Art 28 - RF 20° MA Denoyez GE - AOUT 2023
Art 28 - RF 20° MA Denoyez GE - AOUT 2023
Art 28 - RF 20° MA Denoyez GE - AOUT 2023
Cet établissement veille à la santé, à la sécurité, au bien-être et au développement des enfants qui lui
sont confiés.
Il est un lieu d’éveil et de prévention. Il peut accueillir des enfants présentant un handicap ou atteints
d’une maladie chronique compatible avec la vie en collectivité et il concourt à l'intégration sociale de ces
enfants. Il apporte leur aide aux parents afin que ceux-ci puissent concilier leur vie professionnelle et leur
vie familiale.
Tout ce qui concourt à la souplesse des horaires, au respect de la relation mère-père-enfant est favorisé.
L’établissement est ouvert à tous les enfants. Il reflète la mixité sociale et l’intégration de tous, dans le
respect d’une éthique professionnelle, des valeurs définies dans le cadre de la charte de la laïcité dans
les services publics, de la charte d’accueil et du projet d’établissement et des principes visant à
promouvoir le développement durable. Il veille à l’égalité des enfants entre eux et accorde une attention
particulière à l’égalité entre les filles et les garçons.
Les enfants sont accueillis conformément aux modalités définies au code de la santé publique.
Les admissions des enfants dans cet établissement s'effectuent dans la transparence et le respect de
principes clairs et définis collégialement.
Chapitre I : modes d’accueil
Article 1 :
1/ le mode d’accueil
a) l’accueil collectif
Il s’agit d’un accueil durant la journée dans des locaux spécialement aménagés permettant d’organiser
des activités d’éveil variées favorisant l’épanouissement individuel des enfants, de servir des repas et
d’organiser les temps de repos et les activités selon l’âge des enfants.
2/ Le mode de fréquentation
1. L’accueil régulier
En accueil régulier les parents s’engagent à confier leur enfant à l’établissement, qui garantit leur accueil
– sauf dans les situations prévues aux articles 14, 16 et 22 du présent règlement - . La présence de
l’enfant se répète à l’identique d’une semaine sur l’autre ou toutes les deux semaines. Afin de garantir
l’accueil, les modalités de la présence sont définies par un contrat d’accueil individualisé, établi entre les
parents et la/le responsable de l’établissement.
L’accueil régulier peut être à temps plein ou à temps partiel. L’accueil régulier à temps plein a vocation à
s’adresser en priorité aux enfants dont les parents – ou le parent en cas de foyer monoparental – exercent
une activité professionnelle, suivent une formation professionnelle, sont étudiants ou demandeurs
d’emploi inscrits au pôle emploi. L’accueil régulier à temps partiel est ouvert à tous les enfants.
2. L’accueil occasionnel
Il permet de répondre à des besoins irréguliers ou ponctuels des familles. Ces besoins ne peuvent pas
être définis à l’avance dans un contrat. Les enfants sont accueillis pour une durée limitée, qui ne se
renouvelle pas à l’identique d’une semaine sur l’autre. Pour que ces besoins puissent être satisfaits, les
enfants doivent être inscrits dans l’établissement.
Il est destiné aux enfants qui ne sont pas inscrits dans la structure et qui nécessitent d’être accueillis de
façon non anticipée. Il concerne les enfants qui nécessitent un accueil d’urgence, c'est-à-dire immédiat
en raison de situations familiales graves ou de mise en cause de leur sécurité. Il désigne également
l’accueil des enfants dont les parents sont dans un parcours d’insertion sociale ou professionnelle dans
le cadre du dispositif du revenu de solidarité active.
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4. Un accueil mixte est possible
Il permet aux familles de combiner différents modes de fréquentation et d’ajouter, en fonction des
disponibilités de l’établissement, des temps de présence occasionnels aux temps de présence réguliers
prévus par le contrat. Lorsque le recours à l’accueil occasionnel se répète à l’identique et de façon
récurrente, il répond en réalité à la définition de l’accueil régulier. La/le responsable peut alors proposer
à la famille une modification du contrat, sous réserve des disponibilités de l’établissement et, le cas
échéant, après avis ou information de la commission d’attribution des places mentionnée à l’article 10 du
présent règlement.
L’accueil collectif peut être régulier ou occasionnel, à temps plein ou à temps partiel. L’accueil collectif
régulier fait l’objet d’un contrat d’accueil personnalisé entre les parents et la/le responsable
d’établissement, dont les modalités sont précisées à l’article 12 du présent règlement.
L’ensemble des structures d’accueil de la petite enfance peut être mobilisé par les coordinatrices / teurs
pour répondre aux situations d’accueil d’urgence, suivant la procédure indiquée à l’article 10.
1. Les crèches collectives qui accueillent des enfants de 2 mois ½ à 3 ans révolus, en accueil régulier
à temps plein et à temps partiel. Elles peuvent pratiquer l’accueil occasionnel et l’accueil exceptionnel
ou d’urgence ;
2. Les haltes-garderies qui accueillent des enfants entre 2 mois ½ et 3 ans sur la base de temps de
présence définis dans le cadre de l’accueil régulier, à temps partiel ainsi que dans le cadre de l’accueil
occasionnel, exceptionnel ou d’urgence.
Chapitre II : l’inscription
Article 2 : dans chaque arrondissement, un ou plusieurs points d’accueil et d’information sont institués.
Leurs coordonnées et leur localisation sont disponibles dans les mairies, les relais information familles et
sur paris.fr.
Ils ont pour objectifs de faciliter les démarches des familles, d’harmoniser l’information qui leur est
donnée, de les conseiller sur une pré-orientation en fonction de leurs besoins et d’uniformiser pour les
familles les procédures relatives aux demandes d’inscription dans les établissements petite enfance.
