AA Résumés Et Exercices PC Biof
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[email protected] Lycée Mohamed 5 casa
f Zakaryae chriki
Physique
Unité 1....................................................................................1
Introduction
Les ondes Mécaniques Progressives
Les Ondes Mécaniques Progressives Périodiques
Les ondes Lumineuses
Unité 2...................................................................................29
Décroissance Radioactive
Noyaux, Masses, Energie
Unité 3...................................................................................45
Le Dipôle RC
Le Dipôle RL
Le Cricuit RLC libre
Modulation d'Amplitude
Chimie
Unité 1...................................................................................101
Rappel
Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens
Suivi temporel d'une transformation chimique
Unité 2...................................................................................119
Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens
État d’équilibre d’un système chimique
Transformations associées à des réactions acido-basiques en solution aqueuse
La partie de la physique unité 1
Introduction
Complément Mathématique............................................................2
Analyse Dimensionnelle .................................................................3
Utilisation d'une calculatrice scientifique .........................................4
Exercices........................................................................................6
Exercices.......................................................................................10
Résumé.........................................................................................20
Exercices.......................................................................................23
1
Complément Mathématique
1- Formules trigonométriques
coté adjacent
cos α
hypoténuse
coté opposé
sin α
hypoténuse
coté opposé sin α
tan α
coté adjacent cos α
cos2(α) + sin2(α) = 1 cos(a + b) = cos(a).cos(b) – sin(a).sin(b)
2.cos(α).sin(α) = sin(2.α) sin(a + b) = sin(a).cos(b) + sin(b).cos(a)
2- Dérivée
df (t)
La dérivée f '(t) est notée : (notation différentielle)
dt
(a.f ) ' a.f ' (f n ) ' n.f n 1.f '
(f.g) ' f '.g g '.f f'
( f )'
f f '.g g '.f 2. f
( )'
g g2 (cos(a.t b)) ' a sin(a.t b)
f (g) ' f '(g).g ' (sin(a.t b)) ' a cos(a.t b)
3- Logarithmes
3-1- Logarithme népérien :
a- Quelques formules :
ℓn(a.b) = Ln(a) + Ln(b) ℓn(1) = 0
a ℓn(e) = 1 ( e ≈ 2,718)
ℓn( ) = ℓn(a) – ℓn(b) f'
b ( n f )'
ℓn(an) = n. ℓn(a) f
b- Fonction réciproque :
C’est la fonction exponentielle noté (e) tel que : ℓn(x) = a x = ea Sa dérivée : (ef ) ' f '.ef
(Exemple : (ea.t ) ' a.ea.t )
3-2- Logarithme décimal :
a- Définition :
n(x)
og(x) Mêmes formules que Ln, sauf : ℓog(10) = 1
n(10)
b- Fonction réciproque :
C’est la fonction puissance de base 10 ℓog(x) = a x = 10a
Remarque : ℓn et ℓog sont des fonctions croissantes. a > b ℓn(a) > ℓn(b)
4-É Equation différentielle du premier ordre
dy 1
C’est une équation de la forme : .y b
dt τ
« τ » la constante de temps du système ;
« b » la valeur de y en régime permanent (lorsque y devient constante).
La solution de cette équation s’écrit sous la forme : y(t) = A.e-α.t + B
NB : et A doivent être non nulles, B le peut selon le cas.
Méthode à suivre pour résoudre cette équation différentielle :
-α t 1
Remplacer l’expression de y(t) dans l’équation différentielle. -α A e + .( A e -α t + B ) = b
τ
2
1 B
Factoriser sous la forme : A.e -α t ( - α +) = b-
τ τ
Imposer la condition pour que cette égalité e( ntre un terme variable et
α 1/ τ 0 α 1/ τ
un autre constant), soit vérifiée :
b B / τ 0 B b.τ
Utiliser les conditions initiales Pour déterminer A.
Exemples : * y(0) = 0 A + B = 0 A = - B * y(0) = E A + B = E A = E - B
Analyse Dimensionnelle
1- Unités internationales et équation aux dimensions
Deux grandeurs A et B sont homogènes, s’il existe un nombre tel que A = B, on dit que A et B ont la même
dimension.
On associe à chaque relation une équation dont les deux membres sont les dimensions des grandeurs utilisés dans
la relation.
Le système international d’unités (SI) se compose de sept unités :
Température
Intensité du
Quantité de
lumineuse
Grandeur
Longueur
Intensité
matière
courant
Masse
Durée
kilogra
Unité mètre
mme
seconde Ampère mol Kelvin Candela
Symbole
m kg s A mol K Cd
de l’unité
Symbole I N
L M T
de la Intensit Nombre Θ J
Longueur Masse Temps
dimension é de moles
4
Les Ondes Mécaniques Progressives
Exemples :
Une onde se propageant : Exemples :
- À la surface de l’eau - Une onde se propageant dans un ressort.
- Le long d’une corde. - L’onde sonore.
• La direction dans laquelle se propage la perturbation est la direction de propagation de l’onde.
3. Superposition de deux ondes.
L’onde sonore est une onde mécanique longitudinale se propageant dans
les milieux matériels élastique .
Corde
On donne :
La sensibilité horizontale: Sh =1ms/div ; la célérité de la propagation du son dans l’eau : Veau = 1500 m.s-1.
1. Est que le son est une onde longitudinale ou transversale.
2. Déterminer la valeur du retard temporel entre les microphones R1 et R2.
3. Déduire la valeur Vair de la célérité de la propagation des ondes sonores dans l’air.
4. Déterminer la valeur du retard temporel τ’ quand on déplace le microphone vers la droite à partir de sa
position initiale de L= 51cm.
5. Comparer Vair et Veau. Que peut-t-on déduire.
6
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EXERCICE 3| Examen PC 2011 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DBqIeXjve9cE_mnBttNyDck7yI-lXC4q/view
L’échographie utilisant les ondes ultrasonores est une méthode de détermination des épaisseurs
des nappes souterraines.
Cet exercice vise à déterminer, la célérité de propagation des ondes ultrasonores dans l’air, ainsi que
l’épaisseur d’une nappe souterraine de pétrole
1- Détermination de la célérité des ondes ultrasonores dans l’air :
On place sur un banc rectiligne un émetteur E d’ondes ultrasonores, e t deux récepteurs R1 et R2
distants de d = 0,5 m (Figure 1).
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope, aux entrées Y1 et Y2, les signaux reçus par les deux
récepteurs, On obtient l’oscillogramme représenté sur la figure 2.
A représente le début du signal reçu par R1, et B le début de celui reçu par R2.
1 2
𝟎, 𝟐 𝒎𝒔
𝑹𝟏
𝑬
𝑹𝟐
𝒅 = 𝟎, 𝟓 𝒎
1-1- Déterminer à partir de l’oscillogramme de la figure 2, le retard horaire τ entre les deux signaux reçus par
les deux récepteurs R1 et R2.
1-2- Calculer vair la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans l’air.
1-3- Ecrire l’expression de l’élongation yB(t) du point B à l’instant t, en fonction de l’élongation du point A.
7
Les Ondes Mécaniques Progressives Périodiques
d=MN=2x4=8cm
d=SM=4x4=16cm Δt=t2-t1
Δt=t1-t0=t1
3. Etat de vibration de deux points
Deux points, M1 et M2 d’un milieu à 1 dimension, vibrent en opposition de phase si
• Elles vibrent en opposition de phase Y(M1) = - Y(M2)
• Leur distance d est égale à un nombre entier impair de demi-longueurs d’onde λ :
�
= . �� + � .
Comment Vibrent deux points ?????
− Δ
= = = k Ou bien = Δt. � = k
λ λ λ
Si k
k = ---,00 K = ---,50
Un nombre entier naturel Un nombre décimal (… ,50 = … virgule 50)
alors les points vibrent en phase alors les points vibrent en opposition de phase
NB :
Pour comparer la source (S) avec un point M du milieu de propagation on calcul
�
8
Equation horaire d’un point du milieu de propagation ?????
YM(t)=YS( t –
• On déterminer la durée soit directement = …… ou on calcule sa valeur =
• La perturbation au point M reproduit la perturbation de la source (S) avec un retard θ , car la perturbation met un
certain temps pour progresser de S à M
NB :
Tous les points (quand la perturbation y parviens à l’instant t) reproduisent la même perturbation que la source (S)
(perturbation crée à l’instant t0)
4. Sens de mouvement d’un point
Du point on suit légèrement l’allure de l’onde vers la source (S) on peut déterminer :
- Le sens du mouvement d’un point
- Le sens de mouvement du front (F) et en déduire le premier mouvement de chaque point et en particulier celui de la
source (S)
Exemple : La figure représente l’aspect d’une corde à un instant t
Les vents créent aux larges des océans des vagues qui se propagent vers les côtes. Le but de cet
exercice est d’étudier le mouvement de ces vagues.
On considère que les ondes se propageant à la surface des eaux des mers sont progressives
et sinusoïdales de période T = 7 s.
L’onde étudiée est-elle longitudinale ou transversale ? Justifier.
Calculer V, la vitesse de propagation de ces ondes, sachant que la distance séparant
deux crêtes consécutives est d = 70 m.
1
La figure 1 modélise une coupe verticale de
l’aspect de la surface de l’eau à un instant t. M
S
On néglige le phénomène de dispersion, et on considère S
comme source de l’onde et M son front loin de S de la
distance SM.
A l’aide de la figure 1, écrire l’expression du quai 1 2
retard temporel τ du mouvement de M par rapport
à S en fonction de la longueur d’onde λ. Calculer a
la valeur de τ.
Préciser, en justifiant, le sens du mouvement de quai 2
M à l’instant où l’onde l’atteint.
Les ondes arrivent à un portail de largueur a = 60 m situé entre deux quais d’un port (Figure2).
Recopier le schéma de la figure 2, et représenter dessus les ondes après la traversée
du portail, et donner le nom du phénomène observé.
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EXERCICE 2 | Examen SVT 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oIa8TYIKZyx8edgTOX5kTPEbqbAkmzw1/view
La propagation des ondes est un phénomène naturel qui peut se produire dans certains milieux.
Dans différentes conditions, l’étude d’une telle propagation peut engendrer des informations sur
la nature des ondes, leurs caractéristiques, et sur le milieu de propagation.
La figure ci-dessous donne deux dispositifs (1) et (2) permettant d’étudier la propagation d’une onde à
la surface de l’eau et la propagation du son dans l’air.
Document (a)
Document (b)
2.1. Lequel des deux documents (a) et (b) montre une périodicité spatiale?
2.2. Déterminer la fréquence N1 de l’onde.
2.3. Calculer la célérité v1 de propagation de l’onde à la surface de l’eau.
2.4. Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition
vraie.
L’élongation du point M en fonction de l’élongation de la source S s’écrit :
A yM (t) = yS (t + 0,1) B y M (t) = yS (t + 0, 05) C y M (t) = yS (t - 0,1) D y M (t) = yS (t - 0, 05)
3. On interpose à la surface de l’eau un obstacle muni d’une ouverture de diamètre L = 8 cm . L’onde
produite à la surface de l’eau par la source se propage après avoir traversé l’ouverture.
3.1. Quel phénomène peut-on observer lorsque l’onde traverse l’ouverture ? Justifier.
3.2. Déduire la longueur d’onde 2 et la célérité de propagation v2 de l’onde au-delà de l’ouverture.
4. Le haut-parleur du dispositif (2), émet des ondes sonores de fréquence N 2 = 10 kHz .
4.1. Les ondes sonores produites peuvent-elles se propager dans le vide? Justifier.
4.2. Les ondes sont captées par deux microphones M1 et M2 qui occupent la même position. Les courbes
visualisées sur l’écran de l’oscilloscope apparaissent en phase.
Lorsqu’on déplace M2 par rapport à M1 d’une distance d = 34 cm , les deux courbes observées à
l’oscilloscope apparaissent à nouveau en phase pour la dixième (10) fois. Déduire la célérité de
propagation du son dans l’air.
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EXERCICE 3 | Examen PC 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WY9zXML-bf-OIXU-35EiG9pw_pTWoLfg/view
Généralement les séismes des fonds des océans, causent des évènements naturels appelés
tsunami, se présentant sous forme de vagues qui se propagent aux surfaces des eaux, et arrivent
aux côtes avec des hautes énergies destructives.
On modélise un tsunami par une onde mécanique progressive périodique, se propageant à la
surface de l’eau avec une vitesse v variant avec la profondeur h de l’océan selon la relation
v g.h , dans le cas des petites profondeurs comparées à la longueur d’onde (λ ˃˃ h) où
-2
λ est la longueur d’onde et g l’intensité de pesanteur. On donne : g =10 m.s
On étudiera la propagation d’un tsunami dans une région de l’océan de profondeur supposée constante : h = 6000 m.
Justifier que les ondes se praopageant à la surface de l’océan sont transversalles.
Calculer la vitesse de propagation des ondes dans cette région de l’océan.
Sachant que la durée séparant deux crêtes consécutivesest T = 18 min.
déterminer la valeur de la longueur d’onde λ.
Dans le cas (λ ˃˃ h), la fréquence des ondes tsunami reste constante lors de sa propagation
vers la côte. Comment varie la longueur d’onde λ en s’approchant de la côte ? Justifier.
L’onde tsunami passe entre deux iles A et île B
île A
B séparées par un détroit de largeur d = 100 km.
On suppose que la profondeur de l’océan
aux voisinages des deux iles reste
constante, et que l’onde tsunami incidente
d
est rectiligne de longueur d’onde
λ = 120 km. (Figure ci sens de λ
La condition pour que l’onde soit diffractée à propagation
à la traversée du détroit, est- elle réalisée. Justifier.
Dans le cas où se produit une diffraction :
Donner, en justifiant, la longueur d’onde de l’onde diffractée.
Calculer l’angle de diffraction θ.
EXERCICE 4 | Examen SVT 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1LLGzvK2xO_HfAmzsURv072VZs_c7x38K/view
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(R) (R)
Photo N 8 Photo N 12
Déterminer
1- La durée Δt séparant la prise des deux photos N°8 et N°12 de l’onde,
2- La distance d parcourue par l’onde pendant la durée Δt.
3- La célérité de propagation de l’onde le long de la corde.
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EXERCICE 6| Examen SVT 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NfkfYMoTPb53eUhu2zCwq6fzEeYIuzkF/view
Les perturbations progressives crées à la surface de l’eau sont des ondes mécaniques. Selon les
conditions expérimentales, leur propagation engendre des phénomènes différents. L’étude de ces
phénomènes peut fournir des informations sur cette propagation et déterminer certaines de ses
caractéristiques.
Cet exercice vise l’étude de la propagation des ondes à la surface de l’eau dans deux situations
différentes.
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EXERCICE 7| Examen PC 2019 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1js8y04-3Bhf0eTqsmuP398tj9HWwB5jG/view
A l’aide d’un vibreur d’une cuve à ondes, on crée en un point S de la surface libre de l’eau une onde
progressive sinusoïdale de fréquence N = 20 Hz . Cette onde se propage à t=0 à partir du point S, sans
amortissement et sans réflexion.
La figure ci-contre représente une coupe, dans un plan 1,5 cm
vertical, d’une partie de la surface de l’eau à l’instant de
date t1 .
M
1. L’onde qui se propage à la surface de l’eau est-elle S
transversale ou longitudinale? Justifier.
2. Déterminer la longueur d’onde λ de l’onde étudiée.
3. Déduire la célérité V de l’onde à la surface de l’eau.
4. Le point M, situé à la distance d=SM du point S, est le front de l’onde à l’instant de date t1.
Exprimer le retard temporel τ du mouvement de M par rapport au mouvement de S, en fonction de
la période T de l’onde. Calculer τ .
EXERCICE 8| Examen PC 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WPw57C5c8gfyltvzSyMbAyAzM_uaeWHS/view
Recopier le numéro de la question et écrire à côté, parmi les quatre réponses proposées, la
réponse juste sans aucune justification ni explication.
- Propagation d’une onde mécanique à la surface de l’eau :
On crée, à l’instant t = 0 , en un point S de la surface de l’eau, une onde mécanique progressive
sinusoïdale de fréquence N = 50Hz .
La figure ci-dessous représente une coupe verticale de la surface de l’eau à un instant t .
La règle graduée sur le schéma indique l’échelle utilisée.
Surface de l’eau
S 1 cm
air
E2 R2
pétrole
Voie B
GBF
L oscilloscope
Pour tester une huile d’olive au laboratoire, on utilise le montage de la figure 1qui permet de comparer les
durées de parcours d’une onde ultrasonore dans des milieux différents.
L’émetteur E d’ultrasons génère simultanément deux salves d’ondes. Les récepteurs A et B sont reliés à une
interface d’acquisition qui déclenche l’enregistrement des 1
signaux dès que le récepteur B détecte en premier les D
A
ultrasons. L’huile testée est disposée dans un tube en verre Vers le
E
entre l’émetteur E et le récepteur B, tandis que l’air sépare système
d’acquisition
l’émetteur E du récepteur A(figure 1). B
par l’intermédiaire du système informatique, la durée t écoulée entre les deux signaux reçus en A et B .
L’échographie est un outil du diagnostic médical. Sa technique utilise une sonde à ultrasons.
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Les Ondes Lumineuses
Sur une fente très fine ou un fil très fin Sur un trou fin et circulaire
- La figure de diffraction est constituée d’une tache centrale et de taches - La tâche de diffraction constituée
secondaires situées symétriquement par rapport à la tache centrale. d’anneaux ou de franges colorés.
- La tache centrale est très lumineuse - La tache centrale est très lumineuse
- La luminosité et la largeur diminuent lorsqu’on s’éloigne de la tache - La luminosité et la largeur diminuent
centrale. lorsqu’on s’éloigne de la tache centrale.
- La diffraction est d’autant plus marquée que la largeur de la fente est faible.
20
NB :
- La largeur L de la tache centrale est d’autant plus importante que :
• La longueur d’onde λ de la radiation est importante
• La largeur a de la fente est faible
2.Les relations de diffraction:
L’écart angulaire θ, est l’angle entre le centre de la tache centrale et le centre de la première tâche sombre
(extinction) ou C’est le demi-diamètre angulaire de la tache centrale.
d : le rayon de la frange (tache) centrale
L=2.d : la largeur (diamètre) de la tache centrale
d L
tan(θ) ≈ =
D 2. D
θ étant faible alors
d L
θ= =
D 2. D
𝛌 d L λ
Or 𝛉 = , on en conclut θ = = =
𝐚 D 2.D a
NB :
- Les conditions de la diffraction : • Le diamètre de la fente soit faible • La lumière soit monochromatique
- Le phénomène de la diffraction montre que la lumière est une onde
3.La lumière visible:
- On caractérise une radiation lumineuse par sa longueur d’onde dans le vide.
- Le domaine de radiations lumineuses visibles s’étend de 400 nm (violet) à 780 nm (rouge), (400 nm ≤ λ ≤ 780 nm)
La radiation rouge a :
- La plus grande longueur d’onde λ
λ
- Le plus grand écart angulaire θ =
a
2.D.λ
- Le plus grand diamètre de la tache centrale L =
a
- Le plus faible coefficient de diffraction n
- La lumière blanche est une lumière polychromatique composée de toutes les lumières
visibles.
- La figure de diffraction obtenue présente une tache centrale blanche (superposition de
toutes les lumières colorées visibles) et des taches latérales irisées (multicolorées)
bordées de rouge d’un côté et de violet de l’autre.
- Le diamètre de la tache blanche est le même que celui de la tache violette
21
NB : - Le rayon incident et le rayon réfracté sont situés de part et d'autre de la normale.
- Les angles sont définis entre les rayon lumineux et la normale
- Un milieu est d’autant plus réfractant que l’indice de réfraction est élevé et l’angle dans ce milieu est faible
- n2 > n1 : le milieu (2) est plus réfractant que le milieu (1) et i1 > i2
- n > 1 et nair = 1 : indice de réfraction dans l’air et l’angle dans l’air est toujours la plus importante
Remarques :
C
On sait que n = avec C : La vitesse de la lumière dans le vide (l’air) et V : la vitesse de la lumière dans un milieu donné et
V
V n2 sin(i1 ) λ1 V1
λ= avec N : la fréquence, on conclut alors que n2/1 = = = =
N n1 sin(i) λ2 V2
2. Prisme
Un prisme d'indice (n) est un milieu transparent et homogène limité par deux plans
non parallèles faisant un angle A (Angle au sommet) et qui se coupent suivant une
droite qui est l'arête du prisme.
3. Trajet d’un radiation Lumineuse :
- Toutes les radiations incidentes ont même angle d’incidence (i) , diffèrent par leurs longueurs d’ondes par conséquent
par leurs indices de réfraction ( si n augmente alors r diminue)
- La radiation rouge est caractérisée par une longueur d’onde λ la plus élevée dans le visible donc son indice de
réfraction est le plus faible alors la radiation rouge est la plus dévié par rapport à la normale
3 .Cas particuliers : sin(i)= n.sin(r)
Déterminer Cas :1 Cas :2 Cas :3
le cas particulier
Incidence normale i=0 Emergence normale i’=0
Si i=i’
Conclusion r’=0
r=0 Tout rayon lumineux émergeant
Alors Tout rayon lumineux incident normalement de la surface du
r=r’ normalement à la surface du prisme est le prolongement d’un
prisme ne dévie pas incident normalement sur la même
surface
Remplacer dans 3) A = r + r'
3) A = r + r' 3) A = r + r'
= 2.r =2.r’
= r’ =r
3) A = r + r' 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) –A 4) D =( i + i’) –A
4) D =( i + i’) -A = 2.i-A
= i’-A = i-A
= 2.i’-A
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2) On éclaire le prisme (P) successivement par deux radiations lumineuses : l’une est rouge et
l’autre est jaune.
Données :
la célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1.
la longueur d’onde de la radiation rouge dans le prisme est : λ r = 474 nm .
la fréquence de la radiation rouge est : υr =3,91.1014 Hz .
les longueurs d’onde de la radiation jaune sont : λ0j =589nm dans le vide et λ j =355nm dans le
prisme (P).
2.1) Calculer la fréquence υ j de la radiation jaune.
2.2) Calculer les célérités vj et vr des radiations jaune et rouge dans le prisme.
2.3) Quelle propriété du prisme est mise en évidence par les 2
résultats de la question 2.2?
3) On éclaire, avec une radiation laser ayant une longueur d’onde Laser
L
λ , une fente fine horizontale de largeur a = 0,06 mm . On observe
sur un écran, placé à une distance D de la fente, un ensemble de Fente de
Largeur a
taches de direction verticale. La tache centrale a une largeur L D Ecran
(figure 2).
On change la distance D et on mesure à chaque fois la largeur L.
La courbe de la figure 3 donne les variations de L en fonction 3
L(cm)
de D : L = f D .
3.1) Etablir l’expression de L en fonction de λ, a et D.
(θ étant petit, on prend tan θ ≈ θ).
3.2) En exploitant la courbe L = f D , montrer que 600 nm . 2,4
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1- On éclaire le fil par la source laser, on observe sur l’écran des taches de diffraction. On désignera la
largeur de la tache centrale par L.
1.1. Quelles est la nature de la lumière mise en évidence par le phénomène de diffraction ?
1.2. Exprimer la longueur d’onde λ, en fonction de D, L et a, sachant que
l’expression de l’écart angulaire entre le milieu de la tache centrale et l’un de ses extrémités est : =
1.3. On mesure la longueur L de la frange centrale pour différents fils fins. a
Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe de la figure 2, qui
1
représente les variations de L en fonction de . Par exploitation de
a
cette courbe, déterminer la longueur d’onde λ.
2- On refait la même expérience en fixant un cheveu exactement à la place du fil. La mesure de la largeur de la
tache centrale donne : L’= 42 mm. Déterminer, à l’aide de la courbe, le diamètre d du cheveu.
EXERCICE 3| Examen SM 2008 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1bCPMUf1wkd5wjwljMbq_qC4nnY4ZVuf2/view
Une lumière monochromatique dont la longueur d'onde 𝜆 émit par une source laser rencontre verticalement de
fins fils verticaux dont le diamètre d est connu. 1
On voit l'aspect de diffraction obtenu sur un écran blanc à distance D de fil.
Nous mesurons la largeur L de la tache centrale et Nous calculons l’écart
angulaire θ entre le centre de la tache centrale et la 1ère extinction pour un fil
particulier. (Figure 1).
Données :
θ(rad) 2
• L’écart angulaire θ petit est exprimé par radians, avec tan θ ~ θ 0,6
• Vitesse de la lumière dans l'air : c = 3.108 m.s -1
1- Donner La relation entre θ, 𝜆 et d. 0,4
2- Trouvez, à l’aide de la figure 1, la relation entre L, 𝜆, d et D.
1
3- La courbe 𝜃 = 𝑓 (𝑑) est représentée sur la figure 2. 0,2
3.1. Déterminer à partir de la Courbe 2 la longueur d'onde 𝜆 de
la lumière monochromatique utilisée. 1 -1
0 (m )
3.2. En déduire la fréquence v de l'onde. 2.10 5 4.10 5 6.10 5 d
4- On met une source lumineuse blanche a la place de laser. La longueur de la
lumière visible se trouve entre 𝜆𝑣 = 400𝑛𝑚 (violet) et 𝜆𝑅 = 800𝑛𝑚
(rouge).
a- Déterminer la longueur d'onde de la lumière monochromatique qui correspond à la valeur maximale
de la largeur de la tache centrale.
b- Expliquez pourquoi la couleur de centre de la tache centrale apparaît blanche.
24
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EXERCICE 4| Examen PC 2010 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1CMYXlxrSX5eT9zUx5-nrcW_GeC_c8-7o/view
entrée 1 entrée 2
On donne : 0
25
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Dispersion de la lumiere
2. Diffraction de la lumiere
On réalise l’experience de la diffraction d’une lumiere monochromatique de longeueur
d’onde dans l’air émise par un dispositif laser , en utilisant une fente de largeur a comme l’indique la
figure 2 . On mesure la largeur d de la tache centrale pour differentes valeurs de la largeur a de la fente et
1
on represente graphiquement d f ; on obtient alors la courbe indiquée dans la figure 3 .
a
d 103 m
2
a
6
a
Lazer d 4
2 1
103 m 1
a
D 1,5 m 3 0 1 2 3 4
27
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Données :
- L’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence 1 est n1 = 1,626 .
- L’indice de réfraction de l’air est 1,00.
- c =3,00.108 m.s-1 .
montrer que la valeur de l’indice de réfraction du verre pour le rayon lumineux de fréquence 2 est
n2 = 1,652 .
trouver l’expression de la longueur d’onde 2 du rayon lumineux de fréquence 2 dans le verre ,en
fonction de c, n2 et 2 . Calculer 2 .
EXERCICE 8| Examen SM 2010 S.R | 20 min
https://drive.google.com/file/d/0ByqxF-yryhmyWVFkeUc2NXpoVlU/view?resourcekey=0-9kcXd_ze3AZ3mpRBGijjow
Lorsque la lumière rencontre un obstacle , elle ne se propage plus en ligne droite , il se produit le
phénomène de diffraction . ce phénomène peut être utilisé pour déterminer le diamètre d’un fil très fin .
Données :
La célérité de la lumière dans l’air est c = 3,00.108 m.s-1.
L’écart angulaire entre le centre de la tache centrale et la 1ère extinction lors de la diffraction par une
fente ou par un fil est exprimé par la relation dont est la longueur d’onde et a la largeur de la
a
fente ou le diamètre du fil .
I. Diffraction de la lumière Ecran 1
On réalise une expérience de diffraction Fente
à l’aide d’une lumière monochromatique
de fréquence = 4,44.1014 Hz .
L1
On place à quelques centimètres de la source
lumineuse une fente verticale de largeur a . Source lumineuse
La figure de diffraction est observée sur un D
écran vertical placé à une distance D = 50,0cm de la fente .
La figure de diffraction est constituée d’une série de taches
situées sur une perpendiculaire à la fente ,figure (1) .
La tache centrale est plus éclairée et plus large que les autres , sa largeur est L1 = 6,70.10-1cm .
Quel est la nature de la lumière que montre cette expérience ? 2
Trouver l’expression de a en fonction de L1 , D , et c .
Calculer a .
On place entre la fente et l’écran un bloc de verre Fente
L2
ئ
de forme parallélépipédique comme l’indique la figure (2) .
L’indice de réfraction du verre pour la lumière monochromatique
utilisée est n = 1,61 .
On observe sur l’écran que la largeur de la tache lumineuse
Bloc de verre
centrale prend une valeur L2 .
Trouver l’expression de L2 en fonction de L1 et n .
II. Détermination du diamètre du fil de la toile d’araignée D
On garde la source lumineuse et l’écran à leur place . On enlève le bloc de verre et on remplace la fente
par un fil rectiligne vertical de la toile d’araignée . On mesure la largeur de la tache centrale sur l’écran ,
on trouve alors L3= 1,00cm .
Déterminer le diamètre du fil de toile d’araignée .
28
La partie de la physique unité 2
Décroissance Radioactive
Résumé...................................................................................30
Exercices.................................................................................33
Résumé...................................................................................36
Exercices.................................................................................38
29
Décroissance Radioactive
a - Noyaux stables :
Certains noyaux gardent indéfiniment la même composition : ce sont des noyaux stables.
- Pour Z < 20, les noyaux stables se situent au voisinage de la droite d’équation N = Z.
Ils comportent à peu près autant de protons que de neutrons.
- Pour Z > 20, le nombre de neutrons augmente plus vite que le nombre de protons ; les
points se répartissent au-dessus de la droite N=Z
b - Noyaux instables :
L’instabilité du noyau a lieu si :
- Le noyau-père possède trop de neutrons par rapport au nombre de protons.
- Le noyau-père possède trop de protons par rapport au nombre de neutrons.
- Le noyau-père possède un grand nombre de nucléons (A > 208).
6. La radioactivité
1° Définition.
A
La radioactivité une transformation naturelle, spontanée et imprévisible d’un noyau ZX instable en un noyau
A′
Z′Y plus stable avec l’émission d’une ou de plusieurs particules (α et β et souvent d’un rayonnement γ)
NB : Les désintégrations radioactives sont :
- Aléatoires (impossible d’en prévoir l’instant) ; - Spontanées (sans intervention extérieure) ;
- Inéluctables (impossible d’empêcher le processus) ; - Indépendantes des paramètres de pression et de température.
2° Lois de conservation (Lois de SODDY).
- Les réactions nucléaires obéissent à deux lois de conservation :
* conservation de la charge électrique (Conservation de Z nombre de proton) ;
* conservation du nombre de nucléons (Conservation de A nombre de nucleon).
- Elles permettent d’écrire correctement les équations bilans de réactions nucléaires.
A1 A2 A3
Z1 X1 ⟶ Z2 X2 + Z3 X3 : Equation d’une réaction nucléaire
a - Loi de conservation du nombre de charge . b - Loi de conservation du nombre de nucléons.
La somme des nombres de charge du noyau-fils et La somme des nombres de nucléons du noyau-fils et
de la particule qui sont formés est égale au de la particule qui sont formés est égale au nombre
nombre de charge du noyau désintégré (noyau- de nucléons du noyau désintégré (noyau-père).
père). A1 = A 2 + A 3
Z1 = Z2 + Z 3
30
3° Les différentes désintégrations nucléaires :
3.1. Radioactivité α :
Définition :
La radioactivité α une transformation naturelle et spontanée d’un noyau AZX instable en un noyau A′
Z′Y plus
stable avec émission d’un noyau d’Hélium 42He
A A−4
Equation : ZX → Z−2Y + 42He
226 222
Exemple : 88Ra → 86Rn + 42He
3.2. Radioactivité β-
A A′
La radioactivité β- une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
stable avec émission d’un électron −10e
A A
Equation : ZX → Z+1Y + −10e
Exemple : 14
6C → 14
7N + −10e
3.3. Radioactivité β+
A A′
La radioactivité β+ une transformation naturelle et spontanée d’un noyau ZX instable en un noyau Z′Y plus
stable avec émission d’un positron 01e
A A
Equation : ZX → Z−1Y + 01e
30 30
Exemple : 15P → 14Si + 01e
4° Famille radioactive :
Une famille radioactive est une suite de nucléides descendant d'un même noyau, le
noyau père, par une suite de désintégrations successives jusqu'a l'obtention d'un noyau stable.
31
7. La loi decroissance radioactive
- La loi d’évolution du nombre N de noyaux radioactifs présents en fonction du
temps
- La loi de décroissance radioactive est : N(t) = N0 ⋅ e−λ.t
❖ La constante radioactive.
- Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la probabilité de désintégration d’un
noyau par unité de temps.
- Elle s’exprime en s–1.
- La constante λ ne dépend que du nucléide et est indépendante du temps, des conditions physiques et chimiques.
1
- 𝜏 = : la constante de temps, s’exprime en (s)
𝜆
Comment déterminer graphiquement τ et en déduire λ
t
N(t) = N0 ⋅ e−λ.t = N0 ⋅ e−τ
À instant t= τ on a N(τ) = N0 ⋅ e−1 donc N(τ)=0.37.N0
N(τ)
Ou = 0.37 = 37%
N0
On repère sur l’axe N(t) le point N(τ) et après projections sur l’axe des temps
1
on détermine τ et on peut en déduire λ =
τ
❖ Demi – vie.
La demi – vie (t1/2) ou période radioactive :
- Est une caractéristique d’un nucléide
- C’est la durée correspondant à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs présents dans
l’échantillon.
- Elle s’exprime en seconde (s).
N0 ln(2) 0.693
A t1/2 , on a : N (t 1 ) = d’où t 1 = =
2 λ λ
❖ Activité d’un échantillon. 2 2
dN
a = a(t) = −
dt
a(t) =A(t) : L’activité d’un échantillon radioactif, est le nombre de désintégration de noyau radioactifs
présents dans l’échantillon en une seconde.
L’unité de l’activité est le becquerel (Bq). Un becquerel correspond à une désintégration par seconde
1Bq = 1desintegration/seconde
dN dN0 . e−λ.t
a(t) = − =− = λ. N0 . e−λ.t = λ. N(t)
dt dt
avec a0=λ.N0 : L’activité d’un échantillon radioactif à l’instant t=0
d’où 𝑎(𝑡) = 𝑎0 . 𝑒 −𝜆.𝑡
❖ Equation differentielle
𝑑𝑁 𝑑𝑁
On a 𝑎(𝑡) = − = 𝜆. 𝑁 alors + 𝜆. 𝑁 = 0 : équation différentielle vérifié par N
𝑑𝑡 𝑑𝑡
❖ La datation au carbone 14.
- La datation de matériaux organiques (végétaux ou animaux) est possible en mesurant l’activité du carbone 14 dans
l’échantillon (l’isotope naturel du carbone 14 est le carbone 12). Pour le carbone 14, t ½ = 5568 ans.
- Dès qu’un être vivant meurt, le carbone 14 n’est plus renouvelé : sa proportion se met à décroître.
- Pour déterminer l’âge du matériau mort, on mesure l’activité a(t) du carbone 14 d’un échantillon de
matériau mort et on applique la formule : a(t) = a 0 ⋅ e−λ.t
32
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Comment Calculer l’activité a
a= λ.N
Remplacer N par :
2.3) Trouver le nombre N0 de noyaux de plutonium 238, présents à t=0, dans ce stimulateur
cardiaque. (on prend : 1an = 365 jours).
3) On considère que ce stimulateur fonctionne de façon efficace lorsque le nombre de noyaux de
plutonium 238 qui se désintègrent ne dépasse pas 30% du nombre de noyaux présents dans
l’échantillon à t = 0 . Déterminer, en ans, la durée maximale t max du fonctionnement efficace du
stimulateur cardiaque.
33
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stable, après une série de désintégrations successives, parmi lesquelles la désintégration en noyau
de thorium 23490Th et la désintégration en noyau de protactinium 234 91 Pa .
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition vraie parmi :
a Le noyau 92 U se désintègre spontanément suivant l'équation 92 U 24 He 23490Th
238 238
b Le noyau 234
Th se désintègre spontanément suivant l'équation
90 Th
234
90 01 e 234
91 Pa
34
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2.1 Calculer n1 le nombre de mole (quantité de la matière) de sodium 24 qui reste dans le sang
du blessé à l’instant t1 = 3h.
On donne : la constante d’Avogadro NA = 6,022.1023 mol -1
2.2 Le résultat de l’analyse d’un volume V2 = 2ml prélevé dans le sang du même individu à la
date t1, donne la quantité de la matière n2 = 2,1.10-9 mol du Sodium 24
Supposant que le sodium 24 est réparti uniformément dans tout le volume sanguin, déduire le volume
Vp du sang perdu lors de cet accident, sachant que le volume du sang dans le corps humain est de 5L.
Données : N 1
- Demi-vie du carbone 14 : t1/2 = 5730 ans ;
14
- Masse molaire du carbone : M(C) =12,0 g.mol-1 ; 8 C
- Constante d’Avogadro : NA=6,02.1023 mol-1 ; 12
7 B N
- 1an = 3,15.107 s .
- Le noyau du carbone 14 est radioactif - , 6 11
B 12
C
A
sa désintégration donne un noyau ZY . 11
5 C
1- La figure (1) donne une partie du diagramme de
Segri (Z,N) . 4
1.1- Ecrire l’équation de la transformation nucléaire
A 3
du carbone 14 en déterminant le noyau fils ZY .
11 2
1.2- La désintégration du noyau du carbone 6 C
A' 1 Z
donne un noyau de bore Z' B .
Ecrire l’équation de cette transformation nucléaire en 1 2 3 4 5 6 7
déterminant A' et Z' .
2- A l’aide du diagramme énergétique représenté L’énergie E en MeV 2
dans la figure (2) :
2.1- Trouver l’énergie de liaison par nucléon
du noyau de carbone 14 .
2.2- Trouver la valeur absolue de l’énergie produite 6protons + 8 neutrons
13146,2
par la désintégration d’un noyau du carbone 14.
Noyau de carbone 14
3- On veut déterminer l’âge d’un morceau de bois 13047,1
très ancien , pour cela on y prélève à un instant t
un échantillon de masse m = 0,295g , on trouve Noyau AZY + -
que cet échantillon donne 1,40 désintégrations par 13044,3
minute. On considère que ces désintégrations
proviennent uniquement du carbone 14 qui se trouve dans
l’échantillon étudié.
On prélève d’un arbre vivant un morceau de même masse que l’échantillon précédent m = 0,295g , on
trouve que le pourcentage massique du carbone dans ce morceau est 51,2%
3.1- Calculer le nombre de noyaux du carbone C et le nombre de noyaux du carbone 14 dans le
morceau qui a été prélevé de l’arbre vivant .
3.2- Déterminer l’âge du morceau de bois ancien .
35
Noyaux ,Masse , Energie
3. Défaut de masse :
Le défaut de masse d’un noyau Δm est la différence entre la somme des masses de ses nucléons pris
séparément et la masse du noyau.
Plu généralement : pour un noyau AZ X , le défaut de masse ∆m est : ∆m = [Zmp + Nmn ] − m(AZ X)
Où mp et mn sont respectivement la masse d’un proton et la masse d’un neutron . ∆m est toujours positifs
4. Energie de liaison: d'un noyau :
L’énergie de liaison Eℓ d’un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau au repos pour le dissocier en ses
nucléons constitutifs pris au repos. (Eℓ est une grandeur positive.)
Eℓ = Δm(X).c²=[(Z.mp + (A-Z).mn)-m( 𝐀𝐙𝐗)].C²
E = 𝐄𝓵 avec
Eℓ : Energie de liaison
𝐀 A : Nombre de nucléons
N.B
Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande .
6. Réaction nucléaire :
A A A A
Soit l’équation de la réaction nucléaire : Z11X1 + Z22X2 ⟶ Z33X 3 + Z44X4
Δm : la variation de masse entre les produits et les réactifs de la transformation nucléaire
∆m = ∑ mProduits − ∑ mReactifs
∆m = m(X3 ) + m(X4 ) − (m(X1 ) + m(X2 ))
Expression d' énergie de la transformation (désintégration ou de la réaction)
∆E = [m(X3 ) + m(X4 )] − [m(X1 ) + m(X2 )] .c2
Autre expression de E0 en fonction des énergies de liaisons
∆E =∑Eℓ (Réactifs) - ∑Eℓ (Produits)
36
Et l’énergie libérée par un noyau au cours de la réaction est ELibérée = │ E0│
Au cours d’une transformation nucléaire , une variation de masse ∆m , correspond à une variation d’énergie ∆E telle que : ∆E = ∆m.c
2
+ Premier cas : la variation de la masse est négative ∆m < 0 donc ,∆E < 0 négative aussi i.e par convention , le système libère une
énergie au milieu extérieur . Eliberee = |∆E| (réaction exothermique)
+ Deuxième cas : la variation de masse est positive ∆m > 0 donc ∆E est positive aussi , i.e que le système reçoit de l’énergie du
milieu extérieur Econsommee = |∆E| (réaction endothermique)
C=3.108m.s-1
On détermine N par
𝐍 𝐦 𝐦 𝐦
= et 𝐍 = . 𝐍𝐀 𝐍=
𝐍𝐀 𝐌 𝐌
𝐦𝟏
m : masse d’un échantillon (g)
M : masse molaire (g/moℓ) m1 : masse d’un noyau (u)
m : masse d’un échantillon (g)
NA : Nombre d’Avogadro (moℓ-1) NB :
Les deux masses m et m1 à convertir en Kg
1u=1.666 10-19Kg
7. Stabilité des noyaux et Courbe d’Aston.
- Un noyau atomique est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande.
E
- La courbe d’Aston est la représentation des variations de – ℓ en fonction de A.
A
- Les noyaux stables 20 < A < 190 sont ceux qui ont une énergie de liaison par nucléon d’environ 8 MeV / nucléon.
37
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- Les noyaux instables peuvent évoluer de deux manières :
• Les noyaux lourds (A > 195) peuvent se briser en deux noyaux plus légers appartenant au domaine de stabilité.
• Ils subissent une réaction nucléaire de fission.
Certains noyaux légers 1 < A < 20
( 11H , 21H , 31H ) peuvent fusionner pour donner un noyau placé plus bas dans le diagramme.
- Ce sont les réactions nucléaires de fusion
8. La fusion nucléaire.
- La fusion est une réaction nucléaire au cours de laquelle deux noyaux légers s’unissent pour former un
noyau lourd.
- La fusion est une réaction nucléaire provoquée qui libère de l’énergie.
18
Écrire l'équation de désintégration du fluor 9 F en précisant le noyau fils.
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la seule
proposition vraie parmi:
Déterminer, en justifiant votre réponse, le noyau le plus stable parmi 147 N ; 188O ; 1018 Ne .
II.Injection du FDG à un patient
Pour réaliser un examen d'imagerie médicale à un patient, on lui injecte une dose de FDG d'activité
a = 5,0.10 8 Bq .
La dose du FDG a été préparée dans le bloc de médecine nucléaire d'un hôpital à 5 heures du matin
pour l'injecter au patient à 10 heures du même jour. L'activité du 189 F à 5 heures est a0 .
Vérifier que a0 3,3.10 9 Bq .
38
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EXERCICE 2| Examen PC 2009 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1adn_UhTHoH2_ZKdF4RJ_ERTm9-ymqZaM/view
Les eaux naturelles contiennent du chlore 36 radioactif qui se renouvelle en permanence dans les eaux
de surface, donc sa concentration y reste constante. Par contre dans les eaux profondes stagnantes sa
concentration décroit progressivement au cours du temps. L’objectif de cet exercice est de déterminer l’âge
d’une couche d’eau stagnante à l’aide du chlore 36.
Données :
Noyau ou particule Neutron Chlore 36 Proton
1 36 1
Symbole 0𝑛 17𝐶 𝑙 1𝑝
Masse(u) 1,0087 35,9590 1,0073
• La demi-vie du chlore 36 : t1/2 = 3,01.105 ans ;
• 1u = 931,5 Mev.c-2.
1- Désintégration du nucléide chlore 36 :
La désintégration du nucléide 36 36
17𝐶 𝑙 donne naissance au nucléide 18𝐴𝑟
1.1.Donner la composition du noyau 36
1.2.Calculer en MeV l’énergie de liaison du noyau du chlore 36.
1.3.Ecrire l’équation de cette désintégration en précisant le type de radioactivité
2- Datation d’une nappe d’eau stagnante :
La mesure de l’activité, à l’instant t, d’un échantillon d’eau de surface a donné la valeur a1 = 11,7×10-6 Bq,
et d’un échantillon de même volume des eaux profondes a donné la valeur a2 = 1,19×10-6 Bq.
On suppose que le chlore 36 est le seul responsable de la radioactivité dans les eaux, et que son activité
dans les eaux de surface est égale à son activité dans les eaux profondes lors de la formation de la nappe.
Déterminer (en ans) l’âge de la nappe étudiée.
EXERCICE 3| Examen PC 2014 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1cPrz9WO-xSo9VQnNhmJImMBDl89ejEA1/view
Les géologues et les astronomes, utilisent la méthode de datation Potassium-Argon, pour déterminer l’âge
de roches anciennes et des météorites…
Le but de cet exercice est l’étude du nucléide Potassium 40, et la détermination approchée de
l’âge d’une roche volcanique. Données :
• La masse d’un noyau de Potassium : 𝑚( 40 19𝐾 ) = 39,9740𝑢
• La masse d’un noyau d’Argon 𝑚( 40 18𝐴𝑟) = 39,9624𝑢
• La masse d’un positron 𝑚( 1𝑒) = 0,0005𝑢
0
39
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EXERCICE 4| Examen PC 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18FPWrqsLXcyQX-TtEG54z1HT5khL8Z0Y/view
méthodes et techniques diverses se basant essentiellement sur la loi de décroissance radioactive. Parmi
ces techniques : la technique de datation par l’Uranium-Plomb.
Données :
Masse du noyau d’Uranium 238 : 238,00031 u
• Masse du noyau du Plomb 206 : 205,92949 u
• Masse du proton : 1,00728 u
• Masse du neutron : 1,00866 u
• L’unité de masse atomique : 1u = 931,5 Mev.c-2 ;
• Masse molaire de l’Uranium 238 ; : M(238U) = 238 g.mol-1
• Masse molaire du Plomb 206 : M(206Pb) = 206 g.mol-1
• Energie de liaison par nucléon du Plomb 206 :𝜉(𝑃𝑏) = 7,87𝑀𝑒𝑣/𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
• Demi-vie de l’Uranium 238 : t1/2 = 4,5.109 ans
Le nucléide Uranium 238 est radioactif, il se transforme en nucléide de Plomb par une succession
d’émissions de type 𝛼 et 𝛽-. On modélise ces transformations nucléaires par l’équation bilan suivante :
238 206 0 4
92𝑈 → 82𝑃 𝑏 + 𝑥 −1𝑒 + 𝑦 2𝐻 𝑒
1- Etude du noyau d’Uranium 𝟐𝟑𝟖 𝟗𝟐𝑼
1-1- Par application des lois de conservation, déterminer les valeurs de x et y signalés dans l’équation bilan.
1-2- Donner la composition du noyau d’Uranium 238.
1-3- Calculer l’énergie de liaison par nucléon de l’Uranium 238, et vérifier que le noyau 206 82𝑃𝑏 est
238
plus stable que le noyau 92𝑈
2- Datation d’une roche métallique par la méthode d’Uranium-Plomb.
Le Plomb et l’Uranium se trouvent, avec des proportions différentes, dans les roches métalliques selon leur
date de formation.
On considère que la présence du plomb dans certaines roches métalliques est due seulement à la
désintégration spontanée de l’Uranium 238 au cours du temps. On dispose d’un échantillon d’une roche
métallique contenant à la date de sa formation, considérée comme origine des dates (t = 0), un certain
nombre de noyaux d’Uranium 238 92𝑈. Cet échantillon métallique contient à une date t, une masse mue(t)=10g
d’Uranium 238 et une masse mPb(t) = 0,01 g de Plomb 206.
2-1- Montrer que l’expression de l’âge de la roche métallique est :
𝑡1⁄2 𝑚𝑃𝑏 (𝑡). 𝑀( 238𝑈)
𝑡= . 𝑙𝑛 (1 + )
2-2- Calculer t en années. 𝑙𝑛(2) 𝑚𝑈 (𝑡). 𝑀( 206𝑃𝑏)
EXERCICE 5| Examen PC 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1EbfhF7kk03hQCzG-RzAUliqXhq2pDRlY/view
La formation de l’hélium à partir du deutérium et du tritium, qui sont deux isotopes de
l’hydrogène, est une réaction de fusion nucléaire spontanée qui se produit continuellement au cœur
des étoiles. L’homme essaie sans cesse de reproduire cette réaction au laboratoire afin d’utiliser
de façon contrôlée son énorme énergie libérée. Le chemin est encore long pour surmonter les
différents obstacles techniques.
On modélise cette réaction nucléaire par l’équation suivante : 21 H + 31 H
AZ He + 01 n .
Données : Particule deutérium tritium hélium neutron
- célérité de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s-1 ; - constante de Planck : h = 6,626.10-34 J.s
;
- 1u = 931,5 MeV.c- 2 ; - 1MeV =1,6.10-13 J .
40
Prof.Zakaryae Chriki aebc
Déterminer les nombres A et Z du noyau d’hélium.
Calculer, en MeV, l’énergie libérée E lib lors de cette réaction nucléaire.
On suppose que toute l’énergie libérée s’est transformée en rayonnement électromagnétique.
Déterminer la longueur d’onde associée à ce rayonnement.
Un échantillon de sol contient du tritium radioactif. A la date t = 0, l’activité de cet échantillon
est a0 2,0.106 Bq . A l’instant de date t1 4ans , cette activité devient égale à a1 1,6.106 Bq .
Déterminer l’activité a 2 de cet échantillon à l’instant de date t 2 12, 4ans .
EXERCICE 6| Examen SM 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YoFgKaXgjW1nrgbewbjze1OdaO9Qs_Rd/view
L’énergie solaire provient de la réaction de fusion des noyaux d’hydrogène .Les physiciens
s’intéressent à produire l’énergie nucléaire à partir de la réaction de fusion des isotopes
2
d’hydrogène : deutériumH et tritium 31 H.
1
3 2
Données : Les masses en unité u : m( 1 H )=3,01550 u ; m( 1 H )=2,01355 u ؛
4 1
m( 2 He )=4,00150 u ; m( 0 n )=1,00866 u 1u = 1,66.10-27 kg = 931,5 MeV.c-2
I. la radioactivité b - du tritium 1
3
Le nucléide tritium 1 H est radioactif b- ,
ln N
sa désintégration donne lieu à un isotope de
l’élément Hélium .
Ecrire l’équation de cette désintégration . 50
On dispose d’un échantillon radioactif du
3
nucléide tritium 1 H contenant N0 nucléides 48,75
à l’instant t=0 .
Soit N le nombre de nucléides tritium dans
l’échantillon à l’instant t.
Le graphe de la figure1 représente les variations t (ans)
de ln(N) en fonction du temps t .
Déterminer la demi-vie t1/2 du tritium . 0 22
II. Fusion nucléaire
La courbe de la figure 2 représente les variations de l’opposé de l’énergie de liaison par
nucléon en fonction du nombre de nucléons A .
(MeV/nucléon) 2
- El
A A
0
50 100 150 200 250
-4 •
k l
Déterminer, parmi les intervalles j , k et l indiqués sur la figure 2, celui dans lequel les
nucléides sont susceptibles de subir des réactions de fusion . Justifier la réponse .
2 3
L’équation de la réaction de fusion des noyaux de deutérium 1 H et de tritium 1 H
1 H + 1 H ¾¾® 2 He + 0 n .
2 3 4 1
s’écrit :
On peut extraire 33mg de deutérium à partir de 1,0L de l’eau de mer .
