Diapositives Cours Intro Info Indus

Université AbdelMalek Essaadi
Faculté des Sciences de Tétouan

Département de Physique
Master Mécatronique
Notes du Cours:
Introduction à l’Informatique Industrielle
par : O. BENDAOU
1
Objectifs du cours
+ Découvrir les principales étapes de production des Circuits Intégrés.
+ Comprendre le fonctionnement des Processeurs.
+ Programmer en langage bas niveau.
Outils pour les TP :
+ Simulateur de Dauphin.
+ Emu8086 (simulateur du µP Intel 8086).
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Plan du Cours:
Introduction
Chapitre I : Généralités
Chapitre II : Calcul Binaire
Chapitre III : Dauphin
Chapitre IV : Intel 8086
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Introduction Généralités Calcul Binaire Dauphin Intel 8086
 L'Informatique industrielle est une discipline qui couvre l'ensemble des techniques de
conception, d'analyse et de programmation des systèmes à base de Microprocesseurs (ou
Microcontrôleurs).
 Le système à base de Microprocesseur le plus :

- Simple est la calculatrice
- Répandu est l’ordinateur de bureau
- Complexe est par exemple le pilote automatique
 Il est évident que l’informatique industrielle touche un nombre considérable de domaine :

- Industriel (commande automatique des machines)
- Médical (appareils de réanimation, scanners, …)
- Transport terrestre, marin et aérien (électronique embarquée)
- Militaire (missiles, radars, …)
- Loisirs (consols pour jeux video, lecteurs DVD, …)
- … 4
 Il est aussi évident qu’un ingénieur qui est censé concevoir, analyser ou programmer un
système à base de Microprocesseurs doit impérativement comprendre comment les
microprocesseurs :
- Sont conçus
- Fonctionnent
- Se programment
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Introduction
 Comme nous savons tous, les Microprocesseurs sont des Circuits Intégrés.
 Mais, les questions qui peuvent être posées par tout débutant dans le domaine de
l’Informatique Industrielle sont :
- C’est quoi un Circuit Intégré et que sont ses types?
- Comment on conçoit et on fabrique les CIs ?
- Comment on conçoit et on fabrique les packages électronique qui abritent les CIs ?
- Quel est l’environnement de programmation de CIs ?
 Cette partie du cours (généralités) jettera la lumière sur les CIs en répondant de manière non
exhaustive à ces questions.
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I - Circuits intégrés : Définitions
I - 1 - Circuit intégré
 Le circuit intégré (CI), aussi appelé puce électronique, est un composant électronique
reproduisant une, ou plusieurs, fonction électronique plus ou moins complexe.
 Il intègre souvent plusieurs types de composants électroniques de base (transistors, des

diodes, des résistances, des condensateurs) dans un volume réduit.
 Il existe une très grande variété de Circuits Intégrés divisés en deux grandes catégories :
analogique et numérique.
 Les Circuits intégrés numériques les plus simples sont des portes logiques (et, ou, non), les
plus complexes sont les microprocesseurs et les plus denses sont les mémoires.
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I - 2 - ASIC
 Un ASIC « Application-Specific Integrated Circuit » (Circuit Intégré Propre à une Application )

est un circuit intégré spécialisé.
 En général, un ASIC regroupe un grand nombre de fonctionnalités uniques et/ou sur mesure.
 En raison du coût initial important, la production d'ASIC est généralement réservée à de gros
volumes (>100 000 pièces par an).
 lorsque le sur-mesure est indispensable, le fabricant rattrape le coût de son investissement

par un prix de vente plus élevé.
8
I - 3 - FPGA
 FPGA « Field-Programmable Gate Array » ou Réseau Logique Programmable, est un circuit

intégré logique qui peut être reprogrammé après sa fabrication.
 Les FPGA sont des circuits composés de nombreuses cellules logiques élémentaires
librement assemblables. Celles-ci sont connectées de manière définitive ou réversible par
programmation, afin de réaliser la ou les fonctions numériques voulues.
 L'intérêt est qu'une même puce peut être utilisée dans de nombreux systèmes
électroniques différents.
 Les FPGA sont utilisés dans diverses applications nécessitant de l'électronique numérique
(télécommunications, aéronautique, transports…). Ils sont également utilisés pour le
prototypage d'ASIC.
 Ce sont des composants standards , le délai de mise sur le marché est donc plus court.
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I - 4 - Processeur
 Le Processeur, ou CPU « Central Processing Unit » (Unité centrale de traitement ), est le

composant de l'ordinateur qui exécute les programmes informatiques.
 Les parties essentielles d’un processeur sont :
 Au début, les processeurs étaient conçus spécifiquement pour un ordinateur d'un type
donné. Par la suite et pour des raisons économiques, la tendance était la standardisation :
production de masse de processeurs qui conviennent pour un ou plusieurs usages.
Un processeur construit en un seul Circuit Intégré est un Microprocesseur

