AA Résumés Et Exercices PC Biof

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Physique chimie

Programme Marocain de l’Enseignement


Secondaire Qualifiant
2BAC:SVT,PC,SM BIOF TOME1


[email protected]  Lycée Mohamed 5 casa

f Zakaryae chriki

Exercices Livre des Exercices Physique et chimie


Sommaire

Physique
Unité 1....................................................................................1

Introduction

Les ondes Mécaniques Progressives

Les Ondes Mécaniques Progressives Périodiques

Les ondes Lumineuses
Unité 2...................................................................................29

Décroissance Radioactive

Noyaux, Masses, Energie
Unité 3...................................................................................45

Le Dipôle RC

Le Dipôle RL

Le Cricuit RLC libre

Modulation d'Amplitude

Chimie

Unité 1...................................................................................101

Rappel

Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens

Suivi temporel d'une transformation chimique
Unité 2...................................................................................119

Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens

État d’équilibre d’un système chimique

Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse
La partie de la physique unité 1

Introduction

Complément Mathématique............................................................2
Analyse Dimensionnelle .................................................................3
Utilisation d'une calculatrice scientifique .........................................4

Les Ondes Mécaniques Progressives


Résumé..........................................................................................5

Exercices........................................................................................6

Les Ondes Mécaniques Progressives Périodiques


Résumé..........................................................................................8

Exercices.......................................................................................10

Les Ondes Lumineuses

Résumé.........................................................................................20

Exercices.......................................................................................23

1
Complément Mathématique
1- Formules trigonométriques
coté adjacent
 cos α 
hypoténuse
coté opposé
 sin α 
hypoténuse
coté opposé sin α
 tan α  
coté adjacent cos α
 cos2(α) + sin2(α) = 1  cos(a + b) = cos(a).cos(b) – sin(a).sin(b)
 2.cos(α).sin(α) = sin(2.α)  sin(a + b) = sin(a).cos(b) + sin(b).cos(a)
2- Dérivée
df (t)
La dérivée f '(t) est notée : (notation différentielle)
dt
 (a.f ) '  a.f '  (f n ) '  n.f n 1.f '
 (f.g) '  f '.g  g '.f f'
 ( f )'
f f '.g  g '.f 2. f
 ( )'
g g2  (cos(a.t  b)) '   a sin(a.t  b)
  f (g)  '  f '(g).g '  (sin(a.t  b)) '  a cos(a.t  b)
3- Logarithmes
3-1- Logarithme népérien :
a- Quelques formules :
 ℓn(a.b) = Ln(a) + Ln(b)  ℓn(1) = 0
a  ℓn(e) = 1 ( e ≈ 2,718)
 ℓn( ) = ℓn(a) – ℓn(b) f'
b  ( n f )'
 ℓn(an) = n. ℓn(a) f
b- Fonction réciproque :
C’est la fonction exponentielle noté (e) tel que : ℓn(x) = a  x = ea Sa dérivée : (ef ) '  f '.ef
(Exemple : (ea.t ) '  a.ea.t )
3-2- Logarithme décimal :
a- Définition :
n(x)
og(x)  Mêmes formules que Ln, sauf : ℓog(10) = 1
n(10)
b- Fonction réciproque :
C’est la fonction puissance de base 10 ℓog(x) = a  x = 10a
Remarque : ℓn et ℓog sont des fonctions croissantes. a > b  ℓn(a) > ℓn(b)
4-É Equation différentielle du premier ordre
dy 1
C’est une équation de la forme :  .y  b
dt τ
 « τ » la constante de temps du système ;
 « b » la valeur de y en régime permanent (lorsque y devient constante).
La solution de cette équation s’écrit sous la forme : y(t) = A.e-α.t + B
NB :  et A doivent être non nulles, B le peut selon le cas.
Méthode à suivre pour résoudre cette équation différentielle :
-α t 1
 Remplacer l’expression de y(t) dans l’équation différentielle. -α A e + .( A e -α t + B ) = b
τ
2
1 B
 Factoriser sous la forme : A.e -α t ( - α +) = b-
τ τ
 Imposer la condition pour que cette égalité e( ntre un terme variable et
 α  1/ τ  0 α  1/ τ
un autre constant), soit vérifiée :   
b  B / τ  0 B  b.τ
 Utiliser les conditions initiales Pour déterminer A.
Exemples : * y(0) = 0  A + B = 0  A = - B * y(0) = E  A + B = E  A = E - B

Analyse Dimensionnelle
1- Unités internationales et équation aux dimensions
 Deux grandeurs A et B sont homogènes, s’il existe un nombre  tel que A =  B, on dit que A et B ont la même
dimension.
 On associe à chaque relation une équation dont les deux membres sont les dimensions des grandeurs utilisés dans
la relation.
 Le système international d’unités (SI) se compose de sept unités :

Température
Intensité du

Quantité de

lumineuse
Grandeur

Longueur

Intensité
matière
courant
Masse

Durée

kilogra
Unité mètre
mme
seconde Ampère mol Kelvin Candela
Symbole
m kg s A mol K Cd
de l’unité
Symbole I N
L M T
de la Intensit Nombre Θ J
Longueur Masse Temps
dimension é de moles

 On utilise souvent les quatre premières unités.


 On désigne la dimension d’une grandeur par son symbole entre crochets sauf les grandeurs du système international.
Exemple : F désigne la dimension de la force
2- Règles d’écriture des équations aux dimensions
 Une équation aux dimensions s’écrit entres les scalaires associés aux grandeurs de la relation.
 Les deux membres d’une égalité ont la même dimension.
 Les éléments d’une somme ou soustraction ont la même dimension:
 A + B =  A  =  B et  A - B =  A  =  B
 La dimension d’un produit est égale au produit des dimensions  A.B =  A  .  B

 La dimension d’un rapport est égale au rapport des dimensions.  A  =  


A
 B  B 
 Le rapport de deux grandeurs de même dimension est sans dimension.  A  =  B 
 A = 1
 B
3-Applications
3-1- Détermination de la dimension d’une grandeur :
Exemple1 : Dimension de la force .
Relation Équation aux dimensions
W
W (F) = F. AB
A B
 F =
L
1
Ec = m v 2  W  =  E  = M (L T -1 ) 2
2
M L2 T -2
 F = = M L T -2
L
3
Exemple2 : Dimension de l’intensité de pesanteur g .
Relation Équation aux dimensions
 P = M L T -2
P = mg g  =
M M
g = L T -2
3-2- S’assurer de l’homogénéité d’une relation : JΔ
Exemple : La période des oscillations d’un pendule pesant est donnée par la relation : T = 2 π
mgd
Relation Équation aux dimensions
JΔ  JΔ  ?
T=2π  =
mgd  mgd 
J Δ =  m i .ri2  J Δ  = M.L2
 JΔ  ML2
  = =T
 mgd  M.LT -2 .L

Utilisation d'une calculatrice scientifique


 : Pour écrire une fraction. Utiliser les touches de direction pour
basculer entre numérateur et dénominateur.
 : Pour manipuler une durée en : heure, minute, seconde.
Exemples :
 2 h 35 min 25 s : 2 35 25 . On obtient la valeur en heures.
 9225 s : 0 0 9225 On obtient la valeur en h.min.s.
 : Pour approcher le résultat de l’écriture scientifique.
 : Puissance de 10.
Exemple : Pour écrire 2,5.10-5, on écrit : .
L’intêret c’est que le nombre et la puissance de 10 sont reliés.
Appuyer : (SHIFT) pour obtenir : π.
 : Pour afficher le dernier résultat de calcul.
Même si on éteint la calculatrice, on peut récupérer le dernier résultat.
: Effacer tout, Effacer le dernier nombre écrit.
 : Pour convertir une fraction en nombre décimal et inversement.
 : Logarithme népérien.
 : Logarithme décimal.
 : MODE/SETUP.
 Appuyer (SHIFT MODE) pour choisir l’une des applications affichées (Table 1):
Exemple : DEG(3), RAD(4), écriture
Table 1
scientifique (7), Revenir en mode normal (8)
 Appuyer directement (MODE) pour choisir
l’une des applications affichées (Table 2):
Exemple : Résoudre une équation (5) :
 Équation du 2nd degré (3) (Table 3): Entrer par ordre les valeurs de : a, b et c, en Table 2
appuyant après chaque nombre sur , et pour
obtenir les résultats sur puis
 Un système d’équations à 2 inconnues (1) (Table 3):
Table 3
Entrer par ordre a, b et c pour les deux équations, en appuyant après
chaque nombre sur , et pour obtenir les résultats sur puis

4
Les Ondes Mécaniques Progressives

Résumé:1 Niveaux:SM PC SVT


 1. Quelles définitions :
- Le signal est une perturbation (modification locale et temporaire) qui se propage dans un milieu matériel élastique
- Une onde progressive correspond à la propagation dans l’espace et au cours du temps d’une perturbation.
- Une onde mécanique correspond à la propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans
transport de matière. L'onde ne transporte que de l'énergie
- On appelle onde mécanique progressive, Onde résultant de la perturbation d’un milieu par une source.
- Un milieu élastique est un milieu qui reprend sa forme initiale après le passage de l’onde mécanique
- L’onde se propage dans toutes les directions qui lui sont offertes.
2. Les types d’ondes :
Ondes transversales : Ondes longitudinales :
Une onde est transversale lorsque la déformation du Une onde est longitudinale si la déformation
milieu de matériel a lieu perpendiculairement à la du milieu matériel a lieu parallèlement à la
direction de propagation de la perturbation. direction de propagation de la perturbation.

Exemples :
Une onde se propageant : Exemples :
- À la surface de l’eau - Une onde se propageant dans un ressort.
- Le long d’une corde. - L’onde sonore.
• La direction dans laquelle se propage la perturbation est la direction de propagation de l’onde.
3. Superposition de deux ondes.
L’onde sonore est une onde mécanique longitudinale se propageant dans
les milieux matériels élastique .

4. Superposition de deux ondes.


- Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se perturber.
- Lorsque les deux perturbations se croisent, leurs amplitudes s’ajoutent algébriquement.
- Après le croisement, chaque perturbation reprend sa forme propre.

5. Définition de la célérité (vitesse).


La célérité v d’une onde progressive est égale au quotient de la distance d séparant deux points M1 et M2 du
milieu par la durée Δt qui sépare les dates t1 et t2 de passage de l’onde en ces deux points.
� �
�= =
t −t �
v est la vitesse de propagation de l’onde ou la célérité et qui reste constante au cours de la propagation de l’onde dans le milieu
considéré .
6. Facteurs influençant la célérité.
• La vitesse de propagation de l’onde est une propriété du milieu. Elle dépend en effet des qualités
d’élasticité du milieu et de son inertie (c’est-à-dire de la difficulté plus ou moins grande à le mettre en
mouvement : plus l’inertie du milieu est grande, la vitesse est faible).
5
• Dans un milieu linéaire, la célérité est indépendante de la forme et de l’amplitude du signal.
• Pour un même milieu, la célérité dépend du type d’onde considéré (V transversale ≠ Vlongitudinale)
• La célérité d’une onde progressive est plus grande dans un solide, que dans un liquide, que dans un gaz. Elle dépend de la
compressibilité du fluide. (Vcuivre =3600m.s-1 ; Veau=1500m.s-1 ; Vair =340m.s-1).

7. Notion de retard temporaire


Au cours de la propagation d’une onde mécanique non amortie, tous les points Corde Front d’onde
du milieu de propagation subissent la même perturbation que la source mais
avec un retard tel que : τ = M1 M2
V
La relation entre l’élongation d’un point M du milieu de propagation et celle
de la source est : yM (t) = yS (t − τ)

EXERCICE 1 | Exercice d'application | 35 min


La figure ci-dessous représente la propagation d’une onde le long d’une corde. Elle représente
l’aspect de la corde à l’instant tM = 40ms. Sachant que la déformation commence à partir d’une source à
l’instant t0 =0.

Corde

1. Quelle la nature de l’onde ? (longitudinale ou transversale). Justifier votre réponse.


2. Déterminer, à l’instant t, les points qui se dirigeront vers le bas ainsi que ceux se dirigeront vers le haut.
3. Calculer la vitesse de la propagation de l’onde le long de la corde.
4. Pendant quelle durée un point de la corde est-il affecté par le passage de la perturbation ?
5. À quel instant s’arrête le point M ?
6. À quel instant l’onde arrive au point N, tel que : SN =20 cm.
7. Représenter graphiquement l’aspect de la corde à l’instant t’=10ms.
EXERCICE 2 | Exercice d'application | 20 min
Pour mesurer la propagation des ondes sonores dans l’air on réalise le montage expérimental
représentant ci-dessous, la distance entre les deux microphones R1 et R2 est d =1,70m. La courbe ci-dessous
représente la variation de la tension aux bornes de chaque microphone.

On donne :
La sensibilité horizontale: Sh =1ms/div ; la célérité de la propagation du son dans l’eau : Veau = 1500 m.s-1.
1. Est que le son est une onde longitudinale ou transversale.
2. Déterminer la valeur du retard temporel entre les microphones R1 et R2.
3. Déduire la valeur Vair de la célérité de la propagation des ondes sonores dans l’air.
4. Déterminer la valeur du retard temporel τ’ quand on déplace le microphone vers la droite à partir de sa
position initiale de L= 51cm.
5. Comparer Vair et Veau. Que peut-t-on déduire.

6
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3| Examen PC 2011 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DBqIeXjve9cE_mnBttNyDck7yI-lXC4q/view

L’échographie utilisant les ondes ultrasonores est une méthode de détermination des épaisseurs
des nappes souterraines.
Cet exercice vise à déterminer, la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans l’air, ainsi que
l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole
1- Détermination de la célérité des ondes ultrasonores dans l’air :
On place sur un banc rectiligne un émetteur E d’ondes ultrasonores, e t deux récepteurs R1 et R2
distants de d = 0,5 m (Figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope, aux entrées Y1 et Y2, les signaux reçus par les deux
récepteurs, On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 2.
A représente le début du signal reçu par R1, et B le début de celui reçu par R2.

1 2
𝟎, 𝟐 𝒎𝒔
𝑹𝟏

𝑬
𝑹𝟐
𝒅 = 𝟎, 𝟓 𝒎

1-1- Déterminer à partir de l’oscillogramme de la figure 2, le retard horaire τ entre les deux signaux reçus par
les deux récepteurs R1 et R2.
1-2- Calculer vair la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air.
1-3- Ecrire l’expression de l’élongation yB(t) du point B à l’instant t, en fonction de l’élongation du point A.

2- Détermination de l ’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole : 3


Pour déterminer l’épaisseur L d’une nappe souterraine de pétrole, un Sonde
ingénieur utilise la sonde d’un appareil d’échographie.
La sonde envoie, perpendiculairement à la surface libre de la couche de
pétrole, à l’instant t0 = 0, un signal ultrasonore de très courte durée.
Surface libre
Une partie du signal se réfléchie sur cette surface, tandis que l’autre partie
continue la propagation dans la couche de pétrole pour se réfléchir une
deuxième fois sur son fond, et revenir vers la sonde, pour être
transformée à nouveau en un signal de très courte durée aussi (Figure 3). Fond
A l’instant t1, la sonde révèle la raie P1 correspondante à l’onde réfléchie
sur la surface libre de la couche de pétrole, et à l’instant t2 elle révèle la Amplitude
raie P2 correspondante à l’onde réfléchie sur le fond de la couche du des raies
pétrole (Figure 4).
Déterminer l’épaisseur L de la couche de pétrole, sachant que la 𝑷𝟏
célérité de propagation des ondes ultrasonores dans le pétrole brut 𝑷𝟐
est : v = 1,3 km.s-1.
𝒕 𝒔
𝟎 𝟏 𝟐, 𝟐
4

7
Les Ondes Mécaniques Progressives Périodiques

Résumé:2 Niveaux:SM PC SVT


 1. Quelles définitions :
- Une onde est périodique si les vibrations de la source sont entretenues.
- L’onde périodique est caractérisée par une périodicité temporelle T et une périodicité spatiale
- La période T est la plus petite durée au bout de laquelle le phénomène se reproduit identiquement à lui-même λ.
1
- La fréquence N est le nombre de périodes par seconde : N
T
T s’exprime en seconde et f ou N s’exprime en hertz (Hz)
La période T ( ou la fréquence f ) caractérise une onde périodique .

Exemple : l’onde progressive sinusoïdale :

3. La périodicité spatiale (la langueur d'' onde)


v
La distance λ parcourue par l’onde pendant une période T est appelée : longueur d’onde :   vT 
N
Remarques :

• D’après la relation λ = V.T =


V
, la longueur d’onde dépend de V , donc du milieu de propagation .
N
• La fréquence N d’une onde est caractéristique de cette onde , elle ne change pas si l’onde change du milieu . Ce n’est pas le cas de la
longueur d’onde .  Exploitation de la relation
d λ
�= = = λ. N
Δt T

Une phrase Graphiquement Graphiquement


On précise la distance d et et avec une indication sur la source et sans aucune indication sur la source (S)
la durée de parcours Δt (S)
L’onde passe par le point M à l’instant t1 et par
Exemple : L’onde est émise de la source à le point σ à l’instant t2
L’onde parcours 15cm l’instant t0=0s
pendant 10 seconde
d=15cm
Δt=10s

d=MN=2x4=8cm
d=SM=4x4=16cm Δt=t2-t1
Δt=t1-t0=t1
3. Etat de vibration de deux points
Deux points, M1 et M2 d’un milieu à 1 dimension, vibrent en opposition de phase si
• Elles vibrent en opposition de phase Y(M1) = - Y(M2)
• Leur distance d est égale à un nombre entier impair de demi-longueurs d’onde λ :


= . �� + � .
Comment Vibrent deux points ?????
− Δ
= = = k Ou bien = Δt. � = k
λ λ λ
Si k

k = ---,00 K = ---,50
Un nombre entier naturel Un nombre décimal (… ,50 = … virgule 50)
alors les points vibrent en phase alors les points vibrent en opposition de phase
NB :
Pour comparer la source (S) avec un point M du milieu de propagation on calcul

8
 Equation horaire d’un point du milieu de propagation ?????
YM(t)=YS( t – 
• On déterminer la durée  soit directement  = …… ou on calcule sa valeur =
• La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source (S) avec un retard θ , car la perturbation met un
certain temps pour progresser de S à M

Une translation de YS(t) d’une durée θ


et on obtient YM(t)

YS(t) : Elongation de la source (S) YM(t) : Elongation de la source (M)


III.Phénoméne de difraction
1. Phénomène de difraction:
Une onde plane périodique rencontre un obstacle ou une ouverture ou une fente d’épaisseur a :

a >> λ a ≤ λ : Phénomène de diffraction a < λ: Phénomène de diffraction


L’onde traverse la fente sans changer ni
L’onde change de forme et devient circulaire
-
La fente d’épaisseur a se comporte comme une source ponctuelle d’onde
de forme ni de fréquence ni de vitesse et -
ni de longueur d’onde juste une partie est
circulaire
bloquée - L'onde diffractée et l'onde incidente ont la même période, la même
célérité et, par conséquent, la même longueur d'onde
.
Onde diaphragmée :Onde mécanique progressive périodique se propageant sans modification à travers une ouverture.
Onde diffractée : Onde mécanique progressive périodique se propageant avec étalement spatial à travers une ouverture
NB :

λ
a ≤ λ : l’onde est limité dans une portion angulaire circulaire d’angle θ (angle de diffraction) �s�n θ ≈ �θ =
• Pour une longueur d’onde donnée, la diffraction est d’autant plus importante que la dimension l’ouverture a est faible
1. Milieu dispertif
Un milieu est dispersif si la vitesse (célérité) de l’onde dans le milieu dépend de la fréquence de la source

2. Mouvement d’un point M du milieu matériel.


- La perturbation crée au point S de la corde au temps t0 (Souvent t0=0) se propage de proche en proche à une vitesse précise.
- Toute onde est caractérisé par une source (S), une durée d’onde (durée nécessaire de passage de l’onde par un point) ,une
amplitude et une longueur d’onde
- Chaque point du milieu matériel reproduit la perturbation de la source S.
- La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source S avec un retard , car la perturbation met un certain temps
pour progresser de S à M
3. Front d’onde et mouvement d’un point du milieu de propagation

• L’onde débute de la source (S)


9
• Le Front d’onde (F) - Le point le plus lointain de la source (S) suivis , et dans le sens du mouvement , d’un trait
horizontal (indiquant les points immobiles)

• De la source (S) à l’instant t0


- Informe sur le premier mouvement :

• Réaliser par un point lors de la réception de l’onde à un instant t


• Que réaliseras un point une fois l’onde y parviens

NB :
Tous les points (quand la perturbation y parviens à l’instant t) reproduisent la même perturbation que la source (S)
(perturbation crée à l’instant t0)
4. Sens de mouvement d’un point
Du point on suit légèrement l’allure de l’onde vers la source (S) on peut déterminer :
- Le sens du mouvement d’un point
- Le sens de mouvement du front (F) et en déduire le premier mouvement de chaque point et en particulier celui de la
source (S)
Exemple : La figure représente l’aspect d’une corde à un instant t

Le point (S) (K) (L) (M) (N) (O)


Mouvement à t0=0 Vers le bas -------------------------- immobile ----------------------------
Mouvement à t Vers le haut Vers le haut Vers le bas Vers le haut Vers le bas Immobile
Le premier mouvement ------------------ C’est le mouvement du front et c’est vers la bas ----------------

EXERCICE 1 | Examen PC 2009 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1kTXlJLxSgRrNysG7sIHc_OidcVhYLgQL/view

Les vents créent aux larges des océans des vagues qui se propagent vers les côtes. Le but de cet
exercice est d’étudier le mouvement de ces vagues.

On considère que les ondes se propageant à la surface des eaux des mers sont progressives
et sinusoïdales de période T = 7 s.
 L’onde étudiée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.
 Calculer V, la vitesse de propagation de ces ondes, sachant que la distance séparant
deux crêtes consécutives est d = 70 m.
1
La figure 1 modélise une coupe verticale de
l’aspect de la surface de l’eau à un instant t. M
S
On néglige le phénomène de dispersion, et on considère S
comme source de l’onde et M son front loin de S de la
distance SM.
 A l’aide de la figure 1, écrire l’expression du quai 1 2
retard temporel τ du mouvement de M par rapport 
à S en fonction de la longueur d’onde λ. Calculer a
la valeur de τ.
 Préciser, en justifiant, le sens du mouvement de quai 2
M à l’instant où l’onde l’atteint.
 Les ondes arrivent à un portail de largueur a = 60 m situé entre deux quais d’un port (Figure2).
Recopier le schéma de la figure 2, et représenter dessus les ondes après la traversée
du portail, et donner le nom du phénomène observé.

10
EXERCICE 2 | Examen SVT 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oIa8TYIKZyx8edgTOX5kTPEbqbAkmzw1/view
La propagation des ondes est un phénomène naturel qui peut se produire dans certains milieux.
Dans différentes conditions, l’étude d’une telle propagation peut engendrer des informations sur
la nature des ondes, leurs caractéristiques, et sur le milieu de propagation.
La figure ci-dessous donne deux dispositifs (1) et (2) permettant d’étudier la propagation d’une onde à
la surface de l’eau et la propagation du son dans l’air.

Dispositif (1) Dispositif (2)


1. Quelle est la nature de l’onde mécanique produite respectivement par les sources de ces deux
dispositifs ?
2. Dans le dispositif (1), un vibreur produit une onde progressive sinusoïdale de fréquence N1 . Une
étude expérimentale a permis d’obtenir le document (a) représentant l’élongation d’un point M de la
surface de l’eau en fonction du temps et le document (b) représentant l’aspect de la surface de l’eau à un
instant donné.

Document (a)
Document (b)
2.1. Lequel des deux documents (a) et (b) montre une périodicité spatiale?
2.2. Déterminer la fréquence N1 de l’onde.
2.3. Calculer la célérité v1 de propagation de l’onde à la surface de l’eau.
2.4. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition
vraie.
L’élongation du point M en fonction de l’élongation de la source S s’écrit :
A yM (t) = yS (t + 0,1) B y M (t) = yS (t + 0, 05) C y M (t) = yS (t - 0,1) D y M (t) = yS (t - 0, 05)
3. On interpose à la surface de l’eau un obstacle muni d’une ouverture de diamètre L = 8 cm . L’onde
produite à la surface de l’eau par la source se propage après avoir traversé l’ouverture.
3.1. Quel phénomène peut-on observer lorsque l’onde traverse l’ouverture ? Justifier.
3.2. Déduire la longueur d’onde 2 et la célérité de propagation v2 de l’onde au-delà de l’ouverture.
4. Le haut-parleur du dispositif (2), émet des ondes sonores de fréquence N 2 = 10 kHz .
4.1. Les ondes sonores produites peuvent-elles se propager dans le vide? Justifier.
4.2. Les ondes sont captées par deux microphones M1 et M2 qui occupent la même position. Les courbes
visualisées sur l’écran de l’oscilloscope apparaissent en phase.
Lorsqu’on déplace M2 par rapport à M1 d’une distance d = 34 cm , les deux courbes observées à
l’oscilloscope apparaissent à nouveau en phase pour la dixième (10) fois. Déduire la célérité de
propagation du son dans l’air.

11
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3 | Examen PC 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WY9zXML-bf-OIXU-35EiG9pw_pTWoLfg/view
Généralement les séismes des fonds des océans, causent des évènements naturels appelés
tsunami, se présentant sous forme de vagues qui se propagent aux surfaces des eaux, et arrivent
aux côtes avec des hautes énergies destructives.
On modélise un tsunami par une onde mécanique progressive périodique, se propageant à la
surface de l’eau avec une vitesse v variant avec la profondeur h de l’océan selon la relation
v  g.h , dans le cas des petites profondeurs comparées à la longueur d’onde (λ ˃˃ h) où
-2
λ est la longueur d’onde et g l’intensité de pesanteur. On donne : g =10 m.s

On étudiera la propagation d’un tsunami dans une région de l’océan de profondeur supposée constante : h = 6000 m.
 Justifier que les ondes se praopageant à la surface de l’océan sont transversalles.
Calculer la vitesse de propagation des ondes dans cette région de l’océan.
 Sachant que la durée séparant deux crêtes consécutivesest T = 18 min.
déterminer la valeur de la longueur d’onde λ.
 Dans le cas (λ ˃˃ h), la fréquence des ondes tsunami reste constante lors de sa propagation
vers la côte. Comment varie la longueur d’onde λ en s’approchant de la côte ? Justifier.
L’onde tsunami passe entre deux iles A et île B
île A
B séparées par un détroit de largeur d = 100 km.
On suppose que la profondeur de l’océan
aux voisinages des deux iles reste
constante, et que l’onde tsunami incidente
d
est rectiligne de longueur d’onde
λ = 120 km. (Figure ci sens de λ
La condition pour que l’onde soit diffractée à propagation
à la traversée du détroit, est- elle réalisée. Justifier.
Dans le cas où se produit une diffraction :
 Donner, en justifiant, la longueur d’onde de l’onde diffractée.
 Calculer l’angle de diffraction θ.
EXERCICE 4 | Examen SVT 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1LLGzvK2xO_HfAmzsURv072VZs_c7x38K/view

Durant des séances de travaux pratiques, des élèves ont procédé à :


- l’étude de la propagation d'une onde mécanique progressive périodique à la surface de l'eau ;
- la détermination de la vitesse de propagation du son dans la salle de TP ;
- la détermination de la longueur d'onde d'une onde lumineuse monochromatique.
1. Propagation d'une onde à la surface de l'eau
On produit à l'aide d’une plaque ( P ) d'un vibreur, à la 1
surface libre de l'eau d'une cuve à ondes, des ondes
progressives périodiques de fréquence N = 10 Hz . Les
ondes se propagent sans amortissement ni réflexion. La
figure (1) donne l'aspect de la surface de l'eau à un
instant donné.
Donnée : d = 6 cm .
1.1. Déterminer la valeur de la longueur d'onde  .
1.2. Déduire la valeur de la vitesse de propagation v à
la surface de l'eau.
1.3. On considère deux points M et P de la surface de l'eau, tel que MP = 7 cm (figure 1).
Calculer le retard temporel  de la vibration du point P par rapport à M .

12
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2. Détermination expérimentale de la vitesse de propagation du son


Pour déterminer la vitesse de propagation d'une onde sonore dans la salle de TP, l'enseignant a préparé
le montage expérimental de la figure (2) qui comporte :
• deux microphones M 1 et M 2 séparés par une distance d ;
• un oscilloscope ;
• un haut-parleur ;
• un GBF réglé à une fréquence N .
La figure ( 3) donne les oscillogrammes observés pour une distance d1 = 21 cm .
La sensibilité horizontale est Sh =1,0 .10−4 s.div−1 .
1 2

2.1. Déterminer la valeur de la période T de l’onde sonore.


2.2. On déplace horizontalement le microphone M 2 progressivement par rapport à M 1 jusqu'à ce que
les deux courbes soient à nouveau en phase. La distance entre les deux microphones est alors d 2 = 41,5 cm .
a. Déterminer la valeur de la longueur d'onde  de l'onde sonore.
b. Calculer la valeur de la vitesse de propagation v du son dans l'air.
EXERCICE 5| Examen PC 2015 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1n4xJT6KwDNvMt5ajJf26e2IZlcvBuDSD/view
Pour déterminer la célérité de propagation d’une onde le long d’une corde, le professeur de physique demande
à l’un des élèves de produire un ébranlement à l’une des extrémités d’une corde horizontale, et en même temps,
il demande à une élève de filmer la séquence à l’aide d’une caméra numérique réglée sur la prise de 25 images
par seconde.
Une règle blanche (R) de longueur 1 m, a été placée au voisinage de la corde comme échelle de mesure.
Après traitement informatique avec un logiciel convenable, le professeur
choisit parmi les photos obtenues, les photos N°8 et N°12 (Figure ci-dessus), pour les étudier et les exploiter.

(R) (R)

Photo N 8 Photo N 12

Déterminer
1- La durée Δt séparant la prise des deux photos N°8 et N°12 de l’onde,
2- La distance d parcourue par l’onde pendant la durée Δt.
3- La célérité de propagation de l’onde le long de la corde.

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EXERCICE 6| Examen SVT 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NfkfYMoTPb53eUhu2zCwq6fzEeYIuzkF/view

Les perturbations progressives crées à la surface de l’eau sont des ondes mécaniques. Selon les
conditions expérimentales, leur propagation engendre des phénomènes différents. L’étude de ces
phénomènes peut fournir des informations sur cette propagation et déterminer certaines de ses
caractéristiques.
Cet exercice vise l’étude de la propagation des ondes à la surface de l’eau dans deux situations
différentes.

À l’aide d’un vibreur de fréquence réglable, on crée à l’instant t0 = 0 , en un point S de la surface de


l’eau d’une cuve à ondes, des ondes progressives sinusoïdales. Ces ondes se propagent sans atténuation
et sans réflexion. On règle la fréquence du vibreur sur la valeur N = 50 Hz .

Le document de la figure (1), représente l’aspect de la surface 1


de l’eau à un instant donné.
Donnée : d = 15 mm .

1. Définir une onde mécanique progressive.


2. Recopier, sur votre copie, le numéro de la question et écrire
la lettre correspondante à la proposition vraie.

2.1. La valeur de la longueur d’onde  de l’onde qui se propage


à la surface de l’eau est :
A  = 15 mm B  = 7,5 mm C  = 5 mm D  = 1,5 mm
2.2. La valeur de la vitesse v de propagation de l’onde à la surface de l’eau est :
A v = 0,75 m.s −1 B v = 0,35 m.s −1 C v = 0, 25 m.s −1 D v = 0,15 m.s −1
2.3. On considère un point M de la surface de l’eau, tel que SM = 17,5 mm . L’élongation yM (t ) du
point M en fonction de l’élongation yS (t ) de la source s’écrit :
A yM (t ) = y S (t − 0, 07) B yM (t ) = y S (t − 0,35) C yM (t ) = y S (t + 0, 07) D yM (t ) = y S (t + 0,35)
2
3. On règle la fréquence du vibreur sur la valeur N ' = 100 Hz
la longueur d’onde devient  ' = 3mm .
L’eau est-elle un milieu dispersif ? Justifier.
4. On règle à nouveau la fréquence du vibreur sur la valeur
N = 50 Hz et on place dans l’eau de la cuve un obstacle
contenant une ouverture de largeur a = 4,5 mm (figure 2).
4.1. Nommer le phénomène qui se produit. Justifier.
4.2. Recopier, sur votre copie, le numéro de la question et écrire
la lettre correspondante à la proposition vraie.
Les valeurs de la longueur d’onde et de la vitesse de propagation des ondes à la surface de l’eau lorsque
l’onde dépasse l’ouverture sont :
 = 3 mm  = 15 mm  = 5 mm  = 5 mm
A −1 B −1 C −1 D
v = 0,15 m.s v = 0,10 m.s v = 0, 20 m.s v = 0, 25 m.s −1

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EXERCICE 7| Examen PC 2019 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1js8y04-3Bhf0eTqsmuP398tj9HWwB5jG/view
A l’aide d’un vibreur d’une cuve à ondes, on crée en un point S de la surface libre de l’eau une onde
progressive sinusoïdale de fréquence N = 20 Hz . Cette onde se propage à t=0 à partir du point S, sans
amortissement et sans réflexion.
La figure ci-contre représente une coupe, dans un plan 1,5 cm
vertical, d’une partie de la surface de l’eau à l’instant de
date t1 .
M
1. L’onde qui se propage à la surface de l’eau est-elle S
transversale ou longitudinale? Justifier.
2. Déterminer la longueur d’onde λ de l’onde étudiée.
3. Déduire la célérité V de l’onde à la surface de l’eau.
4. Le point M, situé à la distance d=SM du point S, est le front de l’onde à l’instant de date t1.
Exprimer le retard temporel τ du mouvement de M par rapport au mouvement de S, en fonction de
la période T de l’onde. Calculer τ .
EXERCICE 8| Examen PC 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WPw57C5c8gfyltvzSyMbAyAzM_uaeWHS/view
Recopier le numéro de la question et écrire à côté, parmi les quatre réponses proposées, la
réponse juste sans aucune justification ni explication.
- Propagation d’une onde mécanique à la surface de l’eau :
On crée, à l’instant t = 0 , en un point S de la surface de l’eau, une onde mécanique progressive
sinusoïdale de fréquence N = 50Hz .
La figure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t .
La règle graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée.

Surface de l’eau

S 1 cm

 La longueur d’onde est :


 l = 0, 2 cm  l = 4 cm  l = 5 cm  l = 6 cm
 La vitesse de propagation de l’onde à la surface de l’eau est :
v =2m.s-1 v=200m.s-1 v =3m.s-1 v =8.10-4 m.s-1
L’instant t, où la coupe de la surface de l’eau est représentée, a pour valeur :
 t = 8s  t = 0,03 s  t = 0,3 s  t = 3s
 On considère un point M de la surface de l’eau, éloigné de la source S d’une distance SM=6cm.
Le point M reprend le même mouvement que celui de S avec un retard temporel τ .
la relation entre l’élongation du point M et celle de la source S s’écrit :
 yM (t ) = yS (t - 0,3)  yM (t ) = yS (t + 0, 03)
 yM (t ) = yS (t - 0, 03)  yM (t ) = yS (t + 0,3)
EXERCICE 9 | Examen PC 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1V-IMg8I_qOEejj2Qy2c352ImZ77eAtcC/view
Détermination de la célérité d’une onde ultrasonore dans un liquide
Les ondes mécaniques se propagent seulement dans un milieu matériel, et leur célérité (vitesse
de propagation) croit avec la densité du milieu où elles se propagent.
Pour déterminer la valeur approximative de la célérité Vp d’une onde ultrasonore dans le pétrole
liquide, on réalise l’expérience suivante:
Dans une cuve contenant du pétrole, on fixe à l’une de ses extrémités deux émetteurs E1 et E2 qui
15
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sont reliés à un générateur GBF. A l’instant t0 = 0, les deux émetteurs émettent chacun une onde
ultrasonore, une se propage dans l’air et l’autre dans le pétrole. A l’autre extrémité de la cuve, on
place deux récepteurs R1 et R2, l’un dans l’air et l’autre dans le pétrole. Les récepteurs sont à une
distance L des émetteurs. (voir figure 1)
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les deux signaux reçus par R1 et R2. (voir figure 2)
Données :
-les deux ondes parcourent la même distance L = 1,84 m ;
-la célérité des ultrasons dans l’air : Vair = 340 m.s -1 ;
- la sensibilité horizontale de l’oscilloscope: 2 ms / div .
2
1
E1 R1 Voie A

air
E2 R2
pétrole

Voie B
GBF
L oscilloscope

Les ondes ultrasonores, sont-elles longitudinales ou transversales ? justifier.


 En exploitant la figure 2, déterminer la valeur du retard temporel t entre les deux ondes reçues.
1 1
 Montrer que l’expression de t s’écrit sous la forme: t = L.( - ).
Vair V p
 Trouver la valeur approchée de la célérité Vp .
EXERCICE 10| Examen PC 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view

Les ultrasons au service de la médecine 1


Vers l’ordinateur
L'échographie est une technique d'imagerie médicale
utilisant les ondes ultrasonores.
sonde
Cet exercice se propose de déterminer l’épaisseur du fœtus Corps de la femme enceinte
vu en coupe
d’une femme enceinte grâce à l'échographie.
d1
Une sonde d’un appareil d’échographie, posée sur le ventre
d’une femme enceinte, envoie, à un instant de date t=0, des d2
ondes ultrasonores vers le fœtus (figure 1). L’onde
ultrasonore se propage dans le corps de la femme enceinte
Fœtus
avec une célérité v, puis s’y réfléchit chaque fois qu’elle
change de milieu de propagation. Les signaux réfléchis sont
détectés par la sonde.
Donnée : On considère que la célérité des ondes ultrasonores dans le corps humain est : v  1540 m.s1 .
1. Choisir, parmi les propositions suivantes, l’affirmation juste:
1.1. Une onde ultrasonore peut se propager :
A. dans un milieu matériel.
B. dans le vide.
C. dans un milieu matériel et dans le vide.
1.2. Dans un milieu non dispersif :
A. la célérité de l’onde dépend de sa fréquence.
B. la célérité de l’onde ne dépend pas de sa fréquence.
C. la longueur d’onde d’une onde dépend de sa fréquence.
16
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2. L’oscillogramme de la figure 2 représente les deux signaux 2
amplitude
réfléchis captés par la sonde.
On note t1 et t2 les dates auxquelles la sonde reçoit respectivement
le premier et le second signal.
2.1. Expliquer pourquoi la date t2 est supérieure à la date t1.
2.2. Exprimer la distance d1 en fonction de t1 et v. 0 t2=180 t (µs)
t1=100
2.3. Déterminer l’épaisseur d 2 du fœtus.
EXERCICE 11| Examen SM 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1boyzCNBhCd0NnsLMCH663ol2hI_x1bQf/view
La célérité du son dans une huile végétale dépend de sa pureté. La valeur de la célérité Vh du son dans une
huile d’olive pure se situe entre 1595m.s 1 et 1600 m.s 1 .

Pour tester une huile d’olive au laboratoire, on utilise le montage de la figure 1qui permet de comparer les
durées de parcours d’une onde ultrasonore dans des milieux différents.
L’émetteur E d’ultrasons génère simultanément deux salves d’ondes. Les récepteurs A et B sont reliés à une
interface d’acquisition qui déclenche l’enregistrement des 1
signaux dès que le récepteur B détecte en premier les D
A
ultrasons. L’huile testée est disposée dans un tube en verre Vers le
E
entre l’émetteur E et le récepteur B, tandis que l’air sépare système
d’acquisition
l’émetteur E du récepteur A(figure 1). B

Pour chaque valeur D de la longueur du tube on mesure, Huile d’olive

par l’intermédiaire du système informatique, la durée t écoulée entre les deux signaux reçus en A et B .

À partir de ces mesures on obtient la courbe de la figure2 représentant les variations de t en


fonction de D: t  f (D) . 2
1-Les ondes ultrasonores sont-elles des ondes longitudinales ou  t(ms)
transversales ? Justifier.
2 -Les ultrasons utilisés dans l’expérience précédente ont une 1,5
1
fréquence de 40 kHz .Leur célérité dans l’air est Va  340m.s .
Calculer la distance parcourue par ces ultrasons dans l’air pendant 1
une période.
3-Exprimer t en fonction de D, Vh et Va . 0,5

4-L’huile testée est-t-elle pure ? Justifier. D(m)


0 0,2 0,4

EXERCICE 12| Examen SM 2018 S.R | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view

L’échographie est un outil du diagnostic médical. Sa technique utilise une sonde à ultrasons.

1-Détermination de la célérité d’une onde ultrasonore dans l’air


On se propose de déterminer la célérité d'une onde ultrasonore dans l’air à partir de la mesure de la
longueur d’onde  d’un signal émis par la sonde d’un échographe de fréquence N  40 kHz . Pour cela,
on utilise un émetteur E produisant une onde périodique sinusoïdale de même fréquence que celle de la sonde.

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Les récepteurs R1 et R2 sont à égales distances de l’émetteur E. Lorsqu’on éloigne le récepteur R2


d’une distance d (Figure1), les deux sinusoïdes visualisées sur l’oscilloscope se décalent. Les deux
courbes sont en phase à chaque fois que Oscilloscope 1
la distance d entre R1 et R2 est un
multiple entier n de  avec n  .
*
Récepteur R1
 Définir la longueur d’onde.
Emetteur E
 Choisir la réponse juste parmi les
propositions suivantes : Récepteur R2
d
a- Les ultrasons sont des ondes
transportant la matière.
b- Les ultrasons sont des ondes mécaniques.
c- Les ultrasons se propagent avec la même vitesse dans tous les milieux.
d-Le domaine de la longueur d’onde des ondes ultrasonores est : 400nm  800nm .
Dans l’expérience réalisée, on relève pour n =12, la distance d =10,2 cm.
Déterminer la célérité de l’onde dans l’air.
2- Application à l’échographie :
La sonde échographique utilisée est à la fois un émetteur et un récepteur. Lorsque les ondes se
propagent dans le corps humain, elles sont en partie réfléchies par les parois séparant deux milieux
différents.
2
La partie réfléchie de l’onde est reçue par la sonde puis analysée Sonde de
par un système informatique. l’échographe
La figure 2 représente le schéma du dispositif permettant Coupe du ventre
l’échographie d’un fœtus. de la mère
1

Lors de l’examen, une salve d’ondes est émise par l’émetteur de M1


la sonde à la date t=0. L’onde est réfléchie au point M1 et au point Fœtus 2

M 2 . La sonde reçoit la première onde réfléchie à la date M2


t  t1  80 s et la deuxième à la date t  t 2  130 s .
Trouver l’épaisseur 2
du fœtus.
On admet que la vitesse des ondes ultrasonores dans le corps humain est vc  1540m.s .
1

3- Diffraction de l’onde ultrasonore dans l’air:


Le schéma expérimental représenté sur la figure 3 comporte :
- l’émetteur E émettant l’onde ultrasonore de fréquence N  40 kHz ,
- le récepteur R1 lié à un oscilloscope,
- une plaque métallique (P) percée d’une fente 3
rectangulaire de largeur a très petite devant sa (P)
longueur,
- une feuille graduée permettant de mesurer les
angles en degrés. R1
On déplace le récepteur R1dans le plan horizontal E a F Vers
l’oscilloscope
d’un angle  sur l’arc de cercle de centre F et de
rayon r  40 cm et on note pour chaque amplitude Vers
U m de l’onde reçue par R1, l’angle  correspondant. l’oscilloscope
 Comparer la longueur d’onde de l’onde
incidente avec celle de l’onde diffractée.
 On donne a  2,6cm .
Trouver la distance du déplacement du récepteur pour observer le premier minimum d’amplitude Um
de la tension du récepteur.

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EXERCICE 13| Examen SM 2016 S.R | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1_faoiAh40XppslIPT155bxf_xdBc_Lwg/view
I. Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’air
On place un émetteur E d’ondes ultrasonores et deux récepteurs R 1 et R 2 comme l’indique la figure 1.
L’émetteur E envoie une onde Y1 1
récepteur R 1
ultrasonore progressive
sinusoïdale qui se propage dans émetteur E
récepteur R 2 Y2
l’air. Celle-ci est captée par les d
deux récepteurs R 1 et R 2 .
On visualise, à l’oscilloscope,
sur la voie Y1 le signal capté par R 1 et sur la voie Y2 le signal capté par R 2 .
Lorsque les deux récepteurs R 1 et R 2 se trouvent à la même distance de l’émetteur E , les deux courbes
correspondant aux signaux captés sont en phase (figure 2).
2
En éloignant R 2 de R 1 , on constate que les deux courbes ne
restent plus en phase.
En continuant d’éloigner R 2 de R 1 , on constate que les deux
courbes se retrouvent à nouveau en phase et pour la quatrième
fois, lorsque la distance entre les deux récepteurs R 1 et R 2 est
d  3, 4cm (figure 1).
 Choisir la proposition juste, parmi les propositions
suivantes :
a-Les ondes ultrasonores sont des ondes électromagnétiques.
b -Les ondes ultrasonores ne se propagent pas dans le vide .
c- Le phénomène de diffraction ne peut pas être obtenu par SH 10 s.div1
les ondes ultrasonores.
d- Les ondes ultrasonores se propagent dans l’air avec une vitesse égale à la célérité de la lumière.
Déterminer la fréquence N de l’onde ultrasonore étudiée.
-1
Vérifier que la vitesse de propagation de l’onde ultrasonore dans l’air est Va =340m.s .
II. Détermination de la vitesse de propagation d’une onde ultrasonore dans l’eau de mer
L’émetteur envoie l’onde ultrasonore précédente dans deux tubes, l’un contenant de l’air l’autre étant
rempli d’eau de mer(figure 3). 3
air récepteur R 1 Y1
Le récepteur R 1 capte l’onde
émetteur E
qui se propage dans l’air et le eau de mer récepteur R 2 Y2
récepteur R 2 capte l’onde qui
se propage dans l’eau de mer.
Soient t le retard temporel de réception de l’onde
Δt(ms) 4
qui se propage dans l’air par rapport à celle qui se
propage dans l’eau de mer et la distance entre
l’émetteur et les deux récepteurs.
En mesurant le retard Δt pour différentes distances 2
entre l’émetteur et les deux récepteurs (figure 3) , on
obtient la courbe de la figure 4 . 1

Exprimer Δt en fonction de ,V a et Ve vitesse de (m)


propagation de l’onde dans l’eau de mer. 0 0,2 0,4
 Déterminer la valeur de Ve.

19
Les Ondes Lumineuses

Résumé:3 Niveaux:SM PC SVT


I.Les ondes lumineuses
1. Quelles définitions :
- L’onde lumineuse résulte de la propagation d’une perturbation électromagnétique dans les milieux
transparents.
- Les ondes lumineuses périodiques sont appelées des radiations.
- La lumière peut se propager dans le vide : La lumière est une onde électromagnétique (n’est pas une onde
mécanique).
- Lumière monochromatique : lumière constituée d’une seule radiation lumineuse d’une longueur d’onde
correspondant à une couleur (lumière émise par un laser).
- Lumière polychromatique : lumière constituée d’un ensemble de lumières monochromatiques de fréquences
différentes.

2.Longueur d’onde et fréquence d’une radiation lumineuse:

Une radiation lumineuse est caractérisée par :


- Sa fréquence υ (en Hz) ou sa période T (en s).
- Sa longueur d’onde dans le vide λ0.
NB :
- la fréquence υ d’une radiation lumineuse ne dépend pas du milieu de propagation
- alors que la longueur d’onde λ dépend du milieu de propagation.
3.Relation fondamentale: :
La longueur d’onde dans le vide λ0 d’une radiation lumineuse est donnée par la relation :
𝐂 avec λ0 : Longueur d'onde dans le vide (m)
𝛌0 = 𝐂. 𝐓 =
𝛖 C : Vitesse de la lumière dans le vide (m/s)
υ : Fréquence de la radiation lumineuse (Hz)
T : Période de la radiation (s)
II.Diffraction de la lumiere
1. Phénomène de diffraction de la lumière :
Diffraction de la lumière : modification du trajet de la lumière et de l’intensité lumineuse lorsque la lumière
passe par une ouverture ou autour d’un obstacle.
Un faisceau lumineux incident sur une fente ou un trou
On observe

Sur une fente très fine ou un fil très fin Sur un trou fin et circulaire

La fente est perpendiculaire à la direction de la figure de diffraction

- La figure de diffraction est constituée d’une tache centrale et de taches - La tâche de diffraction constituée
secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale. d’anneaux ou de franges colorés.
- La tache centrale est très lumineuse - La tache centrale est très lumineuse
- La luminosité et la largeur diminuent lorsqu’on s’éloigne de la tache - La luminosité et la largeur diminuent
centrale. lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale.

- La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est faible.

20
NB :
- La largeur L de la tache centrale est d’autant plus importante que :
• La longueur d’onde λ de la radiation est importante
• La largeur a de la fente est faible
2.Les relations de diffraction:

𝛌 avec λ : Longueur d'onde (m)


𝛉=
𝐚 a : Largeur (diamètre) de la fente (m)
θ : Ecart angulaire (rad)

L’écart angulaire θ, est l’angle entre le centre de la tache centrale et le centre de la première tâche sombre
(extinction) ou C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.
d : le rayon de la frange (tache) centrale
L=2.d : la largeur (diamètre) de la tache centrale
d L
tan(θ) ≈ =
D 2. D
θ étant faible alors
d L
θ= =
D 2. D
𝛌 d L λ
Or 𝛉 = , on en conclut θ = = =
𝐚 D 2.D a

NB :
- Les conditions de la diffraction : • Le diamètre de la fente soit faible • La lumière soit monochromatique
- Le phénomène de la diffraction montre que la lumière est une onde
3.La lumière visible:
- On caractérise une radiation lumineuse par sa longueur d’onde dans le vide.
- Le domaine de radiations lumineuses visibles s’étend de 400 nm (violet) à 780 nm (rouge), (400 nm ≤ λ ≤ 780 nm)

La radiation rouge a :
- La plus grande longueur d’onde λ
λ
- Le plus grand écart angulaire θ =
a
2.D.λ
- Le plus grand diamètre de la tache centrale L =
a
- Le plus faible coefficient de diffraction n

4.Diffraction de la lumière blanche :

- La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les lumières
visibles.
- La figure de diffraction obtenue présente une tache centrale blanche (superposition de
toutes les lumières colorées visibles) et des taches latérales irisées (multicolorées)
bordées de rouge d’un côté et de violet de l’autre.
- Le diamètre de la tache blanche est le même que celui de la tache violette

III.Réfraction :le Prisme


Réfraction : changement de direction de la lumière lors de la traversée d’un milieu transparent vers un autre
milieu transparent.
1. Lois de Descartes
1ere Loi :
Le rayon réfracté, le rayon incident et la normale (à la surface réfractante)
sont dans un même plan, le plan d'incidence.
2eme Loi :
La relation liant les indices de réfraction n1 et n2 de chacun des milieux et les
angles incident i1 et réfracté i2 s'écrit :
n1.sin(i1) = n2.sin(i2) avec n1 : indice de réfraction du milieu (1)
n2 : indice de réfraction du milieu (2)
i1 : angle d’incidence
i2 : angle de réfraction

21
NB : - Le rayon incident et le rayon réfracté sont situés de part et d'autre de la normale.
- Les angles sont définis entre les rayon lumineux et la normale
- Un milieu est d’autant plus réfractant que l’indice de réfraction est élevé et l’angle dans ce milieu est faible
- n2 > n1 : le milieu (2) est plus réfractant que le milieu (1) et i1 > i2
- n > 1 et nair = 1 : indice de réfraction dans l’air et l’angle dans l’air est toujours la plus importante
Remarques :
C
On sait que n = avec C : La vitesse de la lumière dans le vide (l’air) et V : la vitesse de la lumière dans un milieu donné et
V
V n2 sin(i1 ) λ1 V1
λ= avec N : la fréquence, on conclut alors que n2/1 = = = =
N n1 sin(i) λ2 V2

2. Prisme
Un prisme d'indice (n) est un milieu transparent et homogène limité par deux plans
non parallèles faisant un angle A (Angle au sommet) et qui se coupent suivant une
droite qui est l'arête du prisme.
3. Trajet d’un radiation Lumineuse :

avec A: Angle au sommet du prisme


i : Angle d’incidence sur la 1ere face ou angle d’incidence sur le prisme
r : Angle de réfraction sur la 1ere face
r’: Angle d’incidence sur la 2eme face
i’: Angle de réfraction sur la 2eme face ou angle d’émergence sur le prisme
D: Angle de déviation et c’est l’angle entre la direction de rayon lumineux incident et la
direction du rayon lumineux émergeant du prisme
4. Formules (Relations) du prisme :
1) sin( i )= n.sin( r )
2) sin( i' ) = n.sin( r' )
3) A = r + r'
4) D = ( i + i’ ) - A
C C
- n= = : l’indice de réfraction du prisme dépend de la longueur d’onde λ de la radiation lumineuse incidente donc de
V λ.N
sa vitesse d’où le prisme est un milieu dispersif

- Toutes les radiations incidentes ont même angle d’incidence (i) , diffèrent par leurs longueurs d’ondes par conséquent
par leurs indices de réfraction ( si n augmente alors r diminue)
- La radiation rouge est caractérisée par une longueur d’onde λ la plus élevée dans le visible donc son indice de
réfraction est le plus faible alors la radiation rouge est la plus dévié par rapport à la normale
3 .Cas particuliers : sin(i)= n.sin(r)
Déterminer Cas :1 Cas :2 Cas :3
le cas particulier
Incidence normale i=0 Emergence normale i’=0

Si i=i’

Conclusion r’=0
r=0 Tout rayon lumineux émergeant
Alors Tout rayon lumineux incident normalement de la surface du
r=r’ normalement à la surface du prisme est le prolongement d’un
prisme ne dévie pas incident normalement sur la même
surface
Remplacer dans 3) A = r + r'
3) A = r + r' 3) A = r + r'
= 2.r =2.r’
= r’ =r
3) A = r + r' 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) –A 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) -A = 2.i-A
= i’-A = i-A
= 2.i’-A

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EXERCICE 1| Examen PC 2021 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Propagation des ondes lumineuses
1) Un faisceau cylindrique de lumière blanche, (P) 1
émis par une source S, arrive perpendiculairement
(E)
à la face d’un prisme (P) en verre (figure 1). Le S
Spectre lumineux

faisceau lumineux issu du prisme arrive sur un


écran (E). On observe alors sur cet écran un
spectre lumineux.
- Choisir parmi les propositions suivantes, celle qui est juste.
L’expérience précédente montre que la lumière blanche :
n’est formée que de deux
A est monochromatique B C est polychromatique
radiations différentes

2) On éclaire le prisme (P) successivement par deux radiations lumineuses : l’une est rouge et
l’autre est jaune.
Données :
 la célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1.
 la longueur d’onde de la radiation rouge dans le prisme est : λ r = 474 nm .
 la fréquence de la radiation rouge est : υr =3,91.1014 Hz .
 les longueurs d’onde de la radiation jaune sont : λ0j =589nm dans le vide et λ j =355nm dans le
prisme (P).
2.1) Calculer la fréquence υ j de la radiation jaune.
2.2) Calculer les célérités vj et vr des radiations jaune et rouge dans le prisme.
2.3) Quelle propriété du prisme est mise en évidence par les 2
résultats de la question 2.2?
3) On éclaire, avec une radiation laser ayant une longueur d’onde Laser
 L
λ , une fente fine horizontale de largeur a = 0,06 mm . On observe
sur un écran, placé à une distance D de la fente, un ensemble de Fente de
Largeur a
taches de direction verticale. La tache centrale a une largeur L D Ecran
(figure 2).
On change la distance D et on mesure à chaque fois la largeur L.
La courbe de la figure 3 donne les variations de L en fonction 3
L(cm)
de D : L = f  D  .
3.1) Etablir l’expression de L en fonction de λ, a et D.
(θ étant petit, on prend tan θ ≈ θ).
3.2) En exploitant la courbe L = f  D  , montrer que   600 nm . 2,4

3.3) On fixe l’écran à une distance D1 = 2 m de la fente, et on


1,6
remplace la fente par un cheveu fin de diamètre d. On obtient
alors, avec la même radiation de longueur d’onde  , une tache 0,8
centrale de largeur L1 = 3 cm .
0
Déterminer le diamètre d du cheveu. 50 100 150
D(cm)

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EXERCICE 2| Examen PC 2013 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1IbIa-2pzDIKVjjK4qiAK0wwq8nKDXHrT/view
On réalise l’expérience de la diffraction de la lumière à d’une source laser monochromatique de longueur d’onde
dans le vide λ. On fixe à quelques centimètres de cette source un fil fin de diamètre a une distance D = 5,54 m,
un écran E (Figure1).
1 L(mm) 2
écran 70
yy’
56
xx’
laser 42
28
D
14
0 1 (mm-1)
a
0 2 4 6 8 10

1- On éclaire le fil par la source laser, on observe sur l’écran des taches de diffraction. On désignera la
largeur de la tache centrale par L.
1.1. Quelles est la nature de la lumière mise en évidence par le phénomène de diffraction ?
1.2. Exprimer la longueur d’onde λ, en fonction de D, L et a, sachant que

l’expression de l’écart angulaire entre le milieu de la tache centrale et l’un de ses extrémités est :  =
1.3. On mesure la longueur L de la frange centrale pour différents fils fins. a
Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe de la figure 2, qui
1
représente les variations de L en fonction de . Par exploitation de
a
cette courbe, déterminer la longueur d’onde λ.
2- On refait la même expérience en fixant un cheveu exactement à la place du fil. La mesure de la largeur de la
tache centrale donne : L’= 42 mm. Déterminer, à l’aide de la courbe, le diamètre d du cheveu.
EXERCICE 3| Examen SM 2008 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1bCPMUf1wkd5wjwljMbq_qC4nnY4ZVuf2/view
Une lumière monochromatique dont la longueur d'onde 𝜆 émit par une source laser rencontre verticalement de
fins fils verticaux dont le diamètre d est connu. 1
On voit l'aspect de diffraction obtenu sur un écran blanc à distance D de fil.
Nous mesurons la largeur L de la tache centrale et Nous calculons l’écart
angulaire θ entre le centre de la tache centrale et la 1ère extinction pour un fil
particulier. (Figure 1).
Données :
θ(rad) 2
• L’écart angulaire θ petit est exprimé par radians, avec tan θ ~ θ 0,6
• Vitesse de la lumière dans l'air : c = 3.108 m.s -1
1- Donner La relation entre θ, 𝜆 et d. 0,4
2- Trouvez, à l’aide de la figure 1, la relation entre L, 𝜆, d et D.
1
3- La courbe 𝜃 = 𝑓 (𝑑) est représentée sur la figure 2. 0,2
3.1. Déterminer à partir de la Courbe 2 la longueur d'onde 𝜆 de
la lumière monochromatique utilisée. 1 -1
0 (m )
3.2. En déduire la fréquence v de l'onde. 2.10 5 4.10 5 6.10 5 d
4- On met une source lumineuse blanche a la place de laser. La longueur de la
lumière visible se trouve entre 𝜆𝑣 = 400𝑛𝑚 (violet) et 𝜆𝑅 = 800𝑛𝑚
(rouge).
a- Déterminer la longueur d'onde de la lumière monochromatique qui correspond à la valeur maximale
de la largeur de la tache centrale.
b- Expliquez pourquoi la couleur de centre de la tache centrale apparaît blanche.
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EXERCICE 4| Examen PC 2010 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1CMYXlxrSX5eT9zUx5-nrcW_GeC_c8-7o/view

Les fibres optiques permettent la transmission d’informations numériques avec des


vitesses très grandes et à haut débits en comparaison avec d’autres milieux.
Pour déterminer l’indice de réfraction du milieu transparent constituant le cœur d’une fibre optique, on a
réalisé un dispositif expérimental représenté sue la figure 1, où les récepteurs R1 et R2 permettent de transformer
l’onde lumineuse monochromatique issue de la source laser, en tension électrique qu’on affiche sur l’écran
d’un oscilloscope comme indiqué sur la figure 2.
1 2
R1 R2
fibre optique
lazer

entrée 1 entrée 2

On donne : 0

Sensibilité horizontale : SH = 0,2 μs.div ;-1

Célérité de propagation de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 ;


Sur l’étiquette du laser on lit, la longueur d’onde dans le vide : λ0 = 600 nm ;
Pour déterminer la vitesse d’une onde lumineuse dans une fibre optique de longueur L = 200 m, on a réalisé
le montage de la figure 1, où R1 et R2 des capteurs permettant de transformer le signal lumineux en signal
électrique qu’on affiche sur l’écran d’un oscilloscope (Figure 1)
1- Par exploitation de la figure 2 :
1-1- Déterminer le retard temporel τ enregistré entre R1 et R2.
1-2- Calculer la célérité de propagation de l’onde lumineuse à l’intérieur du cœur de la fibre optique.
1-3- Déduire la valeur de l’indice de réfraction n de la matière constituant le cœur de la fibre optique.
1-4- Calculer la valeur de la longueur d’onde λ à l’intérieur du cœur de la fibre optique.
2- Le cœur de la fibre optique est un milieu transparent dont l’indice de réfraction varie avec la longueur
5,6 10−15
de l’onde incidente selon la loi : n = 1, 484 + 2

On remplace la source lumineuse par une autre source monochromatique de longueur d’onde dans le vide
λ’0 = 400 nm, sans aucune modification dans le dispositif expérimental précédent. Trouver la valeur du retard
temporel τ’ observé sur l’écran de l’oscilloscope.
EXERCICE 5 | Examen SVT 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NyAQsbsI88ce1ZptVG3MD8u7WAmRMLoA/view

La diffraction et la dispersion de la lumière sont deux phénomènes rencontrés dans la vie


courante. Ces phénomènes permettent d'expliquer la nature de la lumière, de donner des
informations sur les milieux de propagation et de déterminer certaines grandeurs
caractéristiques.
Donnée: vitesse de propagation de la lumière dans le vide c  3.108 m.s 1 .
1. Propagation de la lumière à travers un prisme
Une lumière rouge monochromatique, de longueur d'onde dans le vide 0 R  768 nm , arrive sur un
prisme en verre. L'indice du verre pour cette radiation est nR  1,618 .
Pour les deux questions suivantes, recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre
correspondante à la proposition vraie parmi:
 La fréquence  R de la lumière rouge est:

a R  2, 41.1014 Hz b R  3,91.1014 Hz c R  2, 41.1016 Hz d R  4, 26.1016 Hz

25
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 La vitesse vR de propagation de la lumière rouge dans le verre est:


a vR  1, 20.108 m.s 1 b vR  1,55.108 m.s 1 c vR  1,85.108 m.s 1 d vR  1,90.108 m.s 1
Lorsqu'une lumière violette monochromatique de longueur d'onde dans le vide 0V  434 nm arrive
sur le même prisme, sa vitesse de propagation dans le verre est vV  1,81.108 m.s 1 .
En comparant vR et vV , déduire une propriété du verre.
2. Propagation de la lumière à travers une fente
On réalise la diffraction de la lumière en utilisant un
laser qui donne une lumière monochromatique de
longueur d'onde  dans l'air. Cette lumière traverse
une fente de largeur a réglable. On obtient une figure
de diffraction sur un écran situé à une distance de la
fente.
On mesure l'écart angulaire  pour différentes valeurs
a de la largeur de la fente. La courbe ci-contre
1
représente les variations de  en fonction de   .
a
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition vraie
parmi: La valeur de la longueur d'onde est:
a   400 nm b   440 nm c   680 nm d   725 nm
EXERCICE 6| Examen SM 2013 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/13WeSEGEjCm9P3n4VLaUishw_6eeB4SWC/view
L’objectif de cet exercice est d’étudier le phénomène de dispersion et celui de la diffraction.
Données : La vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans l’air est approximativement égale à sa
1
vitesse de propagation dans le vide c  3,00.10 m.s .
8

Couleur de la radiation rouge(R) violet (V)

La longueur d’onde dans l’air en   m  0,768 0,434

L’indice de réfraction du verre 1,51 1,52

Dispersion de la lumiere

Un faisceau parallèle de lumière blanche arrive au point I de la surface


i I air
d’un demi- disque en verre; on observe sur l’écran (fig1) les sept
couleurs du spectre allant du rouge  R  au viole  V  . verre

1.1- Exprimer la longueur d’onde R de la radiation rouge


dans le verre en fonction de l’indice de réfraction n R du verre et de  0R Fig1
( longueur d’onde dans l’air de ce rayonnement) .
1.2 – L’indice de réfraction n d’un milieu transparent pour une radiation
monochromatique de longueur d’onde  0 dans l’air est modélisé par la relation : R
B
n A dont A et B sont des constantes qui dépendent du milieu.
V
 02 écran
Calculer la valeur de A et celle de B pour le verre utilisé.
26
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2. Diffraction de la lumiere
On réalise l’experience de la diffraction d’une lumiere monochromatique de longeueur
d’onde  dans l’air émise par un dispositif laser , en utilisant une fente de largeur a comme l’indique la
figure 2 . On mesure la largeur d de la tache centrale pour differentes valeurs de la largeur a de la fente et
1
on represente graphiquement d  f   ; on obtient alors la courbe indiquée dans la figure 3 .
a
d 103 m 
2
a
6

a
Lazer d 4

 
2 1
103 m  1
a

D  1,5 m 3 0 1 2 3 4

EXERCICE 7 | Examen SM 2011 S.R | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1u41bV5m8LB3iV67Cfa-dJNSMrpV4l0IK/view
I. Détermination de la longueur d’onde  d’une lumière monochromatique dans l’air
On réalise l’expérience de diffraction en utilisant une
lumière monochromatique de longueur d’onde  y 1
D
dans l’air .
On place à quelques centimètres de la source lumineuse x
une plaque opaque dans laquelle se trouve une fente
horizontale de largeur a = 1,00 mm (figure 1) .
On observe sur un écran vertical placé à D = 1,00 m a
de la fente des taches lumineuses .La largeur de la tâche x' Ecran
Plaque
centrale est L=1,40 mm.
 Choisir la réponse juste :
y'

La figure de diffraction observée sur l’écran est :


a. Suivant l’axe x’x ;
b. Suivant l’axe y’y .
 Trouver l’expression de  en fonction de a , L, et D . calculer  .

On rappelle que l’écart angulaire est (rad)  .
a
II.Détermination de la longueur d’onde d’une lumière monochromatique dans le verre transparent .
2
Un rayon lumineux (R1) monochromatique
de fréquence 1 = 3,80.1014 Hz arrive sur la face
plane d’un demi cylindre en verre transparent au
I
point d’incidence I sous un angle d’incidence i = 60°. H
i
Le rayon (R1) se réfracte au point I et arrive à
l’écran vertical au point A (figure2) .
On fait maintenant arriver un rayon lumineux Demi cylindre Ecran
monochromatique (R2) de fréquence
2 = 7,50.1014 Hz sur la face plane du demi
cylindre sous le même angle d’incidence i = 60° .On constate
que le rayon (R2) se réfracte aussi au point I mais il arrive à l’écran vertical en un autre point B de tel
sorte que l’angle entre les deux rayons réfractés est =0,563° .

27
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Données :
- L’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence 1 est n1 = 1,626 .
- L’indice de réfraction de l’air est 1,00.
- c =3,00.108 m.s-1 .
 montrer que la valeur de l’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence 2 est
n2 = 1,652 .
 trouver l’expression de la longueur d’onde 2 du rayon lumineux de fréquence 2 dans le verre ,en
fonction de c, n2 et 2 . Calculer 2 .
EXERCICE 8| Examen SM 2010 S.R | 20 min
https://drive.google.com/file/d/0ByqxF-yryhmyWVFkeUc2NXpoVlU/view?resourcekey=0-9kcXd_ze3AZ3mpRBGijjow

Lorsque la lumière rencontre un obstacle , elle ne se propage plus en ligne droite , il se produit le
phénomène de diffraction . ce phénomène peut être utilisé pour déterminer le diamètre d’un fil très fin .

Données :
La célérité de la lumière dans l’air est c = 3,00.108 m.s-1.
L’écart angulaire  entre le centre de la tache centrale et la 1ère extinction lors de la diffraction par une

fente ou par un fil est exprimé par la relation   dont  est la longueur d’onde et a la largeur de la
a
fente ou le diamètre du fil .
I. Diffraction de la lumière Ecran 1
On réalise une expérience de diffraction Fente
à l’aide d’une lumière monochromatique
de fréquence  = 4,44.1014 Hz .

L1
On place à quelques centimètres de la source
lumineuse une fente verticale de largeur a . Source lumineuse
La figure de diffraction est observée sur un D
écran vertical placé à une distance D = 50,0cm de la fente .
La figure de diffraction est constituée d’une série de taches
situées sur une perpendiculaire à la fente ,figure (1) .
La tache centrale est plus éclairée et plus large que les autres , sa largeur est L1 = 6,70.10-1cm .
 Quel est la nature de la lumière que montre cette expérience ? 2
Trouver l’expression de a en fonction de L1 , D ,  et c .
Calculer a .
 On place entre la fente et l’écran un bloc de verre Fente
L2
‫ئ‬
de forme parallélépipédique comme l’indique la figure (2) .
L’indice de réfraction du verre pour la lumière monochromatique
utilisée est n = 1,61 .
On observe sur l’écran que la largeur de la tache lumineuse
Bloc de verre
centrale prend une valeur L2 .
Trouver l’expression de L2 en fonction de L1 et n .
II. Détermination du diamètre du fil de la toile d’araignée D
 On garde la source lumineuse et l’écran à leur place . On enlève le bloc de verre et on remplace la fente
par un fil rectiligne vertical de la toile d’araignée . On mesure la largeur de la tache centrale sur l’écran ,
on trouve alors L3= 1,00cm .
Déterminer le diamètre du fil de toile d’araignée .

28
La partie de la physique unité 2

Décroissance Radioactive

Résumé...................................................................................30

Exercices.................................................................................33

Noyaux ,Masse , Energie

Résumé...................................................................................36

Exercices.................................................................................38

29
Décroissance Radioactive

Résumé:4 Niveaux:SM PC SVT


1. Composition du noyau d’un atome.
- Le noyau de l’atome est 100 000 fois plus petit que l’atome.
- De plus, il rassemble pratiquement toute la masse de l’atome.
- Le noyau est constitué de particules appelées nucléons (les protons et les neutrons).
- Le noyau est représenter par AZX avec A : Le nombre de nucléons aussi le nombre de masse
Z : Le nombre de protons aussi Le nombre de charges
N : Le nombre de neutrons, N=A – Z
2. Nucléides :
- Nucléide : ensemble d’atomes de noyaux identiques
- L’ensemble des noyaux ayant le même nombre Z de protons et le même nombre de neutrons N
et de symbole 𝐀𝐙𝐗
3. Isotopie.
Isotopes : des noyaux possédant le même symbole chimique, le même nombre de protons, mais des nombres
de neutrons différents (des nombres de nucléons A différents).

4. Noyau radioactif (ou noyau instable)


Un noyau radioactif (appelé noyau-père) est un noyau instable qui se désintègre spontanément en donnant un
noyau différent plus stable (appelé noyau-fils) avec émission d’une ou plusieurs particules
5. Stabilité et instabilité des noyaux : diagramme (N, Z) (Diagramme de Ségré)

Diagramme de Ségré, permet de distinguer deux familles de noyaux :

a - Noyaux stables :
Certains noyaux gardent indéfiniment la même composition : ce sont des noyaux stables.
- Pour Z < 20, les noyaux stables se situent au voisinage de la droite d’équation N = Z.
Ils comportent à peu près autant de protons que de neutrons.
- Pour Z > 20, le nombre de neutrons augmente plus vite que le nombre de protons ; les
points se répartissent au-dessus de la droite N=Z

b - Noyaux instables :
L’instabilité du noyau a lieu si :
- Le noyau-père possède trop de neutrons par rapport au nombre de protons.
- Le noyau-père possède trop de protons par rapport au nombre de neutrons.
- Le noyau-père possède un grand nombre de nucléons (A > 208).

6. La radioactivité
1° Définition.
A
La radioactivité une transformation naturelle, spontanée et imprévisible d’un noyau ZX instable en un noyau
A′
Z′Y plus stable avec l’émission d’une ou de plusieurs particules (α et β et souvent d’un rayonnement γ)
NB : Les désintégrations radioactives sont :
- Aléatoires (impossible d’en prévoir l’instant) ; - Spontanées (sans intervention extérieure) ;
- Inéluctables (impossible d’empêcher le processus) ; - Indépendantes des paramètres de pression et de température.
2° Lois de conservation (Lois de SODDY).
- Les réactions nucléaires obéissent à deux lois de conservation :
* conservation de la charge électrique (Conservation de Z nombre de proton) ;
* conservation du nombre de nucléons (Conservation de A nombre de nucleon).
- Elles permettent d’écrire correctement les équations bilans de réactions nucléaires.
A1 A2 A3
Z1 X1 ⟶ Z2 X2 + Z3 X3 : Equation d’une réaction nucléaire
a - Loi de conservation du nombre de charge . b - Loi de conservation du nombre de nucléons.
La somme des nombres de charge du noyau-fils et La somme des nombres de nucléons du noyau-fils et
de la particule qui sont formés est égale au de la particule qui sont formés est égale au nombre
nombre de charge du noyau désintégré (noyau- de nucléons du noyau désintégré (noyau-père).
père). A1 = A 2 + A 3
Z1 = Z2 + Z 3

30
3° Les différentes désintégrations nucléaires :
3.1. Radioactivité α :
Définition :
La radioactivité α une transformation naturelle et spontanée d’un noyau AZX instable en un noyau A′
Z′Y plus
stable avec émission d’un noyau d’Hélium 42He

A A−4
Equation : ZX → Z−2Y + 42He
226 222
Exemple : 88Ra → 86Rn + 42He

La radioactivité α concerne les noyaux lourds instables à cause d’un


excès de nucléons. Elle se traduit par l’émission d’une particule α
(noyau d’hélium 42He).

3.2. Radioactivité β-
A A′
La radioactivité β- une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
stable avec émission d’un électron −10e

A A
Equation : ZX → Z+1Y + −10e

Exemple : 14
6C → 14
7N + −10e

La radioactivité β- concerne les noyaux instables à cause d’un excès


de neutrons. Elle se traduit par l’émission d’un électron.

Mécanisme (ou Explication) :


Au cours de la transformation β- , et dans le noyau :
- Le nombre de nucléon A reste constante par contre le nombre de proton augmente d’une unité et le nombre de neutron
diminue d’une unité
- Un neutron s’est transformé en un proton avec émission d’un électron : 10n → 11p + −10e ou 10n → 11H + −10e

3.3. Radioactivité β+
A A′
La radioactivité β+ une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
stable avec émission d’un positron 01e

A A
Equation : ZX → Z−1Y + 01e
30 30
Exemple : 15P → 14Si + 01e

La radioactivité β+ concerne les noyaux instables à cause d’un


excès de protons. Elle se traduit par l’émission d’un positon

Mécanisme (ou Explication) :


Au cours de la transformation β+, et dans le noyau :
- Le nombre de nucléon A reste constante par contre le nombre de proton diminue d’une unité et le nombre de neutron
augmente d’une unité
- Un proton s’est transformé en un neutron avec émission d’un positron : 11p → 10n + −10e ou 11H → 10n + −10e
3.4. Emission γ
Le noyau issu d’une désintégration α ou β est souvent dans un état instable (état excité). Il devient stable en
libérant l’excédent d’énergie sous la forme d’un rayonnement électromagnétique, le rayonnement γ.
A ∗ A
ZY → Z Y + γ

4° Famille radioactive :
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le
noyau père, par une suite de désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau stable.

Exemple : La famille de l’Uranium 235U

31
7. La loi decroissance radioactive
- La loi d’évolution du nombre N de noyaux radioactifs présents en fonction du
temps
- La loi de décroissance radioactive est : N(t) = N0 ⋅ e−λ.t

N(t) = N0 ⋅ e−λ.t Avec N0 est le nombre de noyaux présents à la date t=0


N(t) le nombre de noyaux encore présents à l’instant t.
λ (s-1) une constante radioactive
❖ Autres expressions de la loi de décroissance radioactive
m= m0.e -λt avec m0 : masse de l’échantillon présents à la date t=0
m : masse de l’échantillon présents à l’instant t

n= n0.e -λt avec n0 : Quantité de matière de l’échantillon présents à la date t=0


n : Quantité de matière de l’échantillon présents à l’instant t

❖ La constante radioactive.
- Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la probabilité de désintégration d’un
noyau par unité de temps.
- Elle s’exprime en s–1.
- La constante λ ne dépend que du nucléide et est indépendante du temps, des conditions physiques et chimiques.
1
- 𝜏 = : la constante de temps, s’exprime en (s)
𝜆
 Comment déterminer graphiquement τ et en déduire λ
t
N(t) = N0 ⋅ e−λ.t = N0 ⋅ e−τ
À instant t= τ on a N(τ) = N0 ⋅ e−1 donc N(τ)=0.37.N0

N(τ)
Ou = 0.37 = 37%
N0
On repère sur l’axe N(t) le point N(τ) et après projections sur l’axe des temps
1
on détermine τ et on peut en déduire λ =
τ
❖ Demi – vie.
La demi – vie (t1/2) ou période radioactive :
- Est une caractéristique d’un nucléide
- C’est la durée correspondant à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs présents dans
l’échantillon.
- Elle s’exprime en seconde (s).
N0 ln(2) 0.693
A t1/2 , on a : N (t 1 ) = d’où t 1 = =
2 λ λ
❖ Activité d’un échantillon. 2 2

dN
a = a(t) = −
dt
a(t) =A(t) : L’activité d’un échantillon radioactif, est le nombre de désintégration de noyau radioactifs
présents dans l’échantillon en une seconde.

L’unité de l’activité est le becquerel (Bq). Un becquerel correspond à une désintégration par seconde
1Bq = 1desintegration/seconde
dN dN0 . e−λ.t
a(t) = − =− = λ. N0 . e−λ.t = λ. N(t)
dt dt
avec a0=λ.N0 : L’activité d’un échantillon radioactif à l’instant t=0
d’où 𝑎(𝑡) = 𝑎0 . 𝑒 −𝜆.𝑡

❖ Equation differentielle
𝑑𝑁 𝑑𝑁
On a 𝑎(𝑡) = − = 𝜆. 𝑁 alors + 𝜆. 𝑁 = 0 : équation différentielle vérifié par N
𝑑𝑡 𝑑𝑡
❖ La datation au carbone 14.
- La datation de matériaux organiques (végétaux ou animaux) est possible en mesurant l’activité du carbone 14 dans
l’échantillon (l’isotope naturel du carbone 14 est le carbone 12). Pour le carbone 14, t ½ = 5568 ans.
- Dès qu’un être vivant meurt, le carbone 14 n’est plus renouvelé : sa proportion se met à décroître.
- Pour déterminer l’âge du matériau mort, on mesure l’activité a(t) du carbone 14 d’un échantillon de
matériau mort et on applique la formule : a(t) = a 0 ⋅ e−λ.t

32
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 Comment Calculer l’activité a
a= λ.N

Remplacer N par :

Remplacer λ par t1/2


ℓn(2) = λ.t1/2
N
ℓn(2)
λ= N0 𝐍 𝐦
t1/2 N = N0 . e−λ.t 𝐧= = m=N.m1
Un quotient ou un pourcentage et 𝐍𝐀 𝐌
en déduire N

EXERCICE 1 | Exercice d'application |  15 min


Compléter et déterminer type de désintégration pour les transformations suivantes :
 → +  → +  → +  → +
 → +  → +  → +  → +
 → +  → +  → +
 → +  → +  → +
EXERCICE 2| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de la correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Le stimulateur cardiaque (pacemaker) est un dispositif qui, une fois implanté dans l’organisme,
fournit des impulsions électriques destinées à stimuler les muscles cardiaques. Ces impulsions
permettent d’accélérer la pulsation du cœur lorsqu’il est trop lent. Certains stimulateurs cardiaques
fonctionnent à partir de l’énergie libérée lors de la désintégration alpha des noyaux du
plutonium238.
Cet exercice se propose d’étudier un stimulateur cardiaque au plutonium 238.
Données :
noyau Protactinium238 Uranium234 Uranium238 Neptunium238 Plutonium238
238 234 238 238 238
symbole 91 Pa 92 U 92 U 93 Np 94 Pu
1) Ecrire l’équation de désintégration alpha du plutonium 238 en identifiant le noyau fils.
2) La courbe de la figure ci-contre a (Bq)
représente l’évolution de l’activité a(t) d’un
échantillon de plutonium 238, présent dans 1011
un stimulateur cardiaque. On choisit l’instant
d’implantation de ce stimulateur dans 7,5x1010
l’organisme d’un patient comme origine des
dates t = 0. 5x1010

2.1) Déterminer graphiquement la demi-vie


2,5x1010
t1/ 2 du plutonium 238.
2.2) En déduire que la valeur de la constante 0

radioactive  est :   7,88.103 ans 1 . 20 40 60 80 100 t (ans)

2.3) Trouver le nombre N0 de noyaux de plutonium 238, présents à t=0, dans ce stimulateur
cardiaque. (on prend : 1an = 365 jours).
3) On considère que ce stimulateur fonctionne de façon efficace lorsque le nombre de noyaux de
plutonium 238 qui se désintègrent ne dépasse pas 30% du nombre de noyaux présents dans
l’échantillon à t = 0 . Déterminer, en ans, la durée maximale t max du fonctionnement efficace du
stimulateur cardiaque.
33
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EXERCICE 3 | Examen SVT 2017 S.R | 20 min


Lien de la correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view
Le noyau d'uranium 238 92 U , naturellement radioactif, se transforme en un noyau de plomb Z Pb
A

stable, après une série de désintégrations successives, parmi lesquelles la désintégration en noyau
de thorium 23490Th et la désintégration en noyau de protactinium 234 91 Pa .
 Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition vraie parmi :
a Le noyau 92 U se désintègre spontanément suivant l'équation 92 U   24 He  23490Th
238 238

b Le noyau 234
Th se désintègre spontanément suivant l'équation
90 Th 
234
90  01 e  234
91 Pa

c La désintégration selon l'équation 238


92  24 He  23490Th est de type 
U 

d La désintégration selon l'équation 234
90 Th 
 01 e  234
91 Pa est de type 

L'équation 23892 U  AZ Pb  6 01 e  8 24 He


résume la série de désintégrations successives
du noyau 238 A
92 U jusqu'au noyau Z Pb .

 En appliquant les lois de conservation,


trouver les valeurs de A et Z.
On considère que l'âge de chaque roche
minérale ancienne est celui de la Terre qu'on note t T .
La figure ci-contre représente la courbe de
décroissance radioactive des noyaux d'uranium
238 dans un échantillon de roche minérale
ancienne contenant N U (0) noyaux d'uranium à
l’instant t 0  0 .
Pour les questions suivantes, recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre
correspondante à la proposition vraie parmi :
La valeur de N U (0) est :
a 2,5.1012 b 4.1012 c 4,5.1012 d 5.1012
La demi-vie t1/2 de l'uranium 238 est :
a 1,5.109 ans b 2, 25.109 ans c 4,5.109 ans d 9.109 ans
 La mesure du nombre de noyaux de plomb, dans la roche minérale ancienne, à la date t T , a
donné la valeur NPb (t T )  2,5.1012 . L'âge approximatif t T de la Terre est :
a 4,5.109 ans b 2, 25.109 ans c 4,5.1010 ans d 2, 25.1010 ans
EXERCICE 4 | Examen PC 2008 S.N | 20 min
Lien de la correction : https://drive.google.com/file/d/1FfLVXr5dAkg2T2YnLasBvVEhfqZWzmN6/view
La médecine est l'un des principaux domaines dans lequel on trouve l’application pratique de la
radioactivité. On utilise dans ce domaine plusieurs éléments radioactifs pour diagnostiquer et traitées .
quelques maladies. Parmi ces éléments, on trouve le Sodium 24 : 𝟐𝟒𝟏𝟏𝑵𝒂 qui peut nous aider à contrôler la
circulation sanguine dans le corps humain.
1. Le sodium 24 : 𝟐𝟒
𝟏𝟏𝑵𝒂 se désintègre en magnésium 𝟏𝟐𝑴𝒈
𝟐𝟒

1.1 Écrire l’équation de la désintégration du Sodium 24 en précisant le type de la particule émis.


1.2 Calculer la constante radioactive λ sachant que la demi – vie du Sodium 24 est : t1/2 = 15h
2. Lors d’un accident routier un blessé a perdu un volume Vp du sang
Pour déterminer ce volume Vp on injecte le blessé à t0 =0 par un volume V0 = 5 ml de la solution de
sodium 24 de concentration molaire C0 = 10-3 mol/l.

34
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2.1 Calculer n1 le nombre de mole (quantité de la matière) de sodium 24 qui reste dans le sang
du blessé à l’instant t1 = 3h.
On donne : la constante d’Avogadro NA = 6,022.1023 mol -1
2.2 Le résultat de l’analyse d’un volume V2 = 2ml prélevé dans le sang du même individu à la
date t1, donne la quantité de la matière n2 = 2,1.10-9 mol du Sodium 24
Supposant que le sodium 24 est réparti uniformément dans tout le volume sanguin, déduire le volume
Vp du sang perdu lors de cet accident, sachant que le volume du sang dans le corps humain est de 5L.

EXERCICE 5 | Examen SM 2011 S.N | 20 min


Lien de la correction : https://drive.google.com/file/d/1wt302DZofkq6CaQ_kwLW89CkbJ77ma-a/view
Toutes les plantes absorbent le carbone C qui se trouve dans l’atmosphère (12C et 14
C ) à travers le dioxyde de
14
carbone de telle sorte que le rapport du nombre N( C)0 des noyaux de carbone 14 à celui des noyaux du
14
carbone N(C) 0 dans les plantes reste constant durant leur vie : N( C)0  1, 2.1012 .
N(C) 0
A partir de l’instant où la plante meurt, ce rapport commence à diminuer à cause de la désintégration du
carbone 14 qui est un isotope radioactif .