Calculer, en MeV,la valeur absolue de l’énergie que l’on peut obtenir à partir de la réaction de
fusion du tritium et du deutérium extrait de 1 m3 de l’eau de mer .
41
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 7| Examen SM 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view
210
Le noyau de polonium 84
Po se désintègre spontanément pour se transformer en un noyau de
plomb
206
Z
Pb avec émission d’une particule .
Cet exercice se propose d’étudier le bilan énergétique de cette transformation ainsi que l’évolution de
cette dernière au cours du temps.
Données :
Energie de liaison du noyau de polonium 210 : E ( Po) 1,6449.10 MeV ,
210 3
Determiner x et z .
Calculer en joule J l’énergie E0 libérée par la fission de m0 1g de U .
235
42
Prof.Zakaryae Chriki aebc
Pour produire une quantité d’énergie électrique W 3, 73.1016 J , un réacteur nucléaire de rendement
r 25% consomme une masse m de l’uranium enrichi.
Exprimer m en fonction de W , E0 , m0 , r et p . Calculer m .
Dans ce réacteur nucléaire se trouve aussi une faible quantité du nucléide U qui est radioactif .
234
234
La mesure de l’activité radioactive, à l’instant t=0 , d’un échantillon de l’uranium 92 U a donné la valeur
t1
a0 5,4.10 Bq Calculer la valeur de l’activité nucléaire de cet échantillon à l’instant t 2
8
.
4
EXERCICE 9 | Examen PC 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
Le polonium est un métal radioactif rare découvert en 1898 par Pierre Curie. Ce métal de symbole
Po et de numéro atomique 84 est radioactif. Le polonium 210 est le seul isotope que l'on trouve
dans la nature. La désintégration d’un noyau de polonium 210 produit un noyau de plomb AZ Pb avec
émission d’une particule .
Données :
La demi-vie du polonium 210 : t1/2 = 138 jours ;
1u = 931,41 MeV/c2 ; 1 u = 1,66.10-27 kg.
1. Ecrire l'équation de désintégration du polonium 210 en déterminant A et Z.
2. A l’aide du diagramme d’énergie représenté ci-contre,
E(MeV)
calculer :
2.1. l’énergie libérée E ib lors de la désintégration d’un noyau 126n + 84p
1,971820.105
de polonium 210.
2.2. le défaut de masse m du noyau de polonium 210 exprimé
en kilogramme (kg). 210
Po
1,955372.105 84
3. Calculer, en s-1, la constante radioactive λ du polonium 210. A 4
Z Pb + 2 He
4. Un échantillon de noyaux de polonium 210 a une activité 1,955318.105 E(10
5
a 0 3,5.1011 Bq à un instant de date t = 0. Me
E(105MeV)
V)
4
Déterminer, en jours, l’instant de date t1 où l’activité de cet échantillon est: a1 = 3,7.10 Bq.
EXERCICE 10| Examen SM 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1JsKmGFomzB0RvPwEYfQ30LzeqJNQmwpX/view
La tomographie par émission de positrons , (dénommée PET « positron emission tomography » ), est une technique
d'imagerie médicale pratiquée en médecine nucléaire qui permet d’obtenir des images précises de quelques organes du
corps en trois dimensions dans lesquels il pourrait y avoir des maladies comme le cancer . Parmi les substances
radioactives utilisées on cite le fluor, l’oxygène, l’azote…
Dans cet exercice on utilise l’oxygène 15( 158 O ) qui est l’un des isotopes de l’oxygène .
En PET, on détecte les molécules d’eau (présentes en grande quantité dans le cerveau) en utilisant de l’eau
radioactive(eau marquée à l’oxygène 15( 158 O ) )que l’on injecte au sujet par voie intraveineuse.
L’oxygène 15 se désintègre en un noyau AZ X avec émission d’un positron.
43
Prof.Zakaryae Chriki aebc
B 60 60 0
1 e
U
24 He
27 28
C 238 234
Th
n
Xe Sr 3 01 n
92 90
D 235
92 U 1
0
139
54
94
38
En utilisant le diagramme d’énergie ci-contre, calculer :
a.L’ énergie de liaison par nucléon du noyau 235
92 U . E 105 MeV
b. L’énergie E 0 produite par la réaction D.
II. l se produit dans le soleil des réactions nucléaires dues 2, 21625 144n 92p
essentiellement à la transformation de l’hydrogène selon
l’équation bilan : 4 11 H 42 He 2 01 e
Calculer, en joule, l’énergie E produite par cette 235
U 1
n
2,19835 92 0
transformation.
Trouver, en ans, la durée nécessaire à la consommation 139
54 Xe 94
38 Sr 3 01 n
de tout l’hydrogène présent dans le soleil, sachant que 2,19655
l’énergie libérée chaque année par le soleil selon cette
transformation est ES 1034 J .
44
La partie de la physique unité 3
Le Dipôle RC
Résumé...................................................................................46
Exercices.................................................................................50
Le Dipôle RL
Résumé...................................................................................60
Exercices.................................................................................63
Résumé...................................................................................70
Exercices.................................................................................74
Résumé...................................................................................82
Exercices.................................................................................86
Les exercices de synthèse.......................................................92
45
Le Dipôle RC
1. Condensateur :
Description.
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures métalliques parallèles,
placées à des potentiels différents et séparées par un isolant ou un diélectrique.
Armature A
Relation charge-tension. Diélectrique
La charge d’un condensateur, notée q, est liée à la tension U par la relation :
Armature B
C : capacité du condensateur (F)
q = C.U Avec : q : charge du condensateur (C)
U : tension (V)
Capacité d’un condensateur :
- Le coefficient de proportionnalité C est appelé capacité du condensateur.
- Son unité est le Farad (F)
- Autres unités du Farad
Millifarad Microfarad Nanofarad Picofarad
1mF=10-3F 1µF=10-6F 1nF=10-9F 1pF=10-12F
Expression de l’intensité.
Par définition, l’intensité du courant traversant un condensateur est la variation de la charge q au cours du
temps.
En adoptant la convention réceptrice pour ce dipôle, on obtient :
Courant continu Courant variable
dq
Q i=
I= dt
Δt dU
avec q=C.Uc d’où i = C. c
dt
qA qB
2. Sens conventionnel du courant :
i(t)
A B
Le sens positif (Conventionnel) du courant est toujours vers l’armature positive.
3. Association des condensateurs :
C1
Association en parallèle
i uAB i Ceq B
A A
C2 B
uAB
C= C1 + C2
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en parallèle de deux condensateurs est égale à la somme
de leurs capacités C1 et C2.
NB :
La capacité équivalente C de plusieurs condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn montés en parallèle, de capacité est la
somme des capacités de chaque condensateur : C = ΣCi
Interet de l’association :
C= C1 + C2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente supérie ure à la
plus grande d’entre elles. C > C1 et C > C2
Association en série :
C1
i C2 i Ceq B
A A
B
uAB uAB
u1 u2
46
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série de deux condensateurs de capacités C1 et C2
est telle que
𝟏 𝟏 𝟏 C .C
= + et C = 1 2
𝐂 𝐂𝟏 𝐂𝟐 C1 +C2
NB :
La capacité équivalente C du condensateur équivalent de l’association en série des condensateurs de capacités C1, C2, C3 …Cn,
1 1 1 1 1 1
montés en série, vérifie la relation : = ∑ = + + + ⋯ … +
C Ci C1 C2 C3 Cn
Interet de l’association :
C .C
C = 1 2 : L’intérêt de l’association en parallèle des condensateurs est d’obtenir une capacité équivalente inferieure à la plus
C1 +C2
petite d’entre elles. C < C1 et C < C2
R uR (t)
i(t) uc (t)
R
C
Equation différentielle :
dq dUc
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UC = E et les transitions UR = R. i = R. = R. C. dt
dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
𝐝𝐔𝐜
Variable la tension du condensateur Uc: 𝐔𝐜 + 𝐑. 𝐂. =𝐄
𝐝𝐭
𝐪 𝐝𝐪 𝐝𝐪
Variable la charge q: + 𝐑. = 𝐄 Ou 𝐪 + 𝐑. 𝐂. = 𝐄. 𝐂
𝐂 𝐝𝐭 𝐝𝐭
Equation horaire :
On montre , en mathématique , que la solution de cette équation différentielle est : uC (t) = Ae−αt + B
telle que A , B et α des constantes que peut les déterminer
• Détermination de A et B
En portant cette solution dans l’équation différentielle , on détermine la constante α et la constante B .
duC
R C + uC = E ⇔ R C(−αAe−αt) +Ae−αt + B = E
dt
⇔ Ae−αt (1 − R Cα) + B = E
d’où
1
1 − R Cα = 0 =⇒ α =
R C
B=E
− R tC
donc la solution peut s’écrire sous la forme suivante : uC (t) = Ae 1 +E
47
La representation de uC = f (t) :
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel uC (V)
que à t = 0 on a uC (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a uc = E , pratiquement
on considère t > 5τ on a uC (∞) = E
La courbe présente deux régime :
Un régime transitoire : la tension uc (t) varie au cours du temps . u(t) = E
E
Un régime stationnaire ou régime permanent où uC (t) reste constante et
régime stationnaire
régime transitoire
égale à E
t(ms)
duC τ
On sait que l’intensité du courant de charge : i(t) = C tel que
dt
duC E −t/τ
= e i(mA)
dt R1 C
donc : CE −t/τ
i(t) = .e
R1 C
E −t/τ
i(t) = e
R1 I0
i(t) = I0 e−t/τ
t(ms)
τ
5. Décharge d’un condensateur :
Montage de la charge :
figure 4
48
Equation horaire :
𝐭
On considère Uc(t) comme variable et la solution de l’équation différentielle 𝐔𝐜(𝐭) = 𝐀. 𝐞− 𝛕 + 𝐁
• Pour déterminer les constantes A ,B et τ , on remplace la solution et sa dérivée première dans
l’équation différentielle
t 𝐭 𝐭
𝐝𝐔𝐜(𝐭) 𝟏 𝐀 dUc
Uc(t) = A. e− τ + B et = 𝐀. (− ) . 𝐞− 𝛕 = − . 𝐞− 𝛕 Uc + R. C.
dt
= 0 : équation différentielle vérifiée par Uc
𝒅𝒕 𝝉 𝝉
𝐭
t 𝐭 t t 𝟏
𝐀
A. e− τ + B + R. C. (− . 𝐞− 𝛕 ) = 0 et
1
A. e− τ + B − R. C. A. . e− τ = 0 donc 𝐀. 𝐞− 𝛕 (𝟏 − 𝐑. 𝐂. ) + 𝐁 = 𝟎
𝝉 τ 𝛕
𝟏
Par Egalité de deux fonctions polynomiales, l’équation est exacte si : B = 0 et (𝟏 − 𝐑. 𝐂. ) = 𝟎 d’où τ = R.C
𝛕
On a uC (t) = Ee−t/τ
E
d’après la loi d’additivité des tensions : uR = −uC (t) i.e : uR (t) = −Ee−t/τ et puisque uR = Ri(t) c’est à dire i(t) = − e−t/τ
R
5.Energie électrique stockée dans un condensateur.
1 1 q2
Ee = C.u2C = .
2 2 C
NB : (2)
- τ = R.C : Constante de temps et est homogène à un temps t(ms)
- Conditions initiales (à t=0) :
E
Charge d’un condensateur : Uc(0) = 0 , q(0) = 0 , I(0) = I0 =
R
E
Décharge d’un condensateur : Uc(0) = E , q(0) = C.E , I(0) = − I0 = −
R
49
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EXERCICE 1 | Examen PC 2017 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
1.4- En exploitant les courbes (1) et (2), déterminer la valeur de la capacité C du condensateur et
celle de la résistance R 2 .
1.5- Déduire comment influe la résistance sur la constante de temps.
EXERCICE 2 | Examen SVT 2016 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view
1. Etude de la charge d'un condensateur par un générateur idéal du courant
Pour étudier la charge du condensateur, le professeur réalise le montage de la figure (1) constitué des
éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité constante
I0 = 2.10-5 A ;
- un conducteur ohmique de résistance R0 ;
- un condensateur de capacité C;
- un interrupteur K.
À t0 = 0 , le professeur ferme l'interrupteur K et suit à l'aide d'un dispositif convenable, les variations
de la tension uC (t ) aux bornes du condensateur. La figure (2) représente la courbe obtenue.
1 2
50
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2
t(ms)
0 2
51
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EXERCICE 4| Examen PC 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1V-IMg8I_qOEejj2Qy2c352ImZ77eAtcC/view
1. En utilisant un générateur de courant
Un premier groupe d’élèves d’une classe réalise, sous les directives du professeur, le montage
expérimental de la figure 1 (page suivante) constitué des éléments suivants:
- un générateur idéal de courant qui alimente le circuit par un courant électrique d'intensité I0 ;
- un conducteur ohmique de résistance R ;
- deux condensateurs (c1) et (c2) montés en parallèle, respectivement de capacités C1 = 7, 5 mF et C 2 inconnue ;
- un interrupteur K.
À l’instant t 0 = 0 , un élève ferme le circuit. A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le
groupe d’élèves obtient la courbe des variations de la charge q du condensateur équivalent à
l’association des deux condensateurs (c1) et (c2) en fonction de la tension u AB (figure 2).
1 q(mC) 2
K A
I0
C1 C2
R 20
10
B
0 1 2 u AB (V)
Quel est l’intérêt de monter des condensateurs en parallèle ?
En exploitant la courbe de la figure 2, déterminer la valeur de la capacité C eq du
condensateur équivalent aux deux condensateurs (c1) et (c2) .
En déduire la valeur de la capacité C 2 .
2. En étudiant la réponse du dipôle RC à un échelon de tension
Un deuxième groupe d’élèves de la même classe réalise le montage représenté par la figure 3 constitué par :
- Un générateur idéal de tension de force électromotrice E ;
- Un conducteur ohmique de résistance R = 1600 W ; - Le condensateur précédent de capacité C 2 ;
- Un interrupteur K à double position.
Après avoir chargé totalement le condensateur, un élève bascule l’interrupteur K sur la position
(2) à l'instant t 0 = 0 . A l'aide d'un système d’acquisition informatisé, le groupe d’élèves obtient la
courbe des variations de la tension uC2 (t) aux bornes du condensateur (figure 4).
K 3
u C2 (V)
4
(1) (2)
9
.
E C2 u C2 R
0 4 8 12 t (ms)
Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC2 (t) au cours de la décharge du condensateur.
t
-
La solution de cette équation différentielle est de la forme u C2 (t) = E.e t
. Trouver
l’expression de la constante de temps t en fonction de R et C 2 .
Déterminer de nouveau la valeur de la capacité C 2 .
52
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EXERCICE 5| Examen PC 2015 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1bKSo2KOZLJ4IMgDjDO6czp2mTJsbtUKA/view
Les thérmomètres électroniques permettent le repérage des hautes températures non
repérables à l’aide des thérmomètres à mercure ou à alcool. Le fonctionnent de
certains de ces thérmomètres utilise le comportement du circuit
RC soumis à un échelon de tension ascendant, où R est la résistance d’une thermistance.
Pour établir la relation entre la résistance R et la .1
température θ, une enseignante réalise le montage milieu de
température θ R
expérimental représenté sur la figure 1, et constitué de :
Un condensateur de capacité C = 1,5 μF ;
Une sonde thermique, sous forme d’une C K
thérmistance de résistance variable avec θ; E
Interrupteur K ;
Générateur idéal de tension de f.é.m. E = 6 V ;
Interface informatique permettant de suivre l’évolution de la tension uC aux bornes
du condensateur en fonction du temps.
Après immersion de la sonde thermique dans un milieu de température θ ajustable et fermeture de
l’interrupteur, l’enseignante charge le condensateur à différentes température. Les courbes de la
figure 2 résument les résultats obtenus. 2
u (V)
C
7
6 205°C
5 185°C
4 175°C
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 t (ms)
6
53
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EXERCICE 6| Examen PC 2011 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WPPnwd-da4-gxfJ5SV8Eky5C_enwGE82/view
La minuterie est utilisée pour contrôler la consommation d’énergie dans les
immeubles. C’est un appareil qui permet d’éteindre automatiquement les lampes des escaliers
et couloirs après une durée préalablement ajustable.
On vise à étudier le principe de fonctionnement d’une minuterie.
La figure 1, représente une partie d’un circuit simplifié d’une minuterie, constitué de :
Un générateur idéal de tension, de force électromotrice E ; .1
Un interrupteur K ;
Un conducteur ohmique de résistance R ;
Un condensateur de capacité C ;
Un bouton poussoir P qui joue le rôle
d'un interrupteur. (Il est fermé seulement quand on appuie dessus).
Un composant électronique qui permet l'allumage de la lampe L tant que la tension
uC aux bornes du condensateur est inférieure ou égale à une tension limite US . On admet que
l’intensité du courant électrique à l’entrée du composant électronique reste nulle à tout instant.
1-Étude du circuit RC :
A l'instant initial (t = 0 s), le condensateur est déchargé. On ferme l'interrupteur K, le bouton poussoir
P est relâché (Figure 1), le condensateur se charge progressivement à l’aide du générateur. On
visualise l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur à l’aide d’une interface
informatique convenable.
Montrer que la tension uC vérifie l'équation différentielle : u C RC du C E .
dt t
Déterminer les expressions de A et τ, pour que l’équation horaire : u C (t) = A.(1 e τ )
soit solution de l’équation différentielle précédente.
A l'aide d'une analyse dimensionnelle, montrer que τ est homogène à un temps.
La figure 2, représente les variations de uC(t).
uC (V) 2
10
5
0
0 20 40 60 80 t(s)
55
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EXERCICE 9 | Examen SM 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view
Le condensateur, le conducteur ohmique et la bobine sont utilisés dans les circuits de divers montages
électriques tels les circuits intégrés, les amplificateurs, les appareils d’émission et de réception...
Cet exercice vise l’étude de:
-la charge d’un condensateur et sa décharge dans un conducteur ohmique puis dans une bobine.
-la réception d’une onde électromagnétique. K .1
On prendra : 10 . (1) (2)
1-Charge d’un condensateur et sa décharge dans un
conducteur ohmique : A
On réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 1. i
I0
Ce montage comprend: C R
-un générateur idéal de courant ;
-un conducteur ohmique de résistance R ;
-un condensateur de capacité C , initialement non chargé ; A
-un microampèremètre ; B
-un interrupteur K .
On place l’interrupteur K en position (1) à un instant de date t 0 . Le microampèremètre indique
I0 0,1A . Un système de saisie informatique convenable q(C) 2
permet d’obtenir la courbe représentant les variations de la
charge q du condensateur en fonction de la tension u AB
entre ses bornes( figure 2).
1-1-Montrer que la capacité C du condensateur est C 20nF .
1-2-Déterminer la durée nécessaire pour que la tension aux
bornes du condensateur prenne la valeur u AB 6 V .
1-3-Lorsque la tension aux bornes du condensateur prend la u AB (V)
valeur u AB U0 , on place l’interrupteur K en position (2) à
un instant choisi comme une nouvelle origine des dates
(t 0) .La courbe de la figure 3 représente les variations de 3
ln(u AB ) en fonction du temps ( u AB est exprimée en V ) . ln(u AB )
1-3-1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par la
tension u AB (t) .
1-3-2- Sachant que la solution de l’équation différentielle
est de la forme : u AB (t) U0et où est une constante
positive. Trouver la valeur de U 0 et celle de R . t(105 s)
1-3-3- Déterminer la date t1 où l’énergie emmagasinée par
le condensateur est égale à 37 % de sa valeur à t 0 .
EXERCICE 10| Examen SM 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Xr_bwDNvjwlGwVV9Tl7a0ERCZi19lHo5/view
1-Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension ascendant 1
K
On réalise le montage représenté sur la figure 1 comportant : R
- un générateur idéal de tension de f.e .m. E
i
- un condensateur de capacité C variable initialement déchargé ;
; E uC
- un conducteur ohmique de résistance R ; C
- un interrupteur K.
56
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1-1-On ajuste la capacité du condensateur sur une valeur C et on place l’interrupteur, à la date t=0, en
position (1).
1-1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i(t) .
1-1-2- La solution de cette équation différentielle s’écrit
t
ئ2
sous la forme i(t) = A.e avec A une constante et la
τ
57
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1 1
1. Charge d’un condensateur au moyen d’un panneau solaire entrée
Le panneau solaire se comporte, lorsqu’il est exposé au soleil, 2
comme un générateur donnant un courant d’intensité K i
3
constante i I0 tant que la tension entre ses bornes est inferieure q
R C uC
à une tension maximale u max 2,25 V .
Myriam a réalisé le montage représenté dans la figure 1,
comportant un panneau solaire et un condensateur de capacité
C 0,10F et un conducteur ohmique de résistance R 10 et un interrupteur K.
A l’aide d’un dispositif d’acquisition, Myriam a ئ2
uc V
visualisé la tension u c aux bornes du condensateur
2,5
en basculant l’interrupteur trois fois successives ; U max
Elle obtient le graphe représentée dans la figure 2 qui 2,0
comprend trois parties (a),(b) et (c) selon la position de b
l’interrupteur . 1,5 a c
1.1- Associer chacune des parties du graphe à
la position correspondant de L’interrupteur K.
1,0
Déduire, en exploitant le graphe, la valeur de
l’intensité I0 au cours de la charge.
0,5
1.2- Trouver l’expression de l’équation différentielle t s
vérifiée par la charge q du condensateur:
a- au cours de la charge ; 0 1 2 3 4 5 6 7
c- au cours de la decharge .
1.3- L’expression de la tension u c au cours de la décharge s’exprime par la fonction
t 3
( )
u c U max .e la constante du temps du circuit utilisé.
avec
En déduire l’expression de l’intensité i t et dessiner, sans échelle, l’allure de la courbe représentant
i t en respectant les conventions et l’origine du temps ( figures 1 et 2)
2.Charge d’un condensateur au moyen d’un échelon de tension ascendant
Zakaraye a réalisé le montage représenté dans la figure 3. Pour charger le condensateur précédent de capacité
C il a utilisé un générateur donnant une tension constante U0 2, 25V .
A l’instant t 0 , il ferme le circuit ; alors le condensateur se charge à travers la résistance R 0 50 .
A l’aide d’un dispositif d’acquisition, il visualise l’évolution de la tension u c aux bornes du condensateur.
Il obtient la courbe représentée dans la figure 4. 4
u c (V)
K 3 3,0
entrée 2,5
i 2,0
U0
C uc
1,5
R0 1 ,0
0,5
t(s)
2.1- Établir l’équation différentielle que vérifie 0 4 8 12 16 20 24
la tension u c au cours de la charge du condensateur.
58
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t
2.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme u c Ae B avec la constante de
L’objectif de cet exercice est de suivre l’évolution de l’intensité du courant électrique au cours de la
charge d’un condensateur et au cours de sa décharge à travers une bobine. Pour l’étude de la charge et
la décharge d’un condensateur de capacité C, on réalise le montage représenté dans la figure 1 .
1.5- Soient Ee l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur lorsqu’il est complètement chargé
et Ee ( ) l’énergie électrique emmagasinée dans le condensateur à l’instant t = .
Ee ( ) E ( ) e 1
2
59
Le Dipôle RL
R uR (t)
E u(t) L
uL
60
1.Equation différentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + UL = E et les transitions
U di
UR = R. i et i = R et UL = r. i + L.
R dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée
di
Variable i : R. i + r. i + L. = E donc (R + r). i + L. di = E ou i + L . di = E
dt dt (R+ r) dt (R+ r)
L di E
On pose τ = et on obtient l’équation différentielle suivante : : τ + i =
Rt dt Rt
NB :
UR L dUR r L dUR L dUR R.E
Variable UR : UR + r. + . =E donc UR (1 + R) + R . =E Ou UR + (R+ . = (R+
R R dt dt r) dt r)
2.Equation horaire :
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = Ae−αt + B
tel que A, B et α des constantes que on peut les déterminer
* détermination de B et α
E E
En reportant la solution dans l’équation différentielle : −τ.αAe−αt + Ae−αt + B = −αt
Rt donc : Ae (−τα + 1) + B = Rt
E 1
Pour que i(t) soit une solution de l’équation différentielle , il suffit que : B = et −ατ + 1 = 0 c’est à dire que α =
Rt τ
−t/τ E
i(t) = Ae +
Rt
* Détermination de la constante A
D’après les conditions initiales à la date t = 0 l’intensité du courant dans la bobine est nulle :
i(0+ ) = i0 = 0 En le reporte dans la solution précédente :
E E E
i(0) = A + = 0
Rt A=− Donc la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme suivante : i(t) = (1 − e−t/τ )
Rt Rt
3.La representation de i = f (t ): i(mA)
Mathématiquement la courbe qui représente uC = f (t) est la suivante tel
E
que à t = 0 on a i (0) = 0 et quand t 7−→ ∞ on a i = , pratiquement
Rt
on considère t > 5τ on a i (∞) = E E
Rt
La courbe présente deux régime : Rt
régime stationnaire
régime transitoire
R
[L] [U] [U] 0.63I0 •
[τ] = ⇒ [R] = ⇒ [L] = .[t] Donc : [τ] = [t]
[R] [I] [I]
a une dimension temporelle , son unité dans le système internationale est
le seconde . τ est un indicateur de la durée du régime transitoire lors de
l’établissement du courant ( ou la rupture du courant )
O • • t(ms)
τ 5τ
61
6.L'expression de la tensuion aux bornes de:la bobine
uB (V)
D’après la loi d’additivité des tensions on a : E = uL + Ri(t)
c’est à dire :
( )
R •
uL (t) = E − Ri(t) ⇒ uL (t) = E 1 − Rt(1 − e−t/τ )
1
Em = Li2 (2)
2
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EXERCICE 1| Examen PC 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18FPWrqsLXcyQX-TtEG54z1HT5khL8Z0Y/view
Deux groupes d’élèves, au cours d’une séance de travaux pratiques, ont réalisés
deux études différentes pour déterminer le coefficient d’inductance L et la
résistance interne r d’une bobine.
Le premier groupe a réalisé le montage modélisé par le schéma de la figure 1 et qui est constitué de :
- Une bobine (b) de coefficient d’inductance L et de résistance interne r ;
- Un générateur(G) de f.é.m.E =6Vet de résistance interne négligeable ;
i 1
Pour déterminer l’inductance L d’une bobine de résistance négligeable, on A
utilise le montage représenté dans la figure (1), comprenant cette bobine, un
conducteur ohmique de résistance R=1,5.103 Ω , un GBF qui délivre une L
tension triangulaire de période T et un interrupteur K . On ferme GBF M
l’interrupteur K à l’instant t0 =0 , et on visualise à l’aide d’un oscilloscope
R
la tension uAM(t) aux bornes de la bobine, et la tension uBM(t) aux bornes du
conducteur ohmique. On obtient l’oscillogramme de la figure (2) B
- sensibilité verticale des deux voies de l’oscilloscope : 2V.div-1 .
2
- balayage horizontale 0,2 ms.div-1
YB
Quel est le rôle de la bobine lors de la fermeture du circuit ? YA
L du
Montrer que les tensions uAM(t) et uBM(t) sont liées par la relation uAM=- . BM.
R dt
Déduire la valeur de L.
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EXERCICE 3 | Examen PC 2013 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/16m7CUJ8Gd3ZTY65a0h_Mjk96ity8xRbY/view
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EXERCICE 5 | Examen SVT 2017 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view
Cet exercice vise à déterminer le rôle joué par une bobine et mettre en évidence l'influence de la
résistance dans un circuit électrique. 1
Pour étudier l’influence d'une bobine dans un circuit électrique, on
réalise le montage électrique de la figure 1, qui comporte un
générateur idéal de tension, une bobine d'inductance L et de résistance
r , un conducteur ohmique de résistance R réglable, deux lampes
identiques notées L1 et L2 et un interrupteur K.
On règle la résistance du conducteur ohmique sur une valeur R 0 tel que R 0 = r .
Recopier sur votre copie le numéro de la question et écrire la lettre correspondante à la proposition
vraie parmi :
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, les deux lampes brillent en
a
même temps
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, la lampe L1 brille et la lampe
b
L2 brille avec un retard
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, la lampe L2 brille et la lampe
c
L1 brille avec un retard
Immédiatement après la fermeture de l'interrupteur K, la lampe L1 brille et la lampe
d
L2 ne brille pas
L'étiquette de la bobine précédente indique (L 60 mH ; r 4 ) . Pour vérifier ces deux valeurs,
on réalise le montage de la figure 2 et on règle la résistance du 2
conducteur ohmique sur la valeur R 8 .
À l’instant t 0 0 , on ferme l’interrupteur K.
Montrer que, l’équation différentielle vérifiée par l’intensité i(t) du
di R r E
courant électrique qui circule dans le circuit s'écrit .i .
dt L L
t
-
La solution de cette équation différentielle s'écrit : i(t) = A(1- e τ ) .
Déterminer les expressions des constantes A et en fonction des paramètres du circuit.
Un système d’acquisition, adéquat, permet de suivre l’évolution au cours du temps des tensions
u AB (t) et u AM (t) . Les courbes (1) et (2) traduisant les 3
variations de ces tensions sont représentées sur la figure (3).
Montrer que la courbe 2 correspond à la tension u AB (t) .
Déterminer graphiquement les valeurs de E
et u AB,max .
Montrer que l’expression de r s’écrit:
E
r R. 1 . Vérifier que r 4 .
u
AB,max
Déterminer graphiquement la valeur de la
constante de temps , du dipôle RL.
Vérifier la valeur de l’inductance L indiquée sur
l'étiquette.
65
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EXERCICE 6| Examen PC 2019 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view
Les condensateurs et les bobines jouent des rôles fondamentaux dans la plupart des appareils utilisés
dans la vie courante tels que les systèmes d’alarme, les dispositifs de diagnostic médical et les sondes
thermiques…
Cet exercice se propose de déterminer, dans sa première partie, les grandeurs caractéristiques d’une
bobine et d’un condensateur et d’étudier la modulation d’amplitude dans sa deuxième partie.
I – Etude du dipôle RL
On réalise le montage schématisé sur la figure 1 , constitué des éléments suivants :
- un générateur idéal de tension de force électromotrice E 10 V ;
- un conducteur ohmique de résistance R 40 ;
- une bobine d’inductance L et de résistance r ; 1
K
- un interrupteur K.
On ferme l’interrupteur K à un instant choisi comme origine des dates i
(t=0). A l’aide d’un système d’acquisition informatisé adéquat, on obtient (L,r) uB
les deux courbes de la figure 2 représentant l’évolution de la tension u R (t) E
aux bornes du conducteur ohmique ainsi que celle de la tension u B t aux R uR
bornes de la bobine.
(T) représente la tangente à la courbe (2) à l’instant t = 0 .
1. Choisir, parmi les courbes (1) et (2), celle qui représente 2
uB(V) ; uR (V)
l’évolution de la tension u R (t) .Justifier votre réponse. (T)
10
2. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension
u R (t) s’écrit ainsi: 8
(2)
du R R+r R.E
+ uR = 6
dt L L
3. En déduire, qu’en régime permanent, la tension aux bornes 4
R.E
du conducteur ohmique a pour expression : U R
(R r) 2
(1)
4. Calculer la valeur de r.
5. Déterminer graphiquement la valeur de la constante de 0 0,01 0,02 0,03
t (s)
temps .
6. Vérifier que L 0,5H .
EXERCICE 7| Examen SM 2018 S.N | 20 min
Lien de correction :
On réalise le montage, représenté sur le schéma de
i 1
la figure 1, comportant :
-un générateur de f.e.m. E 6V ;
R2
-deux conducteurs ohmiques de résistance R1 et R 2 2 k ; K (b)
-une bobine (b) d’inductance L et de résistance r 20 ;
-un interrupteur K ; R1 D
E
- une diode D idéale de tension seuil u S 0 .
1- On ferme l’interrupteur K à l’instant de date t 0 . Un
système d’acquisition informatisé adéquat permet de tracer la
66
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courbe représentant l’évolution de l’intensité du i(mA) 2
courant i(t) dans le circuit (figure 2) .La droite (T)
représente la tangente à la courbe à t 0 . (T)
est L 0,3H .
10
1-3-Lorsque le régime permanent est établi, calculer
la tension aux bornes de la bobine. t(ms)
0 5
2-Le régime permanent étant atteint, on ouvre K. On prend l’instant d’ouverture de K comme nouvelle
origine des dates( t 0 ).
2-1- Quelle est la valeur de l’intensité du courant juste après l’ouverture de K ? justifier la réponse.
2-2-En se basant sur l’équation différentielle vérifiée par i(t) lors de la rupture du courant, déterminer à
di(t)
l’instant t 0 , la valeur de et celle de la tension aux bornes de la bobine.
dt
3- Justifier le rôle de la branche du circuit formé par la diode et le conducteur ohmique de résistance
R 2 dans le circuit au moment de l’ouverture de l’interrupteur K .
EXERCICE 8| Examen SM 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1MdEK_BlliSTyJ4NE47_TevCcT78fNaLB/view
Les circuits des appareils électriques, utilisés dans plusieurs domaines de la vie courante, sont
constitués de condensateurs, de bobines , de conducteurs ohmiques, de circuits intégrés …
1-Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension
On réalise le montage expérimental représenté sur la figure1 1
i
comprenant :
- un générateur de tension de f.e.m. E 1,5V ;
K (b)
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ;
- un interrupteur K. R
E
A un instant choisi comme origine des dates ( t 0 ),
on ferme l’interrupteur K et on suit l’évolution de
l’intensité du courant i(t) qui traverse le circuit à
l’aide d’un système d’acquisition adéquat. 2
i(mA)
1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par i(t).
1-2-La solution de cette équation différentielle s’écrit (T)
sous la forme : i(t) A.et B , avec A , B et (C1)
des constantes.
Exprimer i(t) en fonction de t et des paramètres du circuit.
(C2)
1-3- Les courbes (C1) et (C2) de la figure 2
représentent l’évolution de i(t) respectivement pour 50
67
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EXERCICE 9 | Examen PC 2016 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hrkBEsfb98UpjGqBHm_byvuIy116n3X0/view
8
Entré B C2
E 6
R 4
N 2
0
0 3 6 9 12 15 18 t (ms)
21
Identifier la courbe qui représente la tension u R (t) et celle qui représente u PN (t) .
Déterminer la valeur de I P ; l’intensité du courant électrique en régime permanent .
Vérifier que la valeur de la résistance r du conducteur ohmique est r =8Ω .
Etablir l’équation différentielle régissant l’établissement du courant i(t) dans le circuit.
Trouver les expressions de A et de en fonction des paramètres du circuit pour que
t
-
l’expression i(t) = A.(1- e τ ) soit solution de cette équation différentielle.
Déterminer la valeur de la constante du temps .
En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine.
Trouver l’énergie E emmagasinée par la bobine à l’instant t .
2
EXERCICE 10| Examen SM 2012 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YoFgKaXgjW1nrgbewbjze1OdaO9Qs_Rd/view
68
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0 2 4 6 8 t(ms)
69
Oscillations libres dans un circuit RLC en série
壥 K 壜
E C (L )
2. Equation différentielle :
d2 UC 1
+ .U = 0
dt 2 LC C
2π 2 2π 1 2π 2π 2π 2 1
−Um. ( ) . cos ( . t + φ) + . Um. cos ( . t + φ) = 0 donc Um . cos ( . t + φ) . ( − ( ) + )=0
T0 T0 LC T0 T0 T0 LC
2π 2 1 1 2π 2
L’équation est juste si − ( ) + = 0 et = ( ) , on en déduit alors T0 = 2. π. √L. C
T0 LC LC T0
Remarque :
2π 2π 1 1
ω0 = = = d’où ω20 =
T0 2.π.√L.C0 √L.C LC
On remplace les conditions initiales dans les expressions de Uc(t) et i(t) à l’instant t=0 .
2π dUc(t) 2π 2π
Uc(t) = Um. cos ( . t + φ) et i(t) = C. = −C. Um. . sin ( . t + φ)
T0 dt T0 T0
70
A l’instant t=0 2π
Uc(0) = Um.cos(φ) et i(0) = −C. Um. . sin(φ)
T0
(1) (2) (3)
Uc(0) = Um.cos(φ) = E 2π E
et i(0) = −C. Um. . sin(φ) = 0 Or E > 0 et Um > 0 alors cos(φ) = >0
E T0 Um
cos(φ) = alors sin(φ) = 0 d’où φ=0
Um
d’où φ=0 ou φ=π
E E
De la relation (1) on en déduit : Um = = =E
cos(φ) cos(0)
2π
Conclusion : Um=E , φ=0 , et T0 = 2. π. √L. C alors : Uc(t) = E. cos ( . t)
T0
3.4.Quelques courbes :
dUc(t) 2π 2π
i(t) = C. = −C. Um. . sin ( . t)
dt T0 T0
2π
Im = C. Um.
T0
Or T0 = 2. π. √L. C alors
2. π C
Im = C. Um. ( ) = Um. √
2. π. √L. C L
4. Energie totale ET :
L’énergie totale ET emmagasinée dans un circuit LC est à tout instant la somme de l’ énergie électrique Ee
dans le condensateur et de Em l’énergie magnétique dans la bobine
1 q2 1 1 1 U 1 L
ET= Ee + Em avec Ee = = C. UC2 donc Em = L i2 = . L. ( R )² = . 2 . UR2
2C 2 2 2 R 2 R
5. Conservation de l’énergie totale ET :
1 1
on sait que : ET = Ee + Em = C. UC2 + L. i² et on dérive dET = d (1 C. U 2 + 1 L. i2 ) ; (f n)’=n.f n-1.f ’ et f ²=2.f.f ’
2 2 dt 𝑑𝑡 2 C
2
2 2
dET 1 d 2 1 d 2 ;
dUc
= 2. Uc.
dUc
et
𝑑𝑖
= 2. 𝑖.
𝑑𝑖
= C. UC + L. i dt dt 𝑑𝑡 𝑑𝑡
dt 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
1 dUc 1 di
= C. (2. Uc. ) + L. (2. i. )
2 dt 2 dt dUc d𝑖 d²Uc
dUc di ; i = C. et = C.
dt dt dt²
= C. Uc. + L. i.
dt dt
dUc di
= C. Uc. + L. i.
dt dt
71
dUc dUc d2 Uc
= C. Uc. + L. (C. ). (C. 2 )
dt dt dt
dUc d2 Uc d2 Uc
= C. (Uc + L. C. 2 ) ; Uc + L. C. = 0 : Equation différentielle
dt dt dt2
=0
Conclusion :
ET = Cte est une constante au cours du temps donc l’énergie totale se conserve.
Les oscillations correspondent à un échange énergétique entre le condensateur et la bobine : Il y a conversion d’énergie
électrique en énergie magnétique et réciproquement.
T0=2.TE
T0 : période propre
TE : période des
énergies
NB :
T0 = 2.Te : La période propre des oscillations électriques T0 est le double de la période des énergies Te
2. Equation differentielle :
En appliquant la loi d’additivité des tensions UR + Uc + UL= 0 et les transitions :
dq dUc di di
UR = R.0 i = R.0 = R.0 C. et UL = r. i + L = L
dt dt dt dt
On aboutit à l’équation différentielle vérifié par une variable donnée :
dq dUc
q = C.Uc et i = = C.
dt dt
Variable Uc:
di dUc d2 Uc d2 Uc 𝐑 𝐝𝐔𝐜 1
R. i + Uc + L. = 0 donc R. C. + Uc + L. C. = 0 d’où + . + Uc = 0
dt dt dt2 dt2 𝐋 𝐝𝐭 L.C
Variable q:
di dq q d2 q d2 q 𝐑 𝐝𝐪 1
R. i + Uc + L. = 0 donc R. + + L. = 0 d’où + . + q= 0
dt dt C dt2 dt2 𝐋 𝐝𝐭 L.C
72
𝐑 𝐝𝐔𝐜 𝐑 𝐝𝐪
La grandeur . ou .
𝐋 𝐝𝐭 𝐋 𝐝𝐭
• Concrétise le caractère non-oscillatoire du système (l’amortissement des oscillations électriques)
• Détermine le régime des oscillations (periodique, pseudo périodique ou apériodique)
La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations, quand la résistance R du circuit est :
• Faible les oscillations du système sont amorties, le régime est pseudopériodique.
• Élevée le système n’oscille pas et donc le régime est apériodique
NB :
La période et la pseudo période sont considérés souvent égales 𝐓 ≈ 𝐓𝟎 = 𝟐. 𝛑. √𝐋. 𝐂
3. Courbe de la tension du condensateur (Régime pseudo périodique :
L’amplitude des oscillations diminue au cours du temps
La cause : La résistance est le dipôle qui influe sur l’amplitude des oscillations
L’explication : Dissipation (perte) progressivement de l’énergie (initialement
emmagasinée dans le condensateur) en énergie thermique par effet joule dans les
résistances.
NB :
L’amortissement est d’autant plus important que la résistance est élevée
• Le phénomène d’amortissement résulte de la dissipation (perte) de l’énergie totale dans le circuit sous
forme d’énergie thermique par effet joule
Comment calculer l’énergie dissipée entre deux instant t 1 et t2 :
Points spécifiques
Uc i Ee Em ET
sur la figure
1 2
1 2
Ucm 0 Ee = C. UCmax 0 ET = C. UCmax
2 2
1 2 1 2
0 Im Em = L. Imax
0 ET = L. Imax
2 2
ΔET = ET (t2) - ET (t1) : L’énergie dissipée par effet joule entre les instants t 1 et t2
73
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5. Entretien des oscillations
Entretenir des oscillations dans un circuit c’est lui fournir de l’énergie pour compenser les pertes par effet Joule dans les
résistances, alors on ajoute au circuit un générateur de tensions
UAM = UAB + UBD + UDM
q di
UAM = R. i + + r. i + L.
C dt
dq q d²q
UAM = (R + r). + + L.
dt C dt²
On en déduit l’équations différentielle :
𝐑+𝐫 𝐔𝐀𝐌 𝟏
𝐪̈ + ( 𝐪̇ − ) + .𝐪 = 𝟎
𝐋 𝐋 𝐋.𝐂
Si UAM=(R+r).i La tension au borne du générateur est proportionnelle à l’intensité de courant et que le coefficient de
𝟏
proportionnalité est (R+r) alors 𝐪̈ + . 𝐪 = 𝟎
𝐋.𝐂
Conclusion :
Le générateur fournit au circuit l’énergie nécessaire pour compenser l’énergie dissipée (perdue) par effet Joule à condition que
UAM=(R+r).i
300
0
30 60 90
t (ms)
-300
-600
2.1. Nommer les régimes d'oscillations mis en évidence par les courbes (a) et (c).
2.2. En comparant les périodes des oscillations électriques, montrer que la courbe (a) correspond à la
bobine b2 .
2.3. Vérifier que C 2, 2.105 F .
3. On considère le cas de la décharge du condensateur à travers la bobine b2 ( L2 115mH ; r2 0) .
Dans ce cas le circuit LC est idéal.
3.1. Établir l'équation différentielle vérifiée par la tension uC (t ) .
2
3.2. la solution de l'équation différentielle s'écrit: uc (t ) U Cmax .cos .t
T0
3.2.1. Écrire l'expression numérique de la tension uc (t ) .
3.2.2. Calculer l'énergie totale du circuit LC sachant qu'elle se conserve.
4. On considère le cas de la décharge du condensateur à travers la bobine b3 ( L3 ; r3 10) .
Pour entretenir les oscillations électriques, on ajoute au circuit un générateur qui délivre une tension
proportionnelle à l'intensité du courant ug k.i(t ) où k est une constante positive. On obtient des
oscillations électriques sinusoïdales de période T=10 ms .
4.1. Déterminer la valeur de k .
4.2. En déduire la valeur de L3 .
75
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EXERCICE 3| Examen PC 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
Cet exercice se propose d’étudier : i 1
la décharge d’un condensateur dans un dipôle RL.
R
l’entretien des oscillations dans un circuit RLC série.
On monte en série, à un instant choisi comme nouvelle origine des C (L,r)
dates t =0 , un condensateur
de capacité C, totalement chargé, avec la bobine d'inductance L=1H
et un conducteur ohmique de résistance R = 90 Ω .(figure 1).
La courbe de la figure 4 représente l’évolution de la tension uC(t) aux bornes du condensateur .
uC(V)
2
0
5 10 15 20 25 t(ms)
R
4
C (L,r)
0
5 10 15 20 25 t(ms)
-4
G
-8
du 1 E
Montrer que l'équation différentielle vérifiée par uC s'écrit : C .uC avec une
constante positive. Donner l'expression de . dt
Déterminer graphiquement les valeurs de E et .
Vérifier que C 6,3 F .
2. Étude des oscillations électriques libres et échange énergétique
Lorsque le régime permanent est
atteint, on bascule l'interrupteur K en 3
position (2) à l'instant t0 0 .
La courbe de la figure (3) représente la
variation de la tension uC (t ) aux
bornes du condensateur.
Justifier la nature des oscillations
électriques dans le circuit.
Déterminer la valeur de la charge
Q0 du condensateur à l'instant t0 0 .
Déterminer graphiquement la valeur de la pseudo-période T des oscillations.
En considérant que la pseudo-période T est égale à la période propre de l'oscillateur ( LC ) ,
déterminer la valeur de l'inductance L de la bobine (On prend 2 10 ).
Les courbes de la figure (4) représentent les variations en fonction du temps de l'énergie électrique
Ee emmagasinée dans le condensateur, l'énergie magnétique Em emmagasinée dans la bobine et
l'énergie totale E du circuit, tel que E Ee Em .
4
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EXERCICE 5| Exercice d'application | 20 min
Une fois le condensateur est totalement chargé, on bascule l’interrupteur K vers la position (2) à
un instant que l’on choisira comme nouvelle origine des dates (t 0) .
La courbe de la figure , représente l’évolution temporelle de la charge q(t) du condensateur.
Identifier le régime oscillatoire qui correspond à la courbe de la figure 2 .
En assimilant la pseudo période à la période propre de l’oscillateur électrique, déterminer
l’inductance L de la bobine (b) avec C = 1 µF .
Calculer E , la variation de l’énergie totale du circuit entre les instants t1 0 ms et
t 2 18ms , puis interpréter ce résultat.
Pour entretenir les oscillations, on monte en série avec le condensateur et la bobine (b),
précédemment étudiés, un générateur (G) qui délivre une tension proportionnelle à l’intensité du
courant électrique: u G (t) = k.i(t) .
a. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge q(t) .
b. On obtient des oscillations électriques sinusoïdales lorsque la constante k prend la valeur
k =11 dans le système d’unités internationales. En déduire la valeur de la résistance électrique rb de la bobine (b).
1 q (μC) 2
150
120
K
壥 壜
30
0
E C (L , rb) -30
-60
-90
-120
-150
0 6 12 18 24 30 t (ms)
36
x 0,005
dE T
Trouver l’expression en fonction de rb et i .ET représente l’énergie totale du dipôle à l’instant t .
dt
EXERCICE 6| Examen SM 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
Le condensateur est un composant électronique utilisé principalement pour stocker de l’énergie et
traiter des signaux périodiques...
Quand la tension uC prend une valeur U0, on bascule l’interrupteur sur la position (2) figure 1, à un instant
choisi comme nouvelle origine des dates t=0.Un système d’acquisition informatisé permet
d’enregistrer l’évolution de la tension u c(t) aux bornes du condensateur pour une valeur R1 de la
résistance R. On refait la même expérience en ajustant la résistance R sur une valeur R2 .
Pour les deux expériences, on obtient les courbes C1 et C2 (figure 2).
1 uC(V) 2
uC(V)
(1) (2)
K C1
3
R 4
(L,r) 0
I0 C 10 20 30 40 t(ms) 2 C2
-3
0
2 4 6 8 t(ms)
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2.1. Recopier et compléter le tableau suivant :
Ee(mJ) Em(mJ) 3
0,6
0,6
C3 C4
0,4
0,4
0,2
0,2
0 5 10 15 20
0 5 10 15 20 t(ms)
t(ms)
3.1. Recopier puis compléter le tableau suivant où Et est l’énergie totale du circuit à déterminer
en exploitant les courbes de la figure 4:
t(ms) 0 13 20
Et(mJ)
Diminue
ئ
Augmente et diminue
ئ K=70 K=100 K=90 K=10 ئ
La période propre T0 ئdes oscillations est : Si R'=2R la pseudo-période T' est:
62,8 ms 628 ms 6,28.10-4 s 6,28 ms T=T' T=2T' T'=2T T'=4Tئ
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EXERCICE 8| Examen SM 2013 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view
1- Etude du dipôle RL
On réalise le montage représenté dans la figure 1 et qui constitué de :
- un générateur de force électromotrice E 6V et de résistance négligeable ;
- une bobine de coefficient d’inductance L 1,5mH et de résistance négligeable ;
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
1
- un interrupteur K . K i
On règle la résistance R sur une valeur R1 et on ferme l’interrupteur K
à un instant t 0 que l’on considère comme origine du temps.
1.1- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’intensité du courant i( t ) . L
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : E
E
t
i t 1 e 1 . Déterminer à partir de cette solution l’expression R
R1
de la constant 1 en fonction des paramètres du circuit .
1.3- On règle la résistance R sur la valeur R2 2 R1 . Trouver l'expression de la nouvelle constante de
temps 2 en fonction de 1 . En déduire l’effet de la valeur de R sur l’établissement du courant dans le
dipôle RL .
2- Etude du dipôle RLC
On réalise le montage représenté dans la figure 2 .
On bascule l’interrupteur K à la position 1 ; Apres la charge du condensateur , on bascule l’interrupteur à
à l’instant t 0 à la position 2 . On visualise à l’aide d’un dispositif approprié l’évolution de la charge
du condensateur au cours du temps ; On obtient alors la courbe représentée à la figure 3.
q C
3
2
1 2
6
K
4
i L
q 2
E C
t(ms)
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
R
-2
-4
-6
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EXERCICE 9 | Examen SM 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view
On se propose d’étudier dans cet exercice : (1) K (2) 1
la réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension ascendant ;
les oscillations libres et forcées dans un circuit RLC série.
On réalise le montage schématisé sur la figure1
comportant : i (b)
- un générateur idéal de tension de f.e.m E ; E uC
C
- un conducteur ohmique de résistance R réglable ;
- un condensateur de capacité C initialement déchargé ;
- un interrupteur K ; R
- une bobine (b) d’inductance L et de résistance r =12 .
1-Charge du condensateur
i(A) 2
On ajuste la résistance R sur la valeur R R 0 40 .
A l’instant t = 0, on place l’interrupteur K en position (1) .
1-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par la charge
q(t) du condensateur.
1-2- La courbe de la figure 2 représente les variations de
l’intensité i(t) en fonction de q(t) .
0,1
En s’aidant du graphe de la figure 2, trouver :
1-2-1-la valeur de E.
0,05
1-2-2-la valeur de la constante de temps.
1-3-Vérifier que C 2,5 F . q(C)
0
2- Décharge du condensateur dans la bobine : 5 10
2-1- On ajuste la résistance R sur une valeur R 1 .
Une fois le régime permanent est établi, on bascule l’interrupteur K en position (2) à un instant pris comme
nouvelle origine des dates (t 0) . Un système d’acquisition informatisé adéquat a permis de tracer la courbe
représentant la charge q(t) du condensateur (figure3).
2-1-1-Montrer que l’équation différentielle régissant l’évolution de la charge q(t) du condensateur s’écrit :
d 2q(t) dq(t) q(C) 3
2
+ A. + B.q(t) = 0 où A et B sont deux
dt dt
constantes positives.
