Nirintsoa Mario Landry Licence Ies-Av

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

INSTITUT D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR D’ANTSIRABE-


VAKINANKARATRA

Mention : GENIE CIVIL


***************************

Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme de Licence en


Bâtiment et Travaux Publics

ETUDE ET CONCEPTION D’UN BÂTIMENT R+3 À


USAGE D’HABITATION SIS À TSIVATRINIKAMO
ANTSIRABE

Soutenu le 03 Décembre 2022

Par : NIRINTSOA Mario Landry

Encadreur : Dr ANDRIANANDRASANA Fanomezantsoa Alain

Année Universitaire : 2021-2022


UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
INSTITUT D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR D’ANTSIRABE-
VAKINANKARATRA

Mention : GENIE CIVIL


***************************

Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme de licence en Bâtiment


et Travaux Publics

ETUDE ET CONCEPTION D’UN BÂTIMENT R+3 À


USAGE D’HABITATION SIS À TSIVATRINIKAMO
ANTSIRABE

Soutenu le 03 Décembre 2022

Présenté par : NIRINTSOA Mario Landry

Président du Jury : Mme RANAIVOSOA Mamitiana Lalaonirina Olivette

Examinateur : Mr RANDRIANARIVELO Lanja

Mr RAKOTONANDRASANA Franck Ulrich

Encadreur : Dr ANDRIANANDRASANA Fanomezantsoa Alain


REMERCIEMENTS

Avant tout, je remercie Dieu Tout Puissant qui m’a donné la force et la persévérance
surtout une bénédiction pour finir ce mémoire jusqu’à la fin.

Ensuite, mes remerciements vont aussi à tous ce qui ont m’aidés, de près ou de loin, à
la réalisation de ce mémoire :

✓ Professeur RAVELOMANANA Mamy Raoul, Président de l’Université


d’Antananarivo
✓ Docteur ANTSONANTENAINARIVONY Ononamandimby, Directeur de
l’Institut d’Enseignement Supérieur d’Antsirabe-Vakinankaratra ;
✓ Professeur RAJAONARISON Eddie Franck, Ancient Directeur de l’IES-AV ;
✓ Monsieur RANDRIANARIVELO Lanja, Chef de mention Génie Civil au sein de
l’IES-AV ;
✓ Docteur ANDRIANANDRASANA Fanomezantsoa Alain, mon encadreur
pédagogique et professionnelle, pour la richesse de ses conseils, ainsi que pour
l’aide qu’il m’a apporté tout au long de l’élaboration de ce mémoire ;
✓ Tous les membres de jury, qui ont accordé leurs temps pour évaluer et valoriser la
soutenance de mon mémoire ;
✓ Tous les enseignants qui m’ont enseigné à l’Université ;

Dernièrement et non la moindre, merci à mes chers Parents pour le soutient et m’aider
financièrement, et à toutes ma famille, pour l’amour et le courage. Merci à toutes mes amis et
mes proches et surtout mes promotions dans le parcours Bâtiment et Travaux Publics.

MERCI À TOUS.

i
SOMMAIRES
REMERCIEMENTS
SOMMAIRES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET SYMBOLES
LISTE DES UNITÉS
LISTE DES NOTATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE PROJET
CHAPITRE I : CADRE ENVIRONNEMENTALE DU PROJET
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET
CHAPITRE III : CONCEPTION ARCHITECTURALE
CHAPITRE IV : TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES
CHAPITRE V : HYPOTHESE DE CALCUL
CHAPITRE VI : PRÉDIMENSIONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE STRUCTURE
CHAPITRE VII : EFFET DU VENT
CHAPITRE VIII : DESCENTE DES CHARGES
CHAPITRE IX : CALCUL DES STRUCTURES
CHAPITRE X : DIMENSIONNEMENT DES ÉLEMENTS EN BÉTON ARMÉ
CHAPITRE XI : ETUDES DES FONDATIONS
Partie III : ETUDE FINANCIÈRE
CHAPITRE XII : DEVIS DESCRIPTIF
CHAPITRE XIII : EVALUATION DU COÜT DU PROJET
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
TABLE DES MATIÈRES

ii
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte Administrative de la Région Vakinankaratra (Source : FTM/2020)................ 3

Figure 2 : Température moyenne maximale et minimale (Source : Weather_Spark.com 2021)4

Figure 3 : Pluviométrie mensuelle moyenne (Source : Site Weather_Spark.com 2021) ........... 5

Figure 4 : Vitesse moyenne du vent (Source : Weather_Spark.com 2021) ............................... 5

Figure 5 : Localisation du Projet (Source google_map, modifié par QGIS) .............................. 8

Figure 6: Forme générale de la construction du projet............................................................. 11

Figure 7: Schéma fonctionnel du rez-de-chaussée ................................................................... 12

Figure 8: Schéma fonctionnel du 1ère étage ............................................................................ 13

Figure 9 : Schéma fonctionnel de l’étage courant (R+2 et R+3) ............................................. 13

Figure 10 : Coffrage d’escalier................................................................................................. 19

Figure 11 : Maçonnerie de parpaing ........................................................................................ 21

Figure 12 : Coffrage du poteau ................................................................................................ 23

Figure 13 : Poteau décoffrer ..................................................................................................... 23

Figure 14 : Ferraillage poutre ................................................................................................... 24

Figure 15 : Mise en œuvre dalle en béton armé ....................................................................... 26

Figure 16 : Parpaing ................................................................................................................. 28

Figure 17 : Plancher en dalle pleine ......................................................................................... 35

Figure 18 : Section transversale du poteau............................................................................... 37

Figure 19 : Poteau le plus sollicité ........................................................................................... 39

Figure 20 : Eléments de l’escalier ............................................................................................ 40

Figure 21 : Schéma d’un Balcon .............................................................................................. 42

Figure 22 : Carte de Madagascar avec délimitation de ces zones ............................................ 44

Figure 23 : Choix de l’axe étudier ............................................................................................ 51

Figure 24 : Coupe schématique de la structure porteuse .......................................................... 51

Figure 25 : Distance entre les poteaux par rapport à l’origine O ............................................. 54

Figure 26 : Distance ⅆ𝑖 par rapport au G ................................................................................. 55

iii
Figure 27 : : Schématisation des efforts normaux dans les poteaux sur l’axe C ...................... 57

Figure 28 : Condition donnée par la méthode forfaitaire à vérifier par les moments sur appui et
en travée par des poutres à deux travées et à plus de deux travées .......................................... 61

Figure 29 : Valeur forfaitaire de l’effort tranchant dans des poutres continues à deux travées et
à plus de deux travées............................................................................................................... 62

Figure 30 : Cas des charges en prendre pour le moment en travée .......................................... 64

Figure 31 : Répartition des charges sur le plancher ................................................................. 66

Figure 32 : Modélisation de la structure du moment fléchissant à l’ELU et à l’ELS(daN/m) . 69

Figure 33 : Modélisation de la structure de l’effort tranchant à l’ELU et à l’ELS(daN/m) ..... 69

Figure 34 : Modélisation de la structure du moment fléchissant à l’ELU et à l’ELS(KN/m) . 72

Figure 35 : Modélisation de la structure de l’effort tranchant à l’ELU et à l’ELS(KN/m) ...... 73

Figure 36 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELU (KNm) ................................... 79

Figure 37 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELS (KNm) ................................... 79

Figure 38 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELU (KNm) ................................... 85

Figure 39 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELS (KNm) ................................... 85

Figure 40 : Courbe enveloppe de l’effort tranchant à l’ELU (KNm)....................................... 89

Figure 41 : Evaluation des charges d’escalier .......................................................................... 96

Figure 42 : Types de fondations ............................................................................................. 100

Figure 43 : Schéma de principe d’une semelle isolée ............................................................ 101

Figure 44 : Planning d’exécution de travaux ......................................................................... 113

iv
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition de la superficie par District de la région Vakinankaratra ..................... 2

Tableau 2 : Dimensionnement des pièces de bâtiment dans chaque étage .............................. 14

Tableau 3 : Résistance caractéristique à la compression à ʺjʺ jours du béton .......................... 32

Tableau 4 : Caractéristiques des aciers pour le BA .................................................................. 33

Tableau 5 : prédimensionnement de la section de la poutre isostatique .................................. 36

Tableau 6 : prédimensionnement de la section de la poutre continue ...................................... 36

Tableau 7 : Section des poteaux intérieurs ............................................................................... 39

Tableau 8 : Section des poteaux de rive et poteaux d’angle .................................................... 39

Tableau 9 : Caractéristique de l’escalier .................................................................................. 41

Tableau 10 : Coefficient relatif de l’effet de site ..................................................................... 45

Tableau 11 : Poids des matériaux de construction ................................................................... 48

Tableau 12 : Poids des éléments de construction ..................................................................... 48

Tableau 13 : Densité surfacique des surcharges d’exploitation ............................................... 50

Tableau 14 : Descente de charge verticale sur le poteau P3 de l’axe C ................................... 52

Tableau 15 : Récapitulation des charges verticales sur l’axe C ............................................... 53

Tableau 16 : Centre de gravité G ............................................................................................. 54

Tableau 17 : Distance ⅆ𝑖 par rapport au 𝑥𝐺 ............................................................................. 55

Tableau 18 : Moment d’inertie pour chaque niveau ................................................................ 55

Tableau 19 : Moment fléchissant à l’équilibre dans le poteau ................................................. 56

Tableau 20 : Valeurs des efforts normaux ............................................................................... 56

Tableau 21 : Vérification des efforts normaux......................................................................... 57

Tableau 22 : Récapitulation des charges de la file C arrivées à la fondation ........................... 58

Tableau 23 : Domaine de validité des méthodes de calcul à utiliser........................................ 59

Tableau 24 : Expression des charges équivalent transmis par les dalles aux poutres .............. 65

Tableau 25 : Evaluation des charges de la poutre longitudinale du niveau haut R+3.............. 66

Tableau 26 : Evaluation des charges de la poutre longitudinale du niveau d’étage courant .... 67

v
Tableau 27 : Evaluation des charges de la poutre longitudinale du niveau RDC .................... 67

Tableau 28 : Combinaison des charges appliquées sur la poutre longitudinale ....................... 68

Tableau 29 : Charge linéaire due au niveau du haut du R+3 ................................................... 70

Tableau 30 : Evaluation des charges de la poutre transversale du haut du R+3 ...................... 70

Tableau 31 : Charge linéaire due au niveau de l’étage courant ............................................... 70

Tableau 32 : Evaluation des charges de la poutre transversale de l’étage courant .................. 71

Tableau 33 : Charge linéaire due au niveau du RDC ............................................................... 71

Tableau 34 : Evaluation des charges de la poutre transversale de la RDC .............................. 71

Tableau 35 : Combinaison des charges appliquées sur la poutre transversale ......................... 71

Tableau 36 : Vérification des conditions du méthode de détermination .................................. 73

Tableau 37 : Combinaison des charges de la dalle................................................................... 75

Tableau 38 : Vérification de nécessité d’armature comprimé.................................................. 80

Tableau 39 : Section simple armatures .................................................................................... 81

Tableau 40 : Vérification des contraintes à section simple armature ....................................... 83

Tableau 41 : Nécessité de la vérification de la flèche de la poutre longitudinale .................... 83

Tableau 42 : Nécessité d’armature d’âme de la poutre longitudinale ...................................... 84

Tableau 43 : Armature transversale de la poutre longitudinale ............................................... 84

Tableau 44 : Vérification de nécessité d’armature comprimé.................................................. 86

Tableau 45 : Section à double armature ................................................................................... 86

Tableau 46 : Armature longitudinale de la poutre transversale SSA ....................................... 87

Tableau 47 : Armature longitudinale de la poutre transversale SDA ...................................... 88

Tableau 48 : Vérification des contraintes de la poutre transversale ......................................... 88

Tableau 49 : Nécessité de l’armature d’âme ............................................................................ 89

Tableau 50 : Armature transversale de la poutre longitudinale ............................................... 90

Tableau 51 : Espacement des armatures transversale par CAQUOT....................................... 91

Tableau 52 : Caractéristique géométrique du poteau P2 .......................................................... 92

Tableau 53 : Section d’acers théoriques du poteau .................................................................. 93

vi
Tableau 54 : Récapitulation des dimensionnements des poteaux ............................................ 94

Tableau 55 : Caractéristique de l’escalier ................................................................................ 95

Tableau 56 : Devis descriptif du projet .................................................................................. 107

Tableau 57 : Coefficient de déboursés ................................................................................... 110

Tableau 58 : Récapitulation de devis quantitatif et estimatif ................................................. 111

vii
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET SYMBOLES

AFNOR : Association Française de Normalisation


BA : Béton Armé
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites
CEM II: Ciment Portland Composé
DTR : Documents Techniques Règlementaire
EP : Eaux pluviales
EV : Eaux Vannes
EU : Eaux Usées
ELU : Etat Limite Ultime
ELS : Etat Limite de Service
Fft : Forfaitaire
FP : Fissuration Préjudiciable
FPP : Fissuration Peu-Préjudiciable
FTP : Fissuration très Préjudiciable
G : Charge permanente
HA : Haute Adhérence
HT : Hors taxe
IES-AV : Institut d’Enseignement Supérieur d’Antsirabe-Vakinankaratra
INSTAT : Institut National de la Statistique
NF : Norme Française
PU : Prix Unitaire
Q : surcharge d’exploitation
QGIS : Q Geography Information System
RDC : Rez-de-chaussée
RN : Route Nationale
RPA : Règle Parasismique Algérienne
SA : Simple Allumage
SSA : Section à Simple Armature
SDA : Section à Double Armature
T° : Température
TN : Terrain Naturel
TTC : Toutes Taxes Comprises
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
WC : Water-closet

viii
LISTE DES UNITÉS

°C : Degré Celsius
Ar : Ariary
cm : Centimètre
Fft : Forfaitaire
h : Heure
Hj : Homme jour
kg : Kilogramme
kg/j : Kilogramme par jour
kN/m : Kilo Newton par mètre
kN.m : Kilo Newton mètre
m : Mètre
m/km : Mètre par kilomètre
m/s : mètre par seconde
m/s² : mètre par seconde carré
m² : Mètre carré
m²/j : Mètre carré par jour
m3 : Mètre cube
m3/j : Mètre cube par jour
m3/s : Mètre cube par seconde
m4 : Mètre à la puissance 4
ml : Mètre Linéaire
mm : Millimètre
MN : Méga Newton
MNm : Méga Newton mètre
MPa : Méga Pascal
t : Tonne
t/m3 : Tonne par mètre cube
t/ml : Tonne par mètre linéaire
tm : Tonne mètre

ix
LISTE DES NOTATIONS

Béton

fcj [MPa] : Résistance caractéristique à la compression à j jours d’âge


ftj [MPa] : Résistance caractéristique à la traction à j jours d’âge h : hauteur d'une poutre
j : Nombre de jours de maturité du béton
γb : Coefficient partiel de sécurité
tu[MPa] : Contrainte tangentielle
𝜎 [MPa] : Contrainte admissible en compression
𝜎𝑏𝑐 [MPa] : Contrainte admissible en traction
Aciers
A' [m²] : Section d'armature comprimée
Amin[m²] : Section d'armature minimale longitudinale
AP [m²] : Armature de peau
Ar [m²] : Section d'armature de répartition
At [m²] : Section d'armature transversale
Au et Aser[m²] : Section d'armature à l'ELU et à l'ELS
d (et d') [m] : Position des armatures tendues (et comprimées) par rapport à la fibre la plus
comprimée du béton
fe [MPa] : Limite d'élasticité de l’acier
St [cm] : Espacement des armatures
γs : Coefficient partiel de sécurité
Autres
E : Module de Young
I [m4] : Moment d’inertie par rapport à Cdg de la section i [m] : Rayon de giration
M [tm] : Moment fléchissant de calcul
V [t] : Effort tranchant de calcul
W [t] : Actions du vent
Ф [m] : Diamètre

x
Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

INTRODUCTION

La construction des bâtiments a connu un développement rapide d’un pays. Dans le cas
de Madagascar, pays en voie de développement, de nombreux bâtiment sont encore
traditionnelle et assez moderne, par contre la population est très évaluée. Alors il est
indispensable de faire la construction en architecture moderne en respectant les normes exigeant
pour construire.

Notre objectif permet d’augmenter la capacité d’une telle situation actuelle. Et c’est
ainsi qu’est venue l’idée de construire un bâtiment d’habitation et est présentée comme notre
thème de mémoire intitulé : « ETUDE ET CONCEPTION D’UN BÂTIMENT R+3 À USAGE
D’HABITATION SIS À TSIVATRINIKAMO ANTSIRABE ».

Pour parvenir à une étude qui inclut tous les possibles, notre plan de travail se structurera
en trois (3) grandes parties :

❖ Une première partie constitué la généralité sur le projet (cadre environnementale


et présentation du projet, la conception architecturale du bâtiment et les
technologies de construction).
❖ Une deuxième partie de l’étude technique qui consistera au prédimensionnement
des éléments du structure, suivi de descente des charges et le calcul des
structures avec ces dimensionnement exact et enfin l’étude des fondations.
❖ Une troisième partie, ce dernier se concentre sur l’étude financière du projet
constituant le devis descriptif ainsi que l’évaluation financière du projet suivi du
devis quantitatif et estimatif.

NIRINTSOA Mario Landry-IES-AV 1


PARTIE I : GENERALITES SUR
LE PROJET
Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

CHAPITRE I : CADRE ENVIRONNEMENTALE DU PROJET

, I.1. Présentation du site

I.1.1. Localisation géographique

[1] Du point de vue administrative et géographique, la région Vakinankaratra fait


partie sur les Hautes terres centrales de Madagascar, située dans la province d’Antananarivo.
Elle est délimitée par 7 régions, dont au nord les régions Analamanga, Itasy et Bongolava ;
à l’est les régions Alaotra-Mangoro et Atsinanana ; au sud la région Amoron’i Mania ; et à
l’ouest la région Menabe ; elle est limitée par les coordonnées géographiques suivantes :

• entre 18°59’ et 20°03’ de latitude Sud

• entre 46°17’ et 47°19’ de longitude Est

Cette région est la partie méridionale de l’Imerina, se trouvant entre le sud du massif
d’Ankaratra à la hauteur d’Antanifotsy, et la rivière Mania servant de frontière entre le pays
merina et le pays betsileo.

Elle est subdivisée en 91 communes dans les 7 districts qui sont : Ambatolampy,
Antanifotsy, Faratsiho, Mandoto, Betafo, Antsirabe II et Antsirabe I.

Antsirabe est la troisième plus grande ville de Madagascar et le chef-lieu de la région


Vakinankaratra, située à 169 km au sud d’Antananarivo Capital de Madagascar.

Tableau 1 : Répartition de la superficie par District de la région Vakinankaratra


REGION DISTRICT SUPERFICIES (km²)

VAKINANKARATRA Ambatolampy 1709


Antanifotsy 3425
Antsirabe I 180
Antsirabe II 2769
Betafo 4607
Faratsiho 2015
Mandoto 4500
TOTAL 19205
(Source : TBE-Région Vakinankaratra 2020)

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Figure 1 : Carte Administrative de la Région Vakinankaratra (Source : FTM/2020, modifié


par QGIS)

I.2. Environnement Géographique du projet

I.2.1. Climat

[2] La ville d’Antsirabe se situe dans la partie centrale de Madagascar, à 1500 m


d’altitude. Son climat est donc le plus frais de l’île, dans laquelle l’année comporte trois (3)
saisons bien distinguées :

• une saison pluvieuse et moyennement chaude, de Septembre à Avril

• une saison fraîche et relativement froid de Mai en Août

a. Température

[2] Au cours de l’année, la température varie généralement de 7°C à 26°C et est


rarement inférieur à 5°C ou supérieur à 29°C.

La saison chaude dure 6.1 mois, du 29 septembre au 3 avril, avec une température
quotidienne moyenne maximale supérieur à 25°C. le mois le plus chaud de l’année à

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 3


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Antsirabe est décembre, avec une température moyenne maximale de 25°C et minimale de
15°C.

La saison fraîche dure 2.2 mois, 6 juin au 12 août, avec une température quotidienne
moyenne maximale inférieur à 20°C. le mois le plus froid de l’année à Antsirabe est juillet,
avec une température moyenne minimale de 8°C et maximale de 19°C.

Figure 2 : Température moyenne maximale et minimale (Source : Weather_Spark.com


2021)

b. Pluviométrie

[2] Pour montrer la variation au cours des mois et pas seulement les totaux mensuels,

nous montrons l’accumulation de pluie au cours d’une période glissante de 31 jours centrée
sur chaque jour de l’année. Antsirabe connait des variations saisonnières extrêmes en ce qui
concerne les précipitations de pluie mensuelles.

Chutes de pluie au cours de l’année à Antsirabe. Le mois le plus pluvieux est janvier,
avec une chute de pluie moyenne de 444 millimètres. (Voir figure 3)

Le mois le moins pluvieux à Antsirabe est août, avec une chute de pluie moyenne de
10 millimètres.

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 4


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Figure 3 : Pluviométrie mensuelle moyenne (Source : Site Weather_Spark.com 2021)

c. Vent

[2] La vitesse horaire moyenne du vent à Antsirabe connaît une variation saisonnière
modérée au cours de l’année.

La période la plus venteuse de l’année dure 3.5 mois ? du 10 juin au 27 septembre,


avec des vitesses de vent moyennes supérieures à 10.6 kilomètres par heure. Le mois le plus
venteux de l’année est juillet, avec une vitesse horaire moyenne du vent de 12.4 kilomètres
par heure.

Figure 4 : Vitesse moyenne du vent (Source : Weather_Spark.com 2021)

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 5


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

I.2.2. Relief

[2] La région de Vakinankaratra s’étend sur une superficie de 16 599 km². Son relief
se distingue par une altitude plus élevée et elle est dominée par des sols volcaniques
comprenant plusieurs bassins aménagés : Ambohibary et Faratsiho.

Cette région s’identifie aussi à trois ensembles naturels :

• Le centre est caractérisé par le massif volcanique de l’Ankaratra où se trouve


la plus haute altitude de la Province d’Antananarivo qui culmine à 2644 m, le
Tsiafajavona ;

• Au sud, la constitution de l’Ankaratra a provoqué dans la partie occidentale


une série d’effondrements favorisant la formation de dépressions à fond
alluvial et présentant de nombreux cratères et lacs.

• Le Moyen Ouest de Vakinankaratra est constitué par la pénéplaine de


Mandoto et où l’altitude s’abaisse à 1000 m.

a. Géologie

[2] La géologie de Vakinankaratra, est généralement constituée de :

• Volcanisme néogène à quaternaire de l’Ankaratra

• Série schisto-quartzo-calcaire du Sud

Dont les formations suivantes :

• Les massifs quartziques qui sont les roches sédimentaires (sables) ayant subi
une métamorphisation ;

• Les massifs granitiques, généralement dispersés sur la bordure occidentale du


massif volcanique de l’Ankaratra dans l’Ouest et dans le Sud, le relief sur
socle à sol ferralitique squelettique.

• Les cuvettes

Les cuvettes lacustres sont dues à des activités volcaniques : des coulées de lave
ayant obturé des vallées et engendrant ainsi les lacs.

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 6


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

b. Pédologie

[2] La région Vakinankaratra est marquée par la dominance de deux types de sols :

• Les sols ferralitiques couvrant une grande partie de la région. Ils sont
d’évolutions très diverses, pouvant porter du maïs, du manioc, et peuvent se
prêter à la culture de pommes de terre et à l’arboriculture.

• Les sols alluvionnaires, consistant les bas-fonds portent en plus du riz, des
cultures de contre saison.

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 7


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET

II.1. Localisation du Projet

Le projet en question se situe au bord de la route national RN 34 au Pk 5 vers Betafo,


plus précisément dans la ville d’Antsirabe, fokontany TSIVATRINIKAMO.

Le bâtiment se trouve dans le 1er plan par rapport à la route national de Betafo.

Figure 5 : Localisation du Projet (Source google_map, modifié par QGIS)

II.2. Situation démographique [1]

- 2ème Région plus peuplée à Madagascar après Analamanga

- Partie orientale a une occupation plus ancienne, donc une population plus dense
(entre 110 à 170 hab./km²)

- Partie ouest situé dans le moyen ouest, avec une population moins dense de moins
de 70 hab./km².

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 8


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

II.3. Architecture [3]

II.4.1. Définition et généralités :

Le mot architecture vient du mot grec arkhê (commencement, commandement ou


principe) et tektôn (charpentier ou bâtisseur). En d’autres termes, architecture signifie « art
de bâtir ». On entend aujourd'hui le mot « art » comme celui de création travail de l'artiste.

L'architecture consiste essentiellement à élever des édifices dans un cadre culturel et


technique donné ; elle détermine le volume, la surface et l'organisation du bâtiment.

L'architecture est une activité qui fut et qui est pratiquée de manières diverses par des
hommes dont la formation et le statut ont considérablement évolué.

II.4.2. Les types d’architectures :

On peut distinguer cinq grandes catégories d'architectures en fonction de leur usage :

- L’architecture religieuse : un temple, une église, une mosquée, etc.

- L'habitation

- L'architecture civile : il s'agit des édifices à usage public, à l'exception des


bâtiments religieux, depuis le palais de Justice jusqu'au stade olympique en
passant par l'école et l'opéra.

- L'architecture industrielle : elle compte les usines, les entrepôts, etc.

- L'urbanisme : l'aménagement urbain peut concerner le détail (une place, une rue)
ou l'ensemble d'une ville.

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 9


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

II.4.3. Les contraintes et les moyens

L’architecture rencontre différentes contraintes naturelles ou culturelles déterminant


les choix de construction. Les principales contraintes sont :

- Le climat ;

- La disponibilité des matériaux ;

- Les conditions économiques, sociales et culturelles.

Face à ces contraintes, l'architecture se donne des moyens : elle assujettit des
matériaux bruts, en élabore de nouveaux et développe des savoirs et des techniques.
L’homme, toujours insatisfait de ses œuvres cherchera toujours à réaliser ses rêves.

II.4.4. L’architecte :

L'architecte n'est pas seulement un technicien ; il est libre de concevoir la forme qui
lui convient pour son édifice. Cette liberté est toutefois soumise aux cadres idéologiques de
l'époque et du lieu concerné. Ainsi, un architecte évolue dans une tradition, dans un style,
une manière de construire qui codifie chacun des éléments. L'évolution de ces manières a
dans l'histoire de l'architecture, un rythme lent, le plus souvent séculaire.

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 10


Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

CHAPITRE III : CONCEPTION ARCHITECTURALE

III.1. Description du projet

III.1.1. Présentation de l’esquisse

Le bâtiment est composé de 4 niveaux dont 3 étages et le rez-de-chaussée. Il est


destiné à usage d’habitation. La hauteur sous plafond de chaque niveau est de 2.90 m. Il
occupe une superficie de 126 m² dont sa forme est rectangle de longueur de 12.00 m et de
largeur de 10.50 m sur une terrain de 785 m², soit 16% de la surface total du terrain.

Ech :1/200

Figure 6: Plan de situation du projet

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III.1.2. Disposition de l’intérieur du bâtiment

Figure 7: Schéma fonctionnel du rez-de-chaussée

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Figure 8: Schéma fonctionnel du 1ère étage

Figure 9 : Schéma fonctionnel de l’étage courant (R+2 et R+3)

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III.1.3. Dimensions des pièces

Tableau 2 : Dimensionnement des pièces de bâtiment dans chaque étage


ETAGE PIECES SURFACES (m²)

Chambre 24.00

Escalier 5.60

Garage 20.92
REZ-DE-CHAUSSEE Hall d’entrée 16.48

WC 6.16

Chambre 1 12.5
Chambre 2 9.53

Balcon 3.45

Couloir 8.13

Cuisine 12.00
1ère ETAGE
Escalier 5.60

Salle d’eau 7.75

Séjour 28.83

WC 3.25

Chambre 1 19.06

Chambre 2 9.13

Chambre 3 6.15

Balcon 3.45

ETAGE COURANT Couloir 8.13

Escalier 5.60

Salle d’eau 7.75

Séjour 28.83

WC 3.25

III.2. Eléments structurels

On appelle élément porteur, les éléments d’une construction qui servent à reprendre
les efforts verticaux dus aux poids propres des divers éléments constitutifs et aux surcharges
verticales et à transmettre au sol par le biais des fondations.

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III.3.1. Ossature

On réalise un squelette appelé ossature sur lequel reposeront les planchers. Il est
constitué par une série de poutres et de poteaux de contreventement.

On appelle ossature l’association d’éléments verticaux et d’élément horizontaux.


L’ossature a la fonction de résister à des efforts verticaux engendrés par les charges
permanentes, les surcharges d’exploitation et à des efforts horizontaux dus aux vents et aux
séismes.

Elle peut être métallique, en bois, en béton précontraint, en béton armé, ou mur
porteur. On va choisi comme ossature de notre bâtiment l’ossature en béton armé car
beaucoup d’avantage prenons compte sur le béton armé dont on va citer ci-après :

- Résistance à la compression et à la traction c’est-à-dire aux charges dynamiques


et statiques
- Bonne résistance aux atteinte atmosphérique et au feu
- Facile de donner à n’importe quelle forme architecturale
- Economique

III.3.2. Planchers

Le plancher est un élément horizontal consiste à séparer de différents niveaux d’une


construction. Il est capable de supporter toute les charges verticales (charge permanente et
charge)

En générale, il existe trois (3) types de planchers :

- Plancher en bois
- Plancher métallique
- Plancher en béton armé (dalle pleine, à corps creux, dalle nervuré, prédalle, dalle
champignon…)

Pour notre ouvrage, on choisit le plancher à dalle pleine en béton armé car des
avantages expliquent leur utilisation de plus en plus répandue, non seulement le béton armé
permet les réalisations variées et économiques mais de plus, il offre des garanties d’une
excellente liaison entre les différents éléments.

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III.3.3. Maçonnerie

Les maçonneries du bâtiment sont réalisées en brique hourdées au mortier de terre et


en parpaing hourdées au mortier de ciment.

Les parpaings ont des avantages comme suit :

- Bonne résistance mécanique et au feu


- Gain de temps et facile pour la mise en œuvre avec ses dimensions plus grand
- Isolation phonique et thermique amélioré

Et les briques aussi sont économiques et avoir une bonne résistance. Alors on choisit
les deux maçonneries pour avoir l’équilibre dans la construction.

III.3.4. Revêtement

Les revêtements des surfaces du bâtiment qu’on a choisi sont cités ci-après :

- Pour les murs extérieurs sont en simple enduit au mortier de ciment mais ils sont
couverts par une peinture de double couche.
- Tous les murs intérieurs sauf le WC et salle d’eau, sont en enduit bessier de
couleurs différents pour chaque pièce.
- Revêtement à carrelage pour le plancher et les surfaces du mur du WC et salle
d’eau.
- Enduit plâtre pour le plafond

III.3.5. Façade

Du point de vue architecturale, la façade principale est l’un des façades le plus
diversifiées. Elle est adoptée à grandes baies circulaires vitrées pour avoir une architecture
du style moderne et apporte une conformabilité visuelle et lumineuse pour les occupants du
bâtiment. Et aussi une maçonnerie architecturée sur le balcon.

Les portes extérieures sont vitrées, en aluminium et texturées en noir, qui permettent
d’avoir accès aux balcons et d’aérer l’intérieur.

Les fenêtres dans les façades latérales sont vitrées, en aluminium, texturées en noir
et coulissantes.

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III.3.6. Toiture

Il existe plusieurs types de toiture mais on utilise la toiture en terrasse comme notre
couverture du bâtiment avec un revêtement en chape étanche (mortier gras + adjuvant),
d’une pente de 1.5%. Elle est inaccessible sauf pour l’entretien.

Elle a une fonction comme :

- Protection de la structure et des occupants de tout agression extérieure


- Contribution à la durabilité et pérennité de la construction grâce à l’étanchéité
- Amélioration du confort intérieur
- Esthétique du bâtiment

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CHAPITRE IV : TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION

IV.1. Implantation du bâtiment

IV.1.1. Principe

Les travaux d’implantation comprennent le piquetage et le nivèlement.