Données : N 1
- Demi-vie du carbone 14 : t1/2 = 5730 ans ;
14
- Masse molaire du carbone : M(C) =12,0 g.mol-1 ; 8 C
- Constante d’Avogadro : NA=6,02.1023 mol-1 ; 12
7 B N
- 1an = 3,15.107 s .
- Le noyau du carbone 14 est radioactif - , 6 11
B 12
C
A
sa désintégration donne un noyau ZY . 11
5 C
1- La figure (1) donne une partie du diagramme de
Segri (Z,N) . 4
1.1- Ecrire l’équation de la transformation nucléaire
A 3
du carbone 14 en déterminant le noyau fils ZY .
11 2
1.2- La désintégration du noyau du carbone 6 C
A' 1 Z
donne un noyau de bore Z' B .
Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en 1 2 3 4 5 6 7
déterminant A' et Z' .
2- A l’aide du diagramme énergétique représenté L’énergie E en MeV 2
dans la figure (2) :
2.1- Trouver l’énergie de liaison par nucléon
du noyau de carbone 14 .
2.2- Trouver la valeur absolue de l’énergie produite 6protons + 8 neutrons
13146,2
par la désintégration d’un noyau du carbone 14.
Noyau de carbone 14
3- On veut déterminer l’âge d’un morceau de bois 13047,1
très ancien , pour cela on y prélève à un instant t
un échantillon de masse m = 0,295g , on trouve Noyau AZY +  -
que cet échantillon donne 1,40 désintégrations par 13044,3
minute. On considère que ces désintégrations
proviennent uniquement du carbone 14 qui se trouve dans
l’échantillon étudié.
On prélève d’un arbre vivant un morceau de même masse que l’échantillon précédent m = 0,295g , on
trouve que le pourcentage massique du carbone dans ce morceau est 51,2%
3.1- Calculer le nombre de noyaux du carbone C et le nombre de noyaux du carbone 14 dans le
morceau qui a été prélevé de l’arbre vivant .
3.2- Déterminer l’âge du morceau de bois ancien .
35
Noyaux ,Masse , Energie

Résumé:5 Niveaux:SM PC SVT


1. Equivalence Masse-Energie (Relation de d'Einstein )
En 1905 , Albert Einstein postulat l’équivalence entre la masse et l’énergie :
Toute particule de masse m, au repos, possède une énergie appelé énergie de masse, notée E.
Energie de masse : énergie potentielle que tout système matériel, de masse m, possède
avec E : énergie en joule (J)
E= m⋅C² m : la masse du corps au repos (Kg)
C : la célérité de la lumière dans le vide (m/s), C=299792458m/s ≈3 108m/s
2. Des autres unités
a. L’unité de masse atomique
En physique nucléaire , on exprime la masse d’un noyau ou d’un atome en unité de masse atomique , de symbole u :

b. Unité d’énergie . 1u = 1, 66054 × 10−27 kg


En physique nucléaire l’unité joule est unité mal adaptée à la description des transferts dénergétiques . Pour cela on emploie
l’électronvolt (eV) et ces multiples . 1eV = 1, 602177 × 10−19 J 1MeV = 1, 602177 × 10−13 J
c. Énergie correspond à la masse atomique .
D’après la relation d’Einstein E = m.c2 pour une masse de 1u on a E = 1, 66054 × 10−27 × (2, 9979 × 108 )2 = 1492, 42 × 10−15 J
1492, 42 × 10−15
E= = 931, 5MeV Donc 1u = 931, 5/c2
1, 602177 × 10−19

3. Défaut de masse :
Le défaut de masse d’un noyau Δm est la différence entre la somme des masses de ses nucléons pris
séparément et la masse du noyau.
Plu généralement : pour un noyau AZ X , le défaut de masse ∆m est : ∆m = [Zmp + Nmn ] − m(AZ X)

Où mp et mn sont respectivement la masse d’un proton et la masse d’un neutron . ∆m est toujours positifs
4. Energie de liaison: d'un noyau :
L’énergie de liaison Eℓ d’un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau au repos pour le dissocier en ses
nucléons constitutifs pris au repos. (Eℓ est une grandeur positive.)
Eℓ = Δm(X).c²=[(Z.mp + (A-Z).mn)-m( 𝐀𝐙𝐗)].C²

5. Energie de liaison: par nucléon


L’énergie de liaison par nucléon : Pour comparer la stabilité de différents noyaux , il faut utiliser les énergies de liaison par nucléon , soit

E = 𝐄𝓵 avec
Eℓ : Energie de liaison
𝐀 A : Nombre de nucléons
N.B
Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande .
6. Réaction nucléaire :
A A A A
Soit l’équation de la réaction nucléaire : Z11X1 + Z22X2 ⟶ Z33X 3 + Z44X4
Δm : la variation de masse entre les produits et les réactifs de la transformation nucléaire
∆m = ∑ mProduits − ∑ mReactifs
∆m = m(X3 ) + m(X4 ) − (m(X1 ) + m(X2 ))
Expression d' énergie de la transformation (désintégration ou de la réaction)
∆E = [m(X3 ) + m(X4 )] − [m(X1 ) + m(X2 )] .c2
Autre expression de E0 en fonction des énergies de liaisons
∆E =∑Eℓ (Réactifs) - ∑Eℓ (Produits)

∆E = [El (X1 ) + El (X2 )] − [El (X3 ) + El (X4 )]

36
Et l’énergie libérée par un noyau au cours de la réaction est ELibérée = │ E0│
Au cours d’une transformation nucléaire , une variation de masse ∆m , correspond à une variation d’énergie ∆E telle que : ∆E = ∆m.c
2

+ Premier cas : la variation de la masse est négative ∆m < 0 donc ,∆E < 0 négative aussi i.e par convention , le système libère une
énergie au milieu extérieur . Eliberee = |∆E| (réaction exothermique)
+ Deuxième cas : la variation de masse est positive ∆m > 0 donc ∆E est positive aussi , i.e que le système reçoit de l’énergie du
milieu extérieur Econsommee = |∆E| (réaction endothermique)

 Comment calculer E1=m.C² l’énergie d’un noyau

(1) Determiner l’expression de Δm


(2) Calculer Δm en unité de masse atomique (u)
Δm=………. (u)
(3) Convertir (u) à l’unité adéquate
(a) (u) (b)
Mev.C-² Kg

1u=931.5 Mev.C-² 1u=1.66 10-27 Kg

C=3.108m.s-1

(4) Calculer l’energie d’un nucleide E1


Mev E1= Δm.C² J
(a) Inutile de remplacer C par sa valeur vu qu’elle se simplifie et numeriquement E 1=Δm mais avec des unités differantes
(b) Obligation de remplacer C par sa valeur C=3.108m

 Comment calculer ET l’énergie totale d’une masse m


Il faut déterminer N le nombre de noyau dans la masse m et ET=N.E1

On détermine N par

𝐍 𝐦 𝐦 𝐦
= et 𝐍 = . 𝐍𝐀 𝐍=
𝐍𝐀 𝐌 𝐌
𝐦𝟏
m : masse d’un échantillon (g)
M : masse molaire (g/moℓ) m1 : masse d’un noyau (u)
m : masse d’un échantillon (g)
NA : Nombre d’Avogadro (moℓ-1) NB :
Les deux masses m et m1 à convertir en Kg
1u=1.666 10-19Kg
7. Stabilité des noyaux et Courbe d’Aston.
- Un noyau atomique est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande.
E
- La courbe d’Aston est la représentation des variations de – ℓ en fonction de A.
A
- Les noyaux stables 20 < A < 190 sont ceux qui ont une énergie de liaison par nucléon d’environ 8 MeV / nucléon.

37
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- Les noyaux instables peuvent évoluer de deux manières :
• Les noyaux lourds (A > 195) peuvent se briser en deux noyaux plus légers appartenant au domaine de stabilité.
• Ils subissent une réaction nucléaire de fission.
Certains noyaux légers 1 < A < 20
( 11H , 21H , 31H ) peuvent fusionner pour donner un noyau placé plus bas dans le diagramme.
- Ce sont les réactions nucléaires de fusion
8. La fusion nucléaire.
- La fusion est une réaction nucléaire au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour former un
noyau lourd.
- La fusion est une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.

Exemple : 21H + 31H → 42He + 1


0n
9. La fission nucléaire.
- La fission est une réaction nucléaire au cours de laquelle un neutron lent (neutron thermique) brise un
noyau lourd pour former deux noyaux plus légers.
- La fission est généralement une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.
- La réaction peut ainsi continuer et même s’accélérer, on est en présence d’une réaction en chaîne.
235 94 140
Exemple : 10n + 92U → 38Sr + 54Xe + 2 10n

EXERCICE 1| Examen SVT 2016 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view
La radioactivité est utilisée dans plusieurs domaines comme la médecine ou l'on peut
diagnostiquer la maladie par imagerie médicale en utilisant des substances radioactives comme
le fluorodéoxyglucoce (en abrégé FDG) qui contient du fluor radioactif 189 F .
Apres avoir injecté le FDG par voie intraveineuse à un patient, on peut suivre les rayonnements
émis à l'aide d'une camera spéciale.
Données:
14 18 18 18
Noyau 7 N 8 O 9 F 10 Ne
E
nergie de liaison par nucléon L (MeV / nucléon) 7,473 7,765 6,629 7,338
A
18
Demi vie du fluor 9 F : t1/ 2 = 110 min
18
I. Désintégration du noyau de fluor 9 F
Le fluor 18
9 F est radioactif  .

18
 Écrire l'équation de désintégration du fluor 9 F en précisant le noyau fils.
 Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi:

a Le noyau de fluor 189 F est constitué de 18 neutrons et 9 protons


b La masse du noyau 189 F est inférieure à la somme des masses de ses nucléons
c L'unité de l'énergie de liaison d'un noyau est le (MeV / nucléon)
d La constante radioactive s'exprime par la relation λ = t1 2 .ln 2

 Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable parmi 147 N ; 188O ; 1018 Ne .
II.Injection du FDG à un patient
Pour réaliser un examen d'imagerie médicale à un patient, on lui injecte une dose de FDG d'activité
a = 5,0.10 8 Bq .
La dose du FDG a été préparée dans le bloc de médecine nucléaire d'un hôpital à 5 heures du matin
pour l'injecter au patient à 10 heures du même jour. L'activité du 189 F à 5 heures est a0 .
Vérifier que a0 3,3.10 9 Bq .

38
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EXERCICE 2| Examen PC 2009 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1adn_UhTHoH2_ZKdF4RJ_ERTm9-ymqZaM/view
Les eaux naturelles contiennent du chlore 36 radioactif qui se renouvelle en permanence dans les eaux
de surface, donc sa concentration y reste constante. Par contre dans les eaux profondes stagnantes sa
concentration décroit progressivement au cours du temps. L’objectif de cet exercice est de déterminer l’âge
d’une couche d’eau stagnante à l’aide du chlore 36.
Données :
Noyau ou particule Neutron Chlore 36 Proton
1 36 1
Symbole 0𝑛 17𝐶 𝑙 1𝑝
Masse(u) 1,0087 35,9590 1,0073
• La demi-vie du chlore 36 : t1/2 = 3,01.105 ans ;
• 1u = 931,5 Mev.c-2.
1- Désintégration du nucléide chlore 36 :
La désintégration du nucléide 36 36
17𝐶 𝑙 donne naissance au nucléide 18𝐴𝑟
1.1.Donner la composition du noyau 36
1.2.Calculer en MeV l’énergie de liaison du noyau du chlore 36.
1.3.Ecrire l’équation de cette désintégration en précisant le type de radioactivité
2- Datation d’une nappe d’eau stagnante :
La mesure de l’activité, à l’instant t, d’un échantillon d’eau de surface a donné la valeur a1 = 11,7×10-6 Bq,
et d’un échantillon de même volume des eaux profondes a donné la valeur a2 = 1,19×10-6 Bq.
On suppose que le chlore 36 est le seul responsable de la radioactivité dans les eaux, et que son activité
dans les eaux de surface est égale à son activité dans les eaux profondes lors de la formation de la nappe.
Déterminer (en ans) l’âge de la nappe étudiée.
EXERCICE 3| Examen PC 2014 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1cPrz9WO-xSo9VQnNhmJImMBDl89ejEA1/view
Les géologues et les astronomes, utilisent la méthode de datation Potassium-Argon, pour déterminer l’âge
de roches anciennes et des météorites…
Le but de cet exercice est l’étude du nucléide Potassium 40, et la détermination approchée de
l’âge d’une roche volcanique. Données :
• La masse d’un noyau de Potassium : 𝑚( 40 19𝐾 ) = 39,9740𝑢
• La masse d’un noyau d’Argon 𝑚( 40 18𝐴𝑟) = 39,9624𝑢
• La masse d’un positron 𝑚( 1𝑒) = 0,0005𝑢
0

• Les masses molaires : 𝑀( 40 40


19𝐾 ) = 𝑀( 18𝐴𝑟)
• La demi-vie du nucléide t1/2=1,3.109 ans
• 1u=931,5MeV.c-2
1- Etude de la désintégration du nucléide Potassium 40 :
Le noyau de Potassium 40 est radioactif, duquel résulte un noyau d’Argon 40 18𝐴𝑟
1-1- Ecrire l’équation de désintégration du noyau de Potassium 40, en indiquant le type de
radioactivité résultante.
1-2- Calculer, en MeV, l’énergie libérée au cours de cette transformation nucléaire.
2- Détermination de l’âge d’une roche en basalte :
L’analyse d’un échantillon d’une roche en basalte, a révélé qu’il contient à un instant t, une
masse mK = 1,57 mg de Potassium 40 et mAr = 0,025 mg d’Argon 40. On considère que la roche de
basalte est formée à l’instant t0 = 0, et que l’Argon 40 qu’elle contient résulte seulement de la
désintégration du Potassium 40.
𝑡 𝑚
Montrer que l’expression de l’âge de cette roche est : 𝑡 = 1/2 . 𝑙𝑛 (1 + 𝐴𝑟 ) puis calculer sa valeur en ans.
𝑙𝑛 2 𝑚𝐾

39
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EXERCICE 4| Examen PC 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18FPWrqsLXcyQX-TtEG54z1HT5khL8Z0Y/view
méthodes et techniques diverses se basant essentiellement sur la loi de décroissance radioactive. Parmi
ces techniques : la technique de datation par l’Uranium-Plomb.
Données :
Masse du noyau d’Uranium 238 : 238,00031 u
• Masse du noyau du Plomb 206 : 205,92949 u
• Masse du proton : 1,00728 u
• Masse du neutron : 1,00866 u
• L’unité de masse atomique : 1u = 931,5 Mev.c-2 ;
• Masse molaire de l’Uranium 238 ; : M(238U) = 238 g.mol-1
• Masse molaire du Plomb 206 : M(206Pb) = 206 g.mol-1
• Energie de liaison par nucléon du Plomb 206 :𝜉(𝑃𝑏) = 7,87𝑀𝑒𝑣/𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
• Demi-vie de l’Uranium 238 : t1/2 = 4,5.109 ans
Le nucléide Uranium 238 est radioactif, il se transforme en nucléide de Plomb par une succession
d’émissions de type 𝛼 et 𝛽-. On modélise ces transformations nucléaires par l’équation bilan suivante :
238 206 0 4
92𝑈 → 82𝑃 𝑏 + 𝑥 −1𝑒 + 𝑦 2𝐻 𝑒
1- Etude du noyau d’Uranium 𝟐𝟑𝟖 𝟗𝟐𝑼
1-1- Par application des lois de conservation, déterminer les valeurs de x et y signalés dans l’équation bilan.
1-2- Donner la composition du noyau d’Uranium 238.
1-3- Calculer l’énergie de liaison par nucléon de l’Uranium 238, et vérifier que le noyau 206 82𝑃𝑏 est
238
plus stable que le noyau 92𝑈
2- Datation d’une roche métallique par la méthode d’Uranium-Plomb.
Le Plomb et l’Uranium se trouvent, avec des proportions différentes, dans les roches métalliques selon leur
date de formation.
On considère que la présence du plomb dans certaines roches métalliques est due seulement à la
désintégration spontanée de l’Uranium 238 au cours du temps. On dispose d’un échantillon d’une roche
métallique contenant à la date de sa formation, considérée comme origine des dates (t = 0), un certain
nombre de noyaux d’Uranium 238 92𝑈. Cet échantillon métallique contient à une date t, une masse mue(t)=10g
d’Uranium 238 et une masse mPb(t) = 0,01 g de Plomb 206.
2-1- Montrer que l’expression de l’âge de la roche métallique est :
𝑡1⁄2 𝑚𝑃𝑏 (𝑡). 𝑀( 238𝑈)
𝑡= . 𝑙𝑛 (1 + )
2-2- Calculer t en années. 𝑙𝑛(2) 𝑚𝑈 (𝑡). 𝑀( 206𝑃𝑏)
EXERCICE 5| Examen PC 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1EbfhF7kk03hQCzG-RzAUliqXhq2pDRlY/view
La formation de l’hélium à partir du deutérium et du tritium, qui sont deux isotopes de
l’hydrogène, est une réaction de fusion nucléaire spontanée qui se produit continuellement au cœur
des étoiles. L’homme essaie sans cesse de reproduire cette réaction au laboratoire afin d’utiliser
de façon contrôlée son énorme énergie libérée. Le chemin est encore long pour surmonter les
différents obstacles techniques.
On modélise cette réaction nucléaire par l’équation suivante : 21 H + 31 H 
 AZ He + 01 n .
Données : Particule deutérium tritium hélium neutron

masse (u) 2,01355 3,01550 4,00150 1,00866

- célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 ; - constante de Planck : h = 6,626.10-34 J.s
;
- 1u = 931,5 MeV.c- 2 ; - 1MeV =1,6.10-13 J .
40
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Déterminer les nombres A et Z du noyau d’hélium.
Calculer, en MeV, l’énergie libérée E lib lors de cette réaction nucléaire.
 On suppose que toute l’énergie libérée s’est transformée en rayonnement électromagnétique.
Déterminer la longueur d’onde  associée à ce rayonnement.
 Un échantillon de sol contient du tritium radioactif. A la date t = 0, l’activité de cet échantillon
est a0  2,0.106 Bq . A l’instant de date t1  4ans , cette activité devient égale à a1 1,6.106 Bq .
Déterminer l’activité a 2 de cet échantillon à l’instant de date t 2 12, 4ans .
EXERCICE 6| Examen SM 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YoFgKaXgjW1nrgbewbjze1OdaO9Qs_Rd/view
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des noyaux d’hydrogène .Les physiciens
s’intéressent à produire l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes
2
d’hydrogène : deutériumH et tritium 31 H.
1
3 2
Données : Les masses en unité u : m( 1 H )=3,01550 u ; m( 1 H )=2,01355 u ‫؛‬
4 1
m( 2 He )=4,00150 u ; m( 0 n )=1,00866 u 1u = 1,66.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2
I. la radioactivité b - du tritium 1
3
Le nucléide tritium 1 H est radioactif b- ,
ln N
sa désintégration donne lieu à un isotope de
l’élément Hélium .
 Ecrire l’équation de cette désintégration . 50
 On dispose d’un échantillon radioactif du
3
nucléide tritium 1 H contenant N0 nucléides 48,75
à l’instant t=0 .
Soit N le nombre de nucléides tritium dans
l’échantillon à l’instant t.
Le graphe de la figure1 représente les variations t (ans)
de ln(N) en fonction du temps t .
Déterminer la demi-vie t1/2 du tritium . 0 22
II. Fusion nucléaire
 La courbe de la figure 2 représente les variations de l’opposé de l’énergie de liaison par
nucléon en fonction du nombre de nucléons A .
(MeV/nucléon) 2
- El
A A
0
50 100 150 200 250
-4 •
k l

Déterminer, parmi les intervalles j , k et l indiqués sur la figure 2, celui dans lequel les
nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion . Justifier la réponse .
2 3
L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 1 H et de tritium 1 H

1 H + 1 H ¾¾® 2 He + 0 n .
2 3 4 1
s’écrit :
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer .
Calculer, en MeV,la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la réaction de
fusion du tritium et du deutérium extrait de 1 m3 de l’eau de mer .
41
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EXERCICE 7| Examen SM 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view
210
Le noyau de polonium 84
Po se désintègre spontanément pour se transformer en un noyau de
plomb
206
Z
Pb avec émission d’une particule  .
Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution de
cette dernière au cours du temps.
Données :
Energie de liaison du noyau de polonium 210 : E ( Po) 1,6449.10 MeV ,
210 3

Energie de liaison du noyau de plomb206 : E (206 Pb) 1,6220.103 MeV ,


Energie de liaison de la particule  : E     28, 2989 MeV ,
On désigne par t1/2 la demi-vie du noyau de polonium 210.
 Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en déterminant le nombre Z .
 Déterminer en MeV l’énergie E produite lors de la désintégration d’un noyau de 84 Po .
210

Soient N0 (Po) le nombre de noyaux de polonium dans un échantillon à l’instant de date t = 0 et


N(Po) le nombre de noyaux restant dans le même échantillon à un instant de date t.
a.On désigne par N D le nombre de noyaux de polonium désintégrés à l’instant de date t  4.t1/2 .
Choisir la proposition juste parmi les propositions suivantes :

N D  N0 (Po)  N D  N0 (Po) N D  N0 (Po)  N D  15N0 (Po) .


8 16 4 16
b.La courbe ci-dessous représente les variations de  N (Po)  1
ln  0 
 N (Po)   N(Po) 
ln  0  en fonction du temps .
 N(Po) 
A l’aide de cette courbe, déterminer en jour la demi-vie t1/2 .
c. Sachant que l’échantillon ne contient pas du plomb
à t=0, déterminer en jour, l’instant t 1 pour lequel : 1
.ln(2)
N(Pb) 2 4
= , où N(Pb) est le nombre de noyaux de plomb t( jours)
N(Po) 5 0
34,5 69
formés à cet instant.
EXERCICE 8 | Examen SM 2011 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1u41bV5m8LB3iV67Cfa-dJNSMrpV4l0IK/view

Un réacteur nucléaire fonctionne avec l’uranium enrichie qui est constitué de p  3% de


235
U fissible
et p  97% de
238
U non fissible.
La production de l’énergie au sein de cette centrale nucléaire est basée sur la fission de l’uranium
235
U bombardé par des neutrons.
     
Donnés : m 140 Xe  139,8920 u ; m 94 Sr  93,8945 u ; m 235 U  234,9935 u ; m 01n  1,0087 u  
1MeV  1,6.1013 J ; 1u  1,66.1027 kg  931,5 MeV . c2 .
Le noyau U subit une fission selon l’équation : 0 n  92U  z Sr  54 Xe  x 0 n .
235 1 235 94 140 1

Determiner x et z .
 Calculer en joule  J  l’énergie E0 libérée par la fission de m0  1g de U .
235

42
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 Pour produire une quantité d’énergie électrique W  3, 73.1016 J , un réacteur nucléaire de rendement
r  25% consomme une masse m de l’uranium enrichi.
Exprimer m en fonction de W , E0 , m0 , r et p . Calculer m .
Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide U qui est radioactif  .
234

234
La mesure de l’activité radioactive, à l’instant t=0 , d’un échantillon de l’uranium 92 U a donné la valeur
t1
a0  5,4.10 Bq Calculer la valeur de l’activité nucléaire de cet échantillon à l’instant t  2
8
.
4
EXERCICE 9 | Examen PC 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
Le polonium est un métal radioactif rare découvert en 1898 par Pierre Curie. Ce métal de symbole
Po et de numéro atomique 84 est radioactif. Le polonium 210 est le seul isotope que l'on trouve
dans la nature. La désintégration d’un noyau de polonium 210 produit un noyau de plomb AZ Pb avec
émission d’une particule .
Données :
 La demi-vie du polonium 210 : t1/2 = 138 jours ;
 1u = 931,41 MeV/c2 ; 1 u = 1,66.10-27 kg.
1. Ecrire l'équation de désintégration du polonium 210 en déterminant A et Z.
2. A l’aide du diagramme d’énergie représenté ci-contre,
E(MeV)
calculer :
2.1. l’énergie libérée E ib lors de la désintégration d’un noyau 126n + 84p
1,971820.105
de polonium 210.
2.2. le défaut de masse m du noyau de polonium 210 exprimé
en kilogramme (kg). 210
Po
1,955372.105 84
3. Calculer, en s-1, la constante radioactive λ du polonium 210. A 4
Z Pb + 2 He
4. Un échantillon de noyaux de polonium 210 a une activité 1,955318.105 E(10
5
a 0  3,5.1011 Bq à un instant de date t = 0. Me
E(105MeV)
V)
4
Déterminer, en jours, l’instant de date t1 où l’activité de cet échantillon est: a1 = 3,7.10 Bq.
EXERCICE 10| Examen SM 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1JsKmGFomzB0RvPwEYfQ30LzeqJNQmwpX/view

La tomographie par émission de positrons , (dénommée PET « positron emission tomography » ), est une technique
d'imagerie médicale pratiquée en médecine nucléaire qui permet d’obtenir des images précises de quelques organes du
corps en trois dimensions dans lesquels il pourrait y avoir des maladies comme le cancer . Parmi les substances
radioactives utilisées on cite le fluor, l’oxygène, l’azote…

Dans cet exercice on utilise l’oxygène 15( 158 O ) qui est l’un des isotopes de l’oxygène .
En PET, on détecte les molécules d’eau (présentes en grande quantité dans le cerveau) en utilisant de l’eau
radioactive(eau marquée à l’oxygène 15( 158 O ) )que l’on injecte au sujet par voie intraveineuse.
L’oxygène 15 se désintègre en un noyau AZ X avec émission d’un positron.

Données : - Constante d’Avogadro : NA  6, 022.1023 mol1 ; 1u  931, 494MeV.c-2 ;


- Masse molaire de l’eau : M =18g.mol-1 ; Masse volumique de l’eau :  1g.cm 3 ;
- Les masses : m( AZ X) 15,000109u ; m( 158 O) 15,003066 u ; m( 01 e)  5, 486.10 4 u ;
- La demi-vie de l’oxygène 15 : t1/2 122s .

43
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1-Écrire l’équation de la réaction de désintégration du noyau d’oxygène15( 158 O ) en déterminant A et Z.


2- Déterminer, en unité MeV, E l’énergie libérée par un noyau d’oxygène 15.
3- En admettant que le volume d’une injection d’activité initiale a 0  3, 7.107 Bq est V  5cm3 , trouver la
proportion de molécules d’eau marquées dans l’injection.
4-Pour poursuivre l’examen par PET, on suppose qu’il est nécessaire de procéder à une nouvelle injection
lorsque l’activité a(t1 ) du noyau d’oxygène 15 restant à l’instant de date t1 est de l’ordre de 0,15% de
l’activité initiale a 0 de l’injection à t  0 .
Justifier, par calcul, que l’on puisse faire une nouvelle injection au bout d’un temps proche de t  20 min .
EXERCICE 11| Examen SM 2015 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Les réactions de fusion et de fission sont considérées parmi les réactions qui produisent une grande
énergie qu’on peut exploiter dans divers domaines.
Données : 1MeV  1,6022.1013 J
m( 11 H)  1,00728u ; m( 42 He)  4,00151u ; m( 01 e)  5, 48579.104 u .
1u  931, 494MeV.c2  1,66054.1027 kg - On prend la masse du soleil : mS  2.10 kg .
30

On considère que la masse de l’hydrogène 11 H représente 10% de la masse du soleil.


I -On donne dans le tableau ci-dessous les équations de quelques réactions nucléaires :
A 2
H  3
H 
 24 He  1
n
Co 
 Ni 
1 1 0

B 60 60 0
1 e
U 
 24 He 
27 28

C 238 234
Th
 n 
 Xe  Sr  3 01 n
92 90

D 235
92 U 1
0
139
54
94
38

Identifier, parmi ces équations, celle correspondant à la réaction de fusion.

 
 En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer :
a.L’ énergie de liaison par nucléon du noyau 235
92 U . E 105 MeV
b. L’énergie E 0 produite par la réaction D.
II. l se produit dans le soleil des réactions nucléaires dues 2, 21625 144n  92p
essentiellement à la transformation de l’hydrogène selon
l’équation bilan : 4 11 H   42 He  2 01 e
 Calculer, en joule, l’énergie E produite par cette 235
U  1
n
2,19835 92 0
transformation.
Trouver, en ans, la durée nécessaire à la consommation 139
54 Xe  94
38 Sr  3 01 n
de tout l’hydrogène présent dans le soleil, sachant que 2,19655
l’énergie libérée chaque année par le soleil selon cette
transformation est ES  1034 J .

44
La partie de la physique unité 3

Le Dipôle RC

Résumé...................................................................................46

Exercices.................................................................................50

Le Dipôle RL

Résumé...................................................................................60

Exercices.................................................................................63

Oscillations libres dans un circuit RLC en série

Résumé...................................................................................70

Exercices.................................................................................74

Modulation d'Amplitude et Transmission d'information

Résumé...................................................................................82
Exercices.................................................................................86
Les exercices de synthèse.......................................................92

45
Le Dipôle RC

Résumé:6 Niveaux:SM PC SVT


Dipôle RC : association série d’un conducteur ohmique de résistance R et d’un condensateur de capacité C

1. Condensateur :
Description.
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures métalliques parallèles,
placées à des potentiels différents et séparées par un isolant ou un diélectrique.
Armature A
Relation charge-tension. Diélectrique
La charge d’un condensateur, notée q, est liée à la tension U par la relation :
Armature B
C : capacité du condensateur (F)
q = C.U Avec : q : charge du condensateur (C)
U : tension (V)
Capacité d’un condensateur :
- Le coefficient de proportionnalité C est appelé capacité du condensateur.
- Son unité est le Farad (F)
- Autres unités du Farad
Millifarad Microfarad Nanofarad Picofarad
1mF=10-3F 1µF=10-6F 1nF=10-9F 1pF=10-12F
Expression de l’intensité.
Par définition, l’intensité du courant traversant un condensateur est la variation de la charge q au cours du
temps.
En adoptant la convention réceptrice pour ce dipôle, on obtient :
Courant continu Courant variable
dq
Q i=
I= dt
Δt dU
avec q=C.Uc d’où i = C. c
dt

qA qB
2. Sens conventionnel du courant :
i(t)

A B
Le sens positif (Conventionnel) du courant est toujours vers l’armature positive.
3. Association des condensateurs :
C1
Association en parallèle
i uAB i Ceq B
A A
C2 B
uAB

C= C1 + C2
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en parallèle de deux condensateurs est égale à la somme
de leurs capacités C1 et C2.
NB :
La capacité équivalente C de plusieurs condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn montés en parallèle, de capacité est la
somme des capacités de chaque condensateur : C = ΣCi

Interet de l’association :
C= C1 + C2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente supérie ure à la
plus grande d’entre elles. C > C1 et C > C2

Association en série :
C1
i C2 i Ceq B
A A
B
uAB uAB
u1 u2

46
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série de deux condensateurs de capacités C1 et C2
est telle que
𝟏 𝟏 𝟏 C .C
= + et C = 1 2
𝐂 𝐂𝟏 𝐂𝟐 C1 +C2
NB :
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série des condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn,
1 1 1 1 1 1
montés en série, vérifie la relation : = ∑ = + + + ⋯ … +
C Ci C1 C2 C3 Cn
Interet de l’association :
C .C
C = 1 2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente inferieure à la plus
C1 +C2
petite d’entre elles. C < C1 et C < C2

4. Charge d’un condensateur :


Montage de la charge :
Interrupteur K sur la position (1)
1 2
K

R uR (t)

i(t) uc (t)
R
C

Equation différentielle :
dq dUc
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = E et les transitions UR = R. i = R. = R. C. dt
dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
𝐝𝐔𝐜
Variable la tension du condensateur Uc: 𝐔𝐜 + 𝐑. 𝐂. =𝐄
𝐝𝐭

𝐪 𝐝𝐪 𝐝𝐪
Variable la charge q: + 𝐑. = 𝐄 Ou 𝐪 + 𝐑. 𝐂. = 𝐄. 𝐂
𝐂 𝐝𝐭 𝐝𝐭

Equation horaire :
On montre , en mathématique , que la solution de cette équation différentielle est : uC (t) = Ae−αt + B
telle que A , B et α des constantes que peut les déterminer
• Détermination de A et B
En portant cette solution dans l’équation différentielle , on détermine la constante α et la constante B .
duC
R C + uC = E ⇔ R C(−αAe−αt) +Ae−αt + B = E
dt
⇔ Ae−αt (1 − R Cα) + B = E
d’où
1
1 − R Cα = 0 =⇒ α =
R C
B=E
− R tC
donc la solution peut s’écrire sous la forme suivante : uC (t) = Ae 1 +E

•Les conditions initiales


En considérant les conditions initiales à l’instant t = 0 on a uC (0) = 0 on détermine A car uC (t)
est une fonction continue à chaque instant t du fonctionnement du condensateur parmi eux la date t=0 :
( )
uC (t = 0+ ) = uC (t = 0− ) = 0 =⇒ uC (0) = A + E =⇒ A = −E Donc la solution s’écrit : u (t) = E 1 − e−t/τ C
avec τ = R C qu’on l’appelle la constante du temps du dipôle RC
NB :
t t t t
dUc(t) 1 1 A
Souvent la solution est Uc(t) = A. (1 − e− τ ) dont la dérivée première est = A. (— ) . e− τ = A. ( ) . e− τ = . e− τ
dt τ τ τ

47
La representation de uC = f (t) :
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel uC (V)
que à t = 0 on a uC (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a uc = E , pratiquement
on considère t > 5τ on a uC (∞) = E
La courbe présente deux régime :
Un régime transitoire : la tension uc (t) varie au cours du temps . u(t) = E
E
Un régime stationnaire ou régime permanent où uC (t) reste constante et

régime stationnaire
régime transitoire
égale à E

Dètermanition de la constante du temps τ :


Première méthode :
On utilise la solution de l’équation différentielle :
uC (t = τ) = E(1 − e−1 ) = 0, 63E t(ms)
τ est l’abscisse qui correspond à l’ordonnée 0, 63E
uC (V)
Deuxième méthode : utilisation de la tangente à la courbe à l’instant
t=0 .
Unité de la constante du temps τ :
D’après l’équation des dimensions , on a [τ] = [R].[C] T u(t) = E
E
[U] [I]
d’autre part [R] = et [C] = .[t] donc [τ] = [t]
[I] [U]
La grandeur τ a une dimension temporelle , son unité dans SI est le
0.63E
seconde (s) .

Expression de l'intensité du courant


: de chrage i(t) :

t(ms)
duC τ
On sait que l’intensité du courant de charge : i(t) = C tel que
dt
duC E −t/τ
= e i(mA)
dt R1 C
donc : CE −t/τ
i(t) = .e
R1 C
E −t/τ
i(t) = e
R1 I0

tel que E/R1 représente l’intensité de courant à l’instant t = 0 c’est à


E
dire à t = 0 on a uC = 0 donc E = R1 .I0 i.e I0 =
R1

i(t) = I0 e−t/τ
t(ms)
τ
5. Décharge d’un condensateur :
Montage de la charge :

Interrupteur K sur la position (2)


1 2
Equation différentielle :
K
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = 0 et les transitions i(t)
dq dUc R uR (t)
UR = R. i = R. = R. C.
dt dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée i(t) uc (t) R
Variable Uc: C
𝐝𝐔
𝐔𝐜 + 𝐑. 𝐂. 𝐜 = 𝟎
𝐝𝐭
E
Variable q:
𝐪 𝐝𝐪 𝐝𝐪
+ 𝐑. = 𝟎 Ou 𝐪 + 𝐑. 𝐂. = 𝟎
𝐂 𝐝𝐭 𝐝𝐭

figure 4

48
Equation horaire :
𝐭
On considère Uc(t) comme variable et la solution de l’équation différentielle 𝐔𝐜(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁
• Pour déterminer les constantes A ,B et τ , on remplace la solution et sa dérivée première dans
l’équation différentielle
t 𝐭 𝐭
𝐝𝐔𝐜(𝐭) 𝟏 𝐀 dUc
Uc(t) = A. e− τ + B et = 𝐀. (− ) . 𝐞− 𝛕 = − . 𝐞− 𝛕 Uc + R. C.
dt
= 0 : équation différentielle vérifiée par Uc
𝒅𝒕 𝝉 𝝉
𝐭
t 𝐭 t t 𝟏
𝐀
A. e− τ + B + R. C. (− . 𝐞− 𝛕 ) = 0 et
1
A. e− τ + B − R. C. A. . e− τ = 0 donc 𝐀. 𝐞− 𝛕 (𝟏 − 𝐑. 𝐂. ) + 𝐁 = 𝟎
𝝉 τ 𝛕
𝟏
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = 0 et (𝟏 − 𝐑. 𝐂. ) = 𝟎 d’où τ = R.C
𝛕

• Déterminer la constante A par les conditions initiales : 𝐭


à t=0 la tension Uc(0)= E , on remplace dans l’équation horaire et on obtient : 𝐔𝐜(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁
E = A.e0 + B = A + B , E=A + B et A= E vu que B=0
𝐭 𝐭 𝐭
Conclusion : A=E , B=0 et τ = R.C alors 𝐔𝐜(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁 = 𝐄. 𝐞− 𝛕 + 𝟎 = 𝐄. 𝐞− 𝛕
La representation de uC = f (t) :
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel uC (V)
que à t = 0 on a uC (0) = E et quand t 7−→ ∞ on a uc = 0 , pratiquement
on considère t > 5τ on a uC (∞) = 0
Dètermanition de la constante du temps τ :
E
Première méthode :
On utilise la solution de l’équation uC (V)
différentielle :
uC (t = τ) = Ee−1 ) = 0, 37E 0.37E
Deuxième méthode : utilisation de la tangente à la courbe à l’instant
t=0 . On a : t(ms)
τ
Expression de l'intensité du courant
: de chrage i(t) :

On a uC (t) = Ee−t/τ
E
d’après la loi d’additivité des tensions : uR = −uC (t) i.e : uR (t) = −Ee−t/τ et puisque uR = Ri(t) c’est à dire i(t) = − e−t/τ
R
5.Energie électrique stockée dans un condensateur.

L’énergie électrique stockée par un condensateur est :

1 1 q2
Ee = C.u2C = .
2 2 C

Ee s’exprime en joule (J) avec C en farad (F), uC en volt (V) et q en


coulomb (C) .

6. L'influence de τ sur la durée de la décharge uC (V)


f. l’influence de sur la durée de la décharge R1 = 100Ω, C1 = 220µF
On suppose que τ1 > τ2 , on ob-tient la représentation graphique R2 = 100Ω, C2 = 150µF
suivante : Quelle est l’influence de τ sur la décharge du condensateur
dans le dipôle RC (1)

NB : (2)
- τ = R.C : Constante de temps et est homogène à un temps t(ms)
- Conditions initiales (à t=0) :
E
Charge d’un condensateur : Uc(0) = 0 , q(0) = 0 , I(0) = I0 =
R
E
Décharge d’un condensateur : Uc(0) = E , q(0) = C.E , I(0) = − I0 = −
R

49
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Examen PC 2017 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view

Un professeur de physique se propose dans un premier R (1) 1


temps, d’étudier l’influence de la résistance d’un conducteur
ohmique sur la constante de temps au cours de la charge d’un condensateur, K
Pour cela, il demande à ses élèves de réaliser le montage
schématisé sur la figure 1 constitué de : C
E
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
i
- Un conducteur ohmique de résistance R réglable;
- Un condensateur de capacité C ;
- Un interrupteur K
Un élève a mis l’interrupteur K sur la position 1 à un instant t=0 considéré comme origine des dates.
T1 2
Les deux courbes (1) et (2) de la figure 2 représentent uC(V) T2
respectivement les évolutions temporelles de la tension
(1)
u C (t) aux bornes du condensateur pour R 1 = 20 W et R 2 . 6
(2)
T1 et T2 sont les tangentes aux courbes (1) et (2) à t=0.
4
1.1- Reproduire le schéma de la figure 1 et indiquer
comment est branché un système d’acquisition informatisé
2
pour visualiser la tension u C (t) .
1.2-Etablir l’équation différentielle vérifiée par u C (t) .
0
1.3- La solution de cette équation différentielle est 4 8 12 t (ms)
t
-
u C (t) = A (1- e Trouver en fonction des paramètres du circuit, les expressions de A et de t .
τ).

1.4- En exploitant les courbes (1) et (2), déterminer la valeur de la capacité C du condensateur et
celle de la résistance R 2 .
1.5- Déduire comment influe la résistance sur la constante de temps.
EXERCICE 2 | Examen SVT 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view
1. Etude de la charge d'un condensateur par un générateur idéal du courant
Pour étudier la charge du condensateur, le professeur réalise le montage de la figure (1) constitué des
éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité constante
I0 = 2.10-5 A ;
- un conducteur ohmique de résistance R0 ;
- un condensateur de capacité C;
- un interrupteur K.
À t0 = 0 , le professeur ferme l'interrupteur K et suit à l'aide d'un dispositif convenable, les variations
de la tension uC (t ) aux bornes du condensateur. La figure (2) représente la courbe obtenue.
1 2

50
Prof.Zakaryae Chriki aebc

1.1. En exploitant la courbe, déterminer l'expression de la tension uC (t ) .


1.2. Montrer que C = 1 µF .
2. Etude de la réponse d'un dipôle RC à un échelon de tension descendant
Pour s'assurer de la valeur de la capacité C trouvée précédemment, le professeur réalise le montage de
la figure (3) constitué des éléments suivants :
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- un conducteur ohmique de résistance R = 2.103 Ω ;
- le condensateur précédent de capacité C;
- un interrupteur K à double position.
Le professeur charge totalement le condensateur en plaçant l'interrupteur en position (1), et puis il le
bascule en position (2) à l'instant t0 = 0 . Il suit à l'aide d'un dispositif convenable les variations de la
tension uc (t ) aux bornes du condensateur. La figure (4) représente la courbe obtenue.
3 uC (V ) 4

2
t(ms)

0 2

2.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC (t ) au cours de la décharge du


condensateur. t
-
2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme uC (t)= A.e τ . Déterminer les
expressions de A et  en fonction des paramètres du circuit.
EXERCICE 3 | Examen PC 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1EbfhF7kk03hQCzG-RzAUliqXhq2pDRlY/view
On réalise le circuit électrique schématisé sur la figure 1 qui comporte :
- un générateur de tension de f.e.m. E ;
- deux conducteurs ohmiques de résistance r = 20Ω et R ;
- un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
- un interrupteur K à double position.
- A un instant de date t  0 , on place l’interrupteur K en
position (1) . Un système d’acquisition informatisé permet de tracer la courbe d’évolution de la
tension u C (t) . La droite (T) représente la tangente à la courbe à la date t=0. (figure 2)
. Etablir l’équation différentielle vérifiée par u C (t) .
 Trouver les expressions de A et de  , pour que
t
‫ئ‬ -
u c (t) = A.(1-e τ ) soit solution de cette équation différentielle.
 L’intensité du courant électrique s’écrit sous forme R
1 2
t
-
i(t)=I0 .e τ .
Trouver l’expression de I0 en fonction de E, r et R. r
 En exploitant la courbe de la figure 2 : C0
a.Trouver la valeur de la résistance R sachant que
I0  0, 20 A.
E
b. Déterminer la valeur de  . K
c.Vérifier que la capacité du condensateur est C =10µF .

51
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EXERCICE 4| Examen PC 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1V-IMg8I_qOEejj2Qy2c352ImZ77eAtcC/view
1. En utilisant un générateur de courant
Un premier groupe d’élèves d’une classe réalise, sous les directives du professeur, le montage
expérimental de la figure 1 (page suivante) constitué des éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité I0 ;
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- deux condensateurs (c1) et (c2) montés en parallèle, respectivement de capacités C1 = 7, 5 mF et C 2 inconnue ;
- un interrupteur K.
À l’instant t 0 = 0 , un élève ferme le circuit. A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le
groupe d’élèves obtient la courbe des variations de la charge q du condensateur équivalent à
l’association des deux condensateurs (c1) et (c2) en fonction de la tension u AB (figure 2).
1 q(mC) 2
K A

I0
C1 C2

R 20
10
B
0 1 2 u AB (V)
Quel est l’intérêt de monter des condensateurs en parallèle ?
 En exploitant la courbe de la figure 2, déterminer la valeur de la capacité C eq du
condensateur équivalent aux deux condensateurs (c1) et (c2) .
 En déduire la valeur de la capacité C 2 .
2. En étudiant la réponse du dipôle RC à un échelon de tension
Un deuxième groupe d’élèves de la même classe réalise le montage représenté par la figure 3 constitué par :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R = 1600 W ; - Le condensateur précédent de capacité C 2 ;
- Un interrupteur K à double position.
Après avoir chargé totalement le condensateur, un élève bascule l’interrupteur K sur la position
(2) à l'instant t 0 = 0 . A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le groupe d’élèves obtient la
courbe des variations de la tension uC2 (t) aux bornes du condensateur (figure 4).
K 3
u C2 (V)
4
(1) (2)
9

.
E C2 u C2 R

0 4 8 12 t (ms)

Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC2 (t) au cours de la décharge du condensateur.
t
-
La solution de cette équation différentielle est de la forme u C2 (t) = E.e t
. Trouver
l’expression de la constante de temps t en fonction de R et C 2 .
 Déterminer de nouveau la valeur de la capacité C 2 .

52
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EXERCICE 5| Examen PC 2015 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1bKSo2KOZLJ4IMgDjDO6czp2mTJsbtUKA/view
Les thérmomètres électroniques permettent le repérage des hautes températures non
repérables à l’aide des thérmomètres à mercure ou à alcool. Le fonctionnent de
certains de ces thérmomètres utilise le comportement du circuit
RC soumis à un échelon de tension ascendant, où R est la résistance d’une thermistance.
Pour établir la relation entre la résistance R et la .1
température θ, une enseignante réalise le montage milieu de
température θ R
expérimental représenté sur la figure 1, et constitué de :
 Un condensateur de capacité C = 1,5 μF ;
 Une sonde thermique, sous forme d’une C K
thérmistance de résistance variable avec θ; E
 Interrupteur K ;
 Générateur idéal de tension de f.é.m. E = 6 V ;
 Interface informatique permettant de suivre l’évolution de la tension uC aux bornes
du condensateur en fonction du temps.
Après immersion de la sonde thermique dans un milieu de température θ ajustable et fermeture de
l’interrupteur, l’enseignante charge le condensateur à différentes température. Les courbes de la
figure 2 résument les résultats obtenus. 2
u (V)
C
7
6 205°C

5 185°C

4 175°C
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 t (ms)
6

Recopier, sur la copie de rédaction, le montage de la figure 1, et représenter dessus la


tension uC (t) aux bornes du condensateur, et uR (t) aux bornes de la sonde thermique, en
convension récepteur.
Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC (t). t

 La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : C
u (t)  A  B.e .τ

Trouver les constantes A et B.


 Déterminer la constante de temps τ1 à la température θ1 = 205 °C, puis en
déduire l’influence d’une élévation de température sur la durée de charge du condensateur.
 Pour mesurer la température θ2 d’un four électrique, l’enseignante pose la sonde précédente dans le
four, puis elle détermine, par utilisation du même montage 3
R (kΩ)
précédent (Figure 1), la constante de temps τ2 . 1,4
Elle trouve comme valeur : τ2 = 0,45 ms. 1,2
La courbe de la figure 3 1
représente les variations de la
0,8
résistance R de la sonde thermique
en fonction de la température θ. 0,6
Déterminer la valeur de la 0,4
température θ2 à l’intérieur du four électrique. 0,2
0
150 160 170 180 190 200 210 220 θ (°C)
230

53
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EXERCICE 6| Examen PC 2011 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WPPnwd-da4-gxfJ5SV8Eky5C_enwGE82/view
La minuterie est utilisée pour contrôler la consommation d’énergie dans les
immeubles. C’est un appareil qui permet d’éteindre automatiquement les lampes des escaliers
et couloirs après une durée préalablement ajustable.
On vise à étudier le principe de fonctionnement d’une minuterie.
La figure 1, représente une partie d’un circuit simplifié d’une minuterie, constitué de :
 Un générateur idéal de tension, de force électromotrice E ; .1
 Un interrupteur K ;
 Un conducteur ohmique de résistance R ;
 Un condensateur de capacité C ;
 Un bouton poussoir P qui joue le rôle
d'un interrupteur. (Il est fermé seulement quand on appuie dessus).
 Un composant électronique qui permet l'allumage de la lampe L tant que la tension
uC aux bornes du condensateur est inférieure ou égale à une tension limite US . On admet que
l’intensité du courant électrique à l’entrée du composant électronique reste nulle à tout instant.
1-Étude du circuit RC :
A l'instant initial (t = 0 s), le condensateur est déchargé. On ferme l'interrupteur K, le bouton poussoir
P est relâché (Figure 1), le condensateur se charge progressivement à l’aide du générateur. On
visualise l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur à l’aide d’une interface
informatique convenable.
Montrer que la tension uC vérifie l'équation différentielle : u C  RC du C  E .
dt t
 Déterminer les expressions de A et τ, pour que l’équation horaire : u C (t) = A.(1  e τ )
soit solution de l’équation différentielle précédente.
 A l'aide d'une analyse dimensionnelle, montrer que τ est homogène à un temps.
La figure 2, représente les variations de uC(t).
uC (V) 2

10
5
0
0 20 40 60 80 t(s)

Déterminer graphiquement les valeurs de A et τ, et déduire la valeur de la résistance R, sachant que


la capacité du condensateur est : C = 220 μF.
2- Détermination de la durée de fonctionnement de la minuterie:
La durée nécessaire pour qu’un habitant d’un l’immeuble arrive à la porte de sa maison est Δt = 80 s.
 Soit tS la date à laquelle la tension uC atteint la valeur limite US , exprimer tS en
fonction de E,  et US .
 Sachant que US = 15 V, montrer que la lampe L s’éteint avant que
l’habitant de l’immeuble n’arrive chez soi.
Déterminer la valeur limite RS de la résistance du conducteur ohmique qui
permettra à l’habitant d’arriver chez soi avant que la lampe s’éteigne.
considère que les valeurs de C, E et US n’ont pas changé).
54
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EXERCICE 7| Examen PC 2010 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
Les conducteurs ohmiques, les condensateurs et les bobines sont utilisés dans le montage de
différents appareils électroniques
Le montage représenté dans la figure 1 se compose de :
 Un générateur idéal de tension de f.é.m. E = 9V ;
 Un conducteur ohmique de résistance R ; 1 2
 Un condensateur de capacité C0 ; R i (mA)
 Un interrupteur K. 2
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0, le circuit
1,5
est désormais traversé par un courant d’intensité i
variable en fonction du temps comme l’indique le C 1
0
graphe de la figure 2. (La droite (T) représente la E 0,5
tangente à la courbe à l’origine des temps)
K 0
 Recopier sur votre copie le schéma du t (ms)
. 0 10 20 30 40 50 60
montage, et représenter dessus, en
convention récepteur :
 La tension uc aux bornes du condensateur ;
 La tension uR aux bornes du conducteur ohmique.
 Montrer sur le montage précédent, comment faut-il brancher un oscilloscope à mémoire
pour visualiser la tension uc.
 Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge du condensateur q(t).
 La solution de cette équation s’écrit sous la forme : q(t)  A(1 eα.t )
.
Déterminer les expressions de A et de α.
Montrer que l’expression de l’intensité du courant circulant dans le circuit
t

s’écrit sous la forme : i(t)  E e τ , où τ est une constante qu’il faut exprimer en fonction de R et C0 .
R
 Montrer, par analyse dimentionnelle, que τ est homogène à un temps.
 En utilisant le graphe i = f(t), déterminer la résistance R et la capacite C0 .
EXERCICE 8 | Examen SM 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view

On réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 1. Ce montage comprend: 1


(1) K
-un générateur idéal de courant ;
A
-un condensateur de capacité C variable, initialement non chargé ; i
-un microampèremètre ; I0
C
-un interrupteur K .
On ajuste la capacité du condensateur sur une valeur C0 .
A
On place l’interrupteur K en position (1) à un instant de date t  0 .Le B
microampèremètre indique I0 10 A . Un système de saisie E e (J1/ 2 ) 2
informatique convenable permet d’avoir le graphe de la figure 2
représentant E e  f (t) avec E e étant l’énergie électrique emmagasinée
dans le condensateur à un instant t.
1-1- Donner l’expression de l’énergie emmagasinée dans le condensateur 10 2
en fonction de sa charge q et de sa capacité C 0 5.10  3 t(s)
1-2-Montrer que C0  2 F . 𝟎 𝟏 𝟐

55
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EXERCICE 9 | Examen SM 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view
Le condensateur, le conducteur ohmique et la bobine sont utilisés dans les circuits de divers montages
électriques tels les circuits intégrés, les amplificateurs, les appareils d’émission et de réception...
Cet exercice vise l’étude de:
-la charge d’un condensateur et sa décharge dans un conducteur ohmique puis dans une bobine.
-la réception d’une onde électromagnétique. K .1
On prendra :   10 . (1) (2)
1-Charge d’un condensateur et sa décharge dans un
conducteur ohmique : A
On réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 1. i
I0
Ce montage comprend: C R
-un générateur idéal de courant ;
-un conducteur ohmique de résistance R ;
-un condensateur de capacité C , initialement non chargé ; A
-un microampèremètre ; B
-un interrupteur K .
On place l’interrupteur K en position (1) à un instant de date t  0 . Le microampèremètre indique
I0  0,1A . Un système de saisie informatique convenable q(C) 2
permet d’obtenir la courbe représentant les variations de la
charge q du condensateur en fonction de la tension u AB
entre ses bornes( figure 2).
1-1-Montrer que la capacité C du condensateur est C  20nF .
1-2-Déterminer la durée nécessaire pour que la tension aux
bornes du condensateur prenne la valeur u AB  6 V .
1-3-Lorsque la tension aux bornes du condensateur prend la u AB (V)
valeur u AB  U0 , on place l’interrupteur K en position (2) à
un instant choisi comme une nouvelle origine des dates
(t  0) .La courbe de la figure 3 représente les variations de 3
ln(u AB ) en fonction du temps ( u AB est exprimée en V ) . ln(u AB )
1-3-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la
tension u AB (t) .
1-3-2- Sachant que la solution de l’équation différentielle
est de la forme : u AB (t)  U0et où  est une constante
positive. Trouver la valeur de U 0 et celle de R . t(105 s)
1-3-3- Déterminer la date t1 où l’énergie emmagasinée par
le condensateur est égale à 37 % de sa valeur à t  0 .
EXERCICE 10| Examen SM 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Xr_bwDNvjwlGwVV9Tl7a0ERCZi19lHo5/view
1-Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension ascendant 1
K
On réalise le montage représenté sur la figure 1 comportant : R
- un générateur idéal de tension de f.e .m. E
i
- un condensateur de capacité C variable initialement déchargé ;
; E uC
- un conducteur ohmique de résistance R ; C
- un interrupteur K.

56
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1-1-On ajuste la capacité du condensateur sur une valeur C et on place l’interrupteur, à la date t=0, en
position (1).
1-1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t) .
1-1-2- La solution de cette équation différentielle s’écrit
t
 ‫ ئ‬2
sous la forme i(t) = A.e avec A une constante et  la
τ

constante de temps du dipôle RC.


Exprimer i(t) en fonction des paramètres du circuit et de t.
1-2- Les courbes (a) et (b) de la figure 2 représentent
l’évolution de l’intensité i(t) du courant lorsqu’on ajuste
( a)
la capacité du condensateur sur une valeur C1 puis sur
une valeur C 2 avec C2  C1 . ( b)
1-2-1-Indiquer, en justifiant votre réponse,
la courbe correspondant à la capacité C1 .
1-2-2- Montrer que i 2, 2 mA pour t = τ .
1-2-3-La capacité du condensateur équivalent à un condensateur de capacité C1 monté en parallèle avec un
condensateur de capacité C 2 est Ce =10μF . Montrer que C1 = 4μF .
1-2-4- Déterminer la valeur de R et celle de E.
EXERCICE 11| Examen SM 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WpT3RN0AzFqbTvldXbclcf98lmxcp6ve/view
On réalise le montage représenté sur le schéma de la 1
figure1. Ce montage comporte :
- un générateur de tension G de force électromotrice E ; R
-un conducteur ohmique de résistance R  2 k ;
G i
E
- un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
uC C
-un interrupteur K .
A l’instant t=0 on ferme K. On note u C la tension aux K
bornes du condensateur.
du C
La courbe de la figure2 représente les variations de en fonction de u C .
dt
du C ‫ ئ‬2
Etablir l’équation différentielle vérifiée par u C .
(V.s 1 )
dt
Déterminer la valeur de E et vérifier que C 10 nF
 On définit le rendement énergétique de la charge .
E 5.104
du condensateur par   e avec E e l’énergie
Eg 1

emmagasinée par le condensateur jusqu’au régime


permanent et Eg  C.E 2 l’énergie fournie par le
générateur G. Déterminer la valeur de ρ. u C (V)
0

EXERCICE 12| Examen SM 2013 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/13WeSEGEjCm9P3n4VLaUishw_6eeB4SWC/view
Pour comparer l’évolution de la tension aux bornes du condensateur au cours de sa charge à l’aide d’un
panneau solaire et à l’aide d’un échelon de tension ascendant , Zakaryae chriki et Myriam ont réalisé
les deux expériences suivantes
: :

57
Prof.Zakaryae Chriki aebc
1 1
1. Charge d’un condensateur au moyen d’un panneau solaire entrée
Le panneau solaire se comporte, lorsqu’il est exposé au soleil, 2
comme un générateur donnant un courant d’intensité K i
3
constante i  I0 tant que la tension entre ses bornes est inferieure q
R C uC
à une tension maximale u max  2,25 V .
Myriam a réalisé le montage représenté dans la figure 1,
comportant un panneau solaire et un condensateur de capacité
C  0,10F et un conducteur ohmique de résistance R  10 et un interrupteur K.
A l’aide d’un dispositif d’acquisition, Myriam a ‫ ئ‬2
uc  V 
visualisé la tension u c aux bornes du condensateur
2,5
en basculant l’interrupteur trois fois successives ; U max
Elle obtient le graphe représentée dans la figure 2 qui 2,0
comprend trois parties (a),(b) et (c) selon la position de b
l’interrupteur . 1,5 a c
1.1- Associer chacune des parties du graphe à
la position correspondant de L’interrupteur K.
1,0
Déduire, en exploitant le graphe, la valeur de
l’intensité I0 au cours de la charge.
0,5
1.2- Trouver l’expression de l’équation différentielle t s 
vérifiée par la charge q du condensateur:
a- au cours de la charge ; 0 1 2 3 4 5 6 7
c- au cours de la decharge .
1.3- L’expression de la tension u c au cours de la décharge s’exprime par la fonction
t 3
( )
u c  U max .e  la constante du temps du circuit utilisé.
avec
En déduire l’expression de l’intensité i  t  et dessiner, sans échelle, l’allure de la courbe représentant
i  t  en respectant les conventions et l’origine du temps ( figures 1 et 2)
2.Charge d’un condensateur au moyen d’un échelon de tension ascendant
Zakaraye a réalisé le montage représenté dans la figure 3. Pour charger le condensateur précédent de capacité
C il a utilisé un générateur donnant une tension constante U0  2, 25V .
A l’instant t  0 , il ferme le circuit ; alors le condensateur se charge à travers la résistance R 0  50 .
A l’aide d’un dispositif d’acquisition, il visualise l’évolution de la tension u c aux bornes du condensateur.
Il obtient la courbe représentée dans la figure 4. 4
u c (V)
K 3 3,0

entrée 2,5

i 2,0
U0
C uc
1,5
R0 1 ,0

0,5
t(s)
2.1- Établir l’équation différentielle que vérifie 0 4 8 12 16 20 24
la tension u c au cours de la charge du condensateur.
58
Prof.Zakaryae Chriki aebc
t

2.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme u c  Ae  B avec  la constante de

temps du circuit utilisé.


A l’aide de la courbe (fig4 ), calculer la valeur des deux constantes A et B .
2.3 – Trouver l’expression de l’intensité du courant i  t  en fonction du temps au cours de la charge ;

Et dessiner, sans échelle, l’allure de la courbe représentant i  t  en respectant les conventions et


l’origine du temps t.
2.4- Calculer la valeur de la résistance R 0 que doit utiliser Ahmed pour que son condensateur se
charge totalement pendant la même durée de la charge totale du condensateur de Myriam, sachant
que la durée de la charge totale est de l’ordre de 5 .
EXERCICE 12| Examen SM 2014 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view

L’objectif de cet exercice est de suivre l’évolution de l’intensité du courant électrique au cours de la
charge d’un condensateur et au cours de sa décharge à travers une bobine. Pour l’étude de la charge et
la décharge d’un condensateur de capacité C, on réalise le montage représenté dans la figure 1 .

1 - Etude de la charge du condensateur 1


E
Initialement le condensateur est non chargé. i
A un instant considéré comme origine du temps t=0,
on bascule l’interrupteur K à la position 1, le condensateur R
se charge alors à travers un conducteur ohmique de C
1
résistance R=100Ω à l’aide d’un générateur électrique
parfait de force électromotrice E = 6V . K
1.1- Etablir l’équation différentielle que vérifie l’intensité uc
du courant i en respectant l’orientation indiquée ‫ ئ‬2
i
dans la figure 1.
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit I0
t

sous la forme suivante : i  A e  .
Trouver l’ expression de A et celle de τ en 1,0

fonction des paramètres du circuit.


1.3- En déduire l’expression de la tension 0,75
uc en fonction du temps t.
1.4- Un système informatique permet de 0,5

tracer la courbe qui représente


0,25
i
les variations en fonction du temps t ,(fig 2) .
I0 t(ms)
I0 est l’intensité du courant à l’instant t = 0. 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

Déterminer la constante de temps τ et en déduire la valeur de la capacité C du condensateur.

1.5- Soient Ee l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur lorsqu’il est complètement chargé
et Ee ( ) l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant t =  .
Ee ( ) E ( )  e  1 
2

Montrer que le rapport s’écrit sous la forme : e   ;Calculer sa valeur ,


Ee Ee  e 
(e est la base du logarithme népérien ) .

59
Le Dipôle RL

Résumé:7 Niveaux:SM PC SVT


Dipôle RL : association série d’un conducteur ohmique de résistance R et d’une bobine d’inductance L et de
résistance interne r.
I. Bobine :
Description.
Une bobine est un dipôle passif, elle est formée d’un enroulement cylindrique, à spires jointives, d’un fil électrique recouvert
par un isolant.
❖ Symbole de la bobine :

Schéma équivalent Avec r = résistance interne (Ω)


L= inductance de la bobine (H – Henry)

❖ Tension aux bornes de la bobine :

di Avec r = résistance interne (Ω)


UL = r. i + L. L= inductance de la bobine (H – Henry)
dt
i= intensité du courant (A)
UL=tension aux bornes de la bobine (V)
❖ Cas particuliers
Courant continu Résistance interne négligeable r= 0
I=Cte et
𝑑𝑖
= 0 donc UL=r.i di di
𝑑𝑡 UL = r. i + L. = L.
En courant continu la bobine se comporte comme un conducteur ohmique dt dt

❖ Influence de la bobine dans un circuit est :


Une bobine permet de retarder l’établissement ou la rupture
di
(annulation) du courant et ceci est dû au produit L.
dt

II. Etablissement de courant :


Montage:
Soit le montage électrique suivant : T
i(t)

R uR (t)

E u(t) L

uL

Rôle de la diode en parallèle avec une bobine


▪ Ne laisse passer le courant que dans un seul sens
▪ Permet d'éviter l'apparition des étincelles dues aux surtensions aux bornes de la bobine
▪ Protège ainsi les composants du circuit qui sont autour de la bobine

60
1.Equation différentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UL = E et les transitions
U di
UR = R. i et i = R et UL = r. i + L.
R dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
di
Variable i : R. i + r. i + L. = E donc (R + r). i + L. di = E ou i + L . di = E
dt dt (R+ r) dt (R+ r)

L di E
On pose τ = et on obtient l’équation différentielle suivante : : τ + i =
Rt dt Rt
NB :
UR L dUR r L dUR L dUR R.E
Variable UR : UR + r. + . =E donc UR (1 + R) + R . =E Ou UR + (R+ . = (R+
R R dt dt r) dt r)

2.Equation horaire :
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = Ae−αt + B
tel que A, B et α des constantes que on peut les déterminer
* détermination de B et α
E E
En reportant la solution dans l’équation différentielle : −τ.αAe−αt + Ae−αt + B = −αt
Rt donc : Ae (−τα + 1) + B = Rt
E 1
Pour que i(t) soit une solution de l’équation différentielle , il suffit que : B = et −ατ + 1 = 0 c’est à dire que α =
Rt τ
−t/τ E
i(t) = Ae +
Rt
* Détermination de la constante A
D’après les conditions initiales à la date t = 0 l’intensité du courant dans la bobine est nulle :
i(0+ ) = i0 = 0 En le reporte dans la solution précédente :
E E E
i(0) = A + = 0
Rt A=− Donc la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = (1 − e−t/τ )
Rt Rt
3.La representation de i = f (t ): i(mA)
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel
E
que à t = 0 on a i (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a i = , pratiquement
Rt
on considère t > 5τ on a i (∞) = E E
Rt
La courbe présente deux régime : Rt

régime stationnaire
régime transitoire

Un régime transitoire : la tension i (t) varie au cours du temps .


Un régime stationnaire ou régime permanent où i (t) reste constante et
E
égaleà
Rt

4.Dètermanition de la constante du temps τ :


t(ms)
On a deux méthodes :
+ méthode de calcul :
On calcule i(t = τ) , τ est l’abscisse sur le graphe i(t) qui . i(mA)
+ méthode graphique : on utilise la tangente à la courbe i(t) à la date
t = 0 et on détermine graphiquement le point d’intersection de cette
tangente avec lasymptote horizontal i = I0 = E/R

5.Unité de la constante du temps τ : i(t) = I0


I0 •
Équation de la constante du temps τ
L
Régime permanent

On a : τ = d’après l’analyse dimensionnelle :


Régime transitoire

R
[L] [U] [U] 0.63I0 •
[τ] = ⇒ [R] = ⇒ [L] = .[t] Donc : [τ] = [t]
[R] [I] [I]
a une dimension temporelle , son unité dans le système internationale est
le seconde . τ est un indicateur de la durée du régime transitoire lors de
l’établissement du courant ( ou la rupture du courant )

O • • t(ms)
τ 5τ

61
6.L'expression de la tensuion aux bornes de:la bobine
uB (V)
D’après la loi d’additivité des tensions on a : E = uL + Ri(t)
c’est à dire :
( )
R •
uL (t) = E − Ri(t) ⇒ uL (t) = E 1 − Rt(1 − e−t/τ )

on néglige la résistance de la bobine r devant la résistancer′, on obtient


R = r et on a •
( )
−t/τ
uL (t) = E 1 − (1 − e−t/τ ) donc : uL (t) = Ee
Expérimentalement lorsqu’on visualise la tension uB aux bornes de la
bobine , on obtient la courbe suivante ( On néglige pas la résistance de la O • t(ms)
10
bobine )
III.Rupture (Annulation) de courant :
D’après l’additivité des tensions , on a
di di
UR + U L = 0 ⇒ (r +Ri)i + L =0 ⇒ Ri + L =0
dt dt
L
On sait que τ = , donc l’équation différentielle est :
R i(mA)
di
τ +i = 0 (6)
dt
I0
La solution de cette équation différentielle en considérant la condition
initiale suivante : à t=0 et lorsqu’on ouvre l’interrupteur K , on a
i(0) = I0
0.37 I0
E
i(t) = e−t/τ
Rt
t(ms)
τ
Remarque :
* Autant que τ est petite , la durée d’établissement du courant ou la rupture du courant est courte .

IV.l'énergie emmagasiné dans une bobine


Energie électrique stockée dans un
Une bobine d’inductance L , traversée par un courant dont l’intensité
passe de 0 à la valeur i , emmagasine une énergie :

1
Em = Li2 (2)
2

avec L en henry (H) , i en ampère (A) , et Em en joule (J) .

 Expressions dans le régime permanent et le régime initiale :

i(t) : Intensité de courant


UR(t) : Tension du conducteur ohmique
UL(t) : Tension de la bobine
Loi d’additivité des
i(t) UR(t) UL(t) Equation différentielle
tensions
di di
Régime i(t)= I0 (1-e-λ.t) UR(t)=R.i(t) UL = r. i + L. UR+UL=E i. (R + r) + L. =E
dt dt
di di
Initial (t=0) i=0 UR=0 UL = L. UL=E L. =E
dt dt
Permanent E
I0 = UR(t)=R.I0 UL= r.I0 R.I0+ r.I0=E I0.(R + r) =E
(t∞) R+r
Permanent E
I0 = UR(t)=R.I0 UL= 0 R.I0 =E I0.R =E
et r= 0 R

62
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1| Examen PC 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18FPWrqsLXcyQX-TtEG54z1HT5khL8Z0Y/view
Deux groupes d’élèves, au cours d’une séance de travaux pratiques, ont réalisés
deux études différentes pour déterminer le coefficient d’inductance L et la
résistance interne r d’une bobine.
Le premier groupe a réalisé le montage modélisé par le schéma de la figure 1 et qui est constitué de :
- Une bobine (b) de coefficient d’inductance L et de résistance interne r ;
- Un générateur(G) de f.é.m.E =6Vet de résistance interne négligeable ;

- Un résistor (D) de résistance R = 50 Ω ; i (mA) 2 1


140 R
- Un interrupteur K. 120
100
Ce groupe a obtenu, grâce à un dispositif 80
informatique convenable, la courbe reproduite sur le 60 E (L,r)
schéma de la figure 2 traduisant les variations de 40
l’intensité du courant i(t) en fonction du temps. 20
Etablir l’équation différentielle traduisant les 0
K
variations du courant i(t). 0 1 2 3 4 t (ms)
5
 S’assurer que la solution de cette équation t
-
différentielle s’écrit sous la forme : τ
i(t) = I 0 (1- e ) Où I0
est l’intensité du courant en régime permanent et τ la constante du temps.
 Déterminer à partir du graphe de la figure 2, la valeur de I0 et déduire la valeur de r.
 Déterminer graphiquement la valeur de τ.
 Déduire la valeur de L.
 Calculer l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine à l’instant t = t .

EXERCICE 2 | Examen SM 2017 S.N | 20 min


Lien de correction :

L’étude électrique ou énergétique de quelques dipôles permet de déterminer certains paramètres


qui les caractérisent, et de se rendre compte de leurs effets sur les phénomènes dont ces dipôles
sont siège.

i 1
Pour déterminer l’inductance L d’une bobine de résistance négligeable, on A
utilise le montage représenté dans la figure (1), comprenant cette bobine, un
conducteur ohmique de résistance R=1,5.103 Ω , un GBF qui délivre une L
tension triangulaire de période T et un interrupteur K . On ferme GBF M
l’interrupteur K à l’instant t0 =0 , et on visualise à l’aide d’un oscilloscope
R
la tension uAM(t) aux bornes de la bobine, et la tension uBM(t) aux bornes du
conducteur ohmique. On obtient l’oscillogramme de la figure (2) B
- sensibilité verticale des deux voies de l’oscilloscope : 2V.div-1 .
2
- balayage horizontale 0,2 ms.div-1
YB
Quel est le rôle de la bobine lors de la fermeture du circuit ? YA
L du
 Montrer que les tensions uAM(t) et uBM(t) sont liées par la relation uAM=- . BM.
R dt
 Déduire la valeur de L.

63
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EXERCICE 3 | Examen PC 2013 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/16m7CUJ8Gd3ZTY65a0h_Mjk96ity8xRbY/view

La bobine est l’une des principales constituants des hauts-parleurs qui se


trouvent dans l a pluspart des appareils audio.
Le but de cet exercice est de déterminer les deux caractéristiques d’une bobine d’un haut-parleur,
en réalisant deux expériences différentes.
Un haut-parleur contient une bobine de coefficient d’inductance L et de résistance interne r.
Pour déterminer ces deux grandeurs, on a réalisé le montage électrique représenté sur la figure
1, où : E = 12 V et R = 42 Ω.
Juste après la fermeture du circuit, on visualise uR(V) 2 1
12 K
à l’aide d’un dispositif informatique convenable, 10
P
l’évolution de la tension uR 8 R
en fonction du temps. (Figure 2) 6
 Montrer que la tension uR aux bornes 4
E
(L,r)
du résistor verifie l’équation différentielle : 2
du
τ R  u R  A , en exprimant les constantes
0
0 5 10 15 20 25 t (ms)
30 N
dt
A et t en fonctions des paramètres du circuit.
 S’assurer que la constante τ est homogène à un temps.
Trouver :
 La valeur de la résistance r.
 La valeur du coefficient d’inductance L de la bobine.
EXERCICE 4 | Examen PC 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view
Réponse du dipôle RL à un échelon de tension ascendant K 1
Pour déterminer l’inductance d’une bobine, on réalise le montage
expérimental de la figure 1 qui comporte : i
- Un générateur de tension idéal de force électromotrice E ; L
- Une bobine d’inductance L de résistance négligeable ; E
- Un conducteur ohmique de résistance R = 10 W ; R
- Un interrupteur K.
A l’instant t = 0, on ferme l’interrupteur K et on suit,
à l’aide d’un système d’acquisition informatisé,
l’évolution de la tension u L aux bornes de la bobine uL(V) 2
en fonction du temps. 9
Le graphe de la figure 2 représente la courbe u L (t) obtenue.
 Reproduire le schéma de la figure 1 et indiquer 6
comment brancher le système d’acquisition
informatisé pour visualiser la tension u L (t) . 3
 Etablir l’équation différentielle vérifiée par
0
l’intensité du courant électrique i(t) traversant le circuit. 1 2 3 4 t(ms)
 Sachant que l’expression de l’intensité du courant électrique traversant le circuit est :
R.t
E -
i(t) = (1-e L ) . Trouver l’expression de la tension u L en fonction de t, E, R et L.
R
Calculer la valeur de la tension entre les bornes de la bobine à l’instant t = t . ( t étant la constante de temps).
 Déterminer graphiquement la valeur de t et déduire la valeur de L l’inductance de la bobine étudiée.
 Calculer l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine à l’instant t = t .

64
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EXERCICE 5 | Examen SVT 2017 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view

La bobine, le condensateur et le conducteur ohmique sont des composants essentiels qu'on


trouve dans un ensemble de circuits électriques. Le rôle joué par ces circuits électriques dépend
de la nature de ces composants et des valeurs des grandeurs qui les caractérisent.

Cet exercice vise à déterminer le rôle joué par une bobine et mettre en évidence l'influence de la
résistance dans un circuit électrique. 1
 Pour étudier l’influence d'une bobine dans un circuit électrique, on
réalise le montage électrique de la figure 1, qui comporte un
générateur idéal de tension, une bobine d'inductance L et de résistance
r , un conducteur ohmique de résistance R réglable, deux lampes
identiques notées L1 et L2 et un interrupteur K.
On règle la résistance du conducteur ohmique sur une valeur R 0 tel que R 0 = r .

Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition
vraie parmi :
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, les deux lampes brillent en
a
même temps
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, la lampe L1 brille et la lampe
b
L2 brille avec un retard
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, la lampe L2 brille et la lampe
c
L1 brille avec un retard
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, la lampe L1 brille et la lampe
d
L2 ne brille pas
L'étiquette de la bobine précédente indique (L  60 mH ; r  4 ) . Pour vérifier ces deux valeurs,
on réalise le montage de la figure 2 et on règle la résistance du 2
conducteur ohmique sur la valeur R  8  .
À l’instant t 0  0 , on ferme l’interrupteur K.
Montrer que, l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i(t) du
di R  r E
courant électrique qui circule dans le circuit s'écrit  .i  .
dt L L
t
-
 La solution de cette équation différentielle s'écrit : i(t) = A(1- e τ ) .
Déterminer les expressions des constantes A et  en fonction des paramètres du circuit.
Un système d’acquisition, adéquat, permet de suivre l’évolution au cours du temps des tensions
u AB (t) et u AM (t) . Les courbes (1) et (2) traduisant les 3
variations de ces tensions sont représentées sur la figure (3).
Montrer que la courbe 2 correspond à la tension u AB (t) .
Déterminer graphiquement les valeurs de E
et u AB,max .
 Montrer que l’expression de r s’écrit:
 E 
r  R.   1 . Vérifier que r  4  .
u 
 AB,max 
Déterminer graphiquement la valeur de la
constante de temps  , du dipôle RL.
 Vérifier la valeur de l’inductance L indiquée sur
l'étiquette.
65
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 6| Examen PC 2019 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view

Les condensateurs et les bobines jouent des rôles fondamentaux dans la plupart des appareils utilisés
dans la vie courante tels que les systèmes d’alarme, les dispositifs de diagnostic médical et les sondes
thermiques…

Cet exercice se propose de déterminer, dans sa première partie, les grandeurs caractéristiques d’une
bobine et d’un condensateur et d’étudier la modulation d’amplitude dans sa deuxième partie.
I – Etude du dipôle RL
On réalise le montage schématisé sur la figure 1 , constitué des éléments suivants :
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E 10 V ;
- un conducteur ohmique de résistance R  40  ;
- une bobine d’inductance L et de résistance r ; 1
K
- un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates i
(t=0). A l’aide d’un système d’acquisition informatisé adéquat, on obtient (L,r) uB
les deux courbes de la figure 2 représentant l’évolution de la tension u R (t) E
aux bornes du conducteur ohmique ainsi que celle de la tension u B  t  aux R uR

bornes de la bobine.
(T) représente la tangente à la courbe (2) à l’instant t = 0 .
1. Choisir, parmi les courbes (1) et (2), celle qui représente 2
uB(V) ; uR (V)
l’évolution de la tension u R (t) .Justifier votre réponse. (T)
10
2. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension
u R (t) s’écrit ainsi: 8
(2)

du R  R+r  R.E
+  uR = 6
dt  L  L
3. En déduire, qu’en régime permanent, la tension aux bornes 4
R.E
du conducteur ohmique a pour expression : U R 
(R  r) 2
(1)
4. Calculer la valeur de r.
5. Déterminer graphiquement la valeur de la constante de 0 0,01 0,02 0,03
t (s)
temps  .
6. Vérifier que L  0,5H .
EXERCICE 7| Examen SM 2018 S.N | 20 min
Lien de correction :
On réalise le montage, représenté sur le schéma de
i 1
la figure 1, comportant :
-un générateur de f.e.m. E  6V ;
R2
-deux conducteurs ohmiques de résistance R1 et R 2  2 k ; K (b)
-une bobine (b) d’inductance L et de résistance r  20  ;
-un interrupteur K ; R1 D
E
- une diode D idéale de tension seuil u S  0 .
1- On ferme l’interrupteur K à l’instant de date t  0 . Un
système d’acquisition informatisé adéquat permet de tracer la
66
Prof.Zakaryae Chriki aebc
courbe représentant l’évolution de l’intensité du i(mA) 2
courant i(t) dans le circuit (figure 2) .La droite (T)
représente la tangente à la courbe à t  0 . (T)

1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par i(t).

1-2-Déterminer la valeur de la résistance R1 et


vérifier que la valeur de l’inductance de la bobine 20

est L  0,3H .
10
1-3-Lorsque le régime permanent est établi, calculer
la tension aux bornes de la bobine. t(ms)
0 5
2-Le régime permanent étant atteint, on ouvre K. On prend l’instant d’ouverture de K comme nouvelle
origine des dates( t  0 ).
2-1- Quelle est la valeur de l’intensité du courant juste après l’ouverture de K ? justifier la réponse.
2-2-En se basant sur l’équation différentielle vérifiée par i(t) lors de la rupture du courant, déterminer à
di(t)
l’instant t  0 , la valeur de et celle de la tension aux bornes de la bobine.
dt
3- Justifier le rôle de la branche du circuit formé par la diode et le conducteur ohmique de résistance
R 2 dans le circuit au moment de l’ouverture de l’interrupteur K .
EXERCICE 8| Examen SM 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1MdEK_BlliSTyJ4NE47_TevCcT78fNaLB/view

Les circuits des appareils électriques, utilisés dans plusieurs domaines de la vie courante, sont
constitués de condensateurs, de bobines , de conducteurs ohmiques, de circuits intégrés …
1-Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension
On réalise le montage expérimental représenté sur la figure1 1
i
comprenant :
- un générateur de tension de f.e.m. E 1,5V ;
K (b)
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
- un interrupteur K. R
E
A un instant choisi comme origine des dates ( t  0 ),
on ferme l’interrupteur K et on suit l’évolution de
l’intensité du courant i(t) qui traverse le circuit à
l’aide d’un système d’acquisition adéquat. 2
i(mA)
1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par i(t).
1-2-La solution de cette équation différentielle s’écrit (T)
sous la forme : i(t)  A.et  B , avec A , B et  (C1)
des constantes.
Exprimer i(t) en fonction de t et des paramètres du circuit.
(C2)
1-3- Les courbes (C1) et (C2) de la figure 2
représentent l’évolution de i(t) respectivement pour 50

R = R1 et R = 2 R1 . La droite (T) étant la tangente à


25
la courbe (C1) au point d’abscisse t  0 .
t(ms)
1-3-1-Trouver R 1 et r . 0
50 100
1-3-2-Montrer que L  0,6 H .

67
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 9 | Examen PC 2016 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hrkBEsfb98UpjGqBHm_byvuIy116n3X0/view

On réalise le circuit électrique, schématisé sur la figure 1, qui comporte :


- Un générateur de tension de f.e.m. E 12 V ; - Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- Deux conducteurs ohmiques de résistance R  40  et r ; - Un interrupteur K.
1 u (V) 2
K i 14
P Entré A 12
C1
r L 10

8
Entré B C2
E 6
R 4

N 2

0
0 3 6 9 12 15 18 t (ms)
21

Identifier la courbe qui représente la tension u R (t) et celle qui représente u PN (t) .
 Déterminer la valeur de I P ; l’intensité du courant électrique en régime permanent .
 Vérifier que la valeur de la résistance r du conducteur ohmique est r =8Ω .
 Etablir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant i(t) dans le circuit.
Trouver les expressions de A et de  en fonction des paramètres du circuit pour que
t
-
l’expression i(t) = A.(1- e τ ) soit solution de cette équation différentielle.
 Déterminer la valeur de la constante du temps  .
 En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.

Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant t  .
2
EXERCICE 10| Examen SM 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YoFgKaXgjW1nrgbewbjze1OdaO9Qs_Rd/view

On réalise le montage expérimental représenté sur la figure 1 comprenant :


- Une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ; - Un conducteur ohmique (D) de résistance R ;
- Un générateur de tension (G) de force électromotrice E ;
- Un ampèremètre (A) de résistance négligeable ; - Un interrupteur K .
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur K , et on 2 1
visualise à l’aide d’un oscilloscope à mémoire les uPQ ; uR (V) K
12
P
variations de la tension uPQ(t) entre les pôles du 10
générateur (G) et de la tension uR(t) entre les bornes 8 L,r
du conducteur ohmique (D). 6
On obtient les courbes • et ‚ représentées sur la fig 2. 4 E
La droite (T) représente la tangente R
2
à la courbe‚ à l’instant t=0 .
Dans le régime permanent , l’ampèremètre (A) 0 Q A
0 5 10 15 t (ms)12
10
indique la valeur I = 0,1A.
Montrer que l’équation différentielle que vérifie la tension uR s’écrit sous la forme :
L × du R + (R + r) u. R - E R
. =0 .
dt -l.t
Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme uR=U0(1-e ) ,
trouver l’expression des constantes U0 et l en fonction des paramètres du circuit .

68
Prof.Zakaryae Chriki aebc

Trouver l’expression de la résistance r de la bobine (b) en fonction de E , I et U0.Calculer la valeur de r .


æ du R ö , dérivée de la tension u par rapport au temps à l’instant t=0, en fonction
Exprimer ç ÷ R
è dt ø0
de E, U0, I, et L. En déduire la valeur de L.
EXERCICE 11| Examen SM 2010 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1MD4WeZGN_QNCv3VJ1oNG1umAUUeasxUS/view
K 1
On réalise le montage expérimental représenté A
dans la figure ( 1) pour étudier l’établissement
du courant électrique dans un dipôle (AB) ,
constitué d’un conducteur ohmique de résistance R (L,r)
et d’une bobine d’inductance L et de résistance r.
Un générateur électrique idéal applique une tension E
constante E = 6V aux bornes du dipôle (AB) . u
I. On règle la résistance R sur la valeur R = 50 .
On ferme l’interrupteur à l’instant t = 0 . R
On enregistre à l’aide d’un dispositif approprié
l’évolution de l’intensité i du courant en fonction
du temps , on obtient la courbe représentée sur la figure (2) . B
Le coefficient directeur de la tangente (T) à la courbe i = f(t)
à t = 0 est a = 100A.s-1 . i ( mA) 2
La tension u aux bornes du dipôle (AB) s’exprime par
(T)
di 100
la relation u  (R  r)  i  L  .
dt
Etablir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant 50
i(t) dans le circuit.
di
Exprimer en fonction de E et L à l’instant t =0 . 0 2 4
dt t (ms)
 Trouver la valeur de L.
di
 Calculer la valeur de pour t > 5 ms
dt cas L(H) R() r()
et en déduire la valeur de r . 1er cas L1=6,0.10-2 R1=50 10
II. On utilise le même montage expérimental de 2eme cas L2=1,2.10-1 R2=50 10
la figure (1) et on fait varier dans chaque cas 3eme cas L3=4,0.10-2 R3=30 10
la valeur de l’inductance L de la bobine
et celle de la résistance R du conducteur
ohmique comme l’indique le tableau i(mA)
3
i (mA
ci -contre .
) (a)
La figure (3) donne les courbes (a) , (b)
et (c) obtenues dans chaque cas. 150 <
 Préciser , en justifiant votre réponse ,
la courbe correspondante au 1er cas (b)
et la courbe correspondante au 2ème cas . 100
 On règle la résistance R2 sur la valeur (c)
R'2 pour que la constante de temps  soit
la même dans le 2ème cas et le 3ème cas. 50
Exprimer R'2 en fonction de L2 , L3 , R3 et r .
Calculer R'2 .

0 2 4 6 8 t(ms)

69
Oscillations libres dans un circuit RLC en série

Résumé:8 Niveaux:SM PC SVT


Dipôle LC : association série d’un condensateur chargé de capacité C et de charge initiale q 0 et d’une bobine
d’inductance L et de résistance interne r négligeable.
I.Etude du circuit LC
1. Montage : Décharge d’un condensateur dans une bobine

壥 K 壜

E C (L )

2. Equation différentielle :

En appliquant la loi d’additivité des tensions Uc + UL=0 et les transitions :


dq dU di d2 q d2UC di di
q=C.Uc et i = = C. C et = 2 = C. 2 UL = r. i + L. = L. ; r=0
dt dt dt dt dt dt dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
di di
Uc + UL = Uc + r. i + L. = Uc + L. = 0
Variable Uc: dt dt
di d2 UC d2 UC 1
Uc + L. = UC + L. C. =0 ou + . UC = 0
dt dt2 dt2 LC
Variable q:
di d2 q 𝑞 d2 q d2 q 1 1
Uc + L. = UC + L. 2 = 0 et + L. 2 = 0 ou + . q = 0 Avec ω20 = LC ω0 : Pulsation propre (en rad/s)
dt dt 𝐶 dt dt2 L.C

3.Equation horaire ou la solution :

Soit Uc(t) comme variable, la solution est :


2π avec Um : L’amplitude (la valeur maximale de la tension Uc(t)
Uc(t) = Um. cos ( . t + φ) 2π
T0 . t + φ :La phase à l’instant t
T0
φ: la phase à l’origine des temps t=0
T0 : la période propre (s)

ω0 = : Pulsation propre (en rad/s)
T0

3.1.Déterminer T0 la période propre :


Remplacer la solution et sa dérivée seconde dans l’équation différentielle :
2π dUc(t) 2π 2π d2 Uc 2π 2 2π
Uc(t) = Um. cos ( . t + φ) = −Um. . sin ( . t + φ) = −Um. ( ) . cos ( . t + φ)
T0 dt T0 T0 dt 2 T0 T0

d2 UC 1
+ .U = 0
dt 2 LC C
2π 2 2π 1 2π 2π 2π 2 1
−Um. ( ) . cos ( . t + φ) + . Um. cos ( . t + φ) = 0 donc Um . cos ( . t + φ) . ( − ( ) + )=0
T0 T0 LC T0 T0 T0 LC
2π 2 1 1 2π 2
L’équation est juste si − ( ) + = 0 et = ( ) , on en déduit alors T0 = 2. π. √L. C
T0 LC LC T0

Remarque :
2π 2π 1 1
ω0 = = = d’où ω20 =
T0 2.π.√L.C0 √L.C LC

3.2.Déterminer Um et φ par les conditions initiales :

A t=0 : - Le condensateur est chargé et Uc(0) = U0 = E


- i(0)=0 : le circuit est ouvert

On remplace les conditions initiales dans les expressions de Uc(t) et i(t) à l’instant t=0 .
2π dUc(t) 2π 2π
Uc(t) = Um. cos ( . t + φ) et i(t) = C. = −C. Um. . sin ( . t + φ)
T0 dt T0 T0
70
A l’instant t=0 2π
Uc(0) = Um.cos(φ) et i(0) = −C. Um. . sin(φ)
T0
(1) (2) (3)
Uc(0) = Um.cos(φ) = E 2π E
et i(0) = −C. Um. . sin(φ) = 0 Or E > 0 et Um > 0 alors cos(φ) = >0
E T0 Um
cos(φ) = alors sin(φ) = 0 d’où φ=0
Um
d’où φ=0 ou φ=π

E E
De la relation (1) on en déduit : Um = = =E
cos(φ) cos(0)


Conclusion : Um=E , φ=0 , et T0 = 2. π. √L. C alors : Uc(t) = E. cos ( . t)
T0

3.3.Expression de l'intensité de courant :


dUc 2π 2π 2π
i = C. = −C. Um. ( ) . sin ( t + φ) = Im. sin ( . t + φ) : Expression de l’intensité de courant
dt T0 T0 T0
2.π 2.π C
Avec Im = C. Um. ( ) = C. Um. ( ) = Um. √
T0 2.π.√L.C L

3.4.Quelques courbes :

❖ Tension Uc(t): ❖ Charge q(t):


2π 2π
On a q = C.Uc d’où q(t) = C. Um. cos ( . t)
Uc(t) = Um. cos ( . t) T0
T0
qm = C.Um
Um = E

❖ Intensité de courant i(t):

dUc(t) 2π 2π
i(t) = C. = −C. Um. . sin ( . t)
dt T0 T0

Im = C. Um.
T0
Or T0 = 2. π. √L. C alors
2. π C
Im = C. Um. ( ) = Um. √
2. π. √L. C L

4. Energie totale ET :

L’énergie totale ET emmagasinée dans un circuit LC est à tout instant la somme de l’ énergie électrique Ee
dans le condensateur et de Em l’énergie magnétique dans la bobine
1 q2 1 1 1 U 1 L
ET= Ee + Em avec Ee = = C. UC2 donc Em = L i2 = . L. ( R )² = . 2 . UR2
2C 2 2 2 R 2 R
5. Conservation de l’énergie totale ET :
1 1
on sait que : ET = Ee + Em = C. UC2 + L. i² et on dérive dET = d (1 C. U 2 + 1 L. i2 ) ; (f n)’=n.f n-1.f ’ et f ²=2.f.f ’
2 2 dt 𝑑𝑡 2 C
2
2 2
dET 1 d 2 1 d 2 ;
dUc
= 2. Uc.
dUc
et
𝑑𝑖
= 2. 𝑖.
𝑑𝑖
= C. UC + L. i dt dt 𝑑𝑡 𝑑𝑡
dt 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
1 dUc 1 di
= C. (2. Uc. ) + L. (2. i. )
2 dt 2 dt dUc d𝑖 d²Uc
dUc di ; i = C. et = C.
dt dt dt²
= C. Uc. + L. i.
dt dt
dUc di
= C. Uc. + L. i.
dt dt

71
dUc dUc d2 Uc
= C. Uc. + L. (C. ). (C. 2 )
dt dt dt
dUc d2 Uc d2 Uc
= C. (Uc + L. C. 2 ) ; Uc + L. C. = 0 : Equation différentielle
dt dt dt2

=0
Conclusion :
ET = Cte est une constante au cours du temps donc l’énergie totale se conserve.
Les oscillations correspondent à un échange énergétique entre le condensateur et la bobine : Il y a conversion d’énergie
électrique en énergie magnétique et réciproquement.

