Democratic Republic of Congo-Fre2006
Democratic Republic of Congo-Fre2006
Democratic Republic of Congo-Fre2006
MAI 2006
1
TABLE DES MATIERES
1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………………………….5
2.1.1 Géologie…………………………………………………………………………………………………………7
2.1.2 Climat…………………………………………………………………………………………………………….7
2.1.3 Ressources en eau………………………………………………………………………………………… 8
2.1.4 Sols………………………………………………………………………………………………………………..9
2.1.5 Ressources végétales…………………………………………………………………………………….9
2.2 Population………………………………………………………………………………………………………………10
2.3 Caractéristiques socio-économiques…………………………………………………………………….14
2.4 Identification des acteurs impliqués dans la dégradation des terres et la
Déforestation…………………………………………………………………………………………………….....14
2
4.2.2 des terres et la déforestation……………………………………………………………… 29
4.2.3 Sur le plan institutionnel……………………………………………………………………………30
4.2.4 Statut juridique du Comité National de Lutte contre la
désertification (CN/LCD)………………………………………………………………………… 31
4.2.5 Au niveau financier…………………………………………………………………………………….32
3
8.4.4 Sous-programme 4 : Aménagement et gestion durable des forêts
de la République Démocratique du Congo………………………………………………….63
8.4.5 Sous-programme 5 : Reconstitution des écosystèmes dégradés
et amélioration des systèmes de production……………………………………………..65
4
INTRODUCTION
L’article 6 de cette même annexe rappelle que le PAN «doit s’inscrire dans
un processus plus vaste d’élaboration de politiques nationales pour le
développement durable des pays africains touchés et en constituent un élément
essentiel.»
5
C’est la raison pour laquelle le PAN de la RDC s’articule autour des stratégies
de planification macroéconomique nationales tels que le DSRP (Document de
Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté), l’ODM (Objectifs du Millénaire) et
l’UNDAF (…) et prend également en compte les orientations stratégiques du
processus de planification environnementale (élaboration du PNAE et des stratégies
de mise en œuvre des autres conventions environnementales, notamment la
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et la
Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique).
Le présent PAN est basé d’une part sur des informations recueillies lors des
ateliers de concertation qui ont permis de prendre en compte les perceptions et
propositions des représentants des différents acteurs issus des toutes les Provinces
du pays, et d’autre part sur l’exploitation et l’analyse des données relative au
cadre biophysique et socio-économique national, aux stratégies nationales et sous-
régionales de lutte contre la dégradation des terres, et enfin au domaine de
coopération des partenaires au développement. Il a pour ambition d’être le cadre
stratégique de référence en matière de lutte contre la dégradation des terres et la
déforestation en RDC.
6
2. ETAT DES LIEUX
2.1.1. Géologie
Au centre, la Cuvette est une vaste dépression vers laquelle convergent les
éléments du réseau hydrographique. Elle est le domaine de la grande forêt qui
déborde largement sur les plateaux et les montagnes de la périphérie (carte 2)
(BEAU, 2004)
2.1.2. Climat
7
1°C. Les précipitations annuelles varient entre 1.600 et 2.000 mm. Sous ce
climat, la saison sèche dure moins de 2 mois (carte 3) ;
• climat tropical humide : dont les températures de mois de mars et Juillet
peuvent respectivement atteindre 28 et 21°C. L’amplitude thermique varie
entre1 et 3°C. Quant aux précipitations annuelles, elles sont généralement
comprises entre 1.200 et 1.600 mm. La durée de la saison sèche est
comprise entre 2 et 4 mois ;
• climat tropical à tendance aride : dont les températures du mois de mars et
juillet peuvent se situer entre 28 et 22°c à l’Ouest (Bas-Congo) et celle de
novembre et juillet entre 24 et 16°C au Sud-Est (Sud Katanga) l’amplitude
thermique annuelle est supérieure à 3°C et peut même dépasser 5°C. Les
précipitations annuelles sont généralement comprises entre 1.000 et 1.200
mm. La durée de la saison sèche est supérieure à 4 mois et peut atteindre 6
mois ou plus ;
• climat de montagne : on le rencontre généralement à l’Est du pays ; il est
tempéré par l’altitude. Les températures d’octobre et de juillet varient
entre 25 et 20°C. L’amplitude thermique est proche de 4°C, les
précipitations annuelles dépassent 1000 mm dans le Katanga et 1.200 mm à
l’Est et au Nord-Est.
8
Mukamba, etc. Le système fluvial couvre environ 34.000 km² sur un réseau de plus
de 33.000 km² constitué par le fleuve, ses principaux affluents et rivières
secondaires.
