Bouhicha Guerida
Bouhicha Guerida
Bouhicha Guerida
Thème :
Promotion 2017
Nous exprimons toute notre gratitude et sincère dévouement à Dieu tout
Puissant qui grâce à son aide nous avons terminé ce modeste travail.
grâce a il's grandes efforts qu'il effectuer pour suivi et guidé et succès ce travail.
Nous remercions les membres de jury qui nous font l'honneur de présider et
hydraulique.
2em master génie civil option Voies et Ouvrages d’Art pour leurs collaboration
et soutient morale.
Je dédie ce mémoire A mes chers parents ma mère et mon père pour
leur patience, leur amour,
sans oublier tout les enseignants qui ont contribué à mon soutien
scolaire.
Bouhicha Mohamed Lamine
Je dédie ce mémoire A mes chers parents ma mère et mon père pour
leur patience, leur amour,
sans oublier tout les enseignants qui ont contribué à mon soutien
scolaire.
GUERRIDA
LAKHDER
INTRODUCTION GENERALE ………………………………….…………..01
CHAPITRE.I. PRESENTATION DE PROJET ………………………………..…… 02
1. GENERALITE SUR LA VILLE DE TAIBET ……………………………………………02
2. DESCRIPTION DU PROJE………….……………………………………………..…..……..04
3. OBJECTIF DU PROJE……………………….………………………………………….………..04
1-INTRODUCTION …………………………………………………………………………….. 44
2 - LES DIFFERENTS ESSAIS EN LABORATOIRE……………….………….....….. 44
3 - CONDITION D’UTILISATION DES SOLS EN REMBLAIS..……………..….… 47
Dans la plupart des pays, le réseau routier représente le patrimoine le plus important
qui appartient essentiellement à l’état. Chaque jour plusieurs kilomètres de rues, de routes,
d'autoroutes, de pistes d'aéroports sont construits pour accroître les échanges et donner un
dynamisme aux régions. Les administrations routières doivent entretenir, exploiter, améliorer,
remplacer et préserver ce patrimoine tout en gérant avec soin les ressources financières et
humaines qui doivent servir à réaliser ces objectifs
Pour ces raisons, l’Algérie a consenti un grand effort pour la construction
d’infrastructures au niveau sud dont l’objectif est de relier toutes les régions éloignées et
même celles soufrant l'enclavement.
Actuellement la population algérienne est en croissance rapide, et qui parle de
l’augmentation de la population parle aussi du trafic routier, qui a rendue la capitale
inaccessible pendant les heures de pointes. Pour cet effet, plusieurs projets de routes et
d’autoroutes sont en cours de réalisation et d’autre en phase d’études, ces projet
consistent essentiellement a :
- L’amélioration de la circulation dans de bonnes conditions (c'est-à-dire le confort et la
sécurité des usagers).
- Pour atteindre cet objectif notre projet a pris une place importante dans le projet national
de modernisation des infrastructures de transport.
1
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
PRESENTATION DU PROJET
2
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
Au niveau du quartier général municipal, ainsi que les rassemblements stables, il est
généralement plat et sable
Le phénomène de la montée de la nappe phréatique tout au long de l'année ainsi que le facteur
d'évaporation dans le climat sec contribuent à l'émergence d'une couche de sel et de gypse sur
la surface, Grâce à la carte géologique de la région étudiée on remarque que ses couches
reviennent aux Léré quaternaire et celle-ci résultant de:
Les lacs
Le marécage
Chotts
Sebkhas
I.4 - Le climat
Le climat de la région Taibet est semi-désertique Continental, il est fortement caractérisé par
la froideur dans la nuit pendant l'hiver et il est chaud pendant la journée d'été, on peut dire que
cette région vive deux saisons, lequel : - l'hiver et l'été.
3
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
I.4 -1 Température
Ce projet est pour objectif la liaison entre la ville de Hassi Messaoud et Rabbah et
encore la répartition de taux de trafic de la RN03 et étudié la lute contre les dunes.
4
CHAPITRE I PRESENTATION DU PROJET
5
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
II.1- INTRODUCTION
L'étude de trafic est un élément essentiel qui doit être préalable à tout projet de
réalisation ou d’aménagement d’infrastructure de transport, elle permet de déterminer
le type d’aménagement qui convient et, au-delà les caractéristiques à lui donner
depuis le nombre de voie jusqu’a l'épaisseur des différentes couches de matériaux qui
constituent la chaussée.
L’étude de trafic constitue un moyen important de saisie des grands flux à travers un
pays ou une région, elle représente une partie appréciable des études de transport, et
constitue parallèlement une approche essentielle de la conception des réseaux routiers.
Cette conception repose, sur une partie « stratégie, planification » sur la prévision des
trafics sur les réseaux routiers, qui est nécessaires pour :
Apprécier la valeur économique des projets.
Estimer les coûts d’entretiens.
Définir les caractéristiques techniques des différents tronçons.
6
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
Dans l’étude des projections des trafics, la première opération consiste à définir un
certain nombre de flux de trafic qui constitue des ensembles homogènes, en matière
d’évolution ou d’affectation.
Les diverses méthodes utilisées pour estimer le trafic dans le futur sont :
Prolongation de l’évolution passée.
Corrélation entre le trafic et des paramètres économiques.
Modèle gravitaire.
Modèle de facteur de croissance.
Ou :
T0 : est le trafic à l’arrivée pour l'origine.
: est le taux de croissance
Elle consiste à rechercher dans le passé une corrélation entre le niveau de trafic d’une
part et certains indicateurs macro-économiques :
Produit national brut (PNB).
Produits des carburants, d’autres part, si on pense que cette corrélation restera à
7
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
Vérifier dans le taux de croissance du trafic, mais cette méthode nécessite l’utilisation d’un
modèle de simulation.
Il est nécessaire pour la résolution des problèmes concernant les trafics actuels au
futur proche, mais il se prête mal à la projection.
8
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
Tel que:
TJMAn : trafic journalier moyen à l’année n.
TJMA0 : trafic journalier moyen à l’année 0.
τ : taux d’accroissement annuel.
n : nombre d’année à partir de l’année d’origine.
Application:
L’année de mise en service (2018)
TJMAh = TJMAo(1+τ)n
Avec :
TJMAh : trafic à l’horizon (année de mise en service 2018)
TJMAo : trafic à l’année zéro (origine 2016)
TJMA2018 = 3277 (1 + 0,04)2 ≈ 3544 v/j.