 Exploiter les courbes :


𝐝𝐪 𝐝𝐔𝐜
𝐢= = 𝐂.
𝐝𝐭 𝐝𝐭 2π
i(t) est la dérivée première de Uc(t) représentant une fonction sinusoïdale (Uc(t) = Um. cos ( . t)) donc i(t)
T0
est nulle si Uc(t) (ou bien q(t) ) est extrémum (soit maximum ou minimum) et inversement.
Points spécifiques sur la figure Uc(t) q(t) i(t) Ee Em ET= Ee+Em
1 2
2 1 2
1 URm 1 L 2
0 0 Im 0 Em = L Im E T = L Im = L = . 2 . URm
2 2 2 R² 2 R
1 q2𝑚 1 q2𝑚 1 2
Um qm 0 Ee = 0 ET = = C. UCm
2 C 2 C 2
NB :
L’énergie totale dans un circuit LC est constante et est égale à l’énergie électrique initiale (maximale)

T0=2.TE

T0 : période propre
TE : période des
énergies

NB :
T0 = 2.Te : La période propre des oscillations électriques T0 est le double de la période des énergies Te

II.Etude du circuit RLC


1. Décharge d’un condensateur dans une bobine
Le montage est constitué de :
• Un condensateur de capacité C, initialement chargé et porteur de la charge q 0 et une tension U0=E
• Une bobine de coefficient d’induction L et de résistance interne r
• Un conducteur ohmique de résistance R0 La résistance totale du circuit est R = R0 + r

2. Equation differentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + Uc + UL= 0 et les transitions :
dq dUc di di
UR = R.0 i = R.0 = R.0 C. et UL = r. i + L = L
dt dt dt dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
dq dUc
q = C.Uc et i = = C.
dt dt
Variable Uc:
di dUc d2 Uc d2 Uc 𝐑 𝐝𝐔𝐜 1
R. i + Uc + L. = 0 donc R. C. + Uc + L. C. = 0 d’où + . + Uc = 0
dt dt dt2 dt2 𝐋 𝐝𝐭 L.C
Variable q:
di dq q d2 q d2 q 𝐑 𝐝𝐪 1
R. i + Uc + L. = 0 donc R. + + L. = 0 d’où + . + q= 0
dt dt C dt2 dt2 𝐋 𝐝𝐭 L.C

72
𝐑 𝐝𝐔𝐜 𝐑 𝐝𝐪
La grandeur . ou .
𝐋 𝐝𝐭 𝐋 𝐝𝐭
• Concrétise le caractère non-oscillatoire du système (l’amortissement des oscillations électriques)
• Détermine le régime des oscillations (periodique, pseudo périodique ou apériodique)

La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations, quand la résistance R du circuit est :
• Faible les oscillations du système sont amorties, le régime est pseudopériodique.
• Élevée le système n’oscille pas et donc le régime est apériodique

Régime périodique Régime pseudo périodique Régime apériodique


T0 : la période T : la pseudo période

NB :
La période et la pseudo période sont considérés souvent égales 𝐓 ≈ 𝐓𝟎 = 𝟐. 𝛑. √𝐋. 𝐂
3. Courbe de la tension du condensateur (Régime pseudo périodique :
L’amplitude des oscillations diminue au cours du temps
La cause : La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations
L’explication : Dissipation (perte) progressivement de l’énergie (initialement
emmagasinée dans le condensateur) en énergie thermique par effet joule dans les
résistances.
NB :
L’amortissement est d’autant plus important que la résistance est élevée

Un circuit électrique RLC, réalisé avec un condensateur chargé, est le


siège d’oscillations électriques libres amorties.

4. Transfert d’énergie entre le condensateur et la bobine :


1 1 dET dUc 𝐝𝟐 𝐔𝐜
on sait que : ET = Ee + Em = C. UC2 + L. i² ; (f n)’=n.f n-1.f ’ et f ²=2.f.f ’ et on dérive = C. (𝐔𝐜 + 𝐋. 𝐂. )
2 2 dt dt 𝐝𝐭 𝟐
dUc d2 Uc 𝟐 𝐔𝐜
on a d'après l'équation déffentielle : ; R. C. + Uc + L. C. = 0 avec 𝐔𝐜 + 𝐋. 𝐂. 𝐝 = − R. C.
dUc
dt dt2 𝐝𝐭 𝟐 dt
dET dUc dUc dET dUc dUc dET
= C. (− R. C. ) donc = R. (C. )² puisque i = C. dt Alors = - R.i² < 0
dt dt dt dt dt dt
NB : 𝐝𝐄𝐓 = − 𝐑. 𝐢𝟐 < 𝟎
𝐝𝐭
• Les oscillations correspondent à un échange énergétique entre le condensateur et
la bobine : Il y a conversion d’énergie électrique en énergie magnétique et
réciproquement.
• Le circuit (RLC) est dissipatif d’énergie : son énergie totale ET diminue au
cours du temps.

• Le phénomène d’amortissement résulte de la dissipation (perte) de l’énergie totale dans le circuit sous
forme d’énergie thermique par effet joule
 Comment calculer l’énergie dissipée entre deux instant t 1 et t2 :
Points spécifiques
Uc i Ee Em ET
sur la figure
1 2
1 2
Ucm 0 Ee = C. UCmax 0 ET = C. UCmax
2 2
1 2 1 2
0 Im Em = L. Imax
0 ET = L. Imax
2 2
ΔET = ET (t2) - ET (t1) : L’énergie dissipée par effet joule entre les instants t 1 et t2

73
Prof.Zakaryae Chriki aebc
5. Entretien des oscillations
Entretenir des oscillations dans un circuit c’est lui fournir de l’énergie pour compenser les pertes par effet Joule dans les
résistances, alors on ajoute au circuit un générateur de tensions
UAM = UAB + UBD + UDM
q di
UAM = R. i + + r. i + L.
C dt
dq q d²q
UAM = (R + r). + + L.
dt C dt²
On en déduit l’équations différentielle :
𝐑+𝐫 𝐔𝐀𝐌 𝟏
𝐪̈ + ( 𝐪̇ − ) + .𝐪 = 𝟎
𝐋 𝐋 𝐋.𝐂
Si UAM=(R+r).i La tension au borne du générateur est proportionnelle à l’intensité de courant et que le coefficient de
𝟏
proportionnalité est (R+r) alors 𝐪̈ + . 𝐪 = 𝟎
𝐋.𝐂
Conclusion :
Le générateur fournit au circuit l’énergie nécessaire pour compenser l’énergie dissipée (perdue) par effet Joule à condition que
UAM=(R+r).i

EXERCICE 1 | Examen PC 2017 S.R | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
Un professeur de physique se propose dans un premier
temps, d’étudier l’influence de la résistance d’un conducteur R (1) (2) 1
ohmique sur la constante de temps au cours de la charge d’un
condensateur, et d’étudier dans un deuxième temps, le circuit K
RLC dans le cas d’un amortissement négligeable.
Pour cela, il demande à ses élèves de réaliser le montage C L
E
schématisé sur la figure 1 constitué de :
i
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R réglable;
- Un condensateur de capacité C ;
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- Un interrupteur K à double position.
Etude du circuit RLC dans le cas d’un amortissement négligeable
Après avoir chargé totalement le condensateur de capacité C =100μF , un élève bascule
l’interrupteur K sur la position 2 ( voir Figure 1).
La courbe de la figure 2 représente l’évolution temporelle de la charge q( t )du condensateur.
q (µC) 2
600

300

0
30 60 90
t (ms)
-300

-600

Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q( t ) .



 La solution de cette équation différentielle est : q(t) = Qm cos( t) . Trouver en fonction de L
T0
et de C l’expression de la période propre T0 de l’oscillateur électrique.
Vérifier que la valeur approximative de l’inductance de la bobine étudiée est : L » 0, 91H .
T
 Calculer l’énergie totale du circuit aux instants t1 = 0 et t 2 = 0 . Justifier le résultat obtenu.
4
74
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 2| Examen SVT 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NyAQsbsI88ce1ZptVG3MD8u7WAmRMLoA/view
On réalise le montage expérimental représenté sur la figure (1) qui comporte:
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E  6V ;
- un condensateur de capacité C; 1
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- une bobine b d'inductance L et de résistance r ;
- un interrupteur K.
1. On place l'interrupteur dans la position (1), le condensateur
se charge totalement. Sa charge maximale est
Qmax  1,32.104 C .
Calculer la valeur de l'énergie électrique maximale E e,max
emmagasinée dans le condensateur.
2. On réalise trois expériences en utilisant trois bobines différentes b1 , b2 et b3 dont les caractéristiques
sont:
b1 ( L1  260 mH ; r1  0) , b2 ( L2  115mH ; r2  0) et b3 ( L3 ; r3  10 )
Dans chaque expérience, on charge totalement le condensateur et on le décharge dans l'une des trois
bobines.
Les courbes de la figure (2) représentent les variations de la tension uC (t ) aux bornes du condensateur.
2

Courbe (a) Courbe (b) Courbe (c)

2.1. Nommer les régimes d'oscillations mis en évidence par les courbes (a) et (c).
2.2. En comparant les périodes des oscillations électriques, montrer que la courbe (a) correspond à la
bobine b2 .
2.3. Vérifier que C 2, 2.105 F .
3. On considère le cas de la décharge du condensateur à travers la bobine b2 ( L2  115mH ; r2  0) .
Dans ce cas le circuit LC est idéal.
3.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC (t ) .
 2 
3.2. la solution de l'équation différentielle s'écrit: uc (t )  U Cmax .cos  .t   
 T0 
3.2.1. Écrire l'expression numérique de la tension uc (t ) .
3.2.2. Calculer l'énergie totale du circuit LC sachant qu'elle se conserve.
4. On considère le cas de la décharge du condensateur à travers la bobine b3 ( L3 ; r3  10) .
Pour entretenir les oscillations électriques, on ajoute au circuit un générateur qui délivre une tension
proportionnelle à l'intensité du courant ug  k.i(t ) où k est une constante positive. On obtient des
oscillations électriques sinusoïdales de période T=10 ms .
4.1. Déterminer la valeur de k .
4.2. En déduire la valeur de L3 .

75
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3| Examen PC 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
Cet exercice se propose d’étudier : i 1
 la décharge d’un condensateur dans un dipôle RL.
R
 l’entretien des oscillations dans un circuit RLC série.
On monte en série, à un instant choisi comme nouvelle origine des C (L,r)
dates t =0 , un condensateur
de capacité C, totalement chargé, avec la bobine d'inductance L=1H
et un conducteur ohmique de résistance R = 90 Ω .(figure 1).
La courbe de la figure 4 représente l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur .
uC(V)
2

0
5 10 15 20 25 t(ms)

1. Quel est le régime d’oscillation mis en évidence par la courbe de la figure 2?


2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uC(t).
3. Sachant que la pseudopériode est égale à la période propre, trouver la capacité C du
condensateur. ( On prend: 2  10 ).
Entretien des oscillations dans un circuit RLC série
Pour entretenir les oscillations électriques dans le circuit précédent représenté sur la figure 1,
on insère dans ce circuit un générateur G délivrant une tension proportionnelle à l’intensité du
courant: u G  t   k.i  t  . (Figure 3).
La courbe de la figure 4 représente l’évolution de l’intensité i(t) dans le circuit dans le cas où k = k0
i(mA) 4
i 3
8

R
4

C (L,r)
0
5 10 15 20 25 t(ms)

-4
G

-8

1. Trouver, dans le système international d’unités, la valeur de k0.



2 . Sachant que l’expression de l’intensité i(t) dans le circuit s’écrit ainsi: i(t) = Im cos ( .t + φ) ,
T0
déterminer les valeurs de Im , T0 et  .
3. Déterminer l’énergie totale Et du circuit.
4. Trouver l’énergie électrique E e1 emmagasinée dans le condensateur à l’instant t1 16 ms .
76
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EXERCICE 4| Examen SVT 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10GncvMK_h06Flce4MDf9fGMNOmioAl3v/view
On réalise le montage électrique représenté dans la figure (1) tel que :
- deux conducteurs ohmiques de résistances respectives R1  6 k  et R2 ;
1. Réponse d'un dipôle RC à un échelon de tension ascendant
À l'instant t0  0 , on place l'interrupteur en position (1). La figure (2) représente la variation de la
tension u C (t ) aux bornes du condensateur.
1 2

du 1 E
Montrer que l'équation différentielle vérifiée par uC s'écrit : C  .uC  avec  une
constante positive. Donner l'expression de  . dt  
 Déterminer graphiquement les valeurs de E et  .
Vérifier que C 6,3  F .
2. Étude des oscillations électriques libres et échange énergétique
Lorsque le régime permanent est
atteint, on bascule l'interrupteur K en 3
position (2) à l'instant t0  0 .
La courbe de la figure (3) représente la
variation de la tension uC (t ) aux
bornes du condensateur.
 Justifier la nature des oscillations
électriques dans le circuit.
Déterminer la valeur de la charge
Q0 du condensateur à l'instant t0  0 .
Déterminer graphiquement la valeur de la pseudo-période T des oscillations.
 En considérant que la pseudo-période T est égale à la période propre de l'oscillateur ( LC ) ,
déterminer la valeur de l'inductance L de la bobine (On prend  2  10 ).
Les courbes de la figure (4) représentent les variations en fonction du temps de l'énergie électrique
Ee emmagasinée dans le condensateur, l'énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine et
l'énergie totale E du circuit, tel que E Ee Em .
4

a.. Identifier, en justifiant la réponse, la courbe qui correspond à l'énergie magnétique Em .


b.. Déterminer, entre les instants t0  0 et t1  3 ms , la variation E de l'énergie totale du circuit.

77
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EXERCICE 5| Exercice d'application | 20 min
Une fois le condensateur est totalement chargé, on bascule l’interrupteur K vers la position (2) à
un instant que l’on choisira comme nouvelle origine des dates (t  0) .
La courbe de la figure , représente l’évolution temporelle de la charge q(t) du condensateur.
Identifier le régime oscillatoire qui correspond à la courbe de la figure 2 .
 En assimilant la pseudo période à la période propre de l’oscillateur électrique, déterminer
l’inductance L de la bobine (b) avec C = 1 µF .
Calculer E , la variation de l’énergie totale du circuit entre les instants t1  0 ms et
t 2 18ms , puis interpréter ce résultat.
Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec le condensateur et la bobine (b),
précédemment étudiés, un générateur (G) qui délivre une tension proportionnelle à l’intensité du
courant électrique: u G (t) = k.i(t) .
a. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) .
b. On obtient des oscillations électriques sinusoïdales lorsque la constante k prend la valeur
k =11 dans le système d’unités internationales. En déduire la valeur de la résistance électrique rb de la bobine (b).
1 q (μC) 2
150
120
K
壥 壜
30
0
E C (L , rb) -30
-60
-90
-120
-150
0 6 12 18 24 30 t (ms)
36
x 0,005
dE T
Trouver l’expression en fonction de rb et i .ET représente l’énergie totale du dipôle à l’instant t .
dt
EXERCICE 6| Examen SM 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
Le condensateur est un composant électronique utilisé principalement pour stocker de l’énergie et
traiter des signaux périodiques...

Quand la tension uC prend une valeur U0, on bascule l’interrupteur sur la position (2) figure 1, à un instant
choisi comme nouvelle origine des dates t=0.Un système d’acquisition informatisé permet
d’enregistrer l’évolution de la tension u c(t) aux bornes du condensateur pour une valeur R1 de la
résistance R. On refait la même expérience en ajustant la résistance R sur une valeur R2 .
Pour les deux expériences, on obtient les courbes C1 et C2 (figure 2).

1 uC(V) 2
uC(V)
(1) (2)
K C1
3
R 4

(L,r) 0
I0 C 10 20 30 40 t(ms) 2 C2
-3
0
2 4 6 8 t(ms)

78
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2.1. Recopier et compléter le tableau suivant :

Résistance du conducteur ohmique en ohm () R1  0 R 2  390


Courbe obtenue
Régime des oscillations correspondant
2.2. Pour R1  0 , montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t) s’écrit sous
d 2 u c r du c 1
la forme :   uc  0 .
dt 2 L dt LC
2.3. Sachant que la pseudopériode est égale à la période propre de l’oscillateur, montrer que L  0, 2 H
(on prend 2  10 ).
3. Etude énergétique
Pour R1 = 0 , un système d’acquisition informatisé permet d’obtenir les courbes C3 et C4. Ces
dernières représentent l’évolution de l’énergie électrique Ee emmagasinée dans le condensateur
ainsi que l’énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine (figure 3).

Ee(mJ) Em(mJ) 3

0,6
0,6
C3 C4
0,4
0,4

0,2
0,2

0 5 10 15 20
0 5 10 15 20 t(ms)
t(ms)
3.1. Recopier puis compléter le tableau suivant où Et est l’énergie totale du circuit à déterminer
en exploitant les courbes de la figure 4:
t(ms) 0 13 20
Et(mJ)

3.2. Préciser la cause de la variation de Et au cours du temps.


3.3. Déterminer l’intensité du courant i1 circulant dans le circuit à l’instant t1 = 13 ms.
EXERCICE 7 | Exercice d'application |  20 min
On réalise le montage schématisé ci-contre. Le condensateur de capacité C=10nF
est initialement chargé ,Résistance R=90 Ω ,bobine d'inductance L=1H et sa résistance i C
‫ ئ‬r=10 Ω (L,r)
R
Choisir la bonne réponse :
K
A t=0 l'énergie totale ET‫ئ‬est emmagsinée dans : ‫ ئ‬Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec
 ‫ ئ‬Condensateur  ‫ ئ‬Condensateur et bobine le condensateur et la bobine (b) précédemment
 
‫ئ‬ ‫ئ‬
Bobine Conducteur ohmique étudiés, un générateur (G) qui délivre une
Au cours du tepms l'énergie totale ET‫ئ‬: tension proportionnelle à l’intensité du
 ‫ ئ‬Augmente  ‫ ئ‬Reste constante
courant électrique: uG = k.i

 Diminue
‫ئ‬
 Augmente et diminue
‫ئ‬  K=70  K=100 K=90  K=10 ‫ئ‬
 La période propre T0 ‫ئ‬des oscillations est : Si R'=2R la pseudo-période T' est:
 62,8 ms  628 ms  6,28.10-4 s  6,28 ms T=T'  T=2T' T'=2T  T'=4T‫ئ‬

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EXERCICE 8| Examen SM 2013 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view
1- Etude du dipôle RL
On réalise le montage représenté dans la figure 1 et qui constitué de :
- un générateur de force électromotrice E  6V et de résistance négligeable ;
- une bobine de coefficient d’inductance L  1,5mH et de résistance négligeable ;
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
1
- un interrupteur K . K i
On règle la résistance R sur une valeur R1 et on ferme l’interrupteur K
à un instant t  0 que l’on considère comme origine du temps.
1.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i( t ) . L
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : E

E 
t

i  t    1  e 1  . Déterminer à partir de cette solution l’expression R
R1  
 
de la constant  1 en fonction des paramètres du circuit .
1.3- On règle la résistance R sur la valeur R2  2 R1 . Trouver l'expression de la nouvelle constante de
temps  2 en fonction de  1 . En déduire l’effet de la valeur de R sur l’établissement du courant dans le
dipôle RL .
2- Etude du dipôle RLC
On réalise le montage représenté dans la figure 2 .
On bascule l’interrupteur K à la position 1 ; Apres la charge du condensateur , on bascule l’interrupteur à
à l’instant t  0 à la position 2 . On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de la charge
du condensateur au cours du temps ; On obtient alors la courbe représentée à la figure 3.

q   C
3
2
1 2
6
K
4
i L
q 2
E C
t(ms)
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
R
-2

-4

-6

2.1- Établir l’équation différentielle vérifiée par la charge q  t  du condensateur


2.2- Sachant que la solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme
 2 t
t
 
q  t   q0 .e 2
cos   
 T 
q t  T 
a- Trouver l’expression en fonction de la pseudo-période T et la constante .
q t 
b- Déterminer la valeur de  .

80
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EXERCICE 9 | Examen SM 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view
On se propose d’étudier dans cet exercice : (1) K (2) 1
 la réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension ascendant ;
 les oscillations libres et forcées dans un circuit RLC série.
On réalise le montage schématisé sur la figure1
comportant : i (b)
- un générateur idéal de tension de f.e.m E ; E uC
C
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
- un interrupteur K ; R
- une bobine (b) d’inductance L et de résistance r =12  .
1-Charge du condensateur
i(A) 2
On ajuste la résistance R sur la valeur R  R 0  40  .
A l’instant t = 0, on place l’interrupteur K en position (1) .
1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge
q(t) du condensateur.
1-2- La courbe de la figure 2 représente les variations de
l’intensité i(t) en fonction de q(t) .
0,1
En s’aidant du graphe de la figure 2, trouver :
1-2-1-la valeur de E.
0,05
1-2-2-la valeur de la constante de temps.
1-3-Vérifier que C  2,5 F . q(C)
0
2- Décharge du condensateur dans la bobine : 5 10
2-1- On ajuste la résistance R sur une valeur R 1 .
Une fois le régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant pris comme
nouvelle origine des dates (t  0) . Un système d’acquisition informatisé adéquat a permis de tracer la courbe
représentant la charge q(t) du condensateur (figure3).
2-1-1-Montrer que l’équation différentielle régissant l’évolution de la charge q(t) du condensateur s’écrit :
d 2q(t) dq(t) q(C) 3
2
+ A. + B.q(t) = 0 où A et B sont deux
dt dt
constantes positives.
2-1-2- Déterminer la valeur de la tension aux bornes
de la bobine juste après le basculement de
l’interrupteur K en position (2) . t1 t(ms)
0
2-1-3- En considérant que la pseudopériode des
oscillations est égale à la période propre du circuit LC,
vérifier que L =1, 0 H .(On prend 2 10 ). 10 C

2-1-4- Calculer l’énergie dissipée par effet Joule dans 4ms


le circuit entre l’instant t  0 et l’instant t1 indiquée
sur la figure 3.
2-2- On fait varier la résistance R, et on constate que pour A  2 B le régime des oscillations est
apériodique. Dans ce cas la résistance totale du circuit est supérieure à une valeur R c .
En utilisant les équations aux dimensions, vérifier que l’expression de R c a la dimension d’une résistance et
déterminer la valeur minimale de R .
81
Modulation d'Amplitude et Transmission d'information

Résumé:9 et 10 Niveaux:SM.PC

I.Ondes électromagnétiques- Transmission d'information


1. Les caractéristiques
: des ondes électromagnétiques
Comme les ondes mécaniques progressives sinusoïdales, les ondes électromagnétiques sont caractérisées par :
Comme les ondes mécaniques progressives sinusoïdales, les ondes électromagnétiques sont caractérisées par :
1
* une fréquence f (en Hz) et une période T (en s) liées entre elles par la relation suivante : f =
T
* Une célérité (vitesse de propagation en m/s) : dans le vide et dans lair elle est égale à la célérité de la lumière soit c = 3.108 m/s
* La célérité des ondes électromagnétiques dans les milieux transparents (comme les fibres optiques) est également importante
(de lordre de 108 m/s
* Une longueur d’onde dans le vide λ (en m) qui correspond à la distance parcourue par londe se déplaçant à la célérité c durant une
c
période temporelle T. On a aussi la relation suivante : λ = c.T =
f

2. La nécessité de la modulation
On veut transporter un signal ( musique, son, image , etc ... ) . Ces signaux ont une basse fréquence de l’ordre de 1kHz , en fait ces signaux
ne peuvent pas être transmises directement pour plusieurs raisons :
* Les ondes de basses fréquences sont fortement amorties ;
λ λ
* Les dimensions de l’antenne réceptrice pour une onde donnée doivent être de lordre de et
2 4
Cela conduirait à des antennes irréalisables du fait de leurs dimensions : pour une onde de fréquence 1kHz il faudrait une
λ c 3 × 108
antenne de dimension L = = = = 150km
2 f 2.103
* L’intervalle des basses fréquences est très étroites qui a pour effet de rendre l’antenne incapable de sélectionner le signal transmis
parmi d’autres . Il y aurait brouillage de l’information.

La solution :
C’est de transporter le signal dans une plage des hautes fréquence , ce qui nécessite l’utilisation d’une onde porteuse de haute fréquence qui
porte le signal de BF sous forme d’une onde modulante.

signal modulant
Modulateur signal modulé

Porteuse

3. Le principe de transmission d'une inforamtion par une onde électromagnétique


L’information à transmettre est contenue dans un signal électrique de basse fréquence.
Pour le transporter, on utilise une " onde porteuse" de haute fréquence.
L’amplitude de l’onde porteuse est modulée par le signal électrique de basse fréquence. Ceci est effectué par un modulateur.

Information

transmission
Modulation Démodulation réception du signal

Porteuse

4. les types de modulations


Dans la porteuse p(t) = Pm.cos(2.π.N.t + φ), trois paramètres peuvent être modifiée :
- L'amplitude Um : modulation d'amplitude
- La fréquence N : modulation de fréquence
- La phase φ : modulation de phase

82
Modulation d'amplitude Modulation de fréquence Modulation de phase

II.Modulation d'amplitude
1. Principe :
La modulation d’amplitude d’une tension poteuse p(t) de haute fréquence Fp permet la transmission de signaux de faibles
fréquences ( une tension s(t) de basse fréquence fs) avec :
s(t) = Sm cos(2.π.fs.t) : signal de faible fréquence: Le signal modulant contenant l’information à diffuser (à envoyer)
p(t) = Pm cos(2πFp t) : porteuse

1 � 633
2

+ t
� M

U0 est la composante continue


Le signal modulé
uS(t) = k(U0 + s(t)) . p(t)
us(t)=Um. cos(2.π.Fp .t)
� � + ��

AD633

La porteuse p(t)= Pm.cos(2πFpt)

2. Expression de la tension modulée en amplitude


À l’entrée E1 du multiplieur , on a s(t) + U0 = Sm cos(2πfs t) + U0 avecU0 une tension continue .
À l’entrée E2 , on applique la tension porteuse : p(t) = Pm cos(2πFp t) .
À la sortie on obtient la tension us (t) = kPm (Sm cos(2πfs t) + U0 )cos(2πFp t)
On sait que l’expression générale de la tension modulée en amplitude est : us (t) = Um (t)cos(2πFp t)
Um (t) est l’amplitude de la tension modulée est une fonction affine de la tension modulante s(t)
. Elle en reproduit les variations au cours du temps .
Sm
L’amplitude de la tension modulée s’écrit : Um (t) = kPm (Sm cos(2πfs t) + U0 ) Um (t) = kPm U0 ( cos(2πfs t) + 1)
U0
Sm
On pose : A = kPm U0 et m = et la relation prend la forme suivante : Um (t) = A(mcos(2πfs t) + 1)
U0
On appelle m le taux de modulation
De la relation ci-dessous , montre que l’amplitude modulée Um (t) varie entre deux valeurs extrêmes : Ummax et Ummin tel que :
Ummax = A(m + 1) Ummin = A(−m + 1 ) c’est à dire que : Ummax + Ummin = 2Am Ummax − Ummin = 2A

d’où le taux de modulation est : m = Ummax − Ummin


Ummax + Ummin

83
3. La qualité d'une modulation d'amplitude
Pour une modulation parfaite il faut que :
• La fréquence Fp de la porteuse soit nettement supérieure à la fréquence de la modulante f s : Fp >> f s
(Généralement Fp >> 10.fs)
• Le taux de modulation m soit inférieur à 1 : m < 1

Modulation parfaite (Bonne) Mauvaise modulation (Critique) Surmodulation

En mode XY on obtient : En mode XY on obtient : En mode XY on obtient :

1.5 − 0.5 2−0 2.5−(−0.5)


m= = 0.5 < 1 m= =1 m= = 1.5 > 1
2+0 2.5+(−0.5)
1.5 + 0.5

4. Spectre des fréquences :


Le spectre de fréquences du signal modulé est un graphe présentant l'amplitude de chaque composante sinusoïdale du signal.
On a us(t)= A.(1 + A.m.cos(2.π.fs.t)).cos(2.π.Fp.t) = A.cos(2.π.Fp.t) + A.m.cos(2.π.fs.t).cos(2.π.Fp.t)
On sait que 2.cos(a).cos(b) = cos(a+b) + cos(a-b)
A. m A. m
us(t) = A. cos(2. π. Fp . t) + . cos(2. π. (Fp − fs ). t) + . cos(2. π. (Fp + fs ). t)
2 2
Conclusion : la tension modulée est la somme de trois tensions sinusoïdales avec des fréquences différentes
A. m A. m
La fonction A.cos(2.π.Fp.t) . cos(2. π. (Fp − fs ). t) . cos(2. π. (Fp + fs ). t)
2 2
A. m A. m
Amplitude A
2 2
Fréquence Fp Fp – fs Fp + fs

II.Démodulation d'amplitude
Une antenne réceptrice capte l’onde électromagnétique et restitue le signal électrique modulé. La démodulation permet alors
d’extraire le signal modulant s(t) d’origine du signal modulé.
Pour restituer l’information de la tension modulante, il suffit ensuite de démoduler le signal reçu
Elle s’opère comme suit :
• La réception par une antenne réceptrice
• La suppression des alternances négatives (1)
• La détection d’enveloppe (2)
• L’élimination de la composante continue (3)
a) Première opération : la suppression des alternances négatives (1)
La diode bloque les alternances négatives. La tension recueillie aux bornes du conducteur ohmique est une
tension modulée redressée.

D
R

84
b) Deuxième opération : La détection de l’enveloppe et la suppression de la porteuse
Le montage à utiliser comporte un filtre passe – bas (Un condensateur en parallèle avec un conducteur ohmique ), c’est-à-dire
ne laissant passer que les composantes aux fréquences basses et arrêtant celles aux fréquences élevées.
uBM

R C1

NB :
Pour retrouver une enveloppe de porteuse fidèle au signal modulant originel, il faut donc que :
Tp << RC < Ts avec Ts : La période du signal modulant
Tp : La période du signal modulant
c) Troisième opération : la suppression de la composante continue
Le montage à utiliser comporte un filtre passe – haut, c’est-à-dire ne laissant passer que les
composantes aux fréquences élevées et arrêtant celles aux basses fréquences et continues.

uCM

C2
R’

Antenne
uAM uBM uCM
amplification

amplification
D C2
L C R C1 R’ HP
M

partie 1 partie 2 partie 3

Le rôle de chaque partie dans la démodulation :

Antenne Réception des ondes électromagnétique

Partie )1( : Circuit LC 1 1


Sélectionner la fréquence Fp ; Fp = =
Tp 2π√L.C
Tp=2.π.√𝐿. 𝐶 : période de la porteuse

Amplificateur Amplifier le signal modulé sélectionné

Partie )2( : Circuit RC ou filtre passe – bas Elimine les alternances négatives et détecte l’enveloppe
Tp << RC < Ts
Tp : période de la porteuse
TS : période de la modulante

Partie )3( : Circuit RC ou filtre passe – haut Suppression de la composante continue U0

s(t) La tension modulante

85
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EXERCICE 1| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Modulation d’amplitude d’un signal
Pour obtenir un signal modulé en amplitude, on réalise le
montage représenté sur le schéma de la figure 1 où le 1
E1
multiplieur X est un circuit intégré possédant deux entrées E1 et S
E 2 et une sortie S. u1
E2 X us
u2
On applique :
- sur l’entrée E1 une tension u1(t) ayant pour expression
u1 (t) = Pmcos(2πFp .t) .
- sur l’entrée E2 une tension u2(t) ayant pour expression
u 2 (t) = U0 +s(t) où s(t) = Sm cos(2πfs .t) est la tension 2
modulante et U0 est la composante continue de cette
tension.
On obtient à la sortie S du multiplieur X une tension
us(t) modulée en amplitude. u2(t)
On visualise la tension u1(t) sur la voie A de
l’oscilloscope et la tension u2(t) sur la voie B u1(t)
(figure2).
Données : Sensibilité verticale : 1V / div
Sensibilité horizontale : 2 ms / div
1) Définir la modulation d’amplitude.
2) Déterminer graphiquement :
2.1) les fréquences Fp et fs.
2.2) la valeur de Sm et celle de U0.
3) La modulation réalisée dans ce cas sera-t-elle de bonne qualité ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 2| Examen PC 2019 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view
Modulation d’amplitude d’un signal
Pour obtenir un signal sinusoïdal modulé en amplitude, on réalise le montage schématisé sur la
figure 1, où X représente un circuit intégré multiplieur, ayant
1
deux entrées E1 et E 2 et une sortie S. On applique : E1

- à l’entrée E1 la tension u1 (t) d’expression


u1 (t) = U0 + U1cos(2πf1.t) avec U 0 la composante continue de
u1 E2 X S

la tension. u2 u3

- à l’entrée E 2 la tension u 2 (t) d’expression


u 2 (t) = U2cos(2πf 2 .t) .
La tension, modulée en amplitude, obtenue à la sortie S du
multiplieur est u 3 (t) . Son expression est : u 3 (t) = 0,1 0,6cos(2π104 .t) + 0,8 cos(6π105 .t)
1. Déterminer la fréquence Fp de l’onde porteuse et la fréquence f m de l’onde modulante.
2. Calculer le taux de modulation m.
3. La modulation est-elle bonne? Justifier votre réponse.

86
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EXERCICE 3 | Examen PC 2012 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
Pour recevoir une onde issue d’une station de diffusion, on utilise le dispositif
simplifié, qui est constitué de trois parties comme l’indique la figure .

Antenne
E F G H
amplification

amplification
D C
L C1 R2 C2 R3 HP
M

partie 1 partie 2 partie 3

1- La partie 1 est constituée d’une antenne reliée à un circuit parallèle, constitué


d’une bobine d’inductance ajustable et de résistance négligeable et d’un condensateur
de capacité C1 = 4,7.10-10 F.
1-1- Quel est le rôle de la partie 1 ?
1-2- Pour recevoir une onde AM de fréquence f = 160 KHz, on fixe l’inductance
de la bobine sur la valeur L1. Calculer L1.
2- Les deux parties 1 et 2, permettent la démodulation du signal recu. Quel est le
rôle de chacune des deux parties dans la démodulation ?
3- On visualise sur l’écran d’un oscilloscope les tensions uEM , uGM et uHM, on obtient
les courbes suivantes :

(a) (b) (c)


Associer chacune des courbes (a), (b) et (c), à la tension correspondante. Justifier.
EXERCICE 4| Examen PC 2010 S.R | 20 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
Au cours d’une séance de travaux pratiques, le montage de la figure 3 a été réalisé
pour recevoir une émission radio de fréquence f = 540 kHz, en utilisant trois étages : X, Y et Z.
L’étage X est constitué d’une bobine (b) d’inductance L = 5,3 mH et de résistance
négligeable, et d’un condensateur de capacité C ajustable entre deux valeurs :
-12
C 1 = 13,1 pF et C2 = 52,4 pF. (on rappelle que : 1 μF = 10 F).

Etage X Etage Y Etage Z


1- Quel est le rôle de chacun des étages Y et Z dans la réception de l’émission?
2- S’assurer que l’étage X permet la sélection de l’émission désirée.
87
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EXERCICE 5 | Examen SM 2016 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1_faoiAh40XppslIPT155bxf_xdBc_Lwg/view
La modulation d’amplitude est obtenue en utilisant un circuit intégré multiplieur .
On applique à l’entrée E1 du circuit intégré E1 1
multiplieur une tension p(t) qui correspond au S
X ‫ئئ‬
signal porteur, et à l’entrée E 2 la tension E2
s(t)+U0 avec s(t) la tension correspondant au u1(t) uS(t)
u2(t)
signal modulant à transmettre et U 0 la
composante continue (figure 1). ‫ئئ‬
On obtient à la sortie S du circuit la tension u(t) correspondant au signal modulé en
amplitude .L’expression de cette tension est : u(t)=k.p(t).  s(t)+U0  où s(t)=Sm .cos(2πfS t)
et p(t)=Pm .cos(2πf p t) et k une constante qui caractérise le circuit intégré multiplieur .
m 
1- La tension modulée en amplitude peut s’écrire sous la forme : u(t)=A  s(t)+1 .cos(2πf p t)
 Sm 
Sm
avec A=k.Pm .U0 et m = le taux de modulation. 2
U0
Trouver l’expression du taux de modulation m en
fonction de U max et U min avec U max la valeur maximale
‫ئئ‬
de l’amplitude de u(t) et U min la valeur minimale de son
amplitude.
2- Quand aucune tension n’est appliquée sur
l’oscilloscope, les traces du spot sont confondues avec
l’axe médian horizontal de l’écran. On visualise la
tension u(t) et on obtient l’oscillogramme .
- Sensibilité horizontale 20 s.div1 ; -Sensibilité verticale : 1V.div 1 .
Déterminer f p , f s et m .Que peut-on en déduire à propos de la qualité de la modulation ?
EXERCICE 6| Examen SM 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YoFgKaXgjW1nrgbewbjze1OdaO9Qs_Rd/view
Pour transmettre un signal sinusoïdal s(t) on E2 1
utilise un multiplieur. S
On applique à l’entré E1 du multiplieur un E1
signal de tension u(t)=s(t)+V0 avec V0 la tension p(t) uS
continue de décalage , et on applique à l’entrée E2 s(t) + V0
une tension p(t) d’une onde porteuse ( figure 1).
On obtient à la sortie S du multiplieur la tension
modulée en amplitude uS(t) telle que : uS(t) = A[1+0,6cos(104p.t)].cos(2.105p.t) .
3.1- Montrer que la modulation d’amplitude obtenue est bonne .
3.2- La démodulation d’amplitude est réalisée à l’aide du montage de la figure 2.
La partie 1 du montage comprend la bobine (b’) et un condensateur de capacité C0 réglable entre les
deux valeurs 6.10-12 F et 12.10-12 F .
Le conducteur ohmique utilisé dans C2 2
la partie 2 du montage a une résistance R1=30kW .
a- Montrer que l’utilisation de la
bobine (b’) dans le montage permet (b’) C0 R1 C1 R2
à la partie1 du montage de sélectionner
le signal uS(t).
b- On veut obtenir une bonne détection Partie3
Partie1 Partie2
d’enveloppe en utilisant l’un des
condensateurs de capacités :
10 nF ; 5 nF ; 0,5 nF ; 0,1 nF . Déterminer la capacité du condensateur qui convient .

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EXERCICE 7| Examen SM 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
Modulation et démodulation d’amplitude d’une onde électromagnétique
On peut transmettre une information à grande distance, en modulant l’amplitude d’une onde électromagnétique
qui se propage d'un émetteur à un récepteur.
L’émetteur doit assurer la production de l’onde électromagnétique et sa modulation pour porter le signal
informatif. Quant au récepteur, il doit être conçu pour démoduler l'onde et récupérer le signal informatif,
fournissant du sens pour l'utilisateur. La modulation d’amplitude consiste à varier l'amplitude de l'onde
porteuse au cours du temps selon l'évolution temporelle du signal informatif à transmettre.
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X (figure 1).
On applique à l’entrée :
- E1 : la tension u1 (t)  s(t)  U 0 avec s(t)  Sm .cos(2.f.t) représentant le signal informatif et U 0 la tension
de décalage .
- E 2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse u 2 (t)  U m .cos(2.F.t) .
La tension de sortie u s (t) obtenue est u s (t)  k.u1 (t).u 2 (t) ; 1
k est une constante qui dépend du circuit intégré X. E1
La tension de sortie u s (t) ainsi définie s’exprime par : X S
E2
u s (t)=S(t).cos(2πF.t) avec S(t)  A 1  m.cos(2f.t)  . u1 (t) u s (t)
u 2 (t)
Dans cette expression S(t) est l’amplitude de la tension modulée
et m le taux de modulation.

2-1-Un dispositif approprié permet de


visualiser simultanément deux des tensions u 2
u1 (t) , u 2 (t) et u S (t) . On observe ainsi les
(a)
oscillogrammes(a) et (b) de la figure 2.
1V
Indiquer, en justifiant, pour chacun des 40 s
oscillogrammes de la figure 2, s'il
correspond au signal modulant, au signal
modulé ou à la porteuse. t
2-2- En se basant sur les oscillogrammes 0
de la figure 2,déterminer:
2-2-1- la fréquence de la porteuse et celle (b)
du signal informatif.
2-2-2- le taux de modulation m.

Démodulation de l’onde
La figure 3 schématise un constituant de récepteur radio lié au circuit de démodulation. Ce constituant est
équivalent à la bobine (b) d’inductance L  8, 6 mH et de résistance r  12 
associée au condensateur de capacité C variable.
Le circuit formé par la bobine (b) et le condensateur est mis en vibration forcée par l’intermédiaire de
l’antenne qui capte toutes les ondes émises par toutes les 3
stations.
P D Q K1 S
Pour écouter une seule station , il suffit d’accorder la 
fréquence propre du circuit à la fréquence de l’émetteur
(L, r ) (b) C R'
C’
en régulant la capacité du condensateur.
(On prendra :  2 10 .) M
2-3-1-Calculer la valeur à laquelle il faut ajuster la

89
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capacité C de l’élément récepteur pour que la fréquence propre soit N 0 180 kHz .
2-3-2-Trouver alors l’intervalle des valeurs de la capacité C ' pour avoir une bonne détection
d’enveloppe sachant que la fréquence de l’information émise est N i  5 kHz et R '  100 k .

EXERCICE 8| Examen SM 2013 S.R | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view

Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur transmission à des longues distances nécessite
qu’elles soient modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et la de demodulation.
1 - Modulation E1
1
S ‫ئئ‬
On considère le montage représenté dans la figure 1 ; X
- Le générateur  GBF 1 applique à l’entrée E1 de la composante E2
u1(t)
 2 .t  u2(t) uS(t)
électronique X une tension sinusoïdale 1 u ( t )  Pm .cos   ‫ئ‬
 T p 
- Le générateur  GBF 2 applique à l’entrée E2 de la composante
électronique X une tension sinusoïdale u2 ( t )  U 0  S( t )
us V 
2
avec U 0 la composante continue de la tension et 0,3
 2 .t 
S( t )  Sm .cos   la tension correspondante 0,2
 Ts  0,1
à l’onde qu’on désire transmettre.
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope la tension 0
1
de sortie us  t   k.u1( t ).u2 ( t ) avec k constante
- 0,1
positive caractérisant la composante X , fig 1
- 0,2
 Montrer que l’expression de la de la tension S’écrit
  2 t    2 t 
- 0,3
0,5 1,5 t( 5, 4.103 s )
sous la forme : us ( t )  A 1  m cos    cos  
  s    Tp  .
T
3
et préciser l’expression de A et celle de m .
D C0
 En exploitant la courbe de la figure 2 :
S
a.Trouver les fréquences Fp de la porteuse
et fs de la tension modulante. L C R C R
0
b.Déterminer le taux de modulation et en
déduire la qualité de modulation.
partie 1 partie 2 partie 3
2 - Démodulation M
La figure 3 représente le montage utilisé
dans un dispositif de réception constitué de trois parties.
Préciser le rôle de la partie 3 dans ce montage.
 Déterminer la valeur du produit L.C pour que la sélection de l’onde soient bonne.
 Montrer que l’intervalle auquel doit appartenir la valeur de la résistance R pour une bonne
4 2 L 4 2 L.Ts
Détection de l’enveloppe de la tension modulante dans ce montage est :  R 
Tp Tp2
Calculer les bornes de cet intervalle sachant que L  1,5mH .

90
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 9| Examen SM 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Xr_bwDNvjwlGwVV9Tl7a0ERCZi19lHo5/view
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X de constante
caractéristique k  0,1V 1 (fig.1).
1
On applique à l’entrée : E1
- E1 : la tension vp (t)  Um .cos(2.10 .t)
5
X S
E2
- E 2 : la tension vs (t)  s(t)  U0 avec s(t)  Sm .cos(2.10 .t)3
vp (t) u s (t)
vs (t)
et U 0 la tension de décalage.
La tension de sortie u s (t) obtenue est : us (t)  k.(s(t)  U0 ).vp (t) .
u s (t) peut s’écrire sous la forme :
m m 
u s (t)=A.  cos(2πN1.t)+cos(2πF.t)+ cos(2πN 2 .t)  avec A  k.Um .U0 , N1< F< N2 , F est la fréquence de
2 2 
l’onde porteuse et m le taux de modulation.
u s (t) 2
1-Déterminer la valeur de N1 et celle de N2.
2- Donner le taux de modulation m en fonction
de Sm et U 0 . 2V
3-On visualise la tension s(t) sur l’entrée X de
l’oscilloscope et la tension de sortie u s (t) sur 0 s(t)

l’entrée Y, et on élimine la base de temps
(mode XY). On obtient ainsi l’oscillogramme
de la figure 2 représentant u s (t) en fonction de
s(t) .
3-1- Déterminer graphiquement le taux de
modulation m. 0,5V
3-2- Déterminer les valeurs des tensions U0 et Um.

EXERCICE 10| Examen SM 2018 S.R | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
Afin de produire une onde hertzienne modulée en amplitude, on réalise le montage schématisé sur la fig1,
où X représente un circuit intégré multiplieur. Le coefficient du circuit multiplieur est k .
On applique à l’entrée E1 la tension u1 (t)  6.cos(4.105 .t)
1
et à l’entrée E 2 la tension u 2 (t)  2.cos(8.103 .t)  5 . E1
X S
La tension de sortie u s (t) obtenue est E2
us (t)  k.u1 (t).u 2 (t)  3[1  0, 4.cos(8.103 t)].cos(4.105 t) u1 (t) u s (t)
u 2 (t)
Toutes les tensions sont exprimées en volt(V).
1- Déterminer la fréquence de l’onde porteuse.
2- Choisir la réponse juste :
L’amplitude maximale de l’onde modulée est :
a- 6V ; b- 4,2V ; c- 3V ; d- 1,8V ; e- 2V.
3- Les conditions d’une modulation d’amplitude de bonne qualité sont-elles vérifiées ? justifier.
4- Exprimer u s (t) sous forme de la somme de trois fonctions sinusoïdales et représenter le spectre de
fréquences en choisissant l’échelle suivante : 1cm/V pour les amplitudes.
1
Rappel: cos(a).cos(b)  cos(a  b)  cos(a  b)  .
2
5- Le circuit bouchon, constitué par la bobine et le condensateur précédents, permet-il une bonne
réception de l’onde modulée étudiée ?justifier la réponse.

91
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1| Examen SM 2015 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Beaucoup d’appareils électriques contiennent des circuits qui se composent de condensateurs, de
bobines, de conducteurs ohmiques …La fonction de ces composantes varie selon leurs domaines
d’utilisation et la façon dont elles sont montées dans les circuits.
‫ئ‬
1- Etude du dipôle RL
K 1 ‫ئ‬
On réalise le montage, représenté dans la figure 1, comportant :
-un générateur de f.e.m E  12V et de résistance interne négligeable ;
-un conducteur ohmique de résistance R1  52  ; E
‫ئ‬
-une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ; (b)
-un interrupteur K . u R1 R1
On ferme l’interrupteur K à l’instant de date t=0 .Un
système d’acquisition informatisé adéquat permet de
tracer la courbe représentant la tension u R1 (t) aux
u R1 (V) 2
bornes du conducteur ohmique (fig.2) .(La droite (T) (T)
représente la tangente à la courbe à t=0).
Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution
de u R1 .
Déterminer la valeur de la résistance r de la bobine.
 Vérifier que L=0,6 H .
2- Etude des dipôles RC et RLC.
. On réalise le montage, représenté dans la figure 3, 4 Figure2
comportant :
-un générateur idéal de courant ; 2
-un microampèremètre ; t(ms)
-deux conducteurs ohmiques de résistance R 0 et R=40 ; 0
0 10
- un condensateur de capacité C , non chargé initialement ; 20

-la bobine (b) précédente ; R0 3


A
- deux interrupteurs K1 et K 2 .
K1 K2
Etude du dipôle RC
On ferme l’interrupteur K1 ( K 2 ouvert) à l’instant de date
t=0 .L’intensité du courant indiquée par le C (b)
microampèremètre est I0  4 A . Un système d’acquisition
informatisé adéquat permet de tracer la courbe représentant I0 i uR
la tension u AB (t) (fig.4).
A
 Déterminer la valeur de R 0 . B
R
 Trouver la valeur de la capacité C du condensateur.
Etude du dipôle RLC u AB (V) 4
Lorsque la tension entre les bornes du condensateur prend la valeur
u C  U0 ,on ouvre K1 et on ferme K 2 à un instant pris comme
nouvelle origine des dates (t=0). Un système d’acquisition informatisé
adéquat permet de tracer la courbe représentant la tension u R (t)
(fig.5) .(la droite (T1) représente la tangente à la courbe à t  0 .) 4

2
t(s)
0 5 10

92
Prof.Zakaryae Chriki aebc

u R (V) 5

(T1)
0,5V
‫ئئ‬
2,5ms

t1
0 t(ms)
‫ئ‬

Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de la charge q du condensateur.


dE t
Exprimer en fonction de R , r et i ; E t représente l’énergie totale du circuit à un instant t
dt
et i l’intensité du courant circulant dans le circuit au même instant.
L  du   du 
Montrer que U0   .  R  où  R  représente la dérivée par rapport au temps
R  dt  t 0  dt  t 0
de u R (t) à t  0 .Calculer U 0 .
 Trouver E j l’énergie dissipée par effet Joule dans le circuit entre les instants t=0 et t=t1( fig.5).
3- Modulation d’amplitude d’un signal sinusoïdal
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X (fig.6).
On applique à l’entrée :
- E1 : la tension u1 (t)  s(t)  U0 avec s(t)  Sm .cos(2.fS.t) représentant le signal informatif et
U 0 une composante continue de la tension. 6 ‫ئ‬
- E 2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse E1
u 2 (t)  Um .cos(2.FP .t) . X S
E2
La tension de sortie u s (t) obtenue est us (t)  k.u1 (t).u 2 (t) ; u1 (t) u s (t)
u 2 (t)
k est une constante qui dépend du circuit intégré X.
1
Rappel: cos(a).cos(b)  cos(a  b)  cos(a  b) 
2
Montrer que u s (t) s’écrit sous la forme : Amplitude(V) 7
A.m A.m
u s (t)  .cos(2.f1.t)  A.cos(2.f 2 .t)  .cos(2.f 3.t)
2 2
où m est le taux de modulation et A une constante.
 La figure 7 représente le spectre de fréquences formé
de trois raies de la tension modulée u s (t) . Déterminer m 1
et la fréquence f s .La modulation est-elle bonne ? 0,5
 Pour une bonne réception du signal modulée, on utilise f(kHz)
un circuit bouchon(circuit d’accord) formé d’une bobine 0
5 5,5 6
d’inductance L0  60 mH et de résistance négligeable et
de deux condensateurs , montés en série, de capacité C  10 F et C0 .Déterminer la valeur de C0 .

93
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 2 | Examen SM 2016 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1_faoiAh40XppslIPT155bxf_xdBc_Lwg/view
Les parties I et II sont indépendantes
Partie I :Etude du dipôle RC et du circuit LC
Les circuits RC , RL et RLC sont utilisés dans les montages électroniques des appareils électriques. On
se propose, dans cette partie, d’étudier le dipôle RC et le circuit LC. ‫ئئ‬
Le montage électrique schématisé sur la figure 1 comporte :
-un générateur idéal de tension de f.e.m E,
K 1
-deux condensateurs de capacité C1 et C2 = 2 μF , i )1( (2)
-un conducteur ohmique de résistance R=3k , ‫ئ‬
-une bobine d’inductance L et de résistance
négligeable,
-un interrupteur K à double position. E u 2 (t)
1-Etude du dipôle RC C2 u L (t)
On place l’interrupteur K dans la position (1) à u1 (t) u R (t)
un instant pris comme origine des dates (t=0).
Montrer que la capacité Ce du condensateur
équivalent aux deux condensateurs associés en C1 R
C .C
série est : Ce = 1 2 . 2
C1 +C2 U(V)
 Montrer que l’équation
différentielle vérifiée par la tension
u 2 (t) entre les bornes du (T)
condensateur de capacité C 2 s’écrit :
du 2 (t) 1 E u 2 (t)
+ .u 2 (t)= .
dt R.Ce R.C2
 La solution de cette équation 4
différentielle s’écrit sous la forme : u R (t)
2
u 2 (t)=A.(1-e-αt ) . Déterminer
t(ms)
l’expression de A et celle de en 0
fonction des paramètres du circuit. 2 4

 Les courbes de la figure 2, représentent l’évolution des tensions u 2 (t) et u R (t) .


La droite (T) représente la tangente à la courbe représentant u 2 (t) à l’instant t = 0 .
a.Déterminer la valeur de :
E.
 u 2 (t) et celle de u1 (t) en régime permanent.
b. Montrer que C1 = 4μF .
2-Etude des oscillations électriques dans le circuit LC
uL 3
Lorsque le régime permanent est établi, on bascule
l’interrupteur K à la position (2) à un instant pris
comme nouvelle origine des dates (t  0) .
Montrer que l’équation différentielle vérifiée
t
par la tension u L (t) entre les bornes de la bobine 0

d 2 u L (t) 1
s’écrit : 2
 u L (t)  0 .
dt LC2 4V
 La courbe de la figure 3 représente les
0,5 ms
variations de la tension u L (t) en fonction du temps

94
Prof.Zakaryae Chriki aebc

a.Déterminer l’énergie totale E t du circuit.


b.Calculer l’énergie magnétique E m emmagasinée dans la bobine à l’instant t = 2,7 ms .
Partie II : Etude de la qualité d’une modulation d’amplitude
La modulation d’amplitude est obtenue en utilisant un circuit intégré multiplieur .
On applique à l’entrée E1 du circuit intégré 4
multiplieur une tension p(t) qui correspond au E2 S
signal porteur, et à l’entrée E 2 la tension
E1
s(t)+U0 avec s(t) la tension correspondant au
s(t) +U0
signal modulant à transmettre et U 0 la u(t)
p(t)
composante continue (figure 4).
On obtient à la sortie S du circuit la tension
u(t) correspondant au signal modulé en
amplitude .L’expression de cette tension est : u(t)=k.p(t).  s(t)+U0  où s(t)=Sm .cos(2πfS t)
et p(t)=Pm .cos(2πf p t) et k une constante qui caractérise le circuit intégré multiplieur .
m 
 La tension modulée en amplitude peut s’écrire sous la forme : u(t)=A  s(t)+1 .cos(2πf p t)
S  Sm 
avec A=k.Pm .U0 et m = m le taux de modulation.
U0 5
Trouver l’expression du taux de modulation m en
fonction de U max et U min avec U max la valeur maximale
de l’amplitude de u(t) et U min la valeur minimale de son
amplitude.
 Quand aucune tension n’est appliquée sur
l’oscilloscope, les traces du spot sont confondues avec
l’axe médian horizontal de l’écran. On visualise la
tension u(t) et on obtient l’oscillogramme de la figure 5.
- Sensibilité horizontale 20 s.div1 ;
-Sensibilité verticale : 1V.div1 .
Déterminer f p , f s et m .Que peut-on en déduire à propos de la. qualité de la modulation ?
EXERCICE 6| Examen SM 2010 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1QlPEJ4YenxlD38sJtd2ntINRHo-Up5yM/view
1ère partie : Etude d’un oscillateur électrique libre
On charge un condensateur de capacité C = 10µF sous une tension continue U = 6V .On le branche aux
bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ,figure (1).
On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0 .
1
 Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur . K

 La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :


 2 
q  Qm cos   t  , dont T0 est la période propre de l’oscillateur (LC) . i
 T0 
L
Calculer Qm et trouver l’expression de T0 en fonction des paramètres du circuit . C

 Monter que le rapport de l’énergie électrique Ee emmagasinée


dans le condensateur et l’énergie totale E du circuit s’écrit à un instant t
E  2 
sous la forme : e  cos 2   t  .
E 0 T  E
 Compléter le tableau suivant,après l’avoir copié sur votre copie ,en calculant le rapport e :
E

95
Prof.Zakaryae Chriki aebc

L’instant t 0 T0 T0 3T0 T0
8 4 8 2
Ee
Le rapport
E
 Déduire la période T de l’échange d’énergie entre le condensateur et la bobine en fonction de T0 .
2eme partie : communication par les ondes électromagnétiques
Lors d’une communication , la voix est 2
convertie en signal électrique par un
Antenne
microphone, grâce à un système de M2
conversion numérique et d’amplification.
Le signal électrique est porté par une M1 Station
onde porteuse qui après amplification base
est émise vers l’antenne la plus proche .
L’antenne transmet le signal à une station Station
base qui l’envoie alors à une centrale , centrale
par ligne téléphonique conventionnelle
Station
ou par les ondes électromagnétiques . base
De là sont acheminées les conversations vers
le téléphone du destinataire .
1- émission d’une onde électromagnétique par un portable
Les ondes électromagnétiques sont utilisées par la télévision , La radio et les radars .Si bien que la
gamme de fréquence restant pour les portables sont de plus en plus restreints : l’une d’entre elles s’étend
de 900 à 1800 MHz.
Données : La célérité des ondes électromagnétiques dans le vide et dans l’air : c = 3,00.108 m.s-1 ;
1MHz = 106Hz .
Calculer la durée que met une onde électromagnétique de fréquence f=900MHz pour parcourir la
distance M1M2=1km séparant le téléphone et l’antenne ,figure (2).
 Que signifie l’expression « l’air est un milieu dispersif pour les ondes électromagnétiques » ?
 On peut représenter la chaine d’émission par le schéma de la figure (3).
3
Circuit A Amplificateur Microphone
intégré
C
Antenne amplificateur
émettrice

x B Oscillateur de haute fréquence

En quel point A ou B ou C de la figure (3) trouve-t-on :


a- L’onde porteuse ?
b- Le signal modulant ? 4
2- Modulation d’amplitude E1
S
E2 X
Le circuit de modulation est constitué d’un composant nommé
u1(t) s(t)
multiplieur qui possède deux entrées E1 et E2 et une sortie S ,figure (4) . u2(t)=v(t)
Pour simuler la modulation d’amplitude , on applique :
- à l’entrée E1 le signal u1(t)=u(t)+U0 dont u(t)=Umcos(2.f.t)
est le signal modulant et U0 tension continue de décalage .
- à l’entrée E2 le signal porteur u2(t)=v(t)=Vmcos(2F.t).
Le circuit intégré X donne une tension modulée proportionnelle au produit des deux tensions ,
s(t) = k.u1(t).u2(t) où k est une constante dépendant uniquement du circuit intégré .
s(t) s’écrit sous la forme : s(t) = Smcos (2Ft).

96
Prof.Zakaryae Chriki aebc
5
 Montrer que Sm , ,amplitude du signal modulé ,
peut se mettre sous la forme Sm = A[m.cos(2.f.t)+1]
en précisant l’expression du taux de modulation m et celle
de la constante. A
Le graphe représenté sur la figure (5) donne l’allure
de la tension modulée en fonction du temps.
Déterminer à partir de ce graphe :
a- la fréquence F de l’onde porteuse .
b- La fréquence f du signal modulant .
c- L’amplitude minimale Sm(min) et l’amplitude
maximale Sm(max) du signal modulé.
 Donner l’expression du taux de modulation en fonction
de Sm(min) et Sm(max) .Calculer la valeur de m .
La modulation effectuée est – elle de bonne qualité ? Sensibilité verticale : 1V/div
Justifier . Sensibilité horizontale : 0,25 ms/div

EXERCICE 3| Examen SM 2014 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view

L’objectif de cet exercice est de suivre l’évolution de l’intensité du courant électrique au cours de la
charge d’un condensateur et au cours de sa décharge à travers une bobine. Pour l’étude de la charge et
la décharge d’un condensateur de capacité C, on réalise le montage représenté dans la figure 1 .

E 1
1 - Etude de la charge du condensateur i
Initialement le condensateur est non chargé.
A un instant considéré comme origine du temps t=0, R
on bascule l’interrupteur K à la position 1, le condensateur C
1
se charge alors à travers un conducteur ohmique de
K
résistance R=100Ω à l’aide d’un générateur électrique
parfait de force électromotrice E = 6V . uc 2
1.1- Etablir l’équation différentielle que vérifie l’intensité
du courant i en respectant l’orientation indiquée
dans la figure 1. L,r
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit i 2
t

sous la forme suivante : i  A e .  I0
Trouver l’ expression de A et celle de τ en
1,0
fonction des paramètres du circuit.
1.3- En déduire l’expression de la tension
0,75
uc en fonction du temps t.
1.4- Un système informatique permet de
0,5
tracer la courbe qui représente
i
les variations en fonction du temps t ,(fig 2) . 0,25
I0
I0 est l’intensité du courant à l’instant t = 0. t(ms)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

Déterminer la constante de temps τ et en déduire la valeur de la capacité C du condensateur.


1.5- Soient Ee l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur lorsqu’il est complètement chargé
et Ee ( ) l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant t =  .

97
Prof.Zakaryae Chriki aebc

Ee ( ) E ( )  e  1 
2

Montrer que le rapport s’écrit sous la forme : e   ;Calculer sa valeur ,


Ee Ee  e 
(e est la base du logarithme népérien ) .
Etude de la décharge du condensateur dans une bobine
A un instant que l’on considère comme nouvelle origine des temps, on bascule l’interrupteur à la
position 2 pour décharger le condensateur dans une bobine de coefficient d’inductance L= 0 ,2 H et de
résistance r.
2.1- On considère la résistance de la bobine négligeable et on conserve la même orientation précédente
du circuit .
a- Etablir l’équation différentielle que vérifie l’intensité du courant i  t  .
b- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i  t   I m cos 2 N0t    ;
Ddéterminer la valeur de I m et celle de  .
2- A l’aide du système informatique précèdent, on visualise l’évolution de l’intensité i  t  dans le
circuit en fonction du temps t , on obtient l’oscillogramme représenté dans la figure 3 .
i(t) (mA) 3

10

2
0
3 4 5 6 8 11 13
1 7 9 10 12 t(ms)
-5

-10

-15

On désigne par Eo, l’énergie de l’oscillateur a l’instant t =0 et par T la pseudo période des oscillations .
7
Calculer l’énergie E’ de l’oscillateur à l’instant t '  T , en déduire la variation E  E ' E0 .
4
Donner une explication à cette variation.
2.3- On admet que l’énergie totale de l’oscillateur diminue au cours de chaque pseudo - période de p=27 ,5%
a-Montrer que l’expression de l’énergie totale de l’oscillateur peut s’écrire à l’instant t = nT
sous la forme En  E0 1  p  , avec n entier naturel.
n

b-Calculer n lorsque l’énergie totale de l’oscillateur diminue de 96% de sa valeur initiale E0 .


EXERCICE 4| Examen SM 2011 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1wt302DZofkq6CaQ_kwLW89CkbJ77ma-a/view

Le dipôle LC se comporte comme un oscillateur dans lequel s’effectue périodiquement un échange d’énergie
entre le condensateur et la bobine ; mais ,en réalité ,l’énergie totale de ce dipôle ne reste
pas constante au cours du temps à cause des pertes d’énergie par effet joule .
L’objectif de cet exercice est d’étudier l’échange énergétique entre le condensateur et la bobine ainsi que la
réponse d’une bobine à un échelon de tension électrique .

98
Prof.Zakaryae Chriki aebc

1- Oscillations électriques dans le cas où la bobine a une résistance négligeable .


On considère le montage de la figure 1 qui comprend : K 1
- Un générateur idéal de tension qui donne une tension U0 ; (1) (2)
- Une bobine d’inductance L et de résistance négligeable ;
- Un condensateur de capacité C=8,0.10-9 F ;
U0 i L
- Un interrupteur K .
On charge le condensateur sous la tension U0 en plaçant C
l’interrupteur dans la position (1) .
Lorsque le condensateur est complètement chargé ,
on bascule l’interrupteur dans la position (2) à l’instant t=0 ,
il passe alors dans le circuit un courant d’intensité i .
A l’aide d’un dispositif approprié , on visualise la courbe représentant les variations de l’intensité i en
fonction du temps (figure2)et la courbe représentant les variations de l’énergie magnétique Em
emmagasinée dans la bobine en fonction du temps (figure3).
i( mA) 2 Em(10-7J) 3

15
4,35
t(ms)
0
0,01 0,02 0,03 0,04

- 15
1,45
t(ms)
0 0,01 0,03

1.1- Trouver l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i du courant.


1.2- A l’aide des figures (2) et (3) :
a- Déterminer la valeur de l’énergie totale ET du circuit LC et en déduire la valeur de la tension U0 .
b- Déterminer la valeur de L.
2- Réponse d’une bobine de résistance négligeable à un échelon de tension .
On monte la bobine précédente en série avec un conducteur u(V) 4
)1(
ohmique de résistance R=100 .On applique entre 4
(2)
les bornes du dipôle obtenu un échelon de tension de valeur
ascendante E et de valeur descendante nulle et de période T. (3)
t(10- 2 ms)
On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de 0
1,27 2,54
la tension u entre les bornes du générateur, la tension uR aux T
2
bornes du conducteur ohmique et la tension uL aux bornes de
la bobine ; on obtient alors les courbes (1) , (2) et (3)
représentées dans la figure 4 .
T
2.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t) dans l’intervalle 0  t < .
t 2

2.2- La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : i(t)  I p (1  e  ) avec Ip et  des
constantes .
a- Associer chacune des tensions uL et uR à la courbe correspondante dans la figure 4 .
b- A l’aide des courbes de la figure 4 ,trouver la valeur de Ip.
T
2.3- L’expression de l’intensité du courant s’écrit dans l’intervalle  t < T (sans changer l’origine du
2
t

temps ) sous la forme : i(t)  A.e  avec A et  des constantes .
3T
Montrer que l’expression de l’intensité du courant à l’instant t1  s’écrit sous la forme i(t1) = Ip.e-2.
4

99
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3- Les oscillations électriques dans le cas où la bobine a une résistance non négligeable .
On répète l’expérience en utilisant le montage représenté dans la figure 1 en remplaçant la bobine
précédente par une autre bobine ayant la même inductance L , mais sa résistance r n’est pas négligeable .
Après avoir chargé complètement le condensateur , on bascule l’interrupteur dans la position (2) .
La figure 5 représente l’évolution de la charge q du condensateur en fonction du temps .
3.1- Choisir la ou les réponses justes : 5
q
L’énergie emmagasinée dans la bobine est :
a) maximale à l’instant t1 = 5.10-3ms .
b) minimale à l’instant t1 = 5.10-3ms . 0,01ms
-2
c) maximale à l’instant t2 = 10 ms .
d) minimale à l’instant t2 = 10-2ms . t(ms)
3.2- Montrer que l’équation différentielle vérifiée O
par la charge du condensateur s’écrit sous la forme :
d 2q dq 4²
2
 2   2  q  0
dt dt T0
r
avec T0 la période propre du circuit et   .
2L
1
3.3- sachant que l’expression de la pseudo période T des oscillations est T  ; trouver la
L 1  2

condition que doit vérifier r par rapport à pour que TT0 .  2


C T0
2
4

100
La partie de la chimie unité 1

Les grandeurs liées à la qunatité de matière

Résumé...................................................................................102

Transformations chimiques lentes et rapides

Résumé...................................................................................103

Suivi temporel d'une transformation chimique

Exercices.................................................................................107

Résumé...................................................................................105

101
Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière

La mole est l’unité de la quantité de matière (symbole : mol). 1 mol correspond à 6, 02 × 1023 particules (nombre
d’Avogadro NA )

Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière Les relations Les unités

Le nombre N d’atome , de molécules ou d’ions contenus dans N NA=6,02.1023 mol-1


l’échantillon est proportionnel à la quantité de matière n n=
correspondante . D’où la relation : NA n; (mol)
La masse m d’un échantillon d’une espèce chimique X et m m: (g)
sa quantité de matière n sont reliées par la relation : n=
M M: (g.mol-1)
La masse volumique ρ d’un corps est égale au quotient de sa
m m: (g ou Kg)
masse m par son volume V . ρ= V: (cm3, L , m3(
V
ρ .V M: (g.mol-1) n; (mol)
la relation entre n , ρ et V. n=
M V: (cm , L , m (
3 3

La densité d d’un corps par rapport à l’eau est égale au quotient m


de la masse m de ce corps par la masse m0 d’un même volumeV d= m: (g ou Kg)
d’eau : m0
La densité d d’un gaz par rapport a` l’air , est égale au quotient de M
la masse m d’un volume V de gaz par la masse mair du même d= M: (g.mol-1)
volume V d’air , 29
La concentration molaire C d’un soluté moléculaire X dissous
n n; (mol) C: (mol.L-1)
dans une solution homogène est égale au quotient de la quantité C= V: (L)
n par le volume V de la solution . V
` température constante, pour une quantité de matière donnée de
À V: ( m3)
gaz, le produit de la pression P par le volume V de ce gaz ne varie P.V = cte
pas :
P: (Pa)
L’expérience montre que les quatre variables d’état (P, V, n, T T: (K)
) sont liées par une équation s’appelle l’équation d’état des P.V = n . R .T R: (SI)
gaz parfait

C: (mol.L-1)
la relation de la dilution : Ci . Vi = C f . V f
V: (L)
D’après la définition du volume molaire Vm , la quantité de V V: (L)
matière n d’une espèce chimique est liée à son volume V par la n=
relation : Vm Vm: (L.mol-1)

Tableau d' avancement

Equation de réaction aA + bB cC + dD
Etat de système A vancement La quatité de matière en (mol)

Etat Initial 0 ni(A) ni(B) 0 0


Etat Intermédiaire x ni(A) - a.x ni(B) - b.x c.x d.x
Etat Final xmax ni(A) - a.xmax ni(B) - b.xmax c.xmax d.xmax

102
Transformations chimiques lentes et rapides

Résumé:1 Niveaux:SM PC SVT


I.Réaction d'oxydo réduction
1.Définitions d’oxydo réduction
: :
• Oxydation : réaction au cours de laquelle un élément perd des électrons
• Reduction : réaction au cours de laquelle un élément gagne des électrons
• Oxydant : espece chimique capable de capter un ou plusieurs électrons.
• Reducteur : espèce chimique capable de céder un ou plusieurs électrons.
• Couple d’oxydoréduction (Ox/Red) : couple constitué par un oxydant et le reducteur correspondant
NB :
Exemples :

S2O82- 3 S2O82- H2SO4 4 HSO4-


H 0 0 2 4
S 2 6 1 4
O 8 24 4 16
Le nombre multiple est un nombre multiple à la fois du nombre de Charge -2 -6 0 -4
charge et du nombre d’atomes
2.Demi équation redox
Comment équilibrer les demis équations redox
1. Determiner le couple Ox/Red et preciser lequel est le reactif, soit Cr2O72-
Cr2O72-/Cr3+
2. Equilibrer les atomes autres que l’oxygene O et l’hydrogene H
Cr2O72-  2Cr3+
3. Equilibrer les atomes d’oxygene O en ajoutant des molecules d’eau H 2O.
Cr2O72-  2Cr3+ + 7 H2O
4. Equilibrer les atomes d’hydrogene H en ajoutant des proton H+.
Cr2O72- +14H+  2Cr3++ 7 H2O
5. Equilibrer les charges electriques en ajoutant des electrons
NB : Cr2O72- +14H+ + 6e  2Cr3++ 7 H2O
On n’équilibre que s’il existe un défaut d’un côté ou de l’autre.

Exemples :On suppose que l’oxydant des couples est l’espèce réagissante
1. MnO4-/Mn2+ 1. NO3-/NO 1. S2O82-/ SO42-
2. MnO4-  Mn2+ 2. NO3- NO 2. S2O82- 2SO42-
3. MnO4  Mn + 4H2O
- 2+
3. NO3- NO+2H2O 3. S2O82- 2SO42-
4. MnO4 + 8H  Mn + 4H2O
- + 2+
4. NO3- + 4H+ NO + 2H2O 4. S2O82- 2SO42-
5. MnO4- + 8H+ + 5e  Mn2+ + 4H2O 5. NO3- + 4H+ + 3e  NO + 2H2O 5. S2O82- +2e  2SO42-
3.
.Réaction d’oxydo réduction
Une réaction d’oxydo-réduction est une transformation chimique mettant en jeu un transfert d’électrons du
réducteur d’un couple vers l’oxydant d’un deuxième couple.
Ox1/Red1 et Ox2/Red2
Equation de l’oxydation : Ox1 + n1 e  Red1 (x n2)
Equation de reduction : Red2  Ox2 + n2 e (x n1)
On multiplie les coefficients des équations par un nombre adéquat de façon à supprimer les électrons échangés entre les deux
couples
Equation d’oxydo reduction : n2 Ox1 + n1 Red2  n2 Red1 + n1 Ox2
Exemple :
Aℓ 3+/ Aℓ- et Cu2+/ Cu MnO4-/ Mn2+ et Fe3+/ Fe2+ :
Cu2+ + 2e  Cu (x3) MnO4-(aq) +8 H+(aq) +5 e  Mn2+(aq) + 4 H2O (x1)
Aℓ  Aℓ 3+ + 3e (x2) Fe2+(aq  Fe3+(aq)+ e (x5)
---------------------------------------- ------------------------------------------------------
3Cu2+ + 2Aℓ  3Cu + 2Aℓ 3+ 5Fe2+(aq) +MnO4-(aq) +8 H+(aq)  5 Fe3+(aq) +Mn2+(aq) + 4 H2O

103
II.Les facteurs cinétiques
La cinétique chimique est l'étude de l'évolution des systèmes chimiques au cours du temps.
1.Transformation rapide :
Une transformation est rapide si elle se fait en une durée trop courte pour que son évolution puisse être suivie "à l'œil nu" ou
avec les appareils de mesure courants (impossible de distinguer des états intermédiaires entre l'état initial et l'état final du
système)

2.Transformation lente :
C'est une transformation dont l'évolution peut être suivie "à l'œil nu" ou avec les appareils de mesure courants pendant
quelques secondes (ou plus longtemps).
3.Facteurs cinétiques :
Les facteurs cinétiques sont les grandeurs qui vont modifier la vitesse d'évolution d'un système chimique
(qui vont influer sur la durée d’une transformation chimique)
4.L'influence des facteurs cinétiques
• Température :
La vitesse de réaction augmente avec la température
Eau froide, glace ou refroidissement  Stopper la transformation

• Concentration initiale des réactifs :


La vitesse de réaction augmente si l'on fait croître la concentration initiale des réactifs
Dilution : Ajouter de l’eau, le volume augmente  Stopper la transformation
• Catalyseur :
Un catalyseur : espèce chimique capable de modifier la vitesse d’une réaction sans changer l’état d’équilibre du
système (il n’apparaît pas dans l’équation de la réaction).

Le catalyseur : Modifie :
* la vitesse de réaction.
* les différentes étapes réactionnelles permettant de passer des réactifs au produits.
Ne modifie pas :
* la constante d'équilibre du système
* le sens d'évolution de la réaction chimique
5.Type de catalyse :
• Catalyse homogène Lorsque le réactif et le catalyseur font partie de la même phase (solide liquide eau gazeuse).
• Catalyse hétérogène Lorsque le catalyseur et le réactif sont dans des phases différentes.
• Autocatalyse lorsque la transformation produit une espèce qui catalyse la transformation
• Catalyse enzymatique lorsque le catalyseur est une enzyme.
 Comparer les vitesses de réaction
• Pendant la même durée la quantité formée par l’expérience (3) est la plus
importante.
• Pour la même quantité formée : l’expérience (4) met peu de temps relativement aux
autres expériences
• Conclusion : la vitesse de réaction de la transformation (3) est la plus importante
V 3 > V2 > V 1 x(10-4 mol)
8
7
C
Expérience N° (a) (b) (c) 6
Température 20 20 35 * 5
Quelques gouttes d’un catalyseur Non Non Oui * B
4
[I-]0(mmoℓ.ℓ-1) 20 40 * 20 3
A
[S2O82-]0(mmoℓ.ℓ-1) 10 20 * 10 2
V(c) > V(b) > V(a) 1
0
0 10 20 30 40 50 t(min)
60 70
NB :
En comparant, pour le même facteur cinétique, les cases et en notant chaque case dominante par un point et en sommant le
nombre de points on conclut la réaction la plus rapide

104
Suivi temporel d'une transformation chimique

Résumé:2 Niveaux:SM PC SVT


1. Définition :
La vitesse volumique v(t) d’une réaction se déroulant dans un volume constant V est la valeur de la dérivée temporelle de l’avancement x de la
1 dx
réaction , divisée par le volume V : v(t) = .
V dt
dx laccroissement de l’avancement x en mol
dt l’accroissement du temps t soit en seconde , en minute ou en heure
V le volume du mélange réactionnel en litre ou m3
L’unité de la vitesse volumique dans le SI est : mol/m3 /s
On peut aussi exprimer la vitesse volumique de la réaction en fonction de la concentration effective .
2. Détermination graphique de la vitesse :
Détermination graphique :
La vitesse est le coefficient directeur de la droite
tangente à la courbe x=f(t) à un instant donné ti.

𝟏 𝚫𝐱 avec V : Vitesse de réaction (moℓ.ℓ .s )


-1 -1

𝐕= x : avancement de réaction (moℓ)


𝐕𝐒 𝚫𝐭 VS : Volume de la solution (ℓ)
t t
On choisit deux points A et B de la tangente A(xA ) et B(xB )
A B
𝟏 𝚫𝐱 𝟏 𝐱𝐁 −𝐱𝐀
et la vitesse 𝐕 = = .
𝐕𝐒 𝚫𝐭 𝐕𝐒 𝐭 𝐁 −𝐭 𝐀

La vitesse de réaction maximale au début de la Le volume de la solution est VS=200mℓ


transformation, diminue avec le temps et tend vers zéro Δx=0.675mmoℓ et Δt=20min
1 Δx
en fin de réaction. V=
VS Δt
Explication : 1 0.675 10−3
V= .
La diminution de la vitesse est due à la diminution de la 200 10−3 20
= 1.68 10 moℓ. min−1 . ℓ−1
concentration des réactifs au cours de la transformation.
3. Autres expressions de la vitesse de réaction
Réactif Produit
aA → bB
t=0 n1 0
t n1-a.x b.x
tf n1-axf b.xf
On peut déterminer du tableau d’avancement la quantité de matière à l’instant t
t n(A) = n1-a.x n(B) = b.x
En exploitant les expressions des quantités de matière on obtient l’expression d’une grandeur et par suite l’expression de la
vitesse de réaction en fonction de cette grandeur
Exemples :
En fonction de la concentration :
Cas d’un réactif :
Réactif A [A] (mmol.L-1)
16
aA
t=0 n1 14
t n1-a.x 12
10
n(A) n1 −a.x
On a n(A)=n1-a.x alors [A] = = 8
VS VS 6
n1 −[A].𝑉𝑆
d’où x = 4
𝑎
𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝[A] 𝟏 𝚫[A] 2
et la vitesse : 𝐕 = =− . = − .
𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐚 𝐝𝐭 𝐚 𝚫𝐭 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 t(min)
12

105
Cas d’un produit :
[B] (mmol.L-1)
16

Produit B 14
bB 12
t=0 0 10
t b.x 8
n(B) b.x
On a n(B)=b.x alors [B] =
6
=
VS VS 4
[B].VS 𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝[B] 𝟏 𝚫[B ] 2
d’ou x = et la vitesse : 𝐕 = = . = .
b 𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛 𝐝𝐭 𝐛 𝚫𝐭 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 t(min)
12

En fonction de volume du gaz formé :


Vg(mL)
V(G)
n(G) =
Vm 800
si le produit B est un gaz alors n(B)=b.x
V(G) 1 V(G) 600
donc b. x = d’où x = .
Vm b Vm
𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝𝐕(𝐆) 𝟏 𝚫𝐕(𝐆)
et la vitesse : 𝐕 = = . = . 400
𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐕𝐦.𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐕𝐦.𝐕𝐒 𝚫𝐭

200
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 t(min)
12
Cas des gaz parfait
p.V=n.R.T
si le produit B est un gaz alors n(B)=b.x
❖ En fonction du volume v : ❖ En fonction de la pression p :
n. R. T b. x. R. T
n. R. T b. x. R. T p= =
v= = v p.v
v
p p d’où x =
p.v b.R.T
d’où x = 𝟏 𝐝𝐱 𝐯 𝐝𝐩 𝐯 𝚫𝐩
b.R.T et la vitesse : 𝐕 = = . = .
𝟏 𝐝𝐱 𝐩 𝐝𝐯 𝐩 𝚫𝐯 𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝚫𝐭
et la vitesse : 𝐕 = = . = .
𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝐝𝚫𝐭

En fonction pH ou la conductibilité σ ou la conductance G : 0,3


σ (S.m-1)
[H3O+]=10-pH
0,25
σ= Σλion.[ion] 0,2

G=k.σ 0,15

d x 0,1
et la vitesse : 𝑉 = ( )
dt VS 0,05
(T)
0
4. Temps de demi réaction t1/2 0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)
Le temps de demi-réaction (par rapport à un réactif donné A) est la durée au bout de laquelle l’avancement
atteint la moitié de sa valeur finale. x (mmol)
xf
xmax10
Si t=t1/2 alors x =
2 .
8

Si la transformation est totale alors xf=xm : l’avancement maximale


xmax6
NB : Le temps de demi-réaction t1/2 : 24
• Peut évaluer la durée de l’expérience
• N’est déterminer graphiquement que sur l’axe des temps 2

0
0 t1/ 21 2 3 t(min)
4

106
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EXERCICE 1 | Exercice d'application |  15 min
Equilibrer les équations des couples suivants :

Cr 2O72 − aq / Cr 3 + aq (milieu acide) S 2O8 2 − aq / SO42 − aq


S 4O62 − aq / S 2O 32 − aq H 2O 2 ( aq ) / H 2O( l )
C l 2aq / C l − aq CO 2 (aq ) / H 2C 2 H 4 ( aq )
Fe 3 + aq / Fe s SO42- ( aq ) / SO 2 ( aq )
EXERCICE 2 | Exercice d'application |  20 min
Pour chaque question, indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s).
Énoncé Réponse A Réponse B Réponse C
Augmente avec la Augmente avec la Est indépendante de la
La vitesse d’une réaction
1 concentration des concentration des concentration des
chimique :
réactifs produits réactifs
La vitesse d’une La vitesse d’une La vitesse d’une réaction
Quelle affirmation est réaction augmente réaction diminue est indépendante de la
2
correcte ? généralement avec la quand la température concentration des
température augmente réactifs
L’avancement de la L’avancement de la
Le temps de demi- L’avancement de la
3 réaction est égal à la réaction est égal à la
réaction, noté t ½ est la réaction est égal à
moitié de moitié de
durée au bout de laquelle : l’avancement final
l’avancement maximal l’avancement final
Le suivi d’une Adapté pour des
Une méthode non Une méthode
4 transformation chimique échantillons de petite
destructrice destructrice
par titrage est : taille
EXERCICE 3| Examen SVT 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NfkfYMoTPb53eUhu2zCwq6fzEeYIuzkF/view
▪ le suivi temporel de l’évolution d’un système chimique ;
On réalise une expérience en introduisant, à l’instant t0 = 0 , une masse de zinc en poudre de valeur
m( Zn) = 1, 0 g dans un ballon contenant le volume V = 40 mL d’une solution aqueuse ( S ) d’acide
chlorhydrique H 3O(+aq ) + Cl(−aq ) de concentration molaire CA = 0,5 mol.L−1 . Les ions H 3O(+aq ) réagissent
avec le zinc Zn(s) suivant la réaction chimique d’équation : 2 H 3O(+aq ) + Zn( s ) → H 2( g ) + Zn(2aq+ ) + 2H 2O(l ) .
La mesure du volume de dihydrogène
formé permet le suivi de l'évolution
temporelle de l’avancement x de la
réaction et de tracer le graphe x = f (t ) .
Donnée : M ( Zn) = 65, 4 g.mol −1
1. Calculer les quantités de matière n0 ( Zn)
et n0 ( H3O+ ) , présentes initialement dans
le mélange réactionnel.
2. Recopier, sur votre copie, le tableau
d'avancement de la réaction chimique et le compléter.

107
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Équation chimique 2 H 3O(+aq ) + Zn( s ) ⎯⎯


→ H 2( g ) + Zn(2aq+ ) + 2H 2O(l )
État du système Avancement (mol ) Quantités de matière (mol )
État initial x=0 excès
État intermédiaire x excès
État final xf excès
3. Identifier le réactif limitant. Justifier.
4. Déterminer graphiquement :
a. la valeur du temps de demi-réaction t1/2 .
b. la valeur de la vitesse volumique de réaction, en unité (mol.L−1.s −1 ) , à l’instant t = 400 s , sachant que
le volume du mélange réactionnel est V = 40 mL .
5. Interpréter qualitativement la variation de la vitesse volumique de cette réaction.
6. Pour accélérer la réaction précédente, on recommence l’expérience en utilisant la même masse de
zinc m( Zn) = 1, 0 g et le volume V = 40 mL d’une solution aqueuse ( S ') d’acide chlorhydrique de
concentration molaire CA ' = 1 mol.L−1 .
6.1. Citer le facteur cinétique qui est à l’origine de l’accélération de la réaction.
6.2. Le temps de demi-réaction t1/2 va-t-il augmenter ou diminuer ? Justifier.
EXERCICE 4| Examen PC 2019 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view
L’équation de la réaction chimique entre les ions hydrogénocarbonate HCO3(aq)-
et l’acide
acétylsalicylique s’écrit :
 
C9 H8O4(aq) + HCO3(aq)  C9 H7O4(aq) + CO2(g) + H2O( )
Afin de suivre l’évolution de cette réaction, on introduit dans un ballon, un volume V = 10 mL d’une
solution aqueuse d’hydrogénocarbonate de sodium Na (aq)
+ -
+ HCO3(aq) dont la concentration initiale
effective des ions hydrogénocarbonate est : HCO3  = C = 0,5mol.L-1 puis à un instant choisi comme
0

origine des dates (t = 0) , on ajoute à la solution une quantité d’acide acétylsalicylique de masse
m = 0,5 g .(On considère que le volume du mélange réactionnel reste constant V = 10 mL ).
La courbe de la figure ci-dessous représente l’évolution temporelle de l’avancement de la réaction x.
1. Montrer que les quantités
x (mmol)
de matière initiales des
réactifs sont : (T)
n 0 (C9H8O4 )  2,8 mmol et
n 0 (HCO3 ) = 5mmol . 2
2. Dresser le tableau
descriptif d’avancement de la
réaction.
1
3. Trouver la valeur de
l’avancement maximal x max .
4. Calculer la vitesse t(s)
volumique de la réaction, en 0 055 055
mol.L-1.s-1 , à l’instant
t = 100 s . (T) représente la tangente à la courbe à l’instant t = 100 s .
5. Déterminer graphiquement le temps de demi réaction t1/2 .
108
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EXERCICE 5 | Examen SM 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
Durant la conservation de l’eau de javel , les ions hypochlorite ClO contenus dans cette eau se
 
décomposent selon l’équation de la réaction : 2ClO(aq)  2Cl(aq)  O2(g) .
Dans des conditions expérimentales
ClO(aq)

 (mol.L1 )
déterminées , on obtient les courbes de la
figure1 représentant l’évolution de:
ClO(aq)

  f (t) à deux températures 1 et 2 .
1-1- Dresser le tableau d’avancement de la
réaction (on notera V le volume de la
solution étudiée supposé constant et
C0  ClO(aq)
 la concentration molaire 0,2
0 1

de ClO à t  0 ). 0,1
1-2-Montrer que la concentration molaire (T) 2
t(semaines)
de l’ion hypochlorite à l’instant de demi- 0
10 20
C0
réaction t  t1/2 est . Déduire alors graphiquement t1/2 pour l’expérience réalisée à la température 2 .
2
1-3- Trouver, pour la température 1 , la vitesse volumique de réaction à l’instant t=0 exprimée en
mol.L1.semaine1 ((T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse t  0 ).
1-4- Comparer 1 à 2 en justifiant la réponse.
EXERCICE 6| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
À un instant choisi comme origine des dates t = 0, on introduit, en excès, l’éthanoate d’éthyle dans un
ballon contenant une quantité de matière n 0 (HO )  103 mol d’ions hydroxyde. On obtient un
mélange réactionnel ayant un volume V0 = 100mL.
Il se produit, sous une température constante, une réaction modélisée par l’équation chimique suivante :
 
CH3COOC2 H5(aq)  HO(aq)  CH3COO(aq)  C2 H5OH(aq)
1) Dresser le tableau d’avancement de cette réaction et déterminer la valeur de l’avancement final xf
sachant que cette réaction est totale. (S.m-1)
2) On mesure, à chaque instant, la conductivité  du
mélange réactionnel.
0,25
La courbe de la figure1 donne les variations de la
conductivité du mélange réactionnel en fonction du temps. 0,2
La droite (T) représente la tangente à la courbe au point
d’abscisse t1 = 4 min . 0,15

L’expression de la conductivité  du mélange réactionnel


0,1
en fonction de l’avancement x de la réaction est :
σ = 0, 25 -160.x où  est exprimée en S.m-1 et x en mol. 0,05 (T)
2.1) Définir le temps de demi-réaction t1/ 2 .
0
2.2) A l’aide de l’expression   f (x) et de la courbe de la 4 8 12 16 20 t (min)
figure1, déterminer la valeur de t1/ 2 .
1 d
2.3) Montrer que la vitesse volumique de la réaction à un instant t s’écrit sous la forme : v  - . .
160.V0 dt
3 1
2.4) Déterminer, en mol.m .min , la valeur v1 de cette vitesse à l’instant t1= 4 min.