10
I - 5 - Microprocesseur
 Un Microprocesseur est un Processeur dont les composants ont été suffisamment

miniaturisés pour être regroupés dans un unique circuit intégré.
 Le 4004 d'Intel présenté en 1971 est le premier microprocesseur commercialisé et dont tous
les composants sont placés sur un seul CI. Il était conçu est produit à la demande de la
société Japonaise « Busicom » pour qu’elle l’implémente dans sa nouvelle ligne de
calculatrices bon marché.
 La miniaturisation a permis :
o d'augmenter les vitesses de fonctionnement des processeurs, grâce à la réduction des

distances entre les composants;
o de réduire les coûts, grâce au remplacement de plusieurs circuits par un seul ;
o d'augmenter la fiabilité : en supprimant les connexions entre les composants du
processeur, on supprime l'un des principaux vecteurs de panne ;
o de créer des ordinateurs bien plus petits : les micro-ordinateurs ;
o de réduire la consommation énergétique. 11
I - 5 - Microprocesseur
Les principales caractéristiques d'un microprocesseur sont :
 Le jeu d'instructions qu’il peut exécuter : Par exemple, les instructions de bases que peut
exécuter un microprocesseur sur des nombres : addition, comparaison, multiplication,
opérations booléennes (&, ou, …), …
 La complexité de son architecture : nombre de transistors contenus dans le microprocesseur.
 Le nombre de bits que le processeur peut traiter ensemble :

o Les premiers microprocesseurs ne pouvaient traiter plus de 4 bits d'un coup. L’ addition
des nombres de 32 ou 64 se fait plusieurs instructions sur 4 bits.
o Les microprocesseurs actuels peuvent traiter des nombres sur 64 bits.
 La vitesse de l’horloge : Le rôle de l’horloge est de cadencer le rythme du travail du

microprocesseur. Ainsi, plus la vitesse de l’horloge augmente, plus d'instructions s’effectue en
une seconde.
12
I - 6 - DSP « Digital Processing Processor»
 Un DSP « Digital Signal Processor » (Processeur de Signal Numérique) est un

Microprocesseur optimisé pour effectuer des calculs complexes appliqués au traitement
numérique du signal.
 Les domaines d’applications du traitement numérique du signal sont nombreux :

- traitements du son - traitements de l’image,
- synthèse et reconnaissance vocale - compression de données,
- télécommunications - …
Ces domaines nécessite un système de traitement numérique, dont le cœur est un DSP.
 Après la numérisation, le signal se présente sous la forme d’une suite de valeurs numériques
discrètes apte à être stockée et traitée par un système informatique.
13
I - 6 - DSP « Digital Processing Unit »
 Le traitement numérique du signal revient à effectuer essentiellement des opérations

arithmétiques de base du type MAC (Multiply and Accumulate) :
A = (B x C) + D
 Un microprocesseur classique va nécessiter plusieurs cycles d’horloge pour effectuer un tel

calcul, par exemple, le Motorola 68000 a besoin de :
- 10 cycles d’horloge pour effectuer une addition,
- 70 cycles d’horloge pour effectuer une multiplication.
 Les DSP sont donc conçus pour optimiser ce temps de calcul, à cet effet, ils disposent de
fonctions optimisées permettant de calculer A beaucoup plus rapidement.
 la plupart des DSP peuvent lire en mémoire une donnée, d’effectuer une MAC, et enfin
d’écrire en mémoire le résultat, le tout en un seul cycle d’horloge. 14
I - 7 - Microcontrôleur
 Un microcontrôleur est un circuit intégré qui rassemble les éléments essentiels d'un
ordinateur :
- processeur - mémoire morte pour le programme

- mémoire vive pour les données - unités périphériques
- interfaces d'entrées-sorties
 Les microcontrôleurs se caractérisent par :
- haut degré d'intégration

- faible consommation électrique en fonctionnement (quelques milliwatts)
- faible consommation électrique en veille (quelques nanowatts)
- faible vitesse de fonctionnement (quelques mégahertz à quelques centaines de
mégahertz)
- coût réduit par rapport aux microprocesseurs polyvalents
15
I - 7 - Microcontrôleur
 Vu leurs caractéristiques, les microcontrôleurs sont fortement utilisés dans les systèmes
embarqués comme :
- téléphones mobiles - télécommandes

- baladeurs - récepteurs GPS
- Électroménager - automobile (ABS, ESP, …)
- ...
16
II - Conception / Production des Circuits Intégrés
II - 1 - Conception des Circuits Intégrés
 Le développement se faisait (dans les années 1970-1980) en dessinant les motifs des circuits
servant à fabriquer les masques par un procédé photographique.
 Aujourd'hui, on développe un circuit électronique numérique en utilisant un langage de

description de type VHDL ou Verilog qui rend la conception plus aisée.
 VHDL est un langage de description matériel destiné à représenter le comportement ainsi

que l'architecture d’un système électronique numérique : une spécification (cahier des
charges) décrite en VHDL peut être vérifiée par simulation, avant que la conception détaillée
ne soit terminée.
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les phase principales de conception d’un CI (ASIC ou µP) sont :
 élaboration (à partir du cahier des charges) d’une description détaillée du CI en langage

VHDL.
 Simulation de la description pour tester et vérifier le fonctionnement qu’attend le

concepteur.
 compilation par synthèse logique  Obtention automatique du composant réalisant la

description à l’aide d’éléments de base (portes logiques, bascules ou registres).
 Implémentation du composant selon la technologie adoptée :

- Cas ASIC ou µP : Implémentation en transistors
- Cas FPGA : Implémentation en se basant sur les éléments programmable des FPGA
 Placement des éléments et routage ainsi que l’édition des dessins des masques de la puce
qui servent à la fabrication. 18
zoom
Fig - Circuit Intégré du Pentium IV
19
II - 2 - Production des Circuits Intégrés
FAB (usine de fabrication de CI)
 Fabriquer un circuit intégré, c’est réaliser sur quelques centimètres carrés de surface et
quelques microns d’épaisseur un assemblage de millions de composants interconnectés.
 Plus les circuits intégrés se miniaturisent, plus les usines qui les fabriquent coûtent cher. Ceci
pour plusieurs raisons. Plus on fait petit, plus :
- Les environnements de travail doivent être propres pour éviter des contaminations
fatales aux circuits.
- Les machines de production sont précises, fiables, difficiles à mettre au point et à
entretenir. De plus, elles ne sont fabriquées qu’en petites séries.
- Il faut recourir à des matériaux spéciaux, à des solutions techniques complexes et à
des étapes supplémentaires de fabrication.
20
Salle Blanche
Problématique
A l’échelle d’une puce, un minuscule grain de poussière représente un rocher qui bouche les
chemins creusés pour la circulation des électrons.
Solution
 La fabrication se fait en « Salle Blanche » où L’air est filtré : Il contient 100 000 à 1 million de
fois moins de poussières que l’air extérieur.
 Les opérateurs portent en permanence une combinaison qui les couvre presque des pieds à
la tête, et retient les particules organiques et les poussières qu’ils génèrent naturellement.
 Des opérations de nettoyage des tranches sont menées entre les étapes de fabrication. Au
total, elles représentent presque un tiers du temps total de process.
21
Matière première
 Le matériau de base du circuit intégré est le silicium (semi-

