface
Couche de base

Couche de fondation

Corps De Sous couche


Chaussée
(éventuellement)
Couche de forme
éventuellement
Fig. (VIII-1) : Les éléments du tracé en plan

VIII.2.2.2 - Chaussée semi–rigide :

On distingue :
 Les chaussées comportant une couche de base (quelques fois une couche de fondation)
traitée au liant hydraulique (ciment, granulat,..).
 La couche de roulement est en enrobé hydrocarboné et repose quelque fois par
l’intermédiaire d’une couche de liaison également en enrobé strictement minimale doit être de
15 mm.
 Ce type de chaussée n’existe à l’heure actuelle qu’à titre expérimental en Algérie.

50
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

 Les chaussées comportant une couche de base ou une couche de fondation en sable
gypseux.
VIII.2.2.3 - Chaussée rigide :

Comportant des dalles en béton (correspondant à la couche de surface de la chaussée souple)


qui, en fléchissant élastiquement sous les charges, transmettent les efforts à distance et les
répartissent ainsi sur une couche de fondation qui peut être une grave stabilisé
mécaniquement : elle peut être traitée aux liants hydrocarbonés ou aux liants hydrauliques.
Ce type de chaussée est pratiquement inexistant en Algérie (sauf pour les chaussées
aéronautiques).

Chaussée
:

Structure Structure Structure


souple semi-rigide rigide

BB BB
B Ciment
GNT GT
GT
Sol.s Sol.s
Sol.s

BB BB BB : béton bitumineux
GB : grave bitume
GB GB
GT : grave traité
GNT GT G.N.T : grave non traité.
Sol.s : sol support
Sol.s Sol.s

Fig. (VIII-2) : types de chaussées

VIII.3 – LES DIFFERENTS FACTEURS POUR LES ETUDES DE


DIMENSIONNEMENT :

Le nombre des couches, leurs épaisseurs et les matériaux d’exécution, sont conditionnées par
plusieurs facteurs parmi les plus importants sont :

51
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

VIII.3.1 - Trafic :

Le trafic de dimensionnement est essentiellement le poids lourds (véhicules supérieur a 3.5


tonnes) .il intervient comme paramètre d’entrée dans le dimensionnement des structures de
chaussées et le choix des caractéristiques intrinsèques des matériaux pour la fabrication des
matériaux de chaussée.

Il est apparu nécessaire de caractériser le trafic à partir de deux paramètres :


De trafic poids lourds « T » à la mise en service, résultat d’une étude de trafic et de comptages
sur les voies existantes.
De trafic cumulé sur la période considérée qui est donnée par :

N = T.A.C
Avec : N : trafic cumulé.
A : facteur d’agressivité globale du trafic.
C : facteur de cumul :

C = [(1+ )p - I] /.


Avec :  : Taux de croissance du trafic.
p : nombre d’années de service (durée de vie) de la chaussée.

VIII.3.2 - Environnement :

Le climat et l’environnement influent considérablement sur la bonne tenue de la chaussée


en termes de résistance aux contraintes et aux déformations, ainsi :
La variation de la température intervient dans le choix du liant hydrocarboné, et aussi les
précipitations liées aux conditions de drainage conditionnent la teneur en eau du sol support.
Donc, l’un des paramètres d’importance essentielle dans le dimensionnement ; la teneur
en eau des sols détermine leurs propriétés, propriétés des matériaux bitumineux et
conditionne.

VIII.3.3 - Le Sol Support :


Les structures de chaussées reposent sur un ensemble dénommé « plate – forme support
de chaussée » constitué du sol naturel terrassé, éventuellement traité, surmonté en cas de
besoin d’une couche de forme.

52
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

Les plates formes sont définies à partir :


 De la nature et de l’état du sol ;
 De la nature et de l’épaisseur de la couche de forme.
VIII.3.4 - Matériaux :
Les matériaux utilisés doivent résister à des sollicitations répétées un très grand nombre
de fois (le passage répété des véhicules lourds).
VIII.4 - METHODES DE DIMENSIONNEMENT :

Nous avons deux grandes familles de méthodes :


 Celle qui utilise la structure de la chaussée à travers un modèle mécanique pour la
détermination des contraintes et déformations, cette méthode est dite rationnelle.
 L’autre qui consiste à observer le comportement sous trafic des chaussées (réelles ou
expérimentales) et d’en déduire les règles pratiques du dimensionnement, et c’est la
méthode empirique.
Cette dernière contienne elle-même les méthodes suivantes :