Trafic à l’année (2038) pour une durée de vie de 20 Ans
TJMA2038 = 3544 x (1 + 0,04)20 = 7765 v/j.
C’est le trafic par unité de véhicule, il est déterminé en fonction du type de route et de
l’environnement
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CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
Environnement E1 E2 E3
Route à bonne caractéristique 2-3 4-6 8-12
Route étroite, ou à visibilité réduite 3-6 6-12 16-24
Selon les données en notre possession en autres levé topographique notre route peut
être considérée comme étant une route ayant un environnement E2 et de bonnes
caractéristiques d’où la valeur de P est de : 4.
En appliquant la formule
Teff =(1 – Z) + Z.P TJMAh
avec:
P: cœfficient d’équivalence pris pour convertir le poids lourds. Pour une route à deux voies et
un environnement E2 on a P=4
Z: le pourcentage de poids lourds est égal à 42٪
Teff = [( 1 – 0,42) + 4 x 0.42] x 7765
Teff =17549 uvp/h
II.5.4 - Débit de pointe horaire normal :
Le débit de pointe horaire normal est une fraction du trafic effectif à l’horizon, il : est
donné par la formule :
Q : est exprimé en UVP/h
AN : Q = (1/n)Teff
Avec:
1/n: coefficient de pointe horaire pris est égal à 0.12
Q = 0.12 x 17549 = 2106 uvp/h
Q = 2106 uvp/h
10
CHAPITRE II ETUDE DE TRAFIC
II.6 – CONCLUSION :
D’après les résultats de calcul du trafic, notre future route est une route bidirectionnelle de 7
mètre de largeur, avec des accotements de 1.8 mètres de largeur dans les deux cotés.
11
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
III.1 - DÉFINITION
Le tracé en plan d’une route est obtenu par projection de tous les points de cette route
sur un plan horizontale, Il est constitué en général par une succession des alignements droits
et des arcs reliés entre eux par des courbes de raccordement progressif.
Ce tracé est caractérise par une vitesse de base à partir de laquelle on pourra
déterminer les caractéristiques géométriques de la route.
Le tracé en plan d’une route doit permettre d’assurer de bonne sécurité et de confort.
Eviter les franchissements des oueds afin d’éviter le maximum de constructions des
ouvrages d’art et cela pour des raisons économiques, si on n’a pas le choix on essaie
de les franchir perpendiculairement.
Adapter au maximum le terrain naturel.
Appliquer les normes du B40 si possible.
Utiliser des grands rayons si l’état du terrain le permet.
Respecter la cote des plus hautes eaux.
Respecter la pente maximum, et s’inscrire au maximum dans une même courbe de
niveau.
Respecter la longueur minimale des alignements droits si possible.
Se raccorder sur les réseaux existants.
S’inscrire dans le couloir choisi.
Eviter les sites qui sont sujets a des problèmes géologiques.
Il est recommandé que les alignements représentent 60% au plus de la longueur totale
du trajet.
En présence des lignes électriques aérienne prévoir une hauteur minimale de 10 m.
12
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
Arc de cercle
Courbe de
Alignement raccordement
Le tracé en plan est constitué par des alignements droits raccordés par des courbes, il est
caractérisé par la vitesse de référence appelée ainsi vitesse de base qui permet de
définir les caractéristiques géométriques nécessaires à tout aménagement routier.
Le raccordement entre les alignements droits et les courbes entre elles d’autre part, elle se fait
à l’aide de Clothoïdes qui assurent un raccordement progressif par nécessité de sécurité et de
confort des usagers de la route.
Un tracé en plan moderne est constitué de trois éléments:
Des droites (alignements).
Des arcs de cercle.
Des courbes de raccordement progressives.
13
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
Pour donner la possibilité de dépassement. Donc la longueur des alignements dépend de:
La vitesse de base, plus précisément de la durée du parcours rectiligne.
Des sinuosités précédentes et suivant l’alignement.
Du rayon de courbure de ces sinuosités.
Règles concernant la longueur des alignements :
Une longueur minimale d’alignement Lmin devra séparer deux courbes circulaires de même
sens, cette longueur sera prise égale à la distance parcourue pendant cinq (5) secondes à la
vitesse maximale permise par le plus grand rayon de deux arcs de cercle.
𝑉𝐵
𝐿𝑚𝑖𝑛 = 5 ×
3.6
VB: vitesse de base en km/h
Une longueur maximale Lmax est prise égale à la distance parcourue pendant soixante (60)
secondes
𝑉
𝐿𝑚𝑎𝑥 = 60 × 3.6𝐵
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CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
L’équilibre des forces agissant sur le véhicule nous amène à la conclusion suivante :
a) - Rayon horizontal minimal absolu (RHM) :
Vr 2
Il est défini comme étant le rayon au devers maximal : RH min
127 ( ft dmax )
ft: coefficient de frottement transversal
Ainsi pour chaque Vr on définit une série de couple (R, d).
b) - Rayon minimal normal (RHN) :
Le rayon minimal normal doit permettre à des véhicules dépassant Vr de 20km/h de rouler
en sécurité.
( Vr 20 ) 2
RHN
127 ( ft d max )
c) - Rayon au dévers minimal (RHd) :
C’est le rayon au dévers minimal, au-delà duquel les chaussées sont déversées vers
l’intérieur du virage et telle que l’accélération centrifuge résiduelle à la vitesse Vr serait
équivalente à celle subie par le véhicule circulant à la même vitesse en alignement droit.
Dévers associé dmin = 2.5% en catégorie 1 – 2
dmin = 3% en catégorie 3 – 4
Vr 2
RHd
127 2 d min
d) - Rayon minimal non déversé (RHnd):
C’est le rayon non déversé telle que l’accélération centrifuge résiduelle acceptée pour un
véhicule parcourant à la vitesse Vr une courbe de devers égal à dmin vers l’extérieur reste
inférieur à valeur limitée.
Vr 2
RHnd
Avec : 127 ( f ' d min )
f’ = 0 .06 cat 1 et 2
f’= 0.07 cat 3 et 4 E1
f’= 0.075 cat 4 -5 E2 E3
e) - Visibilité masquée dans une sinuosité :
Un virage d’une route peut être masqué de côté intérieure de la courbe par le talus du déblai si
la route est en tranchée, par une construction ou un foret, pour assurer une visibilité étendue
au conducteur d’un véhicule il va falloir reculer le talus ou abattre les obstacles sur une
certaine largeur à déterminer.