Les dossiers d’inscription sont à retirer à la Mairie du 20ème arrondissement.
Article 3 : la demande d’inscription pour l’obtention d’une place en EPE est ouverte à compter du
sixième mois de grossesse ou de la décision attribuant la garde de l’enfant en vue de son adoption
Article 4 : La demande d’inscription peut également s’effectuer sur les sites Internet des Mairies
d’arrondissement.
Article 5 : La ou les personnes qui inscrit(vent) l'enfant doit(vent) exercer l'autorité parentale.
Article 6 : la ou les personnes exerçant l’autorité parentale doivent résider à Paris, dans l’arrondissement
où ils s’inscrivent.
Les exceptions à ce principe sont examinées par la commission d’attribution de l’arrondissement
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d’inscription citée à l’article 9 et visent tout particulièrement :
- les enfants parisiens en situation de handicap ou atteints d’une maladie chronique : ceux-ci
peuvent être accueillis dans l’établissement d’accueil de la petite enfance répondant le mieux à leur
situation particulière, et ce sur l’ensemble du territoire parisien.
Les inscriptions des enfants résidant dans un autre arrondissement mais n’ayant pas trouvé de place
pourront être examinées, s’il reste des places non attribuées.
Des pièces supplémentaires, dans le cas de situations particulières, pourront être demandées afin
d’évaluer au mieux le besoin et d’orienter les familles vers le mode d’accueil le mieux adapté.
La demande d’inscription ne peut être prise en compte qu’une fois l’ensemble des pièces reçues et
validées.
En cas d’admission, et afin de constituer le dossier de l’enfant, notamment son volet relatif à l’autorité
parentale, certaines de ces pièces devront également être fournies à la/au responsable de l’établissement
dans lequel l’enfant est admis, lors de l’entretien d’admission décrit à l’article 13 du présent règlement.
Article 8 : Pour les enfants non encore nés au moment du dépôt de dossier, la demande d’inscription
devra être confirmée par l’envoi d’un acte de naissance au point d’accueil et d’information dans laquelle
la demande d’inscription a été effectuée.
Les demandes devront être confirmées à intervalles réguliers suivant les modalités et fréquences
indiquées au moment de l’inscription.
En aucun cas, le dépôt de dossier d’inscription ne vaut admission.
Article 9 : Les admissions des enfants dans les établissements d’accueil de la petite enfance s’effectuent
dans la transparence et la définition collégiale de principes clairs.
Les commissions d’attribution s’appliqueront à étudier les demandes dans le respect des principes
énoncés au préambule du présent règlement et auront pour objectifs de favoriser :
- la conciliation avec la vie professionnelle, notamment en cas de double activité des parents ou
de parcours de réinsertion professionnelle ;
- l’aide au retour à l’emploi : pour les parents, en particulier les femmes, dont l’existence d’une
solution d’accueil est une condition de retour à l’emploi ;
- la mixité sociale
tendre vers un équilibre entre les situations familiales (couples, familles monoparentales,
parents séparés, divorcés….) ;
veiller à une répartition équitable entre catégories socio-professionnelles et revenus des
parents ;
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accorder une attention particulière aux dossiers d’enfants
- suivis par les services sociaux ou la PMI ;
- ayant fait l’objet de procédure d’adoption en urgence ;
- issus de familles monoparentales en situation de vulnérabilité sociale et/ou familiale ;
- la mixité d’accueil
permettre l’accueil d’enfants en situation de handicap ou atteints de maladie chronique,
compatible avec la vie en collectivité. Ces demandes devront faire l’objet d’un examen
prioritaire ;
être représentatif de la diversité des Parisiens ;
Article 10 : procédure d’admission pour tous les accueils réguliers en crèches collectives.
1/ Une commission d’attribution de places est créée dans chaque arrondissement afin d’établir les
possibilités d’admission en fonction des places disponibles.
Elle est présidée par la/le Maire de l’arrondissement ou son représentant et comprend notamment des
élus/es de la majorité et de l'opposition membres du conseil d'arrondissement, les responsables des
établissements de petite enfance municipaux et associatifs, la/le coordinatrice/teur petite enfance, la/le
médecin de PMI de l'arrondissement, les puéricultrices/teurs de secteur, le personnel d'encadrement des
assistants(es) maternel(les), des assistants(es) sociaux(ales) du service social, et, le cas échéant, des
personnalités qualifiées.
La/le maire d'arrondissement réunit cette commission aussi souvent que nécessaire pour combler les
places vacantes et au minimum trois fois par an.
Les admissions sont prononcées par la/le maire d'arrondissement après avis de la commission
d'attribution.
La commission établit une liste d'attente, destinée à permettre l'admission d'enfants en cas de
désistement d'une famille retenue initialement et en cas de libération de places entre deux réunions de la
commission.
A la réception du courrier d'admission et dans un délai de 10 jours ouvrés, le demandeur prend contact
avec la/le responsable de l'établissement concerné et convient d’un rendez-vous avec la/le responsable
de l’établissement. Passé ce délai, la place est déclarée vacante.
L’entretien entre les parents et la/le responsable d’établissement permet de déterminer la date d’entrée
de l’enfant, la période et la durée de l’adaptation et les modalités de présence de l’enfant.
Toute demande de la part des parents de report de la date d’entrée doit faire l’objet d’un accord de la/du
responsable d’établissement après avis de la commission d’attribution ou collégialement par la/le
responsable d’établissement, la/le coordinatrice/teur petite enfance et l’élu(e) en charge de la petite
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enfance de l’arrondissement si le calendrier des séances de la commission ne permet pas une décision
dans les délais compatibles avec la date demandée.