VIII.4.1 - Méthode C.B.R (California – Bearing – Ratio):


C’est une méthode semi empirique qui se base sur un essai de poinçonnement sur un
échantillon du sol support en compactant les éprouvettes de (90° à 100°) de l’optimum
Proctor modifié.
La détermination de l’épaisseur totale du corps de chaussée à mettre en œuvre s’obtient
par l’application de la formule présentée ci après:
 Pour un trafic en voiture particulier : TMJA×365×1.5t < 100000 t/ans

100 + 150 𝑃
𝑒= (cm)
𝐼𝐶𝐵𝑅 + 5

 Pour un trafic en voiture particulaire: TMJA×365×1.5t ≥ 100000 t/ans


Avec: 𝑁 (cm)
100 + 𝑃(75 + 50 log )
𝑒= 10
𝐼𝐶𝐵𝑅 + 5
 e: épaisseur.
 ICBR : indice CBR (sol support).
 N: désigne le nombre journalier de camion de plus 1500 kg à vide
 P: charge par roue P = 6.5 t (essieu 13 t)

53
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

 Log: logarithme décimal


L’épaisseur équivalente est donnée par la relation suivante:

e = c1  e1 + c2 e2 + c3  e3
Où:
C1, C2, C3 : coefficients d’équivalence.
e1, e2, e3 : épaisseurs réelles des couches.
Coefficient d’équivalence :
Le tableau ci-dessous indique les coefficients d’équivalence pour chaque matériau :

Tableau .VIII.1 : Les valeurs des coefficients d’équivalence

Matériaux utilises Coefficient d’équivalence


Béton bitumineux ou enrobe dense 2.00
Grave ciment – grave laitier 1.50
Grave bitume 1.20 à 1.70
Grave concassée ou gravier 1.00
Grave roulée – grave sableuse
0.75
T.V.O
Sable ciment 1.00 à 1.20
Sable 0.50
Tuf 0.60

VIII.5 - APPLICATION AU PROJET :


VIII.5.1 - Méthode de l’indice CBR :

1) Données de l’étude :
 Le trafic à l’année 2016 TJMA2016 = 3277 v/j
 Le taux d’accroissement annuel du trafic noté τ = 4 ٪
 Le pourcentage moyen de poids lourds Z = 42 ٪
 L’année de mise en service sera en 2018
 La durée de vie estimée de 20 ans
2) Répartition de trafic :
 TJMA2016= 3277 (V/j).
 TJMA2018= 3277 x (1+)2=3544 (V/j).

54
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

 TPL2018= 0, 42 × 3544 = 1489 PL /j/sens


 TJMA2018 =1489 x 0.5 = 745 (V/j/sens)
 TPL2038 = (1+)20. TJMA2018 = (1+0,04)20 ×745 ≈ 1632 (PL/j/sens)
3) Calcul d’ épaisseur:
On a C.B.R= 9
TMJA×365×1.5t ≥ 100000 t/ans  3277×365×1.5=1794157.5 (t/ans) >100000 (t/ans)
𝑁 1632
100+ 𝑃(75+50 log ) 100+ 6.5(75+50 log )
Donc : 𝑒 = 10
𝑒= 10
= 40.94cm
𝐼𝐶𝐵𝑅 +5 9+5

L’épaisseur totale :
e = 40.94 cm ≈ 41cm

4) Epaisseur équivalente : e équivalente = a1×e1 + a2×e2 + a3×e3

Pour proposer le dimensionnement de la structure de notre chaussée, il nous faut résoudre


l'équation suivante :
a1×e1 + a2×e2 + a3×e3= 41
424343cm
Pour résoudre l'équation précédente, on fixe 2 épaisseurs et on calcule la 3ème
 Couche de roulement en béton bitumineux (B.B) : a1×e1 = 6×2 =12 cm.
 Couche de base en grave concassé (GC) : a2×e2=20×1 = 20 cm.
Donc L'épaisseur de la couche de fondation e3 en (TUF) est de : a3×e3=20×0.60= 12cm

équivalent = a1×e1 + a2×e2+ a3×e3=6×2+20×1+20×0.60 = 44 cm

Epaisseur équivalent Epaisseur réelle

12cm BB 6cm

20cm GC 20cm

12cm TUF 20cm

Fig. (VIII-3) : La structure de chaussée I

55
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

VIII.5.2. Méthode de catalogue des chaussées Neuves (CTTP) :

Les paramètres utilisés dans la méthode du catalogue des chaussées sont: trafic, sol support,
Environnement et zone climatique.

