01 API Structure Materielle

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FONCTION TRAITEMENT

I – STRUCTURE DE LA PARTIE COMMANDE :

La partie commande participe à la


fonction TRAITER de la chaine
d’information.
La PC gère le fonctionnement du
système. Elle élabore des consignes
opératives à destination de la PO en
fonction de ses entrées et des règles
de traitement

La partie commande est structurée


comme suit :

Les informations, issues des consignes de l’opérateur ou de la PO par les capteurs, sont transmises à la PC par le biais
de ses entrées (cartes d’entrées pour un API).
Ces entrées sont exploitées par l’organe de traitement qui applique les règles régies par le programme afin de
déterminer quelles sorties doivent être activées.
A l’issue du traitement, les sorties de la PC sont transmises à la PO et/ou vers l’opérateur.

Fonction Traitement - 1
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FONCTION TRAITEMENT
II – ORGANISATION FONCTIONNELLE D’UN API :
21 – Introduction :
L’API constitue aujourd’hui la principale PC que l’on rencontre dans les
systèmes automatisés. Il en existe un très grand nombre de modèles avec
des caractéristiques variées, capables de communiquer avec d’autres PC
ou de gérer un très grand nombre de données de toutes natures.

22 – Fonctions d’un API :


Un API est un appareil électronique qui comporte une
mémoire programmable par un utilisateur à l’aide d’un
langage adapté :
 Pour le stockage interne des instructions
comportant les fonctions d’automatismes
 Pour commander, mesurer et contrôler au moyen
de modules d’entrées / sorties différentes sortes
de machines ou de processus en environnement
industriel
La compacité, la robustesse, la facilité d’emploi,
l’insensibilité aux parasites industriels et la grande
variété des fonctions d’automatisme qu’ils peuvent traiter
(logique combinatoire et séquentielle, temporisations,
comptages, décomptages, comparaisons, calculs
arithmétiques, asservissement et régulation, etc.) font
que les API sont très utilisés comme PC des systèmes
industriels automatisés.
La figure ci-contre représente, fonctionnellement,
l’emploi d’un API pour la PC d’un système industriel.

23 – Structure matérielle :

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1) Alimentation des différentes parties : cette alimentation doit fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement
correct de l'ensemble de l'automate. Elle sera dimensionnée en fonction des consommations des différentes
parties.
2) Unité centrale de l'automate : c'est cette partie qui traite les données. Elle contient en mémoire le programme et
élabore donc les ordres de commande. Son cœur est composé d'un microcontrôleur associé à de la mémoire
RAM ou/et EEPROM. Les mémoires RAM et/ou EEPROM sont décomposées en plusieurs zones dans
lesquelles sont affectées différents types de variables.
3) Interfaçage des entrées et des sorties : ce sont des circuits chargés d'adapter en tension et en courant les
signaux entre l'unité centrale et les entrées/sorties. Ils assurent en outre un isolement galvanique entre les
entrées/sorties et l'unité centrale.
4) Entrées : ce sont des circuits spécialisés capables de recevoir en toute sécurité pour l'automate les signaux
issus des capteurs. Elles peuvent être TOR, analogiques, ou numériques.
5) Sorties : ce sont des circuits spécialisés capables de commander en toute sécurité pour l'automate les circuits
extérieurs. Elles peuvent être TOR, analogiques, ou numériques.
Un API se compose donc :
 D’une unité de traitement ou processeur
 D’une zone ou espace mémoire
 De systèmes modulaires d’entrée/sortie
 De bus internes et externes
 Eventuellement de fonctions spécifiques
Dans le processeur, on trouve :
 L’unité logique (UL) qui traite les opérations logiques ET, OU et Négation ou l’unité arithmétique et logique (UAL)
qui effectue en plus les opérations arithmétiques.
 L’accumulateur, registre de travail, dans lequel sont rangés, temporairement, données et résultats.
 Le registre d’instruction qui contient, pendant la durée de traitement, l’instruction à exécuter
 Le décodeur d’instruction qui, au décodage de l’instruction, associe les microprogrammes de traitement.
 Le compteur ordinal ou compteur programme où se trouve l’adresse de la prochaine instruction à exécuter, ce qui
lui permet de gérer la chronologie de l’exécution des instructions du programme.

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Fonction Traitement - 5
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C
ESPACE MEMOIRE INTERFACES a
B p
DONNEES
U t
Variables : S e P
d'entrée ENTREES u é
de sortie r r
Internes s i
PROGRAMME p
A
Instructions : h
de lecture c
é
d'écriture SORTIES t
r
de test i
i
MONITEUR o
q
n
u
n
e
e
s
u
Registre r
d'instruction
Compteur ordinal
s
Décodeur
d'instruction

Unité logique (UL) ou


Unité arithmétique et logique (UAL)