Le piquetage consiste à matérialiser sur le terrain au moins 2 axes généralement


orthogonaux appelé ligne directrice. Les quels s’obtient à partir d’une ligne appelé base
situé hors de l’emprise du bâtiment et généralement parallèle à l’axe horizontal de celui-ci.

IV.1.2. But de l’implantation

Pour effectuer les fondations, il s’agit de déterminer sur le terrain l’emplacement de


la construction, de situer la position de murs et poteaux.

IV.1.3. Instruments utilisés

a. Chaise d’implantation

Elles sont constituées de piquets en bois enfoncés dans le sol, des traverses
horizontales avec repère de fixation de cordon.

Son rôle est de fixer les cordeaux d’alignement des murs.

b. Niveau à lunette avec trépied

Appareil optique qui comporte une lunette permettant d’obtenir des visées rectiligne
un cercle gradué en grade ou en degré pour obtenir la lecture des angles.

Utiliser en tracé d’alignement, mesure d’angles horizontaux, nivellement de


précision

c. Cordon

Matérialisation utilisé pour l’alignement des murs. Il doit être très tendu.

d. Niveau d’eau

Niveau à bulle d’air, déterminer et contrôler l’horizontalité.

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IV.2. Escalier

IV.2.1. Définition

Un escalier est un appareil formé par une suite de plan horizontal étagé et petite
étendue appelé marche.

IV .2.2. Rôle

Il a pour rôle de permettre de passer d’un niveau donné à un autre niveau. Il est
construit dans un espace appelé cage d’escalier. Il est exécuté en béton armé dosé à 350
kg/m3.

IV.2.3. Mise en œuvre

a. Implantation et tracé

Les méthodologies sont les suivantes :

- les hauteurs des contres marches sont portée en cote cumulée (horizontal sur le mur)

-les largeurs de paliers et des marches sont aussi en cote cumulés (verticales sur le
mur)

- les nez de marche sont déterminés par l’intersection horizontal- vertical ;

- le dessous de la paillasse se trace ensuite facilement.

b. Coffrage

Les solutions classiques font l’objet de croquis :

-par planches horizontales

- par planches verticales

Figure 10 : Coffrage d’escalier

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c. Coulage du béton

Les coulages se font de bas vers les hauts ;

Les paillasses et les marche sont coulés ensemble ;

IV.3 Dallage

IV.3.1. Description

Le dallage est constitué de trois éléments principaux :

- hérissonnage en pierre cassée de 15cm d’épaisseur ;


- couche de sable de 5cm d’épaisseur ;
- forme en bêton dosé à 250kg/m3 de 8cm d’épaisseur ;

IV.3.2. Rôles

Il joue des rôles très important dans la construction :

- repartir les charges et les surcharges d’exploitation aux sols de fondation ;


- lutter contre les remonter capillaires ;
- assurer l’étanchéité vis-à-vis de l’humidité du sol.

IV.3.3. Mise en œuvre

On doit préparer le sol pour les phases suivantes :

- réalisation des déblais ou de remblais;


- nettoyage et stabilisation du sol à l’aide d’une dame ;
- apport des pierres cassés, hérissonnage en tout venant de 40/70mm ;
- damage d’ hérissonnage, pour éliminer ou d’atténuer les remonte capillaires ;
- pose de sable ;

Remarque

Des joins des dallages sont à prévoir dans la mise en œuvre du dallage. Ainsi, le
dallage est fractionné par un joint d’isolement de contact des éléments porteurs, les
déformations alternées du sol :

Les joints de dilatation : ils sont distants de 10 à 15m d’une épaisseur de celle du
support avec une ouverture de 1 à 1.5 cm.

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IV.4.1. Murs

IV.4.1. Généralités

-Les murs sont les éléments verticaux d’une construction dont la section est droite et
de la forme oblongue.

-Ils ont pour rôle de participer à la stabilisation de l’ouvrage, de clôturer ou de


délimiter un espace. Ils assurent le confort inférieur, l’isolement thermique et acoustique.

-Ils contribuent à l’esthétique, grâce aux parements muraux et revêtement, aux


enduits, aux peintures.

IV4.2. Description

Les murs de RDC et la 1ère étage sont en brique pleine de 25cm d’épaisseur ;

Les murs de l’étage courant (2ème et 3ème étage) ainsi les cloisons de distribution sont
en parpaing d’épaisseur 20 cm et 15 cm.

IV.4.3. Mise en œuvre

Dans la maçonnerie des briques, elles doivent être disposées en boutisse et


panneresse, alternées à chaque niveau pour éviter le coût de sabre (fissuration des murs). Les
différentes briques sont hourdées aux mortiers de terre naturel.

Dans la maçonnerie des parpaings, elles doivent être en panneresse seulement, et


alternées. Elles sont appareillées au mortier de ciment dosé à 250 kg/m3.

Figure 11 : Maçonnerie de parpaing

Il faut vérifier l’horizontalité et l’équerrage des murs à une hauteur et à mur fini.

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IV.5. Enduits

IV.5.1. Définition

Ce sont des revêtements des murs de faible épaisseur de 2cm.

IV.5.2. Exécution de l’enduit

Pour exécuter les enduits, on procède les étapes suivantes :

• Préparation de la surface (support)

-Dégradation de joint ;

-Grattage de béton et lavage du mur.

• Façonnage de repères et de nus

Vérifier les aplombs (partie vertical) et les niveaux (partie horizontale) ;

Façonner les repères en reportant par petit couche successive d’enduit, de tant qu'à
l’extrémité de nus ;

Pour régler les nus, recharger par couche successive et passer la règle à dresser en se
guidant sur les repères dosage de 400kg/m3.

• Gobetage

Façonnage en mortier très riche assez liquide.

• Crépissage

-Recharger par couche successive (jusqu’à 2mm de nus fini). Ne jamais jeter une
couche avant la prise de la précédente et commençait ;

-L’enduit en bouclier est simplement passé au bouclier après sa prise ;

-L’enduit lissé est poli à la lisseuse (règle bien droite) ou chiffonner au bouclier feutre
après le passage de la lisseuse.

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IV.6. Ouvrage en béton

IV.6.1. Poteaux

a. Définition

Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux avec armature incorporée.

Ils supportent les charges verticales, servent les chaînages verticaux, de support des
poutres, des linteaux et des planchers.

b. Mise en œuvre :

La méthode de mise en œuvre comprend par les étapes suivantes :

- Tracer du contour de la section des poteaux ;

- Réalisation de l’amorce en béton ;

- Mise en place de l’armature ;

- Coffrage (buter, serrages des parois, étaiements,) ;

- Bétonnage et vibration ;

- Décoffrage après durcissement supérieur ou égal à 12 heures.

Figure 12 : Coffrage du poteau

Figure 13 : Poteau décoffré

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IV.6.2. Poutres

a. Définition

Les poutres sont des éléments horizontaux porteurs destinés en général à supporter
les charges verticales. Elles remplacent le mur de refend afin d’économiser de la place toute
en supportant les plancher. C’est pourquoi son exécution doit être soignée. Elles peuvent
prendre appuis sur poteau, mur maçonné ou autres poutres (secondaire, principale).

b. Mise en œuvre

La méthodologie de la mise en œuvre comprend par les étapes suivantes :

- Vérifications des arases des poteaux ;

- Pose des étais et pose du fond des poutres ;

- Coffrage de rive : coffrage de raccord entre murs et poutres

- mise en place des armatures

Figure 14 : Ferraillage poutre

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IV.6.3. Plancher

C’est la dalle en béton coulée sur place (ou dalle pleine) qui est prévue pour le
plancher.

Pour sa réalisation, on procède ainsi :

➢ Préparer l’emplacement

- Tracer les arases inférieures et supérieures sur les murs ;

- Mettre le fond de coffrage et les étais pour le soutenir ;

➢ Réaliser le coffrage

- Réaliser le coffrage et désolidariser la dalle au moyen d'un joint de désolidarisation


de 10 mm d'épaisseur au moins à la bordure du bâtiment ;

- Mettre les joints de dilatation d’épaisseur de 10 à 20 mm pour favoriser la dilatation


du béton et pour éviter son soulèvement et son éclatement ;

➢ Placer les armatures

- Placer les armatures en ménageant en périphérie une marge de 3 cm car ils doivent
être entièrement enrobés par le béton et en surélevant de 4 à 5 cm par rapport au sol en le
calant par des cales béton ;

➢ Couler le béton

- Couler le béton et égaliser-le au fur et à mesure en tirant la règle bien en appui sur
les planches et les joints de dilatation ;

- Vibrer le béton ou tapoter les planches de coffrage pour faire remonter la laitance
de ciment ;

- Lisser la surface à la taloche par des mouvements circulaires ;

- Le lendemain du bétonnage, procéder à la cure du béton.

➢ Décoffrer

Décoffrer la dalle après 24 h au moins.

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Figure 15 : Mise en œuvre de la dalle en béton armé

IV.7. Les matériaux de construction

IV.7.1. Ciment

Le ciment est un liant hydraulique car il a la propriété de s’hydrater et de durcir en


présence d’eau.

- On va utiliser pour la construction le ciment Portland composé CEM II/A avec de


résistance à la compression de 42.5 MPa

- -Le liant sera livré en sac d’origine, et l’utilisation de ciment réensaché est interdite.

- il sera stocké dans les locaux parfaitement abrités du soleil et de l’humidité.

IV.7.2. Granulats

Granulats ou agrégats, des matériaux inertes qui entrent dans la composition du


béton, ils forment notamment le squelette des bétons hydrauliques.

Trois grandes familles de granulats sont ainsi définies, selon la norme NF P 18-545 :

- les sables où d = 0 et D = 4 mm ;

- les gravillons où d = 4 mm et D=12 mm ;

- les graves où d = 0 et D>4mm, mélange de sable et de gravillons, voire de fillers.

Les granulats employés pour le béton doivent être propres parce que les impuretés
perturbent l’hydratation du ciment et entrainent des adhérences entre les granulats et la pâte.

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a. Sables

On utilise généralement du sable de rivière ou de carrière débarrassé des impuretés,


jamais de sable marin (en raison de sa salinité et de l'extrême finesse de ses grains) ou de
sable de remblai car ces derniers contiennent des éléments néfastes pour la qualité du béton
et du mortier.

Les dimensions maximums des sables varient selon leur type d’utilisation :

- Sable pour crépis et enduits et maçonnerie : 2.5 mm ;

- Sable pour béton armé : 5 mm ;

- Sable pour béton non armé : 10 mm

b. Gravillons

Le gravier est composé de particules rocheuses lisses quand elles sont issues d'une
rivière (c'est le gravier le plus recherché) ou concassées quand elles proviennent d'une
carrière.

Il faut impérativement que le gravier soit débarrassé de la boue et des saletés qu'il
pourrait contenir avant de fabriquer le béton.

Afin d’avoir une bonne résistance et une bonne ouvrabilité du béton, on va utiliser
des gravillons de calibre 5/15 et 15/25.

IV.7.3. Eau de gâchage

L’eau a comme objet d’hydrater le liant et de mouiller les granulats. Tout comme les
autres composants du mélange, elle doit être propre. Le dosage doit faire preuve d’une
attention particulière car trop d'eau dans le béton entraîne la naissance de fissures et une
perte de résistance au moment du séchage.

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IV.7.4. Les Briques

Les briques sont des produits céramiques, dont les matières premières sont des
argiles, avec ou sans additifs.

Ils sont destinés pour la maçonnerie des murs de remplissage d’épaisseur 25 cm et


avec enduit.

On va utiliser les briques pleines en terres cuites, selon de dimensions de 10x10x20.

IV.7.5. Les parpaings

Ce sont des éléments de construction destinés à l’exécution de la maçonnerie dont le


sable est la matière première indispensable. L’utilisation du parpaing facilite la mise en
œuvre et permet d’accélérer les travaux. En général, cet élément est obtenu par mélange de
sable, du gravillon de petite dimension, de ciment et d’eau. Dans le chantier, on utilise des
parpaings légers de dimension 20 x 20 x 40 cm pour murs d’épaisseur 20cm et 10x20x40
pour murs d’épaisseur 15cm.

Figure 16 : Parpaing

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PARTIE II : ETUDES
TECHNIQUES
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CHAPITRE V : HYPOTHESE DE CALCUL

V.1. États Limites

Dans le domaine des constructions, un état limite est celui qui satisfait strictement
aux conditions prévues sous l’effet des actions (forces, moments ou couples) qui agissent
sur la construction ou l’un de ses éléments.

Les conditions sont : la stabilité, la résistance, la durabilité, les déformations non


nuisible pour satisfaire les fonctions techniques d’utilisation des structures.

On distingue deux États limites : États limites Ultimes et États limites de services ; il
est nécessaire de bien différencier ces deux états qui sont à considérer dans tous les calculs
du béton armé, soit directement, soit implicitement pour l’un des états.

V.1.1. États limites Ultimes (E.L.U)

Il porte la capacité portante de la structure et la sécurité des biens et des personnes.


Son dépassement conduit la ruine de la structure.

On distingue :

• État limite d’équilibre statique : stabilité des constructions (non


glissement, non renversement)
• État limite ultime de résistance (E.L.U.R) : Capacité portante qui dépend
des matériaux constitutifs (non rupture par écrasement ou par allongement
excessif)
• État limite de la stabilité de forme : pas d’instabilité (flambement)

D’après les règles de BAEL-91, les combinaisons d’être soumis aux actions des
charges permanentes, des surcharges d’exploitation et du vent sont, en principe à considérer :

1.35G+1.5Q+W (1)

1.35G+1.5W+1.3ψ0Q (2)

avec :

G : charges permanentes

Q : surcharges d’exploitation

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W : surcharges du vent

ψ0 : coefficient d’accompagnement définie et donné dans la norme NFP 06-001, sa


valeur est 0.77 pour tous les locaux.

V.1.2. États limites de services (E.L.S)

Il concerne les conditions normales d’exploitation et durabilité de service de la


structure

On distingue :

• État limite de compression du béton : éviter l’apparition d’une fissure


parallèle à l’axe neutre
• État limite de déformation : limitation des désordres
• État limite d’ouverture des fissures : durabilité des ouvrages et éviter la
corrosion des armatures

Les combinaisons d’action à l’ELS dans le cas le plus courant dû aux charges
permanentes, surcharge d’exploitation, et vent sont :

G+Q+0.77W (3)

G +W+ψ0Q (4)

avec:

G : charges permanentes

Q : surcharges d’exploitation

W : surcharges du vent

ψ0 : coefficient d’accompagnement définie et donné dans la norme NFP 06-001, sa


valeur est 0.77 pour tous les locaux.

V.2. Béton

V.2.1. Résistance caractéristique

✓ Le béton est défini par une valeur de sa résistance à la compression à l’âge de 28


jours, dite valeur caractéristique requise, celle-ci est notée 𝑓𝑐28 .

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Pour le choix de la valeur de fc28, on peut considérer que :

- 𝑓𝑐28 = 20 MPa est facilement atteinte sur les chantiers convenablement outillés ;
- 𝑓𝑐28 = 25 MPa sur les chantiers faisant l'objet d'un contrôle régulier ;
- 𝑓𝑐28 = 30 MPa dans toutes les régions à condition, en outre, de choisir
convenablement les matériaux et les compositions du béton.
- 𝑓𝑐28 a des résistances supérieures, elle peut être atteinte moyennant une sélection
rigoureuse des matériaux utilisés

Nous avons la classe du béton B25, donc la résistance caractéristique à la


compression du béton à l’âge de 28 jours : 𝑓𝑐28 = 25 MPa

Remarque : les résistances caractéristiques à la compression à ʺjʺ jours du béton,


peuvent être évaluées par la formule dans les tableaux suivants :

Tableau 3 : Résistance caractéristique à la compression à ʺjʺ jours du béton


𝑓𝑐𝑗 40𝑀𝑃𝑎 < 𝑓𝑐28 < 60𝑀𝑃𝑎
𝑓𝑐𝑗 𝑓𝑐28 ≤ 40𝑀𝑃𝑎
𝑗̇
𝑗̇ j≤28 𝑓
j˂60 𝑓 1.40 + 0.95𝑗 𝑐28
4.76 + 0.83𝑗 𝑐28
𝑓𝑐28
40<J<60
1.10𝑓𝑐28
J≥60

✓ La résistance caractéristique à la traction du béton à ʺjʺ jours, notée 𝑓𝑡𝑗 est


conventionnellement très faible et est définie par la relation

𝑓𝑡𝑗 = 0.6+0.06 𝑓𝑐𝑗 (formule valable pour 𝑓𝑐𝑗 ≤ 60 𝑀𝑃𝑎

donc la résistance à la traction à 28 jours est 𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐28 = 2.1 MPa

𝟎.𝟖𝟓𝒇𝒄𝟐𝟖
✓ La résistance de calcul de béton à l’ELU vaut : 𝒇𝒃𝒖 = = 14.17 MPa
𝜽𝜸𝒃

avec 𝑓𝑏𝑢 : résistance caractéristique du béton


✓ La contrainte admissible à la compression du béton à l’ELS est :
𝝈
̅ 𝒃𝒄 = 𝟎. 𝟔𝒇𝒄𝟐𝟖 = 15 MPa

V.2.2. Coefficient

✓ θ est un coefficient qui dépend de la durée t d’application de la combinaison de


charge et qui vaut :

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- θ = 1 si les charges sont appliquées pendant t≥24h


- θ = 0.9 si les charges sont appliquées pendant 1h<t<24h
- θ = 0.85 si les charges sont appliquées pendant t<1h

Pour le bâtiment, on prend θ = 1

✓ 𝛾𝑏 = 1.5 est la coefficient de sécurité du béton dans le cas générale

V.3. Acier

L’acier présente une très bonne résistance à la traction mais aucun traitement n’est
réalisé, il subit des effets de corrosion.

Les aciers utilisés dans le béton armé se distinguent suivant leurs nuances et leurs
états de surface et qui sont classés dans le tableau suivant :

Tableau 4 : Caractéristiques des aciers pour le BA


Allongement à Diamètre courants
Limite Résistance à
la rupture (en mm)
Types Nuance
élastique la rupture
(MPa) (MPa)

Fe E215 fe=215 σr≥330 22% 6-8-10-12


Doux et lisse
(symbole Ø)
Fe E235 fe=235 σr≥410 22%

Fe E400 fe=400 σr≥480 14% 6-8-10-12-14-16-20-


Haute adhérence
25-32-40
(symbole HA)
Fe E500 fe=500 σr≥550 12%

Treillis soudée Fe E500 fe=500 σr=550 8% 3.5 à 12 et 14 à 16

V.3.1. Caractéristique mécanique

Dans notre cas, on choisit le type d’acier de barre à haute adhérence Fe E500, acier
laminé à chaud et écrouis. Ce type d’acier a une limite d’élasticité de 500MPa et a un
allongement de rupture 12%.

Le module d’élasticité ou module d’Young est Es= 2.1.105 MPa

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 33


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V.3.2. Résistance de calcul


𝒇
✓ Contrainte dans les aciers à l’ELU 𝝈𝒔 = 𝜸𝒆 = 434.78 MPa
𝒔

✓ Contrainte de traction des aciers à l’ELS

On choisit le cas d’une fissuration préjudiciable, éléments exposés aux intempéries et


aux condensations :
𝟐 𝒇𝒆
𝝈𝒔 = 𝐦𝐢𝐧{𝟑 𝒇𝒆; 𝐦𝐚𝐱( 𝟐 ; 𝟏𝟏𝟎√𝛈 𝒇𝒕𝟐𝟖 )} = 217.40 MPa
̅̅̅

avec :

- Coefficient de sécurité des aciers 𝛾𝑠 = 1.15 pour le cas général

- Coefficient de fissuration η = 1.6 pour l’acier HA de diamètre ≥6mm

Pour le dimensionnement des éléments en béton armé avec une fissuration peu
préjudiciable, l’enrobage (c) des armatures est égale à c=3cm,

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CHAPITRE VI : PRÉDIMENSIONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE


STRUCTURE

VI.1. Prédimensionnement des éléments principaux

VI.1.1. Plancher en dalle pleine

Une dalle est un élément horizontal, généralement de forme rectangulaire, dont une
des dimensions (épaisseur e) est petite par rapport au deux autres (lx et ly). Elle peut être dans
deux sens (porte sur 3 ou 4 appuis) ou dans un seul sens (porte sur 2 appuis) selon la valeur
𝑙𝑥
de α, tel que 𝛼 = 𝑙𝑦, or lx< ly

lx : la petite portée de la dalle

ly : la grande portée de la dalle

Figure 17 : Plancher en dalle pleine

si
𝐿 𝐿
α<0.40 :la dalle porte dans un sens, donc 25 ≤ 𝑒 ≤ 20

𝐿 𝐿
0.40≤α≤1 : la dalle porte dans deux sens, donc 40 ≤ 𝑒 ≤ 30

avec L = √𝑙𝑥 . 𝑙𝑦

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

On prend la dalle ayant une surface la plus grande dans notre bâtiment 𝑙𝑥 = 5.25 m et
𝑙𝑦 =6.76 m

5.25
D’où α = 6.76 = 0.776 > 0.40, et L = 5.95 m, donc la dalle porte dans deux directions

5.95 5.95
≤𝑒≤ = 0.148 ≤ 𝑒 ≤ 0.198
40 30

Pour la sécurité contre l’incendie, fixons e = 16 cm

VI.1.2. Poutre

Nous allons adopter à des poutres à des sections régulières (rectangulaire ou carré).
La hauteur de la poutre se fait en suivant les critères de rigidité suivant
𝐿 𝐿
- Poutre isostatique : 15 ≤ ℎ ≤ 10 (1)
𝐿 𝐿
- Poutre continue : 18 ≤ ℎ ≤ 14 (2)

Où : L : portée maximale des poutres

h : hauteur de la poutre

La largeur de la poutre b est comprise en suivant la condition suivante :0.3ℎ ≤ 𝑏 ≤ 0.6ℎ (3)

Pour avoir une meilleure conception de coffrage et pour plus d’uniformité de la poutre, on
va fixer la largeur en b = 0.25 m comme l’épaisseur du mur.

En appliquant les relations (1), (2) et (3), on a :


1 𝐿 𝑏 1 𝐿 𝑏
- Poutre isostatique : 2 (15 + 0.6) ≤ ℎ ≤ 2 (10 + 0.3)
1 𝐿 𝑏 1 𝐿 𝑏
- Poutre continue : 2 (18 + 0.6) ≤ ℎ ≤ 2 (14 + 0.3)

On a donc :

Tableau 5 : prédimensionnement de la section de la poutre isostatique

Poutre L (m) 1 𝐿 𝑏 1 𝐿 𝑏 h (m) b (m)


( + ) ( + )
2 15 0.6 2 10 0.3

Longitudinale 6.00 0.41 0.71 0.50 0.25

Transversale 4.00 0.34 0.61 0.45 0.25

Tableau 6 : prédimensionnement de la section de la poutre continue

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Poutre L (m) 1 𝐿 𝑏 1 𝐿 𝑏 h (m) b (m)


( + ) ( + )
2 18 0.6 2 14 0.3

Longitudinale 6.00 0.37 0.63 0.45 0.25

Transversale 5.75 0.36 0.62 0.45 0.25

VI.1.3. Poteau

Un poteau est un poutre droite verticale et soumise uniquement à une compression


centrée et des charges verticale qui transmettent jusqu’à la fondation.

On distingue 3 types de poteau selon son emplacement :

- Les poteaux intérieurs


- Les poteaux de rive
- Les poteaux d’angle

Les dimensions des poteaux doivent être établies pour éviter le flambement.

Pour le calcul, le poteau travail en une compression simple et ayant une section
rectangulaire 𝐵 = ℎ × 𝑏

Figure 18 : Section transversale du poteau

avec : 𝐵 : la section transversale du poteau

ℎ : la dimension longitudinale de la section du poteau

𝑏 : la dimension transversale de la section du poteau

a. Détermination de 𝒉 :

On peut déterminer la petite dimension ℎ à partir de l’élancement de poteau 𝜆.

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

𝑙𝑓
Cet élancement est défini par la relation : 𝜆 = 𝑖

avec 𝑙𝑓 : longueur de flambement 𝑙𝑓 = 0.7 𝑙𝑜

𝐼min
𝑖 : rayon de giration 𝑖 = √ 𝐵

𝑙𝑜 : longueur réelle du poteau (3.06m)

Imin : moment d’inertie de la section par rapport à l’axe passant par son centre
𝑏ℎ3
de gravité 𝐼min = 12

NB : Une pièce comprimée est sûre de ne pas flamber si 𝜆 ≤ 50

√12
𝜆 = 𝑙𝑓 × ≤ 50

avec 𝑙𝑓 = 2.14 m

7.41
≤ 50

7.41
≤ℎ
50

0.148≤ ℎ, on prend ℎ = 0.25 m

D’où 𝜆 = 26.16 ≤ 50

alors la condition de non flambement du poteau est vérifiée

b. Détermination de 𝒃 :
𝑁 𝑁
b est déterminé par la relation : 𝐵 ≥ 0.9⋅𝜎̅̅̅̅̅ qui donne ℎ × 𝑏 ≥ 0.9 ⋅𝑓
𝑏𝑐 𝑏𝑢

avec :

N : effort normal supporté par le poteau : 𝑁 = 𝑛 × 𝑞 × 𝑆

𝑛 : nombre de niveau assurer par le poteau

𝑞 : charge supportée par le plancher d’étage, comprise entre 1 à 1.5 T/m², on prend
la moyenne des valeurs extrême 𝑞 = 1.25 T/m².
0.85𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑢 : résistance caractéristique du béton qui est égale à 𝑓𝑏𝑢 = = 14.17 MPa
𝜃𝛾𝑏

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𝑆 : la surface d’influence du poteau (poteau le plus sollicité sur un niveau)

𝑆 = 𝑆1 + 𝑆2 + 𝑆3 + 𝑆4

Figure 19 : Poteau le plus sollicité

Les résultats de calculs exacts sont présentés par le tableau suivant :

Tableau 7 : Section des poteaux intérieurs


Niveaux n q (T/m²) S (m²) N 𝑓𝑏𝑢 (MPa) B (m²) h (m) b (m) Section
RDC 4 1,5 18,0 108 14,17 0,085 0,30 0,28 30x30
Etage +1 3 1,5 18,0 81 14,17 0,064 0,25 0,25 25x25
Etage +2 2 1,5 18,0 54 14,17 0,042 0,20 0,21 20x25
Etage +3 1 1,5 18,0 27 14,17 0,021 0,20 0,11 20x20

Tableau 8 : Section des poteaux de rive et poteaux d’angle


Niveaux n q (T/m²) S (m²) N 𝑓𝑏𝑢 (MPa) B (m²) h (m) b (m) Section
RDC 4 1,5 13,5 81 14,17 0,064 0,25 0,25 25x25
Etage +1 3 1,5 13,5 60,75 14,17 0,048 0,20 0,24 20x25
Etage +2 2 1,5 13,5 40,5 14,17 0,032 0,20 0,16 20x20
Etage +3 1 1,5 13,5 20,25 14,17 0,016 0,20 0,08 20x20
Toiture 1 1.5 13,5 20,25 14,17 0,016 0,15 0,15 15x15

VI.2. Prédimensionnement des éléments secondaires

VI.2.1. Escalier

Un escalier est un élément d’architecture qui permet de relier deux niveaux différents
par des gradins. Notre étude comportera l’un de ses escaliers au choix car ils sont identiques.

L’escalier que nous allons étudier est de type escalier droit à double quart tournant,
séparé de deux volée et un palier intermédiaire.

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Un escalier est déterminé par :

H : hauteur à franchir, c’est-à-dire, hauteur d’étage plus épaisseur de plancher


H=3.06m

h : hauteur de contre marche

n : nombre de contre marche

g : largeur de la marche dit giron

s : épaisseur de paillasse

E : largeur d’escalier dit Emmarchement 80 ≤ 𝐸 ≤ 120 𝑐𝑚 en 1 unité de passage

Lp : longueur du paillasse

Le nez de marche déborde de 2 cm de la marche

Figure 20 : Eléments de l’escalier

- Le nombre de contre marche n :


𝐻
𝑛= ; avec ℎ est la hauteur de contre marche comprise entre 16.5 et 17.5 cm

on prend ℎ = 17 𝑐𝑚
3.06
𝑛 = 0.17 = 18

- Le giron est calculé par la relation de Blondel 60 ≤ 2ℎ + 𝑔 ≤ 64

on prend, 2ℎ + 𝑔 = 62 et 25 ≤ 𝑔 ≤ 32

𝑔 = 28 𝑐𝑚, vérifié

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- L’angle d’inclinaison est obtenu par : tan 𝛼 = 𝑔

17
qui donne tan 𝛼 = 28 = 0.607 et α = 31.26°

- L’épaisseur paillasse :
𝐻′ 𝐻
on a 𝐿𝑃 = sin 𝛼avec 𝐻 ′ = = 153 𝑐𝑚
2

𝐿𝑃 = 294.8 𝑐𝑚
𝐿𝑃 𝐿𝑝
alors ≤ 𝑠 ≤ 20
30

9.828 ≤ 𝑠 ≤ 14.742, on prend s= 12 𝑐𝑚

d’où

Tableau 9 : Caractéristique de l’escalier


Eléments de l’escalier Dimensions

𝐻 306 cm
𝑛 18
ℎ 17 cm
𝑔 28 cm
𝑠 12 cm
𝐸 90 cm
𝛼 31.26°

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VI.2.2. Balcon

Le bâtiment comporte du balcon, il est constitué d’une dalle pleine faisant suite à la
dalle du plancher de l’étage ; il a travaillé comme une console encastrée au niveau de la
poutre de rive.

L’épaisseur de la dalle de balcon est donnée par la formule suivante :


𝐿
Selon la règle de BAEL91 𝑒 ≥ 10

avec L : largeur de balcon L


125
𝑒≥ ⟹ 𝑒 ≥ 12.5 𝑐𝑚 Figure 21 : Schéma d’un Balcon
10

on prend 𝑒 = 15 𝑐𝑚

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CHAPITRE VII : EFFET DU VENT

VII.1. Généralité

Les actions climatiques (neige et vent) ont une grande influence sur la stabilité d’une
construction. À Madagascar, il n’existe pas de la neige, en effet l’action du vent seulement
peut entraîner la déstabilisation sur un bâtiment.

Concernant sur le calcul des actions du vent, on détermine à partir des règles NV65
qui supposent que la direction d’ensemble moyenne du vent est prise horizontale.

VII.1.1. Hypothèses

Le calcul de l’effet du vent se base sur plusieurs paramètres qui sont :

- L’emplacement et exposition du bâtiment


- La hauteur et les dimensions du bâtiment
- La forme de la paroi
- La vitesse du vent et la pression dynamique qui l’exerce
- La direction moyenne du vent qui suppose horizontalement

VII.1.2. Caractéristiques du bâtiment

Longueur : 12.00 m

Largeur : 10.50 m

Hauteur :13.00 m

VII.2. Pression dynamique

VII.2.1. Pression dynamique de base

Par définition, les pressions dynamiques de base (normale et extrême) sont celles qui
exercent à une hauteur de 10 m pour une site normale, exprimées en fonction de la vitesse
du vent.

𝑉²
D’après le théorème de Bernoulli : 𝑞 = 𝜌 20

avec 𝑉 : vitesse du vent en m/s

𝜌 : masse volumique de l’air sec débarrassé de gaz carbonique, à 15°C, sous


une pression atmosphérique normale qui est égale à 1.225 kg/m3.
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𝑉²
La pression dynamique de base exprimé en daN/m² peut donc s’écrire : 𝑞 = 16.3

Elle varie de leurs régions à Madagascar, et se délimitent en 4 zones ; les valeurs des
charges exercées par le vent pour chaque zone se trouve dans l’annexe A.