2-1-2- Déterminer la valeur de la tension aux bornes
de la bobine juste après le basculement de
l’interrupteur K en position (2) . t1 t(ms)
0
2-1-3- En considérant que la pseudopériode des
oscillations est égale à la période propre du circuit LC,
vérifier que L =1, 0 H .(On prend 2 10 ). 10 C
Résumé:9 et 10 Niveaux:SM.PC
2. La nécessité de la modulation
On veut transporter un signal ( musique, son, image , etc ... ) . Ces signaux ont une basse fréquence de l’ordre de 1kHz , en fait ces signaux
ne peuvent pas être transmises directement pour plusieurs raisons :
* Les ondes de basses fréquences sont fortement amorties ;
λ λ
* Les dimensions de l’antenne réceptrice pour une onde donnée doivent être de lordre de et
2 4
Cela conduirait à des antennes irréalisables du fait de leurs dimensions : pour une onde de fréquence 1kHz il faudrait une
λ c 3 × 108
antenne de dimension L = = = = 150km
2 f 2.103
* L’intervalle des basses fréquences est très étroites qui a pour effet de rendre l’antenne incapable de sélectionner le signal transmis
parmi d’autres . Il y aurait brouillage de l’information.
La solution :
C’est de transporter le signal dans une plage des hautes fréquence , ce qui nécessite l’utilisation d’une onde porteuse de haute fréquence qui
porte le signal de BF sous forme d’une onde modulante.
signal modulant
Modulateur signal modulé
Porteuse
Information
transmission
Modulation Démodulation réception du signal
Porteuse
82
Modulation d'amplitude Modulation de fréquence Modulation de phase
II.Modulation d'amplitude
1. Principe :
La modulation d’amplitude d’une tension poteuse p(t) de haute fréquence Fp permet la transmission de signaux de faibles
fréquences ( une tension s(t) de basse fréquence fs) avec :
s(t) = Sm cos(2.π.fs.t) : signal de faible fréquence: Le signal modulant contenant l’information à diffuser (à envoyer)
p(t) = Pm cos(2πFp t) : porteuse
1 � 633
2
+ t
� M
AD633
83
3. La qualité d'une modulation d'amplitude
Pour une modulation parfaite il faut que :
• La fréquence Fp de la porteuse soit nettement supérieure à la fréquence de la modulante f s : Fp >> f s
(Généralement Fp >> 10.fs)
• Le taux de modulation m soit inférieur à 1 : m < 1
II.Démodulation d'amplitude
Une antenne réceptrice capte l’onde électromagnétique et restitue le signal électrique modulé. La démodulation permet alors
d’extraire le signal modulant s(t) d’origine du signal modulé.
Pour restituer l’information de la tension modulante, il suffit ensuite de démoduler le signal reçu
Elle s’opère comme suit :
• La réception par une antenne réceptrice
• La suppression des alternances négatives (1)
• La détection d’enveloppe (2)
• L’élimination de la composante continue (3)
a) Première opération : la suppression des alternances négatives (1)
La diode bloque les alternances négatives. La tension recueillie aux bornes du conducteur ohmique est une
tension modulée redressée.
D
R
84
b) Deuxième opération : La détection de l’enveloppe et la suppression de la porteuse
Le montage à utiliser comporte un filtre passe – bas (Un condensateur en parallèle avec un conducteur ohmique ), c’est-à-dire
ne laissant passer que les composantes aux fréquences basses et arrêtant celles aux fréquences élevées.
uBM
R C1
NB :
Pour retrouver une enveloppe de porteuse fidèle au signal modulant originel, il faut donc que :
Tp << RC < Ts avec Ts : La période du signal modulant
Tp : La période du signal modulant
c) Troisième opération : la suppression de la composante continue
Le montage à utiliser comporte un filtre passe – haut, c’est-à-dire ne laissant passer que les
composantes aux fréquences élevées et arrêtant celles aux basses fréquences et continues.
uCM
C2
R’
Antenne
uAM uBM uCM
amplification
amplification
D C2
L C R C1 R’ HP
M
Partie )2( : Circuit RC ou filtre passe – bas Elimine les alternances négatives et détecte l’enveloppe
Tp << RC < Ts
Tp : période de la porteuse
TS : période de la modulante
85
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EXERCICE 1| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Modulation d’amplitude d’un signal
Pour obtenir un signal modulé en amplitude, on réalise le
montage représenté sur le schéma de la figure 1 où le 1
E1
multiplieur X est un circuit intégré possédant deux entrées E1 et S
E 2 et une sortie S. u1
E2 X us
u2
On applique :
- sur l’entrée E1 une tension u1(t) ayant pour expression
u1 (t) = Pmcos(2πFp .t) .
- sur l’entrée E2 une tension u2(t) ayant pour expression
u 2 (t) = U0 +s(t) où s(t) = Sm cos(2πfs .t) est la tension 2
modulante et U0 est la composante continue de cette
tension.
On obtient à la sortie S du multiplieur X une tension
us(t) modulée en amplitude. u2(t)
On visualise la tension u1(t) sur la voie A de
l’oscilloscope et la tension u2(t) sur la voie B u1(t)
(figure2).
Données : Sensibilité verticale : 1V / div
Sensibilité horizontale : 2 ms / div
1) Définir la modulation d’amplitude.
2) Déterminer graphiquement :
2.1) les fréquences Fp et fs.
2.2) la valeur de Sm et celle de U0.
3) La modulation réalisée dans ce cas sera-t-elle de bonne qualité ? Justifier votre réponse.
EXERCICE 2| Examen PC 2019 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view
Modulation d’amplitude d’un signal
Pour obtenir un signal sinusoïdal modulé en amplitude, on réalise le montage schématisé sur la
figure 1, où X représente un circuit intégré multiplieur, ayant
1
deux entrées E1 et E 2 et une sortie S. On applique : E1
la tension. u2 u3
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EXERCICE 3 | Examen PC 2012 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
Pour recevoir une onde issue d’une station de diffusion, on utilise le dispositif
simplifié, qui est constitué de trois parties comme l’indique la figure .
Antenne
E F G H
amplification
amplification
D C
L C1 R2 C2 R3 HP
M
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EXERCICE 7| Examen SM 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
Modulation et démodulation d’amplitude d’une onde électromagnétique
On peut transmettre une information à grande distance, en modulant l’amplitude d’une onde électromagnétique
qui se propage d'un émetteur à un récepteur.
L’émetteur doit assurer la production de l’onde électromagnétique et sa modulation pour porter le signal
informatif. Quant au récepteur, il doit être conçu pour démoduler l'onde et récupérer le signal informatif,
fournissant du sens pour l'utilisateur. La modulation d’amplitude consiste à varier l'amplitude de l'onde
porteuse au cours du temps selon l'évolution temporelle du signal informatif à transmettre.
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X (figure 1).
On applique à l’entrée :
- E1 : la tension u1 (t) s(t) U 0 avec s(t) Sm .cos(2.f.t) représentant le signal informatif et U 0 la tension
de décalage .
- E 2 : une tension sinusoïdale représentant la porteuse u 2 (t) U m .cos(2.F.t) .
La tension de sortie u s (t) obtenue est u s (t) k.u1 (t).u 2 (t) ; 1
k est une constante qui dépend du circuit intégré X. E1
La tension de sortie u s (t) ainsi définie s’exprime par : X S
E2
u s (t)=S(t).cos(2πF.t) avec S(t) A 1 m.cos(2f.t) . u1 (t) u s (t)
u 2 (t)
Dans cette expression S(t) est l’amplitude de la tension modulée
et m le taux de modulation.
Démodulation de l’onde
La figure 3 schématise un constituant de récepteur radio lié au circuit de démodulation. Ce constituant est
équivalent à la bobine (b) d’inductance L 8, 6 mH et de résistance r 12
associée au condensateur de capacité C variable.
Le circuit formé par la bobine (b) et le condensateur est mis en vibration forcée par l’intermédiaire de
l’antenne qui capte toutes les ondes émises par toutes les 3
stations.
P D Q K1 S
Pour écouter une seule station , il suffit d’accorder la
fréquence propre du circuit à la fréquence de l’émetteur
(L, r ) (b) C R'
C’
en régulant la capacité du condensateur.
(On prendra : 2 10 .) M
2-3-1-Calculer la valeur à laquelle il faut ajuster la
89
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capacité C de l’élément récepteur pour que la fréquence propre soit N 0 180 kHz .
2-3-2-Trouver alors l’intervalle des valeurs de la capacité C ' pour avoir une bonne détection
d’enveloppe sachant que la fréquence de l’information émise est N i 5 kHz et R ' 100 k .
Les ondes sonores audibles ont une faible fréquence , leur transmission à des longues distances nécessite
qu’elles soient modulante à une onde électromagnétique de haute fréquence.
Cet exercice vise à étudier la modulation et la de demodulation.
1 - Modulation E1
1
S ئئ
On considère le montage représenté dans la figure 1 ; X
- Le générateur GBF 1 applique à l’entrée E1 de la composante E2
u1(t)
2 .t u2(t) uS(t)
électronique X une tension sinusoïdale 1 u ( t ) Pm .cos ئ
T p
- Le générateur GBF 2 applique à l’entrée E2 de la composante
électronique X une tension sinusoïdale u2 ( t ) U 0 S( t )
us V
2
avec U 0 la composante continue de la tension et 0,3
2 .t
S( t ) Sm .cos la tension correspondante 0,2
Ts 0,1
à l’onde qu’on désire transmettre.
On visualise sur l’écran d’un oscilloscope la tension 0
1
de sortie us t k.u1( t ).u2 ( t ) avec k constante
- 0,1
positive caractérisant la composante X , fig 1
- 0,2
Montrer que l’expression de la de la tension S’écrit
2 t 2 t
- 0,3
0,5 1,5 t( 5, 4.103 s )
sous la forme : us ( t ) A 1 m cos cos
s Tp .
T
3
et préciser l’expression de A et celle de m .
D C0
En exploitant la courbe de la figure 2 :
S
a.Trouver les fréquences Fp de la porteuse
et fs de la tension modulante. L C R C R
0
b.Déterminer le taux de modulation et en
déduire la qualité de modulation.
partie 1 partie 2 partie 3
2 - Démodulation M
La figure 3 représente le montage utilisé
dans un dispositif de réception constitué de trois parties.
Préciser le rôle de la partie 3 dans ce montage.
Déterminer la valeur du produit L.C pour que la sélection de l’onde soient bonne.
Montrer que l’intervalle auquel doit appartenir la valeur de la résistance R pour une bonne
4 2 L 4 2 L.Ts
Détection de l’enveloppe de la tension modulante dans ce montage est : R
Tp Tp2
Calculer les bornes de cet intervalle sachant que L 1,5mH .
90
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EXERCICE 9| Examen SM 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Xr_bwDNvjwlGwVV9Tl7a0ERCZi19lHo5/view
Afin d’obtenir un signal modulé en amplitude, on utilise un circuit intégré multiplieur X de constante
caractéristique k 0,1V 1 (fig.1).
1
On applique à l’entrée : E1
- E1 : la tension vp (t) Um .cos(2.10 .t)
5
X S
E2
- E 2 : la tension vs (t) s(t) U0 avec s(t) Sm .cos(2.10 .t)3
vp (t) u s (t)
vs (t)
et U 0 la tension de décalage.
La tension de sortie u s (t) obtenue est : us (t) k.(s(t) U0 ).vp (t) .
u s (t) peut s’écrire sous la forme :
m m
u s (t)=A. cos(2πN1.t)+cos(2πF.t)+ cos(2πN 2 .t) avec A k.Um .U0 , N1< F< N2 , F est la fréquence de
2 2
l’onde porteuse et m le taux de modulation.
u s (t) 2
1-Déterminer la valeur de N1 et celle de N2.
2- Donner le taux de modulation m en fonction
de Sm et U 0 . 2V
3-On visualise la tension s(t) sur l’entrée X de
l’oscilloscope et la tension de sortie u s (t) sur 0 s(t)
l’entrée Y, et on élimine la base de temps
(mode XY). On obtient ainsi l’oscillogramme
de la figure 2 représentant u s (t) en fonction de
s(t) .
3-1- Déterminer graphiquement le taux de
modulation m. 0,5V
3-2- Déterminer les valeurs des tensions U0 et Um.
91
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EXERCICE 1| Examen SM 2015 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Beaucoup d’appareils électriques contiennent des circuits qui se composent de condensateurs, de
bobines, de conducteurs ohmiques …La fonction de ces composantes varie selon leurs domaines
d’utilisation et la façon dont elles sont montées dans les circuits.
ئ
1- Etude du dipôle RL
K 1 ئ
On réalise le montage, représenté dans la figure 1, comportant :
-un générateur de f.e.m E 12V et de résistance interne négligeable ;
-un conducteur ohmique de résistance R1 52 ; E
ئ
-une bobine (b) d’inductance L et de résistance r ; (b)
-un interrupteur K . u R1 R1
On ferme l’interrupteur K à l’instant de date t=0 .Un
système d’acquisition informatisé adéquat permet de
tracer la courbe représentant la tension u R1 (t) aux
u R1 (V) 2
bornes du conducteur ohmique (fig.2) .(La droite (T) (T)
représente la tangente à la courbe à t=0).
Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution
de u R1 .
Déterminer la valeur de la résistance r de la bobine.
Vérifier que L=0,6 H .
2- Etude des dipôles RC et RLC.
. On réalise le montage, représenté dans la figure 3, 4 Figure2
comportant :
-un générateur idéal de courant ; 2
-un microampèremètre ; t(ms)
-deux conducteurs ohmiques de résistance R 0 et R=40 ; 0
0 10
- un condensateur de capacité C , non chargé initialement ; 20
2
t(s)
0 5 10
92
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u R (V) 5
(T1)
0,5V
ئئ
2,5ms
t1
0 t(ms)
ئ
93
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EXERCICE 2 | Examen SM 2016 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1_faoiAh40XppslIPT155bxf_xdBc_Lwg/view
Les parties I et II sont indépendantes
Partie I :Etude du dipôle RC et du circuit LC
Les circuits RC , RL et RLC sont utilisés dans les montages électroniques des appareils électriques. On
se propose, dans cette partie, d’étudier le dipôle RC et le circuit LC. ئئ
Le montage électrique schématisé sur la figure 1 comporte :
-un générateur idéal de tension de f.e.m E,
K 1
-deux condensateurs de capacité C1 et C2 = 2 μF , i )1( (2)
-un conducteur ohmique de résistance R=3k , ئ
-une bobine d’inductance L et de résistance
négligeable,
-un interrupteur K à double position. E u 2 (t)
1-Etude du dipôle RC C2 u L (t)
On place l’interrupteur K dans la position (1) à u1 (t) u R (t)
un instant pris comme origine des dates (t=0).
Montrer que la capacité Ce du condensateur
équivalent aux deux condensateurs associés en C1 R
C .C
série est : Ce = 1 2 . 2
C1 +C2 U(V)
Montrer que l’équation
différentielle vérifiée par la tension
u 2 (t) entre les bornes du (T)
condensateur de capacité C 2 s’écrit :
du 2 (t) 1 E u 2 (t)
+ .u 2 (t)= .
dt R.Ce R.C2
La solution de cette équation 4
différentielle s’écrit sous la forme : u R (t)
2
u 2 (t)=A.(1-e-αt ) . Déterminer
t(ms)
l’expression de A et celle de en 0
fonction des paramètres du circuit. 2 4
d 2 u L (t) 1
s’écrit : 2
u L (t) 0 .
dt LC2 4V
La courbe de la figure 3 représente les
0,5 ms
variations de la tension u L (t) en fonction du temps
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L’instant t 0 T0 T0 3T0 T0
8 4 8 2
Ee
Le rapport
E
Déduire la période T de l’échange d’énergie entre le condensateur et la bobine en fonction de T0 .
2eme partie : communication par les ondes électromagnétiques
Lors d’une communication , la voix est 2
convertie en signal électrique par un
Antenne
microphone, grâce à un système de M2
conversion numérique et d’amplification.
Le signal électrique est porté par une M1 Station
onde porteuse qui après amplification base
est émise vers l’antenne la plus proche .
L’antenne transmet le signal à une station Station
base qui l’envoie alors à une centrale , centrale
par ligne téléphonique conventionnelle
Station
ou par les ondes électromagnétiques . base
De là sont acheminées les conversations vers
le téléphone du destinataire .
1- émission d’une onde électromagnétique par un portable
Les ondes électromagnétiques sont utilisées par la télévision , La radio et les radars .Si bien que la
gamme de fréquence restant pour les portables sont de plus en plus restreints : l’une d’entre elles s’étend
de 900 à 1800 MHz.
Données : La célérité des ondes électromagnétiques dans le vide et dans l’air : c = 3,00.108 m.s-1 ;
1MHz = 106Hz .
Calculer la durée que met une onde électromagnétique de fréquence f=900MHz pour parcourir la
distance M1M2=1km séparant le téléphone et l’antenne ,figure (2).
Que signifie l’expression « l’air est un milieu dispersif pour les ondes électromagnétiques » ?
On peut représenter la chaine d’émission par le schéma de la figure (3).
3
Circuit A Amplificateur Microphone
intégré
C
Antenne amplificateur
émettrice
96
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5
Montrer que Sm , ,amplitude du signal modulé ,
peut se mettre sous la forme Sm = A[m.cos(2.f.t)+1]
en précisant l’expression du taux de modulation m et celle
de la constante. A
Le graphe représenté sur la figure (5) donne l’allure
de la tension modulée en fonction du temps.
Déterminer à partir de ce graphe :
a- la fréquence F de l’onde porteuse .
b- La fréquence f du signal modulant .
c- L’amplitude minimale Sm(min) et l’amplitude
maximale Sm(max) du signal modulé.
Donner l’expression du taux de modulation en fonction
de Sm(min) et Sm(max) .Calculer la valeur de m .
La modulation effectuée est – elle de bonne qualité ? Sensibilité verticale : 1V/div
Justifier . Sensibilité horizontale : 0,25 ms/div
L’objectif de cet exercice est de suivre l’évolution de l’intensité du courant électrique au cours de la
charge d’un condensateur et au cours de sa décharge à travers une bobine. Pour l’étude de la charge et
la décharge d’un condensateur de capacité C, on réalise le montage représenté dans la figure 1 .
E 1
1 - Etude de la charge du condensateur i
Initialement le condensateur est non chargé.
A un instant considéré comme origine du temps t=0, R
on bascule l’interrupteur K à la position 1, le condensateur C
1
se charge alors à travers un conducteur ohmique de
K
résistance R=100Ω à l’aide d’un générateur électrique
parfait de force électromotrice E = 6V . uc 2
1.1- Etablir l’équation différentielle que vérifie l’intensité
du courant i en respectant l’orientation indiquée
dans la figure 1. L,r
1.2- La solution de l’équation différentielle s’écrit i 2
t
sous la forme suivante : i A e . I0
Trouver l’ expression de A et celle de τ en
1,0
fonction des paramètres du circuit.
1.3- En déduire l’expression de la tension
0,75
uc en fonction du temps t.
1.4- Un système informatique permet de
0,5
tracer la courbe qui représente
i
les variations en fonction du temps t ,(fig 2) . 0,25
I0
I0 est l’intensité du courant à l’instant t = 0. t(ms)
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
97
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Ee ( ) E ( ) e 1
2
10
2
0
3 4 5 6 8 11 13
1 7 9 10 12 t(ms)
-5
-10
-15
On désigne par Eo, l’énergie de l’oscillateur a l’instant t =0 et par T la pseudo période des oscillations .
7
Calculer l’énergie E’ de l’oscillateur à l’instant t ' T , en déduire la variation E E ' E0 .
4
Donner une explication à cette variation.
2.3- On admet que l’énergie totale de l’oscillateur diminue au cours de chaque pseudo - période de p=27 ,5%
a-Montrer que l’expression de l’énergie totale de l’oscillateur peut s’écrire à l’instant t = nT
sous la forme En E0 1 p , avec n entier naturel.
n
Le dipôle LC se comporte comme un oscillateur dans lequel s’effectue périodiquement un échange d’énergie
entre le condensateur et la bobine ; mais ,en réalité ,l’énergie totale de ce dipôle ne reste
pas constante au cours du temps à cause des pertes d’énergie par effet joule .
L’objectif de cet exercice est d’étudier l’échange énergétique entre le condensateur et la bobine ainsi que la
réponse d’une bobine à un échelon de tension électrique .
98
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15
4,35
t(ms)
0
0,01 0,02 0,03 0,04
- 15
1,45
t(ms)
0 0,01 0,03
99
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3- Les oscillations électriques dans le cas où la bobine a une résistance non négligeable .
On répète l’expérience en utilisant le montage représenté dans la figure 1 en remplaçant la bobine
précédente par une autre bobine ayant la même inductance L , mais sa résistance r n’est pas négligeable .
Après avoir chargé complètement le condensateur , on bascule l’interrupteur dans la position (2) .
La figure 5 représente l’évolution de la charge q du condensateur en fonction du temps .
3.1- Choisir la ou les réponses justes : 5
q
L’énergie emmagasinée dans la bobine est :
a) maximale à l’instant t1 = 5.10-3ms .
b) minimale à l’instant t1 = 5.10-3ms . 0,01ms
-2
c) maximale à l’instant t2 = 10 ms .
d) minimale à l’instant t2 = 10-2ms . t(ms)
3.2- Montrer que l’équation différentielle vérifiée O
par la charge du condensateur s’écrit sous la forme :
d 2q dq 4²
2
2 2 q 0
dt dt T0
r
avec T0 la période propre du circuit et .
2L
1
3.3- sachant que l’expression de la pseudo période T des oscillations est T ; trouver la
L 1 2
100
La partie de la chimie unité 1
Résumé...................................................................................102
Résumé...................................................................................103
Exercices.................................................................................107
Résumé...................................................................................105
101
Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière
La mole est l’unité de la quantité de matière (symbole : mol). 1 mol correspond à 6, 02 × 1023 particules (nombre
d’Avogadro NA )
Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière Les relations Les unités
C: (mol.L-1)
la relation de la dilution : Ci . Vi = C f . V f
V: (L)
D’après la définition du volume molaire Vm , la quantité de V V: (L)
matière n d’une espèce chimique est liée à son volume V par la n=
relation : Vm Vm: (L.mol-1)
Equation de réaction aA + bB cC + dD
Etat de système A vancement La quatité de matière en (mol)
102
Transformations chimiques lentes et rapides
Exemples :On suppose que l’oxydant des couples est l’espèce réagissante
1. MnO4-/Mn2+ 1. NO3-/NO 1. S2O82-/ SO42-
2. MnO4- Mn2+ 2. NO3- NO 2. S2O82- 2SO42-
3. MnO4 Mn + 4H2O
- 2+
3. NO3- NO+2H2O 3. S2O82- 2SO42-
4. MnO4 + 8H Mn + 4H2O
- + 2+
4. NO3- + 4H+ NO + 2H2O 4. S2O82- 2SO42-
5. MnO4- + 8H+ + 5e Mn2+ + 4H2O 5. NO3- + 4H+ + 3e NO + 2H2O 5. S2O82- +2e 2SO42-
3.
.Réaction d’oxydo réduction
Une réaction d’oxydo-réduction est une transformation chimique mettant en jeu un transfert d’électrons du
réducteur d’un couple vers l’oxydant d’un deuxième couple.
Ox1/Red1 et Ox2/Red2
Equation de l’oxydation : Ox1 + n1 e Red1 (x n2)
Equation de reduction : Red2 Ox2 + n2 e (x n1)
On multiplie les coefficients des équations par un nombre adéquat de façon à supprimer les électrons échangés entre les deux
couples
Equation d’oxydo reduction : n2 Ox1 + n1 Red2 n2 Red1 + n1 Ox2
Exemple :
Aℓ 3+/ Aℓ- et Cu2+/ Cu MnO4-/ Mn2+ et Fe3+/ Fe2+ :
Cu2+ + 2e Cu (x3) MnO4-(aq) +8 H+(aq) +5 e Mn2+(aq) + 4 H2O (x1)
Aℓ Aℓ 3+ + 3e (x2) Fe2+(aq Fe3+(aq)+ e (x5)
---------------------------------------- ------------------------------------------------------
3Cu2+ + 2Aℓ 3Cu + 2Aℓ 3+ 5Fe2+(aq) +MnO4-(aq) +8 H+(aq) 5 Fe3+(aq) +Mn2+(aq) + 4 H2O
103
II.Les facteurs cinétiques
La cinétique chimique est l'étude de l'évolution des systèmes chimiques au cours du temps.
1.Transformation rapide :
Une transformation est rapide si elle se fait en une durée trop courte pour que son évolution puisse être suivie "à l'œil nu" ou
avec les appareils de mesure courants (impossible de distinguer des états intermédiaires entre l'état initial et l'état final du
système)
2.Transformation lente :
C'est une transformation dont l'évolution peut être suivie "à l'œil nu" ou avec les appareils de mesure courants pendant
quelques secondes (ou plus longtemps).
3.Facteurs cinétiques :
Les facteurs cinétiques sont les grandeurs qui vont modifier la vitesse d'évolution d'un système chimique
(qui vont influer sur la durée d’une transformation chimique)
4.L'influence des facteurs cinétiques
• Température :
La vitesse de réaction augmente avec la température
Eau froide, glace ou refroidissement Stopper la transformation
Le catalyseur : Modifie :
* la vitesse de réaction.
* les différentes étapes réactionnelles permettant de passer des réactifs au produits.
Ne modifie pas :
* la constante d'équilibre du système
* le sens d'évolution de la réaction chimique
5.Type de catalyse :
• Catalyse homogène Lorsque le réactif et le catalyseur font partie de la même phase (solide liquide eau gazeuse).
• Catalyse hétérogène Lorsque le catalyseur et le réactif sont dans des phases différentes.
• Autocatalyse lorsque la transformation produit une espèce qui catalyse la transformation
• Catalyse enzymatique lorsque le catalyseur est une enzyme.
Comparer les vitesses de réaction
• Pendant la même durée la quantité formée par l’expérience (3) est la plus
importante.
• Pour la même quantité formée : l’expérience (4) met peu de temps relativement aux
autres expériences
• Conclusion : la vitesse de réaction de la transformation (3) est la plus importante
V 3 > V2 > V 1 x(10-4 mol)
8
7
C
Expérience N° (a) (b) (c) 6
Température 20 20 35 * 5
Quelques gouttes d’un catalyseur Non Non Oui * B
4
[I-]0(mmoℓ.ℓ-1) 20 40 * 20 3
A
[S2O82-]0(mmoℓ.ℓ-1) 10 20 * 10 2
V(c) > V(b) > V(a) 1
0
0 10 20 30 40 50 t(min)
60 70
NB :
En comparant, pour le même facteur cinétique, les cases et en notant chaque case dominante par un point et en sommant le
nombre de points on conclut la réaction la plus rapide
104
Suivi temporel d'une transformation chimique
105
Cas d’un produit :
[B] (mmol.L-1)
16
Produit B 14
bB 12
t=0 0 10
t b.x 8
n(B) b.x
On a n(B)=b.x alors [B] =
6
=
VS VS 4
[B].VS 𝟏 𝐝𝐱 𝟏 𝐝[B] 𝟏 𝚫[B ] 2
d’ou x = et la vitesse : 𝐕 = = . = .
b 𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛 𝐝𝐭 𝐛 𝚫𝐭 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 t(min)
12
200
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 t(min)
12
Cas des gaz parfait
p.V=n.R.T
si le produit B est un gaz alors n(B)=b.x
❖ En fonction du volume v : ❖ En fonction de la pression p :
n. R. T b. x. R. T
n. R. T b. x. R. T p= =
v= = v p.v
v
p p d’où x =
p.v b.R.T
d’où x = 𝟏 𝐝𝐱 𝐯 𝐝𝐩 𝐯 𝚫𝐩
b.R.T et la vitesse : 𝐕 = = . = .
𝟏 𝐝𝐱 𝐩 𝐝𝐯 𝐩 𝚫𝐯 𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝚫𝐭
et la vitesse : 𝐕 = = . = .
𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝐝𝐭 𝐛.𝐑.𝐓.𝐕𝐒 𝐝𝚫𝐭
G=k.σ 0,15
d x 0,1
et la vitesse : 𝑉 = ( )
dt VS 0,05
(T)
0
4. Temps de demi réaction t1/2 0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)
Le temps de demi-réaction (par rapport à un réactif donné A) est la durée au bout de laquelle l’avancement
atteint la moitié de sa valeur finale. x (mmol)
xf
xmax10
Si t=t1/2 alors x =
2 .
8
0
0 t1/ 21 2 3 t(min)
4
106
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EXERCICE 1 | Exercice d'application | 15 min
Equilibrer les équations des couples suivants :
107
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origine des dates (t = 0) , on ajoute à la solution une quantité d’acide acétylsalicylique de masse
m = 0,5 g .(On considère que le volume du mélange réactionnel reste constant V = 10 mL ).
La courbe de la figure ci-dessous représente l’évolution temporelle de l’avancement de la réaction x.
1. Montrer que les quantités
x (mmol)
de matière initiales des
réactifs sont : (T)
n 0 (C9H8O4 ) 2,8 mmol et
n 0 (HCO3 ) = 5mmol . 2
2. Dresser le tableau
descriptif d’avancement de la
réaction.
1
3. Trouver la valeur de
l’avancement maximal x max .
4. Calculer la vitesse t(s)
volumique de la réaction, en 0 055 055
mol.L-1.s-1 , à l’instant
t = 100 s . (T) représente la tangente à la courbe à l’instant t = 100 s .
5. Déterminer graphiquement le temps de demi réaction t1/2 .
108
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EXERCICE 5 | Examen SM 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
Durant la conservation de l’eau de javel , les ions hypochlorite ClO contenus dans cette eau se
décomposent selon l’équation de la réaction : 2ClO(aq) 2Cl(aq) O2(g) .
Dans des conditions expérimentales
ClO(aq)
(mol.L1 )
déterminées , on obtient les courbes de la
figure1 représentant l’évolution de:
ClO(aq)
f (t) à deux températures 1 et 2 .
1-1- Dresser le tableau d’avancement de la
réaction (on notera V le volume de la
solution étudiée supposé constant et
C0 ClO(aq)
la concentration molaire 0,2
0 1
de ClO à t 0 ). 0,1
1-2-Montrer que la concentration molaire (T) 2
t(semaines)
de l’ion hypochlorite à l’instant de demi- 0
10 20
C0
réaction t t1/2 est . Déduire alors graphiquement t1/2 pour l’expérience réalisée à la température 2 .
2
1-3- Trouver, pour la température 1 , la vitesse volumique de réaction à l’instant t=0 exprimée en
mol.L1.semaine1 ((T) représente la tangente à la courbe au point d’abscisse t 0 ).
1-4- Comparer 1 à 2 en justifiant la réponse.
EXERCICE 6| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
À un instant choisi comme origine des dates t = 0, on introduit, en excès, l’éthanoate d’éthyle dans un
ballon contenant une quantité de matière n 0 (HO ) 103 mol d’ions hydroxyde. On obtient un
mélange réactionnel ayant un volume V0 = 100mL.
Il se produit, sous une température constante, une réaction modélisée par l’équation chimique suivante :
CH3COOC2 H5(aq) HO(aq) CH3COO(aq) C2 H5OH(aq)
1) Dresser le tableau d’avancement de cette réaction et déterminer la valeur de l’avancement final xf
sachant que cette réaction est totale. (S.m-1)
2) On mesure, à chaque instant, la conductivité du
mélange réactionnel.
0,25
La courbe de la figure1 donne les variations de la
conductivité du mélange réactionnel en fonction du temps. 0,2
La droite (T) représente la tangente à la courbe au point
d’abscisse t1 = 4 min . 0,15
109
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EXERCICE 7 | Exercice d'application | 35 min
Ils ont partie à t=0 de la même mélange :
50ml d’une solution aqueuse de (𝒌+ −
(𝒂𝒒)+𝑰(𝒂𝒒) ) 1
et de concentration C1= 0,5mol.L -1
x(10-2 mol) (T)
et 50ml d’une solution aqueuse de (𝟐𝑵𝒂+ 𝟐−
(𝒂𝒒) +𝑺𝟐 𝑶𝟖(𝒂𝒒) )
de concentration C2. Le groupe A suit
l’évolution de la réaction à la (T)
2
température ambiante, par contre le groupe B
suit l’évolution de la réaction dans un bain 1
marie dont la température est maintenue à
T=80°C . A l’aide d’un protocole bien 0,2
approprié n’est pas décrit ici les deux groupes
0
ont tracé les deux courbes qui traduisent 0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)
l’évolution de l’avancement x au cours du
temps sur le même graphique ci - contre.
Identifier la courbe tracée par le groupe B .Justifier la réponse.
Préciser l’effet de la température sur le déroulement de la réaction chimique étudiée .Que peut-ton dire
de la température.
Dresser le tableau d’avancement descriptif qui décrit l’évolution de la réaction .
Déterminer l’avancement
2-
maximal xmax .
Montrer que S O
2 8 est le réactif limitant. Et déduire la valeur de la concentration C2
Déterminer la composition de chaque système chimique après un quart d’heure du départ de la réaction.
Déterminer la vitesse de la réaction dans chaque condition à la même date t=15min.
Donnée : couples oxydant/réducteur : S2O82- / SO42- et I2/I-.
EXERCICE 8 | Exercice d'application | 35 min
On étudie l’évolution en fonction du temps d’un mélange obtenu à partir de 100mL d’une solution
d’acide éthanedioïque à 6,0010 -2 mol.L-1 et
[Cr3+] (mmol.L-1) (T)
1
100mL d’une solution acidifiée de dichromate de
potassium à 1,6610 -2 mol.L-1. On obtient la
courbe suivante : (T)
La réaction d’oxydoréduction qui se produit met
en jeu les couples Cr2O72– / Cr3+ et CO2 / H2C2O4
Citer deux facteurs pouvant modifier la vitesse
d’une réaction chimique.
3
Ecrire les deux demi-équations électroniques
ainsi que l’équation bilan de la réaction qui se 0
produit entre l’ion dichromate Cr2O72– et l’acide 0 20 40 t(min)
éthanedioïque H2C2O4.
Etablir la quantité initiale de chacun des réactifs et en déduire le réactif limitant.
et dresser le tableau d’avancement de la réaction faisant apparaître l’avancement temporel x(t).
Définir mathématiquement la vitesse volume v(t) de cette réaction.
3+
et exprimer cette vitesse de réaction v(t) en fonction de la concentration des ions Cr . Détailler le calcul
de cette démonstration.
Déterminer la valeur de la vitesse volumique à la date t = 50 s.
Déterminer le temps de demi-réaction t1/2 de cette réaction.
Déterminer graphiquement la quantité d’ions Cr3+ présente lorsque la réaction est considérée comme étant
terminée . En déduire le volume de gaz carbonique dégagé par cette réaction dans les C.N.T.P.
(On donne Vm= 24 mol/L)
EXERCICE 9 | Exercice d'application | 35 min
Pour mesurer la quantité d alcool dans le sang, on utilise la réaction chimique suivante :
3 CH3CH2OH(aq) + 2 Cr2O72-(aq) + 16 H+(aq) 3 CH3COOH(aq) + 4 Cr3+(aq) + 11 H2O(l).Cette réaction est lente,
son évolution est suivie par dosage.
À la date t = 0, on mélange vp=2mL de sang prélevé au bras d’un conducteur avec v= 10mL d’une solution
110
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aqueuse acidifiée de dichromate de potassium (2K+ + 2 Cr2O72-(aq)) de concentration molaire C=2.10–2 mol.L‐1.
Le volume total du mélange réactionnel est VM = 12 mL.
Un suivi temporel obtenu par dosage des ions dichromate Cr2O72‐ a permis de tracer la courbe suivant.
Établir le tableau d’avancement du système en désignant par n0 la quantité de matière initiale
d’alcool présente dans les 2mL de sang, et par n1 la quantité de matière initiale en ions dichromate introduite
dans le mélange réactionnel.(L’ion H+ est en excès).
Quelle relation existe entre l’avancement x de la [Cr2O72‐] (mmol.L-1) 1
réaction, la concentration en ions dichromate [Cr2O72–]
dans le mélange, le volume VM du mélange réactionnel, et 16,7
la quantité n1 ?
La réaction peut être considérée comme totale.À l’aide
du graphique [Cr2O72–] = f(t), calculer l’avancement
maximal. 15,9
111
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EXERCICE 11| Examen PC 2011 S.N | 20 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1WPPnwd-da4-gxfJ5SV8Eky5C_enwGE82/view
Le dihydrogène est considéré comme un combustible possédant une haute énergie non
polluante. Il peut-être synthétisé au laboratoire par action des acides sur quelques métaux.
Le dihydrogène est considéré comme un combustible possédant une haute énergie
non polluante. Il peut-être synthétisé au laboratoire par action des acides sur
quelques métaux.
Le but de cet exercice est le suivi de l’action de l’acide sulfurique sur le zinc par
mesure de pression.
Données :
Tous les gaz sont considérés comme parfaits ;
Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
On rappelle la loi des gaz parfaits : P.V = n.R.T ;
La masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol-1.
On modélise la réaction du zinc Zn(S) avec une solution d’acide sulfurique
(2H3O+(aq)+SO42-), par l’équation chimique suivante :
2
Zn (S) 2 H 3O(aq) Zn (aq) H 2(g) 2 H 2 O( )
∆P (hPa)
800
600
400
200
0
0 50 100 150 200 250 t(min)
300
114
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115
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réaction x(t), du volume V du mélange et des conductivités molaires ioniques des ions oxonium 𝜆𝑯𝟑 𝑶+ et
des ions chlorure 𝜆𝑪𝒍− .
6- Montrer que l’avancement de la réaction s’écrit : x(t)= 1,15. 10-3. σ(t)
7- Calculer la composition de système chimique à l’instant t = 7 min.
8- Déterminer le temps de demi-réaction t1/2.
9- Calculer la concentration de 2-chloro-2-méthylpropane [RCl] à l’instant t1/2.
10- Vérifier que la vitesse volumique de la réaction à l’instant t =10 min est : v =4,6. 10-4 mol.L-1 .min-1.
116
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EXERCICE 16| Exercice d'application | 35 min
Suivi de l'évolution temporelle d'une transformation chimique par le dosage :
On verse, dans un bécher, un volume 𝑉1 = 100𝑚𝐿 de solution d'iodure de potassium (𝐾 + (𝑎𝑞) + 𝐼 − (𝑎𝑞) )
de concentration 𝐶1 = 0,4𝑚𝑜𝑙/𝐿 , puis on ajoute un volume 𝑉2 = 500𝑚𝐿 de solution de peroxosulfate de
potassium (2𝐾 + (𝑎𝑞) + 𝑆2 𝑂8 2− (𝑎𝑞) ) de concentration 𝐶2 = 0,3𝑚𝑜𝑙/𝐿 acidifié par 1𝑚𝐿 d’acide sulfurique
concentré.
1 - Ecrire l’équation bilan de la réaction étudié. On donne les couples ox / red mis en jeu : 𝐼2 / 𝐼 − (𝑎𝑞) et
𝑆2 𝑂8 2− /𝑆𝑂4 2− .
2 - Calculer la quantité de matière initiale des réactifs : 𝑛𝑖 (𝐼 − ) et 𝑛𝑖 (𝑆2 𝑂8 2− ). et déduire les
concentrations initiales des réactifs : [𝐼 − ]𝑖 et [𝑆2 𝑂8 2− ]𝑖 .
3 - Construire le tableau d’avancement.
4 - Déterminer l’avancement maximal 𝑥𝑚𝑎𝑥 de la réaction et en déduire le réactif limitant.
5- Montrer que : x(t) = [I2] .VT avec : VT =V1 + V2
6 - Déduire la concentration maximale de la diode formée : [I2] max
Immédiatement, en préparant le mélange, on prélève un volume 𝑉 ′ = 10𝑚𝐿 du mélange réactionnel et
on le verse dans un bécher à l’instant t=0, et on ajoute dans ce
bécher 50mL d’eau glacée (0℃) et quelques gouttes d’empois
d’amidon.
On dose la diode formée à l’instant t par la solution de
thiosulfate de sodium
(2𝑁𝑎+ (𝑎𝑞) + 𝑆2 𝑂3 2− (𝑎𝑞) ) de concentration C
On refait les opérations précédentes à différents instants, et
on détermine la concentration de la diode formée en chaque
instant.
La courbe ci-contre représente la variation de la
concentration de la diode formée [I2] en fonction du temps.
7 - Pourquoi on verse l'échantillon du mélange réactionnel
dans l'eau glacée avant chaque dosage ?
8 - Déterminer le temps de demi-réaction t1/2.
9 - Calculer la vitesse volumique de la réaction à les
instants t0=0 et t1=20 min.
117
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EXERCICE 18| Examen SM 2013 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view
l’atmosphère à cause de leur participation dans la formation des pluies acides qui sont nocives
pour l’environnement d’une part et l’augmentation de l’effet de serre d’autre part .
L’objectif de cet exercice est d’étudier la cinétique de la dissociation du pentaoxyde de diazote
N2O 5 en NO2 et O2 .
2,5
La phase gazeux hPa 1660,00
Manomètre
2
1,5
حىض مائي 1
de volume V 318 K 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 t(min)
118
La partie de la chimie unité 2
Résumé...................................................................................120
Exercices.................................................................................121
Résumé...................................................................................123
Exercices.................................................................................124
Résumé...................................................................................127
Exercices.................................................................................129
119
Transformations chimiques s’effectuant dans les deux sens
• Une base de Bronsted est une espèce qui, au cours d’une réaction chimique, accepte un proton
2. Couples acide base :
AH : L’acide conjugué de la base B
AH/B : couple acide base avec
B : La base conjuguée de l’acide AH
3. Réacation Acido-Basique
:
Toute réaction acido-basique met en jeu un transfert de protons H + de l’acide noté HA1 du couple acido-basique HA1 /A−
1
vers la base notée A− − − −
2 d’un autre couple acido-basique HA2 /A2 : HA1 + A2 −→ A1 + HA2
4. Expression du pH d'une
: solution aqueuse :
Pour des solutions diluées telles que : [H3 O+ ] ≤ 5, 0 × 10−2 mol/l, le pH est défini par la relation : pH = −log[H3 O ]
+
τ est une grandeur sans dimension compris entre 0 et 1 . Si τ = 0, la réaction n’a pas lieu ; et si τ = 1, la réaction est totale .
τ s’exprime souvent en pourcentage
6. Les deux sens de transformation
: d'un système chimique:
Au cours d’une transformation chimique non totale , la réaction s’effectue dans deux sens ; sens direct et sens inverse .
7. Etat d'èquilibre d'un : système chimique
Lors d’une transformation chimique de certains systèmes , on peut obtenir un état final dans lequel coexistent les réactifs et les produits qui
restent en proportions constantes . Cet état final est alors appelé état d’équilibre .
8. Explication microscopique
: de l'Etat d'équilibre dynamique :
Un système chimique est en état équilibre si la température et la pression et les concentrations des réactifs et des produits restent constante au
cours du temps .
À l’échelle macroscopique , le système ne semble plus évoluer À l’échelle microscopique les entités (ions , molécules, .. ) continuent à
réagir . des chocs efficaces ont lieu entre entités réactives d’une part et entre entités produites d’autre part .
Lorsque l’état d’équilibre est atteint , pendant la même durée , les nombres des chocs efficaces entre entités réactives d’une part et entre
entités produites d’autre part sont égaux . Les quantités de réactifs et de produits sont donc constantes au cours du temps .
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EXERCICE 1 | Exercice d'application | 5 min
[H3 O+ ](mol/l) 6, 0 × 10−5 3.9 × 10 −4
5.4 × 10−8
pH
Compléter le tableau suivant
pH 3.9 6.8 11.2
+
[H3 O ](mol/l)
EXERCICE 2 | Exercice d'application | 25 min
I - Dans une fiole jaugée de volume V0=100mL, on introduit une masse m d’acide éthanoïque CH3COOH, puis on complète
cette fiole avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on l’homogénéise; On obtient une solution S0 d’acide
éthanoïque de concentration molaire C0 =5.10-2 mol.L-1. M(CH3COOH)=60g/mol
Calculer la masse m.
Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide éthanoïque en présence d’eau.
construire le tableau d’avancement, en fonction de C0, V0, xéq ( l’avancement à l’état d’équilibre).
Exprimer le taux d’avancement final 0 en fonction de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq et C0.
I I - La mesure de la conductivité de la solution S0 donne 0 =34,3mS.m-1 à 25°C.
Exprimer la conductivité de la solution d’acide éthanoïque à l’état d’équilibre en fonction des conductivités
molaires ioniques des ions présents et de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq.
Calculer le pH de la solution.
Calculer 0 le taux d’avancement de la réaction. -3 -1
On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide éthanoïque de concentration C1=5.10 mol.L .
-1
La mesure de la conductivité de la solution S1 donne 1 =10,7mS.m à 25°C ; Calculer 1 le taux d’avancement de la
réaction.
En déduire l’influence de la concentration de la solution sur le taux d’avancement.
Conductivités molaires ioniques à conditions de l’expérience en mS.m².mol-1: λ (H3O+)=35,0 ; λ(CH3COO-)=4,09.
EXERCICE 3 | Exercice d'application | 15 min
On détermine la conductivité de solutions d’acide fluorhydrique de diverses concentrations C. Les résultats
sont donnés dans le tableau ci-dessous :
c (mmol.L−1) 10 1,0 0,10
−1
σ (mS.m ) 90,0 21,85 3,567
Écrire l’équation de la réaction du fluorure d’hydrogène HF sur l’eau.
Déterminer les concentrations effectives des ions H3O+(aq) et F−(aq) dans ces trois solutions.
Calculer le taux d’avancement de la réaction pour chacune des solutions.
Comment varie ce taux d’avancement avec la dilution de la solution ?
Données : conductivités molaires ioniques à 25oC :
λ(H3O+ )= 3, 50.10−2 S.m2.mol−1 λ(F−) = 5, 54. 10−2 S.m2.mol−1
EXERCICE 4 | Exercice d'application | 15 min
Un volume V =50, 0 mL d’une solution aqueuse a été obtenu en apportant n1 = 2,50mmol d’acide méthanoïque
HCOOH(aq) et n2 = 5,00 mmol d’éthanoate de sodium Na+ (aq) +CH3COO−(aq). Dans l’état d’équilibre,
à 25oC, sa conductivité vaut σ=0, 973S.m−1.
Écrire l’équation de la réaction et établir son tableau d’avancement.
Exprimer la conductivité σ en fonction de l’avancement xéq dans l’état d’équilibre. En déduire la valeur xéq
Déterminer, à l’état d’équilibre, les concentrations molaires effectives des espèces chimiques participant
à la réaction.
Calculer la valeur du taux d’avancement final , conclure
Données : conductivités molaires ioniques à 25oC : λ(HCOO−) = λ2 = 5, 46. 10−3 S.m2.mol−1
λ(CH3COO−) = λ1 = 4, 09.10−3 S.m2.mol−1 λ(Na+) = λ3 = 5, 01. 10−3 S.m2.mol−1
EXERCICE 5 | Exercice d'application | 15 min
−2
Une solution aqueuse de volume V=2, 0 L est obtenue en apportant 2,0.10 mol d’acide lactique de formule
brute C3H6O3, noté HA, dans le volume d’eau nécessaire.
À 25oC, la concentration à l’équilibre en acide HA est de 8.9.10−3 mol.L−1.
Écrire l’équation de la réaction entre l’acide et l’eau.
Calculer les concentrations molaires effectives des espèces ioniques en solution.
Calculer la valeur du taux d’avancement final conclure.
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EXERCICE 6 | Exercice d'application | 25 min
Etude d’une solution aqueuse d’ibuprofène
Le pH d’une solution aqueuse d’ibuprofène C13H18O2 de concentration molaire C = 5,0×102 mol.L-1 vaut
pH = 2,7 à 25C .
1- Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation entre l’ibuprofène et l'eau
2- Déterminer l’avancement final xf en fonction de pH et V
3- Déterminer xm en fonction C et V
4- Montrer que cette transformation est limitée.
EXERCICE 7 | Exercice d'application | 15 min
Transformations acide base en solution aqueuse
L'acide propanoïque C2H5COOH est un acide gras, utilisé dans la synthèse de certains produits
organiques et pharmaceutiques, de parfums et dans la médecine vétérinaire.
1- On considère, à 25°C, une solution aqueuse (S) d’acide propanoïque de concentration molaire
C =2,0.10-3mol.L-1 et de volume V =1,0 L. La mesure de la conductivité σ de la solution (S) a
donné la valeur σ = 6,2.10-3 S.m-1 .
Données:
λH3 O+ = 35 × 10−3 S. m2 . mol et λC2 𝐻5 𝐶𝑂O− = 3,58 × 10−3 S. m2 . mol
1.1.Écrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide propanoïque avec l’eau
1.2.Dresser le tableau d’avancement de la réaction en utilisant les grandeurs CA, VA, l'avancement x et
l'avancement xéq à l'état d’équilibre du système chimique.
Déterminer la valeur de l'avancement maximal
1.3.Vérifier que la valeur de l'avancement à l'état d’équilibre est 1, 6.10-4 mol .
1.4. Calculer la valeur du taux d'avancement final
2- On considère une solution aqueuse (S' ) d' acide propanoïque de concentration molaire CA=2×10- 4
mol.L-1 et de pH = 4, 3 . On note τ' le taux d'avancement final de la réaction de l'acide propanoïque
avec l'eau dans ce cas
2.1.Déterminer la valeur de τ' .
2.2.Comparer les valeurs de et τ' . Déduire.
EXERCICE 8 | Exercice d'application | 15 min
Etude d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque
On dispose d’une solution aqueuse (SA) d’acide éthanoïque de concentration molaire CA = 10-2 mol.L-1 .
La mesure de la conductivité de la solution (S ) donne la valeur 1, 6.102 S.m-1 .
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C .
- λH3 O+ = 34,9 × 10−3 S. m2 . mol et λC𝐻3 𝐶𝑂O− = 4,09 × 10−3 S. m2 . mol
- On néglige l’influence des ions HO- sur la conductivité de la solution.
1-1-Ecrire l’équation modélisant la réaction de l’acide éthanoïque avec l’eau.
1-2- Montrer que la valeur du pH de la solution (SA ) est pH 3, 4 .
1-3-Calculer le taux d’avancement final de la réaction.
EXERCICE 9 | Exercice d'application | 5 min
- Toutes les mesures ont été faites à 25°C ;
- On désignera l’acide étudié par AH et sa base conjuguée par A- ;
On prépare une solution (SA) d’acide butanoïque de concentration molaire CA = 10-2 mol.L-1 et de volume VA.
La mesure du pH de la solution (SA) donne pH = 3,41.
1- Construire le tableau d’avancement suivant et le compléter :
2- Donner l’expression de l’avancement xéq à l’équilibre en fonction de VA et [H3O+]éq (Concentration molaire
des ions hydroniums à l’équilibre)
3- Trouver l’expression du taux d’avancement final τ à l’équilibre en fonction de pH et CA, puis calculer sa
valeur. Que conclure ?
122
État d’équilibre d’un système chimique
[X ] le nombre qui mesure dans l’état considéré du système , la concentration molaire effective de l’espèce chimique X , exprimée en
mol/l . Cet état peut être , l’état initial [X]i , final [X]f ou un état quelconque [X].
Qr n’est pas dimensionné. Sa valeur s’exprime par un nombre sans unité
N.B
N
Par convention, l’eau, lorsqu’elle constitue le solvant , n’intervient pas dans l’écriture d’un quotient de réaction , même si elle figure dans
l’équation de la réaction .
Par convention, l’expression du quotient d’une réaction faisant intervenir des solides et des espèces dissoutes ne comporte que les
concentrations molaires des espèces dissoutes .