registres de
Accumulateur
travail
PROCESSEUR

Fonctions
Alimentation
spécifiques

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24 – La mémoire centrale :
La mémoire centrale (appelée aussi espace mémoire) constitue l’élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et
restituer des informations. Dans une zone, ou un emplacement de la mémoire, une information peut être écrite, effacée
ou lue.
Nature des mémoires en phase d’étude et de mise au point du programme :
 Les mémoires vives RAM : Random Access Memory ou mémoires à accès aléatoire. Ce sont des mémoires
volatiles. A l’intérieur de la zone mémoire, dans un emplacement de la mémoire vive RAM une information peut
être écrite, effacée ou lue.
 Les mémoires EAROM : Electrically Alterable Read Only Memory. Ce sont des mémoires non volatiles et
effaçables partiellement par voie électrique. A l’intérieur de la zone mémoire, dans un emplacement de la
mémoire vive EAROM une information préalablement écrite ne peut être que lue. Sous certaines conditions, cette
information peut être effacée.
Nature des mémoires en phase d’exploitation :
 Les mémoires vives RAM qui imposent un dispositif de sauvegarde par batterie rechargeable pour éviter la
volatilité de leur contenu en cas de coupure de l’alimentation en énergie.
 Les mémoires mortes ROM (Read Only Memory) à lecture seulement ou PROM, programmables à lecture
seulement. A l’intérieur de la zone mémoire, dans un emplacement de la mémoire morte ROM une information
préalablement écrite ne peut être que lue.
 Les mémoires reprogrammables EPROM (Erasable PROM) effaçables par rayonnement ultraviolet et les
mémoires EEPROM (Electric Erasable PROM) effaçables électriquement. A l’intérieur de la zone mémoire, dans
un emplacement de la mémoire EPROM ou EEPROM une information préalablement écrite ne peut être que lue.
Sous certaines conditions, cette information peut être effacée.
25 – Mémoire programme utilisateur :
L’espace mémoire des automates accessible à l’utilisateur est découpé en 2 ensembles distincts :
 la mémoire « bits » : il s’agit de RAM intégrée au module processeur contenant l’image d’objets bits
(adressables au niveau du bit).
 la mémoire « mots » de 16 bits supportée par une mémoire RAM interne au module processeur. Cette mémoire
peut généralement être étendue par une carte mémoire utilisateur RAM ou EEPROM (adressable au niveau du
mot).
Le constructeur Schneider pour son automate TSX37 donne 2 types d’organisation mémoire :

 Données : données dynamiques de l’application et système


 Programme : descripteurs et code exécutable des tâches
 Constantes : mots constants, valeurs initiales et configuration des Entrées/Sorties

 Le transfert d’application depuis la mémoire FLASH EPROM (EEPROM) vers la mémoire RAM s’effectue
automatiquement lorsqu’il y a perte de l’application en RAM (défaut de sauvegarde ou absence de batterie). Un
transfert manuel peut également être demandé.
 Les mémoires RAM peuvent être secourues par une pile Cd/Ni insérée dans le module processeur.
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26 – Mémoire bits :
Le constructeur de matériel Schneider nomme ces différentes zones en langage PL7 comme suit :
 les bits internes appelés %Mxx (utilisable pour mémoriser un état logique quelconque)
 les bits grafcets appelés %Xx (état des étapes grafcet)
 les bits systèmes appelés %Sx (utilisable pour la gestion du fonctionnement intrinsèque de l’API)
 les bits d’E/S appelés %Ix,x ou %Qx,x
Leur nombre dépend du type d’automate. (1280 sur TSX 37 et 4096 sur TSX57 par exemple)
27 – Mémoire mots :
Elle est décomposée en 3 espaces logiques :
 mémoire données applications comprenant les zones suivantes
o les mots système appelés %SWxx (utilisables pour la gestion du fonctionnement de l’API)
o les mots variables appelés %MWxx (utilisable pour le stockage de données ou le calcul)
o les mots fonctions correspondant aux différents blocs fonctions (Timer, compteur, etc.)
o les mots Entrées/Sorties %Iwx ou %Qwx correspondant à l’image des E/S de chaque module.
 Mémoire programme application : cette zone comprend le code programme exécutable, les informations
graphiques (réseaux de contact) et les commentaires programmes.
 Mémoire constantes application : cette zone comprend les paramètres des blocs fonctions et les mots
constants appelés %KWxx (valeurs non modifiables par programme).
La capacité mémoire est très variable suivant le type d’automate utilisé. Elle peut aller de quelques kilo-octets à
plusieurs dizaines de Ko. Les valeurs attribuées aux différentes zones sont modifiables lors de la configuration de l’API.
(14 Ko de RAM et 16 Ko d’EEPROM sur TSX37, extensible jusqu’à 64 Ko par cartouche RAM ou Flash EPROM).
28 – Structure logicielle :
Outre la technologie des mémoires, la mémoire centrale est caractérisée par :
 Sa capacité utile exprimée en Kmots ou Koctets (Ko) : 1 Ko = 210 = 1024 octets
 Son organisation interne qui définit le format des mots mémorisés et leur nombre
 Son organisation logicielle qui impose les zones affectées à des familles d’informations (cf. figure page suivante).
L’organisation logicielle est divisée en 2 grandes parties : la mémoire de données et la mémoire programme.

CARACTÉRISTIQUES
NATURE DES INFORMATIONS DÉSIGNATION EXPLOITATION
D’ORGANISATION DANS UN API
Informations générées dans la
VARIABLES ZONE MEMOIRE
PO : ETAT DES
D’ENTREE DONNEES :
CAPTEURS Entrées
Informations générées dans Sorties
l’API : VARIABLES DE Variables internes
ORDRES AUX SORTIE
PREACTIONNEURS
-------------------------------- Evolution de leur
écriture en fonction du
RESULTATS DE
déroulement du cycle
FONCTIONS (comptage,
temporisation, pas à pas, etc.) VARIABLES de l’automatisme
INTERNES et/ou ORGANISATION DE LA
RESULTATS VARIABLES DE MEMORE CENTRALE PAR
INTERMEDIAIRES DE TRAVAIL ATTRIBUTION DES ZONES A
TRAITEMENT
DES FAMILLES
Mémorisation temporaire, mots
D’INFORMATIONS
d’état, etc.
Informations écrites par Ecrit une fois et lu à
l’automaticien et transcrite PROGRAMME chaque cycle
dans l’API