1/ Pour l’accueil occasionnel, quel que soit le type d’établissement et pour l’accueil régulier inférieur ou
égal à deux jours par semaine en établissement de type halte-garderie, la décision d’admission est prise
par la/le responsable d’établissement concerné, en fonction des possibilités d’accueil.
La commission d’attribution est informée régulièrement de ces admissions ou peut, dans les
arrondissements qui le souhaitent, adopter, pour les accueils réguliers inférieurs ou égaux la procédure
décrite à l’article 10 (seuls les établissements gérés en marchés article 30 sont concernés par cet alinéa).
Dans le cas où une famille bénéficiant d’un accueil occasionnel souhaiterait que celui-ci devienne un
accueil régulier, cette demande sera examinée par la commission d’attribution dans les conditions fixées
à l’article 10.
Dans les situations d’urgence, c'est-à-dire rendues nécessaires par des situations familiales graves ou
de mise en cause de leur sécurité ou dans le cas des enfants dont les parents sont allocataires du RSA,
l’admission est réalisée selon les modalités décrites dans le protocole d’accueil des jeunes enfants des
personnes en insertion sociale ou professionnelle bénéficiaires du RSA et d’accueil en urgence signé
entre le Département de Paris (DASES) et la Ville de Paris (DFPE) du 1er décembre 2009, en fonction
des places disponibles dans les établissements d’accueil de la petite enfance.
La/le coordinatrice/teur petite enfance recherche les solutions d’accueil les plus adaptées pour l’enfant,
dans l’ensemble des structures d’accueil de la petite enfance, y compris les établissements associatifs.
Elle/il préconise en accord avec l’adjoint(e) au Maire d’arrondissement chargé(e) de la petite enfance, un
mode d’accueil adapté. La/le maire d’arrondissement informe par courrier les parents du mode d’accueil
retenu. La commission d’attribution est informée de ces admissions
Pour tous les accueils réguliers, un contrat est établi en deux exemplaires entre les parents et la/le
responsable de l’établissement.
Ce contrat :
Expose les conditions tarifaires qui vont permettre le calcul de la participation financière de la
famille.
Enonce les conditions pour lesquelles le contrat devra être expressément revu.
Le contrat est conclu, de la date d’entrée au 31 août suivant et par tacite reconduction, jusqu’au 31 août
de l’année où l’enfant atteint l’âge limite d’accueil autorisé par l’établissement (cf article 1). Il peut,
toutefois, être prolongé dans des cas exceptionnels.
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en charge de la petite enfance de l’arrondissement, et si le calendrier des séances de la commission ne
permet pas une décision dans les délais compatibles avec la date demandée d’entrée en vigueur de ces
modifications, décide de réserver ou non une suite favorable à cette demande.
Un avenant est alors annexé au contrat.
Le contrat peut prendre fin avant le terme échu, à l’initiative de la famille ou en cas de radiation,
conformément aux dispositions de l’article 14.
Pour prendre effet, la décision d’admission doit être suivie d’une visite d’admission et de la remise du
contrat d’accueil signé.
1) Visite d’admission
Quel que soit le type d’accueil, l'admission ne sera définitivement acquise que lorsque l'avis de la/du
médecin référent de l’établissement aura été favorable notamment au regard des vaccinations
obligatoires.
La/le médecin référent de l'établissement ou du service établit le certificat médical autorisant l'admission
de l'enfant. Toutefois, pour l'enfant de plus de quatre mois qui ne présente pas de handicap et qui n'est
atteint ni d'une affection chronique ni d'un problème de santé nécessitant un traitement ou une attention
particulière, ce certificat peut être établi par un autre médecin au choix de la famille. La/le médecin de
l’établissement prend connaissance de ce certificat médical et du carnet de santé et formule un avis sur
l’admission.
Si leur état de santé est compatible avec la vie en collectivité ou en accueil familial, les enfants en situation
de handicap ou de maladie peuvent être admis après visite médicale de la/du médecin de l'établissement
avec, le cas échéant, la mise en place, d’un projet d’accueil individualisé (PAI). La/le médecin de
Protection Maternelle et Infantile d’encadrement est informé(e) de cette situation.
Dans tous les établissements d’accueil, la/le médecin de la PMI peut proposer des dérogations à la limite
d’âge pour des raisons d’ordre médical, et notamment pour les enfants en situation de handicap qui ne
sont pas en mesure d’intégrer l’école maternelle dès 3 ans.
La date arrêtée entre les parents, la/le responsable d’établissement et, le cas échéant, l’assistant(e)
maternel(le) pour le début de l’accueil de l’enfant constitue le point de départ de la participation financière.
Les parents devront remettre, en sus d’un exemplaire signé du contrat d’accueil le cas échéant :
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une pièce établissant la qualité de responsable légal (pièce d’identité) et le cas échéant
les conditions d’exercice de l’autorité parentale (jugement).
Les documents relatifs à l’autorité parentale et aux modalités de son exercice sont remis afin que la/le
responsable puisse s’y conformer strictement, notamment concernant la sortie de l’enfant, accompagné
de l’un ou l’autre de ses parents ou les visites que pourraient rendre l’un ou l’autre parent à l’enfant au
sein de l’établissement.
- une autorisation relative à la prise d’image ;
- un accusé de réception daté et signé du règlement de fonctionnement ;
- leurs coordonnées téléphoniques personnelles et professionnelles permettant d’être joints en cas
d’urgence ;
En cas de changement de la situation de la famille et/ou de l’enfant, il revient aux parents de demander
la mise à jour des données et des documents inclus dans ce dossier et de fournir les pièces et
renseignements nécessaires.