109
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EXERCICE 7 | Exercice d'application |  35 min
Ils ont partie à t=0 de la même mélange :
50ml d’une solution aqueuse de (𝒌+ −
(𝒂𝒒)+𝑰(𝒂𝒒) ) 1
et de concentration C1= 0,5mol.L -1
x(10-2 mol) (T)
et 50ml d’une solution aqueuse de (𝟐𝑵𝒂+ 𝟐−
(𝒂𝒒) +𝑺𝟐 𝑶𝟖(𝒂𝒒) )
de concentration C2. Le groupe A suit
l’évolution de la réaction à la (T)
2
température ambiante, par contre le groupe B
suit l’évolution de la réaction dans un bain 1
marie dont la température est maintenue à
T=80°C . A l’aide d’un protocole bien 0,2
approprié n’est pas décrit ici les deux groupes
0
ont tracé les deux courbes qui traduisent 0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)
l’évolution de l’avancement x au cours du
temps sur le même graphique ci - contre.
 Identifier la courbe tracée par le groupe B .Justifier la réponse.
Préciser l’effet de la température sur le déroulement de la réaction chimique étudiée .Que peut-ton dire
de la température.
 Dresser le tableau d’avancement descriptif qui décrit l’évolution de la réaction .
 Déterminer l’avancement
2-
maximal xmax .
 Montrer que S O
2 8 est le réactif limitant. Et déduire la valeur de la concentration C2
 Déterminer la composition de chaque système chimique après un quart d’heure du départ de la réaction.
Déterminer la vitesse de la réaction dans chaque condition à la même date t=15min.
Donnée : couples oxydant/réducteur : S2O82- / SO42- et I2/I-.
EXERCICE 8 | Exercice d'application |  35 min
On étudie l’évolution en fonction du temps d’un mélange obtenu à partir de 100mL d’une solution
d’acide éthanedioïque à 6,0010 -2 mol.L-1 et
[Cr3+] (mmol.L-1) (T)
1
100mL d’une solution acidifiée de dichromate de
potassium à 1,6610 -2 mol.L-1. On obtient la
courbe suivante : (T)
La réaction d’oxydoréduction qui se produit met
en jeu les couples Cr2O72– / Cr3+ et CO2 / H2C2O4
 Citer deux facteurs pouvant modifier la vitesse
d’une réaction chimique.
3
 Ecrire les deux demi-équations électroniques
ainsi que l’équation bilan de la réaction qui se 0
produit entre l’ion dichromate Cr2O72– et l’acide 0 20 40 t(min)
éthanedioïque H2C2O4.
 Etablir la quantité initiale de chacun des réactifs et en déduire le réactif limitant.
et dresser le tableau d’avancement de la réaction faisant apparaître l’avancement temporel x(t).
Définir mathématiquement la vitesse volume v(t) de cette réaction.
3+
et exprimer cette vitesse de réaction v(t) en fonction de la concentration des ions Cr . Détailler le calcul
de cette démonstration.
Déterminer la valeur de la vitesse volumique à la date t = 50 s.
Déterminer le temps de demi-réaction t1/2 de cette réaction.
 Déterminer graphiquement la quantité d’ions Cr3+ présente lorsque la réaction est considérée comme étant
terminée . En déduire le volume de gaz carbonique dégagé par cette réaction dans les C.N.T.P.
(On donne Vm= 24 mol/L)
EXERCICE 9 | Exercice d'application |  35 min
Pour mesurer la quantité d alcool dans le sang, on utilise la réaction chimique suivante :
3 CH3CH2OH(aq) + 2 Cr2O72-(aq) + 16 H+(aq)  3 CH3COOH(aq) + 4 Cr3+(aq) + 11 H2O(l).Cette réaction est lente,
son évolution est suivie par dosage.
À la date t = 0, on mélange vp=2mL de sang prélevé au bras d’un conducteur avec v= 10mL d’une solution
110
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aqueuse acidifiée de dichromate de potassium (2K+ + 2 Cr2O72-(aq)) de concentration molaire C=2.10–2 mol.L‐1.
Le volume total du mélange réactionnel est VM = 12 mL.
Un suivi temporel obtenu par dosage des ions dichromate Cr2O72‐ a permis de tracer la courbe suivant.
 Établir le tableau d’avancement du système en désignant par n0 la quantité de matière initiale
d’alcool présente dans les 2mL de sang, et par n1 la quantité de matière initiale en ions dichromate introduite
dans le mélange réactionnel.(L’ion H+ est en excès).
 Quelle relation existe entre l’avancement x de la [Cr2O72‐] (mmol.L-1) 1
réaction, la concentration en ions dichromate [Cr2O72–]
dans le mélange, le volume VM du mélange réactionnel, et 16,7
la quantité n1 ?
 La réaction peut être considérée comme totale.À l’aide
du graphique [Cr2O72–] = f(t), calculer l’avancement
maximal. 15,9

Le taux autorisé d’alcool est de 0,5 g dans 1 L de sang.


Le conducteur est‐il en infraction ? (T)
0
 Donner la définition de la vitesse de la réaction. 0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)
 Déterminer sa valeur à l’instant initial.
Données :
Masse molaire moléculaire de l’éthanol : 46 g.mol‐1.
EXERCICE 10 | Exercice d'application |  35 min
2-
Dans cet exercice, on s'intéresse à la réaction d'oxydoréduction entre
. les ions peroxodisulfate S2O8 et les ions
iodure I- en solution aqueuse. 1
2- 2- - G (mS)
Donnée : couples oxydant/réducteur : S2O8 / SO4 et I2/I . 20,6
Dans un bécher, on introduit un volume Vl=40mL (T)
d'une solution aqueuse de peroxodisulfate de potassium
(2K+ + S2O82-) de concentration Cl = 1,0.10 -1 mol.L-1.
A l'instant t = 0 s, on ajoute un volume V2 = 60 mL
d'une solution aaqueuse
queuse d'iodure de potassium
(K + I ) de concentration C2 = 1,5.10 -1
+ - -
mol.L-1.
19,2
Un conductimètre, relié à un système d'acquisition
19
de données, permet de suivre l'évolution de 0 20 t(min)
12

la conductance de la solution au cours du temps. La courbe be obtenue est reproduite ci


ci-contre.
 Écrire les demi-équations
équations électroniques pour chacun des deux couples qui interviennent dans cette réaction.
 En déduire l'équation de la réaction entre les ions peroxodisulfate et les ions iodure.
 En notant x l'avancement
'avancement de la réaction à l'instant t, donner les expressions des concentrations des divers
ions présents dans le mélange en fonction de x et du volume V de la solution. On négligera les ions H3O+ et
OH- très minoritaires devant les autres ions.
 On rappelle
appelle que la conductance G d'une telle solution a pour expression :
G = k (λ1 [S2O82-] + λ2 [I -] + λ3 [SO
SO42-] + λ4 [K+])
où les λi sont les conductivités molaires ioniques (qui ne dépendent que de l'ion et de la température) et k
la constante de cellule.
Montrer que la relation entre la conductance G et l'avancement x de la réaction est de la forme :
1
G ( A  Bx) où V est le volume total de la solution, constant pendant toute la durée de l'expérience.
V
 Pour la suite de l'étude, on donne les valeurs des constantes (dans les conditions de l'expérience) :
A = 1,9 mS.L et B = 42 mS.L.mol-1 .
Définir la vitesse volumique de la réaction en fonction de l'avancement x. En déduire son expression en
fonction de G et sa valeur à l’instantinitial.
G + Gmax
Démontrer que l'expression de t1/2 est: G1 2 = 0 .En exploitant la figure 1 déterminer la valeur de t1/2 .
2

111
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EXERCICE 11| Examen PC 2011 S.N | 20 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1WPPnwd-da4-gxfJ5SV8Eky5C_enwGE82/view
Le dihydrogène est considéré comme un combustible possédant une haute énergie non
polluante. Il peut-être synthétisé au laboratoire par action des acides sur quelques métaux.
Le dihydrogène est considéré comme un combustible possédant une haute énergie
non polluante. Il peut-être synthétisé au laboratoire par action des acides sur
quelques métaux.
Le but de cet exercice est le suivi de l’action de l’acide sulfurique sur le zinc par
mesure de pression.
Données :
 Tous les gaz sont considérés comme parfaits ;
 Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
 On rappelle la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T ;
 La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol-1.
On modélise la réaction du zinc Zn(S) avec une solution d’acide sulfurique
(2H3O+(aq)+SO42-), par l’équation chimique suivante :
 2
Zn (S)  2 H 3O(aq) Zn (aq)  H 2(g)  2 H 2 O( )

Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit dans un ballon de volume


constant V = 1 L, une quantité de masse m = 0,6 g de poudre de Zinc Zn (S), et on y
verse à l’instant t0 = 0, un volume Va = 75 mL de la solution aqueuse d’acide
sulfurique de concentration en ions oxonium [H3O+] = 0,4 mol.L-1.
On mesure la pression P à l’interieur du ballon, à chaque instant, à l’aide d’un capteur
de presssion.
+
 Soitent ni(H3O ) et ni(Zn) les quantités de matière initiales respectivement des
ions oxonium et du Zn. Recopier, sur votre copie de rédaction, le tableau
descriptif suivant et le compléter.
Équation chimique 2 H 3O(+aq ) + Zn( s ) ⎯⎯
→ H 2( g ) + Zn(2aq+ ) + 2H 2O(l )
État du système Avancement (mol ) Quantités de matière (mol )
État initial x=0 excès
État intermédiaire x excès
État final xf excès
 Calculer ni(H3O+) et ni(Zn).
 Déterminer le réactif limitant et déduire l’avancement maximal xmax de la réaction.
 Par application de la loi des gaz parfaits, et à l’aide du tableau descriptif
précédent, établir l’expression de l’avancement x(t) de la réaction à un instant t
en fonction de R, T, V et ΔP, où ΔP = P – P0, avec P0 la pression initiale
mesurée à l’instant t0 = 0 et P la pression mesurée à l’instant t.
 Soit ΔPmax = Pmax – P0 la variation maximale de la pression et xmax l’avancement
ΔP
maximal de la réaction. Montrer la relation : x(t)  x max .
ΔPmax
 Une étude expérimentale a permis de traçer la courbe de la figure 1, traduisant
les variations de ΔP en fonction du temps. Trouver graphiquement la valeur du
temps de demi-réaction t1/2.
112
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∆P (hPa)
800

600

400

200

0
0 50 100 150 200 250 t(min)
300

EXERCICE 12| Examen PC 2010 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
 Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
 L’expression de la conductance à un instant t est : G = k  λ i  X i  ;
Où :  λ i : Conductivité molaire ionique de l’ion Xi ;
 k : Constante de la cellule de mesure de valeur k = 0,01 m ;
Le tableau suivant donne les valeurs des conductivités molaires ioniques des ions en solution :
L’ion +
Na aq OH -aq HCO -2aq
λ (S.m 2 .mol -1 ) 5,01.10  3 19,9.10  3 5, 46.10  3
 On néglige la concentration des ions Hydroniums H3O+ devant les autres
concentrations des ions présents dans le mélange réactionnel.
On verse dans un bécher un volume V = 2.10-4 m3 d’une solution SB d’hydroxyde de
sodium de concentration molaire CB = 10 mol.m-3, et on y ajoute à l’instant t0
considérée comme origine des temps, une quantité de matière nE du méthanoate de
méthyle égale à la quantité de matière nB d’hydroxyde de sodium (nE = nB).
(On considère que le volume reste constant V = 2.10-4 m3).
Une étude expérimentale a permis de tracer la courbe représentative des variations de
la conductance G du mélange en fonction du temps (Figure 1)
On modélise la réaction étudiée par l’équation de réaction suivante :
HCO 2 CH 3 (aq) + OH -aq 
 HCO -2 (aq) + CH 3OH (aq)
1- Faire l’inventaire des ions
présent dans le mélange à un instant t.
2- construire le tableau descriptif
de l’évolution de cette transformation.
(On notera x l’avancement de la
réaction à l’instant t)
3- Montrer que la conductance G
dans le milieu réactionnel vérifie la relation :
G = - 0,72 x + 2,5.10-3 (S).
4- Justifier la décroissance de la conductance G
au cours de la réaction.
5- Déterminer la valeur du temps de demi-réaction t1/2.
113
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EXERCICE 13 | Exercice d'application |  35 min
Dans le cadre d’un projet pluridisciplinaire sur le thème de la spéléologie, des élèves de terminale doivent
faire l’exploration d’une grotte où ils risquent de rencontrer des nappes de dioxyde de carbone CO2. A teneur
élevée, ce gaz peut entraîner des évanouissements et même la mort. Le dioxyde de carbone est formé par
action des eaux de ruissellement acides sur le carbonate de calcium CaCO3 présent dans les roches calcaires.
Le professeur de chimie leur propose d’étudier cette réaction.
Données :
- température du laboratoire au moment de l’expérience : 25°C soit T = 298 K
- pression atmosphérique : Patm = 1,020.105 Pa
- constante des gaz parfaits : R = 8,31 SI
- masses molaires atomiques, en g.mol-1 : M(C) = 12 ; M(H) = 1 ; M(O) = 16 ; M(Ca) = 40
Dans un ballon, on réalise la réaction entre le carbonate de calcium CaCO3(s) et l’acide chlorhydrique
(H3O+(aq)+ Cl–(aq)). Le dioxyde de carbone formé est recueilli par déplacement d’eau, dans une éprouvette
graduée.
Un élève verse dans le ballon, un volume VS=100mL d’acide chlorhydrique à 0,10 mol.L-1. A la date t = 0 s,
il introduit rapidement dans le ballon 2,0 g de carbonate de calcium CaCO3(s) tandis qu’un camarade
déclenche un chronomètre. Les élèves relèvent les valeurs du volume VCO2 de dioxyde de carbone dégagé en
fonction du temps. Elles sont reportées dans le tableau ci-dessous. La pression du gaz est égale à la pression
atmosphérique.
t (s) 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220
VCO2 (mL) 0 29 49 63 72 79 84 89 93 97 100 103
t (s) 240 260 280 300 320 340 360 380 400 420 440
VCO2 (mL) 106 109 111 113 115 117 118 119 120 120 121
La réaction chimique étudiée peut être modélisée par l’équation :
CaCO3(s) + 2 H3O+(aq) → Ca2+(aq) + CO2(g) + 3H2O(l)
1) Calculer la densité par rapport à l’air du dioxyde de carbone CO2(g). Dans quelles parties de la grotte ce
gaz est-il susceptible de s’accumuler ?
2) Déterminer les quantités de matière initiale de chacun des réactifs.
3) Dresser le tableau d’avancement de la réaction. En déduire la valeur xmax de l’avancement maximum et le
réactif limitant.
4)
a) Exprimer l’avancement x de la réaction à une date t en fonction de VCO2, T, Patm et R. Calculer sa valeur
numérique à la date t = 20 s.
b) Calculer le volume maximum de gaz susceptible d’être recueilli dans les conditions de l’expérience. La
transformation est-elle totale ?
5) Les élèves ont calculé les valeurs de l’avancement x et reporté les résultats sur le graphe figure 1.
a) Donner l’expression de la vitesse volumique de réaction en fonction de l’avancement x et du volume VS
de solution. Comment varie la vitesse volumique au cours du temps ? Justifier à l’aide du graphe.
b) Définir le temps de demi réaction t1/2. Déterminer graphiquement sa valeur sur l’annexe.
6) La température de la grotte qui doit être explorée par les élèves est inférieure à 25°C.
a) Quel est l’effet de cet abaissement de température sur la vitesse volumique de réaction à la date t = 0 s ?
b) Tracer, sur l’annexe, l’allure de l’évolution de l’avancement en fonction du temps dans ce cas.
7) La réaction précédente peut être suivie en mesurant la conductivité  de la solution en fonction du temps.
a) Faire l’inventaire des ions présents dans la solution. Quel est l’ion spectateur dont la concentration
ne varie pas ?
b) On observe expérimentalement une diminution de la conductivité. Justifier sans calcul ce résultat

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connaissant les valeurs des conductivités molaires des ions à 25°C :


(H3O+) = 35,0 mS.m².mol-1 ; (Ca2+) = 12,0 mS.m².mol-1 ; (Cl-) = 7,5 mS.m².mol-1
c) Calculer la conductivité  de la solution à l’instant de date t = 0 s.
d) Montrer que la conductivité est reliée à l’avancement x par la relation :  = 4,3 – 580.x
e) Calculer la conductivité de la solution pour la valeur maximale de l’avancement.

EXERCICE14 | Exercice d'application |  35 min


Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par la mesure de conductivité :
On se propose d’étudier, par conductimétrie, la cinétique de l’hydrolyse du 2-chloro-2-méthylpropane
qui est noté RCl. Le mélange réactionnel initial est réalisé
en versant un volume VRCl = 1mL de 2 chloro-2-
méthylpropane (RCl) dans un mélange eau – acétone.
L’eau présente est en très large excès.
À température 40°C, on plonge dans le bécher
contenant le mélange eau - acétone une cellule
conductimétrie préalablement étalonnée. On déclenche le
chronomètre à l’instant où on ajoute le 2-chloro-2-
méthylpropane (RCl) dans le mélange et on mesure la
conductivité  de la solution à différentes dates.
La réaction qui a lieu au cours de la transformation
étudiée a pour équation est :
𝑹𝑪𝒍(𝒍) + 𝟐𝑯𝟐 𝑶(𝒍) → 𝑯𝟑 𝑶+ (𝒂𝒒) + 𝑪𝒍− (𝒂𝒒)
La courbe ci-contre représente la variation de la
conductivité  de la solution en fonction du temps.
Données :
- La masse molaire de RCl : M(RCl)=92,6 g/mol
- La masse volumique de RCl est : 𝝆𝑹𝑪𝒍 = 𝟎, 𝟖𝟓 𝒈/𝒄𝒎𝟑
- Le volume du mélange est : V = 50 mL
- 𝝀𝑯𝟑 𝑶+ = 𝟑𝟒𝟗, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 et 𝝀𝑪𝒍− = 𝟕𝟔, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟒 𝑺𝒎𝟐 𝒎𝒐𝒍−𝟏
1- Quel est le rôle de l’acétone dans le mélange réactionnel ?
2- Calculer la quantité de matière initiale de RCl : ni (RCl)
3- Dresser le tableau d’avancement.
4- Déterminer l’avancement maximal xmax de la réaction et en déduire le réactif limitant.
5- Donner l’expression de la conductivité (t) du mélange à la date t en fonction de l’avancement de la

115
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réaction x(t), du volume V du mélange et des conductivités molaires ioniques des ions oxonium 𝜆𝑯𝟑 𝑶+ et
des ions chlorure 𝜆𝑪𝒍− .
6- Montrer que l’avancement de la réaction s’écrit : x(t)= 1,15. 10-3. σ(t)
7- Calculer la composition de système chimique à l’instant t = 7 min.
8- Déterminer le temps de demi-réaction t1/2.
9- Calculer la concentration de 2-chloro-2-méthylpropane [RCl] à l’instant t1/2.
10- Vérifier que la vitesse volumique de la réaction à l’instant t =10 min est : v =4,6. 10-4 mol.L-1 .min-1.

EXERCICE15 | Exercice d'application |  35 min


Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par la mesure de pression d’un gaz :
Pour étudier la cinétique de la réaction de l’acide
chlorhydrique avec le zinc. On introduit dans un ballon de
volume constant V=200mL, la masse m = 0,5 g de zinc en
poudre Zn(S) et on y verse à l’instant t0 = 0, le volume VA= 75
mL d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique
(𝐻3 𝑂+ (𝑎𝑞) + 𝐶𝑙 − (𝑎𝑞) ) de concentration CA = 0,4 mol.L-1. On
mesure à chaque instant t la pression P à l’intérieur du ballon
à l’aide d’un capteur de pression.
La courbe ci-contre représente la variation de la pression
de H2 en fonction du temps.
Données :
➢ On considère que tous les gaz sont parfaits.
➢ Constante des gaz parfaits : R = 8 ,314 (SI)
➢ Toutes les mesures ont été prises à 20°C.
➢ On rappelle l’équation d’état des gaz parfaits :
¨P .V=n.R.T
➢ La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol-1.
➢ Les couples interviennent sont : H3O+/H2 ; Zn2+/Zn.
1- Ecrire l’équation bilan de la réaction étudiée.
2- Citer d’autres techniques qui peuvent utiliser pour suivre l’évolution de cette réaction.
3- Calculer la quantité de matière initiale des réactifs : 𝑛𝑖 (𝐻3 𝑂+ ) et 𝑛𝑖 (𝑍𝑛).
4- Dresser le tableau d’avancement.
5- Déterminer l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥 de la réaction et en déduire le réactif limitant.
6- En appliquant l’équation d’état des gaz parfaits, et en se basant sur le tableau d’avancement
précédent, trouver l’expression de l’avancement x(t) de la réaction à l’instant t en fonction de R, T, V et PH2.
7- Montrer que l’avancement de la réaction s’écrit : x(t)= 3,8. 10-7. PH2
8- Calculer la composition de système chimique à l’instant t= 60 min.
9- Déterminer le temps de demi-réaction t1/2.
10- Vérifier que la vitesse volumique de la réaction à l’instant t0=0 est : v0 ≈ 8. 10-4 mol.L-1 .min-1.
11- Sachant que la vitesse volumique à l’instant t1 = 60 min, est : v1 =1,6. 10-5 mol.L-1 .min-1.
D’après les résultats obtenus, Expliquer pourquoi la vitesse diminue au cours de la réaction.
12- En gardant les concentrations initiales des réactifs, et on augmente la température de mélange
réactionnel à 35°C, Tracer sur la figure précédente la nouvelle évolution de PH2 =f(t). Expliquer l’effet
de la température sur la vitesse de la réaction au niveau microscopique.

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EXERCICE 16| Exercice d'application |  35 min
Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par le dosage :
On verse, dans un bécher, un volume 𝑉1 = 100𝑚𝐿 de solution d'iodure de potassium (𝐾 + (𝑎𝑞) + 𝐼 − (𝑎𝑞) )
de concentration 𝐶1 = 0,4𝑚𝑜𝑙/𝐿 , puis on ajoute un volume 𝑉2 = 500𝑚𝐿 de solution de peroxosulfate de
potassium (2𝐾 + (𝑎𝑞) + 𝑆2 𝑂8 2− (𝑎𝑞) ) de concentration 𝐶2 = 0,3𝑚𝑜𝑙/𝐿 acidifié par 1𝑚𝐿 d’acide sulfurique
concentré.
1 - Ecrire l’équation bilan de la réaction étudié. On donne les couples ox / red mis en jeu : 𝐼2 / 𝐼 − (𝑎𝑞) et
𝑆2 𝑂8 2− /𝑆𝑂4 2− .
2 - Calculer la quantité de matière initiale des réactifs : 𝑛𝑖 (𝐼 − ) et 𝑛𝑖 (𝑆2 𝑂8 2− ). et déduire les
concentrations initiales des réactifs : [𝐼 − ]𝑖 et [𝑆2 𝑂8 2− ]𝑖 .
3 - Construire le tableau d’avancement.
4 - Déterminer l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥 de la réaction et en déduire le réactif limitant.
5- Montrer que : x(t) = [I2] .VT avec : VT =V1 + V2
6 - Déduire la concentration maximale de la diode formée : [I2] max
Immédiatement, en préparant le mélange, on prélève un volume 𝑉 ′ = 10𝑚𝐿 du mélange réactionnel et
on le verse dans un bécher à l’instant t=0, et on ajoute dans ce
bécher 50mL d’eau glacée (0℃) et quelques gouttes d’empois
d’amidon.
On dose la diode formée à l’instant t par la solution de
thiosulfate de sodium
(2𝑁𝑎+ (𝑎𝑞) + 𝑆2 𝑂3 2− (𝑎𝑞) ) de concentration C
On refait les opérations précédentes à différents instants, et
on détermine la concentration de la diode formée en chaque
instant.
La courbe ci-contre représente la variation de la
concentration de la diode formée [I2] en fonction du temps.
7 - Pourquoi on verse l'échantillon du mélange réactionnel
dans l'eau glacée avant chaque dosage ?
8 - Déterminer le temps de demi-réaction t1/2.
9 - Calculer la vitesse volumique de la réaction à les
instants t0=0 et t1=20 min.

EXERCICE 17 | Exercice d'application |  35 min


On réalise l’oxydation des ions iodures par les ions peroxodisulfate 𝑺𝟐 𝑶𝟖𝟐−(aq) . Cette réaction, lente et totale ,
I-(aq)
met en jeu les couples ox / red suivants :I2(aq) / I-(aq) et 𝑺𝟐 𝑶𝟐− 𝟐−
𝟖 (aq) / 𝑺𝑶𝟒 (aq)
1. Établir l’équation bilan de la réaction chimique
2. Afin d’étudier les facteurs cinétiques influant sur la durée de cette réaction, on réalise
les 3 expériences suivantes :
Expériences [𝑰−]0 (en mol .L-1) [𝑺𝟐 𝑶𝟐− -1
𝟖 ] (en mol .L ) Température (en °C)
-2 -2
1 2,0 .10 1,0 .10 20
2 4,0 .10-2 2,0 .10-2 20
-2 -2
3 4,0 .10 2,0 .10 35
3. Sans justifier, répondre par Vrai ou Faux aux affirmations suivantes :
3. 1- C’est dans l’expérience 2 que la vitesse de réaction est la plus faible
3. 2- Par comparaison entre les expériences 1 et 3, on étudie l’influence de la température
3. 3- C’est dans l’expérience 3 que la vitesse de réaction est la plus grande
3. 4- Les ions iodure sont toujours en excès
3. 5- La quantité finale de diode formée dans l’expérience 2 est le double de celle formée dans l’expérience 1

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EXERCICE 18| Examen SM 2013 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view

l’atmosphère à cause de leur participation dans la formation des pluies acides qui sont nocives
pour l’environnement d’une part et l’augmentation de l’effet de serre d’autre part .
L’objectif de cet exercice est d’étudier la cinétique de la dissociation du pentaoxyde de diazote
N2O 5 en NO2 et O2 .

Données : On considère que tous les gaz sont parfaits ;


La constante des gaz parfaits : R  8,31(S.I) ; l’équation d’état des gaz parfaits : p.V  n.R.T
On met du pentaoxyde de diazote dans une enceinte initialement vide de volume constant V  0,50L munie
d’un baromètre pour mesurer la pression totale p l’intérieur de l’enceinte à une température constante
T318K voir la figure 1 .
On mesure au début de la dissociation (t = 0 )à l’intérieur de l’enceinte la pression totale; on trouve alors
p0  4, 638 .104 Pa . Le pentaoxyde de diazote se dissocie selon une réaction lente et totale modélisée par
L’équation: 2 N 2 O5 (g) 
 4 NO 2 (g) + O 2 (g)
On mesure la pression p à différents instants et on représente la variation de la grandeur
p
en fonction du temps , obtient le graphe représenté dans la fig 2. La droite   
p0
p
représente la tangente à la courbe  f  t  à l’instant t  0 .
p0
1 p 2
p0

2,5 
La phase gazeux hPa 1660,00
Manomètre
2

1,5
‫حىض مائي‬ 1

M ilieu réactionnel 0,5

de volume V 318 K 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)

Calculer la quantité de matières n 0 du pentaoxyde de diazote dans le volume V à t  0 .


Calculer l’avancement x max de cette réaction.
Exprimer n T ,la quantité de matière totale des gaz dans le volumes V à l’instant t en fonction de n 0
et x l’avancement de la réaction à cet instant t.
p 3x
En appliquant l’équation d’état des gaz parfaits ,établir la relation  1
p0 n0
Trouver l’expression de la vitesse volumique de la réaction en fonction de n 0 , V et la dérivée par
p
rapport au temps de la fonction p  f  t  . Calculer sa valeur à t  0 .
0
p + pmax
 Démontrer que l'expression de t1/2 est: p 1 2 = 0 .En exploitant la figure 1 déterminer la valeur de t1/2 .
2
On considère maintenant l’expérience initiale réalisée dans un bain-marie à 40°C. Représenter sur le graphe
ci-dessus l’allure de la courbe obtenue et ustifier brièvement

118
La partie de la chimie unité 2

Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens

Résumé...................................................................................120

Exercices.................................................................................121

État d’équilibre d’un système chimique

Résumé...................................................................................123

Exercices.................................................................................124

Transformations associées à des réactions acido-basiques


en solution aqueuse

Résumé...................................................................................127

Exercices.................................................................................129

119
Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens

Résumé:3 Niveaux:SM PC SVT


1. Définition de Bronsted :
• Un acide de Bronsted est une espèce qui, au cours d’une réaction chimique, donne un proton

• Une base de Bronsted est une espèce qui, au cours d’une réaction chimique, accepte un proton
2. Couples acide base :
AH : L’acide conjugué de la base B
AH/B : couple acide base avec
B : La base conjuguée de l’acide AH

Exemples de couple acide base


NH4+/NH3 H3O+/H2O H2O/OH- HCN/CN- HCOOH/HCOO- CH3COOH/CH3COO-

3. Réacation Acido-Basique
:
Toute réaction acido-basique met en jeu un transfert de protons H + de l’acide noté HA1 du couple acido-basique HA1 /A−
1
vers la base notée A− − − −
2 d’un autre couple acido-basique HA2 /A2 : HA1 + A2 −→ A1 + HA2

4. Expression du pH d'une
: solution aqueuse :
Pour des solutions diluées telles que : [H3 O+ ] ≤ 5, 0 × 10−2 mol/l, le pH est défini par la relation : pH = −log[H3 O ]
+

H3 O+ représente le nombre qui mesure la concentration molaire en ions


H3 O+ exprimée en mol/l .
Cette relation est équivalente à : [H3 O+ ] = 10−pH
.............................................................................................................................
.............................................................................................................................
5. Taux d'avancement: final τ :
xf
Le taux d’avancement final d’une réaction , noté τ, vaut : τ = x
max

τ est une grandeur sans dimension compris entre 0 et 1 . Si τ = 0, la réaction n’a pas lieu ; et si τ = 1, la réaction est totale .
τ s’exprime souvent en pourcentage
6. Les deux sens de transformation
: d'un système chimique:
Au cours d’une transformation chimique non totale , la réaction s’effectue dans deux sens ; sens direct et sens inverse .
7. Etat d'èquilibre d'un : système chimique
Lors d’une transformation chimique de certains systèmes , on peut obtenir un état final dans lequel coexistent les réactifs et les produits qui
restent en proportions constantes . Cet état final est alors appelé état d’équilibre .

8. Explication microscopique
: de l'Etat d'équilibre dynamique :
Un système chimique est en état équilibre si la température et la pression et les concentrations des réactifs et des produits restent constante au
cours du temps .
À l’échelle macroscopique , le système ne semble plus évoluer À l’échelle microscopique les entités (ions , molécules, .. ) continuent à
réagir . des chocs efficaces ont lieu entre entités réactives d’une part et entre entités produites d’autre part .
Lorsque l’état d’équilibre est atteint , pendant la même durée , les nombres des chocs efficaces entre entités réactives d’une part et entre
entités produites d’autre part sont égaux . Les quantités de réactifs et de produits sont donc constantes au cours du temps .

120
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EXERCICE 1 | Exercice d'application |  5 min
[H3 O+ ](mol/l) 6, 0 × 10−5 3.9 × 10 −4
5.4 × 10−8
pH
Compléter le tableau suivant
pH 3.9 6.8 11.2
+
[H3 O ](mol/l)
EXERCICE 2 | Exercice d'application |  25 min
I - Dans une fiole jaugée de volume V0=100mL, on introduit une masse m d’acide éthanoïque CH3COOH, puis on complète
cette fiole avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on l’homogénéise; On obtient une solution S0 d’acide
éthanoïque de concentration molaire C0 =5.10-2 mol.L-1. M(CH3COOH)=60g/mol
Calculer la masse m.
 Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide éthanoïque en présence d’eau.
 construire le tableau d’avancement, en fonction de C0, V0, xéq ( l’avancement à l’état d’équilibre).
Exprimer le taux d’avancement final 0 en fonction de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq et C0.
I I - La mesure de la conductivité de la solution S0 donne 0 =34,3mS.m-1 à 25°C.
Exprimer la conductivité  de la solution d’acide éthanoïque à l’état d’équilibre en fonction des conductivités
molaires ioniques des ions présents et de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq.
 Calculer le pH de la solution.
 Calculer 0 le taux d’avancement de la réaction. -3 -1
 On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide éthanoïque de concentration C1=5.10 mol.L .
-1
 La mesure de la conductivité de la solution S1 donne 1 =10,7mS.m à 25°C ; Calculer 1 le taux d’avancement de la
réaction.
 En déduire l’influence de la concentration de la solution sur le taux d’avancement.
Conductivités molaires ioniques à conditions de l’expérience en mS.m².mol-1: λ (H3O+)=35,0 ; λ(CH3COO-)=4,09.
EXERCICE 3 | Exercice d'application |  15 min
On détermine la conductivité de solutions d’acide fluorhydrique de diverses concentrations C. Les résultats
sont donnés dans le tableau ci-dessous :
c (mmol.L−1) 10 1,0 0,10
−1
σ (mS.m ) 90,0 21,85 3,567
Écrire l’équation de la réaction du fluorure d’hydrogène HF sur l’eau.
Déterminer les concentrations effectives des ions H3O+(aq) et F−(aq) dans ces trois solutions.
Calculer le taux d’avancement de la réaction pour chacune des solutions.
Comment varie ce taux d’avancement avec la dilution de la solution ?
Données : conductivités molaires ioniques à 25oC :
λ(H3O+ )= 3, 50.10−2 S.m2.mol−1 λ(F−) = 5, 54. 10−2 S.m2.mol−1
EXERCICE 4 | Exercice d'application |  15 min
Un volume V =50, 0 mL d’une solution aqueuse a été obtenu en apportant n1 = 2,50mmol d’acide méthanoïque
HCOOH(aq) et n2 = 5,00 mmol d’éthanoate de sodium Na+ (aq) +CH3COO−(aq). Dans l’état d’équilibre,
à 25oC, sa conductivité vaut σ=0, 973S.m−1.
 Écrire l’équation de la réaction et établir son tableau d’avancement.
 Exprimer la conductivité σ en fonction de l’avancement xéq dans l’état d’équilibre. En déduire la valeur xéq
 Déterminer, à l’état d’équilibre, les concentrations molaires effectives des espèces chimiques participant
à la réaction.
 Calculer la valeur du taux d’avancement final , conclure
Données : conductivités molaires ioniques à 25oC : λ(HCOO−) = λ2 = 5, 46. 10−3 S.m2.mol−1
λ(CH3COO−) = λ1 = 4, 09.10−3 S.m2.mol−1 λ(Na+) = λ3 = 5, 01. 10−3 S.m2.mol−1
EXERCICE 5 | Exercice d'application |  15 min
−2
Une solution aqueuse de volume V=2, 0 L est obtenue en apportant 2,0.10 mol d’acide lactique de formule
brute C3H6O3, noté HA, dans le volume d’eau nécessaire.
À 25oC, la concentration à l’équilibre en acide HA est de 8.9.10−3 mol.L−1.
Écrire l’équation de la réaction entre l’acide et l’eau.
Calculer les concentrations molaires effectives des espèces ioniques en solution.
 Calculer la valeur du taux d’avancement final  conclure.
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EXERCICE 6 | Exercice d'application |  25 min
Etude d’une solution aqueuse d’ibuprofène
Le pH d’une solution aqueuse d’ibuprofène C13H18O2 de concentration molaire C = 5,0×102 mol.L-1 vaut
pH = 2,7 à 25C .
1- Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation entre l’ibuprofène et l'eau
2- Déterminer l’avancement final xf en fonction de pH et V
3- Déterminer xm en fonction C et V
4- Montrer que cette transformation est limitée.
EXERCICE 7 | Exercice d'application |  15 min
Transformations acide base en solution aqueuse
L'acide propanoïque C2H5COOH est un acide gras, utilisé dans la synthèse de certains produits
organiques et pharmaceutiques, de parfums et dans la médecine vétérinaire.
1- On considère, à 25°C, une solution aqueuse (S) d’acide propanoïque de concentration molaire
C =2,0.10-3mol.L-1 et de volume V =1,0 L. La mesure de la conductivité σ de la solution (S) a
donné la valeur σ = 6,2.10-3 S.m-1 .
Données:
λH3 O+ = 35 × 10−3 S. m2 . mol et λC2 𝐻5 𝐶𝑂O− = 3,58 × 10−3 S. m2 . mol
1.1.Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide propanoïque avec l’eau
1.2.Dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant les grandeurs CA, VA, l'avancement x et
l'avancement xéq à l'état d’équilibre du système chimique.
Déterminer la valeur de l'avancement maximal
1.3.Vérifier que la valeur de l'avancement à l'état d’équilibre est 1, 6.10-4 mol .
1.4. Calculer la valeur du taux d'avancement final
2- On considère une solution aqueuse (S' ) d' acide propanoïque de concentration molaire CA=2×10- 4
mol.L-1 et de pH = 4, 3 . On note τ' le taux d'avancement final de la réaction de l'acide propanoïque
avec l'eau dans ce cas
2.1.Déterminer la valeur de τ' .
2.2.Comparer les valeurs de et τ' . Déduire.
EXERCICE 8 | Exercice d'application |  15 min
Etude d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque
On dispose d’une solution aqueuse (SA) d’acide éthanoïque de concentration molaire CA = 10-2 mol.L-1 .
La mesure de la conductivité de la solution (S ) donne la valeur 1, 6.102 S.m-1 .
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C .
- λH3 O+ = 34,9 × 10−3 S. m2 . mol et λC𝐻3 𝐶𝑂O− = 4,09 × 10−3 S. m2 . mol
- On néglige l’influence des ions HO- sur la conductivité de la solution.
1-1-Ecrire l’équation modélisant la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau.
1-2- Montrer que la valeur du pH de la solution (SA ) est pH 3, 4 .
1-3-Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
EXERCICE 9 | Exercice d'application |  5 min
- Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
- On désignera l’acide étudié par AH et sa base conjuguée par A- ;
On prépare une solution (SA) d’acide butanoïque de concentration molaire CA = 10-2 mol.L-1 et de volume VA.
La mesure du pH de la solution (SA) donne pH = 3,41.
1- Construire le tableau d’avancement suivant et le compléter :
2- Donner l’expression de l’avancement xéq à l’équilibre en fonction de VA et [H3O+]éq (Concentration molaire
des ions hydroniums à l’équilibre)
3- Trouver l’expression du taux d’avancement final τ à l’équilibre en fonction de pH et CA, puis calculer sa
valeur. Que conclure ?

122
État d’équilibre d’un système chimique

Résumé:4 Niveaux:SM PC SVT


1. Définition de quatient de réacion :
Le quotient de réaction est une grandeur qui caractérise un système chimique dans un état donné. Sa valeur , au cours de la réaction , nous
renseigne sur l’évolution du système considéré . Son expression dépend de la nature du système .
2. Quotient de réacation
: d'une réaction chimique
On considère un système chimique qui subit une transformation chimique modélisée par l’équation suivante :
aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
Les espèces chimiques A , B, C et D dissoutes dans l’eau . a , b , c et d les coefficients stœchiomètriques .
On définit le quotient de réaction Qr qui correspond au sens direct (1) pour un état donné du système chimique par la relation suivante :
[C]c .[D]d
Qr =
[A]a .[B]b

[X ] le nombre qui mesure dans l’état considéré du système , la concentration molaire effective de l’espèce chimique X , exprimée en
mol/l . Cet état peut être , l’état initial [X]i , final [X]f ou un état quelconque [X].
Qr n’est pas dimensionné. Sa valeur s’exprime par un nombre sans unité
N.B
N
Par convention, l’eau, lorsqu’elle constitue le solvant , n’intervient pas dans l’écriture d’un quotient de réaction , même si elle figure dans
l’équation de la réaction .
Par convention, l’expression du quotient d’une réaction faisant intervenir des solides et des espèces dissoutes ne comporte que les
concentrations molaires des espèces dissoutes .
3. Quotient de réaction
: à l'état d'èquilibre
On appelle quotient de réaction à l’équilibre , la valeur qui prend le quotient de réaction lorsque le système est à l’état d’équilibre .
Pour une réaction par exemple : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)

[C]ceq .[D]deq
On a Qr,eq =
[A]aeq .[B]beq

4. la constante d'èquilibre d'une réaction chimique :


Dans un état d’équilibre d’un système , le quotient de réaction Qr,eq prend une valeur indépendante de la composition initiale du système .
À chaque équation de réaction est associée une constante K appelée constante d’équilibre . Sa valeur est égale à Qr,eq
et ne dépend que de la température .
Pour une réaction par exemple : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)

On a
[C]ceq .[D]deq
Qr,eq = K = K n’a pas de dimension .
[A]aeq .[B]beq
N.B
lorsque la température augmente la constante k augmente aussi, et vis ver sa.

5. DE quel paramètre dèpent le taux d'avancement final τ:


Le taux d’avancement final d’une réaction dépend de sa constante d’équilibre .
Le taux d’avancement final d’une réaction dépend de l’état initial du système

N.B
lorsque la concentartion intiale augmente le taux diminu , et vis ver sa.
lorsque la constante k augmente le taux augmente aussi , et vis ver sa.

123
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EXERCICE 1 | Exercice d'application |  30 min
Pour se défendre, les fourmis utilisent deux moyens : leurs mandibules et la projection d’acide formique. Les
mandibules servent à immobiliser l’ennemi tandis que l’acide formique brûle la victime. Une fourmi se sentant
menacée se dresse sur ses deux pattes arrière et peut projeter sur l’ennemi un jet d’acide formique à plus de 30
centimètres grâce à son abdomen.
L’acide formique (ou acide méthanoïque) soluble dans l’eau a pour formule semi-développée HCOOH. On se
propose d’étudier quelques propriétés d’une solution aqueuse de cet acide.
Données : Masses molaires atomiques : M(C) = 12 g.mol-1 ; M(H) = 1,0 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1
- Conductivités molaires ioniques à conditions de l’expérience :
 (H3O+) = 35,010-3 S.m².mol-1  (HCOO-) = 5,4610-3 S.m².mol-1
Dans une fiole jaugée de volume V0 = 100 mL, on introduit une masse m d’acide formique, puis on complète
cette fiole avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on l’homogénéise. On dispose d’une solution S 0
d’acide formique de concentration molaire C0 = 0,01 mol.L-1.
 Calculer la masse m.
 Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide formique en présence d’eau.
 Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette transformation chimique, en fonction de C 0, V0, xmax
et xéq. On note xéq l’avancement à l’état d’équilibre et xmax l’avancement de la réaction supposée totale.
Exprimer le taux d’avancement final  en fonction de la concentration [H3O+]éq et de C0.
Donner l’expression du quotient de réaction à l’état d’équilibre Qr, éq.
[H3O]éq
2
et Montrer que ce quotient peut s’écrire sous la forme
: Qr, éq 
C0  [H3O]éq
 Exprimer la conductivité  de la solution d’acide formique à l’état d’équilibre en fonction des conductivités
molaires ioniques des ions présents et de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq.
La mesure de la conductivité de la solution S0 donne  = 0,050 S.m-1 à 25°C.
En utilisant les relations obtenues précédemment, calculer la valeur de la constante d’équilibre Qr,éq
-1
 On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide formique de concentration C1 = 0,10 mol.L .
Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau .
Ci (mol.L-1 )  ( S.m-1 )  (%) Q r, éq
0,10 0,17 ? 1,8.10-4
a. En déduire le taux d’avancement de la réaction ;
b. Qui l’influence de la concentration de la solution sur le taux d’avancement de la réaction :
EXERCICE 2 | Exercice d'application |  25 min
I - L’acide éthanoique (acétique) CH3COOH réagit de façon limitée avec l’eau , l’équation de la réaction s’écrit :
CH3COOH(aq) + H2O(l)  CH3COO -(aq) + H3O+(aq)
 Donner la définition d’un acide selon Bronsted.
 Dans l’équation ci-dessus, identifier les deux couples acides/base mis en jeu.
 Exprimer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cet équilibre chimique.
I I - Une solution d’acide éthanoïque, de concentration molaire initiale C1=2,7.10-3mol.L-1 et de volume
V1=100mL a un pH de 3,7 à 25°C.
Déterminer la quantité de matière initiale de l’acide éthanoïque n1.
Dresser le tableau d’avancement ,puis calculer l’avancement maximale
Déduire , de la mesure du pH, la concentration molaire finale des ions oxonium. Calculer l’avancement final xf.
-2
Donner l’expression du taux d’avancement final τ1, montrer qu’il a pour valeur τ1=7,4.10 . La
transformation est elle totale ?
 Calculer la concentration molaire finale en ions éthanoate CH3COO-
 Calculer la valeur de la concentration molaire finale effective de l’acide éthanoïque [CH3COOH]f.

124
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EXERCICE 3 | Exercice d'application |  25 min
On note l’acide Ibuprofène par RCOOH et sa base conjuguée par RCOO . -

Données : M(RCOOH) = 206 g.mol-1


Toutes les mesures ont été effectuées à la température 25°C.
On dissout, dans l'eau pure, un échantillon de masse m = 200 mg d'acide RCOOH, contenu dans un sachet
d'Ibuprofène, pour obtenir une solution aqueuse (S0) de concentration C0 et de volume V0 = 100 mL.
1- Calculer C0.
2- La mesure du pH de la solution S0 a donné la valeur : pH = 3,17.
a- Vérifier, à l'aide du tableau d'avancement, que la réaction de l’Ibuprofène avec l'eau est
limitée.
b- Donner l’expression du quotient de réaction Qr de cette transformation. Calculer sa valeur à
l’équilibre Qr,eq.
EXERCICE 4 | Exercice d'application |  25 min
Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;
Les conductivités molaires ioniques : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,5 × 10−2 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 et 𝜆𝐴− = 3,62 × 10−3 𝑆. 𝑚2 . 𝑚𝑜𝑙 −1 On
néglige l’influence des ions HO- sur la conductivité de la solution
On considère une solution aqueuse (S) d’acide salicylique de concentration molaire C = 5.10-3 mol.L-1 et de volume
V = 100 mL. La mesure de la conductivité de la solution (S) donne la valeur : σ = 7,18×10-2 S.m-1.
1- Recopier le tableau descriptif suivant et le compléter.
+
Equation de la réaction 𝐴𝐻(𝑎𝑞) + 𝐻2 𝑂(ℓ) ⇌ 𝐴−(𝑎𝑞) + 𝐻3 𝑂(𝑎𝑞)
Etat Avancement Quantité de matière en mol
Initiale x=0
Intermédiaire x
Equilibre xeq
2- Exprimer xéq, avancement de la réaction à l’équilibre, en fonction de 𝜆𝐻3 𝑂+ , 𝜆A− , σ et V. Calculer la valeur
de xéq.
3- Montrer que la valeur approximative du pH de la solution (S) est 2,73.
4- Calculer le quotient de la réaction à l’équilibre Qr.éq.
EXERCICE 5 | Exercice d'application |  25 min
La masse molaire de l’acide éthanoïque : M(CH3COOH) = 60 g.mol-1 ;
La conductivité molaire ionique de l’ion H3O+ : 𝜆𝐻3 𝑂+ = 3,49 × 10−2 𝑆. 𝑚−2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
La conductivité molaire ionique de l’ion CH3COO- :𝜆𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− = 4,09 × 10−3 𝑆. 𝑚−2 . 𝑚𝑜𝑙 −1
Rappel : La conductivité σ s’écrit en fonction des concentrations molaires effectives des ions Xi et de leurs
conductivités molaires ioniques λ i comme suit : 𝜎 = ∑ 𝜆𝑖 . [𝑋𝑖 ]
On dispose de deux solutions (S1) et (S2) d’acide éthanoïque.
La conductivité de la solution (S1) de concentration molaire C1 = 5×10-2 mol.L-1 est σ1 = 3,5×10-2 S.m-1.
La conductivité de la solution (S2) de concentration molaire C2 = 5×10-3 mol.L-1 est σ2 = 1,1×10-2 S.m-1.
On considère que la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau est limitée.
1- Ecrire l’équation modélisant la dissolution de l’acide éthanoïque dans l’eau.
+
2- Trouver l’expression de la concentration molaire effective [H3O ]éq des ions oxoniums à l’équilibre
en fonction de σ et 𝜆𝐶𝐻3𝐶𝑂𝑂− et 𝜆𝐻3 𝑂+ .
3- Calculer [H3O+]éq dans chacune des solutions (S1) et (S2).
4- Déterminer les taux d’avancement final τ1 et τ2 de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau dans chacune
des solutions (S1) et (S2). Déduire l’influence de la concentration initiale de la solution sur le taux
d’avancement final.
5- Déterminer la constante d’équilibre de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau pour chacune des
solutions (S1) et (S2). Conclure.
125
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EXERCICE 6 | Exercice d'application |  25 min
-3
On prépare V=50,0mL d'une solution aqueuse en mélangeant n1=2,50.10 mol d'acide
méthanoïque et n2=5,00.10-3 mol d'éthanoate de sodium.
A l'équilibre, la conductivité de la solution obtenue est  =0,973S.m-1.
Donner l'équation de la réaction entre l'acide méthanoïque et les ions éthanoate. On ne fera pas
figurer les ions sodium qui ne jouent pas de rôle ici, mais on en tiendra compte dans l'expression de la
conductivité.
Dresser le tableau d'avancement de la réaction.
Établir alors une relation entre les concentrations à l'équilibre des ions méthanoate et éthanoate.
Établir une expression de la conductivité en fonction de [HCOO-]éq.
Déterminer les concentrations à l'équilibre des espèces présentes dans le mélange.
 Déterminer la constante d'équilibre.
Données: Les conductivités molaires ioniques sont exprimées en S.m2.mol-1.
(HCOO-) = 5,46.10-3 = 1; (CH3—COO-) = 4,09.10-3 =  (Na+) = 5,01.10-3 = 
EXERCICE 7 | Exercice d'application | 25 min

On dissout une masse m=0,44g d'acide ascorbique (vitamine C), de formule C6H8O6 dans un volume
d'eau V=500mL. Le pH de la solution obtenue est pH=3,2.
Calculer la concentration molaire C en soluté apporté de la solution d'acide ascorbique.
 Donner l'équation de la réaction de l'acide ascorbique avec l'eau.
 Dresser le tableau d'avancement de cette réaction et déterminer l'avancement maximal.
 En utilisant la valeur du pH de la solution, déterminer l'avancement final de la réaction.
10 pH
 En exploitant le tableau d'avancment Montrer que : ‫‏‬  Calculer la valeur du taux d’avancement final
C
, conclure.
C . 2
 Démontrer que la constante d'équilibre s'écrit : ‫‏‬.‫‏‏‏‬K 
1
On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide formique de concentration C1 =0,01C.
 Déterminer le taux d’avancement final de la nouvelle solution.Deduire l'effet de la dultion sur ‫‏‬

Masses molaires atomiques : C : 12 g / mol ; H : 1 g / mol ; O : 16 g / mol

EXERCICE 8 | Exercice d'application |  25 min


On prépare dans un laboratoire de chimie, une solution aqueuse d’acide butanoïque de volume
V et de concentration molaire C = 1, 0.10-2 mol.L-1 . Le pH de cette solution est : pH = 3, 41 .
On modélise la transformation produite par l’équation chimique suivante :
C 3 H 7 C OOH (aq) + H 2 O ( l )  C 3 H 7 COO (-aq ) + H 3 O (+aq )
 Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette transformation chimique, en fonction de C.
 Déterminer le taux d’avancement final de la réaction. En déduire.
 Trouver, en fonction de C et du pH , l’expression du quotient de réaction Qr ,eq à l’équilibre,
puis calculer sa valeur.
On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide formique de concentration C1 = 0,10 mol.L-1.
102 pH'
Montrer que ce quotient peut s’écrire sous la forme : ‫‏‏‏‬K  ‫‏‬
C1 10 pH'
 1 C1 1  puis calculer sa valeur.
 Démontrer qu l'éxpression de pH' s'écrit sous la forme : pH'   Log  K (   
 4 K 2 

126
Transformations associées à des réactions acido-basiques
en solution aqueuse

Résumé:5 Niveaux:SM PC SVT


1. Autoprotolyse de l'eau :
La réaction d’autoprotolyse de l’eau est très limitée . H2 O(l) + H2 O(l) ⇌ H3 O+ (aq) + HO− (aq)
2. Le produit ionique de
: l'eau:
Dans toute solution aqueuse , le produit ionique de l’eau est défini par : Ke = [H3 O+ ]eq × [HO− ]eq
avec [H3 O+ ]eq et [HO− ]eq exprimées en mol/l .
* Ke est indépendant de la nature des espèces dissoutes dans la solution .
* Ke ne dépend que de la température : à 25◦ C, Ke = 1, 0 × 10−14
−pKe
N raisons de commodité , on utilise souvent le pKe défini par : pKe = −logKe =⇒ Ke = 10
Pour des à 25◦ C on a pKe = 14, 0
N.B: En générale : Px=-Logx et x=10-Px
3. La constante d'acidité
: Ka
− +
Soit le couple acide/base suivant : AH(aq)/A− (aq) La constante d’acidité KA associée à ce couple est : KA = [A ]eq .[H3 O ]eq
[AH]eq

KA ne dépend que de la température . Le pKA du couple AH(aq)/A− (aq) est définit par : pKA = −log(KA )

4. La relation entre PKa et Ph : ( )


[B]eq .[H3 O+ ]eq [B]eq
Pour tout couple acide/base , on peut écrire : KA = ⇒ log(KA ) = log[H3 O ] + log
+
[A]eq [A]eq
( ) ( ) ( )
[B]eq [B]eq [B]eq
−log(KA ) = −log[H3 O+ ] − log pKA = pH − log
[A]eq ⇒ [A]eq ⇒ pH = pKA + log [A]eq

5. Constante d'acidité associée à une réaction acido-basique :


Soit la réaction acido-basique entre l’acide A1 du couple A1 /B1 et la base B2 du couple A2 /B2 : A1 (aq) + B2 (aq) ⇌ B1 (aq) + A2 (aq)
la constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction est la suivante :
[A2 ]eq .[B1 ]eq [B1 ]eq [H3 O+ ]eq [A2 ]eq KA1 10−pKA1
K= ⇒K= × ⇒ K= = −pK = 10(pKA2 −pKA1 )
[A1 ]eq .[B2 ]eq [A1 ]eq [B2 ]eq [H3 O+ ]eq KA2 10 A2

6. Comment comprer :le comportement d'acides ou de bases en solution ?

Pour une même concentration apportée d’acide , un acide A1 est plus fort qu’un acide A2
, si le taux d’avancement final de sa réaction avec l’eau est plus grand τ1 > τ2

Pour une même concentration apportée de base , une base B1 est plus fort qu’une base B2
, si le taux d’avancement final de sa réaction avec l’eau est plus grand τ1 > τ2

7. Domaine de prédominance : ( )
[B]
Pour le couple acide-base A(aq)/B(aq) dans une solution aqueuse on a la relation suivante : pH = pKA + log On déduit :
( ) [A]
B
+ si pH = pKA c’est à dire que log = 0 on a
A
[A] = [B] ; l’acide et sa base conjuguée
( ont) la même concentration aucune des deux formes ne prédomine.
B
+ si le pH > pKA c’est à dire que log > 0 et on a [A] < [B] dans ce cas la base B prédomine .
A
( )
B
+ si le pH < pKA c’est à dire que log < 0 et on a [A] > [B] dans ce cas l’acide A prédomine .
A
prédominance A prédominanceB
0 pKA
• •
[A] > [B] [A] = [B] [A] < [B] pH

diagramme de prédominance du couple A/B

127
8. Diagramme de distribution
:
Le diagramme si dessus , appelé diagramme de distribution , présente , en fonction du pH , les pourcentage d’acide éthanoïque et de sa base
conjuguée , l’ion éthanoate en fonction du pH de la solution à 25◦ C .
α(A) α(B)
1

0.8

0.6

0.4

0.2

0
0 2 4 6 8 10 12 14
pKA

À l’intersection des deux courbes α(A) = α(B) donc [A] = [B] c’est à dire que pH = pKA = 4, 8 .
8. Le dosage acido-basique :
Le but du dosage : Doser (ou titrer) une solution acide, c’est déterminer sa concentration molaire dans la
solution considérée au moyen d’une solution basique de concentration connue et réciproquement.
Doser la solution du bécher (solution titrée) par la solution de la burette graduée (solution titrante).
Caractéristiques du dosage : la transformation doit être totale, rapide et sélective
Etude du graphe pH=f(VB) : Protocole expermental :
pH
12 Burette Graduée

10

Support
pH8E

6 Bécher
dpH
4
dVB 4,21 Electrode de Ph-m
Ph-mètre pH
2 Solution titrée
Agitateur magnétique
0
0 1 2 3 V4BE 5 6 7
VB (mL)8
Graphiquement on peut déduire :
• pHA de la solution du bécher (VB=0 : aucun ajout de la solution basique) :
- La nature de la solution initiale du bécher (pHA)
- La dissolution de la solution du bécher est limitée ou totale.
- Le type de dosage (le cas est dosage d’un acide par une base vu la courbe pH=f(VB) est croissante)
• A tout instant le pH et le volume VB correspondant et aussi la composition du mélange :
- Déterminer la concentration des ions hydronium [H3O+]=10-pH et en déduire la concentration des ions hydroxyde
Ke
[OH− ] = , (Ke=[H3O+].[OH-])
[H3 O+ ]
• Les coordonnées du point d’équivalence E(VBE, pHE) :
- VBE et exploiter la relation de l’équivalence : CAVA=CBVBE
- pHE : déterminer la nature du mélange à l’équivalence (basique ou acide ou neutre )
- L’indicateur coloré adéquat (pHE encadré par la zone de virage de l’indicateur coloré)
• Méthode des tangentes parallèles :
- Consiste à tracer deux tangentes T 1 et T3 parallèles de part et d'autre du saut de pH, puis de tracer une troisième
droite T2 équidistante et parallèle aux deux premières : d(T1,T2)=d(T2,T3)
- Le point d’équivalence E est le point d'intersection de la droite (T2) avec la courbe pH = f(VB).
dpH
• Une seconde méthode de détermination des coordonnées du point d'équivalence à partir de la courbe = f(VB ) la
dVB
dérivée première du pH en fonction de VB , le volume à l'équivalence est le volume pour lequel la dérivée est
maximale (remarquable par un pic sur la courbe).

128
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EXERCICE 1 | Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Un flacon, dont l’étiquette est illisible, contient une solution aqueuse Sa d’un acide carboxylique de
formule et de concentration inconnues. Cette partie de l’exercice se propose :
- de déterminer la concentration de cette solution aqueuse. - d’identifier cet acide.

On notera AH pour désigner l’acide carboxylique et A  pH


1
pour désigner sa base conjuguée.
Toutes les mesures sont réalisées à 25°C.
12
1) Dosage de l’acide carboxylique
On dose un volume Va = 20 mL de la solution aqueuse 10
Sa de concentration Ca par une solution aqueuse Sb
 
d’hydroxyde de sodium Na (aq)  HO(aq) de concentration 8

Cb  101 mol.L1 . 6

La courbe de la figure 1 représente les variations du pH


du mélange réactionnel en fonction du volume Vb de la 4

solution basique versée.


2
1.1) Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
1.2) Déterminer graphiquement les coordonnées pH E et 0
5 10 15 20 25
VbE du point d’équivalence. Vb(mL)

1.3) Déterminer la valeur de la concentration Ca.


2) Identification de l’acide carboxylique
La solution Sa est préparée par dissolution de l’acide AH dans l’eau. La mesure du pH de la solution
Sa donne : pH= 2,88.
2.1) Ecrire l’équation de la réaction de l’acide AH avec l’eau.
2.2) Montrer que le taux d’avancement final de la réaction est :   1,32% .
2.3) Déterminer l’expression du quotient de la réaction Qr,éq à l’équilibre en fonction de Ca et τ .
Vérifier que sa valeur est : Qr,éq 1, 77.105 .
2.4) Identifier l’acide carboxylique AH étudié en vous aidant du tableau des valeurs de pKA des
couples acide/base ci-dessous. Justifier votre réponse.
Couple acide/base Valeur de pKA
 3,75
HCOOH / HCOO
C6H5  COOH / C6H5  COO 4,2
CH3COOH / CH3COO 4,75
CH3  CH2  COOH / CH3  CH2  COO 4,9

 AH(aq) 
3) Déterminer le volume Vb1 de la solution Sb versée, au cours du dosage, pour que:     2, 24
 A(aq) 
EXERCICE 2 | Examen PC 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
L'ammoniac NH3 est un gaz qui, dissous dans l’eau, donne une solution basique d'ammoniac. Des
solutions commerciales d'ammoniac sont utilisées, après dilution, comme produits de nettoyage.
Cette partie de l’exercice se propose d’étudier une solution aqueuse d’ammoniac.
On prépare une solution aqueuse Sb, de volume V, en diluant 100 fois une solution commerciale

129
Prof.Zakaryae Chriki aebc
d’ammoniac S0 de concentration C0. pH 1
Données :
 toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
12
 le produit ionique de l’eau : K e 1014 .
1. Dosage de la solution Sb 10
On réalise un dosage pH-métrique d’un
volume Vb = 15 mL de la solution Sb de 8
concentration Cb par une solution aqueuse
– 6
Sa d'acide chlorhydrique H3O( aq )  Cl ( aq )
de concentration Ca  102 mol.L1 . 4

La courbe de la figure1 représente les 2


variations du pH du mélange en fonction
du volume Va versé de la solution Sa: pH  f  Va  . 0
3 6 9 12 15 18 21
1.1. Ecrire l’équation de la réaction de dosage. Va(mL)
1.2. Ecrire, à l'équivalence, la relation entre Cb, Ca, Vb et VaE le volume versé de la solution Sa à
l'équivalence.
1.3. Montrer que la concentration de la solution Sb est: Cb 102 mol.L1 . En déduire C0.
1.4. Choisir, parmi les indicateurs colorés suivants, l’indicateur adéquat pour réaliser ce dosage.
Justifier votre réponse.
Indicateur coloré hélianthine rouge de méthyle phénolphtaléine
Zone de virage 3,1 – 4,4 4,2 – 6,2 8,2 – 10
2. Etude de la solution Sb
La mesure du pH de la solution aqueuse Sb donne: pH = 10,6.
2.1. Ecrire l’équation de la réaction de l’ammoniac avec l’eau.
2.2. Calculer la concentration molaire effective des ions hydroxyde HO dans la solution Sb.
2.3. Calculer le taux d’avancement final  de cette réaction.
2.4. Vérifier que le quotient de la réaction à l’équilibre est: Qr,éq =1,65.10-5 .
2.5. En déduire la valeur du pKA du couple NH4+/ NH3.
EXERCICE 3 | Examen PC 2019 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1js8y04-3Bhf0eTqsmuP398tj9HWwB5jG/view
L’acide benzoïque de formule C6 H 5COOH est connu comme conservateur alimentaire présent dans les
boissons gazeuses. Il a également des propriétés antiseptiques, ce qui explique aussi
son utilisation comme médicament.

Cet exercice se propose de déterminer le pK A du couple C6 H 5COOH(aq) / C6 H 5COO(aq) par une étude
conductimétrique.
Données:
- les conductivités molaires ioniques à 25°C : 1  (H3O )  35.103 S.m2 .mol1 et
2  (C6 H5COO )  3, 23.103 S.m2 .mol1 ;
- On rappelle l’expression de la conductivité  d’une solution aqueuse en fonction des
concentrations molaires effectives des espèces ioniques X i présentes en solution et les conductivités
molaires ioniques :    i  Xi  .
On prépare, à 25°C, une solution aqueuse S d’acide benzoïque de concentration C 103 mol.L1 et de
volume V = 1L.
130
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3.1. En négligeant la participation des ions hydroxyde HO à la conductivité de la solution, exprimer
 en fonction de 1 ,  2 et  H3O  la concentration molaire effective des ions oxonium à l’équilibre.

3.2. Montrer que le taux d’avancement final  de la réaction s’écrit ainsi:   . Calculer sa valeur.
C(1   2 )
4. Trouver l’expression de la constante d’équilibre K associée à la réaction entre l’acide benzoïque
et l’eau en fonction de C et τ .
5. Que représente la constante d’équilibre K associée à cette réaction chimique?

6. En déduire la valeur du pK A du couple C6 H5COOH(aq) / C6H5COO(aq) .
7. Déterminer, parmi les deux espèces C6 H5COOH et C6 H5COO , l’espèce chimique prédominante
dans la solution S .
EXERCICE 4| Examen PC 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1V-IMg8I_qOEejj2Qy2c352ImZ77eAtcC/view
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- On représente l’acide lactique CH3 - CH (OH ) - COOH par AH et sa base conjuguée par A- ;
-
- La constante d’acidité du couple AH( aq) / A(aq) : K A = 10 - 3,9 ;
- Zone de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine B.B.T rouge de crésol

Zone de virage 3 – 4,4 6 – 7,6 7,2 – 8,8


On dose le volume VA = 15 mL d’une solution aqueuse (SA) d’acide lactique AH de concentration molaire
-2 -1
CA par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C B = 3.10 mol.L , en suivant
les variations du pH du mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB) .
La courbe de la figure ci-dessous, représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du dosage.
1.1. Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
1.2. Déterminer les coordonnées VBE et pH E du point d’équivalence.
1.3. Calculer la concentration CA de la solution (SA).
1.4. Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
éë A- ùû
1.5. Trouver le rapport à l’ajout du volume VB = 10 mL , puis déduire l’espèce chimique prédominante
-
[ AH ]
AH ou A .
pH

10

0 2 4 6 8 10 12 14 16 VB(mL)

131
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EXERCICE 5 | Examen SVT 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hzRq68hrA78FcsZaws2ZL1ZIvSZxM-OO/view
L’étiquette d’un médicament fournit l'information "Ibuprofène…. 400 mg ".
On dissout un comprimé contenant l’ibuprofène selon un protocole bien défini afin d'obtenir une
solution aqueuse ( S ) d’ibuprofène de volume V  100 mL .
S
Pour vérifier, la masse d’ibuprofène contenu dans ce comprimé, on procède à un titrage acido-basique
du volume VS par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na(aq )  HO(aq ) de concentration
molaire CB  1,94.10 1 mol .L 1, en utilisant le dispositif expérimental de la figure (1).
dpH
La figure (2) donne les courbes pH  f (VB ) et  g( VB ) obtenues lors de ce dosage.
dVB
1 2

1. Nommer les éléments du dispositif expérimental numérotés 1,2 ,3 et 4 sur la figure (1).
2. Parmi les courbes (1) et (2) de la figure (2), quelle est celle qui représente pH  f (VB ) ?
3. Déterminer graphiquement la valeur du volume VB E , versé à l'équivalence.
4. Écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu lors du dosage sachant qu'elle est totale.
5. Calculer la valeur de la quantité de matière n A d'ibuprofène dans la solution ( S) .
6. Déduire la valeur de la masse m d’ibuprofène dans le comprimé et la comparer à celle indiquée
sur l'étiquette du médicament.
EXERCICE 6| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction :
On prépare une solution aqueuse SA d’acide 2-méthylpropanoique, noté HA, de volume V et de

concentration molaire C 102 mol.L1 . On désigne par A la base conjuguée de HA .
La mesure du pH de SA donne pH 3, 44 .
1-1-Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide HA avec l’eau.
1-2-Calculer le taux d’avancement final de la réaction et déduire l’espèce chimique prédominante du couple
HA(aq) /A(aq) .
1-3 -Trouver l’expression du pK A du couple HA(aq) / A(aq) en fonction de C et de pH. Vérifier que pK A  4,86 .
1-4- On prend un volume VA  20 mL de la solution aqueuse SA auquel on ajoute progressivement un
 
volume VB d’une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium Na (aq)  HO(aq) de concentration
molaire CB  C avec VB  20 mL .
1-4-1-Ecrire l’équation modélisant la réaction chimique qui se produit (cette réaction est considérée totale).
1-4-2-Trouver la valeur du volume VB de la solution (SB ) ajouté lorsque le pH du mélange réactionnel prend
la valeur pH 5,50 .

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EXERCICE 7| Examen PC 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
Partie 1 - Etude de quelques réactions de l’éthanoate de sodium
L’éthanoate de sodium est un solide blanc de formule CH3COONa . On le trouve dans le
commerce sous forme de pochettes vendues comme sources de chaleur portatives. Lors de sa
dissolution dans l’eau, on obtient une solution aqueuse d’éthanoate de sodium :
 
Na (aq)  CH3COO(aq) .
Cet exercice se propose d’étudier :
- une solution aqueuse d’éthanoate de sodium.
- la réaction des ions éthanoate avec l’acide méthanoïque HCOOH.
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau est : Ke 1014 .
I-Etude d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium
On prépare une solution aqueuse S d’éthanoate de sodium de concentration C  103 mol.L1 .
La mesure du pH de la solution S donne : pH  7,9 .
1. Ecrire l’équation de la réaction des ions éthanoate CH3COO  avec l’eau.
2. Calculer la concentration effective des ions hydroxyde HO dans la solution S.
3. Calculer le taux d’avancement final  de la réaction. Que peut-on déduire ?
4. Trouver, à l’équilibre, l’expression du quotient de la réaction Qr,éq associé à cette réaction en
fonction de C et  Calculer sa valeur.
5. Vérifier que le pKA du couple CH3COOH / CH3COO est : pK A1  4,8 .
II- Réaction entre les ions éthanoate et l’acide méthanoïque
On prépare, à un instant de date t = 0, le mélange suivant constitué:
- d'un volume V1  100 mL d’une solution aqueuse d’acide méthanoïque HCOOH(aq) de
concentration C1  0,1 mol.L1 .
- d'un volume V2  100 mL d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium
 
Na (aq)  CH3COO(aq) de concentration C2  0,1 mol.L1 .
- d'un volume V3  100 mL d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque CH3COOH(aq) de
concentration C3  0,1 mol.L1 .
- d'un volume V4  100 mL d’une solution aqueuse de méthanoate de sodium Na (aq)
 
 HCOO(aq) de
concentration C4  0,1 mol.L1 .
1. Ecrire l’équation de la réaction entre l’acide HCOOH et la base CH3COO .
2. Trouver l’expression de la constante d’équilibre K associée à cette réaction en fonction de la
constante d’acidité K A1 du couple CH3COOH / CH3COO et la constante d’acidité K A2 du
couple HCOOH / HCOO . Calculer sa valeur sachant que pK A2  3,8 .
3. Calculer, à l’instant t = 0, le quotient de réaction Q r,i associé à cette réaction.
4. En déduire le sens d’évolution spontanée de cette réaction.
5. Sachant que l’avancement à l’équilibre de la réaction est : x éq  5,39.103 mol , déterminer la
valeur du pH du mélange.

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EXERCICE 8 | Exercice d'application |  30 min
L’acide propanoïque est utilisé comme conservateur des aliments, son code est E280, on le
trouve dans les fromages, les boissons et les conserves ; il entre également dans la préparation de
certains parfums, produits cosmétiques et pharmaceutiques.
On se propose d’étudier en premier lieu, la réaction de l’acide propanoïque avec l’hydroxyde de
sodium, puis dans un deuxième temps, sa réaction avec l’éthanol.
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25C ; - Le produit ionique de l’eau : Ke  1014 ;
- On représente l’acide propanoïque C2 H5COOH par AH et sa base conjuguée par A ;

- La constante d’acidité du couple C2 H5COOH ( aq ) / C2 H5COO( aq ) : K A 10 4,9 ;
- Zone de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur Bleu de
Hélianthine B.B.T
coloré thymol
Zone de
3 – 4,4 6 – 7,6 8 – 9,6
virage
On dose le volume VA  5mL d’une solution aqueuse (SA) de l’acide propanoïque AH de
concentration molaire CA par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de concentration
molaire CB  5.102 mol.L1 , en suivant les variations du pH du mélange réactionnel en fonction
du volume VB versé de la solution (SB) .
La courbe de la figure 1, représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du dosage.
Déterminer les coordonnées VBE et pH E du point d’équivalence.
En calculant la constante d’équilibre K associée à la réaction du dosage, montrer que cette
réaction est totale.
Calculer la concentration CA .
Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
Préciser, en justifiant la réponse, l’espèce chimique prédominante AH ou A après l’ajout du
volume VB = 7 mL
13 1
12
dpH
pH ,
11
dV B
10
9
8
7
6
5
4 VB (mL)
3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

 En exploitant la figure 1 montrer que la réaction entre l’acide propanoïque et l’eau est limitée.
 pH
 Etablir, pour un volume VB versé avant l’équivalence, l’expression : VB .10  K A .(VBE  VB )
avec VB  0 .vérifier que pK A= 4.9 .
En utilisant la valeur du pH correspondant à l’addition de VB =3mL etablir la relation suivante :
10 pH 14  v A  Conclure .
  1 1  
CB  v B 

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EXERCICE 9 | Exercice d'application |  35 min
On dispose au laboratoire d’un flacon contenant une solution aqueuse d’acide carboxylique, de nature et de
concentration inconnues. L’acide carboxylique est noté R-COOH avec R représentant un atome d’hydrogène ou
un groupe d’atomes. On se propose de déterminer la concentration de l’acide par titrage puis de l’identifier
(c'est-à-dire de déterminer la nature de R).
I. Titrage de l’acide carboxylique pH ‫‏‬ 1
On titre un volume Va = 50,0 mL d’acide 12
‫‏‬
carboxylique R-COOH de concentration 11
‫‏‬
molaire Ca par une solution aqueuse Sb 10
‫‏‬
d’hydroxyde de sodium notée 9
‫‏‬
(Na+(aq)+HO– (aq)) de concentration molaire 8
Cb=2,5. 10 –2 mol.L–1. On note Vb le volume 7
de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium 6
versé. Le suivi pH-métrique du titrage permet 5
d’obtenir la courbe donnée ci-contre . 4
 Faire un schéma légendé du dispositif 3
expérimental utilisé pour effectuer ce titrage.
2
 Écrire l’équation de la réaction du titrage.
1
Dresser Ie tableau d’avancement fourni
en, en utilisant les grandeurs Ca, Cb, Va, et Vb. 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 V20 B (mL)
Définir l’équivalence du titrage.
 Déterminer graphiquement le volume VbE
de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium
versé à l’équivalence.
Écrire la relation existant entre Ca,Va, Cb et VbE à l’équivalence. En déduire la valeur de Ia concentration
molaire Ca, de l’acide carboxylique titré.
II.Identification de l’acide carboxylique R-COOH
L’équation de mise en solution de l’acide carboxylique dans l’eau est :
R-COOH (aq) + H2O ( )  R-COO –(aq) + H3O+(aq) (1)
Donner l’expression de la constante d’acidité KA du couple R-COOH (aq) / R-COO – (aq).
RCOO  (aq ) 
 Montrer qu’à partir de l’expression de la constante d'acidité KA, on peut écrire pH = pKA + log  éq

RCOOH (aq )éq


V
Quel est le réactif limitant lorsqu’on a versé un volume de solution S b égal à Vb = bE ?
2
VbE
 En utilisant le tableau d’avancement, montrer que pour un volume de solution Sb égal à Vb = on a :
2
Cb .VbE
xf = .
2
V
Montrer que [RCOOH (aq)]éq = [RCOO –(aq)]éq, lorsque Vb = bE .
2
 À l’aide de la relation établie à la question 2 et de l’égalité [RCOOH (aq)] éq=[RCOO–(aq)]éq, déduire
V
l’expression du pH pour Vb = bE .
2
 E n utilisant la courbe pH=f(Vb) et les données de pKA ci-dessous, identifier, la nature de l’acide
carboxylique R-COOH.

Couple acide / base pKA


HCl2C-COOH / HCl2C-COO – 1,3
H2ClC-COOH / H2ClC-COO – 2,9
H-COOH / H-COO – 3,8
H3C-COOH / H3C-COO – 4,8

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EXERCICE 10 | Exercice d'application |  35 min
Chaque question peuvent correspondre aucune, une ou plusieurs propositions exactes .
Les solutions sont considérées à 25°C.
Question 1 : l’équation de la réaction d’autoprotolyse de l’eau s’écrit : 2H2O = H3O+ + HO-
 le quotient de réaction à l’équilibre Qréq vaut 10-7 dans l’eau pure.
 la constante d’équilibre Ke vaut 10-14 dans toute solution aqueuse.
 le taux d’avancement de cette réaction à l’équilibre est 1.
 Le pH d’une solution où [HO-] = 5.10-2 mol.L-1 est compris entre 11 et 12.
Question 2 : on dispose d’une solution d’un acide HA de concentration en soluté apporté ca = 1.10-2 mol.L-1
si le pH de la solution est 2, alors le taux d’avancement de la réaction de l’acide sur l’eau est 1.
si le pH de la solution est 3 alors le taux d’avancement est 10%.
si les concentrations en acide et en base conjugués sont égales, le pH est égal à la moitié du pKa.
Le quotient de réaction initial est toujours égal à la constante d’acidité Ka du couple HA/A- .
Question 3 : soit une solution de l’acide HA de constante d’acidité Ka ; La réaction de sa base conjuguée
A- sur l’eau a pour constante d’équilibre :
 Ka
 1/Ka
 Ke.Ka
 Ke/Ka
Question 4 : acides et bases
 une réaction acide-base est un échange d’électron.
 une réaction acide-base est un échange de proton.
 l’eau joue le rôle d’un acide ou d’une base selon l’espèce qui réagit avec elle.
 le taux d’avancement de la réaction d’un acide sur l’eau dépend des conditions initiales.
Question 5 : comparaison de deux acides ; on dispose de solutions d’acides différents ;
Solution 1 : acide éthanoïque, pKa = 4,7, C1 = 3,0.10-2 mol.L-1, pH = 3,1
Solution 2 : acide HA inconnu, pKa inconnu, C2 = 3,0.10-2 mol.L-1, pH = 2,9
 le taux d’avancement de la solution 1 est 2,6%
 le taux d’avancement de la solution 2 est 6,2%
 le pKa inconnu a pour valeur 5,2
 le pKa inconnu a pour valeur 4,2
Question 6 : L’acide hypochloreux a pour formule HOCl.
100%
Sa base conjuguée ClO- est appelée ion hypochlorite. I II
Le document ci-contre représente les pourcentages des
espèces chimiques acide et base du couple HOCl/ClO -
en fonction du pH pour une solution où C = 1,00.10- 2mol. L- 1
 La courbe I représente l’évolution en %
de la base en fonction du pH 50%
 Le pKa de ce couple est 7,3
 Le domaine de prédominance de l’acide correspond
aux pH inférieurs à 7,3
 Le pH d’une solution refermant 70% d’acide
et 30% de base conjuguée est 6,88
0 7,25 pH

Question 7 : On mélange 100mL d’une solution d’acide éthanoïque CH3COOH de concentration en


soluté apporté ca = 1.10-2 mol.L-1 et 200mL d’une solution d’ammoniac NH3 de concentration en soluté
apporté cb = 1.10-2 mol.L-1
Données : couple CH3COOH/ CH3COO-, pKa1 = 4,7 ; couple NH4+/NH3 , pKa2 = 9,2
 l’équation s’écrit : CH3COOH + NH3 = CH3COO- + NH4+
 le réactif limitant est NH3
 la constante d’équilibre de la réaction est K = 3,16.104
 la taux d’avancement de la réaction est pratiquement égal à 1
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EXERCICE 11| Examen SM 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view
On se propose de doser l’acide lactique présent dans un lait de vache, qui n’a subit aucun traitement, par une
solution aqueuse d’hydroxyde de sodium. On supposera que l’acidité du lait est due uniquement à l’acide
lactique.
L’acide lactique sera simplement noté HA.
Données :-Toutes les mesures sont effectuées à 25C ;
- Le produit ionique de l’eau : K e 1014 ;
- Masse molaire de l'acide lactique : 90g.mol1 .
1- Préparation de la solution aqueuse d’hydroxyde de sodium :
 
On prépare une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium Na (aq)  HO(aq) de volume V 1,0 L et de
concentration molaire CB , par dissolution d’une masse de soude dans de l’eau distillée. La mesure du pH de
la solution (SB ) donne pH 12,70 .
1-1-Etablir l’expression du pH de la solution (SB ) en fonction de K e et de CB .
1-2-Vérifier que CB 5, 0.10 2 mol.L1 .
2-Contrôle de la qualité d’un lait de vache
Un technicien de laboratoire dose l’acidité d’un lait de vache. Il réalise le titrage pH-métrique à l’aide de la
solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium de concentration molaire CB . Pour cela il introduit , dans un
bécher un volume VA  25,0 mL de lait, puis il verse progressivement un volume VB de la solution (SB ) et note
pour chaque volume versé le pH du mélange réactionnel.
On note VBE le volume de la solution d’hydroxyde de sodium versé à l’équivalence et K A la constante

d’acidité du couple HA(aq) / A(aq) .
2-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.
2-2- Etablir la relation permettant de déterminer la concentration CA en acide lactique du lait en fonction
de VA , CB et VBE .
2-3- Etablir la relation : VB .10 pH  K A .(VBE  VB ) avec 0  VB  VBE .
2-4- La courbe de la figure 1 représente les variations de 10 pH.VB en fonction de VB : 10 pH.VB  f (VB ) .
En s’aidant de la courbe de la figure 1 : 10 pH.VB (mL) 1
2-4-1-déterminer le volume VBE et en
déduire la concentration CA .
-
2-4-2-déterminer le pK A du couple HA(aq) /A(aq) .
2-5- Dans l'industrie alimentaire, l'acidité d’un
10 3
lait s'exprime en degré Dornic, noté D . Un
degré Dornic (1D) correspond à 1,0.101 g
d’acide lactique par litre de lait. Un lait est
considéré comme frais s’il a une acidité 5.10 4
comprise entre 15D et 18D . Le lait étudié
peut-il être considéré comme frais ?Justifier la
réponse. VB (mL)
0
2 4

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EXERCICE 12| Examen SM 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
L’eau de javel est un produit chimique d’utilisation courante. C’est un désinfectant très efficace
contre les contaminations bactériennes et virales.
Le principe actif de l’eau de javel est dû à l’ion hypochlorite ClO . Cet ion a à la fois un caractère
oxydant et un caractère basique.
Dans cette partie de l’exercice on étudiera :

- des réactions acido-basiques faisant intervenir le couple HClO(aq) / ClO(aq) .

2- Etude de quelques solutions aqueuses faisant intervenir le couple HClO(aq) / ClO(aq)
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 250 C ;
- Le produit ionique de l’eau : K e 1014 ;

- La constante d’acidité du couple HClO(aq) / ClO(aq) est : K A  5.108 .
La mesure du pH d’une solution aqueuse(S) d’acide hypochloreux HClO de concentration molaire C
et de volume V donne pH  5,5 .
2-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide hypochloreux avec l’eau.
2-2-Trouver l’expression de la concentration molaire C en fonction du pH et de K A .Calculer sa valeur.

2-3-On définit la proportion de l’espèce basique ClO dans une solution par :
ClO  KA


(ClO ) 
éq
. Montrer que  (ClO )  .
ClO    HClOéq K A  10 pH
éq

2-4- La courbe de la figure2 représente l’évolution en fonction du pH de la proportion de l’une des



formes basique ou acide (exprimée en pourcentage) du couple HClO(aq) / ClO(aq) .

2-4-1- A quelle forme du couple HClO(aq) / ClO(aq) est associée cette courbe ?
2-4-2-En utilisant le graphe de la figure 1 , identifier , en justifiant, l’espèce prédominante du couple

HClO(aq) / ClO(aq) dans la 1
solution (S). %
100
2-5- On mélange un
volume Va d’une
solution d’acide
hypochloreux de
concentration molaire 40
Ca avec un volume Vb
0
d’une solution
pH
d’hydroxyde de sodium 0
 
Na (aq)  HO(aq) de 5 0

concentration molaire Cb  Ca . Le pH de la solution obtenue est pH  7,3 .


2-5-1- Déterminer la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction qui se produit .
 HClOéq
2-5-2 -En se basant sur le graphe de la figure 2, calculer la valeur du rapport . Que peut-on en déduire ?
ClO  
éq

138
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EXERCICE 13| Examen SM 2015 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view

On se propose d’étudier dans cette première partie le dosage d’une solution aqueuse d’acide
éthanoïque par une solution basique et la réaction de cet acide avec l’alcool benzylique.
Données :
-Toutes les mesures sont effectuées à 25C .

Composé organique Masse molaire en (g.mol-1 )

L’acide éthanoïque 60

1- Dosage de l’acide éthanoïque


On prépare une solution aqueuse (SA ) d’acide éthanoïque CH3COOH de volume V  1 L et de
concentration molaire CA , en dissolvant une quantité de masse m de cet acide dans l’eau distillée.
On dose un volume VA  20 mL de la solution (SA ) en suivant les variations du pH en fonction du
 
volume VB versé d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na (aq)  HO(aq) de concentration
molaire CB  2.102 mol.L1 .
1.1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction du dosage.
1.2-A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH  f (VB ) et la courbe
dpH
(C2 ) représentant  g(VB ) (figure page 1 ).
dVB
1.2.1- Déterminer le volume VBE de la solution d’hydroxyde de sodium versé à l’équivalence.
1.2.2- Trouver la valeur de la masse m nécessaire à la préparation de la solution (SA ) .
1.3- Montrer que la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau est limitée.
1.4- Etablir, pour un volume VB versé avant l’équivalence, l’expression : VB .10 pH  K A .(VBE  VB )
avec VB  0 .En déduire la valeur du pK A du couple CH3COOH / CH3COO .

1
pH

(C1 )

(C2 )

0 VB(mL)
4

139
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EXERCICE 14| Examen SM 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view
L’acide méthanoïque est à l’état liquide dans les conditions ordinaires.
Cette partie a pour objectif :
 la vérification du pourcentage massique p de l’acide méthanoïque dans une solution commerciale de cet acide.

 la détermination de la valeur du pK A du couple HCOOH(aq) / HCOO(aq) par deux méthodes différentes.
L’étiquette d’un flacon d’une solution commerciale (S0 ) d’acide méthanoïque porte les informations
suivantes :
 Masse molaire : M(HCOOH)  46g.mol1 .
 Densité : d =1,15 .
 Pourcentage massique : p  80% .
Données :
- p  80% , signifie que 100 g de solution commerciale contient 80g d’acide pur ;
- Masse volumique de l’eau : e 1kg.L1 ;
- Les conductivités molaires ioniques :  H O  3,50.102 S.m2 .mol1 , HCOO  5, 46.103 S.m2 .mol1 ;
3

- L’expression de la conductivité  d’une solution est :     xi . Xi  où  Xi  est la concentration


i

molaire effective de chaque espèce chimique ionique X i présente dans la solution et  xi sa conductivité
molaire ionique ;
- On néglige l’influence des ions hydroxyde HO sur la conductivité de la solution étudiée.
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration molaire C et de volume
VS 1L en ajoutant le volume V0  2 mL de la solution commerciale (S0 ) , de concentration molaire C0 ,
à l’eau distillée.