conducteur), élément chimique le plus répandu sur terre.
 Le silicium est extrait du sable par un procédé chimique, il est

cristallisé sous forme de barreaux de 20 ou 30 cm de diamètre.
 Les barreaux sont sciés en tranches (galettes / wafers) de moins

d’un millimètre d’épaisseur qui sont polies jusqu’à obtenir des
surfaces lisses à 0,5 nanomètre près.
 C’est sur cette tranche que des centaines de puces sont fabriquées
simultanément.
22
Procédé de Fabrication
 Préparation de la couche : on expose le wafer à du dioxygène (O2) pûr

après chauffage pour qu’une couche isolante de Silice (SIO2) se place
en surface, ensuite le wafer est recouvert d'un vernis photosensible.
 Transfert : on transfère le dessin du circuit à reproduire sur la surface

photosensible à l'aide d'un masque (en verre/chrome), en l'exposant
aux ultraviolets. Le vernis non soumis aux rayonnements est dissout
grâce à un solvant spécifique.
 Gravure : l'oxyde de silicium est protégé par le vernis aux endroits

exposés aux ultraviolets. Un agent corrosif va creuser la couche
d'oxyde aux endroits non protégés.
23
Procédé de Fabrication
 Dopage : on dissout ensuite le vernis non-exposé avec un autre

solvant, et des ions métalliques, appelés dopants, sont introduits
dans le silicium exposé là où l'oxyde a été creusé, afin de le rendre
conducteur.
 Couche suivante : l'opération est renouvelée pour créer les couches

successives du circuit intégré ou du microprocesseur (jusqu'à 20).
 I/O : On dépose une pellicule métallique aux endroits où le circuit

devra être en contact avec les broches de sortie.
 Test : Les circuits intégrés sont testés directement sur le wafer. Les
puces défectueuses sont marquées.
 Découpe : Le wafer est finalement découpé au moyen d'une scie

circulaire au diamant d'une épaisseur de 0.02mm ou via un procédé
de découpe laser pour obtenir finalement des die. 24
III - Production / Conception des Packages Electronique
Fig. puce électronique: Die (puce)
Fig. chassie d’un système électronique

Fig. package électronique: BGA
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III - 1 - Production des Packages Electroniques : exemple du BGA
Die : Puce
26
Die : Puce
Die Attach process
Die Attach
Substrat
27
Die : Puce
Die Attach process
Die Attach
Substrat
Wire Bonding
Process
Wire Bond
28
Die : Puce
Die Attach process
Die Attach
Substrat
Wire Bonding
Process Mold : Plastic
Wire Bond
Molding 29
Process
Die : Puce
Die Attach process
Die Attach
Substrat
Ball
Balls Attach
Process
Wire Bonding
Process Mold : Plastic
Wire Bond
Molding 30
Process
III - 2 - Conception des Packages Electroniques
Caractérisation thérmique : JEDEC 2S2P

PCB
 La performance thermique des package

électroniques est critique pour la fiabilité
et le bon fonctionnement des systèmes
électroniques: la température de jonction
Zoom in
ne doit pas dépasser le maximum
autorisé.
 L’ingénieur mécanicien a pour mission de

concevoir des packages à faible résistance
thermique afin de favoriser le transfert de
chaleur.
BGA-97
31
Fig. champ de température d’un package Level 2
Caractérisation Thermo-Mécanique : Warpage
 Durant leur production, les packages

électroniques s’exposent à différent niveau
de températures, les pics peuvent ainsi
atteindrent 265°c lors du procédé Reflow.
 Le miss-match entre les CTE des différentes

couches de matériaux entraîne la Fig. out of plane warpage for μBGA 1010
déformation (Warpage) des packages par
rapport à un état idéal de planéité.
 Si le warpage est excessif, il peut provoquer

des court-circuit ou des difficultés pour
souder les billes du coté package ainsi que
du coté PCB.
Fig. Solder-Balls attach faillures 32
Caractérisation Thermo-Mécanique : Contraintes Mécanique
Die
Substra
te
 Le warpage entraîne aussi de fortes contraintes
au niveau des interfaces des couches de
matériaux ce qui peut amener au crack de la
Zoom
die et/ou le délaminage. in
Maximum
stress in
Die corners
33
Fig. Stress into μBGA 10 10 @ 25 C°
Caractérisation Thermo-Mécanique : Fatigue des Joints
 Le test accéléré de température cycling est

fréquemment appliqué dans les labos de
fiabilité au packages level 2 (package + PCB)
afin de déterminer la robustesse des joints de
soudure à résister au stress mécanique induit
par la variation de la température dans le
temps.
 La prédiction du temps de vie des joints de Most Critical