Les parents communiquent leur numéro d’allocataire CAF. En cas d’impossibilité, l’avis d’imposition n-2
leur sera demandé.
1/ Départ de l'enfant
En cas de départ définitif de l’enfant avant la fin du contrat, les parents doivent informer la/le responsable
d’établissement, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par écrit remis en main propre, du
départ de l'enfant, au moins un mois à l'avance. Le délai d’un mois court à partir de la réception du courrier
ou de la remise en main propre de l’écrit à la/au responsable.
En cas de non-respect de ce préavis, il sera demandé aux parents le paiement de la mensualité qui
commence à compter de la date à laquelle la/le responsable aura été prévenu(e), par lettre recommandée
avec accusé de réception ou par écrit remis en main propre. La date prise en compte est celle de la
réception du courrier recommandé ou de la remise en main propre de l’écrit à la/au responsable.
2/ Radiation
Lorsqu’une radiation est envisagée, la situation de la famille est examinée par les professionnel(le)s de
la petite enfance (responsable d’établissement, coordinatrice/ eur petite enfance et médecin de secteur,
le cas échéant).
La/le responsable d’établissement ou la/le coordinatrice/teur reçoit les parents, préalablement à la saisine
de la commission d’attribution, afin de recueillir leurs éventuelles observations sur les faits de nature à
motiver la mesure de radiation.
Si les parents n’ont pas la possibilité de se déplacer, la/le responsable d’établissement recueille leurs
éventuelles observations par écrit.
Suite à cette phase de concertation, en cas de maintien de la proposition de radiation, celle-ci est
examinée par la commission d’attribution et, est prononcée, le cas échéant, par la/le maire
d’arrondissement.
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f) tout comportement perturbateur d'un parent envers un ou des membres de l’équipe, un(e) assistant(e)
maternel(le) et/ou sa famille et ayant pour conséquence de troubler gravement le fonctionnement de
l'établissement ou de l’accueil à domicile ;
h) la non présentation de l’enfant le premier jour de l’adaptation, sauf cas de force majeure dûment justifié.
La décision de radiation, motivée, est notifiée à la famille par courrier avec accusé de réception ou contre
récépissé, moyennant un préavis d’une semaine. Le délai de préavis court à compter de l’envoi ou de la
remise du courrier de notification.
Toutefois, en cas de troubles pouvant mettre en danger la sécurité des enfants ou des personnels de
l’établissement, la décision pourra être immédiatement exécutoire.
Des radiations provisoires ou définitives peuvent être prononcées par la/le Maire d’arrondissement, à la
demande des familles, si pour des raisons exceptionnelles qui le justifient, leur enfant est amené à ne
plus pouvoir fréquenter l’établissement d’accueil pendant une période prolongée supérieure à un mois.
En cas de radiation définitive, la famille pourra réactiver son dossier auprès de sa mairie d’arrondissement
qui le présentera à nouveau à la commission d’attribution.
Une période d'adaptation progressive et appropriée au rythme de l’enfant est organisée en collaboration
avec les parents afin de permettre à chacun de se connaître et aux professionnel(le)s d’accueillir l’enfant
selon ses besoins propres. A cette occasion, les enfants et leurs parents se familiarisent avec un nouvel
environnement (établissement).
1/ fonctionnement courant
Les établissements d’accueil de la petite enfance sont ouverts tous les jours, sauf samedi et dimanche,
fêtes et jours fériés. (Le cahier des charges (doc. constitutif du marché) prévoit la fermeture de
l’établissement comme suit :
– 4 semaines en août
– 1 semaine entre Noël et le jour de l’An
Une modification peut être demandée par le gestionnaire, la validation doit être effectuée par la Mairie
d’arrondissement.
2/ fermetures d’établissement
Les responsables de crèche organisent des journées pédagogiques au nombre de trois par an avec
l’accord préalable de la/du maire d’arrondissement.
Ces journées permettent d’assurer la mise en place et le suivi des projets pédagogiques et de mener une
réflexion avec l’ensemble du personnel sur la vie collective de l’établissement. Celui-ci est fermé ces
jours-là. Les parents sont prévenus de ces fermetures un mois au moins avant la date de ces journées
pédagogiques.
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c) des fermetures exceptionnelles d’établissements ou de sections peuvent intervenir, après validation
de la Ville de Paris, en cas d’absences de personnels ne permettant pas d’assurer l’accueil des enfants
dans le respect des normes prévues au code de la santé publique, de circonstances exceptionnelles
(sinistres, grèves…).
Multi accueil
22, rue Dénoyez
75020 Paris
Horaires : 8h00-18h30
Pour les structures dont l’amplitude d’ouverture est supérieure à dix heures, il est recommandé, sauf
contraintes particulières des familles, d’éviter à l’enfant une présence excédant dix heures d’affilée afin
de répondre au mieux au rythme de l’enfant.
Les horaires d’arrivée et de départ font partie des éléments donnés à titre indicatif lors de l’entretien
d’admission.
Les familles sont tenues de respecter les horaires d’ouverture et de fermeture de l’établissement.
La/le responsable de la crèche remet l’enfant aux personnes détentrices de l’autorité parentale. Toutefois,
des tiers, âgés de 15 ans au moins, peuvent venir chercher l’enfant, sur autorisation écrite et expresse
de la ou des personnes exerçant l’autorité parentale. Ils doivent être munis d’une pièce d’identité. Si les
personnes habilitées à reprendre l’enfant, malgré les tentatives d’appels téléphoniques, ne se sont pas
présentées à la fermeture de l’établissement, l’enfant est confié à un établissement de l’aide sociale à
l’enfance, par l’intermédiaire du commissariat de police le plus proche.
