Vénus Anadyomène
Vénus Anadyomène
Vénus Anadyomène
Arthur Rimbaud
Comme d’un cercueil vert en fer blanc, une tête
De femme à cheveux bruns fortement pommadés
D’une vieille baignoire émerge, lente et bête,
Avec des déficits assez mal ravaudés ;
La conque est dévalorise en devenant une vulgaire « baignoire » avec un adjectif péjoratif «
vieille ».
L’apparition de Vénus s’effectue par le surgissement d’un corps tronqué mis en valeur par le
contrerejet du mot « tête » créant un effet d’attente chez le lecteur.
De plus, l’adjectif « bête » exprime un jugement de valeur de la part du poète sur la figure
féminine développée dans le reste du sonnet.
L’adjectif « ravaudés » est normalement utilise pour parle de la reparation des vêtements
usés, mais ici il est utilise pour decrire les imperfections physiques liées à la vieillesse que la
femme essaie de cacher par un maquillage excessif
le poete met laccent sur La lourdeur et la grosseur du mot « col » en utilisant les adjectifs «
gras » et « gris » dont l’allitération en (gr) accentue le sens.
La gestuelle de la femme n’a rien d’élégant si l’on observe les verbes « rentre » et « ressort »
créant une antithèse confirmée par la rime avec « essor ».
« La rondeur des reins » renvoie à lexces du poid decrit par la description de « la graisse sous
la peau » et par la métaphore « feuilles plates » évoquant la cellulite.
La référence aux différents sens : la vue avec « rouge », l’odorat avec « sent » mêlé au « goût
» créent une synesthésie surprenante dans sa recherche formelle et dans l’effet
d’écœurement recherché.
Le tour impersonnel « qu’il faut voir » invite le lecteur à se rapprocher, comme le suggèrent
les points de suspension, de ces « singularités ». Par antiphrase, le poète met en valeur le
dégoût généralisé qui se dégage de cette description
Troisième mouvement : une chute provocatrice
le poete utilise une parodie pour se moque des genre de blason traditionnel il utilise une
partie intime du corp et la decrit avec un language medical
La transition entre le haut du corps et le bas du dos se fait grace a lexpression « Clara Vénus
». En effet, ces deux mots renvoient au tatouage de la prostituée et à son identité, mais aussi
au caractère célèbre et lumineux de la déesse : « illustre » ou « claire » Vénus.
au lieu de montre venus dune manière belle et idealise le poete decrit sa « croupe » de façon
similaire a un animal qui montre son corps. Cella rappel le comportement provoquant de la
prostituée qui essaie dattire lentretien des gents
Conclusion
Pour conclure, le poète se livre dans ce sonnet à une violente caricature du mythe initial. Ce sonnet
parodique est la manifestation de son émancipation de la poésie classique en parodiant l’un des plus
grands mythes. Mais plus que la prostituée, c’est donc le texte lui-même qui suscite l’étrangeté par
sa beauté. Rimbaud s’inscrit dans l’héritage baudelairien incarné par le recueil des Fleurs du Mal.