Cours1

La communication, quelques notions de base

La communication est
- Une science qui cherche à conceptualiser et rationaliser des processus de transmission
entre êtres, machines, groupes ou entités.
o Permet la mise en commun des connaissances de plusieurs sciences
(linguistique, télégraphie ; téléphonie, psychologie, sociologie, politique…)
o L’étude du mouvement de l’information (liée à la théorie de l’information)
- Un processus de transmission d’un message d’un émetteur à un récepteur à travers un
canal qui subit des interférences sous condition de message de rétroaction (feedback).
o L’échange des messages est interprété par le contexte
- Permet de représenter tout ce qui est lié à la médiatisation de message dans un secteur
industriel, publicitaire ou technologique.
Quelques notions de base
- La communication peut être :
o Ephémère : quand le message est transmis oralement
o Intemporelle : Le message rédigé dans un livre peut durer dans le temps et
n’est pas supprimé au moment où il est envoyé
o Localisée : concentrée à un endroit comme la discussion
o Alocalisée : disponible partout comme l’internet
o Délocalisée : Comme la discussion téléphonique (l’échange n’est pas
présentiel)
- Le contexte
o Permet de rationaliser la communication et lui donner un sens
o L’environnement peut être source d’interférences
- Enjeux (Jakobson, 19) :
o Lors de la transmission d’un message, il est nécessaire de
 Faire passer une information
 Créer une norme commune pour se comprendre
 Créer une relation pour dialoguer
 S’identifier pour être connu
- Formes de communication
o Verbale : ensemble de signes linguistiques qui impliquent une langue ou un
langage la dépassant.
 Comme moyens de communication verbale il y a l’écriture, la langue
des signes, la voix…
o Non verbale : basée sur la compréhension implicite des signes non exprimés
par le langage (les gestes, les couleurs, les vêtements, les odeurs…).
 La compréhension de ces signes dépend généralement du milieu
culturel.
o Objectif de cette distinction, verbale non verbale, est de faire la différence
entre le langage oral et le langage corporel.
 - Enjeux
o Identitaires (statut et place des acteurs doivent être bien identifiés, cela permet
aux interlocuteurs de se connaitre dans une position sociale, dévier les
malentendus et d’assurer la crédibilité)
o Relationnels (permet d’entrer en relation avec autrui. Par contre, ce contact
entraine certains risques comme : l’ouverture et la fermeture de la
communication ; les risques dd non réponse, de blocage ou d’abandon.
o Territoriaux : l’espace physique ou psychique doit être protégé : chacun défend
son espace et évite les intrusions injustifiées
o Le feedback (ou le message de rétroaction) ; verbal ou non verbal ; peut servir
à confirmer ou infirmer la réception du message, à demander des réceptions, à
relancer ou terminer la discussion.
o Le feedback selon Wierner (1948) :
 Le feedback est soit positif : conduit à accentuer un phénomène avec un
effet possible ou boule de neige (hausse de la tension entre les
communicants)
 Soit négatif : considéré comme un phénomène de régulation qui tend à
la maintenir stable et équilibrée. Il s’agit essentiellement de la
reformulation ou le questionnement.
 Ces deux formes assurent la réception du message
 Le feedback peut ne peut être exprimé (néant). Cette forme crée un
frein à la communication et risque de confirmer ou non la réception du
message.
Types de communication
- Interpersonnelle (basée sur l’échange : 1 émetteur et 1 récepteur ; favorise un bonne
compréhension)
- De masse (1 ou plusieurs émetteurs qui s’adressent à plusieurs récepteurs. Degré de
compréhension est faible à cause de la masse importante des récepteurs qui entraine le
bruit.
o Pour y remédier, on a créé des notions d’organisation de masse comme le
taylorisme et la publicité… (Mass Media : télévision, radiocommunication …)
- De groupe : 1 émetteur qui s’adresse à une catégorie d’individus, par un message bien
ciblé
o Elle est complexe et multiple parce qu’elle est liée à la taille, la fonction, la
personnalité des membres du groupe.
o Ce type est assez fréquent dans la communication professionnelle interne des
entreprises.
Modèles de communication
- Le modèle simple ou linéaire de Shannon et Weaver (1948)
o La communication est réduite à sa plus simple expression : transmission d’un
message « un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à unrécepteur
qui effectue le décodage ».
o Mais ce modèle ne s’applique pas à toutes les situations de communication
- Modèle de Harold D. Lasswell (communication de masse)
 o Qui ? dit quoi ? Par quel canal ? A qui et avec quel effet (analyser et évaluer
les influences du message sur l’audience) ?
o La communication est conçue comme étant un processus d’influence et de
persuasion très proche du but de la communication de masse.
o Ce modèle dépasse la simple transmission du message et envisage la capacité
de pluralité des émetteurs et des récepteurs et de finalité d’une communication.
o Toutefois, son inconvénient est qu’il néglige le message de rétroaction et le
côté relationnel affectif de la communication (psychologie et sociologie)
o Le récepteur est considéré comme passif.
o Ce modèle à une vision autoritaire ou autoritariste de la communication
- Le modèle de Riley et Riley (communication de groupe)
o Un modèle plus affectif et rend compte de l’appartenance des individus à des
groupes (familles, communautés, petits groupes …) sociologiques.
o Rend compte de la notion de rétroaction entre l’émetteur et le récepteur :
présence de réciprocité et d’inter-influence entre les interlocuteurs individus.
o Nouvelles notions émergent : contexte, appartenance, sociologie
- Modèle de Jakobson Roman (ses travaux sont en rapport avec ceux de De Saussure et
Austin)
o Centré sur le message plus que sa transmission.
o Composé de 6 facteurs à chacun desquels est liée une fonction du message :
 Le destinateur
 Lee message
 Le destinataire
 Le contexte
 Le code
 Le contact
- Modèle de l’Ecole Palo Alto
o Centré sur le comportement et l’implicite dans la communication
o C’est un modèle qui vise la complexité dans la communication
- Modèles techniques de la réseautique informatique
o Basés sur des acteurs différents comme l’ordinateur (non-humain).
 Cours 21
Gérer son stress et vaincre la glossophobie
Objectifs
- Repérer les facteurs de stress
-Réagir rapidement et efficacement à la montée de stress : techniques de relaxation
-Mettre en place des techniques de prévention du stress : gestion des priorités et estime
de soi, organisation personnelle
-Analyse d’une séquence vidéo
La tension, l’anxiété et le stress, s’ils ne sont pas maîtrisés ou excessifs, peuvent faire perdre
ses moyens et réduire à néant son travail et son engagement. Ils sont souvent liés à votre
confiance en soi ou à son niveau d’exigence vis à vis de ses objectifs de réussite et de sa
performance. Au-delà d’un certain seuil, seuls des spécialistes pourront aider à résoudre son
problème d’anxiété qui devient un vrai handicap dans son développement. Mais dans les cas
les plus communs, la connaissance et la maîtrise de soi sont les atouts principaux de la gestion
du stress. Un travail d’analyse et de réflexivité sur ses forces et faiblesses peut être mené au
travers d’exercices individuels ou collectifs
Qu’est-ce que la glossophobie ?