3. Quotient de réaction
: à l'état d'èquilibre
On appelle quotient de réaction à l’équilibre , la valeur qui prend le quotient de réaction lorsque le système est à l’état d’équilibre .
Pour une réaction par exemple : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
[C]ceq .[D]deq
On a Qr,eq =
[A]aeq .[B]beq
On a
[C]ceq .[D]deq
Qr,eq = K = K n’a pas de dimension .
[A]aeq .[B]beq
N.B
lorsque la température augmente la constante k augmente aussi, et vis ver sa.
N.B
lorsque la concentartion intiale augmente le taux diminu , et vis ver sa.
lorsque la constante k augmente le taux augmente aussi , et vis ver sa.
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EXERCICE 1 | Exercice d'application | 30 min
Pour se défendre, les fourmis utilisent deux moyens : leurs mandibules et la projection d’acide formique. Les
mandibules servent à immobiliser l’ennemi tandis que l’acide formique brûle la victime. Une fourmi se sentant
menacée se dresse sur ses deux pattes arrière et peut projeter sur l’ennemi un jet d’acide formique à plus de 30
centimètres grâce à son abdomen.
L’acide formique (ou acide méthanoïque) soluble dans l’eau a pour formule semi-développée HCOOH. On se
propose d’étudier quelques propriétés d’une solution aqueuse de cet acide.
Données : Masses molaires atomiques : M(C) = 12 g.mol-1 ; M(H) = 1,0 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1
- Conductivités molaires ioniques à conditions de l’expérience :
(H3O+) = 35,010-3 S.m².mol-1 (HCOO-) = 5,4610-3 S.m².mol-1
Dans une fiole jaugée de volume V0 = 100 mL, on introduit une masse m d’acide formique, puis on complète
cette fiole avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on l’homogénéise. On dispose d’une solution S 0
d’acide formique de concentration molaire C0 = 0,01 mol.L-1.
Calculer la masse m.
Ecrire l’équation de la réaction associée à la transformation de l’acide formique en présence d’eau.
Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette transformation chimique, en fonction de C 0, V0, xmax
et xéq. On note xéq l’avancement à l’état d’équilibre et xmax l’avancement de la réaction supposée totale.
Exprimer le taux d’avancement final en fonction de la concentration [H3O+]éq et de C0.
Donner l’expression du quotient de réaction à l’état d’équilibre Qr, éq.
[H3O]éq
2
et Montrer que ce quotient peut s’écrire sous la forme
: Qr, éq
C0 [H3O]éq
Exprimer la conductivité de la solution d’acide formique à l’état d’équilibre en fonction des conductivités
molaires ioniques des ions présents et de la concentration en ions oxonium à l’équilibre [H3O+]éq.
La mesure de la conductivité de la solution S0 donne = 0,050 S.m-1 à 25°C.
En utilisant les relations obtenues précédemment, calculer la valeur de la constante d’équilibre Qr,éq
-1
On réalise la même étude, en utilisant une solution S1 d’acide formique de concentration C1 = 0,10 mol.L .
Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau .
Ci (mol.L-1 ) ( S.m-1 ) (%) Q r, éq
0,10 0,17 ? 1,8.10-4
a. En déduire le taux d’avancement de la réaction ;
b. Qui l’influence de la concentration de la solution sur le taux d’avancement de la réaction :
EXERCICE 2 | Exercice d'application | 25 min
I - L’acide éthanoique (acétique) CH3COOH réagit de façon limitée avec l’eau , l’équation de la réaction s’écrit :
CH3COOH(aq) + H2O(l) CH3COO -(aq) + H3O+(aq)
Donner la définition d’un acide selon Bronsted.
Dans l’équation ci-dessus, identifier les deux couples acides/base mis en jeu.
Exprimer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cet équilibre chimique.
I I - Une solution d’acide éthanoïque, de concentration molaire initiale C1=2,7.10-3mol.L-1 et de volume
V1=100mL a un pH de 3,7 à 25°C.
Déterminer la quantité de matière initiale de l’acide éthanoïque n1.
Dresser le tableau d’avancement ,puis calculer l’avancement maximale
Déduire , de la mesure du pH, la concentration molaire finale des ions oxonium. Calculer l’avancement final xf.
-2
Donner l’expression du taux d’avancement final τ1, montrer qu’il a pour valeur τ1=7,4.10 . La
transformation est elle totale ?
Calculer la concentration molaire finale en ions éthanoate CH3COO-
Calculer la valeur de la concentration molaire finale effective de l’acide éthanoïque [CH3COOH]f.
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EXERCICE 3 | Exercice d'application | 25 min
On note l’acide Ibuprofène par RCOOH et sa base conjuguée par RCOO . -
126
Transformations associées à des réactions acido-basiques
en solution aqueuse
KA ne dépend que de la température . Le pKA du couple AH(aq)/A− (aq) est définit par : pKA = −log(KA )
Pour une même concentration apportée d’acide , un acide A1 est plus fort qu’un acide A2
, si le taux d’avancement final de sa réaction avec l’eau est plus grand τ1 > τ2
Pour une même concentration apportée de base , une base B1 est plus fort qu’une base B2
, si le taux d’avancement final de sa réaction avec l’eau est plus grand τ1 > τ2
7. Domaine de prédominance : ( )
[B]
Pour le couple acide-base A(aq)/B(aq) dans une solution aqueuse on a la relation suivante : pH = pKA + log On déduit :
( ) [A]
B
+ si pH = pKA c’est à dire que log = 0 on a
A
[A] = [B] ; l’acide et sa base conjuguée
( ont) la même concentration aucune des deux formes ne prédomine.
B
+ si le pH > pKA c’est à dire que log > 0 et on a [A] < [B] dans ce cas la base B prédomine .
A
( )
B
+ si le pH < pKA c’est à dire que log < 0 et on a [A] > [B] dans ce cas l’acide A prédomine .
A
prédominance A prédominanceB
0 pKA
• •
[A] > [B] [A] = [B] [A] < [B] pH
127
8. Diagramme de distribution
:
Le diagramme si dessus , appelé diagramme de distribution , présente , en fonction du pH , les pourcentage d’acide éthanoïque et de sa base
conjuguée , l’ion éthanoate en fonction du pH de la solution à 25◦ C .
α(A) α(B)
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 2 4 6 8 10 12 14
pKA
À l’intersection des deux courbes α(A) = α(B) donc [A] = [B] c’est à dire que pH = pKA = 4, 8 .
8. Le dosage acido-basique :
Le but du dosage : Doser (ou titrer) une solution acide, c’est déterminer sa concentration molaire dans la
solution considérée au moyen d’une solution basique de concentration connue et réciproquement.
Doser la solution du bécher (solution titrée) par la solution de la burette graduée (solution titrante).
Caractéristiques du dosage : la transformation doit être totale, rapide et sélective
Etude du graphe pH=f(VB) : Protocole expermental :
pH
12 Burette Graduée
10
Support
pH8E
6 Bécher
dpH
4
dVB 4,21 Electrode de Ph-m
Ph-mètre pH
2 Solution titrée
Agitateur magnétique
0
0 1 2 3 V4BE 5 6 7
VB (mL)8
Graphiquement on peut déduire :
• pHA de la solution du bécher (VB=0 : aucun ajout de la solution basique) :
- La nature de la solution initiale du bécher (pHA)
- La dissolution de la solution du bécher est limitée ou totale.
- Le type de dosage (le cas est dosage d’un acide par une base vu la courbe pH=f(VB) est croissante)
• A tout instant le pH et le volume VB correspondant et aussi la composition du mélange :
- Déterminer la concentration des ions hydronium [H3O+]=10-pH et en déduire la concentration des ions hydroxyde
Ke
[OH− ] = , (Ke=[H3O+].[OH-])
[H3 O+ ]
• Les coordonnées du point d’équivalence E(VBE, pHE) :
- VBE et exploiter la relation de l’équivalence : CAVA=CBVBE
- pHE : déterminer la nature du mélange à l’équivalence (basique ou acide ou neutre )
- L’indicateur coloré adéquat (pHE encadré par la zone de virage de l’indicateur coloré)
• Méthode des tangentes parallèles :
- Consiste à tracer deux tangentes T 1 et T3 parallèles de part et d'autre du saut de pH, puis de tracer une troisième
droite T2 équidistante et parallèle aux deux premières : d(T1,T2)=d(T2,T3)
- Le point d’équivalence E est le point d'intersection de la droite (T2) avec la courbe pH = f(VB).
dpH
• Une seconde méthode de détermination des coordonnées du point d'équivalence à partir de la courbe = f(VB ) la
dVB
dérivée première du pH en fonction de VB , le volume à l'équivalence est le volume pour lequel la dérivée est
maximale (remarquable par un pic sur la courbe).
128
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EXERCICE 1 | Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Un flacon, dont l’étiquette est illisible, contient une solution aqueuse Sa d’un acide carboxylique de
formule et de concentration inconnues. Cette partie de l’exercice se propose :
- de déterminer la concentration de cette solution aqueuse. - d’identifier cet acide.
Cb 101 mol.L1 . 6
AH(aq)
3) Déterminer le volume Vb1 de la solution Sb versée, au cours du dosage, pour que: 2, 24
A(aq)
EXERCICE 2 | Examen PC 2020 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
L'ammoniac NH3 est un gaz qui, dissous dans l’eau, donne une solution basique d'ammoniac. Des
solutions commerciales d'ammoniac sont utilisées, après dilution, comme produits de nettoyage.
Cette partie de l’exercice se propose d’étudier une solution aqueuse d’ammoniac.
On prépare une solution aqueuse Sb, de volume V, en diluant 100 fois une solution commerciale
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d’ammoniac S0 de concentration C0. pH 1
Données :
toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
12
le produit ionique de l’eau : K e 1014 .
1. Dosage de la solution Sb 10
On réalise un dosage pH-métrique d’un
volume Vb = 15 mL de la solution Sb de 8
concentration Cb par une solution aqueuse
– 6
Sa d'acide chlorhydrique H3O( aq ) Cl ( aq )
de concentration Ca 102 mol.L1 . 4
10
0 2 4 6 8 10 12 14 16 VB(mL)
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EXERCICE 5 | Examen SVT 2018 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hzRq68hrA78FcsZaws2ZL1ZIvSZxM-OO/view
L’étiquette d’un médicament fournit l'information "Ibuprofène…. 400 mg ".
On dissout un comprimé contenant l’ibuprofène selon un protocole bien défini afin d'obtenir une
solution aqueuse ( S ) d’ibuprofène de volume V 100 mL .
S
Pour vérifier, la masse d’ibuprofène contenu dans ce comprimé, on procède à un titrage acido-basique
du volume VS par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium Na(aq ) HO(aq ) de concentration
molaire CB 1,94.10 1 mol .L 1, en utilisant le dispositif expérimental de la figure (1).
dpH
La figure (2) donne les courbes pH f (VB ) et g( VB ) obtenues lors de ce dosage.
dVB
1 2
1. Nommer les éléments du dispositif expérimental numérotés 1,2 ,3 et 4 sur la figure (1).
2. Parmi les courbes (1) et (2) de la figure (2), quelle est celle qui représente pH f (VB ) ?
3. Déterminer graphiquement la valeur du volume VB E , versé à l'équivalence.
4. Écrire l’équation de la réaction qui a eu lieu lors du dosage sachant qu'elle est totale.
5. Calculer la valeur de la quantité de matière n A d'ibuprofène dans la solution ( S) .
6. Déduire la valeur de la masse m d’ibuprofène dans le comprimé et la comparer à celle indiquée
sur l'étiquette du médicament.
EXERCICE 6| Examen PC 2021 S.N | 20 min
Lien de correction :
On prépare une solution aqueuse SA d’acide 2-méthylpropanoique, noté HA, de volume V et de
concentration molaire C 102 mol.L1 . On désigne par A la base conjuguée de HA .
La mesure du pH de SA donne pH 3, 44 .
1-1-Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide HA avec l’eau.
1-2-Calculer le taux d’avancement final de la réaction et déduire l’espèce chimique prédominante du couple
HA(aq) /A(aq) .
1-3 -Trouver l’expression du pK A du couple HA(aq) / A(aq) en fonction de C et de pH. Vérifier que pK A 4,86 .
1-4- On prend un volume VA 20 mL de la solution aqueuse SA auquel on ajoute progressivement un
volume VB d’une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de sodium Na (aq) HO(aq) de concentration
molaire CB C avec VB 20 mL .
1-4-1-Ecrire l’équation modélisant la réaction chimique qui se produit (cette réaction est considérée totale).
1-4-2-Trouver la valeur du volume VB de la solution (SB ) ajouté lorsque le pH du mélange réactionnel prend
la valeur pH 5,50 .
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EXERCICE 7| Examen PC 2020 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
Partie 1 - Etude de quelques réactions de l’éthanoate de sodium
L’éthanoate de sodium est un solide blanc de formule CH3COONa . On le trouve dans le
commerce sous forme de pochettes vendues comme sources de chaleur portatives. Lors de sa
dissolution dans l’eau, on obtient une solution aqueuse d’éthanoate de sodium :
Na (aq) CH3COO(aq) .
Cet exercice se propose d’étudier :
- une solution aqueuse d’éthanoate de sodium.
- la réaction des ions éthanoate avec l’acide méthanoïque HCOOH.
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25°C ;
- Le produit ionique de l’eau est : Ke 1014 .
I-Etude d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium
On prépare une solution aqueuse S d’éthanoate de sodium de concentration C 103 mol.L1 .
La mesure du pH de la solution S donne : pH 7,9 .
1. Ecrire l’équation de la réaction des ions éthanoate CH3COO avec l’eau.
2. Calculer la concentration effective des ions hydroxyde HO dans la solution S.
3. Calculer le taux d’avancement final de la réaction. Que peut-on déduire ?
4. Trouver, à l’équilibre, l’expression du quotient de la réaction Qr,éq associé à cette réaction en
fonction de C et Calculer sa valeur.
5. Vérifier que le pKA du couple CH3COOH / CH3COO est : pK A1 4,8 .
II- Réaction entre les ions éthanoate et l’acide méthanoïque
On prépare, à un instant de date t = 0, le mélange suivant constitué:
- d'un volume V1 100 mL d’une solution aqueuse d’acide méthanoïque HCOOH(aq) de
concentration C1 0,1 mol.L1 .
- d'un volume V2 100 mL d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium
Na (aq) CH3COO(aq) de concentration C2 0,1 mol.L1 .
- d'un volume V3 100 mL d’une solution aqueuse d’acide éthanoïque CH3COOH(aq) de
concentration C3 0,1 mol.L1 .
- d'un volume V4 100 mL d’une solution aqueuse de méthanoate de sodium Na (aq)
HCOO(aq) de
concentration C4 0,1 mol.L1 .
1. Ecrire l’équation de la réaction entre l’acide HCOOH et la base CH3COO .
2. Trouver l’expression de la constante d’équilibre K associée à cette réaction en fonction de la
constante d’acidité K A1 du couple CH3COOH / CH3COO et la constante d’acidité K A2 du
couple HCOOH / HCOO . Calculer sa valeur sachant que pK A2 3,8 .
3. Calculer, à l’instant t = 0, le quotient de réaction Q r,i associé à cette réaction.
4. En déduire le sens d’évolution spontanée de cette réaction.
5. Sachant que l’avancement à l’équilibre de la réaction est : x éq 5,39.103 mol , déterminer la
valeur du pH du mélange.
133
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EXERCICE 8 | Exercice d'application | 30 min
L’acide propanoïque est utilisé comme conservateur des aliments, son code est E280, on le
trouve dans les fromages, les boissons et les conserves ; il entre également dans la préparation de
certains parfums, produits cosmétiques et pharmaceutiques.
On se propose d’étudier en premier lieu, la réaction de l’acide propanoïque avec l’hydroxyde de
sodium, puis dans un deuxième temps, sa réaction avec l’éthanol.
Données :
- Toutes les mesures sont effectuées à 25C ; - Le produit ionique de l’eau : Ke 1014 ;
- On représente l’acide propanoïque C2 H5COOH par AH et sa base conjuguée par A ;
- La constante d’acidité du couple C2 H5COOH ( aq ) / C2 H5COO( aq ) : K A 10 4,9 ;
- Zone de virage de quelques indicateurs colorés :
Indicateur Bleu de
Hélianthine B.B.T
coloré thymol
Zone de
3 – 4,4 6 – 7,6 8 – 9,6
virage
On dose le volume VA 5mL d’une solution aqueuse (SA) de l’acide propanoïque AH de
concentration molaire CA par une solution aqueuse (SB) d’hydroxyde de sodium de concentration
molaire CB 5.102 mol.L1 , en suivant les variations du pH du mélange réactionnel en fonction
du volume VB versé de la solution (SB) .
La courbe de la figure 1, représente les variations du pH en fonction du volume VB au cours du dosage.
Déterminer les coordonnées VBE et pH E du point d’équivalence.
En calculant la constante d’équilibre K associée à la réaction du dosage, montrer que cette
réaction est totale.
Calculer la concentration CA .
Choisir, en justifiant la réponse, l’indicateur coloré adéquat pour repérer l’équivalence.
Préciser, en justifiant la réponse, l’espèce chimique prédominante AH ou A après l’ajout du
volume VB = 7 mL
13 1
12
dpH
pH ,
11
dV B
10
9
8
7
6
5
4 VB (mL)
3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
En exploitant la figure 1 montrer que la réaction entre l’acide propanoïque et l’eau est limitée.
pH
Etablir, pour un volume VB versé avant l’équivalence, l’expression : VB .10 K A .(VBE VB )
avec VB 0 .vérifier que pK A= 4.9 .
En utilisant la valeur du pH correspondant à l’addition de VB =3mL etablir la relation suivante :
10 pH 14 v A Conclure .
1 1
CB v B
134
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EXERCICE 9 | Exercice d'application | 35 min
On dispose au laboratoire d’un flacon contenant une solution aqueuse d’acide carboxylique, de nature et de
concentration inconnues. L’acide carboxylique est noté R-COOH avec R représentant un atome d’hydrogène ou
un groupe d’atomes. On se propose de déterminer la concentration de l’acide par titrage puis de l’identifier
(c'est-à-dire de déterminer la nature de R).
I. Titrage de l’acide carboxylique pH 1
On titre un volume Va = 50,0 mL d’acide 12
carboxylique R-COOH de concentration 11
molaire Ca par une solution aqueuse Sb 10
d’hydroxyde de sodium notée 9
(Na+(aq)+HO– (aq)) de concentration molaire 8
Cb=2,5. 10 –2 mol.L–1. On note Vb le volume 7
de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium 6
versé. Le suivi pH-métrique du titrage permet 5
d’obtenir la courbe donnée ci-contre . 4
Faire un schéma légendé du dispositif 3
expérimental utilisé pour effectuer ce titrage.
2
Écrire l’équation de la réaction du titrage.
1
Dresser Ie tableau d’avancement fourni
en, en utilisant les grandeurs Ca, Cb, Va, et Vb. 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 V20 B (mL)
Définir l’équivalence du titrage.
Déterminer graphiquement le volume VbE
de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium
versé à l’équivalence.
Écrire la relation existant entre Ca,Va, Cb et VbE à l’équivalence. En déduire la valeur de Ia concentration
molaire Ca, de l’acide carboxylique titré.
II.Identification de l’acide carboxylique R-COOH
L’équation de mise en solution de l’acide carboxylique dans l’eau est :
R-COOH (aq) + H2O ( ) R-COO –(aq) + H3O+(aq) (1)
Donner l’expression de la constante d’acidité KA du couple R-COOH (aq) / R-COO – (aq).
RCOO (aq )
Montrer qu’à partir de l’expression de la constante d'acidité KA, on peut écrire pH = pKA + log éq
135
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EXERCICE 10 | Exercice d'application | 35 min
Chaque question peuvent correspondre aucune, une ou plusieurs propositions exactes .
Les solutions sont considérées à 25°C.
Question 1 : l’équation de la réaction d’autoprotolyse de l’eau s’écrit : 2H2O = H3O+ + HO-
le quotient de réaction à l’équilibre Qréq vaut 10-7 dans l’eau pure.
la constante d’équilibre Ke vaut 10-14 dans toute solution aqueuse.
le taux d’avancement de cette réaction à l’équilibre est 1.
Le pH d’une solution où [HO-] = 5.10-2 mol.L-1 est compris entre 11 et 12.
Question 2 : on dispose d’une solution d’un acide HA de concentration en soluté apporté ca = 1.10-2 mol.L-1
si le pH de la solution est 2, alors le taux d’avancement de la réaction de l’acide sur l’eau est 1.
si le pH de la solution est 3 alors le taux d’avancement est 10%.
si les concentrations en acide et en base conjugués sont égales, le pH est égal à la moitié du pKa.
Le quotient de réaction initial est toujours égal à la constante d’acidité Ka du couple HA/A- .
Question 3 : soit une solution de l’acide HA de constante d’acidité Ka ; La réaction de sa base conjuguée
A- sur l’eau a pour constante d’équilibre :
Ka
1/Ka
Ke.Ka
Ke/Ka
Question 4 : acides et bases
une réaction acide-base est un échange d’électron.
une réaction acide-base est un échange de proton.
l’eau joue le rôle d’un acide ou d’une base selon l’espèce qui réagit avec elle.
le taux d’avancement de la réaction d’un acide sur l’eau dépend des conditions initiales.
Question 5 : comparaison de deux acides ; on dispose de solutions d’acides différents ;
Solution 1 : acide éthanoïque, pKa = 4,7, C1 = 3,0.10-2 mol.L-1, pH = 3,1
Solution 2 : acide HA inconnu, pKa inconnu, C2 = 3,0.10-2 mol.L-1, pH = 2,9
le taux d’avancement de la solution 1 est 2,6%
le taux d’avancement de la solution 2 est 6,2%
le pKa inconnu a pour valeur 5,2
le pKa inconnu a pour valeur 4,2
Question 6 : L’acide hypochloreux a pour formule HOCl.
100%
Sa base conjuguée ClO- est appelée ion hypochlorite. I II
Le document ci-contre représente les pourcentages des
espèces chimiques acide et base du couple HOCl/ClO -
en fonction du pH pour une solution où C = 1,00.10- 2mol. L- 1
La courbe I représente l’évolution en %
de la base en fonction du pH 50%
Le pKa de ce couple est 7,3
Le domaine de prédominance de l’acide correspond
aux pH inférieurs à 7,3
Le pH d’une solution refermant 70% d’acide
et 30% de base conjuguée est 6,88
0 7,25 pH
137
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EXERCICE 12| Examen SM 2018 S.R | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lFiG0vODDMoZJksmvLckwy3khq-a-4fN/view
L’eau de javel est un produit chimique d’utilisation courante. C’est un désinfectant très efficace
contre les contaminations bactériennes et virales.
Le principe actif de l’eau de javel est dû à l’ion hypochlorite ClO . Cet ion a à la fois un caractère
oxydant et un caractère basique.
Dans cette partie de l’exercice on étudiera :
- des réactions acido-basiques faisant intervenir le couple HClO(aq) / ClO(aq) .
2- Etude de quelques solutions aqueuses faisant intervenir le couple HClO(aq) / ClO(aq)
Données : - Toutes les mesures sont effectuées à 250 C ;
- Le produit ionique de l’eau : K e 1014 ;
- La constante d’acidité du couple HClO(aq) / ClO(aq) est : K A 5.108 .
La mesure du pH d’une solution aqueuse(S) d’acide hypochloreux HClO de concentration molaire C
et de volume V donne pH 5,5 .
2-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide hypochloreux avec l’eau.
2-2-Trouver l’expression de la concentration molaire C en fonction du pH et de K A .Calculer sa valeur.
2-3-On définit la proportion de l’espèce basique ClO dans une solution par :
ClO KA
(ClO )
éq
. Montrer que (ClO ) .
ClO HClOéq K A 10 pH
éq
138
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EXERCICE 13| Examen SM 2015 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
On se propose d’étudier dans cette première partie le dosage d’une solution aqueuse d’acide
éthanoïque par une solution basique et la réaction de cet acide avec l’alcool benzylique.
Données :
-Toutes les mesures sont effectuées à 25C .
L’acide éthanoïque 60
1
pH
(C1 )
(C2 )
0 VB(mL)
4
139
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EXERCICE 14| Examen SM 2017 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view
L’acide méthanoïque est à l’état liquide dans les conditions ordinaires.
Cette partie a pour objectif :
la vérification du pourcentage massique p de l’acide méthanoïque dans une solution commerciale de cet acide.
la détermination de la valeur du pK A du couple HCOOH(aq) / HCOO(aq) par deux méthodes différentes.
L’étiquette d’un flacon d’une solution commerciale (S0 ) d’acide méthanoïque porte les informations
suivantes :
Masse molaire : M(HCOOH) 46g.mol1 .
Densité : d =1,15 .
Pourcentage massique : p 80% .
Données :
- p 80% , signifie que 100 g de solution commerciale contient 80g d’acide pur ;
- Masse volumique de l’eau : e 1kg.L1 ;
- Les conductivités molaires ioniques : H O 3,50.102 S.m2 .mol1 , HCOO 5, 46.103 S.m2 .mol1 ;
3
molaire effective de chaque espèce chimique ionique X i présente dans la solution et xi sa conductivité
molaire ionique ;
- On néglige l’influence des ions hydroxyde HO sur la conductivité de la solution étudiée.
On prépare une solution aqueuse (S) d’acide méthanoïque de concentration molaire C et de volume
VS 1L en ajoutant le volume V0 2 mL de la solution commerciale (S0 ) , de concentration molaire C0 ,
à l’eau distillée.
1-Détermination du pK A du couple HCOOH(aq) / HCOO(aq) par dosage :
On dose le volume VA 50 mL de la solution (S) par une solution aqueuse (SB ) d’hydroxyde de
sodium Na (aq) HO(aq) de concentration molaire CB 0,1mol.L1 , en suivant les variations du pH du
mélange réactionnel en fonction du volume VB versé de la solution (SB ) .
A partir des mesures obtenues, on a tracé la courbe (C1 ) représentant pH f (VB ) et la courbe (C2 )
dpH
représentant g(VB ) (figure page 1).
dVB
1-1-Ecrire l’équation chimique modélisant la transformation ayant lieu lors du dosage.
1-2-Déterminer le volume VBE versé à l’équivalence et calculer la concentration C de la solution (S) .
1-3- Vérifier que la valeur de p est celle indiquée sur l’étiquette.
1-4-En se basant sur le tableau d’avancement, déterminer l’espèce prédominante parmi les deux
espèces HCOOH et HCOO- dans le mélange réactionnel après l’ajout du volume VB =16 mL de la
solution (SB ) . Déduire la valeur du pK A (HCOOH(aq) / HCOO(aq) ).
2- Détermination du pK A du couple HCOOH(aq) / HCOO(aq) par conductimetrie:
On prend un volume V1 de la solution (S) de concentration C 4.102 mol.L1 , puis on mesure sa
conductivité , on trouve : 0,1S.m1 .
2-1- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
2-2-Trouver l’expression de l’avancement final x f de la réaction en fonction de , H O , HCOO et V1
3
140
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pH 1
(C1 )
(C2 )
4
2
VB ( mL )
2 4
Données :
-
La masse molaire de l’éthanoate de sodium M(CH3COONa) = 82 g.mol-1
- Le produit ionique de l’eau à 25°C est : Ke = 1,0.10-14
- La constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO- à 25°C est KA1 = 1,6.10-5
- Toutes les mesures sont faites à la température 25°C.
I. Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau .
On dissout dans l’eau distillée des cristaux d’éthanoate de sodium de masse m= 410mg pour
obtenir une solution S1 non saturée de volume V= 500 mL et de concentration C1.
On mesure le pH de la solution S1 , on trouve pH = 8,4.
Ecrire l’équation de la réaction entre les ions éthanoate et l’eau .
En utilisant le tableau d’avancement de la réaction , exprimer le taux d’avancement final τ1
de cette réaction en fonction de Ke ,C1 et pH. Calculer. τ1
Exprimer la constante d’équilibre K , associée à l’équation de cette réaction , en fonction
de C1 et τ1 , puis vérifier que K = 6,3.10-10 .
On prend un volume de la solution S1 et on y ajoute une quantité d’eau distillée pour
obtenir une solution S2 de concentration C2 = 10-3 mol.L-1 .
Calculer dans ce cas le taux d’avancement final τ2 de la réaction entre les ions éthanoate et
l’eau Conclure
II. Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’acide méthanoïque .
On mélange un volume V1 = 90,0 mL d’une solution aqueuse d’éthanoate de sodium de
concentration C = 1,00.10-2 mol.L-1 et un volume V2 = 10,0 mL d’une solution aqueuse d’acide
méthanoïque HCOOH de même concentration C .
On modélise la transformation qui a eu lieu par une réaction chimique d’équation :
-
CH 3COO (aq) ¾¾
® CH 3COOH (aq ) + HCOO (aq
+ HCOOH (aq ) ¬¾
¾
-
)
-1
On mesure la conductivité du mélange réactionnel à l’équilibre , on trouve : seq = 83,254 mS.m .
a- Vérifier que la valeur de la constante d’équilibre K associée à l’équation de la réaction
est K»10 .
b- En déduire la valeur de la constante d’acidité KA2 du couple HCOOH/HCOO- .
Calculer le pH du mélange à l’équilibre .En déduire les deux espèces chimiques
prédominants dans le mélange à l’équilibre parmi les espèces chimiques suivants CH3COOH,
CH3COO- , HCOOH , HCOO-.
80
(1) (2)
60
40
20
pH
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
142
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Associer, en justifiant, la forme basique du couple NH4(aq) / NH3(aq) à la courbe qui lui correspond.
A l’aide des courbes représentées sur la figure, déterminer :
b. pK A1 .
c. le taux d’avancement 2 de la réaction dans la solution S2 .
Que peut-on déduire en comparant 1 et 2 ?
II. Etude de la réaction de l’ammoniac avec l’ion méthylammonium
On mélange dans un bécher un volume V1 de la solution aqueuse S1 d’ammoniac de concentration
molaire C1 avec un volume V V1 d’une solution aqueuse S de chlorure de méthylammonium
CH3 NH3(aq) Cl(aq) de concentration molaire C C1 .
Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’ammoniac avec l’ion
méthylammonium CH3 NH3(aq) .
Trouver la valeur de la constante d’équilibre K ' associée à l’équation de cette réaction.
Montrer que l’expression de la concentration de NH 4 et celle de CH3 NH2 dans le mélange
C K'
réactionnel à l’équilibre, s’écrit : CH3 NH 2(aq) NH 4(aq)
. .
éq éq 2 1 K'
Déterminer le pH du mélange réactionnel à l’équilibre.
EXERCICE 17| Examen SM 2014 S.N | 20 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
L’ammoniac NH3est un gaz soluble dans l’eau et donne une solution basique. les solutions
commerciales d’ammoniac sont concentrées et sont souvent utilisées dans les produits sanitaires
après dilution .
143
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du dosage.
En utilisant la valeur du pH 11
Conclure .
Déterminer le volume v AE . 8
En déduire C’ et CB .
7
Parmi les indicateurs
colorés indiqués dans le tableau
6
ci-dessous , choisir celui qui
conviendra le mieux à ce dosage . 5
1
VA(mL)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
1
144
Physique chimie
Programme Marocain de l’Enseignement
Secondaire Qualifiant
2BAC:SVT,PC,SM BIOF TOME2
[email protected] Lycée Mohamed 5 casa
f Zakaryae chriki
Physique
les lois de Newton.....................................................................................................................1
La chute d'un corps solide ..................................... ................................................................10
Mouvements plans .................................................................................................................23
Mouvement des satellites........................................................................................................40
Mouvement de rotation............................................................................................................47
Pendule elastique ..................................................................................................................52
Pendule de torsion..................................................................................................................60
Pendule pesant et simple.......................................................................................................72
L’atome et la mécanique de Newton.................................................................................... .85
Chimie
Evolution d'un sysème chimique ...........................................................................................90
Les transformations spontanées dans les piles......................................................................91
Les transformations Forcées ...............................................................................................102
La chimie organique .............................................................................................................110
Les lois de Newton
Les fonctions x(t) , y(t) et z(t) sont les équations horaires du mouvement
2. Vecteur vitesse
Le vecteur vitesse 𝐕 ⃗ est défini comme la dérivée première du vecteur position par rapport au temps.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌
⃗ =
𝐕
𝐝𝐭
Caractéristiques du vecteur vitesse en un point M :
- Direction : toujours tangente à la trajectoire au point M
- Sens : toujours dans le sens du mouvement
- Intensité (module ou valeur) : V et dont l’unité est m/s ou m.s-1
𝐕𝐱
⃗ = 𝐕𝐱 . 𝐢 + 𝐕𝐲 . 𝐣 + 𝐕𝒛 . 𝐤 ou 𝐕
𝐕 ⃗ (𝐕𝐲 ) 𝐕 = ||𝐕⃗ || = √ 𝐕𝒙𝟐 + 𝐕𝒚𝟐 + 𝐕𝒛𝟐 : module du vecteur vitesse
NB : 𝐕 𝐳
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌 𝐝𝐱 𝐝𝐲 𝐝𝐳
⃗ =
𝐕 alors 𝐕𝐱 = = 𝐱̇ et 𝐕𝐲 = = 𝐲̇ et 𝐕𝐳 = = 𝐳̇
𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐝𝐭 𝐝𝐭
𝐌𝐢−𝟏 𝐌𝐢+𝟏
𝐕𝐌𝐢 =
𝟐. 𝛕
• La vitesse au point M1: • La vitesse au point M3:
M0 M2 2.5 𝑋10−2 M2 M4 4.5 𝑋10−2
VM1 = = = 0.25𝑚/𝑠 VM3 = = = 0.45𝑚/s
2. τ 2𝑋50𝑋10−3 2.τ 2𝑋50𝑋10−3
3. Vecteur accélération :
⃗ est défini comme la dérivée première de la vitesse 𝐕
Le vecteur accélération 𝒂 ⃗ soit la dérivée seconde du
vecteur position. ⃗
𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝²𝐎𝐌
⃗ = =
𝐚 : Vecteur accélération et a s’exprime en m.s-2
𝐝𝐭 𝐝𝐭²
𝐚𝐱
𝐚 ⃗ (𝐚 𝐲 )
⃗ = 𝐚𝐱 . 𝐢 + 𝐚𝐲 . 𝐣 + 𝐚𝒛 . 𝐤 ou 𝐚 ⃗ || = √ 𝐚𝟐𝒙 + 𝐚𝟐𝒚 + 𝐚𝟐𝒛 : module du vecteur accélération
𝐚 = ||𝐚
𝐚𝐳
NB :
La relation entre vecteur est bien identique à la relation entre composantes sur les axes
⃗
𝐝𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝²𝐎𝐌 𝐝𝐕𝐱 𝐝²𝐱 𝐝𝐕𝐲 𝐝²𝐲 𝐝𝐕𝐳 𝐝²𝐳
𝐚⃗ = = alors 𝐚𝐱 = = 𝐕̇𝐱 = = 𝐱̈ et 𝐚𝐲 = = 𝐕̇𝐲 = = 𝐲̈ et 𝐚𝐳 = = 𝐕̇𝐳 = = 𝐳̈
𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭² 𝐝𝐭 𝐝𝐭²
1
⃗ ) : repère de Frenet tel que :
(M , ⃗u, n
- La position du mobile en M est l’origine du repère.
- ⃗ : Vecteur unitaire tangent à la tractoire au point M et dirigée toujours dans le sens du
u
mouvement (de même sens que la vitesse ⃗V).
- n⃗ : Vecteur unitaire normal à la trajectoire au point M et dirigé vers le centre de courbure de la
trajectoire.
⃗ dans le repère de Frenet (Repère du point) :
5. Expression de l’accélération 𝐚
⃗ = 𝐚𝐓 . 𝐮
𝐚 ⃗
⃗ + 𝐚𝐧 . 𝐧 ⃗ || = √ 𝐚𝟐𝒖 + 𝐚𝟐𝒖
et 𝐚 = ||𝐚
dV
aT = :accélération tangentielle
dt
V²
an = :accélération normale
φ
φ : rayon de courbure
NB :
Dans le cas d’un mouvement circulaire le rayon de courbure φ est identique au Rayon R de la trajectoire circulaire
7. Mouvement
6. Mouvementrectiligne
rectiligneuniformement
uniformementvariévarié(MRUV)
(MRUV)
Le mouvement du centre d’inerte est rectiligne uniforme si la trajectoire est rectiligne et si le vecteur
accélération est constant 𝐆 =
⃗𝐆 = 𝐶
𝐚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑡𝑒
La vitesse varie
𝐌𝐢−𝟏 𝐌𝐢+𝟏
𝐕𝐌𝒊 =
ΔV 𝟐. 𝛕
ax =
Δt
V0x : la coordonnée du vecteur V0x : la coordonnée du vecteur vitesse
vitesse sur l’axe Ox à l’instant t= 0 sur l’axe Ox à l’instant t= 0
x0: l’abscisse à l’instant t= 0
NB :
Dans un mouvement rectiligne, vaux mieux choisir l’axe (Ox par exemple) parallèle (ou bien confondu) à la
trajectoire
Le vecteur vitesse est parallèle à l’axe Ox et Vy=0 Le vecteur accélération est parallèle à l’axe Ox et ay=0
Montrer que VB²-VA²=2.ax.(xB-xA) :
II.Les lois de Newton
1. Forces intérieures et Forces extérieures
- Préciser le système a étudié
- Les forces extérieures dues à des interactions avec des objets qui n’appartiennent pas au système.
- Les forces intérieures dues à des interactions entre les constituants du système.
2. Référentiels galiléens
• Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de Newton (Principe
d’inertie) est vérifiée
• Soit R, un référentiel galiléen. Tout référentiel R’ en translation rectiligne uniforme par rapport à R est considéré
comme un référentiel galiléen
• Référentiel de Copernic : L’origine du référentiel de Copernic est au centre de masse du système solaire
(composé du Soleil, et des objets célestes gravitant autour de lui). Ses axes pointent vers des étoiles lointaines
fixes.
2
3. La 1ere loi de Newton (Principe d’inertie)
⃗ : le système est isolé ou pseudo isolé On peut en déduire que 𝐚
∑𝐅 = 𝟎 ⃗𝐆 = 𝟎 ⃗ 𝐆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ et 𝐕 𝐂 𝒕𝒆 par conséquent :
• Le mobile est au repos (immobile) VG= 0
• Le centre de gravité du mobile est en mouvement rectiligne uniforme V G= Cte ≠ 0
Énonce : Dans un référentiel galiléen un système ponctuel isolé ou pseudo-isolé est soit immobile ou
animé d’un mouvement rectiligne uniforme
NB :
Un solide isolé mécaniquement n’est soumis à aucune force. Un solide pseudo-isolé mécaniquement est soumis à des forces
qui se compensent à chaque instant.
dv
⃗G
⃗ ext = m. ⃗a G = ⃗0 alors a⃗ G =
Lorsque ∑ F = 0 : le vecteur v
⃗ G est constant. On retrouve le principe d’inertie.
dt
Remarque :
L’accélération du centre d’inertie G d’un solide est toujours colinéaire à la somme des forces appliquées
5. La 3eme loi de Newton (Principe d’action et de réaction ou principe des actions réciproques)
Enoncé : si un système A exercé une force 𝐅𝐀/𝐁 sur un système B alors le système B exerce aussi sur
le système A une force 𝐅𝐁/𝐀 ayant même droite d’action, même valeur, même direction mais un sens
opposé et donc : 𝐅𝐀/𝐁 = − 𝐅𝐁/𝐀
La 3eme loi de Newton
- Est valable pour tous les états de mouvement ou de repos d’un mobile
- Est valable pour toutes les forces, qu’elles s’exercent à distance où par contact.
- Permet d’écrire que, dans un système matériel, la somme des f orces intérieures est nulle,
En règle générale, la 2eme loi de Newton sert à déterminer le mouvement d’un point matériel ou d’un système de points,
connaissant les forces qui s’appliquent à ce point.
Pour résoudre un problème de dynamique en utilisant la 2eme loi de Newton, la méthode est toujours la même :
1. Préciser le système à étudier
2. Faire le bilan de toutes les forces qui agissent sur le point matériel étudié (ou le centre d’inertie de
l’objet étudié).
2.1. Forces de contact
2.2. Forces à distance
3. Faire un schéma précis et suffisamment grand pour pouvoir y représenter (tant que c’est possible)
toutes les forces dont les caractéristiques bien connues.
Exemples : le poids P ⃗ et R⃗ la réaction d’un plan quand les frottements sont négligeables
4. Choisir un référentiel galiléen. Il faut toujours préciser le référentiel d’étude, c’est fondamental
NB :
Attention pour les mouvements rectilignes et le repère de Frenet pour les mouvements curvilignes
3
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EXERCICE 1 | Exercice d'application | 10 min
On considère un point M leurs coordonnées dans un repère sont : OM 2t 2 .i (3t 5) j
Déterminer la distance OM à t=0 ?
Déterminer l’expression du vecteur vitesse et calculer leur module à t=0 ?
Déterminer l’expression du vecteur accélération et calculer leur module?
EXERCICE 2 | Examen PC 2017 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WPw57C5c8gfyltvzSyMbAyAzM_uaeWHS/view
Le ski, comme sport, est considéré parmi les meilleures activités de loisir pendant l’hiver; c’est
un sport d’aventure, de consistance physique, et de souplesse.
On se propose d’étudier dans cette partie, le mouvement du centre d’inertie d’un skieur avec ses
accessoires sur une piste de ski.
Un skieur glisse sur une piste de ski, constituée par deux parties:
- Une partie A'B' rectiligne et inclinée d’un angle a par rapport à l’horizontale.
- Une partie B'C' rectiligne et horizontale (voir figure).
y' 1
j'
A i' G
x' i C
A' B X
Données : α
- g = 9,8m.s -2 ; B' C'
-Masse totale du skieur et ses accessoires : m = 65 kg ;
-Angle d’inclinaison: a = 23° ;
- On néglige la résistance de l’air.
1- Etude du mouvement sur le plan incliné :
On étudie le mouvement du centre
d’inertie G du système (S), constitué par le skieur et ses
accessoires, dans le repère (A,i', j') lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.
Le système (S) se met en mouvement sans vitesse initiale depuis le point A , confondu avec G à
l’instant t=0, origine des dates.
Le mouvement de G se fait suivant la ligne de plus grande pente du plan incliné AB. ( AB = A'B' )
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait avec frottements .La force de frottements
est constante’d intensité f = 15 N .
En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle vérifiée par la
dvG f
vitesse v G du mouvement de G s’écrit sous forme = g.sin a - .
dt m
La solution de cette équation différentielle est de la forme : v G (t) = b.t + c . Déterminer les
valeurs de b et de c.
Déduire la valeur de t B , l’instant de passage du centre d’inertie G par la position B avec une
vitesse égale à 90 km.h -1 .
Trouver l’intensité R de la force exercée par le plan incliné sur le système (S).
2- Etude du mouvement sur le plan horizontal :
Le système (S) continue son mouvement sur le plan horizontal B'C' pour s’arrêter à la position
C' . Le contact entre le plan horizontal et le système (S) se fait avec frottements . La force de
frottements est constante d’intensité f ' .
Le mouvement de G est étudié dans le repère horizontal (B,i) lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.
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Le centre d’inertie G passe par le point B avec une vitesse de 90 km.h -1 à un instant considéré
comme nouvelle origine des dates.
En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver l’intensité f ' sachant que la composante
horizontale du vecteur accélération du mouvement de G est a x = - 3m.s -2 .
Déterminer t c , l’instant d’arrêt du système.
Déduire la distance BC parcourue par G.
EXERCICE 3 | Examen SVT 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RxFKzEadPoB15rxt0bccWd653FgIEkV9/view
Le saut en longueur avec moto est considéré parmi les sports motivant, attirant et’ défiant’ pour
dépasser certains obstacles naturels et artificiels.
Le but de cet exercice est d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’un système (S) de
masse m constitué d’une moto avec motard sur une piste de course.
Données : Tous les frottements sont négligeables ; m=190 kg
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EXERCICE 4| Examen SVT 2017 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1NyAQsbsI88ce1ZptVG3MD8u7WAmRMLoA/view
Les types de mouvements que subissent les systèmes mécaniques sont nombreux et diffèrent selon
les actions exercées sur ces systèmes. Les lois de Newton permettent l'étude de l'évolution de ces
systèmes.
Cet exercice vise l'étude de deux types de mouvement et la détermination de certaines grandeurs
qui les caractérisent.
Etude du mouvement d'un solide sur plan horizontal
Un solide ( S ) de centre d’inertie G et de masse m 0, 4 kg glisse avec frottement sur un plan
horizontal OAB . On modélise les frottements par une force f constante de direction parallèle à la
trajectoire et de sens contraire à celui du mouvement.
Pour étudier le mouvement de ( S ) , on choisit un repère (O, i ) lié à la terre considéré comme galiléen.
Le solide ( S ) est soumis, lors de son mouvement entre O et 1
A , à une force motrice F constante, horizontale ayant le sens du
mouvement (figure 1).
On choisit l’instant de départ de ( S ) , à partir de O , sans vitesse
initiale comme origine des dates t 0 =0 .
En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
d 2x F f
l’équation différentielle que vérifie l'abscisse x de G dans le repère (O, i ) est : 2 .
dt m
le solide ( S ) passe par A à l’instant t A 2 s , avec la vitesse vA 5 m.s1 .
Déterminer la valeur de l'accélération a1 du mouvement de G entre O et A .
La force F s'annule lorsque le solide ( S ) passe par A . Le solide ( S ) continue son mouvement et
s'arrête en B . On choisit l'instant de passage de ( S ) par A comme nouvelle origine des dates (t 0 =0) . Le
solide ( S ) s'arrête en B à l'instant tB 2,5 s .
Montrer que la valeur algébrique de l'accélération entre A et B est a2 2 m.s2 .
En déduire l'intensité de la force de frottement. f
En utilisant les résultats obtenus, calculer l'intensité de la force motrice F .
EXERCICE 1 | Examen SVT 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view
Les mouvements des systèmes mécaniques dépendent de la
nature des actions mécaniques qui leurs sont appliquées.
L’étude de l’évolution temporelle de ces systèmes permet de
déterminer certaines grandeurs dynamiques et cinématiques
et d'expliquer certains aspects énergétiques.
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L’abscisse de G à t0 0 est xG x0 0 .
Données : m 100 g ; g 10 m.s2 ; 30 ; vA 2, 4 m.s 1
1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation
d 2x F
différentielle vérifiée par xG s’écrit : 2G g.sin .
dt m
2. La figure (2) donne l'évolution de la vitesse v(t ) .
2.1. Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération du
mouvement de G.
2.2. Calculer l'intensité de la force F .
3. À partir de la position A , le solide ( S ) n’est plus soumis à la
Figure (2)
force motrice F et s’arrête en une position B .
On choisit A comme nouvelle origine des abscisses et l'instant de
passage de G par A comme nouvelle origine des dates.
3.1. En utilisant l'équation différentielle établie dans la question (1), montrer que le mouvement de G
entre A et B est rectiligne uniformément varié.
3.2. Déterminer la distance AB .
EXERCICE 5| Examen SVT 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hzRq68hrA78FcsZaws2ZL1ZIvSZxM-OO/view
Le but de cet exercice est l’étude du mouvement d’un solide (S) de centre d’inertie G et de masse
m dans deux situations différentes.
1. Etude du mouvement d'un solide sur un plan incliné
On lance, à l'instant t 0 0 , un solide (S) de la position O avec
une vitesse initiale v0 v0 .i . Le solide glisse selon la ligne de
plus grande pente d'un plan incliné d’un angle par rapport à
l’horizontale. On étudie le mouvement de G , dans le repère
(O, i, j) lié à la Terre supposé galiléen (figure1). Figure 1
L’abscisse de G à t 0 0 est x G x 0 0 .
Données : m 0, 2 kg ; g 10 m.s2 ; v0 2 m.s1 ; 11
1.1. On suppose les frottements négligeables.
1.1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer
l’accélération a1 du mouvement de G en fonction de
g et .
Déduire la nature du mouvement de G .
1.1.2. Écrire l’expression numérique de l’équation horaire
du mouvement de G .
1.2. La chronophotographie du mouvement de (S) à l’aide
d’un système d’acquisition convenable a permis d’obtenir
la courbe de la figure (2) qui donne les variations de la Figure 2
vitesse v G de G en fonction du temps.
1.2.1. Déterminer graphiquement la valeur expérimentale de l’accélération a 2 du mouvement de G .
1.2.2. Montrer que le mouvement de G se fait avec frottement.
1.2.3. Les frottements auxquels est soumis le solide (S) sont équivalents à une force f constante
colinéaire à la vitesse v et de sens contraire. Déterminer l’intensité de la force f .
EXERCICE 1 | Examen PC 2020 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
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Cet exercice se propose d’étudier le mouvement d’un solide sur un plan horizontal.
Un solide S de masse m et de centre d’inertie G
S
glisse sans frottement sur un plan horizontal () . O i F A B x
G
1. Le solide S est en mouvement sur la partie OA ()
Figure 1
du plan sous l’action d’une force motrice F
horizontale constante (figure 1).
Données : m = 2 kg ; OA = 2,25 m .
On étudie le mouvement de G dans un repère (O, i ) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen
et on repère la position de G à chaque instant par son abscisse x(t). v(m.s-1)
A l’instant t = 0, le centre G et l’origine O sont confondus.
Un système d’acquisition informatisé permet de tracer la courbe
0,6
représentant l’évolution de la vitesse de G sur la partie OA(figure 2).
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que 0,4
d2x F
l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x(t) est : 2 .
dt m 0,2
8
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frottement solide et R T f 80 N .
1-1-En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que
1
l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v du centre
dv f F
d’inertie G s’écrit : g.sin cos( ) 0 . 0,5
dt m m 0,7 t(s)
1-2- La courbe de la figure 2 représente la variation de la 0
vitesse v en fonction du temps. 1 2 Figure 2
1-2-1-Déterminer graphiquement la valeur de l’accélération du
mouvement de G.
1-2-2- Déduire l’intensité de la force de traction F .
1-3-Déterminer la valeur de k .
EXERCICE 7| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
j
O i
A
Données )α B
- Intensité de pesanteur Plan horizontal
g = 9,8 m /s². x
- AB est un plan incliné d’un angle 200 par rapport au plan horizontal passant par le point B.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par une
force constante .
Etude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
Le skieur part du point A d’abscisse x’A= 0 dans le repère O, i ', j ' sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B avec
une vitesse VB 20 m / s .
En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de , a et g l ’expression du
coefficient de frottement tan .Avec l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire et la
direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
A l’instant tB 10s le skieur passe par le point B ; Calculer la valeur de l’accélération a .En
déduire la valeur du coefficient de frottement tan .
Montrer que l’intensité de la force R exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
R mg.cos . 1 tan
2
; Calculer R.
9
Chute d'un corps solide
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 t(s)
10
τ=1s
Au cours d’une chute verticale avec frottement, le mouvement du centre d’inertie G du solide peut se décomposer en deux
phase :
• Le régime initial ou transitoire, pendant lequel :
- La vitesse vG augmente.
- La valeur f de la force de frottement fluide augmente
- L’accélération aG diminue.
• Le régime asymptotique ou permanent, pendant lequel
- La vitesse vG est égale à une vitesse constante vℓ.
- La valeur f de la force de frottement fluide est constante
- L’accélération aG est nulle.