Détermination de la classe de trafic :

Réparation transversal de trafic


Chaussée Bidirectionnel à deux voies.
Tc= (3544 x 0.42) x 0.5 = 744.24 Tc ≈ 745 pl/j/sens
 Trafic poids lourds : Tc est compris entre 600 et 1500
Donc : la classe de trafic est : TPL5

Détermination de la classe du sol :

 ICBR = 9 → ICBR (5 - 10)


Donc : Le sol est classe sur la classe S 3.
D’après le catalogue des structures on trouve la structure suivante:
Structure souple (s, fiche no 2) on a sol S3 et trafic TPL5
on a besoin de faire une couche de forme de 40 cm pour augmenté la portance de sol.

Tableau .VIII.2 : sur classement avec couche de forme en materiau non traité
Tableau .VIII.3 : sur classement avec couche de forme en matériau non traité

La route est classe dans La zone climatique IV (Ouargla).


Dans notre cas la structure ne figure pas dans le catalogue des structures (fascicule 3 du
catalogue algérien) dans ce cas on y obliger de sur classer le sol support pour aller pour une
couche de classe S1 et pour ce la catalogue exige de poser une couche de forme de 70cm d'

56
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE

épaisseur sur 2 couche comme stipuler dans le tableau ci-dessus, donc la structure de notre
projet est composé de:

 Couche de roulement : Béton bitumineux (BB) = 6 cm


 couche de base : Grave bitumineux (GB) = 14 cm
 Couche de fondation : Tuf = 30 cm

Corps de chaussée

Couche d′accrochage en èmulsion 65% BB 6 cm

GB 14 cm
Couche d′impr ègnation en cut −back 0/1

GNT 30 cm

Fig. (VIII-4) : La structure de chaussée II

VIII.6 - Conclusion :
A la lumière de résultats obtenus par les deux méthodes, on adopte pour la totalité des
travaux neufs les épaisseurs obtenues à travers la méthode CBR, pour des raisons
économique :
 Couche de roulement (BB) de 6 cm.
 Couche de base (GC) de 20 cm.
 couche de fondation en (TUF) de 20 cm.

57
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT

IX. ASSAINISSEMENT

IX.1 - INTRODUCTION:

L’assainissement routier est une composante essentielle de la conception, de la


réalisation et de l’exploitation des infrastructures linéaires.
L’eau est la première ennemie de la route car elle pose des grands problèmes multiples
et complexes sur la chaussée, Ce qui met en jeu la sécurité de l’usager (glissance, inondation
diminution des conditions de visibilité, projection des gravillons par désenrobage des couches
de surface, etc.) et influe sur la pérennité de la chaussée en diminuant la portance des sols de
fondation.
Les types de dégradation provoquée par les eaux sont engendrés comme suit :
1) Pour les chaussées :
 Affaissement (présence d’eau dans le corps de chaussées).
 Dés enrobage.
 Nid de poule (dégel, forte proportion d’eau dans la chaussée avec un trafic important).
 Décollement des bords (affouillement des flancs).
2) Pour les talus :
 Glissement.
 Erosion.
 Affouillements du pied de talus.
Les études hydrauliques inventorient l’existence de cours d’eau et d’une manière
générale des écoulements d’eau en surface. Elles détermineront ensuite l’incidence du projet
sur ces écoulements et les équipements à prendre en compte pour maintenir ces écoulements.

IX.2 - OBJECTIF DE L’ASSAINISSEMENT :

L’assainissement des routes doit remplir les objectifs suivants :


 Assurer l’évacuation rapide des eaux tombant et s’écoulant directement sur le revêtement
de la chaussée (danger d’aquaplaning).
 Le maintien de bonne condition de viabilité.
 Réduction du coût d’entretien.
 Eviter les problèmes d’érosions.