Dans toutes les structures, les enfants bénéficient d'activités et de temps de découverte adaptés au
rythme de vie et au niveau de développement des enfants, dispensés dans le cadre d'ateliers, tels que
définis dans le projet d’établissement.
Les ateliers sont organisés et animés par des professionnel(le)s de la petite enfance.
Des sorties peuvent être organisées pendant les horaires d’accueil selon le protocole de sortie
consultable par les parents. L’accord préalable et écrit des parents est indispensable.
Article 20 : les bijoux sont interdits. Les vêtements et accessoires pouvant porter atteinte à la sécurité des
enfants ne sont pas autorisés.
L’ensemble des procédures et dispositions de nature sanitaire, en vigueur dans les établissements
municipaux, sont contenues dans des circulaires médicales que les parents peuvent consulter à tout
moment auprès de la/du responsable d’établissement. Elles précisent notamment les modalités d’accueil
des enfants en situation de handicap ou atteints de maladie chronique ainsi que les modalités
d’administration éventuelle de médicaments.
Les enfants atteints d’une pathologie contagieuse, nécessitant une éviction pour raison médicale et ceux
dont l’état nécessite une surveillance ou des conditions de confort particulières, ne peuvent pas être
accueillis, conformément aux recommandations nationales.
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L’éviction pour raison médicale est une procédure guidée par la nécessité de protéger et d’isoler les
enfants contagieux du reste de la collectivité. Elle est limitée à un nombre restreint d’affections –dont la
liste, assortie des conditions, figure en annexe au présent règlement. L’éviction est mise en œuvre par
la/le responsable d’établissement, sur décision de la/du médecin de l’établissement.
Article 25 : Un projet éducatif portant sur l’accueil, le soin, le développement, l’éveil et le bien-être des
enfants est établi dans chaque établissement par l’équipe qui le compose.
Il précise les modalités de l’accueil des enfants et de leurs familles et, le cas échéant, les dispositions
particulières prises pour l’accueil d’enfants en situation de handicap ou affectés par une maladie
chronique. Il indique la composition de l’équipe et ses compétences.
Il est validé par le Service de la Protection Maternel et Infantile.
Article 26 : Le projet social de l’établissement prend en compte les spécificités du contexte local et les
besoins particuliers des familles. Il définit notamment les activités qui peuvent être menées avec d’autres
structures ou en collaboration avec elles, les relations avec les organismes extérieurs et intègre les
objectifs d’accompagnement à la fonction parentale.
Dans le respect des orientations fixées par la/le maire d’arrondissement, le projet social est élaboré par
la /le responsable de l’établissement en liaison avec la/le coordinatrice/teur Petite Enfance.
Article 27 : Les enfants sont encadrés par une équipe de professionnels de la petite enfance. Les équipes
sont composées conformément aux dispositions du code de la santé publique. Il s’agit d’une équipe
pluridisciplinaire constituée :
. de professionnel(le)s titulaires des qualifications mentionnées à l’arrêté du ministre de l’emploi et de la
solidarité du 26 décembre 2 000, relatif aux personnels des établissements et services d’accueil des
enfants de moins de 6 ans, notamment :
- d’un diplôme de puériculteur(trice),
- d’un diplôme d’infirmier(ère),
- d’un diplôme d’éducateur(trice) de jeunes enfants,
- d’un diplôme d’auxiliaire de puériculture,
.d’agents spécialisés de crèches, titulaires d’un CAP petite enfance, d’un BEP carrières sanitaires et
sociales;
.d’agents placés auprès des enfants,
.d’agents techniques de la petite enfance,
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. de professionnel(le)s en cours de formation diplômante : il s’agit de professionnel(le)s titulaires de l’un
des diplômes mentionnés ci-dessus et/ou exerçant déjà comme agent placé auprès des enfants dont la
carrière évolue vers l’obtention de l’un des diplômes mentionnés ci-dessus.
Les structures de la petite enfance de l’arrondissement sont placées sous le contrôle de la/du médecin
de P.M.I d’encadrement, conformément aux dispositions du Code de la Santé Publique.
Elles sont encadrées par une/un coordinatrice/teur petite enfance. Celle-ci/celui-ci est un cadre supérieur
de santé chargé de veiller à la qualité de l’accueil dans les établissements. Pour ce faire, elle/il peut être
amené à rencontrer les parents en cas de besoin particulier.
a) La ou le responsable d’établissement
Elle ou il peut, le cas échéant, être assisté(e) d'un(e) adjoint(e) chargé(e) de la/le seconder dans
l’accomplissement de ses missions et qui la/le supplé(e) lors de ses absences.
Elles/ils participent à l'élaboration et à la mise en oeuvre des objectifs et des actions contenues dans le
projet d'établissement.
En partageant ses compétences psycho-pédagogiques et en menant des actions adaptées, en lien avec
les équipes d’auxiliaires de puériculture, les agents placés auprès des enfants et les agents spécialisés
des crèches et d’autres partenaires, elle ou il contribue à l'éveil et au développement psychomoteur,
affectif et relationnel des enfants en lien avec les familles.
Ses missions combinent les champs d'intervention suivants : éducation, prévention et coordination.
2 / L'auxiliaire de puériculture
Elle ou il répond de façon individuelle ou collective aux besoins fondamentaux et à l’éveil de chaque
enfant en favorisant leur bien-être sur le plan physique, affectif, psychomoteur et relationnel dans un
cadre sécurisé au sein d'une équipe pluridisciplinaire. Elle ou il assure le lien quotidien avec les parents.
Elle ou il assure l’accueil quotidien des enfants et effectue des tâches confiées aux auxiliaires de
puériculture avec l’accompagnement de ces dernières/iers.