ZONE MEMOIRE
PROGRAMME

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III – FONCTIONNEMENT DE L’API :
31 – L’unité centrale :
L’unité centrale, qui est constituée par le regroupement du processeur et de l’espace mémoire, commande
l’interprétation et l’exécution des instructions du programme.
La mémoire morte de l’espace mémoire API contient un programme d’interprétation des instructions orienté vers le
traitement d’automatismes ; c’est ce qui le différencie du microprocesseur dont le décodeur n’est absolument pas
spécialisé.
Toutefois, la procédure de traitement est identique à celle d’un microprocesseur :
 Acquisition de l’instruction et transfert dans le registre d’instruction
 Acquisition de l’opérande
 Traitement de l’instruction associée à son opérande
 Incrémentation du compteur ordinal pour pointage de l’instruction suivante
32 – Mode de fonctionnement :
Un API est caractérisé par un fonctionnement cyclique ou synchrone de l’unité centrale. Ce mode de fonctionnement
entraîne un traitement séquentiel des opérations qui sont exécutées les unes après les autres sous le contrôle d’une
horloge (ou centrale de temps) qui en assure le séquencement ; c’est à dire une bonne synchronisation dans
l’exécution.
Un fonctionnement cyclique ou synchrone est opposé çà un fonctionnement parallèle ou asynchrone dans lequel les
opérations peuvent se dérouler de façon simultanée dans un ou plusieurs organes. C’est le cas de la logique câblée.
En réalité, si le cahier des charges prévoit 2 actions simultanées, l’API les traite successivement : le traitement ne
semblerait donc pas s’effectuer en temps réel.
Mais en fait, cela ne porte pas préjudice au fonctionnement de l’automatisme, compte tenu de l’écart important entre le
temps de réponse de la PC et celui des organes concernés de la PO.
33 – Exécution d’un programme :
Le déroulement du programme s’effectuant au rythme d’une horloge, les instructions sont traitées séquentiellement.
Ainsi, les opérations effectuées à partir de l’état des entrées extérieures se font dans l’ordre des instructions du
programme ; ce qui risque d’entraîner des aléas de fonctionnement : en effet, entre 2 traitements, une entrée pouvant
avoir changé d’état, une partie des équations pourrait être calculée avec une valeur et l’autre partie avec son
complément, ce qui se traduirait par des défauts graves dans le comportement du système.
Pour éviter ce type d’anomalies, l’API :
 Acquiert l’état de l’ensemble des entrées au même instant
 Rafraîchit ou renouvelle l’état de toutes les sorties au même moment
Cette façon de procéder est représentative du cycle de fonctionnement de l’API qui comporte 3 phases :
 Phase 1 : acquisition des entrées
 Phase 2 : scrutation du programme
 Phase 3 : mise à jour des sorties

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La scrutation est la période pendant laquelle le programme moniteur, c’est à dire le programme qui gère le
fonctionnement de l’API interroge le mot d’état présent sur chaque entrée et affecte un état logique au mot d’état de
chaque sortie.
L’exécution des instructions du programme se déroule sous le contrôle du compteur programme qui pointe
successivement la totalité des emplacements de la mémoire qui sont occupés par le programme.

La durée du cycle dépend de l’API et de la complexité du programme. Cette durée va de quelques millisecondes à
quelques dizaines de millisecondes. Cette durée est limitée par une durée appelée « CHIEN DE GARDE » qui
interrompt le cycle et déclenche une procédure d’alerte lorsque le temps de traitement est jugé trop long.
34 – Vitesse de traitement :
C’est la vitesse de l’unité centrale d’un API pour exécuter un certain nombre d’instructions logiques. Elle caractérise la
puissance de traitement de l’API.
Elle s’exprime en : ms/Kmots ou en ms pour n lignes de programme.
Pour une unité centrale, cette vitesse est fonction du type de mémoire (avec ses temps d’accès, ses temps de cycle de
lecture et d’écriture) et de la conception technologique du processeur (câblé ou microprogrammé, avec ou sans
microprocesseur).
35 – Modules d’entrées / sorties :
On distingue :
 Les modules d’entrées / sorties Tout Ou Rien (TOR) qui permettent, d’une part, de recevoir les signaux en
provenance des capteurs, de réaliser des fonctions d’acquisition, d’adaptation, d’isolement galvanique, de filtrage
et de protection contre les signaux parasites et, d’autre part, de réaliser des fonctions de mémorisation des
ordres donnés par le processeur et la commande des préactionneurs au travers des circuits de découplage et
d’amplification.
 Les modules d’entrées / sorties analogiques qui permettent l’acquisition d’informations analogiques issues de
capteurs ou de détecteurs (pour les modules d’entrées  CAN) et la commande de préactionneurs analogiques
comme les variateurs de vitesse (pour les modules de sorties  CNA). Les grandeurs analogiques sont
représentées physiquement sous forme :
- de tension (0/10V, -10/+10V, 0/5V) ;
- de courant (0/20mA, 4/20mA).
 Les modules de régulation qui permettent la mise en œuvre simple de boucles de régulation.
 Les modules de comptage qui assurent le contrôle de pièces ou d’événements, le groupage d’objets, les mesures
de vitesse, de fréquence, de position d’éléments, le contrôle de flux entrant et de flux sortant.
36 – Implantation du programme dans l’API :
Pratiquement tous les fabricants d’API proposent des logiciels de mise en œuvre exploitables sur les terminaux de
dialogue (consoles de programmation) ou compatibles PC sous environnement Windows.