15
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
S = L2 / 2R
Au lieu de cela, une autre solution serait d’augmenter le rayon du virage jusqu'à la visibilité
soit bonne, mais nous partons de l’idée que le tracer adopter qu’il est nécessaire de
« déraser » l’intérieur du virage. en plan, la limite de ce dérasement sera donner par la
projection vertical de la courbe enveloppe des rayons visuel partons de l’œil du conducteur.
Le niveau du dérasement tiendra compte du niveau admis de l’œil du conducteur ou du niveau
des obstacles à percevoir « objet ou voiture » prendre une marge pour la végétation la largeur
et de dérasement et comptée a partir de l’axe de la route, mais le calcul se fait au droit de la
trajectoire des véhicule côté intérieure du virage.
E Et
d
Rt
Distance rasée
R
2
d
Et =
8R t
f) - Sur largeur:
Un long véhicule à deux (2) essieux, circulant dans un virage, balaye en plan une
bande de chaussée plus large que celle qui correspond à la largeur de son propre gabarit.
Pour éviter qu’une partie de sa carrosserie n’empiète sur la voie adjacente, on donne à
la voie parcourue par ce véhicule une surlargeur par rapport à sa largeur normale en
alignement.
L : longueur du véhicule (valeur moyenne L = 10 m)
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CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
L’emploi des courbes de raccordement se justifie par les quatre conditions suivantes :
Stabilité transversale du véhicule.
Confort des passagers du véhicule.
Transition de la forme de la chaussée.
Tracé élégant, souple, fluide, optiquement et esthétiquement satisfaisant .
a) - Parabole cubique :
Cette courbe est d’un emploi très limité vu le maximum de sa courbure vite atteint (utilisée
dans les tracés de chemin de fer).
17
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
Rt RCUB
24°
X
Fig. (III-4) : Courbe de raccordement parabole cubique
b) Lemniscate :
Cette courbe utilisée pour certains problèmes de tracés de routes « trèfle d’autoroute » sa
courbure est proportionnelle à la longueur de rayon vecteur mesuré à partir du point
d’inflexion.
c) Clothoïde :
La Clothilde est une spirale, dont le rayon de courbure décroît d’une façon continue dès
l’origine où il est infini jusqu’au point asymptotique où il est nul.
La courbure de la Clothilde, est linéaire par rapport à la longueur de l’arc.
Parcourue à vitesse constante, la Clothilde maintient constante la variation de l’accélération
transversale, ce qui est très avantageux pour le confort des usagers.
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CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
α
τ
ΔR Y
σ
Xm γ
X
L = 24RR
1500 R 5000m
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CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
L R/9
R 5000m R = 2.5 m
L = 7.75
R
b) - Condition de confort dynamique :
Vr 2 Vr 2
L d
Vr : vitesse de référence en (Km /h). 18 127 R
R : rayon en (m).
d : variation de dévers.
C) - Condition de gauchissement :
Cette condition à pour objet d’assurer à la voie un aspect satisfaisant en particulier
dans les zones de variation des dévers. Elle s’explique dans la rapport à son axe.
L l. d. VR
L : longueur de raccordement.
l : Largeur de la chaussée.
d : variation de dévers.
Nota : La vérification des deux conditions relatives au gauchissement et au confort
dynamique, peut se faire à l’aide d’une seule condition qui sert à limiter pendant le temps
de parcours du raccordement, la variation par unité de temps, du dévers de la demie -
chaussée extérieure au virage.
Cette variation est limitée à 2%.
𝟓 × ∆𝒅 ×𝑽𝒓
𝑳≥
𝟑𝟔
20
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
ß/2
R1 R2
ß/2
b) - Courbe à sommet :
Une courbe constituée de deux arcs de Clothoïde, de même concavité, tangents en un
point de même courbure et raccordant deux alignements.
S τ τ = γ/2
γ S : sommet
τ
Fig. (III-7) : Courbe à sommet
c) - Courbe en C :
Une courbe constituée de deux arcs de Clothoïde, de même concavité, tangents en un
point de même courbure et raccordant deux arcs de cercles sécants ou extérieurs l’un à
l’autre.
21
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
B1/2 B2/2
B1/2 B2/2
C2
C1 R2
R1
R3
C3
Fig. (III-8) : Courbe en C
d) - Courbe en Ove:
Un arc de Clothoïde raccordant deux arcs de cercles dont l’un est intérieur à l’autre, sans
lui être concentrique.
C1
R1 R2
C2
B/2
dmin =2.5%
22
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
b) - Devers en courbe :
En courbe permet de :
Assurer un bon écoulement des eaux superficielles.
Compenser une fraction de la force centrifuge et assurer la stabilité dynamique des
véhicules.
Améliorer le guidage optique.
c) - Rayon de courbure :
Pour assurer une stabilité du véhicule et réduire l’effet de la force centrifuge, on est
obligé d’incliner la chaussée transversalement vers l’intérieur d’une pente dite devers,
exprimée par sa tangente; d’où le rayon de courbure.
d) - Calcul des devers :
Dans les alignements droits et dans les courbes de R ≥ RHnd le devers est égal à 2.5% et
pour les courbes de rayon R < RHnd un calcul de devers peut être fait par l’interpolation en
« 1/R ».
𝒅 𝑹 −𝒅(𝑹𝑯𝒎) 𝒅 𝑹𝑯𝒎 −𝒅(𝑹𝑯𝒏)
RHm < R < RHn on a: 𝟏 𝟏 =𝟏 𝟏
𝑹 − 𝑹𝑯𝒎 𝑹𝑯𝒎 − 𝑹𝑯𝒏
Les rayons compris entre RHd et RHnd sont au devers minimal mais des rayons supérieur à
RHnd peuvent être déversés s’il n’en résulte aucune dépense notable et notamment aucune
perturbation sur le plan de drainage.
Raccordement de devers :
En alignement droit les devers sont de type unique et ont des valeurs constantes (2.5%), en
courbe ils ont des valeurs supérieures (de 3 à 7%).
Le raccordement des alignements droits aux courbes se fait par des Clothilde :
Dans le cas où les devers sont de même sens le raccordement sera progressif à partir du
début de la Clothilde jusqu’au début de l’arc de cercle.