Solder Ball
soudure par la simulation dans la phase de
conception (avant prototypage) fournit une
estimation rapide de la fiabilité attendue. La
prédiction du temps de vie des joints estime
correctement l'emplacement du joint le plus
critique ainsi et l'emplacement du crack. 34
Fig. 1/8 level 2 F.E. Model for μBGA 10 10
Caractérisation Electromagnétique
 La Caractérisation Electromagnétique consiste à simuler la Compatibilité Electromagnétique

des Packages Electroniques .
 La Compatibilité Electromagnétique (CEM) est l'aptitude d'un système électrique /

électronique, à fonctionner dans son environnement électromagnétique de façon
satisfaisante, sans produire lui-même des perturbations électromagnétiques intolérables
pour tout ce qui se trouve dans cet environnement.
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IV - Environnements de programmation des systèmes à base de microprocesseurs
Le Processeur/Microprocesseur est un composant électronique
qui exécute les instructions des programmes informatiques
36
IV - 1 - Langage Machine
 Le langage machine, ou code machine, est la suite de bits qui est interprétée par le
processeur d'un ordinateur exécutant un programme informatique.
 Le langage machine et le langage natif d'un processeur, c'est le seul qu'il puisse traiter. Il est
composé d'instructions et de données à traiter codées en binaire.
 Chaque instruction déclenche une commande de la part du processeur (par exemple :

chercher une valeur dans la mémoire pour charger un registre, additionner deux registres,
etc).
 Un programme est une longue séquence d'instructions qui sont exécutées par le processeur.
 Les instructions sont exécutées séquentiellement sauf quand une instruction de SAUT
transfère l'exécution à une autre instruction que celle qui suit.
 L’ensemble des instructions d’un langage machine est appelé Jeu d’Instructions. chaque
famille de processeur utilise un jeu d'instructions différent.
37
IV - 2 - Langage Haut Niveau
 A l'aube des ordinateurs, le langage machine était le seul disponible pour développer des
applications.
 Il est aujourd'hui très long et fastidieux de développer en binaire (en langage machine).
 Il faut passer par des langages de programmation intermédiaires (de haut niveau) plus aisés
à employer.
 Les langages de programmation de haut niveau (Matlab, C/C++, Pascal, Fortran, …) sont
transformés en langage machine lors de la compilation.
 Le compilateur traduit un code source écrit dans un langage de programmation de haut

niveau en langage machine.
 Le programme en langage machine produit par un compilateur est appelé code objet.
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IV - 3 - Langage assembleur (Langage bas niveau)
 Le langage assembleur possède quasiment les mêmes instructions que le langage machine.
 Il représente le langage machine sous une forme lisible par un humain : Les combinaisons de
bits du langage machine sont représentées par des symboles dits « mnémoniques ».
 Mnémoniques (du grec mnêmonikos relatif à la mémoire) : faciles à retenir.
 L'assembleur (ou langage assembleur) diffère d'une famille de processeur à une autre, bien
que les instructions sont très semblables.
 Le langage assembleur est plus facile à convertir en langage machine.
 Le programme assembleur convertit les mnémoniques en langage machine.
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IV - 4 - Jeu d’Instructions
les opérations de base qui sont disponibles dans la plupart des jeux d'instructions :
 déplacement :
- chargement d'une valeur dans un registre.
- déplacement d'une valeur depuis un emplacement mémoire dans un registre, et
inversement.
 calcul :
- addition, ou soustraction des valeurs de deux registres et chargement du résultat dans
un registre.
- combinaison de valeurs de deux registres suivant une opération booléenne (ou
opération bit à bit).
 modification du déroulement du programme :
- saut à un autre emplacement dans le programme (normalement, les instructions sont
exécutées séquentiellement, les unes après les autres).
- saut à un autre emplacement, mais après avoir sauvegardé l'instruction suivante afin
de pouvoir y revenir (point de retour).
 comparaison :
- comparer les valeurs de deux registres.
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IV - 5 - Compatibilité / Familles de Processeurs
PC1 muni du µP1
OUI OUI
NON NON
PC1 muni du µP1 PC1 muni du µP2
NB: Le code machine ainsi que le langage Assembleur associé diffère d’un processeur à un 41
autre.
PC1 muni du µP1

??
OUI OUI
NON NON
NB: Le code machine ainsi que le langage Assembleur associé diffère d’un processeur à un 42
autre.
PC1 muni du µP1
OUI OUI
NON NON
NB : Si deux µP partagent le même jeu d’instructions (donc partagent le même code machine),
43
alors, on dit qu’ils sont compatibles.
PC1 muni du µP1
OUI OUI
NON NON
NB : Si deux µP partagent le même jeu d’instructions (donc partagent le même code machine),
44
alors, on dit qu’ils sont compatibles.
PC1 muni du µP d’Intel « Intel CORETM 2 Duo »
OUI OUI
NON NON
PC2 muni du µP d’Intel « Intel CORETM 2 Duo » PC3 muni du µP d’AMD « AMD TurionTM II »
N.B : Les µP d’Intel et AMD conçus pour les PC sont compatibles « ×86 ». 45
PC1 muni du µP d’Intel « Intel CORETM 2 Duo »
OUI OUI
NON NON
PC2 muni du µP d’Intel « Intel CORETM 2 Duo » PC3 muni du µP d’AMD « AMD TurionTM II »
N.B : Les µP d’Intel et AMD conçus pour les PC sont compatibles « ×86 ». 46
 Le langage machine est le seul langage qu'un processeur puisse exécuter. Or chaque famille
de processeur utilise un jeu d'instructions différent.
 Si un processeur A est capable d'exécuter toutes les instructions du processeur B, on dit que
A est compatible avec B.
L'inverse n'est pas forcément vrai : A peut avoir des instructions supplémentaires que B ne
connaît pas.
 La famille « x86 » regroupe les microprocesseurs compatibles avec le jeu d'instructions de