10
dv
= A– B. v𝐺𝑛
dt
𝟏
𝐲 = − . 𝐠. 𝐭 𝟐 + 𝐕𝟎 . 𝐭 + 𝐲𝟎
𝟐
Vy= - g.t + V0
11
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4. La flèche :
La flèche est l’altitude H la plus élevée atteinte par le projectile
- Au point H la composante de la vitesse est nulle VHy=0
𝐕𝟎
Vy= - g.tH + V0 = 0 d’où 𝐭 𝐇 = : l’instant d’arrivée au point H et o remplace dans y(t)
𝐠
1 V0 2 V0 1 V02
yH = − . g. ( ) + V0 . + y0 = . + y0
2 g g 2 g
1 V2
0
yH: Ordonnée du point H d’où AH = yH − y0 = 2 . g
Au point A • y(A)=h
2.V
• L’instant de passage par le point A est t A = 2. t H = 0
g
• La vitesse de passage par le point A est V0
Au point O • y(O) = 0
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EXERCICE 2 | Examen PC 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1C2TRISVwwNiI0NPGrNwEaSD_3cUEzcr9/view
Cet exercice se propose d’étudier un modèle simplifié du mouvement d’un parachutiste. Ce dernier se
laisse tomber sans vitesse initiale d’un hélicoptère en vol stationnaire
situé à une hauteur h au-dessus du sol.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du système (S), constitué O
d'un parachutiste équipé de son parachute, dans le repère (O, k) lié à un k
référentiel terrestre considéré comme galiléen (figure 1). On considère
que la trajectoire de G est verticale et que l’accélération de la pesanteur
reste constante.
Données :
La masse du système (S) : m =100 kg ;
Accélération de la pesanteur : g 10 m.s 2 ;
La hauteur h : h = 660 m . z
Figure 1
Le mouvement du système s’effectue en deux phases.
1) Phase 1 : parachute fermé
Le parachutiste se laisse tomber de l’hélicoptère sans vitesse initiale à V(m.s-1)
un instant choisi comme origine des dates t= 0. La chute se fait durant
cette phase avec le parachute fermé. 30
On modélise l'évolution de la vitesse du centre d’inertie G du système
(S) durant cette phase par la courbe de la figure 2. 20
13
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EXERCICE 3| Examen PC 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1YfSNvpOfIEcOhX5aGQk9xhYM7-B_zmCg/view
On se propose d’étudier le mouvement de la chute verticale, avec frottement fluide, dans un
liquide visqueux d’une bille homogène de masse m.
A l’aide d’une caméra numérique et d’un logiciel adéquat, on suit O
l’évolution de la vitesse du centre d’inertie G de la bille lors de sa chute
Liquide j
verticale dans un liquide visqueux.
visqueux
On étudie le mouvement de G dans un référentiel terrestre supposé G
galiléen.
On repère la position de G, à chaque instant t, par son ordonnée y sur
l’axe vertical (O, j ) orienté vers le bas (figure 1).
Les forces de frottement fluide exercées sur la bille sont modélisées par
la force : f k.v. j ; avec v la vitesse instantanée de G et k une
constante positive. y
On néglige la poussée d’Archimède par rapport aux autres forces Figure 1
exercées sur la bille.
Données :
2
accélération de la pesanteur : g 10 m.s ; v(m.s-1)
-2
m = 2,5.10 kg .
1. En appliquant la deuxième loi de Newton sur la 1,5
bille, montrer que l’équation différentielle du
1,2
mouvement du centre d’inertie G s’écrit :
dv k
v g . 0,9
dt m
2. Trouver l’expression de la vitesse limite v de G en 0,6
fonction de g , m et k .
3. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la 0,3
14
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EXERCICE 4| Examen SM 2020 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DRSriG6qY303DqWHAtYXL3y7c1k1k3XY/view
On étudie dans cette partie le mouvement d’un skieur sur un plan incliné dans deux cas :
- Premier cas : la force de frottement fluide exercée par l’air est négligeable,
- Deuxième cas : la force de frottement fluide exercée par l’air n’est pas négligeable.
Un skieur glisse sur une piste plane inclinée d’un angle 45 par rapport au plan horizontal, selon la
ligne de plus grande pente (Figure 1).
On modélise le skieur et ses accessoires par un système solide (S) de masse m = 75kg et de centre
d’inertie G .
y
On étudie le mouvement de G dans un repère orthonormé (O,i,j) lié à un j
référentiel terrestre supposé galiléen. O
i
A l’instant t = 0 , le skieur part sans vitesse initiale. A cet instant, G
coïncide avec l’origine O du repère (O,i,j) (Figure 1) . G
-2
On prendra l’accélération de la pesanteur : g = 10 m.s et on négligera
la poussée d’Archimède.
1- Premier cas :Mouvement du skieur sans frottement fluide Figure 1
x
Le contact entre le plan incliné et le système (S) se fait avec frottement
solide. La piste exerce sur le skieur une force R ayant une composante
tangentielle T et une composante normale N . Lors du mouvement
du skieur, les intensités de T et de N sont liées par la relation v(m.s1 )
T k.N avec k une constante.
1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton, exprimer
l’accélération du mouvement de G en fonction
de g , et k .
1-2- La courbe de la figure 2, représente la variation de la vitesse v
1,4
du centre d’inertie G en fonction du temps.
Déterminer graphiquement l’accélération du mouvement.
0,7
1-3-Vérifier que k 0,9 . 0,7
t(s)
0
2- Deuxième cas :Mouvement du skieur avec frottement fluide 1 2 Figure 2
En plus des mêmes forces exercées sur (S) dans le premier cas, (S) est soumis à des frottements fluides dûs à
l’air que l’on modélise par la force F v , où v est la vitesse du centre d’inertie G à un instant t et une
constante positive de valeur = 5 S.I. .
2-1- En utilisant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouvement de G
dv
s’écrit : + A.v + B = 0 avec v vi et A et B deux constantes.
dt
2-2-Déterminer la valeur de la vitesse limite v du mouvement.
2-3-En s’aidant du tableau ci-contre et en utilisant t(s) v(m.s1 ) a G (m.s2 )
la méthode d’Euler, déterminer la vitesse v 2 du mouvement
t1 14 v1 6,30 a1
de (S).(le pas de calcul est t t 2 t1 ) .
t 2 15, 4 v2 a2
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EXERCICE 5| Examen SM 2011 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Mmkgp9A_vuSaExSusxLqcundJ8nBhwKf/view
Donnée :
- La masse volumique de la bille : 1 =2,70.103 kg.m-3 ;
- La masse volumique du liquide visqueux : 2 =1,26.103 kg.m-3 ;
- Le volume de la bille : V=4,20.01-6 m3
- Accélération de la pesanteur : g =9,80m.s- 2
A l’instant t=0 on libère la bille d’un point O confondu avec son centre d’inertieG .
Le point O se trouve à une hauteur H de la surface libre du liquide visqueux qui se trouve dans un tube
transparent vertical (figure 1).
La courbe de la figure (2) représente l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie G de la bille au cours
de sa chute dans l’air et dans le liquide visqueux.
La bille 1 -1
v (m.s ) 2
O
3,0
i
H
2,0
liquide
visqueux
t (s)
x O
0,20 0,40 0,60
1- Etude du mouvement de la bille dans l’air.
On modélise l’action de l’air sur la bille au cours de sa chute par une force verticale R d’intensité R
constante .
On néglige le rayon de la bille devant la hauteur H .
Le centre d’inertie de la bille atteint la surface libre du liquide visqueux à un instant t1 avec une vitesse v1 .
En appliquant la deuxième loi de Newton , exprimer R en fonction de V ,1 , g , v1 et t1 .
En exploitant la courbe v=f(t) , calculer la valeur de R .
2- Etude du mouvement de la bille dans le liquide visqueux .
La bille est soumise pendant sa chute dans le liquide visqueux , en plus de son poids aux forces :
- Poussée d’Archimède : F 2 .V.g.i
- Force de frottement visqueux : f k.v. i avec k constante positive .
On modélise l’évolution de la vitesse v du centre d’inertie de la bille, dans le système international des
dv
unités, par l’équation différentielle 5, 2 26.v (1)
dt
Trouver l’équation différentielle littérale vérifiée par la vitesse v du centre d’inertie de la bille en
fonction des données du texte.
En utilisant l’équation aux dimensions, déterminer la dimension de la constante k. Calculer la valeur de k
sachant que la vitesse du centre d’inertie de la bille dans le liquide visqueux à un instant ti est
vi=2,38 m.s-1 ; établir à l’aide de la méthode d’Euler que l’expression de la vitesse de G à l’instant
ti+1 = ti+t est : vi1 (1 26t).vi 5,20t avec t le pas du calcul .
Calculer vi+1 dans le cas où t = 5,00 ms.
16
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EXERCICE 6| Examen SM 2013 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1BzZFMP6jdIupeuw8PQyw7KpT2zPyYiIW/view
Zakaryae chriki et Myriam ont décidé de vérifier expérimentalement la déduction de Newton, pour cela ils
ont utilisé deux billes en verre (a) et (b) ayant le même volume V et la même masse m .
Ils abandonnent les deux billes au même instant t 0 et sans vitesse initiale d’une même hauteur h
du sol (fig 1) . 1
- Zakaryae chrikia lâché la bille (a) dans; l’air
O
- Myriam a lâché la bille (b) dans un tube transparent contenant
de l’eau de hauteur h (fig 1).
A l’aide d’un dispositif convenable Zakaryae et Myriam ont obtenu
les résultats suivants :
- La bille (a) atteint le sol à l’instant t a 0, 41s ; eau
- La bille (b) atteint le sol à l’instant t b 1,1s .
Données : accélération de la pesanteur g 9,80m.s2 ;
m 6,0.103 kg ; V 2,57.106 m3 ;
3
la masse volumique de l’eau 1000kg.m .
On suppose que la bille (a) n’est soumise au cours de sa chute dans le sol
y
l’air qu’ à son poids.
La bille (b) est soumise au cours de sa chute dans l’eau à :
- Son poids d’intensité P mg ; - La poussé d’Archimède d’intensité FA .g.V
;
- La force de frottement fluide d’intensité f K.v avec K une constante positive et v vitesse du
2
17
Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 7| Examen SM 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/15LmvUH_QlJ6JCWV1QLnsy_6G2EgCkN5_/view
Galilée, homme de sciences italien, s’intéressa à l’étude de la chute de divers corps. Selon la légende ,
il aurait effectué cette étude en lâchant ces corps du sommet de la tour de Pise.
Pour vérifier certains résultats avancés par Galilée, on se propose d’étudier dans cette partie la chute
dans l’air de deux boules ayant le même rayon et des masses volumiques différentes .
L’étude du mouvement de chaque boule s’effectue dans un repère R(O, k) associé à un référentiel
terrestre supposé galiléen. On repère, à chaque instant, la position du centre d’inertie de chacune des
deux boules par la côte z sur l’axe vertical (O, k) orienté vers le haut et dont l’origine est prise au
niveau du sol (figure 1).
Chaque boule est soumise, durant sa chute, à son poids P et à la force de frottement fluide f ( On
néglige la poussée d’Archimède devant ces deux forces).
On admet que l’intensité de la force f s’écrit : f 0, 22.air ..R 2 .vz2 où air est la masse volumique de
l’air , R le rayon de la boule et v z la valeur algébrique de la vitesse du centre z
d’inertie G de la boule à un instant t . H
Données :
4
Le volume d’une boule de rayon R est V ..R 3 ,
3
L’intensité de la pesanteur g 9,8m.s , 2
La masse volumique de l’air air 1,3kg.m3 . h
Cette étude est effectuée avec deux boules (a) et (b) homogènes ayant le même
3
rayon R 6cm et des masses volumiques respectives 1 1,14.104 kg.m3 et 2 94 kg.m .
Les deux boules sont lâchées au même instant t 0 , sans vitesse initiale, du
O k
même plan horizontal auquel appartient le point H . Ce plan est situé à une
hauteur h 69m du sol (figure 1). Figure 1
1-Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v z du centre d’inertie d’une boule
dvz
s’écrit : g 0,165. air .v2z , où i désigne la masse volumique de la boule (a) ou (b) .
dt R.i
2-Déduire l’expression de la vitesse limite du mouvement d’une boule .
3-Les courbes obtenues sur les figures 2 et 3 représentent l’évolution de la côte z(t) et de la vitesse
vz (t) du centre d’inertie G de chacune des deux boules, au cours
1
de la chute.
vz (m.s )
z(m) t(s)
1 2
0
Figure 2 Figure 3
-8
(C1 )
-16
40 (C’1 )
(C’2 )
(C2)
20
t(s)
0
1 2
3-1- Montrer, à l’aide de l’expression de la vitesse limite, que la courbe (C1 ) correspond aux variations
de la vitesse de la boule (b) .
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3-2-Expliquer pourquoi la courbe (C’2 ) correspond aux variations de la côte de la boule (a) .
4-Déterminer, à l’aide de la courbe (C2) , la nature du mouvement de la boule (a) et écrire son équation
horaire z(t) .
5- Déterminer la différence d’altitude d entre les centres d’inertie des deux boules à l’instant où la
première boule touche le sol (On néglige les dimensions des deux boules).
6- Sachant que la valeur algébrique de la vitesse de la boule (b) à l’instant de date t n est
vzn 11, 47 m.s1 , trouver, en utilisant la méthode d’Euler, la valeur de l’accélération a zn du
mouvement à l’instant de date t n et la vitesse vz(n+1) à l’instant de date t n 1 . On prend le pas du calcul
Δt =125ms .
EXERCICE 8 | Examen SM 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
On se propose , dans cette partie, d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’une bille, homogène
de masse m , dans une éprouvette remplie d’un liquide visqueux.
On repère la position de G à tout instant par la coordonnée z de l’axe vertical (O, k) dirigé vers le
bas. L’origine de l’axe est confondue avec le point O1 de la surface libre du liquide.
A l’instant de date t 0 , prise comme origine des dates (t 0 0) , on lâche la bille sans vitesse initiale
d’une position où G est confondu avec G 0 de coordonnée z0 3cm . ( figure ci-dessous).
Au cours de sa chute dans le liquide, la bille est soumise, en plus de son poids, à :
-la force de frottement fluide : f .v.k où est le coefficient de frottement fluide et v la vitesse de
G à un instant t ;
-la poussée d’Archimède: F .VS .g où g est l’intensité de la pesanteur, O1
O
VS le volume de la bille et la masse volumique du liquide.
k
2
On prend : g 9,8m.s ; 12, 4 S.I ; 0,15 ; z0 G0
S .VS S
S est la masse volumique de la matière constituant la bille .
H
1- Montrer que l’équation différentielle régissant la vitesse de G s’écrit :
dv
v g 1 .
dt SVS S
2- Déterminer la valeur a 0 de l’accélération de G à l’instant t 0 0 .
3- Trouver la valeur v de la vitesse limite du mouvement de G .
z
4- Soient v1 la valeur de la vitesse de G à l’instant t1 t 0 t et v 2 sa
valeur à l’instant t 2 t1 t avec t le pas de calcul. En utilisant
v t
la méthode d’Euler, montrer que : 2 2 où représente le temps caractéristique du mouvement :
v1
.V
S S .Calculer v1 et v 2 .On prend t 8.103 s .
t
5- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme v v . 1 e ; déterminer la valeur de
0
la date t à laquelle la vitesse de G atteint 99 /0 de sa valeur limite.
6- Trouver la distance d parcourue par la bille pendant le régime transitoire, sachant que la hauteur H
du liquide dans l’éprouvette est H 79,6cm et que la durée du mouvement de la bille dans le liquide
à partir de G 0 jusqu’au fond de l’éprouvette est t f 1,14s . (on considère que le régime permanent
est atteint à partir de t et on néglige le rayon de la bille devant H ).
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EXERCICE 9| Examen SM 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
Partie I :Mouvement d’une luge.
On étudie le mouvement d’une luge modélisée par un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m dans
deux phases de son parcours :
-Première phase : Mouvement rectiligne de (S) sur un plan incliné ;
-Deuxième phase : Chute verticale de (S) dans l’eau.
Données : - Masse de la luge : m = 20 kg ;
-Intensité de la pesanteur : g 10 m.s2 .
1-Première phase : Mouvement de la luge sur un plan incliné.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère (A;i ; j) lié à un référentiel terrestre considéré
galiléen(figure 1).
Après la phase de poussée vers le bas, le solide (S) atteint une vitesse VA 5,0m.s1 au point A et glisse sans
frottement le long de la piste rectiligne AB faisant un y
angle avec l’horizontale. La pente est inclinée à 20%
( sin 0, 20 ).
1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton j
i
déterminer la valeur de l’accélération a th du centre A G
VA (S)
d’inertie G de (S) . B
x
1-2-L’origine des dates( t 0 ) est choisie à l’instant du
passage par le point A.
Figure1 C
Trouver la distance parcourue, à partir du point A, Surface k
1 de l’eau
lorsque la luge atteint la vitesse V1 25m.s .
z
1-3-On filme le mouvement de la luge, puis on exploite
la vidéo avec un logiciel adapté. Ceci a permis de tracer la courbe
représentant les variations de la vitesse de G en fonction du temps : Vexp (m.s 1 )
Vexp f (t) (figure 2).
1-3-1- Déterminer graphiquement la valeur expérimentale a exp de
l’accélération du centre d’inertie G.
1-3-2-On interprète la différence entre a th et a exp par l’existence de
frottements. On rappelle que lorsque le contact entre le plan incliné et la 10
luge se fait avec frottement solide ; la piste exerce sur (S) une force R 5
t(s)
ayant une composante tangentielle R T et une composante normale R N . 0 5 10
Figure 2
Lors du mouvement de (S) , les intensités de R T et de R N sont liées par la
relation R T .R N , avec une constante appelée coefficient de frottement qui dépend des matériaux en
contact et de leur état de surface.
Exprimer le coefficient en fonction de a th , a exp ,g et . Calculer sa valeur.
2-Deuxième phase : Chute verticale de (S) dans l’eau.
La luge quitte la piste en B et tombe dans un lac au point C(figure 1).
Après s’être immobilisée quelques instants, la luge se met à couler verticalement sans vitesse initiale depuis le
point C.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (C,k) lié à un référentiel terrestre considéré
comme galiléen (figure 1).
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (C, k) dirigé vers le bas.
L’origine des dates (t 0 0) est prise au point C.
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Au cours de sa chute dans l’eau, la luge est soumise, en plus de son poids, à la force de frottement
fluide : f kv où k 200S.I. et v la vitesse de G à un instant t.
On note que la poussée d’Archimède est négligée.
dv 1 v
2-1-Montrer que l’équation différentielle du mouvement de G vérifiée par la vitesse v s’écrit : z + .v z =
dt
avec v v z k . On donnera et v en fonction des paramètres de l’exercice.
t
2-2-La solution de l’équation différentielle du mouvement de G s’écrit : vz (t) v (1 e ) .
Trouver, à l’instant t 41 ,la profondeur atteinte par la luge depuis le point C , origine de la cote z.
EXERCICE 10| Examen SM 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1MdEK_BlliSTyJ4NE47_TevCcT78fNaLB/view
Partie I :Etude du mouvement d’un corps solide dans l’air et dans un liquide
On trouve dans les piscines des plongeoirs à partir desquels chutent les baigneurs pour plonger dans l’eau.
Dans cette partie de l’exercice, on étudiera le mouvement d’un baigneur dans l’air et dans l’eau.
On modélise le baigneur par un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G .
On étudie le mouvement du centre G dans un repère R(O, k ) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen(figure1).
Données : m 80kg ; intensité de la pesanteur : g 10 m.s 2 . On prend 2 1, 4 .
1- Etude du mouvement du centre G dans l’air
A l’instant de date t 0 , pris comme origine des dates (t 0 0) , le baigneur se laisse chuter sans vitesse
initiale d’un plongeoir. On considère qu’il est en chute libre
durant son mouvement dans l’air. A la date t 0 le centre O
d’inertie G coïncide avec l’origine O du repère R(O, k ) k
(zG 0) et est situé à une hauteur h 10 m au dessus de la (S)
h
G
surface de l’eau(figure 1).
1-1-Etablir l’équation différentielle régissant la vitesse v z
du centre d’inertie G .
1-2 -Déterminer le temps de chute t c de G dans l’air puis en
déduire sa vitesse v e d’entrée dans l’eau. Eau
z
Le baigneur arrive avec la vitesse v e , de direction verticale, à l’entrée dans l’eau. Lorsqu’il est dans
l’eau, il suit une trajectoire verticale où il est soumis à l’action de:
- son poids P ,
-la force de frottement fluide : f .v où est le coefficient de frottement fluide( 250 kg.s1 )
et v le vecteur vitesse de G à un instant t ,
m
-la poussée d’Archimède : F .g où g est l’intensité de la pesanteur et d 0,9 la densité
d
du baigneur
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des dates( t 0 ).
m
2-1-Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v z de G . On posera .
2-2- Déduire l’expression de la vitesse limite v z en fonction de , g , et d .Calculer sa valeur.
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t
2-3- La solution de l’équation différentielle est vz (t) A Be
, où A et B sont des constantes .
Exprimer A en fonction de v z et B en fonction de v z et v e .
2-4-Déterminer l’instant t r auquel le mouvement du baigneur change de sens.(Le baigneur n’atteint
pas le fond de la piscine ).
EXERCICE 11| Examen SM 2020 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Xr_bwDNvjwlGwVV9Tl7a0ERCZi19lHo5/view
Partie I :Mouvement de chute verticale d’une bille dans un liquide visqueux
Dans cette partie on étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une bille sphérique homogène, de masse m
et de rayon r, dans une huile contenue dans un tube.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O,k) lié à un référentiel O
terrestre considéré comme galiléen (figure 1). O1
k
On repère la position de G à tout instant par la cote z de l’axe vertical (O, k) dirigé
vers le bas. L’origine de l’axe est confondue avec le point O1 .
A l’instant de date t 0 , prise comme origine des dates (t 0 0) , on lâche la bille sans
vitesse initiale du point O1 ( figure1).
Au cours de sa chute dans l’huile, la bille est soumise, en plus de son poids, à :
-la force de frottement fluide : f 6..r.v.k où est la viscosité de l’huile, r le
rayon de la bille et v la vitesse de G à un instant t ;
-la poussée d’Archimède : F .VS .g où g est l’intensité de la pesanteur, z
VS le volume de la bille et la masse volumique de l’huile. Figure 1
Données :
L’intensité de la pesanteur g 9,81m.s2 ,
La masse volumique de l’huile : 860 kg.m3 ;
Le rayon de la bille : r 6,3mm ;
La masse volumique de la matière constituant la bille : S 4490 kg.m 3 .
4
On rappelle que le volume d’une sphère de rayon r est V ..r 3 .
3
1-En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’équation différentielle du mouvement de G
dv 1
vérifiée par la vitesse v s’écrit : + .v = g 1 avec v v k et le temps caractéristique du mouvement
dt S
exprimé en fonction des paramètres de l’exercice.
2- La vitesse limite v lim de chute de la bille est déterminée par une étude expérimentale qui consiste à filmer le
mouvement de la bille dans un tube en verre vertical de hauteur h 90cm et rempli de l’huile utilisée.
L’exploitation des résultats de l’enregistrement a donné vlim 1,0 m.s1 .
Exprimer la viscosité en fonction de v lim et des données de l’exercice. Calculer sa valeur.
t
3-Calculer la valeur de la cote z(t) vlim t e 1 pour t 7 .Expliquer pourquoi ce tube de hauteur
h 90cm est convenable pour la mesure expérimentale de v lim
22
Mouvements plans
où −
a→
G est le vecteur accélération du centre d’inertie G .
C’est le même résultat de l’étude d’un mouvement de chute libre vertical , se généralise de la façon suivante :
Lors de la chute libre d’un mobile , le vecteur accélération −
a→G de son
→
−
centre d’inertie est égal au vecteur champ de pesanteur g .
0
ax = ẍ = 0
On projette la relation vectorielle (1) dans le repère R : →
−
g −g et −
→
aG ay = ÿ = −g
2
0 az = z̈ = 0
d x
2 =0
dt
2
Les trois équations représentent les équations différentielles du mouvement du projectile dans le repère R . d y
= −g
dt 2
Equations diffenrentielles du mouvement
d2 z
=0
2. Equations horaires : dt2
* Les coordonnées du vecteur vitesse :Les coordonnées vecteur vitesse − −
→
v→
G sont les primitives des coordonnées du aG. compte tenu des
conditions initiales , nous obtenons :
dx
= x˙0 = v0 cos(α)
dt
dy 𝐕 = √𝐕𝐱𝟐 + 𝐕𝐲𝟐
= y˙0 = −gt + v0 sin(α)
dt
dz = ż = 0
dt
−→
Les coordonnées vecteur position OG sont les primitives des
x(t) = v0 cos(α).t + x0 = v0 cos(α)
coordonnées du − v→ . compte tenu des conditions initiales , nous
G 1 1
obtenons : y(t) = − gt2 + v0 sin(α).t + y0 = − gt2 + v0 sin(α).t
2 2
z(t) = z0 = 0
23
3. Equations de la trajectoire :
Établir l’équation de la trajectoire dans le plan (xOy) consiste à exprimer y en fonction de x y = f (x).
Il faut donc éliminer le paramètre temps t des équations horaires x(t) et y(t) :
x 1 x2 v0 sin(α) g
t= y=− g 2 2 + .x y = − 2 2 .x2 + x.tan(α)
v0 .cos(α) 2 v0 cos α v0 cos(α) 2v0 cos α
Cette équation est de la forme y = A.x2 + B.x est celle d’une parabole .
4. La portée :
On appelle portée de tir la distance entre le point de lancement O et le point d’impact P sur le plan horizontal contenant O .
2v2 sin(α).cos(α) v20 sin(2α)
On la calcule , c’est la valeur de x différent de 0 qui annule y , c’est à dire : OP = xP = 0 =
π g g
La portée est maximale si α =
4
5. la flèche :
On appelle la flèche l’altitude maximale atteinte par G (position de F ) . VFx = V0x dy
⃗
Au point FS le vecteur vitesse est horizontale y˙F = 0 , c’est à dire que : VF ( VFy = 0 ) Ou (dx)F = 0
Les coordonnées de le flèche (F)
dy v0 .sin(α) v2 sin2 α 1 V2
0 .sin(α).cos(α) V2
0 .sin(2.α)
= −g.tF + v0 sin(α) = 0 tF = d’où yF = 0 xF = . =
2.g 2 g g
dt g
II. Mouvemment d'une particule chargée dans un chanps magnétique uniforme (sm+pc)
1. La relation de lorentz :
a. Relation de Lorentz :
→
− →
−
Nous admettons que la force F exercée sur un porteur de charge q , animé d’une vitesse →
−v et placé dans un champ magnétique B est
→
− − Cette relation dite de Lorentz , fait intervenir un produit vectoriel . →
−v ∧ → −
donnée par la relation vectorielle suivante : F = q.→ B F est
appelée force magnétique de Lorentz .
b. Caractéristiques de la force magnétique de Lorentz .
→
−
Le produit vectoriel de q.→−v et B permet de déterminer les
→
−
caractéristiques de F .
* Point d’application : la particule supposée ponctuelle
−v et →
* Direction : La perpendiculaire au plan défini par →
− →
−
B i.e F est à la
→
−
fois perpendiculaire à →−v et à B
( →
− →−)
* Sens : Défini par le trièdre direct q.→−
v , B, F
* Intensité : F = |q.v.B.sin(→−v , →
−
B )|
Avec q la charge de la particule en (C) , v la vitesse de la particule
(m/s),B l’intensité du champ magnétique (T) et F l’intensité de la force
de Lorentz .
NB :
La force magnétique ⃗F est normale (perpendiculaire) au plan des deux vecteurs ⃗B et ⃗V donc :
1. F ⃗ est normale au champ magnétique ⃗B
2. F ⃗ est normale au vecteur vitesse ⃗V donc : P = → − →
F .−v = 0 La puissance de la force de Lorentz est nulle et par conséquence
dEc
P= = 0 , donc Ec = Cte
dt
2. Etude du mouvement de la particule :
Caractéristiques du vecteur accélération 𝐚 ⃗𝑮 : (q < 0)
−
→
qv
− →
→ −
On applique la deuxième loi de Newton : q. v ∧ B = m.→
−
a →
−
v0
q − →− →
−
→
−
a = (→
v ∧ B) (1) Le vecteur accélération est perpendiculaire à →
−
v et à B .
m →
−⊗
B •
24
Mouvement circulaire uniforme :
On applique la 2eme loi de Newton sur le repère de Frénet
∑F ⃗ et ⃗F(Fu = 0)
⃗ = m. a⃗ G = F
Fn = F
On projette sur les axes
Sur l’axe ⃗𝐮 : Fu=m.au=0 et au=0 d’ou 𝑎𝑢 = 𝑑𝑉 = 0 on en deduit que V=Cte et le mouvement est donc uniforme
𝑑𝑡
Conclusion : L’accélération de la particule dépend de : • Sa masse et de sa charge • Module du champ magnétique • La vitesse
|q| V²
a𝑛 = . V. B =
m r
m. V 2. Ec |q|
r= = = C te V= . B. r
|q|. B |q|. V. B m
Conclusion :
Le mouvement est donc circulaire La vitesse de la particule dépend de sa masse, de sa charge , de sa position
dans le champ magnétique et de module du champ magnétique
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EXERCICE 1| Examen PC 2019 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1js8y04-3Bhf0eTqsmuP398tj9HWwB5jG/view
Etude du mouvement du centre d’inertie d’un système mécanique
Le saut en longueur à moto est une épreuve sportive de performance où il y a un véritable défi de sauter le
plus loin à partir d’un espace défini.
Cet exercice se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie G d’un système (S) formé d’un motard
et d’une moto se déplaçant sur une piste de compétition.
Cette piste est formée :
- d’une partie rectiligne A'B' inclinée d’un angle par rapport à l’horizontale ;
- d’un tremplin B'C' circulaire ;
- d'une zone d’atterrissage () plane et horizontale. (figure 1).
Dans tout l’exercice, les frottements sont négligés et l’étude du mouvement du centre d’inertie G est
réalisée dans le référentiel terrestre considéré comme galiléen.
Données :
- L’angle 10 ;
- Intensité de la pesanteur : g 10 m.s2 ;
- Masse du système (S) : m =190 kg.
y
A i G j1 VC
A' C x P
B
x
i1 ()
C'
B'
Figure 1
F
aG = + g.sinβ 0 0,5 1 1,5 2
m t (s)
2. La courbe de la figure 2 représente les variations de la vitesse Figure 2
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EXERCICE 3 | Examen PC 2013 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1IbIa-2pzDIKVjjK4qiAK0wwq8nKDXHrT/view
Pendant un match de volley-ball, un élève a enregistré une séquence vidéo du
mouvement de la balle à partir de l’instant de l’exécution du service à partir d’un
point A situé à une hauteur H du sol. Le joueur ayant exécuté le service se trouve à
une distance d du filet (Figure 1).
Pour que le service soit bon, la balle doit vérifier les deux conditions suivantes :
Passer au-dessus du filet dont la partie supérieure se trouve à une hauteur h du sol ;
Tomber dans le terrain de l’adversaire de longueur D.
Données :
On néglige les dimensions de la balle ainsi que l’action de l’air.
On prendra l’intensité de la pesanteur : g = 10 m.s-2.
H = 2,60 m , d = D = 9 m , h = 2,50 m.
On étudie le mouvement de la balle
dans un repère orthonormée (O,i, j)
lié à la terre et supposé galiléen.
A l’instant t = 0, la balle se trouve
en A, et le vecteur vitesse initiale
V 0 constitue l’angle α avec
l’horizontal. (Figure 1) Figure 1
Un traitement informatique de la vidéo avec un logiciel convenable, a permis
d’obtenir les courbes représentées sur la figure 2.
Les courbes vx(t) et vy(t) représentent les variations des composantes du vecteur
vitesse du ballon dans le repère (O,i, j) .
1- Par application de la deuxième loi de
Newton, établir l’expression de vx(t) en
fonction de : V0, α, et l’expression de vy(t)
en fonction de : V0, α, g et t.
2- En exploitant les deux courbes (Figure 2),
montrer que la valeur de la vitesse initiale
est V0 = 13,6 m.s-1, et que l’angle α est
α = 17°.
3- Etablir l’équation de la trajectoire de G
dans le repère (O,i, j) .
4- Sachant que la balle n’est interceptée par
aucun joueur, a-t-elle vérifié les deux Figure 2
conditions nécessaires pour valider le
service ? Justifier.
EXERCICE 4 | Examen PC 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1bKSo2KOZLJ4IMgDjDO6czp2mTJsbtUKA/view
Un circuit dans le terrain de golf est constitué de trois parties :
Partie horizontale OA de longueur OA = 2,2 m ;
Partie AB de longueur AB = 4 m, inclinée d’un angle α = 24° par rapport au plan
horizontal.
Partie BC horizontale contenant un trou de centre T situé à la distance BT = 2,1 m
du point B. Les points B, T et C sont alignés.
28 -2
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On néglige l’action de l’air et les dimensions de la balle. On prendra g = 10 m.s .
L’étude du mouvement de la balle se fait dans un repère (O,i, j) lié à la terre et
supposé galiléen.
On lance, à l’instant t = 0, à
partir du point O, la balle vers le
trou T, avec une vitesse initiale
de valeur V0 = 10 m.s-1.
Le vecteur V 0 est incliné d’un
angle θ = 45° par rapport à l’axe
horizontal (O,x).(Figure 1)
Figure 1
1- Par application de la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires
x(t) et y(t) du mouvement de la balle.
2- En déduire l’équation de la trajectoire de la balle.
3- Déterminer la valeur de xS, abscisse du sommet de la trajectoire de la balle.
4- S’assurer que la balle passe au centre T du trou.
EXERCICE 5| Examen PC 2008 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1h1J2QF-ux9PPFqkxVa7T3hC9AcgnDsw9/view
Les hélicoptères sont parfois utilisés pour approvisionner, d’aides humanitaires, les
zones sinistrées non joignables par voies terrestres.
29
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EXERCICE 6| Examen SVT 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10GncvMK_h06Flce4MDf9fGMNOmioAl3v/view
La course à bicyclette sur des circuits fermés est devenue un sport très populaire. Plusieurs
compétitions s’organisent chaque année avec des circuits fermés qui comprennent des obstacles.
Cet exercice vise l’étude du mouvement du centre d’inertie d’un système {Cycliste – Bicyclette} dans
un circuit fermé de la région de l'Atlas (figure 1).
Au cours de sa participation à une course dont le circuit est représenté sur la figure (1), un cycliste
parcourt une partie de ce circuit constituée d'un tronçon AB rectiligne horizontal, d'un tronçon BC
curviligne qui s'ouvre sur une fosse de largeur L et d'un tronçon DE horizontal (figure 2).
Le mouvement sur le tronçon AB se fait avec des frottements modélisés par une force f constante de
sens opposé au sens du vecteur vitesse. L'ensemble }Cycliste - Bicyclette{ constitue un système de
masse m et de centre d'inertie G .
1. Mouvement du cycliste sur le tronçon AB
Le cycliste exerce entre A et B un effort modélisé par une force F horizontale supposée constante de
même sens que le mouvement de G .
Le cycliste démarre sans vitesse initiale de la position A. Pour étudier le mouvement de G , on choisit
le repère ( A, i ) lié à la Terre supposé Galiléen. À l'instant t0 0 , xG xA 0 .
Données :
m 70 kg ; g 10 m.s 2 ; F 180 N ; f 80 N ; AB 60 m
1.1. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que l’expression de l'accélération du
F f
mouvement de G s’écrit : a .
m
1.2. Déterminer, en justifiant la réponse, la nature du mouvement de G .
1.3. Calculer la valeur de t B , instant de passage de G par B .
1.4. Déterminer la valeur de la vitesse vB de G lors de son passage par B .
1.5. Déterminer l'intensité de la force R exercée par le plan sur le système au cours de son mouvement
sur le tronçon AB .
2. Mouvement du cycliste durant la phase du saut
Le cycliste quitte le tronçon BC en C avec une vitesse v0 qui fait un angle avec le plan horizontal
(voir figure 2- page 5/6).
Au cours du saut, le système {Cycliste – Bicyclette} n'est soumis qu'à son poids. On étudie le
mouvement de G , dans un repère orthonormé (C, i ', j ') lié à la Terre supposé Galiléen. On choisit
l'instant de passage de G en C comme nouvelle origine des dates t0 0 .
Les équations horaires du mouvement de G lors de la chute libre s'écrivent:
30
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1
xG (t ) (v0 .cos ).t yG (t ) g.t 2 (v0 .sin ).t
;
2
Au cours du mouvement, G atteint le sommet de la trajectoire à l'instant tS 0,174 s et puis le
système tombe sur le sol à l’instant tP 1 s .
Données:
10 ; L 8 m ; g 10 m.s 2
2.1. Montrer que v0 10 m.s 1 .
2.2. Le cycliste a-t-il dépassé la fosse ? justifier.
2.3. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse vP de G à l’instant t P .
EXERCICE 7| Examen SM 2017 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/10kpaFIycz6rr-nBlfrsNSqSCi9aHII7Y/view
1-Etude de la chute d’un corps avec frottement :
A un instant choisi comme origine des dates( t 0 ), on lâche, sans vitesse initiale d’un point H , un
corps solide (A) de masse mA 0,5kg et de centre d’inertie G A (figure 1).
En plus de son poids, le solide (A) est soumis à y 1
H
une force de frottement fluide f k.vA où v A est
F
le vecteur vitesse de G A à un instant t et k une
constante positive ( k 0 ).
Montrer que l’équation différentielle du V0
mouvement vérifiée par la composante vAy (t) selon
P hF
l’axe (Oy) du vecteur vitesse v A (t) s’écrit :
dvAy 1 hp
vAy g 0 où représente le temps j x
dt O
caractéristique du mouvement . i
-La courbe de la figure 2 représente l’évolution vAy (m.s 1 ) 2
de vAy (t) au cours du temps.
Déterminer et déduire la valeur de k . t(s)
Déterminer, en utilisant la méthode d’Euler, la vitesse 0
0,2 0,4
vAy (t i ) à un instant t i sachant que l’accélération à l’instant t i 1
-0,5
est a Ay (t i 1 ) 4,089 m.s 2 et que le pas de calcul est t 0,01s .
2-Etude du mouvement d’un projectile dans le champ de -1
pesanteur :
A l’instant où le centre d’inertie G A du corps (A) passe par le
point F d’altitude h F 18,5m par rapport au sol, on lance un
projectile (B) , de masse m B et de centre d’inertie G B , d’un point P de coordonnées (0, h p ) avec une
vitesse initiale V0 faisant un angle (0 ) avec l’horizontale(figure 1). On choisit cet instant
2
comme nouvelle origine des dates ( t 0 ) pour le mouvement de (A) et celui de (B) .
On néglige les frottements pour le projectile (B) et on donne : h P 1,8m ; V0 20 m.s1 .
Etablir les équations horaires x B (t) et yB (t) du mouvement de (B) en fonction de et t .
Exprimer les coordonnées du point S, sommet de la trajectoire de (B) , en fonction de .
Les deux corps (A) et (B) se rencontrent au point S (on considère que G A coïncide avec G B en S).
Déterminer l’angle α correspondant sachant que le corps (A) passe par F avec sa vitesse limite et que
les mouvements de (A) et (B) s’effectuent dans le même plan (xOy) .
31
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:
EXERCICE 8| Examen PC 2010 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
Données : AB = 2,4 m , α = 20° , g = 9,8 m.s -2 , m = 70 Kg.
1- Etude du mouvement sur la partie AB :
Le solide (S) part de la position A supposée confondue avec G , à l’instant t = 0, sans vitesse initiale ,
et glisse sans frottement sur la piste AB ( Figure 1 ). On étudie le mouvement de G dans le repère terrestre
R (A,i , j1) supposé
1 1
galiléen.
Par application de la deuxième
loi de Newton déterminer
Figure 1
1 -1- Les composantes du
vecteur accélération
a G dans le repère R 1 (A,i1 , j1 ) .
1-2- V B la vitesse de G au point B.
1-3- L’intensité R de la
force associée à
l’action du plan AB
sur le solide (S).
Dans la suite de l’exercice, on étudiera le mouvement de G dans le repère terrestre
R (O,i, j) supposé galiléen (Figure 1).
2- Etude du mouvement de G dans l’air :
Le solide (S) arrive au point C avec une vitesse de vecteur horizontal, et de valeur VC = 4,67 m.s -1
, pour le quitter à un instant supposé comme nouvelle origine des temps.
Le solide est soumis, en plus de son poids, à l’action d’une air artificielle, modélisée
par la force d’expression : f1 f1.i .
2-1 - Trouver, à un instant t, l’expression v x de la composante horizontale du
vecteur vitesse en fonction de : m, VC , f 1 , et t.
2-2 - A l’instant t D = 0,86 s, G arrive au point D se trouvant à la surface de l’eau,
où s’annule la composante horizontale de sa vitesse.
a- Calculer f 1 .
b- Calculer l’altitude h de C par rapport à la surface de l’eau.
3- Etude du mouvement vertical de G dans l’eau :
Le solide (S) poursuit son mouvement dans l’eau, avec une vitesse verticale V . Il subit en plus de son poids à :
Une force de frottement fluide modélisée dans le système international
d’unité par : f 140.V2 . j .
La poussée d’Archimède F A d’intensité F A = 637 N.
On considère l’instant d’entrée de (S) dans l’eau comme nouvelle origine des temps.
3-1 - Montrer que la vitesse V(t) de G vérifie l’équation différentielle suivante : dV(t) 2.V2 0,7 0
dt
3 -2 - Trouver la valeur de la vitesse limite Vℓ.
3 -3- Déterminer à l’aide du tableau suivant , et par utilisation de la méthode d’Euler, les valeurs : a i+1
et V i+2 . -1 -2
t (s) V (m.s ) a (m.s )
ti = 1,8.10-1 - 1,90 6,52
ti+1 = 1,95.10-1 - 1,80 ai+1
ti+2 = 2,1.10-1 Vi+2 5,15
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EXERCICE 9| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
Un skieur veut s’exercer sur une piste modélisée par la figure 1.
Avant de faire un premier essai, le skieur étudie les forces qui s’exercent sur lui lors du glissage sur la
piste ABC.
1
y
j y
O i
A
vC j
)α B C (α D i x
Plan horizontal lac Plan horizontal
x D’
C’
Données
- Intensité de pesanteur g = 9,8 m /s².
- AB est un plan incliné d’un angle 200 par rapport au plan horizontal passant par le point B.
- La largeur du lac C’D’= L = 15m.
On modélise le skieur et ses accessoires par un solide (S) de masse m=80kg et de centre d’inertie G.
On considère sur la partie AB que les frottements ne sont pas négligeables et on les modélise par une
force constante .
1. Etude des forces appliquées sur le skieur entre A et B
Le skieur part du point A d’abscisse x’A= 0 dans le repère O, i ', j ' sans vitesse initiale à un instant
que l’on considère comme origine des temps t=0s (Fig1). Le skieur glisse sur le plan incliné AB
suivant la ligne de la plus grande pente avec une accélération constante a et passe par le point B avec
une vitesse VB 20 m / s .
En appliquant la deuxième loi de Newton, trouver en fonction de , a et g l ’expression du
coefficient de frottement tan .Avec l’angle de frottement, défini par la normale à la trajectoire et la
direction de la force appliquée par le plan incliné sur le skieur.
A l’instant tB 10s le skieur passe par le point B ; Calculer la valeur de l’accélération a .En
déduire la valeur du coefficient de frottement tan .
Montrer que l’intensité de la force R exercée par le plan AB sur le skieur s’écrit sous la forme :
R mg.cos . 1 tan
2
; Calculer R.
2. L’étape du saut
A l’instant t=0 que l’on considère comme une nouvelle origine des temps, le skieur quitte la partie BC
au point C avec une vitesse v C dont le vecteur v C forme l’angle 20 avec le plan horizontal.
Lors du saut , les équations horaires du mouvement de S dans le repère D, i , j sont :
x(t ) vC .cos .t 15
g 2
y (t ) 2 .t vC sin .t
Déterminer dans le cas où vC 16, 27m.s1 les coordonnées du sommet de la trajectoire de S .
Déterminer en fonction de g et la condition que doit vérifier la vitesse v C pour que le skieur
ne tombe pas dans le lac.En déduire la valeur minimale de cette vitesse .
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EXERCICE 10| Examen SM 2011 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1Mmkgp9A_vuSaExSusxLqcundJ8nBhwKf/view
Un skieur glisse sur une montagne recouverte de glace au pied de laquelle se trouve un lac d’eau .
La figure suivante donne l’emplacement du lac d’eau par rapport
au point O où le skieur sera obligé de quitter le sol de la montagne
avec une vitesse v faisant un angle avec l’horizontale y
e skieur part d’un point D situé à la hauteur h
par rapport au plan horizontal contenant le point O, V0
D
(voir figure ) .La vitesse v du skieur lors de son j
passage au point O s’exprime par la relation h
O x
v 2g.h
H i
Dans un essai le skieur passe par le point O
A d B
origine du repère (O,i, j) avec une certaine
Lac
vitesse, alors il tombe dans le lac d’eau .
On veut déterminer la hauteur minimale hm de la hauteur h du point D à partir duquel doit partir le
skieur sans vitesse initiale pour qu’il ne tombe pas dans le lac .
Données :
- Masse du skieur et ses accessoires : m=60kg ; - Accélération de la pesanteur : g =10 m.s-2 ;
- La hauteur : H= 0,50 m ; - L’angle : =30° La longueur du lac d’eau : AB = d = 10m .
Pour cet exercice, on assimile le skieur et ses accessoires à un point matériel G et on néglige tous les
frottements et toutes les actions de l’air.
Le skieur quitte le point O à l’instant t = 0 avec une vitesse v 0 faisant un angle avec l’horizontale
En appliquant la deuxième loi de Newton , déterminer l’équation différentielle que vérifie chacune
des coordonnées du vecteur vitesse dans le repère (O,i, j) .
Montrer que l’équation de la trajectoire du skieur s’écrit dans le repère cartésien sous la forme :
1 x2
y(x) g 2 x.tan .
2 v 0 .cos 2
Déterminer la valeur minimale hm de la hauteur h pour que le skieur ne tombe pas dans le lac d’eau .
EXERCICE 11| Examen SM 2009 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1WtmVf9jqFY34peWYBVhNEovX15hgQgJ3/view
Un sportif de masse m = 60 kg, glisse sur un plan (π) incliné d’un angle α = 12°
par rapport au plan horizontal.
Le plan (π) a la forme d’un rectangle de longueur OM et de largueur ON = 20 m (Figure 1).
1
34
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On modélise le sportif par un solide (S) de masse m et de centre d’inertie G.
On étudie le mouvement de G dans le repère orthonormé (O,i, j) : où (O,i) est horizontal,
et (O, j) parallèle à la ligne de plus grande pente du plan (π).
On néglige tous les frottements. On prend ra : g = 9,80 m.s-2 .
1- Etude d’un mouvement plan sur un plan incliné :
Ᾰ l’instant t = 0, le centre d’inertie G du sportif passe en O origine du repère (O,i, j)
avec une vitesse de vecteur v 0 , contenu dans le plan (π), et faisant un angle β avec l’axe (O,i) .
1-1- Montrer que les composantes du vecteur vitesse, à un instant t, vérifient les équations différentielles :
dv x dv y
0 et g sin .
dt dt
1-2- Trouver l’équation de la trajectoire de G dans le repère (O,i, j) .
1-3- Dans le cas où β = 60° :
a- Calculer la valeur de v 0 pour que G passe au point N.
b- Trouver les expressions des coordonnées x S et y S , du point S, sommet
de la trajectoir e de G, en fonction de v0 , α, β et g.
EXERCICE 12| Examen SM 2015 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1x41hg1sEPge2aiZaoajDx6Lmlm01pKsi/view
Partie I : Mouvement d’une balle de tennis dans un champ de pesanteur uniforme
Le tennis est un sport qui a des règles codifiées. En simple messieurs, il est pratiqué par deux joueurs
dont l’un se trouve dans une zone (A) et l’autre dans une zone (B). Les deux zones ont chacune une
longueur L et sont séparées par un filet. Au cours du match, chaque joueur tente de faire tomber la
balle de tennis dans la zone de l’adversaire.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G d’une balle de tennis dans le repère orthonormé
(O,i, k) lié à un référentiel terrestre que l’on considérera comme galiléen.
Le joueur se trouvant dans la zone (A) tente de faire passer la balle au dessus de son adversaire se
trouvant dans la zone (B), à une distance d du filet. Pour cela il renvoie la balle, à un instant choisi
comme origine des dates (t 0) , du point O avec une vitesse initiale V0 qui forme un angle avec
l’horizontale. Le point O se trouve à une distance D du filet et à une hauteur h de la surface du sol
(figure ci- dessous).
Données :
- On néglige les frottements et les dimensions de la balle, et on prend g 9,8m.s2 .
- d 1m ; D 13m ; h 0, 7 m ; L 12 m .
- V0 13m.s1 ; 45 .
1- Etablir l’expression numérique z f (x) de l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G .
2- Sachant que le joueur se trouvant dans la zone (B) tient sa raquette dans une position verticale et que
l’extrémité supérieure de la raquette se trouve dans le plan du mouvement à une hauteur H 3m de la
surface du sol .Est ce que le joueur peut intercepter la balle dans cette situation ?
3- Montrer que la balle tombe dans la zone (B).
4- Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse de G à l’instant où la balle frappe le sol, En déduire
sa direction par rapport à l’horizontale.
5- Déterminer, pour le même angle 45 , les deux valeurs limites de la vitesse initiale V0 , avec
laquelle le joueur doit renvoyer la balle du point O pour que la balle frappe le sol dans la zone (B) en
passant au dessus de l’adversaire situé dans la même position indiquée dans la question 2 .
35
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z
Zone A Zone B
Le filet
V0
k H
x
O d
h i
L L
D
EXERCICE 13| Examen SM 2021 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/14Q2KrKocC4f3KYY9tAu1jbgj8Wa487KM/view
Partie II :Mouvement d’un faisceau de protons dans un champ électrostatique uniforme
On se propose dans cette partie de déterminer les caractéristiques du mouvement d’un proton dans un champ
électrique uniforme.
On considère que le mouvement du proton se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence sur le
mouvement.
Un condensateur plan est constitué de deux plaques métalliques parallèles rectangulaires horizontales (A)et
(B) de longueur L et séparées par une distance d(figure 3). Les deux plaques sont soumises à une tension
U0 VA VB . Entre les deux plaques, règne alors un champ électrostatique uniforme E .
Le mouvement du proton est étudié dans le repère orthonormé R(O,i, j, k) lié à un référentiel terrestre supposé
galiléen.
Un faisceau de protons pénètre entre les deux plaques au point
O avec la vitesse V0 faisant un angle avec i .On prend y
(A)
l’instant où le proton passe par O comme origine des dates
(t = 0 ) . d
Le proton pénétré en O est soumis, au cours de son mouvement V0
j S 2
le long de la distance L à la force électrostatique F eE avec e k
α
la charge du proton. O i x
d
Données : 2
L = 20 cm ; d = 7 cm ; α = 300 ; V0 4,5.105 m.s1
L
(B)
; e =1,6.1019 C ;
Figure 3
Masse du proton : mp 1,67.10 27 kg
U0
On rappelle que : E .
d
Le faisceau de protons sort du champ électrostatique en S du condensateur.
1- En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement du proton
en fonction de t et des paramètres de l’exercice.
2-Déduire l’équation de la trajectoire du proton.
3-Déterminer la valeur de la tension U 0 pour que le faisceau sorte effectivement en S.
4- Déterminer à quelle distance minimale de la plaque supérieure (A) passe le faisceau de proton.
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EXERCICE 14| Examen PC 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view
Deux particules chargées He2+ et O2- sont introduites en un point A, avec la même vitesse initiale
V , dans un espace où règne un champ magnétique uniforme B , perpendiculaire au vecteur V .