Dans le cas où les devers sont opposés, le problème se pose pour passer du devers
d’alignement droit au devers de l’arc de cercle, donc il faut passer par un devers nul, ce
dernier peut être placé en général à une distance Dmin. 𝟓
Dmin =𝟑𝟔 × 𝑽𝒓∆𝒅
Appelée longueur de gauchissement.
23
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
Pour les courbes en S, il est souhaitable de prendre le devers nul au point d’inflexion.
Pour les courbes de raccordement de devers entre deux courbes de même sens
le devers peut unique peut être conservé.
Type de route.
Importance et genre de trafic.
Topographie.
Conditions économiques d’exécution et d’exploitation.
b) - Vitesse de projet:
La vitesse de projet Vr est la vitesse théorique la plus élevée pouvant être admise en
chaque point de la route, compte tenu de la sécurité et du confort dans les conditions
normales.
On entend par conditions normales:
Route propre sèche ou légèrement humide, sans neige ou glace.
Trafic fluide, de débit inférieur à la capacité admissible.
Véhicule en bon état de marche et conducteur en bonne conditions normales.
Remarque :
La vitesse de référence dans notre projet (donnée DTP de OUARGLA)
Et de Vr = 80 Km/h.
Pour notre projet , situé dans un environnement (E2), et classé en catégorie (C2)
avec une vitesse de base de 80km/h, donc à partir du règlement B40 on peut avoir le
24
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
tableau suivant:
Vitesse (km/h) V 80
Longueur minimale (m) Lmin 111
Longueur maximale (m) Lmax 1333
Devers minimal (%) Dmin 2.5
Devers maximal (%) Dmax 7
Temps de perception réaction (s) t1 2
Frottement longitudinal fL 0.39
Frottement transversal ft 0.13
Distance de freinage (m) d0 65
Distance d’arrêt (m) d1 109
Distance de visibilité de dépassement minimale (m) 325
dm
Distance de visibilité de dépassement normale (m) 500
dn
Distance de visibilité de manœuvre de dépassement (m) 200
dmd
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CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
α R S2
R R
KE2 KA2
R KE T
S0 KA S1
XM L/2
L’opération de calcul d’axe n’aura lieu, qu’après avoir déterminé le couloir par le quel
passera la voie.
Le calcul d’axe consiste à déterminer tous les points de l’axe, en exprimant leurs
coordonnées ou directions dans un repère fixe. Ce calcul se fait à partir d’un point fixe dont
on connaît ses coordonnées, et il doit suivre les étapes suivantes:
Calcul de gisements.
Calcul de l’angle entre alignements.
Calcul de la tangente T.
Calcul de la corde SL.
Calcul de l’angle polaire .
Vérification de non chevauchement.
Calcul de l’arc de cercle.
Calcul des coordonnées des points singuliers.
Calcul de kilométrage des points particuliers.
26
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
L 5 d Vr
36
RHd R RHnd
d = ?
𝑑 = 𝑑𝑚𝑖𝑛 = 2.5%
d = 2.5– (-2.5) = 5%
27
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
D’où:
X
G ss01 = 200 - arc tg = 191.650 grades
Y
X 1
G ss12 =200 - arc tg = 177.190 grades
Y1
𝐬𝟏
𝐆𝐬𝟎 = 𝟏𝟗𝟏. 𝟔𝟗𝟑 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔 = 𝟏𝟕𝟐. 𝟒𝟖𝟓°
𝐬𝟐
𝐆𝐬𝟏 = 𝟏𝟕𝟕. 𝟏𝟗𝟎 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒆𝒔 = 𝟏𝟓𝟗. 𝟒𝟕𝟏°
c).1- Calcul de l’angle :
= Gs1
s2 s1
− Gs0 = 𝟏𝟒. 𝟒𝟔 grades
c).2- Calcul de l’angle :
L 200 133 200
= 2R × = 2x1200 × 3.14 = 𝟑. 𝟓𝟑𝟎 grades
π
28
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
d.2). Abscisse de KE :
L2
x = L 1 − 40.R 2 = 𝟏𝟑𝟑 𝒎.
d.3). Origine de KE :
L2
y = 6.R = 𝟐. 𝟒𝟔𝟎𝒎.
s1
XKE1 = XKA1 + SL x sin (Gs0 -)
KE1
YKE1 = YKA1 + SL x cos (Gs0 - )
s1
XKE1 = 270057.726 m
KE1 YKE1 =3602138.592 m
s2
XKA2 = XS1 + T x sin(200- Gs1 )
KA2 s2
YKA2 = YS1 - T x cos(200- Gs1 )
XKA2 = 269921.035 m
KA2 YKA2 = 3601838.775 m
s2
XKE2 = XKA2 - SL x sin (Gs1 +)
KE2
YKE2 = YKA2 - SL x cos (Gs1 + )
s2
XKE2 = 269997.768 m
KE2 YKE2 = 3601838.755 m
29
CHAPITRE III LE TRACE EN PLAN
Note : Les résultats de calcul de l’axe sont calcul automatique par logiciel piste 5.05 et
joints en annexe de (axe en plan).
30
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
IV.1- DÉFINITION :
Le profil en long est une coupe verticale passant par l’axe de la route, développé et
représentée sur un plan à une échelle. Ou bien c’est une élévation verticale dans le sens de
l’axe de la route de l’ensemble des points constituant celui-ci.
C’est en général une succession d’alignement droit (rampes et pentes) raccordés par courbe
circulaires.
Pour chaque point du profil en long on doit déterminer :
L’altitude du terrain naturelle
L’altitude du projet
La déclivité du projet … etc.
31
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
32
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
I max % 8 7 6 5 4 4
Pour notre cas la vitesse VR=80 Km/h donc la pente maximale Imax = 6%.
33
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
𝑑02
𝑅𝑉 = ℎ + ℎ1 + 2 ℎ0 × ℎ1
2 0
Avec :
d0 : distance d’arrêt (m).
h0 : hauteur de l’œil (m).
h1 : hauteur de l’obstacle (m).