La RDC possède également environ 40 km de façade maritime couvrant une
superficie de plus ou moins 2.000 km² de plan d’eau. Le potentiel halieutique
national est évalué à quelques 707.000 tonnes maximum dont environ 63% seraient
dans les eaux de grands lacs de l’Est (Tanganyika, Edouard et Kivu), 28% dans le
système fluvial, 8% dans les lacs de dépression et ceux de retenue du Katanga, 1%
dans les eaux maritimes de la côte atlantique.
2.1.4. Sols
• la forêt ombrophile,
• la forêt ombrophile de transition,
• la forêt afromontagnarde,
• la bambousaie afromontagnarde,
• les forêts sèches Zambéziennes (muhulu),
• les forêts claires Zambéziennes (miombo),
• les forêts claires Soudaniennes,
• la bambousaie (oxytenantera),
• la forêt sclérophylle du littoral,
• les mangroves,
• la savane boisée,
• la savane herbeuse.
9
• les forêts denses humides de basses altitudes (surtout dans la cuvette
centrale et le Bas-fleuve) ;
• les forêts denses de montagne (à l’Est) ;
• les forêts claires et savanes arborées.
2.2. POPULATION
10
Selon les projections optimistes de l’UNFPA, elle pourra atteindre 92, 20 millions
d’ici 2020 avec un impact réel sur les ressources naturelles du pays.
1
Sébastien MALELE MBALA, Situation des ressources génétiques forestières de la République Démocratique du Congo,
Rapport préparatoire à l’Atelier régional sur la conservation et la gestion durable des ressources génétiques forestières, mai
2002, p. 3.
11
L’analyse de l’évolution de l’économie congolaise nécessite la prise en
considération des époques qui l’ont caractérisée.
De juin 1967 à décembre 1972, il y eut une réforme monétaire qui avait pour
objectif de relever le niveau des revenus des exportations, exprimés en monnaie
nationale et d’augmenter par le fait même les recettes fiscales, pour équilibrer les
finances publiques et freiner l’inflation monétaire.
12
Le coût économique, social, politique et environnemental (déforestation,
érosion, maladies) des conflits que connaît le pays est très élevé mais aussi difficile
à évaluer. Cette situation a plongé la RDC dans une crise multiforme dont l’un des
effets est l’aggravation de la pauvreté. Globalement, l’économie congolaise est
plus tenue par l’informel que le formel.
13
Malheureusement, cet approvisionnement est souvent interrompu par des
coupures intempestives liées à des problèmes techniques résultant de la vétusté du
matériel et de la pénurie en carburant. Cette situation tant au niveau des
ménages, des villes et des secteurs économiques, constitue un handicap sérieux au
développement industriel du pays, mais aussi un obstacle au plan de lutte contre la
pauvreté, l’objectif prioritaire du millénaire. Ce qui pousse entre autre la majorité
de congolais à recourir au bois de feu (42,6 millions de mètres cubes/an) et au
charbon de bois pour résoudre leurs problèmes énergétiques.
14
Tableau 1 : Acteurs impliqués dans la dégradation des terres et la déforestation
En République Démocratique Congo
15
Catégorie d’acteurs Responsabilités dans la dégradation des
terres et la déforestation
ONG (1) Insuffisance de l’expertise
(2) manque d’encadrement de la
population, des producteurs agricoles et
des charbonniers
(3) faiblesse et/ou manque de vulgarisation
(4) insuffisance du personnel
(5) insuffisance de moyens financier,
logistique et matériel
(6) mauvaise gestion
(7) non respect des Termes de Référence
Secteur privé (8) exploitation forestière non planifiée et
mal exécutée
(9) exploitation minière mal orientée
(10) faible intérêt pour la gestion durable
des ressources naturelles
(11) recherche de gain facile
(12) absence d’études d’impacts
environnementaux
Partenaires au développement (13) lenteurs dans la mobilisation des fonds
pour la mise en œuvre des
projets/programmes
16
3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET LA DEFORESTATION ET
DE SES PRINCIPALES MANIFESTATIONS EN RDC
17
Tableau 2 : Principales causes de la dégradation des terres et de la
déforestation
18
inadéquat et exacerbées par un contexte politique défavorable, caractérisé par
une instabilité et des conflits destructeurs de l’environnement.
4. le recul important de la forêt suite à une agriculture itinérante sur brûlis, une
exploitation anarchique aux fins de bois d’énergie et une exploitation minière
peu soucieuse de l’environnement. On note sur l’ensemble du territoire national
près de 10 000 bûcherons et charbonniers qui provoquent la déforestation de
près de 200 000 ha de forêts sur le pourtour de la cuvette centrale. Le « secteur
moderne » contribue également de manière significative à ce déboisement, eu
égard aux superficies déjà concédées (plusieurs millions d’ha) et à l’importance
des prélèvements opérés (plusieurs millions d’ha).
Le document du PNAE estime à environ 1 700 000 ha, soit 29% de l’ensemble
des terres cultivées, les superficies abandonnées jadis occupées par les cultures
pérennes. Cela constitue un danger par rapport à la sécurité alimentaire et à la
perte de revenus des paysans, contribuant fortement à la pauvreté rurale.