Figure 22 : Carte de Madagascar avec délimitation de ces zones

Notre projet se situe dans la région Vakinankaratra qui correspond à la zone III, les
valeurs de la pression dynamique de base sont donc comme suit :

- Pression dynamique de base normale : 𝑞𝑑,𝑛 = 124.23 𝑑𝑎𝑁/𝑚²


- Pression dynamique de base extrême : 𝑞𝑑,𝑒𝑥 = 213.55 𝑑𝑎𝑁/𝑚²

VII.2.2. Pression dynamique de base corrigée

Elle est obtenue à partir de la formule suivante :

𝒒𝒅𝒄𝒐𝒓 = 𝒒𝟏𝟎 × 𝑲𝒉 × 𝑲𝒎 × 𝑲𝒔 × 𝜹

avec 𝐾ℎ :coefficient relatif à l’effet de hauteur

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𝐾𝑚 : coefficient relatif à l’effet de masque

- 𝐾𝑠 : coefficient relatif à l’effet de site

𝛿 : coefficient relatif à l’effet de dimension

a. Effet de hauteur

La vitesse du vent et la pression dynamique de base varie avec la hauteur h du


bâtiment, l’expression de l’effet de hauteur est donnée par :
𝑞 ℎ+18
𝐾ℎ = 𝑞 ℎ = 2.5 ℎ+60
10

avec : 𝑞ℎ : pression dynamique de base à la hauteur h

𝑞10 : pression dynamique de base à la hauteur de 10 m

ℎ : hauteur du bâtiment égale à 13.00 m

Pour faciliter notre calcul, on utilise la seconde équation pour déterminer la valeur
de l’effet de hauteur.

D’après le calcul, on obtient : 𝑲𝒉 = 𝟏. 𝟎𝟔

b. Effet de masque

L’effet de masque est un coefficient qui intervienne l’environnement du projet. Il y


a effet de masque lorsque le bâtiment est partiellement ou totalement masqué par d’autre
ouvrage ayant une grande probabilité de durabilité.

Pour avoir plus de sécurité, on prend le cas le plus défavorable, donc le coefficient
relatif de l’effet de masque est 𝑲𝒎 = 𝟏.

c. Effet de site

Il varie en fonction de l’emplacement du site d’implantation de bâtiment. Le tableau


suivant montre la valeur de 𝐾𝑠 pour différents sites.

Tableau 10 : Coefficient relatif de l’effet de site


Site Valeur de 𝐾𝑠 Exemple
Protégé ou abrité 0.8 Fond de cuvette
Normale 1 Pleine ou plateau (pente<10%)
Exposé 1.2 Au voisinage de la mer

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Dans notre cas, le bâtiment se trouve sur une pente très faible considéré comme site
normale, donc on prend 𝑲𝒔 = 𝟏.

d. Effet de dimension

Ce coefficient est en fonction de la hauteur et la plus grande dimension de surface


offerte au vent, il a pour but de réduire les pressions dynamiques de base.

L’effet de dimension est obtenu à partir de la lecture de l’abaque R III 2 du NV 65


dans l’annexe A.

Pour une hauteur h<30m, et une longueur de 12.00m, on obtient 𝜹 = 𝟎. 𝟖𝟏𝟓

D’après toutes ses valeurs de coefficient relatif, on a donc

-vent normale : 𝑞𝑑𝑐𝑜𝑟𝑟,𝑛 = 124.23 × 1.06 × 1 × 1 × 0.815

𝑞𝑑𝑐𝑜𝑟𝑟,𝑛 = 107.32 𝑑𝑎𝑁/𝑚²

-vent extrême : 𝑞𝑑𝑐𝑜𝑟𝑟,𝑒𝑥 = 213.55 × 1.06 × 1 × 1 × 0.815

𝑞𝑑𝑐𝑜𝑟𝑟,𝑒𝑥 = 184.48 𝑑𝑎𝑁/𝑚²

Pour le cas le plus défavorable, nous allons prendre le cas de la pression dynamique
de base du vent extrême :

donc, 𝒒𝒅 = 𝟏𝟖𝟒. 𝟒𝟖 𝒅𝒂𝑵/𝒎²

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CHAPITRE VIII : DESCENTE DES CHARGES

On appelle descente des charges, toutes structures étant soumise à des charges
gravitationnelles le cheminement des efforts et s’effectue du niveau le plus haut (Toiture)
vers le niveau plus bas (Fondation).

Les charges s’appliquent sur la structure se divise en 3 catégories :

• Charges permanentes
• Surcharges d’exploitation
• Charges climatiques

VIII.1. PRINCIPE DE DESCENTE DES CHARGES

Le principe de descente des charges est de distribuer et de transférer les charges dans
une structure, dont l’objectif étant de connaître la répartition et les cheminements des dites
charges sur l’ensemble des éléments porteurs de la structure.

Avant de commencer le calcul de la descente de charges, il est nécessaire d'établir un


principe de structure niveau par niveau avec le sens de portée, des planchers, des poutres,
etc.

Ensuite, on détermine les caractéristiques des éléments porteurs : type de plancher,


revêtement de sol (épaisseur et nature), type de toiture, cloisons, type et épaisseur de murs
(briques, parpaing, béton). Ce sont les charges permanentes s’expriment en daN/m pour les
charges linéaires ou daN/m² pour les charges surfaciques.

Puis, on définit le type d'utilisation des pièces (chambre, bureaux…) pour choisir les
surcharges d'exploitation à appliquer au plancher. Ce sont des charges qui prennent en
compte les mobiliers, des personnes et autres objets. On peut y inclure des cloisons qui
peuvent être enlevés ou déplacés.

La charge climatique (effet du vent) engendre aussi des charges horizontales


supplémentaires sur la descente des charges

Une fois tous ces renseignements réunis, on commence à calculer le bâtiment.

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VIII.2. EVALUATION DES CHARGES

VIII.2.1. Charges permanente

Les poids des matériaux de construction et les éléments constitutifs de maçonnerie


sont utilisés dans la norme NF P 06-004 et extrait dans le DTR (Documents Techniques
Règlementaires)

a. Poids des matériaux de construction

Tableau 11 : Poids des matériaux de construction


MATÉRIAUX POIDS UNITÉ

Béton Armé 2500 daN/m³

Béton non Armé 2200 daN/m³

Maçonnerie de moellon 2300 daN/m³

Brique pleine en terre cuite 10x10x22 460 daN/m²

Aggloméré creux de 15x20x40 200 daN/m²

Aggloméré creux de 20x20x40 270 daN/m²

Enduit au mortier de ciment 18 daN/m²

Revêtement et chape 20 daN/m²

Verre de remplissage 150 daN/m²

Étanchéité multicouche 12 daN/m²

b. Poids des éléments de construction

Tableau 12 : Poids des éléments de construction


POIDS
ÉLÉMENTS DESIGNATION UNITÉ
UNITAIRE
Dalle en Béton Armé d'épaisseur 16cm 400 daN/m²

Plafond en enduit de ciment d'épaisseur 1,5cm 27 daN/m²


TOITURE
Forme de pente d'épaisseur 4cm 80 daN/m²
TERRASSE
Étanchéité multicouche 12 daN/m²

TOTAL 519 daN/m²

Carrelage grès de cérame d'épaisseur 9mm 90 daN/m²

PLANCHER EN Chape au mortier de ciment d'épaisseur 2cm 40 daN/m²


DALLE PLEINE Dalle en Béton Armé d'épaisseur 16cm 400 daN/m²

Plafond en enduit de ciment d'épaisseur 1,5cm 27 daN/m²

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POIDS
ÉLÉMENTS DESIGNATION UNITÉ
UNITAIRE
TOTAL 557 daN/m²

Aggloméré creux de 20x20x40 270 daN/m²

Enduit de ciment extérieurs d'ép=1,5cm 27 daN/m²


Maçonnerie d'agglos
Enduit de ciment intérieurs d'ép=1,5cm 27 daN/m²
de 20
Enduit plâtre d'ép=5mm 5 daN/m²

TOTAL 329 daN/m²

Aggloméré creux de 15x20x40 200 daN/m²

Enduit de ciment extérieurs d'ép=1,5cm 27 daN/m²


Maçonnerie d'agglos
Enduit de ciment intérieurs d'ép=1,5cm 27 daN/m²
de 15
Enduit plâtre d'ép=5mm 5 daN/m²

TOTAL 259 daN/m²

Brique pleine en terre cuite 10x10x22 460 daN/m²

Enduit de ciment extérieurs d'ép=1,5cm 27 daN/m²


MAÇONNERIE DE
Enduit de ciment intérieurs d'ép=1,5cm 27 daN/m²
BRIQUE DE 22
Enduit plâtre d'ép=5mm 5 daN/m²

TOTAL 519 daN/m²

Poutre 25x50 312,5 daN/ml


POUTRE
Poutre 25x45 281,25 daN/ml

Poteau 30x30 225 daN/ml

Poteau 25x25 156,25 daN/ml


POTEAUX
Poteau 20x25 125 daN/ml

Poteau 20x20 100 daN/ml

VIII.2.2. Surcharge d’exploitation

Les surcharges d’exploitation sont celles qui résultent l’usage des locaux par
opposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des équipements
fixes. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt, et aux personnes.

Les valeurs des surcharges d’exploitation sont fonction :

- des surfaces auxquelles elles sont appliquées


- des dégressions horizontales ou verticales
- de leur mode de prise en compte

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Et sont indiquées par la norme NF P 06-001

Tableau 13 : Densité surfacique des surcharges d’exploitation

NATURES VALEUR UNITÉ

Chambre 150 daN/m²

Balcons 350 daN/m²

Circulation et Escalier 250 daN/m²

Hall d'entrée 250 daN/m²

Séjour 150 daN/m²

Coins repas 100 daN/m²

Terrasse non accessible sauf entretien 100 daN/m²

Entretien 150 daN/m²

Eau 100 daN/m²

Poussière 20 daN/m²

VIII.3. DESCENTES DES CHARGES VERTICALES

A partir des données ci-dessus qu’on peut connaître les charges appliquées sur les
poteaux ;

VIII.3.1. Hypothèse

Les charges et surcharges s’appliquent simplement aux planchers et transmettent vers


les poutres jusqu’aux poteaux.

Les vides des ouvertures sont négligeables car ils ne dépassent pas de 25% de la
surface total du mur.

VIII.3.2. Choix de l’axe à étudier

Nous allons étudier l’axe C qui est le plus chargé du bâtiment ;

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Figure 23 : Choix de l’axe étudier

Figure 24 : Coupe schématique de la structure porteuse

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VIII.3.3. Calcul de descente des charges verticale

On va présenter la descente des charges du poteau qui a la plus grande surface


d’influence sur l’axe C, ce poteau est le poteau P3 ; et les autres poteaux (P1, P4, P6) seront
présentés dans l’annexe B.

Tableau 14 : Descente de charge verticale sur le poteau P3 de l’axe C


Poteau
P2(C3)
Dimensions (m) Poids specifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
Toiture terrasse 6,00 3,00 519 370 daN/m² 9 342,00 6 660,00
retombée poutre longitudinale 3,325 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 706,56
N1
retombée poutre transversale 2,75 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 498,44
total N1 10 547,00 6 660,00
venant de N1 10 547,00 6 660,00
N2 Poteau 0,20 0,20 2,56 2 500 daN/m³ 256,00
total N2 10 803,00 6 660,00
venant de N2 10 803,00 6 660,00
Plancher 6,00 3,00 557 daN/m² 10 026,00
retombée poutre longitudinale 3,325 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 706,56
retombée poutre transversale 2,75 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 498,44
maçonnerie longitudinale (mur 20) 3,125 2,56 329 daN/m² 2 632,00
N3
maçonnerie transversale (mur 20) 2,00 2,61 329 daN/m² 1 717,38
Coins repas 3,00 2,625 100 daN/m² 787,50
Chambre 3,13 2,00 150 daN/m² 937,50
Couloir 3,38 0,75 250 daN/m² 632,81
total N3 26 383,38 9 017,81
venant de N3 26 383,38 9 017,81
N4 Poteau 0,25 0,20 2,56 2 500 daN/m³ 320,00
total N4 26 703,38 9 017,81
venant de N4 26 703,38 9 017,81
Plancher 6,00 3,00 557 daN/m² 10 026,00
retombée poutre longitudinale 3,375 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 717,19
retombée poutre transversale 2,75 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 498,44
maçonnerie longitudinale (mur 20) 3,125 2,56 329 daN/m² 2 632,00
N5
maçonnerie transversale (mur 20) 2,00 2,61 329 daN/m² 1 717,38
Séjour 3,00 2,625 150 daN/m² 1 181,25
Chambre 3,13 2,00 150 daN/m² 937,50
Couloir 3,38 0,75 250 daN/m² 632,81
total N5 42 294,39 11 769,38
venant de N5 42 294,39 11 769,38
N6 Poteau 0,25 0,25 2,56 2 500 daN/m³ 400
total N6 42 694,39 11 769,38

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Poteau
P2(C3)
Dimensions (m) Poids specifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
venant de N6 42 694,39 11 769,38
Plancher 4,24 3,01 557 daN/m² 7 112,39
retombée poutre longitudinale 3,400 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 722,50
maçonnerie longitudinale (mur 25) 1,65 2,56 519 daN/m² 2 192,26
N7 maçonnerie transversale (mur 15) 2,00 2,61 259 daN/m² 1 351,98
Séjour 3,00 3,00 150 daN/m² 1 350,00
Chambre 2,00 1,625 150 daN/m² 487,50
Couloir 3,375 0,75 250 daN/m² 632,81
total N7 54 073,51 14 239,69
venant de N7 54 073,51 14 239,69
N8 Poteau 0,30 0,30 2,56 2 500 daN/m³ 576,00
total N8 54 649,51 14 239,69
venant de N8 54 649,51 14 239,69
maçonnerie transversale (mur 25) 2,01 3,06 519 daN/m² 3 192,16
longrine longitudinale 2,975 0,25 0,4 2 500 daN/m³ 743,75
N9 longrine transversale 2,013 0,25 0,4 2 500 daN/m³ 503,25
Escalier 2,29 2,00 250 daN/m² 1 147,00
Hall 3,01 2,86 250 daN/m² 2 154,41
total N9 59 088,67 17 541,10

Tableau 15 : Récapitulation des charges verticales sur l’axe C


Axe C G (daN) Q (daN)
Poteau P1 67 914,97 11 490,94
Poteau P2 59 088,67 17 541,10
Poteau P3 38 162,62 12 021,90
Poteau P4 49 857,91 8 857,62

VIII.4. DESCENTE DES CHARGES HORIZONTALES

VIII.4.1. Principe

Les actions du vent exercent sur le portique, ainsi les efforts normaux sont transmis
à chaque jusqu’au niveau de la fondation. On peut déterminer ces efforts normaux à partir
de la formule suivante :

𝑴
𝑾𝒊 = 𝑺 𝒅
𝑰𝑮 𝒊 𝒊

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avec :

𝑴 : moment fléchissant à l’équilibre dû à l’action horizontale du vent

𝑰𝑮 : moment d’inertie du poteau par rapport au centre de gravité G

𝑺𝒊 : section du poteau considéré au niveau i

𝒅𝒊 : distance entre le poteau et le centre de gravité G

VIII.4.2. Position de centre de gravité G

On définit, le centre de gravité

∑𝑆𝑖 𝑥𝑖
𝑥𝐺 =
𝛴𝑆𝑖
avec :

𝑥𝑖 : abscisse du poteau par rapport à un repère orthonormé

𝑥𝐺 : abscisse du centre de gravité par rapport au même repère

Figure 25 : Distance entre les poteaux par rapport à l’origine O

d'où

Tableau 16 : Centre de gravité G


Poteau P1 P2 P3 P4
𝑆𝑖 0,0625 0,09 0,09 0,0625
𝑥𝑖 0 4,25 6 10,25
𝑆𝑖 𝑥𝑖 0 0,3825 0,54 0,640625
𝑥𝐺 5,125

VIII.4.3. Distance entre les poteaux par rapport au 𝒙𝑮

On a 𝑑𝑖 = |𝑥𝑖 − 𝑥𝐺 |

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Figure 26 : Distance 𝑑𝑖 par rapport au G

Alors

Tableau 17 : Distance 𝑑𝑖 par rapport au 𝑥𝐺


Niveau d1 d2 d3 d4
Tous les niveaux 5,125 0,875 0,875 5,125

VIII.4.4. Moment d’inertie par rapport au centre de gravité

On détermine le moment d’inertie 𝐼𝐺 par la formule 𝑰𝑮 = ∑𝑆𝑖 𝑑𝑖 ²

et les valeurs de chaque niveau sont données dans le tableau suivant :

Tableau 18 : Moment d’inertie pour chaque niveau


𝑆𝑖 𝑑𝑖 ²
Niveau 𝐼𝐺 (m4)
P1 P2 P3 P4
RDC 1,642 0,069 0,069 1,642 3,421
Etage 1 1,313 0,048 0,048 1,313 2,722
Etage 2 1,051 0,038 0,038 1,051 2,178
Etage 3 1,051 0,031 0,031 1,051 2,163

VIII.4.5. Moment fléchissant à l’équilibre dans le poteau dû au vent

On a que 𝑀 = 𝐹 × 𝑧

avec

𝑧 : bras de levier, 𝑧 = ℎ/2

𝐹 : résultante des efforts horizontaux a dessus du plancher d’un étage et à distance h


de ce niveau,

𝐹 = ℎ × 𝑙 × 𝑞𝑑

ℎ : hauteur de la surface d’influence

𝑙 : largeur de la surface d’influence du poteau

𝑞𝑑 : charge exercée par le vent extrême, égale à 𝑞𝑑 = 184.48 𝑑𝑎𝑁/𝑚²

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d’où

Tableau 19 : Moment fléchissant à l’équilibre dans le poteau

Niveau ℎ(m) 𝑙(m) 𝑞𝑑 (daN/m²) 𝐹(daN) 𝑧(m) 𝑀(daN.m)


N1 1,16 4,50 184,48 962,99 0,58 558,53
N2 4,06 4,50 184,48 3 370,45 2,03 6 842,01
N3 4,22 4,50 184,48 3 503,28 2,11 7 391,91
N4 7,12 4,50 184,48 5 910,74 3,56 21 042,23
N5 7,28 4,50 184,48 6 043,56 3,64 21 998,58
N6 10,18 4,50 184,48 8 451,03 5,09 43 015,74
N7 10,34 4,50 184,48 8 583,85 5,17 44 378,53
N8 13,24 4,50 184,48 10 991,32 6,62 72 762,53
N9 13,4 4,50 184,48 11 124,14 6,7 74 531,76

VIII.4.6. Efforts normaux dû à l’action horizontale du vent

À partir de toutes les données qu’on a pour déterminer les efforts normaux 𝑊𝑖 (daN)
et sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 20 : Valeurs des efforts normaux

Niveau 𝑊1 (P1) 𝑊2 (P2) 𝑊3 (P3) 𝑊4 (P4)


N1 82,73 20,34 20,34 82,73
N2 1 013,45 249,16 249,16 1 013,45
N3 1 094,90 269,19 269,19 1 094,90
N4 3 094,89 760,89 760,89 3 094,89
N5 3 235,55 795,47 795,47 3 235,55
N6 5 061,40 1 244,36 1 244,36 5 061,40
N7 5 221,75 1 283,79 1 283,79 5 221,75
N8 6 812,82 1 674,96 1 674,96 6 812,82
N9 6 978,47 1 715,68 1 715,68 6 978,47

Vérification :

L’équilibre statique a lieu si 𝑊1 + 𝑊2 = 𝑊3 + 𝑊4 ⟺ 𝑊1 + 𝑊2 − 𝑊3 − 𝑊4 = 0 est


vérifié.

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Figure 27 : : Schématisation des efforts normaux dans les poteaux sur l’axe C
Tableau 21 : Vérification des efforts normaux

Niveau 𝑊1 + 𝑊2 𝑊3 + 𝑊4 Résultat Condition


N1 103,07 103,07 0 vérifié
N2 1 262,61 1 262,61 0 vérifié
N3 1 364,09 1 364,09 0 vérifié
N4 3 855,78 3 855,78 0 vérifié
N5 4 031,02 4 031,02 0 vérifié
N6 6 305,77 6 305,77 0 vérifié
N7 6 505,54 6 505,54 0 vérifié
N8 8 487,77 8 487,77 0 vérifié
N9 8 694,15 8 694,15 0 vérifié

VIII.5. COMBINAISON D’ACTION ET CAS DES CHARGES

Dans la majorité des cas, on aura normalement les combinaisons d’action suivant et
on tient compte celle qui est le plus défavorable :

- à l’ELU : - 1.35G+1.5Q+W (1)

- 1.35G+1.5W+Q (2)

- à l’ELS : - G+Q+0.77W (1)

- G+0.77Q+W (2)

avec :

G : charge permanente

Q : surcharge d’exploitation

W : charge du vent

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À partir de ces combinaisons des charges, les valeurs doivent être minorés 10% pour
les poteaux intermédiaire voisin des poteaux de rive, c’est-à-dire les poteaux P2(C3) et
P3(C4).

Dans le tableau suivant qu’on va récapituler toutes les valeurs de la descente des
charges total et les combinaisons d’action dans la file C.

Tableau 22 : Récapitulation des charges de la file C arrivées à la fondation


ELS ELU
Poteau G(daN) Q(daN) W(daN)
1,35G+1,5Q+W 1,35G+Q+1,5W G+Q+0,77W G+0,77Q+W
P1(C1) 67 914,97 11 490,94 32 595,96 141 517,57 152 070,08 104 504,79 109 358,95
P2(C3) 59 088,67 17 541,10 8 013,84 102 685,66 98 398,39 74 520,37 72 548,23
P3(C4) 38 162,62 12 021,90 8 013,84 69 809,60 68 005,97 50 719,66 49 889,99
P4(C6) 49 857,91 8 857,62 32 595,96 113 190,56 125 059,73 83 814,41 89 274,23

Comme la surcharge d’exploitation est l’action variable de base, et la charge du vent


est l’action variable d’accompagnement, alors on prend la combinaison (1) pour toute la
suite de calcul qui est le plus défavorable.

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CHAPITRE IX : CALCUL DES STRUCTURES

IX.1. Méthode de détermination des sollicitations

Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les sollicitations agissant sur le portique
du bâtiment comme :

- la méthode de RDM : - méthode des trois moments (méthode de Clapeyron) ou


- méthode de Cross
- la méthode Forfaitaire
- la méthode de Caquot

IX.1.1. Domaine d’application des méthodes propres en BA

Selon les 4 conditions suivantes sont vérifiés ou pas, on appliquera l’une ou l’autre
des méthodes propres en BA.

a) la méthode s’applique aux constructions courantes, c’est-à-dire lorsque le rapport


𝑄
≤ 2 ou 𝑄 ≤ 5 KN/m²
𝐺

b) les moments d’inertie des sections transversales sont identiques le long de la


poutre (poutre de mêle section)
c) les portées successive sont dans un rapport compris entre 0.8 et 1.25 (25%)
d) la fissuration ne compromet pas la tenue du béton armé et ses revêtements
(fissuration peu préjudiciable).

IX.1.2. Domaine de validité des méthodes de calcul

Tableau 23 : Domaine de validité des méthodes de calcul à utiliser

Méthode à utiliser
Condition
Caquot Caquot minoré Forfaitaire

Toutes (a, b, c, d) sont vérifiés Oui Oui Oui

a n’est pas vérifiée Oui Non Non

a est vérifiée mais b, c, ou d ne le sont pas Oui Oui Non

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Ces 3 méthodes s’appliquent uniquement aux poutres supportant une dalle faisant
office de la table de compression. Pour notre calcul, la méthode qu’on doit utiliser est la
méthode Forfaitaire car notre poutre continue support une dalle pleine en BA.

IX.2. Méthode FORFAITAIRE

Cette méthode est applicable aux planchers à charges d’exploitation modérée, c’est-
à-dire aux constructions courantes. Elle ne s’applique qu’aux éléments fléchis (poutre et
dalle) remplissant les conditions a, b, c et d.

IX.2.1. Principe

❖ Moment fléchissant

Elle consiste à fixer les moments (en travée ou en appui) et de calculer par la suite
les moments inconnus, puis vérifier les uns par rapport aux autres.

On exprime les moments maximaux en travée et en appuis en fonction de 𝑀𝑜 .


𝑄
Pour chaque travée, on pose : 𝛼 = 𝐺+𝑄 et

𝑀𝑜 : la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de référence (travée


isostatique indépendante de même portée et supportant le même chargement que la travée
𝑃𝑙²
considérée ;avec 𝑀𝑜 = 8

𝑀𝑤 et 𝑀𝑒 : les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et droite de la


travée considérée ;

𝑀𝑡 : le moment maximal en travée prenant en compte la continuité.

On doit avoir alors :

1. la valeur absolue de chaque moment sur appuis intermédiaire doit être au moins
égale à :

- 0.6𝑀𝑜 : pour une poutre à 2 travées ;


- 0.5𝑀𝑜 : pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de 2
travées ;
- 0.4𝑀𝑜 : pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de 3
travées.

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(𝑀𝑤 +𝑀𝑒 )
2. 𝑀𝑡 ≥ max(1.05𝑀𝑜 ; 0.3𝛼) 𝑀𝑜 − 2

(1+0.3𝛼)
3. 𝑀𝑡 ≥ 𝑀𝑜 , dans une travée intermédiaire
2

(1.2+0.3𝛼)
𝑀𝑡 ≥ 𝑀𝑜 , dans une travée de rive
2

Deux travées :

Plus de deux travées :

Figure 28 : Condition donnée par la méthode forfaitaire à vérifier par les moments sur
appui et en travée par des poutres à deux travées et à plus de deux travées

❖ Effort tranchant
Pour déterminer la valeur de l’effort tranchant aux appuis, ce dernier est calculé en faisant
l’abstraction de la continuité sauf pour les appuis voisins des appuis de rive. En notant
𝑉𝑂𝑖 la valeur absolue de l’effort tranchant sur les appuis de la travée isostatique de
référence i, elles sont indiquées sur la figure suivante :

Deux travées :

Plus de deux travées :

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Figure 29 : Valeur forfaitaire de l’effort tranchant dans des poutres continues à deux
travées et à plus de deux travées

IX.2.2. Démarche de résolution

- Descente de charges sur la poutre et combinaison d’actions à l’ELU et à l’ELS,

- Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire,

- Calcul des moments maximaux 𝑀𝑜 pour les travées isostatiques,

- Calcul des moments aux appuis de la poutre,

- Calcul des moments en travée de la poutre,

- Calcul des moments en travée de la poutre,

- Calcul des efforts tranchants aux appuis

- Vérification sous les efforts tranchants,

IX.3. Méthode de CAQUOT

Cette méthode s’applique également aux planchers à charge d’exploitation modérée


lorsque l’une des conditions de la méthode forfaitaire n’est pas remplie.

IX.3.1. Principe

Pour une poutre continue sur (n) appuis la méthode des 3 moments aboutit à résoudre
un système de (n-1) équations à (n-1) inconnues qui sont les moments sur les appuis. La
méthode de calcul proposée par Albert Caquot (1781-1976) part du postulat que les moments
sur appuis sont provoqués par les charges se trouvant sur les travées adjacentes à l'appui
considéré.

❖ Moment aux appuis

Les moments aux nus des appuis sont calculés en tenant compte uniquement des
charges appliquées sur les travées voisines à gauche (w) et à droite (e).

Soit l’appui i d’une poutre continue :

- lw’ et le’ les travées fictive respectivement à gauche et à droite de l’appui i,

𝑙 ′ = 𝑙 si la travée est simplement appyuée sur l’autre appui

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𝑙 ′ = 0.8 𝑙 si elle est continue au-delà de l’autre appui.

- pw et pe les charges reparties uniforme de ses deux travées

- Pw et Pe les charges concentrés appliquées à des distances aw et ae de l’appui i pour


des poutres à inertie constante le long de la poutre continue,

Le moment d’appui est égale en valeur absolue à :

- dans le cas où le chargement est constitué de charge uniformement reparties :


3 3
𝑝𝑤 𝑙𝑤 ′ + 𝑝𝑒 𝑙𝑒 ′
𝑀𝑎𝑝𝑝 =
8.5(𝑙𝑤 ′ + 𝑙𝑒 ′ )

- dans le cas où le chargement est constitué de charge concentrée :


2 2
𝑘𝑤 𝑝𝑤 𝑙𝑤 ′ + 𝑘𝑒 𝑝𝑒 𝑙𝑒 ′
𝑀𝑎𝑝𝑝 =
𝑙𝑤 ′ + 𝑙𝑒 ′
❖ Moment en travée

Pour les calculs des moments en travées 𝑀𝑡 , on fait les hypothèses suivantes :

- on utilise la longueur des portées réelles l (et non plus l),


- on ne considère que les deux travées adjacentes et les trois cas de charge

L’évolution du moment en travée M(x), pour un cas de charge, est donné par :

1−𝑥 𝑥
𝑀(𝑥) = 𝜇(𝑥) + 𝑀𝑤 ( ) + 𝑀𝑒
𝑙 𝑙

Où 𝜇(𝑥) est le moment dans la travée isostatique de référence correspondant au cas


de charge étudiée. La position du moment maximum en travée est obtenue en recherchant
l’abscisse où la dérivée de M(x) s’annule, soit dans le cas d’un chargement symétrique sur
la travée :

𝑙 𝑀𝑤 − 𝑀𝑒
𝑥𝑀𝑡𝑚𝑎𝑥 = −
2 𝑝𝑙

Dans la pratique, pour le calcul de 𝑥𝑀𝑡𝑚𝑎𝑥 on ne s’intéressera qu’au cas de charge


qui conduit à la plus grande valeur du moment en travée. Pour les travées paires c’est le cas
de charge 2, tandis que pour les travées impaires, c’est le cas de charge 3 qui conduit à la
valeur maximale du moment en travée.

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Figure 30 : Cas des charges en prendre pour le moment en travée

Cas 1 : CCC |𝑀𝑤 | et |𝑀𝑒 | maximum

Cas 2 : DCD 𝑀𝑡 maximum

Cas 3 : CDC 𝑀𝑡 minimum

Chacun de ces trois cas correspond à une valeur extrême des moments de la deuxième
travée et des appuis 2 et 3. A l’ELU 𝐶 = 1.35𝐺 + 1.5𝑄,et 𝐷 = 1.35𝐺 ; à l’ELS 𝐶 = 𝐺 + 𝑄
et 𝐷 = 𝐺

❖ Effort tranchant

L’effort tranchant, pour un cas de charge donné, est calculé classiquement comme
l’opposé de la dérivée du moment fléchissant, soit :

𝑑𝜇(𝑥) 𝑀𝑤 − 𝑀𝑒
𝑉(𝑥) = − +
𝑑𝑥 𝑙

Sur l’appui i, les valeurs à gauche et à droite de l’effort tranchant

𝑀𝑎𝑝𝑝𝑖 − 𝑀𝑎𝑝𝑝𝑖−1
𝑉𝑤𝑖 = 𝑉𝑜𝑖 −
𝑙𝑖−1

𝑀𝑎𝑝𝑝𝑖+1 − 𝑀𝑎𝑝𝑝𝑖
𝑉𝑒𝑖 = 𝑉𝑜𝑖 −
𝑙𝑖

IX.2. Evaluation des charges

IX.2.1. Combinaison d’action

Pour les combinaisons d’action dans le bâtiment en phase d’exploitation, nous allons
toujours considérer dans le cas le plus défavorable, ainsi nous avons :

• à l’ELU : - 1.35𝐺 + 1.5𝑄 + 𝑊

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- 1.35𝐺 + 1.5𝑄
• à l’ELS : - 𝐺 + 𝑄 + 0.77𝑊
-𝐺+𝑄

avec : 𝐺 : charge permanent

𝑄 : surcharge d’exploitation

𝑊 : surcharges du vent

On ne tenir pas compte l’action du vent dans notre calcul des charges des poutres,
car les méthodes qu’on va utiliser sont la méthode forfaitaire et la méthode de Caquot. Alors
la charge du vent n’est pas nécessaire.

IX.2.2. Charge verticale

Les charges supportées par les poutres, en plus de son poids propre et le poids du
mur, sont les charge permanentes et les charges d’exploitations transmises par les dalles.

Pour la transmission des charges des dalles pleines aux poutres, on applique la
méthode de ligne de rupture. Les lignes de rupture d’un panneau de dalle encastré sur son
contour forment un angle de 45° avec les rives du panneau, par suite on obtient une découpe
de forme triangulaire ou trapézoïdale.