l'Intel 8086.
 Un constructeur de µP pour PC doit maintenir une compatibilité ascendante avec le jeu

d'instructions « x86 » s'il veut que les logiciels déjà écrits fonctionnent sur ses µP.
47
IV - 6 - Usage du Langage Assembleur
Avantages:
Les programmes développés en assembleur sont plus optimisés et donc ils :
 nécessitent une mémoire réduite,
 tournent vite  exigent moins d’énergie électrique
Inconvénients :
Les programmes développés en assembleur sont plus couteux puisqu’ils sont plus difficile à:
 écrire
 lire
 maintenir
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IV - 6 - Usage du Langage Assembleur
 Les systèmes embarqués, souvent à base de microcontrôleurs sont souvent très limités en
ressources (autonomie, mémoire, vitesse de calcul) requièrent donc une programmation de
bas-niveau très optimisée pour en exploiter les possibilités.
 La programmation des systèmes embarqués est une « niche » traditionnelle pour la

programmation en assembleur (Vu ses avantages).
 L'évolution du matériel fait que les composants de systèmes embarqués deviennent de plus
en plus puissants (accroissement de la mémoire et de la vitesse de calcul) à un coût et à une
consommation électrique constants.
 l'investissement dans une programmation « tout assembleur » beaucoup plus coûteuse en

heures de travail et qui pose toujours d'énormes problèmes pour la maintenance et
l'évolution des logiciels embarqués ne devient plus défendables en termes d'efforts.
 Désormais, on utilise de plus en plus des langages de haut niveau, notamment le langage C++
, capable de faciliter la programmation de microcontrôleurs.
49
I - Introduction
 L'homme calcule depuis 2000 ans avant Jésus-Christ avec 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9)
: on calcule dans la base décimale (ou base 10).
 Dans des civilisations plus anciennes ou pour certaines applications actuelles d'autres bases
de calcul ont été et sont toujours utilisées :
- base binaire (2) : utilisée par l'ensemble des technologies numériques ;
- base quinaire (5) : utilisée par les Mayas ;
- base octale (8) : utilisée pour condenser les écritures en base binaire ;
- base duodécimale (12) : utilisée dans le système d'heure par les anglo-saxons ;
- base hexadécimale (16) : utilisée pour condenser les écritures en base binaire ;
- base vicésimale (24) : utilisée dans le système d'heure par les francophones ;
- base sexagésimale (60) : utilisée par les Sumériens. Cette base est également utilisée
dans le système horaire actuel, pour les minutes et les secondes. 50
II - Représentation des nombres
51
II - Représentation des nombres
II - 1 - Base Décimale : b = 10 ; ai = {0 .. 9}
II - 2 - Base Binaire : b = 2 ; ai = {0 ou 1}
52
III - Conversion entre les bases
III - 1 - Conversion du Binaire au Décimale : Méthode Polynômiale
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II - 2 - Conversion du Décimale au Binaire : Méthode Itérative // Partie entière
54
II - 2 - Conversion du Décimale au Binaire : Méthode Itérative // Partie Entière
55
II - 2 - Conversion du Décimale au Binaire : Méthode Itérative // Partie Fractionnaire
56
II - 2 - Conversion du Décimale au Binaire : Méthode Itérative // Partie Fractionnaire
57
IV - Nombres Négatifs / Complément à 2
 Pour représenter le signe moins ( - ), on a pas d’autre choix que d’utiliser un bit
supplémentaire.
 Par convention, le bit de signe est le Bit du Poids Fort.

--------------
IV - 1 - Complément à 2 (2n) en n bits
 Supposons que l’on utilise n bits : On a 2n valeurs binaires (de 0 à 2n - 1).

 Pour réserver un bit de signe, on choisit PAR CONVENTION de diviser les valeurs possibles en
deux :
- 2n / 2 nombres positifs : 0 à (2n / 2) - 1
- 2n / 2 nombres négatifs : - 2n / 2 à -1
 Le bit de signe est le Bit le Plus Significatif « MSB » : c’est le Bit du Poids Fort (extrême
gauche) :
- Si le MSB vaut 0, le nombre est positif
- Si le MSB vaut 1, le nombre est négatif
58
 Pour représenter les nombres négatifs on écrit: -| N | = 2n -|N|
IV - Nombres Négatifs / Complément à 2n
IV - 2 - Complément à 2 en 8 bits
 Avec 8 bits : On a 28 =256 valeurs binaires (de 0 à 255).
 On divise les 256 valeurs en 2 :

128 nombres positifs (0 à 127) 128 nombres négatifs (-128 à -1)
 Pour représenter les nombres négatifs on écrit:

–| N | = 28 – | N | = 256 – | N | 59
IV - Nombres Négatifs / Complément à 2n
 Exemples:
-3 256 - 3 = 253 1111 1101

- 128 256 - 128 = 128 1000 0000
IV - 3 - Complément à 2 = Complément à 1 + 1
 Pour trouver la valeur négative d’un nombre de manière simple : on inverse les bits
(complément à 1) et on ajoute 1.
 Exemples :
60
V - Addition - Soustraction
V - 1 - Addition
 Nous avions déjà vu comment on additionne (+1) à un nombre (complément à 1 + 1).
 L’addition de façon générale s’effectue de la même manière:
 la retenue R sera éliminée par la suite puisque la longueur des nombres (nombre de bits) est
limité.
61
V - 1 - Addition
 Exemples:
62
V - 1 - Addition
 Exemples:
63
V - 2 - Soustraction
 N1 - N2 = N1 + ( - N2 )
 Exemples:
64
V - 3 - Débordement
 Examinons ce cas :
Le problème est qu’en complément à 2 avec 4 bits, il n’y a pas de représentation de + 8.
 Lorsque le résultat de l’opération n’est pas représentable, on parle de DÉBORDEMENT de