19
Cette situation est souvent la cause de conversion professionnelle d’agriculteurs
vers un domaine plus lucratif qui est celui de bûcheron/charbonnier, creuseurs des
matières précieuses, aggravant ainsi les agressions sur les forêts et la terre.
20
4. ANALYSE DES ACTIONS MENEES OU EN COURS EN RDC POUR LUTTER
CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES
C’est ainsi que, pour pallier cette lacune, diverses initiatives ont été prises,
avec la création de structures administratives et de gestion de l’environnement
(Ministères, Instituts, Bureau d’Etudes, etc.). En même temps, le pays avait aussi
élaboré des plans sectoriels d’orientation et de gestion couvrant quelques
domaines importants de l’environnement (Plan Forestier Tropical, Plan National
d’Action Environnemental, Stratégie Nationale et Plan d’Action de la Diversité
Biologique, Communication Nationale Initiale sur les Changements Climatiques,
Plan Directeur du Développement Agricole et Rural, Plan Directeur des Pêches,
Plan d’Action National pour l’habitat).
21
La République Démocratique du Congo bénéficiant du leadership du Canada,
a élaboré en 1990 son Plan d’Action Forestier Tropical. Pour les cinq domaines
prioritaires du PAFT, la République Démocratique du Congo a retenu 97 actions à
entreprendre à court, moyen et long termes, dans le but d’harmoniser le secteur
forestier avec les autres secteurs économiques du pays et des autres Etats de
l’Afrique centrale. Parmi ces actions prioritaires, 48,3 % portent sur les volets
relatifs à la foresterie paysanne et communautaire et à l’utilisation des terres.
Malgré quelques financements ponctuels qui ont été octroyés pour des
actions formulées pour les aires protégées de l’Est du pays, la mise en œuvre de
ce Plan d’Action Forestier National n’est pas encore effective jusqu’à ce jour.
Une table ronde des bailleurs de fonds devra être organisée en collaboration
avec le Ministère du Plan et le Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) pour susciter l’intervention des bailleurs de fonds et de la
communauté internationale en vue du financement du Plan Environnemental.
22
4. Le Plan Décennal de Reboisement
23
Ce Projet vise par ses actions multiformes à :
24
Ce programme a bénéficié de l’appui du Programme des Nations Unies pour
le Développement et de la Banque Mondiale et s’est effectué en trois étapes, à
savoir :
Il s'est arrêté avant terme, en 2000, sans avoir atteint totalement ses
objectifs.
25
4.1.5. Pour le compte du Ministère de l’Energie
Il a pour objectifs :
- La stabilisation du cadre macro-économique par l’assainissement de
l’environnement sur le plan politique ;
- La réhabilitation des infrastructures de base et l’aménagement du territoire
par la participation active de la population bénéficiaire.
- La relance de l’économie nationale de manière à réaliser un taux de
croissance économique supérieur au taux de croissance démographique
(3,2%)
26
Ce programme vise à arrêter le processus de dégradation des équilibres
macro-économiques par la maîtrise de l’inflation, le retour à un processus
budgétaire normal et la libéralisation de l’économie.
Par ailleurs, il a été initié un autre PMURR pour la période 2004-2007 qui est
un programme multisectoriel post-conflit.
27
4.1.8. Par les organisations non gouvernementales (ONG)
En RDC, les ONG sont régies par la loi N° 004/2001 du 20 juillet 2001 portant
dispositions générales applicables aux ASBL et aux établissements d’utilité
publique. Au sens de cette loi, est réputée une ONG, l’association sans but lucratif
dotée de la personnalité juridique dont l’objet concourt au développement social,
culturel, et économique des communautés locales. Les ONG participent à la
conception et à la mise en œuvre de la politique de développement à la base. A
cet effet, elles tiennent compte des besoins locaux et se conforment dans leurs
interventions aux orientations du Gouvernement en matière de développement.
Les réalisations des ONG à travers le pays s’inscrivent dans les domaines
suivants :
28
• éducation civique : animation thématique et formation/sensibilisation
• formation et information : création de centres de documentation,
distribution d’ouvrages scolaires etc.
• protection de l’environnement.
Comme on peut s’en rendre compte, les actions des ONG et des autres
structures non gouvernementales sont nombreuses sur le terrain, mais il y a encore
des défis à relever, surtout en ce qui concerne la gestion rationnelle des ressources
naturelles et la dégradation des terres et des forêts. A ce sujet, les ONG disposent
de plusieurs projets/programmes devant être soutenus par le gouvernement et des
Institutions telles que UICN, CARPE, WWF, IRM etc.
Sur le terrain, il est nécessaire d’établir des synergies entre les ONG locales
et les ONG internationales qui sont mieux outillées que les premières.
