Chapitre 2 - Microprocesseur - Ok - Copie
Chapitre 2 - Microprocesseur - Ok - Copie
Chapitre 2 - Microprocesseur - Ok - Copie
IG1 2018-2019
Cours: Architecture des calculateurs
1
CHAPITRE II : LE
MICROPROCESSEUR
1. Définition
Le microprocesseur, noté aussi M.P.U (Microprocessor
unit) ou encore C.P.U. (Central Processing Unit) est:
un circuit intégré complexe renfermant dans un seul boîtier l'unité de
contrôle et l'unité de traitement d'une machine de type VON NEUMANN
capable d'effectuer séquentiellement et automatiquement des suites
d'opérations élémentaires.
Cette définition exclut volontairement :
Les composants en plusieurs boîtiers (micros en tranches)
Les microcontrôleurs qui incluent d'autres composantes des
systèmes informatiques (mémoire, entrées/sorties)
1. Définition
L’échelle d’intégration des processeurs (en nombre de transistor)
a suivi une évolution décrite ci-dessous :
En 1964 : Intégration à petite échelle (SSI de 1 à 10 transistors)
En 1968 Intégration à moyenne échelle (MSI de 10 à 500 transistors)
En 1971 Intégration à grande échelle (LSI de 500 à 20 000 transistors)
En 1980 Intégration à très grande échelle (VLSI plus de 20 000 transistors)
Les microprocesseurs de dernière génération appartiennent à la
famille des VLSI (Very large scale intégration plus de 20 000
transistors).
Le premier microprocesseur a été fabriqué par INTEL en
1971.
1. L'unité de contrôle
Elle est la partie la plus complexe du processeur.
Elle se décompose en plusieurs parties dont elle doit assurer la
coordination.
en anglais : Control Unit - CU
a- Le registre d’instruction
Le processeur exécute une à une les instructions stockées dans la
mémoire centrale.
Ces instructions sont chargées dans le registre d'instruction.
Ce dernier contient donc l'instruction courante à exécuter.
b- Le décodeur
Il permet d’interpréter l'instruction à exécuter qui est chargée dans le
registre d'instruction.
1. L'unité de contrôle
c - Le séquenceur
Il permet d'ordonnancer les diverses opérations élémentaires du
processeur, nécessaires pour exécuter l'instruction, grâce à un
microprogramme.
d -Le compteur ordinal
Il s’agit d’un registre particulier qui contient à tout instant, l'adresse de
l'instruction suivante à exécuter.
e -L'horloge
C’est un dispositif qui détermine le rythme dans lequel sont
exécutées les instructions.
Elle fournit un signal régulier au processeur.
1. L'unité de contrôle
f - Le registre d'état
Il est, comme le compteur ordinal, un registre particulier.
2. L'unité de calcul :
Comme son nom l'indique, elle effectue tous les calculs au
sein du processeur.
À côté des opérations arithmétiques, elle peut aussi
procéder à des opérations logiques.
a -L'accumulateur
C’est le registre de calcul par excellence.
C'est par lui en effet que transitent toutes les données devant faire
l'objet d'une opération ainsi que tous les résultats produits par calcul
arithmétique.
2. L'unité de calcul :
b- Les registres généraux
Comme ces opérations mettent généralement en jeu plusieurs
termes et/ou états intermédiaires, l'accumulateur est secondé par un
nombre variable de registres généraux destinés à la réalisation
matérielle des calculs.
c- L'unité arithmétique et logique
En anglais : Arithmetic and Logic Unit - ALU
Comme son nom l'indique elle se charge de réaliser les opérations
arithmétiques et logiques.
3. Les bus
Pour communiquer avec son environnement, le processeur
dispose d'un ensemble de « plusieurs bus » :
Le bus d'adresses
Il permet au processeur de désigner l'adresse d'un octet en mémoire.
Selon le cas, il peut s'agir de l'adresse d'un ou de plusieurs octets à
charger dans le processeur ou à stocker en mémoire.
Le bus de données
Il permet de désigner la valeur à charger dans le processeur ou à stocker
en mémoire.
le bus de commande
Il permet au processeur de désigner l'opération à effectue:
chargement dans le processeur
ou stockage en mémoire.