On considère que les deux particules He2+ et O2- ne sont soumises qu’à la force de Lorentz.
Données :
- on rappelle l’expression de la force de Lorentz : F = q V Ù B ;
- La masse de la particule He2+ : m(He 2 + ) = 6,68.10-27 kg ;
2+
- La figure1 représente l’enregistrement des deux trajectoires des particules He et O2- dans le
champ magnétique uniforme B .
1
(1)
Ä B
V
(2)
C A D
Figure1
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Déterminer la direction, le sens et l’intensité du vecteur force de Lorentz exercée sur la particule
Li +au point O.
Préciser le sens du vecteur B en le représentant par s’il est vers l’avant ou par s’il est vers l’arrière.
En appliquant la deuxième loi de Newton dans un référentiel galiléen, montrer que le
m .V
mouvement de l’ion Li + est uniforme et de trajectoire circulaire de rayon R Li = Li .
R e .B
En exploitant les données de la figure 1, déterminer le rapport X ; avec R X le rayon de la
R Li
trajectoire de la particule X2 .
2
Sachant que la particule X se trouve parmi les trois ions proposés avec leurs masses dans le
tableau ci-dessous, identifier X2 en justifiant la réponse.
Ion 24
12 Mg 2 26
12 Mg 2 40
20 Ca 2
Masse ( u ) 23,985 25,983 39,952
Partie II :Mouvement d’une sphère chargée dans le champ de pesanteur et dans un champ électrique
Deux plaques métalliques verticales (A)et (C) sont placées dans le vide à une distance d l’une de l’autre et
sont soumises à une tension VA VC U0 positive. La longueur de chaque plaque est . Entre les deux
plaques, règne un champ électrostatique uniforme E (figure 3).
Une petite sphère (S) pesante de masse m, portant une charge positive q, est abandonnée sans vitesse initiale à
l’instant t = 0 du point M 0 .
On étudie le mouvement du centre d’inertie G de la sphère (S) dans un repère orthonormé R(O,i, j) lié au
référentiel terrestre considéré galiléen. Les coordonnées du point M 0 dans le
y
d
repère R(O,i, j) sont : ( x 0 ; y0 )(figure 3).Entre les deux plaques la M0
2
sphère est soumise en plus de son poids à la force électrostatique F qE .
q (A) E (C)
Données : g =10 m.s-2 ; =1m ; d = 4cm ; α= =10-6 C.kg -1 .
m
j
U
On rappelle que : E 0 .
d O x
i d P
1- En appliquant la deuxième loi de Newton, établir les équations horaires 2
du mouvement x(t) et y(t) du centre d’inertie G en fonction de U 0 et Figure 3
de t ( en unité S.I.).
2-Déduire l’équation de la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère.
3-Pour une valeur déterminée de la tension U 0 , la trajectoire du centre d’inertie G de la sphère passe par le
point P de coordonnées ( d , 0) .
Montrer que U0 8kV .
38
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EXERCICE 17| Examen SM 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1_faoiAh40XppslIPT155bxf_xdBc_Lwg/view
Partie I : Etude de l’action d’un champ électrostatique uniforme et d’un champ magnétique uniforme
sur un faisceau d’électrons
J.J.Thomson, physicien anglais, étudia l’action d’un champ électrostatique uniforme et l’action d’un
champ magnétique uniforme sur un faisceau d’électrons homocinétiques de vitesse V0 , pour
e
déterminer la charge massique de l’électron avec m la masse de l’électron et e la charge
m
élémentaire.
On se propose dans cette partie de déterminer ce rapport en se basant sur deux expériences.
On considère que le mouvement de l’électron se fait dans le vide et que son poids n’a pas d’influence
sur le mouvement.
1-Expérience 1 :
Un faisceau d’électrons produit par un canon à électrons arrivant en O avec la vitesse V0 =V0 i est alors
soumis, au cours de son mouvement le long de la distance d , à l’action d’un champ électrostatique E
uniforme créé par deux plaques planes (P) et (P') orthogonales au plan (xOy) et distantes de (figure 1).
On désigne par U= Vp -Vp' la différence de potentiel entre (P) et (P') et par D la distance du point I à
l’écran fluorescent .
Le mouvement de l’électron est étudié dans le repère orthonormé R(O,i, j, k) associé à un référentiel
terrestre supposé galiléen.
On prend l’instant où l’électron EXERCICE 15
M
passe par O comme origine des y (T)
dates (t = 0) . + + + + + + + + (P)
Ecran
1-1-Montrer que l’équation de S fluorescent
la trajectoire du mouvement de
l’électron dans le repère j V0 x
R(O,i, j, k) s’écrit : k I O'
eU O i
y x .2
2 mV02
1-2-Le faisceau d’électrons sort - - - - - - - - (P') Figure 1
du champ électrostatique en un d
point S . Il poursuit son D
mouvement et heurte l’écran
fluorescent en un point M .La
droite (T) représente la tangente à la trajectoire au point S (figure 1).
eDdU
Montrer que la déviation électrique O'M d’un électron s’écrit : O'M = .
mV02
2-Expérience 2 :Le faisceau d’électrons arrivant en O avec la vitesse V0 =V0 i est soumis en plus du
champ électrostatique précédent à un champ magnétique uniforme B orthogonal à E .
On fixe l’intensité du champ magnétique sur la valeur B 1,01mT , le faisceau d’électrons heurte alors
l’écran au point O' .
2-1- Déterminer le sens du vecteur champ magnétique B .
2-2- Exprimer la vitesse des électrons en fonction de E et B .
e e
3-Déduire l’expression de en fonction de B , U , D , , d et O'M .Calculer sachant
m m
que : O'M =5,4cm ; D = 30cm ; U =1200 V ; = 2cm ; d = 6 cm .
39
Mouvement des satellites
Résumé:13 Niveaux:SM PC
I.Lois de kepler.
❖ 1er loi de Kepler (1906) : Loi des orbites (P)
Chaque planète décrit une ellipse dont le centre du Soleil occupe un des foyers.
Ellipse dans un plan est un ensemble de points M qui satisfont à la relation : FM + F’M = 2a
F et F’ deux points constantes nommés foyers de l’ellipse
(S)
40
3. Mouvement planétaire des planètes et satellites : v
Soit une planète de masse m décrivant un mouvement circulaire uniforme autour d’une autre planète 𝑢
référentielle de masse M (Le soleil par exemple ou autres planètes) P
m en mouvement autour de M : m est le mobile et M est le référentielle
Dans un repère galiléen la planète (m) est soumis à la force gravitationnelle 𝑛
⃗F = G. m.M . n
⃗ = G.
m.M
.n
⃗ avec d=r : le rayon de la trajectoire FM/ P
d² r²
uMP
On applique la 2eme loi de Newton sur le repère de Frénet
⃗ et ⃗F(Fu = 0)
∑ ⃗F = m. a⃗ G = F
r = MP
M
Fn = F
Sur l’axe ⃗𝐮 ⃗
Sur l’axe 𝐧
m.M M
Fu=m.au=0 et au=0 F𝑛 = m. a 𝑛 = G. donc a 𝑛 = G.
r² r²
𝑑𝑉
D’ou 𝑎𝑢 = =0 Conclusion :
𝑑𝑡
V=C te
L’accélération de mouvement de la planète mobile (m) :
Le mouvement est • Indépendante de sa masse (m)
donc uniforme
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)
M V²
a 𝑛 = G. =
r² r
M M
M V² = G. et V = √G.
r r
r = G. = C te
V²
et le mouvement est Conclusion :
circulaire La vitesse de mouvement de la planète mobile (m) :
• Indépendante de sa masse (m)
• Dépend de M la masse de la planète référentielle
• Dépend de la position de (m) par rapport à (M)
Le mouvement est donc circulaire uniforme
Expression de l’accélération en deux points
Au niveau du sol (position (1)) :
M
a 0 = G.
R² R²
a ℎ = 𝑎0 .
A une altitude h du sol (position (2)) : (R + h)²
M
a h = G.
(R + h)²
4. Période de revolution :
La période de révolution, aussi appelée période orbitale, est la durée mise par un astre pour accomplir une révolution
complète autour d’un autre astre (par exemple une planète autour du Soleil ou un satellite autour d’une planète).
L 2. π. r M 4.π².r² M T² 4.π²
V= = = √G. L=2.π.r : le périmètre du cercle de rayon r Et on a = G. d’où =
T T r T² r r3 G.M
T²
On en déduit que 3 = K = C𝑡𝑒 est une constante qui ne dépend que de la masse la planète référentielle et concorde bien avec la
r
3eme lo de Kepler
4.π² r3
Et la période de révolution T est T = √ . r 3 = 2. π√
G.M G.M
5 La satellisation
Lancer un corps dans l'espace avec une vitesse lui permettant de décrire, autour de la terre un mouvement circulaire uniforme
et sous le seul effet de la force d'attraction qu'exerce la terre sur lui et se fait en deux étapes :
• Porter le satellite loin de la terre (à une hauteur h >200 km) ou la pesanteur est presque nulle (Eviter le frottement
fluide)
• ⃗ 0 normale au rayon Rs de sa trajectoire et de module v0 = √G.mT
Libérer le satellite avec une vitesse V
rT +h
41
6. Les satellites géostationnaires
Les satellites géostationnaires : des satellites fixes (stationnaire) par rapport à la
terre (géo).
Pour que ce soit le cas, il faut que
• Ils décrivent un mouvement circulaire uniforme dans un plan
perpendiculaire à l’axe des pôles terrestres. Ils évoluent donc dans un plan
contenant l’équateur.
• Qu’ils tournent dans le même sens que la terre autour de l’axe de ses
pôles.
• Leur période de révolution soit exactement égale à la période de
rotation de la terre autour de l’axe de ces pôles (24h).
On peut calculer l’altitude à laquelle le satellite doit se situer pour satisfaire cette dernière condition :
_ Utilisons l’expression de la période à ce satellite :
r3 (rT +h)3 3 G.MT .T2 3 G.MT .T2
T = 2. π√ avec r=rT + h donc T = 2. π√ d’où r = √ = r 𝑇 + h et h = √ − rT = 36000Km
G.MT G.mT 4.π2 4.π2
NB :
On peut considérer que P = F وaG=g
EXERCICE 1 | Examen PC 2008 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1KOOzWmklq6ZMGFzSJ-7spUz08NIe676Q/view
Zarke AL Yamama , est un satellite marocain qui a pour fonction , de surveiller les frontières du royaume , de communiquer et de
télédétection . Ce satellite a été réalisé par les experts du centre royal de télédétection spatial avec l’aide d’experts internationaux .
Le satellite a été mis en orbite le 10 décembre 2001 à une altitude h de la surface de la Terre . Ce satellite (S) effectue environ 14
tours par jour autours de la Terre .
On suppose que la trajectoire de (S) est circulaire , et on étudie son mouvement dans le référentiel géocentrique .
On suppose que la Terre a une symétrie sphérique de répartition de masse .
On néglige les dimensions de (S) devant la distance qui le sépare du centre de la Terre .
Données : Zarke AL Yamama
La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
(S)
Rayon de la Terre : rT = 6350 km .
Intensité du champ de pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 m.s-2 . h
L’altitude h : h = 1000 km .
uTS : vecteur unitaire dirigé de O vers S . uTS
1- Recopier le schéma de la figure 1 et représenter dessus le vecteur vitesse
VS du satellite (S) et la force d’attraction universelle appliquée par la Terre sur (S) . r
2- Donner l’expression vectorielle de la force exercée par la Terre sur (S) . Terre
3- Écrire dans la base de frenet , l’expression du vecteur accélération du mouvement de (S) .
4- En appliquant la deuxième moi de Newton sur le centre d’inertie du satellite (S) :
4-1- Montrer que le mouvement de (S) est circulaire uniforme .
4-2- Écrire l’expression de VSen fonction de go, rT et h et calculer sa valeur .
5- Montrer que la masse de la Terre est MT≈ 6.1024 kg .
6- Montrer que le satellite (S) n’est pas fixe par rapport à un observateur terrestre .
7- Un satellite (S’) tourne autours de la Terre à la vitesse angulaire ω et apparaît fixe par rapport
à un observateur terrestre et envoie des photos utilisées en météorologie .
7-1- Démontrer la relation : ω2.(rT + z)3 = Cte ; avec z la distance entre la surface de la Terre et le satellite .
7-2- Trouver la valeur de z .
EXERCICE 2| Examen PC 2010 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1CMYXlxrSX5eT9zUx5-nrcW_GeC_c8-7o/view
La planète Mars est l’une des planètes du système solaire qu’on peut détecter
facilement dans le ciel à cause de sa luminosité et de sa couleur rouge . Il possède
deux satellites naturels ; qui sont : Phobos et Deïmos .
Les savants se sont intéressé à son étude depuis longtemps , et on envoyé plusieurs
sondes spatiales pour son exploration ce qui a permis d’avoir d’importantes
informations sur lui .
Cet exercice propose la détermination de quelques grandeurs physiques concernant
cette planète . Mars et ses
deux satellites
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Prof.Zakaryae Chriki aebc
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg .
- Rayon de Mars : RM = 6300 km .
- La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Mars autours du Soleil : TM = 687 jours ; 1 jour = 86400 s .
- Intensité de la pesanteur à la surface de la Terre : go = 9,8 N.0kg-1 .
On considère que Mars et le Soleil ont une symétrie sphérique de répartition de la masse .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Mars et sa vitesse :
On considère que le mouvement de Mars dans le référentiel héliocentrique est circulaire , sa vitesse est V et son rayon est r ( on néglige
les dimensions de Mars devant les distances le séparant du centre du Soleil et on néglige aussi les autres forces exercées sur lui devant
l’attraction universelle exercée par le Soleil ) .
1-1- représenter sur un schéma la force exercée par le Soleil sur Mars .
1-2- Écrire en fonction de G , MS, MM et r,l’expression de l’intensité FS/M de la force d’attraction universelle exercée par le Soleil sur Mars .
( MM est la masse de Mars )
1-3- En appliquant la deuxième loi de newton , montrer que :
1-3-1- Le mouvement de Mars est circulaire uniforme .
2
1-3-2- La relation entre la période et le rayon est : TM3 = 4π
2
. et que la valeur de r est : r = 2,3.1011 m .
r G. MS
1-4- Trouver la vitesse V .
2- Détermination de la masse de Mars et l’intensité de la pesanteur à sa surface :
On considère que le satellite Phobos est en mouvement circulaire uniforme autours de Mars à la distance z = 6000 km de sa surface .
La période de ce mouvement est TP = 460 min ( on néglige les dimensions de Phobos devant les autres dimensions) .
En étudiant le mouvement de Phobos dans un référentiel dont l’origine est confondue avec le centre de Mars , et qu’on suppose galiléen,
trouver :
2-1- La masse MM de Mars .
2-2- L’intensité de la pesanteur goM à la surface de Mars , et comparer la avec la valeur avec gMexp = 3,8 N.kg-1 mesurée à sa surface
moyennant des appareils sophistiqués .
EXERCICE 3 | Examen PC 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
Jupiter est la plus grande planète parmi les planètes du système solaire , et à lui seul , il représente un petit monde parmi ce
système puisqu’il y a soixante six satellites qui tournent autours de lui .
Cet exercice a pour objectif l’étude du mouvement de Jupiter autours du soleil et la détermination de quelques grandeurs physique
qui le caractérisent
Données :
- Masse du Soleil : MS = 2.1030 kg . - La constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (SI) .
- La période de la rotation de Jupiter autours du Soleil : TJ = 3,74.108 s .
On considère que le soleil et Jupiter ont une symétrie sphérique de répartition de la masse et MJ le symbole de la masse de Jupiter .
On néglige les dimensions de Jupiter devant la distance séparant son centre et celui du Soleil , et on néglige toutes les autres forces
exercées sur lui devant la force d’attraction universelle entre lui et le Soleil .
1- Détermination du rayon de la trajectoire de Jupiter et sa vitesse
On considère que le mouvement de la planète Jupiter dans le référentiel héliocentrique est circulaire et le rayon de sa trajectoire est r .
1-1- Écrire l’expression de la force d’attraction universelle en fonction MJ , MS , G et r .
1-2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
1-2-1- Écrire les expressions des coordonnées du vecteur accélération dans la base de Frénet , et en déduire que le mouvement de Jupitère
est circulaire uniforme .
2
1-2-2- Montrer que la troisième de Kepler s’écrit comme suit : TJ = 4π .
2
r3 G.M S
1-3- Vérifier que r ≈ 7,8.1011 m .
1-4- Trouver la vitesse V de Jupiter au cours de sa rotation autours du Soleil .
2- Détermination de la masse de Jupiter
On considère que Io est l’un des satellites de Jupiter , découvert par Galilée , et qui est en mouvement circulaire uniforme de rayon
r’ = 4,8.108 m et de période TIo = 1,77 jours autours du centre de Jupiter .
On néglige les dimensions de Io devant les autres dimensions , et on néglige toutes les autres forces exercées sur lui devant la force
d’attraction universelle entre lui et Jupiter .
En étudiant le mouvement du satellite Io , dans un référentiel dont l’origine est confondu avec le centre de Jupiter et considéré galiléen ,
déterminer la masse MJ de Jupiter .
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EXERCICE 4| Exercice d'application | 35 min
Une « exoplanète « est une planète qui tourne autour d’une étoile autre que le soleil. Ces dernières années, les astronomes ont
découvert quelques milliers d’exoplanètes en utilisant des instruments scientifiques sophistiqués. «Mu Arae» est une étoile qui
est loin de notre système solaire de 50 années-lumière, quatre exoplanètes gravitent autour d’elle selon des trajectoires supposées
circulaires. On symbolise cette étoile par la lettre S.
On se propose dans cet exercice de déterminer la masse de l’étoile «Mu Arae» par application de la deuxième loi de Newton et les
lois de Kepler sur l’une des exoplanètes symbolisée par la lettre b.
On considère que S a une distribution sphérique de masse et que l’exoplanète b a des dimensions négligeables devant les distances la séparant
de son étoile S.
On néglige l’action des autres exoplanètes sur l’exoplanète b .
La seule force à prendre en considération est la force de gravitation universelle entre l’exoplanète b et l’étoile S.
On étudie le mouvement de b dans un référentiel supposé galiléen, lié au centre de S.
Données :
- La constante de gravitation universelle :G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- Le rayon de la trajectoire de b autour de S : rb = 2, 24.1011 m ;
- la période de révolution de b autour de l’étoile S : Tb= 5,56.107 s .
1- Écrire l’expression de l’intensité FS/b de la force de gravitation universelle, exercée par l’étoile S, de masse MS , sur l’exoplanète b, de
masse mb .
2- En appliquant la deuxième loi de Newton :
2-1- Montrer que le mouvement circulaire de l’exoplanète b autour de son étoile S, est uniforme.
2-2- Établir la troisième loi de Kepler : T2 = K . K étant une constante.
r3
2-3- Déterminer la masse MS de l’étoile S.
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EXERCICE 6| Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
Partie II : Détermination du rayon de l’orbite de la lune autour de la terre.
Le but de cette partie est de déterminer la distance Terre-Lune à partir de l’étude du mouvement de la
Terre autour du Soleil et du mouvement de la Lune autour de la Terre.
Dans chaque cas, l’étude du mouvement se fait dans un référentiel considéré galiléen.
On considère que :
- le Soleil, la Terre et la Lune présentent une répartition de masse à symétrie sphérique.
- la Lune n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par la Terre .
- la Terre n’est soumise qu’à la force de gravitation universelle appliquée par le Soleil .
Données :
La période de révolution du centre d’inertie G de la Terre autour du soleil : T 365, 25 jours ,
La période de révolution du centre d’inertie G ' de la Lune autour de la Terre : T ' 27,32 jours ,
On considère que :- dans le référentiel héliocentrique , la trajectoire du centre G est assimilée à un
cercle de rayon R=1,49.108 km centré sur le centre d’inertie du soleil .
-dans le référentiel géocentrique, la trajectoire du centre G ' est assimilée à un cercle
de rayon r centré sur le centre G .
M
On note : M la masse du Soleil, m la masse de la Terre et m' celle de la Lune. On prend 3,35.10 5
m
1- Définir le référentiel géocentrique.
2- Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a-La constante de gravitation universelle s’exprime en m.s2 .
b-Le vecteur accélération du centre G de la terre est tangent à son orbite circulaire autour du Soleil.
c-Dans un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération a une direction constante.
d-La vitesse du mouvement circulaire uniforme d’une planète autour du Soleil ne dépend pas de la
masse de la planète.
3-Donner l’expression vectorielle de la force d’attraction gravitationnelle exercée par le soleil sur la
Terre, dans la base de Freinet (u , n ) .
4-En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que le mouvement du centre d’inertie G de la
Terre autour du soleil est circulaire uniforme.
5-Etablir la relation traduisant la troisième loi de Kepler relative au mouvement du centre d’inertie G
de la Terre autour du soleil.
6 -Trouver l’expression du rayon r en fonction de m , M , T , T ' et R et calculer sa valeur.
EXERCICE 6| Examen SM 2011 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1kyTckes6NFzq-k6DSKFSQUdWcc3L4cTt/view
Le satellite HOTBIRD apparait immobile pour un observateur fixe sur la surface de la terre .
Ce satellite est utilisé pour les télécommunications et les émissions radio et télévisées.
Les paraboles fixées à la surface de la terre et orientées vers le satellite HOTBIRD captent les
ondes électromagnétiques provenant de ce dernier sans qu’elles soient munies d’un dispositif
permettant de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
Axe polaire
parabole
d
Satellite
O R h HOTBIRD
Terre
Figure1
45
Prof.Zakaryae Chriki aebc
Données :
- Masse de la Terre : MT = 5,98.1024 kg ;
- Rayon de la Terre : R = 6400 km ;
- Constante d’attraction gravitationnelle : G = 6,67.10-11 (S.I) ;
- On suppose que la Terre est une sphère à répartition massique symétrique ;
- La Terre effectue un tour complet autour de se son axe polaire en T=23h56min4s ;
- La hauteur de l’orbite du satellite HOTBIRD par rapport à la surface de la terre est h = 36000 km .
1- La parabole et la réception des ondes électromagnétiques
Une parabole est fixée sur le toit d’une maison qui se trouve à la latitude =33,5° .
1.1- Calculer dans le référentiel géocentrique la vitesse vp de la parabole concave supposée ponctuelle .
1.2- Justifier pourquoi il n’est pas nécessaire que la parabole soit munie d’un système rotatoire qui
permet de suivre le mouvement du satellite HOTBIRD .
2- Etude du mouvement du satellite HOTBIRD
On assimile le satellite HOTBIRD à un point matériel de masse ms .
2.1- En appliquant la deuxième loi de Newton , établir l’expression de la vitesse vs du satellite
HOTBIRD sur son orbite en fonction de G , M , R et h . calculer vs .
2.2- On considère deux orbites hypothétiques (1) et (2) d’un satellite en mouvement circulaire uniforme
comme l’indique la figure(2) .
Choisir la réponse juste en justifiant votre choix :
L’orbite qui correspond au satellite HOTBIRD est :
a) L’orbite (1) .
b) L’orbite (2) . Orbite (2) Axe polaire de
la Terre Orbite (1)
Terre Terre
Satellite
Satellite
46
Mouvement de rotation
Résumé:14 Niveaux:SM PC
1. Définition :
Un mouvement de rotation est tout mouvement qu’effectue un corps autours d’un axe fixe (Δ) selon une
trajectoire circulaire de rayon R autour de cet axe.
2. Repérage d'un point du mobile:
On peut déterminer la position d’un point M en mouvement le long d’un trajet circulaire de rayon
R soit par :
• Les coordonnées cartésiennes (x , y) dans un référentiel (Oxy)
x=R.cos(θ) et y=R.sin(θ) avec R=OM
• L’abscisse angulaire θ tel que 𝛉 = (𝐎𝐱, ̂ 𝐎𝐌)
• ̂ = 𝐑. 𝛉 avec A :
L’abscisse curvilignes S(t) et c’est l’arc AM avec 𝐒 = 𝐀𝐌
l’origine des abscisses curvilignes S(A)=0
NB :
• (x-a)²+(y-b) ²=R² : L’équation d’un cercle de rayon R et les cordonnées de son centre (a,b)
• L’angle balayé entre deux instants est θ=2π.n ou Δθ=2π.n avec n le nombre de tours effectués entre les deux instants
3. Les équations horaires du mouvement circulaires
𝐚𝐆 = √𝐚𝟐𝐭 + 𝐚𝟐𝐧 : accélération du mobile en rotation autour d’un axe fixe (Δ) +
47
5. Relation fondamentale ed la dynamique (RFD): ا
ΣMΔ 𝐹𝑖 = 𝐽∆ . θ
Dans un référentiel galiléen, la somme des moments des forces , appliquées à un corps en rotation autour d’un
axe fixe (Δ) , est proportionnelle à l'accélération angulaire 𝛉̈ subie par ce corps
JΔ : moment d'inertie du mobile par rapport à l'axe de rotation (Δ)
Tige mince de
longueur L tournant axe
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 12
même passant par son L
centre
Tige Tige mince de
longueur L tournant axe
autour d’un axe 1
M I= ML2
perpendiculaire à elle- 3
même passant par une L
extrémité
48
Exemple :
∑F ⃗
⃗ =0 ⃗)=0
∑ M∆ (F
Le centre d’inertie du mobile est au repos (mobile au repos) Le mobile est au repos ou en mouvement de rotation
ou en mouvement rectiligne uniforme uniforme
Cas d’équilibre
Conditions de l’équilibre
⃗
∑ ⃗F = 0 et ⃗)=0
∑ M∆ (F
NB :
Parfois, il faut juste bien voir la figure
Déterminer le moment de chacune des deux tensions ⃗⃗⃗ T’1 et ⃗⃗⃗
T’2 ,
Si elles ont le même signe c'est que le corps ne peut être en
équilibre et le système est en mouvement dans le
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EXERCICE 1 | Exercice d'application | 20 min
On considère un disque homogène de rayon r=5cm pouvant tourner autour d’un axe fixe (Δ) sans frottements.
Le moment d’inertie du disque par rapport (Δ) noté JΔ
On enroule sur le disque un fil inextensible et sa masse négligeable, et à l’extrémité de ce fil on accroche un
corps (S) sa masse est m=50g.le fil ne glisse pas sur le disque . voir le figue 1.
On libère le disque sans vitesse initiale à l’instant t=0s.
La figure 2 représente la variation de z En fonction de t2 de centre d’inertie du corps (S)
On donne : بg=9,8 m.s-2
1 2
⊕ 0,8
r
(C) I
(Δ) 0,6
O (t0=0)
0,4
k
0,2
(S) G M (t1)
0
z 0 0,2 0,4 0,6 t2(s
0,82)
M. r m .g . r 2
1-1- En appliquant la deuxième loi de Newton et la relation fondamentale de la dynamique de rotation sur le système ( pouli - (t0=0)
aG
m. r 2 J
(S1) - fil ) , montrer que l’expression de l’accélération aG1 du mouvement de G1
1-2- L’étude expérimentale du mouvement de G1 a permis d’obtenir l’équation horaire : z = 0,2.t2 , avec z en mètre et t en seconde .
Déterminer le moment d’inertie JΔ .
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EXERCICE 3 | Exercice d'application | 20 min
1. La vitesse angulaire du point M d’un solide en mouvement de rotation autour d’un
axe fixe est θ̇ = 10rad/s ;
(a) Calculer l’accélération angulaire du point M ;
(b) Quelle est la nature du mouvement du point M ?
(c) Écrire l’expression de l’abscisse angulaire du point M en fonction du temps ,
sachant que son abscisse angulaire à l’origine des dates est θ0 = 2rad
2. L’expression de l’abscisse angulaire du point N d’un solide en rotation autour d’un
axe fixe est : θ(t) = 10t2 + 40t + 6
t est en (s) et θ en rad .
(a) Déterminer l’expression de la vitesse angulaire du point N en fonction du temps
(b) Déterminer l’expression de l’accélération angulaire du point N en fonction du temps
(c) Quelle est la nature du mouvement du point N .
EXERCICE 4 | Exercice d'application | 20 min
Un système (S) est constitué de deux cy- +
lindres homogènes (D) et (D’) de même
substance , de même épaisseur, coaxiaux, r2
solidaires l’un de l’autre. Le moment d’inertie M• •r1
de (S) par rapport à son axe de révolution ∆ f1
est J∆ = 1, 7 × 10−1 kg.m2 .
On enroule sur chaque cylindre un fil inex- f2
m1
tensible de masse négligeable . Soit f1 le fil
enroulé sur D1 de rayon r1 à son extrémité
on suspend un corps de masse m1 = 3kg O•
et soit f2 le fil enroulé sur le cylindre
h/2
D2 de rayon r2 = 2r1 = 40cm, à son extré-
z
mité on suspend un corps de masse m2 = 2kg.
m2
On libère le système sans vitesse initiale .
1. Montrer que le système est en mouvement dans le sens indiqué sur la figure ci-contre
2. En réalisant une étude dynamique montrer que l’équation différentielle vérifiée par
d2 θ
θ̈ = 2 peut s’écrire sous la forme suivante :
dt
r1 .g(2m2 − m1 )
θ̈ =
J∆ + r12 (4m2 + m1 )
51
Pendule Elastique
I.Pendule Elastique
Un pendule élastique, ou système solide-ressort, est constitué d'un solide, de masse m , fixé à un ressort ,de longueur initiale
ℓ0 et de raideur K, dont l'autre extrémité est attachée à un point fixe.
1. La Tension de ressort
:
T=K.Δℓ Δℓ= ℓ - ℓ0 ℓ0 K
Tension du ressort (N) Allongement du ressort (m) Longueur initiale ℓ0 (m) Raideur du ressort (N/m)
Expression de Δℓ
Ressort vertical ou incliné
Ressort horizontal
On admet que le mouvement du solide est dans le sens positif et on conclut
2. Equation différentielle :
Un solide, de masse m sur un banc à coussin d’air horizontal, fixé à un ressort à spires non jointives, de longueur initiale ℓ0 et
de raideur K,
Système : Solide (C)
Bilan des forces :
• ⃗T : Tension du ressort
• ⃗ : Réaction du plan horizontal
R
• ⃗P : Poids du corps (C)
En appliquant la 2eme loi de Newton : ∑ F⃗ = m. a⃗ G
⃗ + ⃗𝐑
𝐓 ⃗ + 𝐅 = 𝐦. 𝐚 ⃗𝐆
𝐓 = −𝐓 𝐏𝐱 = 𝟎 𝐑𝐱 = 𝟎 𝐚𝐱 = 𝐱̈
⃗ ( 𝐱
𝐓 ⃗ ⃗⃗ ⃗ 𝐆 ( 𝐚 = 𝟎)
𝐓𝐲 = 𝟎 ) et 𝐏 (𝐏𝐲 = −𝐏 = −𝐦. 𝐠) et 𝐑 (𝐑 𝐲 = 𝐑) et 𝐚 𝐲
Sur l’axe Ox : Tx+Rx+Px=m.ax
𝐊
−𝐓 = 𝐦. 𝐱̈ et −𝐊. 𝚫𝓵 = 𝐦. 𝐱̈ et −𝐊. 𝐱 = 𝐦. 𝐱̈ d’où − . 𝐱 = 𝐱̈
𝐦
𝐊
donc 𝐱̈ + . 𝐱 = 𝟎 : Equation différentielle de mouvement du centre d’inertie G
𝐦
𝐊 𝐊
L’équation différentielle est de la forme 𝐱̈ + 𝛚𝟐𝟎 . 𝐱 = 𝟎 avec 𝛚𝟐𝟎 = ou bien 𝛚𝟎 = √ (en rad/s)
𝐦 𝐦
3. Equation horaire ou la solution de l'equation différentielle :
𝟐𝛑 x(t) : l’abscise (élongation) du point G et varie entre Xm et -Xm
𝐱 = 𝐱(𝐭) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗)
𝐓𝟎 Xm : Amplitude ou élongation maximale
ou bien ω0 : pulsation (rad/s)
avec
x=x(t)=Xm.cos(ω0.t+φ) T0 : la période (s)
𝟐𝛑 ω0.t+φ : Phase à l’instant t
𝛚𝟎 =
𝐓𝟎 φ : Phase à l’origine des temps t=0
52
Déterminer les constantes Xm , T0 et φ :
Comment déterminer Xm
1. Phrase
Xm=1.5cm
3. Enregistrement
τ : la durée entre l’enregistrement de deux points successifs
T=16.τ
4. Graphiquement x=f(t)
T0=3.2ms
: l’expression de la composante du vecteur vitesse Vx et 𝐬𝐢𝐧 (𝟐𝛑 . 𝐭 + 𝛗) sont opposées (ont des signes différants)
𝐓𝟎
𝐱(𝟎) 𝟐𝛑
𝐱 𝟎 = 𝐱(𝟎) = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬(𝛗) d’où 𝐜𝐨𝐬(𝛗) = à l’instant t= 0 𝐕𝟎𝐱 = 𝐕(𝟎) = 𝐱̇ (𝟎) = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧(𝛗)
𝐗𝐦 𝐓𝟎
Vx à l’instant t=0 et 𝐬𝐢𝐧(𝛗) sont opposées (ont des signes différants) On en conclut que Vx à l’instant t=0 et φ sont opposées aussi
En comparant le sens de mouvement avec le sens positif de l’axe, on détermine le signe de Vx la composante de la vitesse et on
en déduit le signe de la phase φ
1er cas :
(1) On écarte le corps, dans le sens positif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps
x(0) = Xm
𝐱(𝟎)
𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟏
𝐗𝐦
d’où φ = 0
53
2em cas :
(2) On écarte le corps, dans le sens négatif, de Xm de sa position d’équilibre et on le libère sans vitesse initiale à un
instant considéré comme origine des temps
x(0) = -Xm
𝐱(𝟎)
𝐜𝐨𝐬(𝛗) = =𝟏
𝐗𝐦
d’où φ = π
II.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝐊 𝟏
𝐱 = 𝐗𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝐕𝐱 = −𝐗𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝛚𝟎 = =√ 𝐄𝐜 = 𝐦. 𝐕 𝟐
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐦 𝟐
• Si x=Xm ou x=-Xm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens de
son mouvement
• Si x= 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
2. Energie potentielle :
L’énergie potentielle (de position), définie à une constante arbitraire près, ne dépend que de la position du
corps dans l'espace.
❖ Energie potentielle élastique Epe ❖ Energie potentielle de pesanteur Epp
𝟏 𝟐
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝚫𝓵 + 𝐂 Epp=m.g.Z.+C
𝟐
La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel La constante C est déterminé à partir d’un cas référentiel
de l’énergie potentielle Epe=0 de l’énergie potentielle Epp =0
Si le pendule élastique est horizontal alors Δℓ =x alors On considère le plan vertical passant par la position
𝟏 d’équilibre comme repère de l’énergie potentielle élastique
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝐱² + 𝐂
𝟐 z=0 et Epp=0 d’où C=0 alors
ΔEpe : Variation de l’énergie potentielle élastique ΔEpp : Variation de l’Energie potentielle de pesanteur
𝟏
𝚫𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟐𝟐 − 𝚫𝓵𝟐𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (𝐓 ⃗) ⃗)
𝚫𝐄𝐩𝐩 = 𝐦. 𝐠. (𝐙𝟐 − 𝐙𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (𝐏
𝟐
54
4. Energie mécanique :
L’énergie mécanique est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle, Em = Ec + Ep
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝐄𝐦 = . 𝐦. 𝐕² + . 𝐊. 𝐱² + 𝐂 Pour les conditions décrites avant on peut écrire 𝐄𝐦 = . 𝐦. 𝐕² + . 𝐊. 𝐱²
𝟐 𝟐 : 𝟐 𝟐
5. Le cas du pendule élastique incliné ou verctical
X : la distance que parcours le corps sur le 1. Epp= Epp(Z) = m.g.Z.+ C
plan incliné et elle constitue l’hypoténuse 2. Déterminer l’expression de la constante C
du triangle • Déterminer le plan horizontal référentielle de
l’énergie potentielle Epp=0
Les deux axes sont opposés et • Déterminer l’abscisse correspondant Z0
Z = - X.sin(α) Z = Z0 et Epp(Z0) = 0
D’ou
NB : si on change l’orientation de l’axe z Epp(Z0) = m.g.Z0.+C=0
• L’expression de l’énergie potentielle donc
varie C = - m.g.Z0
Epp= Epp(Z) = - m.g.Z.+ C 3. On remplace C par son équivalent et on obtient
• La relation entre abscisse varie aussi alors
Z = X.sin(α) Epp= Epp(Z) = m.g.Z - m.g.Z0
Epp= Epp(Z) = m.g.(Z - Z0)
Energie potentielle élastique
1
1. Epe = . K. Δℓ² + C
2
Déterminer l’expression de Δℓ en fonction de x soit Δℓ=Δℓ0+x
2. Déterminer la constante C
• Déterminer le plan référentiel de l’Energie potentielle Ep e=0
• Déterminer l’abscisse correspondant x0
x = x0 et Epe(x0) = 0
1
D’où Epe (x0 ) = . K. (Δℓ0 + x0 )2 + C = 0
2
1 (S) G
O
Donc C = − . K. (Δℓ0 + x0 )2
2
k
3. Remplacer dans l’expression de Epe z
𝟏 𝟏
𝐄𝐩𝐞 = . 𝐊. 𝚫𝓵𝟐 + 𝐂 = . 𝐊. (𝚫𝓵𝟎 + 𝐱 𝟎 )𝟐 + 𝐂
𝟐 𝟐
E (mJ)
Em E (mJ)
Em 30
Epe Ep 20
10
Ec Ec
x 0 t(ms)
-Xm 0 Xm 0 5 10 15 20
10
Ec
0 t(ms)
0 5 10 15 20
55
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EXERCICE 1 | Examen 2011 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DBqIeXjve9cE_mnBttNyDck7yI-lXC4q/view
On relie un corps solide (S ) , de masse m = 182 g , à un ressort à spires non jointive , de masse négligeable et de raideur K , et on fixe
l’autre bout du ressort à un support fixe (figure 1). 1
(S)
Le corps (S ) peut glisser sans frottement sur un plan horizontal .
On écarte le corps (S ) de sa position d’équilibre de la distance Xm ,et on le G
2-3- On choisi le plan horizontal passant par la position de G à l’équilibre comme origine
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 t(s)
0,6
de l’énergie potentielle de pesanteur et l’état où le ressort n’est pas déformé comme origine de l’énergie potentielle élastique .
2-3-1- Montrer que l’énergie cinétique EC du corps (S2) s’écrit : EC = K .(Xm - x)
2 2
.
2
2-3-2- Trouver l’expression de l’énergie mécanique du système { corps S - ressort } en
fonction de Xm et K et en déduire la vitesse vG2 lorsque G passe par la position d’équilibre dans le sens positif .
EXERCICE 2 | | 35 min
Lien de correction :
Les ressorts se trouvent dans plusieurs appareils mécaniques , comme les voitures et les bicyclettes ... et produisent des oscillations
mécaniques .
Cette partie a pour objectif , l’étude énergétique d’un système oscillant ( corps solide - ressort ) dans une position horizontale.
Soit un oscillateur mécanique horizontal composé d’un corps solide (S) de masse m et de centre d’inertie G fixé à l’extrémité d’un ressort à
spires non jointives et de masse négligeable et de raideur K = 10 N.m-1
L’autre extrémité du ressort est fixée à un support fixe .
Le corps (S) glisse sans frottement sur le plan horizontal .
On étudie le mouvement de l’oscillateur dans le repère (O , i )lié à la Terre et dont
l’origine est confondue avec la position de G à l’équilibre de (S) .
On repère la position de G à l’instant t par son abscisse x . (Figure1
On écarte le corps (S) horizontalement de sa position d’équilibre dans le sens positif d’une
distance Xo et on le libère sans vitesse initiale à l’instant pris comme origine des dates .
On choisie le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur , et l’état dans lequel le ressort n’est pas
déformé comme référence de l’énergie potentielle élastique .
A l’aide d’un dispositif informatique adéquat , on obtient les deux courbes représentant les variation de l’énergie EC cinétique et l’énergie
potentielle élastique EPe du système oscillant en fonction du temps . (Figure 2) 2
EPt ; EC (mJ)
1
(S) 30
G
20
0,5
10
O i x
0 0 2,5 5 7,5 10 12,5
t
56
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1- Indiquer parmi les courbes (1) et ( 2 ) celle qui représente les variations de l’énergie cinétique EC . justifier votre réponse .
2- Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em du système oscillant .
3- En déduire la valeur de la distance Xo .
4- En considérant la variation de l’énergie potentielle élastique du système oscillant , trouver le travail WA O(T ) de la force de rappel T
exercée par le ressort sur (S) lors du déplacement de G de la position A d’abscisse xA = Xo vers la position O .
1- Quel régime des oscillations est mis en évidence par la courbe représentée sur la figure 3 ? 2
2- En calculant la variation de l’énergie potentielle élastique de l’oscillateur 1
entre les instants to = 0 et t1 = 1,2 s , trouver le travail W(F )de 0 t (s)
la force de rappel exercée par le ressort entre ces deux instants . -1
3- Déterminer la variation de l’énergie mécanique ΔEm du système -2
entre les instants to et t1 et donner une explication au résultat obtenu . -3
0 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5 1,8
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58
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Données:
- Tous les frottements sont négligeables;
- On choisit l'état où le ressort n'est pas déformé comme référence de
l'énergie potentielle élastique E pe et le plan horizontal contenant G
comme état de référence de l'énergie potentielle de pesanteur E pp .
A l'aide d'un dispositif informatique adéquat ,on obtient les deux courbes représnetant les variation de Ec
et E pe en fonction de x .voir figure 2 2
Ec ; Epe (mJ)
12
(S) 1 10
G 8
6
4
O i x 2
0
-3 -2 -1 0 1 2 3
x(cm)
.Indiquer parmi les courbes (1) et (2) celle qui représente les variation de l'énergie cinétique Ec
Déterminer la valeur de l’énergie mécanique E m de l’oscillateur étudié
et deduire la valeur de la vitesse maximale Vmax
Calculer le travail WAB ( F ) de la force de rappel lorsque le centre d’inertie G se déplace de la
X
position A d’abscisse xA = 0 à la position B d’abscisse xB = m .
2
Déterminer les valeurs de X m , E pemax et deduire la valeur de la constante de raideur K
et deduire la valeur de la constante de raideur K
Calculer les abscisses x1et x2 lorsque EC=2Epe
Partie II : Etude du mouvement d’un pendule élastique
On fixe le solide (S) précédent à un ressort horizontal à spires non (S) 1
G
jointives, de masse négligeable et de constante de raideur K .
À l'équilibre, le centre d'inertie G coïncide avec l'origine du repère
(O,i) lié à la terre considéré comme galiléen (figure 1).
On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre et on le libère sans O i x
vitesse initiale à l'instant t0 = 0 .
En appliquant la deuxième loi de Newton trouver l'equation différentielle vérifiée par
2p t
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme x(t ) = X m .cos( +j) .
T0
Déterminer l'expresion de la période propre T0
La figure 2 represente la variation de T0 en fonction de m
Déterminer la valeur de la constante de raideur K .
T0 (s) 2
8
0
0 1 2 3 4 1/2)
m (kg
59
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EXERCICE 6| Examen SM 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/19Oz3XEHMrzZQXwOv_Op0z1Iqpx_INdBp/view
1
Un oscillateur mécanique vertical est constitué d’un
corps solide S de masse m 200g et d’un ressort à
spires non jointives de masse négligeable et de raideur
K .L’une des extrémités du ressort est fixée à un support
fixe et l’autre extrémité est liée au solide S (figure1).
On se propose d’étudier le mouvement du centre
d’inertie G du solide S dans un repère R(O,k) lié à un
référentiel terrestre supposé galiléen.
On repère la position de G à un instant t par la côte O G S
z sur l’axe (O,k) . A l’équilibre, G est confondu avec k
z
l’origine O du repère R(O,k) .On prendra 2 10 . G
1- Frottements négligeables
On écarte verticalement le solide S de sa position d’équilibre et on l’envoie à l’instant de date t 0 ,
avec une vitesse initiale V0 V0z k .
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de la côte z(t) du centre d’inertie G .
Déterminer, à l’équilibre, z(cm) 2
l’allongement Δ 0 du ressort en fonction
de m , K et de l’intensité de la pesanteur g .
Etablir l’équation différentielle vérifiée 2
par la côte z du centre d’inertie G . t(s)
La solution de cette équation 0
0,1 0,2
2
différentielle s’écrit z z m cos t -2
T0
avec T0 la période propre de l’oscillateur.
Déterminer la valeur de K et celle de V0z .
2-Frottements non négligeables
On réalise deux expériences en plongeant l’oscillateur dans z(cm)
deux liquides différents. Dans chaque expérience, on écarte (2)
verticalement le solide S de sa position d’équilibre d’une (1) 1 cm
distance z 0 et on l’abandonne sans vitesse initiale à
0,2 s
l’instant t 0 , le solide S oscille alors à l’intérieur du liquide.
Les courbes (1) et (2) de la figure représentent l’évolutio n
de la côte z du centre d’inertie G au cours du temps dans t(s)
0
chaque liquide.
Associer à chaque courbe le régime d’amortissement
correspondant.
On choisit le plan horizontal auquel appartient le
point O , origine du repère R(O,k) , comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur E pp (E pp = 0) et l’état où
le ressort est non déformé comme état de référence de l’énergie potentielle élastique E pe (E pe = 0) .
Pour les oscillations correspondant à la courbe (1) :
a.Trouver, à un instant de date t , l’expression de l’énergie potentielle Ep E pp E pe en fonction
de K , z et '0 l’allongement du ressort à l’équilibre dans le liquide.
b.Calculer la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre les instants t1 0 et t 2 0, 4s .
60
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EXERCICE 7| Examen SM 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S) , de centre d’inertie G et de masse m 100g ,
attaché à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K . L’autre
extrémité du ressort est fixée à un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle 300 par rapport au plan horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le 1
repère orthonormé R(O,i, j) lié au référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à
j G
un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O,i) .
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O i O
du repère (fig.1).
On prendra π2=10. x
Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement
0 du ressort en fonction de K , m , et de g
l’intensité de la pesanteur .
On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X 0 dans le sens positif et on l’envoie à
l’instant de date t=0 avec une vitesse initiale V 0 telle que V0 V0 i .
a.On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal auquel
appartient G à l’équilibre : (E pp (O) 0) et comme référence de l’énergie potentielle élastique l’état où
le ressort est allongé à l’équilibre : (E pe (O) 0) .Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie
potentielle E p E pp E pe de l’oscillateur en fonction de x et de K .
b.A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x .
2
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x(t) X m .cos t .
T0
(T0 étant la période propre de l’oscillateur).
La courbe de la figure 2 représente l’évolution E p (mJ) 2
de l’énergie potentielle E p de l’oscillateur
en fonction du temps. 5
a.Trouver la valeur de la raideur
K , de l’amplitude X m et de la phase .
b.Par étude énergétique, trouver
l’expression de V0 en fonction de K , m et X m 2,5
t(s)
0
0,1 0,2
61
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On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère orthonormé R(O,i, j) lié à un référentiel
terrestre considéré comme galiléen. On repère la position de
G à un instant t par l’abscisse x sur y
l’axe (O,i) . P
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du j O
repère (x G 0) (figure2). G
i
On prendra : 2 10 .
(S)
1- Exprimer e , la longueur du ressort à l’équilibre, en x
(T)
fonction de 0 , m, K , α et g l’intensité de la pesanteur. Figure 2
2-On déplace (S) de sa position d’équilibre d’une distance
x m , dans le sens positif, et on le lâche à l’instant de date t=0 sans vitesse initiale.
La courbe de la figure 3 représente la variation de l’accélération a x
a x (m.s 2 )
du centre d’inertie G en fonction de l’abscisse x avec
xm x xm .
2-1- Etablir, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’équation 1,25
différentielle vérifiée par l’abscisse x(t) .
2-2- La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
2
x(t) x m cos t .
T0
Trouver l’expression numérique de x(t) .
Figure 3
3- On choisit comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur (E pp (O) 0) le plan horizontal auquel appartient
G à l’équilibre et comme référence de l’énergie potentielle Ec (mJ)
élastique (E pe (O) 0) l’état où le ressort est allongé à 2
l’équilibre.
3-1-Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie
potentielle E p E pp E pe de l’oscillateur en fonction de x
et de K .
3-2- La courbe de la figure 4 représente les variations de
l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de x.
En se basant sur la conservation de l’énergie mécanique,
déterminer la valeur de la raideur K . Déduire la valeur de
la masse m. 0
Figure 4
62
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63
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EXERCICE 10| Examen SM 2014 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oiReC6OH9A3Q4yte-H-Bf6gv22FJTrtv/view
L’objectif de cet exercice est l’étude d’un oscillateur mécanique constitué
d’un ressort à spire non jointive, de masse négligeable et de constante de
raideur k 20 N .m1 et un solide de masse m 200 g .
On néglige les frottements et on prend g 9,81N .kg 1 .
1- Oscillations libres non amorties
On repère la position du solide par l’abscisse x sur l’axe verticale O, i orienté vers
le bas.(fig1). L’origine de l’axe est confondu avec G0 position du centre d’inertie G à
l’équilibre. A l’instant t=0 , on lance le solide avec une vitesse initiale vers le bas
v0 v0 .i de norme v0 0,50m.s 1 .
1.1- Trouver l’allongement e du ressort à l’équilibre. O
1.2- Etablir l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x au cours du temps . i
2 .t
1.3- La solution d l’équation différentielle s’écrit sous la forme x(t ) xm cos( ) .
T0
Déterminer la valeur des constantes et xm . Fig1
x
2- Energie de l’oscillateur
Les états de référence de l’énergie :
-Energie potentielle de pesanteur : E pp 0 dans le plan horizontal contenant G0 ;
- Energie potentielle élastique : E pe 0 quand le ressort n’est pas déformé.
2.1- Trouver l’expression de l’énergie potentielle de l’oscillateur en fonction de k , e , x , g et m.
2.2-Trouver , à partir de l’énergie mécanique , l’expression de la vitesse du centre d’inertie G au
passage par la position de l’équilibre dans le sens positif en fonction de k , xm et m.
3- Oscillations libres amorties
L’ enregistrement du mouvement de l’oscillateur (fig2) à l’aide d’un oscillateur montre que
l’amplitude des oscillations varie au cours du temps.
x(m)
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
t(s)
fig2 0
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4
- 0,01
- 0,02
- 0,03
- 0,04
- 0,05
64
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Un pendule élastique horizontal est constitué d’un solide (S) de masse m lié à l’extrémité d’un
ressort à spires non jointives , de masse négligeable de raideur K . L’autre extrémité du ressort est
liée à un support fixe ,figure (2).
A l’équilibre , le centre d’inertie G du solide(S) (S)
coïncide avec l’origine O du repère d’espace G i A x
(O, i ) lié à la Terre . O
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre dans
le sens positif jusqu’à ce que son centre d’inertie G Figure 2
coïncide avec un point A situé à une distance d du point O .
On considère les deux cas suivants :
- 1er cas : On abandonne à t = 0 le corps (S) au point A sans vitesse initiale .
- 2ème cas : On lance à t = 0 , le corps (S) à partir du point A dans le sens négatif avec une vitesse initiale v A .
Dans les deux cas le solide (S) effectue un mouvement oscillatoire autour de sa position
d’équilibre O .
1- Etablir l’équation différentielle que vérifie l’abscisse x du centre d’inertie G du solide .
2-Trouver l’expression littérale de la période propre T0 de l’oscillateur pour que l’équation
2
x x m cos t soit solution de l’équation différentielle.