4.2.1 Cadre juridique et législatif pour la lutte contre la dégradation des terres
Cela fait plus de quatre décennies que la législation sur la conservation des
terres laisse beaucoup à désirer. Avec la promulgation du code minier le 11 juillet
2002, le législateur a prévu des dispositions en vue de veiller efficacement, au
travers du service chargé de la protection de l’environnement minier et à la
protection de l’environnement. Ce service intervient dans l’instruction technique
du Plan d’Atténuation et de Réhabilitation de l’environnement, en abrégé (PAR),
dont l’Etude des Impacts Environnementaux en sigle (EIE) ainsi que le Plan de
Gestion Environnementale du Projet minier (PGEP). Celui-ci est complété par tous
les prescrits de l’article 13 à savoir :
29
• Décret du 26 novembre 1958 sur la conservation de la nature et l’utilisation
des sols, qui porte toujours ses effets sur le plan juridique, mais son
application sur le terrain n’est pas suivie.
• Ordonnance n° 50/445 du 21 août 1959 relative aux règles auxquelles
doivent se conformer les commissions provinciales des sols.
• Ordonnance n° 74/148 du 2 juillet 1974 portant mesures d’exécution de la
loi foncière qui avait été prise dans le cadre de la lutte contre la
dégradation des terres en milieu urbain issue des constructions anarchiques.
• Ordonnance loi n° 69-041 du 22 août 1969 régissant le secteur spécifique de
la conservation de la nature au Congo, etc.
30
• Agriculture, Pêche et Elevage ;
• Développement Rural ;
• Intérieur ;
• Mines ;
• Plan ;
• Recherche Scientifique.
Une des observations émises par les participants au séminaire du PNAE tenu
à Lisala en septembre 1996 faisait état d’une dispersion des efforts par les
différents secteurs du Gouvernement directement impliqués dans l’utilisation des
terres. Cette remarque a rejoint les points des vues du PAFT qui, en 1990, avait
relevé une absence de coordination et de concertation entre les départements du
Conseil Exécutif de l’époque chargés de définir et de mettre en pratique les
politiques d’utilisation des terres. En effet, cette absence avait des conséquences
néfastes en foresterie et sur la conservation des ressources naturelles
renouvelables d’où la proposition de la création d’un Comité Interdépartemental
d’Utilisation des terres, pour les questions touchant à la gestion des terres.
Il a pour missions de :
31
• assurer la coordination et le suivi de l’ensemble des activités relatives à la
mise en oeuvre de la Convention ;
• donner des avis sur les rapports, les projets et les programmes relatifs à la
lutte contre la dégradation des terres et la déforestation ;
• organiser les différents ateliers ayant trait à la concertation et à la
validation des rapports, projets et programmes relatifs à la lutte contre la
dégradation des terres et la déforestation ;
• collaborer à toute activité relative à la synergie entre les trois conventions
de Rio (biodiversité, changements climatiques, désertification) et toute
autre convention ayant trait à l’environnement, touchant directement ou
indirectement à la lutte contre la dégradation des terres et la déforestation
;
• intervenir auprès des instances compétentes amenant ainsi à des prises de
décisions. Il peut ainsi assurer une articulation cohérente des actions
menées par différents groupes d’intérêt (secteur public, secteur privé,
institutions universitaires, les associations de la société civile, les
communautés de base, etc.) ;
• implanter les Comités de Lutte contre la Dégradation des Terres et la
Déforestation dans toutes les entités décentralisées (des provinces aux
communautés de base).
Jusqu’à présent, le pays ne dispose pas encore d’un plan d’action spécifique
sur les activités de lutte contre la dégradation des terres et la déforestation. Tout
projet de financement en cette matière est lié soit à la conservation de la nature,
à l’agriculture et au développement rural ou soit aux mines et aux travaux publics.
32
Dans le cadre du Programme Multisectoriel d’Urgence de Reconstruction et de
Réhabilitation (PMURR) 2004-2005, le volet financement sur la désertification a été
centré sur les activités de l’agroforesterie :
33
5. Prise en compte (internalisation) de la lutte contre la dégradation des terres
et déforestation dans les stratégies nationales de planification
34
Les résultats prévus dans les Plans d’Action Stratégiques qui sont contenus
dans l’UNDAF pour la RDC sont entre autres :
Outre ces stratégies, il en existe d’autres sur la plan sectoriel tel que le Plan
National d’Action Environnemental (PNAE), la Stratégie Nationale de la
Biodiversité, La Stratégie de Renforcement des Capacités environnementales
(ANCR), le Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PANA) et le
Schéma National d’Aménagement du Territoire :
35
Les différents plans du Ministère de l'Agriculture, sont basés sur des
documents de références parmi lesquels :
Certains projets intégrateurs élaborés à cet effet ont été retenus parmi les
projets phares du volet agricole du NEPAD. De même, de par sa position
géographique, la République Démocratique du Congo pourrait être partie prenante
au Programme Régional de Sécurité Alimentaire des pays membres du COMESA
(Marché commun de l’Afrique orientale et australe).
