Loctroi de Credit Risques Et Garanties
Loctroi de Credit Risques Et Garanties
Loctroi de Credit Risques Et Garanties
Sous le thème :
A nos parents, frères et sœurs, à nos familles, à nos amis et à tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin à la réalisation de la présente recherche.
Sommaire
Introduction générale.............................................................................................................06
Conclusion générale................................................................................................................84
Liste des abréviations
– AC : Actif Circulant
– ACE : Actif Circulant d'Exploitation
– ACHE : Actif Circulant Hors Exploitation
– ANDI : Agence Nationale de Développement de l'Investissement
– ANGEM : Agence Nationale de Gestion du Micro crédit
– ANSEJ : Agence Nationale de Soutien à l'Emploi de Jeunes
– BFR : Besoin en Fond de Roulement
– BFRE : Besoin en Fond de Roulement d'Exploitation
– BFRHE : Besoin en Fond de Roulement Hors Exploitation
– CA : Chiffre d'Affaires
– CAF : Capacité d'Auto Financement
– CF : Cash Flow
– CFA : Cash Flow Actualisé
– DCT : Dettes à Court Terme
– DLMT : Dettes à Moyen et Long Terme
– DOT/A.P : Dotation aux Amortissements et aux Provisions
– DR : Délai de Récupération
– ES : Emplois Stables
– FRNG : Fond de Roulement Net Global
– HT : Hors Taxe
– I0 : Investissement initial
– i : Taux d'intérêt
– IFU : Impôt forfaitaire unique
– IP : Indice de Profitabilité
– PC : Passif Circulant
– PCE : Passif Circulant d'Exploitation
– PCHE : Passif Circulant Hors Exploitation
– RD : Ressources Durables
– RN : Résultat net
– TA : Trésorerie Active
– TP : Trésorerie Passive
– TR: Trésorerie
– TRI : Taux de Rentabilité Interne
– TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
– VAN : Valeur Actuelle Nette
– VMP : Valeur Mobilière de Placement
Introduction générale
L'entreprise est une organisation structurée et autonome, menant des activités orientées
vers la recherche du profit, dotée de ressources humaines, matérielles et financières.
Pour créer son entreprise et surtout durant sa phase de développement, les dirigeants se
trouvent face à un éventail de solutions quant aux modes de financement auxquels ils pourront
recourir selon l'avancée du projet et la nature du besoin en financement. En plus des
ressources internes dont dispose l'entreprise, des ressources financières externes peuvent être
exigées.
En effet, quelle que soit sa taille, l'entreprise ne peut pas se contenter uniquement de ses
ressources propres pour satisfaire ses besoins de financement, elle aura donc à solliciter des
ressources externes, en l'occurrence le marché financier et la banque.
Dans le cas de l'Algérie, selon Chabha BOUZAR1,le marché financier a été créé dans
les années 90, dans le but de permettre le développement du processus de privatisation
programmé par les pouvoirs publics, et par la même occasion pouvoir répondre aux besoins
croissants en matière d'investissements et ce par le biais de la libéralisation et l'ouverture de
l'économie algérienne. Cependant, contrairement aux attentes, le marché financier ne réussit
toujours pas à jouer le rôle qui lui a été attribué en raison du nombre réduit de titres de capital
et aussi de créances. La banque reste alors la seule alternative pouvant venir en aide aux
entreprises.
L'étape de l'instauration d'une économie de marché dès le début des années 90, a
automatiquement poussé le système bancaire algérien à apporter des changements quant à son
fonctionnement. La banque s'est alors vu passer d'un simple établissement d'épargne à un
établissement d'intermédiation financière jouant un rôle important dans le développement de
l'économie nationale.
Le secteur bancaire n'étant pas le seul intervenant touché par ces réformes, l'entreprise
algérienne qu'elle soit privée ou publique, baignant dans un environnement économique
caractérisé par une forte concurrence et ne possédant pas forcément toutes les ressources
nécessaires lui permettant l'atteinte de ses objectifs, se voit recourir de plus en plus au crédit
bancaire. Ce dernier devient alors un élément essentiel en tant que facteur de production et
d'aide à la maîtrise des difficultés financières qui peuvent survenir au cours de la vie d'une
quelconque entreprise.
