Action D'un Champ Magnétique - Exos
Action D'un Champ Magnétique - Exos
Action D'un Champ Magnétique - Exos
Un cadre portant N spires rectangulaires CDEF, dont les deux côtés CD et EF sont horizontaux est
suspendu dans le champ de pesanteur à un support fixe par l’intermédiaire d’un dynamomètre. Le
cadre est plongé dans un champ magnétique, de module B et de direction orthogonale au plan des
spires. Le champ est supposé uniforme jusqu’à une cote z et nul au-delà Les spires sont alimentées par
un générateur délivrant une intensité I. Que se passe-t-il quand on actionne le générateur, selon que
seule la partie inférieure du cadre est plongée dans le champ ou l’ensemble du cadre ? Montrer que le
dispositif permet la mesure de B. Peut-on mesurer le champ magnétique terrestre (module B ≈ 50 µT)
par ce procédé ?
Réponse : force de Laplace verticale de module F = N.I.L.B dont le sens dépend de ceux du champ et du
courant électrique. Les côtés verticaux du cadre DE et FC mettent en jeu des actions qui se compensent.
Des ordres de grandeurs raisonnables de I,L et N amènent une force F trop faible pour être mesurable
par un dynamomètre.
L’unité légale d’intensité est définie par la proposition suivante : « l’ampère est l’intensité d’un courant
constant qui maintenu dans deux fils rectilignes infinis, parallèles entre eux, et placés à une distance de
1 m l’un de l’autre dans le vide, produirait entre ces deux conducteurs une force égale à 2.10-7 newton
par mètre de longueur ». Expliquer et justifier cette définition.
On donne la perméabilité magnétique du vide µo = 4π.10-7 H.m-1 et l’expression du champ créé par un
fil rectiligne infini d’axe (Oz) en coordonnées cylindriques :
µ 𝐼
𝐵⃗ = 𝑒⃗
2𝜋𝑟
Réponse : chaque portion ∆L d’un des fils est plongée dans un champ de module µoI/(2πr) produit par
l’autre fil. Le champ magnétique ainsi produit étant orthogonal au fil considéré, la portion de fil de
longueur ∆L subit une force de module F = I.∆L.B l’attirant vers l’autre fil.
Deux rails parallèles sont disposés dans un plan faisant un angle avec l’horizontale, à une distance a
l’un de l’autre. Dans ce plan, on crée un circuit électrique en posant une tige cylindrique conductrice
en contact avec les deux rails, et en fermant le tout sur un générateur. Le circuit est alors parcouru par
un courant d’intensité I et se trouve plongé dans un champ magnétique vertical, d’intensité B. On note
m la masse de la tige.
1°) Faire un schéma clair du dispositif, et préciser le sens du courant qui doit parcourir la tige pour
qu’elle reste en équilibre sous l’action du champ de pesanteur, des forces de Laplace et de la réaction
des rails.
2°) Calculer l’intensité I permettant alors à la tige de rester en équilibre.
Réponse : I = mg.tan/Ba
1
Sup PCSI1 - Exercices de physique Action d’un champ magnétique
4. Pendule magnétostatique :
Réponse : Calculer le moment en O du poids : - mg.L.sin /2, et celui des forces de Laplace IBL²/2.
éq = arcsin(IB.L / mg)
1. Justifier que le sens effectif du courant délivré par le générateur alimentant ce moteur va
déterminer son sens de rotation.
2. On suppose que le générateur impose un courant électrique i circulant dans un des rayons, de
longueur utile a, lors de son passage au niveau des balais assurant le contact électrique, les
rayons se succédant à ce niveau sans discontinuité. Déterminer le moment des forces de
Laplace par rapport à l’axe de la roue ainsi produit.
3. On suppose que les frottements présents dans le système produisent un couple s’opposant au
mouvement de rotation, dont le moment a pour expression : Cf = -h.ω(t) – Co. Déterminer la
vitesse de rotation ωlim atteinte en régime permanent par le moteur en fonction de l’intensité i
imposée, et donner un temps caractéristique τ d’évolution de cette vitesse angulaire ω(t). On
supposera que la roue est initialement immobile. On note J son moment d’inertie.