1982 Intel 80286 134 000 6 à 16 MHz (20 MHz chez 16 bits/16 bits bus
AMD)
1989 Intel 80486 1 200 000 16 à 100 MHz 32 bits/32 bits bus
1993 Pentium (Intel P5) 3 100 000 60 à 233 MHz 32 bits/64 bits bus
1997 Pentium II 7 500 000 233 à 450 MHz 32 bits/64 bits bus
2000 Pentium 4 42 000 000 1,3 à 3,8 GHz 32 bits/64 bits bus
2004 Pentium 4 D (Prescott) 125 000 000 2.66 à 3,6 GHz 32 bits/64 bits bus
2006 Core 2 Duo (Conroe) 291 000 000 2,4 GHz (E6600) 64 bits/64 bits bus
2007 Core 2 Quad (Kentsfield) 2*291 000 000 3 GHz (Q6850) 64 bits/64 bits bus
2008 Core 2 Duo (Wolfdale) 410 000 000 3,33 GHz (E8600) 64 bits/64 bits bus
2008 Core 2 Quad (Yorkfield) 2*410 000 000 3,2 GHz (QX9770) 64 bits/64 bits bus
2008 Intel Core i7 (Bloomfield) 731 000 000 3,33 GHz(Corei7 975X) 64 bits/64 bits bus
2009 Intel Core i5/i7 (Lynnfield) 774 000 000 3 06 GHz (I7 880) 64 bits/64 bits bus
2011 Intel Core i3/i5/i7 (Sandy Bridge) 1 160 000 000 3,5 GHz(Core i7 2700K) 64 bits/64 bits bus
2011 Intel Core i7/Xeon (Sandy Bridge- 2 270 000 000 3,5 GHz(Core i7 3970X) 64 bits/64 bits bus
E)
2012 Intel Core i3/i5/i7 (Ivy Bridge) 1 400 000 000 3,5 GHz(Core i7 3770K) 64 bits/64 bits bus
3.Comparaison (1/2)
3. Comparaison (2/2)
1 Introduction
Lorsque l'on doit lire ou écrire un programme en langage
machine, il est difficile d'utiliser la notation binaire ou
hexadécimale. On écrit les programmes à
l'aide des instructions en mnémonique comme MOV, A
DD, etc.
L'opération d'assemblage consiste à traduire chaque
instruction mnémonique en une instruction machine.
1 Introduction
Lorsque l'on doit lire ou écrire un programme en langage
machine, il est difficile d'utiliser la notation binaire ou
hexadécimale. On écrit les programmes à
l'aide des instructions en mnémonique comme MOV, A
DD, etc.
L'opération d'assemblage consiste à traduire chaque
instruction mnémonique en une instruction machine.
1 Introduction
Lorsque l'on doit lire ou écrire un programme en langage
machine, il est difficile d'utiliser la notation binaire ou
hexadécimale. On écrit les programmes à
l'aide des instructions en mnémonique comme MOV, A
DD, etc.
L'opération d'assemblage consiste à traduire chaque
instruction mnémonique en une instruction machine.
2 Instruction
Une instruction est l'opération élémentaire que le
processeur peut accomplir. Les instructions sont stockées
dans la mémoire principale, en vue d'être traitée par le
processeur. Une instruction est composée de deux champs :
le code opération, représentant l'action que le processeur doit
accomplir ;
le code opérande, définissant les paramètres de l'action. Le code
opérande dépend de l'opération. Il peut s'agir d'une donnée ou bien
d'une adresse mémoire (informations complémentaires sur
l’emplacement des données sources et de la destination).
2 Instruction
La technique associée à la localisation des opérandes d’une
instruction s’appelle l’adressage ou le mode d’adressage
Les instructions et les données sont codées sur des mots
mémoires (un ou plusieurs mots mémoires selon la nature
du calculateur)
Une instruction désigne un ordre donné au processeur et
qui permet à celui-ci de réaliser un traitement élémentaire
Le nombre d'octets d'une instruction est variable selon le
type de donnée (l'ordre de grandeur est de 1 à 4 octets).
2 Instruction
Les instructions peuvent être classées en catégories dont les
principales sont :
Accès à la mémoire : des accès à la mémoire ou transferts de données
entre registres.
Opérations arithmétiques : opérations telles que les additions,
soustractions, divisions ou multiplication.
Opérations logiques : opérations ET, OU, NON, NON exclusif, etc.
Contrôle : contrôles de séquence, branchements conditionnels, etc.
3 Jeu d'instruction
3 Jeu d'instruction
Le processeur travaille effectivement grâce à un nombre
limité de fonctions, directement câblées sur les circuits
électroniques.
La plupart des opérations peuvent être réalisé à l'aide de
fonctions basiques.
Certaines architectures incluent néanmoins des fonctions
évoluées courante dans le processeur.