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IV – LES SORTIES API :


41 – Interfaçage de sortie :
Le dialogue entre la PC et la PO nécessite une fonction interface de sortie. Sur un API, cette fonction est concrétisée
par des cartes ou modules de sortie qui peuvent être :
 Logiques ou TOR
 Analogiques
Ces cartes concernent plusieurs sorties.
Sur une sortie TOR, 2 états binaires peuvent être lus : absence ou présence de tension. Ces 2 états se traduisent en
états logiques.
Ces états logiques sont exploités pour la commande des actionneurs :
 Directement si la puissance de ces derniers est inférieure à 10 watts (qui est la limite de puissance de sortie d’un
API)
 Indirectement par l’intermédiaire d’un préactionneur

La figure ci-dessus illustre la transmission des ordres entre la PC et la PO.

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42 – Organisation fonctionnelle d’une sortie TOR :
Après le traitement des informations par le
processeur, une interface de sortie affecte sur la
sortie un ordre binaire. A partir du résultat du
traitement, cette interface doit :
 Mémoriser le résultat en termes d’état
logique, car durant tout l’état d’activation
d’une étape, l’état de la variable de sortie
est invariant.
 Séparer galvaniquement les circuits pour
éviter la transmission de signaux parasites
 Protéger les circuits contre les surtensions,
les courts-circuits, les inversions de polarité,
etc.
 Commuter et amplifier le signal pour que
ses caractéristiques courant/tension soient
adaptées à l’actionneur ou au préactionneur
commandé
 Visualiser l’état de la sortie

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43 – Exemple de conception :
La figure ci-contre donne un exemple de conception d’une
sortie TOR. Un phototransistor permet l’isolement galvanique
entre les circuits de l’unité de traitement et le circuit de
commande de la bobine du relais. La diode D est une diode de
roue libre et protège les circuits contre les surtensions au
moment de la coupure de la bobine du relais K.
44 – Raccordements sur les sorties API :
Les API sont équipés de cartes de sorties destinées à émettre
des ordres vers les préactionneurs ou les actionneurs et des
messages vers le pupitre.
Une liaison informationnelle est réalisée entre ces constituants
et les cartes des sorties de l’API. Cette liaison est matérialisée
par la circulation d’un courant électrique basse tension
compatible avec les éléments à commander.
Raccordement : API – Préactionneur : circuit de commande :
La bobine de pilotage du préactionneur (charge à alimenter) est montée directement en série avec le contact de sortie
S1 et une source de tension extérieure compatible avec les caractéristiques électriques de la bobine.
Dès que l’API émet l’ordre de commande, le contact « Si » de la sortie se ferme et provoque l’alimentation de la
bobine du préactionneur.
Raccordement préactionneur – actionneur : circuit de puissance :
La distribution de l’énergie vers les actionneurs est réalisée :
 Par le corps du préactionneur pour les actionneurs pneumatiques
 Par les contacts du contacteur pour les actionneurs électriques
Lorsque l’API n’émet pas d’ordres de commande S0 sur la bobine i de pilotage de l’électrovanne 3/2 (S0=0), ce dernier
occupe la position repos (figure du haut) : l’énergie pneumatique de puissance n’est pas distribuée vers le vérin simple
effet qui reste en position tige rentrée.
Lorsque l’API émet un ordre de commande S0 sur la bobine i (S0=1), l’électrovanne change de position : l’énergie
pneumatique de puissance est distribuée vers V dont la tige sort (figure du bas).
Le principe de fonctionnement est le même pour le contacteur KM1 dont la bobine de pilotage est câblée sur la sortie
S2.
 Quand S2=0, les contacts du contacteur sont au repos et le moteur n’est pas alimenté (figure du haut).
 Quand S2=1, les contacts du contacteur sont en position travail et le moteur est alimenté (figure du bas).

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L’API n’émet pas les ordres S0 et S2

L’API émet les ordres S0 et S2

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V – LES ENTREES API :
51 – Interfaçage d’entrée :
Le dialogue entre la PO et la PC nécessite une fonction interface d’entrée. Sur un API, cette fonction est concrétisée
par des cartes ou modules d’entrée qui peuvent être :
 Logiques ou TOUT OU RIEN (TOR)
 Analogiques
Ces cartes concernent plusieurs entrées.
Sur une entrée TOR, 2 états binaires peuvent être lus : absence ou présence de tension. Ces états logiques sont
exploités dans l’unité de traitement de l’API.

La figure ci-dessus illustre la transmission des informations entre la PO et la PC.

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52 – Organisation fonctionnelle d’une entrée TOR :
Le capteur saisit la variation d’une grandeur physique et la
transforme en signal électrique binaire dans le cas d’un
capteur TOR.
L’entrée TOR doit acquérir ce signal électrique, image
informationnelle de la grandeur physique pour le transformer
en une variable binaire à traiter.
A partir de l’image informationnelle, cette interface d’entrée
doit :
 Protéger les circuits
 Mettre en forme le signal afin de bien différencier ses 2
niveaux
 Eviter qu’un parasite industriel ne soit interprété comme
un signal à traiter
 Séparer galvaniquement les circuits de l’entrée et ceux
de l’unité de traitement
 Visualiser l’état des entrées

21 – Fonction :