58
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT

 Assurer l’évacuation des eaux d’infiltration à travers le corps de chaussée. (danger de


ramollissement du terrain sous jacent et effet de gel).
 Evacuation des eaux s’infiltrant dans le terrain en amant de la plate-forme (danger de
diminution de l’importance de celle-ci et l’effet de gel).
IX.3 - ASSAINISSEMENT DE LA CHAUSSEE:

La détermination du débouché a donné aux ouvrages tels que dalots, ponceaux, ponts,
etc. dépend du débit de crue qui est calculé d’après les mêmes considérations. Les ouvrages
sous chaussée les plus courants utilisés pour l’évacuation des petits débits sont les dalots et
buses à section circulaire.
Parmi les ouvrages destinés à l’écoulement des eaux, on peut citer ces deux catégories :
 Les réseaux de canalisation longitudinaux (fossés, cuvettes, caniveaux).
 Ouvrages transversaux et ouvrages de raccordement (regards, décente d’eau, tête de
collecteur et dalot)
Les ouvrages d'assainissement doivent être conçus dans le but d'assainir la chaussée et
l'emprise de la route dans les meilleures conditions possibles et avec un moindre coût.
a) Fossé de pied du talus de déblai :
Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin de drainer la plate-forme et les
talus vers les exutoires.
Ces fossés sont en terre et de section trapézoïdale .ils seront bétonnés lorsque la pente
en profil en long dépasse les 3 %.
b) Fossé de crête de déblai :
Ce type de fossé est toujours en béton. Il est prévu lorsque le terrain naturel de crête est
penchée vers l’emprise de la chaussée, afin de protéger les talus de déblais des érosions dues
au ruissellement des eaux de pluie et d’empêcher ces eaux d’atteindre la plate-forme.
c) Fossé de pied de talus de remblai :
Le fossé est en terre ou en béton (en fonction de leur vitesse d’écoulement).ils sont
prévus lorsque la pente des terrains adjacents est vers la plate-forme et aussi de collecter les
eaux de ruissellement de la chaussée, en remblai, par l’intermédiaire des descentes d’eau.
d) Drain :
Le drainage du corps de chaussée est assuré par une tranchée drainant longeant
l’autoroute. Ce drain est constitué par un matériau graveleux comportant en son centre un

59
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT

tuyau circulaire en plastique perforé à sa génératrice supérieure à 150 mm de diamètre. Ce


drain est positionné sous le fossé trapézoïdal et à la limite des accotements.
Les eaux collectées par le drain sont rejetées dans des regards de drainage et en dernier
lieu dans les points de rejet.
e) Descentes d'eau :
Dans les sections d’autoroute en remblai, lorsque la hauteur de ces remblais dépasse les
2,50 m, les eaux de ruissellement de la chaussée sont évacuées par des descentes d'eau. Elles
sont espacées généralement tous les 50 m lorsque la pente en profil en long est supérieure à
1%. Lorsque la pente est inférieure à 1 %, leur espacement est varie entre 30 m et 40 m.

IX.4 - DEFINITIONS DES TERMES HYDRAULIQUE :

a) Bassin versant :
C’est un secteur géographique qui est limité par les lignes de crêtes ou lignes de partage
des eaux. C’est la surface totale de la zone susceptible d’être alimentée en eau pluviale, d’une
façon naturelle, ce qui nécessite une canalisation en un point bas considéré (exutoire).
b) Collecteur principal (canalisation) :
C’est la Conduite principale récoltant les eaux des autres conduites (dites collecteurs
secondaires), recueillant directement les eaux superficielles ou souterraines.
c) Chambre de visite (cheminée) :
C’est un ouvrage placé sur les canalisations pour permettre leur contrôle et le nettoyage.
Les chambres de visites sont à prévoir aux changements de calibre, de direction ou de pente
longitudinale de la canalisation, aussi qu’aux endroits où deux collecteurs se rejoignent.
Pour faciliter l’entretien des canalisations, la distance entre deux chambres consécutives
ne devrait pas dépasser 80 à 100m.
d) Sacs :
C’est un ouvrage placé sur les canalisations pour permettre l’introduction des eaux
superficielles. Les sacs sont fréquemment équipés d’un dépotoir, destiné à retenir des déchets
solides qui peuvent être entraîné, par les eaux superficielles.
e) Fossés de crêtes :
C’est un outil construit à fin de prévenir l’érosion du terrain ou cours des pluies.
f) Décente d’eau :
Elle draine l’eau collectée sur les fossés de crêts.

60
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT

g) Les regards :
Ils sont constitués d’un puits vertical, muni d’un tampon en fonte ou en béton armé, dont le
rôle est d’assurer pour le réseau des fonctions de raccordement des conduites, de ventilation et
d’entretien entre autres et aussi à résister aux charges roulantes et aux poussées des terres.