Tableau 24 : Expression des charges équivalent transmis par les dalles aux poutres

Elément Trapézoïdal Triangulaire

𝑃𝑉 𝛼 𝑝𝑙𝑥 𝑝𝑙𝑥
(1 − )
2 2 4

𝑃𝑀 𝛼² 𝑝𝑙𝑥 𝑝𝑙𝑥
(1 − )
3 2 3

𝑙𝑥
Avec 𝛼 = 𝑙𝑦

𝑙𝑥 : la plus petite dimension ;

𝑙𝑦 : la plus grande dimension ;

𝑝 : Charge par m² de la dalle ;

𝑃𝑉 : Produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la


charge apportée par la dalle ;

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𝑃𝑀 : Produisant le même moment fléchissant à mi- travée de la poutre de référence


que la charge apportée par la dalle.

Dans notre cas, la répartition des charges est présentée dans la figure suivante :

Figure 31 : Répartition des charges sur le plancher

IX.2.1. Poutre Longitudinale

On choisit l’axe 6 pour le calcul des charges appliquées sur chaque travée de la poutre
longitudinale, et sont représentées dans le tableau suivant :

Tableau 25 : Evaluation des charges de la poutre longitudinale du niveau haut R+3


p Pm Pv
Travée Elément lx ly α
G Q Gm Qm Gv Qv
toiture 3,00 5,25 519,00 370,00
1 poutre 0,45 5,25 0,57 312,50
1 457,71 494,59 1 168,39 396,43
acrotère 0,15 5,25 259,00
total travée 1 1 090,50 370,00
toiture 3,25 4,00 519,00 370,00
2 0,81 1 181,38 400,83 1 772,06 601,25
poutre 0,45 3,25 312,50

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p Pm Pv
Travée Elément lx ly α
G Q Gm Qm Gv Qv
acrotère 0,15 3,25 259,00
total travée 2 1 090,50 370,00
toiture 2,50 4,00 519,00 370,00
3 poutre 0,45 2,50 0,63 312,50
908,75 308,33 1 363,13 462,50
acrotère 0,15 2,50 259,00
total travée 3 1 090,50 370,00
balcon 1,25 3 435,00 350,00
4 poutre 0,45 1,25 0,42 312,50
419,38 145,83 629,06 218,75
acrotère 0,15 1,25 259,00
total travée 4 1 006,50 350,00

Tableau 26 : Evaluation des charges de la poutre longitudinale du niveau d’étage courant


p Pm Pv
Travée Elément lx ly α
G Q Gm Qm Gv Qv
Plancher 3,00 5,25 557,00 150,00
1 Poutre 0,45 5,25 0,57 312,50
1 602,08 200,51 1 284,11 160,71
Mur 0,2 5,25 329,00
Total travée 1 1 198,50 150,00
Plancher 3,25 4,00 557,00 100,00
2 Poutre 0,45 3,25 0,81 312,50
1 298,38 108,33 1 947,56 162,50
Mur 0,20 3,25 329,00
Total travée 2 1 198,50 100,00
Plancher 2,50 4,00 557,00 150,00
3 Poutre 0,45 2,50 0,63 312,50
998,75 125,00 1 498,13 187,50
Mur 0,20 2,50 329,00
Total travée 3 1 198,50 150,00
Balcon 1,25 3 435 350,00
4 Poutre 0,45 1,25 0,42 312,5
448,54 145,83 672,81 218,75
Mur 0,15 1,25 329,00
Total travée 4 1 076,50 350,00

Tableau 27 : Evaluation des charges de la poutre longitudinale du niveau RDC


p Pm Pv
Travée Elément lx ly α
G Q Gm Qm Gv Qv
Plancher 3,00 5,25 557,00 150,00
1 Poutre 0,45 5,25 0,57 312,50
1 602,08 200,51 1 284,11 160,71
Mur 0,25 5,25 329,00
Total travée 1 1 198,50 150,00
2 Plancher 3,25 4,00 0,81 557,00 100,00 1 298,38 108,33 1 947,56 162,50

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

p Pm Pv
Travée Elément lx ly α
G Q Gm Qm Gv Qv
Poutre 0,45 3,25 312,50
Mur 0,25 3,25 329,00
Total travée 2 1 198,50 100,00
Plancher 2,50 4,00 557,00 150,00
3 Poutre 0,45 2,50 0,63 312,50
998,75 125,00 1 498,13 187,50
Mur 0,25 2,50 329,00
Total travée 3 1 198,50 150,00
Balcon 1,25 3 435 350,00
4 Poutre 0,45 1,25 0,42 312,5
448,54 145,83 672,81 218,75
Mur 0,15 1,25 329,00
Total travée 4 1 076,50 350,00

D’où, les évaluations des charges des moments fléchissant et des efforts tranchant
sur chaque travée de la poutre longitudinale sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau 28 : Combinaison des charges appliquées sur la poutre longitudinale


M (daN.m) V (daN.m)
Niveau Travée
ELU ELS ELU ELS
1 2 710 1 952 2 172 1 565
2 2 196 1 582 3 294 2 373
Haut du R+3
3 1 689 1 217 2 534 1 826
4 785 565 1 177 848
1 2 464 1 803 1 975 1 445
2 1 915 1 407 2 873 2 110
Etage courant
3 1 536 1 124 2 304 1 686
4 824 594 1 236 892
1 2 464 1 803 1 975 1 445
2 1 915 1 407 2 873 2 110
Haut du RDC
3 1 536 1 124 2 304 1 686
4 824 594 1 236 892

La modélisation de la structure à l’ELU et l’ELS sont représentées dans les figures


suivantes :

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Figure 32 : Modélisation de la structure du moment fléchissant à l’ELU et à l’ELS(daN/m)

Figure 33 : Modélisation de la structure de l’effort tranchant à l’ELU et à l’ELS(daN/m)

IX.2.2. Poutre Transversale

La file C qu’on va calculer l’évaluation des charges car elle la plus solliciter et la plus
défavorable.

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Au niveau du haut du R+3 :

Tableau 29 : Charge linéaire due au niveau du haut du R+3


p
lx ly α
Travée Element G Q
gauch droit gauch droit gauch droit gauch droit gauch droit
toiture 4,00 4,00 5,25 6,00 519 519 370 370
1 0,76 0,67
poutre 0,45 4,00 313
total travée 1 832 832 370 370
toiture 2,50 1,50 5,25 6,00 519 519 370 370
2 0,48 0,25
poutre 0,45 1,50 313
total travée 2 832 832 370 370
toiture 3,00 3,25 5,25 4,00 519 519 370 370
3 0,57 0,81
poutre 0,45 4,00 313
total travée 3 832 832 370 370

Tableau 30 : Evaluation des charges de la poutre transversale du haut du R+3


Pm Pv
Travée Gm Qm Gv Qv
gauche droite total gauche droite total gauche droite total gauche droite total
1 1341,21 1108,67 2449,88 596,81 493,333 1090,14 1029,48 831,5 1860,98 458,095 370 828,095
2 960,813 1247,25 2208,06 427,542 555 982,542 791,905 1247,25 2039,15 352,381 555 907,381
3 831,5 1053,86 1885,36 370 468,944 838,944 623,625 802,268 1425,89 277,5 356,992 634,492

Au niveau de l’étage courant :

Tableau 31 : Charge linéaire due au niveau de l’étage courant


p
lx ly α
Travée Element G Q
gauch droit gauch droit gauch droit gauch droit gauch droit
plancher 4,00 4,00 5,25 6,00 557 557 150 150
1 mur 0,20 4,00 0,76 0,67 329
poutre 0,45 4,00 313
total travée 1 1 199 1 199 150 150
plancher 2,50 1,50 5,25 6,00 557 557 150 250
2 0,48 0,25
poutre 0,45 1,50 313
total travée 2 870 870 150 250
plancher 3,00 3,25 5,25 4,00 557 557 100 150
3 mur 0,20 4,00 0,57 0,81 329
poutre 0,45 4,00 1 305
total travée 3 2 191 2 191 100 150

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Tableau 32 : Evaluation des charges de la poutre transversale de l’étage courant


Pm Pv
Travée Gm Qm Gv Qv
gauche droite total gauche droite total gauche droite total gauche droite total
1 1933,18 1598 3531,18 241,95 200 441,95 1483,86 1198,5 2682,36 185,714 150 335,714
2 1004,72 1304,25 2308,97 173,328 375 548,328 828,095 1304,25 2132,35 142,857 375 517,857
3 2191 2776,91 4967,91 100 190,112 290,112 1643,25 2113,97 3757,22 75 144,727 219,727

Au niveau du RDC :

Tableau 33 : Charge linéaire due au niveau du RDC


p
lx ly α
Travée Element G Q
gauch droit gauch droit gauch droit gauch droit gauch droit
plancher 4,00 4,00 5,25 6,00 557 557 150 150
1 0,76 0,67
poutre 0,45 4,00 313
total travée 1 870 870 150 150
plancher 2,50 1,50 5,25 6,00 557 557 150 250
2 0,48 0,25
poutre 0,45 1,50 313
total travée 2 870 870 150 250
plancher 3,00 3,25 5,25 4,00 557 557 100 150
3 mur 0,25 4,00 0,57 0,81 519
poutre 0,45 4,00 313
total travée 3 1 389 1 389 100 150

Tableau 34 : Evaluation des charges de la poutre transversale de la RDC


Pm Pv
Travée Gm Qm Gv Qv
gauche droite total gauche droite total gauche droite total gauche droite total
1 1402,5 1159,33 2561,84 241,95 200 441,95 1076,52 869,5 1946,02 185,714 150 335,714
2 1004,72 1304,25 2308,97 173,328 375 548,328 828,095 1304,25 2132,35 142,857 375 517,857
3 1388,5 1759,81 3148,31 100 190,112 290,112 1041,38 1339,69 2381,06 75 144,727 219,727

D’où, les évaluations des charges des moments fléchissant et des efforts tranchant
sur chaque travée de la poutre transversale sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau 35 : Combinaison des charges appliquées sur la poutre transversale


M (daN.m) V (daN.m)
Niveau Travée
ELU ELS ELU ELS
1 4 943 3 540 3 754 2 689
Haut du R+3 2 4 455 3 191 4 114 2 947
3 3 804 2 724 2 877 2 060
Etage courant 1 5 430 3 973 4 125 3 018

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

M (daN.m) V (daN.m)
Niveau Travée
ELU ELS ELU ELS
2 3 940 2 857 3 655 2 650
3 7 142 5 258 5 402 3 977
1 4 121 3 004 3 131 2 282
Haut du RDC 2 3 940 2 857 3 655 2 650
3 4 685 3 438 3 544 2 601

La modélisation de la structure à l’ELU et l’ELS sont représentées dans les figures


suivantes :

Figure 34 : Modélisation de la structure du moment fléchissant à l’ELU et à l’ELS(KN/m)

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Figure 35 : Modélisation de la structure de l’effort tranchant à l’ELU et à l’ELS(KN/m)

IX.2.3. Vérification des 4 conditions

Tableau 36 : Vérification des conditions du méthode de détermination


Condition Poutre longitudinale Vérification Poutre transversale Vérification
𝑄 13622 16 604
≤2 = 0.22 < 2 OK = 0.24 < 2 OK
𝐺 2960 4020
𝑏ℎ3
𝐼= : Identique 45𝑥25 OK 45𝑥25 OK
12

𝑙𝑖 𝑙𝑖 𝑙𝑖
0.8 ≤ ≤ 1.25 - 0.8 < = 1.2 < 1.25 OK = 3.33 > 1.25 Non OK
𝑙𝑖+1 𝑙𝑖+1 𝑙𝑖+1
Fissuration Peu préjudiciable OK Peu préjudiciable OK
Méthode FORFAITAIRE CAQUOT Minorée

D’où, les calculs des efforts sont donc à partir des deux méthodes et sont présentés
par des diagrammes, c’est-à-dire les courbes enveloppe des efforts tranchants et moments
fléchissant, qui se trouvent dans l’annexe C.

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

CHAPITRE X : DIMENSIONNEMENT DES ÉLEMENTS EN BÉTON ARMÉ

X.1. Plancher en dalle pleine

Nous allons étudier le plancher isostatique du niveau de l’étage courant qui est le plus
sollicité dans le bâtiment, dont :

- la plus petit portée est 𝑙𝑥 = 5.25 m


- la plus grande portée est 𝑙𝑦 = 6.76 m
- l’épaisseur d’après la prédimensionnement est 0.16 m

Pour le calcul de dimensionnement de la dalle, on va considérer la fissuration comme


peu préjudiciable ; et les armatures sont déterminées à partir des moments isostatiques au
centre de la dalle en 𝑀0𝑥 et 𝑀0𝑦 .

X.1.1. Vérification de la sens de la portée


𝑙𝑥
La sens de la portée dépend de la valeur de 𝛼 ,avec le rapport de 𝛼 = 𝑙𝑦,

Si : - α<0.40 :la dalle porte dans un sens

- 0.40≤α≤1 : la dalle porte dans deux sens


5.25
alors 𝛼 = 6.76 = 0.77 > 0.40, ⟹ la dalle porte dans les deux sens

X.1.2. Evaluation des charges

• Charges permanentes :

- carrelage grès de cérame d'épaisseur 9mm: 400 daN/m²


- chape au mortier de ciment d'épaisseur 2cm : 27 daN/m²
- dalle en Béton Armé d'épaisseur 16cm : 80 daN/m²
- Plafond en enduit de ciment d'épaisseur 1,5cm : 12 daN/m²

Total par ml : 557 daN

• Surcharge d’exploitation :

Il s’agit d’un séjour ayant une valeur de surcharge d’exploitation de 150 daN.

X.1.3. Combinaison d’action

On utilise les combinaisons d’action courant, qui sont :

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

à l’ELU : 1.35G+1.5Q

à l’ELS : G+Q

Les valeurs de ces combinaisons d’action considérer à l’ELU et à l’ELS de ces


charges sont présentées dans le tableau suivant :

Tableau 37 : Combinaison des charges de la dalle


Elément G (daN) Q (daN) Pu (daN) Pser (daN)
Dalle 557 150 976.95 707

X.1.4. Calcul des sollicitations

Pour que la dalle qui travaille dans les deux sens, alors on utilise la méthode des
annexes E.3 des règles de BAEL 91 modifié 99 pour notre calcul.

Les moments isostatiques sont donnés par : 𝑀𝑥 = 𝜇𝑥 . 𝑃. 𝑙𝑥 ² et 𝑀𝑦 = 𝜇𝑦 . 𝑀𝑥 , dans le


cas 𝛼 = 0.77 > 0.40.
𝑙
où le coefficient 𝜇𝑥 et 𝜇𝑦 sont des fonctions du rapport des portées de 𝑙𝑥
𝑦

Et 𝑀𝑥 : Moment de flexion au centre de la plaque dans le sens de la petite portée

𝑀𝑦 : Moment de flexion au centre de la plaque dans le sens de la grande portée.

𝑃𝑙𝑥 𝑃𝑙𝑦
Les valeurs de l’effort tranchant sont données par : 𝑉𝑥 = et 𝑉𝑦 =
2 2

D’après le tableau selon l’abaque de Pigeaud donne les valeurs de 𝜇𝑥 et 𝜇𝑦 par le


rapport de 𝑙𝑥 et 𝑙𝑦 , on a :

A l’ELU (𝑣 = 0) : 𝜇𝑥 = 0.0561 et 𝜇𝑦 = 0.5959

A l’ELS (𝑣 = 0.2) : 𝜇𝑥 = 0.0628 et 𝜇𝑦 = 0.7111

Le tableau suivant montre les valeurs de moment fléchissant et effort tranchant à


l’ELU et à l’ELS en suivant les deux sens de la portée de la dalle.

ELU ELS
Sens 𝑙 𝜇 𝑀𝑢 (daN.m) 𝑉𝑢 (daN) 𝜇 𝑀𝑠𝑒𝑟 (daN.m) 𝑉𝑠𝑒𝑟 (daN)
𝑥 5,25 0,056 1507,922 2564,494 0,062 1091,255 1855,875
𝑦 6,76 0,595 897,214 3302,091 0,711 649,296 2389,66

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

X.1.5. Dispositions constructives

La fissuration est peu préjudiciable, donc pour le calcul, on va suivre l’organigramme


à l’ELU de section rectangulaire soumise à une flexion simple.

- Moment réduit ultime :

On a :

𝑓𝑐28 = 25 MPa

𝑓𝑏𝑢 = 14.17 MPa

𝑓𝑒 = 500 MPa

𝛾𝑠 =1.15
𝑀𝑢
donc 𝜇𝑢 =
𝑏𝑑²𝑓𝑏𝑢

si 𝜇𝑢 ≤ 𝜇𝑙 : on a au pivot A

si 𝜇𝑢 > 𝜇𝑙 : on a au pivot B

avec 𝜇𝑢 : moment réduit ultime

𝜇𝑙 : moment réduit limite tel que 𝜇𝑙 =0.372 pour FeE500

b : base de section égale à 1 ml

d : hauteur utile, 𝑑 = 0.9ℎ = 0.144m

Suivant 𝑙𝑥 Suivant 𝑙𝑦
𝜇𝑢 0.051 0.030
Critère de choix Pivot A Pivot A

- Armatures principales

𝑀𝑢
𝐴𝑢 =
𝑍𝜎𝑠

avec

𝑀𝑢 : moment de flexion au centre de la plaque à l’ELU [MN.m]


𝑓
𝜎𝑠 : la contrainte des aciers [MPa] : 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 434.78 MPa
𝑠

𝑍 : bras de levier de couple élastique [m]

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

α = 1.25(1 − √1 − 2𝜇𝑢 )

𝑍 = 𝑑(1 − 0.4α)

- Vérification des armatures minimale

suivant 𝑙𝑦 : 𝐴𝑦,𝑚𝑖𝑛 = 6ℎ, pour des aciers FeE500

3−𝛼
suivant 𝑙𝑥 : 𝐴𝑥,𝑚𝑖𝑛 = 𝐴𝑦,𝑚𝑖𝑛
2

- Espacement minimal

Cas de la fissuration peu préjudiciable

𝑠𝑡,𝑥 ≤ min{3ℎ; 33𝑐𝑚} pour les armatures parallèle à 𝑙𝑥

𝑠𝑡,𝑦 ≤ min{4ℎ; 45𝑐𝑚} pour les armatures parallèle à 𝑙𝑦

100
𝑠𝑡,𝑥 = = 16.66 cm, prenons 𝑠𝑡,𝑥 = 20 𝑐𝑚
6

100
𝑠𝑡,𝑦 = = 25 cm
4

d’où 𝐴𝑠 = 𝑚𝑎𝑥(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 )

Sens suivant x Sens suivant y


𝑀𝑢 [MN.m] 0.01507 0.00897
α 0.066 0.038
𝑍 [m] 0.140 0.142
𝐴𝑢 [cm²/ml] 2.475 1.452
𝐴𝑚𝑖𝑛 [cm²/ml] 1.467 0.96
𝐴𝑠 [cm²/ml] 2.475 1.452
𝑠𝑡 [cm/ml] 20 25
Choix d’armature HA8 HA8

- Vérification de non fragilité


𝑓𝑡28
𝐴𝑠 ≥ 0.23 𝑏𝑑 ⟹ 𝐴𝑠 ≥ 1.391 𝑐𝑚²
𝑓𝑒

𝐴𝑠𝑥 = 2.475 > 1.391 : vérifié

𝐴𝑠𝑦 = 1.452 > 1.391 : vérifié

- Armatures d’âme

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Ils ont pour rôle d’équilibrer les efforts tranchants. Pourtant, ils peuvent être utile ou
non selon la valeur de la contrainte tangente conventionnelle 𝜏𝑢 .
0.07𝑓𝑐28
Soit C la condition, tel que 𝐶 = 𝑚𝑖 𝑛 ( ; 1.5) = 1.16
𝛾𝑏

avec 𝛾𝑏 : coefficient de sécurité du béton

- si 𝜏𝑢 < 𝐶 : les armature d’âme ne sont pas nécessaire

- si 𝜏𝑢 ≥ 𝐶 : il y a des armatures d’âme


𝑉𝑢
𝜏𝑢 = : contrainte tangente conventionnelle
𝑏𝑑

𝑉𝑢 : effort tranchant par unité de longueur


𝑃
Tels que : - au milieu de 𝑙𝑥 : 𝑉𝑢 = 3𝑙
𝑦

𝑃
- au milieu de 𝑙𝑦 : 𝑉𝑢 = 2𝑙
𝑥 +𝑙𝑦

P : charge totale uniformément repartie sur la dalle

D’où

Suivant le sens de x Suivant le sens de y


P [MN] 0.00976
𝑉𝑢 [Mn/m] 0.025 0.033
𝜏𝑢 [MPa] 0.173 0.229
Conclusion 𝜏𝑢 < 𝐶 : donc les armatures ne sont pas nécessaires

Le plan de ferraillage de cette dalle est présenté dans l’annexe F.

X.2. Poutre longitudinale

Les poutres sont soumises à la flexion simple parce que les effets des moments
fléchissant et des efforts tranchants dans les poutres sont assez élevés vis-à-vis des efforts
normaux.

On va étudier la poutre longitudinale de l’axe 6 du niveau RDC. Elle prenne appuis


sur les poteaux.

Et on tient compte les moments au niveau des appuis de rive 𝑀𝑎,𝑟𝑖𝑣𝑒 = 0.3𝑀𝑜 , donc
les sollicitations maximales de calcul selon les différentes combinaisons de charge à l’ELU
et à l’ELS sont présentées par les figures suivantes :

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Figure 36 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELU (KNm)

Figure 37 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELS (KNm)

X.2.1. Armature longitudinale

- Hypothèse de calcul

On a une fissuration peu préjudiciable, donc le calcul se fera à l’ELU avec un


enrobage des armatures c=3 cm. Les caractéristiques de la poutre longitudinale sont :

• Largeur b = 25 cm
• Hauteur h = 45 cm
• Hauteur utile d = 0.9h = 40.5 cm
- Nécessité d’une armature comprimé

La comparaison de 𝜇𝑢 avec la valeur du moment réduit maximal 𝜇𝑙 indique si


l’utilisation d’une armature comprimée est nécessaire, ou non

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Afin de connaître si la section à simple armature (SSA) ou à double armature (SDA),


il faut suivre une telle condition :

• si 𝜇𝑢 ≤ 𝜇𝑙𝑢 : SSA
• si 𝜇𝑢 > 𝜇𝑙𝑢 :SDA
𝑀
avec 𝜇𝑢 : le moment réduit ultime tel que 𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢
𝑏𝑢

𝜇𝑙 : le moment réduit maximal tel que 𝜇𝑙𝑢 = 0.372 pour FeE500


𝑀
et 𝛾 = 𝑀 𝑢
𝑠𝑒𝑟

Tableau 38 : Vérification de nécessité d’armature comprimé


Travée Appui 𝑀𝑢 [MNm] 𝑀𝑠𝑒𝑟 [MNm] 𝛾 𝜇𝑢 𝜇𝑙𝑢 Armature
A 0,009 0,0066 1,366 0,034 0,372 SSA
3 0,0185 0,0135 1,367 0,071 0,372 SSA
B 0,0317 0,0233 1,361 0,121 0,372 SSA
2 0,0324 0,0238 1,362 0,124 0,372 SSA
C 0,0612 0,0448 1,367 0,234 0,372 SSA
1 0,079 0,0578 1,367 0,302 0,372 SSA
D 0,0765 0,0559 1,367 0,292 0,372 SSA

- Section à simple armature (SSA)

La section à simple armature consiste à calculer les armatures de la section considérée


sans tenir compte des armatures comprimées. Mais on prévoit des armatures de montage
HA10 dans la partie comprimée pour assurer une bonne fixation des armatures transversales
lors du ferraillage.

On a :

• Coefficient 𝜶 :

α𝑙𝑢 = 1.25(1 − √1 − 2𝜇𝑙𝑢 )

• Bras de levier Z

𝑧𝑙𝑢 = 𝑑(1 − 0.4α𝑙𝑢 ) pour le calcul exact

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

• Armature longitudinale

𝑀
( 𝑧 𝑙𝑢 +𝑀𝑢 −𝑀𝑙𝑢 )
𝑙𝑢
𝐴= 𝛾
(𝑑−𝑑′ )𝜎
𝑠

tel que 𝑀𝑙𝑢 = 𝜇𝑙𝑢 . 𝑏. 𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢 et d’=0.1h

- Section d’armature minimale

Les sections d’armatures tendues doivent être supérieure ou égale à la plus grande
valeur de deux conditions suivantes :
𝑓𝑐28
- condition de non fragilité : 0.23𝑏𝑑 𝑓𝑒

𝑏ℎ
- règle du millième : 1000

𝑏ℎ 𝑓𝑡
28
alors 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max( 1000 ; 0.23𝑏𝑑 )
𝑓𝑒

avec 𝑓𝑡28 : résistance caractéristique à la traction du béton égale à 2.1 MPa

d’où les armatures longitudinales sur chaque appuis et chaque travée sont déterminer
par :

𝐴𝑠 = max(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 )

et sont récapitulées dans le tableau suivant :

Tableau 39 : Section simple armatures


Travée Appui 𝑀𝑢 𝑀𝑠𝑒𝑟 α 𝑍 𝐴𝑢 𝐴𝑚𝑖𝑛 𝐴𝑠 Armature 𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 [cm²]
A 0,009 0,0066 0,044 0,398 3,830 1,125 3,830 4HA12 4,52
3 0,0185 0,0135 0,092 0,390 4,550 1,125 4,550 3HA14 4,62
B 0,0317 0,0233 0,162 0,379 5,510 1,125 5,510 5HA12 5,65
2 0,0324 0,0238 0,166 0,378 5,570 1,125 5,570 5HA12 5,65
C 0,0612 0,0448 0,338 0,350 7,750 1,125 7,750 3HA14+3HA12 8,01
1 0,079 0,0578 0,464 0,330 9,080 1,125 9,080 6HA14 9,24
D 0,0765 0,0559 0,445 0,333 8,890 1,125 8,890 3HA14+4HA12 9,14

- Vérification des contraintes à l’ELS de la section à simple armature

L’ELS consiste à vérifier que les contraintes maximales 𝜎𝑏𝑐 et 𝜎𝑠𝑡 dans la section la
plus sollicité reste inférieur à des valeurs limite fixé règlementairement ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 et ̅̅̅̅.
𝜎𝑠𝑡

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On distingue : - l’ELS de la compression du béton : 𝜎𝑏𝑐 ≤ ̅̅̅̅


𝜎𝑏𝑐

- l’ELS d’ouverture des fissures : 𝜎𝑠𝑡 ≤ ̅̅̅̅


𝜎𝑠𝑡

avec :

𝜎𝑏𝑐 : contrainte dans le béton comprimé

𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible dans le béton comprimé


̅̅̅̅

𝜎𝑠𝑡 : contrainte dans les aciers tendu

𝜎
̅̅̅̅
𝑠𝑡 : contrainte admissible dans les aciers tendu

Pour y arriver, il faut suivre les étapes de calcul dans les organigrammes à l’ELS
trouver dans l’annexe D.

- enrobage C : [cm]

𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
𝐶=𝑛 , avec : 𝑏 : base de la section rectangulaire
𝑏

𝑛 : coefficient d’équilibre entre le béton et l’acier, 𝑛 = 15

- position de l’axe neutre : [cm]

𝑌1 = −𝐶 + √𝐶 2 + 2𝐶𝑑𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 ; avec 𝑑𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 : position du centre de gravité de 𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒


Øl
par rapport à la fibre la plus comprimée ; 𝑑𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = h − (C + Øt + 2 )

- bras de levier du couple élastique : [cm]


𝑌1
𝑧1 = 𝑑 − ; avec 𝑑 : hauteur utile
3

- contrainte dans le béton comprimé : [MPa]


2𝑀ser
𝜎𝑏𝑐 =
𝑏𝑧1 𝑌1

- contrainte dans les aciers tendu : [MPa]

𝑀ser
𝜎𝑠𝑡 =
𝑧1 𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒

- contrainte admissible dans le béton comprimé : [MPa]

𝜎𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐28
̅̅̅̅

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- contrainte admissible dans les aciers comprimé : [MPa]

Cas d’une fissuration peu préjudiciable : 𝜎


̅̅̅̅
𝑠𝑡 = 𝑓𝑒

D’où les résultats sont représentés dans le tableau suivant :

Tableau 40 : Vérification des contraintes à section simple armature


Travée Appui 𝑀𝑠𝑒𝑟 𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 C 𝑑𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑌1 𝑧1 𝜎𝑏𝑐 𝜎𝑠𝑡 𝜎𝑏𝑐
̅̅̅̅ 𝜎𝑠𝑡
̅̅̅̅ Condition
A 0,0066 4,52 2,712 29,688 10,26 37,08 1,34 42,09 15 500 vérifiée
3 0,0135 4,62 2,772 34,628 11,36 36,71 2,73 81,21 15 500 vérifiée
B 0,0233 5,65 3,39 29,01 11,04 36,82 4,70 114,23 15 500 vérifiée
2 0,0238 5,65 3,39 29,01 11,04 36,82 4,81 116,88 15 500 vérifiée
C 0,0448 8,01 4,806 26,594 11,89 36,54 8,43 155,16 15 500 vérifiée
1 0,0578 9,24 5,544 31,856 14,05 35,82 9,44 178,68 15 500 vérifiée
D 0,0559 9,14 5,484 25,916 12,25 36,42 10,19 169,97 15 500 vérifiée

- Vérification de la flèche

La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si toutes les inégalités suivantes sont
vérifiées :
ℎ 1
Condition 1 : 𝑙 ≥ 16

ℎ 𝑀
Condition 2 : 𝑙 ≥ 10𝑀𝑡
𝑜

42 𝐴
Condition 3 : ≥ 𝑏𝑑𝑠
𝑓𝑒

Tableau 41 : Nécessité de la vérification de la flèche de la poutre longitudinale


Condition 1 Condition 2 Condition 3
ℎ 1 𝑀𝑡 42 𝐴𝑠
Travée 𝑀𝑜 𝑀𝑡 𝑙
𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙 16 10𝑀𝑜 𝑓𝑒 𝑏𝑑
3 4,62 0,0299 0,0185 2,5 0,0520 0,0625 vérifiée 0,06184 vérifiée 0,085 0,00456 vérifiée
2 5,65 0,0634 0,0324 3,25 0,097 0,0625 vérifiée 0,05116 vérifiée 0,085 0,00558 vérifiée
1 9,24 0,1529 0,0765 5,25 0,3200 0,0625 vérifiée 0,05 vérifiée 0,085 0,00913 vérifiée

Comme les 3 conditions sont toutes vérifiées, le calcul de la flèche de la poutre n’est
pas nécessaire.

X.2.2. Armature transversale

- Nécessité d’armature d’âme

Il s’agit pour la vérification de la section de la poutre vis-à-vis de l’effort tranchant

𝜏𝑢 < 𝜏𝑙𝑖𝑚

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- Contrainte tangente conventionnelle :


𝑉 𝑀𝑜 ×𝑙
𝜏𝑢 = 𝑏𝑑𝑢 , avec 𝑉𝑢 = 2

- Contrainte tangente limite :


0.2×𝑓𝑐28
𝜏𝑙𝑖𝑚 = min( ; 5 𝑀𝑃𝑎) ; comme 𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎 et 𝛾𝑏 = 1.5
𝛾𝑏

On a 𝜏𝑙𝑖𝑚 = min(3.33 ; 5) = 3.33 𝑀𝑃𝑎

Tableau 42 : Nécessité d’armature d’âme de la poutre longitudinale


Travée 𝑀𝑜 [MN.m] 𝑉𝑢 [MN] 𝜏𝑢 [MPa] 𝜏𝑙𝑖𝑚 [MPa]
3 0,0299 0,0374 0.369 3,33
2 0,0634 0.103 1.017 3,33
1 0,1529 0.401 3.96 3,33

On a que 𝜏𝑢 > 𝜏𝑙𝑖𝑚 dans la travée 1, alors on a besoin d’armature d’âme tandis que
les autres travées ont des simples armatures transversales avec un espacement régulière.