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c) Les agents techniques de la petite enfance
Elles/ils assurent les fonctions de préparation des repas des enfants, d’entretien du linge ainsi que le
ménage, à l'exception des fonctions dévolues en la matière aux entreprises assurant les prestations de
ménage.
a) La/le médecin
La/le médecin assure la visite d’admission dans les conditions fixées à l'article 13 du présent règlement.
Elle/il vérifie que l’état de santé de l’enfant est compatible avec la vie de la structure, que les vaccinations
obligatoires sont à jour et que les parents ont bien reçu les informations sur les vaccinations
recommandées.
Elle/il décide des mesures d’éviction.
Elle/il participe à l'intégration et au suivi des enfants en situation de handicap, d'une affection chronique
ou de tout problème de santé nécessitant un traitement ou une attention particulière (PAI).
Elle/il veille à l'application des mesures préventives d'hygiène générale et des mesures à prendre en cas
de maladie contagieuse ou d'épidémie, ou d'autres situations dangereuses pour la santé. Elle/il définit les
protocoles d'actions dans les situations d'urgence, en concertation avec la/le responsable de
l'établissement. La/le responsable de l’établissement lui transmet sans délai tous les certificats médicaux
remis par les familles.
Elle/il est chargé(e) du suivi des protocoles médicaux. En lien avec la/le responsable, il a pour mission
de suivre la bonne application des procédures HACCP dans les établissements d’accueil collectif. Elle/il
participe à la prévention des accidents des enfants.
b) La/le psychologue
Elle/il exerce une fonction clinique et institutionnelle. Elle/il est attentif(ve) au bon développement
psychoaffectif du jeune enfant et apporte un soutien à la parentalité.
Elle/il aide à la réflexion sur les pratiques des professionnel(le)s et apporte un soutien aux équipes. La/le
psychologue intervient dans l’établissement lors d’observations, de réunions d’équipe, d’entretiens et de
réunions avec les parents.
c) La/le psychomotricien(ne)
Elle/il est chargé d'intervenir auprès des équipes des établissements, en lien avec la/le responsable, la/le
médecin et la/le psychologue pour :
- soutenir les équipes en charge d'un enfant en situation de handicap ou présentant un trouble
du développement psychomoteur;
- pour contribuer à l'actualisation des connaissances des agents sur le développement
psychomoteur de l'enfant;
- pour contribuer à la réflexion des équipes sur les activités psychomotrices proposées aux
enfants.
La/le psychomotricien(ne) intervient dans l’établissement lors d’observations, de réunions d’équipe,
d’entretiens et de réunions avec les parents.
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Tout au long du séjour de l’enfant, la/le responsable et l’équipe accordent une attention particulière à la
communication et au dialogue avec les parents en vue d’une relation harmonieuse et de la continuité pour
l’enfant.
Seules des informations individuelles concernant l’enfant, son comportement et les conditions de son
séjour dans l’établissement sont susceptibles d’être communiquées aux parents par les personnels de
l’établissement.
Elles sont données oralement chaque jour à la personne venant chercher l’enfant.
Les parents peuvent à tout moment demander un rendez-vous auprès de la/du responsable
d’établissement ou de l’adjoint/e, de la/du médecin ou de la/du psychologue.
Les règles de fonctionnement générales de l’établissement sont présentées aux familles par la/le
responsable à l’occasion de la visite d’admission et éventuellement lors d’une réunion d’information pour
les parents. Les familles peuvent en outre avoir accès au projet d’établissement, aux comptes rendus des
journées pédagogiques organisées avec le personnel, ainsi qu’aux circulaires en vigueur.
Un panneau d’affichage, accessible facilement aux familles, est prévu afin de permettre la communication
de toutes les informations essentielles sur le fonctionnement de la structure. Les informations
communiquées par la Caisse d’allocations familiales de Paris, qui participe au financement de
l’établissement, sont également affichées sur ce panneau. En tant que de besoin, des messages écrits
sont communiqués aux parents.
Les personnes responsables de l’enfant ont accès aux locaux de vie des enfants, dans le respect des
règles d’hygiène et de sécurité ou des périodes de repos ou d’activité.
La/le responsable, avec la participation de l’équipe, peut organiser des réunions de parents sur des
thèmes concernant la vie de l’établissement.
A travers les droits et les devoirs qui sont les leurs, les parents ont la responsabilité première de
l’éducation de leurs enfants. Les services auxquels ils les confient ont, quant à eux, la responsabilité
d’organiser l’accueil et la vie quotidienne en fonction de l’intérêt de chaque enfant, mais aussi de tous les
enfants.
La mise en place de conseils de parents et de conseils d’établissement vise à favoriser cette coopération,
et à construire progressivement un partenariat cohérent et évolutif autour des enfants.
La création de conseils de parents et d’établissement est à l’initiative des mairies d’arrondissement et fait
l’objet d’une délibération du conseil d’arrondissement.
Un règlement de fonctionnement régit les conseils de parents et les conseils d’établissement.
Les conseils de parents se tiennent sous l’autorité de la/du Maire d’arrondissement ou de son
représentant (élu(e) petite enfance) et rassemblent des représentants de parents élus dans chaque
établissement, et des professionnels de la petite enfance comme la/le coordinatrice/teur, la/le médecin,
les responsables des établissements concernés, et des membres volontaires des équipes.
Les conseils d’établissement se réunissent au sein de chaque établissement, sous l’autorité de la/du
maire d’arrondissement ou de son représentant (élu(e) petite enfance). Ils réunissent les parents élus de
l’établissement, le ou la responsable de l’établissement et des professionnels de la petite enfance comme
la coordinatrice, le médecin de PMI. Des membres du personnel de l’établissement peuvent, sur la base
du volontariat, participer au conseil d’établissement.