1-Détermination du pK A du couple HCOOH(aq) / HCOO(aq) par dosage :
On dose le volume VA  50 mL de la solution (S) par une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de
 
sodium Na (aq)  HO(aq) de concentration molaire CB  0,1mol.L1 , en suivant les variations du pH du
mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB ) .
A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH  f (VB ) et la courbe (C2 )
dpH
représentant  g(VB ) (figure page 1).
dVB
1-1-Ecrire l’équation chimique modélisant la transformation ayant lieu lors du dosage.
1-2-Déterminer le volume VBE versé à l’équivalence et calculer la concentration C de la solution (S) .
1-3- Vérifier que la valeur de p est celle indiquée sur l’étiquette.
1-4-En se basant sur le tableau d’avancement, déterminer l’espèce prédominante parmi les deux
espèces HCOOH et HCOO- dans le mélange réactionnel après l’ajout du volume VB =16 mL de la

solution (SB ) . Déduire la valeur du pK A (HCOOH(aq) / HCOO(aq) ).

2- Détermination du pK A du couple HCOOH(aq) / HCOO(aq) par conductimetrie:
On prend un volume V1 de la solution (S) de concentration C  4.102 mol.L1 , puis on mesure sa
conductivité , on trouve :   0,1S.m1 .
2-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
2-2-Trouver l’expression de l’avancement final x f de la réaction en fonction de  ,  H O ,  HCOO et V1
3

2-3-Montrer que le taux d’avancement final est  6, 2% .



2-4- Trouver l’expression du pK A (HCOOH(aq) / HCOO(aq) ) en fonction de C et  . Calculer sa valeur.

140
Prof.Zakaryae Chriki aebc
pH 1

(C1 )
(C2 )
4

2
VB ( mL )
2 4

EXERCICE 15| Examen SM 2012 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YoFgKaXgjW1nrgbewbjze1OdaO9Qs_Rd/view

L’éthanoate de sodium est un composé chimique de formule CH3COONa , soluble dans


l’eau ,il est considéré comme une source des ions éthanoateCH3COO - .
L’objectif de cette partie est l’étude de. la réaction des ions éthanoate avec l’eau d’une part et
avec l’acide méthanoïque d’autre part

Données :
-
La masse molaire de l’éthanoate de sodium M(CH3COONa) = 82 g.mol-1
- Le produit ionique de l’eau à 25°C est : Ke = 1,0.10-14
- La constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO- à 25°C est KA1 = 1,6.10-5
- Toutes les mesures sont faites à la température 25°C.
I. Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau .
On dissout dans l’eau distillée des cristaux d’éthanoate de sodium de masse m= 410mg pour
obtenir une solution S1 non saturée de volume V= 500 mL et de concentration C1.
On mesure le pH de la solution S1 , on trouve pH = 8,4.
Ecrire l’équation de la réaction entre les ions éthanoate et l’eau .
En utilisant le tableau d’avancement de la réaction , exprimer le taux d’avancement final τ1
de cette réaction en fonction de Ke ,C1 et pH. Calculer. τ1
 Exprimer la constante d’équilibre K , associée à l’équation de cette réaction , en fonction
de C1 et τ1 , puis vérifier que K = 6,3.10-10 .
 On prend un volume de la solution S1 et on y ajoute une quantité d’eau distillée pour
obtenir une solution S2 de concentration C2 = 10-3 mol.L-1 .
Calculer dans ce cas le taux d’avancement final τ2 de la réaction entre les ions éthanoate et
l’eau Conclure
II. Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’acide méthanoïque .
On mélange un volume V1 = 90,0 mL d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium de
concentration C = 1,00.10-2 mol.L-1 et un volume V2 = 10,0 mL d’une solution aqueuse d’acide
méthanoïque HCOOH de même concentration C .
On modélise la transformation qui a eu lieu par une réaction chimique d’équation :
-
CH 3COO (aq) ¾¾
® CH 3COOH (aq ) + HCOO (aq
+ HCOOH (aq ) ¬¾
¾
-
)

On exprime la conductivité σ du mélange réactionnel à un instant t en fonction de


l’avancement x de la réaction par la relation :
s = 81,9 + 1,37.104.x avec σ en mS.m-1 et x en mol.
141
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-1
On mesure la conductivité du mélange réactionnel à l’équilibre , on trouve : seq = 83,254 mS.m .
a- Vérifier que la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction
est K»10 .
b- En déduire la valeur de la constante d’acidité KA2 du couple HCOOH/HCOO- .
Calculer le pH du mélange à l’équilibre .En déduire les deux espèces chimiques
prédominants dans le mélange à l’équilibre parmi les espèces chimiques suivants CH3COOH,
CH3COO- , HCOOH , HCOO-.

EXERCICE 16| Examen SM 2016 S.N | 20 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view
Les composés chimiques contenant l’élément azote sont utilisés dans divers domaines comme
l’agriculture pour la fertilisation des sols par les engrais ou l’industrie pour la fabrication des
médicaments etc…
Cet exercice se propose d’étudier :
-une solution aqueuse d’ammoniac NH3 et sa réaction avec une solution aqueuse de chlorure de
 
méthylammonium CH3 NH3(aq)  Cl(aq) .

 Toutes les mesures sont effectuées à 25C ,


 Le produit ionique de l’eau : K e 1014 ,

 On note pK A (NH4(aq) / NH3(aq) )  pK A1 ,
 +
pK A (CH3 NH3(aq) / CH3 NH2(aq) )  pK A2 10,7 .
I.Etude d’une solution aqueuse d’ammoniac
On prépare une solution aqueuse S1 d’ammoniac de concentration molaire C1 102 mol.L1 .
La mesure du pH de la solution S1 donne la valeur pH1 10,6 .
Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’eau.
 Trouver l’expression du taux d’avancement final 1 de la réaction en fonction de C1 , pH1 et K e .
Vérifier que 1  4% .
Trouver l’expression de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction en
fonction de C1 et de 1 . Calculer sa valeur.
On dilue la solution S1 , on obtient alors une solution S2 . On mesure le pH de la solution S2 et
on trouve pH2 10, 4 .
Les courbes de la figure ci-dessous représentent le diagramme de distribution de la forme acide et de la
forme basique du couple NH4(aq) / NH3(aq) .
%
100

80
(1) (2)
60

40

20

pH
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

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Associer, en justifiant, la forme basique du couple NH4(aq) / NH3(aq) à la courbe qui lui correspond.
 A l’aide des courbes représentées sur la figure, déterminer :
b. pK A1 .
c. le taux d’avancement  2 de la réaction dans la solution S2 .
 Que peut-on déduire en comparant 1 et  2 ?
II. Etude de la réaction de l’ammoniac avec l’ion méthylammonium
On mélange dans un bécher un volume V1 de la solution aqueuse S1 d’ammoniac de concentration
molaire C1 avec un volume V  V1 d’une solution aqueuse S de chlorure de méthylammonium
 
CH3 NH3(aq)  Cl(aq) de concentration molaire C  C1 .
Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’ion

méthylammonium CH3 NH3(aq) .
 Trouver la valeur de la constante d’équilibre K ' associée à l’équation de cette réaction.

 Montrer que l’expression de la concentration de NH 4 et celle de CH3 NH2 dans le mélange
C K'
réactionnel à l’équilibre, s’écrit : CH3 NH 2(aq)    NH 4(aq)

  . .
éq éq 2 1 K'
 Déterminer le pH du mélange réactionnel à l’équilibre.
EXERCICE 17| Examen SM 2014 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view

L’ammoniac NH3est un gaz soluble dans l’eau et donne une solution basique. les solutions
commerciales d’ammoniac sont concentrées et sont souvent utilisées dans les produits sanitaires
après dilution .

L’objectif de cet exercice est l’étude de quelques propriétés de l’ammoniac et de


l’hydroxylamine NH 2OH dissouts dans l’eau et de déterminer la concentration de l’ammoniac dans un
produit commercial à l’aide d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration connue.
Données : toutes les mesures sont effectuées à 25°C.
La masse volumique de l’eau :   1,0 g.cm3
La masse molaire du chlorure d’hydrogène M ( HCl )  36,5g.mol 1 ; Le produit ionique de
l’eau : Ke  1014 .
la constante d’acidité du couple : NH 4  NH 3 est K A1
la constante d’acidité du couple NH3OH  NH 2OH est K A 2
I. Préparation de la solution d’acide chlorhydrique
On prépare une solution S A d’acide chlorhydrique de concentration CA  0,015mol.L1 en diluant une
solution commerciale de concentration C0 en cet acide et dont la densité par rapport à l’eau est d  1,15 .
Le pourcentage massique de l’acide dans cette solution commerciale est P  37% .
 Trouver l’expression de la quantité de matière d’acide n( HC ) contenue dans un volume V de la
solution commerciale en fonction de P , d ,  ,V et M ( HC ) . vérifier que C0 11 ,6 mol.L1 .
 Calculer le volume qu’il faut prélever de la solution commerciale pour préparer 1L de la solution S A .

II. Etude de quelques propriétés d’une base dissoute dans l’eau


On considère une solution aqueuse d’une base B de concentration C . On note K A la constante

143
Prof.Zakaryae Chriki aebc

d’acidité du couple BH+/ B et  l’avancement final de sa réaction avec l’eau.


k 1   
Montrer que : K A  e 2
. C
 On mesure le pH1 d’une solution S1 d’ammoniac NH3 de concentration C  1,0 102 mol.L1
et le pH 2 d’une solution S 2 d’hydroxylamine NH 2OH ayant la même concentration C ; On trouve
alors pH1  10,6 et pH 2  9,0 .
 Calculer les taux d’avancement finaux  1 et  2 respectifs des réactions de NH 3 et de NH 2OH avec l’eau.
 Calculer la valeur de chacune des constantes pK A1 et pK A2 .
III. Dosage acide-base d’une solution diluée d’ammoniac.
Pour déterminer la concentration CB d’une solution commerciale concentrée d’ammoniac, on procède
par dosage acido – basique .
C
On prépare par dilution une solution S de concentration C '  B .
1000
On réalise le dosage pH- métrique d’un volume V  20 mL de la solution S à l’aide d’une solution S A
d’acide chlorhydrique S A  H 3O  aq  Cl  aq  de concentration CA  0,015mol.L1 .
On mesure le pH du mélange après chaque addition d’un volume d’acide ; Les résultats obtenus
permettent de tracer la courbe de dosage pH  f (VA ) (fig 1).On atteint l’équivalence lorsqu’on ajoute
le volume VAE de la solution S A .
pH
 Ecrire l’équation de la réaction 12

du dosage.
 En utilisant la valeur du pH 11

correspondant à l’addition de 5mL


d’acide chlorhydrique , 10

calculer le taux d’avancement


final de la réaction du dosage. 9

Conclure .
 Déterminer le volume v AE . 8

En déduire C’ et CB .
7
Parmi les indicateurs
colorés indiqués dans le tableau
6
ci-dessous , choisir celui qui
conviendra le mieux à ce dosage . 5

L’indicateur coloré Zone de virage


4
phénolphtaléine 8 ,2 - 10
Rouge de 5 ,2 - 6 ,8
3
chlorophénol
Hélianthine 3 ,1 - 4 ,4
2

1
VA(mL)

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
1

144
Physique chimie
Programme Marocain de l’Enseignement
Secondaire Qualifiant
2BAC:SVT,PC,SM BIOF TOME2


[email protected]  Lycée Mohamed 5 casa

f Zakaryae chriki

Exercices Livre des Exercices Physique et chimie


Sommaire

Physique


les lois de Newton.....................................................................................................................1

La chute d'un corps solide ..................................... ................................................................10

Mouvements plans .................................................................................................................23

Mouvement des satellites........................................................................................................40

Mouvement de rotation............................................................................................................47

Pendule elastique ..................................................................................................................52

Pendule de torsion..................................................................................................................60

Pendule pesant et simple.......................................................................................................72

L’atome et la mécanique de Newton.................................................................................... .85

Chimie


Evolution d'un sysème chimique ...........................................................................................90

Les transformations spontanées dans les piles......................................................................91

Les transformations Forcées ...............................................................................................102

La chimie organique .............................................................................................................110
Les lois de Newton

Résumé:10 Niveaux:SM PC SVT


I.les vecteurs de mouvement
1. Repérer un point M d’un mobile dans un repère d’espace
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ permet de repérer le point M dans l’espace par rapport à un référentiel choisi pour l’étude.
Le vecteur position OM
𝐱 électromagnétiques sont caractérisées par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐌 = 𝐱. 𝐢 + 𝐲. 𝐣 + 𝐳. 𝐤 ou 𝐎𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐲)
𝐳
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ || = √ 𝐱² + 𝐲² + 𝐳² : module du vecteur position
𝐎𝐌 = ||𝐎𝐌

Les fonctions x(t) , y(t) et z(t) sont les équations horaires du mouvement

2. Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse 𝐕 ⃗ est défini comme la dérivée première du vecteur position par rapport au temps.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌
⃗ =
𝐕
𝐝𝐭
Caractéristiques du vecteur vitesse en un point M :
- Direction : toujours tangente à la trajectoire au point M
- Sens : toujours dans le sens du mouvement
- Intensité (module ou valeur) : V et dont l’unité est m/s ou m.s-1
𝐕𝐱
⃗ = 𝐕𝐱 . 𝐢 + 𝐕𝐲 . 𝐣 + 𝐕𝒛 . 𝐤 ou 𝐕
𝐕 ⃗ (𝐕𝐲 ) 𝐕 = ||𝐕⃗ || = √ 𝐕𝒙𝟐 + 𝐕𝒚𝟐 + 𝐕𝒛𝟐 : module du vecteur vitesse
NB : 𝐕 𝐳

La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌 𝐝𝐱 𝐝𝐲 𝐝𝐳
⃗ =
𝐕 alors 𝐕𝐱 = = 𝐱̇ et 𝐕𝐲 = = 𝐲̇ et 𝐕𝐳 = = 𝐳̇
𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐝𝐭

 Calculer la vitesse par la méthode d’encadrement :

𝐌𝐢−𝟏 𝐌𝐢+𝟏
𝐕𝐌𝐢 =
𝟐. 𝛕
• La vitesse au point M1: • La vitesse au point M3:
M0 M2 2.5 𝑋10−2 M2 M4 4.5 𝑋10−2
VM1 = = = 0.25𝑚/𝑠 VM3 = = = 0.45𝑚/s
2. τ 2𝑋50𝑋10−3 2.τ 2𝑋50𝑋10−3

3. Vecteur accélération :
⃗ est défini comme la dérivée première de la vitesse 𝐕
Le vecteur accélération 𝒂 ⃗ soit la dérivée seconde du
vecteur position. ⃗
𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝²𝐎𝐌
⃗ = =
𝐚 : Vecteur accélération et a s’exprime en m.s-2
𝐝𝐭 𝐝𝐭²
𝐚𝐱
𝐚 ⃗ (𝐚 𝐲 )
⃗ = 𝐚𝐱 . 𝐢 + 𝐚𝐲 . 𝐣 + 𝐚𝒛 . 𝐤 ou 𝐚 ⃗ || = √ 𝐚𝟐𝒙 + 𝐚𝟐𝒚 + 𝐚𝟐𝒛 : module du vecteur accélération
𝐚 = ||𝐚
𝐚𝐳
NB :
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes


𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝²𝐎𝐌 𝐝𝐕𝐱 𝐝²𝐱 𝐝𝐕𝐲 𝐝²𝐲 𝐝𝐕𝐳 𝐝²𝐳
𝐚⃗ = = alors 𝐚𝐱 = = 𝐕̇𝐱 = = 𝐱̈ et 𝐚𝐲 = = 𝐕̇𝐲 = = 𝐲̈ et 𝐚𝐳 = = 𝐕̇𝐳 = = 𝐳̈
𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭²

4. La base locale de Frénet (Repère du point):


La base de Frénet (M, u ⃗ ),
⃗ ) n’a pas des vecteurs fixes contrairement à la base du repère catésien (O, i, ⃗j, k
⃗ ,n
elle suit le mouvement donné par le système.

1
⃗ ) : repère de Frenet tel que :
(M , ⃗u, n
- La position du mobile en M est l’origine du repère.
- ⃗ : Vecteur unitaire tangent à la tractoire au point M et dirigée toujours dans le sens du
u
mouvement (de même sens que la vitesse ⃗V).
- n⃗ : Vecteur unitaire normal à la trajectoire au point M et dirigé vers le centre de courbure de la
trajectoire.
⃗ dans le repère de Frenet (Repère du point) :
5. Expression de l’accélération 𝐚
⃗ = 𝐚𝐓 . 𝐮
𝐚 ⃗
⃗ + 𝐚𝐧 . 𝐧 ⃗ || = √ 𝐚𝟐𝒖 + 𝐚𝟐𝒖
et 𝐚 = ||𝐚

dV
aT = :accélération tangentielle
dt

an = :accélération normale
φ
φ : rayon de courbure

NB :
Dans le cas d’un mouvement circulaire le rayon de courbure φ est identique au Rayon R de la trajectoire circulaire
7. Mouvement
6. Mouvementrectiligne
rectiligneuniformement
uniformementvariévarié(MRUV)
(MRUV)
Le mouvement du centre d’inerte est rectiligne uniforme si la trajectoire est rectiligne et si le vecteur
accélération est constant 𝐆 =
⃗𝐆 = 𝐶
𝐚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡𝑒

L’accélération est Equation horaire du mouvement


La vitesse est constante 𝟏
Constante non nulle Enregistrement
Vx(t) = ax.t + Vox 𝐱(𝐭) = . 𝐚𝐱 . 𝐭 𝟐 + 𝐕𝟎𝐱 . 𝐭 + 𝐱 𝟎
ax = Cte ≠ 0 𝟐
La distance entre deux
points successifs varie
MiMi+1≠Cte

La vitesse varie
𝐌𝐢−𝟏 𝐌𝐢+𝟏
𝐕𝐌𝒊 =
ΔV 𝟐. 𝛕
ax =
Δt
V0x : la coordonnée du vecteur V0x : la coordonnée du vecteur vitesse
vitesse sur l’axe Ox à l’instant t= 0 sur l’axe Ox à l’instant t= 0
x0: l’abscisse à l’instant t= 0

NB :
Dans un mouvement rectiligne, vaux mieux choisir l’axe (Ox par exemple) parallèle (ou bien confondu) à la
trajectoire
Le vecteur vitesse est parallèle à l’axe Ox et Vy=0 Le vecteur accélération est parallèle à l’axe Ox et ay=0
 Montrer que VB²-VA²=2.ax.(xB-xA) :
II.Les lois de Newton
1. Forces intérieures et Forces extérieures
- Préciser le système a étudié
- Les forces extérieures dues à des interactions avec des objets qui n’appartiennent pas au système.
- Les forces intérieures dues à des interactions entre les constituants du système.
2. Référentiels galiléens
• Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (Principe
d’inertie) est vérifiée
• Soit R, un référentiel galiléen. Tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est considéré
comme un référentiel galiléen
• Référentiel de Copernic : L’origine du référentiel de Copernic est au centre de masse du système solaire
(composé du Soleil, et des objets célestes gravitant autour de lui). Ses axes pointent vers des étoiles lointaines
fixes.

2
3. La 1ere loi de Newton (Principe d’inertie)
⃗ : le système est isolé ou pseudo isolé On peut en déduire que 𝐚
∑𝐅 = 𝟎 ⃗𝐆 = 𝟎 ⃗ 𝐆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ et 𝐕 𝐂 𝒕𝒆 par conséquent :
• Le mobile est au repos (immobile) VG= 0
• Le centre de gravité du mobile est en mouvement rectiligne uniforme V G= Cte ≠ 0

Énonce : Dans un référentiel galiléen un système ponctuel isolé ou pseudo-isolé est soit immobile ou
animé d’un mouvement rectiligne uniforme

NB :
Un solide isolé mécaniquement n’est soumis à aucune force. Un solide pseudo-isolé mécaniquement est soumis à des forces
qui se compensent à chaque instant.

4. La 2eme loi de Newton (Théorème de centre d’inertie TCI)


⃗𝐆
∑ 𝐅 = 𝐦. 𝐚
Enoncé : dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des force extérieures exercées sur un
système ponctuel est égale au produit de la masse du système par le vecteur accélération 𝐚⃗ 𝐆 de son
centre de gravité

dv
⃗G
⃗ ext = m. ⃗a G = ⃗0 alors a⃗ G =
Lorsque ∑ F = 0 : le vecteur v
⃗ G est constant. On retrouve le principe d’inertie.
dt
Remarque :
L’accélération du centre d’inertie G d’un solide est toujours colinéaire à la somme des forces appliquées
5. La 3eme loi de Newton (Principe d’action et de réaction ou principe des actions réciproques)
Enoncé : si un système A exercé une force 𝐅𝐀/𝐁 sur un système B alors le système B exerce aussi sur
le système A une force 𝐅𝐁/𝐀 ayant même droite d’action, même valeur, même direction mais un sens
opposé et donc : 𝐅𝐀/𝐁 = − 𝐅𝐁/𝐀
La 3eme loi de Newton
- Est valable pour tous les états de mouvement ou de repos d’un mobile
- Est valable pour toutes les forces, qu’elles s’exercent à distance où par contact.
- Permet d’écrire que, dans un système matériel, la somme des f orces intérieures est nulle,

 Comment exploiter la 2eme loi de Newton

En règle générale, la 2eme loi de Newton sert à déterminer le mouvement d’un point matériel ou d’un système de points,
connaissant les forces qui s’appliquent à ce point.
Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la 2eme loi de Newton, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P ⃗ et R⃗ la réaction d’un plan quand les frottements sont négligeables
4. Choisir un référentiel galiléen. Il faut toujours préciser le référentiel d’étude, c’est fondamental
NB :
Attention pour les mouvements rectilignes et le repère de Frenet pour les mouvements curvilignes

5. Ecrire la relation vectorielle de la 2eme loi de Newton ∑ 𝐅 = 𝐦. 𝐚 ⃗𝐆


6. Projeter chacune de ces forces sur les axes du référentiel (Se rappeler de la définition de la
projection d’un vecteur sur un axe d’un référentiel)
NB : La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes
6.1. Sur l’axe Ox : ∑ 𝐅𝐱 = 𝐦. 𝐚𝐱
6.2. Sur l’axe Oy : ∑ 𝐅𝐲 = 𝐦. 𝐚𝐲
7. Répondre !!!
Remarque :
La projection peut se faire sur un axe ou l’autre ou les deux à la fois, ça dépend de la nature de la question (pas de priorité pour
le choix de l’axe Ox)

3
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Exercice d'application |  10 min
  
On considère un point M leurs coordonnées dans un repère sont : OM  2t 2 .i  (3t  5) j
Déterminer la distance OM à t=0 ?
 Déterminer l’expression du vecteur vitesse et calculer leur module à t=0 ?
 Déterminer l’expression du vecteur accélération et calculer leur module?
EXERCICE 2 | Examen PC 2017 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WPw57C5c8gfyltvzSyMbAyAzM_uaeWHS/view
Le ski, comme sport, est considéré parmi les meilleures activités de loisir pendant l’hiver; c’est
un sport d’aventure, de consistance physique, et de souplesse.
On se propose d’étudier dans cette partie, le mouvement du centre d’inertie d’un skieur avec ses
accessoires sur une piste de ski.
Un skieur glisse sur une piste de ski, constituée par deux parties:
- Une partie A'B' rectiligne et inclinée d’un angle a par rapport à l’horizontale.
- Une partie B'C' rectiligne et horizontale (voir figure).
y' 1


j'

A i' G

x' i C
A' B X
Données : α
- g = 9,8m.s -2 ; B' C'
-Masse totale du skieur et ses accessoires : m = 65 kg ;
-Angle d’inclinaison: a = 23° ;
- On néglige la résistance de l’air.
1- Etude du mouvement sur le plan incliné :
On étudie le mouvement du centre

d’inertie G du système (S), constitué par le skieur et ses
accessoires, dans le repère (A,i', j') lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.
Le système (S) se met en mouvement sans vitesse initiale depuis le point A , confondu avec G à
l’instant t=0, origine des dates.
Le mouvement de G se fait suivant la ligne de plus grande pente du plan incliné AB. ( AB = A'B' )
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait avec frottements .La force de frottements
est constante’d intensité f = 15 N .
En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dvG f
vitesse v G du mouvement de G s’écrit sous forme = g.sin a - .
dt m
 La solution de cette équation différentielle est de la forme : v G (t) = b.t + c . Déterminer les
valeurs de b et de c.
Déduire la valeur de t B , l’instant de passage du centre d’inertie G par la position B avec une
vitesse égale à 90 km.h -1 .
Trouver l’intensité R de la force exercée par le plan incliné sur le système (S).
2- Etude du mouvement sur le plan horizontal :
Le système (S) continue son mouvement sur le plan horizontal B'C' pour s’arrêter à la position
C' . Le contact entre le plan horizontal et le système (S) se fait avec frottements . La force de
frottements est constante d’intensité f ' .

Le mouvement de G est étudié dans le repère horizontal (B,i) lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.

4
Prof.Zakaryae Chriki aebc

Le centre d’inertie G passe par le point B avec une vitesse de 90 km.h -1 à un instant considéré
comme nouvelle origine des dates.
En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver l’intensité f ' sachant que la composante
horizontale du vecteur accélération du mouvement de G est a x = - 3m.s -2 .
Déterminer t c , l’instant d’arrêt du système.
Déduire la distance BC parcourue par G.
EXERCICE 3 | Examen SVT 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RxFKzEadPoB15rxt0bccWd653FgIEkV9/view
Le saut en longueur avec moto est considéré parmi les sports motivant, attirant et’ défiant’ pour
dépasser certains obstacles naturels et artificiels.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’un système (S) de
masse m constitué d’une moto avec motard sur une piste de course.
Données : Tous les frottements sont négligeables ; m=190 kg

1. Mouvement du système (S) sur la partie horizontale


Le système (S) démarre d’une position ou son centre d’inertie G coïncide avec le point A . G passe par
le point B avec la vitesse v0 =v0 .i à l’instant t0 =0 .Au cours de son mouvement, le système (S) est
soumis à une force motrice horizontale constante F ayant le même sens du mouvement. La trajectoire
de G est rectiligne.
Pour étudier le mouvement de G entre B et C on choisit le repère (B.i) lié à la terre considéré comme
galiléen. A t0 =0 , on a : xG = xB = 0 .
En appliquant la deuxième loi de newton, montrer que l'expression de l’accélération de
F
G s’écrit : aG = . En déduire la nature du mouvement de G .
m
L’expression de la vitesse instantanée de G s’écrit vG (t)=aG .t+v0 .
a. Choisir, en justifiant votre réponse, la courbe qui représente la vitesse instantanée vG (t) parmi les
quatre courbes représentées sur la figure (2).
2

b. En déduire les valeurs de la vitesse initiale v0 , et de l’accélération aG de G .


Calculer l’intensité de la force motrice F .

5
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 4| Examen SVT 2017 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NyAQsbsI88ce1ZptVG3MD8u7WAmRMLoA/view
Les types de mouvements que subissent les systèmes mécaniques sont nombreux et diffèrent selon
les actions exercées sur ces systèmes. Les lois de Newton permettent l'étude de l'évolution de ces
systèmes.
Cet exercice vise l'étude de deux types de mouvement et la détermination de certaines grandeurs
qui les caractérisent.
Etude du mouvement d'un solide sur plan horizontal
Un solide ( S ) de centre d’inertie G et de masse m  0, 4 kg glisse avec frottement sur un plan
horizontal OAB . On modélise les frottements par une force f constante de direction parallèle à la
trajectoire et de sens contraire à celui du mouvement.
Pour étudier le mouvement de ( S ) , on choisit un repère (O, i ) lié à la terre considéré comme galiléen.
Le solide ( S ) est soumis, lors de son mouvement entre O et 1
A , à une force motrice F constante, horizontale ayant le sens du
mouvement (figure 1).
On choisit l’instant de départ de ( S ) , à partir de O , sans vitesse
initiale comme origine des dates t 0 =0 .
En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
d 2x F  f
l’équation différentielle que vérifie l'abscisse x de G dans le repère (O, i ) est : 2  .
dt m
le solide ( S ) passe par A à l’instant t A  2 s , avec la vitesse vA  5 m.s1 .
Déterminer la valeur de l'accélération a1 du mouvement de G entre O et A .
La force F s'annule lorsque le solide ( S ) passe par A . Le solide ( S ) continue son mouvement et
s'arrête en B . On choisit l'instant de passage de ( S ) par A comme nouvelle origine des dates (t 0 =0) . Le
solide ( S ) s'arrête en B à l'instant tB  2,5 s .
Montrer que la valeur algébrique de l'accélération entre A et B est a2  2 m.s2 .
En déduire l'intensité de la force de frottement. f
En utilisant les résultats obtenus, calculer l'intensité de la force motrice F .
EXERCICE 1 | Examen SVT 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view
Les mouvements des systèmes mécaniques dépendent de la
nature des actions mécaniques qui leurs sont appliquées.
L’étude de l’évolution temporelle de ces systèmes permet de
déterminer certaines grandeurs dynamiques et cinématiques
et d'expliquer certains aspects énergétiques.

Dans cet exercice tous les frottements sont supposés


négligeables.
Partie 1 : Mouvement d'un solide sur un plan incliné Figure (1)
On considère un solide ( S ) de masse m susceptible de glisser selon la ligne de plus grande pente d'un
plan incliné faisant un angle  avec l'horizontal.
Le solide ( S ) démarre sans vitesse initiale, à l'instant t0  0 à partir de la position O sous l’action
d’une force motrice F constante.
Le solide ( S ) passe par la position A avec la vitesse v A . On étudie le mouvement du centre d'inertie
G du solide ( S ) dans un repère (O, i ) lié à la Terre supposé galiléen (figure 1).

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Prof.Zakaryae Chriki aebc

L’abscisse de G à t0  0 est xG  x0  0 .
Données : m  100 g ; g  10 m.s2 ;   30 ; vA  2, 4 m.s 1
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation
d 2x F
différentielle vérifiée par xG s’écrit : 2G   g.sin  .
dt m
2. La figure (2) donne l'évolution de la vitesse v(t ) .
2.1. Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération du
mouvement de G.
2.2. Calculer l'intensité de la force F .
3. À partir de la position A , le solide ( S ) n’est plus soumis à la
Figure (2)
force motrice F et s’arrête en une position B .
On choisit A comme nouvelle origine des abscisses et l'instant de
passage de G par A comme nouvelle origine des dates.
3.1. En utilisant l'équation différentielle établie dans la question (1), montrer que le mouvement de G
entre A et B est rectiligne uniformément varié.
3.2. Déterminer la distance AB .
EXERCICE 5| Examen SVT 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hzRq68hrA78FcsZaws2ZL1ZIvSZxM-OO/view
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement d’un solide (S) de centre d’inertie G et de masse
m dans deux situations différentes.
1. Etude du mouvement d'un solide sur un plan incliné
On lance, à l'instant t 0  0 , un solide (S) de la position O avec
une vitesse initiale v0  v0 .i . Le solide glisse selon la ligne de
plus grande pente d'un plan incliné d’un angle  par rapport à
l’horizontale. On étudie le mouvement de G , dans le repère
(O, i, j) lié à la Terre supposé galiléen (figure1). Figure 1

L’abscisse de G à t 0  0 est x G  x 0  0 .
Données : m  0, 2 kg ; g  10 m.s2 ; v0  2 m.s1 ;   11
1.1. On suppose les frottements négligeables.
1.1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer
l’accélération a1 du mouvement de G en fonction de
g et  .
Déduire la nature du mouvement de G .
1.1.2. Écrire l’expression numérique de l’équation horaire
du mouvement de G .
1.2. La chronophotographie du mouvement de (S) à l’aide
d’un système d’acquisition convenable a permis d’obtenir
la courbe de la figure (2) qui donne les variations de la Figure 2
vitesse v G de G en fonction du temps.
1.2.1. Déterminer graphiquement la valeur expérimentale de l’accélération a 2 du mouvement de G .
1.2.2. Montrer que le mouvement de G se fait avec frottement.
1.2.3. Les frottements auxquels est soumis le solide (S) sont équivalents à une force f constante
colinéaire à la vitesse v et de sens contraire. Déterminer l’intensité de la force f .
EXERCICE 1 | Examen PC 2020 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view

7
Prof.Zakaryae Chriki aebc
Cet exercice se propose d’étudier le mouvement d’un solide sur un plan horizontal.
Un solide S de masse m et de centre d’inertie G
 S 
glisse sans frottement sur un plan horizontal () . O i F A B x
G
1. Le solide S est en mouvement sur la partie OA ()

Figure 1
du plan sous l’action d’une force motrice F
horizontale constante (figure 1).
Données :  m = 2 kg ;  OA = 2,25 m .

On étudie le mouvement de G dans un repère (O, i ) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen
et on repère la position de G à chaque instant par son abscisse x(t). v(m.s-1)
A l’instant t = 0, le centre G et l’origine O sont confondus.
Un système d’acquisition informatisé permet de tracer la courbe
0,6
représentant l’évolution de la vitesse de G sur la partie OA(figure 2).
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que 0,4
d2x F
l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x(t) est : 2  .
dt m 0,2

1.2. En exploitant le graphe de la figure 2, vérifier que l’accélération


0
du mouvement de G est aG = 2 m.s-2 . 0,1 0,2 0,3 t(s)
 Figure 2
1.3. En déduire l’intensité de F .
1.4. Montrer que l’équation horaire du mouvement de G sur la partie OA, dans le système
international d’unités, s’écrit : x = t2 .

2. Lors du passage de G par le point A, on élimine la force F . le solide poursuit alors son
mouvement sur la portion AB.
2.1. Montrer que le mouvement de G sur la partie AB est rectiligne uniforme.
2.2. Trouver alors la vitesse V de G sur la partie AB.
EXERCICE 6 | Examen SM 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
Cette partie de l’exercice décrit un modèle très simplifié du mouvement du centre d’inertie G d’un
skieur dans deux phases de son parcours :
-Première phase : Mouvement rectiligne du skieur sur un plan incliné ;
Données :- Masse du skieur : m = 60 kg ;
-Intensité de l’accélération de la pesanteur : g  9,8m.s2 .
On néglige l’action de l’air.
1-Première phase : mouvement du
skieur sur un plan incliné.
On étudie le mouvement du centre Câble
d’inertie G du skieur dans le repère
(O;i1; j1 ) lié à un référentiel terrestre y1
 x1 (P)
considéré galiléen(figure 1).
Pour atteindre le sommet S d’une j1 
G Figure 1
piste (P) rectiligne inclinée d’un O i1 
angle   23 par rapport à
l’horizontale, le skieur part du point
O sans vitesse initiale à t=0. Il est accroché à un câble rigide
faisant un angle   60 avec l’horizontale. Le câble exerce sur le skieur une force de traction F
constante dirigée selon la direction du câble(figure 1).

8
Prof.Zakaryae Chriki aebc

Durant toute cette phase, le skieur reste constamment en


contact avec le sol. On note R T et R N respectivement les v(m.s1 )
composantes tangentielle et normale de l’action du plan incliné
sur le skieur avec R T =k R N ; k étant le coefficient de

frottement solide et R T  f  80 N .
1-1-En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
1
l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v du centre
dv f F
d’inertie G s’écrit :   g.sin   cos(  )  0 . 0,5
dt m m 0,7 t(s)
1-2- La courbe de la figure 2 représente la variation de la 0
vitesse v en fonction du temps. 1 2 Figure 2
1-2-1-Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération du
mouvement de G.
1-2-2- Déduire l’intensité de la force de traction F .
1-3-Déterminer la valeur de k .
EXERCICE 7| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view

Un skieur veut s’exercer sur une piste modélisée par la figure 1.


Avant de faire un premier essai, le skieur étudie les forces qui s’exercent sur lui lors du glissage sur la
piste ABC.
1
y

j
O i
A

Données )α B
- Intensité de pesanteur Plan horizontal
g = 9,8 m /s². x
- AB est un plan incliné d’un angle   200 par rapport au plan horizontal passant par le point B.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par une
force constante .
Etude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
 
Le skieur part du point A d’abscisse x’A= 0 dans le repère O, i ', j ' sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B avec
une vitesse VB  20 m / s .
En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de  , a et g l ’expression du
coefficient de frottement tan  .Avec  l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire et la
direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
 A l’instant tB  10s le skieur passe par le point B ; Calculer la valeur de l’accélération a .En
déduire la valeur du coefficient de frottement tan  .
Montrer que l’intensité de la force R exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
R  mg.cos  . 1   tan  
2
; Calculer R.

9
Chute d'un corps solide

Résumé:11 Niveaux:SM PC SVT

I.Chute verticale avec Frottement (sm+pc)


1. Rappel
Le mobile est soumis à trois forces O 
Poids : ⃗P = m. g⃗ = m. g. ⃗k 

k  FA
• Poussée d’Archimède : ⃗
⃗FA = −mf . g. k avec mf : masse du fluide déplacé f
• Forces de frottements fluide : n ⃗
f = − k. vG . k avec k est une constante
G
Caractéristiques des forces : 
g ‫كزٌت‬

Direction : Sens : Intensité : Composante sur Oz



P Vers le bas P = m.g Pz = m.g
FA La verticale (parallèle à l’axe Oz) Vers le haut FA = mf.g FAz = - mf.g 
P
f Vers le haut f = k.Vn fz = - k.Vn
z
2.Equation différentielle vérifiée par la vitesse:
On applique alors la deuxième loi de Newton : ⃗∑ F = m. ⃗ aG
⃗P + ⃗FA + ⃗f = m. ⃗a G
En projetant la relation vectorielle sur l’axe vertical Oz dirigé vers le bas :
Pz + FAz + fz = m.az et P – FA- f = m.az d’où m.g – mf.g - k.Vn = m.az
dv
On obtient alors l’expression : m g – mf . g – k. v n = m
dt
dv dv m – mf k
g. (m – mf ) – k. v n = m et par suite = g. – . v n : Equation différentielle
dt dt 𝑚 m
dv m – mf mf k
L’équation différentielle s’écrit sous la forme = B – A. v n avec A = g. = g. (1 − ) et B =
dt m m m
Remarque :
On considère une sphère de masse volumique ρ, de volume V (m= ρ.V) en mouvement dans un fluide de masse volumique ρ0
(mf = ρ0.V)
m – mf mf ρ0
A = g. = g. (1 − ) = g ( 1 – )
m m ρ
.
vG (m.s-1)
vlim10
8
0,63vlim
6 1: régime transitoire
1 2
4
2:régime permanent
2

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 t(s)
10
τ=1s

Au cours d’une chute verticale avec frottement, le mouvement du centre d’inertie G du solide peut se décomposer en deux
phase :
• Le régime initial ou transitoire, pendant lequel :
- La vitesse vG augmente.
- La valeur f de la force de frottement fluide augmente
- L’accélération aG diminue.
• Le régime asymptotique ou permanent, pendant lequel
- La vitesse vG est égale à une vitesse constante vℓ.
- La valeur f de la force de frottement fluide est constante
- L’accélération aG est nulle.

10
dv
= A– B. v𝐺𝑛
dt

Le régime initial Le régime permanent Graphiquement


La vitesse vG = vℓ = C . te
A t = τ , La tangente à la courbe v(t) à t=0 et l’
dv dv
vG = 0 et = A– B. vGn =A = A– B. vℓ𝑛 = 0 asymptote v= vℓ se croisent donc Vℓ = a0.τ
dt dt

d’où A = B. vℓ𝑛 a0 : le coefficient directeur de la tangente à la


A 𝑛 A courbe v(t) à l’instant t=0 alors a0 = A
et vℓ𝑛 = et 𝑣ℓ = √
B B

3. La solution de l'equation differentielle par :la éthode D'EULER


La méthode d’Euler est une méthode numérique itérative qui permet d’évaluer, à intervalles de temps
réguliers, différentes valeurs approchées à partir des conditions initiales.

Il faut pour cela connaître :


dv
- L’équation différentielle du mouvement = A– B. v𝐺𝑛 .
dt
- Les conditions initiales v0.
- Le pas de résolution Δt ; Δt = ti+1 - ti.
On peut déterminer les grandeurs cinétiques (vitesses et accélérations) par :
dv
✓ L’équation différentielle à l’instant ti : 𝑎𝑖 = = A– B. v𝑖𝑛 (pour le même point : connaitre la vitesse d’un point c’est
dt

déterminer son accélération et réciproquement).


✓ L’expression de la vitesse : Vi+1 = Vi + ai Δt (d’un point Mi vers un autre Mi+1 : Connaitre la vitesse et l’accélération
d’un point Mi on peut déterminer la vitesse du point suivant Mi+1).

II. La chute libre d'un corps solide


Définition: Un solide est en chute libre lorsqu’il n’est soumis qu’à son poids .
- Les deux vecteurs ⃗P et ⃗g ont le même sens et la même direction (les deux vecteurs sont colinéaires)
- La 2eme loi de newton ∑ ⃗F = m. a⃗ G d’où ⃗P = m. g⃗ = m. a⃗ G donc 𝐚
⃗𝐆 = 𝐠

- Les deux vecteurs 𝐚⃗ 𝐆 et ⃗g ont les mêmes caractéristiques
1. Caractéristique du vecteur accélération 𝐚 ⃗𝐆
Origine : Le point G
Direction : - La droite verticale
- La même direction que 𝐠 ⃗)
⃗ (même direction que le poids 𝐏
Sens : - Vers le bas
L’accélération est indépendante de la masse .
- Le même sens que 𝐠 ⃗)
⃗ (même sens que le poids 𝐏
Intensité : aG=g
2. Coordonnées de 𝐚
⃗ 𝐆 vecteur accélération :
ay = -g = Cte
A l’instant t= 0
y0=h et V0y=V0

3. Nature du mouvement sur l’axe Oy


ay= -g = Cte : Le mouvement est rectiligne uniformément varié sur l’axe Oy

𝟏
𝐲 = − . 𝐠. 𝐭 𝟐 + 𝐕𝟎 . 𝐭 + 𝐲𝟎
𝟐
Vy= - g.t + V0

11
Prof.Zakaryae Chriki aebc

4. La flèche :
La flèche est l’altitude H la plus élevée atteinte par le projectile
- Au point H la composante de la vitesse est nulle VHy=0
𝐕𝟎
Vy= - g.tH + V0 = 0 d’où 𝐭 𝐇 = : l’instant d’arrivée au point H et o remplace dans y(t)
𝐠
1 V0 2 V0 1 V02
yH = − . g. ( ) + V0 . + y0 = . + y0
2 g g 2 g

1 V2
0
yH: Ordonnée du point H d’où AH = yH − y0 = 2 . g

 Exploiter les équations horaires avec une ou plusieurs informations

Au point A • y(A)=h
2.V
• L’instant de passage par le point A est t A = 2. t H = 0
g
• La vitesse de passage par le point A est V0

Au point O • y(O) = 0

EXERCICE 1 | Examen PC 2019 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view

On lance verticalement vers le haut avec une vitesse initiale V0 , à un z


B
instant choisi comme origine des dates (t=0) , une balle de masse m d’un
point A situé à une hauteur h = 1,2 m du sol.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G de la balle dans un
référentiel terrestre considéré galiléen. On repère la position de G,
 
à un instant t, dans le repère O , k par la cote z ( Figure 1). D
V0
On considère que les forces de frottement et la poussée d’Archimède sont
négligeables. zA A
G
1. Définir la chute libre. h
2. En appliquant la deuxième loi de Newton, établir l’équation
k
différentielle vérifiée par la vitesse Vz du centre d’inertie G. (z = 0)
3. Monter que l’équation horaire du mouvement de G s’écrit : O Figure 1
1
z=- g t 2 + V0 t + h
2
4. La courbe de la figure 2 représente les variations de VZ(m.s-1)
la vitesse Vz en fonction du temps.
En exploitant le graphe de la figure 2, écrire
l’expression numérique de la vitesse vz  f  t  . 8

5. Le centre d’inertie G passe, au cours de la montée, 6


par le point B situé à une hauteur D du sol, avec une
4
vitesse VB = 3m.s-1 (figure1). Montrer que D =5,75m .
6. On lance de nouveau, à un instant choisi comme 2
nouvelle origine des dates (t=0) , verticalement vers le
haut, la balle du même point A avec une vitesse 0
0,2 0,4 0,6 0,8 t(s)
initiale V' =8m.s-1 . Le centre d’inertie G de la balle
0
-2
atteint-il le point B? Justifier votre réponse. Figure 2

12
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 2 | Examen PC 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view

Cet exercice se propose d’étudier un modèle simplifié du mouvement d’un parachutiste. Ce dernier se
laisse tomber sans vitesse initiale d’un hélicoptère en vol stationnaire
situé à une hauteur h au-dessus du sol.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S), constitué O


d'un parachutiste équipé de son parachute, dans le repère (O, k) lié à un k
référentiel terrestre considéré comme galiléen (figure 1). On considère
que la trajectoire de G est verticale et que l’accélération de la pesanteur
reste constante.
Données :
 La masse du système (S) : m =100 kg ;
 Accélération de la pesanteur : g  10 m.s 2 ;
 La hauteur h : h = 660 m . z
Figure 1
Le mouvement du système s’effectue en deux phases.
1) Phase 1 : parachute fermé
Le parachutiste se laisse tomber de l’hélicoptère sans vitesse initiale à V(m.s-1)
un instant choisi comme origine des dates t= 0. La chute se fait durant
cette phase avec le parachute fermé. 30
On modélise l'évolution de la vitesse du centre d’inertie G du système
(S) durant cette phase par la courbe de la figure 2. 20

1.1) Quelle est la nature du mouvement de G? justifier votre réponse.


10
1.2) Peut-on considérer que le mouvement du parachutiste, durant cette
phase, est une chute libre ? Justifier votre réponse.
0
2) Phase 2: parachute ouvert 1 2 3 t(s)
Le parachutiste ouvre son parachute après une durée Figure 2
v(m.s-1)
t1  4s depuis le début de sa chute. On choisit
l’instant d’ouverture du parachute comme nouvelle
40
origine des dates pour cette phase. Régime Régime
Durant cette phase, le système est soumis à son poids et 30
initial permanent
aux frottements de l’air modélisés par une force de
  20
contact F    .v2 .k avec v la vitesse de G et  une
constante positive. 10
On modélise l’évolution de la vitesse de G durant cette
phase par la courbe de la figure 3. 0
10 20 30 40 50
t(s)
2.1) Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la Figure 3
dv  2
vitesse v s’écrit :  .v  g .
dt m
2.2) Trouver l’expression de la vitesse limite V du mouvement en fonction de m, g et  .
2.3) Déterminer graphiquement V .
2.4) En déduire la valeur de  .
3) Sachant que la durée totale du mouvement de G depuis le début de la chute jusqu’à l’arrivée au sol
est t  70 s , trouver la distance d parcourue par G durant le régime initial de la phase 2.

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EXERCICE 3| Examen PC 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
On se propose d’étudier le mouvement de la chute verticale, avec frottement fluide, dans un
liquide visqueux d’une bille homogène de masse m.
A l’aide d’une caméra numérique et d’un logiciel adéquat, on suit O
l’évolution de la vitesse du centre d’inertie G de la bille lors de sa chute 
Liquide j
verticale dans un liquide visqueux.
visqueux
On étudie le mouvement de G dans un référentiel terrestre supposé G
galiléen.
On repère la position de G, à chaque instant t, par son ordonnée y sur

l’axe vertical (O, j ) orienté vers le bas (figure 1).
Les forces de frottement fluide exercées sur la bille sont modélisées par
 
la force : f  k.v. j ; avec v la vitesse instantanée de G et k une
constante positive. y
On néglige la poussée d’Archimède par rapport aux autres forces Figure 1
exercées sur la bille.
Données :
2
 accélération de la pesanteur : g 10 m.s ; v(m.s-1)
-2
 m = 2,5.10 kg .
1. En appliquant la deuxième loi de Newton sur la 1,5
bille, montrer que l’équation différentielle du
1,2
mouvement du centre d’inertie G s’écrit :
dv k
 v g . 0,9
dt m
2. Trouver l’expression de la vitesse limite v de G en 0,6
fonction de g , m et k .
3. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la 0,3

vitesse v du centre d’inertie G de la bille.


0
Déterminer graphiquement la valeur de v . 0,15 0,3 0,45 0,6 t (s)

4. Vérifier que, dans le système international d’unités, Figure 2


l’équation différentielle du mouvement de G s’écrit
dv
ainsi: 10  6, 67 v .
dt t v (m.s-1) a (m.s-2)
5. A l’aide des données du tableau ci-contre et de / / /
la méthode d’Euler, calculer :
t1 0,150 a1  ....
5.1. l’accélération a1 à l’instant t1.
t2 0,285 8,10
5.2. la vitesse v3 à l’instant t3 sachant que le pas
t3 v3 = ... /
. .
de calcul est: t  0,015s . /
t
6.Déterminer les expressions de A et τ, pour que l’équation horaire : v (t) = A.(1  e τ )
soit solution de l’équation différentielle précédente.

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EXERCICE 4| Examen SM 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view
On étudie dans cette partie le mouvement d’un skieur sur un plan incliné dans deux cas :
- Premier cas : la force de frottement fluide exercée par l’air est négligeable,
- Deuxième cas : la force de frottement fluide exercée par l’air n’est pas négligeable.
Un skieur glisse sur une piste plane inclinée d’un angle   45 par rapport au plan horizontal, selon la
ligne de plus grande pente (Figure 1).
On modélise le skieur et ses accessoires par un système solide (S) de masse m = 75kg et de centre
d’inertie G .
y
On étudie le mouvement de G dans un repère orthonormé (O,i,j) lié à un j
référentiel terrestre supposé galiléen. O
i
A l’instant t = 0 , le skieur part sans vitesse initiale. A cet instant, G
coïncide avec l’origine O du repère (O,i,j) (Figure 1) . G

-2
On prendra l’accélération de la pesanteur : g = 10 m.s et on négligera
la poussée d’Archimède.
1- Premier cas :Mouvement du skieur sans frottement fluide Figure 1
 x
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait avec frottement
solide. La piste exerce sur le skieur une force R ayant une composante
tangentielle T et une composante normale N . Lors du mouvement
du skieur, les intensités de T et de N sont liées par la relation v(m.s1 )
T  k.N avec k une constante.
1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer
l’accélération du mouvement de G en fonction
de g ,  et k .
1-2- La courbe de la figure 2, représente la variation de la vitesse v
1,4
du centre d’inertie G en fonction du temps.
Déterminer graphiquement l’accélération du mouvement.
0,7
1-3-Vérifier que k 0,9 . 0,7
t(s)
0
2- Deuxième cas :Mouvement du skieur avec frottement fluide 1 2 Figure 2

En plus des mêmes forces exercées sur (S) dans le premier cas, (S) est soumis à des frottements fluides dûs à
l’air que l’on modélise par la force F    v , où v est la vitesse du centre d’inertie G à un instant t et  une
constante positive de valeur  = 5 S.I. .
2-1- En utilisant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouvement de G
dv
s’écrit : + A.v + B = 0 avec v  vi et A et B deux constantes.
dt
2-2-Déterminer la valeur de la vitesse limite v du mouvement.
2-3-En s’aidant du tableau ci-contre et en utilisant t(s) v(m.s1 ) a G (m.s2 )
la méthode d’Euler, déterminer la vitesse v 2 du mouvement
t1 14 v1  6,30 a1
de (S).(le pas de calcul est t  t 2  t1 ) .
t 2 15, 4 v2 a2

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EXERCICE 5| Examen SM 2011 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Mmkgp9A_vuSaExSusxLqcundJ8nBhwKf/view
Donnée :
- La masse volumique de la bille : 1 =2,70.103 kg.m-3 ;
- La masse volumique du liquide visqueux : 2 =1,26.103 kg.m-3 ;
- Le volume de la bille : V=4,20.01-6 m3
- Accélération de la pesanteur : g =9,80m.s- 2
A l’instant t=0 on libère la bille d’un point O confondu avec son centre d’inertieG .
Le point O se trouve à une hauteur H de la surface libre du liquide visqueux qui se trouve dans un tube
transparent vertical (figure 1).
La courbe de la figure (2) représente l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie G de la bille au cours
de sa chute dans l’air et dans le liquide visqueux.
La bille 1 -1
v (m.s ) 2
O
3,0

i
H

2,0

liquide
visqueux

t (s)
x O
0,20 0,40 0,60
1- Etude du mouvement de la bille dans l’air.
On modélise l’action de l’air sur la bille au cours de sa chute par une force verticale R d’intensité R
constante .
On néglige le rayon de la bille devant la hauteur H .
Le centre d’inertie de la bille atteint la surface libre du liquide visqueux à un instant t1 avec une vitesse v1 .
 En appliquant la deuxième loi de Newton , exprimer R en fonction de V ,1 , g , v1 et t1 .
En exploitant la courbe v=f(t) , calculer la valeur de R .
2- Etude du mouvement de la bille dans le liquide visqueux .
La bille est soumise pendant sa chute dans le liquide visqueux , en plus de son poids aux forces :
- Poussée d’Archimède : F   2 .V.g.i
 
- Force de frottement visqueux : f  k.v. i avec k constante positive .
On modélise l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie de la bille, dans le système international des
dv
unités, par l’équation différentielle  5, 2  26.v (1)
dt
Trouver l’équation différentielle littérale vérifiée par la vitesse v du centre d’inertie de la bille en
fonction des données du texte.
En utilisant l’équation aux dimensions, déterminer la dimension de la constante k. Calculer la valeur de k
sachant que la vitesse du centre d’inertie de la bille dans le liquide visqueux à un instant ti est
vi=2,38 m.s-1 ; établir à l’aide de la méthode d’Euler que l’expression de la vitesse de G à l’instant
ti+1 = ti+t est : vi1  (1  26t).vi  5,20t avec t le pas du calcul .
Calculer vi+1 dans le cas où t = 5,00 ms.

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EXERCICE 6| Examen SM 2013 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1BzZFMP6jdIupeuw8PQyw7KpT2zPyYiIW/view
Zakaryae chriki et Myriam ont décidé de vérifier expérimentalement la déduction de Newton, pour cela ils
ont utilisé deux billes en verre (a) et (b) ayant le même volume V et la même masse m .
Ils abandonnent les deux billes au même instant t  0 et sans vitesse initiale d’une même hauteur h
du sol (fig 1) . 1
- Zakaryae chrikia lâché la bille (a) dans; l’air
O
- Myriam a lâché la bille (b) dans un tube transparent contenant
de l’eau de hauteur h (fig 1).
A l’aide d’un dispositif convenable Zakaryae et Myriam ont obtenu
les résultats suivants :
- La bille (a) atteint le sol à l’instant t a  0, 41s ; eau
- La bille (b) atteint le sol à l’instant t b  1,1s .
Données : accélération de la pesanteur g  9,80m.s2 ;
m  6,0.103 kg ; V  2,57.106 m3 ;
3
la masse volumique de l’eau   1000kg.m .
On suppose que la bille (a) n’est soumise au cours de sa chute dans le sol
y
l’air qu’ à son poids.
La bille (b) est soumise au cours de sa chute dans l’eau à :
- Son poids d’intensité P  mg ; - La poussé d’Archimède d’intensité FA  .g.V
;
- La force de frottement fluide d’intensité f  K.v avec K une constante positive et v vitesse du
2

centre d’inertie de la bille .


 
1- Étude du mouvement de la bille a dans l’air
Établir l’équation différentielle que vitrifie la vitesse du centre d’inertie de la bille (a)
au cours de la chute.
Calculer la valeur de la hauteur h .
2- Étude du mouvement de la bille  b  dans l’eau
Myriam a enregistré à l’aide d’un dispositif convenable L’évolution de la vitesse de la bille (b) au
cours du temps ; Elle a obtenu le graphe représenté dans la figure 2.
 Établir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse du centre d’inertie de la bille (b) au cours de
sa chute dans l’eau en fonction des donnés du texte.
A l’aide du graphe de la figure 2,déterminer la valeur v(m.s1 ) 2
1
de la constant K.
 Trouver l’expression de l’accélération a0 du centre 0,85
d’inertie de la bille ( b) à l’instant t = 0 en fonction de
g , V ,  et m . Déterminer le temps caractéristique 0,6
du mouvement de la bille ( b) .
3- la différence entre les durées de chute 0,4
Zakaryae chriki et Myriam ont répété leur expérience dans les
Conditions précédentes mais cette fois la hauteur 0,2
D’eau dans le tube est H = 2h .Ahmed et Myriam ont libéré t(s )
des deux billes (a) et (b) sans vitesse initiale au même
instant t  0 du même hauteur H = 2h. 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Exprimer t qui sépare l’arrivé des deux billes (a) et (b) au sol en fonction de t a , t b ,g, h et v .
Calculer la valeur de t

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EXERCICE 7| Examen SM 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view

Galilée, homme de sciences italien, s’intéressa à l’étude de la chute de divers corps. Selon la légende ,
il aurait effectué cette étude en lâchant ces corps du sommet de la tour de Pise.
Pour vérifier certains résultats avancés par Galilée, on se propose d’étudier dans cette partie la chute
dans l’air de deux boules ayant le même rayon et des masses volumiques différentes .
L’étude du mouvement de chaque boule s’effectue dans un repère R(O, k) associé à un référentiel
terrestre supposé galiléen. On repère, à chaque instant, la position du centre d’inertie de chacune des
deux boules par la côte z sur l’axe vertical (O, k) orienté vers le haut et dont l’origine est prise au
niveau du sol (figure 1).
Chaque boule est soumise, durant sa chute, à son poids P et à la force de frottement fluide f ( On
néglige la poussée d’Archimède devant ces deux forces).
On admet que l’intensité de la force f s’écrit : f  0, 22.air ..R 2 .vz2 où air est la masse volumique de
l’air , R le rayon de la boule et v z la valeur algébrique de la vitesse du centre z
d’inertie G de la boule à un instant t . H
Données :
4
 Le volume d’une boule de rayon R est V  ..R 3 ,
3
 L’intensité de la pesanteur g  9,8m.s , 2
 La masse volumique de l’air air 1,3kg.m3 . h
Cette étude est effectuée avec deux boules (a) et (b) homogènes ayant le même
3
rayon R  6cm et des masses volumiques respectives 1 1,14.104 kg.m3 et 2  94 kg.m .
Les deux boules sont lâchées au même instant t  0 , sans vitesse initiale, du
O k
même plan horizontal auquel appartient le point H . Ce plan est situé à une
hauteur h  69m du sol (figure 1). Figure 1
1-Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v z du centre d’inertie d’une boule
dvz 
s’écrit :   g  0,165. air .v2z , où i désigne la masse volumique de la boule (a) ou (b) .
dt R.i
2-Déduire l’expression de la vitesse limite du mouvement d’une boule .
3-Les courbes obtenues sur les figures 2 et 3 représentent l’évolution de la côte z(t) et de la vitesse
vz (t) du centre d’inertie G de chacune des deux boules, au cours
1
de la chute.
vz (m.s )
z(m) t(s)
1 2
0
Figure 2 Figure 3
-8

(C1 )

-16
40 (C’1 )

(C’2 )
(C2)
20

t(s)
0
1 2
3-1- Montrer, à l’aide de l’expression de la vitesse limite, que la courbe (C1 ) correspond aux variations
de la vitesse de la boule (b) .

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3-2-Expliquer pourquoi la courbe (C’2 ) correspond aux variations de la côte de la boule (a) .
4-Déterminer, à l’aide de la courbe (C2) , la nature du mouvement de la boule (a) et écrire son équation
horaire z(t) .
5- Déterminer la différence d’altitude d entre les centres d’inertie des deux boules à l’instant où la
première boule touche le sol (On néglige les dimensions des deux boules).
6- Sachant que la valeur algébrique de la vitesse de la boule (b) à l’instant de date t n est
vzn   11, 47 m.s1 , trouver, en utilisant la méthode d’Euler, la valeur de l’accélération a zn du
mouvement à l’instant de date t n et la vitesse vz(n+1) à l’instant de date t n 1 . On prend le pas du calcul
Δt =125ms .
EXERCICE 8 | Examen SM 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
On se propose , dans cette partie, d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’une bille, homogène
de masse m , dans une éprouvette remplie d’un liquide visqueux.
On repère la position de G à tout instant par la coordonnée z de l’axe vertical (O, k) dirigé vers le
bas. L’origine de l’axe est confondue avec le point O1 de la surface libre du liquide.
A l’instant de date t 0 , prise comme origine des dates (t 0  0) , on lâche la bille sans vitesse initiale
d’une position où G est confondu avec G 0 de coordonnée z0  3cm . ( figure ci-dessous).
Au cours de sa chute dans le liquide, la bille est soumise, en plus de son poids, à :
-la force de frottement fluide : f  .v.k où  est le coefficient de frottement fluide et v la vitesse de
G à un instant t ;
-la poussée d’Archimède: F   .VS .g où g est l’intensité de la pesanteur, O1
O 
VS le volume de la bille et  la masse volumique du liquide.
k
2  
On prend : g  9,8m.s ;  12, 4 S.I ;  0,15 ; z0 G0

S .VS S
S est la masse volumique de la matière constituant la bille .
H
1- Montrer que l’équation différentielle régissant la vitesse de G s’écrit :
dv    
 v  g 1   .
dt SVS  S 
2- Déterminer la valeur a 0 de l’accélération de G à l’instant t 0  0 .
3- Trouver la valeur v de la vitesse limite du mouvement de G .
z
4- Soient v1 la valeur de la vitesse de G à l’instant t1  t 0  t et v 2 sa
valeur à l’instant t 2  t1  t avec t le pas de calcul. En utilisant
v t
la méthode d’Euler, montrer que : 2  2  où  représente le temps caractéristique du mouvement :
v1 
 .V
  S S .Calculer v1 et v 2 .On prend t  8.103 s .

  
t
5- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme v  v . 1  e  ; déterminer la valeur de

 
0
la date t à laquelle la vitesse de G atteint 99 /0 de sa valeur limite.
6- Trouver la distance d parcourue par la bille pendant le régime transitoire, sachant que la hauteur H
du liquide dans l’éprouvette est H  79,6cm et que la durée du mouvement de la bille dans le liquide
à partir de G 0 jusqu’au fond de l’éprouvette est t f  1,14s . (on considère que le régime permanent
est atteint à partir de t et on néglige le rayon de la bille devant H ).

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EXERCICE 9| Examen SM 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
Partie I :Mouvement d’une luge.

On étudie le mouvement d’une luge modélisée par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m dans
deux phases de son parcours :
-Première phase : Mouvement rectiligne de (S) sur un plan incliné ;
-Deuxième phase : Chute verticale de (S) dans l’eau.
Données : - Masse de la luge : m = 20 kg ;
-Intensité de la pesanteur : g 10 m.s2 .
1-Première phase : Mouvement de la luge sur un plan incliné.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère (A;i ; j) lié à un référentiel terrestre considéré
galiléen(figure 1).
Après la phase de poussée vers le bas, le solide (S) atteint une vitesse VA  5,0m.s1 au point A et glisse sans
frottement le long de la piste rectiligne AB faisant un y
angle  avec l’horizontale. La pente est inclinée à 20%
( sin   0, 20 ).
1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton j
i
déterminer la valeur de l’accélération a th du centre A G
VA (S)
d’inertie G de (S) .  B
x
1-2-L’origine des dates( t  0 ) est choisie à l’instant du
passage par le point A.
Figure1 C
Trouver la distance parcourue, à partir du point A, Surface k
1 de l’eau
lorsque la luge atteint la vitesse V1  25m.s .
z
1-3-On filme le mouvement de la luge, puis on exploite
la vidéo avec un logiciel adapté. Ceci a permis de tracer la courbe
représentant les variations de la vitesse de G en fonction du temps : Vexp (m.s 1 )
Vexp  f (t) (figure 2).
1-3-1- Déterminer graphiquement la valeur expérimentale a exp de
l’accélération du centre d’inertie G.
1-3-2-On interprète la différence entre a th et a exp par l’existence de
frottements. On rappelle que lorsque le contact entre le plan incliné et la 10

luge se fait avec frottement solide ; la piste exerce sur (S) une force R 5
t(s)
ayant une composante tangentielle R T et une composante normale R N . 0 5 10
Figure 2
Lors du mouvement de (S) , les intensités de R T et de R N sont liées par la
relation R T  .R N , avec  une constante appelée coefficient de frottement qui dépend des matériaux en
contact et de leur état de surface.
Exprimer le coefficient  en fonction de a th , a exp ,g et  . Calculer sa valeur.
2-Deuxième phase : Chute verticale de (S) dans l’eau.
La luge quitte la piste en B et tombe dans un lac au point C(figure 1).
Après s’être immobilisée quelques instants, la luge se met à couler verticalement sans vitesse initiale depuis le
point C.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (C,k) lié à un référentiel terrestre considéré
comme galiléen (figure 1).
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (C, k) dirigé vers le bas.
L’origine des dates (t 0  0) est prise au point C.

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Au cours de sa chute dans l’eau, la luge est soumise, en plus de son poids, à la force de frottement
fluide : f  kv où k  200S.I. et v la vitesse de G à un instant t.
On note que la poussée d’Archimède est négligée.
dv 1 v
2-1-Montrer que l’équation différentielle du mouvement de G vérifiée par la vitesse v s’écrit : z + .v z =
dt  
avec v  v z k . On donnera  et v en fonction des paramètres de l’exercice.
t

2-2-La solution de l’équation différentielle du mouvement de G s’écrit : vz (t)  v (1  e ) . 

Trouver, à l’instant t  41  ,la profondeur atteinte par la luge depuis le point C , origine de la cote z.
EXERCICE 10| Examen SM 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1MdEK_BlliSTyJ4NE47_TevCcT78fNaLB/view
Partie I :Etude du mouvement d’un corps solide dans l’air et dans un liquide
On trouve dans les piscines des plongeoirs à partir desquels chutent les baigneurs pour plonger dans l’eau.
Dans cette partie de l’exercice, on étudiera le mouvement d’un baigneur dans l’air et dans l’eau.
On modélise le baigneur par un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G .
On étudie le mouvement du centre G dans un repère R(O, k ) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen(figure1).
Données : m  80kg ; intensité de la pesanteur : g 10 m.s 2 . On prend 2 1, 4 .
1- Etude du mouvement du centre G dans l’air
A l’instant de date t 0 , pris comme origine des dates (t 0  0) , le baigneur se laisse chuter sans vitesse
initiale d’un plongeoir. On considère qu’il est en chute libre
durant son mouvement dans l’air. A la date t 0 le centre O
d’inertie G coïncide avec l’origine O du repère R(O, k ) k
(zG  0) et est situé à une hauteur h 10 m au dessus de la (S)
h
G
surface de l’eau(figure 1).
1-1-Etablir l’équation différentielle régissant la vitesse v z
du centre d’inertie G .
1-2 -Déterminer le temps de chute t c de G dans l’air puis en
déduire sa vitesse v e d’entrée dans l’eau. Eau
z

2- Etude du mouvement vertical du centre d’inertie G


Figure 1
dans l’eau

Le baigneur arrive avec la vitesse v e , de direction verticale, à l’entrée dans l’eau. Lorsqu’il est dans
l’eau, il suit une trajectoire verticale où il est soumis à l’action de:
- son poids P ,
-la force de frottement fluide : f  .v où  est le coefficient de frottement fluide(   250 kg.s1 )
et v le vecteur vitesse de G à un instant t ,
m
-la poussée d’Archimède : F   .g où g est l’intensité de la pesanteur et d  0,9 la densité
d
du baigneur
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des dates( t  0 ).
m
2-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v z de G . On posera   .

2-2- Déduire l’expression de la vitesse limite v z en fonction de  , g , et d .Calculer sa valeur.

21
Prof.Zakaryae Chriki aebc
t

2-3- La solution de l’équation différentielle est vz (t)  A  Be 
, où A et B sont des constantes .
Exprimer A en fonction de v z et B en fonction de v z et v e .
2-4-Déterminer l’instant t r auquel le mouvement du baigneur change de sens.(Le baigneur n’atteint
pas le fond de la piscine ).
EXERCICE 11| Examen SM 2020 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Xr_bwDNvjwlGwVV9Tl7a0ERCZi19lHo5/view
Partie I :Mouvement de chute verticale d’une bille dans un liquide visqueux

Dans cette partie on étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une bille sphérique homogène, de masse m
et de rayon r, dans une huile contenue dans un tube.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O,k) lié à un référentiel O 
terrestre considéré comme galiléen (figure 1). O1
k

On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (O, k) dirigé
vers le bas. L’origine de l’axe est confondue avec le point O1 .
A l’instant de date t 0 , prise comme origine des dates (t 0  0) , on lâche la bille sans
vitesse initiale du point O1 ( figure1).
Au cours de sa chute dans l’huile, la bille est soumise, en plus de son poids, à :
-la force de frottement fluide : f  6..r.v.k où  est la viscosité de l’huile, r le
rayon de la bille et v la vitesse de G à un instant t ;
-la poussée d’Archimède : F   .VS .g où g est l’intensité de la pesanteur, z
VS le volume de la bille et  la masse volumique de l’huile. Figure 1

Données :
 L’intensité de la pesanteur g  9,81m.s2 ,
 La masse volumique de l’huile :   860 kg.m3 ;
 Le rayon de la bille : r  6,3mm ;
 La masse volumique de la matière constituant la bille : S  4490 kg.m 3 .
4
On rappelle que le volume d’une sphère de rayon r est V  ..r 3 .
3
1-En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouvement de G
dv 1   
vérifiée par la vitesse v s’écrit : + .v = g 1   avec v  v k et  le temps caractéristique du mouvement
dt   S 
exprimé en fonction des paramètres de l’exercice.
2- La vitesse limite v lim de chute de la bille est déterminée par une étude expérimentale qui consiste à filmer le
mouvement de la bille dans un tube en verre vertical de hauteur h  90cm et rempli de l’huile utilisée.
L’exploitation des résultats de l’enregistrement a donné vlim 1,0 m.s1 .
Exprimer la viscosité  en fonction de v lim et des données de l’exercice. Calculer sa valeur.
   t  
3-Calculer la valeur de la cote z(t)  vlim  t    e 1  pour t  7  .Expliquer pourquoi ce tube de hauteur
 
  
h  90cm est convenable pour la mesure expérimentale de v lim

22
Mouvements plans

Résumé:12 Niveaux:SM PC SVT


I. Mouvemment d'un porjectile dans le champs de pesanteur uniforme
1. Equations diffenrentielles du mouvement :
Une bille est lancée avec une vitesse v⃗0 faisant un angle α avec le plan horizontal. Étudions le mouvement de son centre d’inertie dans le
référentiel terrestre . Choisissant un repère R(O,⃗i,⃗j,⃗k) lié à ce référentiel.
Les conditions initiales :
Dans ce repère et la date t=0 , nous avons :
y
  →

x0 = 0 
−−→  x˙0 = v0 cos(α) v0 G
OG0 y0 = 0 →

v0 y˙0 = v0 sin(α)


v→

 
 G
z0 = 0 z˙0 = 0


g
À la date t quelconque , G a pour coordonnées (x,y,z) , sa vitesse

v→ →

G (ẋ, ẏ, ż). On applique la deuxième loi de Newton : j
−→ α
ΣFext = m.−
a→
G O


x
i
On néglige la résistance de l’air , bilan des forces exercées sur la bille au →

• k
cours de son mouvement est une seule force le poids de la bille :
−→ → −
ΣFext = P = m.−
a→
G m−
a→ →

G = m. g

a→ →

G= g (1)

où −
a→
G est le vecteur accélération du centre d’inertie G .
C’est le même résultat de l’étude d’un mouvement de chute libre vertical , se généralise de la façon suivante :
Lors de la chute libre d’un mobile , le vecteur accélération −
a→G de son


centre d’inertie est égal au vecteur champ de pesanteur g .
 

0 
ax = ẍ = 0
On projette la relation vectorielle (1) dans le repère R : →

g −g et −

aG ay = ÿ = −g

 
  2
0 az = z̈ = 0 

d x
 2 =0


 dt
 2
Les trois équations représentent les équations différentielles du mouvement du projectile dans le repère R . d y
 = −g

 dt 2
Equations diffenrentielles du mouvement 

 d2 z
 =0
2. Equations horaires : dt2
* Les coordonnées du vecteur vitesse :Les coordonnées vecteur vitesse − −

v→
G sont les primitives des coordonnées du aG. compte tenu des
conditions initiales , nous obtenons :
 dx

 = x˙0 = v0 cos(α)

 dt


dy 𝐕 = √𝐕𝐱𝟐 + 𝐕𝐲𝟐
= y˙0 = −gt + v0 sin(α)

 dt



 dz = ż = 0
dt 
−→ 
Les coordonnées vecteur position OG sont les primitives des 

x(t) = v0 cos(α).t + x0 = v0 cos(α)
coordonnées du − v→ . compte tenu des conditions initiales , nous 

G 1 1
obtenons : y(t) = − gt2 + v0 sin(α).t + y0 = − gt2 + v0 sin(α).t

 2 2


z(t) = z0 = 0

Nous déduisons de ces équations horaires trois résultats importants :


+ z = 0 , la trajectoire du centre d’inertie est dans le plan vertical (Ox, Oy) contenant →

v0
+ x(t) = v0 cos(α).t ; le mouvement de la projection de G sue Ox est uniforme
1
+ y(t) = − g.t2 + v0 sin(α).t ; le mouvement de la projection de G xur l’axe Oy est uniformément accéléré .
2

23
3. Equations de la trajectoire :
Établir l’équation de la trajectoire dans le plan (xOy) consiste à exprimer y en fonction de x y = f (x).
Il faut donc éliminer le paramètre temps t des équations horaires x(t) et y(t) :
x 1 x2 v0 sin(α) g
t= y=− g 2 2 + .x y = − 2 2 .x2 + x.tan(α)
v0 .cos(α) 2 v0 cos α v0 cos(α) 2v0 cos α
Cette équation est de la forme y = A.x2 + B.x est celle d’une parabole .
4. La portée :
On appelle portée de tir la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan horizontal contenant O .
2v2 sin(α).cos(α) v20 sin(2α)
On la calcule , c’est la valeur de x différent de 0 qui annule y , c’est à dire : OP = xP = 0 =
π g g
La portée est maximale si α =
4
5. la flèche :
On appelle la flèche l’altitude maximale atteinte par G (position de F ) . VFx = V0x dy

Au point FS le vecteur vitesse est horizontale y˙F = 0 , c’est à dire que : VF ( VFy = 0 ) Ou (dx)F = 0
Les coordonnées de le flèche (F)
dy v0 .sin(α) v2 sin2 α 1 V2
0 .sin(α).cos(α) V2
0 .sin(2.α)
= −g.tF + v0 sin(α) = 0 tF = d’où yF = 0 xF = . =
2.g 2 g g
dt g
II. Mouvemment d'une particule chargée dans un chanps magnétique uniforme (sm+pc)
1. La relation de lorentz :
a. Relation de Lorentz :

− →

Nous admettons que la force F exercée sur un porteur de charge q , animé d’une vitesse →
−v et placé dans un champ magnétique B est

− − Cette relation dite de Lorentz , fait intervenir un produit vectoriel . →
−v ∧ → −
donnée par la relation vectorielle suivante : F = q.→ B F est
appelée force magnétique de Lorentz .
b. Caractéristiques de la force magnétique de Lorentz .


Le produit vectoriel de q.→−v et B permet de déterminer les


caractéristiques de F .
* Point d’application : la particule supposée ponctuelle
−v et →
* Direction : La perpendiculaire au plan défini par →
− →

B i.e F est à la


fois perpendiculaire à →−v et à B
( →
− →−)
* Sens : Défini par le trièdre direct q.→−
v , B, F
* Intensité : F = |q.v.B.sin(→−v , →

B )|
Avec q la charge de la particule en (C) , v la vitesse de la particule
(m/s),B l’intensité du champ magnétique (T) et F l’intensité de la force
de Lorentz .
NB :
La force magnétique ⃗F est normale (perpendiculaire) au plan des deux vecteurs ⃗B et ⃗V donc :
1. F ⃗ est normale au champ magnétique ⃗B
2. F ⃗ est normale au vecteur vitesse ⃗V donc : P = → − →
F .−v = 0 La puissance de la force de Lorentz est nulle et par conséquence
dEc
P= = 0 , donc Ec = Cte
dt
2. Etude du mouvement de la particule :
Caractéristiques du vecteur accélération 𝐚 ⃗𝑮 : (q < 0)


qv
− →
→ −
On applique la deuxième loi de Newton : q. v ∧ B = m.→

a →

v0
q − →− →



a = (→
v ∧ B) (1) Le vecteur accélération est perpendiculaire à →

v et à B .
m →
−⊗
B •

Si on multiplie les deux membres de l’équation vectorielle (1) par le →



n →


− u
vecteur unitaire k



− →
− q − → − → − →
− →

a . k = (→ →
− F
v ∧ B ). k = 0 car B est perpendiculaire à k . i
m

− → −
Donc →−
a . k = 0 =⇒ z̈ = 0 et par intégrations successives et en tenant
C
compte des conditions initiales, on trouve ż = 0 et z = 0 le mouvement →


− →
−⊗ j
k
de la particule se fait dans le plan (Ox,Oy) orthogonal à B .Sa
trajectoire est donc plane.

24
Mouvement circulaire uniforme :
On applique la 2eme loi de Newton sur le repère de Frénet
∑F ⃗ et ⃗F(Fu = 0)
⃗ = m. a⃗ G = F
Fn = F
On projette sur les axes

Sur l’axe ⃗𝐮 : Fu=m.au=0 et au=0 d’ou 𝑎𝑢 = 𝑑𝑉 = 0 on en deduit que V=Cte et le mouvement est donc uniforme
𝑑𝑡

⃗ : F𝑛 = m. a 𝑛 = 𝑚. |q|. V. B donc a 𝑛 = a 𝐺 = |q| . V. B


Sur l’axe 𝐧
m

Conclusion : L’accélération de la particule dépend de : • Sa masse et de sa charge • Module du champ magnétique • La vitesse
|q| V²
a𝑛 = . V. B =
m r

m. V 2. Ec |q|
r= = = C te V= . B. r
|q|. B |q|. V. B m
Conclusion :
Le mouvement est donc circulaire La vitesse de la particule dépend de sa masse, de sa charge , de sa position
dans le champ magnétique et de module du champ magnétique

Le mouvement est donc circulaire uniforme


Toute particule chargée dans un champ magnétique uniforme est animée d’un mouvement circulaire uniforme de rayon r
2.π.r
La vitesse angulaire ω : V = r. ω =
T
2.π 2.π.r 2.π m.V 2.π.m
La période : durée nécessaire pour faire un tours complet T = = = =
ω V V |q|.B |q|.B
3. Déviation magnétique :


Le faisceau d’électrons pénètre en O dans une région de largueur l où règne un champ uniforme B , est dirigé suivant OO’ . Dans le champ
mv0
magnétique , les particules décrivent un arc de rayon r = et sortent du champ au point S en décrivant un mouvement rectiligne uniforme
|q|.B
selon la tangente en S à la trajectoire circulaire . En arrivant au point P sur l’écran E perpendiculaire à OO’ et situé à la distance L du point O .
On appelle Dm = O′ P la déflexion magnétique .
(−→ − →) l
La déviation angulaire α = CO, CS est donnée par sinα = ou L
r l
O′ P Dm
tanα = = . →

IO′ L − OI v0 I
Dans le dispositif utilisé , α est petit , la distance OI est très inférieure à O O’
L . ainsi que sinα ≃ α avec α en rad .
l Dm L.l →
−⊗ α
= . Soit Dm = B S•
r L r H
ou encore :
|q|.L.l Dm
Dm = .B α
mv20


i
|q|
La mesure de Dm permet de calculer le rapport .
mv0
C



−⊗ j P
k

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Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1| Examen PC 2019 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1js8y04-3Bhf0eTqsmuP398tj9HWwB5jG/view
Etude du mouvement du centre d’inertie d’un système mécanique
Le saut en longueur à moto est une épreuve sportive de performance où il y a un véritable défi de sauter le
plus loin à partir d’un espace défini.
Cet exercice se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’un système (S) formé d’un motard
et d’une moto se déplaçant sur une piste de compétition.
Cette piste est formée :
- d’une partie rectiligne A'B' inclinée d’un angle  par rapport à l’horizontale ;
- d’un tremplin B'C' circulaire ;
- d'une zone d’atterrissage () plane et horizontale. (figure 1).
Dans tout l’exercice, les frottements sont négligés et l’étude du mouvement du centre d’inertie G est
réalisée dans le référentiel terrestre considéré comme galiléen.
Données :
- L’angle  10 ;
- Intensité de la pesanteur : g  10 m.s2 ;
- Masse du système (S) : m =190 kg.
y

 
A i G j1 VC
A' C  x P


B
x

i1 ()
C'
B'
Figure 1

I- Etude du mouvement sur la partie A'B'


A un instant choisi comme origine des dates (t = 0), le système (S) s’élance sans vitesse initiale,
d’une position où le centre d’inertie G est confondu avec le point A.
Le système est soumis, au cours de son mouvement sur la partie A'B', à la réaction du plan incliné,
à son poids et à une force motrice F constante, dont la ligne VG(m.s-1)
d’action est parallèle à la trajectoire de G et le sens est celui du
mouvement. Pour étudier le mouvement de G au cours de cette
9
phase, on choisit un repère d’espace (A, i ) parallèle à A'B'
(figure 1) et on repère la position de G par son abscisse x. 6
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
l’expression de l’accélération a G du mouvement de G est : 3

F
aG = + g.sinβ 0 0,5 1 1,5 2
m t (s)
2. La courbe de la figure 2 représente les variations de la vitesse Figure 2

instantanée VG du centre d’inertie G en fonction du temps.


En exploitant cette courbe, trouver la valeur de l’accélération a G .
3. Déduire l’intensité F de la force motrice.

26
Prof.Zakaryae Chriki aebc

4. Ecrire l’expression numérique de l’équation horaire x= f(t) du mouvement de G.


5. Sachant que AB = 36 m, déterminer l’instant tB de passage de G par le point B.
6. Calculer la vitesse VB de passage de G par le point B.
II- Etude du mouvement de G lors de la phase du saut
A un instant choisi comme nouvelle origine des dates (t = 0), le système (S) quitte le tremplin lors
du passage de G par le point C avec une vitesse VC formant un angle  18 avec l’horizontale.
(S) retombe en une position où le point G se confond avec le point P. On suppose que le système
n'est soumis qu'à son poids au cours de cette phase. L’étude du mouvement est effectuée dans le
 
repère orthonormé (C,i1 , j 1 ) indiqué sur la figure 1.
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que les équations différentielles vérifiées par
 
les coordonnées x G (t) et yG (t) du centre d’inertie G dans le repère (C,i1 , j 1 ) s’écrivent ainsi:
dx G dyG
= VC .cosα et = -g.t + VC .sinα
dt dt
2. Les expressions numériques des équations horaires x G (t) et yG (t) du mouvement de G s’écrivent
ainsi : x G (t) =19,02.t et yG (t)= -5.t 2 +6,18.t (xG et yG exprimées en mètre et t en seconde).
Vérifier que la vitesse de G au point C est : VC  20 m.s1 .
3. On considère qu’un saut est réussi si la condition CP  30m est vérifiée.
3.1. Montrer que le saut effectué dans ce cas n’est pas réussi.
3.2. Déterminer la vitesse minimale Vmin avec laquelle doit passer G par le point C pour que le saut
soit réussi.

EXERCICE 2| Examen SVT 2016 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view

On lance, à un instant t0 = 0 avec une vitesse initiale v0 y 1


horizontale, un solide (S) de petites dimensions, de masse m , d'un v0
point A qui se trouve à la hauteur h du sol. Le solide (S) tombe A
sur le sol au point d'impact I (figure 1).
On étudie le mouvement du centre d'inertie G dans le repère
j
(O,i, j) lié à la terre supposé galiléen. x
Données: O I
i
- Tous les frottements sont négligeables;
- g = 9,8 m.s -2 ; h = OA= 1 m
 En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les expressions littérales des équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de G .
 En déduire l'expression littérale de l'équation de la trajectoire du mouvement de G .
 Calculer la valeur de t I , l'instant d'arrivé de (S) au sol en I .
On lance de nouveau, à un instant t0 = 0 , le solide (S) du point A avec une vitesse initiale
v'0 = 3.v0 .
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie:
la valeur de l'instant d'arrivé de (S) au sol vaut:

 t' = 0,25 s  t' = 0,35 s  t' = 0,45 s  t' = 0,65 s

27
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3 | Examen PC 2013 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1IbIa-2pzDIKVjjK4qiAK0wwq8nKDXHrT/view
Pendant un match de volley-ball, un élève a enregistré une séquence vidéo du
mouvement de la balle à partir de l’instant de l’exécution du service à partir d’un
point A situé à une hauteur H du sol. Le joueur ayant exécuté le service se trouve à
une distance d du filet (Figure 1).
Pour que le service soit bon, la balle doit vérifier les deux conditions suivantes :
 Passer au-dessus du filet dont la partie supérieure se trouve à une hauteur h du sol ;
 Tomber dans le terrain de l’adversaire de longueur D.
Données :
 On néglige les dimensions de la balle ainsi que l’action de l’air.
 On prendra l’intensité de la pesanteur : g = 10 m.s-2.
 H = 2,60 m , d = D = 9 m , h = 2,50 m.
On étudie le mouvement de la balle
dans un repère orthonormée (O,i, j)
lié à la terre et supposé galiléen.
A l’instant t = 0, la balle se trouve
en A, et le vecteur vitesse initiale
V 0 constitue l’angle α avec
l’horizontal. (Figure 1) Figure 1
Un traitement informatique de la vidéo avec un logiciel convenable, a permis
d’obtenir les courbes représentées sur la figure 2.
Les courbes vx(t) et vy(t) représentent les variations des composantes du vecteur
vitesse du ballon dans le repère (O,i, j) .
1- Par application de la deuxième loi de
Newton, établir l’expression de vx(t) en
fonction de : V0, α, et l’expression de vy(t)
en fonction de : V0, α, g et t.
2- En exploitant les deux courbes (Figure 2),
montrer que la valeur de la vitesse initiale
est V0 = 13,6 m.s-1, et que l’angle α est
α = 17°.
3- Etablir l’équation de la trajectoire de G
dans le repère (O,i, j) .
4- Sachant que la balle n’est interceptée par
aucun joueur, a-t-elle vérifié les deux Figure 2
conditions nécessaires pour valider le
service ? Justifier.
EXERCICE 4 | Examen PC 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1bKSo2KOZLJ4IMgDjDO6czp2mTJsbtUKA/view
Un circuit dans le terrain de golf est constitué de trois parties :
 Partie horizontale OA de longueur OA = 2,2 m ;
 Partie AB de longueur AB = 4 m, inclinée d’un angle α = 24° par rapport au plan
horizontal.
 Partie BC horizontale contenant un trou de centre T situé à la distance BT = 2,1 m
du point B. Les points B, T et C sont alignés.

28 -2
Prof.Zakaryae Chriki aebc
On néglige l’action de l’air et les dimensions de la balle. On prendra g = 10 m.s .
L’étude du mouvement de la balle se fait dans un repère (O,i, j) lié à la terre et
supposé galiléen.
On lance, à l’instant t = 0, à
partir du point O, la balle vers le
trou T, avec une vitesse initiale
de valeur V0 = 10 m.s-1.
Le vecteur V 0 est incliné d’un
angle θ = 45° par rapport à l’axe
horizontal (O,x).(Figure 1)
Figure 1
1- Par application de la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de la balle.
2- En déduire l’équation de la trajectoire de la balle.
3- Déterminer la valeur de xS, abscisse du sommet de la trajectoire de la balle.
4- S’assurer que la balle passe au centre T du trou.
EXERCICE 5| Examen PC 2008 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1h1J2QF-ux9PPFqkxVa7T3hC9AcgnDsw9/view

Les hélicoptères sont parfois utilisés pour approvisionner, d’aides humanitaires, les
zones sinistrées non joignables par voies terrestres.