- Dimensions

Le diamètre de l’armature transversale avec espacement régulière est donné par la


formule suivante :
𝜙 ℎ 𝑏
𝜙𝑡 = min ( 2𝑙 ; 35 ; 10)

Et 𝑠𝑡 = min(40; 𝑏 + 10; 15𝜙𝑙 )

Tableau 43 : Armature transversale de la poutre longitudinale


Travée 𝜙𝑙 [mm] 𝜙𝑡 [mm] 𝑠𝑡 [cm]
3 12 6 18
2 14 8 20
1 16 8 24

X.3. Poutre transversale

On va étudier la poutre transversale sur la file C, de l’étage courant car c’est la plus
sollicité.

Pour que notre calcul de la poutre transversale aurai fait par la méthode de Caquot,
Et ainsi, les résultats de calcul de sollicitation à l’ELU et l’ELS selon le cas de charge n°3
(CDC) sont donnés ;

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Et les moments au niveau des appuis de rive 𝑀𝑎,𝑟𝑖𝑣𝑒 = 0.3𝑀𝑜 , donc les sollicitations
maximales à l’ELU et à l’ELS sont présentées par les figures suivantes :

Figure 38 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELU (KNm)

Figure 39 : Courbe enveloppe de moment fléchissant à l’ELS (KNm)

X.3.1. Armature longitudinale

- Hypothèse de calcul

De même que la fissuration est peu préjudiciable, le calcul se fera toujours à l’ELU.
Dont les caractéristiques de la poutre transversale sont le suivant :

• Largeur b = 25 cm
• Hauteur h = 45 cm

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• Hauteur utile d = 0.9h = 40.5 cm


- Nécessité d’une armature comprimé

Comme nous voyons dans le calcul de la poutre longitudinale que les conditions de
la nécessité des armatures d’âme sont les mêmes.

Alors, on recapitule dans le tableau suivant la vérification :

Tableau 44 : Vérification de nécessité d’armature comprimé

Travée Appui 𝑀𝑢 𝑀𝑠𝑒𝑟 b h d 𝜇𝑢 𝜇𝑙 Armature


M 0,0573 0,042 0,25 0,45 0,405 0,219 0,372 SSA
1 0,191 0,1394 0,25 0,45 0,405 0,731 0,372 SDA
K 0,0994 0,0724 0,25 0,45 0,405 0,380 0,372 SDA
2 0,0169 0,0125 0,25 0,45 0,405 0,064 0,372 SSA
I 0,1263 0,0928 0,25 0,45 0,405 0,483 0,372 SDA
3 0,2509 0,1847 0,25 0,45 0,405 0,959 0,372 SDA
C 0,0753 0,0544 0,25 0,45 0,405 0,288 0,372 SSA
On a vu que 𝜇𝑢 > 𝜇𝑙 dans les travées 1,3 et les appuis K, I ; alors les armatures
𝜇
comprimées sont nécessaires. Ainsi vérifions si 𝜇𝑢 ≤ 0.6𝑙 , sinon il est forcément d’augmenter

la section de la poutre b et/ou h.

D’où :

Tableau 45 : Section à double armature

Travée Appui 𝑀𝑢 𝑀𝑠𝑒𝑟 b h d 𝜇𝑢 𝜇𝑙 Armature


1 0,19101 0,13942 0,3 0,5 0,45 0,444 0,372 SDA
K 0,09942 0,07239 0,25 0,45 0,405 0,380 0,372 SDA
I 0,12633 0,09276 0,25 0,45 0,405 0,483 0,372 SDA
3 0,25087 0,18469 0,3 0,55 0,495 0,438 0,372 SDA
- Section à simple armature :

On a :

• Coefficient 𝜶 :

α = 1.25(1 − √1 − 2𝜇𝑢 )

• Bras de levier Z

𝑍 = 𝑑(1 − 0.4α) pour le calcul exact

• Armature longitudinale [cm]

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𝑀𝑢
𝐴𝑢 =
𝑍𝜎𝑠

- Section d’armature minimale

Les sections d’armatures tendues doivent être supérieure ou égale à la plus grande
valeur de deux conditions suivantes :
𝑓𝑐28
- condition de non fragilité : 0.23𝑏𝑑 𝑓𝑒

𝑏ℎ
- règle du millième : 1000

𝑏ℎ 𝑓𝑡
28
alors 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max( 1000 ; 0.23𝑏𝑑 )
𝑓𝑒

avec 𝑓𝑡28 : résistance caractéristique à la traction du béton égale à 2.1 MPa

d’où les armatures longitudinales sur chaque appuis et chaque travée sont déterminer
par :

𝐴𝑠 = max(𝐴𝑢 ; 𝐴𝑚𝑖𝑛 )

et sont récapitulées dans le tableau suivant :

Tableau 46 : Armature longitudinale de la poutre transversale SSA


Travée Appui 𝑀𝑢 𝑀𝑠𝑒𝑟 α 𝑍 𝐴𝑢 [cm] 𝐴𝑚𝑖𝑛 [cm] 𝐴𝑠 [cm] Armature 𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 [cm]
M 0,0326 0,0238 0,072 0,393 1,90 1,125 1,90 2HA12 2,26
2 0,0695 0,0508 0,160 0,379 4,21 1,125 4,21 4HA12 4,52
C 0,0429 0,0316 0,096 0,389 2,53 1,125 2,53 2HA14 3,08
- Section à double armature

• Armature tendue
1 𝑀
𝐴 = 𝜎 ( 𝑧 𝑙𝑢 + 𝐴′𝜎𝑠𝑐 )
𝑠 𝑙𝑢

Tel que

α𝑙𝑢 = 1.25(1 − √1 − 2𝜇𝑙𝑢 )

𝑧𝑙𝑢 = 𝑑(1 − 0.4α𝑙𝑢 )

𝑀𝑙𝑢 = 𝜇𝑙𝑢 . 𝑏. 𝑑2 . 𝑓𝑏𝑢


𝑑
α𝑙𝑢 −
𝜎𝑠𝑐 = 15̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 ( 𝑑′
) : contrainte équivalente des aciers comprimés à l’ELU.
α𝑙𝑢

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avec d’=c+2cm

• Armature comprimée
𝑀𝑢 −𝑀𝑙𝑢
𝐴′ = ′
𝜎𝑠𝑐 (𝑑−𝑑 )

Tableau 47 : Armature longitudinale de la poutre transversale SDA


Travée Appui 𝑀𝑙𝑢 [MNm] α𝑙𝑢 𝑧𝑙𝑢 𝜎𝑠𝑐 A[cm] A'[cm] A A'
1 0,320 0,617 0,338 188,565 5,46 7,34 5HA12 2HA14+4HA12
K 0,216 0,617 0,304 188,565 8,17 7,37 2HA12 2HA14+4HA12
I 0,216 0,617 0,304 188,565 2,82 5,67 2HA14 3HA12+3HA10
3 0,387 0,617 0,372 188,565 8,71 7,05 3HA14+4HA12 4HA14+2HA8

- Vérification des contraintes à l’ELS

Il consiste de vérifier les contraintes dans le béton et les aciers. Les principes sont les
mêmes comme dans le calcul de la poutre longitudinale qu’on a déjà vu, tel que :

𝜎𝑏𝑐 ≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 et 𝜎𝑠𝑡 ≤ ̅̅̅̅
𝜎𝑠𝑡

avec :

𝜎𝑏𝑐 : contrainte dans le béton comprimé

𝜎𝑏𝑐 : contrainte admissible dans le béton comprimé


̅̅̅̅

𝜎𝑠𝑡 : contrainte dans les aciers tendu

𝜎
̅̅̅̅
𝑠𝑡 : contrainte admissible dans les aciers tendu

Et que les calculs sont présentés dans le tableau ci-après en suivant l’organigramme
de calcul de flexion à l’ELS :

Tableau 48 : Vérification des contraintes de la poutre transversale


Travée Appui 𝑀𝑠𝑒𝑟 [MNm] 𝐴𝑠,𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 C[cm] 𝑑𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑌1 [cm] 𝑧1 [cm] 𝜎𝑏𝑐 [MPA] 𝜎𝑏𝑐
̅̅̅̅ 𝜎𝑠𝑡 𝜎𝑠𝑡
̅̅̅̅ Condition
M 0,042 4,52 2,71 41,09 12,46 36,35 7,5 257,8 15 500 vérifié
1 0,1394 13,25 6,63 42,18 17,93 39,02 13,3 269,8 15 500 vérifié
K 0,0724 9,86 5,92 37,88 16,07 35,14 10,3 209,8 15 500 vérifié
2 0,0125 2,26 1,36 42,54 9,47 37,34 2,9 149,4 15 500 vérifié
I 0,0928 8,82 5,29 38,61 15,60 35,30 13,6 300,5 15 500 vérifié
3 0,1847 16,3 8,15 45,45 20,26 42,75 14,5 269,8 15 500 vérifié
C 0,0544 5,65 3,39 40,51 13,53 40,49 8,0 237,8 15 500 vérifié

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X.3.2. Armature transversale

- Nécessité d’une armature d’âme

Soit
𝑉
𝜏𝑢 = 𝑏𝑑𝑢

Tel que

𝜏𝑢 : contrainte tangentielle sur le nu de l’appui

𝑉𝑢 : effort tranchant sur l’appui de la poutre

Figure 40 : Courbe enveloppe de l’effort tranchant à l’ELU (KNm)


0.07×𝑓𝑐28
Les armatures d’âme sont nécessaires dans le cas où 𝜏𝑢 ≥ min( ; 1.5)
𝛾𝑏

Tableau 49 : Nécessité de l’armature d’âme


Appui Me Kw Ke Iw Ie Cw
Travée 1 2 3
𝑉𝑢 [MN] 0,1579 0,1217 0,0468 0,0468 0,1615 0,2078
𝜏𝑢 1,5595 1,202 0,4622 0,46222 1,59506 2,052346
0.07 × 𝑓𝑐28
min( ; 1.5) 1,16
𝛾𝑏
Conclusion âme nécessaire espacement régulier âme nécessaire

- Dimension

Le diamètre de l’armature transversale est donné par la formule suivante :


𝜙 ℎ 𝑏
𝜙𝑡 = min ( 2𝑙 ; 35 ; 10)

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Tableau 50 : Armature transversale de la poutre longitudinale


Travée 𝜙𝑙 [mm] 𝜙𝑡 [mm]
1 14 6
2 12 6
3 14 8
- Espacement des armatures

Pour les armatures transversales avec espacement régulier, on a

𝑠𝑡 = min(40; 𝑏 + 10; 15𝜙𝑙 ) = 20 𝑐𝑚

Pour déterminer les espacements des armatures avec âme, nous utiliserons la
méthode de CAQUOT. Cette répartition sera étudiée sur une distance 𝑙0 c’est-à-dire une
distance à partir de l’origine des axes jusqu’à la section où l’effort tranchant change de signe.

On prend comme exemple de notre calcul le travée 1, et les étapes à suivre sont :

• Calculer 𝑠𝑡0 qui appartient à la série de nombre suivante :


7,8,9,10,11,13,16,20,25,35,40 (cm). L’espacement initial des armatures
transversales est donné par la relation suivante :

0.9𝜎𝑠
𝑠𝑡0 = 𝐴𝑡
𝑏(𝜏𝑢 −0.3𝑘𝑓𝑡28

avec :𝐴𝑡 : l’aire d’une nappe d’armature d’âme

En tenant compte du fait qu’il n’y ait pas de reprise de bétonnage, nous prenons k=1

Alors :

0.9×434.78
𝑠𝑡0 = 0.503 = 8.60
30(1.559−0.3×1×2.1)

On prend 𝑠𝑡0 = 10 𝑐𝑚
𝑠𝑡0 𝑠𝑡0
• Placer la première armature d’âme à du nu d’appui, avec =5 cm
2 2
5ℎ 1 5ℎ
• Répéter l’espacement 𝑠𝑡0 n fois sur la longueur , telle que 𝑛 ≥ 6 (𝑠 − 3)
6 𝑡0

1 5×0.50
𝑛 ≥ 6( − 3) = 3.665 ; prenons 𝑛 = 4
0.10

5ℎ 0.3𝑘𝑓𝑡28
• Calculer 𝑙0′ = (𝑙0 − )(1 − )
6 𝜏𝑢

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avec :

𝑛 : nombre de répétition de 𝑠𝑡0

𝑙0 : distance là où l’effort tranchant s’annule, 𝑙0 = 2.43𝑚


5×0.50 0.3×1×2.1
𝑙0′ = (2.43 − ) (1 − ) = 1.200 𝑚
6 1.559

Tableau 51 : Espacement des armatures transversale par CAQUOT


𝑙0′
Nombre de répétition
1.200 1.200 1.200 1.200 1.200
Nombre cumulé 1.200 2.400 3.600 4.800 6.00
Nombre arrondi 1 2 4 5 6
Nombre pratique 1 1 2 1 1
𝑠𝑡0 10 11 13 16 20

On prend alors comme espacement jusqu’à mi-portée :

5 + 4 × 10 + 4 × 11 + 8 × 13 + 16 = 209 𝑐𝑚

X.4. Poteau

Pour le dimensionnement des poteaux, nous allons suivre le diagramme de calcul en


compression centrée.

X.4.1. Présentation du poteau à étudier

Nous choisirons d’étudier le poteau le plus sollicité en se référant au calcul de


descente des charges, qui est ceux de l’axe C3 (poteau P2). Ce poteau est central, la
fissuration est donc peu préjudiciable, et le calcul se fait à l’ELU.

- Les charges appliquées :

Charges permanente : 0.590 MN

Surcharge d’exploitation : 0.175 MN

Surcharge du vent : 0.0171 MN

- Combinaison des charges :

𝑁𝑢 = 1.35𝐺 + 1.5𝑄 + 𝑊

avec 𝑁𝑢 : l’effort normal ultime

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- longueur de flambement :

𝑙𝑓 = 0.7 𝑙𝑜

- Elancement du poteau :

Les poteaux du bâtiment sont tous des sections rectangulaires, alors

√12
𝜆 = 𝑙𝑓 × 𝑎

- coefficient de flambement :

Coefficient qui rassemble les paramètres cités précédemment pour tenir compte de
l’effet du flambement dans le poteau.
0.85
𝛼= 𝜆 si 𝜆 ≤ 50
1+0..2( )²
35

50
𝛼 = 0.65( 𝜆 )² si 50 < 𝜆 ≤ 70

- Section réduite du béton

Il est nécessaire de calculer une section de poteau qui, en tenant compte des
imperfections de mise en œuvre du béton peut transmettre avec sécurité les efforts qu’il
reçoit de la superstructure.

𝐵𝑟 = (𝑎 − 0.02)(𝑏 − 0.02)

- Caractéristique géométrique du poteau sur l’axe C3

Tableau 52 : Caractéristique géométrique du poteau P2


Niveau 𝑙𝑜 𝑙𝑓 𝑎 𝑏 Section Elancement 𝜆 𝛼 Br
RDC 3,06 2,142 0,30 0,30 30x30 24,73 0,772 0,0784
R+1 3,06 2,142 0,25 0,25 25x25 29,68 0,743 0,0529
R+2 3,06 2,142 0,20 0,25 20x25 37,10 0,694 0,0414
R+3 3,06 2,142 0,20 0,20 20x20 37,10 0,694 0,0324

X.4.2 Armature longitudinale du poteau

La section d’acier nécessaire pour équilibrer l’effort Nu agissant sur le poteau se


calcul comme suit :

𝑁 𝐵𝑟 𝑓𝑐28 . 𝛾𝑠
𝐴𝑠 ≥ [ 𝛼𝑢 − ]𝑓
0.9𝛾𝑏 𝑒

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avec

𝑁𝑢 : l’effort normal à l’ELU

𝛾𝑏 : le coefficient de sécurité du béton, égale à 1.5

𝛾𝑠 Coefficient de sécurité des aciers égale à 1.15

Le tableau suivant regroupe les sections d’aciers théoriques requises pour chaque
niveau du poteau 2 :

Tableau 53 : Section d’acers théoriques du poteau


Niveau RDC R+1 R+2 R+3
𝑁𝑢 [MN] 0.494 0.755 0.956 1.078
𝐴𝑠 [cm²] -60,43 -27,31 -7,98 4,36

N.B : Quand l’armature théorique est négative le béton peut reprendre l’effort tout
seul, et on doit alors vérifier les armatures minimales dans les dispositions constructives.

- Vérification des armatures minimales

La section trouvée par calcul doit être comparée à des valeurs minimales et
maximales. La section des armatures doit vérifier les candidats suivants :

𝐴𝑚𝑖𝑛 ≤ 𝐴𝑠 ≤ 𝐴𝑚𝑎𝑥

avec

𝐴𝑚𝑖𝑛 : armature minimale

𝐴𝑚𝑎𝑥 : armature maximale

- Calcul de 𝐴𝑚𝑖𝑛 :

𝑐𝑚2 0.2𝐵
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max{4 ( ) × 𝑢(𝑚); 100 𝑐𝑚2 }
𝑚

avec

𝑢 : périmètre du poteau en m

𝐵 : aire de la section du poteau


0.2×0.05
Au niveau R+2 : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {(4 × 0.9; )} = 0.036 𝑚2 = 3.6𝑐𝑚²
100

Soit alors 4HA12


0.2×0.04
Au niveau R+1 : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {(4 × 0.8; )} = 0.032 𝑚2 = 3.2𝑐𝑚²
100

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Soit alors 4HA12


0.2×0.09
Au niveau RDC : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {(4 × 1.2; )} = 0.048 𝑚2 = 4.8𝑐𝑚²
100

Soit alors 4HA12+2HA6

X.4.3. Armatures transversales du poteau

Elles auront pour rôle d’empêcher ou éviter le flambement des armatures


longitudinale. Ces armatures seront déterminées par la condition suivante :

-Diamètre :
𝜙
𝜙𝑡 = max( 3𝑙 , 6 𝑚𝑚)

-Espacement :

𝑠𝑡 ≥ min{15 𝜙𝑙 ; 40𝑐𝑚; 𝑎 + 10𝑐𝑚}

- longueur de recouvrement :

𝑙𝑟 = 24𝜙𝑙

- nombre des cadres :


𝑙
𝑛𝑐 = 𝑠𝑜
𝑡

X.4.4. Récapitulation des dimensionnements du poteau

Tableau 54 : Récapitulation des dimensionnements des poteaux


Armature longitudinale Armature transversale
Niveau Armature Section 𝑙𝑟 [cm] 𝑛𝑐 [cm]
Les barres 𝜙𝑡 [mm] 𝑠𝑡 [cm]
calculée[cm] d'armature[cm]
RDC 4,8 4HA12+2HA6 5,08 6 18 28,8 17
R+1 4 4HA12 4,52 6 18 28,8 17
R+2 3,6 4HA12 4,52 6 18 28,8 17
R+3 4.36 4HA12 4,52 6 18 28,8 17

On présente le plan de ferraillage de poteau dans le niveau RDC dans l’annexe D

X.5. Escalier

Notre étude portera sur l’escalier du niveau du RDC qui permet d’accéder au niveau
du première étage.

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X.5.1. Caractéristiques

Comme nous avons vue dans le prédimensionnement d’escalier ces caractéristiques


avec leurs dimensionnements.

Elles sont récapitulées dans le tableau suivant :

Tableau 55 : Caractéristique de l’escalier


Eléments de l’escalier Dimensions

Hauteur à franchir 𝐻 306 cm


Nombre de contre marche 𝑛 18
Hauteur de contre marche ℎ 17 cm
Giron 𝑔 28 cm
Epaisseur paillasse 𝑠 12 cm
Emmarchement 𝐸 90 cm
Angle d’inclinaison 𝛼 31.26°

X.5.2. Evaluation des charges

Paramètres :
𝑒 ℎ
𝐺1 : le poids propre ; 𝐺1 = 𝜔
̅ × (𝑐𝑜𝑠𝛼 + 2)

𝐺2 :le revêtement sur marche (p1 N par m² horizontal, p2 N par m² vertical) et en sous
face de la paillasse (p3 N par m² suivant la pente)
ℎ 3 𝑝
𝐺2 = 𝑝1 + 𝑝2 𝑔 + 𝑐𝑜𝑠𝛼

Q= la charge d’exploitation

Charge d’exploitation :

Suivant la norme NF P 06-001, on prend comme charge d’exploitation, le maximum


de 2 500N/m² pour les circulations et escaliers. Carrelage de 25mm sur 15mm de mortier sur
marches, 15mm de mortier en sous-face de la paillasse.

Charges permanentes :
0.12 0.17
𝐺1 = 2500 × (𝑐𝑜𝑠31.26 + ) = 563.45 daN/m²
2

𝑝1 = 𝑝2 = 2000 × (0.025 + 0.015) = 80 daN/m²

𝑝3 = 1800 × 0.015 = 27daN/m²

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0.17 27
𝐺2 = 80 + 80 0.28 + 𝑐𝑜𝑠31.26 = 160.15 daN/m²

𝐺 = 𝐺1 + 𝐺2 = 563.45 + 160.15 = 723.6 daN/m²

Pour la zone de palier, on a 𝐺0 = 2500 × 0.12 + 160.15 = 460.15 daN/m²

Le chargement est lu sur les deux figures ci-dessous :

L1=196 cm L2=90 cm

Figure 41 : Evaluation des charges d’escalier

X.5.3. Sollicitations

Moment ELU :

1 𝐺𝐿21 𝑄𝐿²
𝑀𝑢 = 1.35 (2 𝐺0 × 𝐿22 + ) + 1.5
8 8

1 723.6×1.96² 250×2.86²
𝑀𝑢 = 1.35 (2 460.15 × 0.9² + ) + 1.5 = 1104.09 daN.m
8 8

Moment ELS :

1 𝐺𝐿21 𝑄𝐿²
𝑀𝑠𝑒𝑟 = (2 𝐺0 × 𝐿22 + )+
8 8

1 723.6×1.96² 250×2.86²
𝑀𝑠𝑒𝑟 = (2 460.15 × 0.9² + )+ = 975.8 daN.m
8 8

X.5.4. Calcul des armatures

- Armatures supérieurs :

Le moment fléchissant de calcul a pour valeur Mu=1104.09 daN.m

On commence par calculer la valeur du moment réduit ultime :


𝑀
𝜇𝑢 = 𝑏𝑑²𝑓𝑢 , avec 𝑑 = 0.9ℎ = 0.9 × 0.12 = 0.108 𝑚
𝑏𝑢

0.0110409
𝜇𝑢 = 0.9×0.108²×14.17 = 0.0742

α𝑢 = 1.25(1 − √1 − 2𝜇𝑢 ) = 1.25(1 − √1 − 2 × 0.0742) = 0.096

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D’où la section d’acier est égale à :


𝑓𝑏𝑢
𝐴𝑠𝑡 = 0.8α𝑢 𝑏𝑑 𝜎𝑠

14.17
𝐴𝑠𝑡 = 0.8 × 0.096 × 0.9 × 0.108 434.78 = 2.43. 10−4 𝑚2 = 2.43 𝑐𝑚²

Donc 𝐴𝑠𝑡 = 5𝐻𝐴8 = 2.51𝑐𝑚² sur toute largeur de l’escalier, ce qui correspond à un
espacement régulier de 18cm.

- Armatures inférieurs :

Les armatures inférieures seront identiques aux armatures supérieures, quant au


diamètre et aux espacements.

- Armatures transversales :

Le calcul à l’effort tranchant est mené à l’ELU. Afin de simplifier les calculs, la
contrainte de cisaillement maximale est prise égale à :
𝑉
𝜏𝑢 = 𝑏𝑑𝑢

Avec:

𝑉𝑢 : effort tranchant dans la section

𝑏 : largeur minimale de l’escalier

𝑑 : hauteur utile de l’escalier

On détermine la valeur de la contrainte tangente limite


1 1
𝜏̅ = 0.2 × 𝑓𝑐28 𝛾 = 0.2 × 25 × 1.5 = 3.33MPa
𝑏

𝐿
L’effort tranchant à l’abscisse x pour 0 ≤ 𝑥 ≤ 2 a pour expression :

1
𝑉𝑢 = 2 𝑄𝑢 (𝐿 − 𝑥)

A l’abscisse x=0,
1
- la valeur de l’effort tranchant est maximale : 𝑉𝑢 = 2 × 1.31(2.86 − 0) = 1.873daN

0.01873
- la contrainte tangente a pour expression 𝜏𝑢 = 0.9×0.108 = 0.1927MPa

𝜏𝑢 < 𝜏̅, alors les cadres sont à placer verticalement

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L’espacement des cours successifs d’armatures transversales d’âme doit respecter la


condition suivante : St = min {0,9d=0,9*10.8= 9.72cm ; 40cm}. On choisit St=9.72cm.
ℎ 𝑏
Le diamètre des aciers doit respecter la condition suivante : 𝜙𝑡 ≤ {35 ; 𝜙𝑙 ; 10

On choisit un acier HA8.

On en déduit la section transversale suivante : Ac=1 cm²

On calcule l’espacement réglementaire :


0.9𝑓𝑒𝐴𝑡 0.9×500×0.1
𝑆𝑡 = 𝑏𝛾 (𝜏 = 0.9×1.15(0.192−0.3×2.1) = −99.33𝑐𝑚
𝑠 𝑢 −0.3𝑓𝑡28 )

Ce résultat négatif indique que les armatures transversales ne sont pas nécessaires.

Néanmoins, une armature minimale est nécessaire. Il faut placer des armatures HA8
espacées régulièrement de 18 cm.

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CHAPITRE XI : ETUDES DES FONDATIONS

XI.1. Introduction

La fondation est la partie inférieure de l’ouvrage, destiné à transmettre toutes les


charges permanentes et variables supporté sur cet ouvrage.

Les fonctions des fondations sont essentiellement de deux ordres :

- Transmettre ces charges et surcharges au sol dans des bonnes conditions, de façon
à assurer la stabilité de l’ouvrage.
- Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure.

XI.2. Classification des fondations

Il existe 4 types de fondations en générale,

• Fondations superficielles : fouille en rigole, semelles isolées, semelles


filantes, et radier générale
• Fondations semi-profonde : sur puits
• Fondations profondes : sur pieux
• Fondations spéciales : fondation avec sous pression d’eau

XI.3. Choix du type de fondation

Les critères en choix de la fondation sont donc :

- de la qualité du sol

- de toutes les charges amenées par la construction

- le coût d’exécution de l’ouvrage

XI.3.1. Reconnaissance du sol

On ne tient compte pas la reconnaissance du sol à l’aide d’un essai laboratoire, mais
on a juste se renseigner que :

- comme la région Vakinankaratra est un sol volcanique, alors le sol a des roches
calcaires, des graviers ;

- le terrain n’est pas inondable et ne se situe pas dans une cuvette ;

- les états des maisons des voisins n’ont pas de glissement ou tassement

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Alors, on prend la contrainte admissible du sol en 8 bar (0.8MPa).

XI.3.2. Autres critères

Notre bâtiment est un bâtiment presque immeuble en R+3, il a une charge très
importante vers la fondation, alors il faut choisir une fondation qui est capable de supporter
ces charges.

De plus, il faut bien choisir le type de fondation avoir un coût moins cher et une
facilité de mise en œuvre.

Alors, on choisit comme fondation de notre bâtiment la fondation superficielle.

Mais la fondation superficielle est classifiée :

- Fouilles en rigole
- Semelles isolées
- Semelles filantes
- Radier générale

Figure 42 : Types de fondations

Nous proposons en premier lieu de vérifier la condition suivante qui nous permet de
choisir soit un radier général soit des semelles filantes.

La surface des semelles doit être inférieure à 50% de la surface totale du bâtiment
(Ss / Sb < 50%) La surface de la semelle est donnée par :
𝑁𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 ≥ 𝜎𝑠𝑜𝑙

avec

. 𝑁𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑁𝐺 + 𝑁𝑄 = 76.629 𝑡

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𝜎𝑠𝑜𝑙 = 0.8 𝑏𝑎𝑟𝑠 = 8 𝑡/𝑚²

⟹ 𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 9.575 𝑚²

Surface totale du bâtiment :

𝑆𝑏â𝑡 = 12.00 × 10.5 = 126 𝑚²

0.5𝑆𝑏â𝑡 = 0.5 × 126 = 63 𝑚²

𝑆𝑠𝑒𝑚 = 9.575 < 63 𝑚²

Alors on déduit que le radier général n’est pas nécessaire dans notre cas, car la surface
totale des semelles ne dépasse pas 50 % de la surface d'emprise du bâtiment. Ceci nous
amène à envisager deux types de semelles :

-semelles filantes

- semelles isolées sous poteaux

Cependant, notre plan de bâtiment montre que la disposition des semelles filantes
n’est pas nécessaire.

Pour lors, notre type de fondation est donc la fondation en semelles isolées, et pour
assurer un bon support, on ajoute une fondation sur rigole en maçonnerie de moellon sur les
parois des fondations sous murs, et des longrines pour relier les poteaux de l’infrastructure.

XI.4. Prédimensionnement des semelles isolées

Nous donnons le détail de calcul de la semelle isolée la plus sollicitée qui est la
semelle sur l’axe C3 du poteau P2 appelée S3.

En appelant A et B les côtés de la semelle aux cotés a et b du poteau deux conditions


à satisfaire pour dimensionner une semelle rigide sous chargement centré.

Figure 43 : Schéma de principe d’une semelle isolée

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XI.4.1. Dimensionnement du semelles isolées

- Cette dimension sera déterminée à l’aide de la formule suivant :


𝑁𝑠𝑒𝑟
𝑆𝑠𝑒𝑚 = 𝜎𝑠𝑜𝑙

𝑁𝑠𝑒𝑟 : à l’état limite de service

𝑆𝑠𝑒𝑚 : surface de la semelle

𝜎𝑠𝑜𝑙 : contrainte admissible su sol (0.8bars)

Supposons que la semelle est carrée, donc A=B


0.766
𝐴2 = 𝐵 2 = = 0.9575 𝑚²
0.8

𝐴 = 𝐵 = √0.9575 = 0.978 𝑚

Prenons 𝐴 = 𝐵 = 100 𝑐𝑚

- l’épaisseur de la semelle sera déterminer aussi par la formule suivante :


𝐵−𝑏
𝑒≥ 4

1−0.3
𝑒≥ = 0.175 𝑚
4

On prend 𝑒 = 20 𝑐𝑚

- La hauteur utile

ℎ = 𝑒 + 5 𝑐𝑚, le glassis

ℎ = 20 + 5 = 25 𝑐𝑚

ℎ : hauteur totale de la semelle

XI.4.2. Contrôle de la contrainte du sol

La contrainte du sol doit vérifier la condition suivante :


𝑁𝑠𝑒𝑟 +𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙
𝑆𝑠𝑒𝑚

Avec :
𝐾𝑁
𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 : charge de la semelle égale à 𝑃𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 = 1 × 1 × 0.25 × 25 𝑚3 = 6.25 𝐾𝑁

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0.766+0.00625
≤ 0.8
1×1

0.772 ≤ 0.8 Vérifié

IX.4.3. Ferraillage des armatures de semelles isolées

Pour le ferraillage des semelles isolées, nous utilisons la méthode des bielles. La
quantité d’acier est déterminée à l’aide de la formule suivante :
𝑁 (𝐵−𝑏)
𝑢 𝑓 500
𝐴𝑠 = 8(ℎ−𝑐)𝜎 , tel que 𝜎𝑠 = 𝛾𝑒 = 1.15 = 434.78𝑀𝑃𝑎
𝑠 𝑠

avec

𝑁𝑢 : effort normal à l’ELU revenant à la semelle

𝐵 : cote de la semelle (en cm)

𝑏 : cote du poteau (en cm)

ℎ : hauteur de la semelle

𝑐 : l'enrobage des aciers (en cm)

𝑓𝑒 : limite élastique de l'acier

𝛾𝑠 : coefficient de sécurité = 1.15

𝜎𝑠 : contrainte admissible des aciers.


1.06(1−0.3)
𝐴𝑠 = 8(0.25−0.03)434.78 = 9.69. 10−4 𝑚²

𝐴𝑠 = 9.69 𝑐𝑚²

Alors on prend 𝐴𝑠 = 5𝐻𝐴16 = 10.05 𝑐𝑚², espacé de 18 cm.