IV. 5.2- Raccordement concave (angle rentrant) :
Dans le cas de raccordement dans les points bas, la visibilité du jour n’est pas
déterminante, plutôt c’est pendent la nuit qu’on doit s’assurer que les phares du véhicule
devront éclairer un tronçon suffisamment long pour que le conducteur puisse percevoir un
obstacle, la visibilité est assurer pour un rayon satisfaisant la relation :
𝑑02
𝑅′𝑉 =
Avec : (1.5 + 0.035 × 𝑑0 )
34
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
Δd : changement de dévers
RVmin : rayon verticale minimale
𝑋²
A l’équation de la parabole X² -2RY=0 Y=2𝑅
A’ D’
m T S
n
B J D P2
P1 X X
1 2
α ß
A X L-X D
L
S
Fig. (IV-1) : La courbe du profil en long
𝑆𝑆 = 𝑆𝐴 + 𝑥
𝑍𝑆 = 𝑍𝐴 + 𝑥. 𝑃1
35
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
SB= SS - T SC= SS + T
B C
ZB= ZS – T.P1 ZC= ZS – T.P2
Dans le cas des pente de même sens le point j est en dehors de la ligne de projet et ne
présente aucun intérêt par contre dans le cas des pentes des sens contraire , la connaissance
du point (j) est intéressante en particulier pour l’assainissement en zone de déblai, le partage
des eaux de ruissellement se fait a partir du point du j , c'est-à-dire les pentes des fossés
descendants dans les sens j(A) et j(D).
36
CHAPITRE IV PROFIL EN LONG
Catégorie C2
Environnement E2
Vitesse (km/h) 80
Rayon en angle saillant Route bidirectionnelle : (2voies)
Rvm (minimal absolu) en m 4500
RV
Rvn (minimal normal) en m 10000
Rayon en angle rentrant Route bidirectionnelle : (2voies)
Rvm (minimal absolu) en m 2400
RV
Rvn (minimal normal) en m 3000
Déclivité maximale Imax (%) 6
Note : Les résultats de calcul de la ligne rouge Sont calcul automatique par logiciel piste 5.05
et joints en annexe de (profil en long).
Lors d’élaboration du profil en long on y essayer de respecter quelques notions pour éviter le
problème d’ensablement, les principaux normes sont :
37
CHAPITRE V PROFIL EN TRAVERS
V. PROFIL EN TRAVERS
V. 1 – DÉFINITION:
Le profil en travers d’une chaussée est une coupe perpendiculaire à l’axe de la route
de l’ensemble des points définissant sa surface sur un plan vertical.
Un projet routier comporte le dessin d’un grand nombre de profils en travers, pour éviter
de rapporter sur chacun de leurs dimensions, on établit tout d’abord un profil unique
appelé « Profil en travers » contenant toutes les dimensions et tous les détails constructifs
(largeurs des voies, chaussées et autres bandes, pentes des surfaces et talus, dimensions des
couches de la superstructure, système d’évacuation des eaux etc.…).
Dans une étude d’un projet de route l’ingénieur doit dessiner deux types de profil en travers :
V. 2.1 - profil en travers type :
Il contient tous les éléments constructifs de la future route dans toutes les situations
(en remblai, en déblai, en alignement et en courbe).
V. 2.2 - profil en travers courants :
Se sont des profils dessinés à des distances régulières qui dépendent du terrain naturel
(Accidenté ou plat).
38
CHAPITRE V PROFIL EN TRAVERS
bandes d’arrêts.
d) - Assiette :
Surface de terrain réellement occupé par la route, ses limites sont les pieds de talus en
remblai et crête de talus en déblai.
e) - L’emprise :
C’est la surface du terrain naturel appartenant à la collectivité et affectée à la route et à
ses dépendances elle coïncidant généralement avec le domaine public.
f ) - Les accotements :
Les accotements sont les zones latérales de la plate forme qui bordent extérieurement la
chaussée, ils peuvent être dérasés ou surélevés.
Ils comportent généralement les éléments suivants :
Une bande de guidage.
Une bande d’arrêt.
Une berme extérieure.
g) - Le terre-plein central :
Il s’étend entre les limites géométriques intérieures des chaussées. Il comprend :
Les surlargeurs de chaussée (bande de guidage).
Une partie centrale engazonnée, stabilisée ou revêtue.
h) - Le fossé :
C’est un ouvrage hydraulique destiné à recevoir les eaux de ruissellement provenant de
la route et talus et les eaux de pluie.
39
CHAPITRE V PROFIL EN TRAVERS
Note : Les résultats de calcul des éléments du profil en travers sont calcul automatique
par logiciel piste 5.05 et joints en annexe de (profil en travers).
40
CHAPITRE VI CALCUL DES CUBATURES
VI .3 - Méthode utilisée
V S1 S 2 4S 0
h
6
Où h, S1, S2 et S0 désignant respectivement :
Hauteur entre deux profils.
Hauteur des deux profils.
41
CHAPITRE VI CALCUL DES CUBATURES
S2
Smoy
S3
S4
S1
PF
P1 P2 P3 P4
l1 l2 l3 l4
Le volume compris entre les deux profils en travers P1 et P2 de section S1 et S2 sera égale à :
S1 S 2 4S moy
l1
V
6
Pour éviter un calcul très long, on simplifie cette formule en considérant comme très voisines
(S1 S2)
les deux expressions Smoy et .
2
l1
Ceci donne : V1 S1 S 2
2
Donc les volumes seront :
l1
Entre P1 et P2 V1 S1 S 2
2
l2
Entre P2 et PF V2 S 2 0
2
l3
Entre PF et P3 V3 0 S 3
2
42
CHAPITRE VI CALCUL DES CUBATURES
Dans cette méthode on distingue deux différents sous méthodes de calcul dont la première
est celle dite de GULDEN où les quantités des profils sont multipliées par la longueur
d’application au droit de leur centre de gravité, prenant en compte la courbure au droit de
profil.
Mais dans l’autre méthode classique les quantités des profils sont multipliées par la longueur
d’application à l’axe (indépendant de la courbure).
Pour notre calcul automatique des courbures par le logiciel Piste 5.05 nous avons utilisé la
méthode de GULDEN et les résultats obtenus sont en annexe mais ici (ci – dessous) nous
donnons les résultats final du volume de remblais et déblais.
Le volume de déblais est de: VD = 141477 m3
Le volume de remblai est de: VR = 384596 m3
Voir l'annexe
43
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
VII.1- INTRODUCTION :
La géotechnique routière est une science qui étudie les propriétés physiques
et mécaniques des roches et des sols qui vont servir d’assise pour la structure de chaussée.
Elle étudie les problèmes d’équilibre et de formation des masses de terre de
différentes natures soumises à l’effet des efforts extérieurs et intérieurs.