T0
3- On obtient à l’aide d’un dispositif approprié la courbe d’évolution des abscisses x1 et x2 du
centre d’inertie G du corps (S) successivement dans le 1er et le 2ème cas comme l’indique la figure (3) .
Préciser , en justifiant la réponse , la courbe correspondante au mouvement de l’oscillateur dans le 1er cas .
4- On considère l’oscillateur dans x1(cm) ; x2(cm)
le 2èmecas et on désigne l’amplitude (a)
4 (b)
de son mouvement par xm2 et la phase
à l’origine des dates par 2. 2
4.1- Déterminer à partir du graphe,
figure (3) la valeur de la distance d
0
et la valeur de l’amplitude xm2 . 0,4 0,8 1,2 1,6 t(s)
4.2- En appliquant la conservation de
-2
l’énergie mécanique , montrer que
l’amplitude xm2 peut s’écrire sous
-4
m.v 2A
la forme : x m2 d² .
K Figure 3
4.3- Trouver l’expression de tan2 en fonction de d et xm2 .
65
Pendule de Torsion
Résumé:16 Niveaux:SM PC
I.Pendule de Torsion
Un pendule de torsion est un dispositif constitué d'une barre horizontale, fixée à un support par
l'intermédiaire d'un fil métallique.
1. Le moment du couple :de torsion
Le moment du couple de torsion qu’exerce un fil tordu est indépendant de l’axe de rotation , il a pour expression : M = −C.θ
C : la constante de torsion du fil (N.m/rad)
θ : angle de torsion (rad)
M : moment du couple de torsion (N.m)
Remarques :
* Le signe négatif signifie que le couple de torsion est un couple de rappel ;
* La constante de torsion du fil dépend de la longueur du fil , de la section et de sa nature.
2. Equation différentielle :
On étudie le mouvement du système dans un référentielle terrestre
supposé Galiléen . On repère les position de la tige à chaque instant par
l’abscisse angulaire θ(t) mesuré à partir de la direction de la tige à
l’équilibre . (Direction de référence )
La tige est soumise à des forces suivantes :
→
−
* le poids P
→
−
* la force R exercée par le fil
* du couple de torsion de moment Mc = −C.θ
−→
On applique la relation fondamentale de la dynamique de rotation au système : ΣM∆ (Fext = J∆ .θ̈
→
− →
− →
− → − →
− →
−
M∆ ( P ) + M∆ ( R ) + Mc = J∆ .θ̈ Les droites d’actions de P et R sont confondues avec l’axe ∆ ; donc M∆ ( P ) = 0 et M∆ ( R ) = 0
−C.θ = J∆ .θ̈ C
θ̈ + .θ = 0 C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule .
J∆
En absence des frottements , labscisse angulaire de la tige d’un pendule de torsion libre , vérifie l’équation différentielle suivante :
C
θ̈ + .θ = 0
J∆
θm est l’amplitude des oscillations (rad) , φ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de torsion .
❖ Expression de T0 en fonction du moment d’inertie JΔ
JΔ=Σmi.ri² : - Moment d’inertie de la barre par rapport à l’axe (Δ)
- Exprime la répartition de la matière autours de l’axe (Δ)
- S’exprime en Kg.m²
NB :
Toute modification soit de la masse ou de sa position par rapport à l’axe modifie la valeur JΔ
66
Exploiter la courbe T²=f(m) ou T²=f(d²)
𝐉𝟎 +𝟐.𝐦.𝐝² 𝐉𝟎 𝐦.𝐝²
On a 𝐓𝟎 = 𝟐𝛑. √ alors 𝐓𝟎𝟐 = 𝟒𝛑𝟐 . + 𝟖𝛑𝟐 . m=50g Masse de la masselotte
𝐂 𝐂 𝐂
𝐉𝟎 𝐦. 𝐝²
𝐓𝟎𝟐 = 𝟒𝛑𝟐 . + 𝟖𝛑𝟐 . La courbe T²=f(d²) est une fonction affine donc T² = A.d² + B avec :
𝐂 𝐂
m ΔT2 0.36 m
• A = 8π2 . = 0
= = 24 s 2 /m² , on en déduit C , C = 8π2 .
C Δd2 0.015 A
J B.C
• B= 4π2 . 0 2
= 0.24 s , on en déduit J0 , J0 =
C 4π2
II.Etude Energitique
Energie du système est la somme des énergies de ses composantes
1. Energie cinétique :
On considère un pendule de torsion formé d’un fil métallique léger auquel est fixé une tige dense . Soit J∆ le moment d’inertie de la tige par
˙
rapport à l’axe de rotation matérialisé par le fil métallique et θ est la vitesse angulaire de la tige à instant t . On définit l’énergie cinétique du
système qu’est en rotation autour de ∆, à cet instant t par l’expression suivante : 1
Ec = J∆ θ̇2
2
𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝐂
𝛉 = 𝛉𝐦. 𝐜𝐨𝐬 ( . 𝐭 + 𝛗) et 𝛉̇ = −𝛉𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗) avec 𝛚𝟎 = =√
𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝐉∆
𝟐
𝟏 𝟏 𝟐𝛑 𝟐𝛑 𝟏
𝐄𝐜 = . 𝐉∆ 𝛉²̇ = . 𝐉∆ (−𝛉𝐦. . 𝐬𝐢𝐧 ( . 𝐭 + 𝛗)) = . 𝐂(𝛉𝟐𝐦 − 𝛉𝟐 )
𝟐 𝟐 𝐓𝟎 𝐓𝟎 𝟐
• Si θ = θm ou θ =- θm alors l’énergie cinétique est nulle donc la vitesse est nulle et l’oscillateur s’arrête et change le sens
de son mouvement
• Si θ = 0 alors l’oscillateur passe par sa position d’équilibre et son énergie cinétique est maximale et sa vitesse l’est aussi
2. Energie potentielle de: torsion
1
L’énergie potentielle de torsion d’un pendule de torsion est définie par la relation : Ept = Cθ2 + Cte
2
Avec C la constante de la torsion du pendule , θ angle de torsion en rad et Cte une constante qui dépend du choix de l’état de référence fourni
1
par les conditions initiales . En générale , on prend Ept = 0 pour θ = θ0 = 0 ; soit Cte=0 d’où Ept = Cθ2
2 2
1 2
1 2π 1 2
2π
Ept = . C. θ = . C. (θm. cos ( . t + φ)) = . C. θm . cos² ( . t + φ)
2 2 T0 2 T0
3. Expresion de la variation de l'énergie potentielle de torsion :
𝟏
ΔEpt : Variation de l’énergie potentielle de torsion 𝚫𝐄𝐩t = .𝐂 . ( 𝛉 𝟐𝟐 − 𝛉𝟐𝟏 ) = −𝐖𝟏→𝟐 (Mc )
𝟐
4. Energie mécanique :
1 1
On définit l’énergie mécanique d’un pendule de torsion par la relation suivante : Em = J∆ θ̇2 + Cθ2 + Cte
2 2
1 1
Dans le cas où Cte = 0 on a alors : Em = J∆ θ̇2 + Cθ2
2 2
67
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EXERCICE 1 | Examen PC 2015 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1n4xJT6KwDNvMt5ajJf26e2IZlcvBuDSD/view
On étudie de manière simplifiée comment déterminer la constante de torsion d’un fil métallique et quelques grandeurs
cinématiques et dynamiques en exploitant les diagrammes d’énergie d’un pendule de torsion .
Un pendule de torsion est constitué d’un fil métallique vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB , son moment
d’inertie JΔ= 2,4.10-3 kg.m2 par rapport à l’axe vertical (Δ) confondu avec le fil et passant par G le centre d’inertie de la tige .
On fait tourner la tige AB horizontalement dans le sens positif autour de l’axe (Δ)de l’angle θm= 0,4 rad 1
par rapport à sa position d’équilibre , et on la libère sans vitesse initiale à l’instant t = 0 pris comme
(Δ)
origine des dates . On repère la position de la tige à tout instant à l’aide de son abscisse angulaire θ
fil de torsion
par rapport à la position d’équilibre ( Figure 1).
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel lié à la Terre considéré galiléen . ⊕
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion et le plan B
horizontale passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur .
On néglige tous les frottements .
A G
Les deux courbes (a) et (b) de la figure 2 représentent les variations de l’énergie potentielle EP de
l’oscillateur et son énergie cinétique EC en fonction de θ .
0. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe, déterminer que l’équation
différentielle du mouvement du système étudié . Ec ; Ept (mJ) 2
1- Relier en justifiant votre réponse chaque courbe à l’énergie correspondante .
2- Déterminer la constante de torsion Cdu fil métallique .
.
3- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ1 du pendule au passage par la
position d’abscisse angulaire θ1 = 0,2 rad .
4- Calculer le travail du moment du couple de torsion W(MC) lors du déplacement de
l’oscillateur de la position d’abscisse angulaire θ = 0 à la position
0,4
d’abscisse angulaire θ1 .
-0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 (rad)
0,6
68
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EXERCICE 3 | Examen PC 2013 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1IbIa-2pzDIKVjjK4qiAK0wwq8nKDXHrT/view
Le fonctionnement d’un ensemble d’appareils de mesure comme le pendule de Cavendish et le galvanomètre , est basé sur la propriété de
torsion puisqu’ils contiennent des ressorts spiraux ou des fils métalliques rectilignes .
On considère un pendule de torsion composé d’un fil d’acier vertical de constante de torsion C et d’une tige homogène AB suspendu à
l’extrémité libre du fil par son centre G . (figure)
On note JΔ le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) confondu avec le fil .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (Δ) dans le sens positif d’un angle θm de sa position d’équilibre , et on le libère sans vitesse initiale
à l’instant pris comme origine des dates et il effectue un mouvement circulaire sinusoïdal .
On considère la position d’équilibre comme référence de l’énergie potentielle de torsion ( EPt = 0 à θ = 0 ) , et le plan horizontal passant par
G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP = 0 ) . 1 2
On donne : le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ) :
Ept (mJ)
JΔ = 2,9.10-3 kg.m2 . (Δ) 9
La courbe de la figure 2 représente les variation de l’énergie potentielle de torsion fil de torsion 7,5
EPt en fonction du temps . En vous aidant de cette courbe ; 6
1- Déterminer l’énergie mécanique Em de ce pendule et la période propre .
⊕ 4,5
B
2- Déterminer la constante de torsion Cdu fil métallique . 3
. 1,5
2- Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ à l’instant t1 = 0,5 s .
. A G 0
3- Calculer le travail W du couple de torsion entre les instants to = 0 et t1 t(s3)
0 1 2
d’amplitude m rad . L’étude
4
expérimentale a permis d’obtenir la courbe t(s)
0
de la figure 2 représentant les variations de la 0,625 1,25
vitesse angulaire de l’oscillateur en fonction m
du temps. 2
En appliquant la relation fondamentale de
la dynamique dans le cas de la rotation,
établir l’équation différentielle du mouvement du pendule.
69
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2
La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme : (t) m .cos t où T0 est
la période propre du pendule. T0
a.Montrer que l’expression numérique de la vitesse angulaire , exprimée en rad.s1 , s’écrit :
7
(t) 4.sin 1, 6 t .
6
b.Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil.
Trouver la valeur de l’énergie mécanique de l’oscillateur et en déduire la valeur de son énergie potentielle
à l’origine des dates t 0 .
EXERCICE 5 | Examen SM 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oa5jnxkHtXjO6aKNui5kfMhGllIVWFPs/view
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de torsion
de constante de torsion C0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB . (D) 1
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O
qui divise le fil en deux parties :
- Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C1; M
- Une partie ON de longueur l-z et de constante de torsion C2. z
Lorsque le fil est tordu d’un angle q , la partie OM exerce sur
la tige un couple de torsion de moment M1=-C1q , et la partie ON A B
O
exerce sur la tige un couple de torsion de moment M2=-C2q.
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion
k ℓ-z
de longueur L par la relation C = avec k une constante qui
L
dépend du matériau constituant le fil de torsion et du diamètre de ce fil . N
JD représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (D)
confondu avec le fil de torsion
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale .
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (D) d’un angle qm de sa position d’équilibre stable et on
l’abandonne sans vitesse initiale , elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal .
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire q que fait la tige à cet instant
avec la droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige. On néglige tous les frottements .
70
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de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur à un instant t en fonction de JD , C0 , q et la vitesse angulaire q&
de la tige AB.
b- Sachant que Em=4.10-3 J , Calculer C0 . On prend p²=10 .
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71
Pendule Pesant
Résumé:17 Niveaux:SM PC
I.Pendule Pesant
On appelle pendule pesant tout solide mobile autour d'un axe (Δ) (en principe horizontal) ne passant
pas par son centre de gravité et placé dans un champ de pesanteur
1. Equation différentielle :
→
−
Système étudié : (S) R
O
Bilan des forces extérieur exercées sur (S) : ∆
→
−
* P le poids du système (S)
→
−
* R force exercée par l’axe (∆) sur (S) ;
→
− →
−
Application de la relation fondamentale de la dynamique : M∆ ( P ) + M∆ ( R ) = J∆ .θ̈ θ •G
→
− →
− →
−
M∆ ( R ) = 0 car la droite d’action de R coupe l’axe (∆) P
On pose d = 0G, où G est le centre d’inertie du système (S) . Dans ce
cas nous avons :
→
−
M∆ ( P ) = −mgdsinθ ⊕
−mgdsinθ = J∆ .θ̈
Position d’équilibre
mgd
θ̈ + sinθ = 0
J∆
C’est l’équation différentielle du mouvement du pendule pesant , elle est non linéaire .
Conclusion :
Le mouvement du pendule pesant est un mouvement de rotation oscillatoire, periodique mais non sinusoïdale
Pour des faibles oscillations (θ ⩽ 0, 26rad) on peut écrire avec une bonne approximation sinθ ≃ θ
mgd
, d’où l’équation différentielle dans ce cas est : θ̈ + θ=0
J∆
C’est une équation différentielle du mouvement du pendule pesant pour des faibles oscillations .
( )
La solution de cette équation différentielle est de la forme : 2π
θ(t) = θm cos t + φ0
T0
θm est l’amplitude des oscillations (rad) , φ0 est la phase à l’origine des dates (rad) et T0 la période propre du pendule de pesant .
• Uk" "?"2"cnqtu"nÓqueknncvgwt"rcuug"rct"uc"rqukvkqp"fÓfiswknkdtg"gv"uqp"fipgtikg"ekpfivkswg"guv"oczkocng"gv"uc"xkvguug"nÓguv"cwuui
de son mouvement
72
2. Energie potentielle de: pesanteur:
L’énergie potentielle de pesanteur d’un pendule pesant est donnée par la relation suivante : Epp = mgz + Cte
4. Energie mécanique :
L’expression de l’énergie mécanique d’un pendule pesant dans un référentielle terrestre est : Em = 1 J∆ θ̇2 + mgz + Cte
2
θ
III.Pendule simple −θm O θm
Le pendule simple est une masse ponctuelle fixée à l'extrémité d'un fil inextensible de masse
négligeable, et oscillant sous l'effet de la pesanteur.
d=ℓ et JΔ=m.ℓ² O
• Expression de la période T0 ∆
J∆ m. ℓ² ℓ
T0 = 2π. √ = 2π. √ = 2π. √
m. g. d m. g. ℓ g θ
• La longueur du pendule simple synchrone avec le pendule pesant (ont même période
propre T0 )
J∆ ℓ J∆ ℓ J∆
T0 = 2π. √ = 2π. √ donc = d’où ℓ =
m.g.d g m.g.d g m.d
⊕
Position d’équilibre
73
❖ Amortissement des oscillations mecaniques
L’amortissement d'un système est une atténuation de l’amplitude de son mouvement par dissipation (perte) de l'énergie
mécanique
ΔEm = WA→B (R ⃗)<0
On en distingue deux types d’amortissement
Amortissement fluide Amortissement solide
Un solide qui oscille dans un fluide (liquide ou gaz) est Le frottement entre deux solides correspond à une
soumis à un amortissement dissipation sous la forme de chaleur.
Le phénomène de résonance mécanique se produit lorsque la période Te des oscillations forcées est voisine de la période propre Te
du résonateur
Influence de l’amortissement sue la résonance :
Dans le cas d’un amortissement faible du résonateur , l’amplitude des oscillations forcées à la résonance prend une valeur grande ; on dit que la
résonance est aigue . Dans le cas d’un amortissement du résonateur fort , l’amplitude des
oscillations prend une valeur faible , on dit que la résonance est floue ou obtûe .
74
Prof.Zakaryae Chriki aebc
1-2- Déterminer la nature du mouvement du pendule pesant et écrire l’équation horaire θ(t)
en fonction de t , θm et la période propre To .
1-3- Montrer que l’expression de la période propre de ce pendule est : To = 2π
√Lg
1-4- Calculer la longueur l du pendule simple synchrone avec le pendule pesant étudié .
2- Étude énergétique du pendule pesant
On choisie le plan horizontal passant par Go , la position du centre d’inertie G de la barre AB à l’équilibre stable , comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur ( EPP(0) = 0 ) .
La figure 2 représente les variations de l’énergie potentielle de pesanteur EPP(θ) du pendule étudié en fonction du temps dans
l’intervalle[-θm , θm ]. 2
75
Prof.Zakaryae Chriki aebc
1- Déterminer graphiquement l’angle maximal θm et la période propre To .
g et T = 2π
2- Parmi les deux expressions suivantes : To = 2π
l’équation au dimensions .
√L o
√Lg , choisir l’expression juste de la période propre en se basant sur
3- Calculer la longueur L du pendule étudié .
4- En exploitant le diagramme d’énergie , déterminer :
4-1- L’énergie mécanique Em du pendule simple .
4-2- La valeur absolue de la vitesse linéaire de la bille au moment de son passage par la position d’équilibre stable .
76
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- une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner dans un plan vertical autour
d’un axe fixe () horizontal passant par l’extrémité A ;
- un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à l’extrémité B de la tige ;
- un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un couple de rappel de
moment MC = -C.θ ; où θ désigne l'angle que fait AB avec la verticale 1
y
ascendante Ay. (figure1) +
0
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère
orthonormé ( A, i, j ) lié à un référentiel terrestre considéré comme (S)
galiléen.
Données :
j
- masse du solide (S) : m =5.10-2 kg ; A
- longueur de la tige : L = 7.10-1 m ; x
i
- constante de torsion du ressort spiral : C =1,31N.m.rad -1 ; (Δ)
- expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe () : J Δ = m.L2 ;
θ2
- pour les angles faibles : sinθ θ et cosθ 1 avec θ en radian .
2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit θ max dans le
sens positif puis on le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1- Etude dynamique
En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un
axe fixe, montrer que l’équation différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les
C g
faibles oscillations, sous la forme : θ + ( - ).θ = 0 .
m.L2 L
C g
En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression ( - ).
m.L2 L
Pour que la solution de l’équation différentielle précédente soit sous la forme :
2π
θ(t) = θ max .cos( t + υ) , il faut que la constante de torsion C soit supérieure à une valeur minimale
T
Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L , m et g .
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où
C > Cmin . 2
θ(rad)
0,15
0
0,5 1 t(s)
- 0,15
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EC (mJ) 3
0 θ(rad)
- 0,15 0,15
Cette partie vise la détermination de l’intensité de la pesanteur , en un lieu donné, ainsi que quelques
grandeurs qui sont liées au mouvement d’un pendule pesant.
1
z (Δ)
Un pendule pesant est constitué d’une tige homogène OA de masse m, de A
⊕
centre d’inertie G et de longueur L pouvant effectuer un mouvement de
rotation dans un plan vertical autour d’un axe horizontal () passant par son θ
extrémité O (figure 1). Soit J le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe () k
G
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel G0
O
terrestre supposé galiléen.
On écarte la tige OA de sa position d’équilibre stable d’un petit angle 0 , dans
le sens positif, puis on la lance avec une vitesse angulaire initiale à l’instant de date B
t 0 On repère la position du pendule à un instant de date t par l’abscisse angulaire
.Le centre G est confondu avec G 0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable (figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par G 0 comme état de référence
de l’énergie potentielle de pesanteur (E pp 0) .
Données : - La masse de la tige : m =100g ; - La longueur de la tige : L= 0,53m ;
1
- L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe () : J m.L2 ;
3
2
- Pour les petits angles : cos 1- où θ est exprimé en radian ; - On prendra : 2 10 .
2
78
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Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t, dans le cas
des oscillations de faible amplitude, en fonction de , L , m et g intensité de la pesanteur. d 2 3g
Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit : 2 0 .
2 dt 2L
La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : (t) m cos t où T0 est la
période propre du pendule. T0
2 2
La courbe de la figure 2 représente l’évolution de Ec (10 J)
l’énergie cinétique du pendule étudié au cours du temps.
a.Déterminer la valeur de l’intensité de pesanteur g .
b.Trouver la valeur de l’amplitude m du
0,50
mouvement.
c.Déterminer la valeur de .
0,25
t(s)
0
0,25 0,50
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On relie l’une des extrémités du ressort spiral à l’extrémité O de la tige et on fixe 3
l’autre extrémité du ressort à un support fixe de telle façon que le ressort spiral soit
non déformé lorsque le pendule pesant est dans sa position d’équilibre stable
(figure3). (D)
On choisit le niveau horizontal passant par G0 centre d’inertie du pendule pesant z
dans sa position d’équilibre stable , comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur et la position dans laquelle le ressort spiral est non déformé , comme
référence de l’énergie potentielle de torsion . le point G0 correspond à l’origine du
repère O'z orienté vers le haut (figure 3).
Montrer dans le cas de petites oscillations et à une date t , que l’énergie O'
mécanique de l’oscillateur ainsi constitué s’écrit sous la forme : E m =& a.q + b.q
2 2 G0
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3-Montrer, en se basant sur la conservation de l’énergie mécanique, que la vitesse angulaire (t) à un
2
instant t s’exprime par la relation : (t) S 1 avec S la vitesse angulaire au point S.
m
EXERCICE 8| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
L’objectif de cette partie est la détermination de la position du centre d’inertie G d’un système oscillant
et son moment d’inertie J à l’aide d’une étude énergétique et dynamique .
Un pendule pesant de centre d’inertie G, est constitué d’une barre AB de masse m1 100 g et d’un corps
C de masse m2 300 g fixé a l’extrémité B de la barre. 1
Le pendule pesant peut tourner autour d’un axe fixe horizontal passant par
A (Δ)
l’extrémité A fig 1 .Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe est J .
AG = d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle m petit et on
G
le libère sans vitesse initiale à un instant considéré comme origine des G0 B
temps t 0s , le pendule effectue alors un mouvement oscillatoire autour C
de sa position d’équilibre.
On considère que tous les frottements sont négligeables et on choisit le plan
Horizontal passant par le point G0 , position de G à l’équilibre stable, comme état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur E pp 0 . On repère à chaque instant la position du pendule pesant
par son abscisse angulaire formé par la barre et la ligne verticale passant par le point A , on note
d
la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant t.
dt
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie cinétique Ec du pendule pesant en
fonction du carré de l’abscisse angulaire 2 .
2
on prend cos( ) 1 et sin( ) avec en radian. L’intensité de la pesanteur est g = 9,8m.s-2.
2
E c mJ 2
60
50
40
30
20
10
θ 2 103 rad 2
0 10 20 30 40 50 60 70
81
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1. Détermination de la position du centre d’inertie G du système
Soit Em l’énergie mécanique du pendule pesant dans le cas de petites oscillations ;
Montrer que
Em
m1 m2 .g.d
. .
2
m 2
A l’aide du graphe de la figure 3, déduire la valeur de d .
2. Détermination du moment d’inertie J
Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle du
mouvement du pendule pesant.
Trouver l’expression de la fréquence propre N 0 de ce pendule en fonction de J , m1 , g , m2
et d pour que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme t m cos(2 N0t ) .
Sachant que la valeur de la fréquence propre est N0 1Hz . Calculer J .
EXERCICE 9| Examen SM 2015 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1fvY3Ikhfv3MgMH5EZ7niVbAOS2aZqxrR/view
On réalise une étude expérimentale en utilisant un pendule pesant, de centre d’inertie G et de masse m ,
constitué d’une tige et d’un corps solide (S) . Ce pendule peut effectuer un mouvement de rotation
autour d’un axe horizontal () fixe passant par l’extrémité O de la tige (figure 1 ).
On désigne par J le moment d’inertie du pendule pesant par rapport à l’axe () et par L la
distance séparant G de l’axe () . O
Pour créer un amortissement, on utilise des plaques légères de masse
négligeable et de surfaces différentes.
L
Données : - g 9,8m.s2 ; m 400g ; L 50cm
- Pour les oscillations de faible amplitude on prendra : sin
2
et cos 1 avec en radian .
2
On réalise trois expériences : G
-Dans une première expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S1. (S)
-Dans une seconde expérience, on fixe sur la tige une plaque de surface S2 +
supérieure à S1.
-Dans une troisième expérience, aucune plaque n’est fixée sur la tige.
Figure 1
Pour chacune des trois expériences, on écarte le pendule de sa position
d’équilibre stable, dans le sens positif, d’un angle m très petit, puis on le
lâche sans vitesse initiale à l’instant t 0 .
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abscisse angulaire (fig.1).
L’étude expérimentale ainsi que le traitement des données avec un logiciel approprié , ont permis
d’obtenir les courbes représentant l’évolution de l’abscisse angulaire en fonction du temps.(figure 2)
1- Cas du régime périodique :
1-1- Etablir dans ce cas, en appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la
rotation, l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire .
1-2-Déterminer l’expression de la période propre T0 du pendule en fonction de m , g , L et J en
2
considérant que l’expression m cos t est solution de l’équation différentielle.
0
T
1-3- Vérifier par une analyse dimensionnelle que l’expression de T0 a la dimension du temps.
1-4-Déterminer la valeur de J .
1-5- Déterminer l’expression de l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de , m , L , g et m .
Calculer sa valeur lors du passage de l’oscillateur par sa position d’équilibre.
2- Cas du régime pseudopériodique :
Déterminer dans ce cas la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre l’instant t 0 et
82
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0,1
0,05
0
0,1 0,3 1
t1 t(s)
- 0,05
- 0,1
Figure 2
83
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3- On règle la position de (S2) sur la tige à la distance d0 du point O, puis on écarte de nouveau la tige
de sa position d’équilibre verticale d’un angle m et on la libère sans vitesse initiale .
Déterminer la distance d0 en fonction de ℓ pour que le mouvement de l’oscillateur soit un mouvement de
rotation sinusoïdale, quel que soit la valeur de m appartenant à l’intervalle 0 ; .
2
EXERCICE 11| Examen SM 2010 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1QlPEJ4YenxlD38sJtd2ntINRHo-Up5yM/view
On considère un pendule pesant effectuant des oscillations libres non amorties . A
Le pendule étudié est une tige AB homogène de masse m et (Δ)
de longueur AB = ℓ = 60,0 cm pouvant tourner dans un plan
vertical autour d’un axe () horizontal passant par son extrémité A , figure (2).
1
Le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe () est J m. ² .
3
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié au référentiel terrestre
G
que l’on suppose galileen . G0
On repère à chaque instant la position du pendule par l’abscisse angulaire
qui est l’angle que fait la tige avec la verticale passant par A .
On choisit le plan horizontal passant par G0 , position du centre d’inertie de
la tige AB dans la position d’équilibre stable , comme état de référence
pour l’ énergie potentielle de pesanteur( Ep = 0) . B
² +
On admet dans le cas de faibles oscillations que cos 1 avec en radian
-2
2 Figure 2
et on prend g = 9,80 m.s .
1- Equation différentielle du mouvement du pendule
1.1- Montrer que l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur Ep de la tige peut s’écrire sous la
forme E p m.g (1 cos ) .
2
1.2- Dans le cas de faibles oscillations , écrire l’expression de l’énergie mécanique Em de la tige à un
d
instant t en fonction de m , ℓ , g , et .
dt
1.3- Déduire l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire dans le cas de faibles oscillations .
2- Etude énergétique
On lance la tige AB à partir de sa position d’équilibre stable avec une vitesse initiale qui lui permet
d’acquérir une énergie mécanique Em .
La figure 3 donne le diagramme de l’évolution de l’énergie potentielle Ep et de l’énergie mécanique Em
de la tige AB pour deux expériences différentes .Dans chaque expérience la tige est lancée à partir de sa
position d’équilibre stable avec une vitesse initiale donnée ; elle acquiert dans chaque expérience une
énergie mécanique donnée :
- dans l’expérience(1) : Em=Em1
- dans l’expérience (2) : Em=Em2
2.1- Déterminer à l’aide du graphe,
de la figure (3), la nature du mouvement
de la tige dans chaque expérience .
2.2- Préciser à partir du graphe la valeur
maximale de l’abscisse angulaire
du pendule dans l’expérience (1) .
En déduire la masse m de la tige .
2.3-Au cours de l’expérience (2) , l’énergie
cinétique de la tige varie entre une valeur
minimale Ec(min) et une valeur maximale Ec(max) .
Trouver la valeur deEc(min) et celle de Ec(max) . Figure 3
84
L’atome et la mécanique de Newton
Résumé:18 Niveaux:SM PC
❖ QUANTIFICATION DE L’ENERGIE
On considère l’atome d’hydrogène H constitué d’un proton (mp, qp) et d’un électron (me, qe).
m .m q .q
L’électron est soumis à : une force de gravitation : FG = G. 𝑝 2 𝑒 ; une force électrostatique : Fe = G. 𝑝 2 𝑒
d d
𝐹𝐺 𝐹𝐺
En faisant le rapport , on obtient = 2,3 1039 ,on en conclut que La force de gravitation est négligeable.
𝐹𝑒 𝐹𝑒
En théorie, le mouvement de l’électron autour du noyau devrait être circulaire et uniforme quel que soit le
rayon de son orbite autour du noyau.
Expérimentalement, les électrons des atomes décrivent des orbites de dimension constante, chaque atome
ayant un rayon atomique de valeur unique.
La mécanique classique (de Newton) ne permet pas de rendre compte de la structure de l’atome.
Chaque atome est caractérisé par sa configuration électronique. La théorie quantique, élaborée par Planck et Bohr au début du
XXe siècle, énonce que l'énergie d'un atome ne peut prendre que certaines valeurs bien déterminées. L'énergie d'un atome ne
peut pas varier de façon continue. Elle est quantifiée.
❖ Photon :
Le photon :
• Particule élémentaire, de masse et de charge nulle et une durée de vie illimitée
• Représente l’aspect corpusculaire de la lumière.
• Se déplace avec la vitesse de la lumière, dans le vide, quel que soit le référentiel d'étude, notée C, et C=3.108m.s‾¹.
• Le quantum d’énergie dont l’énergie dépend de la fréquence υ et de la longueur d’onde λ
h.C
ΔE = ε = h. υ = : Energie du photon avec h=6.63.10-34 j.s , Constante de Planck
λ
❖ Spectre de l’atome
- L’atome n’absorbe que les fréquences qu’il peut émettre
- L’absorption ou l’émission d’un rayonnement monochromatique de longueur d’onde λ correspond bien à l’absorption
h.C
ou l’émission d’un photon dont l’énergie ΔE = ε = h. υ =
λ
- Les spectres d’émission et d’absorption sont discontinues mais complémentaires donc chacun est un spectre quantifié
❖ Postulats de Bohr :
• L'atome possède différents niveaux d'énergie E1, E2, E3 ... bien définis. Il s'agit de valeurs discontinues (ou discrètes), et
non de valeurs continues.
• Les variations d'énergie ΔE de l'atome sont quantifiées. Quand l'atome passe d'un état d'énergie En élevé à un niveau
d'énergie Ep plus faible, il libère une énergie ΔE=En - Ep.
NB :
On appelle transition, le passage d’un niveau d’énergie à un autre
85
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NB :
Donc effectivement les fréquences des photons émis sont les mêmes que les fréquences des photons absorbés.
❖ Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène.
E
En = − 20 (eV) : L’énergie du niveau n avec : E0 = 13.6 ev = 21.76 10-19 J
n
n: numéro du niveau ou nombre quantique principal (n est un entier naturel non nul)
n 1 2 3 4 5 6
En (ev) -13.6 -3.40 -1.51 -0.85 -0.54 -0.38
- n=1 et E1=-E0=-13.6ev : correspond à l’état fondamental (état d’énergie le plus stable).
- 1<n<∞ et E1<En<0 : Les niveaux dont l’énergie est supérieure sont dits excités.
- n= ∞ et En=E∞=0 : Etat d’ionisation de l’atome
- à chaque transition d’in niveau En vers un niveau Ep (Ep<En) un photon est émis
h. C 1 1
ΔE = ε = En − Ep = h. υ = = E0 ( 2 − 2 )
λ n p
La lumière blanche est décomposée par le prisme. Sur l’écran on obtient un spectre continu.
On éclaire maintenant le prisme à l’aide d’une source de lumière polychromatique (lampe à vapeur de mercure par exemple).
On obtient un spectre de raies.
Si on intercale une substance sur le trajet de la lumière blanche, on obtient un spectre d’absorption.
La position des raies noires correspond à celle des raies colorées. On en déduit que :
86
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On utilisera les données suivantes :
h = 6, 626 × 10−34 Js; c = 2, 998 × 108 m/s; e = 1, 602 × 10−19 C,1eV = 1, 60 × 10−19 J
EXERCICE 1 | | 35 min
1. L’atome de lithium (Li), dans son premier état excité (E2 = 3, 54eV ), émet une radia-
tion de longueur d’onde λ = 670, 3nm lorsqu’il se désexcite. En déduire l’énergie de l’état
fondamental (en eV).
2. Le même atome, pour passer au niveau supérieur E3 , doit absorber un photon de fré-
quence ν = 3, 69 × 1014 Hz.n Déterminer E3 (en eV).
EXERCICE 2| | 35 min
Emissionetabsorption
1. Déterminer les longueurs d’onde émises par
la désexcitation de l’atome dont le diagramme E(eV )
énergétique est celui ci- contre sachant que son
−3, 2 E3
énergie initiale est E3 .
Préciser le domaine auquel appartient chaque
rayonnement.
2. On suppose, cette fois, que l’énergie de −4, 1 E2
l’atome ne peut excéder E3 .
Quelles doivent être les longueurs d’onde de
photons incidents pour que l’atome puisse les −8, 2 E1
absorber ?
EXERCICE 3| | 35 min
ionisation
L’énergie d’un atome d’hydrogène au niveau n (n ∈ N∗ ) est :
E0
En = − 2
n
Avec E0 = 13, 6eV pour 11 H
1. Comment s’appelle le niveau n = 1 ? les niveaux correspondant à n > 1 ?
2. On considère que n varie de 1 à 8 (valeurs entières) ou que n = ∞.
Expliquer succinctement pourquoi ce dernier état correspond à l’ionisation.
3. Calculer la longueur d’onde minimale d’un photon permettant d’ioniser l’atome d’hydro-
gène initialement dans son état n = 1 (énergie de première ionisation). Refaire le même
calcul pour n = 2.
4. Un photon, de longueur d’onde 70 nm, est absorbé par un atome d’hydrogène dans son
état le plus stable.
Calculer la vitesse de lélectron éjecté (en supposant que le noyau reste immobile).
Donnée : m(e− ) = 9, 11 × 10−31 kg.
5. Exprimer l’énergie I de première ionisation d’un hydrogénoïde (atome ou ion à un seul
électron, soit 1 H,2 He2+ ,3 Li2+ , ...) en fonction de E0 et Z sachant que l’énergie d’un hydro-
génoïde au niveau n est :
( )2
Z
En = −E0 où Z est le numéro atomique . et conclure.
n
EXERCICE 4| | 35 min
On utilise les lampes à vapeur pour l’éclairage des tunnels routiers. Ces lampes contiennent
de la vapeur de sodium à très faible pression. Cette vapeur est excitée par un faisceau
d’électrons qui traverse le tube : les atomes de sodium absorbent l’énergie des électrons.
L’énergie est restituée lors du retour à l’état fondamental sous forme de photons.
On donne les deux longueurs d’ondeλ(nm) du spectre démission du sodium : 589,00 et 589,59
87
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EXERCICE 6| | 35 min
13, 6
La relation En = − en (eV) donne les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène , avec
n2
n entier naturel positif n ≥ 1 .
1. Calculer la valeur absolue de l’énergie pour l’état fondamental , les trois premier états
excités et l’état ionisé .
2. Représenter ces niveau d’énergie sur un diagramme énergétique .
3. Montrer que l’atome d’hydrogène dans son état fondamental peut absorber les photons
d’énergie 10,2 eV et 12,8 eV et il ne peut pas absorber le photon d’énergie 5,2 eV .
4. Dans le cas d’absorption :
4.1 représenter les transitions possibles sur le diagramme énergétique
4.2 Calculer la longueur d’onde et la fréquence de la radiations du photon d’énergie 10,2 eV
4.3 Quelle est la nature de cette radiation ?
5. L’atome d’hydrogène peut-il être excité s’il heurte :
5.1 un électron d’énergie cinétique 5 eV
5-2 un électron d’énergie cinétique 12 eV
88
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EXERCICE 7| | 35 min
Le document ci-contre est le diagramme
d’énergie de l’atome d’hydrogène .
E(eV )
Le niveau d’énergie le plus élevé (n = ∞)
correspond l’atome ionisé. On lui attribue ,
0 n=∞
par convention , une énergie de valeur nulle .
Le niveau n=1 correspond à l’état fondamen-
tal .
−0, 45 n=5
Répondre par vrai ou faux aux propositions
−0, 85 n=4
suivantes en justifiant la réponse :
1. Les niveaux numérotés de n=2 à n = ∞ −1, 51 n=3
correspond à des états excités de l’atome .
2. Le niveau d’énergie nulle est le plus stable
.
3. Lorsque l’atome passe du niveau n=3 à −3, 39 n=2
n=2 , il émet une radiation visible .
4. Lorsque l’atome passe du niveau n=1 à
n=3 , il émet une radiation appartenant aux
UV .
5. Un atome d’hydrogène , pris dans son
état fondamental , peut absorber un photon −13, 6 n=1
d’énergie 3,39Mev . Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène
EXERCICE 8| | 35 min
Le bismuth 212, 212 Bi, radioactive de type α. 208
Bi
Il se désintègre en thallium 208 . E(M eV )
Le diagramme énergétique ci-contre repré-
sente le niveau d’énergie du noyau père , de 208
T lionisé
bismuth , et ceux du noyau fils . 0, 616
1. quel niveau est choisi pour référence de
l’énergie ?
2. Écrire l’équation de la désintégration 212 Bi 0, 483
3.a Calculer la plus grande longueur d’onde 0, 474
des rayons γ émis lors de la désexcitation du
noyau fils . 0, 328
b. Faire de même pour la plus courte longueur
d’onde .
0, 04
0
état fondamental
89
Evolution Spontanée d'un Système Chimique
Le quotient de réaction Qr pour une réaction chimique d’équation : aA(aq) + bB(aq) ⇌ cC(aq) + dD(aq)
c d
s’écrit dans un état donné du système : Qr = [C] .[D] L’expression de Qr ne fait intervenir que les concentrations des espèces
[A]a .[B]b
K > Qr L’évolution spontanée se produit dans le sens direct (1) (sens de consommation des réactifs) K Qr
K < Qr L’évolution spontanée se produit dans le sens indirect (2) (sens de consommation des Produits) K Qr
Qr < K K Qr > K
Qr
K = Qr
sens direct sens invers
pas d’évolution
N.B
Dans la cas ou K < Qr et évolution du système dans le sens indirect il faut inverser l’écriture de l’équation
cC(q) + dD(q) aA(q) + bB(q)
Lorsque l’on modifie la quantité de matière de l’une des espèces chimiques présente dans un système
chimique à l’équilibre, l’évolution s’oppose à cette modification :
• Si une espèce chimique est apportée, l’évolution se fait dans le sens de sa consommation.
• Si une espèce chimique est éliminée, l’évolution se fait dans le sens de sa production.
3. Application
On introduit dans un bécher :
* V1 = 10, 0ml d’une solution d’acide acétique de concentration C = 0, 010mol/l
* V2 = 10, 0ml d’une solution d’acétate de sodium fraîchement préparée de même concentration C ;
* V3 = 20, 0ml d’une solution d’ammoniac NH3 de concentration C′ = 0, 025mol/l ;
* V4 = 10, 0ml d’une solution de chlorure d’ammonium NH4+ (aq) + Cl− (aq) de même concentration C’.
1. Écrire l’équation de la réaction qui peut se produire en considérant l’acide acétique comme un réactif .
2. On donne la constante d’acidité des deux couples Ka (CH3 COOH/CH3 COO− ) = 10−4,8 et Ka (NH4+ /NH3 ) = 10−9,2 .
Déterminer la constante d’équilibre K associée à cette réaction .
3. Déterminer la valeur de la quotient de réaction dans l’état initial Qr,i du système .
4. Dans quel sens le système va-t-il évolué ?
90
Réactions Spontanées dans Les Piles
Demi-Pile 2 Zn Cu Demi-Pile 1
SO42- SO42-
91
3. Quantité d'électricité fournie :
Au cours d’une durée de fonctionnement d’une pile ∆t , Le circuit extérieur du pile est traversé par un courant électrique continue I .
On appelle Q, la quantité d’électricité qui traverse le circuit pendant cette durée , est donnée par la relation suivante : Q = N × |e|
Avec N est le nombre des électrons qui traverse le circuit pendant cette durée et e la charge élémentaire |e| = 1, 6 × 10−19 C
1F = 1NA.e = 96500C.moℓ-1= 9.65 104C.moℓ-1 ; Quantité de matière d’une mole d’électron
𝐍 𝐐 𝐐 𝐈.𝚫𝐭
𝐧(𝐞) = = = = : la quantité de matière des électrons échangés
𝐍𝐀 𝐍𝐀 .𝐞 𝐅 𝐅
- Anode : est l’électrode qui est le siège de l’oxydation et constitue le pôle négatif (-) de la pile.
- Cathode : est l’électrode qui est le siège de la réduction et constitue le pôle positif (+) de la pile
Représentation d’une pile et le compléter
Information du circuit
- Sens du courant électrique
- Pole positif du pole négatif
On a besoin d’une information pour : - Sens de déplacement du courant
- Sens de déplacement des porteurs de charges
• Les électrons dans le circuit extérieur
• Les ions positifs et négatifs dans les solutions et le pont salin
Transformation chimique
- Le réactif ou produit : M1n+/M1 et M2m+/M2
- Ecrire les demis équations redox
- En déduire l’équation bilan
INFORMATION
L’information peut être relative :
92
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EXERCICE 1 | Examen SVT 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1mxa8SAVyn81ZqBLnYbtJvMwoW0FxruWa/view
Le but de cette partie est l’étude d'une transformation spontanée dans une pile.
On considère la pile Zinc/Argent. Cette pile est constituée des éléments suivants:
+ -
- Un bécher contenant une solution aqueuse de nitrate d'argent Ag (aq) +NO3(aq) de volume V1 et de
concentration molaire C1 ;
2+ -
- Un bécher contenant une solution aqueuse de nitrate de zinc Zn (aq) +2 NO3(aq) de volume V2 et
de concentration molaire C 2 ;
- Un fil d'argent Ag (s) ;
- Une plaque mince du zinc Zn (s) .
- Un pont salin.
Données :
C1 =2,0.10-1mol.L-1 C2 =2,0.10-2 mol.L-1 1 F 9,65.104 C.mol-1
+
La constante d'équilibre associée à l'équation : 2 Ag (aq)
(1)
+ Zn (s) 2 Ag (s) + Zn (aq)
2+
est : K 1052
(2)
On branche, en série aux bornes de la pile, un ampèremètre et un conducteur ohmique. Le circuit est
alors traversé par un courant électrique.
1. Déterminer la valeur du quotient de réaction Q r,i , du système chimique à l'état initial .
2. Déduire, en justifiant votre réponse, le sens d'évolution spontané du système chimique lors du
fonctionnement de la pile.
3. On laisse la pile fonctionner pendant une durée très longue jusqu'à ce qu'elle s'épuise.
Déterminer la valeur de la quantité d’électricité maximale Qmax , qui a traversé le conducteur ohmique
du début de fonctionnement de la pile jusqu'à ce qu'elle s'épuise sachant que l’avancement maximale
est x max 5.103 mol .
EXERCICE 2 | Examen SVT 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hzRq68hrA78FcsZaws2ZL1ZIvSZxM-OO/view
Cette partie vise la détermination de la durée de fonctionnement de la pile (Zinc/Cuivre) schématisée
dans la figure ci-contre.
Données :
- Masse de la partie immergée de l'électrode de Zinc : m 6,54 g ;
- Volume de chaque solution : V 50 mL ;
- Concentration de chaque solution : C 1,0 mol.L1 ;
- 1F 9,65.104 C.mol 1 ; R
A
- M Zn 65, 4 g.mol 1 . I
93
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2. Montrer que la quantité de matière du cuivre déposé est n(Cu) 5.102 mol .
3. Déterminer la valeur de la durée t du fonctionnement de la pile sachant qu'elle délivre un courant
d'intensité constante I 100 mA .
EXERCICE 3 | Examen PC 2019 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1VOnTl4nA_xFz9rRJIFVbfJwpxwzkMk7Y/view
On réalise la pile nickel-cadmium en utilisant le matériel et les produits suivants :
2 2
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de nickel Ni(aq) SO4(aq) de concentration
initiale C 1mol.L1 ;
2 2
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de cadmium Cd(aq) SO4(aq) de concentration
initiale C 1mol.L1 ;
- une lame de nickel et une lame de cadmium; - un pont salin.
On relie les électrodes de la pile à un conducteur ohmique en série avec un ampèremètre. En fermant
le circuit, l’ampèremètre indique le passage d’un courant électrique d’intensité constante I 0,3 A.
Données :
1 F 9,65.104 C.mol-1;
Masse molaire atomique du nickel: M(Ni) = 58,7 g.mol-1;
2
La constante d'équilibre associée à l'équation Ni(aq)
(1)
Cd(s) Ni(s) Cd (aq)
2
est: K 4,5.105
(2)
1. Calculer la valeur du quotient de réaction Qr,i dans l’état initial du système chimique. En déduire le
sens d'évolution spontanée de ce système.
2. Donner le schéma conventionnel de cette pile.
3. Ecrire l’équation de la réaction à chaque électrode.
4. La pile fonctionne pendant une durée t 5h. Calculer la variation m de la masse du nickel pendant t.
EXERCICE 4 | Examen PC 2021S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1corqhBdLugnOxrjd6dJ9cPBanBkd8uar/view
Le fonctionnement des piles est basé sur la conversion d’une partie de l’énergie chimique en
énergie électrique. Cet exercice se propose d’étudier le principe de fonctionnement de la pile
aluminium-zinc.
Cette pile est constituée des éléments suivants:
2
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate d’aluminium 2Al3(aq) 3SO4(aq) de
volume V1 0,15L et de concentration effective initiale en
ions Al3 : Al3(aq)
101 mol.L1 ; A
I
i
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Dm
I .Δt . M (Al ) Calculer Dm .
A vec ( Δt= tc )
3. F
95
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EXERCICE 6 | Examen PC 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view
Lors de leur fonctionnement, les piles électrochimiques convertissent une partie de l’énergie
chimique en énergie électrique. On étudie dans cette partie de l’exercice le principe de
fonctionnement de la pile nickel-cadmium.
On réalise la pile zinc-cuivre en utilisant le matériel et les produits suivants :
2+
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de zinc Zn(aq) +SO2-4(aq) de concentration
molaire C1 = 1mol .L-1 ;
2+
- un bécher contenant une solution aqueuse de sulfate de cuivre Cu(aq) +SO2-4(aq) de concentration
molaire C 2 = 1mol .L-1 ;
- une lame de zinc et une lame de cuivre;
- un pont salin.
On relie les électrodes de la pile à un conducteur ohmique en série avec un ampèremètre qui
indique le passage d’un courant électrique d’intensité constante I = 0,3 A dans le circuit.
Données :
- La constante de Faraday : 1 F = 9, 65.10 4 C.mol -1 ;
- Masse molaire atomique du cuivre : M(Cu)=63,5 g.mol-1 ;
2+
- La constante d'équilibre associée à l'équation Cu (aq) ¾¾
1
+Zn (S) ¬¾¾® Zn (aq)
2+
+ Cu (S) est K =1,7.1037 .
2
compartiment(2) est constitué d’une lame d’argent plongée dans le volume V d’une solution aqueuse de
nitrate d’argent Ag(aq) NO3(aq) de concentration molaire initiale Ag (aq)
= C1 .
i
Données :
3+
- Couples intervenant dans la réaction : Cr(aq) / Cr(s) ; Ag(aq) / Ag(s) ;
- Constante de Faraday : 1F 9,65.104 C.mol1 ;
- Masse molaire: M(Cr) 52g.mol1 .
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D) , un ampèremètre (A) et un interrupteur K .
A un instant de date t 0 = 0 on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant électrique
d’intensité positive constante I 0 lorsque sa borne COM est reliée à l’électrode de chrome.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de l’une des électrodes diminue de 52 mg après une durée
t t1 t 0 de fonctionnement.
1-Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
2-Déterminer l’avancement de la réaction du fonctionnement de la pile à l’instant t1 .
3- Déduire à l’instant t1 la concentration molaire des ions chrome Cr 3 .
4 - Sachant que l’intensité du courant est I0 = 50 mA , trouver la valeur de l’instant t1 .
96
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EXERCICE 8| Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
2
On étudie la pile Cadmium – Argent qui fait intervenir les deux couples ox/red : Ag(aq) / Ag(s) et Cd (aq) / Cd (s) .
Données :
4 1
- Le faraday : 1F 9,65.10 C.mol
- La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
2Ag(aq)
Cd(s)
(1)
2Ag(s) Cd(aq)
2
est K 5.1040 à 25 C .
(2)
initiale C2 Cd(aq)
2
0, 200 mol.L1 . On relie ensuite les deux solutions par un pont salin.
i
On branche entre les électrodes de la pile un conducteur ohmique monté en série avec un ampèremètre
et un interrupteur.
1-Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
a- Les transformations se produisant dans les piles sont forcées.
b- Le pôle positif de la pile est l’électrode d’argent.
c- Le sens spontané d’évolution du système chimique constituant la pile est le sens (2) de l’équation
de la réaction.
d- L’oxydation se produit au niveau de la cathode.
2- On ferme le circuit à un instant choisi comme origine des dates (t 0) . Un courant, d’intensité
I 215mA considérée constante, circule alors dans le circuit.
2-1- Exprimer, à un instant t , le quotient de réaction Q r en fonction de l’avancement x de la réaction.
2-2- Calculer Q r à l’instant t 10 h .
2-3- Calculer m , la variation de la masse de l’électrode de cadmium entre l’instant t 0 et l’instant
où la pile est usée .
EXERCICE 9| Examen SM 2015 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1lVSUFJ147xMe2iENRQtZu-5LlRqYy4GU/view
Le fonctionnement d’une pile chimique est basé sur la transformation d’une partie de l’énergie
chimique, résultant des transformations chimiques, en énergie électrique.
On étudie dans cette partie la pile nickel-cobalt .
1 4 1
Données : - Masse molaire du Nickel : M(Ni) 58,7g.mol . - Constante de Faraday : 1F 9,65.10 C.mol .
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction :
2
Ni(aq)
(1)
Co(s) Ni(s) Co(aq)
2
est K 102 à 25°C.
