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Les reliques
D'après une idée de David Bulle (et accompagné
d’un de ses croquis)
On appelle relique ou lieu sacré/maudit, tout ce qui
a été touché « naturellement » par la magie au cours du temps, c’est-à-dire sans l’intervention de lanceur de sorts, uniquement grâce à l’imaginaire collectif. Comme il a été dit dans d'autres publications, l’énergie de l'Inframonde se concrétise matériellement quand des êtres intelligents pensent ou rêvent des choses identiques. Cela peut donner naissance à des créatures de l’Inframonde, mais également donner des pouvoirs à des objets ou à des lieux. Ainsi quand des légendes naissent à la suite d’exploits réels ou fantasmés ou d’événements majeurs, des objets ou des lieux peuvent, avec le temps, acquérir des pouvoirs magiques. Si on devait chercher un équivalent dans notre culture, on pourrait comparer cela à Excalibur, la forêt de Brocéliande, l’épée de Charlemagne, la grotte de Lourdes ou le Saint Graal. Quelles sont les conditions pour que naisse une relique ? Il est bon de préciser que tout ce qui est rapporté ici n’est pas connu, ce sont des faits inconscients pour les habitants de l'univers d’Hamalron. Aucune règle ne régit ce concept, il est totalement dépendant du MJ et des joueurs. La principale condition est qu’il faut que les événements qui sont liés à l’état de “relique” marquent fortement les esprits. Ils n’ont pas besoin d’être absolument véridiques, mais la façon dont ils sont rapportés compte beaucoup. D’où l’importance des troubadours, des conteurs, des écrivains… En second lieu, l’évènement doit être très considérable ou être une suite de faits importants. Et, pour finir, on attachera plus d’intérêt à un objet ou un lieu remarquable. C’est ainsi que les objets d’excellente manufacture, fortement décorés ou uniques ont de meilleures chances d’entrer dans la légende et de devenir des “reliques”. Avant de donner quelques exemples, précisons que sous le terme de “relique”, on peut aussi trouver des “restes” de personnes décédées (œil, main, doigt, etc) qui ont été des êtres d’exception de leur vivant. Quand elles sont liées à la religion, on parle de “Saint.e.s”. Quelques reliques hamalroniennes : · Le quartier (maudit) des Incendiés à Guisorne. Ravagé par un incendie provoqué par la magie de Sinistrose, les survivants du drame se sont fédérés au sein de la secte des Fils du Feu. On leur attribue de nombreux pouvoirs dont une immunité aux flammes, on parle même d’immortalité pour certains. Ces pouvoirs seraient liés au quartier. D'ailleurs, aucun d'entre eux n'en sort et, malgré l'absence de ressources alimentaires, ils continuent à y vivre depuis plusieurs années. · Le pongo. Cette race de singe est réputée pour ses dons divinatoires. La légende dit qu’un pongo aurait guidé Hamalron en personne (voir le jdr pour plus de détails). Personne ne met en doute cette aptitude, par contre, il faut beaucoup d’expérience pour comprendre ses présages. · La lampe de Disalyus. A la lointaine époque où les mâles avaient le droit d’être mages, cette lampe à huile aurait permis à l'un d'eux, le puissant Disalyus, de sortir des sombres galeries de l'Inframonde. Depuis, elle ne s’est jamais éteinte et guiderait son porteur en toutes circonstances (même dans l'Inframonde). La sororité de Sinistrose garderait l'objet précieusement caché. · La hache draconique. Cette énorme hache aurait achevé le dernier Tharne existant dans la terrible guerre qui opposa les Tharnes aux centuplides. Elle tue n'importe quelle entité en un coup pour peu que celui-ci ne soit ni paré ni esquivé. Elle n'affecte pas les dragons, draconides et leurs descendants. Elle aurait disparu lors du bannissement des centuplides, mais régulièrement, elle réapparaît aux mains d'un héros centuplide. · L’oeil de Saint Faladïn. Saint Faladïn eut une vie de compassion pour les Hamalroniens qu’il rencontrait. Il aurait tant pleuré au décès de l’amour de sa vie qu’il entreprit de laver le corps avec ses larmes. Ainsi son amour fut ressuscité. A la mort de Saint Faladïn, ses yeux continuèrent à pleurer, ils furent conservés dans deux châsses de verre posées au-dessus de calices d’or ornés de pierres précieuses. Depuis, le contenu d’un calice (qui se remplit en un mois) peut ressusciter une personne sous certaines conditions (fraicheur et état du corps). Une des deux reliques a disparu, l’autre est conservée au temple d’Hamalron dédié à Saint Faladïn. Une fois par mois, une grande messe est organisée et une personne bénéficie d’une résurrection. Pour “départager les postulants”, celui dont les dons ont été les plus importants bénéficie de la résurrection. · Le cor voyageur. Ce cor magnifiquement ouvragé et décoré à l’excès, a été conçu à la demande d'un officier des douanes fortuné et imbu de lui-même. L’instrument a traversé tout l'Empire, est passé de main en main et est la cause de funestes destins pour les vaniteux qui ont voulu le garder trop longtemps (la valeur d’une carte en jours). Depuis, les guildes marchandes suivent son trajet, le récupérant parfois pour s’empresser de le revendre rapidement. C’est devenu un challenge cruel, une dangereuse stimulation pour les marchands qui doivent se dépasser pour montrer leur sens du commerce. Il arrive aussi que le cor séjourne chez les truands du Poing de Fer où il joue un rôle d’avertissement ou de punition pour les récalcitrants ne respectant pas les règles mafieuses. Le cor, lui, poursuit son voyage, faisant enfler sa légende et augmentant son pouvoir malsain.