36
Matrice harmonisée et consolidée des interventions des partenaires financiers par rapport à l’Agenda prioritaire du
Gouvernement dans le secteur forestier, au programme national sur les forêts et la conservation de la nature et aux
actions prioritaires du plan de convergence de la COMIFAC.
N.B. : Cette version ne reprend que les activités pour lesquelles des partenaires à la mise en œuvre ont été identifiés
37
Vulgarisation des Les principes, critères et (iii) Vulgarisation de la FAO sur Fonds USD En cours - Projet
textes préparés et indicateurs (PCI) harmonisés loi forestière ; BCECO 220.000 initialement
autres mesures de OAB-OIBT sont disponibles et (UTF/DRC/030/D prévu dans 7
gestion durable des doivent être testés et mis en RC) provinces,
forêts. application. - Financement à
. rechercher pour
les 4 autres
provinces
restantes.
Affectation privilégiée Carte d’occupation des sols (i) Etablissement d’un FAO N/A En cours Budget déjà
des espaces en fonction réalisée dans le cadre du projet zonage forestier (TCP/DRC/290 considéré, incluant
des vocations « Africover » exécuté par la FAO « test » à titre 5 deux autres volets du
prioritaires afin de disponible. pilote ». projet : législation et
réduire les conflits aménagement
d’utilisation forestier.
concurrentielle.
(ii) Réalisation d’un Banque USD En appel Site de réalisation
zonage dans une Mondiale 2.000.000 d’offre identifié ;
région stratégique de /UCOP/BCECO
développement
forestier.
38
(iv) Suivi de la ITTO/OIBT USD En « pipe Document de projet
déforestation par 1.315.900 line » préparé et en examen
télédétection en zone
forestière.
Réhabilitation des aires Quelques plans directeurs ont (i) Réhabilitation et Commission € 5.000.000 En cours L’appui comprend la
protégées et appui à la été préparés dans la décennie 80 relance des parcs de la européenne DG/ ICCN, Bombo
conservation de la et ont apparemment perdu de Salonga et de Virunga. Lumene, Kisantu et
diversité biologique. leur actualité. l’appui d’urgence au
Parc de la Garamba
39
Réhabilitation du système PNUD/FEM USD Approuvé
des aires protégées. 6.000.000
40
(i) Elaboration des WWF/Belgique En cours
normes/ règles
d’aménagement.
(ii) Aménagement WWF/ € 1.750.000 En cours Projet incluant le
durable des Belgique déve-loppement des
concessions partenariats
forestières et mise techniques avec les
en place d’une sociétés forestières
politique forestière privées.
nationale.
41
des ressources (vii) Vulgarisation du Programme - En projet Ratification des
forestières. mécanis-me de multibailleurs protocoles de Kyoto
développement et de Carthagène
propre (Protocole requise.
de Kyoto)
Confirmation de la
garantie légale et (viii) Gestion de la Union européenne € 1.537.318 En examen Prodoc préparé par
juridique des consom-mation DABAC/Gabon, pour
concessions fores- durable du gibier à la R.D.Congo.
tières. Kinshasa.
(ix) Création d’un centre O.I.B.T. USD En projet Renforcer les
d’affûtage de bois à 830.000 capacités du centre
Kinshasa. de Promotion du
Bois.
(x) Conversion des Banque Mondiale En cours Termes de référence
anciens contrats UCOP/BCECO préparés et
avec l’appui d’un recrutement
observateur consultant en cours.
indépendant
COMPOSANTE V : CONTRIBUTION A LA RELANCE ECONOMIQUE, A LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE, A LA SANTE ET BIEN ETRE
(i) Rapport de l’étude sur la (i) Approche de gestion FAO à travers USD 400.000 En cours Budget réparti sur
Développement de la contribution de « Gnetum » et des ressources ‘’le d’exécution trois ans.
foresterie rurale et des chenilles à la sécurité forestières par les mécanisme
participative. alimentaire (FAO, 2002). communautés locales. (facility) ‘’
(ii) Projet sur la foresterie USD 400 000 En cours
(ii) Rapport sur l’évaluation des communautaire en
ressources génétiques RDC
42
forestières (FAO, 2002). (iii) Promotion de FAO sur USD En Projet
l’approche financement 1.000.000
participative et de Belge
gestion des terroirs
dans le Bas-Congo et
foresterie péri-
urbaine.
Renforcement des (i) Revue institutionnelle - Banque Mondiale ? Démarrage Durée prévue : 6-8
capa-cités du secteur « forêts - Union Europ. imminent mois.
institutionnelles de et environnement ». - Ambassade de
gestion de France.
l’environnement.