Un hélicoptère vole à une altitude H


constante par rapport au sol, avec une
vitesse horizontale V 0 constante. Il
fait tomber un paquet d’aliments de
centre de gravité G0, qui tombe sur le
sol au point T. (Figure 1)
On étudie le mouvement de G0 dans
un repère orthonormé (R,O,i, j)
supposé galiléen.
On donne :
g = 10 m.s-2 ; H = 405 m. Figure 1
On néglige les dimensions du paquet.
Partie 1 : Etude de la chute libre
On néglige les forces liées à l’action de l’air sur le paquet.
Le paquet tombe, à l’instant t = 0, à partir du point A(x A = 450 m, yA = 0), avec une
vitesse initiale horizontale V 0 de valeur V0 = 50 m.s-1.
1-1- Par application de la deuxième loi de Newton, trouver les équations
horaires x(t) et y(t) du mouvement de G0 dans le repère (R,O,i, j) .
1-2- Déterminer l’instant d’arrivée du paquet au sol.
1-3- Trouver l’équation de la trajectoire du mouvement de G0.

29
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 6| Examen SVT 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10GncvMK_h06Flce4MDf9fGMNOmioAl3v/view
La course à bicyclette sur des circuits fermés est devenue un sport très populaire. Plusieurs
compétitions s’organisent chaque année avec des circuits fermés qui comprennent des obstacles.
Cet exercice vise l’étude du mouvement du centre d’inertie d’un système {Cycliste – Bicyclette} dans
un circuit fermé de la région de l'Atlas (figure 1).
Au cours de sa participation à une course dont le circuit est représenté sur la figure (1), un cycliste
parcourt une partie de ce circuit constituée d'un tronçon AB rectiligne horizontal, d'un tronçon BC
curviligne qui s'ouvre sur une fosse de largeur L et d'un tronçon DE horizontal (figure 2).

Figure (1) Figure (2)

Le mouvement sur le tronçon AB se fait avec des frottements modélisés par une force f constante de
sens opposé au sens du vecteur vitesse. L'ensemble }Cycliste - Bicyclette{ constitue un système de
masse m et de centre d'inertie G .
1. Mouvement du cycliste sur le tronçon AB
Le cycliste exerce entre A et B un effort modélisé par une force F horizontale supposée constante de
même sens que le mouvement de G .
Le cycliste démarre sans vitesse initiale de la position A. Pour étudier le mouvement de G , on choisit
le repère ( A, i ) lié à la Terre supposé Galiléen. À l'instant t0  0 , xG  xA  0 .
Données :
m  70 kg ; g  10 m.s 2 ; F  180 N ; f  80 N ; AB  60 m
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’expression de l'accélération du
F f
mouvement de G s’écrit : a  .
m
1.2. Déterminer, en justifiant la réponse, la nature du mouvement de G .
1.3. Calculer la valeur de t B , instant de passage de G par B .
1.4. Déterminer la valeur de la vitesse vB de G lors de son passage par B .
1.5. Déterminer l'intensité de la force R exercée par le plan sur le système au cours de son mouvement
sur le tronçon AB .
2. Mouvement du cycliste durant la phase du saut
Le cycliste quitte le tronçon BC en C avec une vitesse v0 qui fait un angle  avec le plan horizontal
(voir figure 2- page 5/6).
Au cours du saut, le système {Cycliste – Bicyclette} n'est soumis qu'à son poids. On étudie le
mouvement de G , dans un repère orthonormé (C, i ', j ') lié à la Terre supposé Galiléen. On choisit
l'instant de passage de G en C comme nouvelle origine des dates t0  0 .
Les équations horaires du mouvement de G lors de la chute libre s'écrivent:

30
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1
xG (t )  (v0 .cos  ).t yG (t )   g.t 2  (v0 .sin  ).t
;
2
Au cours du mouvement, G atteint le sommet de la trajectoire à l'instant tS  0,174 s et puis le
système tombe sur le sol à l’instant tP  1 s .
Données:
  10 ; L  8 m ; g  10 m.s 2
2.1. Montrer que v0  10 m.s 1 .
2.2. Le cycliste a-t-il dépassé la fosse ? justifier.
2.3. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse vP de G à l’instant t P .
EXERCICE 7| Examen SM 2017 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view
1-Etude de la chute d’un corps avec frottement :
A un instant choisi comme origine des dates( t  0 ), on lâche, sans vitesse initiale d’un point H , un
corps solide (A) de masse mA  0,5kg et de centre d’inertie G A (figure 1).
En plus de son poids, le solide (A) est soumis à y 1
H
une force de frottement fluide f   k.vA où v A est
F
le vecteur vitesse de G A à un instant t et k une
constante positive ( k  0 ).
 Montrer que l’équation différentielle du V0
mouvement vérifiée par la composante vAy (t) selon 
P hF
l’axe (Oy) du vecteur vitesse v A (t) s’écrit :
dvAy 1 hp
 vAy  g  0 où  représente le temps j x
dt  O
caractéristique du mouvement . i
-La courbe de la figure 2 représente l’évolution vAy (m.s 1 ) 2
de vAy (t) au cours du temps.
Déterminer  et déduire la valeur de k . t(s)
Déterminer, en utilisant la méthode d’Euler, la vitesse 0
0,2 0,4
vAy (t i ) à un instant t i sachant que l’accélération à l’instant t i 1
-0,5
est a Ay (t i 1 )   4,089 m.s 2 et que le pas de calcul est t  0,01s .
2-Etude du mouvement d’un projectile dans le champ de -1
pesanteur :
A l’instant où le centre d’inertie G A du corps (A) passe par le
point F d’altitude h F 18,5m par rapport au sol, on lance un
projectile (B) , de masse m B et de centre d’inertie G B , d’un point P de coordonnées (0, h p ) avec une

vitesse initiale V0 faisant un angle  (0    ) avec l’horizontale(figure 1). On choisit cet instant
2
comme nouvelle origine des dates ( t  0 ) pour le mouvement de (A) et celui de (B) .
On néglige les frottements pour le projectile (B) et on donne : h P 1,8m ; V0  20 m.s1 .
Etablir les équations horaires x B (t) et yB (t) du mouvement de (B) en fonction de  et t .
Exprimer les coordonnées du point S, sommet de la trajectoire de (B) , en fonction de  .
Les deux corps (A) et (B) se rencontrent au point S (on considère que G A coïncide avec G B en S).
Déterminer l’angle α correspondant sachant que le corps (A) passe par F avec sa vitesse limite et que
les mouvements de (A) et (B) s’effectuent dans le même plan (xOy) .

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:
EXERCICE 8| Examen PC 2010 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
Données : AB = 2,4 m , α = 20° , g = 9,8 m.s -2 , m = 70 Kg.
1- Etude du mouvement sur la partie AB :
Le solide (S) part de la position A supposée confondue avec G , à l’instant t = 0, sans vitesse initiale ,
et glisse sans frottement sur la piste AB ( Figure 1 ). On étudie le mouvement de G dans le repère terrestre
R (A,i , j1) supposé
1 1
galiléen.
Par application de la deuxième
loi de Newton déterminer
Figure 1
1 -1- Les composantes du
vecteur accélération
a G dans le repère R 1 (A,i1 , j1 ) .
1-2- V B la vitesse de G au point B.
1-3- L’intensité R de la
force associée à
l’action du plan AB
sur le solide (S).
Dans la suite de l’exercice, on étudiera le mouvement de G dans le repère terrestre
R (O,i, j) supposé galiléen (Figure 1).
2- Etude du mouvement de G dans l’air :
Le solide (S) arrive au point C avec une vitesse de vecteur horizontal, et de valeur VC = 4,67 m.s -1
, pour le quitter à un instant supposé comme nouvelle origine des temps.
Le solide est soumis, en plus de son poids, à l’action d’une air artificielle, modélisée
par la force d’expression : f1   f1.i .
2-1 - Trouver, à un instant t, l’expression v x de la composante horizontale du
vecteur vitesse en fonction de : m, VC , f 1 , et t.
2-2 - A l’instant t D = 0,86 s, G arrive au point D se trouvant à la surface de l’eau,
où s’annule la composante horizontale de sa vitesse.
a- Calculer f 1 .
b- Calculer l’altitude h de C par rapport à la surface de l’eau.
3- Etude du mouvement vertical de G dans l’eau :
Le solide (S) poursuit son mouvement dans l’eau, avec une vitesse verticale V . Il subit en plus de son poids à :
 Une force de frottement fluide modélisée dans le système international
d’unité par : f 140.V2 . j .
 La poussée d’Archimède F A d’intensité F A = 637 N.
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des temps.
3-1 - Montrer que la vitesse V(t) de G vérifie l’équation différentielle suivante : dV(t)  2.V2  0,7  0
dt
3 -2 - Trouver la valeur de la vitesse limite Vℓ.
3 -3- Déterminer à l’aide du tableau suivant , et par utilisation de la méthode d’Euler, les valeurs : a i+1
et V i+2 . -1 -2
t (s) V (m.s ) a (m.s )
ti = 1,8.10-1 - 1,90 6,52
ti+1 = 1,95.10-1 - 1,80 ai+1
ti+2 = 2,1.10-1 Vi+2 5,15

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EXERCICE 9| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
Un skieur veut s’exercer sur une piste modélisée par la figure 1.
Avant de faire un premier essai, le skieur étudie les forces qui s’exercent sur lui lors du glissage sur la
piste ABC.

1
y

j y
O i
A
vC j
)α B C (α D i x
Plan horizontal lac Plan horizontal
x D’
C’
Données
- Intensité de pesanteur g = 9,8 m /s².
- AB est un plan incliné d’un angle   200 par rapport au plan horizontal passant par le point B.
- La largeur du lac C’D’= L = 15m.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par une
force constante .
1. Etude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
 
Le skieur part du point A d’abscisse x’A= 0 dans le repère O, i ', j ' sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B avec
une vitesse VB  20 m / s .
En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de  , a et g l ’expression du
coefficient de frottement tan  .Avec  l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire et la
direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
 A l’instant tB  10s le skieur passe par le point B ; Calculer la valeur de l’accélération a .En
déduire la valeur du coefficient de frottement tan  .
Montrer que l’intensité de la force R exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
R  mg.cos  . 1   tan  
2
; Calculer R.
2. L’étape du saut
A l’instant t=0 que l’on considère comme une nouvelle origine des temps, le skieur quitte la partie BC
au point C avec une vitesse v C dont le vecteur v C forme l’angle   20 avec le plan horizontal.
Lors du saut , les équations horaires du mouvement de  S  dans le repère  D, i , j  sont :
 x(t )  vC .cos  .t  15

 g 2
 y (t )   2 .t  vC sin  .t
Déterminer dans le cas où vC  16, 27m.s1 les coordonnées du sommet de la trajectoire de  S  .
Déterminer en fonction de g et  la condition que doit vérifier la vitesse v C pour que le skieur
ne tombe pas dans le lac.En déduire la valeur minimale de cette vitesse .

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EXERCICE 10| Examen SM 2011 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Mmkgp9A_vuSaExSusxLqcundJ8nBhwKf/view
Un skieur glisse sur une montagne recouverte de glace au pied de laquelle se trouve un lac d’eau .
La figure suivante donne l’emplacement du lac d’eau par rapport
au point O où le skieur sera obligé de quitter le sol de la montagne

avec une vitesse v faisant un angle  avec l’horizontale y
e skieur part d’un point D situé à la hauteur h
par rapport au plan horizontal contenant le point O, V0
D 
(voir figure ) .La vitesse v du skieur lors de son j
passage au point O s’exprime par la relation h
O x
v  2g.h
H i
Dans un essai le skieur passe par le point O
A d B
origine du repère (O,i, j) avec une certaine
Lac
vitesse, alors il tombe dans le lac d’eau .

On veut déterminer la hauteur minimale hm de la hauteur h du point D à partir duquel doit partir le
skieur sans vitesse initiale pour qu’il ne tombe pas dans le lac .
Données :
- Masse du skieur et ses accessoires : m=60kg ; - Accélération de la pesanteur : g =10 m.s-2 ;
- La hauteur : H= 0,50 m ; - L’angle : =30° La longueur du lac d’eau : AB = d = 10m .
Pour cet exercice, on assimile le skieur et ses accessoires à un point matériel G et on néglige tous les
frottements et toutes les actions de l’air. 
Le skieur quitte le point O à l’instant t = 0 avec une vitesse v 0 faisant un angle  avec l’horizontale
En appliquant la deuxième loi de Newton , déterminer l’équation différentielle que vérifie chacune
des coordonnées du vecteur vitesse dans le repère (O,i, j) .
Montrer que l’équation de la trajectoire du skieur s’écrit dans le repère cartésien sous la forme :
1 x2
y(x)   g  2  x.tan  .
2 v 0 .cos 2 
Déterminer la valeur minimale hm de la hauteur h pour que le skieur ne tombe pas dans le lac d’eau .
EXERCICE 11| Examen SM 2009 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WtmVf9jqFY34peWYBVhNEovX15hgQgJ3/view
Un sportif de masse m = 60 kg, glisse sur un plan (π) incliné d’un angle α = 12°
par rapport au plan horizontal.
Le plan (π) a la forme d’un rectangle de longueur OM et de largueur ON = 20 m (Figure 1).
1

34
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On modélise le sportif par un solide (S) de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G dans le repère orthonormé (O,i, j) : où (O,i) est horizontal,
et (O, j) parallèle à la ligne de plus grande pente du plan (π).
On néglige tous les frottements. On prend ra : g = 9,80 m.s-2 .
1- Etude d’un mouvement plan sur un plan incliné :
Ᾰ l’instant t = 0, le centre d’inertie G du sportif passe en O origine du repère (O,i, j)
avec une vitesse de vecteur v 0 , contenu dans le plan (π), et faisant un angle β avec l’axe (O,i) .
1-1- Montrer que les composantes du vecteur vitesse, à un instant t, vérifient les équations différentielles :
dv x dv y
0 et   g sin  .
dt dt
1-2- Trouver l’équation de la trajectoire de G dans le repère (O,i, j) .
1-3- Dans le cas où β = 60° :
a- Calculer la valeur de v 0 pour que G passe au point N.
b- Trouver les expressions des coordonnées x S et y S , du point S, sommet
de la trajectoir e de G, en fonction de v0 , α, β et g.
EXERCICE 12| Examen SM 2015 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1x41hg1sEPge2aiZaoajDx6Lmlm01pKsi/view
Partie I : Mouvement d’une balle de tennis dans un champ de pesanteur uniforme
Le tennis est un sport qui a des règles codifiées. En simple messieurs, il est pratiqué par deux joueurs
dont l’un se trouve dans une zone (A) et l’autre dans une zone (B). Les deux zones ont chacune une
longueur L et sont séparées par un filet. Au cours du match, chaque joueur tente de faire tomber la
balle de tennis dans la zone de l’adversaire.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une balle de tennis dans le repère orthonormé
(O,i, k) lié à un référentiel terrestre que l’on considérera comme galiléen.
Le joueur se trouvant dans la zone (A) tente de faire passer la balle au dessus de son adversaire se
trouvant dans la zone (B), à une distance d du filet. Pour cela il renvoie la balle, à un instant choisi
comme origine des dates (t  0) , du point O avec une vitesse initiale V0 qui forme un angle  avec
l’horizontale. Le point O se trouve à une distance D du filet et à une hauteur h de la surface du sol
(figure ci- dessous).
Données :
- On néglige les frottements et les dimensions de la balle, et on prend g  9,8m.s2 .
- d  1m ; D  13m ; h  0, 7 m ; L  12 m .
- V0  13m.s1 ;   45 .
1- Etablir l’expression numérique z  f (x) de l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G .
2- Sachant que le joueur se trouvant dans la zone (B) tient sa raquette dans une position verticale et que
l’extrémité supérieure de la raquette se trouve dans le plan du mouvement à une hauteur H  3m de la
surface du sol .Est ce que le joueur peut intercepter la balle dans cette situation ?
3- Montrer que la balle tombe dans la zone (B).
4- Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse de G à l’instant où la balle frappe le sol, En déduire
sa direction par rapport à l’horizontale.
5- Déterminer, pour le même angle   45 , les deux valeurs limites de la vitesse initiale V0 , avec
laquelle le joueur doit renvoyer la balle du point O pour que la balle frappe le sol dans la zone (B) en
passant au dessus de l’adversaire situé dans la même position indiquée dans la question 2 .

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z

Zone A Zone B

Le filet
V0
k H
 x
O d
h i

L L

D
EXERCICE 13| Examen SM 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
Partie II :Mouvement d’un faisceau de protons dans un champ électrostatique uniforme

On se propose dans cette partie de déterminer les caractéristiques du mouvement d’un proton dans un champ
électrique uniforme.
On considère que le mouvement du proton se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence sur le
mouvement.
Un condensateur plan est constitué de deux plaques métalliques parallèles rectangulaires horizontales (A)et
(B) de longueur L et séparées par une distance d(figure 3). Les deux plaques sont soumises à une tension
U0  VA  VB . Entre les deux plaques, règne alors un champ électrostatique uniforme E .

Le mouvement du proton est étudié dans le repère orthonormé R(O,i, j, k) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen.
Un faisceau de protons pénètre entre les deux plaques au point
O avec la vitesse V0 faisant un angle  avec i .On prend y
(A)
l’instant où le proton passe par O comme origine des dates
(t = 0 ) . d
Le proton pénétré en O est soumis, au cours de son mouvement V0
j S 2
le long de la distance L à la force électrostatique F  eE avec e k
α
la charge du proton. O i x
d
Données : 2
 L = 20 cm ; d = 7 cm ; α = 300 ; V0  4,5.105 m.s1
L
(B)
; e =1,6.1019 C ;
Figure 3
 Masse du proton : mp 1,67.10 27 kg
U0
On rappelle que : E  .
d
Le faisceau de protons sort du champ électrostatique en S du condensateur.

1- En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement du proton
en fonction de t et des paramètres de l’exercice.
2-Déduire l’équation de la trajectoire du proton.
3-Déterminer la valeur de la tension U 0 pour que le faisceau sorte effectivement en S.
4- Déterminer à quelle distance minimale de la plaque supérieure (A) passe le faisceau de proton.

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EXERCICE 14| Examen PC 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view

Deux particules chargées He2+ et O2- sont introduites en un point A, avec la même vitesse initiale
  
V , dans un espace où règne un champ magnétique uniforme B , perpendiculaire au vecteur V .
On considère que les deux particules He2+ et O2- ne sont soumises qu’à la force de Lorentz.
Données :   
- on rappelle l’expression de la force de Lorentz : F = q V Ù B ;
- La masse de la particule He2+ : m(He 2 + ) = 6,68.10-27 kg ;
2+
- La figure1 représente l’enregistrement des deux trajectoires des particules He et O2- dans le

champ magnétique uniforme B .
1
 (1)
Ä B


V
(2)

C A D
Figure1

1. Identifier la trajectoire correspondante à chaque particule.


2. En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le
2+ m(He2+ ).V
mouvement de l’ion He est uniforme et de trajectoire circulaire de rayon R He2+ = .
2.e.B
R 2-
3. En exploitant la figure 1, déterminer le rapport O . ( R O2- étant le rayon de la trajectoire de la particule O2- ).
R He2+
4. Montrer que la masse de la particule O2- est : m(O 2- ) = 2,67.10 -26 kg .
EXERCICE 15| Examen PC 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1EbfhF7kk03hQCzG-RzAUliqXhq2pDRlY/view
Deux particules chargées Li + et X2 sont introduites en un point O, avec la même vitesse 
 
initiale V , dans un espace où règne un champ magnétique uniforme B , perpendiculaire au vecteur V .
2
q X et mX sont respectivement la charge électrique et la masse de la particule X .
On considère que Li + et X2 sont soumises seulement à la force de Lorentz. .
Données : 1
- La vitesse initiale : V=105 m.s-1 ;
B
- L’intensité du champ magnétique : B= 0,5T ; V
-19
- La charge élémentaire: e =1,6.10 C ;
Li+ X2+
- La masse de Li + : mLi = 6,015u ;
- 1u=1,66.10-27 kg ;
O
- La figure 1 représente les trajectoires des
 0 1 2 3 4 5 6 7
deux particules dans le champ B .
  
- on rappelle l’expression de la force de Lorentz : F = qV  B .

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 Déterminer la direction, le sens et l’intensité du vecteur force de Lorentz exercée sur la particule
Li +au point O.

Préciser le sens du vecteur B en le représentant par  s’il est vers l’avant ou par  s’il est vers l’arrière.
En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le
m .V
mouvement de l’ion Li + est uniforme et de trajectoire circulaire de rayon R Li = Li .
R e .B
En exploitant les données de la figure 1, déterminer le rapport X ; avec R X le rayon de la
R Li
trajectoire de la particule X2 .
2
 Sachant que la particule X se trouve parmi les trois ions proposés avec leurs masses dans le
tableau ci-dessous, identifier X2 en justifiant la réponse.

Ion 24
12 Mg 2 26
12 Mg 2 40
20 Ca 2
Masse ( u ) 23,985 25,983 39,952

EXERCICE 16| Examen SM 2020 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view

Partie II :Mouvement d’une sphère chargée dans le champ de pesanteur et dans un champ électrique

Deux plaques métalliques verticales (A)et (C) sont placées dans le vide à une distance d l’une de l’autre et
sont soumises à une tension VA  VC  U0 positive. La longueur de chaque plaque est . Entre les deux
plaques, règne un champ électrostatique uniforme E (figure 3).

Une petite sphère (S) pesante de masse m, portant une charge positive q, est abandonnée sans vitesse initiale à
l’instant t = 0 du point M 0 .

On étudie le mouvement du centre d’inertie G de la sphère (S) dans un repère orthonormé R(O,i, j) lié au
référentiel terrestre considéré galiléen. Les coordonnées du point M 0 dans le
y
d
repère R(O,i, j) sont : ( x 0  ; y0  )(figure 3).Entre les deux plaques la M0
2 
sphère est soumise en plus de son poids à la force électrostatique F  qE .
q (A) E (C)
Données : g =10 m.s-2 ; =1m ; d = 4cm ; α= =10-6 C.kg -1 .
m
j
U
On rappelle que : E  0 .
d O x
i d P
1- En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires 2
du mouvement x(t) et y(t) du centre d’inertie G en fonction de U 0 et Figure 3

de t ( en unité S.I.).
2-Déduire l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère.
3-Pour une valeur déterminée de la tension U 0 , la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère passe par le
point P de coordonnées ( d , 0) .
Montrer que U0  8kV .

38
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EXERCICE 17| Examen SM 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1_faoiAh40XppslIPT155bxf_xdBc_Lwg/view
Partie I : Etude de l’action d’un champ électrostatique uniforme et d’un champ magnétique uniforme
sur un faisceau d’électrons
J.J.Thomson, physicien anglais, étudia l’action d’un champ électrostatique uniforme et l’action d’un
champ magnétique uniforme sur un faisceau d’électrons homocinétiques de vitesse V0 , pour
e
déterminer la charge massique de l’électron avec m la masse de l’électron et e la charge
m
élémentaire.
On se propose dans cette partie de déterminer ce rapport en se basant sur deux expériences.
On considère que le mouvement de l’électron se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence
sur le mouvement.
1-Expérience 1 :
Un faisceau d’électrons produit par un canon à électrons arrivant en O avec la vitesse V0 =V0 i est alors
soumis, au cours de son mouvement le long de la distance d , à l’action d’un champ électrostatique E
uniforme créé par deux plaques planes (P) et (P') orthogonales au plan (xOy) et distantes de (figure 1).
On désigne par U= Vp -Vp' la différence de potentiel entre (P) et (P') et par D la distance du point I à
l’écran fluorescent .
Le mouvement de l’électron est étudié dans le repère orthonormé R(O,i, j, k) associé à un référentiel
terrestre supposé galiléen.
On prend l’instant où l’électron EXERCICE 15
M
passe par O comme origine des y (T)
dates (t = 0) . + + + + + + + + (P)
Ecran
1-1-Montrer que l’équation de S fluorescent
la trajectoire du mouvement de
l’électron dans le repère j V0 x
R(O,i, j, k) s’écrit : k I O'
eU O i
y x .2

2 mV02
1-2-Le faisceau d’électrons sort - - - - - - - - (P') Figure 1
du champ électrostatique en un d
point S . Il poursuit son D
mouvement et heurte l’écran
fluorescent en un point M .La
droite (T) représente la tangente à la trajectoire au point S (figure 1).
eDdU
Montrer que la déviation électrique O'M d’un électron s’écrit : O'M = .
mV02

2-Expérience 2 :Le faisceau d’électrons arrivant en O avec la vitesse V0 =V0 i est soumis en plus du
champ électrostatique précédent à un champ magnétique uniforme B orthogonal à E .
On fixe l’intensité du champ magnétique sur la valeur B 1,01mT , le faisceau d’électrons heurte alors
l’écran au point O' .
2-1- Déterminer le sens du vecteur champ magnétique B .
2-2- Exprimer la vitesse des électrons en fonction de E et B .
e e
3-Déduire l’expression de en fonction de B , U , D , , d et O'M .Calculer sachant
m m
que : O'M =5,4cm ; D = 30cm ; U =1200 V ; = 2cm ; d = 6 cm .

39
Mouvement des satellites

Résumé:13 Niveaux:SM PC
I.Lois de kepler.
❖ 1er loi de Kepler (1906) : Loi des orbites (P)
Chaque planète décrit une ellipse dont le centre du Soleil occupe un des foyers.
Ellipse dans un plan est un ensemble de points M qui satisfont à la relation : FM + F’M = 2a
F et F’ deux points constantes nommés foyers de l’ellipse
(S)

2a : Longueur du grand axe de la trajectoire elliptique


a : est le demi grand axe de la trajectoire elliptique
❖ 2eme loi de Kepler (1906) : Loi des aires
2a
Le segment de droite (rayon) reliant le centre du Soleil S au centre de la planète P balaie des aires
égales pendant des durées égales.
Le segment de droite SP balaie des aires proportionnelles aux durées mise pour les
P1
balayer S A1 t
La surface balayée ΔA par le segment SP au cours de son mouvement est proportionnel à la
A2 P2
ΔA P4
durée du balayage Δt C= t
Δt P3
C : Constante dépendante des planètes
❖ 3 eme
loi de Kepler (1618) : Loi des périodes
𝐓𝟐
Le rapport entre le carré de la période de révolution et le cube du demi grand axe est constant.
𝐚𝟑
T2
= Ks = C te
a3
Avec KS : une constante pour toutes les planètes gravitantes autour du soleil, KS = 2,97.10–19 s2.m–3
II. Etude du mouvement d'un satellite terrestre .
1. Type de muvement:
Système : un satellite de masse m, assimilé à un point matériel, situé à une distance du centre de la Terre R= R T + h et
la masse de la terre est MT
Référentiel : géocentrique supposé galiléen ⃗
Bilan des forces : la seule force extérieure qui s’exerce sur le satellite est l’attraction terrestre F (S)
• La 2eme loi de Newton appliquée au système étudié s’écrit : F ⃗ = m. a⃗
• ⃗ donc dirigée vers O en tout point de la trajectoire.
L’accélération ⃗a est colinéaire à F
h
• Le mouvement étant circulaire, on peut utiliser un repère de Frénet. ⃗a étant centripète : uTS

⃗a n = a⃗ et a⃗ u = 0
dv
On a : 𝑎u = = 0 , on en déduit que la vitesse v est constante. Le mouvement est donc r
dt
circulaire et uniforme.

2. Mouvement circulaire uniforme :


❖ Conditions d’un mouvement circulaire uniforme
Soit un mobile de masse m et que son centre d’inertie G est animé d’un mouvement circulaire uniforme de rayon r .
• Soit ∑ ⃗F = F
⃗ la somme des forces agissante sur le mobile
• La 2 loi de Newton F
eme ⃗ = m. ⃗a G
V² dV V²
• On a a⃗ G = . ⃗n vu que Le mouvement est uniforme et a u = = 0 donc ⃗F = m. . ⃗n
r dt r
Conclusion :
Pour que le mouvement du centre d’inertie d’un mobile circulaire uniforme il faut que :
• La somme vectorielle des forces soit centrifuge (dirigée vers le centre)

• Le module de la somme vectorielle des forces est constant et vérifie la relation F = m.
r

40

3. Mouvement planétaire des planètes et satellites : v
Soit une planète de masse m décrivant un mouvement circulaire uniforme autour d’une autre planète 𝑢
référentielle de masse M (Le soleil par exemple ou autres planètes) P
m en mouvement autour de M : m est le mobile et M est le référentielle
Dans un repère galiléen la planète (m) est soumis à la force gravitationnelle  𝑛
⃗F = G. m.M . n
⃗ = G.
m.M
.n
⃗ avec d=r : le rayon de la trajectoire FM/ P
d² r²
uMP
On applique la 2eme loi de Newton sur le repère de Frénet
⃗ et ⃗F(Fu = 0)
∑ ⃗F = m. a⃗ G = F
r = MP
M
Fn = F

On projette sur les axes

Sur l’axe ⃗𝐮 ⃗
Sur l’axe 𝐧
m.M M
Fu=m.au=0 et au=0 F𝑛 = m. a 𝑛 = G. donc a 𝑛 = G.
r² r²
𝑑𝑉
D’ou 𝑎𝑢 = =0 Conclusion :
𝑑𝑡

V=C te
L’accélération de mouvement de la planète mobile (m) :
Le mouvement est • Indépendante de sa masse (m)
donc uniforme
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)
M V²
a 𝑛 = G. =
r² r

M M
M V² = G. et V = √G.
r r
r = G. = C te

et le mouvement est Conclusion :
circulaire La vitesse de mouvement de la planète mobile (m) :
• Indépendante de sa masse (m)
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)
Le mouvement est donc circulaire uniforme
 Expression de l’accélération en deux points
Au niveau du sol (position (1)) :
M
a 0 = G.
R² R²
a ℎ = 𝑎0 .
A une altitude h du sol (position (2)) : (R + h)²
M
a h = G.
(R + h)²
4. Période de revolution :
La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée mise par un astre pour accomplir une révolution
complète autour d’un autre astre (par exemple une planète autour du Soleil ou un satellite autour d’une planète).
L 2. π. r M 4.π².r² M T² 4.π²
V= = = √G. L=2.π.r : le périmètre du cercle de rayon r Et on a = G. d’où =
T T r T² r r3 G.M


On en déduit que 3 = K = C𝑡𝑒 est une constante qui ne dépend que de la masse la planète référentielle et concorde bien avec la
r
3eme lo de Kepler
4.π² r3
Et la période de révolution T est T = √ . r 3 = 2. π√
G.M G.M
5 La satellisation
Lancer un corps dans l'espace avec une vitesse lui permettant de décrire, autour de la terre un mouvement circulaire uniforme
et sous le seul effet de la force d'attraction qu'exerce la terre sur lui et se fait en deux étapes :
• Porter le satellite loin de la terre (à une hauteur h >200 km) ou la pesanteur est presque nulle (Eviter le frottement
fluide)
• ⃗ 0 normale au rayon Rs de sa trajectoire et de module v0 = √G.mT
Libérer le satellite avec une vitesse V
rT +h

41
6. Les satellites géostationnaires
Les satellites géostationnaires : des satellites fixes (stationnaire) par rapport à la
terre (géo).
Pour que ce soit le cas, il faut que
• Ils décrivent un mouvement circulaire uniforme dans un plan
perpendiculaire à l’axe des pôles terrestres. Ils évoluent donc dans un plan
contenant l’équateur.
• Qu’ils tournent dans le même sens que la terre autour de l’axe de ses
pôles.
• Leur période de révolution soit exactement égale à la période de
rotation de la terre autour de l’axe de ces pôles (24h).

On peut calculer l’altitude à laquelle le satellite doit se situer pour satisfaire cette dernière condition :
_ Utilisons l’expression de la période à ce satellite :
r3 (rT +h)3 3 G.MT .T2 3 G.MT .T2
T = 2. π√ avec r=rT + h donc T = 2. π√ d’où r = √ = r 𝑇 + h et h = √ − rT = 36000Km
G.MT G.mT 4.π2 4.π2
NB :
On peut considérer que P = F ‫ و‬aG=g
EXERCICE 1 | Examen PC 2008 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1KOOzWmklq6ZMGFzSJ-7spUz08NIe676Q/view
Zarke AL Yamama , est un satellite marocain qui a pour fonction , de surveiller les frontières du royaume , de communiquer et de
télédétection . Ce satellite a été réalisé par les experts du centre royal de télédétection spatial avec l’aide d’experts internationaux .
Le satellite a été mis en orbite le 10 décembre 2001 à une altitude h de la surface de la Terre . Ce satellite (S) effectue environ 14
tours par jour autours de la Terre .
On suppose que la trajectoire de (S) est circulaire , et on étudie son mouvement dans le référentiel géocentrique .
On suppose que la Terre a une symétrie sphérique de répartition de masse .
On néglige les dimensions de (S) devant la distance qui le sépare du centre de la Terre .
Données : Zarke AL Yamama
La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
(S)
Rayon de la Terre : rT = 6350 km .
Intensité du champ de pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 m.s-2 . h
L’altitude h : h = 1000 km .
uTS : vecteur unitaire dirigé de O vers S . uTS
1- Recopier le schéma de la figure 1 et représenter dessus le vecteur vitesse
VS du satellite (S) et la force d’attraction universelle appliquée par la Terre sur (S) . r
2- Donner l’expression vectorielle de la force exercée par la Terre sur (S) . Terre
3- Écrire dans la base de frenet , l’expression du vecteur accélération du mouvement de (S) .
4- En appliquant la deuxième moi de Newton sur le centre d’inertie du satellite (S) :
4-1- Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme .
4-2- Écrire l’expression de VSen fonction de go, rT et h et calculer sa valeur .
5- Montrer que la masse de la Terre est MT≈ 6.1024 kg .
6- Montrer que le satellite (S) n’est pas fixe par rapport à un observateur terrestre .
7- Un satellite (S’) tourne autours de la Terre à la vitesse angulaire ω et apparaît fixe par rapport
à un observateur terrestre et envoie des photos utilisées en météorologie .
7-1- Démontrer la relation : ω2.(rT + z)3 = Cte ; avec z la distance entre la surface de la Terre et le satellite .
7-2- Trouver la valeur de z .
EXERCICE 2| Examen PC 2010 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1CMYXlxrSX5eT9zUx5-nrcW_GeC_c8-7o/view
La planète Mars est l’une des planètes du système solaire qu’on peut détecter
facilement dans le ciel à cause de sa luminosité et de sa couleur rouge . Il possède
deux satellites naturels ; qui sont : Phobos et Deïmos .
Les savants se sont intéressé à son étude depuis longtemps , et on envoyé plusieurs
sondes spatiales pour son exploration ce qui a permis d’avoir d’importantes
informations sur lui .
Cet exercice propose la détermination de quelques grandeurs physiques concernant
cette planète . Mars et ses
deux satellites

42
Prof.Zakaryae Chriki aebc
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg .
- Rayon de Mars : RM = 6300 km .
- La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Mars autours du Soleil : TM = 687 jours ; 1 jour = 86400 s .
- Intensité de la pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 N.0kg-1 .
On considère que Mars et le Soleil ont une symétrie sphérique de répartition de la masse .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Mars et sa vitesse :
On considère que le mouvement de Mars dans le référentiel héliocentrique est circulaire , sa vitesse est V et son rayon est r ( on néglige
les dimensions de Mars devant les distances le séparant du centre du Soleil et on néglige aussi les autres forces exercées sur lui devant
l’attraction universelle exercée par le Soleil ) .
1-1- représenter sur un schéma la force exercée par le Soleil sur Mars .
1-2- Écrire en fonction de G , MS, MM et r,l’expression de l’intensité FS/M de la force d’attraction universelle exercée par le Soleil sur Mars .
( MM est la masse de Mars )
1-3- En appliquant la deuxième loi de newton , montrer que :
1-3-1- Le mouvement de Mars est circulaire uniforme .
2
1-3-2- La relation entre la période et le rayon est : TM3 = 4π
2
. et que la valeur de r est : r = 2,3.1011 m .
r G. MS
1-4- Trouver la vitesse V .
2- Détermination de la masse de Mars et l’intensité de la pesanteur à sa surface :
On considère que le satellite Phobos est en mouvement circulaire uniforme autours de Mars à la distance z = 6000 km de sa surface .
La période de ce mouvement est TP = 460 min ( on néglige les dimensions de Phobos devant les autres dimensions) .
En étudiant le mouvement de Phobos dans un référentiel dont l’origine est confondue avec le centre de Mars , et qu’on suppose galiléen,
trouver :
2-1- La masse MM de Mars .
2-2- L’intensité de la pesanteur goM à la surface de Mars , et comparer la avec la valeur avec gMexp = 3,8 N.kg-1 mesurée à sa surface
moyennant des appareils sophistiqués .
EXERCICE 3 | Examen PC 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
Jupiter est la plus grande planète parmi les planètes du système solaire , et à lui seul , il représente un petit monde parmi ce
système puisqu’il y a soixante six satellites qui tournent autours de lui .
Cet exercice a pour objectif l’étude du mouvement de Jupiter autours du soleil et la détermination de quelques grandeurs physique
qui le caractérisent
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg . - La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Jupiter autours du Soleil : TJ = 3,74.108 s .
On considère que le soleil et Jupiter ont une symétrie sphérique de répartition de la masse et MJ le symbole de la masse de Jupiter .
On néglige les dimensions de Jupiter devant la distance séparant son centre et celui du Soleil , et on néglige toutes les autres forces
exercées sur lui devant la force d’attraction universelle entre lui et le Soleil .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Jupiter et sa vitesse
On considère que le mouvement de la planète Jupiter dans le référentiel héliocentrique est circulaire et le rayon de sa trajectoire est r .
1-1- Écrire l’expression de la force d’attraction universelle en fonction MJ , MS , G et r .
1-2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
1-2-1- Écrire les expressions des coordonnées du vecteur accélération dans la base de Frénet , et en déduire que le mouvement de Jupitère
est circulaire uniforme .
2
1-2-2- Montrer que la troisième de Kepler s’écrit comme suit : TJ = 4π .
2

r3 G.M S
1-3- Vérifier que r ≈ 7,8.1011 m .
1-4- Trouver la vitesse V de Jupiter au cours de sa rotation autours du Soleil .
2- Détermination de la masse de Jupiter
On considère que Io est l’un des satellites de Jupiter , découvert par Galilée , et qui est en mouvement circulaire uniforme de rayon
r’ = 4,8.108 m et de période TIo = 1,77 jours autours du centre de Jupiter .
On néglige les dimensions de Io devant les autres dimensions , et on néglige toutes les autres forces exercées sur lui devant la force
d’attraction universelle entre lui et Jupiter .
En étudiant le mouvement du satellite Io , dans un référentiel dont l’origine est confondu avec le centre de Jupiter et considéré galiléen ,
déterminer la masse MJ de Jupiter .

43
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 4| Exercice d'application | 35 min
Une « exoplanète « est une planète qui tourne autour d’une étoile autre que le soleil. Ces dernières années, les astronomes ont
découvert quelques milliers d’exoplanètes en utilisant des instruments scientifiques sophistiqués. «Mu Arae» est une étoile qui
est loin de notre système solaire de 50 années-lumière, quatre exoplanètes gravitent autour d’elle selon des trajectoires supposées
circulaires. On symbolise cette étoile par la lettre S.
On se propose dans cet exercice de déterminer la masse de l’étoile «Mu Arae» par application de la deuxième loi de Newton et les
lois de Kepler sur l’une des exoplanètes symbolisée par la lettre b.
On considère que S a une distribution sphérique de masse et que l’exoplanète b a des dimensions négligeables devant les distances la séparant
de son étoile S.
On néglige l’action des autres exoplanètes sur l’exoplanète b .
La seule force à prendre en considération est la force de gravitation universelle entre l’exoplanète b et l’étoile S.
On étudie le mouvement de b dans un référentiel supposé galiléen, lié au centre de S.
Données :
- La constante de gravitation universelle :G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- Le rayon de la trajectoire de b autour de S : rb = 2, 24.1011 m ;
- la période de révolution de b autour de l’étoile S : Tb= 5,56.107 s .
1- Écrire l’expression de l’intensité FS/b de la force de gravitation universelle, exercée par l’étoile S, de masse MS , sur l’exoplanète b, de
masse mb .
2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
2-1- Montrer que le mouvement circulaire de l’exoplanète b autour de son étoile S, est uniforme.
2-2- Établir la troisième loi de Kepler : T2 = K . K étant une constante.
r3
2-3- Déterminer la masse MS de l’étoile S.

EXERCICE 5 | Examen SM 2013 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1BzZFMP6jdIupeuw8PQyw7KpT2zPyYiIW/view
Le transfert d’un satellite artificiel terrestre  S sur une orbite circulaire basse de rayon r1 vere une orbite
circulaire haute de rayon r2 se fait en passant par une orbite elliptique tangente aux deux orbites
circulaires comme l’indique la figure 3 . Le centre O de la Terre constitue l’un des foyers de la
trajectoire elliptique .
Données : r1  6700 km ; r2  42200 km ; constante de gravitation universelle G  6,67.1011S.I
,
Masse de la Terre MT  6,0.1024 kg ; On rappelle la propriété de l’ellipse de foyer o et o et de demi-
,
grand axe a : OM  O M  2a avec M un point appartenant à l’ellipse .
On suppose que le satellite artificiel  S est ponctuel
et n’est soumis qu’à l’attraction de la Terre et que la Terre
effectue un tour complet autour de son axe de rotation en 24h . E
On étudie le mouvement de  S dans le repère géocentrique .
En utilisant l’équation aux dimensions , déterminer la
dimension de la constante G . A u
On note T1 et T2 les périodes respectives de  S Terre P
sur l’orbite circulaire basse et l’orbite circulaire haute .
Exprimer T1 en fonction de r1 , r2 et T2 . Calculer
la valeur de T1 sachant  S est géostationnaire sur l’orbite
circulaire haute.
On considère le point E qui appartient au petit axe de la trajectoire elliptique défini par OE  OE.u
et u  1 .Donner l’expression du vecteur accélération a S de (S) au point E en fonction de G , M et OE .
Calculer a s au point E .

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Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 6| Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
Partie II : Détermination du rayon de l’orbite de la lune autour de la terre.
Le but de cette partie est de déterminer la distance Terre-Lune à partir de l’étude du mouvement de la
Terre autour du Soleil et du mouvement de la Lune autour de la Terre.
Dans chaque cas, l’étude du mouvement se fait dans un référentiel considéré galiléen.
On considère que :
- le Soleil, la Terre et la Lune présentent une répartition de masse à symétrie sphérique.
- la Lune n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par la Terre .
- la Terre n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par le Soleil .
Données :
 La période de révolution du centre d’inertie G de la Terre autour du soleil : T  365, 25 jours ,
 La période de révolution du centre d’inertie G ' de la Lune autour de la Terre : T '  27,32 jours ,
 On considère que :- dans le référentiel héliocentrique , la trajectoire du centre G est assimilée à un
cercle de rayon R=1,49.108 km centré sur le centre d’inertie du soleil .
-dans le référentiel géocentrique, la trajectoire du centre G ' est assimilée à un cercle
de rayon r centré sur le centre G .
M
On note : M la masse du Soleil, m la masse de la Terre et m' celle de la Lune. On prend  3,35.10 5
m
1- Définir le référentiel géocentrique.
2- Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a-La constante de gravitation universelle s’exprime en m.s2 .
b-Le vecteur accélération du centre G de la terre est tangent à son orbite circulaire autour du Soleil.
c-Dans un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération a une direction constante.
d-La vitesse du mouvement circulaire uniforme d’une planète autour du Soleil ne dépend pas de la
masse de la planète.
3-Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction gravitationnelle exercée par le soleil sur la
Terre, dans la base de Freinet (u , n ) .
4-En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que le mouvement du centre d’inertie G de la
Terre autour du soleil est circulaire uniforme.
5-Etablir la relation traduisant la troisième loi de Kepler relative au mouvement du centre d’inertie G
de la Terre autour du soleil.
6 -Trouver l’expression du rayon r en fonction de m , M , T , T ' et R et calculer sa valeur.
EXERCICE 6| Examen SM 2011 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1kyTckes6NFzq-k6DSKFSQUdWcc3L4cTt/view
Le satellite HOTBIRD apparait immobile pour un observateur fixe sur la surface de la terre .
Ce satellite est utilisé pour les télécommunications et les émissions radio et télévisées.
Les paraboles fixées à la surface de la terre et orientées vers le satellite HOTBIRD captent les
ondes électromagnétiques provenant de ce dernier sans qu’elles soient munies d’un dispositif
permettant de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
Axe polaire

parabole
d
 Satellite
O R h HOTBIRD
Terre
Figure1

45
Prof.Zakaryae Chriki aebc

Données :
- Masse de la Terre : MT = 5,98.1024 kg ;
- Rayon de la Terre : R = 6400 km ;
- Constante d’attraction gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- On suppose que la Terre est une sphère à répartition massique symétrique ;
- La Terre effectue un tour complet autour de se son axe polaire en T=23h56min4s ;
- La hauteur de l’orbite du satellite HOTBIRD par rapport à la surface de la terre est h = 36000 km .
1- La parabole et la réception des ondes électromagnétiques
Une parabole est fixée sur le toit d’une maison qui se trouve à la latitude =33,5° .
1.1- Calculer dans le référentiel géocentrique la vitesse vp de la parabole concave supposée ponctuelle .
1.2- Justifier pourquoi il n’est pas nécessaire que la parabole soit munie d’un système rotatoire qui
permet de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
2- Etude du mouvement du satellite HOTBIRD
On assimile le satellite HOTBIRD à un point matériel de masse ms .
2.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , établir l’expression de la vitesse vs du satellite
HOTBIRD sur son orbite en fonction de G , M , R et h . calculer vs .
2.2- On considère deux orbites hypothétiques (1) et (2) d’un satellite en mouvement circulaire uniforme
comme l’indique la figure(2) .
Choisir la réponse juste en justifiant votre choix :
L’orbite qui correspond au satellite HOTBIRD est :
a) L’orbite (1) .
b) L’orbite (2) . Orbite (2) Axe polaire de
la Terre Orbite (1)
Terre Terre

Satellite

Satellite

46
Mouvement de rotation

Résumé:14 Niveaux:SM PC
1. Définition :
Un mouvement de rotation est tout mouvement qu’effectue un corps autours d’un axe fixe (Δ) selon une
trajectoire circulaire de rayon R autour de cet axe.
2. Repérage d'un point du mobile:
On peut déterminer la position d’un point M en mouvement le long d’un trajet circulaire de rayon
R soit par :
• Les coordonnées cartésiennes (x , y) dans un référentiel (Oxy)
x=R.cos(θ) et y=R.sin(θ) avec R=OM
• L’abscisse angulaire θ tel que 𝛉 = (𝐎𝐱, ̂ 𝐎𝐌)
• ̂ = 𝐑. 𝛉 avec A :
L’abscisse curvilignes S(t) et c’est l’arc AM avec 𝐒 = 𝐀𝐌
l’origine des abscisses curvilignes S(A)=0
NB :
• (x-a)²+(y-b) ²=R² : L’équation d’un cercle de rayon R et les cordonnées de son centre (a,b)
• L’angle balayé entre deux instants est θ=2π.n ou Δθ=2π.n avec n le nombre de tours effectués entre les deux instants
3. Les équations horaires du mouvement circulaires

Mouvement circulaire uniforme Mouvement circulaire uniformement varié


Nulle Constante
Accélération angulaire (rad.s-2)
𝛉̈ = 𝟎 𝛉̈ = 𝐂 𝒕𝒆 ≠ 𝟎
Varie en fonction du temps
Vitesse angulaire (rad.s-1)
Constante 𝛉̇ = 𝛉̈. 𝐭 + 𝛉̇𝟎
𝛉̇ = 𝐂 𝒕𝒆 ≠ 𝟎 ∆𝛉̇
Une fonction affine de temps d’où 𝛉̈ =
∆𝐭
𝛉 = 𝛉̇. 𝐭 + 𝛉𝟎
Une fonction affine de temps d’où 𝟏
Abscisse angulaire (rad) 𝛉= 𝛉̈. 𝐭 𝟐 + 𝛉̇𝟎 . 𝐭 + 𝛉𝟎
𝛉̇ =
∆𝛉 𝟐
∆𝐭
NB : Tous les points d’un solide en rotation autour d’un axe fixe et à tout moment tourne avec :
𝑎𝑇
• Le même abscisse angulaire θ ou la même variation angulaire Δθ
La même vitesse angulaire 𝛉̇ = 𝐂
𝒕𝒆

𝑢
La même accélération angulaire 𝛉̈ = 𝐂
𝒕𝒆

M
4. Relation entre grandeur linèaire (translation ) et angulaire (rotation ) : 𝑎
- La relation entre l’abscisse curviligne et l’abscisse angulaire S=R.θ
- La relation entre la vitesse linéaire et la vitesse angulaire 𝐕 = 𝐑. 𝛉̇ 𝑎𝑁 𝑛 s
- La relation entre l’accélération tangentielle (linéaire) et l’accélération angulaire
() θ
𝐝𝐕
𝐚𝐮 = 𝐚𝐭 = = 𝐑. 𝛉̈ O
𝐝𝐭 R=OM
𝐕²
- La relation entre l’accélération normale et la vitesse angulaire 𝐚𝐧 = = 𝐑. 𝛉̇²
𝐑

𝐚𝐆 = √𝐚𝟐𝐭 + 𝐚𝟐𝐧 : accélération du mobile en rotation autour d’un axe fixe (Δ) +

Les points A et B : Les points A et B :


• Parcours les même distances S, • Parcours des distances différentes
𝐒 𝐫
S1=S2 S1=r1.θ et S2=r2.θ d’où 𝟐 = 𝟐
𝐒𝟏 𝐫𝟏
• Avec la même vitesse,
V1=V2 • avec des vitesses différentes
𝐕 𝐫
• Et la même accélération, 𝐕𝟏 = 𝐫𝟏 . 𝛉̇ et 𝐕𝟐 = 𝐫𝟐 . 𝛉̇ d’où 𝟐 = 𝟐
𝐕𝟏 𝐫𝟏
a1=a2 • Et des accélérations différentes
𝐚 𝐫
𝐚𝟏 = 𝐫𝟏 . 𝛉̈ et 𝐚𝟐 = 𝐫𝟐 . 𝛉̈ d’où 𝟐 = 𝟐
𝐚𝟏 𝐫𝟏

47
5. Relation fondamentale ed la dynamique (RFD): ‫ا‬

ΣMΔ 𝐹𝑖 = 𝐽∆ . θ
Dans un référentiel galiléen, la somme des moments des forces , appliquées à un corps en rotation autour d’un
axe fixe (Δ) , est proportionnelle à l'accélération angulaire 𝛉̈ subie par ce corps
JΔ : moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation (Δ)

 Comment exploiter la relation fondamentale de la dynamique (RFD)


Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la RFD, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P⃗ et R
⃗ la réaction de l’axe (Δ)
4. Choisir un sens positif de rotation (Souvent identique au sens de mouvement)
5. Déterminer l’expression du travail de chacune des forces du bilan
6. Appliquer la RFD
7. Répondre !!!
6. Moment d'une force par rapport à un axe fixe (Δ)
⃗ /Δ ) =  F. d
M(F l’axe F
+
• Préciser l’axe (Δ) O
• Choisir un sens positif (Souvent dans le sens de mouvement) θ
• Prolonger (D) la direction (Droite d’action) de la force F⃗ d
• ⃗ et passant par l’axe (Δ)
Tracer la perpendiculaire à (D) la direction de la force F H
• ⃗
Déterminer la distance d entre l’axe (Δ) et (D) la direction de la force F d=OH
NB :
⃗ /Δ ) = 0 : le moment d’une force est nul pour toute force dont la direction est parallèle ou sécante l’axe (Δ)
M(F
7. Moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation
JΔ=∑mi.ri² : • Moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation (Δ)
• S’exprime en Kg.m²
• Exprime la répartition de la matière autour de l’axe (Δ)
• Varie si :
- On ajoute des masses au système
- On modifie la position d’au corps du système (modifier la distance r i )
- La position de l’axe (Δ) change

Tige mince de
longueur L tournant axe
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 12
même passant par son L
centre
Tige Tige mince de
longueur L tournant axe
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 3
même passant par une L
extrémité

48
Exemple :

J0 :Moment d'inertie de la barre par rapport à l'axe (Δ) J1 = J0 + m.d² JΔ = J0 + 2.m.d²


8. Les cas d'équilibres
1ere loi de Newton

∑F ⃗
⃗ =0 ⃗)=0
∑ M∆ (F
Le centre d’inertie du mobile est au repos (mobile au repos) Le mobile est au repos ou en mouvement de rotation
ou en mouvement rectiligne uniforme uniforme
Cas d’équilibre
Conditions de l’équilibre

∑ ⃗F = 0 et ⃗)=0
∑ M∆ (F

Poulie unigorge Poulie bigorge

T1=T2 T1.r1= T2.r2


Donc on évite d’étudier l’équilibre de la poulie Obligé d’étudier l’équilibre de la poulie
NB :
Ce n’est pas toujours le corps le plus lourds qu’impose le sens de mouvement donc
• Après l’étude de l’équilibre du système on obtient la relation d’équilibre
• On calcul séparément les deux bouts de la relation et le plus grand impose le sens de mouvement
Exemples :

à l’équilibre : à l’équilibre : à l’équilibre :


T1 = T2 et m1 = m2 T1=T2 et m1= m2.sin(α) T1.r1 = T2.r2 et m1.r1 = m2.r2.sin(α)
On calcul séparément les deux bouts de l’équation et le plus grand impose le sens de mouvement
Exemples
m1=250g et m2=350g m1=250g et m2=350g et α=30° m1=250g et m2=350g et α=30°
m1 < m2 m2.sin(α)=350.sin30=175g et r1=10cm et r2=15cm
m1 > m2.sin(α) m2.r2.sin(α)=350.0.15.sin30=26.25g
Le mobile (S2) se déplace vers le Le mobile (S2) se déplace vers le haut m1.r1=250.0.10=25g
bas m1.r1 < m2.r2.sin(α)
Le mobile (S2) se déplace vers la bas

NB :
Parfois, il faut juste bien voir la figure
Déterminer le moment de chacune des deux tensions ⃗⃗⃗ T’1 et ⃗⃗⃗
T’2 ,
Si elles ont le même signe c'est que le corps ne peut être en
équilibre et le système est en mouvement dans le

même sens que les tensions ⃗⃗⃗


T’1 et ⃗⃗⃗
T’2

49
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Exercice d'application |  20 min
On considère un disque homogène de rayon r=5cm pouvant tourner autour d’un axe fixe (Δ) sans frottements.
Le moment d’inertie du disque par rapport (Δ) noté JΔ
On enroule sur le disque un fil inextensible et sa masse négligeable, et à l’extrémité de ce fil on accroche un
corps (S) sa masse est m=50g.le fil ne glisse pas sur le disque . voir le figue 1.
On libère le disque sans vitesse initiale à l’instant t=0s.
La figure 2 représente la variation de z En fonction de t2 de centre d’inertie du corps (S)
On donne :‫ ب‬g=9,8 m.s-2
1 2
⊕ 0,8
r
(C) I
(Δ) 0,6
O (t0=0)
0,4
k
0,2

(S) G M (t1)
0
z 0 0,2 0,4 0,6 t2(s
0,82)

 Trouver le valeur de l’accélération du corps (S)


Deduire la nature du mouvement
 Quelle est la distance parcourue par le corps (S) à l’instant t=1s
1
 Quelle la nature du mouvement du disque
 Calculer le nombre du tours n effectués par le disque pendant la duré Δt=t1-t0
 En appliquant la deuxième loi de Newton sur (S) pour trouver la valeur de la force appliquée par le fil sur
le corps (S).
En appliquant le relation fondamentale de la dynamique sur disque pour la valeur de moment d’inertie ..JΔ
EXERCICE 2 | Exercice d'application |  20 min
Les études dynamiques et énergétiques des systèmes mécanique dans différentes situations permettent de déterminer quelques
caractéristiques liées aux propriétés du système étudié et la connaissance de son évolution temporelle .
Cet exercice a pour objectif l’étude de deux situations mécaniques indépendantes .
La poulie joue un rôle essentiel dans un ensemble d’appareils mécaniques et électromécaniques , parmi-elles les grues
qui soulèvent des charges que l’homme ne peut soulever manuellement ou avec des moyens rudimentaires.
On modélise la grue par une poulie (P ) homogène de rayon r = 20 cm capable de tourner autours d’un axe horizontal
(Δ) fixe confondu avec son axe de symétrie , et un corps solide (S1) de masse m1= 50 kg relié à la poulie (P ) par un fil ⊕ z
inextensible de masse négligeable passant par la gorge de la poulie et ne glisse pas dessus au cours du mouvement . r
I (P)
JΔ représente le moment d’inertie de la poulie par rapport à l’axe de rotation Δ . (Δ)
La poulie (P ) tourne sous l’action d’un moteur qui applique sur elle un couple moteur de moment constant M = 104,2 N.m ,
et le corps (S1) se déplace vers le haut sans vitesse initiale .
k
On repère la position du centre d’inertie G1 du corps (S1) à un instant t par la cote z dans le référentiel (O , k ) supposé
G
galiléen (Figure 1) . (S) O

M. r  m .g . r 2
1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton et la relation fondamentale de la dynamique de rotation sur le système ( pouli - (t0=0)
aG 
m. r 2  J 
(S1) - fil ) , montrer que l’expression de l’accélération aG1 du mouvement de G1

1-2- L’étude expérimentale du mouvement de G1 a permis d’obtenir l’équation horaire : z = 0,2.t2 , avec z en mètre et t en seconde .
Déterminer le moment d’inertie JΔ .

50
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3 | Exercice d'application |  20 min
1. La vitesse angulaire du point M d’un solide en mouvement de rotation autour d’un
axe fixe est θ̇ = 10rad/s ;
(a) Calculer l’accélération angulaire du point M ;
(b) Quelle est la nature du mouvement du point M ?
(c) Écrire l’expression de l’abscisse angulaire du point M en fonction du temps ,
sachant que son abscisse angulaire à l’origine des dates est θ0 = 2rad
2. L’expression de l’abscisse angulaire du point N d’un solide en rotation autour d’un
axe fixe est : θ(t) = 10t2 + 40t + 6
t est en (s) et θ en rad .
(a) Déterminer l’expression de la vitesse angulaire du point N en fonction du temps
(b) Déterminer l’expression de l’accélération angulaire du point N en fonction du temps
(c) Quelle est la nature du mouvement du point N .
EXERCICE 4 | Exercice d'application |  20 min
Un système (S) est constitué de deux cy- +
lindres homogènes (D) et (D’) de même
substance , de même épaisseur, coaxiaux, r2
solidaires l’un de l’autre. Le moment d’inertie M• •r1
de (S) par rapport à son axe de révolution ∆ f1
est J∆ = 1, 7 × 10−1 kg.m2 .
On enroule sur chaque cylindre un fil inex- f2
m1
tensible de masse négligeable . Soit f1 le fil
enroulé sur D1 de rayon r1 à son extrémité
on suspend un corps de masse m1 = 3kg O•
et soit f2 le fil enroulé sur le cylindre
h/2
D2 de rayon r2 = 2r1 = 40cm, à son extré-
z
mité on suspend un corps de masse m2 = 2kg.
m2
On libère le système sans vitesse initiale .
1. Montrer que le système est en mouvement dans le sens indiqué sur la figure ci-contre
2. En réalisant une étude dynamique montrer que l’équation différentielle vérifiée par
d2 θ
θ̈ = 2 peut s’écrire sous la forme suivante :
dt
r1 .g(2m2 − m1 )
θ̈ =
J∆ + r12 (4m2 + m1 )

3. En déduire les valeurs de l’accélération linéaire a1 de corps de masse m1 et a2 de


corps de masse m2
4. Calculer les deux tensions T1 de f1 et T2 de f2 .
5. À l’instant t = 0 les deux corps se trouve de la même hauteur du plan horizontal
(h=0.5m ) et que le centre d’inertie du corps m2 soit confondu avec l’origine de l’axe
Oz qui est orienté vers le bas .
On considère le point M contact entre le fil f2 et D2 voir figure .Trouver les carac-
téristiques du vecteur accélération −
a→
M en ce point M à un instant t où le corps m2
h
descend de .
2
2
On donne g = 10 m/s

51
Pendule Elastique

Résumé:15 Niveaux:SM PC SVT


Oscillateur mécanique : Tout mobile qui effectue un mouvement de va et viens autours de sa position
d’équilibre stable
Nous déplaçons légèrement la bille de sa position d'équilibre,
• La figure A : elle se met à rouler et ne reviendra pas à sa position de départ.
L'équilibre est instable.
• La figure B : elle revient dans sa position de départ. L'équilibre est dit stable.

I.Pendule Elastique
Un pendule élastique, ou système solide-ressort, est constitué d'un solide, de masse m , fixé à un ressort ,de longueur initiale
ℓ0 et de raideur K, dont l'autre extrémité est attachée à un point fixe.
1. La Tension de ressort
:
T=K.Δℓ Δℓ= ℓ - ℓ0 ℓ0 K
Tension du ressort (N) Allongement du ressort (m) Longueur initiale ℓ0 (m) Raideur du ressort (N/m)
Expression de Δℓ
Ressort vertical ou incliné
Ressort horizontal
On admet que le mouvement du solide est dans le sens positif et on conclut

Ressort horizontal initialement non Δℓ = ℓ - ℓ0 Δℓ = ℓ0 - ℓ


allongé et fixé directement au mobile
Si le ressort Si le ressort se Si le ressort Si le ressort se
ou au moyen d’un fil inextensible et
s’allonge alors compresse alors s’allonge alors compresse alors
de masse négligeable
Δℓ=x Δℓ= Δℓ0+x Δℓ= Δℓ0-x Δℓ= Δℓ0-x Δℓ= Δℓ0+x

2. Equation différentielle :
Un solide, de masse m sur un banc à coussin d’air horizontal, fixé à un ressort à spires non jointives, de longueur initiale ℓ0 et
de raideur K,
Système : Solide (C)
Bilan des forces :
• ⃗T : Tension du ressort
• ⃗ : Réaction du plan horizontal
R
• ⃗P : Poids du corps (C)
En appliquant la 2eme loi de Newton : ∑ F⃗ = m. a⃗ G
⃗ + ⃗𝐑
𝐓 ⃗ + 𝐅 = 𝐦. 𝐚 ⃗𝐆
𝐓 = −𝐓 𝐏𝐱 = 𝟎 𝐑𝐱 = 𝟎 𝐚𝐱 = 𝐱̈
⃗ ( 𝐱
𝐓 ⃗ ⃗⃗ ⃗ 𝐆 ( 𝐚 = 𝟎)
𝐓𝐲 = 𝟎 ) et 𝐏 (𝐏𝐲 = −𝐏 = −𝐦. 𝐠) et 𝐑 (𝐑 𝐲 = 𝐑) et 𝐚 𝐲
Sur l’axe Ox : Tx+Rx+Px=m.ax
𝐊
−𝐓 = 𝐦. 𝐱̈ et −𝐊. 𝚫𝓵 = 𝐦. 𝐱̈ et −𝐊. 𝐱 = 𝐦. 𝐱̈ d’où − . 𝐱 = 𝐱̈
𝐦
𝐊
donc 𝐱̈ + . 𝐱 = 𝟎 : Equation différentielle de mouvement du centre d’inertie G
𝐦
𝐊 𝐊
L’équation différentielle est de la forme 𝐱̈ + 𝛚𝟐𝟎 . 𝐱 = 𝟎 avec 𝛚𝟐𝟎 = ou bien 𝛚𝟎 = √ (en rad/s)
𝐦 𝐦
3. Equation horaire ou la solution de l'equation différentielle :
𝟐𝛑 x(t) : l’abscise (élongation) du point G et varie entre Xm et -Xm
𝐱 = 𝐱(𝐭) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 Xm : Amplitude ou élongation maximale
ou bien ω0 : pulsation (rad/s)
avec
x=x(t)=Xm.cos(ω0.t+φ) T0 : la période (s)
𝟐𝛑 ω0.t+φ : Phase à l’instant t
𝛚𝟎 =
𝐓𝟎 φ : Phase à l’origine des temps t=0

52
Déterminer les constantes Xm , T0 et φ :
 Comment déterminer Xm
1. Phrase

- On écarte le corps de 2cm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale


Xm=2cm
- Le corps oscille entre deux points A et B distante de AB=4cm
Xm = 2cm d’où AB = 2.Xm = 4cm

2. Graphiquement 2.1. Par rapport à l’axe temps

Xm=1.5cm

 Comment déterminer la période propre T0

3. Enregistrement
τ : la durée entre l’enregistrement de deux points successifs

T=16.τ

4. Graphiquement x=f(t)

Attention à la lecture et à l’échelle

T0=3.2ms

 Comment déterminer la phase à l’origine φ


𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑
𝐱 = 𝐱(𝐭) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) : l’équation horaire 𝐕𝐱 = 𝐱̇ (𝐭) = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎

: l’expression de la composante du vecteur vitesse Vx et 𝐬𝐢𝐧 (𝟐𝛑 . 𝐭 + 𝛗) sont opposées (ont des signes différants)
𝐓𝟎
𝐱(𝟎) 𝟐𝛑
𝐱 𝟎 = 𝐱(𝟎) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬(𝛗) d’où 𝐜𝐨𝐬(𝛗) = à l’instant t= 0 𝐕𝟎𝐱 = 𝐕(𝟎) = 𝐱̇ (𝟎) = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧(𝛗)
𝐗𝐦 𝐓𝟎
Vx à l’instant t=0 et 𝐬𝐢𝐧(𝛗) sont opposées (ont des signes différants) On en conclut que Vx à l’instant t=0 et φ sont opposées aussi
En comparant le sens de mouvement avec le sens positif de l’axe, on détermine le signe de Vx la composante de la vitesse et on
en déduit le signe de la phase φ

1er cas :
(1) On écarte le corps, dans le sens positif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps

x(0) = Xm
𝐱(𝟎)
𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟏
𝐗𝐦
d’où φ = 0

53
2em cas :
(2) On écarte le corps, dans le sens négatif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps

x(0) = -Xm
𝐱(𝟎)
𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟏
𝐗𝐦
d’où φ = π

4. Expression de la période propre T0 :


𝟐𝛑
𝐱 = 𝐱(𝐭) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) : l’équation horaire
𝐓𝟎
On dérive deux fois par rapport au temps t :
( ) ( )
2π 2π 4π2 2π 4π2 4π2
ẋ = −xm .sin .t + φ0 ẍ = −xm 2 .cos .t + φ0 = − 2 .x ẍ + .x = 0
T0 T0 T0 T0 T0 T02
On compare cette expression avec l’équation différentielle , on déduit que pour que soit une solution de l’équation différentielle ,
( ) √
2π 4π2 K
x(t) = xm cos .t + φ0 il suffit que = T0 = 2π
m
T0 T02 m K

II.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝐊 𝟏
𝐱 = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝐕𝐱 = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝛚𝟎 = =√ 𝐄𝐜 = 𝐦. 𝐕 𝟐
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐦 𝟐

• Si x=Xm ou x=-Xm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens de
son mouvement
• Si x= 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
2. Energie potentielle :
L’énergie potentielle (de position), définie à une constante arbitraire près, ne dépend que de la position du
corps dans l'espace.
❖ Energie potentielle élastique Epe ❖ Energie potentielle de pesanteur Epp
𝟏 𝟐
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝚫𝓵 + 𝐂 Epp=m.g.Z.+C
𝟐
La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel
de l’énergie potentielle Epe=0 de l’énergie potentielle Epp =0

Si le pendule élastique est horizontal alors Δℓ =x alors On considère le plan vertical passant par la position
𝟏 d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝐱² + 𝐂
𝟐 z=0 et Epp=0 d’où C=0 alors

On considère le plan vertical passant par la position Epp=m.g.Z


d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
x=0 et Epe =0 d’où C=0 alors NB :
𝟏 Pour un pendule élastique horizontal Epp=0
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝐱²
𝟐
𝟏
Conclusion : 𝐄𝐩 = . 𝐊. 𝐱²
𝟐
𝟐𝛑 𝟏 𝟐𝛑
On a 𝐱 = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) alors 𝐄𝐩 = 𝐊. 𝐗𝐦². 𝐜𝐨𝐬² ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 𝟐 𝐓𝟎
3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle :

ΔEpe : Variation de l’énergie potentielle élastique ΔEpp : Variation de l’Energie potentielle de pesanteur
𝟏
𝚫𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟐𝟐 − 𝚫𝓵𝟐𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (𝐓 ⃗) ⃗)
𝚫𝐄𝐩𝐩 = 𝐦. 𝐠. (𝐙𝟐 − 𝐙𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (𝐏
𝟐

54
4. Energie mécanique :
L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle, Em = Ec + Ep
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝐄𝐦 = . 𝐦. 𝐕² + . 𝐊. 𝐱² + 𝐂 Pour les conditions décrites avant on peut écrire 𝐄𝐦 = . 𝐦. 𝐕² + . 𝐊. 𝐱²
𝟐 𝟐 : 𝟐 𝟐
5. Le cas du pendule élastique incliné ou verctical
X : la distance que parcours le corps sur le 1. Epp= Epp(Z) = m.g.Z.+ C
plan incliné et elle constitue l’hypoténuse 2. Déterminer l’expression de la constante C
du triangle • Déterminer le plan horizontal référentielle de
l’énergie potentielle Epp=0
Les deux axes sont opposés et • Déterminer l’abscisse correspondant Z0
Z = - X.sin(α) Z = Z0 et Epp(Z0) = 0
D’ou
NB : si on change l’orientation de l’axe z Epp(Z0) = m.g.Z0.+C=0
• L’expression de l’énergie potentielle donc
varie C = - m.g.Z0
Epp= Epp(Z) = - m.g.Z.+ C 3. On remplace C par son équivalent et on obtient
• La relation entre abscisse varie aussi alors
Z = X.sin(α) Epp= Epp(Z) = m.g.Z - m.g.Z0
Epp= Epp(Z) = m.g.(Z - Z0)
Energie potentielle élastique
1
1. Epe = . K. Δℓ² + C
2
Déterminer l’expression de Δℓ en fonction de x soit Δℓ=Δℓ0+x
2. Déterminer la constante C
• Déterminer le plan référentiel de l’Energie potentielle Ep e=0
• Déterminer l’abscisse correspondant x0
x = x0 et Epe(x0) = 0
1
D’où Epe (x0 ) = . K. (Δℓ0 + x0 )2 + C = 0
2
1 (S) G
O
Donc C = − . K. (Δℓ0 + x0 )2
2
k
3. Remplacer dans l’expression de Epe z
𝟏 𝟏
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝚫𝓵𝟐 + 𝐂 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟎 + 𝐱 𝟎 )𝟐 + 𝐂
𝟐 𝟐

6. Les graphes d'energies :


- Au point x=Xm on a Em=Ep max - Au passage par la position d’equilibre x=0 on a Em=Ecmax

E (mJ)
Em E (mJ)
Em 30

Epe Ep 20

10
Ec Ec
x 0 t(ms)
-Xm 0 Xm 0 5 10 15 20

T0 = 2.Te : La période des oscillations T0 est le double de la période des énergies Te


NB :
S’il existe frottement alors l’amplitude des oscillations diminue par dissipation (perte) de l’énergie mécanique au cours du
temps
E (mJ)
30 Em
Ep
20

10
Ec
0 t(ms)
0 5 10 15 20

55
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Examen 2011 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DBqIeXjve9cE_mnBttNyDck7yI-lXC4q/view
On relie un corps solide (S ) , de masse m = 182 g , à un ressort à spires non jointive , de masse négligeable et de raideur K , et on fixe
l’autre bout du ressort à un support fixe (figure 1). 1
(S)
Le corps (S ) peut glisser sans frottement sur un plan horizontal .
On écarte le corps (S ) de sa position d’équilibre de la distance Xm ,et on le G

libère sans vitesse initiale .


Pour étudier le mouvement de G2, on choisie le référentiel galiléen (O, i )
tel que la position O i x
de G à l’origine des dates est confondue avec l’origine O .
2
On repère la position de G à l’instant t par l’abscisse x dans le repère (O, i ) . xG (cm)
.. 8
1.Démontrer que l’équation diférentielle du mouvement de G s’écrit : x + K x = 0 . 6
m
L’étude expérimentale du mouvement de G a permis d’obtenir le graphe représenté sur 4
la figure 2. 2
sachant que la solution de cette équation s' écrit sous la forme : x(t) = Xm.cos(2π t + φ ). 0
To
2.Trouver l'expression de la période prope To -2
2-1- Déterminer en exploitant le graphe les grandeurs suivantes : -4
l’amplitude Xm , la période To et φ la phase à l’origine des dates . -6

2-2- En déduire la raideur K du ressort . -8

2-3- On choisi le plan horizontal passant par la position de G à l’équilibre comme origine
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 t(s)
0,6

de l’énergie potentielle de pesanteur et l’état où le ressort n’est pas déformé comme origine de l’énergie potentielle élastique .
2-3-1- Montrer que l’énergie cinétique EC du corps (S2) s’écrit : EC = K .(Xm - x)
2 2
.
2
2-3-2- Trouver l’expression de l’énergie mécanique du système { corps S - ressort } en
fonction de Xm et K et en déduire la vitesse vG2 lorsque G passe par la position d’équilibre dans le sens positif .
EXERCICE 2 | | 35 min
Lien de correction :
Les ressorts se trouvent dans plusieurs appareils mécaniques , comme les voitures et les bicyclettes ... et produisent des oscillations
mécaniques .
Cette partie a pour objectif , l’étude énergétique d’un système oscillant ( corps solide - ressort ) dans une position horizontale.
Soit un oscillateur mécanique horizontal composé d’un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G fixé à l’extrémité d’un ressort à
spires non jointives et de masse négligeable et de raideur K = 10 N.m-1
L’autre extrémité du ressort est fixée à un support fixe .
Le corps (S) glisse sans frottement sur le plan horizontal .
On étudie le mouvement de l’oscillateur dans le repère (O , i )lié à la Terre et dont
l’origine est confondue avec la position de G à l’équilibre de (S) .
On repère la position de G à l’instant t par son abscisse x . (Figure1
On écarte le corps (S) horizontalement de sa position d’équilibre dans le sens positif d’une
distance Xo et on le libère sans vitesse initiale à l’instant pris comme origine des dates .
On choisie le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur , et l’état dans lequel le ressort n’est pas
déformé comme référence de l’énergie potentielle élastique .
A l’aide d’un dispositif informatique adéquat , on obtient les deux courbes représentant les variation de l’énergie EC cinétique et l’énergie
potentielle élastique EPe du système oscillant en fonction du temps . (Figure 2) 2
EPt ; EC (mJ)
1
(S) 30
G
20

0,5
10
O i x
0 0 2,5 5 7,5 10 12,5
t

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1- Indiquer parmi les courbes (1) et ( 2 ) celle qui représente les variations de l’énergie cinétique EC . justifier votre réponse .
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em du système oscillant .
3- En déduire la valeur de la distance Xo .
4- En considérant la variation de l’énergie potentielle élastique du système oscillant , trouver le travail WA O(T ) de la force de rappel T
exercée par le ressort sur (S) lors du déplacement de G de la position A d’abscisse xA = Xo vers la position O .

EXERCICE 3 | Exercice d'application | 35 min


On étudie dans cette partie le mouvement d’un système oscillant { corps solide - ressort }dans une situation où les frottement fluides ne sont
pas négligeables .
On considère un corps solide (S) , de masse m et de centre d’inertie G , fixé à l’extrémité d’un ressort de masse négligeable et à spires non
jointives et de raideur K = 20 N.m-1 . l’autre extrémité du ressort est fixée en A à un support fixe .
A l’aide d’une tige , on fixe une plaque au corps (S) , et on plonge une partie d’elle dans un liquide visqueux comme indiqué sur la figure 1 .
- On néglige la masse de la tige et de la plaque devant celle du corps (S) . (S)
1
- On repère la position de G à l’instant par l’abscisse x sur l’axe (OX) .
G
- L’abscisse de Go , position de G à l’équilibre , correspond à O , origine de l’axe (Ox) .
- On étudie le mouvement de G dans un référentiel terrestre supposé galiléen .
- On choisie la position Go comme référence de l’énergie potentielle élastique O i x
Un appareil de saisie informatique a permis de tracer la courbe de variation
de l’abscisse du centre d’inertie G en fonction du temps , figure 2 plaque
.- A l’équilibre le ressort n’est pas déformé .
liquide visqueux
et le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur .
- On écarte le corps (S) de la distance d de sa position d’équilibre et on 2
x (cm)
le lâche sans vitesse initiale . 3

1- Quel régime des oscillations est mis en évidence par la courbe représentée sur la figure 3 ? 2
2- En calculant la variation de l’énergie potentielle élastique de l’oscillateur 1
entre les instants to = 0 et t1 = 1,2 s , trouver le travail W(F )de 0 t (s)
la force de rappel exercée par le ressort entre ces deux instants . -1
3- Déterminer la variation de l’énergie mécanique ΔEm du système -2
entre les instants to et t1 et donner une explication au résultat obtenu . -3
0 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5 1,8

EXERCICE 4 | Examen SVT 2016 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view
On fixe le solide (S) précédent à un ressort horizontal à spires non (S) 1
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K . G
À l'équilibre, le centre d'inertie G coïncide avec l'origine du repère
(O,i) lié à la terre considéré comme galiléen (figure 1).
On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre et on le libère sans O i x
vitesse initiale à l'instant t0 = 0 .
2
Données: - Tous les frottements sont négligeables;
- On choisit l'état où le ressort n'est pas déformé comme référence de
l'énergie potentielle élastique E pe et le plan horizontal contenant G
comme état de référence de l'énergie potentielle de pesanteur E pp .
La courbe de la figure (2) représen te les variations de E pe en fonction
de x 2 , carré de l'abscisse x du centre d'inertie G dans le repère (O,i) .
En exploitant la courbe de la figure (2), trouver les valeurs de:
a. la constante de raideur K .
b. l'énergie potentielle élastique maximale E pe,max .

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Déduire, en justifiant votre réponse, la valeur de l'énergie mécanique Em du système oscillant.


-1
 Le centre d'inertie G passe par la position d'équilibre dans le sens positif avec la vitesse v = 0,25 m.s .
X
Montrer que l'expression de la période propre des oscillations s'écrit T0 = 2 . vm . Calculer T0 .
EXERCICE 4 | Examen PC 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
Un système oscillant est constitué d un solide (S), de centre d inertie G et de masse m, et d un
ressort horizontal, à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K = 20 N .m -1 .
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre extrémité est fixée à un support
immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance X m puis on le lâche sans vitesse
initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal. (figure1)
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un
 (S)
1
repère (O , i) lié à un référentiel terrestre considéré comme
G
galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec la position de
G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.

On repère ,dans le repère (O , i) , la position de G à un
O i x
instant t par l’abscisse x
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur et
l’état où G est à la position d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle élastique.
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
La courbe de la figure 2 représente le diagramme des espaces x(t ) . 2
x(cm)
Déterminer les valeurs de X m , T0 et de j .
Déterminer la valeur de l’énergie mécanique E m 6
de l’oscillateur étudié.
 Trouver la valeur de l’énergie cinétique E C1 de 3
l’oscillateur mécanique à l’instant t1 = 0, 3s . t(s)
 0
Calculer le travail WAB ( F ) de la force de rappel 0,2 0,4 0,6 0,8
lorsque le centre d’inertie G se déplace de la -3
X
position A d’abscisse xA = 0 à la position B d’abscisse xB = m .
2
-6

EXERCICE 5| Exercice d'application | 35 min


Partie I: Etude énergitique d’un pendule élastique
On fixe le solide (S) de masse m= 100g précédent à un ressort horizontal à spires non
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K .
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre extrémité est fixée à un support
immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance X m puis on le lâche sans vitesse
initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal 1
(S)
. (figure1) On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un
 G
repère (O , i) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec la position de
G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.
O i x

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Données:
- Tous les frottements sont négligeables;
- On choisit l'état où le ressort n'est pas déformé comme référence de
l'énergie potentielle élastique E pe et le plan horizontal contenant G
comme état de référence de l'énergie potentielle de pesanteur E pp .
A l'aide d'un dispositif informatique adéquat ,on obtient les deux courbes représnetant les variation de Ec
et E pe en fonction de x .voir figure 2 2
Ec ; Epe (mJ)
12
(S) 1 10
G 8
6
4
O i x 2
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
x(cm)

.Indiquer parmi les courbes (1) et (2) celle qui représente les variation de l'énergie cinétique Ec
Déterminer la valeur de l’énergie mécanique E m de l’oscillateur étudié
et deduire la valeur de la vitesse maximale Vmax

Calculer le travail WAB ( F ) de la force de rappel lorsque le centre d’inertie G se déplace de la
X
position A d’abscisse xA = 0 à la position B d’abscisse xB = m .
2
Déterminer les valeurs de X m , E pemax et deduire la valeur de la constante de raideur K
et deduire la valeur de la constante de raideur K
 Calculer les abscisses x1et x2 lorsque EC=2Epe
Partie II : Etude du mouvement d’un pendule élastique
On fixe le solide (S) précédent à un ressort horizontal à spires non (S) 1
G
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K .
À l'équilibre, le centre d'inertie G coïncide avec l'origine du repère
(O,i) lié à la terre considéré comme galiléen (figure 1).
On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre et on le libère sans O i x
vitesse initiale à l'instant t0 = 0 .
En appliquant la deuxième loi de Newton trouver l'equation différentielle vérifiée par
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
Déterminer l'expresion de la période propre T0
La figure 2 represente la variation de T0 en fonction de m
Déterminer la valeur de la constante de raideur K .
T0 (s) 2
8

0
0 1 2 3 4 1/2)
m (kg

59
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EXERCICE 6| Examen SM 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/19Oz3XEHMrzZQXwOv_Op0z1Iqpx_INdBp/view
1
Un oscillateur mécanique vertical est constitué d’un
corps solide S de masse m  200g et d’un ressort à
spires non jointives de masse négligeable et de raideur
K .L’une des extrémités du ressort est fixée à un support
fixe et l’autre extrémité est liée au solide S (figure1).
On se propose d’étudier le mouvement du centre
d’inertie G du solide S dans un repère R(O,k) lié à un
référentiel terrestre supposé galiléen.
On repère la position de G à un instant t par la côte O G S
z sur l’axe (O,k) . A l’équilibre, G est confondu avec k
z
l’origine O du repère R(O,k) .On prendra 2 10 . G

1- Frottements négligeables
On écarte verticalement le solide S de sa position d’équilibre et on l’envoie à l’instant de date t  0 ,
avec une vitesse initiale V0  V0z k .
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la côte z(t) du centre d’inertie G .
 Déterminer, à l’équilibre, z(cm) 2
l’allongement Δ 0 du ressort en fonction
de m , K et de l’intensité de la pesanteur g .
 Etablir l’équation différentielle vérifiée 2
par la côte z du centre d’inertie G . t(s)
 La solution de cette équation 0
0,1 0,2
 2 
différentielle s’écrit z  z m cos  t   -2
 T0 
avec T0 la période propre de l’oscillateur.
Déterminer la valeur de K et celle de V0z .
2-Frottements non négligeables
On réalise deux expériences en plongeant l’oscillateur dans z(cm)
deux liquides différents. Dans chaque expérience, on écarte (2)
verticalement le solide S de sa position d’équilibre d’une (1) 1 cm
distance z 0 et on l’abandonne sans vitesse initiale à
0,2 s
l’instant t  0 , le solide S oscille alors à l’intérieur du liquide.
Les courbes (1) et (2) de la figure représentent l’évolutio n
de la côte z du centre d’inertie G au cours du temps dans t(s)
0
chaque liquide.
Associer à chaque courbe le régime d’amortissement
correspondant.
 On choisit le plan horizontal auquel appartient le
point O , origine du repère R(O,k) , comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur E pp (E pp = 0) et l’état où
le ressort est non déformé comme état de référence de l’énergie potentielle élastique E pe (E pe = 0) .
Pour les oscillations correspondant à la courbe (1) :
a.Trouver, à un instant de date t , l’expression de l’énergie potentielle Ep  E pp  E pe en fonction
de K , z et  '0 l’allongement du ressort à l’équilibre dans le liquide.
b.Calculer la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre les instants t1  0 et t 2  0, 4s .

60
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EXERCICE 7| Examen SM 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S) , de centre d’inertie G et de masse m  100g ,
attaché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K . L’autre
extrémité du ressort est fixée à un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle   300 par rapport au plan horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le 1
repère orthonormé R(O,i, j) lié au référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à
j G
un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,i) .
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O i O
du repère (fig.1).
On prendra π2=10. x 
 Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement
 0 du ressort en fonction de K , m ,  et de g
l’intensité de la pesanteur .
 On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X 0 dans le sens positif et on l’envoie à
l’instant de date t=0 avec une vitesse initiale V 0 telle que V0  V0 i .
a.On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel
appartient G à l’équilibre : (E pp (O)  0) et comme référence de l’énergie potentielle élastique l’état où
le ressort est allongé à l’équilibre : (E pe (O)  0) .Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie
potentielle E p  E pp  E pe de l’oscillateur en fonction de x et de K .
b.A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x .
 2 
 La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x(t)  X m .cos  t    .
 T0 
(T0 étant la période propre de l’oscillateur).
La courbe de la figure 2 représente l’évolution E p (mJ) 2
de l’énergie potentielle E p de l’oscillateur
en fonction du temps. 5
a.Trouver la valeur de la raideur
K , de l’amplitude X m et de la phase  .
b.Par étude énergétique, trouver
l’expression de V0 en fonction de K , m et X m 2,5

t(s)
0
0,1 0,2

EXERCICE 8| Examen SM 2018 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WpT3RN0AzFqbTvldXbclcf98lmxcp6ve/view
Partie II : Etude du mouvement d’un pendule élastique
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S) , de masse m et de centre d’inertie G ,
attaché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable, de longueur à vide 0
et de raideur K . L’autre extrémité du ressort est fixée à un support fixe au point P.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur une tige (T) inclinée d’un angle  par rapport à la
verticale et solidaire au point P (figure2).

61
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On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère orthonormé R(O,i, j) lié à un référentiel
terrestre considéré comme galiléen. On repère la position de
G à un instant t par l’abscisse x sur y
l’axe (O,i) . P
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du j O
repère (x G  0) (figure2). G 
i
On prendra : 2 10 .
(S)
1- Exprimer e , la longueur du ressort à l’équilibre, en x
(T)
fonction de 0 , m, K , α et g l’intensité de la pesanteur. Figure 2
2-On déplace (S) de sa position d’équilibre d’une distance
x m , dans le sens positif, et on le lâche à l’instant de date t=0 sans vitesse initiale.
La courbe de la figure 3 représente la variation de l’accélération a x
a x (m.s 2 )
du centre d’inertie G en fonction de l’abscisse x avec
 xm  x  xm .
2-1- Etablir, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’équation 1,25
différentielle vérifiée par l’abscisse x(t) .
2-2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
 2 
x(t)  x m cos  t   .
 T0 
Trouver l’expression numérique de x(t) .
Figure 3
3- On choisit comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur (E pp (O)  0) le plan horizontal auquel appartient
G à l’équilibre et comme référence de l’énergie potentielle Ec (mJ)
élastique (E pe (O)  0) l’état où le ressort est allongé à 2
l’équilibre.
3-1-Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie
potentielle E p  E pp  E pe de l’oscillateur en fonction de x
et de K .
3-2- La courbe de la figure 4 représente les variations de
l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de x.
En se basant sur la conservation de l’énergie mécanique,
déterminer la valeur de la raideur K . Déduire la valeur de
la masse m. 0
Figure 4

EXERCICE 9 | Examen SM 2017 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
Partie I : Etude du mouvement de l’oscillateur (corps solide – ressort)
On étudie dans cette partie le mouvement d’un oscillateur mécanique élastique dans deux situations :
- l’oscillateur est horizontal,
- l’oscillateur est vertical.
L’oscillateur mécanique étudié est modélisé par un système (solide-ressort) constitué d’un solide (S)
de masse m et d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K .
On note T0 la période propre de cet oscillateur.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du solide (S) dans un repère lié à un référentiel terrestre
considéré galiléen.
On néglige les frottements et on prend 2 10 .