- Armature de répartition :
𝐴𝑠 10.05
𝐴𝑟 = = = 2.51 𝑐𝑚²
4 4

On prend notre armature de répartition 5HA8.

Le plan de ferraillage de la semelle isolée S2 est présenté dans l’annexe D

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XI.5. La longrine

XI.5.1. Définition

Une longrine est une poutre rectangulaire horizontale en béton armé ou en béton
précontrainte qui assure la liaison transversale entre les poteaux au niveau des massifs de
fondation et qui sert à repartir les charges ou à les reporter vers des appuis.

On utilise la longrine pour gagner du temps sur le chantier. Elle est employée en
remplacement de la semelle filante.

XI.5.2. Dimensionnement de la longrine

Selon la règle parasismique Algérienne (RPA 99), les dimensions minimales de la


section transversale des longrines sont :

- 25x30 cm
- 30x30 cm

Pour notre cas, on prend, une section de (25x30) cm²

XI.5.3. Ferraillage de la longrine

La section d’armature est donnée par les armatures minimales : 𝐴𝑠 = 0.6% × 𝑏 × ℎ

𝐴𝑠 = 0.006 × 25 × 30 = 4.5 𝑐𝑚²

On choisit 4HA12 (𝐴𝑠 = 4.52 𝑐𝑚²)

- Condition de non fragilité :


𝑏𝑑𝑓𝑡28
𝐴𝑠 ≥ 0.23 , avec d=0.9h=27 cm
𝑓𝑒

2.1
𝐴𝑠 ≥ 0.23 × 0.25 × 0.27 × 500

𝐴𝑠 ≥ 0.65 𝑐𝑚² , alors condition vérifiée

- Armatures transversale

Espacement : 𝑠𝑡 < min(0.9𝑑, 40𝑐𝑚)

Donc 𝑠𝑡 < 24.3

Soit 𝑠𝑡 = 18 𝑐𝑚

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Section minimale
𝐴𝑡 ×𝑓𝑒
≤ 0.4
𝑏×𝑠𝑡

0.4×𝑏×𝑠𝑡
𝐴𝑡 ≥ 𝑓𝑒

0.4×0.25×0.18
𝐴𝑡 ≥ = 0.36 𝑐𝑚²
500

Donc on adopte 𝐴𝑡 = 0.503 𝑐𝑚2 = 𝐻𝐴8

Le plan de ferraillage des armatures est présenté dans l’annexe D.

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Partie III : ETUDES
FINANCIÈRES
Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

CHAPITRE XII : DEVIS DESCRIPTIF

Le devis descriptif est généralement dressé par le maître d’œuvre en décrivant les
ouvrages sur chaque élément et aucune mise à prix ne figure dans ce devis descriptif.

Ils sont présentés dans le tableau ci-après :

Tableau 56 : Devis descriptif du projet


N° Désignation Concerne
1 INSTALLATION DE CHANTIER ET REPLIE DE CHANTIER
1-1 Approvisionnement de tout les matériaux et matériels
clôture et aménagement d'accès
installation des baraquement y compris le stockage, logement
Le chantier
alimentation des eaux et électricité
Repli du chantier, remise en état et nettoyage complet du site du chantier et de ses
1-2
accès
2 TERRASSEMENTS
2-1 Terrassement générale de la plateforme autour et dans toutes les
décapage, débroussaillage et nettoyage surfaces à bâtir
2-2 Fouilles en rigole ou en tranchée
Fondation et
évacuation des déblais impropres et excédentaires
assainissement
dressage, damage et nivelement du parois et du fond du fouille
2-3 Remblai Remblai après mise en
œuvre des fondations,
Remblai avec des terres compacté provenant des déblais canalisations et
d'assainissement
3 INFRASTRUCTURE (fourniture et mise en œuvre )
Pour béton de propreté
3-1 béton ordinaire dosé à 200 kg/m³ d'épaisseur 5 cm sous les
fondations
3-2 Maçonnerie de moellons
Mise en œuvre de maçonnerie de moellon hourdé au mortier de ciment dosé à fondation sur rigole3
150kg/m³
3-3 Dallage
Hérissonnage en blocage Dallage du RDC
Béton de forme dosé à 250kg/m3
3-4 Béton dosé à 350 kg/m3
Mise en œuvre de béton dosé à 350 kg/m3 de ciment CEM I 42,5, y compris
pervibration
ouvrages en BA:
3-5 Coffrage en bois, y compris étayage, buttage longrines, semelles,
Mise en œuvre de coffrage y compris étayage, buttage poteaux
3-6 Armature en acier à haute adhérence (HA), tous diamètres
Mise en œuvre des armatures: débitage, façonnage, montage et ligature par fils recuit
4 SUPERSTRUCTURE (fourniture et mise en œuvre)
4-1 Coffrage en bois, y compris étayage, buttage :

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

N° Désignation Concerne
4-2 Armature en acier rond à haute adhérence (HA), tous diamètres poteaux, linteaux,
chaînages, tablettes de
4-3 Béton dosé à 350 kg/m3 de ciment CEM I 42,5 fenêtres, poutre,
escalier, dalle
5 MACONNERIE (fourniture et mise en œuvre )
5-1 en maçonnerie d'agglos, hourdées au mortier de ciment dosé à 250 kg/m3
dimensions de 20x20x40 mur de 20 cm
dimensions de 15x20x40 mur de 15 cm
5-2 en maçonnerie de briques, hourdées au mortier de terre
dimensions de 10x10x22 mur de 22 cm
6 PLAFONNAGE (fourniture et pose)
Plafond de différentes
6-2 Plafond en latisse
locaux
7 COUVERTURE - GOUTTIERE (fourniture et mise en œuvre)
7-1 Etanchéité toiture terrasse
7-2 Béton dosé à 350 kg/m3
Mise en œuvre de béton dosé à 350 kg/m3 de ciment CEM I 42,5, y compris
pervibration
Toiture terrasse
7-3 Coffrage en bois, y compris étayage, buttage
Mise en œuvre de coffrage y compris étayage, buttage
Armature en acier à haute adhérence (HA), tous diamètres
7.3 Mise en œuvre des armatures: débitage, façonnage, montage et ligature par fils recuit
Tuyaux de descente d'eau pluviale en PVC de diamètre 100 mm, y compris toutes les évacuation des eaux
7-4
fixations pluviales vers le regard
8 ENDUIT - CHAPES (fourniture et mise en œuvre )
Les maçonneries
intérieures et extérieures
Enduit au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3 de CPA, exécuté en 2 couches de 1.5
8-1 à enduire, les sous faces
cm d'épaisseur, pour murs et béton de faces apparentes :
des dalles et paillasse
d’escalier
Dressement et
8-2 Chape au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3 d'épaisseur de 2 cm
nivellement
11 MENUISERIE en ALU (fourniture, assemblage et pose)
11-1 Porte coulissante en alu de 150x210 cm Porte sur le balcon
Porte coulissante de 270x210 cm Porte principale
Porte à 1 ventail 80x210 cm Porte intérieur
Porte garage de 250x210 Garage
11-2 Fenêtre Alu avec châssis vitrée coulissante Tout les fenêtre
fenêtre sur la façade
fenêtre encastré en vitre blindé de surface en verre transparent bleuté
principale
Garde-corps en tube serrurier pour l'escalier et la galerie d'accès au logement de
10-3 l'escalier
l'étage
12 PEINTURE (fourniture et application)
Murs intérieurs: peinture acrylique de première qualité, appliquée en 2 couches, y
Pièces dans le bâtiment
compris tous travaux préparatoires
Murs extérieurs: peinture vinylique de première qualité, appliquée en 2 couches, y
façades
compris tous travaux préparatoires

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

N° Désignation Concerne
Peinture plafond
Menuiserie métallique : peinture glycérophtalique appliquée en 2 couches, y compris
Escalier et garde de corps
tous travaux préparatoires
13 PLOMBERIE - SANITAIRE (fourniture et pose)
Appareil WC à l'anglaise à chasse d'eau dorsale
Fourniture et pose porte papier hygiénique
Fourniture et pose lavabo en céramique
salle d'eau
Fourniture et pose receveur de douche
baignoire en fente émaillée
porte serviette 2 branches fixe chromé
évier à double bac en inox Cuisine
Installation de l'ensemble tuyau
14 CARRELAGE ET REVETEMENT (fourniture et pose)
les pourtours des eviers
Revêtement carreaux faïence murale sur un hauteur 1,50 m à partir du sol, posé sur
de cuisines, les murs des
mortier dosé à 450kg/m3
locaux sanitaires

Revêtement carreaux grés cérames Cuisine, WC, Salle d'eau,


Balcon,
Plinthe en carreaux grés cérames pour tous les pourtours du sol revêtue en carreaux
Séjour et tous les
Revêtement en parquets en palissandre collée sur chape
chambres
15 ELECTRICITE (fourniture et pose)
la ligne générale depuis le 1er bâtiment
Installation
départ lumière, départ de prises de courant, disjoncteur
Installation de points lumineux Simple Allumage, y compris câblage en fil VGV
cuisine, salle d'eau
3x1.5 mm2, interrupteurs, boîtes de dérivation et autres accessoires nécessaires
Installation de lampe tube Couloirs, Hall d'entré
Installation de prises de courant, y compris câblage en fil conducteur 3x2.5 mm2 avec
Tous les locaux
ses accessoires :
16 ASSAINISSEMENT (fourniture et pose)
Exécution d'une fosse septique en BA fosse septique
Exécution d'un puisard absorbant pour ramasser les eaux usées puisard
Ensemble des
canalisations
d’évacuations d’eaux
Evacuation en tuyau PVC
domestiques de l’appareil
jusqu’au regard ou à la
fosse
Regards de visite 30x30 et puisards absorbants de Regards
1 m3 d’assainissement
17 EQUIPEMENT (fourniture et pose)
Chauffe-eaux salle d'eau
Climatiseur locaux

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

CHAPITRE XIII : EVALUATION DU COÜT DU PROJET

XIII.1. Coefficient de déboursés

Ce coefficient est défini par la relation :


𝐴 𝐴
(1+ 1 )(1+ 2 )
100 100
𝑘1 = 𝐴 𝑇𝑉𝐴
1−[ 3 (1+ )]
100 100

avec

𝐴1 = 𝑎1 + 𝑎2 + 𝑎3 + 𝑎4

𝐴2 = 𝑎5 + 𝑎6 + 𝑎7 + 𝑎8

𝐴3 = 𝑎9

Tableau 57 : Coefficient de déboursés

Indice de composition de
Origine des frais Décomposition à l'intérieur de
chaque catégorie de frais catégorie

Frais d'agence et patente 𝑎1 = 4%

Frais de chantier 𝑎2 = 5%
Frais généraux proportionnels 𝐴1 = 14%
aux déboursés
Frais d'étude 𝑎3 = 3%

Assurance 𝑎4 = 2%

Bénéfice et impôt sur la revenue 𝑎5 = 12%

Aléas technique 𝑎6 = 2%
Bénéfice brut et frais financiers 𝐴2 = 18%
proportionnels au prix de revient
Aléas de révision de prix 𝑎7 = 2%

Frais financiers 𝑎8 = 2%

Frais proportionnels au TVA Frais de siège 𝑎9 = 0% 𝐴3 = 0%

14 18
(1 + 100)(1 + 100)
𝑘1 =
1 − [0(1 + 0.2)]

D’où 𝑘1 = 1.3

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

XIII.2. Sous détails de prix

Le sous détail de prix est la détermination des prix unitaires de chaque élément de
l’ouvrage pour y arriver à calculer le devis estimatif et quantitatif.

Il est donné par la formule suivante :

𝑘×𝐷
𝑃𝑈 =
𝑅

𝑘 : le coefficient de déboursés

𝐷 : total de déboursés de dépense

𝑅 : rendement

Tous les calculs sont présentés dans l’annexe E.1

XIII.3. Devis Quantitatif et Estimatif

Les détails sont présentés dans l’annexe E.2, mais le tableau ci-après représente juste
la récapitulation.

Tableau 58 : Récapitulation de devis quantitatif et estimatif


N° Désignation Montant (MGA)
1 INSTALLATION DE CHANTIER 1 400 000 Ar
2 TERRASSEMENTS 1 797 808 Ar
3 INFRASTRUCTURE 26 172 202 Ar
4 SUPERSTRUCTURE 306 821 502 Ar
5 MACONNERIE 26 932 824 Ar
6 COUVERTURE GOUTTIERE 33 483 518 Ar
7 ENDUIT CHAPES 19 870 011 Ar
8 MENUISERIE en ALU 35 220 000 Ar
9 PEINTURE 8 411 854 Ar
10 PLOMBERIE SANITAIRE 9 253 000 Ar
11 REVETEMENT CARREAUX 8 962 848 Ar
12 ELECTRICITE 2 931 000 Ar
13 ASSAINISSEMENT 4 889 000 Ar
14 EQUIPEMENT 3 050 000 Ar
TOTAL HT 489 195 566 Ar
TVA 20% 97 839 113 Ar
Imprévu 5% 24 459 778 Ar
TOTAL TTC 611 494 457 Ar
Prix par m² 1 213 282 Ar

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Le coût du projet est de QUATRE CENT QUATRE VINGT-NEUF MILLIONS


CENT QUATRE VINGT QUINZE MILLE CINQ CENT SOIXANTE-SIX
ARIARY HORS TAX (489 195 566 AR), le montant du TVA présente de 20% du
montant hors taxe du projet, soit QUATRE VINGT DIX-SEPT MILLIONS HUIT
CENT TRENTE NEUF MILLE CENT TREIZE ARIARY (97 839 113 AR),avec
imprévu de 5 %, soit VINGT QUATRE MILLIONS QUATRE CENT CINQUANTE
NEUF MILLE SEPT CENT SOIXANTE-DIX HUIT ARIARY (24 459 778 AR),
d’où le montant total TTC du projet est arrêté à la somme de SIX CENT ONZE
MILLIONS QUATRE CENT QUATRE-VINGT QUATORZE MILLE QUATRE
CENT CINQUANTE SEPT ARIARY (611 494 457 AR).

XIII.4. Planning d’exécution

Le planning d’exécution permet de déterminer le délai d’exécution du projet. C’est


un programme qui décompose les travaux à réaliser en plusieurs tâches élémentaires. Son
élaboration tient compte :

- Du rendement journalier des mains d’œuvres ;

- De la quantité de travaux pour chaque tâche ;

- Du planning d’approvisionnement et d’utilisation des matériels.

L’établissement du planning d’exécution a été réalisé avec EXCEL, elle est capable
de donner les délais d’exécution de travaux, en entrant la durée des travaux pour chaque
tâche élémentaire. Le projet est totalement exécuté en 14 mois et 3 semaines. Les résultats
donnés se présentent sous forme de diagramme appelé diagramme de GANTT et sont
données dans la figure ci-après :

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Etude et conception d’un bâtiment r+3 à usage d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe

Figure 44 : Planning d’exécution de travaux

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CONCLUSION

Le présent mémoire se rapporte à l’étude et conception d’un bâtiment R+3 à usage


d’habitation sis à Tsivatrinikamo Antsirabe. Ce bâtiment ici présent, dont la structure est en
Béton armé devient un nouvel appartement, et permettra aux usagers d’avoir le confort et
sécurité à l’intérieur.

L’architecture de bâtiment correspond à la tendance de la réalisation de façade vitré,


permettant aussi d’avoir une bonne luminosité et visuelle tout en gardant l’esthétique.

L’analyse de la structure de l’ouvrage est une étape très importante qui permet de
faire une bonne conception, et cela par la mise en application des différentes méthodes de
calcul efficace et plus précis. Ainsi que des règles selon les normes ont été suivi pour y
atteindre les résultats exacts. Enfin suivie des différentes méthodologie et étapes de mise en
œuvre appliquer sur chantier pour la réalisation.

En dernier mot, on peut dire que ce projet nous a permis de consolider les
connaissances théoriques et pratiques du génie civil pendant la durée d’étude à l’Institut
d’Enseignement Supérieur d’Antsirabe-Vakinankaratra (IES-AV) pour analyser et étudier
un projet de bâtiment réel.

NIRINTSOA Mario Landry- IES-AV 114


ANNEXES
ANNEXE A : EFFET DU VENT

A.1. VALEURS DES PRESSIONS DYNAMIQUES DE BASE À MADAGASCAR

A.2. ABAQUE R III 2 POUR LA DETERMINATION DE L’EFFET DU SITE


A.1. VALEURS DES PRESSIONS DYNAMIQUES DE BASE À MADAGASCAR

Vitesse du vent (m/s) Pression dynamique (daN/m²)


ZONE REGION
Valeur normale Valeur extrême Valeur normale Valeur extrême
Alaotra-Mangoro
Analanjirofo
Antsinanana
1 Boeny 74 97 336 588
Diana
Sava
Sofia
Anosy
Atsimo-Andrefana
Atsimo-Atsinanana
2 Melaky 60 216 208 364
Menabe
Vatovavy
Fitovinany
Amoron'i Mania
Analamanga
Betsiboka
3 Bongolava 45 59 124 217
Itasy
Matsiatra Ambony
Vakinankaratra
Androy
35 46 75 131
4 Ihorombe
A.2. ABAQUE R III 2 POUR LA DETERMINATION DE L’EFFET DU SITE

Figure R-III-2 Coefficient de réduction 𝛿 des pressions dynamiques pour les


grandes surfaces
ANNEXE B : DESCENTE DES CHARGES

B.1. DESCENTE DES CHARGES C1

B.2. DESCENTE DES CHARGES C4

B.3. DESCENTE DES CHARGES C6


B.1. DESCENTE DES CHARGES C1

Poteau
P1(C1)
Dimensions (m) Poids spécifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
Toiture terrasse 5,88 2,25 519 370 daN/m² 6 860,53 4 890,94
Acrotère 5,63 1,00 254 daN/m² 1 429
poteau 0,15 0,15 1,00 2 500 daN/m³ 56,25
N1
retombée poutre longitudinale 5,63 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 1 019,53
retombée poutre transversale 2,25 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 407,81
total N1 9 772,88 4 890,94
venant de N1 9 772,88 4 890,94
N2 poteau 0,20 0,20 2,61 2 500 daN/m³ 261,00
total N2 10 033,88 4 890,94
venant de N2 10 033,88 4 890,94
plancher 5,88 2,25 557 daN/m² 7 362,84
retombée poutre longitudinale 5,63 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 1 019,53
retombée poutre transversale 2,25 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 407,81
N3 maçonnerie longitudinale (mur 20) 5,63 2,61 329 daN/m² 4 834,42
maçonnerie transversale (mur 20) 2,05 2,61 329 daN/m² 1 760,31
Coins repas 2,63 2,00 100 daN/m² 525,00
chambre 3,00 2,00 150 daN/m² 900,00
total N3 25 418,80 6 315,94
venant de N3 25 418,80 6 315,94
N4 poteau 0,20 0,20 2,61 2 500 daN/m³ 261,00
total N4 25 679,80 6 315,94
venant de N4 25 679,80 6 315,94
plancher 5,88 2,25 557 daN/m² 7 362,84
retombée poutre longitudinale 5,69 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 1 019,53
retombée poutre transversale 2,25 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 407,81
N5 maçonnerie longitudinale (mur 20) 5,63 2,61 329 daN/m² 4 830,13
maçonnerie transversale (mur 20) 2,00 2,61 329 daN/m² 1 717,38
Séjour 2,63 2,00 150 daN/m² 787,50
chambre 3,00 2,00 150 daN/m² 900,00
total N5 41 017,50 8 003,44
venant de N5 41 017,50 8 003,44
N6 poteau 0,25 0,20 2,61 2 500 daN/m³ 326,25
total N6 41 343,75 8 003,44
venant de N6 41 343,75 8 003,44
plancher 5,88 2,25 557 daN/m² 7 362,84
N7
retombée poutre longitudinale 5,88 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 1 065,75
maçonnerie longitudinale (mur 25) 5,63 2,61 519 daN/m² 7 619,57
Poteau
P1(C1)
Dimensions (m) Poids spécifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
maçonnerie transversale (mur 15) 2,05 2,61 259 daN/m² 1 385,78
Séjour 3,38 2,00 150 daN/m² 1 012,50
chambre 1,5 2,00 150 daN/m² 450,00
total N7 58 777,69 9 465,94
venant de N7 58 777,69 9 465,94
N8 poteau 0,25 0,25 2,61 2 500 daN/m³ 407,81
total N8 59 185,50 9 465,94
venant de N8 59 185,50 9 465,94
maçonnerie transversale (mur 25) 2,00 3,06 519 daN/m² 3 176,28
maçonnerie longitudinale (mur 25) 2,60 2,61 519 daN/m² 3 521,93
longrine longitudinale 5,88 0,25 0,40 2 500 daN/m³ 1 468,75
N9
longrine transversale 2,25 0,25 0,40 2 500 daN/m³ 562,50
escalier 2,0 2,0 250 daN/m² 1 000,00
hall 2,05 2,00 250 daN/m² 1 025,00
total N9 67 914,97 11 490,94
B.2. DESCENTE DES CHARGES C4

Poteau
P3(C4)
Dimensions (m) Poids spécifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
Toiture terrasse 3,00 2,88 519 370 daN/m² 4 476,38 3 191,25
retombée poutre longitudinale 1,85 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 393,13
N1
retombée poutre transversale 2,78 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 502,97
total N1 5 372,47 3 191,25
venant de N1 5 372,47 3 191,25
N2 poteau 0,20 0,20 2,56 2 500 daN/m³ 256,00
total N2 5 628,47 6 660,00
venant de N2 5 628,47 6 660,00
plancher 3,00 2,88 557 daN/m² 4 804,13
retombée poutre longitudinale 1,85 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 393,13
retombée poutre transversale 2,78 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 502,97
maçonnerie longitudinale (mur 20) 1,65 2,56 329 daN/m² 1 389,70
N3
maçonnerie transversale (mur 20) 2,03 2,61 329 daN/m² 1 738,85
Circulation et Escalier 3,00 1,03 100 daN/m² 307,50
chambre 2,03 1,65 150 daN/m² 501,19
Couloir 1,85 0,78 250 daN/m² 358,44
total N3 14 457,23 7 827,13
venant de N3 14 457,23 7 827,13
N4 poteau 0,25 0,20 2,56 2 500 daN/m³ 320,00
total N4 14 777,23 7 827,13
venant de N4 14 777,23 7 827,13
plancher 3,00 2,88 557 daN/m² 4 804,13
retombée poutre longitudinale 1,85 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 393,13
retombée poutre transversale 2,78 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 502,97
maçonnerie longitudinale (mur 20) 1,60 2,56 329 daN/m² 1 347,58
N5
maçonnerie transversale (mur 20) 2,03 2,61 329 daN/m² 1 738,85
Circulation et Escalier 3,00 1,03 150 daN/m² 461,25
chambre 2,03 1,65 150 daN/m² 501,19
Couloir 1,85 0,78 250 daN/m² 358,44
total N5 23 563,88 9 148,00
venant de N5 23 563,88 9 148,00
N6 poteau 0,25 0,25 2,56 2 500 daN/m³ 400
total N6 23 963,88 9 148,00
venant de N6 23 963,88 9 148,00
plancher 3,03 2,85 557 daN/m² 4 802,04
N7
retombée poutre longitudinale 1,91 0,25 0,34 2 500 daN/m³ 404,81
retombée poutre transversale 2,03 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 367,03
Poteau
P3(C4)
Dimensions (m) Poids spécifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
maçonnerie longitudinale (mur 25) 0,28 2,56 519 daN/m² 365,38
maçonnerie transversale (mur 15) 2,03 2,61 259 daN/m² 1 368,88
Circulation et Escalier 3,03 1,03 150 daN/m² 465,09
Cuisine 2,03 1,63 150 daN/m² 493,59
Couloir 1,63 0,75 250 daN/m² 304,69
total N7 31 272,02 10 411,38
venant de N7 31 272,02 10 411,38
N8 poteau 0,30 0,30 3,06 2 500 daN/m³ 688,50
total N8 31 960,52 10 411,38
venant de N8 31 960,52 10 411,38
maçonnerie longitudinale (mur 25) 1,60 2,56 519 daN/m² 2 125,82
maçonnerie transversale (mur 25) 2,00 3,06 519 daN/m² 3 176,28
longrine longitudinale 1,6 0,25 0,4 2 500 daN/m³ 400,00
N9 longrine transversale 2,00 0,25 0,4 2 500 daN/m³ 500,00
WC 2,27 0,98 100 daN/m² 220,84
chambre 2,2 1,6 250 daN/m² 860,00
hall 2,83 0,75 250 daN/m² 529,69
total N9 38 162,62 12 021,90
B.3. DESCENTE DES CHARGES C6

Poteau
P4(C6)
Dimensions (m) Poids spécifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
Toiture terrasse 4,50 2,25 519 370 daN/m² 5 254,88 3 746,25
Acrotère 4,50 1,00 254 daN/m² 1 143
poteau 0,15 0,15 1,00 2 500 daN/m³ 56,25
N1
retombée poutre longitudinale 4,50 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 815,63
retombée poutre transversale 2,23 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 403,28
total N1 7 673,03 3 746,25
venant de N1 7 673,03 3 746,25
N2 poteau 0,20 0,20 2,61 2 500 daN/m³ 261,00
total N2 7 934,03 3 746,25
venant de N2 7 934,03 3 746,25
plancher 4,50 2,25 557 daN/m² 5 639,63
retombée poutre longitudinale 4,30 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 779,38
retombée poutre transversale 2,23 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 403,28
N3 maçonnerie longitudinale (mur 20) 4,30 2,61 329 daN/m² 3 692,37
maçonnerie transversale (mur 20) 2,03 2,61 329 daN/m² 1 738,85
bureau 1,55 1,52 150 daN/m² 352,24
chambre 2,03 1,63 150 daN/m² 493,59
total N3 20 187,53 4 592,08
venant de N3 20 187,53 4 592,08
N4 poteau 0,20 0,20 2,61 2 500 daN/m³ 261,00
total N4 20 448,53 4 592,08
venant de N4 20 448,53 4 592,08
plancher 4,50 2,25 557 daN/m² 5 639,63
retombée poutre longitudinale 4,30 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 779,38
retombée poutre transversale 2,23 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 403,28
maçonnerie longitudinale (mur 20) 4,30 2,61 329 daN/m² 3 692,37
N5
maçonnerie transversale (mur 20) 2,03 2,61 329 daN/m² 1 738,85
escalier 2,01 2,00 150 daN/m² 603,00
bureau 1,55 1,52 150 daN/m² 352,24
chambre 2,03 1,63 150 daN/m² 493,59
total N5 32 702,02 6 040,91
venant de N5 32 702,02 6 040,91
N6 poteau 0,25 0,20 2,61 2 500 daN/m³ 326,25
total N6 33 028,27 6 040,91
venant de N6 33 028,27 6 040,91
N7 plancher 4,50 2,25 557 daN/m² 5 639,63
retombée poutre longitudinale 4,55 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 824,69
Poteau
P4(C6)
Dimensions (m) Poids spécifique Poids Total (daN)
Niveau Désignation
L l e/h G Q Unité G Q
retombée poutre transversale 2,01 0,25 0,29 2 500 daN/m³ 364,31
maçonnerie longitudinale (mur 25) 2,63 2,61 519 daN/m² 3 555,80
maçonnerie transversale (mur 15) 1,96 2,61 259 daN/m² 1 324,94
escalier 2,01 2,00 150 daN/m² 603,00
chambre 1,55 1,52 150 daN/m² 352,24
Cuisine 1,98 1,63 150 daN/m² 481,41
total N7 44 737,64 7 477,56
venant de N7 44 737,64 7 477,56
N8 poteau 0,25 0,25 2,61 2 500 daN/m³ 407,81
total N8 45 145,45 7 477,56
venant de N8 45 145,45 7 477,56
maçonnerie transversale (mur 25) 1,99 3,06 519 daN/m² 3 152,46
maçonnerie longitudinale (mur 25) 4,25 2,61 519 daN/m²
longrine longitudinale 4,25 0,25 0,40 2 500 daN/m³ 1 062,50
N9 longrine transversale 1,99 0,25 0,40 2 500 daN/m³ 497,50
WC 2,00 2,00 100 daN/m² 400,00
Garage 1,50 0,48 250 daN/m² 178,13
chambre 1,985 1,62 250 daN/m² 801,94
total N9 49 857,91 8 857,62
ANNEXE C : SOLLICITATION

A.1. CALCUL DU METHODE FORFAITAIRE

A.2. COURBE ENVELOPPE DU METHODE FORFAITAIRE à L’ELU ET ELS

A.3. CALCUL DU METHODE DE CAQUOT

A.4. COURBE ENVELOPPE DU METHODE DE CAQUOT à L’ELU ET ELS


C.1. CALCUL DU METHODE FORFAITAIRE

Au niveau haut du R+3 :

3 2 1 4
Travée A B C D
Gm 908,75 1 181,38 1 457,71 419,38
Gv 1 363,13 1 772,06 1 168,39 629,06
Qm 308,33 400,83 494,59 145,83
Qv 462,50 601,25 396,43 218,75
α 0,253 0,253 0,253 0,258
portée li 2,50 3,25 5,25 1,25
Pum 1 689,31 2 196,11 2 709,79 784,91
Puv 2 533,98 3 294,16 2 171,97 1 177,36
Pserm 1 217,08 1 582,21 1 952,30 565,21
Pserv 1 825,63 2 373,31 1 564,82 847,81
Mo(ELU) 3 299,44 7 266,72 16 819,21 383,26
Mo(ELS) 2 377,12 5 235,39 12 117,58 275,98
Mapp(elu) 0 3 633,36 6 727,68 8 409,60 0
Mapp(els) 0 2 617,69 4 847,03 6 058,79 0
Mt(elu) 2 105,04 4 636,17 10 730,67 244,79
Mt(els) 1 516,60 3 340,18 7 731,02 176,27
Voi(elu) 5 279,10 8 932,66 12 814,63 1 226,42
Voi(els) 3 803,39 6 435,63 9 232,44 883,14
Voapp(elu) 5 279 -5 807 9 826 -8 933 12 815 -14 096 1 349 -1 226
Voapp(els) 3 803 -4 184 7 079 -6 436 9 232 -10 156 971 -883
Vu(elu) 5 279,10 9 825,93 12 814,63 1 349,06
Vser(els) 3 803,39 7 079,20 9 232,44 971,45

Au niveau de l’étage courant :

3 2 1 4
Travée A B C D
Gm 998,75 1 298,38 1 602,08 448,54
Gv 1 498,13 1 947,56 1 284,11 672,81
Qm 125,00 108,33 200,51 145,83
Qv 187,50 162,50 160,71 218,75
αv 0,111 0,077 0,111 0,245
portée li 2,50 3,25 5,25 1,25
Pum 1 535,81 1 915,31 2 463,57 824,28
Puv 2 303,73 2 872,96 1 974,61 1 236,42
Pserm 1 123,75 1 406,71 1 802,59 594,38
Pserv 1 685,63 2 110,06 1 444,82 891,56
Mo(ELU) 2 999,64 6 337,58 15 290,94 402,48
3 2 1 4
Travée A B C D
Mo(ELS) 2 194,83 4 654,67 11 188,34 290,22
Mapp(elu) 0 3 168,79 6 116,38 7 645,47 0
Mapp(els) 0 2 327,34 4 475,34 5 594,17 0
Mt(elu) 1 849,83 3 875,76 9 429,69 256,30
Mt(els) 1 353,52 2 846,57 6 899,68 184,81
Voi(elu) 4 799,42 7 790,51 11 650,24 1 287,94
Voi(els) 3 511,73 5 721,79 8 524,45 928,71
Voapp(elu) 4 799 -5 279 8 570 -7 791 11 650 -12 815 1 417 -1 288
Voapp(els) 3 512 -3 863 6 294 -5 722 8 524 -9 377 1 022 -929
Vu(elu) 4 799,42 8 569,56 11 650,24 1 416,73
Vser(els) 3 511,73 6 293,96 8 524,45 1 021,58

Au niveau haut du RDC :