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FONCTION TRAITEMENT
53 – Exemple de conception :
La figure ci-contre donne un exemple de conception d’une
entrée TOR. Une diode ZENER montée en écrêteur
permet la mise en forme.
54 – Caractéristiques électriques d’une entrée
TOR :
Les caractéristiques d’une entrée TOR sont :
 Sa tension nominale qui est la tension que ses
propres circuits d’entrée peuvent supporter sans
risque de détérioration.
 Son courant typique absorbé qui est une donnée
important pour la détermination des liaisons entrée /
capteur.
 Ses valeurs limites d’entrée. Ces données sont
importantes car elles fixent les plages garanties de
tension et de courant pour lesquelles le signal
d’entrée est bien représentatif de son image
informationnelle à l’état 1 ou l’état 0.
 Son immunité aux parasites qui précise la durée maximale d’un parasite pour qu’il ne soit pas lu par l’entrée
comme un signal à traiter. Il faut remarquer que cette immunité aux parasites augmente le temps de réponse de
l’API et restreint son utilisation pour des signaux de faible durée et de fréquence élevée. Dans ce cas, les
entrées à utiliser sont dites rapides avec une très faible temporisation.
 Sa tension d’isolement par rapport à la logique. C’est la tension maximale qui, en plus de la destruction des
circuits d’entrée, provoquerait un claquage d’isolement entre l’entrée et l’unité de traitement ; ce qui entraînerait
la détérioration de cette dernière.
 La puissance dissipée par entrée. Cette donnée est nécessaire pour la détermination du circuit d’alimentation.
55 – Raccordement aux entrées de l’automate :
Les API sont équipés de cartes d’entrées destinées à recevoir les informations de compte rendu en provenance des
capteurs et les informations de consigne en provenance du pupitre.
Une liaison informationnelle est réalisée entre ces constituants et la carte des entrées de l’API. Cette liaison est
matérialisée par la circulation d’un courant électrique très basse tension (en général 24V). Le générateur de tension est
souvent intégré à l’API, mais il peut également être autonome lorsque la puissance requise est supérieure à celle
disponible sur l’API.
Le principe de raccordement consiste à envoyer un signal électrique vers l’entrée choisie sur l’API dès que l’information
est présente ; l’entrée API est la CHARGE à alimenter par le signal électrique.
 En logique positive, toutes les entrées des API sont reliées au 0V par liaison interne à l’API.
 En logique négative, toutes les entrées des API sont reliées au 24V par liaison interne à l’API.
LA LOGIQUE POSITIVE EST LA LOGIQUE LA PLUS EMPLOYEE.
Raccordement des constituants de
type contact :
La figure ci-contre schématise le
raccordement à une entrée d’un contact
électrique (de type NO). Les capteurs ou
les boutons du pupitre à contacts sont
montés en série avec l’automate. Ils sont
généralement alimentés par la source de
tension 24V disponible en façade de
l’API ou par une alimentation extérieure.

Fonction Traitement - 18
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FONCTION TRAITEMENT
Raccordement des constituants
électroniques de type 2 fils :
Ces capteurs sont montés en série avec
la charge à commander (entrée de
l’API). Ils sont généralement alimentés
par la source de tension 24V disponible
en façade de l’API ou par une
alimentation extérieure.

Raccordement des constituants


électroniques de type 3 fils :
Sur ce type de capteurs, on distingue :
 L’alimentation généralement fournie
par l’API (2 fils) ou par une
alimentation extérieure.
 La transmission du signal réalisée
par le 3ème fil
Le capteur étant alimenté, dès que
l’information est présente, un signal
électrique est transmis vers l’entrée API
par le 3ème fil.

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Branchement de capteurs TOR (tout ou rien) 3 fils sur un TSX 37 Micro

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56 – API et logiques positive et négative :
Un automate programmable peut être à logique positive ou négative.

Logique positive Logique négative


Le commun interne des entrées est relié au 0V Le commun interne des entrées est relié au 24V
Alimentation Alimentation
Capteurs Capteurs

Ov 24v Ov 24v

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

Entrées Entrées

AUTOMATE PROGRAMMABLE AUTOMATE PROGRAMMABLE


EX : l'API TSX 17 fonctionne exclusivement en logique EX : l'API PB15 fonctionne exclusivement en logique
positive (pour mettre une entrée automate au « 1 négative (pour mettre une entrée automate au « 1
logique », il faut lui imposer un potentiel de +24 Volts). logique », il faut lui imposer un potentiel de -0 Volts).

1s0 1s0
dcy dcy
Ov 24v Ov 24v

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

Entrées Entrées

AUTOMATE PROGRAMMABLE AUTOMATE PROGRAMMABLE


Les détecteurs 3 fils ou électronique sont de deux types PNP ou NPN.
Détecteur PNP pour automate à logique Positive Détecteur NPN Pour automate à logique
Négative

Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant
(contact fermé). Il va donc imposer le potentiel + sur la (contact fermé). Il va donc imposer le potentiel - sur la
sortie S. La charge est branchée entre la sortie S et le sortie S. La charge est branchée entre la sortie S et le
potentiel - . Ce type de détecteur est adapté aux unités potentiel +. Ce type de détecteur est adapté aux unités
de traitement qui fonctionnent en logique positive. de traitement qui fonctionnent en logique négative.