Ces conseils ont pour vocation d’être des instances de dialogue entre parents, professionnels et mairie
d’arrondissement, de renforcer les liens entre les parents et de faire émerger des projets d’intérêt collectif.
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Ils ont pour objectifs :
- d’organiser l’expression et la participation des parents dans les domaines concernant les dimensions
collectives de l’accueil et de la vie quotidienne des enfants au sein des établissements d’accueil de la
petite enfance du quartier ou de l’arrondissement ;
- de permettre et d’organiser la circulation d’informations entre leurs membres (et entre ceux des
collèges qu’ils représentent) au sujet des missions, de l’organisation et du fonctionnement des
établissements d’accueils municipaux ;
- d’instaurer et de développer une réflexion commune entre parents et professionnels, ainsi que des
échanges sur les contraintes que les uns et les autres ont à connaître et sur les ressources du quartier
ou de l’arrondissement ;
- de promouvoir l’émergence et la mise en œuvre de projets d’intérêt collectif concernant les structures
d’accueil de la petite enfance et leur articulation avec les autres équipements, notamment scolaires,
culturels et de loisirs du quartier ou de l’arrondissement ;
- de susciter les rencontres et de favoriser les liens, les échanges et les entraides des parents non
seulement en tant qu’usagers des structures d’accueil de la petite enfance mais aussi en tant
qu’habitants du quartier ou de l’arrondissement.
La participation financière des parents aux frais d’accueil de leur(s) enfant(s) est déterminée d’après les
délibérations du Conseil de Paris et arrêtés du Maire de Paris en application des règles définies par la
Caisse Nationale d’Allocations Familiales.
La participation des parents est calculée en définissant un temps annuel d’accueil, correspondant aux
temps de présence indiqués dans le contrat d’accueil. Le montant de la participation annuelle s’obtient
en multipliant le tarif appliqué à la famille (en fonction des ressources déclarées et de la composition de
la famille) par le temps annuel réservé, tel qu’il figure au contrat d’accueil. Le montant d’une mensualité
est calculé en divisant la participation annuelle par le nombre de mois couverts par le contrat (12 au
maximum). Le montant de la mensualité peut être minoré, le cas échéant, des exonérations et déductions
spécifiques prévues à l’article 38. Il peut être majoré en cas de présence exceptionnelle de l’enfant non
prévue au contrat (voir point 3 du présent article).
2/ en cas d’accueil occasionnel, exceptionnel ou d’urgence : le paiement est effectué sur la base d’une
facture.
En raison de son caractère irrégulier ou ponctuel, ce type d’accueil ne peut pas donner lieu à un paiement
mensualisé. En conséquence, le paiement varie d’un mois sur l’autre.
a) Dans le cas de l’accueil occasionnel : la participation s’obtient en multipliant le tarif applicable au temps
durant lequel l’enfant a été accueilli pendant le mois concerné. Le paiement des temps d’accueil qui ont
été réservés et qui n’ont pas été annulés dans les conditions décrites à l’article 38 est dû.
b) en cas d’accueil exceptionnel ou d’urgence : ce type d’accueil ne peut pas être anticipé. Il ne permet
pas l’instruction d’une tarification. Le tarif applicable sera le tarif horaire plancher, en cas d’urgence
sociale signalée par les services sociaux et le tarif horaire moyen dans les autres cas. La participation
familiale est calculée en multipliant le tarif applicable au temps durant lequel l’enfant a été accueilli
pendant le mois concerné. Le paiement des temps d’accueil qui ont été réservés et qui n’ont pas été
annulés dans les conditions décrites à l’article 38 est dû.
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3/ dans le cas d’un accueil régulier complété par un accueil occasionnel ou ponctuel (accueil « mixte »)
La famille s’acquitte de la mensualité correspondant au temps de présence prévu par le contrat, telle que
définie au point 1 du présent article. Cette mensualité est majorée de la participation familiale due au
titre de l’accueil occasionnel et correspondant aux temps supplémentaires réservés dans ce cadre, telle
que définie au point 2 du présent article.
Les absences dont la liste figure ci-dessous ouvrent droit à une déduction spécifique sur la mensualité
de paiement en accueil régulier et exonèrent du paiement des temps réservés lorsque l’enfant bénéficie
d’un accueil occasionnel.
1.1. Les absences pour raison médicale, dont la liste limitative figure ci-dessous
1.2. Les situations où l’accueil de l’enfant est impossible, du fait de l’administration et dont la liste limitative
figure ci-dessous :
a) fermeture de l’établissement lors des journées pédagogiques, et les fermetures précisées
dans le contrat (marché ou DSP).
b) fermeture exceptionnelle totale ou partielle (demi-journée) de l’établissement, validée par
la Ville de Paris.
En accueil régulier, la période d’adaptation fait l’objet d’une déduction correspondant aux maxima d’une
demi-journée pour les accueils inférieurs ou égaux à 2j ½ par semaine et de 3 jours pour les accueils
supérieurs à 2j 1/2.
En accueil occasionnel, les heures réservées ne sont pas facturées en cas d’absence de l’enfant lorsque
la réservation a été annulée dans un délai de 48 heures au minimum. Il revient à la famille de s’assurer
que sa demande d’annulation a été prise en compte. Lorsque le délai de prévenance de 48 heures n’est
pas respecté, le service est réputé réalisé.