62
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1-Etude de l’oscillateur mécanique horizontal :


Le ressort est horizontal, une de ses extrémités est fixe. On accroche à son autre extrémité le solide
(S). Ce solide peut glisser sur le plan horizontal. (S)
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x sur G
l’axe (O,i) .A l'équilibre, le centre d’inertie G du solide coïncide
avec l'origine O du repère (figure 1). i
x' Figure 1 O x x
On écarte (S) de sa position d’équilibre et on le lâche sans
vitesse initiale à un instant choisi comme origine des dates (t  0) .
La courbe de la figure 2 représente l’évolution au cours du temps
a x (m.s 2 )
de l’accélération a x du centre d’inertie G .
1-1- Etablir, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’équation
différentielle vérifiée par l’abscisse x(t) .
1-2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
t(s)
 2 
x(t)  x m cos  t   .
 T0 
Déterminer la valeur de x m et celle de  .
2- Etude de l’oscillateur mécanique vertical :
On fixe maintenant le ressort étudié comme l'indique la figure 3 ;
l’une des deux extrémités du ressort est liée au solide (S) et l’autre Figure 2
est fixée à un support. (S)
On repère la position de G à un instant t par la côte z sur
O G (S)
l’axe (O,k) . A l'équilibre, le centre d’inertie G du solide coïncide k
avec l'origine O du repère R(O,k) (figure 3). z  G
On écarte, verticalement vers le bas, le corps (S) de sa position
d’équilibre stable puis on le libère sans vitesse initiale à un instant
choisi comme origine des dates (t  0) . L’oscillateur effectue alors un
mouvement oscillatoire selon l’axe (Oz) .
On choisit comme référence (E pp = 0) de l’énergie potentielle de
pesanteur E pp le plan horizontal auquel appartient le point O et
z Etat
comme référence (E pe = 0) de l’énergie potentielle élastique E pe l’état d’équilibre
Figure 3
où le ressort n’est pas déformé.
2-1- Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement  0   0 du ressort en fonction de m , K
et de l’intensité de la pesanteur g , avec la longueur du ressort à l’équilibre et 0 sa longueur à vide.
2-2-Montrer qu’à un instant t , l’expression de l’énergie
potentielle totale E p de l’oscillateur s’écrit sous la forme : E p (mJ)
E p  Az 2  B où A et B sont deux constantes.
2-3-La courbe de la figure 4 représente les variations de
l’énergie potentielle totale en fonction de la côte z .
2-3-1- Trouver la valeur de  0 et celle de K .
2-3-2-Trouver, en se basant sur la variation de l’énergie
potentielle totale E p , le travail de la force de rappel T
appliquée par le ressort sur le corps (S) lorsque G se
déplace de la position de côte z1  0 à la position de côte z(cm)
z 2 1, 4cm . -
Figure 4

63
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EXERCICE 10| Examen SM 2014 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oiReC6OH9A3Q4yte-H-Bf6gv22FJTrtv/view
L’objectif de cet exercice est l’étude d’un oscillateur mécanique constitué
d’un ressort à spire non jointive, de masse négligeable et de constante de
raideur k  20 N .m1 et un solide de masse m  200 g .
On néglige les frottements et on prend g  9,81N .kg 1 .
1- Oscillations libres non amorties
On repère la position du solide par l’abscisse x sur l’axe verticale  O, i  orienté vers
le bas.(fig1). L’origine de l’axe est confondu avec G0 position du centre d’inertie G à
l’équilibre. A l’instant t=0 , on lance le solide avec une vitesse initiale vers le bas
v0  v0 .i de norme v0  0,50m.s 1 .
1.1- Trouver l’allongement  e du ressort à l’équilibre. O
1.2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x au cours du temps . i
2 .t
1.3- La solution d l’équation différentielle s’écrit sous la forme x(t )  xm cos(  ) .
T0
Déterminer la valeur des constantes  et xm . Fig1
x
2- Energie de l’oscillateur
Les états de référence de l’énergie :
-Energie potentielle de pesanteur : E pp  0 dans le plan horizontal contenant G0 ;
- Energie potentielle élastique : E pe  0 quand le ressort n’est pas déformé.
2.1- Trouver l’expression de l’énergie potentielle de l’oscillateur en fonction de k ,  e , x , g et m.
2.2-Trouver , à partir de l’énergie mécanique , l’expression de la vitesse du centre d’inertie G au
passage par la position de l’équilibre dans le sens positif en fonction de k , xm et m.
3- Oscillations libres amorties
L’ enregistrement du mouvement de l’oscillateur (fig2) à l’aide d’un oscillateur montre que
l’amplitude des oscillations varie au cours du temps.
x(m)
0,05

0,04

0,03

0,02

0,01

t(s)
fig2 0
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4

- 0,01

- 0,02

- 0,03

- 0,04

- 0,05

64
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3.1- Justifier la diminution de l’amplitude des oscillations .


3.2- La pseudo-période T dans le cas d’amortissement faible s’exprime par la relation
T0
T .Déterminer ,à l’aide du graphe , le coefficient d’amortissement  .

2
 .T0 
1  
 4 .m 
EXERCICE 11| Examen SM 2010 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1rx25PbcVVSHOnwruDmQPdAcrsOfyE_VQ/view

Un système mécanique oscillant est un système qui effectue un mouvement périodique de


va et vient autour de sa position d’équilibre stable .

Un pendule élastique horizontal est constitué d’un solide (S) de masse m lié à l’extrémité d’un
ressort à spires non jointives , de masse négligeable de raideur K . L’autre extrémité du ressort est
liée à un support fixe ,figure (2).
A l’équilibre , le centre d’inertie G du solide(S) (S)
coïncide avec l’origine O du repère d’espace G i A x

(O, i ) lié à la Terre . O
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre dans
le sens positif jusqu’à ce que son centre d’inertie G Figure 2
coïncide avec un point A situé à une distance d du point O .
On considère les deux cas suivants :
- 1er cas : On abandonne à t = 0 le corps (S) au point A sans vitesse initiale .
- 2ème cas : On lance à t = 0 , le corps (S) à partir du point A dans le sens négatif avec une vitesse initiale v A .
Dans les deux cas le solide (S) effectue un mouvement oscillatoire autour de sa position
d’équilibre O .
1- Etablir l’équation différentielle que vérifie l’abscisse x du centre d’inertie G du solide .
2-Trouver l’expression littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que l’équation
 2 
x  x m cos   t    soit solution de l’équation différentielle.
 T0 
3- On obtient à l’aide d’un dispositif approprié la courbe d’évolution des abscisses x1 et x2 du
centre d’inertie G du corps (S) successivement dans le 1er et le 2ème cas comme l’indique la figure (3) .
Préciser , en justifiant la réponse , la courbe correspondante au mouvement de l’oscillateur dans le 1er cas .
4- On considère l’oscillateur dans x1(cm) ; x2(cm)
le 2èmecas et on désigne l’amplitude (a)
4 (b)
de son mouvement par xm2 et la phase
à l’origine des dates par 2. 2
4.1- Déterminer à partir du graphe,
figure (3) la valeur de la distance d
0
et la valeur de l’amplitude xm2 . 0,4 0,8 1,2 1,6 t(s)
4.2- En appliquant la conservation de
-2
l’énergie mécanique , montrer que
l’amplitude xm2 peut s’écrire sous
-4
m.v 2A
la forme : x m2   d² .
K Figure 3
4.3- Trouver l’expression de tan2 en fonction de d et xm2 .

65
Pendule de Torsion

Résumé:16 Niveaux:SM PC
I.Pendule de Torsion
Un pendule de torsion est un dispositif constitué d'une barre horizontale, fixée à un support par
l'intermédiaire d'un fil métallique.
1. Le moment du couple :de torsion
Le moment du couple de torsion qu’exerce un fil tordu est indépendant de l’axe de rotation , il a pour expression : M = −C.θ
C : la constante de torsion du fil (N.m/rad)
θ : angle de torsion (rad)
M : moment du couple de torsion (N.m)
Remarques :
* Le signe négatif signifie que le couple de torsion est un couple de rappel ;
* La constante de torsion du fil dépend de la longueur du fil , de la section et de sa nature.
2. Equation différentielle :
On étudie le mouvement du système dans un référentielle terrestre
supposé Galiléen . On repère les position de la tige à chaque instant par
l’abscisse angulaire θ(t) mesuré à partir de la direction de la tige à
l’équilibre . (Direction de référence )
La tige est soumise à des forces suivantes :


* le poids P


* la force R exercée par le fil
* du couple de torsion de moment Mc = −C.θ
−→
On applique la relation fondamentale de la dynamique de rotation au système : ΣM∆ (Fext = J∆ .θ̈

− →
− →
− → − →
− →

M∆ ( P ) + M∆ ( R ) + Mc = J∆ .θ̈ Les droites d’actions de P et R sont confondues avec l’axe ∆ ; donc M∆ ( P ) = 0 et M∆ ( R ) = 0

−C.θ = J∆ .θ̈ C
θ̈ + .θ = 0 C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule .
J∆
En absence des frottements , labscisse angulaire de la tige d’un pendule de torsion libre , vérifie l’équation différentielle suivante :
C
θ̈ + .θ = 0
J∆

3. Equation horaire ou la solution de l'equation différentielle :


( )
La solution de cette équation différentielle est de la forme : 2π
θ(t) = θm cos t + φ0
T0

θm est l’amplitude des oscillations (rad) , φ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de torsion .
❖ Expression de T0 en fonction du moment d’inertie JΔ
JΔ=Σmi.ri² : - Moment d’inertie de la barre par rapport à l’axe (Δ)
- Exprime la répartition de la matière autours de l’axe (Δ)
- S’exprime en Kg.m²
NB :
Toute modification soit de la masse ou de sa position par rapport à l’axe modifie la valeur JΔ

On fixe deux masselottes identiques de masses m de part et d’autres de l’axe à une


J0=Σmi.ri² distance d
JΔ = Σmi.ri² = J0 + 2.m.d²
𝐉∆ 𝐉∆ 𝐉𝟎 + 𝟐. 𝐦. 𝐝²
𝐓𝟎 = 𝟐𝛑. √ 𝐓𝟎 = 𝟐𝛑. √ = 𝟐𝛑. √
𝐂 𝐂 𝐂

66
 Exploiter la courbe T²=f(m) ou T²=f(d²)
𝐉𝟎 +𝟐.𝐦.𝐝² 𝐉𝟎 𝐦.𝐝²
On a 𝐓𝟎 = 𝟐𝛑. √ alors 𝐓𝟎𝟐 = 𝟒𝛑𝟐 . + 𝟖𝛑𝟐 . m=50g Masse de la masselotte
𝐂 𝐂 𝐂

𝐉𝟎 𝐦. 𝐝²
𝐓𝟎𝟐 = 𝟒𝛑𝟐 . + 𝟖𝛑𝟐 . La courbe T²=f(d²) est une fonction affine donc T² = A.d² + B avec :
𝐂 𝐂
m ΔT2 0.36 m
• A = 8π2 . = 0
= = 24 s 2 /m² , on en déduit C , C = 8π2 .
C Δd2 0.015 A
J B.C
• B= 4π2 . 0 2
= 0.24 s , on en déduit J0 , J0 =
C 4π2
II.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
On considère un pendule de torsion formé d’un fil métallique léger auquel est fixé une tige dense . Soit J∆ le moment d’inertie de la tige par
˙
rapport à l’axe de rotation matérialisé par le fil métallique et θ est la vitesse angulaire de la tige à instant t . On définit l’énergie cinétique du
système qu’est en rotation autour de ∆, à cet instant t par l’expression suivante : 1
Ec = J∆ θ̇2
2
𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝐂
𝛉 = 𝛉𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝛉̇ = −𝛉𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗) avec 𝛚𝟎 = =√
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐉∆
𝟐
𝟏 𝟏 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟏
𝐄𝐜 = . 𝐉∆ 𝛉²̇ = . 𝐉∆ (−𝛉𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗)) = . 𝐂(𝛉𝟐𝐦 − 𝛉𝟐 )
𝟐 𝟐 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝟐
• Si θ = θm ou θ =- θm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens
de son mouvement
• Si θ = 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
2. Energie potentielle de: torsion
1
L’énergie potentielle de torsion d’un pendule de torsion est définie par la relation : Ept = Cθ2 + Cte
2
Avec C la constante de la torsion du pendule , θ angle de torsion en rad et Cte une constante qui dépend du choix de l’état de référence fourni
1
par les conditions initiales . En générale , on prend Ept = 0 pour θ = θ0 = 0 ; soit Cte=0 d’où Ept = Cθ2
2 2
1 2
1 2π 1 2

Ept = . C. θ = . C. (θm. cos ( . t + φ)) = . C. θm . cos² ( . t + φ)
2 2 T0 2 T0
3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle de torsion :
𝟏
ΔEpt : Variation de l’énergie potentielle de torsion 𝚫𝐄𝐩t = .𝐂 . ( 𝛉 𝟐𝟐 − 𝛉𝟐𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (Mc )
𝟐
4. Energie mécanique :
1 1
On définit l’énergie mécanique d’un pendule de torsion par la relation suivante : Em = J∆ θ̇2 + Cθ2 + Cte
2 2
1 1
Dans le cas où Cte = 0 on a alors : Em = J∆ θ̇2 + Cθ2
2 2

5. Diagramms d'énergie d'un penddule de trosion : E(J)


Em
Lorsque la tige passe par sa position d’équilibre : θ = 0 et θ̇ = ±θ̇m soit
1
Ept = 0 et Ec = J∆ θ̇2m
2
Lorsque la tige passe par ses positions extrêmes : θ = ±θm et θ̇ = 0 Ec
1
Ept = Cθ2m et Ec = 0
2
L’énergie mécanique d’un pendule de torsion libre et amorti se
1 1 Ep
conserve : Em Cθm = J∆ θ̇2m = Cte
2 2 θ(rad)
−θm O θm

67
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Examen PC 2015 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1n4xJT6KwDNvMt5ajJf26e2IZlcvBuDSD/view
On étudie de manière simplifiée comment déterminer la constante de torsion d’un fil métallique et quelques grandeurs
cinématiques et dynamiques en exploitant les diagrammes d’énergie d’un pendule de torsion .
Un pendule de torsion est constitué d’un fil métallique vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB , son moment
d’inertie JΔ= 2,4.10-3 kg.m2 par rapport à l’axe vertical (Δ) confondu avec le fil et passant par G le centre d’inertie de la tige .
On fait tourner la tige AB horizontalement dans le sens positif autour de l’axe (Δ)de l’angle θm= 0,4 rad 1
par rapport à sa position d’équilibre , et on la libère sans vitesse initiale à l’instant t = 0 pris comme
(Δ)
origine des dates . On repère la position de la tige à tout instant à l’aide de son abscisse angulaire θ
fil de torsion
par rapport à la position d’équilibre ( Figure 1).
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel lié à la Terre considéré galiléen . ⊕
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion et le plan B
horizontale passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur .
On néglige tous les frottements .
A G
Les deux courbes (a) et (b) de la figure 2 représentent les variations de l’énergie potentielle EP de
l’oscillateur et son énergie cinétique EC en fonction de θ .
0. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, déterminer que l’équation
différentielle du mouvement du système étudié . Ec ; Ept (mJ) 2
1- Relier en justifiant votre réponse chaque courbe à l’énergie correspondante .
2- Déterminer la constante de torsion Cdu fil métallique .
.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ1 du pendule au passage par la
position d’abscisse angulaire θ1 = 0,2 rad .
4- Calculer le travail du moment du couple de torsion W(MC) lors du déplacement de
l’oscillateur de la position d’abscisse angulaire θ = 0 à la position
0,4
d’abscisse angulaire θ1 .
-0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 (rad)
0,6

EXERCICE 2 | Exercice d'application | 35 min


Un pendule de torsion est constitué d’un fil en acier vertical, de constante de torsion C, et d’une tige AB homogène de moment d’inertie JΔ
par rapport à un axe vertical (D) confondu avec le fil et passant par le centre d’inertie G de la tige.
1
On écarte la tige horizontalement, dans le sens positif, d’un
(Δ)
angle θm =0,8 rad par rapport à sa position d’équilibre et on la
lâche sans vitesse initiale à un instant t=0. fil de torsion

On repère la position de la tige à chaque instant par l’abscisse



angulaire θ par rapport à la position d’équilibre. (voir figure ci-contre)
B
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel
terrestre considéré galiléen.
On considère la position d’équilibre du pendule comme référence de l’énergie potentielle de A G
torsion et le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
On néglige tout frottement.
2
La courbe de la figure ci-contre, représente les variations de l’énergie cinétique EC Ec (mJ)
du pendule en fonction de l’angle θ .
40
1- Écrire l’expression de l’énergie mécanique du pendule en fonction de
.
C, JΔ , θ et la vitesse angulaireθ 30
.
2- Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil en acier.
. 20
3. Sachant que la vitesse angulaire maximale est θmax=2,31rad.s-1
10
Trouver la valeur de JΔ .
0
-0,3 -0,2 -0,1 0 0,1 0,2 θ(rad)
0,3

68
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3 | Examen PC 2013 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1IbIa-2pzDIKVjjK4qiAK0wwq8nKDXHrT/view
Le fonctionnement d’un ensemble d’appareils de mesure comme le pendule de Cavendish et le galvanomètre , est basé sur la propriété de
torsion puisqu’ils contiennent des ressorts spiraux ou des fils métalliques rectilignes .
On considère un pendule de torsion composé d’un fil d’acier vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB suspendu à
l’extrémité libre du fil par son centre G . (figure)
On note JΔ le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) confondu avec le fil .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (Δ) dans le sens positif d’un angle θm de sa position d’équilibre , et on le libère sans vitesse initiale
à l’instant pris comme origine des dates et il effectue un mouvement circulaire sinusoïdal .
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion ( EPt = 0 à θ = 0 ) , et le plan horizontal passant par
G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP = 0 ) . 1 2
On donne : le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) :
Ept (mJ)
JΔ = 2,9.10-3 kg.m2 . (Δ) 9
La courbe de la figure 2 représente les variation de l’énergie potentielle de torsion fil de torsion 7,5
EPt en fonction du temps . En vous aidant de cette courbe ; 6
1- Déterminer l’énergie mécanique Em de ce pendule et la période propre .
⊕ 4,5
B
2- Déterminer la constante de torsion Cdu fil métallique . 3
. 1,5
2- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ à l’instant t1 = 0,5 s .
. A G 0
3- Calculer le travail W du couple de torsion entre les instants to = 0 et t1 t(s3)
0 1 2

EXERCICE 4 | Examen SM 2016 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view
On dispose d’un pendule de torsion constitué d’un fil 1
métallique , de constante de torsion C et d’une tige MN P
homogène fixée en son centre d’inertie G à l’une des ()
extrémités du fil. L’autre extrémité du fil est fixée en un
point P d’un support (figure 1).
La tige peut effectuer un mouvement de rotation sans Fil
frottement autour de l’axe () confondu avec le fil métallique

métallique. Le moment d’inertie de la tige MN par rapport à M +


Position d’équilibre
cet axe est J   4.10 4 kg.m2 .
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un 
référentiel terrestre supposé galiléen. On repère la position de G
la tige MN à chaque instant t par son abscisse angulaire  par N
rapport à sa position d’équilibre stable(figure ).
On choisit la position d’équilibre stable comme référence de
l’énergie potentielle de torsion (E pt  0) et le plan horizontal
. 
2
passant par G comme référence de l’énergie (rad.s
1
)
potentielle de pesanteur (E pp  0) . On prendra   10
2

Le pendule effectue des oscillations  m


d’amplitude m  rad . L’étude
4
expérimentale a permis d’obtenir la courbe t(s)
0
de la figure 2 représentant les variations de la  0,625 1,25
vitesse angulaire de l’oscillateur en fonction  m
du temps. 2
En appliquant la relation fondamentale de
la dynamique dans le cas de la rotation,
établir l’équation différentielle du mouvement du pendule.

69
Prof.Zakaryae Chriki aebc
 2 
 La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : (t)  m .cos  t    où T0 est
la période propre du pendule.  T0 
a.Montrer que l’expression numérique de la vitesse angulaire , exprimée en rad.s1 , s’écrit :

 7 
(t)  4.sin 1, 6 t   .
 6 
b.Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil.
Trouver la valeur de l’énergie mécanique de l’oscillateur et en déduire la valeur de son énergie potentielle
à l’origine des dates t  0 .
EXERCICE 5 | Examen SM 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oa5jnxkHtXjO6aKNui5kfMhGllIVWFPs/view
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de torsion
de constante de torsion C0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB . (D) 1
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O
qui divise le fil en deux parties :
- Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C1; M
- Une partie ON de longueur l-z et de constante de torsion C2. z
Lorsque le fil est tordu d’un angle q , la partie OM exerce sur
la tige un couple de torsion de moment M1=-C1q , et la partie ON A B
O
exerce sur la tige un couple de torsion de moment M2=-C2q.
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion
k ℓ-z
de longueur L par la relation C = avec k une constante qui
L
dépend du matériau constituant le fil de torsion et du diamètre de ce fil . N
JD représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (D)
confondu avec le fil de torsion
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (D) d’un angle qm de sa position d’équilibre stable et on
l’abandonne sans vitesse initiale , elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal .
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire q que fait la tige à cet instant
avec la droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige. On néglige tous les frottements .

En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation , montrer que


C0 .l ²
l’équation différentielle du mouvement de ce pendule s’écrit : &&
q+ ×q = 0 .
J D .z.(l - z)
 Trouver l’expression littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que la solution de
æ 2p.t ö &&
l’équation différentielle soit : q = qm .cos ç ÷. q (rad.s-2) 2
T
è 0 ø
La courbe de la figure 2 représente la variation de 16
l’accélération angulaire de la tige en fonction de π
l 8
l’abscisse angulaire q dans le cas où z = .
 Déterminer la valeur de T0 dans ce cas .
2 q (rad)
 On choisit le plan horizontal qui contient la tige AB
comme état de référence de l’énergie potentielle de
pesanteur et on choisit comme état de référence de
l’énergie potentielle de torsion la position d’équilibre
de la tige où q=0. l
a- Déterminer dans le cas où z = , l’expression
2

70
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de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur à un instant t en fonction de JD , C0 , q et la vitesse angulaire q&
de la tige AB.
b- Sachant que Em=4.10-3 J , Calculer C0 . On prend p²=10 .
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

71
Pendule Pesant

Résumé:17 Niveaux:SM PC
I.Pendule Pesant
On appelle pendule pesant tout solide mobile autour d'un axe (Δ) (en principe horizontal) ne passant
pas par son centre de gravité et placé dans un champ de pesanteur
1. Equation différentielle :


Système étudié : (S) R
O
Bilan des forces extérieur exercées sur (S) : ∆


* P le poids du système (S)


* R force exercée par l’axe (∆) sur (S) ;

− →

Application de la relation fondamentale de la dynamique : M∆ ( P ) + M∆ ( R ) = J∆ .θ̈ θ •G

− →
− →

M∆ ( R ) = 0 car la droite d’action de R coupe l’axe (∆) P
On pose d = 0G, où G est le centre d’inertie du système (S) . Dans ce
cas nous avons :


M∆ ( P ) = −mgdsinθ ⊕
−mgdsinθ = J∆ .θ̈
Position d’équilibre
mgd
θ̈ + sinθ = 0
J∆
C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule pesant , elle est non linéaire .
Conclusion :
Le mouvement du pendule pesant est un mouvement de rotation oscillatoire, periodique mais non sinusoïdale

2. cas des petites oscillations :

Pour des faibles oscillations (θ ⩽ 0, 26rad) on peut écrire avec une bonne approximation sinθ ≃ θ
mgd
, d’où l’équation différentielle dans ce cas est : θ̈ + θ=0
J∆
C’est une équation différentielle du mouvement du pendule pesant pour des faibles oscillations .
( )
La solution de cette équation différentielle est de la forme : 2π
θ(t) = θm cos t + φ0
T0

θm est l’amplitude des oscillations (rad) , φ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de pesant .

3. Expression de la période propre T0 :


La période propre d’un pendule pesant libre et non amorti qui effectue des oscillations de faible amplitude, a pour expression :
√ T0 la période propre du pendule (s)
J∆ 2
T0 = 2π J∆ Moment d’inertie du système par rapport à l’axe (∆) en (kg.m )
mgd d distance séparant le centre d’inertie G du pendule à l’axe ∆ en (m). √
2
1 1 mgd
g intensité de pesanteur en (m/s ) La fréquence propre du pendule pesant : f0 = = f0 en Hz
T0 2π J∆
II.Etude Energitique
1. Energie cinétique :
L’énergie cinétique d’un pendule pesant effectuant un mouvement oscillatoire est définie par la relation :
Avec J∆ est le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe ∆
1
Ec = J∆ θ̇2 exprimé en kg.m2 ; θ̇ est la vitesse angulaire du pendule en rad/s et Ec est
2
l’énergie cinétique en joule (J) .
匝粗 匝粗 匝粗 匝粗 隅
曽 噺 曽型 卦形慧 磐 憩 髪 遡卑 et 曽岌 噺 伐曽型 慧兄契 磐 憩 髪 遡卑 avec 創宋 噺 噺俵
桑宋 桑宋 桑宋 桑宋 窟ッ
層 層 匝粗 匝粗 匝 層
櫛卦 噺 窟ッ 曽ふ岌 噺 窟ッ 蕃伐曽型 慧兄契 磐 憩 髪 遡卑否 噺 隅岫曽匝型 伐 曽匝 岻
匝 匝 桑宋 桑宋 匝
• Uk" "?" o"qw" "?- o"cnqtu"nÓfipgtikg"ekpfivkswg"guv"pwnng"fqpe"nc"xkvguug"guv"pwnng"gv"nÓqueknncvgwt"uÓctt‒vg"gv change le sens

• Uk" "?"2"cnqtu"nÓqueknncvgwt"rcuug"rct"uc"rqukvkqp"fÓfiswknkdtg"gv"uqp"fipgtikg"ekpfivkswg"guv"oczkocng"gv"uc"xkvguug"nÓguv"cwuui
de son mouvement

72
2. Energie potentielle de: pesanteur:
L’énergie potentielle de pesanteur d’un pendule pesant est donnée par la relation suivante : Epp = mgz + Cte

Avec m la masse du système en (kg), g intensité de pesanteur en (m/s2 ), z




z la côte du centre d’inertie G du système sur l’axe O, k d’un repère →


− →− → − R
orthonormé R(O, i , j , k ) orienté vers le haut .
Cte une constante qui dépend de l’état de référence choisi où l’énergie
potentielle est nulle (Epp = 0 et z = zref O′ • ∆
L’énergie potentielle de pesanteur en fonction de θ est :
θ
Epp = mgd(1 − cosθ) avec d = OG. z →

k G Epp = 0
O G0 →

Epp = mgd(1 − cosθ) P

3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle de pesanteur:

ΔEpp : Variation de l’Energie potentielle de pesanteur


⃗)
𝚫𝐄𝐩𝐩 = 𝐦. 𝐠. (𝐙𝟐 − 𝐙𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (𝐏

4. Energie mécanique :
L’expression de l’énergie mécanique d’un pendule pesant dans un référentielle terrestre est : Em = 1 J∆ θ̇2 + mgz + Cte
2

5. Diagramms d'énergie d'un penddule pesant : Epp (J)


Diagramme des énergies en fonction de z : (en absence de frottement )
* Epp = mgz avec 0 ⩽ z ⩽ +zm Em
mgzm
* l’énergie mécanique : pour 0 ⩽ z ⩽ zm on a Em = Ec + mgz lorsque
z = zm on a Em = mgzm Ec
1
lorsqu’il passe par la position d’équilibre on a z = 0 et Em = Ec = J∆ θ̇2m
2
* Ec = Em − Epp
Em est constante et il y a une échange d’énergie au cours des oscillations
Epp
, soit ∆Ec = −∆Epp
Diagramme des énergies en fonction de θ z(m)
* L’expression de l’énergie potentielle en fonction de θ est : O zm
Epp = mgd(1 − cosθ) avec −θm ⩽ θ ⩽ θm .
Epp (J)
Cas 1 : Em > 2mgd =⇒ Ec = Em − Epp > 0 le pendule ne s’arrête pas et
il tourne autour de l’axe (∆) . Em > 2mgd
Cas 2 : Em < 2mgd =⇒ Ec = Em − Epp < 0 et puisque Ec ne peut pas
être négative alors dans ce cas Ec ⩾ 0 alors pour Ec = 0 l’élongation 2mgd Em
θ = θm ou θ = −θm et le pendule pesant a un mouvement oscillatoire
libre et amorti
Em < 2mgd

θ
III.Pendule simple −θm O θm
Le pendule simple est une masse ponctuelle fixée à l'extrémité d'un fil inextensible de masse
négligeable, et oscillant sous l'effet de la pesanteur.
d=ℓ et JΔ=m.ℓ² O
• Expression de la période T0 ∆

J∆ m. ℓ² ℓ
T0 = 2π. √ = 2π. √ = 2π. √
m. g. d m. g. ℓ g θ
• La longueur du pendule simple synchrone avec le pendule pesant (ont même période
propre T0 )
J∆ ℓ J∆ ℓ J∆
T0 = 2π. √ = 2π. √ donc = d’où ℓ =
m.g.d g m.g.d g m.d

Position d’équilibre

73
❖ Amortissement des oscillations mecaniques
L’amortissement d'un système est une atténuation de l’amplitude de son mouvement par dissipation (perte) de l'énergie
mécanique
ΔEm = WA→B (R ⃗)<0
On en distingue deux types d’amortissement
Amortissement fluide Amortissement solide

Un solide qui oscille dans un fluide (liquide ou gaz) est Le frottement entre deux solides correspond à une
soumis à un amortissement dissipation sous la forme de chaleur.

• Cas de faible amortissement


- L’amplitude diminue jusqu’as arrêt du mobile
- Mouvement de l’oscillateur est pseudo periodique
T : pseudo période
T=T0 : la pseudo période et la période propre sont égales (pour les fortement solide)

Différents régimes de retour à l'équilibre d'un système en fonction du frottement


On observe les régimes :
• Pseudopériodique (1)
• Critique (2)
• Apériodique (3)
❖ Oscillations forcées et résonance

Le phénomène de résonance mécanique se produit lorsque la période Te des oscillations forcées est voisine de la période propre Te
du résonateur
Influence de l’amortissement sue la résonance :
Dans le cas d’un amortissement faible du résonateur , l’amplitude des oscillations forcées à la résonance prend une valeur grande ; on dit que la
résonance est aigue . Dans le cas d’un amortissement du résonateur fort , l’amplitude des
oscillations prend une valeur faible , on dit que la résonance est floue ou obtûe .

EXERCICE 1 | Examen PC 2013 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
L’homme a utilisé la montre pour mesurer le temps depuis longtemps , et a inventé différents types de montres , comme la montre solaire ,
la montre à eau et le sablier ... jusqu’à ce Huygens fabriqua la première montre murale en 1657 .
Ce type de montres est basé sur une balançoire qu’on modélise dans cette étude par un pendule pesant effectuant des petites oscillations
libres sans frottements .
Le pendule étudié est composé d’une barre homogène AB , sa masse m = 0,203 kg , 1
sa longueur AB = L= 1,5 m , mobile dans un plan plan vertical autours d’un axe z (Δ) A

horizontal (Δ) fixe passant son extrémité A (figure 1).
On étudie dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen .
θ
On repère , à chaque instant t , la position du pendule par son abscisse angulaire θ .
1 k
On donne le moment d’inertie par rapport à l’axe de rotation (Δ) : 3 .m.L 2 . G
G0
On admet dans le cas des petites oscillations que : sinθ ≈ θ avec θ en radian . O
On note g l’intensité de la pesanteur .
On écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un petit angle θm dans
le sens positif et on le lâche sans vitesse initiale à instant pris comme origine des dates . B
1- Étude dynamique du pendule pesant
1-1- En appliquant la relation fondamentale de la dynamique de rotation , établir l’équation différentielle du mouvement du pendule .

74
Prof.Zakaryae Chriki aebc
1-2- Déterminer la nature du mouvement du pendule pesant et écrire l’équation horaire θ(t)
en fonction de t , θm et la période propre To .
1-3- Montrer que l’expression de la période propre de ce pendule est : To = 2π
√Lg
1-4- Calculer la longueur l du pendule simple synchrone avec le pendule pesant étudié .
2- Étude énergétique du pendule pesant
On choisie le plan horizontal passant par Go , la position du centre d’inertie G de la barre AB à l’équilibre stable , comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP(0) = 0 ) .
La figure 2 représente les variations de l’énergie potentielle de pesanteur EPP(θ) du pendule étudié en fonction du temps dans
l’intervalle[-θm , θm ]. 2

En exploitant le diagramme d’énergie :


2-1- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em du pendule .
. 2
2-2- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ du pendule au passage par la position d’abscisse angulaire θ = 3 .θm .
EXERCICE 2 | Examen PC 2014 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1cPrz9WO-xSo9VQnNhmJImMBDl89ejEA1/view
Pour étudier quelques lois physiques régissant le mouvement d’un pendule simple , qui est considéré comme un cas particulier du pendule
pesant , une professeur et ses élèves ont utilisé un pendule simple constitué de :
-Fil inextensible de longueur L et de masse négligeable .
- Une bille de dimensions négligeables et de masse m = 0,1 kg .
- Caméra numérique et un dispositif informatique adéquat .
A l’instant t = 0 , un des élève a écarté la bille de sa position d’équilibre stable d’un angle petit θm et l’a libéré sans vitesse initiale . Une
élève a filmé la bille pendant son mouvement à l’aide de la caméra .
Le mouvement du pendule a lieu dans un plan vertical autour d’un axe horizontal (Δ)
1
passant par l’extrémité O du fil . A
θ représente l’abscisse angulaire du pendule à l’instant t .(Figure 2) (Δ)
Données : l
- Tous les frottements sont négligeables .
- L’intensité de la pesanteur : g = 10 m.s-2 .
- On choisi le plan horizontal passant par la position de la bille à l’équilibre stable du pendule
comme origine de l’énergie potentielle de pesanteur EPP .
L’étude est faite dans un référentielle terrestre supposé galiléen .
La professeur a traité les données du film enregistré à l’aide du dispositif informatique , et a obtenu O x
les deux courbes représentées sur la figure 3 représentant les variations de l’abscisse angulaire θ et
de l’énergie potentielle de pesanteur EPP en fonction du temps .
2

75
Prof.Zakaryae Chriki aebc
1- Déterminer graphiquement l’angle maximal θm et la période propre To .
g et T = 2π
2- Parmi les deux expressions suivantes : To = 2π
l’équation au dimensions .
√L o
√Lg , choisir l’expression juste de la période propre en se basant sur
3- Calculer la longueur L du pendule étudié .
4- En exploitant le diagramme d’énergie , déterminer :
4-1- L’énergie mécanique Em du pendule simple .
4-2- La valeur absolue de la vitesse linéaire de la bille au moment de son passage par la position d’équilibre stable .

EXERCICE 3| Examen PC 2009 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1kTXlJLxSgRrNysG7sIHc_OidcVhYLgQL/view
Les oscillateurs mécaniques sont employés dans différents secteurs industriels et quelques appareils de sports et les jeux et autres .
Parmi ces oscillateurs n la balançoire qu’on considère comme pendule .
Un enfant se balance à l’aide d’une balançoire constituée d’une barre qu’il utilise comme siège , suspendue par deux cordes fixées à un
support fixe .
On modélise le système { enfant + balançoire } par un pendule simple composé d’un fil , inextensible de masse négligeable et de
longueur L , et un corps (S) de masse m .
Le peut tourner autours d’un axe fixe horizontal (Δ) perpendiculaire au plan vertical . Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe
(Δ) est JΔ = m.L2 .
Données :
- Intensité de la pesanteur : g = 9,8 m.s-2 ; longueur du fil : L = 3 m ; masse du corps (S) : m = 18 kg .
O prend dans le cas de petites oscillations : sinθ ≈ θ et cosθ ≈ 1 - θ2/2 (rad) .
On néglige les dimensions du corps (S) par rapport à la longueur du fil et tous les frottements .
1- Étude dynamique du pendule :
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm= π dans le sens positif et le libère sans vitesse initiale à l’instant t = 0 .
20
On repère la position du pendule à un instant t par l’abscisse angulaire θ défini entre le pendule et la verticale passant par le point O tel que
θ = (OMo ,OM) (voire figure )
(Δ) O
1-1- Montrer en utilisant la relation fondamentale de la dynamique de rotation autour d’un axe fixe , que
l’équation différentielle du mouvement .. dugpendule dans un référentiel galiléen lié à la Terre s’écrit : L
θ + θ=0 θ
L
1-2- Calculer la période propre To du pendule .
1-3- Écrire l’équation horaire du mouvement du pendule .
1-4- En appliquant la deuxième loi de Newton dans la base de Frenet , trouver l’expression de la tension du
M0 (S)
fil T à un instant t en fonction de m , g , θ , L et v la vitesse linéaire du pendule simple . Calculer la valeur de M
T à l’instant t = To . ⊕
4
2- Étude énergétique:
On fournie au pendule qui est immobile dans sa position d’équilibre stable une énergie cinétique de valeur
EC = 264,6 J , et il tourne dans le sens positif .
2-1- On choisi le plan horizontal passant par le point Mo comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur
(voire figure ) .
Écrire l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur EP du pendule à l’instant t en fonction de θ , m , L et g .
2-2- En se basant sur l’étude énergétique , déterminer la valeur maximale θmax de l’abscisse angulaire .

EXERCICE 4| Examen PC 2016 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hrkBEsfb98UpjGqBHm_byvuIy116n3X0/view
Le gravimètre est un appareil qui permet de déterminer, avec une grande précision, la valeur de
g ; valeur d’intensité du champ de pesanteur en un lieu donné.
Les domaines d’utilisation des gravimètres sont nombreux : la géologie, l’océanographie, la
sismologie, l’étude spatiale, la prospection minière….etc.
On modélise un type de gravimètres par un système mécanique oscillant constitué de :

76
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- une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner dans un plan vertical autour
d’un axe fixe () horizontal passant par l’extrémité A ;
- un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à l’extrémité B de la tige ;
- un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un couple de rappel de
moment MC = -C.θ ; où θ désigne l'angle que fait AB avec la verticale 1
y
ascendante Ay. (figure1) +
0
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère
 
orthonormé ( A, i, j ) lié à un référentiel terrestre considéré comme (S)
galiléen.
Données :
j
- masse du solide (S) : m =5.10-2 kg ; A
- longueur de la tige : L = 7.10-1 m ; x
i
- constante de torsion du ressort spiral : C =1,31N.m.rad -1 ; (Δ)
- expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe () : J Δ = m.L2 ;
θ2
- pour les angles faibles : sinθ  θ et cosθ 1  avec θ en radian .
2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit θ max dans le
sens positif puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1- Etude dynamique
En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un
axe fixe, montrer que l’équation différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les

C g
faibles oscillations, sous la forme : θ + ( - ).θ = 0 .
m.L2 L
C g
En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression ( - ).
m.L2 L
 Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme :

θ(t) = θ max .cos( t + υ) , il faut que la constante de torsion C soit supérieure à une valeur minimale
T
Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L , m et g .
 La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où
C > Cmin . 2
θ(rad)
0,15

0
0,5 1 t(s)

- 0,15

a.Déterminer la période T , l’amplitude θ max et la phase à l’origine  .


b.Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de L , m , C et T .
Calculer sa valeur . (on prend π  3,14 ).
2- Etude énergétique
Un système d’acquisition informatisé a permis de tracer la courbe de la figure3, qui représente les

77
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variations de l’énergie cinétique E C du système étudié en fonction de l’abscisse angulaire θ dans


le cas de faibles amplitudes.
On choisit le niveau horizontal passant par B0 comme état de référence pour l’énergie potentielle
de pesanteur ( E pp  0 ), et on choisit l’énergie potentielle de torsion nulle ( E pt  0 ) pour θ=0 .
En exploitant la courbe de la figure3, déterminer :
 la valeur de l’énergie mécanique E m du système étudié.
 la valeur de l’énergie potentielle E p du système à la position θ1 = 0,10 rad .

 la valeur absolue de la vitesse angulaire θ du système à l’instant de son passage par la position θ = 0 .

EC (mJ) 3

0 θ(rad)
- 0,15 0,15

EXERCICE 5| Examen SM 2017 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view

Cette partie vise la détermination de l’intensité de la pesanteur , en un lieu donné, ainsi que quelques
grandeurs qui sont liées au mouvement d’un pendule pesant.
1
z (Δ)
Un pendule pesant est constitué d’une tige homogène OA de masse m, de A

centre d’inertie G et de longueur L pouvant effectuer un mouvement de
rotation dans un plan vertical autour d’un axe horizontal () passant par son θ
extrémité O (figure 1). Soit J  le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe () k
G
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel G0
O
terrestre supposé galiléen.
On écarte la tige OA de sa position d’équilibre stable d’un petit angle 0 , dans
le sens positif, puis on la lance avec une vitesse angulaire initiale à l’instant de date B
t  0 On repère la position du pendule à un instant de date t par l’abscisse angulaire
 .Le centre G est confondu avec G 0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable (figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par G 0 comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur (E pp  0) .
Données : - La masse de la tige : m =100g ; - La longueur de la tige : L= 0,53m ;
1
- L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe () : J   m.L2 ;
3
2
- Pour les petits angles : cos  1- où θ est exprimé en radian ; - On prendra : 2 10 .
2

78
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 Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t, dans le cas
des oscillations de faible amplitude, en fonction de  , L , m et g intensité de la pesanteur. d 2 3g
Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit : 2   0 .
 2  dt 2L
 La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : (t)  m cos  t    où T0 est la
période propre du pendule.  T0 
2 2
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de Ec (10 J)
l’énergie cinétique du pendule étudié au cours du temps.
a.Déterminer la valeur de l’intensité de pesanteur g .
b.Trouver la valeur de l’amplitude m du
0,50
mouvement.
c.Déterminer la valeur de  .
0,25
t(s)
0
0,25 0,50

EXERCICE 6 | Examen SM 2012 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15iA8ZSxscc60pc0R_6oqeBvtJd5WTIOO/view
L objectif de cette partie est l’étude de l’effet de l’accélération de la pesanteur sur la période
propre d’un pendule pesant dans le cas de faibles oscillations .
Le pendule pesant représenté sur la figure 1 est constitué d’un disque de masse m1 , fixé à l’extrémité
inferieur A d’une tige OA de masse m2 avec m1+ m2 = 200g. 1
Le pendule pesant peut effectuer un mouvement de rotation oscillatoire O (D)
autour d’un axe fixe (D) horizontal passant par l’extremité O de la tige.
Le centre d’inertie G du pendule pesant est situé sur la tige à une distance
OG=d=50 cm de O.
Le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe (D) est q
-2
JD=9,8.10 kg.m². On néglige tous les frottements .
G
q2
On prend pour les petits angles : cos q ; 1 - et sinq»q avec q
2 A
en radian . Et on prend p²=10
Au niveau de la mer où l’accélération de la pesanteur est g0 = 9,8 m.s-2,
on écarte le pendule pesant de sa position d’équilibre stable d’un angle q0 = p rad et on le libère sans
18
vitesse initiale à l’instant t=0. On repère à chaque instant la position du pendule pesant par l’abscisse
angulaire q mesurée à partir de sa position d’équilibre stable (figure 1).
 En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation du pendule pesant ,
déterminer l’équation différentielle que vérifie l’angle q dans le cas de faibles oscillations .
Trouver, en fonction de JD, d, m1, m2 et g0 l’expression de la période propre T0 du pendule pour
æ 2p ö
que la solution de l’équation différentielle soit q = q0 cos ç t ÷ . Calculer T0. O (D)
2
T
è 0 ø
 En appliquant la deuxième loi de Newton et en utilisant la base de
r r
Freinet (G, u,n) (figure 2) , trouver l’expression de l’intensité R de la force
exercée par l’axe (D) sur le pendule pesant au moment de passage du pendule ®
par sa position d’équilibre stable en fonction de m1 ,m2, d , g0 , q0, et T0. n
Calculer R.
Dans une région montagneuse où l’accélération de la pesanteur est G ®
u
g=9,78 m.s-2, la période propre du pendule pesant augmente de DT.
Pour corriger le décalage temporel Dt , on utilise un ressort spiral équivalent
à un fil de torsion dont la constante de torsion est C .

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On relie l’une des extrémités du ressort spiral à l’extrémité O de la tige et on fixe 3
l’autre extrémité du ressort à un support fixe de telle façon que le ressort spiral soit
non déformé lorsque le pendule pesant est dans sa position d’équilibre stable
(figure3). (D)
On choisit le niveau horizontal passant par G0 centre d’inertie du pendule pesant z
dans sa position d’équilibre stable , comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur et la position dans laquelle le ressort spiral est non déformé , comme
référence de l’énergie potentielle de torsion . le point G0 correspond à l’origine du
repère O'z orienté vers le haut (figure 3).
Montrer dans le cas de petites oscillations et à une date t , que l’énergie O'
mécanique de l’oscillateur ainsi constitué s’écrit sous la forme : E m =& a.q + b.q
2 2 G0

en précisant les expressions de a et de b en fonction des données utiles de l’exercice .


En déduire l’équation différentielle du mouvement que vérifie l’angle q
en fonction de a et b.
Trouver l’expression de la constante de torsion C qui convient à la correction du décalage
temporel DT en fonction de m1, m2, d, g, et g0 . Calculer C .
EXERCICE 7| Examen SM 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
On considère un métronome que l’on modélise par un pendule simple
formé par une tige rigide de masse négligeable et de longueur  24,8cm z
O ()
à laquelle est suspendue une petite bille de masse m  20g et de
dimensions négligeables devant .
Quand on écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle m , il
oscille dans un plan vertical entre les positions limites A et B autour d’un m m
axe () horizontal passant par O (figure 3). Le métronome émet un signal
A
sonore lorsque la bille arrive en A et il émet le même signal lors de son k B
arrivée en B. O S
On repère la position du pendule par l’abscisse angulaire  à un ’ Figure 3
instant t.
Données : -Accélération de la pesanteur : g  9,81m.s2 ;
2
-Pour les oscillations de faible amplitude, on prend cos  1  ;  en radian ;
2
- Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe de rotation () est : J   m. 2 .
Les frottements sont négligeables.
1-On écarte le pendule, de sa position d’équilibre stable, d’un angle petit m  8 et on le libère de la
position A à l’instant t 0  0 sans vitesse initiale.
On choisit comme origine de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal passant par la
position de la bille au point S.
1-1-Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule à un instant t en fonction de
 , , m et g.
1-2-Déterminer la valeur de l’énergie mécanique du pendule .
1-3-Par une étude énergétique, établir l’équation différentielle du mouvement vérifiée par l’abscisse
angulaire (t) .
2-On note T0 la période propre du pendule.
2-1- Donner l’expression de T0 en fonction de g et et vérifier en utilisant les équations aux
dimensions qu’elle est homogène à un temps.
2-2-Calculer la valeur de T0 . Déduire le nombre de signaux sonores émis durant la durée
t  t  t 0 10, 25s sachant que le premier signal sonore est émis à l’arrivée de la bille au point B pour
la première fois.

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3-Montrer, en se basant sur la conservation de l’énergie mécanique, que la vitesse angulaire (t) à un
2
   
 
instant t s’exprime par la relation : (t)   S 1    avec S la vitesse angulaire au point S.
 m 
EXERCICE 8| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
L’objectif de cette partie est la détermination de la position du centre d’inertie G d’un système oscillant
et son moment d’inertie J  à l’aide d’une étude énergétique et dynamique .
Un pendule pesant de centre d’inertie G, est constitué d’une barre AB de masse m1  100 g et d’un corps
 C  de masse m2  300 g fixé a l’extrémité B de la barre. 1
Le pendule pesant peut tourner autour d’un axe fixe horizontal    passant par
A (Δ)
l’extrémité A  fig 1  .Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe    est J  .
AG = d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle  m petit et on 
G
le libère sans vitesse initiale à un instant considéré comme origine des G0 B
temps  t  0s  , le pendule effectue alors un mouvement oscillatoire autour C
de sa position d’équilibre.
On considère que tous les frottements sont négligeables et on choisit le plan
Horizontal passant par le point G0 , position de G à l’équilibre stable, comme état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur  E pp  0  . On repère à chaque instant la position du pendule pesant
par son abscisse angulaire  formé par la barre et la ligne verticale passant par le point A , on note
d
la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant t.
dt
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie cinétique Ec du pendule pesant en
fonction du carré de l’abscisse angulaire  2 .
2
on prend cos( )  1  et sin( )  avec  en radian. L’intensité de la pesanteur est g = 9,8m.s-2.
2

E c  mJ  2
60

50

40

30

20

10

θ 2 103  rad 2

0 10 20 30 40 50 60 70

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1. Détermination de la position du centre d’inertie G du système
Soit Em l’énergie mécanique du pendule pesant dans le cas de petites oscillations ;

Montrer que
Em

 m1  m2  .g.d
. .
 2
m 2
 A l’aide du graphe de la figure 3, déduire la valeur de d .
2. Détermination du moment d’inertie J 
Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle du
mouvement du pendule pesant.
Trouver l’expression de la fréquence propre N 0 de ce pendule en fonction de J  , m1 , g , m2
et d pour que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme   t   m cos(2 N0t   ) .
 Sachant que la valeur de la fréquence propre est N0  1Hz . Calculer J  .
EXERCICE 9| Examen SM 2015 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1fvY3Ikhfv3MgMH5EZ7niVbAOS2aZqxrR/view
On réalise une étude expérimentale en utilisant un pendule pesant, de centre d’inertie G et de masse m ,
constitué d’une tige et d’un corps solide (S) . Ce pendule peut effectuer un mouvement de rotation
autour d’un axe horizontal () fixe passant par l’extrémité O de la tige (figure 1 ).
On désigne par J  le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe () et par L la
distance séparant G de l’axe () . O
Pour créer un amortissement, on utilise des plaques légères de masse 
négligeable et de surfaces différentes.
L
Données : - g  9,8m.s2 ; m  400g ; L  50cm
- Pour les oscillations de faible amplitude on prendra : sin   
2

et cos  1  avec  en radian .
2
On réalise trois expériences : G
-Dans une première expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S1. (S)
-Dans une seconde expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S2 +
supérieure à S1.
-Dans une troisième expérience, aucune plaque n’est fixée sur la tige.
Figure 1
Pour chacune des trois expériences, on écarte le pendule de sa position
d’équilibre stable, dans le sens positif, d’un angle m très petit, puis on le
lâche sans vitesse initiale à l’instant t  0 .
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abscisse angulaire  (fig.1).
L’étude expérimentale ainsi que le traitement des données avec un logiciel approprié , ont permis
d’obtenir les courbes représentant l’évolution de l’abscisse angulaire  en fonction du temps.(figure 2)
1- Cas du régime périodique :
1-1- Etablir dans ce cas, en appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la
rotation, l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire  .
1-2-Déterminer l’expression de la période propre T0 du pendule en fonction de m , g , L et J  en
 2 
considérant que l’expression   m cos  t  est solution de l’équation différentielle.
 0 
T
1-3- Vérifier par une analyse dimensionnelle que l’expression de T0 a la dimension du temps.
1-4-Déterminer la valeur de J  .
1-5- Déterminer l’expression de l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de  , m , L , g et m .
Calculer sa valeur lors du passage de l’oscillateur par sa position d’équilibre.
2- Cas du régime pseudopériodique :
Déterminer dans ce cas la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre l’instant t  0 et

82
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l’instant t  t1 ( fig. 2).


(rad)

0,1

0,05

0
0,1 0,3 1
t1 t(s)

- 0,05

- 0,1
Figure 2

EXERCICE 10| Examen SM 2011 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1kyTckes6NFzq-k6DSKFSQUdWcc3L4cTt/view
L’objectif de cet exercice est d’étudier un oscillateur formé d’un pendule pesant et d’un fil de torsion
et comment le transformer à un oscillateur de période indépendante de l’amplitude du mouvement .
On fixe au milieu d’un fil tendu horizontalement, de constante de torsion C , une tige de longueur
AB = 2ℓ et de masse négligeable . A l’extrémité inférieur A de la tige est fixé un corps ponctuel (S1) de
masse m1 = m .
La tige porte sur sa partie supérieure en un point M situé à une distance d du point O un solide
ponctuel (S2) de masse m2 = 2m .La position de (S2) sur la tige peut être réglée .
Lorsque le fil de torsion n’est pas tordu , la tige prend une position verticale .
On désigne par J le moment d’inertie du système constitué par la tige AB et les solides(S1) et (S2) par
rapport à l’axe de rotation () qui est confondu avec le fil de torsion .
On écarte la tige AB de sa position d’équilibre verticale
d’un angle m dans le sens positif puis on la libère sans B B
vitesse initiale , elle effectue alors des oscillations dans
un plan vertical .
On repère à chaque instant la position de la tige AB par ℓ (S ) M
l’angle  qu’elle forme avec la verticale passant (S2) 2

par O ,comme indique la figure (1). d


On néglige tous les frottements . O
D O E
L’expression de l’énergie potentielle de torsion dans le cas
étudié est Ept = 2C² + cte.
On choisit comme état de référence de l’énergie 
potentielle de pesanteur le plan horizontal contenant
(S1)
le point O, et comme état de référence pour l’énergie
A (S1)
potentielle de torsion la position dans laquelle le fil Figure1 A
n’est pas tordu (=0).
1- Montrer que l’expression de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur s’écrit sous la forme :
1 
. Em  J  . ²  2mg (d  ) cos   2C²
2 2
  (rad)
2
2- On considère le cas de faibles oscillations dont 0 <   (rad) et cos  1  .
18 2
2.1- Etablir l’expression de l’équation différentielle vérifiée par l’angle  .
2.2- Trouver l’expression littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que la solution de
2t
l’équation différentielle soit : (t) = mcos( + ).
T0

83
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3- On règle la position de (S2) sur la tige à la distance d0 du point O, puis on écarte de nouveau la tige
de sa position d’équilibre verticale d’un angle m et on la libère sans vitesse initiale .
Déterminer la distance d0 en fonction de ℓ pour que le mouvement de l’oscillateur soit un mouvement de
 
rotation sinusoïdale, quel que soit la valeur de m appartenant à l’intervalle  0 ;  .
 2
EXERCICE 11| Examen SM 2010 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1QlPEJ4YenxlD38sJtd2ntINRHo-Up5yM/view
On considère un pendule pesant effectuant des oscillations libres non amorties . A
Le pendule étudié est une tige AB homogène de masse m et (Δ)
de longueur AB = ℓ = 60,0 cm pouvant tourner dans un plan
vertical autour d’un axe () horizontal passant par son extrémité A , figure (2).
1
Le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe () est J   m. ² .
3
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié au référentiel terrestre 
G
que l’on suppose galileen . G0
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abscisse angulaire 
qui est l’angle que fait la tige avec la verticale passant par A .
On choisit le plan horizontal passant par G0 , position du centre d’inertie de
la tige AB dans la position d’équilibre stable , comme état de référence
pour l’ énergie potentielle de pesanteur( Ep = 0) . B
² +
On admet dans le cas de faibles oscillations que cos   1  avec  en radian
-2
2 Figure 2
et on prend g = 9,80 m.s .
1- Equation différentielle du mouvement du pendule
1.1- Montrer que l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur Ep de la tige peut s’écrire sous la
forme E p  m.g  (1  cos ) .
2
1.2- Dans le cas de faibles oscillations , écrire l’expression de l’énergie mécanique Em de la tige à un
d
instant t en fonction de m , ℓ , g ,  et .
dt
1.3- Déduire l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire dans le cas de faibles oscillations .
2- Etude énergétique
On lance la tige AB à partir de sa position d’équilibre stable avec une vitesse initiale qui lui permet
d’acquérir une énergie mécanique Em .
La figure 3 donne le diagramme de l’évolution de l’énergie potentielle Ep et de l’énergie mécanique Em
de la tige AB pour deux expériences différentes .Dans chaque expérience la tige est lancée à partir de sa
position d’équilibre stable avec une vitesse initiale donnée ; elle acquiert dans chaque expérience une
énergie mécanique donnée :
- dans l’expérience(1) : Em=Em1
- dans l’expérience (2) : Em=Em2
2.1- Déterminer à l’aide du graphe,
de la figure (3), la nature du mouvement
de la tige dans chaque expérience .
2.2- Préciser à partir du graphe la valeur
maximale de l’abscisse angulaire 
du pendule dans l’expérience (1) .
En déduire la masse m de la tige .
2.3-Au cours de l’expérience (2) , l’énergie
cinétique de la tige varie entre une valeur
minimale Ec(min) et une valeur maximale Ec(max) .
Trouver la valeur deEc(min) et celle de Ec(max) . Figure 3

84
L’atome et la mécanique de Newton

Résumé:18 Niveaux:SM PC
❖ QUANTIFICATION DE L’ENERGIE
On considère l’atome d’hydrogène H constitué d’un proton (mp, qp) et d’un électron (me, qe).
m .m q .q
L’électron est soumis à : une force de gravitation : FG = G. 𝑝 2 𝑒 ; une force électrostatique : Fe = G. 𝑝 2 𝑒
d d
𝐹𝐺 𝐹𝐺
En faisant le rapport , on obtient = 2,3 1039 ,on en conclut que La force de gravitation est négligeable.
𝐹𝑒 𝐹𝑒
En théorie, le mouvement de l’électron autour du noyau devrait être circulaire et uniforme quel que soit le
rayon de son orbite autour du noyau.
Expérimentalement, les électrons des atomes décrivent des orbites de dimension constante, chaque atome
ayant un rayon atomique de valeur unique.
La mécanique classique (de Newton) ne permet pas de rendre compte de la structure de l’atome.

Chaque atome est caractérisé par sa configuration électronique. La théorie quantique, élaborée par Planck et Bohr au début du
XXe siècle, énonce que l'énergie d'un atome ne peut prendre que certaines valeurs bien déterminées. L'énergie d'un atome ne
peut pas varier de façon continue. Elle est quantifiée.
❖ Photon :
Le photon :
• Particule élémentaire, de masse et de charge nulle et une durée de vie illimitée
• Représente l’aspect corpusculaire de la lumière.
• Se déplace avec la vitesse de la lumière, dans le vide, quel que soit le référentiel d'étude, notée C, et C=3.108m.s‾¹.
• Le quantum d’énergie dont l’énergie dépend de la fréquence υ et de la longueur d’onde λ
h.C
ΔE = ε = h. υ = : Energie du photon avec h=6.63.10-34 j.s , Constante de Planck
λ
❖ Spectre de l’atome
- L’atome n’absorbe que les fréquences qu’il peut émettre
- L’absorption ou l’émission d’un rayonnement monochromatique de longueur d’onde λ correspond bien à l’absorption
h.C
ou l’émission d’un photon dont l’énergie ΔE = ε = h. υ =
λ
- Les spectres d’émission et d’absorption sont discontinues mais complémentaires donc chacun est un spectre quantifié

❖ Postulats de Bohr :
• L'atome possède différents niveaux d'énergie E1, E2, E3 ... bien définis. Il s'agit de valeurs discontinues (ou discrètes), et
non de valeurs continues.
• Les variations d'énergie ΔE de l'atome sont quantifiées. Quand l'atome passe d'un état d'énergie En élevé à un niveau
d'énergie Ep plus faible, il libère une énergie ΔE=En - Ep.

NB :
On appelle transition, le passage d’un niveau d’énergie à un autre

Chaque atome est caractérisé par :


• Un état (Niveau) fondamental de plus basse énergie et le plus stable
Plusieurs états excités et ou l’atome est instable

Un photon n’émis que la fréquence qu’il a absorbée


Absorption
L'absorption d'un photon par un atome a lieu si ce dernier
possède une énergie ΔE qui correspond à l'écart entre deux
niveaux d'énergie Ep et En de l’atome. On dit que le processus
d'absorption provoque l'excitation de la molécule h. C
En − Ep = h. υ =
λ
Emission et
Une fois excitée la molécule retourne spontanément de son En>Ep
état de haute énergie En vers son état de basse énergie Ep .
Ce retour En à Ep s'accompagne de l'émission d'un photon qui
correspond encore une fois à l'écart (En-Ep) entre les deux
niveaux.

85
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NB :
Donc effectivement les fréquences des photons émis sont les mêmes que les fréquences des photons absorbés.
❖ Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène.
E
En = − 20 (eV) : L’énergie du niveau n avec : E0 = 13.6 ev = 21.76 10-19 J
n
n: numéro du niveau ou nombre quantique principal (n est un entier naturel non nul)
n 1 2 3 4 5 6
En (ev) -13.6 -3.40 -1.51 -0.85 -0.54 -0.38
- n=1 et E1=-E0=-13.6ev : correspond à l’état fondamental (état d’énergie le plus stable).
- 1<n<∞ et E1<En<0 : Les niveaux dont l’énergie est supérieure sont dits excités.
- n= ∞ et En=E∞=0 : Etat d’ionisation de l’atome
- à chaque transition d’in niveau En vers un niveau Ep (Ep<En) un photon est émis
h. C 1 1
ΔE = ε = En − Ep = h. υ = = E0 ( 2 − 2 )
λ n p

Interprétation des spectres de raies


On éclaire un prisme à l’aide d’une source de lumière blanche.

La lumière blanche est décomposée par le prisme. Sur l’écran on obtient un spectre continu.

Le spectre de la lumière blanche est un spectre continu

On éclaire maintenant le prisme à l’aide d’une source de lumière polychromatique (lampe à vapeur de mercure par exemple).
On obtient un spectre de raies.

Le spectre d’une lampe à vapeur de mercure est un spectre de raies.

Si on intercale une substance sur le trajet de la lumière blanche, on obtient un spectre d’absorption.

Quelques raies du spectre d’absorption du mercure.

La position des raies noires correspond à celle des raies colorées. On en déduit que :

Un atome absorbe la lumière qu’il est capable d’émettre

86
Prof.Zakaryae Chriki aebc
On utilisera les données suivantes :
h = 6, 626 × 10−34 Js; c = 2, 998 × 108 m/s; e = 1, 602 × 10−19 C,1eV = 1, 60 × 10−19 J

EXERCICE 1 | | 35 min
1. L’atome de lithium (Li), dans son premier état excité (E2 = 3, 54eV ), émet une radia-
tion de longueur d’onde λ = 670, 3nm lorsqu’il se désexcite. En déduire l’énergie de l’état
fondamental (en eV).
2. Le même atome, pour passer au niveau supérieur E3 , doit absorber un photon de fré-
quence ν = 3, 69 × 1014 Hz.n Déterminer E3 (en eV).
EXERCICE 2| | 35 min
Emissionetabsorption
1. Déterminer les longueurs d’onde émises par
la désexcitation de l’atome dont le diagramme E(eV )
énergétique est celui ci- contre sachant que son
−3, 2 E3
énergie initiale est E3 .
Préciser le domaine auquel appartient chaque
rayonnement.
2. On suppose, cette fois, que l’énergie de −4, 1 E2
l’atome ne peut excéder E3 .
Quelles doivent être les longueurs d’onde de
photons incidents pour que l’atome puisse les −8, 2 E1
absorber ?
EXERCICE 3| | 35 min
ionisation
L’énergie d’un atome d’hydrogène au niveau n (n ∈ N∗ ) est :
E0
En = − 2
n
Avec E0 = 13, 6eV pour 11 H
1. Comment s’appelle le niveau n = 1 ? les niveaux correspondant à n > 1 ?
2. On considère que n varie de 1 à 8 (valeurs entières) ou que n = ∞.
Expliquer succinctement pourquoi ce dernier état correspond à l’ionisation.
3. Calculer la longueur d’onde minimale d’un photon permettant d’ioniser l’atome d’hydro-
gène initialement dans son état n = 1 (énergie de première ionisation). Refaire le même
calcul pour n = 2.
4. Un photon, de longueur d’onde 70 nm, est absorbé par un atome d’hydrogène dans son
état le plus stable.
Calculer la vitesse de lélectron éjecté (en supposant que le noyau reste immobile).
Donnée : m(e− ) = 9, 11 × 10−31 kg.
5. Exprimer l’énergie I de première ionisation d’un hydrogénoïde (atome ou ion à un seul
électron, soit 1 H,2 He2+ ,3 Li2+ , ...) en fonction de E0 et Z sachant que l’énergie d’un hydro-
génoïde au niveau n est :
( )2
Z
En = −E0 où Z est le numéro atomique . et conclure.
n
EXERCICE 4| | 35 min
On utilise les lampes à vapeur pour l’éclairage des tunnels routiers. Ces lampes contiennent
de la vapeur de sodium à très faible pression. Cette vapeur est excitée par un faisceau
d’électrons qui traverse le tube : les atomes de sodium absorbent l’énergie des électrons.
L’énergie est restituée lors du retour à l’état fondamental sous forme de photons.
On donne les deux longueurs d’ondeλ(nm) du spectre démission du sodium : 589,00 et 589,59

87
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1. Calculer les valeurs d’énergie des deux types de photons émis.


On exprimera le résultat en joules puis en électron-volt (eV).
2. En supposant que l’énergie du photon émis est égale à l’énergie cinétique de l’électron
excitateur, calculer la vitesse minimale des électrons excitateurs pour pouvoir observer les
deux transitions énergétiques.
3. La puissance de la lampe utilisée est P = 1 000 W . En considérant l’énergie moyenne
des photons émis, calculer le nombre de photons émis par la lampe pendant une seconde.
4. L’il étant le plus sensible dans les couleurs jaunes, justifier l’emploi de ces lampes dans les tunnels.
EXERCICE 5| | 35 min
Les groupements caractéristiques de la chimie organique absorbent des radiations électro-
magnétiques qui permettent d’identifier les molécules . Ces absorptions se présentent sous la
1
forme des bandes d’absorption qui sont caractérisées par leur nombre d’onde moyen σ = en cm−1 .
λ
Le tableau ci-dessous rassemble quelques valeurs typiques :
Groupement caractéristiques C=C O−H C=O
1
σ = (cm−1 ) 1700 3350 1650
λ
1. Calculer en (eV) les énergies des radiations absorbées par ces groupements caractéris-tiques .
2. Que peut-on déduire de l’existence de bandes d’absorption quand à l’énergie d’une mo-lécule .
3. On considère deux molécules le butan-2-one et le butan-2-ol .
3.1 Écrire la formule semi-développée de chaque molécule .
3.2 Attribuer à chacun des spectres suivant la molécule correspondante .

EXERCICE 6| | 35 min
13, 6
La relation En = − en (eV) donne les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène , avec
n2
n entier naturel positif n ≥ 1 .
1. Calculer la valeur absolue de l’énergie pour l’état fondamental , les trois premier états
excités et l’état ionisé .
2. Représenter ces niveau d’énergie sur un diagramme énergétique .
3. Montrer que l’atome d’hydrogène dans son état fondamental peut absorber les photons
d’énergie 10,2 eV et 12,8 eV et il ne peut pas absorber le photon d’énergie 5,2 eV .
4. Dans le cas d’absorption :
4.1 représenter les transitions possibles sur le diagramme énergétique
4.2 Calculer la longueur d’onde et la fréquence de la radiations du photon d’énergie 10,2 eV
4.3 Quelle est la nature de cette radiation ?
5. L’atome d’hydrogène peut-il être excité s’il heurte :
5.1 un électron d’énergie cinétique 5 eV
5-2 un électron d’énergie cinétique 12 eV

88
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 7| | 35 min
Le document ci-contre est le diagramme
d’énergie de l’atome d’hydrogène .
E(eV )
Le niveau d’énergie le plus élevé (n = ∞)
correspond l’atome ionisé. On lui attribue ,
0 n=∞
par convention , une énergie de valeur nulle .
Le niveau n=1 correspond à l’état fondamen-
tal .
−0, 45 n=5
Répondre par vrai ou faux aux propositions
−0, 85 n=4
suivantes en justifiant la réponse :
1. Les niveaux numérotés de n=2 à n = ∞ −1, 51 n=3
correspond à des états excités de l’atome .
2. Le niveau d’énergie nulle est le plus stable
.
3. Lorsque l’atome passe du niveau n=3 à −3, 39 n=2
n=2 , il émet une radiation visible .
4. Lorsque l’atome passe du niveau n=1 à
n=3 , il émet une radiation appartenant aux
UV .
5. Un atome d’hydrogène , pris dans son
état fondamental , peut absorber un photon −13, 6 n=1
d’énergie 3,39Mev . Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène

EXERCICE 8| | 35 min
Le bismuth 212, 212 Bi, radioactive de type α. 208
Bi
Il se désintègre en thallium 208 . E(M eV )
Le diagramme énergétique ci-contre repré-
sente le niveau d’énergie du noyau père , de 208
T lionisé
bismuth , et ceux du noyau fils . 0, 616
1. quel niveau est choisi pour référence de
l’énergie ?
2. Écrire l’équation de la désintégration 212 Bi 0, 483
3.a Calculer la plus grande longueur d’onde 0, 474
des rayons γ émis lors de la désexcitation du
noyau fils . 0, 328
b. Faire de même pour la plus courte longueur
d’onde .

0, 04
0
état fondamental

89
Evolution Spontanée d'un Système Chimique

Résumé:6 Niveaux:SM PC SVT

1. Rappel sur le quotientd'une réaction


:

Le quotient de réaction Qr pour une réaction chimique d’équation : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
c d
s’écrit dans un état donné du système : Qr = [C] .[D] L’expression de Qr ne fait intervenir que les concentrations des espèces
[A]a .[B]b

chimiques dissoutes, rxprimées en mol/l et Qr est sans unité .


N.B
A une température donnée, le quotient de réaction à l’équilibre Qr,éq est une constante quel que soit l’état initial
considéré : K=Qr,eq
• La constante d’équilibre dépend uniquement de la température.
• Le taux d’avancement final d’une réaction à température donnée dépend de la constante d’équilibre
(plus cette constante est grande, plus le taux d’avancement est grand), mais dépend aussi dépend
des conditions initiales.

2. Le critère d'evolition d'un système:


Un système chimique va évoluer de façon que Qr tend vers la valeur de la constante d’equlibre K
On en distingue trois cas
K = Qr Le système est en équilibre et n’évolue dans aucun sens : la composition du système ne varie plus.

K > Qr L’évolution spontanée se produit dans le sens direct (1) (sens de consommation des réactifs) K  Qr

K < Qr L’évolution spontanée se produit dans le sens indirect (2) (sens de consommation des Produits) K  Qr

Qr < K K Qr > K
Qr
K = Qr
sens direct sens invers
pas d’évolution

N.B
Dans la cas ou K < Qr et évolution du système dans le sens indirect il faut inverser l’écriture de l’équation
cC(q) + dD(q) aA(q) + bB(q)
Lorsque l’on modifie la quantité de matière de l’une des espèces chimiques présente dans un système
chimique à l’équilibre, l’évolution s’oppose à cette modification :
• Si une espèce chimique est apportée, l’évolution se fait dans le sens de sa consommation.
• Si une espèce chimique est éliminée, l’évolution se fait dans le sens de sa production.
3. Application
On introduit dans un bécher :
* V1 = 10, 0ml d’une solution d’acide acétique de concentration C = 0, 010mol/l
* V2 = 10, 0ml d’une solution d’acétate de sodium fraîchement préparée de même concentration C ;
* V3 = 20, 0ml d’une solution d’ammoniac NH3 de concentration C′ = 0, 025mol/l ;
* V4 = 10, 0ml d’une solution de chlorure d’ammonium NH4+ (aq) + Cl− (aq) de même concentration C’.
1. Écrire l’équation de la réaction qui peut se produire en considérant l’acide acétique comme un réactif .
2. On donne la constante d’acidité des deux couples Ka (CH3 COOH/CH3 COO− ) = 10−4,8 et Ka (NH4+ /NH3 ) = 10−9,2 .
Déterminer la constante d’équilibre K associée à cette réaction .
3. Déterminer la valeur de la quotient de réaction dans l’état initial Qr,i du système .
4. Dans quel sens le système va-t-il évolué ?

90
Réactions Spontanées dans Les Piles

Résumé:7 Niveaux:SM PC SVT


1. Réaction spontanée : toute réaction chimique qui peut se dérouler sans apport d’énergie du milieu
extérieur est appelée réaction spontanée.
2. Une pile électrochimique :
Une pile électrochimique est un générateur qui transforme de l’énergie chimique en énergie électrique.
Une pile est constituée par deux demi-piles reliées par un pont salin.
• Une demi-pile est l’ensemble constitué d’un métal plongeant dans une solution contenant son cation conjugué. Les deux
métaux sont appelés électrodes et constituent les pôles de la pile. Elles font donc référence chacune à un couple oxydo-
réducteur Mn+ (aq)/M(s).
• Un pont salin : il permet d’assurer la fermeture du circuit électrique, le déplacement de porteurs de charges et la
neutralité de chaque électrolyte. Il n’intervient en rien dans l’équation de la réaction qui fournit l’énergie.
2. Exemple " pile Daniell " :
• La pile est constituée de deux compartiments dont l'un contient une solution de sulfate de zinc (Zn 2++SO42-) dans
laquelle est immergée une plaque de zinc métallique (Anode). L'autre compartiment de la pile 2+ contient
2- une solution
de sulfate de cuivre (Cu2+++SO42-) dans laquelle baigne une plaque métallique de cuivre (Cathode).
• Les deux solutions sont reliées par un pont salin (solution de chlorure de potassium KCℓ ou de nitrate de
potassium KNO3 qui sert à équilibrer les charges.
• La pile Daniell est constitué de deux demi piles constitué par les deux couples Cu2+(aq)/Cu(s) et Zn2+(aq)/Zn(s)
• L’aiguille de l’ampèremètre (ou du voltmètre) dévie : le courant électrique passe alors de la plaque de cuivre Cu vers
la plaque de zinc Zn
Représentation de la pile et information sur le circuit
e-
Circuit Exterieur
I I
Electrode Négative =Anode ⊖ ⊕ Electrode Positive =Cathode
-
I
Zn Cl K+ Cu
Pont Salin
Réaction d'oxydation Réaction de Réduction
2e- 2e-
Zn ⇆ Zn2+ + 2e- Zn2+
Cu2+ Cu2+ + 2e- ⇄ Cu

Demi-Pile 2 Zn Cu Demi-Pile 1
SO42- SO42-

Equation bilan de réaction : Cu2+(aq) + Zn (s) → Cu(s) + Zn2+(aq)


- Le sens du courant électrique est de l’électrode Cuivre vers l’électrode zinc
- Les électrons circulent, dans le circuit électrique extérieur, de l’électrode zinc vers l’électrode Cuivre
- Les ions, dans les électrolytes, assurent le transport du courant
• La solution de sulfate de zinc s’enrichit en ions zinc Zn2+, alors pour compenser cet excès de charge positive, des
ions négatifs du pont salin passent dans cette solution.
• La solution de sulfate de cuivre II s’appauvrit en ions cuivre Cu2+, pour compenser ce défaut de charge positive,
des ions positifs du pont salin passent dans cette solution.
Cette double migration des ions du pont salin assure le passage du courant entre les deux demi-piles.
Transformation
- Des électrons sont cédés par l’électrode de Zinc : Zn(s) ⇌ Zn 2+ (aq)2e−
- Des électrons sont captés par la solution ionique d’ions cuivre II : Cu2+ (aq) + 2e− ⇌ Cu(s)
- L’équation bilan est alors : Cu2+ (aq) + Zn(s) ⇌ Cu(s) + Zn2+ (aq)
Représentation conventionnelle de la pile (-) Zn/Zn2+ || Cu2+/Cu (+)
NB :
Au cours de fonctionnement d’une pile , il se produit une réaction chimique d’oxydoréduction d’équation chimique :
n2 M1 (s) + n1 M2n2 + (aq) ⇌ n1 M2 (s) + n2 M1n1 +
On schématise une pile conventionnellement par : ⊖M1 /M1n1 + //M2n2 + /M2 ⊕ On l’appelle le schéma conventionnel

91
3. Quantité d'électricité fournie :
Au cours d’une durée de fonctionnement d’une pile ∆t , Le circuit extérieur du pile est traversé par un courant électrique continue I .
On appelle Q, la quantité d’électricité qui traverse le circuit pendant cette durée , est donnée par la relation suivante : Q = N × |e|
Avec N est le nombre des électrons qui traverse le circuit pendant cette durée et e la charge élémentaire |e| = 1, 6 × 10−19 C
1F = 1NA.e = 96500C.moℓ-1= 9.65 104C.moℓ-1 ; Quantité de matière d’une mole d’électron
𝐍 𝐐 𝐐 𝐈.𝚫𝐭
𝐧(𝐞) = = = = : la quantité de matière des électrons échangés
𝐍𝐀 𝐍𝐀 .𝐞 𝐅 𝐅

avec : n(e) : la quantité de matière d’électrons échangés en moles (mol)


Q = I.Δt = N.e =n(e).F : la quantité d’électricité en Coulomb (C)
I : l’intensité du courant en ampère (A)
Δt : le temps de transfert des électrons en seconde (s)
NB : N : Le nombre d’électrons traversant une portion de circuit pendant Δt
Lorsque la pile :
• Débite, le système chimique est hors équilibre Qr≠K,
• Est usée correspond à l’état d’équilibre Qr=K, il ne se produit plus de réaction aux électrodes.
L’intensité du courant est alors nulle.

 Comment déterminer la polarité d'une pile

- Anode : est l’électrode qui est le siège de l’oxydation et constitue le pôle négatif (-) de la pile.
- Cathode : est l’électrode qui est le siège de la réduction et constitue le pôle positif (+) de la pile
Représentation d’une pile et le compléter

Information du circuit
- Sens du courant électrique
- Pole positif du pole négatif
On a besoin d’une information pour : - Sens de déplacement du courant
- Sens de déplacement des porteurs de charges
• Les électrons dans le circuit extérieur
• Les ions positifs et négatifs dans les solutions et le pont salin

Transformation chimique
- Le réactif ou produit : M1n+/M1 et M2m+/M2
- Ecrire les demis équations redox
- En déduire l’équation bilan

Représentation conventionnelle de la pile


( ) M1(S)/M1n+ || M2m+/M2(s) ( )

INFORMATION
L’information peut être relative :

Au Circuit A un Réactif A un Produit A la Prévision de l’évolution


- Sens du courant - Réagit - Se produit ou Comparer K et Qr
- Sens des électrons - Diminue Production - K > Qr :
- Pole positif ou pole négatif (COM) - S’oxyde - Dépôt de Evolution dans le sens direct
- Sens de déplacement des ions - Se réduit - Apparait ou - K < Qr :
- Disparition Apparition Evolution dans le sens indirect
- Dégradation - Augmentation
- Dégagement

92
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EXERCICE 1 | Examen SVT 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view
Le but de cette partie est l’étude d'une transformation spontanée dans une pile.
On considère la pile Zinc/Argent. Cette pile est constituée des éléments suivants:
+ -
- Un bécher contenant une solution aqueuse de nitrate d'argent Ag (aq) +NO3(aq) de volume V1 et de
concentration molaire C1 ;
2+ -
- Un bécher contenant une solution aqueuse de nitrate de zinc Zn (aq) +2 NO3(aq) de volume V2 et
de concentration molaire C 2 ;
- Un fil d'argent Ag (s) ;
- Une plaque mince du zinc Zn (s) .
- Un pont salin.
Données :
C1 =2,0.10-1mol.L-1 C2 =2,0.10-2 mol.L-1 1 F  9,65.104 C.mol-1
+
La constante d'équilibre associée à l'équation : 2 Ag (aq) 
(1)
+ Zn (s)   2 Ag (s) + Zn (aq)
2+
est : K  1052
(2)

On branche, en série aux bornes de la pile, un ampèremètre et un conducteur ohmique. Le circuit est
alors traversé par un courant électrique.
1. Déterminer la valeur du quotient de réaction Q r,i , du système chimique à l'état initial .
2. Déduire, en justifiant votre réponse, le sens d'évolution spontané du système chimique lors du
fonctionnement de la pile.
3. On laisse la pile fonctionner pendant une durée très longue jusqu'à ce qu'elle s'épuise.
Déterminer la valeur de la quantité d’électricité maximale Qmax , qui a traversé le conducteur ohmique
du début de fonctionnement de la pile jusqu'à ce qu'elle s'épuise sachant que l’avancement maximale
est x max  5.103 mol .
EXERCICE 2 | Examen SVT 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hzRq68hrA78FcsZaws2ZL1ZIvSZxM-OO/view
Cette partie vise la détermination de la durée de fonctionnement de la pile (Zinc/Cuivre) schématisée
dans la figure ci-contre.
Données :
- Masse de la partie immergée de l'électrode de Zinc : m  6,54 g ;
- Volume de chaque solution : V  50 mL ;
- Concentration de chaque solution : C  1,0 mol.L1 ;
- 1F  9,65.104 C.mol 1 ; R
A
- M  Zn   65, 4 g.mol 1 . I

On laisse fonctionner la pile pendant une durée t Pont salin


suffisamment longue jusqu'à ce que la pile ne débite plus. Cu Zn
L'équation bilan du fonctionnement de cette pile est :
Zn( s )  Cu(2aq )  Zn(2aq )  Cu( s )
1. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire
la lettre correspondante à la proposition vraie.
Le schéma conventionnel de cette pile est :
Cu(2aq )  SO42(aq ) Zn(2aq )  SO42(aq )

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A Θ Cu( s ) Cu(2aq ) Zn(2aq ) Zn( s )  B  Zn( s ) Zn(2aq ) Cu(2aq ) Cu( s ) Θ

C Θ Zn( s ) Zn(2aq ) Cu(2aq ) Cu( s )  D  Cu(2aq ) Cu( s ) Zn( s ) Zn(2aq ) Θ

2. Montrer que la quantité de matière du cuivre déposé est n(Cu)  5.102 mol .
3. Déterminer la valeur de la durée t du fonctionnement de la pile sachant qu'elle délivre un courant
d'intensité constante I  100 mA .
EXERCICE 3 | Examen PC 2019 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view
On réalise la pile nickel-cadmium en utilisant le matériel et les produits suivants :
2 2
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de nickel Ni(aq)  SO4(aq) de concentration
initiale C  1mol.L1 ;
2 2
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de cadmium Cd(aq)  SO4(aq) de concentration
initiale C  1mol.L1 ;
- une lame de nickel et une lame de cadmium; - un pont salin.
On relie les électrodes de la pile à un conducteur ohmique en série avec un ampèremètre. En fermant
le circuit, l’ampèremètre indique le passage d’un courant électrique d’intensité constante I 0,3 A.
Données :
1 F 9,65.104 C.mol-1;
Masse molaire atomique du nickel: M(Ni) = 58,7 g.mol-1;
2
La constante d'équilibre associée à l'équation Ni(aq) 
(1)
 Cd(s)   Ni(s)  Cd (aq)
2
est: K 4,5.105
(2)

1. Calculer la valeur du quotient de réaction Qr,i dans l’état initial du système chimique. En déduire le
sens d'évolution spontanée de ce système.
2. Donner le schéma conventionnel de cette pile.
3. Ecrire l’équation de la réaction à chaque électrode.
4. La pile fonctionne pendant une durée t 5h. Calculer la variation m de la masse du nickel pendant t.
EXERCICE 4 | Examen PC 2021S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
Le fonctionnement des piles est basé sur la conversion d’une partie de l’énergie chimique en
énergie électrique. Cet exercice se propose d’étudier le principe de fonctionnement de la pile
aluminium-zinc.
Cette pile est constituée des éléments suivants:
 2
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate d’aluminium 2Al3(aq)  3SO4(aq) de
volume V1  0,15L et de concentration effective initiale en
ions Al3 :  Al3(aq)

  101 mol.L1 ; A
I
i

- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de zinc


2 2
Zn (aq)  SO4(aq) de volume V2  0,15L et de concentration Al Zn
effective initiale en ions Zn :  Zn   10 mol.L ;
2 2
(aq)
1 1
i

- une plaque d’aluminium;


- une plaque de zinc;
 2 2
- un pont salin. 2Al3+
(aq)
+3SO24(aq) Zn (aq) +SO4(aq)

Lorsqu’on monte en série, entre les pôles de la pile, un


Figure 1

94
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ampèremètre et un conducteur ohmique, un courant


électrique, d’intensité considérée constante I = 0,2A , circule dans le circuit .(figure1).
Donnée : 1F = 96500 C.mol-1.
1. Représenter le schéma conventionnel de cette pile.
2. Ecrire les équations aux électrodes ainsi que l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
3. Déterminer la concentration effective des ions Zn 2 après une durée t  30min de
fonctionnement de la pile.
EXERCICE 5| Examen SM 2012 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15iA8ZSxscc60pc0R_6oqeBvtJd5WTIOO/view
Données :
-
Constante de Faraday : F = 96500 C.mol-1
-1
- Masse molaire atomique de l’élément aluminium : M = 27g.mol .
- Constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction entre le métal cuivre et les ions
+ ¾¾ (1)
® 3Cu (aq)
2+ -20
aluminium 3Cu (s) + 2Al3(aq) ¬¾¾ + 2Al(s) est K = 10 .
(2)
1
On réalise la pile Cuivre – Aluminium K
en reliant deux demi- piles par un pont A
salin de chlorure d’ammonium (D)
(NH4+ + Cl- ) .
La première demi- pile est constituée Al Pont salin Cu
d’une lame de cuivre partiellement immergée
dans une solution aqueuse de sulfate de
cuivre II (Cu2+ +SO42-) de concentration C0 Figure 1
et de volume V = 50 mL .
La deuxième demi-pile est constituée d’une Solution de Solution de
lame d’aluminium partiellement immergée chlorure sulfate de
dans une solution aqueuse de chlorure d’aluminium cuivre II

d’aluminium (Al3+ + 3Cl- ) de même concentration C0 et de même volume V.


On branche entre les pôles de la pile un conducteur Ohmique (D), un ampèremètre et un
interrupteur K (figure1). 2
A l’instant t=0 on ferme le circuit , un courant électrique [Cu2+](mol.L-1)
d’intensité constante I circule alors dans le circuit .
La courbe de la figure2 représente la variation de 1,0.10-2
la concentration [Cu2+] des ions cuivre II existant 500
dans la première demi- pile en fonction du temps .
 En utilisant le critère d’évolution spontanée, déterminer
 le sens d’évolution du système chimique constituant la pile .
Donner la représentation conventionnelle de la pile étudiée.
2+ t(s)
 Exprimer la concentration [Cu ] à un instant t en
fonction de t , C0 , I , V et F. 0
 En déduire la valeur de l’intensité I du courant électrique qui passe dans le circuit .
 La pile est entièrement usée à une date tc .Montrer que la variation Dm de la masse de la lame
d’aluminium lorsque la pile est entièrement usée s'ecrit :

Dm 
I .Δt . M (Al ) Calculer Dm .
A vec ( Δt= tc )
3. F

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EXERCICE 6 | Examen PC 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view
Lors de leur fonctionnement, les piles électrochimiques convertissent une partie de l’énergie
chimique en énergie électrique. On étudie dans cette partie de l’exercice le principe de
fonctionnement de la pile nickel-cadmium.
On réalise la pile zinc-cuivre en utilisant le matériel et les produits suivants :
2+
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de zinc Zn(aq) +SO2-4(aq) de concentration
molaire C1 = 1mol .L-1 ;
2+
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de cuivre Cu(aq) +SO2-4(aq) de concentration
molaire C 2 = 1mol .L-1 ;
- une lame de zinc et une lame de cuivre;
- un pont salin.
On relie les électrodes de la pile à un conducteur ohmique en série avec un ampèremètre qui
indique le passage d’un courant électrique d’intensité constante I = 0,3 A dans le circuit.
Données :
- La constante de Faraday : 1 F = 9, 65.10 4 C.mol -1 ;
- Masse molaire atomique du cuivre : M(Cu)=63,5 g.mol-1 ;
2+
- La constante d'équilibre associée à l'équation Cu (aq) ¾¾
1
+Zn (S) ¬¾¾® Zn (aq)
2+
+ Cu (S) est K =1,7.1037 .
2

1- Calculer la valeur du quotient de réaction Q r ,i à l’état initial du système chimique.


2- En déduire le sens d'évolution spontanée du système chimique.
3- Ecrire l’équation de la réaction chimique à la cathode.
4- La pile fonctionne pendant une durée Dt = 5h . Calculer la masse m(Cu) du cuivre déposé
pendant la durée Dt .
EXERCICE 7 | Examen SM 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view
La pile chrome-argent est composée de deux compartiments liés par un pont salin. Le compartiment(1) est
constitué d’une lame de chrome plongée dans un volume V=100 mL d’une solution aqueuse de nitrate de

3+
chrome (III) Cr(aq) +3NO3(aq) de concentration molaire initiale Cr(aq)
3
  C1  0,100 mol.L1 .Le
i

compartiment(2) est constitué d’une lame d’argent plongée dans le volume V d’une solution aqueuse de
 
nitrate d’argent Ag(aq)  NO3(aq) de concentration molaire initiale  Ag (aq)

 = C1 .
i

Données :
3+ 
- Couples intervenant dans la réaction : Cr(aq) / Cr(s) ; Ag(aq) / Ag(s) ;
- Constante de Faraday : 1F  9,65.104 C.mol1 ;
- Masse molaire: M(Cr)  52g.mol1 .