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VI – RECHERCHE DE DYSFONCTIONNEMENTS :
61 – Causes de dysfonctionnements :
Un dysfonctionnement peut avoir pour origine :
 un composant mécanique défaillant (préactionneur, actionneur, détecteur,...).
 un câblage incorrect ou défaillant (entrées, sorties).
 un composant électrique ou électronique défectueux (interface d'entrée ou de sortie).
 une erreur de programmation (affectation d'entrées-sorties, ou d'écriture).
 un système non initialisé (étape, conditions initiales...).
62 – Méthode de recherche des causes de dysfonctionnement :

Fonction Traitement - 22
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VII – CHOIX D’UN AUTOMATE :
71 – Amplitude des entrées/sorties :
Le 1er paramètre à prendre en compte pour choisir un API est le nombre d'entrées et de sorties nécessaires. Il pourra y
avoir un bloc de base et des extensions, ou une unité centrale et des cartes d'entrées ou de sorties.
On commencera donc par faire le bilan des entrées et des sorties.
72 – Types des entrées/sorties :
Les entrées et les sorties peuvent être :
 Logique : entrées et sorties TOR,
 Analogique : liaison avec génératrice tachymétrique en entrée et variateur de vitesse en sortie par exemple.
 Numérique : comptage rapide sur un codeur incrémental.
Chaque entrée ou sortie devra donc être adaptée au capteur ou au préactionneur.
Les cartes assurent l'isolation galvanique entre l'unité centrale et le système.
Les cartes de sorties peuvent être à relais, elles permettent de commander des contacteurs par exemple. Elles sont
parfois à transistor et permettent alors de commuter des signaux à plusieurs centaines de Hertz.
73 – Unité centrale :
C'est le cœur de l'automate. Elle comporte un microprocesseur et de la mémoire qui permettent de définir la puissance
de l’API.
La capacité mémoire de l’automate est une donnée constructeur et dépend principalement de la gamme dans laquelle
on se place. La capacité mémoire peut souvent être augmentée par rapport à la version de base.
74 – Alimentation :
Elle doit couvrir les besoins énergétiques de l'unité centrale et de toutes les extensions. Quand elle existe sur
l'automate de base, elle ne couvre pas les besoins d'un nombre important d'extension. Il faudra alors rajouter une
deuxième alimentation.

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IX – RACCORDEMENT DE L’UNITE DE TRAITEMENT :

On retrouve sur ce schéma de mise en œuvre des automates télémécanique gamme TSX17 les éléments suivants :
 Q ; Sectionneur général.
 KM ; Contacteur de ligne ou disjoncteur (facultatif).
 KA ; Contacteur d'asservissement piloté par la sortie SECU O0,00 en marche auto.
 Di1 ; Disjoncteur magnétothermique ou fusible.
 Di2 ; Disjoncteur magnétothermique ou fusible. Si une adaptation de tension est nécessaire pour la commande
des préactionneurs, ajouter derrière Di2 un transformateur de tension. Il faut relier un point du secondaire à la
borne de terre Gnd.
 Gnd ; Borne de terre. Elle doit être située le plus près possible de chaque borne de terre de protection des
modules.
 RG ; Masse de référence à relier à la terre usine.
1) Vers bornes d'alimentation des extensions en courant alternatif.
2) Vers schéma circuit de commande.
3) Vers commande des préactionneurs des extensions en courant alternatif.
4) Raccordement des terres de protection, à réaliser par un conducteur vert/jaune. S = 2,5mm2, de longueur la
plus courte possible.
5) 24VCC interne réservé à l'alimentation des capteurs raccordés au TSX 17 et à celle d'un seul module de sorties
analogiques TSX ASG 200.
Il est également possible de rencontrer des automates alimentés exclusivement en 24 V continu ou alternatif.

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X – RACCORDEMENT DES ENTREES/SORTIES TOR :


101 – Principe de raccordement des entrées :

Dans la pratique, les entrées sont souvent groupées par 2, 4, 8, 16, 32 ou plus afin de limiter le nombre de bornes de
connexion. De ce fait, ces différentes entrées, d’un point de vue de l’information, ont un point commun électrique.
L’alimentation des différents capteurs est fournie soit par l’automate, soit par une source de tension externe (la tension
d’alimentation est presque toujours de 24 V continu).
102 – Exemple de raccordement :

Sur l’exemple ci-dessus (automate de base Télémécanique TSX 17-211), on peut voir les sorties sur la partie
supérieure de l’API et les entrées sur la partie inférieure.
On peut noter que l’API peut être alimenté en 110 ou 240 VAC. Il délivre aussi une alimentation 24 VCC pouvant fournir
250 mA. Cette fonction est très utile pour interfacer les entrées.
On remarque que toutes les entrées TOR ont un commun 0V déjà relié par le constructeur à l’intérieur de l’automate. Le
câblage des entrées de type contact libre de potentiel (ou contact sec) s’en trouve simplifié.
Les sorties TOR à relais proposent différents groupes (de un à quatre) avec ou sans commun.

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103 – Raccordement des capteurs à sorties statiques :
Il existe de nombreux types de capteurs et de détecteurs sur le marché. Leur seul point commun est le type de
raccordement électrique :
 capteurs 2 fils : ils se câblent comme des interrupteurs de position mécanique, mais leur courant résiduel ou
leur tension de déchet peut les rendre incompatibles avec certains automates programmables industriels.
 capteurs 3 fils : il en existe deux types :
o à sortie PNP pour les automates ayant des entrées avec une masse commune (absorption de courant
ou puit de courant).
o à sortie NPN pour les automates ayant des entrées avec un « plus » commun (injection de
courant).