l’opération +/-.
 Exemple :
65
VI - Multiplication - Division
VI - 1 - Multiplication
 Exemple : Multiplication de 2 entiers positif non signés
66
VI - Multiplication - Division
VI - 2 - Division
 Exemple : Division de 2 entiers positif non signés
67
VII - Décalage
VII - 1 - Décalage à droite
 Chaque décalage à droite correspond à une division par deux :
68
VII - Décalage
VII - 1 - Décalage à gauche
 Chaque décalage à gauche correspond à une multiplication par deux :
69
I - Introduction
 A ce stade, on a vu l’essentiel des étapes de productions des CIs et du calcul binaire.
 Maintenant et dans un premier temps, on va décortiquer le Processeur et analyser ses

composants pour comprendre son fonctionnement.
 Dans un deuxième temps, on s’intéressera à la programmation bas niveau des Processeurs :

on commencera par des exemples simples et on élèvera le niveau en fur et à mesure de
l’avancement.
 Pour atteindre ces objectifs (Comprendre et programmer les Processeurs), on utilisera un

outil didactique nommé « Dauphin » de la manière suivante :
1. Un composant et/ou un fonctionnement est décrit pour les processeurs en général.
2. Puis, analyser sur Dauphin.
70
I - Dauphin
I - 1 - le vrai Dauphin
 Le dauphin est un système conçu en 1977 dont le but de fournir un outil simplifié pour la
formation aux systèmes à base de microprocesseurs.
 Ce système livré en kit a rencontré un grand succès en Suisse romande, permettant à de

nombreux passionnés de s’initier à l’informatique.
71
I - Dauphin
I - 2 - le simulateur de Dauphin
 Les créateurs de Dauphin ont créé un simulateur qui reproduit les même fonctionnalités de
leur système, et ce, pour fêter ses 30 ans.
 le simulateur de Dauphin à pour rôle d’initier à l’apprentissage des bases de la

programmation en langage bas niveau.
72
II - Système Binaire / Hexadécimal
II - 1 - Système Binaire
 Un ordinateur moderne est composé de plusieurs milliards de transistors, qui ont la

particularité de fonctionner en « tout ou rien » : Un transistor conduit l’électricité ou ne la
conduit pas.
 L’information véhiculée par un fil peut donc prendre deux états : 0 ou 1 : On parle de système
binaire.
 L’information la plus petite gérée par un ordinateur est le bit, qui peut prendre les états 0 ou
1 : Un bit permet de représenter deux valeurs.
 Par exemple, on pourrait utiliser un bit pour déterminer si un Feu est vert ou rouge. Si le bit
est à zéro, le Feu est vert, et s’il est à un, il est rouge :
73
 Deux bits permettent de représenter quatre valeurs :
 Si on ajoute un troisième bit, on pourra représenter huit valeurs. Par exemple, trois bits
permettraient de déterminer un jour de la semaine, la huitième valeur étant ici inutilisée :
 l’ajout d’un bit double à chaque fois le nombre de valeurs possibles. 74

 Avec huit bits, on arrive à représenter 256 valeurs : c’est suffisant pour définir un caractère
(lettre minuscule ou majuscule, chiffre, signe de ponctuation, etc.).
 En informatique, un ensemble de huit bits est appelé un octet (byte).
 En binaire, le nombre 250 s’écrit : 11111010
La notation binaire est elle pratique ??
75
II - 2 - Système Hexadécimal
 L’usage de la notation (condensée) hexadécimal est plus pratique.
 La notation en hexadécimal consiste à regrouper les bits par quatre.
 Un groupe de quatre bits permet de représenter 16 valeurs. On utilise :
- les chiffres 0 à 9 pour les dix premières
- les lettres A à F pour les six dernières
76
II - 2 - Système Hexadécimal
 La conversion vers le système décimal est réalisée en effectuant la somme :
où n est le nombre de chiffres et où hi est la valeur du chiffre hexadécimal à la position i.
 Afin d’éviter les confusions, on précède un nombre:

- décimal de « D’ »
- hexadécimal de « H’ ».
 Exemple:
H’15AACF7 = D’ (1×166 + 5×165 + 10×164 + 10×163 + 12×162 + 15×161 + 7×160) = 22719735.
77
III - Mémoire
III - 1- Définition
 La mémoire d’un ordinateur (est un composant essentiel) sert à stocker les données et les
programmes.
 Quelle que soit sa nature, sa complexité ou sa taille, on effectue sur la mémoire d’un
ordinateur que deux opérations élémentaires :
- Ecrire (write) : consiste à mettre une valeur dans la mémoire.
- Lire (read) : consiste à retrouver une valeur précédemment écrite.
 Les mémoires sont souvent regroupées en octets : 1 octet = 8 bits
 Par exemple une mémoire de 32 bits peut être considérée comme une commode ayant 4
tiroirs. numérotés de 0 à 3, et chaque tiroir contient 8 bits.
78
III - Mémoire
III - 2- Types de mémoires
 RAM (Random Access Memory) est :

- Une mémoire où chaque information stockée peut en tout temps être
consultée/éditées.
- Rapide d'accès, elle permet une communication rapide des données avec le processeur.
- Volatile : toutes les données qui y sont stockées sont perdues dès que le système cesse
d'être alimenté en électricité.
 ROM (Read Only Memory) est :

- Une mémoire où les informations ne peuvent pas être modifiées.
- Utilisé entre autres pour :
• Le démarrage des ordinateur (BIOS )
• stocker définitivement des logiciels.
79
III - Mémoire
III - 3- Bus
 Reprenons l’exemple de la mémoire de 32 bits:
 Il faut quoi comme information pour manipuler un octet (en lecture ou écriture) ??
 Les informations dont on doit disposer pour manipuler un octet :