(2)
On réalise une pile, en plongeant une plaque de nickel dans un bécher contenant un volume
2 2
V 100mL d’une solution aqueuse de sulfate de nickel II : Ni(aq) SO4(aq) de concentration molaire
initiale C1 Ni(aq)
2
3.102 mol.L1 , et une plaque de cobalt dans un autre bécher contenant un
i
2
volume V 100mL d’une solution aqueuse de sulfate de cobalt II : Co(aq) + SO4(aq) de concentration
2+
97
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ferme le circuit ainsi formé à un instant de date t=0.Un courant d’intensité I, considérée constante,
circule dans le circuit.
Choisir, parmi les propositions suivantes, la réponse juste :
a-Le sens d’évolution spontanée du système chimique constituant la pile est le sens (2) de l’équation de la réaction.
b-L’électrode de cobalt est la cathode.
c- Les électrons circulent à travers le pont salin pour maintenir l’éléctroneutralité des solutions.
d-Le sens du courant électrique à l’extérieur de la pile est de l’électrode de nickel vers l’électrode de cobalt.
e-L’oxydation se produit à la cathode.
Trouver, en fonction de K , F , C1 , C 2 , V et I , l’expression de la date te à laquelle
l’équilibre du système chimique est atteint. Calculer la valeur de te sachant que I 100mA .
Calculer la variation m de la masse de l’électrode de nickel entre les instants de date t=0 et t=te.
EXERCICE 10| Examen PC 2010 S.N | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1Yl-_U34RD6OWhx-zUWV8isIoxrgx1Eto/view
Deuxième partie : Etude de l’hydrolyse d’un ester en milieu basique
Cette pile est constituée de deux
compartiments séparés par un
électrolyte acide, jouant le rôle
d’un pont ionique et de deux
électrodes A et B.
La pile est alimentée, au cours du
fonctionnement, par du méthanol
liquide et du dioxygène gazeux. (Figure 2)
Données :
Constante de Faraday : F = 96500 C.mol-1 ; Figure 2
Masse volumique du méthanol liquide : ρ = 0,78 g.cm ; -3
98
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Ag(aq) t 0, 2 1,55.10 .t avec t en seconde et la concentration en mol.L (on considérera que les
5 1
volume V 100mL d’une solution aqueuse de sulfate de zinc Zn (aq) SO4(aq) de concentration
2 2
2Al3(aq)
(1)
3Zn (s) 2Al(s) 3Zn (aq)
2
est K 1090 à 25 C .
(2)
99
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100
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La partie immergée de la lame de fer dans la solution est en excès.
Données :
4 1
- Le faraday : 1F 9,65.10 C.mol ;
- Masse molaire du plomb : M(Pb) 207 g.mol1 .
On monte en série avec la pile un conducteur ohmique (D) , un ampèremètre (A) et un interrupteur K .
A un instant de date t 0 = 0 , on ferme le circuit, l’ampèremètre indique alors le passage d’un courant électrique
d’intensité I 0 considérée constante .
2
On négligera l’oxydation des ions Fe(aq) par le dioxygène dissous dans l'eau.
Au cours du fonctionnement de la pile, la masse de la lame de plomb a augmenté de 2, 07 mg après une durée
de fonctionnement t t1 t 0 .
1- Donner le nombre d’affirmations fausses parmi les affirmations suivantes
a-La réduction se produit au niveau de l’électrode de fer.
b- L’oxydation se produit au niveau de l’électrode de plomb.
c-La lame de fer représente la cathode et c’est le pôle négatif de la pile.
d- La lame de plomb représente l’anode et c’est le pôle négatif de la pile.
2-Ecrire l’équation bilan lors du fonctionnement de la pile.
3-Déterminer à l’instant t1 le quotient de réaction lors du fonctionnement de la pile .
4 -Sachant que l’intensité du courant est I0 = 2 mA , trouver la valeur de l’instant t1
………………………………………………………………………………………………………………………………
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101
Transformations Forcées (Electrolyse)
Résumé:8 Niveaux:SM PC
1. Electrolyse :
Une réaction qui se déroule dans le sens opposé à l’évolution spontanée est une évolution forcée. Cette
réaction s’appelle électrolyse et s’arrête dès que l’on stoppe le générateur qui apporte l’énergie nécessaire
NB :
• Le courant imposé est inverse à celui qui serait observé lorsque le système évolue spontanément.
• Dans une électrolyse :
- L’électrode reliée au pôle – du générateur électrique est le siège d’une réduction ; il s’agit de la cathode :
- L’électrode reliée au pôle + du générateur électrique est le siège d’une oxydation ; il s’agit de l’anode :
• Pour une transformation forcée, le quotient de réaction du système chimique s’éloigne de la constante d’équilibre.
A retenir: on doit savoir :
• Les espèces chimiques en solution (soluté, solvant et électrodes)
• Les couples redox intervenants
• Toutes les réactions possibles au niveau des électrodes :
- A l’anode (pole +) se produit une oxydation de tout réducteur à l’exception des ions positifs
- A la cathode (pole -) se produit une réduction de tout oxydant à l’exception des ions négatifs
• Les réactions qui se produisent au niveau des électrodes
2. Exemple:
Electrolyse d’une solution aqueuse de chlorure de sodium NaCℓ
On introduit dans un tube en U une solution aqueuse de chlorure de sodium (Na+(aq) + Cℓ–(aq)) . Deux électrodes en graphite
plongées dans la solutions et reliées chacune à l'une des bornes (positive ou négative) d'un générateur de tension continue G .
Montage expérimentale ▪ Les espèces chimiques en solutions :
⊖ ⊕ Soluté Solvant Electrodes
Na+ ، Cℓ– H2O ,H3O+ et OH- Graphite
e- I
▪ Les couples redox intervenant :
Cathode Anode
Na+(aq)/Na(s) ، Cℓ2(aq)/Cℓ–(aq) ، H2O(ℓ)/H2 وO2(g)/H2O(ℓ)
▪ Toutes les réactions possibles au niveau des électrodes :
- A l’anode se produit oxydation d’un réducteur :
2 H2O(ℓ) → O2(g) + 4 H+(aq) + 4 e–
Ou 2 Cℓ–(aq) → Cℓ2(aq) + 2 e–
- A la cathode se produit réduction d’un oxydant :
Na+(aq) + 1 e– → Na(s)
ou 2 H2O(ℓ) + 2 e– → H2(g) + 2 HO–(aq)
Electrolyte
Après plusieurs minutes de fonctionnement, on constate :
Tube en U - À l’anode, il s'est formé un dégagement gazeux de dichlore Cℓ2 (Décoloration de
l’indigo initialement bleu).
Ou - À la cathode, il s'est formé un dégagement de dihydrogène H2 (détonation en
présence d’une flamme) et il est apparu des ions hydroxyde OH –
+ G - (Phénolphtaléine prends une coloration rose).
102
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EXERCICE 1 | Examen PC 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1V-IMg8I_qOEejj2Qy2c352ImZ77eAtcC/view
Partie I- Electrolyse d’un composé ionique : le bromure de plomb
On réalise l’électrolyse du bromure de plomb Pb 2+ + 2 Br - à haute température par un générateur
fournissant un courant électrique d’intensité I constante.
Au cours de cette électrolyse, le métal plomb se dépose sur l’une des électrodes et au niveau de
l’autre, il se forme le gaz dibrome.
Au cours du fonctionnement de l’électrolyseur pendant la durée Δt =3600 s , la masse de plomb
déposé est : m = 20, 72 g .
Données:
- Les 2 couples mis en jeu : Pb2+ / Pb( s ) et Br2(g) /Br - ;
- La constante de Faraday : F= 9,65.10 4 C.mol -1 ;
- Le volume molaire des gaz dans les conditions de l’expérience : Vm = 70,5 L.mol-1 ;
- La masse molaire du plomb: M ( Pb) = 207, 2 g.mol -1 .
103
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EXERCICE 3 | Examen PC 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1EbfhF7kk03hQCzG-RzAUliqXhq2pDRlY/view
On réalise l’électrolyse d’une solution aqueuse de nitrate de plomb Pb(2aq ) 2 NO3( aq ) , en mettant
cette solution dans un électrolyseur et en faisant circuler un courant continu d’intensité I 0, 7 A
entre les deux électrodes (A) et (B) de l’électrolyseur pendant la durée t 60min .
On observe pendant l’électrolyse la formation d’un dépôt métallique de plomb sur l’électrode (A)
et un dégagement gazeux de dioxygène au niveau de l’électrode (B).
Données :
2
- Les couples mis en jeu sont : Pb( aq ) / Pb( s ) et O2( g ) / H 2O( ) ;
O2( g ) 4H3O(aq ) 4e
6H 2O( )
O2( g ) 4H3O(aq ) 4e
6H 2O()
Le volume v(O2 ) du dioxygène formé pendant la durée t est :
v(O2 ) 0,16 mL v(O2 ) 0,16 L v(O2 ) 0,64 mL v(O2 ) 0,64 L
EXERCICE 4| Examen PC 2017 N.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
Parmi les applications de l’électrolyse, on trouve la couverture des métaux par une fine couche
d’un métal afin de les protéger de la corrosion ou de les embellir.
L’objectif de cette partie de l’exercice est d’étudier l’argenture d’une plaque de cuivre par
électrolyse.
Données : +
- Les couples mis en jeu: Ag (aq ) / Ag (s) et O 2(g ) / H 2 O ( ) ;
G
-1
- 1F = 96500 C.mol ;
- Masse molaire atomique de l’argent: M(Ag) = 108 g.mol -1 . K
Graphite
On plonge totalement une plaque de cuivre dans une solution Cuivre
+ -
de nitrate d’argent Ag (aq) + NO 3(aq) et on la relie par un fil
conducteur à l’une des deux bornes d’un générateur G . L’autre Solution de
borne est reliée à une électrode de graphite comme l’indique la nitrate
figure ci-contre. d’argent
104
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d’intensité constante I = 0, 4 A , pendant une durée Dt = 70 min . Le gaz dioxygène O 2 se dégage au
niveau de l’électrode de graphite et le métal argent se dépose uniformément sur la plaque de cuivre.
On considère que les ions nitrate ne réagissent pas au cours de l’électrolyse.
Recopier, sur la feuille de rédaction, le numéro de la question et écrire à coté, parmi les
réponses proposées, la réponse juste sans aucune explication ni justification.
L’électrolyse étudiée est une transformation :
physique forcée spontanée acide -base
Au cours de l’argenture par électrolyse :
La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
La plaque de cuivre représente l’anode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne négative du générateur G.
La plaque de cuivre représente la cathode, elle est reliée à la borne positive du générateur G.
L’équation chimique de la réaction à l’électrode de graphite s’écrit sous la forme :
- ¾¾
® Ag ( s) 2 - ¾¾
+
Ag ( aq ) + e ¬¾¾ 2O(aq ) ¬¾¾® O 2(g ) + 4e -
¾¾
® O 2( g ) + 4H 3 O (+aq ) + 4e -
6H 2 O ( ) ¬¾
¾ ¾¾
® Cu (2aq+ ) + 2e -
Cu (s ) ¬¾
¾
La masse m(Ag) de l’argent déposé sur la plaque de cuivre pendant la durée Dt est :
m(Ag) 30 mg m(Ag) 1,9 g m(Ag) 0, 5g m(Ag) 1,9 mg
EXERCICE 5| Examen SM 2010 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1QlPEJ4YenxlD38sJtd2ntINRHo-Up5yM/view
L’électrolyse est utilisé pour recouvrir les métaux avec une couche mince d’un autre métal, comme le
zingage ou l’argenture… , pour les protéger de la corrosion ou pour améliorer son aspect.
Données :
La masse volumique de l’argent : = 10,5 g.cm-3 ;
La masse molaire de l’argent M(Ag) = 108 g.mol-1 ;
Le volume molaire dans les conditions de l’expérience VM = 25 L.mol-1 ;
1F = 9,65.104 C.mol-1.
1
On veut argenter une assiette métallique de surface totale
Générateur
S = 190,5 cm² en couvrant sa surface avec une
couche mince d’argent de masse m et d’épaisseur e = 20µm . G
Electrode
Pour atteindre cet objectif , on réalise une électrolyse en platine
dont l’assiette constitue l’une des électrodes . Assiette
Le deuxième électrode est une tige en platine inattaquable
dans les conditions de l’expérience .
L’électrolyte utilisé est une solution aqueuse de nitrate
d’argent (Ag+(aq) + NO3-(aq) ) de volume V = 200 mL
(voir figure1)
.
Seuls les couples Ag+(aq)/Ag(s) et O2 (g)/H2O(ℓ) interviennent
dans cet électrolyse .
L’assiette doit être l’anode ou la cathode ?
Ecrire l’équation bilan de l’électrolyse .
Calculer la masse m de la couche d’épaisseur e déposée
sur la surface de l’assiette.
Quelle est la concentration molaire initiale minimale nécessaire de
la solution de nitrate d’argent ? (Ag+(aq)+ NO3-(aq))
L’électrolyse a lieu pendant une durée t = 30,0 min avec
un courant d’intensité constante .
a.Dresser le tableau d’avancement de la transformation qui a lieu au niveau de la cathode, et déduire
l’expression de l’intensité du courant I en fonction de m , M(Ag) ,F et t . Calculer la valeur de I .
b.Calculer le volume V(O2) du dioxygène formé pendant t.
105
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EXERCICE 6 | | 20 min
La purification des métaux par électrolyse est possible grâce à l'emploi d'une anode soluble. Le métal impur constitue
l'anode : ce métal subit une oxydation et passe à l'état d'ion en solution. Les impuretés libérées tombent au fond de
l'électrolyseur ou restent en suspension dans la solution.
A la cathode les ions cuivre II en solution subissent une réduction, le métal très pur se dépose. La solution électrolytique
contient des ions cuivre II Cu2+(aq), des ions sulfate et de l'acide sulfurique.
Partie I + G -
Compléter le schéma ci-dessous en indiquant le sens du courant, le sens de
déplacement des électrons, des ions positifs (cations) des ions négatifs (anions),
l'anode et la cathode.
La transformation qui se produit lors d'une électrolyse est-elle une réaction
d'oxydoréduction spontanée ou forcée ? Justifier.
Ecrire les équations des transformations qui se déroulent aux électrodes.
En déduire l'équation de la réaction d'oxydoréduction qui se déroule dans
l'électrolyseur.
Pourquoi qualifie-t-on cette électrolyse d'électrolyse " à anode soluble " ?
La concentration en ion cuivre II de la solution électrolytique varie-t-elle au cours du temps ? Justifier.
Partie II
A l'aide du montage décrit dans la patie 1, on désire déposer par électrolyse une couche de cuivre sur une plaque d'acier.
Lors de l'éectrolyse d'une durée t= 30,0 min, l'intensité du courant est constante et vaut I= 400 mA. M(Cu) = 63,5 g/mol ;
NA=6,02 1023 mol-1 ; e= 1,60 10-19 C.
La plaque d'acier doit-elle jouer le rôle de cathode ou d'anode ?
Exprimer la quantité d'électricité Q qui a traversé le circuit pendant l'électrolyse en fonction de I et t
Exprimer Q en fonction de ne ( quantité de matière d'électrons au cours de l'électrolyse), NA et e.
Exprimer ne en fonction de nCu ( quantité de matière de cuivre formé).
En déduire l'expression littérale de nCu, de mCu, masse de cuivre formé. Calculer mCu.
On observe en réalité lors de cette électrolyse une variation de masse de la lame de cuivre |m|=2,41.10-1 g. Proposer une
explication.
EXERCICE 7 | 20
| min
C’est par oxydation que le cuivre se recouvre de « vert de gris ». La couche obtenue donne un aspect particulier
aux statues, mais elle est constituée d’un sel soluble qui est toxique. L’électrolyse du cuivre consiste dans ce cas
à déposer une fine couche d’étain sur toute la surface du récipient. Ce procédé est appelé étamage. L’électrolyte
est constitué de sulfate d’étain, Sn2+ (aq) + SO42− (aq) et de différents additifs. + -
Le récipient à étamer constitue une électrode, l’autre étant de l’étain Sn(s) pur.
Données : Masse molaire de l’étain : M(Sn) = 119 g·mol−1 ;
Constante de Faraday : F = 9,65.104Cmol−1 ; le couple (Sn2+ (aq)/ Sn(s)).
On considère le schéma du montage représenté ci-contre.
L’électrolyse est-elle une transformation spontanée ? Justifier la réponse.
B A
On étudie les réactions aux électrodes en considérant que le solvant n’intervient pas.
La réaction se produisant à l’électrode A reliée à la borne négative du générateur est-
elle une oxydation ou une réduction ? Justifier. En déduire le nom de chaque électrode.
Ecrire l’équation de la réaction globale de cette électrolyse. Comment évolue la concentration en ions
étain Sn2+ (aq) dans la solution au cours de la réaction ?
L’intensité du courant électrique I=250mA est maintenue constante pendant toute la durée ∆t de l’électrolyse.
Montrer alors que la durée de l’électrolyse peut être exprimée, en fonction de la masse mSn déposée, par la
relation : ∆t =
On veut étamer une casserole cylindrique, de diamètre D=15cm, de hauteur H =7,0 cm, et d’épaisseur
négligeable. Le dépôt d’étain doit être réalisé sur les faces interne et externe et sur une épaisseur e=20µm.
a. Calculer la valeur de V en cm3 .
−3
b. La masse volumique de l’étain est ρ=7,30 g·cm . Calculer la masse d’étain nécessaire.
c.Calculer la durée minimale de l’électrolyse pour réaliser ce dépôt.
106
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EXERCICE 8| Examen SM 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oa5jnxkHtXjO6aKNui5kfMhGllIVWFPs/view
On fait déposer une couche métallique sur des métaux tels que le fer , le cuivre,
l’acier…. pour les protéger contre les corrosions ou les rendre plus résistant ou
améliorer leur aspect .
Données :
La masse volumique du nickel : µ=8,9.103 kg.m-3
Les masses molaires : M(Ni)=58,7g.mol-1 ; M(O)=16g.mol-1 ; M(S)=32g.mol-1
Le Faraday : 1F = 96500C.mol-1
On réalise une électrolyse pour recouvrir une lame rectangulaire mince de fer dont l’épaisseur est
négligeable, de longueur L = 10cm et de largeur l = 5cm par une couche de nickel d’épaisseur e sur
chacune des deux faces de la lame .
Pour cela , on immerge totalement la lame de fer et une tige en platine dans un récipient contenant
une solution de sulfate de nickel II (Ni2++SO42-) de concentration massique Cm= 11g.L - 1
et de volume V=1,0 L.
On relie le pôle négatif ’d un générateur à la lame de fer et son pôle positif à la tige de platine . Un
courant électrique d’intensité constante I=8,0A passe alors dans le circuit. Cet électrolyse dure 25 min.
Ecrire l’équation de la réaction qui a eu lieu au niveau de la cathode .
Calculer la quantité de matière du nickel nécessaire pour ce recouvrement. En déduire la valeur de
l’épaisseur e.
Quelle est la concentration molaire effective des ions nickel II dans la solution à la fin de ce
recouvrement ?
EXERCICE 9| Examen SM 2013 S.N | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1o_2smx6eUjzEyYzOi9Vd44ra9SQDwZP0/view
Dnnées : Constante de Faraday : 1F = 9,65.104 C.mol-1.
Ahmed et Myriam ont réalisé la pile électrique de schémas conventionnel suivant
- Zn(s)/ ( Zn2+// Cu2+/ Cu(s) + et l’ont montée dans le circuit représenté dans la figure1 qui
comprend un panneau solaire , deux ampèremètres et un interrupteur K .
- Le becher 1 contient 150 mL d’une solution de sulfate de cuivre (Cu 2 SO42 ) de concentration en
ions Cu2+ : Cu 2 1,0.102 mol.L1 .
i
- Le becher 2 contient 150 mL d’une solution de sulfate de zinc (Zn 2 SO42 ) de concentration en ions
Zn2+ : Zn 2 1,0.102 mol.L1 . 1
i
COM
I. la transformation spontanée (1) A +
A l’instant t 0 , Myriam a basculé l’interrupteur K dans
la position 1 ; L’ampèremètre indique alors le passage d’un courant K
d’intensité constante.
(2)
Préciser l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
Calculer la quantité d’électricité Q qui passe dans plaque A
2 de zinc
le circuit pour que la concentration des ions Cu plaque
dans le bécher 1 soit Cu 2 2,5.103 mol.L1 de cuivre
II. La transformation forcée
2
Lorsque la concentration des ions Cu est devenue
Cu 2 2,5.103 mol.L1 , Ahmed a basculé à l’instant
becher 2 becher 1
t 0 l’interrupteur K dans la position 2 pour recharger la pile ;
1
Il constate que le panneau solaire fait passer dans le circuit un courant électrique continu d’intensité
constante I 15, 0mA .
Indiquer l’électrode qui joue le rôle de la cathode.
107
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108
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EXERCICE 12| Examen SM 2014 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/18BfH9liUwK55-EdOQiztOFgMlEuFEo2F/view
Certains métaux sont préparés par électrolyse d’une solution aqueuse contenant leurs cations.
plus de 50% de la production mondiale de zinc est obtenue par électrolyse d’une solution de sulfate
de zinc acidifié par l’acide sulfurique.
On observe un dépôt métallique sur l’une des électrodes et le dégagement d’un gaz sur l’autre
électrode.
données : 1F 96500C.mol 1 ; M (Zn) 65, 4 g.mol 1 ; le volume molaire des gaz parfaits dans les
conditions de l’expérience est : VM 24L.mol1 ;
Zn 2 H O2 g
les couples oxydant /réducteur ; ; H 2O(l )
Zn(s) H 2 (g)
les ions sulfates ne participent pas aux réactions chimiques.
. 109
La chimie Organqiue
110
Exemples :
Exemples
2.Acide Craboxylique :
Exemples :
111
NB :
ALCOOL : ACIDE CARBOXYLIQUE :
Nommer un alcane :
(1) (2) (3) (4)
La chaine principale Les radicaux liés à la chaine Un numéro i à Classer les radicaux par ordre
carbonée principale chaque radical alphabétique
(La plus longue chaine)
Alcane alkyle i Abcdefgh ….
i-Alkyle Alcane
III.Estrerificaftion et Hydrolyse
1.Les equations de réactions:
ESTERIFICATION : •
HYDROLYSE :
Une estérification est une réaction entre un alcool Une hydrolyse est une réaction entre un ester et
et un acide. Elle conduit à un ester et de l’eau de l’eau. Elle conduit à un acide et un alcool
4.Etat d'Equilibre :
• L’estérification et de l’hydrolyse sont deux transformations chimiques l’une inverse de l’autre et elles se font
simultanément et se limitent mutuellement
• L'état d'équilibre est la situation pour laquelle la vitesse de la réaction d'estérification est la même que la vitesse
d'hydrolyse de l'ester formé. Les quatre espèces (acide, alcool, ester et eau) coexistent.
• Le taux d'avancement final τ est inférieur à 1.
NB :
On aboutit avec un mélange équimolaire d’acide carboxylique et d’alcool au même état d’équilibre (même limite) qu’avec un
mélange équimolaire d’ester correspondant et d’eau
112
Equation d’estérification CH3COOH + CH3-CH2-OH CH3COOC2H5 + H 2O
Etat initial 1 mol 1 mol 0 0
Etat intermédiaire 1-x 1-x x x
Etat final 1 - xf 1 - xf xf xf
1 1 2 2
Etat final
3 3 3 3
Généralement :
Equation d’estérification CH3COOH + CH3-CH2-OH CH3COOC2H5 + H 2O
Etat initial n mol n mol 0 0
Etat intermédiaire n-x n-x x x
Etat final n - xf n - xf xf xf
1 1 2 2
Etat final .n .n .n
3 3 3 3
5.Rendement de réaction :
Le rendement r d’une réaction est le rapport de la quantité de matière formé expérimentalement n exp et la
quantité de matière formée ntheo si la réaction est considérée comme totale et 0 < r ≤ 1
Le rendement d'une réaction d'estérification entre un acide carboxylique et un alcool dépend de la classe de
l'alcool utilisé. Le tableau suivant donne l'ordre de grandeur du rendement de la réaction en fonction de la
classe de l'alcool :
Classe de l'alcool Primaire Secondaire Tertiaire
Rendement 67 % 60 % 5%
IV.La Sponification
1.La saponification est une réaction chimique transformant un ester en un ion carboxylate et un alcool. Il
s'agit en fait de l'hydrolyse en milieu basique d'un ester. Cette réaction permet la synthèse du savon.
2.Préparation du savon:
• Un savon est un mélange de carboxylate de sodium ( ou de potassium). La chaîne carbonée non ramifiée (saturée ou non)
possède au moins dix atomes de carbone.
• Formule générale des savons : (RCOO- + Na+ ) : savon dur ; (RCOO- + K+ ) : savon mou ou liquide
CH3-COOCH2-CH3 + OH- CH3COO- + CH3-CH2-OH
Ethanoate d’ethyle Ion éthanoate Ethanol
La réaction de saponification est une réaction lente, totale et exothermique
La solution du savon est une solution mousseuse et détergente, les ions carboxylates forment autour de la surface de l’eau un
ruban , les tètes s’enfoncent dans l’eau et les queues s’enfoncent dans les substances grasses
113
4.Chauffage à reflux:
- En chauffant, on augmente la température du mélange réactionnel, on accélère la réaction de saponification qui est une
réaction lente à température ambiante.
- Le chauffage à reflux permet de condenser les vapeurs des réactifs et des produits grâce au réfrigérant à bulles et de les
faire retourner à l'état liquide dans le ballon
Etape (2) - À la fin du chauffage verser le mélange chaud dans le bécher contenant l'eau salée
froide.
Le savon est peu soluble dans l'eau froide et salée : le savon précipite en grande partie
(relargage) ;
Etape (3)
Micelle
114
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EXERCICE 1 | Examen PC 2012 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1DKKEr1nnpYWAzbIKY1O1eOIH52v70o6V/view
Le composé organique éthanoate-3 méthyle buthyle est caractérisé par une bonne odeur qui ressemble à celle de la banane , il est
ajouté comme parfum dans quelques confiseries et des boissons et le yourte .
Cette partie de l’exercice a pour objectif l’étude cinétique de la réaction de l’hydrolyse de l’éthanoate-3 méthyle buthyle et la
détermination de la constante d’équilibre de cette réaction .
Données :
O
La formule semi développée de l’éthanoate-3 méthyle buthyle noté E : H3C C
Masse molaire du composé E : M(E) = 130 g.mol-1 . O CH2 CH2 CH CH3
Masse volumique du composé E : ρ(E) = 10,87 g.ml-1 .
Masse molaire de l’eau : M(H2O) = 18 g.mol . -1
CH3
Masse volumique de l’eau : ρ(H2O) = 1 g.ml-1 .
On verse dans un ballon le volume V(H2O) = 35 mL d’eau distillée et le met un bain marie de température constante et on lui ajoute le
volume V(E) = 15 mL du composé E , et on obtient un mélange de volume V = 50 mL .
1- Déterminer le groupe caractéristique du composé E .
2- Écrire l’équation de la réaction modélisant l’hydrolyse du composé E en utilisant les formules semi développées .
3- On suit l’évolution de l’avancement x(t) de la réaction en fonction du temps et on obtient la courbe suivante .
x(mol) 1
0,09
0,08
(Δ)
0,07
0,06
0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0 t(min)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
a.La vitesse volumique de la réaction est exprimée par v(t) = 1 . dx(t) , avec V le volume total du mélange ,
V dt
calculer en mol.L-1.min-1 la valeur de la vitesse à l’instant t = 20 min .La droite T représente la tangente à la courbe au point
d’abscisse t = 20 min .
b.Déterminer graphiquement l’avancement final xf et le temps de demi-réaction t1/2 .
4- Dresser le tableau d’avancement du système chimique et déterminer la composition du mélange à l’équilibre .
5- Déterminer la constante d’équilibre K associée à l’hydrolyse du composé E .
EXERCICE 2 | Examen SVT 2016 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1sZRUHh9WdTJ7sr57JhCHlK4iAaou6lM9/view
L'acide benzoïque est utilisé dans la préparation des esters odorants comme le benzoate de méthyle
C6 H 5 - COO - CH 3 , qui est préparé à partir de la réaction d’estérification entre l’acide benzoïque et le
méthanol en présence d'acide sulfurique selon l'équation:
C6 H 5 - COOH +CH 3 - OH C6 H 5 - COO - CH 3 H 2O
On réalise l'estérification à partir d’un mélange équimolaire contenant n = 0,3 mol d’acide benzoïque
et n = 0,3 mol de méthanol. La constante d’équilibre K associée à l'équation de la réaction
d'estérification est K = 4 .
Citer le rôle joué par l'acide sulfurique au cours de cette réaction.
Dresser le tableau d’avancement correspondant à cette réaction d'estérification.
n. K
Montrer que l'expression de xéq l’avancement de la réaction à l’équilibre s'écrit: xéq = .
(1+ K )
Déterminer la composition du mélange à l'état d'équilibre du système chimique.
Calculer la valeur du rendement r de la réaction.
On ajoute une quantité d'acide benzoïque au système chimique en état d'équilibre.
Répondre par Vrai ou Faux aux propositions a, b et c suivantes :
115
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Donner le nom du groupement fonctionnel délimité par un trait pointillé fermé dans la forme topologique de
chacune des molécules d’acide salicylique et d’acide acétylsalicylique.
Citer les deux caractéristiques de cette transformation.
Choisir, parmi les montages expérimentaux (1), (2) et (3) le montage utilisé pour réaliser cette
synthèse.
116
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EXERCICE 4 | Examen PC 2018 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1RhMdK2867zF6KKf_DAXovAGjy-_wrinp/view
1. Hydrolyse de l’éthanoate de méthyle
On mélange dans un erlenmeyer 0,6mol d’éthanoate de méthyle pur CH 3 - CO 2 - CH 3 avec
0,6mol d’eau distillée. On ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à
reflux le mélange réactionnel pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit.
A l’équilibre, il reste 0,4mol d’éthanoate de méthyle.
1.1. Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
1.2. Citer deux caractéristiques de cette réaction.
1.3. Choisir parmi les montages expérimentaux (a), (b) ou (c) , le montage utilisé pour le chauffage à reflux.
G (mS)
25
20
15
10
5
t (min)
0 15 30
117
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x
2.2.1. Déterminer G 1/2 , la conductance du mélange réactionnel quand x = max , x max étant
2
l’avancement maximal de réaction.
2.2.2. Trouver, en minutes, la valeur du temps de demi-réaction t1/2 .
EXERCICE 5| Examen PC 2016 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1hrkBEsfb98UpjGqBHm_byvuIy116n3X0/view
On mélange dans un ballon 1 mol d’éthanoate d’éthyle pur avec 1 mol d’eau distillée, on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et on chauffe à reflux le mélange réactionnel
pendant un certain temps. Une réaction chimique se produit.
A l’équilibre, il reste 0,67 mol d’éthanoate d’éthyle.
Quel est le rôle de l’acide sulfurique ajouté ?
Citer deux caractéristiques de cette réaction.
Ecrire l’équation de la réaction chimique étudiée en utilisant les formules semi-développées.
Calculer la constante d’équilibre K associée à l’équation de cette réaction chimique.
II. Etude de la réaction de l’éthanoate d’éthyle avec l’hydroxyde de sodium
On introduit, à la date t = 0, la quantité de matière n0 de l’éthanoate d’éthyle dans un bécher
contenant la même quantité de matière n0 d’hydroxyde de sodium Na (aq) + -
+ HO(aq) de concentration
c0 = 10 mol.m-3 et de volume V0 .
On considère que le mélange réactionnel obtenu a un volume V V0 =10-4 m3 .
L’équation associée à la réaction chimique s’écrit :
C4 H8O2 + HO– aq
A – aq + B aq
–
Ecrire la formule semi-développée de l’espèce chimique A et donner son nom.
Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
On suit l’évolution de la réaction en mesurant la conductivité du mélange réactionnel à des
instants différents.
Le graphe ci-dessous représente σ(t) ainsi que la tangente (T) à l’origine.
(mS.m-1)
250
200
150
100 (T)
50
t (min)
0 15 30
118
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EXERCICE 6| Examen PC 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1qhXJIwtX05uvhYfIYSWJIDlYqIZc3wcc/view
Pour synthétiser l’éthanoate d’éthyle, un technicien de laboratoire a préparé une série de tubes à
essai contenant chacun un volume V = 34,5 mL d’éthanol pur et 0,6 mol de l’acide éthanoïque.
Après avoir scellé ces tubes, il les a placés simultanément dans un bain-marie régulé à 100°C .
Pour suivre l’évolution du système chimique aux divers instants t, le technicien sort un tube du
bain- marie et le place dans de l’eau glacée, puis il dose la quantité d’acide restante dans ce tube
par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration connue.
La courbe de la figure ci-dessous représente l’évolution de la quantité de matière n de l’acide
éthanoïque restante dans le tube en fonction du temps.
Données : n (mol)
- La masse molaire de l’éthanol:
M (C 2 H 5 OH) = 46 g.mol -1 ;
0,4
- La masse volumique de
l’éthanol : ρ = 0,8 g.cm -3 .
0,2
t (h)
(2)
pH-mètre 4.74
(3)
Montrer que le mélange réactionnel dans chaque tube est équimolaire à l’état initial.
Ecrire, en utilisant les formules semi développées, l’équation de la réaction produite dans chaque tube.
119
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EXERCICE | Examen PC 2010 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1CMYXlxrSX5eT9zUx5-nrcW_GeC_c8-7o/view
Données :
Toutes les mesures ont été effectuées à 25°C ;
Le tableau suivant donne les noms des réactifs et des produits et quelques valeurs
qui les caractérisent.
+
+ CH3-COOH
120
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EXERCICE 7| Examen SM 2015 S.R | 35 min
Lien de correction :https://drive.google.com/file/d/1x41hg1sEPge2aiZaoajDx6Lmlm01pKsi/view
On introduit dans un erlenmeyer, maintenu dans la glace, n1 0, 2 mol d’acide éthanoïque et
n 2 0, 2 mol de menthol et quelques gouttes d'acide sulfurique concentré. Le mélange ainsi obtenu a un
volume V 46 mL .
On répartit à volumes égaux le mélange dans des tubes à essais, qu’on scelle hermétiquement.On
plonge simultanément les tubes dans un bain marie à la température et on déclenche le chronomètre.
A intervalles de temps réguliers, on ressort un tube à essai du bain marie et on le place dans de l’eau
glacée puis on dose l’acide restant par une solution d’hydroxyde de sodium Na (aq) HO(aq) .
Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe d'évolution de la quantité de matière de l’acide
éthanoïque restant dans l’erlenmeyer en fonction du temps : n r f (t) .la droite (T) représente la
tangente à la courbe à t 0 .
2-1-Quel est le rôle de l’acide sulfurique et de l’eau glacée dans cette réaction ?
2-2-Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction de l’acide éthanoïque restant avec la solution
d’hydroxyde de sodium.
2-3-Choisir la réponse juste parmi les propositions suivantes :
a- L’élévation de la température conduit à l’augmentation du rendement de la réaction d’estérification.
b-Sous une température donnée, la vitesse volumique de la réaction d’estérification diminue avec le temps.
c- La constante d’équilibre dépend de la composition initiale du mélange réactionnel.
d- L’estérification est une réaction rapide et totale.
2-4- Ecrire l’équation chimique modélisant la réaction d’estérification (On symbolise le menthol par
R OH ).
2-5 –Déterminer en mol.L1.min 1 la valeur de la vitesse volumique de la réaction à l’instant t=0 .
2-6- Déterminer la valeur de t1/2 le temps de demi- réaction.
2-7- Calculer le rendement de la réaction d’estérification.
2-8- On refait l’expérience précédente, dans les mêmes conditions expérimentales, en utilisant un
mélange contenant n ac 0,3mol d’acide éthanoïque et n al 0, 2 mol de menthol.
Déterminer, à l’équilibre, les quantités de matière de l’ester formé et de l’acide éthanoïque restant dans
le mélange.
nr(mol)
(T)
0,40
0,02
0 04 t(min)
121
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EXERCICE 8 | Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction :
Plusieurs fruits contiennent des esters à gout distingué. Par exemple le gout d’anan as est dû au butanoate
d’éthyle, qui est un ester de formule développée :
Pour satisfaire les besoins de l’industrie alimentaire en cet ester, on utilise un ester
identique à l’ester naturel extrait de l’ananas, mais synthétisé plus facilement et moins chère.
On donne :
Masses molaires : M(O) = 16 g.mol-1, M(C) = 12 g.mol-1, M(H) = 1 g.mol-1.
1- On obtient le butanoate d’éthyle par réaction entre un acide carboxylique (A)
avec un alcool (B) en présence d’acide sulfurique, selon l’équation suivante :
122
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O
CH3 CH2 CH2 C Et 0,12 mol de l’alcool (B) de formule : CH3 CH CH2 CH2 OH
OH
CH3
On ajoute au mélange quelques gouttes d’acide sulfurique concentré et quelques pierres ponces.
1
Après chauffage, il se forme un composé ( E ) de masse molaire M(E) 158g.mol .
Le graphe x f (t) donne l’évolution de l’avancement x de la réaction en fonction du temps t , (fig1).
La droite représente la tangente à la courbe x f (t) à l’instant t 0 .
Donner la définition du temps de demi-réaction et déterminer sa valeur .
Calculer graphiquement la valeur x(mol) 1
de la vitesse volumique v(0) à l’instant t 0 .
II. Rendement de la réaction 0,08
Écrire, en utilisant les formules
semi-développées , l’équation de la synthèse 0,07
du composé (E) à partir de l’acide (A) 0,06
et l’alcool (B) et donner le nom du composé
0,05
(E) suivant la nomenclature officielle.
Calculer la quantité de matière 0,04
123
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Le composé (A) possède un goût et une odeur de banane , il est utilisé comme composé
additif dans l’industrie alimentaire , le composé (B) est utilisé dans l’industrie des parfums.
Données :
Masses molaires moléculaires :
M(A) = M(B) = 130 g.mol-1 ; M(H2O) = 18,0 g.mol-1
Masse volumique de l’eau : (H2O) = 1,00 g.mL-1
Masse volumique du composé A : (A) = 0,87 g.mL-1
Constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO- à 25°C: KA = 1,80.10-5.
Produit ionique de l’eau à 25°C: Ke = 10-14.
I- Groupement fonctionnel
Donner le groupe caractéristique commun aux deux composés (A) et (B) .
Donner la formule semi développée de l’acide et de l’alcool qui donnent par réaction chimique le
composé (A) .
II- Etude de l’hydrolyse du composé (A)
On dissout 30 mL de l’éthanoate 3-méthylbutyle dans un volume d’eau pour obtenir un mélange
réactionnel de volume 100 mL.
On répartit 50 mL de ce mélange dans 10 béchers de telle sorte que chaque bécher contient 5 mL du
mélange réactionnel et on garde 50 mL de ce mélange dans un ballon .
A l’instant t = 0 on place les dix béchers et le ballon dans un bain marie de température constante .
A un instant t , on fait sortir un bécher du bain marie et on le place dans de l’eau glacée ; et on dose
la quantité de matière n de l’acide formé par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de
concentration CB . 1
nT (mol)
On réalise ce dosage en présence d’un indicateur
coloré convenable . (T)
On répète la même opération pour les autres 0.08
béchers à des instants différents.
On désigne par VBE le volume de la solution 0.06
d'hydroxyde de sodium correspondant
à l’équivalence . 0.04
Les résultats de ce dosage permettent
d’obtenir la courbe de l’évolution de la
0.02
quantité de matière nT de l’acide formé dans
le ballon en fonction du temps n T f (t) ,figure(1) . t (min)
0 40 80 120
1-Réaction du dosage
Ecrire l’équation de la réaction du dosage .
Exprimer la constante d’équilibre K associé à l’équation du dosage en fonction de la constante
d’acidité KA du couple CH3COOH/CH3COO- et la constante Ke .
Calculer la valeur de K .
On considère que la réaction du dosage est totale .
Exprimer la quantité de matière n de l’acide contenu dans le bécher à un instant t en fonction de CB et VBE .
124
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2
eme
2 partie : synthèse d’un ester
Afin de comparer les actions de l’acide butanoïque et de l’anhydride
butanoïque sur le propan-1-ol , on réalise deux synthèses en utilisant
le dispositif de la figure (2) : Ballon
- 1ère synthèse : on introduit dans le ballon une quantité
de matière ni de propan-1-ol et de l’acide butanoïque en excès .
- 2ème synthèse : on introduit dans le ballon la même quantité
de matière ni de propan-1-ol et de l’anhydride butanoïque en excès.
Les courbes (1) et (2) représentent respectivement
l’avancement de la 1ère et de la 2ème synthèse
en fonction du temps t , figure (3) . x (mol) 3
(2)
Donner le nom du dispositif utilisé pour cette 0,15
synthèse , justifier son choix.
En utilisant les formules semi- développées , 0,1 (1)
écrire l’équation chimique de la 2ème synthèse .
A partir des deux courbes expérimentales 0,05
(1) et (2), déterminer le rendement de
la première synthèse .
0 10 20 30 t(min)
Pour comparer la réaction de l’acide butanoïque et la réaction de son anhydride sur l’éthanol, on
réalise séparément deux expériences à la même température.
– La première expérience: On introduit dans un ballon la quantité n0 = 0,3mol d’éthanol, la
même quantité n0 d’acide butanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré ; puis on
chauffe à reflux le mélange. Une réaction d’estérification se produit.
– La deuxième expérience: On introduit dans un autre ballon la quantité n0 = 0,3mol
d’anhydride butanoïque et la même quantité n0 d’éthanol, puis on chauffe à reflux le mélange. Une
réaction chimique se produit.
Les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous représentent respectivement, l’évolution temporelle de
l’avancement de la réaction lors de la première et de la deuxième expérience.
x (mol)
(2)
0,3
0,2
(1)
0,1
0 20 40 t(min)
Quel est l’intérêt d’un chauffage à reflux ?
Déterminer pour chaque expérience, la valeur du temps de demi-réaction t1/ 2 . En déduire la
réaction la plus rapide.
Déterminer pour chaque expérience, le taux d’avancement final de la réaction. En déduire
laquelle des deux réactions chimiques est totale.
En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de la réaction chimique qui se
produit lors de la deuxième expérience.
125
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EXERCICE 11| Examen SM 2018 S.N | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/12-v7qEBLhRAGTneBxzNAH-YRwdwe6MTi/view
O
Le 2-méthylpropanoate d’éthyle de formule semi-développée
un ester à odeur de fraise. L’hydrolyse de cet ester ,noté E , CH3 CH C O CH2 CH3 est
conduit à la formation d’un acide et d’un alcool. CH3
n(mmol)
On réalise deux mélanges
équimolaires de l’ester E et
d’eau. Le volume de chaque
mélange est V0 .
Les courbes (1) et (2) de la (1)
figure ci-contre représentent 450
(2)
l’évolution au cours du temps,
400
de la quantité de matière de (T) t(min)
l’ester E à une même 350
0 5 10
température . L’une des deux
courbes est obtenue en réalisant cette hydrolyse sans catalyseur.
2-1- Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation modélisant la réaction qui se produit.
2-2- Déterminer graphiquement le temps de demi- réaction dans le cas de la transformation
correspondant à la courbe (1).
2-3-Indiquer, en justifiant la réponse, la courbe correspondant à la réaction d’hydrolyse sans catalyseur.
2-4- En utilisant la courbe (2), déterminer en mol.L1.min 1 la vitesse volumique de réaction à l’instant
t1 5min ((T) représente la tangente à la courbe (2) au point d’abscisse t1 ).On prend le volume du
mélange réactionnel V0 71 mL .
EXERCICE 12| Examen SM 2017 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1UZ2-nyCfhCVxRhCy9bxqmGbt1DD9QHqq/view
Les esters sont des substances organiques, caractérisés par des arômes spécifiques. Ils sont utilisés
dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique... Ils peuvent être extraits de certaines substances
naturelles comme ils peuvent être synthétisés aux laboratoires.
On étudie dans cette partie la réaction de l’acide méthanoïque avec le propan -1-ol (C3H7 OH) .
On donne la masse molaire : M(HCOOH) 46g.mol1 .
En chauffant, à reflux, à une température constante, un mélange (S) contenant n1 0, 2 mol d’acide
méthanoïque et n 2 0, 2 mol de propan-1-ol , on obtient un composé organique et de l’eau. On choisit
l’instant du début de la réaction comme origine des dates ( t 0 ).
1- Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
Au cours d’une réaction d’estérification :
a- la quantité de matière de l’ester formé diminue en éliminant l’eau.
b- le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
c-le quotient de réaction diminue .
d- la vitesse volumique de la réaction augmente au cours de l’évolution temporelle du système.
2-Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation chimique modélisant la réaction qui a
lieu. Donner le nom du composé organique formé.
3-A un instant de date t1 , la masse de l’acide restant est m 6,9g .
Sachant que le rendement de cette réaction est r 67% , montrer que l’état d’équilibre n’est pas
encore atteint à cet instant .
126
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EXERCICE 13| Examen SM 2014 S.R | 35 min
Lien de correction : https://drive.google.com/file/d/1oiReC6OH9A3Q4yte-H-Bf6gv22FJTrtv/view
L’oléine est un corps gras constituant majoritaire de l’huile d’olive , c’est un triglycéride qui peut
être obtenu par la réaction du glycérol avec l’acide oléique .
Pour préparer le savon , on chauffe à reflux , une fiole contenant une masse m 10,0g d’huile
d’olive(oléine ) et un volume V 20mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
C 7,5mol.L1 et un volume V 10mL de l’éthanol et des pierres ponce .On chauffe le mélange
réactionnel pendant 30min puis on le verse dans une solution saturée de chlorure de sodium .Après
agitation et refroidissement du mélange , on sèche le solide obtenu et on mesure sa masse , on
trouve alors m 8,0g .
Données : glycérol : CH2OH CHOH CH2OH ; Acide oléique : C17 H33 COOH
Masses molaires en g.mol1 :
Composé oléine savon
Masse molaire en g.mol-1 M(O)=884 M(S)=304
Expliquer pourquoi on verse le mélange réactionnel dans une solution saturée de chlorure de
sodium.
Ecrire l’equation de la reaction du glycerol avec l’acide oleique .Préciser la formule semi-
développée de l’oléine .
Ecrire l’équation de la réaction de saponification et déterminer la formule chimique du savon en
précisant la partie hydrophile de ce produit.
On suppose que l’huile d’olive n’ est constitué que d’oléine. Montrer que l’expression du
m M (O)
rendement de la réaction du saponification s’écrit sous la forme r . .Calculer r .
3m M ( S )
Partie II : Préparation d’un ester
Les esters sont des substances organiques, caractérisés par des arômes spécifiques. Ils sont utilisés
dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique... Ils peuvent être extraits de certaines substances
naturelles comme ils peuvent être synthétisés aux laboratoires.
On étudie dans cette partie la réaction de l’acide méthanoïque avec le propan -1-ol (C3H7 OH) .
On donne la masse molaire : M(HCOOH) 46g.mol1 .
En chauffant, à reflux, à une température constante, un mélange (S) contenant n1 0, 2 mol d’acide
méthanoïque et n 2 0, 2 mol de propan-1-ol , on obtient un composé organique et de l’eau. On choisit
l’instant du début de la réaction comme origine des dates ( t 0 ).
Choisir la proposition juste parmi les affirmations suivantes :
Au cours d’une réaction d’estérification :
a- la quantité de matière de l’ester formé diminue en éliminant l’eau.
b- le temps de demi-réaction diminue si on utilise un catalyseur.
c-le quotient de réaction diminue .
d- la vitesse volumique de la réaction augmente au cours de l’évolution temporelle du système.
Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation chimique modélisant la réaction qui a
lieu. Donner le nom du composé organique formé.
A un instant de date t1 , la masse de l’acide restant est m 6,9g .
Sachant que le rendement de cette réaction est r 67% , montrer que l’état d’équilibre n’est pas
encore atteint à cet instant .
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Prof.Zakaryae Chriki aebc
EXERCICE 14| Examen SM 2012 S.R | 35 min
Lien de.correction :https://drive.google.com/file/d/1oa5jnxkHtXjO6aKNui5kfMhGllIVWFPs/view
Les fruits contiennent des espèces chimiques organiques ayant un arôme caractéristique des
esters .
On peut préparer un ester de formule brute CnH2nO2 à partir d’un acide carboxylique CxH2x O2
et d’un alcool CyH(2y+2)O . Dans des conditions précises on peut regénérer ces deux
composés par l’hydrolyse de l’ ester .
L’objectif de cette partie est la détermination de la formule semi développée d’un ester E à
partir de l’étude de l’hydrolyse de l’ester.
-
Données : - Le produit ionique de l’eau à 25°C : Ke = 1,0.10-14 .
- La masse molaire de l’eau : M(H2O) = 18 g.mol-1 .
- La densité de l’ester E par rapport à l’eau : d = 0,9 .
- La masse volumique de l’eau : re =1g.mL-1.
- les masses molaires atomiques : M(H)=1g.mol-1 ; M(C)=12g.mol-1 ; M(O)=16g.mol-1 ;
Pour étudier l’hydrolyse d’un ester E à l’état liquide, de formule brute C4H8O2 , on réalise l’expérience
suivante :
· On répartit à égalité la quantité de matière n1=0,05mol de l’ester E dans dix tubes à essai et on
ajoute dans chaque tube à essais une quantité d’eau froide et une goutte d’acide sulfurique
concentré de telle façon que chaque tube à essai contient V1=5mL du mélange .
· On met dans un bécher n2=n1=0.05mol de l’ester E et une quantité d’eau froide et quelques gouttes
d’acide sulfurique concentré pour avoir dans le bécher le volume V2=50mL du mélange .
· A l’instant t=0 , on place les tubes à essai et le bécher dans un bain marie maintenu à une
température constante q=80°C .
On modélise la transformation de l’hydrolyse de l’ester E par une réaction chimique dont l’équation
est : C4 H8O2 + H 2O ¬¾¾¾ ¾® Cx H 2x O2 + Cy H 2y+2O
1- On fait sortir un des tubes à essai à une date t et on le met dans de l’eau glacée , puis on dose l’acide
formé dans le tube à essais à l’aide d’une solution S d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
CB = 5,0.10-1 mol.L-1 en présence d’un indicateur coloré convenable .
La constante d’équilibre associée à l’équation de la réaction du dosage de l’acide produit par
l’hydrolyse de l’ester E vaut K=1,6.109 à 25°C.
1.1- Ecrire l’équation de la réaction du dosage.
-
1.2- Calculer la constante d’acidité KA du couple C x H 2 x O 2 / C x H 2 x -1O 2 à 25°C .
1.3- Préciser parmis les indicateurs colorés suivants l’indicateur coloré convenable à ce dosa ge .
Justifier la réponse .
Indicateur coloré Zone de virage nE(mmol)
Héliantine 4,4 - 3,1
Rouge de méthyle 6,2 - 4,4
phénolphtaléine 10 - 8,2
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Prof.Zakaryae Chriki aebc
.اللهم اجعل التوفيق من نصيب كل من استفاد من هذا العمل وأسألكم الدعاء والرحمة ألبي وأمي
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عزيزي التلميذ,عزيزتي التلميذة
لكي يتحقق ما نطمح إليه من وراء هذا العمل ينبغي إتباع الطريقة التالية أثناء معالجة التمارين:
قراءة التمرين بتمعن ومحاولة تذكر المكتسبات السابقة و الدروس المنجزة المرتبطة بها.
تصحيح األجوبة الخاطئة و البحث عن األسباب التي أدت إليها.
أملي أن يساعد هذا الكتاب بقدر ما بذل من جهد من أجل تحسين مستواكم الدراسي من جهة و الجتياز االمتحان
االشهادي من جهة أخرى .
اللهم اجعل التوفيق من نصيب كل من استفاد من هذا العمل وأسألكم الدعاء والرحمة ألبي وأمي.