Cette étude doit d’abord permettre de localiser les différentes couches et donner
les renseignements de chaque couche et les caractéristiques mécaniques et physiques de ce
sol.
L’exécution d’un projet routier nécessite une bonne connaissance des terrains traversés;
Ce qui exige des reconnaissances géotechniques.
Le but des essais chimiques est de déterminer les différentes pourcentages des : insolubles,
gypse, calcaire, chlorures des matériaux du sol support.
b) - Analyses granulométriques :
Les résultats des analyses granulométriques sont des courbes dite courbe
44
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
granulométrique et construite emportant sur un graphique, cette analyse se fait par une
série des tamis.
1) Principe d’essai :
L’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis et passoires reposants sur un
fond de tamis un matériau en plusieurs classes de tailles décroissantes
2) But de l’essai :
C’est un essai pour objet de la détermination en poids des éléments d’un sol (matériau)
suivant leurs dimensions (cailloux, gravier, gros sable, sable fin, limon et argile).
3) Domaine d'utilisation:
La granulométrie est utilisée pour la classification des sols en vue de leur utilisation.
a) - Essai PROCTOR :
L’essai Proctor est un essai de compactage, il s’effectue à l’aide d’un moule normale
ou un moule modifiée.
1) Principe de l’essai :
L’essai consiste à mesurer le poids volumique sec d’un sol dispose en trois couches dans un
moule dit moule Proctor de volume connu, dans chaque couche étant compacte avec la
dame Proctor, l’essai est répété plusieurs fois et on varie à chaque fois la teneur en eau de
l’échantillon et on fixe l’énergie de compactage pour obtenu la meilleure teneur en eau que
ronde la meilleur portance de sol.
Les grains passants par le tamis de 5 mm sont compactés dans le moule Proctor.
2) But de l’essai :
L’essai Proctor consiste à étudier le comportement d’un sol sous l’influence de compactage
(la réduction de son volume par réduction des vides d’air) et la teneur en eau, c’est-à-dire la
détermination de la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale, pour avoir une
terrain bien compactée et un portance acceptable.
3) Domaine d'utilisation:
cet essai est utilisé pour les études de remblai en terre, en particulier pour les sols de
fondations (route, piste d’aérodromes…).
45
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
1- sable de dune
Ce matériau se trouve en alternance avec la dalle calcaire au niveau du plateau.
Il présente les caractéristiques géotechniques suivantes :
Un pourcentage des fines (<0.08 mm) allant de 1 % a 16 %
Analyse chimique : % d’insoluble : entre 82.78 et 97.37%
% Sulfates gypse: entre 0.02 et 2.52 %
% Carbonates: entre 0 et 4 %
% Chlorure: entre 0.003 et 0.023
46
CHAPITRE VII ETUDE GEOTECHNIQUE
Les matériaux dans la région d'étude est constitue essentiellement de sable de dunes et
selon le GTR les conditions d'utilisation de ce sable est:
La seul condition exigé et donne l'intensité du compactage, dans notre cas le GTR
exige un compactage moyen.
- pas de conditions particulières dans les taches de l'extraction, granulométrie, teneur en
eau, le traitement, le réglage du fond, et selon les expériences la hauteur des remblais est
limitée à 4 mètre.
47
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
VIII.1 - INTRODUCTION :
La qualité d’un projet routier ne se limite pas à l’obtention d’un bon tracé en plan et
d’un bon profil en long. En effet une fois réalisée, la route devra réaliser aux agressions des
agents extérieurs et aux surcharges d’exploitation : action des essieux des véhicules et
notamment les poids lourds.
Et aussi des gradients thermiques, pluie, neige, verglas etc.……. Pour cela il faudra
non seulement assurer à la route de bonnes caractéristiques géométriques mais aussi de
bonnes caractéristiques mécaniques lui permettant de résister à toutes les charges pendant
toute sa durée de vide.
La qualité de la construction des chaussées joue un rôle primordial. Celle ci passe
d’abord par une bonne connaissance du sol support et un choix judicieux des matériaux à
réaliser.
Le dimensionnement des structures de chaussée constitue une étape importante de
l’étude. Il s’agit en même temps de choisir les matériaux nécessaires ayant des
caractéristiques requises et de déterminer les épaisseurs des différentes couches de la structure
de la chaussée. Tout cela en fonction de paramètres très fondamentaux suivants :
Le trafic.
L’environnement de la route (le climat essentiellement).
Le sol support.
VIII.2 - LA CHAUSSEE :
VIII.2.1 - Définition :
48
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Pour accomplir son devoir, c'est-à-dire assurer une circulation rapide et confortable, la
chaussée doit avoir une résistance correspondante et une surface constamment régulière.
Au sens structurel, la chaussée est définie comme un ensemble des couches de matériaux
superposées de façon à permettre la reprise des charges appliquées par le trafic.
Du point de vue constructif les chaussées peuvent être groupées en trois grandes catégories :
Chaussée souple.
Chaussée semi-rigide.
Chaussée rigide.
Les chaussées souples constituées par des couches superposées des matériaux non
susceptibles de résistance notable à la traction.
Les couches supérieures sont généralement plus résistantes et moins déformable que les
couches inférieures.
Pour une assurance parfaite et un confort idéal, la chaussée exige généralement pour sa
construction, plusieurs couches exécutées en matériaux différents, d’une épaisseur bien
déterminée, ayant chacune un rôle aussi bien défini.
En principe une chaussée peut avoir en ordre les 03 couches suivantes :
a)- Couche de roulement (surface) :
La couche de surface constituant la chape (couche de surface) de protection de la couche
de base par sa dureté et son imperméabilité et devant assurer en même temps la rugosité, la
sécurité et le confort des usagés
La couche de roulement est en contact direct avec les pneumatiques des véhicules et les
charges extérieures. Elle encaisse les efforts de cisaillement provoqués par la circulation.
La couche de liaison joue un rôle transitoire avec les couches inférieures les plus rigides.
L'épaisseur de la couche de roulement en général varie entre 6 et 8 cm.
b)- Couche de base :
La couche de base joue un rôle essentiel, elle existe dans toutes les chaussées, elle résiste aux
déformations permanentes sous l'effet de trafic, elle reprend les efforts verticaux et repartis les
contraintes normales qui en résultent sur les couches sous-jacentes.