Capteurs 3 fils PNP Capteurs 3 fils NPN

104 – Exemple de raccordement de détecteurs :

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105 – Caractéristiques des entrées logiques :

On retrouve dans cette documentation différentes caractéristiques telles


que :
 les niveaux logiques nominaux correspondant à +24V pour un
niveau logique 1 et 0V pour un niveau logique 0 pour un module à
logique positive. En logique négative, on a l’inverse.
 Les valeurs limites d’entrées correspondent à des zones de
niveaux logiques définies ci-contre (en logique positive). Si la
valeur de la tension présente sur l’entrée se situe dans la zone
indéterminée, l’API conserve dans la mémoire image des entrées
la valeur précédemment acquise sur l’entrée lorsqu’elle était dans
un état logique définissable. Ces zones permettent de définir un
niveau d’immunité au « bruit ». Cette caractéristique permet de
s’affranchir des inconvénients d’un signal perturbé au niveau
amplitude.
 Le temps de réponse des entrées est configurable de 0,1 à 7,5
secondes sur n’importe quel changement d’état (du niveau logique
1 vers 0 ou bien de 0 vers 1). Le signal présent sur l’entrée n’est
donc pris en compte qu’au bout du temps de réponse configuré. Il
permet ainsi de filtrer le signal présent sur l’entrée de manière à le
« déparasiter ». Cette caractéristique permet de s’affranchir des
inconvénients d’un signal d’entrée perturbé au niveau fréquentiel.
La fréquence maximum du signal que l’on peut acquérir sur
l’entrée est d’environ de 5 Hz.
 l’impédance d’entrée permet de calculer le courant absorbé par l’entrée.
 le niveau d’isolement permet de connaître la valeur de la tension maximale supportable par l’entrée pendant un
temps donné.

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106 – Entrées alternatives :

 Ce type de module d’entrées permet de s’affranchir de l’utilisation d’une source de tension continue. Seuls les
capteurs ayant une sortie par « contact sec » peuvent être utilisés.
 Du point de vue des caractéristiques temporelles, on peut remarquer que les temps de réponses sont de l’ordre
de la dizaine de millisecondes. Ces entrées sont donc à réserver à la prise en compte de signaux lents.
 L’impédance d’entrée est considérée comme capacitive. Elle se compose en fait d’un pont redresseur suivi d’un
étage de filtrage.
 Les valeurs nominales de tension d’entrée peuvent aller jusqu’à 230 V pour le module TSX DEZ 08A5.
107 – Caractéristiques des sorties TOR statiques :
Ces sorties sont réservées à des préactionneurs ou à des actionneurs (devant être alimentés sous tension continue et
de faible puissance). La sortie est principalement composée d’un transistor.
 la tension d’alimentation nominale commutable est de 24 VCC pour les modules présentés ici.
 le courant maximum commutable est de 0,625 A. (0,5 A nominal)
 la tension de déchet (0,3 V) correspond à la valeur que l’on trouve aux bornes de la sortie lorsque le transistor
PNP qui la compose est passant. Le courant de fuite lorsque le transistor de sortie est bloqué est inférieur à
0,5 mA.
 du point de vue temporel, on peut remarquer que le temps de commutation est extrêmement bref (0,5 ms).
 les sorties sont protégées contre les surtensions par des diodes Zener et contre les courts-circuits par une
limitation de courant. Une protection contre une inversion de polarité est aussi présente.

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108 – Caractéristiques des sorties TOR à relais :


Ces sorties sont réservées à des préactionneurs ou à des actionneurs devant être alimentés sous tension continue ou
alternative. Les puissances commutables sont importantes, la sortie étant physiquement composée d’un contact sec à
fermeture.
 Du point de vue électrique, sur une charge alimentée en alternatif, ces sorties commutent jusqu’à 1A sous 220V
pour une durée de vie électrique de 1 million de manœuvres.
 On peut remarquer que plus l’intensité à commuter est importante (jusqu’à 1A), plus la durée de vie électrique
est diminuée.
 Le temps de réponse de ces sorties est de l’ordre de la dizaine de ms.
 Ces sorties ne sont pas protégées. Il faut donc adapter une protection en fonction de la charge placée sur la
sortie ou par groupe de sorties.

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XI – RACCORDEMENT DES ENTREES/SORTIES ANALOGIQUES :
111 – Entrées analogiques /
Dans certains automatismes, il est nécessaire de connaître la valeur d’une variable analogique (température, pression,
débit, vitesse, position, etc.).
Un module de conversion assure généralement la mise en forme de la variable mesurée (ex : conversion d’une
température en tension directement proportionnelle).
Cette tension peut être ensuite envoyée vers un module de conversion analogique/numérique (CAN) situé sur
l’automate. Un mot au format 8, 10 ou 12 bits permet alors à l’automate de traiter cette variable par de la
programmation (gestion d’alarme, contrôle, asservissement, etc.).
Les entrées analogiques peuvent recevoir les signaux normalisés suivants : +10V/-10V, 0V/+10V, 0mA/20mA,
4mA/20mA).

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 Les entrées peuvent se présenter sous forme de modules avec entrées en tension (TSX AEZ 801) ou en
courant (TSX AEZ 802). Elles sont parfois intégrées directement au bloc de base de l’API comme sur le TSX
37-22 par exemple.
 Principe d'acquisition des mesures : un module d'entrées analogiques ne comporte qu'un seul circuit CAN
(temps de conversion : 32 ms par entrée). Les 4 entrées sont scrutées et converties séquentiellement ; ce qui
représente un temps total de conversion de 128 ms pour les 4 voies.
 Le type de signal d’entrée peut être en tension ou en courant suivant la distance de transmission. Au delà de
quelques mètres, une liaison en courant est impérative pour limiter l’erreur de mesure (problème de chute de
tension en ligne).
 Sur certains types de modules, il est possible de relier directement le capteur sans interfaçage du signal.
 La fréquence de coupure indique la valeur maximale théorique de la fréquence du signal d’entrée que peut
échantillonner le module.
 Le nombre de bits formant le mot numérique, résultat de la conversion, défini la précision. Avec 11 bits, on
obtient une précision de 10/211 =4,88mV. Le bit de signe permet de définir le signe de la tension convertie.