4. Compensations
Hors les situations décrites aux points 1, 2 et 3 du présent article, l’absence d’un enfant aux horaires
définis par le contrat dans le cas d’un accueil régulier, ou sur des temps réservés dans l’accueil
occasionnel, n’ouvre pas droit à déduction. Une facilité peut néanmoins être offerte aux familles, sous
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réserve de la disponibilité des places, du bon fonctionnement de l’établissement et de l’accord de la/du
responsable : un temps d’absence peut être compensé par un temps de présence équivalent, même si
ce dernier n’est pas prévu au contrat dans le cas d’un accueil régulier. Cette présence supplémentaire
ne donne pas lieu à paiement additionnel dans les conditions suivantes, qui sont cumulatives :
- La compensation est exceptionnelle et répond à une absence ponctuelle ; dans le cas de l’accueil
régulier, lorsque les demandes de compensation deviennent récurrentes, la/le responsable propose
à la famille une révision du contrat, sous réserve des disponibilités de l’établissement ;
- elle compense une absence d’une durée limitée (inférieure ou égale à une journée) ;
- elle compense une absence dont la/le responsable a été informé(e) suffisamment à l’avance pour
organiser le fonctionnement de l’établissement. Une absence ne peut donner lieu à compensation
qu’à la condition que la/le responsable en ait été informé(e) 48 heures à l’avance, délai de rigueur ;
- la compensation est d’une durée équivalente à l’absence ;
- la compensation s’effectue dans le mois ;
- la compensation s’opère sans perturber le bon fonctionnement de l’établissement. Elle reçoit l’accord
de la/du responsable.
Article 38 : Pour le mois au cours duquel l’enfant est admis dans le cadre d’un accueil régulier, les temps
de présence pris en compte dans le calcul du temps annuel de présence définissant le calcul de la
mensualité tel que défini à l’article 37 sont ceux qui sont situés entre la date d’admission et la fin du mois
et durant lesquels, selon les termes du contrat, l’enfant doit être accueilli.
Article 39 : En cas de radiation, dans le cadre d’un accueil régulier, les temps de présence pris en compte
dans la mensualité sont ceux qui sont situés entre le début du mois et la date de prise d’effet de la
radiation, durant lesquels, selon les termes du contrat, l’enfant doit être accueilli.
Article 40 : En cas de changement d’établissement du fait des parents (ex : déménagement), dans le
cadre d’un accueil régulier, la famille prévient par écrit la/le responsable un mois à l’avance. Les temps
de présence pris en compte dans le calcul du temps annuel de présence définissant le calcul de la
mensualité tel que mentionné à l’article 37 sont :
- pour l’établissement de départ, ceux qui sont situés entre le début du mois et le départ de l’enfant,
durant lesquels, selon les termes du contrat, l’enfant doit être accueilli,
- pour l’établissement d’arrivée, ceux qui sont situés entre la date d’admission et la fin du mois et durant
lesquels, selon les termes du nouveau contrat signé avec la/le responsable de cet établissement, l’enfant
doit être accueilli. Il ne pourra pas être pratiqué de nouvelle déduction pour période d’adaptation.
Article 41 : Le paiement des participations familiales s’effectue à terme échu et au plus tard dans les cinq
jours ouvrés suivants
Article 42 : A titre exceptionnel, en cas de circonstances particulières, une dérogation de paiement pourra
être accordée aux familles, après avis de la/du Maire d’arrondissement.
Les revenus pris en compte sont les ressources figurant sur la base CAFPRO (fichier des allocataires
de la Caisse d’allocations familiales) ou, à défaut, sur l’avis d’imposition de l’année N-2, avant
abattement.
Dans le cas où la famille n’aurait effectué aucune déclaration de revenus au titre de l’année N-2, elle
devra produire une attestation sur l’honneur précisant les montants des revenus perçus et le motif de
l’absence de déclaration.
Toutes autres pièces justificatives permettant de préciser la situation financière et familiale peuvent être
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demandées, en cas de situation particulière.
Article 46 : La tarification applicable à la famille est déterminée à la date d’entrée de l’enfant au sein de
l’établissement d’accueil de la petite enfance et fait l’objet d’une révision annuelle
Article 47 : En cas de changement significatif de situation professionnelle ou familiale, dans des cas
retenus par la Caisse Nationale d’Allocations Familiales pour la révision des prestations familiales, la
participation pourra être recalculée à la demande des familles sur justificatifs. Cette révision ne pourra
pas avoir d’effet rétroactif. La nouvelle tarification sera établie à compter de la date de production des
pièces justificatives
Article 48 : Les contestations relatives au tarif applicable sont à adresser par écrit à Facil familles, dès
lors que cette fonctionnalité est déployée dans l’arrondissement concerné. Lorsque cette fonctionnalité
n’est pas déployée, les contestations doivent être adressées par écrit à la Direction des familles et de la
petite enfance.
Article 49 : En cas de fausse déclaration, la Ville se réserve le droit de résilier le contrat d’accueil et
d’engager des poursuites.
Chapitre X : Assurances
Article 50 : Le titulaire du contrat a souscrit une police d’assurance responsabilité civile et individuelle
accident. Elle couvre notamment l’ensemble des activités inhérentes au fonctionnement de
l’établissement d’accueil et les dégâts subis par les enfants.
Cependant, les dégâts occasionnés par un enfant ne sont pas garantis par cette police : les familles sont
donc invitées à vérifier auprès de leur assureur qu’elles disposent d’une assurance « responsabilité
civile » couvrant leurs enfants.
Par ailleurs, le titulaire du contrat ne saurait être tenue pour responsable en cas de vol, perte ou
détérioration de jouets, de poussettes ou d’effets personnels des enfants accueillis dans un EAPE, même
si ces évènements surviennent dans les locaux de l’établissement (y compris locaux à poussettes), les
jardins ou au domicile de l’assistant maternel. Les familles sont invitées à prendre les mesures de sécurité
nécessaires (cadenas, antivols)
Article 51 : les dispositions du présent règlement sont applicables à compter de la validation par le pouvoir
adjudicateur.
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