49
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Couche de roulement
Couche de fondation
On distingue :
Les chaussées comportant une couche de base (quelques fois une couche de fondation)
traitée au liant hydraulique (ciment, granulat,..).
La couche de roulement est en enrobé hydrocarboné et repose quelque fois par
l’intermédiaire d’une couche de liaison également en enrobé strictement minimale doit être de
15 mm.
Ce type de chaussée n’existe à l’heure actuelle qu’à titre expérimental en Algérie.
50
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Les chaussées comportant une couche de base ou une couche de fondation en sable
gypseux.
VIII.2.2.3 - Chaussée rigide :
Chaussée
:
BB BB
B Ciment
GNT GT
GT
Sol.s Sol.s
Sol.s
BB BB BB : béton bitumineux
GB : grave bitume
GB GB
GT : grave traité
GNT GT G.N.T : grave non traité.
Sol.s : sol support
Sol.s Sol.s
Le nombre des couches, leurs épaisseurs et les matériaux d’exécution, sont conditionnées par
plusieurs facteurs parmi les plus importants sont :
51
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
VIII.3.1 - Trafic :
N = T.A.C
Avec : N : trafic cumulé.
A : facteur d’agressivité globale du trafic.
C : facteur de cumul :
VIII.3.2 - Environnement :
52
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
100 + 150 𝑃
𝑒= (cm)
𝐼𝐶𝐵𝑅 + 5
53
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
e = c1 e1 + c2 e2 + c3 e3
Où:
C1, C2, C3 : coefficients d’équivalence.
e1, e2, e3 : épaisseurs réelles des couches.
Coefficient d’équivalence :
Le tableau ci-dessous indique les coefficients d’équivalence pour chaque matériau :
1) Données de l’étude :
Le trafic à l’année 2016 TJMA2016 = 3277 v/j
Le taux d’accroissement annuel du trafic noté τ = 4 ٪
Le pourcentage moyen de poids lourds Z = 42 ٪
L’année de mise en service sera en 2018
La durée de vie estimée de 20 ans
2) Répartition de trafic :
TJMA2016= 3277 (V/j).
TJMA2018= 3277 x (1+)2=3544 (V/j).
54
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
L’épaisseur totale :
e = 40.94 cm ≈ 41cm
12cm BB 6cm
20cm GC 20cm
55
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
Les paramètres utilisés dans la méthode du catalogue des chaussées sont: trafic, sol support,
Environnement et zone climatique.
Tableau .VIII.2 : sur classement avec couche de forme en materiau non traité
Tableau .VIII.3 : sur classement avec couche de forme en matériau non traité
56
CHAPITRE VIII DIMENSIONNEMENT DU CORPS DE CHAUSSEE
épaisseur sur 2 couche comme stipuler dans le tableau ci-dessus, donc la structure de notre
projet est composé de:
Corps de chaussée
GB 14 cm
Couche d′impr ègnation en cut −back 0/1
GNT 30 cm
VIII.6 - Conclusion :
A la lumière de résultats obtenus par les deux méthodes, on adopte pour la totalité des
travaux neufs les épaisseurs obtenues à travers la méthode CBR, pour des raisons
économique :
Couche de roulement (BB) de 6 cm.
Couche de base (GC) de 20 cm.
couche de fondation en (TUF) de 20 cm.
57
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT
IX. ASSAINISSEMENT
IX.1 - INTRODUCTION:
58
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT
La détermination du débouché a donné aux ouvrages tels que dalots, ponceaux, ponts,
etc. dépend du débit de crue qui est calculé d’après les mêmes considérations. Les ouvrages
sous chaussée les plus courants utilisés pour l’évacuation des petits débits sont les dalots et
buses à section circulaire.
Parmi les ouvrages destinés à l’écoulement des eaux, on peut citer ces deux catégories :
Les réseaux de canalisation longitudinaux (fossés, cuvettes, caniveaux).
Ouvrages transversaux et ouvrages de raccordement (regards, décente d’eau, tête de
collecteur et dalot)
Les ouvrages d'assainissement doivent être conçus dans le but d'assainir la chaussée et
l'emprise de la route dans les meilleures conditions possibles et avec un moindre coût.
a) Fossé de pied du talus de déblai :
Ces fossés sont prévus au pied du talus de déblai afin de drainer la plate-forme et les
talus vers les exutoires.
Ces fossés sont en terre et de section trapézoïdale .ils seront bétonnés lorsque la pente
en profil en long dépasse les 3 %.
b) Fossé de crête de déblai :
Ce type de fossé est toujours en béton. Il est prévu lorsque le terrain naturel de crête est
penchée vers l’emprise de la chaussée, afin de protéger les talus de déblais des érosions dues
au ruissellement des eaux de pluie et d’empêcher ces eaux d’atteindre la plate-forme.
c) Fossé de pied de talus de remblai :
Le fossé est en terre ou en béton (en fonction de leur vitesse d’écoulement).ils sont
prévus lorsque la pente des terrains adjacents est vers la plate-forme et aussi de collecter les
eaux de ruissellement de la chaussée, en remblai, par l’intermédiaire des descentes d’eau.
d) Drain :
Le drainage du corps de chaussée est assuré par une tranchée drainant longeant
l’autoroute. Ce drain est constitué par un matériau graveleux comportant en son centre un
59
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT
a) Bassin versant :
C’est un secteur géographique qui est limité par les lignes de crêtes ou lignes de partage
des eaux. C’est la surface totale de la zone susceptible d’être alimentée en eau pluviale, d’une
façon naturelle, ce qui nécessite une canalisation en un point bas considéré (exutoire).
b) Collecteur principal (canalisation) :
C’est la Conduite principale récoltant les eaux des autres conduites (dites collecteurs
secondaires), recueillant directement les eaux superficielles ou souterraines.
c) Chambre de visite (cheminée) :
C’est un ouvrage placé sur les canalisations pour permettre leur contrôle et le nettoyage.
Les chambres de visites sont à prévoir aux changements de calibre, de direction ou de pente
longitudinale de la canalisation, aussi qu’aux endroits où deux collecteurs se rejoignent.
Pour faciliter l’entretien des canalisations, la distance entre deux chambres consécutives
ne devrait pas dépasser 80 à 100m.
d) Sacs :
C’est un ouvrage placé sur les canalisations pour permettre l’introduction des eaux
superficielles. Les sacs sont fréquemment équipés d’un dépotoir, destiné à retenir des déchets
solides qui peuvent être entraîné, par les eaux superficielles.
e) Fossés de crêtes :
C’est un outil construit à fin de prévenir l’érosion du terrain ou cours des pluies.
f) Décente d’eau :
Elle draine l’eau collectée sur les fossés de crêts.