Fig. (IX-1) : l’emplacement des ouvrages d’assainissements

IX.5 - APPLICATION AU NOTRE PROJET :


Dans notre projet on y proposer un système d’assainissement simple qui basé sur les
pentes horizontales et verticales, ce systèmes est suffisant pour notre zone climatique
caractérise par une faible pluviométrie et une sol support très perméable (sable de dune) qui
ne pose aucune problème de stagnation.

61
CHAPITRE X SIGNALISATION

X. SIGNALISATION

X.1 - INTRODUCTION :

Compte tenu de l’importance du développement du trafic et l’augmentation de la vitesse


des véhicules, la circulation devra être guidée et disciplinée par des signaux simples
susceptibles d’être compris par tous les intéressés.

La signalisation routière comprend la signalisation verticale et la signalisation horizontale.

X.2 - L’OBJET DE LA SIGNALISATION ROUTIÈRE :


La signalisation routière a pour objet :
De rendre plus sure la circulation routière.
De faciliter cette circulation.
D’indiquer ou de rappeler diverses prescriptions particulières de police.
De donner des informations relatives à l’usage de la route.
X.3 - CATÉGORIES DE SIGNALISATION :
On distingue :
La signalisation par panneaux.
La signalisation par feux.
La signalisation par marquage des chaussées.
La signalisation par balisage.
La signalisation par bornage.
X. 4 - RÈGLES À RESPECTER POUR LA SIGNALISATION :
II est nécessaire de concevoir une bonne signalisation en respectant les règles suivantes:
Cohérence entre la géométrie de la route et la signalisation (homogénéité).
Cohérence avec les règles de circulation.
Cohérence entre la signalisation verticale et horizontale.
Eviter la publicité irrégulière.
Simplicité qui s'obtient en évitant une surabondance de signaux qui fatiguent
l’attention de l’usager.

62
CHAPITRE X SIGNALISATION

X.5 - TYPES DE SIGNALISATION :

X.5.1- Signalisation verticale :

Elle se fait à l’aide de panneaux, qui transmettent des renseignements sur le trajet
emprunté par l’usager à travers leur emplacement, leur couleur, et leur forme.
Elles peuvent être classée dans quatre classes:
a) - Signaux de danger :
Panneaux de forme triangulaire, ils doivent être placés à 150 m en avant de l’obstacle à
signaler (signalisation avancée).
b) - Signaux comportant une prescription absolue :
Panneaux de forme circulaire, on trouve :
L’interdiction.
L’obligation.
La fin de prescription.
c) - Signaux à simple indication :
Panneaux en général de forme rectangulaire, des fois terminés en pointe de flèche :
Signaux d’indication.
Signaux de direction.
Signaux de localisation.
Signaux divers.
d) - Signaux de position des dangers :
Toujours implantés en pré signalisation, ils sont d’un emploi peu fréquent en milieu
urbain.

X. 5.2 - Signalisation Horizontale :

Ces signaux horizontaux sont représentés par des marques sur chaussées, afin d’indiquer
clairement les parties de la chaussée réservées aux différents sens de circulation. Elle se divise
en trois types :

a) - Marquage longitudinal :
Lignes continue :
Les lignes continues sont annoncées à ceux des conducteurs auxquels il est interdit de les
franchir par une ligne discontinue éventuellement complétée par des flèches de rabattement.

63
CHAPITRE X SIGNALISATION

Lignes discontinue :

Les lignes discontinues sont destinées à guider et à faciliter la libre circulation et on peut
les franchir, elles se différent par leur module, qui est le rapport de la longueur des traits sur
celle de leur intervalle.

lignes axiales ou lignes de délimitation de voie pour les quelles la longueur des trait
est environ égale ou tiers de leur intervalles.
lignes de rive, les lignes de délimitation des voies d’accélération et de décélération ou
d’entrecroisement pour les quelles la longueur des traits est sensiblement égale à celle
de leur intervalles.
ligne d’avertissement de ligne continue, les lignes délimitant les bandes d’arrêt
d’urgence, dont la largueur des traits est le triple de celle de leurs intervalles.
Modulation des lignes discontinues :

Elles sont basées sur une longueur parodique de 13 m. leurs caractéristiques sont
données par le tableau suivant :