Ière phase de formation et (ii) Appui institutionnel à Commission € 2.000.000 En cours Plan d’action
Appui direct au recyclage des cadres du l’ICCN, Bombo européenne approuvé par le
renfor-cement des Ministère de l’environ- Lumene et Jardin Ministère de
capacités nement complété (40.000 € Botanique de l’Environnement et
débloqués). Kisantu. mise en œuvre sur
trust fund
CE/BM/BCECO
43
(iii) Appui à l’ERAIFT - Commission
européenne € 2.000.000 En cours Partenariat avec
l’Unesco
- Belgique € 375.000 En projet
44
(ix) Assistance technique Belgique USD 90.000 En projet Préparation
au Ministère de programme
l’Environ-nement multibailleurs dans le
secteur forêt-
conservation de la
nature
(x) Partenariat pour le Belgique (DGCD) € 125.000 En projet Initiative dans le
renforcement du cadre de la
CHM Convention sur le
Biodiversité.
(xi) Centre Africain Belgique € 170.000 En projet - Formation et
d’Infor-mation sur (DGCD) renforce-ment des
la Biodiversité. capacités ;
- Rapatriement
informa-tion ;
- Transfert
technologie.
Rapport, en termes de (xiv) Mise en place d’un BAD/ADIE ? En arrêt Le rapport sur l’Etat
l’existant, sur la collecte et Système des lieux et la
la gestion de l’information d’Information proposition d’une
forestière. Forestière (SIF). stratégie de gestion
de l’information
produit en 2002.
45
(xv) Renforcement des Union Européenne, 4 256 854 En cours Durée : 3 ans.
voies pour les UICN euros Concerne 6 grands
meilleurs choix, pays forestiers du
amélioration de la monde, dont la RDC.
gouvernance
forestière
Bien qu’ayant été élaborée depuis 2004, cette matrice n’as encore fait l’objet d’une réactualisation faute d’information
de la part des partenaires au développement.
46
7. AXES D’ORIENTATION DU PAN ET DOMAINES D’ACTIONS PRIORITAIRES
- consolidation de la paix
- lutte contre la pauvreté
- gestion rationnelle des ressources naturelles
- décentralisation et participation effective des acteurs à la base
L’analyse des facteurs qui sont à la base de la dégradation des terres en RDC
met en exergue la pauvreté comme l’une des causes principales de celle-ci. A cet
égard, la lutte contre la pauvreté doit constituer l’un des axes stratégiques de
lutte contre la dégradation des terres dans le pays. Pour ce faire, l’engagement
pris par le Gouvernement de réduire la pauvreté doit rester ferme et insister sur la
promotion des activités de reboisement par notamment l’intégration de la forêt et
de l’agriculture, la réduction du déficit en bois de feu, l’amélioration de la fertilité
des sols agricoles, la stabilisation de l’agriculture itinérante sur brûlis, etc.
47
Cependant, cette bonne intention doit absolument être traduite dans les faits afin
de s’assurer d’une gestion durable des terres et des ressources naturelles.
Dans cette optique, la gestion des ressources naturelles doit être considérée
sous trois aspects, à savoir (i) l’environnement physique, (ii) l’amélioration de cet
environnement, (iii) et la création d’un milieu de vie à même de répondre aux
besoins actuels et futurs de l’homme. En d’autres termes, il n’est pas acceptable
d’examiner les axes d’orientation du PAN se rapportant à la gestion des ressources
naturelles sans considérer les interactions qui existent entre les ressources et ceux
qui en dépendent, c’est-à-dire les hommes. La question de la gestion des
ressources doit donc être abordée dans une perspective globale et
interdisciplinaire et non suivant une approche analytique, sectorielle.
De plus, une adéquation doit être recherchée entre la gestion des ressources
et les exigences d’un environnement humain, car tous les problèmes que l’on
connaît en République Démocratique du Congo aujourd’hui sont essentiellement
liés aux difficultés qu’il y a à répondre aux vrais besoins des populations humaines.
Qu’il s’agisse de l’insatisfaction des besoins de base (aliments, énergie, logement,
santé, hygiène, éducation, etc.) à cause du manque d’une redistribution équitable
des revenus ou de difficultés de mise en valeur des ressources naturelles, tout
concourt pour affirmer que les atteintes aux ressources et ses impacts sur l’homme
conduisent inexorablement à ce que d’aucuns ont appelé la « pathologie de
l’environnement ». C’est en réalité la question de la qualité de la vie et du bien-
être qui préoccupe davantage les hommes plutôt que la gestion durable des
ressources. Les concepts de qualité de vie et du bien-être, bien que difficiles à
appréhender, doivent pourtant être bien compris si l’on veut utiliser les ressources
et aménager l’espace en vue de répondre adéquatement aux besoins de notre
société.