- L’action : écrire ou lire
- L’adresse
- La donnée
80
III - Mémoire
III - 3- Bus
 Comment véhiculer physiquement les informations (action, adresse et donnée) dont on

doit disposer pour manipuler un octet ?
 Les informations sont véhiculées via des connections qui forment un BUS.
 Reprenons notre exemple. Quel est le nombre de fils nécessaires pour gérer une mémoire
de 4 octets (32 bits) ??
81
III - Mémoire
III - 3- Bus
 8 connections pour les données
 2 connections pour les adresses (0 à 3). Effectivement: 22 = 4
 2 connections (Ecrit et Lit) permettent d’agir sur la mémoire :

o Une impulsion sur le fil « écrit » place la valeur présente sur le bus de données dans le
tiroir désigné par le bus d’adresse.
o Une impulsion sur le deuxième fil place le contenu du tiroir choisi par le bus d’adresse
sur le bus de données; on lit la mémoire.
82
III - Mémoire
III - 4- Mémoire de Dauphin
 La taille de la de mémoire RAM de Dauphin est de 2048 o.
 Quelle taille (en bits) doit avoir le bus d’adresse pour adresser la mémoire RAM de
dauphin?
2(taille du bus d’adresse) = mémoire (en octet)
Taille du bus d’adresse = ln(mémoire) / ln(2) = 11
Il faut un bus d’adresse de 11 bits pour adresser la mémoire RAM de dauphin.
83
III - Mémoire
 Exercice pratique : lire et écrire sur la mémoire de dauphin
84
III - Mémoire
 Exercice pratique : lire et écrire sur la mémoire de dauphin
85
IV - Processeur
IV - 1- Principe de Base d’un Processeur
 le principe de base d’un processeur :

1. Lire une instruction en mémoire.
2. Exécuter l’instruction et passer à l’adresse suivante.
3. Recommencer à l’infini.
 La programmation consiste à remplir la mémoire avec des instructions que le processeur va

suivre à la lettre, et qui vont déterminer les tâches effectuées par le programme.
 Dans la section précédente, on a agit manuellement

sur les Bus pour montrer leur fonctionnement.
 En réalité (fonctionnement normal d’un système à

base de processeur), c’est le processeur qui prend le
control des Bus d’adresses et des données.
86
IV - Processeur
IV - 2- Structure d’un Processeur en Général
87
IV - Processeur
IV - 2- Structure d’un Processeur en Général
Unité de Calcul
Registres mémoires élémentaires pouvant contenir chacune un opérande (valeur/donnée).
ALU « Arithmetic & Logic Unit » reçoit les opérandes placés dans les registres et
effectue sur eux des opérations logiques ou arithmétiques élémentaires.
Unité de Control
Horloge génère un signal carré qui a une fréquence fixe qui permet le cadencement et la
synchronisation de toutes les opérations. a chaque coup (front) d'horloge, le
processeur réalise une tache élémentaire. L'exécution d'une instruction nécessite
plusieurs coups d'horloges.
PC « Program Counter » est un registre qui contient l'adresse mémoire où est stockée
le prochain élément d'instruction qui devra être chargé dans le processeur pour
être analysé et exécuté.
RI « Registre d’Instructions » stocke l’instruction en cours d’exécution.
Décodeur décode pour le séquenceur l’instruction placée dans RI.
Séquenceur gère le séquencement des opérations en générant les signaux de commande qui
vont activer tous les éléments qui participeront à l'exécution de l'instruction.
RE « Registre d’Etat » est formé de plusieurs bits appelés drapeaux (Flags) qui sont
88
modifiés par l'ALU après chaque opération.
IV - Processeur
IV - 3 - Processeur de Dauphin
Caractéristiques:
Bus
Dauphine a un processeur 8 bits dont Le bus des données est de largeur 8 bits et celui
d’adresses est de largeur 12 bits.
Registres
PC Registre Pointeur d’Instructions

SP Registre Pointeur de Pile
F Registre d’Etat : bits activés si
C arry dépassement de capacité de 1
Z éro Résultat nul
N égatif Résultat négatif
A & B Registres Généraux
X&Y Registres Généraux utilisés notamment
89
pour l’adressage
IV - Processeur
IV - 3 - Processeur de Dauphin
Exercice pratique :
Comment se comporte Dauphine lorsqu’on suit les étapes ci-dessus ?
Interprétation :
90
V - Périphériques
V - 1 - Définition
 Les périphériques d’un système à base de processeur sont des dispositifs qui permettent au
CPU de communiquer avec l’extérieure.
 Il y a deux types de périphériques :
- les périphériques d'entrée qui servent à fournir des informations au système

informatique :
clavier , souris , scanner, micro, capteurs, etc.
- les périphériques de sortie qui servent à faire sortir des informations du système
informatique :
écran, imprimante, actionneurs, etc.
91
V - Périphériques
V - 2 - Périphériques de Dauphine :
 pour dialoguer avec l’utilisateur Le Dauphin dispose de trois périphériques rudimentaires :