13 m

3m 10 m

T1 2u

3m 3.5 m
T2 3u
3m 1.33 m

T3 2u

Fig(X.1) : Types de modulation

64
CHAPITRE X SIGNALISATION

Tableau.X.1 : Caractéristiques des lignes discontinues

Rapport Intervalle entre deux Longueur du trait Type de


Plein/Vide traits successifs (m) (m) modulation
10 3 T1
 1/3
5 1.5 T’1

3.5 6 T2
1
0.5 0.5 T’2
1.33 3 T3
3
6 20 T’3

b) - Marquage transversal :

Lignes transversales continue :


Éventuellement tracées à la limite ou les conducteurs devraient marquer un temps d’arrêt.
Lignes transversales discontinue :
Éventuellement tracées à la limite ou les conducteurs devaient céder le passage aux
intersections.

X.6 - CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES MARQUES :

Le blanc est la couleur utilisée pour les marquages sur chaussée définitive et l’orange
pour les marques provisoires.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité « U » différente
suivant le type de route, à savoir :
 U = 7.5cm sur les autoroutes et voies rapides urbaines.
 U = 6cm sur les routes et voies urbaines.
 U = 5cm pour les autres routes.

X.7- APPLICATION AU PROJET :


 En allant D’El Rabah Vers Hassi Messaoud :

PK 92+868.000…………..………..A1a
PK 93+522.000………………….. A1a
PK 94+006.000…………………....A1a
PK 94+642.000……………..……. A1a

65
CHAPITRE X SIGNALISATION

PK 95+313.000….…………....…….A1b
PK 98+545.000……………………...A1b
PK 100+187.000……...……….…....A1b
PK 102+881.000………..…..……... A1a
PK 104+649.000………...…..…….. A1a
PK 106+273.000……….…..……… A1a
PK 107+130.000……….…..……… A1b
PK 107+712.000…………..…….…. A1b

 En Allant de Hassi Messaoud Vers Rabbah :

PK 93+337.000…………..………….A1a
PK 93+991.000…………………….. A1a
PK 94+474.000………………..….….A1a
PK 95+014.000…………..…..….….. A1a
PK 96+286000….……….…......…….A1b
PK 99+772.000………….…………...A1b
PK 100+651.000…………….….…...A1b
PK 103+564.000………..…………... A1a
PK 105+294.000………...………….. A1a
PK 106+614.000……….…………… A1a
PK 107+954.000……….…………… A1b
PK 108+675.000……………………. A1b

66
CHAPITRE X SIGNALISATION

80

Fig. (X-2) : Signalisation verticale

67
CHAPITRE XI DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

1. Devis estimatif et quantitatif de la première variante (Méthode CBR):

DESIGNATION DES QUANTITE PRIX MONTANT


COD UM
OUVRAGES MARCHE UNITAIRE
Terrassement
1

1-01 Décapage de la terre superficielle M2 200498.16 80.00 16 039 852.80

Déblai en terrain meuble mise


1-02 dépôt y compris transport à la M3 81983.5 350.00 28 694 225.00
décharge

1-03 Déblai mise en Remblai M3 3191555.5 200.00 63 831 100.00

Remblais en provenance
1-04 d'emprunt y compris transport M3 319155.5 400.00 12 766 200.00

2 Chaussé

2-01 Couche de fondation en TUF M3 23391.45 450.00 10 526 152.00


Couche de base en grave 44 443 755.00
2-02 concassée M3 23391.45 1900.00

2-03 Couche d'imprégnation en cut- M2 177106.7 90.00 15 939 603.72


back 0/1

2-04 Revêtement en bâton bitumineux 16841.84 4200.00 70 735 728.00


0/14
T

Rechargement des accotements en


2-05 TUF M3 12030.00 500.00 7 819 426.00
Revêtement des accotements en
2-06 enduit superficiel monocouche M2 60149.45 300.00 18 044 835.00
Signalisation
3

3-1
Signalisation horizontale M2 6005.4 120 720 648.00

68
CHAPITRE XI DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

Signalisation verticale
3-2 f 1 500000 500 000.00

TOTAL HT 404957526.02

TVA 19% 76941929.94


TOTAL
481899455.96
TTC

2. Devis estimatif et quantitatif de la deuxième variante (Méthode catalogue):

DESIGNATION DES QUANTITE PRIX


COD UM MONTANT
OUVRAGES MARCHE UNITAIRE
Terrassement
1

1-01 Décapage de la terre superficielle M2 200498.16 80.00 16 039 852.80


Déblai en terrain meuble mise
dépôt y compris transport à la 81983.5 350.00
1-02
décharge
M3 28 694 225.00