3 2 1 4
Travée A B C D
Gm 998,75 1 298,38 1 602,08 448,54
Gv 1 498,13 1 947,56 1 284,11 672,81
Qm 125,00 108,33 200,51 145,83
Qv 187,50 162,50 160,71 218,75
α 0,111 0,077 0,111 0,245
portée li 2,50 3,25 5,25 1,25
Pum 1 535,81 1 915,31 2 463,57 824,28
Puv 2 303,73 2 872,96 1 974,61 1 236,42
Pserm 1 123,75 1 406,71 1 802,59 594,38
Pserv 1 685,63 2 110,06 1 444,82 891,56
Mo(ELU) 2 999,64 6 337,58 15 290,94 402,48
Mo(ELS) 2 194,83 4 654,67 11 188,34 290,22
Mapp(elu) 0 3 168,79 6 116,38 7 645,47 0
Mapp(els) 0 2 327,34 4 475,34 5 594,17 0
Mt(elu) 1 849,83 3 242,00 7 900,60 256,30
Mt(els) 1 353,52 2 381,11 5 780,85 184,81
Voi(elu) 4 799,42 7 790,51 11 650,24 1 287,94
Voi(els) 3 511,73 5 721,79 8 524,45 928,71
Voapp(elu) 4 799 -5 279 8 570 -7 791 11 650 -12 815 1 417 -1 288
Voapp(els) 3 512 -3 863 6 294 -5 722 8 524 -9 377 1 022 -929
Vu(elu) 4 799,42 8 569,56 11 650,24 1 416,73
Vser(els) 3 511,73 6 293,96 8 524,45 1 021,58
C.2. COURBE ENVELOPPE DU METHODE FORFAITAIRE à L’ELU ET ELS

Courbe enveloppe du moment fléchissant à l’ELU et ELS (KNm)

Courbe enveloppe de l’effort tranchant à l’ELU et ELS (KNm)


C.3. CALCUL DU METHODE DE CAQUOT MINORÉE

METHODE DE CAQUOT MINOREE à l'ELU

Au niveau haut R+3

TRAVEE 1 2 3
APPUIS A B C D
L 4 1,5 4
L' 4 1,2 4
Gm 2450 2208 1885
GV 1 860,00 2 039,00 1 425,00
Qm 1 090,00 882,00 338,00
Qv 828,00 907,00 634,00
G' 2 873,33 2 831,33 2 206,67
Pu(chargé C) 8 695,50 8 416,95 5 926,50
Pu(reduit) (chargé C) C' 6 756,00 6 505,80 4 437,00
Pu (déchargé D) 5 818,50 5 733,45 4 468,50
Pu (reduit) (déchargé D) D' 3 879,00 3 822,30 2 979,00
Mapp cas 1 CCC 0 -10 036,79 -6 678,96 0
Mapp cas 2 DCD 0 -5 871,00 -4 567,83 0
Mapp cas 3 CDC 0 -9 931,88 -6 574,05 0
Miso (chargé C) µ(x) 17 391,00 2 367,27 11 853,00
Miso (déchargé D) µ(x) 11 637,00 1 612,53 8 937,00
x Mtmax 1,714 1,140 2,277
M(x) cas 1 CCC 13 089,10 -5 116,59 8 976,57
M(x) cas 2 DCD 9 120,61 -2 512,94 6 969,77
M(x) cas 3 CDC 13 134,06 -5 766,42 9 021,75
Vapp cas 1 CCC 19 900,20 -14 881,80 4 074,16 -8 551,26 10 183,26 -13 522,74
Vapp cas 2 DCD 13 104,75 -10 169,25 5 443,93 -7 181,49 7 795,04 -10 078,96
Vapp cas 3 CDC 19 873,97 -14 908,03 2 061,54 -6 538,64 10 209,49 -13 496,51
V(x) cas 1 CCC 1 272,96 -3 037,53 -727,92
V(x) cas 2 DCD 655,98 -1 093,53 -403,25
V(x) cas 3 CDC 1 461,65 -4 588,43 -916,60

Au niveau Etage courant

TRAVEE 1 2 3
APPUIS M K I C
L 4 1,5 4
L' 4 1,2 4
Gm 3 531,18 2 308,97 4 967,91
GV 2 682,36 2 132,35 3 757,22
Qm 441,95 548,33 290,11
TRAVEE 1 2 3
APPUIS M K I C
Qv 335,71 517,86 219,73
G' 4 142,36 2 960,88 5 816,75
Pu(chargé C) 9 554,77 7 595,06 12 543,68
Pureduit) (chargé C) C' 6 758,68 5 596,46 8 617,38
Pu (déchargé D) 8 388,28 5 995,78 11 778,93
Pu (reduit) (déchargé D) D' 5 592,18 3 997,19 7 852,62
Mapp cas 1 CCC 0 -10 005,12 -12 696,44 0
Mapp cas 2 DCD 0 -8 316,07 -11 589,10 0
Mapp cas 3 CDC 0 -9 942,60 -12 633,92 0
Miso (chargé C) µ(x) 19 109,55 2 136,11 25 087,37
Miso (déchargé D) µ(x) 16 776,55 1 686,31 23 557,85
x Mtmax 1,740 0,451 2,416
M(x) cas 1 CCC 14 757,69 -8 677,76 20 059,13
M(x) cas 2 DCD 13 159,37 -7 163,52 18 968,16
M(x) cas 3 CDC 23 434,21 12 437,66 30 090,84
Vapp cas 1 CCC 21 610,83 -16 608,27 7 490,51 -3 902,08 21 913,26 -28 261,48
Vapp cas 2 DCD 18 855,57 -14 697,54 7 878,31 -3 514,28 20 660,58 -26 455,12
Vapp cas 3 CDC 21 595,20 -16 623,90 6 291,05 -2 702,62 21 928,89 -28 245,85
V(x) cas 1 CCC 1 757,71 -17 573,63 -521,40
V(x) cas 2 DCD 1 477,92 -16 553,95 -457,05
V(x) cas 3 CDC 1 870,16 -17 394,92 -633,85

Au niveau Haut du RDC

TRAVEE 1 2 3
APPUIS A B C D
L 4 1,5 4
L' 4 1,2 4
Gm 2561 2308 3148
GV 1 946,00 2 132,00 2 381,00
Qm 441,00 548,00 290,00
Qv 335,00 517,00 219,00
G' 3 004,67 2 960,00 3 686,00
Pu(chargé C) 7 248,45 7 591,50 8 227,65
Pu(reduit) (chargé C) C' 5 220,30 5 593,50 5 739,60
Pu (déchargé D) 1 047,60 1 437,75 687,15
Pu (reduit) (déchargé D) D' 4 056,30 3 996,00 4 976,10
Mapp cas 1 CCC 0 -7 777,48 -8 529,41 0
Mapp cas 2 DCD 0 -6 092,05 -7 423,89 0
Mapp cas 3 CDC 0 -7 715,03 -8 466,96 0
Miso (chargé C) µ(x) 14 496,90 2 135,11 16 455,30
TRAVEE 1 2 3
APPUIS A B C D
Miso (déchargé D) µ(x) 2 095,20 404,37 1 374,30
x Mtmax 1,734 0,401 2,257
M(x) cas 1 CCC 11 125,54 -5 843,56 12 739,19
M(x) cas 2 DCD -545,56 -4 313,29 -1 860,16
M(x) cas 3 CDC 11 152,61 -7 511,85 12 766,40
Vapp cas 1 CCC 16 441,27 -12 552,53 6 194,91 -5 192,34 14 322,95 -18 587,65
Vapp cas 2 DCD 3 618,21 -572,19 6 581,52 -4 805,73 -481,67 -3 230,27
Vapp cas 3 CDC 16 425,66 -12 568,14 1 579,60 -577,03 14 338,56 -18 572,04
V(x) cas 1 CCC 1 161,69 -12 193,64 -1 463,31
V(x) cas 2 DCD -288,74 -2 139,64 366,99
V(x) cas 3 CDC 1 594,38 -11 201,91 -1 895,99

METHODE DE CAQUOT MINOREE à l'ELS

Au niveau haut R+3

TRAVEE 1 2 3
APPUIS A B C D
L 4 1,5 4
L' 4 1,2 4
Gm 2450 2208 1885
GV 1 860,00 2 039,00 1 425,00
Qm 1 090,00 882,00 338,00
Qv 828,00 907,00 634,00
G' 2 873,33 2 831,33 2 206,67
Pu(chargé C) 6 228,00 6 036,00 4 282,00
Pu(reduit) (chargé C) C' 4 791,33 4 620,33 3 178,67
Pu (déchargé D) 4 310,00 4 247,00 3 310,00
Pu (reduit) (déchargé D) D' 2 873,33 2 831,33 2 206,67
Mapp cas 1 CCC 0 -7 118,31 -4 783,23 0
Mapp cas 2 DCD 0 -4 341,11 -3 375,81 0
Mapp cas 3 CDC 0 -7 048,37 -4 713,29 0
Miso (chargé C) µ(x) 12 456,00 1 697,63 8 564,00
Miso (déchargé D) µ(x) 8 620,00 1 194,47 6 620,00
x Mtmax 1,717 1,117 2,275
M(x) cas 1 CCC 9 400,34 -3 682,53 6 501,45
M(x) cas 2 DCD 6 756,50 -1 924,95 5 164,34
M(x) cas 3 CDC 9 430,37 -4 115,75 6 531,61
Vapp cas 1 CCC 14 235,58 -10 676,42 2 970,28 -6 083,72 7 368,19 -9 759,81
Vapp cas 2 DCD 9 705,28 -7 534,72 3 883,46 -5 170,54 5 776,05 -7 463,95
Vapp cas 3 CDC 14 218,09 -10 693,91 1 628,53 -4 741,97 7 385,68 -9 742,32
V(x) cas 1 CCC 927,50 -2 365,11 -538,27
V(x) cas 2 DCD 511,16 -1 069,11 -319,75
V(x) cas 3 CDC 1 053,29 -3 356,30 -664,06

Au niveau Etage courant

TRAVEE 1 2 3
APPUIS M K I C
L 4 1,5 4
L' 4 1,2 4
Gm 3 531,18 2 308,97 4 967,91
GV 2 682,36 2 132,35 3 757,22
Qm 441,95 548,33 290,11
Qv 335,71 517,86 219,73
G' 4 142,36 2 960,88 5 816,75
Pser(chargé C) 6 991,20 5 507,50 9 234,97
Pserreduit) (chargé C) C' 4 920,02 4 027,06 6 326,59
Pser(déchargé D) 6 213,54 4 441,32 8 725,13
Pser (reduit) (déchargé D) D' 4 142,36 2 960,88 5 816,75
Mapp cas 1 CCC 0 -7 281,45 -9 318,11 0
Mapp cas 2 DCD 0 -6 155,42 -8 579,89 0
Mapp cas 3 CDC 0 -7 239,77 -9 276,43 0
Miso (chargé C) µ(x) 13 982,41 1 548,99 18 469,94
Miso (déchargé D) µ(x) 12 427,08 1 249,12 17 450,26
x Mtmax 1,741 0,444 2,251
M(x) cas 1 CCC 10 812,95 -6 335,71 14 395,88
M(x) cas 2 DCD 9 747,76 -5 324,54 13 698,97
M(x) cas 3 CDC 17 133,72 9 092,13 22 525,77
Vapp cas 1 CCC 15 802,77 -12 162,04 6 601,18 -5 488,40 16 140,41 -20 799,47
Vapp cas 2 DCD 13 965,93 -10 888,22 5 746,94 -5 746,94 15 305,29 -19 595,23
Vapp cas 3 CDC 15 792,35 -12 172,46 4 688,76 -4 688,76 16 150,83 -20 789,05
V(x) cas 1 CCC 1 298,41 -12 964,36 -1 911,13
V(x) cas 2 DCD 1 110,91 -12 284,57 -1 784,24
V(x) cas 3 CDC 1 373,38 -14 147,94 -1 986,10

Au niveau Haut du RDC

TRAVEE 1 2 3
APPUIS A B C D
L 4 1,5 4
L' 4 1,2 4
Gm 2561 2308 3148
TRAVEE 1 2 3
APPUIS A B C D
GV 1 946,00 2 132,00 2 381,00
Qm 441,00 548,00 290,00
Qv 335,00 517,00 219,00
G' 3 004,67 2 960,00 3 686,00
Pu(chargé C) 5 283,00 5 505,00 6 038,00
Pu(reduit) (chargé C) C' 3 780,67 4 025,00 4 195,00
Pu (déchargé D) 4 507,00 4 440,00 5 529,00
Pu (reduit) (déchargé D) D' 3 004,67 2 960,00 3 686,00
Mapp cas 1 CCC 0 -5 631,63 -6 231,57 0
Mapp cas 2 DCD 0 -4 508,01 -5 494,55 0
Mapp cas 3 CDC 0 -5 589,99 -6 189,93 0
Miso (chargé C) µ(x) 10 566,00 1 548,28 12 076,00
Miso (déchargé D) µ(x) 9 014,00 1 248,75 11 058,00
x Mtmax 1,735 0,660 2,256
M(x) cas 1 CCC 8 122,62 -4 347,29 9 359,49
M(x) cas 2 DCD 7 058,12 -3 393,75 8 662,77
M(x) cas 3 CDC 8 140,68 -4 605,18 9 377,64
Vapp cas 1 CCC 11 973,91 -9 158,09 4 528,71 -3 728,79 10 518,11 -13 633,89
Vapp cas 2 DCD 10 141,00 -7 887,00 4 786,45 -3 471,05 9 684,36 -12 431,64
Vapp cas 3 CDC 11 963,50 -9 168,50 3 729,96 -2 930,04 10 528,52 -13 623,48
V(x) cas 1 CCC 856,93 -7 514,38 -1 084,45
V(x) cas 2 DCD 674,21 -6 835,71 -960,40
V(x) cas 3 CDC 931,82 -7 618,13 -1 159,33
C.4. COURBE ENVELOPPE DU METHODE DE CAQUOT à L’ELU ET ELS

Courbes enveloppes du moment fléchissant à l’ELU et ELS (Tm)


Courbes enveloppes de l’effort tranchant à l’ELU et ELS (Tm)
ANNEXE D : BÉTON ARMÉ

Valeur de 𝜇𝑥 et 𝜇𝑦 pour le calcul de la dalle


DEBUT

Données : h, b, d, fc28, fe

0,85. 𝑓𝑐28 𝑓𝑒
𝑓𝑏𝑢 = ; 𝑓𝑒𝑑 =
𝜃. 𝛾𝑏 𝛾𝑠

Calcul de Mu

𝑀𝑢
µ = µ𝑏𝑢 =
𝑏0 𝑑 2 𝑓𝑏𝑢

OUI NON
µ ≤ µ𝑙𝑢

SSA SDA

Calcul simplifié Calcul exact


µ < 0,30 ≤ µ𝑙𝑢 0,30 < µ ≤ µ𝑙𝑢

𝑧𝑏 = 𝑑(1 − 0,6µ) 𝛼 = 1,25 1 − √1 − 2µ

𝑧𝑏 = 𝑑(1 − 0,4𝛼)

𝑀𝑢
𝐴𝑢 =
𝑧𝑏 𝑓𝑒𝑑

OUI NON
𝐴𝑢 ≥ 𝐴𝑚𝑖𝑛

𝐴 = 𝐴𝑢 𝐴 = 𝐴𝑚𝑖𝑛

FIN

Organigramme de calcul d’une Poutre à Section Simplement Armée (flexion simple à l’ELU)
DEBUT

Données : B, fc28, fe, l0

𝐵𝑟 = (𝑎 − 0,02)(𝑏 − 0,02)

𝑙𝑓 √12
𝜆=
𝑎

NON NON
𝜆 = 50 𝜆 = 70
Hors du domaine
= 70 de validité

0,85 50
𝛼1 = 𝛼1 = 0,60 ( )
𝜆 𝜆
1 + 0,2 ( )
35

Plus de la moitié des NON Plus de la moitié des NON


charges appliquées charges appliquées
après 90 jours après 28 jours

𝜆 = 𝜆1 ; 𝑓𝑐𝑗 = 𝑓𝑐28 𝜆1 𝜆1
𝜆= ; 𝑓 = 𝑓𝑐28 𝜆= ;𝑓
1,1 𝑐𝑗 1,2 𝑐𝑗

𝛾𝑠 𝑁𝑢 𝐵𝑟 𝑓𝑐28
𝐴= ( − )
𝑓𝑒 𝛼 0,9𝛾𝑏

𝐴𝑚𝑎𝑥 = 0,05 𝑎𝑏

NON
Changer a ou b 𝐴 = 𝐴𝑚𝑎𝑥

AI en cm2
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 𝑀𝑎𝑥 8(𝑎 + 𝑏); 20𝑎𝑏 𝐴𝐼 = 𝑀𝑎𝑥 𝐴; 𝐴𝑚𝑖𝑛

FIN

Organigramme de calcul d’un Poteau soumis à la compression simple.


ANNEXE E : EVALUATION FINANCIÈRE

E.1 SOUS DÉTAIL DE PRIX

E.2. DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF


E.1. SOUS DÉTAIL DE PRIX

1 UNITE: m3
DESIGNATION : Béton dosé à 200kg/m3 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,5 18 000 9 000
Ouvrier spécialisé Hxj 1 12 000 12 000
Manœuvre Hxj 1,5 7 000 10 500
Total partiel 31 500
MATERIELS
Outillage FFT 1 5 000 5 000
Bétonnière FFT 1 20 000 20 000
Total partiel 25 000
MATERIAUX
- Ciment Kg 200 700 140 000
- Sables m 3
0,4 30 000 12 000
- Gravillons m 3
0,8 100 000 80 000
Total partiel 232 000
TRANSPORT FFT 1 10 000 10 000
Total partiel 10 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 298 500


R:
1
Rendement 1 K:Coefficient Majoration Déboursés
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 388 050

2 UNITE: m3
DESIGNATION : Maçonnerie de Moëllons dosé à 300 kg/m3 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,5 18 000 9 000
Ouvrier spécialisé Hxj 1,5 12 000 18 000
Manœuvre Hxj 1,5 7 000 10 500
Total partiel 37 500
MATERIELS
Outillage FFT 1 10 000 10 000
Total partiel 10 000
MATERIAUX
- Moëllons U 125 600 75 000
3
- Sables m 0,35 30 000 10 500
- Ciment Kg 105 700 73 500
Total partiel 159 000
TRANSPORT FFT 1 20 000 20 000
Total partiel 20 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 226 500


R: Rendement 1,25 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 235 560
3 UNITE: m3
DESIGNATION :Hérissonnage en pierre sèche de 40/70 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,25 18 000 4 500
Ouvrier spécialisé Hxj 0,5 12 000 6 000
Manœuvre Hxj 0,5 7 000 3 500
Total partiel 14 000
MATERIELS
Outillage FFT 1 200 200
Total partiel 200
MATERIAUX
- Caillasses m3 1 25 000 25 000
Total partiel 25 000
TRANSPORT FFT 1 10 000 10 000
Total partiel 10 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 49 200


R: Rendement 0,75 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 85 280

4 UNITE: m3
DESIGNATION : Béton dosé à 250kg/m3 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,5 18 000 9 000
Ouvrier spécialisé Hxj 1 12 000 12 000
Manœuvre Hxj 1,5 7 000 10 500
Total partiel 31 500
MATERIELS
Outillage FFT 1 5 000 5 000
Bétonnière FFT 1 20 000 20 000
Total partiel 25 000
MATERIAUX
- Ciment Kg 250 700 175 000
3
- Sables m 0,4 30 000 12 000
- Gravillons m3 0,8 100 000 80 000
Total partiel 267 000
TRANSPORT FFT 1 10 000 10 000
Total partiel 10 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 333 500


R: Rendement 1 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 433 550
5 UNITE: m3
DESIGNATION : Béton dosé à 350kg/m3 QUANTITE: 1

COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)


MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,5 18 000 9 000
Ouvrier spécialisé Hxj 1 12 000 12 000
Manœuvre Hxj 1,5 7 000 10 500
Total partiel 31 500
MATERIELS
Outillage FFT 1 5 000 5 000
Bétonnière FFT 1 20 000 20 000
Total partiel 25 000
MATERIAUX
- Ciment Kg 350 700 245 000
3
- Sables m 0,4 30 000 12 000
3
- Gravillons m 0,8 100 000 80 000
Total partiel 337 000
TRANSPORT FFT 1 10 000 10 000
Total partiel 10 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 403 500


R: Rendement 1 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 524 550

6 UNITE: m2
DESIGNATION : Coffrage en bois ordinaire avec assemblage QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,08 18 000 1 440
Ouvrier spécialisé Hxj 0,4 12 000 4 800
Manœuvre Hxj 0,4 7 000 2 800
Total partiel 9 040
MATERIELS
Outillage FFT 1 10 000 10 000
Total partiel 10 000
MATERIAUX
- Planche m 4 7 000 28 000
- Bois ronds U 4 2 500 10 000
- Pointes Kg 0,5 7 000 3 500
Total partiel 41 500
TRANSPORT FFT 1 1 500 1 500
Total partiel 1 500

D:TOTAL DEBOURSES SEC 62 040


R: Rendement 3 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 26 884
7 UNITE: kg
DESIGNATION : Armature en acier tor de tout diamètre QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,05 18 000 900
Ouvrier spécialisé Hxj 0,15 12 000 1 800
Manœuvre Hxj 0,15 7 000 1 050
Total partiel 3 750
MATERIELS
Outillage FFT 1 2 000 2 000
Total partiel 2 000
MATERIAUX
- Fer Kg 1 6 000 6 000
- Fil recuit Kg 0,1 10 000 1 000
Total partiel 7 000
TRANSPORT FFT 1 200 200
Total partiel 200

D:TOTAL DEBOURSES SEC 12 950


R: Rendement 1,5 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 11 223

8 UNITE: m2
DESIGNATION : Maçonnerie de Brique pleine ép: 25 cm QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,1 18 000 1 800
Ouvrier spécialisé Hxj 0,25 12 000 3 000
Manœuvre Hxj 0,5 5 000 2 500
Total partiel 7 300
MATERIELS
Outillage FFT 1 700 700
Total partiel 700
MATERIAUX
- Brique 20X10X6 U 120 150 18 000
Total partiel 18 000
TRANSPORT FFT 1 8 000 8 000
Total partiel 8 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 34 000


R:
Rendement 1,25 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 35 360

9 UNITE: m2
DESIGNATION : Maçonnerie de Brique parping 20x20x40 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,1 18 000 1 800
Ouvrier spécialisé Hxj 0,25 12 000 3 000
9 UNITE: m2
DESIGNATION : Maçonnerie de Brique parping 20x20x40 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
Manœuvre Hxj 0,5 5 000 2 500
Total partiel 7 300
MATERIELS
Outillage FFT 1 700 700
Total partiel 700
MATERIAUX
- Brique 20X20X40 U 13 2 500 32 500
- Sables m3 0,08 30 000 2 400
- Ciment Kg 10 700 7 000
Total partiel 41 900
TRANSPORT FFT 1 8 000 8 000
Total partiel 8 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 57 900


R: Rendement 1,25 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 60 216

10 UNITE: m2
DESIGNATION : Maçonnerie de Brique parping 10x20x40 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,1 18 000 1 800
Ouvrier spécialisé Hxj 0,25 12 000 3 000
Manœuvre Hxj 0,5 5 000 2 500
Total partiel 7 300
MATERIELS
Outillage FFT 1 700 700
Total partiel 700
MATERIAUX
- Brique 10X20X40 U 13 1 800 23 400
3
- Sables m 0,04 30 000 1 200
- Ciment Kg 5 700 3 500
Total partiel 28 100
TRANSPORT FFT 1 8 000 8 000
Total partiel 8 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 44 100


R: Rendement 1,25 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 45 864

11 UNITE: m2
DESIGNATION : Chape au mortier dosé à 350 kg/m3 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,06 18 000 1 080
Ouvrier spécialisé Hxj 0,15 12 000 1 800
11 UNITE: m2
DESIGNATION : Chape au mortier dosé à 350 kg/m3 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
Manœuvre Hxj 0,15 7 000 1 050
Total partiel 3 930
MATERIELS
Outillage FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000
MATERIAUX
- Sables m3 0,03 30 000 900
- Ciment Kg 12 700 8 400
Total partiel 9 300
TRANSPORT FFT 1 400 400
Total partiel 400

D:TOTAL DEBOURSES SEC 14 630


R: Rendement 1,5 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 12 679

12 UNITE: m2
DESIGNATION : Enduit au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,08 18 000 1 440
Ouvrier spécialisé Hxj 0,2 12 000 2 400
Manœuvre Hxj 0,2 7 000 1 400
Total partiel 5 240
MATERIELS
Outillage FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000
MATERIAUX
- Sables m² 0,02 30 000 600
- Ciment Kg 7 700 4 900
Total partiel 5 500
TRANSPORT FFT 1 500 500
Total partiel 500

D:TOTAL DEBOURSES SEC 12 240


R: Rendement 1,08 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 14 733

13 UNITE: m2
DESIGNATION :carreaux faience 20x30 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,12 18 000 2 160
Ouvrier spécialisé Hxj 0,6 12 000 7 200
Manœuvre Hxj 0,6 7 000 4 200
Total partiel 13 560
MATERIELS
13 UNITE: m2
DESIGNATION :carreaux faience 20x30 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
Outillage FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000
MATERIAUX
- carreaux 20*30 u 16 3 000 48 000
- ciment cole kg 8 2 000 16 000
Total partiel 64 000
TRANSPORT FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 79 560


R: Rendement 1,8 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 57 460

14 UNITE: m2
DESIGNATION :carreaux faience 15x15 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,12 18 000 2 160
Ouvrier spécialisé Hxj 0,6 12 000 7 200
Manœuvre Hxj 0,6 7 000 4 200
Total partiel 13 560
MATERIELS
Outillage FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000
MATERIAUX
- carreaux15x15 u 44 1 200 52 800
- ciment cole kg 8 700 5 600
Total partiel 58 400
TRANSPORT FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 73 960


R: Rendement 2 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 48 074

15 UNITE: m2
DESIGNATION :carreaux sol 30x30 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,12 18 000 2 160
Ouvrier spécialisé Hxj 0,6 12 000 7 200
Manœuvre Hxj 0,6 7 000 4 200
Total partiel 13 560
MATERIELS
Outillage FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000
MATERIAUX
15 UNITE: m2
DESIGNATION :carreaux sol 30x30 QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
- carreaux 30*30 M2 1 48 000 48 000
- ciment cole kg 8 2 000 16 000
Total partiel 64 000
TRANSPORT FFT 1 5 000 5 000
Total partiel 5 000

D:TOTAL DEBOURSES SEC 83 560


R: Rendement 1,5 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 72 419

16 UNITE: m2
DESIGNATION :Peinture vinylique QUANTITE: 1
COMPOSANTE DU PRIX UNITE QTE PRIX UNITAIRE TOTAL (AR)
MAIN D'ŒUVRE
Chef de chantier Hxj 0,02 18 000 360
Ouvrier spécialisé Hxj 0,08 15 000 1 200
Manœuvre Hxj 0,08 8 000 640
Total partiel 2 200
MATERIELS
Outillage FFT 1 1 000 1 000
Total partiel 1 000
MATERIAUX
- Peinture kg 0,2 17 500 3 500
Total partiel 3 500
TRANSPORT FFT 1 200 200
Total partiel 200

D:TOTAL DEBOURSES SEC 6 900


R: Rendement 1,25 K:Coefficient Majoration Déboursés 1
Prix à l'Unité ( D x K / R ) 7 176
E.2. DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