- Un clavier de dix touches.
- Quatre afficheurs sept segments.
- Un écran bitmap.
 Ces périphériques sont dans le panneau inférieur droite du simulateur.
 Mais si on clique sur les touches, il ne se passe rien coté affichage.
Pourquoi ?
 C’est tout à fait normal. Au stade actuel, aucun programme ne fonctionne. les périphériques
sont donc inactifs.
92
V - Périphériques
V - 2 - Périphériques de Dauphine : Afficheurs Sept Segments
Exercice pratique :
93
V - Périphériques
V - 2 - Périphériques de Dauphine : Afficheurs Sept Segments
Exercice pratique xx :
Interprétation :
94
V - Périphériques
V - 2 - Périphériques de Dauphine : Clavier
Exercice pratique :
Interprétation :
95
VI - Jeu d’Instructions
VI - 1 - Saut (Branchement) : JUMP
Exercice pratique : Saut en avant
96
97
98
Exercice pratique : Saut en arrière
99
Exercice pratique : Saut en arrière
100
VI - 2 - Transfert / Addition : MOVE / ADD
Exercice pratique :
101
VI - 3 - Saut conditionnel :
Exercice pratique :
102
VI - 3 - Saut conditionnel :
Exercice pratique :
103
VI - 4 - les Modes d’adressage :
 Dans la suite on utilisera les abréviations suivantes :
Inst : Instruction
Op : Opéronde
R : Registre quelconque : A, B, X ou Y
Radr : Registre d’adressage : X ou Y
Val : Valeur immédiate
 La structure la plus générale d’une instruction est la suivante : Inst Op1 , Op2
 L’opération est réalisée entre les 2 opérandes et le résultat est toujours récupéré dans
l’opérande de droite.
 Il y a aussi des instructions qui agissent sur un seul opérande,
 Les opérandes peuvent être : des registres, des constantes ou le contenu de cases mémoire.
on appelle ça le Mode d’Adressage. 104
Adressage registre :
 L'opération se fait sur un ou 2 registres :
INST R , R
INST R
 Exemples :
INC A : incrémenter le registre A
MOVE B, A : Copier le contenu de B dans A
Adressage Immédiat :
 Un des opérande est une constante (valeur) :
INST Val, R
INST val, Adr
 Exemples :
MOVE #h’F5, A : charger le registre A par le nombre hexadécimal F5
105
ADD #h’A1, B : additionner le registre B par le nombre hexadécimal A
Adressage direct :
 Un des deux opérandes se trouve en mémoire. L’adresse de la case mémoire est précisé
directement dans l’instruction :
INST Adr , R
INST R, Adr
INST Adr, R
 Exemples :
MOVE h’0F5 , A : charger le registre A par le contenu de la case mémoire h’0F5
ADD h’0A1, B : additionner le registre B par le contenu de la case mémoire h’0A1
106
Adressage Indirect/indexé :
 Un des deux opérandes se trouve en mémoire.

L’Offset de l’Adresse n’est pas précisé directement dans l'instruction, il se trouve dans l’un
des 2 registres d’Adressage X ou Y.
Le registre en question sera précisé dans l’instruction :
INST Adr + {Radr}, R

INST val, Adr + {Radr}
Exemples :
MOVE h’0F5+{X}, A : charger le registre A par le contenu de la case mémoire h’(0F5+X)

ADD h’0A1+{Y} , B : additionner le registre B par le contenu de la case mémoire h’(0A1+Y)
107

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+ Découvrir les principales étapes de production des Circuits Intégrés.

+ Comprendre le fonctionnement des Processeurs.

+ Programmer en langage bas niveau.

Outils pour les TP :

+ Emu8086 (simulateur du µP Intel 8086).

Chapitre II : Calcul Binaire

Chapitre III : Dauphin

Chapitre IV : Intel 8086

 Le système à base de Microprocesseur le plus :

 Il est évident que l’informatique industrielle touche un nombre considérable de domaine :

- Comment on conçoit et on fabrique les CIs ?

- Quel est l’environnement de programmation de CIs ?

 Il intègre souvent plusieurs types de composants électroniques de base (transistors, des

 Un ASIC « Application-Specific Integrated Circuit » (Circuit Intégré Propre à une Application )

 lorsque le sur-mesure est indispensable, le fabricant rattrape le coût de son investissement

 FPGA « Field-Programmable Gate Array » ou Réseau Logique Programmable, est un circuit

 Le Processeur, ou CPU « Central Processing Unit » (Unité centrale de traitement ), est le

 Les parties essentielles d’un processeur sont :

Un processeur construit en un seul Circuit Intégré est un Microprocesseur

 Un Microprocesseur est un Processeur dont les composants ont été suffisamment

o d'augmenter les vitesses de fonctionnement des processeurs, grâce à la réduction des

Les principales caractéristiques d'un microprocesseur sont :

 La complexité de son architecture : nombre de transistors contenus dans le microprocesseur.

 Le nombre de bits que le processeur peut traiter ensemble :

 La vitesse de l’horloge : Le rôle de l’horloge est de cadencer le rythme du travail du

I - 6 - DSP « Digital Processing Processor»

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II - 1 - Conception des Circuits Intégrés

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 VHDL est un langage de description matériel destiné à représenter le comportement ainsi

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 élaboration (à partir du cahier des charges) d’une description détaillée du CI en langage

 Simulation de la description pour tester et vérifier le fonctionnement qu’attend le

 compilation par synthèse logique  Obtention automatique du composant réalisant la

 Implémentation du composant selon la technologie adoptée :

II - 1 - Conception des Circuits Intégrés

Fig - Circuit Intégré du Pentium IV

II - 2 - Production des Circuits Intégrés

FAB (usine de fabrication de CI)

II - 2 - Production des Circuits Intégrés

II - 2 - Production des Circuits Intégrés

 Le matériau de base du circuit intégré est le silicium (semi-

 Le silicium est extrait du sable par un procédé chimique, il est

 Les barreaux sont sciés en tranches (galettes / wafers) de moins

II - 2 - Production des Circuits Intégrés

 Préparation de la couche : on expose le wafer à du dioxygène (O2) pûr

 Transfert : on transfère le dessin du circuit à reproduire sur la surface

 Gravure : l'oxyde de silicium est protégé par le vernis aux endroits