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112 – Sorties analogiques :
De même qu’il est possible d’acquérir un signal analogique en entrée, il est possible de générer un signal sur une sortie
analogique. Un module de conversion assure la mise en forme de la variable à convertir (par exemple élaboration d’une
tension de consigne de vitesse pour un variateur).

 la gamme de sortie permet de choisir une sortie en tension ou en courant suivant la distance de transmission
du signal élaboré par la sortie. Au delà de plusieurs mètres, une sortie en courant s’impose.
 le temps de restitution indique le temps mis par le convertisseur numérique/analogique (CNA) pour effectuer la
conversion du mot numérique en valeur analogique à partir de l’instant ou le mot est placé en entrée du
convertisseur.
 la résolution maximale (variation du bit de poids faible) est de 10/211 =4,88mV
 la sortie peut être unipolaire (positive uniquement) ou bipolaire (positive et négative). Une sortie bipolaire est
par exemple utile si l’on doit commander un variateur ayant une entrée permettant d’inverser le sens de rotation
par la consigne.
XII – AUTRES RACCORDEMENTS POSSIBLES :
Le comptage de pièces ou d'événements, le groupage d'objets, le contrôle de flux entrant et flux sortant, la mesure de
longueur ou de position d'éléments, la mesure de vitesse, de fréquence ou de durée nécessitent des fonctions de
comptage. Il existe des entrées dédiées à ce type de comptage ou de comptage/décomptage :
 les entrées du module d'entrées/sorties TOR classiques pour des signaux d’entrées « lents ».
 les « entrées rapides » intégrées ou non à l’unité de traitement pour des signaux de fréquence supérieure à
quelque dizaine de Hertz.

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121 – Caractéristiques électriques :
Les fonctions de comptage peuvent être directement intégrées au module de base de l’API (TSX 37 22) ou bien être
installés sous forme de modules (TSX CTZ 1A par exemple).
La fréquence maximale du signal envoyé sur ces entrées rapides peut aller de 40 kHz (sur le module TSX CTZ 1A) et
jusqu’à 500 kHz pour le module (TSX CTZ 2AA).
Les valeurs de tensions logiques sont de 0V pour l’état bas et de +5V pour le niveau logique 1 (pour le module TSX
CTZ 1A) ou +24V (pour le module TSX CTZ 2A). On retrouve aussi les valeurs limites de tension pour les niveaux
logiques comme expliqué au §25.
Le type d’entrée caractérise le comportement de l’entrée : équivalent à une résistance (résistive) ou à absorption de
courant (puit de courant). Les modules TSX CTZ 1A et TSX CTZ 2AA sont compatibles TTL, c'est-à-dire que le signal
d’entrée peut être formée de créneaux 0-5V.

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122 – Exemples d’utilisation :

Cet exemple permet de contrôler la bonne marche d'une pompe


en prenant en compte sa fréquence de rotation.
Cette fréquence doit être comprise entre un seuil bas (défaut
pompe) et un seuil haut (désamorçage pompe).
La mesure de la fréquence de rotation de la pompe s'effectue par
la prise en compte des impulsions fournies par un codeur
incrémental (ou par un détecteur de proximité) pendant une unité
de temps (base de temps élaborée par l'automate TSX 37-22).
La valeur courante obtenue est comparée aux 2 seuils prédéfinis
afin de déceler toute anomalie

Cet exemple assure le comptage/décomptage d'objets situés


dans un tunnel.
Le système vérifie le non dépassement d'un seuil critique afin de
déceler tout dysfonctionnement au niveau du tunnel.
Cette application de comptage/décomptage comporte 2 capteurs
(détecteurs de proximité ou détecteurs photoélectriques) reliés à
un compteur/décompteur à seuil.
Chaque impulsion du capteur d'entrée incrémente le compteur,
chaque impulsion du capteur de sortie le décrémente.
Le dépassement du seuil maximal autorisé déclenche une
alarme.

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XIII – MODULES DE COMMUNICATION :


Les architectures réseau
évoluent actuellement
vers un standard de
communication de type
« Ethernet ». Les
automatismes
communiquant sont
amenés à être intégrés
sur des architectures
réseau existantes. C’est
pourquoi on voit
apparaître des modules
de dialogue permettant de
connecter un API sur un
réseau Ethernet.
Ces modules assurent
plusieurs fonctions. :
 Ils permettent un
dialogue de l’API
avec tout matériel
placé sur le
réseau Ethernet
grâce au
protocole TCP-IP.
 Ils peuvent
embarquer un
serveur WEB
permettant
d’obtenir des
fonctions de
supervision avec
la conception de
pages WEB
utilisateur.
 Ils permettent aussi une lecture de la configuration de l’API avec en plus des fonctions d’accès aux variables et
données automate et un téléchargement possible d’applications.
La figure ci-dessus illustre un exemple d’architecture Ethernet. Les flèches indiquent tous les
dialogues possibles entre différents matériels.
On trouve généralement sur des modules de communication plusieurs connecteurs de
branchement :
 raccordement avec le terminal (API) par connecteur ps2
 raccordement avec le réseau Ethernet (connecteur RJ 45)
 raccordement avec un PC (connecteur Sub D 9broches) par liaison série RS232
 leds de diagnostics
Le module TSX ETZ 510 embarque une mémoire de 8Mo pour stocker des pages WEB
(programmation en HTML) ; tandis que le module TSX ETZ 410 n’a pas la fonction de serveur
WEB (il permet juste à l’API d’obtenir une communication sur le réseau). La vitesse de connexion
au réseau peut être de 10 ou de 100 Mbits/s.

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