On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D) , un ampèremètre (A) et un interrupteur K .
A un instant de date t 0 = 0 on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant électrique
d’intensité positive constante I 0 lorsque sa borne COM est reliée à l’électrode de chrome.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de l’une des électrodes diminue de 52 mg après une durée
t  t1  t 0 de fonctionnement.
1-Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
2-Déterminer l’avancement de la réaction du fonctionnement de la pile à l’instant t1 .
3- Déduire à l’instant t1 la concentration molaire des ions chrome Cr 3  .
4 - Sachant que l’intensité du courant est I0 = 50 mA , trouver la valeur de l’instant t1 .

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EXERCICE 8| Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
 2
On étudie la pile Cadmium – Argent qui fait intervenir les deux couples ox/red : Ag(aq) / Ag(s) et Cd (aq) / Cd (s) .
Données :
4 1
- Le faraday : 1F  9,65.10 C.mol
- La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :

2Ag(aq) 
 Cd(s) 
(1)
 2Ag(s)  Cd(aq)
2
est K 5.1040 à 25 C .
(2)

- La masse molaire du Cadmium : M(Cd) 112, 4g.mol1 ,


- La partie immergée de l’électrode consommable est en excès.
On réalise cette pile, en plongeant une lame d’argent dans un bécher contenant un volume V  250mL
 
d’une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq)  NO3(aq) de concentration molaire initiale
C1  Ag(aq)

  0, 400 mol.L1 , et une lame de cadmium dans un autre bécher contenant un volume
i

V  250mL d’une solution aqueuse de nitrate de cadmium Cd(aq) + 2NO3(aq) de concentration molaire
2+

initiale C2  Cd(aq)
2
  0, 200 mol.L1 . On relie ensuite les deux solutions par un pont salin.
i
On branche entre les électrodes de la pile un conducteur ohmique monté en série avec un ampèremètre
et un interrupteur.
1-Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a- Les transformations se produisant dans les piles sont forcées.
b- Le pôle positif de la pile est l’électrode d’argent.
c- Le sens spontané d’évolution du système chimique constituant la pile est le sens (2) de l’équation
de la réaction.
d- L’oxydation se produit au niveau de la cathode.
2- On ferme le circuit à un instant choisi comme origine des dates (t  0) . Un courant, d’intensité
I  215mA considérée constante, circule alors dans le circuit.
2-1- Exprimer, à un instant t , le quotient de réaction Q r en fonction de l’avancement x de la réaction.
2-2- Calculer Q r à l’instant t 10 h .
2-3- Calculer m , la variation de la masse de l’électrode de cadmium entre l’instant t  0 et l’instant
où la pile est usée .
EXERCICE 9| Examen SM 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Le fonctionnement d’une pile chimique est basé sur la transformation d’une partie de l’énergie
chimique, résultant des transformations chimiques, en énergie électrique.
On étudie dans cette partie la pile nickel-cobalt .
1 4 1
Données : - Masse molaire du Nickel : M(Ni)  58,7g.mol . - Constante de Faraday : 1F  9,65.10 C.mol .
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
2
Ni(aq) 
(1)
 Co(s)   Ni(s)  Co(aq)
2
est K  102 à 25°C.
(2)

On réalise une pile, en plongeant une plaque de nickel dans un bécher contenant un volume
2 2
V  100mL d’une solution aqueuse de sulfate de nickel II : Ni(aq)  SO4(aq) de concentration molaire
initiale C1   Ni(aq)
2
  3.102 mol.L1 , et une plaque de cobalt dans un autre bécher contenant un
i
2
volume V  100mL d’une solution aqueuse de sulfate de cobalt II : Co(aq) + SO4(aq) de concentration
2+

molaire initiale C2  Co(aq)


2
  0,3mol.L1 .Les deux solutions sont reliées par un pont salin .
i
On monte en série avec cette pile un conducteur ohmique, un ampèremètre et un interrupteur. On

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ferme le circuit ainsi formé à un instant de date t=0.Un courant d’intensité I, considérée constante,
circule dans le circuit.
 Choisir, parmi les propositions suivantes, la réponse juste :
a-Le sens d’évolution spontanée du système chimique constituant la pile est le sens (2) de l’équation de la réaction.
b-L’électrode de cobalt est la cathode.
c- Les électrons circulent à travers le pont salin pour maintenir l’éléctroneutralité des solutions.
d-Le sens du courant électrique à l’extérieur de la pile est de l’électrode de nickel vers l’électrode de cobalt.
e-L’oxydation se produit à la cathode.
Trouver, en fonction de K , F , C1 , C 2 , V et I , l’expression de la date te à laquelle
l’équilibre du système chimique est atteint. Calculer la valeur de te sachant que I  100mA .
Calculer la variation m de la masse de l’électrode de nickel entre les instants de date t=0 et t=te.
EXERCICE 10| Examen PC 2010 S.N | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
Deuxième partie : Etude de l’hydrolyse d’un ester en milieu basique
Cette pile est constituée de deux
compartiments séparés par un
électrolyte acide, jouant le rôle
d’un pont ionique et de deux
électrodes A et B.
La pile est alimentée, au cours du
fonctionnement, par du méthanol
liquide et du dioxygène gazeux. (Figure 2)
Données :
 Constante de Faraday : F = 96500 C.mol-1 ; Figure 2
 Masse volumique du méthanol liquide : ρ = 0,78 g.cm ; -3

 Masse molaire du méthanol : M = 32 g.mol-1 ;


 Les couples intervenants dans la transformation:(O2(g)/H2O(ℓ)) et (CO2(g)/CH3OH(ℓ)).
Au cours du fonctionnement de la pile, il se produit au voisinage de l’une des
électrodes une transformation modélisée par l’équation suivante :
CH3OH + H2O → CO2 + a.H+ + b.e-
2-1 - Déterminer les coefficients a et b.
2-2 - Préciser au voisinage de quelle électrode A ou B, se produit cette réaction ? Justifier.
2-3 - Ecrire l’équation modélisant la réaction ayant lieu au voisinage de l’autre
électrode. Nommer les deux électrodes A et B.
2-4 - La pile alimente le circuit extérieur par un courant d’intensité I = 45 mA
supposée constante durant Δt = 1 h 30 min. Trouver la valeur du volume V
de méthanol consommé au cours de la durée Δt de fonctionnement .
EXERCICE 11| Examen SM 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
Dans cet exercice on étudiera, d’une façon simplifiée, la de fer
Lame
d’argent
décharge de l’accumulateur Argent/Fer.
On réalise l’accumulateur schématisé dans la figure 3 : S1
Pont salin S2
- S1 est une solution aqueuse de sulfate de fer(II)
2 2 Figure 3
Fe(aq)  SO4(aq) de concentration molaire initiale

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C1  0, 2 mol.L1 et de volume V1 100 mL .


 
- S2 est une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq)  NO3(aq) de concentration molaire initiale
C2  C1 et de volume V2  V1 .
4 1
Données : - Le faraday : 1F  9,65.10 C.mol ,
 2
- Les couples Ox/Red: Ag(aq) Fe(aq)
/ Ag(s) ; / Fe(s) .
L’accumulateur est branché aux bornes d’une lampe à l’instant t  0 . L’intensité du courant dans
le circuit est considérée constante : I 150mA .
1- La réaction spontanée est la réduction des ions argent et l’oxydation du fer.
Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de l’accumulateur.
2- Montrer que la concentration  Ag (aq)

 à un instant t de fonctionnement est :

Ag(aq)  t  0, 2 1,55.10 .t avec t en seconde et la concentration en mol.L (on considérera que les
 5 1

espèces métalliques sont en excès).


3-Déterminer la durée t d de fonctionnement de l’accumulateur et la concentration finale des ions
fer(II) :  Fe(aq)
2
 .
f

EXERCICE 12| Examen SM 2016 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/19Oz3XEHMrzZQXwOv_Op0z1Iqpx_INdBp/view
Les piles électrochimiques sont l’une des applications des réactions d’oxydoréduction . Au cours de
leur fonctionnement , une partie de l’énergie chimique produite par ces réactions est transformée en
énergie électrique.
On réalise la pile Aluminium –Zinc en plongeant une plaque d’aluminium dans un bécher contenant un
volume V  100mL d’une solution aqueuse de chlorure d’aluminium Al(aq)  3Cl(aq) de concentration
3 

molaire initiale C1  Al3(aq)



  4,5.102 mol.L1 et une plaque de zinc dans un autre bécher contenant un
0

volume V  100mL d’une solution aqueuse de sulfate de zinc Zn (aq)  SO4(aq) de concentration
2 2

molaire initiale C2   Zn (aq)


2
  4,5.102 mol.L1 .
0
On relie les deux solutions par un pont salin. On monte 1
entre les pôles de la pile, un conducteur ohmique (D) , k
(D) K
un ampèremètre et un interrupteur k (figure1) . A
Données :
 La masse de la partie de la plaque d’aluminium
immergée dans la solution de chlorure d’aluminium, Zn
Al
à l’instant de la fermeture du circuit, est m0  1,35g ,
 La masse molaire de l’aluminium M(Al) = 27g.mol ,
-1

 La constante de Faraday : 1F=9,65.10 C.mol .


4 -1 Pont salin
La constante d’équilibre associée à la réaction :


2Al3(aq) 
(1)
 3Zn (s)   2Al(s)  3Zn (aq)
2
est K  1090 à 25 C .
(2)

On ferme l’interrupteur k à l’instant t  0 ; un courant d’intensité considérée constante : I 10 mA


circule dans le circuit .
 Calculer le quotient de réaction Q ri à l’état initial et en déduire le sens d’évolution spontanée du
système chimique.
 Représenter le schéma conventionnel de la pile étudiée en justifiant sa polarité .
 Trouver, lorsque la pile est totalement épuisée :

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a. la concentration des ions aluminium dans la solution de chlorure d’aluminium.


b.la durée t du fonctionnement de la pile.
EXERCICE 13| Examen SM 2011 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Mmkgp9A_vuSaExSusxLqcundJ8nBhwKf/view

L’objectif de cet exercice est l’étude d’une pile de concentration cuivre-cuivre .


La pile représentée dans la figure (1) est constituée de :
- Un bécher  contenant un volume V1=50mL de solution (S1) R 1
K
de sulfate de cuivre (II) (Cu2++SO42-) de concentration C1 A
dans laquelle est plongée une partie d’une lame de cuivre (L1) .
- Un bécher  contenant un volume V2=V1 de solution (S2)
de sulfate de cuivre (II) (Cu2+ +SO42- ) de concentration C2 Lame (L1)
Lame (L2) Pont ionique
dans laquelle est plongée une partie d’une lame de cuivre ( L2).
- Un pont ionique qui relie les deux solutions (S1) et (S2) .
On relie les deux lames de cuivre( L1) et (L2) par un conducteur
Ohmique de résistance R , un ampèremètre et un interrupteur K .
2 2
On représente par Cu (1) les ions Cu (aq) dans le bécher  et par
bechèr Bechèr 
2 2
Cu (2) les ions Cu (aq) dans le bécher  .
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K , il se produit dans la pile une réaction d’oxydo-réduction d’équation :
2
Cu (aq) (1)  Cu (s) (2)

 Cu (s)

 (1)
2
 Cu (aq) (2) .
On réalise deux expériences (a) et (b) en utilisant les valeurs des concentrations indiquées dans le
tableau ci-dessous.
On mesure l’intensité du courant I qui passe dans le conducteur ohmique lorsqu’on ferme l’interrupteur
dans chacune des expériences et on note le résultat obtenu dans le même tableau :
Expérience (a) Expérience (b)
-1
Concentration( en mol.L ) C1=0,010 C2=0,10 C1 = 0,10 C2 = 0,10
Intensité I de courant( en mA) I1 = 140 I2 = 0

Donnée : constante de Faraday : F=9,65.104 C.mol-1 .


Déduire à partir des résultats expérimentaux indiqués dans le tableau ci-dessus la valeur de la
constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction .
On s’intéresse à l’expérience (a) et on prend pour origine des dates (t=0) l’instant où l’on ferme l’interrupteur.
 indiquer le pôle positif de la pile en justifiant la réponse .
 Etablir l’expression de l’avancement x de la réaction qui a eu lieu en fonction du temps t en
considérant que l’intensité du courant I1 reste constante au cours du fonctionnement de la pile .
 Calculer le taux d’avancement de la réaction à l’instant t=30min.
 Calculer les concentrations Cu (1)  et Cu (2)  dans les béchers  et lorsque la pile est consommée .
2 2
(éq) (éq)

EXERCICE 14| Examen SM 2021 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
On étudie la pile plomb-fer qui fait intervenir les deux couples ox/red : Pb(aq) / Pb(s) et Fe(aq) / Fe(s) .
On la constitue de deux compartiments liés par un pont salin.
Le premier compartiment est constitué d’une lame de plomb plongée dans un volume V=100 mL d’une
2+
solution aqueuse de nitrate de plomb Pb (aq)  2NO3(aq)
-
de concentration molaire initiale
 Pb(aq)
2
 1, 0.10 3 mol.L1 . Le deuxième compartiment est constitué d’une lame de fer plongée dans un
i

volume V=100 mL d’une solution aqueuse de chlorure de fer (II) : Fe(aq)
2+
 2Cl(aq) de concentration molaire
initiale  Fe(aq)
2+
 = 4,0.10-2 mol.L-1 .
i

100
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La partie immergée de la lame de fer dans la solution est en excès.
Données :
4 1
- Le faraday : 1F  9,65.10 C.mol ;
- Masse molaire du plomb : M(Pb)  207 g.mol1 .
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D) , un ampèremètre (A) et un interrupteur K .
A un instant de date t 0 = 0 , on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant électrique
d’intensité I 0 considérée constante .
2
On négligera l’oxydation des ions Fe(aq) par le dioxygène dissous dans l'eau.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de la lame de plomb a augmenté de 2, 07 mg après une durée
de fonctionnement t  t1  t 0 .
1- Donner le nombre d’affirmations fausses parmi les affirmations suivantes
a-La réduction se produit au niveau de l’électrode de fer.
b- L’oxydation se produit au niveau de l’électrode de plomb.
c-La lame de fer représente la cathode et c’est le pôle négatif de la pile.
d- La lame de plomb représente l’anode et c’est le pôle négatif de la pile.
2-Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
3-Déterminer à l’instant t1 le quotient de réaction lors du fonctionnement de la pile .
4 -Sachant que l’intensité du courant est I0 = 2 mA , trouver la valeur de l’instant t1
………………………………………………………………………………………………………………………………
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101
Transformations Forcées (Electrolyse)

Résumé:8 Niveaux:SM PC
1. Electrolyse :
Une réaction qui se déroule dans le sens opposé à l’évolution spontanée est une évolution forcée. Cette
réaction s’appelle électrolyse et s’arrête dès que l’on stoppe le générateur qui apporte l’énergie nécessaire
NB :
• Le courant imposé est inverse à celui qui serait observé lorsque le système évolue spontanément.
• Dans une électrolyse :
- L’électrode reliée au pôle – du générateur électrique est le siège d’une réduction ; il s’agit de la cathode :
- L’électrode reliée au pôle + du générateur électrique est le siège d’une oxydation ; il s’agit de l’anode :
• Pour une transformation forcée, le quotient de réaction du système chimique s’éloigne de la constante d’équilibre.
A retenir: on doit savoir :
• Les espèces chimiques en solution (soluté, solvant et électrodes)
• Les couples redox intervenants
• Toutes les réactions possibles au niveau des électrodes :
- A l’anode (pole +) se produit une oxydation de tout réducteur à l’exception des ions positifs
- A la cathode (pole -) se produit une réduction de tout oxydant à l’exception des ions négatifs
• Les réactions qui se produisent au niveau des électrodes
2. Exemple:
Electrolyse d’une solution aqueuse de chlorure de sodium NaCℓ
On introduit dans un tube en U une solution aqueuse de chlorure de sodium (Na+(aq) + Cℓ–(aq)) . Deux électrodes en graphite
plongées dans la solutions et reliées chacune à l'une des bornes (positive ou négative) d'un générateur de tension continue G .
Montage expérimentale ▪ Les espèces chimiques en solutions :
⊖ ⊕ Soluté Solvant Electrodes
Na+ ، Cℓ– H2O ,H3O+ et OH- Graphite
e- I
▪ Les couples redox intervenant :
Cathode Anode
Na+(aq)/Na(s) ، Cℓ2(aq)/Cℓ–(aq) ، H2O(ℓ)/H2 ‫ و‬O2(g)/H2O(ℓ)
▪ Toutes les réactions possibles au niveau des électrodes :
- A l’anode se produit oxydation d’un réducteur :
2 H2O(ℓ) → O2(g) + 4 H+(aq) + 4 e–
Ou 2 Cℓ–(aq) → Cℓ2(aq) + 2 e–
- A la cathode se produit réduction d’un oxydant :
Na+(aq) + 1 e– → Na(s)
ou 2 H2O(ℓ) + 2 e– → H2(g) + 2 HO–(aq)

Electrolyte
Après plusieurs minutes de fonctionnement, on constate :
Tube en U - À l’anode, il s'est formé un dégagement gazeux de dichlore Cℓ2 (Décoloration de
l’indigo initialement bleu).
Ou - À la cathode, il s'est formé un dégagement de dihydrogène H2 (détonation en
présence d’une flamme) et il est apparu des ions hydroxyde OH –
+ G - (Phénolphtaléine prends une coloration rose).

▪ Les réactions qui se produisent au niveau des électrodes :


- A l’anode se produit oxydation des ions chlorure Cℓ – :
2 Cℓ–(aq) → Cℓ2(aq) + 2 e–
Electrolyte
- A la cathode se produit réduction de l’eau H2O :
2 H2O(ℓ) + 2 e– → H2(g) + 2 HO–(aq)

Anode Cathode Equation bilan de l’électrolyse d’une solution aqueuse de NaCℓ


2 H2O(ℓ) + 2 Cℓ–(aq) → H2(g) + 2 HO–(aq) + Cℓ2(aq)

102
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Examen PC 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1V-IMg8I_qOEejj2Qy2c352ImZ77eAtcC/view
Partie I- Electrolyse d’un composé ionique : le bromure de plomb
On réalise l’électrolyse du bromure de plomb Pb 2+ + 2 Br - à haute température par un générateur
fournissant un courant électrique d’intensité I constante.
Au cours de cette électrolyse, le métal plomb se dépose sur l’une des électrodes et au niveau de
l’autre, il se forme le gaz dibrome.
Au cours du fonctionnement de l’électrolyseur pendant la durée Δt =3600 s , la masse de plomb
déposé est : m = 20, 72 g .
Données:
- Les 2 couples mis en jeu : Pb2+ / Pb( s ) et Br2(g) /Br - ;
- La constante de Faraday : F= 9,65.10 4 C.mol -1 ;
- Le volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience : Vm = 70,5 L.mol-1 ;
- La masse molaire du plomb: M ( Pb) = 207, 2 g.mol -1 .

1. Donner le nom de l’électrode (anode ou cathode) au niveau de laquelle se forme le dibrome.


2. Ecrire les équations des réactions aux électrodes, ainsi que l’équation bilan lors de
l’électrolyse.
3. Déterminer la valeur de l’intensité I du courant électrique passant dans le circuit pendant la
durée Δt .
4. Calculer, dans les conditions de l’expérience, le volume V du gaz dibrome formé pendant Δt .
EXERCICE 2| Examen PC 2019 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1js8y04-3Bhf0eTqsmuP398tj9HWwB5jG/view
Partie 1 - Electrolyse d’une solution aqueuse d’iodure de zinc

On réalise l’électrolyse d’une solution aqueuse d’iodure de zinc Zn(aq)
2+
+ 2I(aq) , en utilisant deux
électrodes A et B en graphite. On observe un
dégagement du gaz diiode au niveau d’une électrode et G
+ -
la formation d’un dépôt de zinc au niveau de l’autre
électrode.
La figure ci-contre représente le schéma du dispositif
expérimental utilisé pour réaliser cette électrolyse.
Données :
Electrode B Electrode A
 1F =9,65.104 C.mol-1 ;
 Les deux couples mis en jeu sont : Zn (aq)
2+
/ Zn (s) et

I2(g) / I(aq) ;
Solution d’iodure
 La masse molaire du zinc : M(Zn) = 65,4g.mol-1 . de zinc
1. Parmi les deux électrodes A et B, préciser l’anode.
Justifier la réponse.
2. Ecrire l’équation de la réaction à chaque électrode et l’équation bilan lors de l’électrolyse.
3. Pendant la durée t de l’électrolyse, un courant électrique d’intensité constante I = 0,5A circule
dans le circuit; il se forme alors un dépôt de zinc de masse m =1,6g . Déterminer t en minutes.

103
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 3 | Examen PC 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1EbfhF7kk03hQCzG-RzAUliqXhq2pDRlY/view

On réalise l’électrolyse d’une solution aqueuse de nitrate de plomb Pb(2aq )  2 NO3( aq ) , en mettant
cette solution dans un électrolyseur et en faisant circuler un courant continu d’intensité I  0, 7 A
entre les deux électrodes (A) et (B) de l’électrolyseur pendant la durée t  60min .
On observe pendant l’électrolyse la formation d’un dépôt métallique de plomb sur l’électrode (A)
et un dégagement gazeux de dioxygène au niveau de l’électrode (B).
Données :
2
- Les couples mis en jeu sont : Pb( aq ) / Pb( s ) et O2( g ) / H 2O(  ) ;

- La constante de Faraday : 1 F  9,65.104 C.mol 1 ;


- Le volume molaire du gaz dans les conditions de l’expérience : Vm  24 L.mol 1 .
Recopier le numéro de la question et écrire à côté la réponse juste parmi les quatre réponses
proposées, sans aucune justification, ni explication.
 L’électrolyse étudiée est une transformation :
 physique forcée spontanée  acide -base
 Pendant cette électrolyse :
 L’électrode (A) constitue l’anode et à son voisinage le plomb s’oxyde.
 L’électrode (A) constitue la cathode et à son voisinage les ions plomb se réduisent.
 L’électrode (B) constitue l’anode et à son voisinage se produit une réduction.
 L’électrode (B) constitue la cathode et à son voisinage l’eau se réduit.
 La réaction qui se produit au niveau de l’électrode (B) est :

 Pb(2aq )  2e
 Pb( s ) 
 
 2H 2O( )  2e  H 2( g )  2HO(aq )


 O2( g )  4H3O(aq )  4e
 6H 2O( ) 
  O2( g )  4H3O(aq )  4e
 6H 2O() 
 Le volume v(O2 ) du dioxygène formé pendant la durée t est :
v(O2 )  0,16 mL  v(O2 )  0,16 L v(O2 )  0,64 mL  v(O2 )  0,64 L
EXERCICE 4| Examen PC 2017 N.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
Parmi les applications de l’électrolyse, on trouve la couverture des métaux par une fine couche
d’un métal afin de les protéger de la corrosion ou de les embellir.
L’objectif de cette partie de l’exercice est d’étudier l’argenture d’une plaque de cuivre par
électrolyse.
Données : +
- Les couples mis en jeu: Ag (aq ) / Ag (s) et O 2(g ) / H 2 O (  ) ;
G
-1
- 1F = 96500 C.mol ;
- Masse molaire atomique de l’argent: M(Ag) = 108 g.mol -1 . K
Graphite
On plonge totalement une plaque de cuivre dans une solution Cuivre
+ -
de nitrate d’argent Ag (aq) + NO 3(aq) et on la relie par un fil
conducteur à l’une des deux bornes d’un générateur G . L’autre Solution de
borne est reliée à une électrode de graphite comme l’indique la nitrate
figure ci-contre. d’argent

Lors de la fermeture de l’interrupteur K, le générateur G délivre au circuit un courant électrique,

104
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d’intensité constante I = 0, 4 A , pendant une durée Dt = 70 min . Le gaz dioxygène O 2 se dégage au
niveau de l’électrode de graphite et le métal argent se dépose uniformément sur la plaque de cuivre.
On considère que les ions nitrate ne réagissent pas au cours de l’électrolyse.
Recopier, sur la feuille de rédaction, le numéro de la question et écrire à coté, parmi les
réponses proposées, la réponse juste sans aucune explication ni justification.
 L’électrolyse étudiée est une transformation :
 physique forcée spontanée  acide -base
Au cours de l’argenture par électrolyse :
 La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
 La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
 La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
 La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
 L’équation chimique de la réaction à l’électrode de graphite s’écrit sous la forme :
- ¾¾
® Ag ( s) 2 - ¾¾
+
 Ag ( aq ) + e ¬¾¾  2O(aq ) ¬¾¾® O 2(g ) + 4e -

¾¾
® O 2( g ) + 4H 3 O (+aq ) + 4e -
 6H 2 O (  ) ¬¾
¾ ¾¾
® Cu (2aq+ ) + 2e -
 Cu (s ) ¬¾
¾

La masse m(Ag) de l’argent déposé sur la plaque de cuivre pendant la durée Dt est :
 m(Ag)  30 mg  m(Ag)  1,9 g m(Ag)  0, 5g  m(Ag) 1,9 mg
EXERCICE 5| Examen SM 2010 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1QlPEJ4YenxlD38sJtd2ntINRHo-Up5yM/view

L’électrolyse est utilisé pour recouvrir les métaux avec une couche mince d’un autre métal, comme le
zingage ou l’argenture… , pour les protéger de la corrosion ou pour améliorer son aspect.

Données :
La masse volumique de l’argent :  = 10,5 g.cm-3 ;
La masse molaire de l’argent M(Ag) = 108 g.mol-1 ;
Le volume molaire dans les conditions de l’expérience VM = 25 L.mol-1 ;
1F = 9,65.104 C.mol-1.
1
On veut argenter une assiette métallique de surface totale
Générateur
S = 190,5 cm² en couvrant sa surface avec une
couche mince d’argent de masse m et d’épaisseur e = 20µm . G
Electrode
Pour atteindre cet objectif , on réalise une électrolyse en platine
dont l’assiette constitue l’une des électrodes . Assiette
Le deuxième électrode est une tige en platine inattaquable
dans les conditions de l’expérience .
L’électrolyte utilisé est une solution aqueuse de nitrate
d’argent (Ag+(aq) + NO3-(aq) ) de volume V = 200 mL
(voir figure1)
.
Seuls les couples Ag+(aq)/Ag(s) et O2 (g)/H2O(ℓ) interviennent
dans cet électrolyse .
L’assiette doit être l’anode ou la cathode ?
Ecrire l’équation bilan de l’électrolyse .
 Calculer la masse m de la couche d’épaisseur e déposée
sur la surface de l’assiette.
Quelle est la concentration molaire initiale minimale nécessaire de
la solution de nitrate d’argent ? (Ag+(aq)+ NO3-(aq))
L’électrolyse a lieu pendant une durée t = 30,0 min avec
un courant d’intensité constante .
a.Dresser le tableau d’avancement de la transformation qui a lieu au niveau de la cathode, et déduire
l’expression de l’intensité du courant I en fonction de m , M(Ag) ,F et t . Calculer la valeur de I .
b.Calculer le volume V(O2) du dioxygène formé pendant t.

105
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EXERCICE 6 | |  20 min
La purification des métaux par électrolyse est possible grâce à l'emploi d'une anode soluble. Le métal impur constitue
l'anode : ce métal subit une oxydation et passe à l'état d'ion en solution. Les impuretés libérées tombent au fond de
l'électrolyseur ou restent en suspension dans la solution.

A la cathode les ions cuivre II en solution subissent une réduction, le métal très pur se dépose. La solution électrolytique
contient des ions cuivre II Cu2+(aq), des ions sulfate et de l'acide sulfurique.
Partie I + G -
 Compléter le schéma ci-dessous en indiquant le sens du courant, le sens de
déplacement des électrons, des ions positifs (cations) des ions négatifs (anions),
l'anode et la cathode.
La transformation qui se produit lors d'une électrolyse est-elle une réaction
d'oxydoréduction spontanée ou forcée ? Justifier.
Ecrire les équations des transformations qui se déroulent aux électrodes.
En déduire l'équation de la réaction d'oxydoréduction qui se déroule dans
l'électrolyseur.
 Pourquoi qualifie-t-on cette électrolyse d'électrolyse " à anode soluble " ?
 La concentration en ion cuivre II de la solution électrolytique varie-t-elle au cours du temps ? Justifier.
Partie II
A l'aide du montage décrit dans la patie 1, on désire déposer par électrolyse une couche de cuivre sur une plaque d'acier.
Lors de l'éectrolyse d'une durée t= 30,0 min, l'intensité du courant est constante et vaut I= 400 mA. M(Cu) = 63,5 g/mol ;
NA=6,02 1023 mol-1 ; e= 1,60 10-19 C.
 La plaque d'acier doit-elle jouer le rôle de cathode ou d'anode ?
 Exprimer la quantité d'électricité Q qui a traversé le circuit pendant l'électrolyse en fonction de I et t
 Exprimer Q en fonction de ne ( quantité de matière d'électrons au cours de l'électrolyse), NA et e.
 Exprimer ne en fonction de nCu ( quantité de matière de cuivre formé).
 En déduire l'expression littérale de nCu, de mCu, masse de cuivre formé. Calculer mCu.
 On observe en réalité lors de cette électrolyse une variation de masse de la lame de cuivre |m|=2,41.10-1 g. Proposer une
explication.
EXERCICE 7 | 20
| min
C’est par oxydation que le cuivre se recouvre de « vert de gris ». La couche obtenue donne un aspect particulier
aux statues, mais elle est constituée d’un sel soluble qui est toxique. L’électrolyse du cuivre consiste dans ce cas
à déposer une fine couche d’étain sur toute la surface du récipient. Ce procédé est appelé étamage. L’électrolyte
est constitué de sulfate d’étain, Sn2+ (aq) + SO42− (aq) et de différents additifs. + -
Le récipient à étamer constitue une électrode, l’autre étant de l’étain Sn(s) pur.
Données : Masse molaire de l’étain : M(Sn) = 119 g·mol−1 ;
Constante de Faraday : F = 9,65.104Cmol−1 ; le couple (Sn2+ (aq)/ Sn(s)).
On considère le schéma du montage représenté ci-contre.
L’électrolyse est-elle une transformation spontanée ? Justifier la réponse.
B A
On étudie les réactions aux électrodes en considérant que le solvant n’intervient pas.
 La réaction se produisant à l’électrode A reliée à la borne négative du générateur est-
elle une oxydation ou une réduction ? Justifier. En déduire le nom de chaque électrode.
 Ecrire l’équation de la réaction globale de cette électrolyse. Comment évolue la concentration en ions
étain Sn2+ (aq) dans la solution au cours de la réaction ?
L’intensité du courant électrique I=250mA est maintenue constante pendant toute la durée ∆t de l’électrolyse.
 Montrer alors que la durée de l’électrolyse peut être exprimée, en fonction de la masse mSn déposée, par la
relation : ∆t =
 On veut étamer une casserole cylindrique, de diamètre D=15cm, de hauteur H =7,0 cm, et d’épaisseur
négligeable. Le dépôt d’étain doit être réalisé sur les faces interne et externe et sur une épaisseur e=20µm.
a. Calculer la valeur de V en cm3 .
−3
b. La masse volumique de l’étain est ρ=7,30 g·cm . Calculer la masse d’étain nécessaire.
c.Calculer la durée minimale de l’électrolyse pour réaliser ce dépôt.

106
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 8| Examen SM 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oa5jnxkHtXjO6aKNui5kfMhGllIVWFPs/view

On fait déposer une couche métallique sur des métaux tels que le fer , le cuivre,
l’acier…. pour les protéger contre les corrosions ou les rendre plus résistant ou
améliorer leur aspect .
Données :
La masse volumique du nickel : µ=8,9.103 kg.m-3
Les masses molaires : M(Ni)=58,7g.mol-1 ; M(O)=16g.mol-1 ; M(S)=32g.mol-1
Le Faraday : 1F = 96500C.mol-1
On réalise une électrolyse pour recouvrir une lame rectangulaire mince de fer dont l’épaisseur est
négligeable, de longueur L = 10cm et de largeur l = 5cm par une couche de nickel d’épaisseur e sur
chacune des deux faces de la lame .
Pour cela , on immerge totalement la lame de fer et une tige en platine dans un récipient contenant
une solution de sulfate de nickel II (Ni2++SO42-) de concentration massique Cm= 11g.L - 1
et de volume V=1,0 L.
On relie le pôle négatif ’d un générateur à la lame de fer et son pôle positif à la tige de platine . Un
courant électrique d’intensité constante I=8,0A passe alors dans le circuit. Cet électrolyse dure 25 min.
Ecrire l’équation de la réaction qui a eu lieu au niveau de la cathode .
Calculer la quantité de matière du nickel nécessaire pour ce recouvrement. En déduire la valeur de
l’épaisseur e.
Quelle est la concentration molaire effective des ions nickel II dans la solution à la fin de ce
recouvrement ?
EXERCICE 9| Examen SM 2013 S.N | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view
Dnnées : Constante de Faraday : 1F = 9,65.104 C.mol-1.
Ahmed et Myriam ont réalisé la pile électrique de schémas conventionnel suivant
- Zn(s)/ ( Zn2+// Cu2+/ Cu(s) + et l’ont montée dans le circuit représenté dans la figure1 qui
comprend un panneau solaire , deux ampèremètres et un interrupteur K .
- Le becher 1 contient 150 mL d’une solution de sulfate de cuivre (Cu 2  SO42 ) de concentration en
ions Cu2+ : Cu 2   1,0.102 mol.L1 .
i

- Le becher 2 contient 150 mL d’une solution de sulfate de zinc (Zn 2  SO42 ) de concentration en ions
Zn2+ :  Zn 2   1,0.102 mol.L1 . 1
i
COM
I. la transformation spontanée (1) A +
A l’instant t  0 , Myriam a basculé l’interrupteur K dans
la position 1 ; L’ampèremètre indique alors le passage d’un courant K
d’intensité constante.
(2)
Préciser l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
 Calculer la quantité d’électricité Q qui passe dans plaque A
2 de zinc
le circuit pour que la concentration des ions Cu plaque
dans le bécher 1 soit Cu 2   2,5.103 mol.L1 de cuivre
II. La transformation forcée
2
Lorsque la concentration des ions Cu est devenue
Cu 2   2,5.103 mol.L1 , Ahmed a basculé à l’instant
becher 2 becher 1
t  0 l’interrupteur K dans la position 2 pour recharger la pile ;
1
Il constate que le panneau solaire fait passer dans le circuit un courant électrique continu d’intensité
constante I  15, 0mA .
Indiquer l’électrode qui joue le rôle de la cathode.

107
Prof.Zakaryae Chriki aebc

Écrire l’équation bilan de la réaction qui a lieu.


2
Calculer la durée t nécessaire pour que la concentration des ions Zn devienne  Zn   5,0.10 mol.L
2 3 1

EXERCICE 10| Examen SM 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/12-v7qEBLhRAGTneBxzNAH-YRwdwe6MTi/view
3- Electrolyse de l’eau :
On introduit un volume d’eau acidifiée dans un électrolyseur. On surmonte chaque électrode en graphite
d’un tube à essai, rempli d’eau, destiné à récupérer le gaz formé, puis on réalise le montage représenté
sur le schéma ci-dessous.
Après la fermeture de l’interrupteur K , on ajuste l’intensité du courant électrique sur la valeur
I  0, 2 A . On prend cet instant comme origine des dates ( t  0 ).
Données :-Les couples Ox/Red qui participent à
l’électrolyse sont : O2(g) / H2O( ) et  

H (aq) / H 2(g) ;
- Volume molaire dans les conditions de l’expérience : A
K
Vm  24 L.mol1 ;
- NA  6, 02.1023 mol1 ; e 1,6.1019 C .
3-1- Parmi les affirmations suivantes combien y en a t-il
d’exactes ? Eau acidifiée
a- L’anode est l’électrode liée au pôle positif du générateur.
b- Une transformation forcée s’effectue dans le sens inverse d’une transformation spontanée.
c- Au cours du fonctionnement d’un électrolyseur, il se produit une réduction à l’anode.
d- Le courant électrique sort de l’électrolyseur par la cathode.
3-2- Ecrire l’équation de la réaction qui se produit au niveau de l’anode.
3-3-Trouver l’expression du volume de dioxygène formé à un instant t, en fonction de I, Vm , N A ,e et t.
Calculer sa valeur à l’instant t  8min .
EXERCICE 11| Examen SM 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view
 
On effectue l’électrolyse d’une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq)  NO3(aq) acidifiée par une
 
solution aqueuse d’acide nitrique H3O(aq)  NO3(aq) en utilisant deux électrodes en graphite. Le volume
du mélange dans l’électrolyseur est V  400mL .
Données :

 Les deux couples Ox / red intervenant dans cette réaction sont : O2(g) / H2O( ) ; Ag(aq) / Ag(s) .
 Le faraday : 1F=9,65.104 C.mol-1 .
On mesure le pH du mélange avant la fermeture du circuit et on trouve pH0  3 , puis on ferme le
circuit à un instant choisi comme origine des dates (t  0) . Un courant électrique d’intensité constante
I = 2,66.102 mA circule alors dans le circuit.
 
L’équation bilan de la réaction est : 6H2O( )  4Ag(aq) 
 O2(g)  4H3O(aq)  4Ag(s)
1-Ecrire l’équation de la réaction qui se produit à l’anode.
2-A l’aide du tableau d’avancement de la réaction, montrer que l’expression de l’avancement x de la
V
 
réaction à un instant t est : x  . 10 pHt 10 pH0 où pH t représente la valeur du pH du mélange à cet instant .
4
3- Déterminer l’instant t 1 où le pH du mélange prend la valeur pH1 1,5 .

108
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 12| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
Certains métaux sont préparés par électrolyse d’une solution aqueuse contenant leurs cations.
plus de 50% de la production mondiale de zinc est obtenue par électrolyse d’une solution de sulfate
de zinc acidifié par l’acide sulfurique.
On observe un dépôt métallique sur l’une des électrodes et le dégagement d’un gaz sur l’autre
électrode.
données : 1F  96500C.mol 1 ; M (Zn)  65, 4 g.mol 1 ; le volume molaire des gaz parfaits dans les
conditions de l’expérience est : VM  24L.mol1 ;
Zn 2 H O2  g 
les couples oxydant /réducteur ; ; H 2O(l )
Zn(s) H 2 (g)
les ions sulfates ne participent pas aux réactions chimiques.

1. Etude de la transformation chimique


1-1 Ecrire les équations des réactions susceptibles de se produire sur l’anode et sur la cathode.
1-2 L’équation de la réaction d’électrolyse s’écrit sous la forme :
1
Zn2aq   H 2Ol   Zn S   O2 g   2H aq 
2
Trouver la relation entre la quantité d’électricité Q circulant dans le circuit et l’avancement x de la
réaction d’électrolyse à un instant t .
2. Exploitation de la transformation chimique.
L’électrolyse a lieu sous une tension de 3,5V ; avec un courant d’intensité constante I = 80 kA .
Après 48h de fonctionnement, on obtient dans la cellule un dépôt de zinc de masse m.
2-1 Calculer la masse m.
2-2 A l’autre électrode, on récupère un volume V de dioxygène ; sachant que le rendement de la
réaction qui produit le dioxygène est r=80% .Calculer le volume V .
EXERCICE 13| Examen SM 2011 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1kyTckes6NFzq-k6DSKFSQUdWcc3L4cTt/view
La préparation de certains métaux se fait par l’électrolyse de solution aqueuses qui contiennent les
cations de ces métaux.
Plus de 50% de la production mondiale du zinc est obtenue par électrolyse de la solution de sulfate de
zinc acidifiée par l’acide sulfurique.
Données :
- Masse molaire du zinc : M(Zn) = 65,4 mol.L- 1 ;
- Constante de Faraday : F = 9,65.104 C.mol-1
- volume molaire dans les conditions de l’expérience : Vm = 24,0 L.mol-1.
La cellule de l’électrolyseur est constituée de deux électrodes et d’une solution de sulfate de zinc
acidifiée.
Un générateur électrique appliquant entre les deux électrodes une tension constante permet d’obtenir un
courant d’intensité I = 8,0.104 A .
L’équation de la réaction de l’électrolyse est : Zn (aq
2
)
 1 O 2 (g )  2H (aq

 H 2 O(l) 


)
 Zn (s)
2
1- Ecrire la demie-équation électronique correspondant à la formation du zinc et celle correspondante à
la formation du dioxygène.
2- Déterminer, en justifiant la réponse , le pôle du générateur qui est lié à l’électrode au niveau de
laquelle se dégage le dioxygène .
3- L’électrolyse commence à l’instant t0 = 0 .
A un instant t la charge électrique qui a été transportée dans le circuit est Q = I.t avec t = t-t0 .
2.F.x
On désigne par x l’avancement de la réaction à l’instant t . Montrer que I 
t
4- Calculer la masse du zinc formée pendant t=12h de fonctionnement de l’électrolyseur .

. 109
La chimie Organqiue

Résumé:9 Niveaux:SM PC SVT


I.Nomenclature des Alcanes
Les alcanes sont des molécules organiques uniquement composées d’atomes de carbone et d’hydrogène tous
liés ensembles uniquement par des liaisons simples et dont la formule brute est CnH2n+2 avec n un nombre
naturel
1. Les alcanes linéaires ou les n-alcanes :
Définition :
Les chaines carbonées sont linéaires si chaque atome de carbone n’est lié au maximum qu’a deux autres
atomes de carbones au sein de la chaine .
Nomenclature :
Le nom de l’alcane est formé du suffixe » ane » précédé d’un terme grecque qui correspond au nombre de carbone dans la
chaine
Exemples :
CH3-CH2-CH3 CH3-CH2- CH2-CH3 CH3-CH2- CH2- CH2-CH3 CH3-CH2- CH2- CH2- CH2-CH3
Propane Butane Pentane Hexane

2. Les alcanes ramifiés :


Définition :
Les chaines carbonées ramifiées sont des chaines ou au moins l’un des atomes carbones de la chaine est
lié au moins à trois autres atomes de carbones
Nomenclature :
Pour nommer cette molécule il faut procéder de la façon suivante :
1. Ecrire la formule semi développée de la molécule (ou l’écriture topologique)
2. Identifier la chaîne principale (la chaîne carbonée la plus longue), on lui attribue le nom de l'alcane
3. Identifier les groupes alkyles (groupes ramifiés) liés à cette chaîne
4. Numéroter les atomes de carbone, à partir de l’extrémité qui permet d’obtenir la somme, des numéros associés aux
groupes alkyles, la plus petite possible.
5. Le nom de la molécule est constitué du nom de l’alcane principale, précédé des noms des radicaux et chaque radical
est précédé par son numéro
NB :
Si plusieurs groupes identiques figurent dans la molécule, on ajoute les préfixes "di" pour 2 et "tri" pour 3 et "tetra" pour 4 .....

Exemples : i-Alkyle Alcane

2-methyl butane 2,3,4- tri méthyl pentane 4-ethyl 2-methyl heptane

Les dix premiers alcanes linéaires


Nombre de carbone 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Alcane (CnH2n+2) méthane éthane propane butane pentane hexane heptane octane nonane décane
Radical (CnH2n+1) méthyl éthyl propyl butyl

II.Nomenclature des compsés organiques


1. Alcool :
On appelle alcool un composé organique dans lequel le groupe hydroxyle -OH est lié à un atome
de carbone saturé.
Nomenclature :
• On détermine le nom de l’alcane à condition :
- La chaîne principale est la chaîne la plus longue qui porte le groupe -OH.
- La numérotation de la chaîne est choisie de façon que le groupe -OH ait le numéro le plus petit possible.
• Le nom de l’alcool est formé en ajoutant le suffixe ol au nom de l’alcane (alcan -i-ol)

110
Exemples :

2- méthyl butan –3-ol Pentan –3-ol


Classes d’alcool :
Selon que l'atome de carbone portant le groupe caractéristique -OH est lié à 1, 2, 3 atomes de carbone, l'alcool est qualifié de
primaire, secondaire, tertiaire
Classe de l’alcool Alcool primaire Alcool secondaire Alcool tertiaire
Formule générale

Exemples

Butanol ou butan -1 ol butan -2- ol 2 -methyl propan -2- ol

2.Acide Craboxylique :

1. Repérer la chaîne carbonée la plus grande contenant le carbone fonctionnel de l’acide.


2. Numéroter les carbones en commençant par le carbone fonctionnel de l’acide.
3. Le nom de l’acide est le nom de l’alcane précédé par le mot acide et finira par la terminaison -oïque
Acide alcanoique

Acide 2– méthyl butanoïque Acide 2– méthyl propanoïque Acide propanoïque


3.Anydeude d'Acide :
On nomme le composé, de la même manière que l’acide carboxylique juste on remplace le mot acide par le mot
anhydride (anhydride alcanoique)

Exemples :

Anhydride 2-methyl propanoïque Anhydride propanoïque Anhydride éthanoïque


4.Ester :
La nomenclature des esters est composée de deux termes, le premier terminant en -oate désignant la chaîne
carbonée issue de l'acide et le deuxième terminant par -yle désignant la chaîne carbonée de l'alcool.

1. Déterminer la longueur de la chaîne provenant de l'acide et rajouté le suffixe OATE :  Alcanoate


2. Ajouter un "de" après le nom en -oate
3. Déterminer la longueur de chaîne provenant de l'alcool puis terminer par le suffixe -yle (avec le "e" car en fin de
nom.)
4. Ce qui donne Alcanoate de alkyle
5. Dans le cas des ramifications la chaine carbonée est numéroté à partir de l’atome de carbone lié avec une liaison
covalente simple avec l’atome d’oxygène

2-methyl butanoate de 1-methyl éthyle 2-methyl propanoate d’éthyle Ethanoate de méthyle

111
NB :
ALCOOL : ACIDE CARBOXYLIQUE :

Alcan -i-ol Acide Alcanoïque


ALCANE
ESTER : ANYDRIDE D’ACIDE :

Alcanoate de alkyle Anhydride alcanoïque

Nommer un alcane :
(1) (2) (3) (4)
La chaine principale Les radicaux liés à la chaine Un numéro i à Classer les radicaux par ordre
carbonée principale chaque radical alphabétique
(La plus longue chaine)
Alcane alkyle i Abcdefgh ….
i-Alkyle Alcane
III.Estrerificaftion et Hydrolyse
1.Les equations de réactions:

ESTERIFICATION : •
HYDROLYSE :
Une estérification est une réaction entre un alcool Une hydrolyse est une réaction entre un ester et
et un acide. Elle conduit à un ester et de l’eau de l’eau. Elle conduit à un acide et un alcool

2. Caractéristiques de l’estérification et de l’hydrolyse : sont deux transformations chimiques :


• Lente : nécessite trop de temps pour atteindre sa limite
• Limitée : aucun réactif n’est limitant et l’estérification est limitée par l’hydrolyse de l’ester formé
• Athermique : ne nécessite pas d'apport d’énergie thermique (chaleur) pour se produire et ne dégage
pas d’énergie thermique
NB :
Athermique ne signifie pas qu'un apport d’énergie thermique soit sans effet sur la transformation
3.La limite de la réaction :
• Est indépendante de la température, de la pression, du catalyseur et de la nature de l’acide utilisé
• Dépend de la classe de l’alcool

4.Etat d'Equilibre :
• L’estérification et de l’hydrolyse sont deux transformations chimiques l’une inverse de l’autre et elles se font
simultanément et se limitent mutuellement
• L'état d'équilibre est la situation pour laquelle la vitesse de la réaction d'estérification est la même que la vitesse
d'hydrolyse de l'ester formé. Les quatre espèces (acide, alcool, ester et eau) coexistent.
• Le taux d'avancement final τ est inférieur à 1.
NB :
On aboutit avec un mélange équimolaire d’acide carboxylique et d’alcool au même état d’équilibre (même limite) qu’avec un
mélange équimolaire d’ester correspondant et d’eau

112
Equation d’estérification CH3COOH + CH3-CH2-OH  CH3COOC2H5 + H 2O
Etat initial 1 mol 1 mol 0 0
Etat intermédiaire 1-x 1-x x x
Etat final 1 - xf 1 - xf xf xf
1 1 2 2
Etat final
3 3 3 3
Généralement :
Equation d’estérification CH3COOH + CH3-CH2-OH  CH3COOC2H5 + H 2O
Etat initial n mol n mol 0 0
Etat intermédiaire n-x n-x x x
Etat final n - xf n - xf xf xf
1 1 2 2
Etat final .n .n .n
3 3 3 3
5.Rendement de réaction :
Le rendement r d’une réaction est le rapport de la quantité de matière formé expérimentalement n exp et la
quantité de matière formée ntheo si la réaction est considérée comme totale et 0 < r ≤ 1

𝐧𝐞𝐱𝐩 nexp : quantité de matière formé expérimentalement


𝐫 =
𝐧𝐭𝐡𝐞𝐨 ntheo : quantité de matière formé si la réaction est considérée comme totale

Augmenter la vitesse de réaction : Améliorer le rendement :


- Augmenter la température - Ajouter un réactif en excès
- Augmenter la concentration initiale - Eliminer un produit formé
- Ajouter un catalyseur

Le rendement d'une réaction d'estérification entre un acide carboxylique et un alcool dépend de la classe de
l'alcool utilisé. Le tableau suivant donne l'ordre de grandeur du rendement de la réaction en fonction de la
classe de l'alcool :
Classe de l'alcool Primaire Secondaire Tertiaire
Rendement 67 % 60 % 5%
IV.La Sponification
1.La saponification est une réaction chimique transformant un ester en un ion carboxylate et un alcool. Il
s'agit en fait de l'hydrolyse en milieu basique d'un ester. Cette réaction permet la synthèse du savon.

2.Préparation du savon:
• Un savon est un mélange de carboxylate de sodium ( ou de potassium). La chaîne carbonée non ramifiée (saturée ou non)
possède au moins dix atomes de carbone.
• Formule générale des savons : (RCOO- + Na+ ) : savon dur ; (RCOO- + K+ ) : savon mou ou liquide
CH3-COOCH2-CH3 + OH-  CH3COO- + CH3-CH2-OH
Ethanoate d’ethyle Ion éthanoate Ethanol
La réaction de saponification est une réaction lente, totale et exothermique

Oléine : constituant principale de l’huile d’olive


3.Caractères hydrophile et hydrophile des ions carboxylate
L’ion carboxylate R-COO- est constitué de :
• Tête hydrophile COO- : s’entoure facilement des molécules d’eau
• Queue hydrophobe R- : il a beaucoup d'affinité pour les chaînes carbonées présentes
dans les graisses (déteste l’eau)

La solution du savon est une solution mousseuse et détergente, les ions carboxylates forment autour de la surface de l’eau un
ruban , les tètes s’enfoncent dans l’eau et les queues s’enfoncent dans les substances grasses

113
4.Chauffage à reflux:
- En chauffant, on augmente la température du mélange réactionnel, on accélère la réaction de saponification qui est une
réaction lente à température ambiante.
- Le chauffage à reflux permet de condenser les vapeurs des réactifs et des produits grâce au réfrigérant à bulles et de les
faire retourner à l'état liquide dans le ballon

Quel est le rôle de l'éthanol ?


- Les deux réactifs, oléine et soude, sont tous deux solubles dans l'éthanol : l'éthanol permet aux réactifs d'être en contact
dans la solution. On parle de transfert de phase des réactifs.
- L'utilisation de l'éthanol rend le mélange réactionnel plus homogène.

Quel est le rôle de l’acide sulfurique H2SO4 ?


L’acide sulfurique joue le rôle d’un catalyseur dans le but d’augmenter la vitesse de la réaction
Quel est le rôle de pierre ponce ?
Pierre ponce (pierre lunaire) : trop légère et régularise l'ébullition (homogénéité de température dans le mélange) en
évitant la formation aléatoire et incontrôlée de grosses bulles de vapeur.
Quel est le rôle de la solution saturée de chlorure de sodium (Solution salée) ?
- Laver le savon : diluer au maximum la soude
- Précipiter le savon : le savon est peu soluble dans l’eau salée, on parle alors de relargage du savon
- Apres filtration et rinçages, on récupère le savon

5.Etapes de la fabrication du savon


Etape (1)

- Chauffer à reflux pendant 30 min


En travaillant à température modérée on accélère la réaction tout en évitant les pertes de
matière : les vapeurs se condensent dans le réfrigérant et retombent dans le ballon.

Etape (2) - À la fin du chauffage verser le mélange chaud dans le bécher contenant l'eau salée
froide.
Le savon est peu soluble dans l'eau froide et salée : le savon précipite en grande partie
(relargage) ;
Etape (3)

- Filtration : récupérer le savon et le sécher.

Hydrophile : qui aime l'eau


Hydrophobe : qui n'aime pas l'eau

Micelle

114
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 1 | Examen PC 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
Le composé organique éthanoate-3 méthyle buthyle est caractérisé par une bonne odeur qui ressemble à celle de la banane , il est
ajouté comme parfum dans quelques confiseries et des boissons et le yourte .
Cette partie de l’exercice a pour objectif l’étude cinétique de la réaction de l’hydrolyse de l’éthanoate-3 méthyle buthyle et la
détermination de la constante d’équilibre de cette réaction .
Données :
O
La formule semi développée de l’éthanoate-3 méthyle buthyle noté E : H3C C
Masse molaire du composé E : M(E) = 130 g.mol-1 . O CH2 CH2 CH CH3
Masse volumique du composé E : ρ(E) = 10,87 g.ml-1 .
Masse molaire de l’eau : M(H2O) = 18 g.mol . -1
CH3
Masse volumique de l’eau : ρ(H2O) = 1 g.ml-1 .
On verse dans un ballon le volume V(H2O) = 35 mL d’eau distillée et le met un bain marie de température constante et on lui ajoute le
volume V(E) = 15 mL du composé E , et on obtient un mélange de volume V = 50 mL .
1- Déterminer le groupe caractéristique du composé E .

2- Écrire l’équation de la réaction modélisant l’hydrolyse du composé E en utilisant les formules semi développées .

3- On suit l’évolution de l’avancement x(t) de la réaction en fonction du temps et on obtient la courbe suivante .

x(mol) 1
0,09
0,08
(Δ)
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0 t(min)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

a.La vitesse volumique de la réaction est exprimée par v(t) = 1 . dx(t) , avec V le volume total du mélange ,
V dt
calculer en mol.L-1.min-1 la valeur de la vitesse à l’instant t = 20 min .La droite T représente la tangente à la courbe au point
d’abscisse t = 20 min .
b.Déterminer graphiquement l’avancement final xf et le temps de demi-réaction t1/2 .
4- Dresser le tableau d’avancement du système chimique et déterminer la composition du mélange à l’équilibre .

5- Déterminer la constante d’équilibre K associée à l’hydrolyse du composé E .

EXERCICE 2 | Examen SVT 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view
L'acide benzoïque est utilisé dans la préparation des esters odorants comme le benzoate de méthyle
C6 H 5 - COO - CH 3 , qui est préparé à partir de la réaction d’estérification entre l’acide benzoïque et le
méthanol en présence d'acide sulfurique selon l'équation:
C6 H 5 - COOH +CH 3 - OH C6 H 5 - COO - CH 3  H 2O
On réalise l'estérification à partir d’un mélange équimolaire contenant n = 0,3 mol d’acide benzoïque
et n = 0,3 mol de méthanol. La constante d’équilibre K associée à l'équation de la réaction
d'estérification est K = 4 .
Citer le rôle joué par l'acide sulfurique au cours de cette réaction.
Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette réaction d'estérification.
n. K
 Montrer que l'expression de xéq l’avancement de la réaction à l’équilibre s'écrit: xéq = .
(1+ K )
Déterminer la composition du mélange à l'état d'équilibre du système chimique.
Calculer la valeur du rendement r de la réaction.
 On ajoute une quantité d'acide benzoïque au système chimique en état d'équilibre.
Répondre par Vrai ou Faux aux propositions a, b et c suivantes :

115
Prof.Zakaryae Chriki aebc

a L'équilibre du système chimique se déplace dans le sens direct


b Le rendement de cette réaction augmente
c La valeur de la constante d'équilibre K augmente

EXERCICE 3 | Examen SVT 2016 S.R | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RxFKzEadPoB15rxt0bccWd653FgIEkV9/view
Les transformations chimiques diffèrent selon le type de systèmes chimiques et les conditions
initiales, et sont soit rapides ou lentes. Certaines d’entre elles conduisent à la synthèse de
produits, et peuvent être utilisées dans différents domaines tels que la santé et l’industrie, et ce
selon des protocoles déterminés.
Cet exercice vise, l’étude de la méthode de contrôle de l’évolution d’un système chimique à partir
de réaction de synthèse de l’aspirine (acide acétylsalicylique) , et l'étude du comportement des
molécules de cet acide dans l’eau afin de déterminer sa constante d’acidité, ainsi que l’étude
d’une transformation spontanée dans une pile.
Première partie : synthèse de l’aspirine au laboratoire, et étude de sa réaction avec l’eau
L’acide acétylsalicylique ou aspirine peut être synthétisé au laboratoire à partir de la réaction entre
l’acide salicylique et l’anhydride éthanoïque en utilisant le chauffage à reflux selon l’équation de la
réaction suivante modélisant cette transformation :

Donner le nom du groupement fonctionnel délimité par un trait pointillé fermé dans la forme topologique de
chacune des molécules d’acide salicylique et d’acide acétylsalicylique.
Citer les deux caractéristiques de cette transformation.
Choisir, parmi les montages expérimentaux (1), (2) et (3) le montage utilisé pour réaliser cette
synthèse.

Montage 1 Montage 2 Montage 3


 Quel est l’intérêt du chauffage à reflux ?
 On introduit dans une fiole jaugée, n1 = 0,10 mol d'acide salicylique et n2 = 0,26 mol d’anhydride
éthanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. Après chauffage à reflux, et les
opérations de traitement et de purification, on obtient des cristaux d’aspirine de masse mexp = 15,3 g .
Calculer le rendement de cette synthèse sachant que le réactif limitant est l’acide salicylique.
On donne : Masse molaire de l’acide acétylsalicylique : M = 180 g.mol -1

116
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 4 | Examen PC 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view
1. Hydrolyse de l’éthanoate de méthyle
On mélange dans un erlenmeyer 0,6mol d’éthanoate de méthyle pur CH 3 - CO 2 - CH 3 avec
0,6mol d’eau distillée. On ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à
reflux le mélange réactionnel pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit.
A l’équilibre, il reste 0,4mol d’éthanoate de méthyle.
1.1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
1.2. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
1.3. Choisir parmi les montages expérimentaux (a), (b) ou (c) , le montage utilisé pour le chauffage à reflux.

(a) (b) (c)


1.4. Ecrire l’équation de la réaction chimique étudiée en utilisant les formules semi-développées.
1.5. Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.
2. Hydrolyse basique de l’éthanoate de méthyle
On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate de méthyle dans un bécher
+
contenant la même quantité de matière n0 d’hydroxyde de sodium Na (aq) + HO -(aq) de concentration
c 0 =10 -2 mol.L-1 et de volume V0 .
On obtient un mélange réactionnel équimolaire de volume V » V0 =10 -1 L .
- -
L’équation de la réaction chimique produite s’écrit : CH3 - CO2 - CH3() + HO(aq) ¾¾
® A() + B(aq) .
2.1. Ecrire les formules semi-développées des espèces chimiques A (  ) et B-(aq) .
2.2. On suit l’évolution temporelle de cette transformation en mesurant la conductance G du
mélange réactionnel à des instants différents.
Le graphe ci-dessous représente la courbe G(t) .

G (mS)
25

20

15

10

5
t (min)
0 15 30

A chaque instant t, l’avancement x(t) peut être calculé par l’expression :


x(t) = - 6,3.10-2 .G(t) +1,57.10-3 , avec G(t) la conductance du mélange réactionnel exprimée en
siemens S et x(t) en mol.

117
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x
2.2.1. Déterminer G 1/2 , la conductance du mélange réactionnel quand x = max , x max étant
2
l’avancement maximal de réaction.
2.2.2. Trouver, en minutes, la valeur du temps de demi-réaction t1/2 .
EXERCICE 5| Examen PC 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hrkBEsfb98UpjGqBHm_byvuIy116n3X0/view
On mélange dans un ballon 1 mol d’éthanoate d’éthyle pur avec 1 mol d’eau distillée, on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à reflux le mélange réactionnel
pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit.
A l’équilibre, il reste 0,67 mol d’éthanoate d’éthyle.
 Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
Citer deux caractéristiques de cette réaction.
 Ecrire l’équation de la réaction chimique étudiée en utilisant les formules semi-développées.
 Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.
II. Etude de la réaction de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium
On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher
contenant la même quantité de matière n0 d’hydroxyde de sodium Na (aq) + -
+ HO(aq) de concentration
c0 = 10 mol.m-3 et de volume V0 .
On considère que le mélange réactionnel obtenu a un volume V  V0 =10-4 m3 .
L’équation associée à la réaction chimique s’écrit :
C4 H8O2  + HO–  aq  
 A –  aq  + B aq 

 Ecrire la formule semi-développée de l’espèce chimique A et donner son nom.
Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
 On suit l’évolution de la réaction en mesurant la conductivité  du mélange réactionnel à des
instants différents.
Le graphe ci-dessous représente σ(t) ainsi que la tangente (T) à l’origine.

 (mS.m-1)
250

200

150

100 (T)

50
t (min)

0 15 30

A chaque instant t, l’avancement x(t) peut être calculé par l’expression :


x(t) = -6,3.10-3 .σ(t)+1,57.10-3 ; avec σ(t) la conductivité du mélange réactionnel exprimée en
S.m-1 et x(t) en mol. En exploitant la courbe expérimentale :
x
a. Calculer  1/2 , la conductivité du mélange réactionnel quand x = max ; x max étant
2
l’avancement maximal de réaction.
b.Trouver, en minutes, le temps de demi-réaction t1/2 .
c.Déterminer, en mol.m-3 .min -1 , la vitesse volumique v de la réaction à la date t=0 .

118
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EXERCICE 6| Examen PC 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
Pour synthétiser l’éthanoate d’éthyle, un technicien de laboratoire a préparé une série de tubes à
essai contenant chacun un volume V = 34,5 mL d’éthanol pur et 0,6 mol de l’acide éthanoïque.
Après avoir scellé ces tubes, il les a placés simultanément dans un bain-marie régulé à 100°C .
Pour suivre l’évolution du système chimique aux divers instants t, le technicien sort un tube du
bain- marie et le place dans de l’eau glacée, puis il dose la quantité d’acide restante dans ce tube
par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration connue.
La courbe de la figure ci-dessous représente l’évolution de la quantité de matière n de l’acide
éthanoïque restante dans le tube en fonction du temps.

Données : n (mol)
- La masse molaire de l’éthanol:
M (C 2 H 5 OH) = 46 g.mol -1 ;
0,4
- La masse volumique de
l’éthanol : ρ = 0,8 g.cm -3 .

0,2

t (h)

 Quel est l’objectif de l’utilisation de l’eau glacée avant la réalisation du dosage ?


 La figure ci-dessous représente le montage expérimental utilisé pour effectuer un dosage acide-
base. Nommer les éléments numérotés sur cette figure.
(1)

(2)
pH-mètre 4.74
(3)

 Montrer que le mélange réactionnel dans chaque tube est équimolaire à l’état initial.
Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite dans chaque tube.

 Déterminer, à l’équilibre, la composition du mélange réactionnel dans chaque tube.


 Montrer que la valeur de la constante d’équilibre est K = 4 .
 Le technicien a réalisé de nouveau la même expérience à la même température, en mélangeant
cette fois dans chaque tube 0, 4 mol d’éthanol et 0,1 mol d’acide éthanoïque.
Trouver, dans ce cas, le rendement r de la réaction .
 Pour obtenir 100% comme rendement de la synthèse d’éthanoate d’éthyle, le technicien utilise
l’anhydride éthanoïque au lieu de l’acide éthanoïque.
Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite.

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EXERCICE | Examen PC 2010 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1CMYXlxrSX5eT9zUx5-nrcW_GeC_c8-7o/view
Données :
 Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;
 Le tableau suivant donne les noms des réactifs et des produits et quelques valeurs
qui les caractérisent.

 On désignera l’acide acétylsalicylique par AH et sa base conjuguée par A - ;


 La constante pKa du couple (AH/A-) est : pKa = 3,5 ;
 La constante d’équilibre de la réaction de l’acide éthanoïque avec l’acide
-3
salicylique est : K = 7,0.10 .
Pour préparer l’aspirine (Acide acétylsalicylique AH ), deux groupes d’élèves ont
réalisé deux expériences différentes.
1-1- Première expérience :
La synthèse de l’aspirine AH a été réalisée par réaction de l’acide éthanoïque avec le
groupe hydroxyle de l’acide salicylique qu’on désignera par : R -OH.
Le premier groupe a réalisé un chauffage à reflux d’un mélange de volume constant
V, constitué des quantités de matières n1 = 0,2 mol d’ acide éthanoïque et n 1 = 0,2 mol
d’acide salicylique et de quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
a- Ecrire , en utilisant les formules semi -développées), l’équation
modélisant cette réaction chimique , et donner son nom.
2
 x eq 
b- Montrer, en utilisant le tableau descriptif, que : K =   .
 0, 2 - x
 eq 
xeq désigne l’avancement de la réaction à l’équilibre.
c- Calculer le rendement r1 de cette réaction.

1-2- Deuxième expérience :


Pour préparer une masse m(AH) = 15,3 g d’aspirine, le deuxième groupe a préparé
un mélange constitué de la masse m1 = 13,8 g d’acide salicylique et d’un volume
v = 19,0 mL d’anhydride éthanoïque et quelques gouttes d’a cide sulfurique concentré.
On modélise la réaction ayant lieu par l’équation suivante :

+ 
 + CH3-COOH

Calculer , en utilisant le tableau descriptif, le rendement r 2 de cette réaction.


1-3- Quelle est l’expérience la plus convenable à la synthèse commerciale de l’aspirine ? Justifier.

120
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EXERCICE 7| Examen SM 2015 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1x41hg1sEPge2aiZaoajDx6Lmlm01pKsi/view
On introduit dans un erlenmeyer, maintenu dans la glace, n1  0, 2 mol d’acide éthanoïque et
n 2  0, 2 mol de menthol et quelques gouttes d'acide sulfurique concentré. Le mélange ainsi obtenu a un
volume V  46 mL .
On répartit à volumes égaux le mélange dans des tubes à essais, qu’on scelle hermétiquement.On
plonge simultanément les tubes dans un bain marie à la température  et on déclenche le chronomètre.
A intervalles de temps réguliers, on ressort un tube à essai du bain marie et on le place dans de l’eau
 
glacée puis on dose l’acide restant par une solution d’hydroxyde de sodium Na (aq) HO(aq) .
Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe d'évolution de la quantité de matière de l’acide
éthanoïque restant dans l’erlenmeyer en fonction du temps : n r  f (t) .la droite (T) représente la
tangente à la courbe à t  0 .
2-1-Quel est le rôle de l’acide sulfurique et de l’eau glacée dans cette réaction ?
2-2-Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide éthanoïque restant avec la solution
d’hydroxyde de sodium.
2-3-Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
a- L’élévation de la température conduit à l’augmentation du rendement de la réaction d’estérification.
b-Sous une température donnée, la vitesse volumique de la réaction d’estérification diminue avec le temps.
c- La constante d’équilibre dépend de la composition initiale du mélange réactionnel.
d- L’estérification est une réaction rapide et totale.
2-4- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction d’estérification (On symbolise le menthol par
R  OH ).
2-5 –Déterminer en mol.L1.min 1 la valeur de la vitesse volumique de la réaction à l’instant t=0 .
2-6- Déterminer la valeur de t1/2 le temps de demi- réaction.
2-7- Calculer le rendement de la réaction d’estérification.
2-8- On refait l’expérience précédente, dans les mêmes conditions expérimentales, en utilisant un
mélange contenant n ac  0,3mol d’acide éthanoïque et n al  0, 2 mol de menthol.
Déterminer, à l’équilibre, les quantités de matière de l’ester formé et de l’acide éthanoïque restant dans
le mélange.

nr(mol)

(T)

0,40

0,02

0 04 t(min)

121
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EXERCICE 8 | Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction :
Plusieurs fruits contiennent des esters à gout distingué. Par exemple le gout d’anan as est dû au butanoate
d’éthyle, qui est un ester de formule développée :

Pour satisfaire les besoins de l’industrie alimentaire en cet ester, on utilise un ester
identique à l’ester naturel extrait de l’ananas, mais synthétisé plus facilement et moins chère.
On donne :
 Masses molaires : M(O) = 16 g.mol-1, M(C) = 12 g.mol-1, M(H) = 1 g.mol-1.
1- On obtient le butanoate d’éthyle par réaction entre un acide carboxylique (A)
avec un alcool (B) en présence d’acide sulfurique, selon l’équation suivante :

 Citer les caractéristiques de cette réaction.


 Donner la formule semi -développée de l’acide carboxylique (A) et l’alcool (B).
2- On chauffe par reflux, un mélange équimolaire contenant n 0 = 0,30 mol d’acide
(A) et n 0 = 0,30 mol d’alcool (B), en présence d’acide sulfurique. On obtient à
l’équilibre 23,2 g de butanoate d’éthyle.
 Trouver, à l’aide du tableau d’avancement :
a- La constante d’équilibre K associée à la réaction étudiée.
b- La valeur du rendement r de cette réaction.
 On réalise la même transformation, en utilisant n mol d’acide carboxylique
(A), et n 0 = 0,30 mol d’alcool (B). Calculer la quantité de matière n pour obtenir un rendement r’ = 80%.

EXERCICE 9 | Examen SM 2013 S.N | 35 min


Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1BzZFMP6jdIupeuw8PQyw7KpT2zPyYiIW/view
Les transformations chimiques peuvent être totales ou non totales .Les chimistes utilisent plusieurs
méthodes pour suivre quantitativement les transformations chimiques au cours du temps et les
contrôler pour augmenter leur rendement ou diminuer leur vitesse pour limiter leurs effets.
Parfois le chimiste change l’un des réactifs pour obtenir le même produit avec plus d’efficacité.
Données

Le composé organique Masse molaire (g.mol1 ) Masse volumique (g.mL1 )

L’acide  A  M(A)  88, 0 (A)  0,956


L’alcool  B  M(B)  88, 0 (B)  0,810
M(AN)  158, 0 (AN)  0,966
Anhydride butanoique  AN 

1. suivi temporel d’une transformation chimique


On mélange dans un erlenmeyer un volume VA  11 mL de l’acide (A) de formule :

122
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O
CH3 CH2 CH2 C Et 0,12 mol de l’alcool (B) de formule : CH3 CH CH2 CH2 OH

OH
CH3
On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques pierres ponces.
1
Après chauffage, il se forme un composé ( E ) de masse molaire M(E)  158g.mol .
Le graphe x  f (t) donne l’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps t , (fig1).
La droite    représente la tangente à la courbe x  f (t) à l’instant t  0 .
 Donner la définition du temps de demi-réaction et déterminer sa valeur .
 Calculer graphiquement la valeur x(mol) 1
de la vitesse volumique v(0) à l’instant t  0 . 
II. Rendement de la réaction 0,08
 Écrire, en utilisant les formules
semi-développées , l’équation de la synthèse 0,07
du composé (E) à partir de l’acide (A) 0,06
et l’alcool (B) et donner le nom du composé
0,05
(E) suivant la nomenclature officielle.
 Calculer la quantité de matière 0,04

initiale de l’acide (A) . 0,03


 Calculer la valeur de la constante
0,02
d’équilibre K associée à l’équation de
synthèse du composé (E) . 0,01
t(min)
 On mélange 0,12 mol de l’acide
(A) et 0,24 mol de l’alcool (B) : 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
a- calculer l’avancement finale de la réaction qui a lieu.
b- calculer le rendement de la réaction.
3. Contrôle de l’évolution du système chimique
On peut améliorer également le rendement de la réaction précédente en remplaçant l’acide (A) par
l’anhydride butanoique (AN) .
On mélange un volume VB  13 mL de l’alcool(B) et un volume VAN  14 mL de l’anhydride butanoique,
On obtient une masse m( E ) du composé ( E ).
 Écrire l’équation de la réaction dans ce cas en utilisant les formules semi-développées.
 Calculer la masse m (E ).
EXERCICE 10| Examen SM 2010 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1rx25PbcVVSHOnwruDmQPdAcrsOfyE_VQ/view

Deux composés organiques (A)éthanoate 3- methylbutyl et(B) butanoate de propyl ont


la même formule brute C7H14O2 et possèdent le même groupe caractéristique, mais ils
n’ont pas la même formule semi- développée .
Formule semi-développée du Formule semi-développée du
composé (A) composé (B)
O CH3 O

CH2 CH CH2 CH2 CH3


C C
O CH2 CH2 O CH2
H3C CH3 H3C

123
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Le composé (A) possède un goût et une odeur de banane , il est utilisé comme composé
additif dans l’industrie alimentaire , le composé (B) est utilisé dans l’industrie des parfums.
Données :
Masses molaires moléculaires :
M(A) = M(B) = 130 g.mol-1 ; M(H2O) = 18,0 g.mol-1
Masse volumique de l’eau : (H2O) = 1,00 g.mL-1
Masse volumique du composé A : (A) = 0,87 g.mL-1
Constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO- à 25°C: KA = 1,80.10-5.
Produit ionique de l’eau à 25°C: Ke = 10-14.
I- Groupement fonctionnel
 Donner le groupe caractéristique commun aux deux composés (A) et (B) .
Donner la formule semi développée de l’acide et de l’alcool qui donnent par réaction chimique le
composé (A) .
II- Etude de l’hydrolyse du composé (A)
On dissout 30 mL de l’éthanoate 3-méthylbutyle dans un volume d’eau pour obtenir un mélange
réactionnel de volume 100 mL.
On répartit 50 mL de ce mélange dans 10 béchers de telle sorte que chaque bécher contient 5 mL du
mélange réactionnel et on garde 50 mL de ce mélange dans un ballon .
A l’instant t = 0 on place les dix béchers et le ballon dans un bain marie de température constante  .
A un instant t , on fait sortir un bécher du bain marie et on le place dans de l’eau glacée ; et on dose
la quantité de matière n de l’acide formé par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de
concentration CB . 1
nT (mol)
On réalise ce dosage en présence d’un indicateur
coloré convenable . (T)
On répète la même opération pour les autres 0.08
béchers à des instants différents.
On désigne par VBE le volume de la solution 0.06
d'hydroxyde de sodium correspondant
à l’équivalence . 0.04
Les résultats de ce dosage permettent
d’obtenir la courbe de l’évolution de la
0.02
quantité de matière nT de l’acide formé dans
le ballon en fonction du temps n T  f (t) ,figure(1) . t (min)

0 40 80 120
1-Réaction du dosage
Ecrire l’équation de la réaction du dosage .
Exprimer la constante d’équilibre K associé à l’équation du dosage en fonction de la constante
d’acidité KA du couple CH3COOH/CH3COO- et la constante Ke .
Calculer la valeur de K .
 On considère que la réaction du dosage est totale .
Exprimer la quantité de matière n de l’acide contenu dans le bécher à un instant t en fonction de CB et VBE .

En déduire en fonction de CB et VBE la quantité de matière nT de l’acide formé dans le ballon au


même instant t et à la même température  .
2- Réaction d’hydrolyse
Donner les caractéristiques de la réaction d’hydrolyse.
Calculer les quantités de matière n(A)i du composé (A) et n(H2O)i de l’eau contenues dans le
ballon avant le début de la réaction.
En déduire , à l’équilibre , la valeur du taux d’avancement final  de la réaction hydrolyse.
La droite (T) représente la tangente à la courbe nT = f(t) à l’instant t = 0 , figure (1) .
Déterminer la valeur de la vitesse volumique de la réaction qui a lieu dans le ballon à t = 0 .
Expliquer comment évolue la vitesse volumique de la réaction au cours du temps .
Quel est le facteur cinétique responsable de cette évolution ?

124
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2
eme
2 partie : synthèse d’un ester
Afin de comparer les actions de l’acide butanoïque et de l’anhydride
butanoïque sur le propan-1-ol , on réalise deux synthèses en utilisant
le dispositif de la figure (2) : Ballon
- 1ère synthèse : on introduit dans le ballon une quantité
de matière ni de propan-1-ol et de l’acide butanoïque en excès .
- 2ème synthèse : on introduit dans le ballon la même quantité
de matière ni de propan-1-ol et de l’anhydride butanoïque en excès.
Les courbes (1) et (2) représentent respectivement
l’avancement de la 1ère et de la 2ème synthèse
en fonction du temps t , figure (3) . x (mol) 3

(2)
Donner le nom du dispositif utilisé pour cette 0,15
synthèse , justifier son choix.
En utilisant les formules semi- développées , 0,1 (1)
écrire l’équation chimique de la 2ème synthèse .
 A partir des deux courbes expérimentales 0,05
(1) et (2), déterminer le rendement de
la première synthèse .
0 10 20 30 t(min)

Pour comparer la réaction de l’acide butanoïque et la réaction de son anhydride sur l’éthanol, on
réalise séparément deux expériences à la même température.
– La première expérience: On introduit dans un ballon la quantité n0 = 0,3mol d’éthanol, la
même quantité n0 d’acide butanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ; puis on
chauffe à reflux le mélange. Une réaction d’estérification se produit.
– La deuxième expérience: On introduit dans un autre ballon la quantité n0 = 0,3mol
d’anhydride butanoïque et la même quantité n0 d’éthanol, puis on chauffe à reflux le mélange. Une
réaction chimique se produit.
Les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous représentent respectivement, l’évolution temporelle de
l’avancement de la réaction lors de la première et de la deuxième expérience.
x (mol)

(2)
0,3

0,2
(1)
0,1

0 20 40 t(min)
Quel est l’intérêt d’un chauffage à reflux ?
Déterminer pour chaque expérience, la valeur du temps de demi-réaction t1/ 2 . En déduire la
réaction la plus rapide.
Déterminer pour chaque expérience, le taux d’avancement final de la réaction. En déduire
laquelle des deux réactions chimiques est totale.
En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction chimique qui se
produit lors de la deuxième expérience.

125
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EXERCICE 11| Examen SM 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/12-v7qEBLhRAGTneBxzNAH-YRwdwe6MTi/view
O
Le 2-méthylpropanoate d’éthyle de formule semi-développée
un ester à odeur de fraise. L’hydrolyse de cet ester ,noté E , CH3 CH C O CH2 CH3 est
conduit à la formation d’un acide et d’un alcool. CH3
n(mmol)
On réalise deux mélanges
équimolaires de l’ester E et
d’eau. Le volume de chaque
mélange est V0 .
Les courbes (1) et (2) de la (1)
figure ci-contre représentent 450
(2)
l’évolution au cours du temps,
400
de la quantité de matière de (T) t(min)
l’ester E à une même 350
0 5 10
température  . L’une des deux
courbes est obtenue en réalisant cette hydrolyse sans catalyseur.
2-1- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation modélisant la réaction qui se produit.
2-2- Déterminer graphiquement le temps de demi- réaction dans le cas de la transformation
correspondant à la courbe (1).
2-3-Indiquer, en justifiant la réponse, la courbe correspondant à la réaction d’hydrolyse sans catalyseur.
2-4- En utilisant la courbe (2), déterminer en mol.L1.min 1 la vitesse volumique de réaction à l’instant
t1  5min ((T) représente la tangente à la courbe (2) au point d’abscisse t1 ).On prend le volume du
mélange réactionnel V0  71 mL .
EXERCICE 12| Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
Les esters sont des substances organiques, caractérisés par des arômes spécifiques. Ils sont utilisés
dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique... Ils peuvent être extraits de certaines substances
naturelles comme ils peuvent être synthétisés aux laboratoires.
On étudie dans cette partie la réaction de l’acide méthanoïque avec le propan -1-ol (C3H7 OH) .
On donne la masse molaire : M(HCOOH)  46g.mol1 .
En chauffant, à reflux, à une température constante, un mélange (S) contenant n1  0, 2 mol d’acide
méthanoïque et n 2  0, 2 mol de propan-1-ol , on obtient un composé organique et de l’eau. On choisit
l’instant du début de la réaction comme origine des dates ( t  0 ).
1- Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
Au cours d’une réaction d’estérification :
a- la quantité de matière de l’ester formé diminue en éliminant l’eau.
b- le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
c-le quotient de réaction diminue .
d- la vitesse volumique de la réaction augmente au cours de l’évolution temporelle du système.
2-Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation chimique modélisant la réaction qui a
lieu. Donner le nom du composé organique formé.
3-A un instant de date t1 , la masse de l’acide restant est m  6,9g .
Sachant que le rendement de cette réaction est r  67% , montrer que l’état d’équilibre n’est pas
encore atteint à cet instant .

126
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EXERCICE 13| Examen SM 2014 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oiReC6OH9A3Q4yte-H-Bf6gv22FJTrtv/view

L’oléine est un corps gras constituant majoritaire de l’huile d’olive , c’est un triglycéride qui peut
être obtenu par la réaction du glycérol avec l’acide oléique .
Pour préparer le savon , on chauffe à reflux , une fiole contenant une masse m  10,0g d’huile
d’olive(oléine ) et un volume V  20mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
C  7,5mol.L1 et un volume V  10mL de l’éthanol et des pierres ponce .On chauffe le mélange
réactionnel pendant 30min puis on le verse dans une solution saturée de chlorure de sodium .Après
agitation et refroidissement du mélange , on sèche le solide obtenu et on mesure sa masse , on
trouve alors m  8,0g .
Données : glycérol : CH2OH  CHOH  CH2OH ; Acide oléique : C17 H33  COOH
Masses molaires en g.mol1 :
Composé oléine savon
Masse molaire en g.mol-1 M(O)=884 M(S)=304

Expliquer pourquoi on verse le mélange réactionnel dans une solution saturée de chlorure de
sodium.
 Ecrire l’equation de la reaction du glycerol avec l’acide oleique .Préciser la formule semi-
développée de l’oléine .
Ecrire l’équation de la réaction de saponification et déterminer la formule chimique du savon en
précisant la partie hydrophile de ce produit.
On suppose que l’huile d’olive n’ est constitué que d’oléine. Montrer que l’expression du
m M (O)
rendement de la réaction du saponification s’écrit sous la forme r  . .Calculer r .
3m M ( S )
Partie II : Préparation d’un ester
Les esters sont des substances organiques, caractérisés par des arômes spécifiques. Ils sont utilisés
dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique... Ils peuvent être extraits de certaines substances
naturelles comme ils peuvent être synthétisés aux laboratoires.
On étudie dans cette partie la réaction de l’acide méthanoïque avec le propan -1-ol (C3H7 OH) .
On donne la masse molaire : M(HCOOH)  46g.mol1 .
En chauffant, à reflux, à une température constante, un mélange (S) contenant n1  0, 2 mol d’acide
méthanoïque et n 2  0, 2 mol de propan-1-ol , on obtient un composé organique et de l’eau. On choisit
l’instant du début de la réaction comme origine des dates ( t  0 ).
Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
Au cours d’une réaction d’estérification :
a- la quantité de matière de l’ester formé diminue en éliminant l’eau.
b- le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
c-le quotient de réaction diminue .
d- la vitesse volumique de la réaction augmente au cours de l’évolution temporelle du système.

Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation chimique modélisant la réaction qui a
lieu. Donner le nom du composé organique formé.
A un instant de date t1 , la masse de l’acide restant est m  6,9g .
Sachant que le rendement de cette réaction est r  67% , montrer que l’état d’équilibre n’est pas
encore atteint à cet instant .

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EXERCICE 14| Examen SM 2012 S.R | 35 min
Lien de.correction :https://drive.google.com/file/d/1oa5jnxkHtXjO6aKNui5kfMhGllIVWFPs/view
Les fruits contiennent des espèces chimiques organiques ayant un arôme caractéristique des
esters .
On peut préparer un ester de formule brute CnH2nO2 à partir d’un acide carboxylique CxH2x O2
et d’un alcool CyH(2y+2)O . Dans des conditions précises on peut regénérer ces deux
composés par l’hydrolyse de l’ ester .
L’objectif de cette partie est la détermination de la formule semi développée d’un ester E à
partir de l’étude de l’hydrolyse de l’ester.
-
Données : - Le produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 1,0.10-14 .
- La masse molaire de l’eau : M(H2O) = 18 g.mol-1 .
- La densité de l’ester E par rapport à l’eau : d = 0,9 .
- La masse volumique de l’eau : re =1g.mL-1.
- les masses molaires atomiques : M(H)=1g.mol-1 ; M(C)=12g.mol-1 ; M(O)=16g.mol-1 ;
Pour étudier l’hydrolyse d’un ester E à l’état liquide, de formule brute C4H8O2 , on réalise l’expérience
suivante :
· On répartit à égalité la quantité de matière n1=0,05mol de l’ester E dans dix tubes à essai et on
ajoute dans chaque tube à essais une quantité d’eau froide et une goutte d’acide sulfurique
concentré de telle façon que chaque tube à essai contient V1=5mL du mélange .
· On met dans un bécher n2=n1=0.05mol de l’ester E et une quantité d’eau froide et quelques gouttes
d’acide sulfurique concentré pour avoir dans le bécher le volume V2=50mL du mélange .
· A l’instant t=0 , on place les tubes à essai et le bécher dans un bain marie maintenu à une
température constante q=80°C .
On modélise la transformation de l’hydrolyse de l’ester E par une réaction chimique dont l’équation
est : C4 H8O2 + H 2O ¬¾¾¾ ¾® Cx H 2x O2 + Cy H 2y+2O
1- On fait sortir un des tubes à essai à une date t et on le met dans de l’eau glacée , puis on dose l’acide
formé dans le tube à essais à l’aide d’une solution S d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
CB = 5,0.10-1 mol.L-1 en présence d’un indicateur coloré convenable .
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction du dosage de l’acide produit par
l’hydrolyse de l’ester E vaut K=1,6.109 à 25°C.
1.1- Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
-
1.2- Calculer la constante d’acidité KA du couple C x H 2 x O 2 / C x H 2 x -1O 2 à 25°C .
1.3- Préciser parmis les indicateurs colorés suivants l’indicateur coloré convenable à ce dosa ge .
Justifier la réponse .
Indicateur coloré Zone de virage nE(mmol)
Héliantine 4,4 - 3,1
Rouge de méthyle 6,2 - 4,4
phénolphtaléine 10 - 8,2

2- Les résultats obtenus à l’aide du dosage 3,5


permettent de tracer la courbe représentée dans la
figure ci contre traduisant la variation de la
quantité de matière nE de l’ester restant dans un tube
à essai en fonction du temps. 2,1
La droite (T) représente la tangente
à la courbe à l’instant t = 50 min .
2.1- Calculer la constante d’équilibre K'
associée à l’équation de la réaction de 0,7 (T)
l’hydrolyse de l’ester E.
0
50 150 250 t(min)

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2.2- Calculer le rendement de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E .


3/3.1- Exprimer la vitesse volumique v de la réaction d’hydrolyse dans le tube à essai en fonction de
dn E
V1 et .
dt
3.2- Choisir la bonne réponse et justifier :
La vitesse volumique de la réaction d’hydrolyse de l’ester dans le bécher à la date t=50min est :
a- Supérieure à la vitesse volumique v de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E dans le tube à essai
à la date 50min ;
b-inférieure à la vitesse volumique v de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E dans le tube à essai
à la date 50min ;
c- égale à à la vitesse volumique v de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E dans le tube à essai à la
date 50min ;
4- A la fin de la réaction de l’hydrolyse de l’ester E, et après avoir refroidit le mélange obtenu dans le
bécher , on extrait l’alcool formé dont la masse est m=2,139 g .
Déterminer la formule semi développée de l’ester E .
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.‫اللهم اجعل التوفيق من نصيب كل من استفاد من هذا العمل وأسألكم الدعاء والرحمة ألبي وأمي‬

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‫عزيزي التلميذ‪,‬عزيزتي التلميذة‬
‫لكي يتحقق ما نطمح إليه من وراء هذا العمل ينبغي إتباع الطريقة التالية أثناء معالجة التمارين‪:‬‬
‫‪ ‬قراءة التمرين بتمعن ومحاولة تذكر المكتسبات السابقة و الدروس المنجزة المرتبطة بها‪.‬‬
‫‪ ‬تصحيح األجوبة الخاطئة و البحث عن األسباب التي أدت إليها‪.‬‬
‫أملي أن يساعد هذا الكتاب بقدر ما بذل من جهد من أجل تحسين مستواكم الدراسي من جهة و الجتياز االمتحان‬
‫االشهادي من جهة أخرى ‪.‬‬

‫اللهم اجعل التوفيق من نصيب كل من استفاد من هذا العمل وأسألكم الدعاء والرحمة ألبي وأمي‪.‬‬

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