48
se creuse entre la rationalité scientifique et les hommes qui, de plus en plus
souvent, ne comprennent plus le monde où ils se trouvent et cherchent divers
palliatifs. Aussi, les objectifs à poursuivre dans l’utilisation des ressources
naturelles doivent-ils viser à apporter dans toute la mesure du possible les
correctifs qui s’imposent. Car, la ressource principale est formée par les hommes
eux-mêmes.
Dans un contexte à ce point complexe, tant sur le plan de la gestion des ressources
naturelles (déclin des forêts, dégradation des sols, raréfaction de la faune
sauvage), que sur celui de la pollution du milieu ambiant (pollution atmosphérique,
destruction de la couche d’ozone et effet de serre ; pollution des eaux ; pollution
sonore et radioactive ; pollution par les déchets toxiques), des impacts de la
technologie sur l’environnement, on peut se demander si tous les efforts ont été
faits pour corriger la situation présente, prévenir l’apparition de nouveaux
problèmes et affronter les changements présents et à venir.
Parmi les éléments communs, il faut relever le fait que les donateurs
bilatéraux et multilatéraux augmentent leur contribution financière pour soutenir
les activités de la gestion participative. De plus, le succès des initiatives en
constant développement en Afrique a conduit les administrations traditionnelles à
revoir leur attitude et à accepter la gestion participative des ressources.
49
gestion participative, la décentralisation, la foresterie communautaire, le partage
équitable des bénéfices, la réduction de la pauvreté, la bonne gouvernance, etc.
Parmi les faiblesses, il faut relever que la plupart des réformes en cours en
vue d’une déconcentration de la gestion des ressources naturelles sont marquées
par une insuffisance des transferts de pouvoirs aux communautés locales et autres
institutions locales. Aussi, l’on note une absence de protocoles d’accords clarifiant
les rôles et les responsabilités de tous les acteurs impliqués dans la gestion
participative d’une part, et d’autre part, les faibles moyens mis en place par les
gouvernements pour soutenir le développement de la gestion participative. De
plus, très peu d’intérêt est accordé par les gouvernements au renforcement des
capacités des acteurs impliqués dans la gestion participative. Par ailleurs, l’on
observe un manque de représentation responsable à même d’assurer l’égalité, la
justice et l’efficacité, principalement chez les communautés et les ONG locales, ce
qui souvent favorise la récupération de la situation par les pouvoirs publics. Il y a
aussi la forte pression de l’élite politique et intellectuelle de la capitale sur les
communautés locales.
Ainsi, pour permettre aux forêts de la RDC de continuer à exercer toutes ces
fonctions multiples indispensables à l’ensemble de l’humanité, il a été jugé
important de concevoir et de mettre en œuvre une politique et des stratégies de
gestion participative du secteur forestier. Ceci permet de garantir une application
efficiente du Code forestier ainsi qu’une bonne visibilité dans le partage des
bénéfices tirés de l’exploitation des ressources forestières.
50
Cet effort amorcé par le Code forestier congolais doit être étendu à d’autres
ressources naturelles dont les sols et les eaux. Cependant, il y a lieu de noter que
les pouvoirs publics jouissent encore des prérogatives de puissance publique. Or,
cela peut faire que dans l’exercice de telles prérogatives, ils commettent des abus
notamment en excluant les autres parties prenantes. De plus, jusqu’ici le processus
de décentralisation ne se trouve essentiellement que sur papier. Des efforts
considérables sont donc requis afin de matérialiser toutes les bonnes intentions
formulées dans le code forestier dans les textes d’application en cours
d’élaboration ainsi que dans le programme national forêt et conservation de la
nature (PNFoCo).
Il y a lieu d’insister sur le rôle primordial et délicat que doivent jouer les
pouvoirs publics dans la mise en œuvre d’un programme de renforcement des
capacités des acteurs en matière de connaissance et de contrôle du processus de
dégradation des terres. L’Etat, avec les appuis multiformes de la Communauté
internationale, doit rigoureusement s’impliquer dans la sécurisation financière,
matérielle et technique de toutes les parties prenantes. Pour ce faire, il doit
s’impliquer dans le développement des actions prioritaires relatives notamment à :
51
- l’implication effective des populations dans les actions de restauration et de
contrôle du processus de dégradation des terres ;
- la communication/information/sensibilisation ;
- la formation académique, professionnelle et continue.
52
8. Eléments de programme d’Action et modalités de mise en oeuvre
Le PAN présente une tonalité originale découlant d’une part de son caractère
d’instrument de mise en œuvre d’un accord international et d’autre part des
principes directeurs ayant sous tendu le processus de son élaboration, à savoir la
participation effective de tous les acteurs et son intégration dans les dispositifs de
planification nationaux existants.
Le PAN constitue un cadre de référence qui doit désormais guider les actions
de l’Etat, des acteurs non gouvernementaux et des partenaires au développement
en matière de lutte contre la dégradation des terres et la déforestation.