PU Montant
N° Désignation Unité Qte
(MGA) (MGA)
1 INSTALLATION DE CHANTIER
1-1 Installation de chantier forfait 1 800 000 800 000
Repli du chantier, y c. remise en état et nettoyage complet
1-2 forfait 1 600 000 600 000
du site du chantier et de ses accès
Sous Total Installation de chantier 1 400 000
TERRASSEMENTS ( évacuation des déblais impropres et
2
excédentaires)
Terrassement générale de la plateforme y compris décapage,
2-1 forfait 1 800 000 800 000
débroussaillage et nettoyage
2-2 Fouilles en tranchée M3 49,16 18 000 884 813
3
2-3 Fouilles pour fondations isolées M 4,25 18 000 76 500
3
2-4 Remblai de terre compacté par couche de 20 cm M 2,03 18 000 36 495
Sous Total Terrassements 1 797 808
3 INFRASTRUCTURE (fourniture et mise en œuvre )
Béton de propreté dosé à 200 kg/m3 de CPA 45,
3-1 M3 1,89 388 050 733 657
ép. 5 cm
3-2 Maçonnerie de moëllons M3 28,49 235 560 6 711 517
3
3-3 Hérissonnage en blocage M 2,44 85 280 208 414
3-4 Béton de forme dosé à 250kg/m3 de ciment ép. 8 cm M3 1,30 433 550 565 089
3
3-5 Béton armé dosé à 350 kg/m3 de ciment M
3-5-1 - pour semelle M3 4,25 524 550 2 229 338
3-5-2 - pour attentes poteaux 30x30 M3 0,59 524 550 306 862
3
- pour attentes poteaux 25x25 M 0,98 524 550 511 436
3
3-5-3 - pour longrine 25x30 M 4,84 524 550 2 537 511
3-6 Coffrage en bois, yc. étayage, buttage : M3
3-6-1 - pour semelle M3 17,00 26 884 457 028
2
3-6-2 - pour attentes poteaux 30x30 M 3,60 26 884 96 782
- pour attentes poteaux 25x25 M2 8,64 26 884 232 278
2
3-6-3 - pour longrine 25x30 M 38,70 26 884 1 040 411
Armature en acier ronds à haute adhérence (HA), tous
3-7 M2
diamètres
3-7-1 - pour semelle KG 386,75 11 223 4 340 624
3-7-2 - pour attentes poteaux 30x30 KG 42,12 11 223 472 727
- pour attentes poteaux 25x25 KG 70,20 11 223 787 878
3-7-3 - pour longrine 25x30 KG 440,21 11 223 4 940 652
Sous Total Infrastructure 26 172 202
4 SUPERSTRUCTURE (fourniture et mise en œuvre)
4-1 Coffrage en bois, yc. étayage, buttage :
- pour poteaux bât., linteaux, chaînages, tablettes de
4-1-1 M2 865,20 26 884 23 260 005
fenêtres, poutre, escalier, dalle
Armature en acier rond à haute adhérence (HA), tous
4-2
diamètres
- pour poteaux bât., linteaux, chaînages, tablettes de
4-2-1 KG 16 545,55 11 223 185 696 178
fenêtres, poutre
4-3 Béton dosé à 350 kg/m3 de CPA 45 :
PU Montant
N° Désignation Unité Qte
(MGA) (MGA)
4-3-1 - pour poteaux 30x30 M3 1,38 524 550 722 305
- pour poteaux 25x25 M3 3,06 524 550 1 605 123
- pour poteaux 25x20 M3 2,30 524 550 1 203 842
- pour poteaux 20x20 M3 3,18 524 550 1 669 328
- pour poteaux 15x15 M3 0,62 524 550 325 037
4-3-2 - pour linteaux fenêtre 120x100 M3 1,35 524 550 708 143
- pour linteaux porte 150x210 M3 1,18 524 550 619 625
- pour linteaux 80x210 M3 1,49 524 550 780 268
4-3-3 - pour tablettes de fenêtres M3 0,58 524 550 302 141
4-3-4 - pour chaînages M3 3,16 524 550 1 655 611
4-3-5 - pour poutre 25x45 M3 74,25 524 550 38 947 838
- pour poutre 30x50 M3 8,54 524 550 4 477 034
- pour poutre 30x55 M3 21,29 524 550 11 165 047
4-3-6 - pour dalle M3 59,34 524 550 31 126 797
4-3-7 - pour escalier M3 4,88 524 550 2 557 181
Sous Total Superstructure 306 821 502
5 MACONNERIE (fourniture et mise en œuvre )
Murs de 15 cm d'épaisseur, en maçonnerie d'agglos,
5-1 hourdées au mortier de ciment dosé à 250 kg/m3 de CPA 45 M2 157,97 45 864 7 245 354
:
Murs de 20 cm d'épaisseur, en maçonnerie d'agglos,
5-2 hourdées au mortier de ciment dosé à 250 kg/m3 de CPA 45 M2 208,02 60 216 12 526 403
:
Murs de 25 cm d'épaisseur, en maçonnerie de briques,
5-3 M2 202,52 35 360 7 161 067
hourdées au mortier de terre :
Sous Total Maçonnerie 26 932 824
6 COUVERTURE - GOUTTIERE (fourniture et pose)
Coffrage en bois, yc. étayage, buttage :
-pour toiture terrasse m² 123,6 26 884 3 323 535
Armature en acier rond à haute adhérence (HA), tous
diamètres
- pour toiture terrasse m3 1 661,5 11 223 18 647 793
Béton armé dosé à 350 kg/m3 de CPA 45 :
- pour toiture terrasse m3 19,8 524 550 10 375 599
Tuyaux de descente d'eau pluviale en PVC de diamètre 100
ML 48,0 23 679 1 136 592
mm, yc. toutes les fixations
Sous Total Couverture - Gouttière 33 483 518
7 ENDUIT - CHAPES (fourniture et mise en œuvre )
Enduit au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3 de CPA,
7-1 exécuté en 2 couches de 1.5 cm d'épaisseur, pour murs et
béton de faces apparentes :
7-1-1 - Enduit extérieur M2 514,5 14 733 7 579 793
7-1-2 - Enduit intérieur M2 735,21 14 733 10 832 095
Chapes au mortier de ciment dosé à 350 kg/m3 de CPA 45,
7-3 M2 115,00 12 679 1 458 123
épaisseur 2 cm
Sous Total Enduits - Chapes 19 870 011
8 MENUISERIE en ALU (fourniture, assemblage et pose)
8-1 Porte demi-vitrée en alu de
8-1-1 - dimensions 270 x 210 U 1 1 450 000 1 450 000
8-1-2 - dimensions 150 x 210 U 10 1 000 000 10 000 000
PU Montant
N° Désignation Unité Qte
(MGA) (MGA)
8-1-3 - dimensions 80 x 210 U 17 800 000 13 600 000
8-1-4 Porte garage de 250x210 U 1 1 200 000 1 200 000
8-2 Fenêtre Alu avec châssis vitrée coulissante
8-2-2 - dimensions 60 x 120 U 3 350 000 1 050 000
8-2-3 - dimensions 100 x 120 U 12 420 000 5 040 000
8-2-4 - dimensions 50x60 U 6 280 000 1 680 000
8-2-5 - dimensions 80 x 40 U 4 300 000 1 200 000
Garde-corps (h=1.0 m) en tube serrurier pour le balcon,
8-3 ML 50,82 35 000 1 778 700
l'escalier et la galerie d'accès au logement de l'étage
Sous Total menuiserie en Alu 35 220 000
9 PEINTURE (fourniture et application)
Murs intérieurs: peinture vinylique de première qualité,
M2 735,21 6 420 4 720 048
appliquée en 2 couches,
Murs extérieurs: peinture vinylique de première qualité,
M2 514,47 7 176 3 691 805
appliquée en 2 couches,
Sous Total Peinture 8 411 854
10 PLOMBERIE - SANITAIRE
Appareil WC à l'anglaise à chasse d'eau dorsale U 4 390 000 1 560 000
Fourniture et pose porte papier hygiénique U 4 22 000 88 000
Fourniture et pose lavabo U 7 300 000 2 100 000
Fourniture et pose receveur de douche U 3 735 000 2 205 000
Fourniture et pose baignoire U 3 850 000 2 550 000
évier à double bac en inox U 1 200 000 200 000
Installation de l'ensemble tuyau forfait 1 550 000 550 000
Sous Total Plomberie - Sanitaire 9 253 000
11 REVETEMENT CARREAUX
Revêtement carreaux faïence sur un hauteur 1,50 m à partir
M2 13,05 57 460 749 853
du sol
Revêtement carreaux grés cérames M2 1,55 48 074 74 515
Plinthe en carreaux grés cérames pour tous les pourtours du
M2 84,65 72 419 6 130 240
sol revêtue en carreaux
Revêtement en parquets en palissandre collée sur chape m² 251,03 8 000 2 008 240
Sous Total carreaux 8 962 848
12 ELECTRICITE (fourniture et pose)
Installation de la ligne générale depuis le 1er bâtiment forfait 0
Installation du départ lumière, départ de prises de courant,
U 1 800 000 800 000
disjoncteur
Installation de points lumineux Simple Allumage, yc
câblage en fil VGV 3x1.5 mm2, interrupteurs, boîtes de
dérivation et autres accessoires nécessaires :
- à l'extérieur U 13 32 000 416 000
- à l'intérieur U 13 30 000 390 000
Installation de lampe tube
Longueur 0.60 m U 9 35 000 315 000
Longueur 1.20 m U 8 35 000 280 000
Installation de prises de courant, conducteur 3x2.5 mm2 avec
ses accessoires :
- pour prises courant lumière Mono (2P+T) U 18 25 000 450 000
- pour prises courant forces Triphasé (3P+T) U 10 28 000 280 000
Sous Total Electricité 2 931 000
PU Montant
N° Désignation Unité Qte
(MGA) (MGA)
13 ASSAINISSEMENT (fourniture et pose)
Exécution d'une fosse septique U 1 3 200 000 3 200 000
Exécution d'un puisard absorbant pour ramasser les eaux
U 1 900 000 900 000
usées
Evacuation en tuyau PVC ml 22 12 000 264 000

Regards de visite 30x30 et puisards absorbants de 1 m3 U 3 175 000 525 000

Sous Total Assainissement 4 889 000


14 EQUIPEMENT (fourniture et pose)
Chauffe-eaux U 3 550 000 1 650 000
Climatiseur U 2 700 000 1 400 000
Sous Total Equipement 3 050 000
Montant total HT 489 195 566
ANNEXE F : PLAN DE FERRAILLAGE

- DALLE
- ESCALIER
- POTEAU
- POUTRE LONGITUDINALE
- POUTRE TRANSVERSALE
- LONGRINE
- SEMELLE

Tableau section des aciers pour béton armé


A 1
ly

2
1 1er lit inf
27 x 250 HA 8x6760
lx

26 x 200

Nombre dans un
N° Armature Espacement [mm] Façonnage
élement

1 HA8 27 250 6700

2 HA8 26 200 5190

A 2ème lit inf


2
HA 8x5250

FERRAILLAGE DALLE
4
3

Nombre dans un
N° Armature Espacement [cm] Façonnage Longueur [cm]
2 élement

6
1 HA8 5 18 15 28 301

2 HA8 21 18 84 84

1
3 HA8 2 18 84 84
139
4 HA8 8 18 144

FERRAILLAGE
ESCALIER
Nombre dans un
N° Armature Espacement [cm] Façonnage
élement

1 HA12 4 334
16

2 HA6 2 334

24
3 HA6 17 18 8 24
5
4 HA6 17 18 24
306

30
16

30
30

FERRAILLAGE POTEAU
2 3 6 7 10 11

3 17
18x28 8 20x16 8 12 24x22 9

1 4 5 8 9
20 250 20 325 20 525 20

2 3

16
Nombre dans un Longueur [cm] Façonnage
N° Armature
élement
12
1 HA14 3 321 16 305 13

29
HA12 70
2 4 85 15 14

3 HA12 140
5 140
1 5
HA12 408
4 3 408 4
25
5 HA12 225
2 225

HA14 200
6 3 200
7 10
600 6 11
7 HA12 3 615
15

HA14 410
8 3 410

16
16
9 HA14 3 611 595

600
10 HA12 4 615
15

13

29
106
11 HA14 3 122 16
19 14
HA6
8

12 28 124 39

19
HA8 8 8
8

13 38 124 39
9 9
25
6

14 HA6 38 84 39
2

FERRAILLAGE POUTRE
LONGITUDINALE
1 4 5 8 9 10 14

5 7X20 5
5 4X10 4X11 8X13 16 6x7 12x8 6x9 10

3 6 7
2 11 12 13

25 400 25 150 25 400 25

4 4
Nombre dans un 5 5
N° Armature Longueur [cm] Façonnage
élement

HA12 70
1 2 88
15

HA12 15 420
2 3 456

3 HA12 320 15
2 320
16

HA12 395
4 4 413
15

5 HA14 325
2 325
7
15 215 3 6
6 HA12 2 247
2
7 HA12 2 120 120 15
10 14
8 HA10 3 55 55 9
8
9 HA12 3 65 65

600
10 HA14 2 560 16
16
11 HA14 3 470 438 15 16
15
12 HA12 2 358 358

13 HA12 2 298 298

14 HA14 2 270 7 13
270
6 12
21 6
15 HA6 8 46
46 11
2
16 FERRAILLAGE POUTRE
16 HA8 8 36
TRANSVERSALE
1

30
3

12x18
2
2

25

Nombre dans un
N° Armature Espacement [cm] Façonnage Longueur [cm]
élement

1 HA12 2 12 590 602

12
2 HA12 2 590 602

3 HA8 2 18 8 29
19

FERRAILLAGE
LONGRINE
Nombre dans un
N° Armature Espacement [cm] Façonnage Longueur [cm]
élement

20
12
1 HA16 5 18 94 118

10
100 2 HA8 5 18
9
94 112
100

FERRAILLAGE SEMELLE
ANNEXE G : PLAN ARCHITECTURALE

- PLAN DE MASSE
- PLAN DE FONDATION
- PLAN DE RDC
- PLAN ETAGE +1
- PLAN ETAGE +2
- PLAN ETAGE +3
- PLAN DE TOITURE
- PLAN DE COFFRAGE
- COUPE A-A
- COUPE B-B
- FACADE PRINCIPALE NORD
- FACADE POSTERIEUR SUD
- FACADE LATERALE EST
- FACADE LATERALE OUEST
- 3D
Nord

ACCES

1 050

Zone à
1 200

bâtir

3 2225

Fosse Toutes
Eaux
Puisard

607
1 047
97

Echelle : 1/100
PLAN DE MASSE
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN DE FONDATION

1 025

324
701

425
A
1 025

324
701

600

425
45

45
45 279 45 332 45 279 45

280

280
Maçonnerie de
B moellon

325
325

B
45

180 45
Béton de propriété
55 110 2
2
550
3445

550
110

100

45
100
45 555 45 380 45
1

305
45

regard séparateur -1.40


1
graisse
Longrine 900
2 regard simple (EP,EV) 900
3 fosse toutes eaux
45

4 épurateur
Semelle isolé
230

5 puit d'infiltration
1 175
1 175
2
45

2 2
A

4 3

Echelle : 1/100
PLAN DE FONDATION
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN RDC
324 726
525 337 188

A
34 270 20 161 80 257 80 148
210 40 40

25 676 25

25
50
325

GARAGE
250
210

-0.05

310
B

6875
210
25

80

15
HALL
±0,00 210 wc B
D'ENTRÉ 676 80

200
25 15 309 25
410

9
8
7
6
5
4
3
2
1
410

18 x 17 cm x 265 cm

1 200
25
25 400 25
10

12
13
14
15
16
17
18
11

80
40
CHAMBRE
1
SOUS
600

BALCON
465

465

4325

-0.05
25
A

25 400 25 150 450


210 210
600 450
1 050

Echelle : 1/100
PLAN DU REZ-DE-
CHAUSSEE Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN ETAGE +1
338 338

82 210 46 374 46 210 82


240 240

A
BALCON BALCON
975

975
25

25
165

25 676 15 309 25
225

310

368

398
B
120
100

80
210
+3,06

11
18
17
16
15
14
13
12

10

200 15
B

120
60
18 x 17 cm x 265 cm
9
8
7
6
5
4
3
2
1

2495
1
2
3
4
5
6
7
8
9

3395
1 150

1 200
751

631

25
COULOIR

25 400 25 150 25 400 25


10

12
13
14
15
16
17
18
11

325

120
100
80
210

25
25

4625
120
100

105
210

4025
80

80
15

250

210
25 250 15 310 25
224

130
164

25
25

25

BALCON
A

47 120 3035 60 5195


100 50
107 3935 5495
1 050

Echelle : 1/100
PLAN ETAGE +1
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN ETAGE +2
187 338 338 187

82 210 53 360 53 210 82


240 240

A
BALCON BALCON
20

20
165
225

80
210

319

368

398
B
120
100

535

20 681 11 318 20

11
11
18
18
17
17
16
16
15
15
14
14
13
13
12
12

10
10

11
B

120
60
+6,12

205
18
18xx17
17cm 2655cm
cmxx26 cm
605

485

2495
1
1
2
2
3
3
4
4
5
5
6
6
7
7
8
8
9
9

3395

1 200
20
20

210
80
COULOIR

20 410 20 155 20 405 20

120
100
330
120
100

20
80
210
605

4625
20
210
109

4025
80
370

80
310

11

20 410 20 210 250 11 319 20


255
135

BALCON
20
20

20
A

120 2825
4705 60 5195
50
5005 5495
1 050

Echelle : 1/100
PLAN ETAGE +2
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN ETAGE +3
338 338

82 210 53 360 53 210 82


240 240

A
BALCON BALCON
975

975
20

20
165
225

80
210

319

368

398
B
120
100

535

20 681 11 318 20

11
18
17
16
15
14
13
12

10

11
B

120
+9,18

60
205
18 x 17 cm x 265 cm
605

485

2495
1
2
3
4
5
6
7
8
9

3395

1 200
20
20

210
80
COULOIR

20 410 20 155 20 405 20

120
100
330
120
100

80
210

20

20
605

4625
210
109

4025
80
370

80
310

11

255

210
BALCON
135

20 410 20 250 11 319 20


20

20

20
A

4705 60 5195
50
5005 5495

1 050

Echelle : 1/100
PLAN ETAGE+3
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN DE TOITURE

A
Acrotère

Pente 2% Pente 2%

Conduite
de fumée
A

Echelle : 1/100
PLAN DE TOITURE
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
PLAN DE COFFRAGE
(niveau +3.06)
349 352 349
c1 (25x30)

c2 (25x30)

c3 (25x30)

c4 (25x30)
1075

1075
a b

P1 P2 P3 P4
1 (45x25)

2 (45x25)

3 (45x25)

4 (45x25)
c d e

L1 (15x25)
735

P5 P6 P7
f 16 g
P10 P9 P8

1 3055
9 (55x30)
P11
1 415

1 200
h

i
L2 (15x25)

8 (55x30)
5 (55x30)

6 (55x30)

P12 P13
j k
465

7 (45x25)

10 (45x25)
P14
P15 P16 P17
c5 (25x30)

c6 (25x30)
1075

450 600
1 050

Echelle : 1/100
PLAN DE COFFRAGE
(niveau +3.06) Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
COUPE A-A

Conduite de fumée
+13,24
Acrotère

+12,24
Dalle en BA pente 2%

16
10 20 29
Plafond en plâtre Poutre 25x45

50 36
290

145
-Parkex 2cm +9,18
-dalle en BA 16 cm

10 20 29 16
Plafond en plâtre Poutre 25x45

43
50
-Parkex 2cm290 +6,12

138
-dalle en BA 16 cm

10 20 29
Plafond en plâtre Poutre 25x45

50 42
290

16 139
-Parkex 2cm +3,06
-dalle en BA 16 cm
16
5 20 20

65
40 40

29

Poutre
30x55
15

290

261
210
165

±0,00
30

-1,25
85
10

-2,05

100 -Carreaux 2cm


-Maçonnerie de moellon
-Béton de forme 8 cm
Semelle isolée
110 -Hérissonnage 15 cm
sous poteau
-Béton de propriété
-Remblais

Echelle : 1/100
COUPE A-A
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.68.100.100
COUPE B-B
Conduite de fumée

+13,24

Acrotère
+12,24

16
Dalle en BA pente 2%

20 29
Plafond en plâtre

31
100
+9,18

9
101
31 16
20 29
7,64 Plafond en plâtre

Escalier en

100
BA

+6,12

9
-Parkex 2cm

101
-dalle en BA 16 cm
27 16
Plafond en
20 29
4,58 plâtre
Poutre 25x45
Escalier en
100

BA

+3,06
9

-Parkex 2cm
105

-dalle en BA 16 cm
29 16
60

Plafond en Poutre 30x55


plâtre
20
210

±0,00
261
30

-1,25
85

-2,05
10

-Carreaux 2cm
-Maçonnerie de moellon
-Béton de forme 8 cm
Semelles isolées
-Hérissonnage 15 cm -Béton de propriété
sous poteaux
-Remblais

Echelle : 1/100
COUPE B-B
Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.68.100.100
FACADE PRINCIPALE NORD

Echelle : 1/100
FACADE PRINCIPALE
NORD Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
FACADE POSTÉRIEURE SUD

Echelle : 1/100
FACADE
POSTÉRIEURE SUD Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
FACADE LATÉRALE EST

Echelle : 1/100
FACADE LATÉRALE
EST Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
FACADE LATÉRALE OUEST

Echelle : 1/100
FACADE LATÉRALE
OUEST Déssiné par NIRINTSOA Mario Landry

GSPublisherVersion 0.69.100.100
BIBLIOGRAPHIE

[1] MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE, Unité de


politique de développement rural, Monographie de la Région Vakinankaratra, juin 2003

[2] OFFICE NATIONAL POUR L’ENVIRONNEMENT, Tableau de bord


environnementale de la région Vakinankaratra, édition 2005.

[3] logiciel, Microsoft Encarta Junior,2005

[4] Règles BAEL 91 révisée 99, règles techniques de conception et de calcul des ouvrages
et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites, Février 2000 ;

[5] Règles NV 65, Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et
Annexes, Février 2009 ;

[6] Documents Règlementaire Technique (DTR), règle de travaux de construction.

[7] Pierre CHARON, le calcul et la vérification des ouvrages en BA, cinquième édition.

[8] Jacques LAMIRAULT et Henri RENAUD, Béton Armé, Guide de calcul.

[9] Olivier GAGLIARDINI, Cours Béton Armé, Grenoble I.

[10] Henri RENAUD, Dessin Technique, Lecture de plan Bâtiment-Béton Armé

[11] Ernst NEUFERT, Les éléments des Projets de construction, 7ème édition, Dunod,1996.

[12] Nasandratra Rinah Manampisoa, Etude d’un bâtiment R+4 à Usage d’habitation sis à
Sambava-Region SAVA, Chapitre Effet du vent, page 26.

COURS À L’IES-AV

[13] ANDRIANANDRASANA Fanomezantsoa Alain, Cours de Calcul de structure,2022.

[14] RAKOTONDRAVOHITRA Rinah, cours de Béton Armé aux Etats Limites, cours
d’Avant-métré et planification, 2021-2022.

[15] ANDRIANIAINA David, cours Technologie de construction du bâtiment, 2022.

LOGICIEL UTILISÉ

ArchiCAD, AutoCAD, Excel, Lumion, QGIS


WEBOGRAPHIE

[1] www.Weather_Spark.com

[2] www.Wikipédia.com

[3] www.Google.com

[4] www.Google_map.com

[5] http://www.4génie_civil.com

[6] www.Région_Vakinankaratra.com
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS .............................................................................................................. i
SOMMAIRES ....................................................................................................................... ii
LISTE DES FIGURES ......................................................................................................... iii
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... v
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET SYMBOLES .............................................................. viii
LISTE DES UNITÉS ........................................................................................................... ix
LISTE DES NOTATIONS .................................................................................................... x
INTRODUCTION ................................................................................................................. 1
PARTIE I : GENERALITES SUR LE PROJET ................................................................... 2
CHAPITRE I : CADRE ENVIRONNEMENTALE DU PROJET ................................... 2

, I.1. Présentation du site ............................................................................................... 2

I.1.1. Localisation géographique ............................................................................... 2

I.2. Environnement Géographique du projet ................................................................. 3

I.2.1. Climat ............................................................................................................... 3

I.2.2. Relief ................................................................................................................ 6

CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET ............................................................. 8

II.1. Localisation du Projet ............................................................................................ 8

II.2. Situation démographique [1] ................................................................................. 8

II.3. Architecture [3] ...................................................................................................... 9

II.4.1. Définition et généralités : ................................................................................ 9

II.4.2. Les types d’architectures : .............................................................................. 9

II.4.3. Les contraintes et les moyens ....................................................................... 10

II.4.4. L’architecte : ................................................................................................. 10

CHAPITRE III : CONCEPTION ARCHITECTURALE ............................................... 11

III.1. Description du projet .......................................................................................... 11

III.1.1. Présentation de l’esquisse ............................................................................ 11

III.1.2. Disposition de l’intérieur du bâtiment ......................................................... 12

III.1.3. Dimensions des pièces ................................................................................. 14


III.2. Eléments structurels............................................................................................ 14

III.3.1. Ossature ....................................................................................................... 15

III.3.2. Planchers ...................................................................................................... 15

III.3.3. Maçonnerie .................................................................................................. 16

III.3.4. Revêtement .................................................................................................. 16

III.3.5. Façade .......................................................................................................... 16

III.3.6. Toiture ......................................................................................................... 17

CHAPITRE IV : TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION ........................................... 18

IV.1. Implantation du bâtiment ................................................................................... 18

IV.1.1. Principe ....................................................................................................... 18

IV.1.2. But de l’implantation ................................................................................... 18

IV.1.3. Instruments utilisés ...................................................................................... 18

IV.2. Escalier ............................................................................................................... 19

IV.2.1. Définition .................................................................................................... 19

IV .2.2. Rôle ............................................................................................................ 19

IV.2.3. Mise en œuvre ............................................................................................. 19

IV.3 Dallage................................................................................................................. 20

IV.3.1. Description .................................................................................................. 20

IV.3.2. Rôles ............................................................................................................ 20

IV.3.3. Mise en œuvre ............................................................................................. 20

IV.4.1. Murs ................................................................................................................ 21

IV.4.1. Généralités ................................................................................................... 21

IV4.2. Description ................................................................................................... 21

IV.4.3. Mise en œuvre ............................................................................................. 21

IV.5. Enduits ................................................................................................................ 22

IV.5.1. Définition .................................................................................................... 22

IV.5.2. Exécution de l’enduit .................................................................................. 22


IV.6. Ouvrage en béton................................................................................................ 23

IV.6.1. Poteaux ........................................................................................................ 23

IV.6.2. Poutres ......................................................................................................... 24

IV.6.3. Plancher ....................................................................................................... 25

IV.7. Les matériaux de construction............................................................................ 26

IV.7.1. Ciment ......................................................................................................... 26

IV.7.2. Granulats ..................................................................................................... 26

IV.7.3. Eau de gâchage ............................................................................................ 27

IV.7.4. Briques ........................................................................................................ 28

IV.7.5. Les parpaings ............................................................................................... 28

PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ............................................................................... 29


CHAPITRE V : HYPOTHESE DE CALCUL ................................................................ 30

V.1. États Limites ........................................................................................................ 30

V.1.1. États limites Ultimes (E.L.U) ....................................................................... 30

V.1.2. États limites de services (E.L.S) ................................................................... 31

V.2. Béton .................................................................................................................... 31

V.2.1. Résistance caractéristique ............................................................................. 31

V.2.2. Coefficient .................................................................................................... 32

V.3. Acier .................................................................................................................... 33

V.3.1. Caractéristique mécanique ............................................................................ 33

V.3.2. Résistance de calcul ...................................................................................... 34

CHAPITRE VI : PRÉDIMENSIONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE STRUCTURE .. 35

VI.1. Prédimensionnement des éléments principaux................................................... 35

VI.1.1. Plancher en dalle pleine ............................................................................... 35

VI.1.2. Poutre .......................................................................................................... 36

VI.1.3. Poteau .......................................................................................................... 37

VI.2. Prédimensionnement des éléments secondaires ................................................. 39


VI.2.1. Escalier ........................................................................................................ 39

VI.2.2. Balcon .......................................................................................................... 42

CHAPITRE VII : EFFET DU VENT .............................................................................. 43

VII.1. Généralité .......................................................................................................... 43

VII.1.1. Hypothèses ................................................................................................. 43

VII.1.2. Caractéristiques du bâtiment ...................................................................... 43

VII.2. Pression dynamique .......................................................................................... 43

VII.2.1. Pression dynamique de base ...................................................................... 43

VII.2.2. Pression dynamique de base corrigée ........................................................ 44

CHAPITRE VIII : DESCENTE DES CHARGES .......................................................... 47

VIII.1. PRINCIPE DE DESCENTE DES CHARGES ............................................... 47

VIII.2. EVALUATION DES CHARGES ................................................................... 48

VIII.2.1. Charges permanente ................................................................................. 48

VIII.2.2. Surcharge d’exploitation ........................................................................... 49

VIII.3. DESCENTES DES CHARGES VERTICALES ............................................. 50

VIII.3.1. Hypothèse ................................................................................................. 50

VIII.3.2. Choix de l’axe à étudier ............................................................................ 50

VIII.3.3. Calcul de descente des charges verticale .................................................. 52

VIII.4. DESCENTE DES CHARGES HORIZONTALES ......................................... 53

VIII.4.1. Principe ..................................................................................................... 53

VIII.4.2. Position de centre de gravité G ................................................................. 54

VIII.4.3. Distance entre les poteaux par rapport au 𝒙𝑮 ........................................... 54

VIII.4.4. Moment d’inertie par rapport au centre de gravité ................................... 55

VIII.4.5. Moment fléchissant à l’équilibre dans le poteau dû au vent ..................... 55

VIII.4.6. Efforts normaux dû à l’action horizontale du vent ................................... 56

VIII.5. COMBINAISON D’ACTION ET CAS DES CHARGES .............................. 57

CHAPITRE IX : CALCUL DES STRUCTURES .......................................................... 59


IX.1. Méthode de détermination des sollicitations ...................................................... 59

IX.1.1. Domaine d’application des méthodes propres en BA ................................. 59

IX.1.2. Domaine de validité des méthodes de calcul............................................... 59

IX.2. Méthode FORFAITAIRE ................................................................................... 60

IX.2.1. Principe ........................................................................................................ 60

IX.2.2. Démarche de résolution ............................................................................... 62

IX.3. Méthode de CAQUOT ....................................................................................... 62

IX.3.1. Principe ........................................................................................................ 62

IX.2. Evaluation des charges ....................................................................................... 64

IX.2.1. Combinaison d’action ................................................................................. 64

IX.2.2. Charge verticale ........................................................................................... 65

IX.2.3. Vérification des 4 conditions ....................................................................... 73

CHAPITRE X : DIMENSIONNEMENT DES ÉLEMENTS EN BÉTON ARMÉ ........ 74

X.1. Plancher en dalle pleine ....................................................................................... 74

X.1.1. Vérification de la sens de la portée ............................................................... 74

X.1.2. Evaluation des charges ................................................................................. 74

X.1.3. Combinaison d’action ................................................................................... 74

X.1.4. Calcul des sollicitations ................................................................................ 75

X.1.5. Dispositions constructives ............................................................................ 76

X.2. Poutre longitudinale ............................................................................................. 78

• X.2.1. Armature longitudinale................................................................ 79

X.2.2. Armature transversale ................................................................................... 83

X.3. Poutre transversale ............................................................................................... 84

X.3.1. Armature longitudinale ................................................................................. 85

X.3.2. Armature transversale ................................................................................... 89

X.4. Poteau .................................................................................................................. 91

X.4.1. Présentation du poteau à étudier ................................................................... 91


X.4.2 Armature longitudinale du poteau ................................................................. 92

X.4.3. Armatures transversales du poteau ............................................................... 94

X.4.4. Récapitulation des dimensionnements du poteau ......................................... 94

X.5. Escalier ................................................................................................................ 94

X.5.1. Caractéristiques............................................................................................. 95

X.5.2. Evaluation des charges ................................................................................. 95

X.5.3. Sollicitations ................................................................................................. 96

X.5.4. Calcul des armatures ..................................................................................... 96

CHAPITRE XI : ETUDES DES FONDATIONS ........................................................... 99

XI.1. Introduction ........................................................................................................ 99

XI.2. Classification des fondations .............................................................................. 99

XI.3. Choix du type de fondation ................................................................................ 99

XI.3.1. Reconnaissance du sol ................................................................................. 99

XI.3.2. Autres critères............................................................................................ 100

XI.4. Prédimensionnement des semelles isolées ....................................................... 101

XI.4.1. Dimensionnement du semelles isolées ...................................................... 102

XI.4.2. Contrôle de la contrainte du sol ................................................................. 102

IX.4.3. Ferraillage des armatures de semelles isolées ........................................... 103

XI.5. La longrine ....................................................................................................... 104

XI.5.1. Définition .................................................................................................. 104

XI.5.2. Dimensionnement de la longrine ............................................................... 104

XI.5.3. Ferraillage de la longrine ........................................................................... 104

Partie III : ETUDE FINANCIÈRE .................................................................................... 106


CHAPITRE XII : DEVIS DESCRIPTIF ....................................................................... 107
CHAPITRE XIII : EVALUATION DU COÜT DU PROJET ...................................... 110

XIII.1. Coefficient de déboursés ............................................................................... 110

XIII.2. Sous détails de prix ........................................................................................ 111


XIII.3. Devis Quantitatif et Estimatif ........................................................................ 111

XIII.4. Planning d’exécution ..................................................................................... 112

CONCLUSION ................................................................................................................. 114


ANNEXES ........................................................................................................................ 115
ANNEXE A : EFFET DU VENT ................................................................................. 116

A.1. VALEURS DES PRESSIONS DYNAMIQUES DE BASE À MADAGASCAR


................................................................................................................................... 117

A.2. ABAQUE R III 2 POUR LA DETERMINATION DE L’EFFET DU SITE .... 118

ANNEXE B : DESCENTE DES CHARGES ............................................................... 119

B.1. DESCENTE DES CHARGES C1 ..................................................................... 120

B.2. DESCENTE DES CHARGES C4 ..................................................................... 122

B.3. DESCENTE DES CHARGES C6 ..................................................................... 124

ANNEXE C : SOLLICITATION .................................................................................. 126

C.1. CALCUL DU METHODE FORFAITAIRE ..................................................... 127

C.2. COURBE ENVELOPPE DU METHODE FORFAITAIRE à L’ELU ET ELS 129

C.3. CALCUL DU METHODE DE CAQUOT MINORÉE ..................................... 130

C.4. COURBE ENVELOPPE DU METHODE DE CAQUOT à L’ELU ET ELS ... 135

ANNEXE D : BÉTON ARMÉ ...................................................................................... 137


ANNEXE E : EVALUATION FINANCIÈRE ............................................................. 138

E.1. SOUS DÉTAIL DE PRIX .................................................................................. 139

E.2. DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF......................................................... 147

ANNEXE F : PLAN DE FERRAILLAGE ................................................................... 151


ANNEXE G : PLAN ARCHITECTURALE ................................................................ 152
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 154
WEBOGRAPHIE .............................................................................................................. 155
TABLE DES MATIÈRES ................................................................................................. 156
Nom : NIRINTSOA

Prénoms : Mario Landry

Tél : +261 34 72 109 15 / +261 32 17 830 24

E-mail : [email protected]

Titre du mémoire : « ETUDE ET CONCEPTION D’UN BÂTIMENT R+3 SIS À


TSIVATRINIKAMO ANTSIRABE »

Nombres de pages : 114

Nombres de figures : 44

Nombres de tableaux : 58

RÉSUMÉ

Ce présent projet a pour objet de l’étude d’un bâtiment à trois étages destinés à usage
d’habitation sis à Antsirabe.

Tous les éléments en béton armés ont été calculés selon les Règles BAEL 91 révisées
99. Deux méthodes ont été appliquées dans les calculs des structures : Méthode de Caquot
et Méthode Forfaitaire. Etant donné la nature du sol, la fondation superficielle avec semelles
isolées ont été adaptées pour la stabilité de la construction. Enfin une étude financière a fait
sortir le coût total du projet.

Mots clés : Béton Armé, Architecture, Ossature,

SUMMARY

This present project memory has an object about study of building with three stages
destinate to family’s houses situated in Antsirabe.

The BAEL 91 reviewed 99 was used to calculate all elements made with reinforced
concrete. Two methods have been applied in the structures calculs: Caquot method and
Forfeiture method. Given ground nature, the superficial foundation with insulated soles have
been adapted for the stability of construction. Finally, the financial study brought out the
total cost of the project.

Key words: reinforced concrete, Architecture, Skeleton.

Directeur du mémoire : Docteur ANDRIANANDRASANA Fanomezantsoa Alain

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