Il est vrai que ce rôle de financier que la banque s'est vu conféré, lui assigne une place
incontournable dans l'économie moderne mais l'expose également à de nombreux risques en
particulier ceux liés à l'octroi de crédits ; lesquels à défaut de les mesurer, de les contrôler ou
d'anticiper clairement les résultats futurs, les mettent face à des probabilités de pertes totales
ou partielles des montants engagés.
Il parait donc nécessaire d'accorder une haute importance à la maîtrise et à la gestion les
plus efficaces possibles des risques de crédits, dans la mesure où elles revêtent une portée
1
Chabha BOUZAR, revue campus UMMTO, "les contraintes de développement du marché financier algérien",
Dépôt légal: 3195-2006, p.2
6
Introduction générale
C'est ainsi que les banques algériennes se trouvent dans l'obligation de développer une
politique efficace en matière de gestion des risques de crédits, aussi de se munir de moyens
fiables d'aide à la décision. Les banques doivent alors prendre le maximum de précautions
afin de prévenir le risque éventuel du non remboursement, pareillement d'éviter le mieux
possible les difficultés de non recouvrement des prêts.
Le fait de répondre aux demandes de fonds exprimées par les entreprises, exige
automatiquement à la banque d'accepter un certain seuil d'incertitude, et de là, la prise de
risques devient inévitable.
L'enjeu est donc de faire en sorte de réduire au maximum cette prise de risques, en
adoptant un processus qui servira de sonnette d'alarme se déclenchant à chaque fois que cela
est nécessaire afin de mieux prévenir, et ainsi de mieux couvrir les risques résultant de l'octroi
de crédits.
De ce qui précède et à travers notre recherche, nous tenterons d'apporter des éléments de
réponse quant à la question fondamentale qui sera formulée comme suit :
Quels sont les moyens mobilisés dans le cadre de la gestion des risques liés à
l'octroi de crédits, dans la relation banque-entreprise?
7
Introduction générale
Dans le contexte de notre recherche, les hypothèses formulées sont les suivantes:
• Exposer les approches par lesquelles les banques algériennes évaluent le risque de
crédit.
• permettre la compréhension des outils d'analyse du risque de crédit, également l'étude
du processus d'octroi de ce dernier.
• Etablir le rapprochement entre théorie et pratique, afin de dégager des
recommandations.
Afin d'atteindre les objectifs cités précédemment, nous avons procédé à des entretiens,
avec en premier lieu le premier responsable de la banque où nous avons effectué notre stage,
nous sommes ensuite passés au responsable du service crédit, celui-ci chargé des études des
dossiers de crédits.
Ces entretiens nous ont permis d'éclaircir les grands axes à suivre pour aboutir à un
cheminement logique de la recherche.
Nous nous sommes ensuite penchés sur une analyse documentaire, le but étant d'élargir
notre champs de connaissances, d'approfondir des notions en relation avec l'objet de l'étude,
ainsi qu'à apporter des réponses aux interrogations concernant le sujet de la recherche.
Le présent mémoire est réparti en quatre chapitres, Le premier traite des banque et des
différents crédits bancaires, le deuxième est consacré à la gestion du risque crédit et de leurs
moyens de couverture, le troisième tourne autour de l'étude de la solvabilité d'un demandeur
de crédit auprès de la BNA, enfin, le dernier, étant donné que le crédit sollicité est destiné à la
couverture d'un investissement, traite de l'évaluation financière d'un projet d'investissement.
8
Chapitre Banque et crédits
Nous aborderons en premier lieu des définitions de la banque, nous passerons ensuite à un
aperçu sur l'activité bancaire, nous nous étalerons enfin sur l'évolution du système bancaire
algérien.
"Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession
habituelle de recevoir sous forme de dépôt, des fonds du public qu'elles emploient sur leur
propre compte en opérations de crédits ou en opérations financières. La banque est
l'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à partir de deux processus
distinct: En intercalant son bilan entre offreurs et demandeurs de capitaux, c'est
l'intermédiation bancaire. En mettant en relation directe offreurs et demandeurs de capitaux
sur un marché de capitaux, c'est le phénomène de désintermédiation"2
Le terme de banque est l'appellation générique habituellement utilisée pour désigner des
entreprises à fonctions, statuts ou activités fort différents. Il convient donc de définir plus
précisément ce que ce terme recouvre en adoptant successivement trois approches, une
approche théorique où la fonction d'intermédiaire financier est privilégiée, une approche
2
Berdjah Fatma, Ait BenniourHamida, BerkemalWarda, "Analyse et gestion des risques des crédits bancaires"
université ABDERRAHMANE MIRA Bejaia 2014/2015 p.16 IN article 01 de la loi française de 1984
1
Chapitre Banque et crédits
L'intermédiation financière est : "L'opération qui consiste à mettre en contact des agents
non financiers ayant une capacité de financement appelés prêteurs avec d'autres agents non
financiers ayant un besoin de financement appelés emprunteurs, afin de réaliser l'équilibre
épargne-investissement. Ceci par le biais d'un organisme appelé intermédiaire financier qui a
pour fonction de recueillir des fonds des agents à excèdent de ressources et les transforment
auprès des agents à déficit de financement.4
Nous tenterons à travers le schéma ci-après d'expliquer les deux modalités précitées,
grâce auxquelles les agents à capacité de financement mettent leur excédent de revenu à la
disposition des agents à besoin de financement.
3
Sylvie de Coussergues, GESTION DE LA BANQUE DU DIAGNOSTIC A LA STRATEGIE, Edition DUNOD, Paris 2007,
page 1
4
Amal BEN HASSEN, "L'impact de la libéralisation financière sur l'intermédiaire bancaire", université de Sfax,
Ecole Supérieure de Commerce, 2006, p
5
Sylvie de Coussergues, op.cit, p.2
1
Chapitre Banque et crédits
Prêteurs
Emprunteurs
Actif Passif
Actif passif
Finance directe
Finance indirecte
Intermédiaire financier
de de
Actif Passif
financement
Crédit CréditMonnaie
financement
Monnaie
1.1.1. Lanotion definance directe: on désigne par finance directe le mécanisme par
lequel un agent à besoin de financements'adresse directement à un agent à capacité de
financement sans l'intervention d'un intermédiaire financier (banque ou établissement
financier).
Le marché de capitaux permet la finance directe, où les agents à besoin de financement
émettent des titres, en général des actions et obligations; que les agents à capacité de
financement acquièrent. En d'autres termes, les agents à capacité de financement prennent le
titre de prêteurs et les agents à besoin de financement quant à eux prennent le titre
d'emprunteurs. La finance directe est aussi appelée finance désintermédiée.
Cette approche considère la banque comme institution, dont l'activité et les opérations
sont régies par une législation spécifique à chaque Etat.
1
Chapitre Banque et crédits
Un établissement de crédit est une société financière dont l'activité principale consiste à
réaliser des opérations de banque. Parmi ces opérations, les plus courantes sont les opérations
de crédit, les services bancaires de paiement et la réception de fonds du public. D'autres
opérations peuvent également être menées par les établissements de crédit comme les
opérations de change ou le conseil dans les domaines de la gestion financière et de
patrimoine, à condition qu'elles demeurent une activité annexe.6
1.2.1. La banque: "est une institution habilitée à effectuer des opérations de banque,
c’est-à-dire : gestion des moyens de paiement; octroi de crédits; réception de dépôts du
public".7
1.2.2. Les banques mutualistes ou coopératives: ce sont des banques qui appartiennent
à leurs clients. Ce type d'établissement de crédit est caractérisé par deux éléments; le premier
réside dans le fait que les clients sont eux même les propriétaires de la banque mutualiste, le
deuxième et le fait que les propriétaires sont associés et usagers à la fois.
1.2.3. Les caisses de crédit municipales : ce sont des établissements dont l'octroi de
crédit aux personnes morales se limite aux associations et aux établissements publics locaux.
