Chapitre 1 Audit
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Carthage Présidence
ELEMENTS DE COURS
Ethique Professionnelle et Audit Financier
Ensemble de travaux : suppose qu'une liberté est laissée à l'auditeur dans le choix
de la nature et de l'étendue de ses travaux et il ne doit subir à cet effet aucune
limitation.
Aspects significatifs : l'auditeur ne donne pas une opinion absolue mais met en
œuvre des diligences (obligation de moyen) pour détecter les anomalies
significatives. Il planifie sa mission en conséquence.
Référentiel comptable : C'est le référentiel par rapport auquel les états financiers
ont été établis. Par conséquent l'opinion de l'auditeur doit toujours se référer à ce
référentiel.
Pour que l'auditeur puisse effectuer ses travaux il faut que l'information comptable
et financière se porte à la vérification (auditable). Cette hypothèse découle, en
fait, des caractéristiques qualitatives de l'information comptable et financière.
Afin d’être utile à la prise de décisions, l’information comptable doit être à la fois
fiable et pertinente. La pertinence et la fiabilité sont très souvent des qualités
conflictuelles. En effet, il est souvent nécessaire de faire un compromis entre ces
deux qualités.
Pour pouvoir assurer cet arbitrage l'auditeur tient compte, entre autres, de
l’importance relative. Une information est importante dans la mesure où elle
Cette problématique découle du fait que les différents utilisateurs n'ont pas les
mêmes besoins en informations. Cela ne devrait pas conduire l'entreprise à
présenter autant d'états financiers que de besoins spécifiques (fisc, gestion,
investisseurs). L'audit permet d'assurer la neutralité de l'information comptable et
financière.
Pour cela, la réforme a été conçue et mise en place en collaboration avec les
grands régulateurs internationaux, citons à titre d’exemple : la Banque Mondiale,
la SEC, la Commission Européenne, l’Organisation Internationale des Commissions
de Valeurs (IOSCO), l’Association Internationale des Superviseurs d’Assurance
(IAIS), le Comité de Bâle de Supervision Bancaire, etc… Ces organisations ont eu
l’occasion d’approuver les objectifs fixés par l’IFAC ainsi que la nouvelle
organisation de la fédération et surtout la création d’un organisme de surveillance
du processus de normalisation.
Le Board est composé du Président de l’IFAC (élu pour 2 ans par le Council) et du
Deputy President (également élu pour 2 ans) et de 21 représentants des
organisations membres de 18 pays ; il se réunit quatre fois par an ; il propose au
Council la politique de l’IFAC, prépare le budget, oriente les activités des comités
et choisit les membres des différents comités techniques permanents et
temporaires.
Les travaux de l'IFAC sont assurés essentiellement au sein de comités qui sont
spécialisés dans des domaines particuliers et appelés Conseils ou Boards, ont un
rôle d’intérêt général et assurent la préparation des normes internationales et des
standards de référence.
L’institution du PIOB est la conséquence des besoins urgents qui se sont faits
ressentir dans les milieux de la profession comptable exigeant, ainsi, plus de
transparence dans le processus d’élaboration des normes ; la nécessité de mettre
en place un mécanisme de validation externe permettant de satisfaire les besoins
du public est devenue pressante.
Aussi, la relation entre l’IFAC et le PIOB est fondée sur des principes supérieurs qui
sont : l’intégrité, la transparence et l’expertise. Cela est de nature à permettre à
l’IFAC et au PIOB de travailler ensemble pour atteindre l’objectif qui leur est
commun à savoir améliorer la confiance du public dans la profession comptable et
par voie de conséquence contribuer au développement des marchés de capitaux et
à la stabilité économique.
Le PIOB approuve les règlements intérieurs des quatre comités ayant en charge
respectivement la normalisation en matière d’audit, d’éthique et de formation
ainsi que l’élaboration des règles régissant la comptabilité publique. Il approuve
également leur constitution et dispose même de la faculté de demander à l’IFAC la
démission d’un président de l’un des comités si ce dernier ne respecte pas les
conditions préétablies.
Pour ce faire, l’IAASB porte ses efforts non seulement sur le développement de
normes de qualité mais aussi sur la promotion de celles-ci dans le but de leur
reconnaissance et de leur adoption par le plus grand nombre de pays possible.
Pour ce qui est du comité d’éthique, sa tâche essentielle consiste à élaborer des
normes d’éthique et des recommandations qui, du fait de leur légitimité et de leur
pertinence, sont destinées à être reconnues et appliquées par les instituts
membres de l’IFAC. Pour ce faire, le comité s’efforce de créer et d’alimenter des
débats sur toutes les questions d’éthique professionnelle de façon à apporter des
réponses appropriées aux attentes de tous ceux, qui dans la communauté du monde
des affaires, ont recours aux travaux des professionnels comptables.
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Ces quatre comités normalisateurs (IAASB, Comité d’Ethique, EDCOM et PSC), dont l’activité
concerne l’intérêt public, sont dénommés « Public Interest Activity Committees » ou « PIACs »
o ISQM : normes de Gestion de la qualité par les cabinets qui réalisent des
audits ou des examens limités d’états financiers, ou d’autres missions
d’assurance ou de services connexes (en vigueur à partir du 01/01/2023)
C'est l'OECT qui est habilité en Tunisie à émettre des normes d'audit. En effet, il a
émis certaines normes. Depuis 2000 le conseil de l'OECT a adopté en paquet les
normes techniques de l'IFAC.
Les normes déjà émises par l’ordre avant cette date nécessitent un grand travail
d'harmonisation bien que certaines d'entre elles citent certains principes
fondamentaux prévus par l'IFAC et sous réserve des adaptations au contexte
juridique et réglementaire en Tunisie.
Ce choix est tout à fait conforme au cadre conceptuel de l'IFAC qui encourage les
membres à appliquer ses normes. En effet, ce même cadre conceptuel autorise les
organismes membres à opérer des adaptations aux normes de l'IFAC si leur contexte
juridique et économique le nécessite mais tout en préservant les principes
fondamentaux.
Normes d'audit pour les domaines non traités par les normes internationales.
Ces normes sont d'application obligatoire et font l'objet d'exposés-sondages
larges
Avis constituant des réponses rapides à des questions ponctuelles évoqués par
les professionnels. Leur application n'est pas obligatoire mais à titre
d'information et sont émises sur simple délibération des commissions et du
conseil de l'ordre. Mais on peut penser que ces avis constitueront une
doctrine que les juges pourront prendre en considération en cas de conflit.