Réponse : 1. écrire le moment de la force de Laplace exercée sur un tronçon élémentaire du rayon, puis
en intégrant entre O et le contact périphérique pour un rayon donné, soit entre r = 0 et r = a, on tire
𝑖𝐵𝑎
𝛤⃗ = 𝑖𝐵𝑟𝑑𝑟𝑒 ⃗ = 𝑒⃗
2
2
Sup PCSI1 - Exercices de physique Action d’un champ magnétique
1°) On dispose une aiguille de boussole sur un support l’astreignant à un mouvement de rotation dans
un plan horizontal, repéré par l’angle θ de l’aiguille par rapport à l’axe (Ox). On néglige tout
frottement. L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme 𝐵⃗ = 𝐵𝑒 ⃗. On note J le moment
d’inertie de l’aiguille.
Quelle est la position d’équilibre stable de l’aiguille ? On écarte l’aiguille d’un angle θo faible par
rapport à la position d’équilibre et on la lâche sans vitesse initiale. Que se passe-t-il ? Montrer que le
mouvement de l’aiguille est décrit par une équation se ramenant formellement à celle d’un oscillateur
harmonique dont on exprimera la période.
2°) Une expérience préalable a donné des oscillations de période To = 0,50 s en appliquant un champ
uniforme de valeur Bo = 10 mT. On donne J = mL²/12 avec une masse de l’aiguille m = 0,35 g et une
longueur L = 3,0 cm. Estimer le moment magnétique de l’aiguille.
3°) On réalise ensuite deux expériences successives en produisant un champ de module B1 = 1,0 mT au
moyen d’un dispositif adéquat (bobines de Helmholtz), en imposant ce champ d’abord dans le sens du
champ magnétique terrestre puis dans un sens opposé. Déterminer les valeurs respectives Ta et Tb des
périodes des oscillations obtenues et montrer comment on peut procéder pour remonter à la valeur
du champ magnétique terrestre à partir des mesures de Ta et Tb. Le champ magnétique terrestre étant
de l’ordre de 50 µT, estimer l’écart de valeur ∆T attendu entre les périodes Ta et Tb.
Réponse :
1°) L’aiguille est soumise à un couple Γ = MB.sinθ. Le TMC appliquépar rapport à l’axe de rotation
3°) Les modules de deux champ s’additionnent (cas a) ou se soustraient (cas b).
B1 + Bh = (4π²J/M)(1/Ta²) et B1 - Bh = (4π²J/M)(1/Tb²)
on tire :
𝑇 ²−𝑇 ²
𝐵 =𝐵
𝑇 ²+𝑇 ²
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Sup PCSI1 - Exercices de physique Action d’un champ magnétique
Réponse : 1. et 2. 𝐵⃗ (𝑡) est un vecteur-champ tournant à la vitesse angulaire ω, de module Bo. Pour un
aimant en rotation à vitesse ω, l’action de ce champ produit un couple de module Bo.M.sinθo. qui
tendra à maintenir la rotation de l’aimant. Ce couple est moteur pour θo > 0 et récepteur pour θo < 0.
Son module est maximal à θo = π/2 et vaut alors Bo.M. Il s’annule pour θo = 0.
( )
3. Par le TMC appliqué sur (Oz) : = 𝑀𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝛤 avec dω/dt = 0 à ω = cste.
4. ω ne peut pas varier selon l’effort demandé (puisqu’imposé par l’alimentation des bobines
produisant le champ). C’est donc θo qui va s’ajuster.θo = arcsin(Γr/(MBo)).
Ce qui impose d’avoir Γr < MBo. Au-delà de cette valeur, le moteur va « décrocher » : le rotor ne suit plus
la rotation à vitesse ω du champ.
5 . L’angle entre moment magnétique et champ est alors θ(t) = (ω – ω’)t + θo. Le couple est alors
𝑀𝐵 𝑠𝑖𝑛𝜃(𝑡) et sa valeur moyenne est nulle. En moyenne le rotor n’est plus entraîné. Si au démarrage
l’aimant-rotor est immobile et que le champ tournant est immédiatement mis en rotation à vitesse
angulaire ω, le moteur ne peut pas démarrer. Les solutions technologiques de cette difficulté pourront
être abordées en seconde année...