60
CHAPITRE IX ASSAINISSEMENT
g) Les regards :
Ils sont constitués d’un puits vertical, muni d’un tampon en fonte ou en béton armé, dont le
rôle est d’assurer pour le réseau des fonctions de raccordement des conduites, de ventilation et
d’entretien entre autres et aussi à résister aux charges roulantes et aux poussées des terres.
61
CHAPITRE X SIGNALISATION
X. SIGNALISATION
X.1 - INTRODUCTION :
62
CHAPITRE X SIGNALISATION
Elle se fait à l’aide de panneaux, qui transmettent des renseignements sur le trajet
emprunté par l’usager à travers leur emplacement, leur couleur, et leur forme.
Elles peuvent être classée dans quatre classes:
a) - Signaux de danger :
Panneaux de forme triangulaire, ils doivent être placés à 150 m en avant de l’obstacle à
signaler (signalisation avancée).
b) - Signaux comportant une prescription absolue :
Panneaux de forme circulaire, on trouve :
L’interdiction.
L’obligation.
La fin de prescription.
c) - Signaux à simple indication :
Panneaux en général de forme rectangulaire, des fois terminés en pointe de flèche :
Signaux d’indication.
Signaux de direction.
Signaux de localisation.
Signaux divers.
d) - Signaux de position des dangers :
Toujours implantés en pré signalisation, ils sont d’un emploi peu fréquent en milieu
urbain.
Ces signaux horizontaux sont représentés par des marques sur chaussées, afin d’indiquer
clairement les parties de la chaussée réservées aux différents sens de circulation. Elle se divise
en trois types :
a) - Marquage longitudinal :
Lignes continue :
Les lignes continues sont annoncées à ceux des conducteurs auxquels il est interdit de les
franchir par une ligne discontinue éventuellement complétée par des flèches de rabattement.
63
CHAPITRE X SIGNALISATION
Lignes discontinue :
Les lignes discontinues sont destinées à guider et à faciliter la libre circulation et on peut
les franchir, elles se différent par leur module, qui est le rapport de la longueur des traits sur
celle de leur intervalle.
lignes axiales ou lignes de délimitation de voie pour les quelles la longueur des trait
est environ égale ou tiers de leur intervalles.
lignes de rive, les lignes de délimitation des voies d’accélération et de décélération ou
d’entrecroisement pour les quelles la longueur des traits est sensiblement égale à celle
de leur intervalles.
ligne d’avertissement de ligne continue, les lignes délimitant les bandes d’arrêt
d’urgence, dont la largueur des traits est le triple de celle de leurs intervalles.
Modulation des lignes discontinues :
Elles sont basées sur une longueur parodique de 13 m. leurs caractéristiques sont
données par le tableau suivant :
13 m
3m 10 m
T1 2u
3m 3.5 m
T2 3u
3m 1.33 m
T3 2u
64
CHAPITRE X SIGNALISATION
3.5 6 T2
1
0.5 0.5 T’2
1.33 3 T3
3
6 20 T’3
b) - Marquage transversal :
Le blanc est la couleur utilisée pour les marquages sur chaussée définitive et l’orange
pour les marques provisoires.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité « U » différente
suivant le type de route, à savoir :
U = 7.5cm sur les autoroutes et voies rapides urbaines.
U = 6cm sur les routes et voies urbaines.
U = 5cm pour les autres routes.
PK 92+868.000…………..………..A1a
PK 93+522.000………………….. A1a
PK 94+006.000…………………....A1a
PK 94+642.000……………..……. A1a
65
CHAPITRE X SIGNALISATION
PK 95+313.000….…………....…….A1b
PK 98+545.000……………………...A1b
PK 100+187.000……...……….…....A1b
PK 102+881.000………..…..……... A1a
PK 104+649.000………...…..…….. A1a
PK 106+273.000……….…..……… A1a
PK 107+130.000……….…..……… A1b
PK 107+712.000…………..…….…. A1b
PK 93+337.000…………..………….A1a
PK 93+991.000…………………….. A1a
PK 94+474.000………………..….….A1a
PK 95+014.000…………..…..….….. A1a
PK 96+286000….……….…......…….A1b
PK 99+772.000………….…………...A1b
PK 100+651.000…………….….…...A1b
PK 103+564.000………..…………... A1a
PK 105+294.000………...………….. A1a
PK 106+614.000……….…………… A1a
PK 107+954.000……….…………… A1b
PK 108+675.000……………………. A1b
66
CHAPITRE X SIGNALISATION
80
67
CHAPITRE XI DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF
Remblais en provenance
1-04 d'emprunt y compris transport M3 319155.5 400.00 12 766 200.00
2 Chaussé
3-1
Signalisation horizontale M2 6005.4 120 720 648.00
68
CHAPITRE XI DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF
Signalisation verticale
3-2 f 1 500000 500 000.00
TOTAL HT 404957526.02
Chaussé
2
69
CHAPITRE XI DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF
Signalisation
3
- Après avoir déterminé l’épaisseur de notre chaussée, et vue les différents résultats nous
constatons que la première variante est la plus économique et pour des raisons technique et
économiques nous avons opté pour les épaisseurs obtenues à travers la méthode CBR.
70
CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce projet de fin d’études a été une opportunité pour nous pour concrétiser nos
connaissances théoriques et techniques acquises pendant notre cycle de formation à
l’université.
Dans notre démarche d’étude on a essayé de respecter tous les normes existantes
qu’on ne peut négliger et on prend en considération, le confort et la sécurité des usagers.
Notre étude géotechnique et géométrique en phase APD nous a donné une occasion;
De cerner tous les problèmes théoriques qui peuvent se présenter dans un projet routier en
milieu saharien; de tirer profit de l’expérience des personnes du domaine et d’autre part
d’apprendre une méthodologie rationnelle à suivre pour élaborer un projet des travaux
publics.
71
Résumé
Le présent travail a pour but de présenter une étude géométrique et géotechnique
détaillée sur un tronçon de route de 16 Km reliant la route national N° 03 et RN 16
la région TAIBAT (OURGLA) entre le PK 92+000 etPK108+000, ce tronçon est.
Situé ZONE DE DUNE.