La glossophobie fait partie des phobies sociales. Ces dernières sont un ensemble d’affections
dans lesquelles la personne craint le fait d'être exposé à certaines situations sociales ou d’être
en représentation devant les autres. La plupart du temps, la personne va avoir une forte
tendance à éviter ces situations. Si cela n’est pas possible, elles seront souvent vécues avec
une importante anxiété.

« La glossophobie, qui nous intéresse ici, est la peur de parler en public, face à un groupe.
C’est une peur très courante qui touche beaucoup de personnes. En effet, pour beaucoup
d’entre nous, prendre la parole en public fait partie des sources de stress récurrentes ». Cette
prise de parole provoque chez la personne concernée un « état d’angoisse » ainsi que d’autres
symptômes relatifs à la peur. Autrement dit, à l'idée d'avoir à communiquer en public met la
personne glossophobe en état d’anxiété et peut ressentir différentes peurs, notamment la :

 Peur du regard des autres ;

 Peur d’être jugé ;
 Peur de se tromper ;
 Peur de ne pas être à la hauteur ou syndrome de l’imposteur (manque de confiance en soi
quant à ses compétences dans un domaine) ;
 Peur de l’inconnu ;
 Peur des conséquences d’un éventuel échec ;
 Peur de ne pas maîtriser son sujet.

Autres raisons de la glossophobie :

1
Consulter en ligne :
https://www.passeportsante.net/sante-mentale/phobie?doc=glossophobie-savoir-sur-peur-parler-public , consulté
le 12-12-2022.
https://www.selimniederhoffer.com/blog/peur-de-parler-en-public-les-5-causes/ , consulté le 02-01-2024
 - Public nombreux ou hostile ;
- Implication émotionnelle ;
- Sentiment d’être le seul orateur.

Les symptômes de la glossophobie :

Différents symptômes (physiques ou psychiques) sont à l’origine de la glossophobie. Ils

varient d’une personne à l’autre ou encore d’une situation à l’autre. Ainsi :

 Une anxiété (légère ou sévère) ;

 Une panique ;
 Des rougissements ;
 Des mains moites ;
 Des battements du cœur ;
 Des tremblements ;
 De l’irritabilité pouvant aller jusqu’à l’agressivité ;
 Des troubles du sommeil ou des angoisses nocturnes ;
 Des nausées ;
 Des malaises ;
 De la honte et/ou de la culpabilité… etc.

En plus de ces symptômes physiques, certaines personnes refuseraient à titre d’exemple, un

projet intéressant, une promotion ou encore une invitation à un lieu public. D’autres
personnes peuvent se refermer et s’abstenir à partager leurs émotions, des situations
sociales. Ils pourraient même tenter de passer inaperçu le plus possible.

Cela dit, la glossophobie nuirait à la vie socioprofessionnelle des individus qui en souffrent.

Cours 3

Comment organiser son temps universitaire ?

Se conférer à la présentation PPT