Déblai mise en Remblai


1-03 M3 3191555.5 200.00 63 831 100.00
Remblais en provenance
1-04 d'emprunt y compris transport M3 319155.5 400.00 12 766 200.00

Chaussé
2

2-01 Couche de forme en TUF M3 123974.7 450.00 55 788 615.00


Couche de fondation en GNT
2-02 M3 35087.18 1800.00 63 156 920.40
Couche d'imprégnation en cut-
2-03 back 0/1 M2 177106.71 90.00 15 939 603.72

Couche de base en grave bitume


2-04 T 40083.6 5000.00 200 118 000
Couche d′accrochage en émulsion
2-05
65%
M2 120299 110.00 13 232 890.00
Revêtement en bton bitumineux
2-06 0/14 T 16841.84 4200.00 70 735 728.00

Rechargement des accotements en


2-07 TUF M3 12029.88 500.00 6 014 940.00

Revêtement des accotements en


2-08 enduit superficiel monocouche M2 60149.45 300.00
18 044 835.00

69
CHAPITRE XI DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

Signalisation
3

3-01 Signalisation horizontale M2 6005.4 120.00 720 648.36


Signalisation verticale
3-02 F 1 500000.00 500 000.00
TOTAL HT 680779558.28
TVA 19% 129348116.07
TOTAL
810127674.35
TTC

- Après avoir déterminé l’épaisseur de notre chaussée, et vue les différents résultats nous
constatons que la première variante est la plus économique et pour des raisons technique et
économiques nous avons opté pour les épaisseurs obtenues à travers la méthode CBR.

70
CONCLUSION GÉNÉRALE

Ce projet de fin d’études a été une opportunité pour nous pour concrétiser nos
connaissances théoriques et techniques acquises pendant notre cycle de formation à
l’université.

Dans notre démarche d’étude on a essayé de respecter tous les normes existantes
qu’on ne peut négliger et on prend en considération, le confort et la sécurité des usagers.

Notre étude géotechnique et géométrique en phase APD nous a donné une occasion;
De cerner tous les problèmes théoriques qui peuvent se présenter dans un projet routier en
milieu saharien; de tirer profit de l’expérience des personnes du domaine et d’autre part
d’apprendre une méthodologie rationnelle à suivre pour élaborer un projet des travaux
publics.

Ce modeste travail nous a poussé mieux à maîtriser l’outil informatique en


l’occurrence le PISTE 5 et l’Autocad. Compte tenu de leur traitement rapide et exact des
données, cet outil nous permettons de bien exploiter l’espace qui nous est réservé et d’éviter
les contraintes existantes avec une détermination d’un meilleur tracé.

Finalement, grâce à ce projet, on s’immerge dans le milieu professionnel par


acquisition de plusieurs connaissances dans notre domaine.

71
Résumé
Le présent travail a pour but de présenter une étude géométrique et géotechnique
détaillée sur un tronçon de route de 16 Km reliant la route national N° 03 et RN 16
la région TAIBAT (OURGLA) entre le PK 92+000 etPK108+000, ce tronçon est.
Situé ZONE DE DUNE.

Le but de l’étude du projet est. de tronçon une solution technique et socioéconomique


a fin de rapprocher la distance entre hassi Massoud et rabbah.

La route doit être construite avec beaucoup de So in et de rigueur, de façon à


équilibrer entre la bonne conception, la sécurité et le confort des usages d’une part et
les aspects économiques d’autre part. Les études techniques à partir de fond
topographique avec le logiciel Piste 5.06 ont permis, en fonction des vitesses de
référence, de dresser le différent profil : le profil en long, les profils en traverse et le
trace en plan.

La détermination des différentes épaisseurs de chaussée fait suite à l’analyse des


données géotechniques et à l’utilisation des différent méthodes de
dimensionnement. et finalement on conclure par une estimation financière de projet
en basant sur un devis quantitatif et estimatif récapitule tout les travaux.
BIBLIOGRAPHIE

 Réalisation des remblais et couches de forme (GTR)


 B40 B41 (Normes techniques d aménagement des routes et
trafic et capacité 1972).
 Fascicule 3 du catalogue algérien.
 Coure de route.