53
8.1 Typologie des actions proposées
Les propositions d’actions formulées par les acteurs concernent aussi bien des
activités de lutte physique, des projets à caractère économique que des mesures
d’ordre institutionnel et juridique. Les différentes activités peuvent être classées en
deux catégories : activités structurantes et activités opérationnelles.
Il existe une interdépendance forte entre ces deux types d’activités dans la
mesure où les premières doivent favoriser la mise en place d’un cadre institutionnel
et juridique pour la mise en œuvre des secondes qui, pour leur part, constituent des
indicateurs pour apprécier la pertinence et l’efficacité des premières.
54
• Sous-programme 4 : Aménagement et gestion durable des forêts et savanes
de la RDC ;
55
SOUS-PROGRAMME 1 : AMELIORATION DU CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL
CONTEXTE/JUSTIFICATION
OBJECTIFS
OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT
OBJECTIFS IMMEDIATS
RESULTATS ATTENDUS
ACTIVITES A MENER
56
PROJET PILOTE
57
SOUS-PROGRAMME 2 : RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ACTEURS POUR UNE
MEILLEURE UTILISATION DES TERRES ET UNE GESTION DURABLE DES
RESSOURCES FORESTIERES
CONTEXTE/JUSTIFICATION
La mise en œuvre du PAN requiert des acteurs outillés sur les plans des
connaissances et des moyens. Une des grandes difficultés à considérer dans la mise
en œuvre du processus de décentralisation en République Démocratique du Congo
c’est le fait que parmi les parties prenantes, les communautés locales et les ONG
ne disposent pas de ressources humaines en nombre et en compétence suffisants
pour assurer cette gestion. De même les ressources matérielles et financières
nécessaires manquent cruellement.
Les acteurs, qu’ils soient issus des services techniques de l’Etat ou des ONG
et associations, doivent être outillés sur le plan technique, matériel, financier et
organisationnel, afin de pouvoir jouer le rôle qui leur est dévolu dans la lutte
contre la dégradation des terres et la déforestation.
OBJECTIFS
OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT
OBJECTIFS IMMEDIATS
RESULTATS ATTENDUS
ACTIVITES A MENER
58
PROJET PILOTE
59
SOUS-PROGRAMME 3 : AMELIORATION DE LA CONNAISSANCE DU CADRE DE
REFERENCE BIOPHYSIQUE DE LA RDC
CONTEXTE/JUSTIFICATION
Dès lors, sans une intervention coordonnée des acteurs impliqués dans la
gestion forestière, basée sur des connaissances solides de l’état et de l’évolution
des ressources, la dégradation des forêts continuera à s’étendre et à s’aggraver
avec de sérieuses répercussions sur l’environnement biophysique et l’économie
nationale.
OBJECTIFS
OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT
OBJECTIFS IMMEDIATS
RESULTATS ATTENDUS
60
ACTIVITES A MENER
PROJET PILOTE
Ce choix est lié au fait que dans les autres provinces, les différentes formes
de pressions anthropiques ont déjà provoqué la dégradation ou la conversion des
écosystèmes forestiers.
61
SOUS-PROGRAMME 4 : AMENAGEMENT ET GESTION DURABLE DES FORETS DE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
CONTEXTE/JUSTIFICATION
OBJECTIFS
OBJECTIF DE DEVELOPPEMENT
OBJECTIFS IMMEDIATS
RESULTATS ATTENDUS
62
ACTIVITES A MENER
PROJET PILOTE
63
SOUS-PROGRAMME 5 : RECONSTITUTION DES ECOSYSTEMES DEGRADES ET
AMELIORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION
CONTEXTE/JUSTIFICATION
OBJECTIFS
OBJECTIF GLOBAL
OBJECTIFS IMMEDIATS
RESULTATS ATTENDUS
- l’espace rural est géré de façon rationnelle pour lutter contre la perte
massive du couvert végétal ;
- des systèmes d’intensification agricole sont développés ;
- la couverture végétale et la gestion des massifs forestiers sont améliorées et
la pression pastorale allégée à travers l’aménagement participatif ;
- les feux de brousse sont maîtrisés ;
- des dispositifs de lutte contre l'érosion et l’acidification des terres sont mis
en place et bien gérés ;
- des solutions alternatives à l’utilisation du bois énergie sont développées ;
- les outils d'élaboration de plans d'aménagement et de gestion des terroirs,
de planification de suivi et d'évaluation sont maîtrisés par les collectivités
locales ;
- les méthodes et mécanismes de coordination et de concertation entre les
acteurs sont adoptés par les services techniques ;
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- les revenus des populations ont augmenté à travers le développement du
micro crédit, la transformation des produits agricoles et forestiers,
l’arboriculture fruitière, l’embouche ;
- les actions de gestion des ressources naturelles sont soutenues à travers un
système de co-investissement.
ACTIVITES A MENER
PROJET PILOTE
65