Le prêt sur gage ; c'est à dire le financement contre le dépôt temporaire d'un objet de valeur ;
est très pratiqué au sein de ce type d'établissement de crédit.
1.2.4. Les sociétés financières:les sociétés financières sont une autre catégorie
d'établissement de crédit habilitées à effectuer seulement certains types d’opérations de crédit.
"Elles ne peuvent collecter dans le public des dépôts à vue ou à moins de deux ans de terme,
ce qui signifie qu'elles ne peuvent exercer le métier de banque de détail".8
1.2.5. Les institutions financières spécialisées: "les IFS,comme les sociétés
financières, ne collectent pas de dépôt à vue et à moins de deux ans de terme".9
1
Chapitre Banque et crédits
ne dépassant pas les frontières du pays, ou au contraire, la banque exerce une activité
internationale à travers des succursales et des filiales à l'étranger.
Afin de mieux cerner le concept de banque, il parait important en plus des approches
présentées dans le premier point; de s'intéresser également à la typologie des banques.
Une banque centrale est une institution d’émission monétaire propre à un pays ou à une
zone monétaire. La banque centrale est la banque des banques, elle est en charge de la
politique monétaire d’un Etat ou d’une zone. L’impact de la politique monétaire d’une banque
centrale est majeur sur l’économie, les marchés financiers et le marché des changes.10
Après 132 ans de colonisation française, une guerre longue et meurtrière, l'Algérie est
enfin indépendante le 05 juillet 1962. Mais pauvre est sous développé, l'Etat se trouve face au
besoin d'un développement rapide de l'économie. Le gouvernement met alors en place un
processus de développement en adoptant une démarche selon laquelle il fallait investir en
priorité dans des industries lourdes pour entrainer tous les autres secteurs de l'économie; d'où
la nécessité de la nationalisation des entreprises et la planification de l'économie.
Pour rester dans le sujet du choix du thème, nous projetons cette évolution sur le secteur
bancaire algérien. Ceci sera développé suivant cinq périodes.
10
http://www.tradingsat.com/lexique-boursier, consulté le 06.04.2016
1
Chapitre Banque et crédits
1
Chapitre Banque et crédits
1. Notion de crédit :
1.1. Définitionsdu crédit bancaire :
Un crédit bancaire est une mise à disposition de fonds par la banque à une date donnée
contre obligation de remboursement moyennant une rémunération. Cette définition est
appuyée par plusieurs auteurs dont Cécile Kharoubi et Philippe Thomas(2013) qui le
définissent ainsi : «un crédit est un contrat de prêt qui stipule le montant emprunté et
l’échéancier de son remboursement. Pour le créancier, il constitue une suite de flux
financiers. Le premier est négatif et correspond au décaissement du prêt, c'est-à-dire au
versement de capital à l’emprunteur. Les suivants sont positifs : le créancier encaisse des
échéances qui incluent du remboursement du capital et des intérêts. Le crédit est une
anticipation de recettes futures, une forme de pari sur la réussite du projet de
l’emprunteur.».16
Selonla loi 90-10 relative à la monnaie et au crédit, le crédit est « Tout acte à titre
onéreux par lequel une personne met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une
autre personne ou prend dans l’intérêt de celle-ci un engagement par signature tel qu’un
aval, un cautionnement ou une garantie».17
Pour Bernard V et Collij.C, « le crédit est un acte de confiance comportant l’échange de
deux prestations dissociées dans le temps, biens ou moyens de paiement contre promesse ou
perspective de paiement ou de remboursement».18
16
Cécile kharoubi et philippe thomas : analyse du risque de crédit, Edition 18,rue la Fayette,2013,P 25.
17
AZEGAGHE F,AIT SAHEL R,T ,«analyse financière », Université Abderrahmane Mira Béjaia, IN Article 68,
ordonnance 03-11 du 26/08/2003 de la loi 90-10 relative à la monnaie et au crédit, p
18
BERNARD V.et collijc, les crédits bancaires aux entreprises, revue bancaire, p.43.
1
Chapitre Banque et crédits
Il s’agit entre autres de la confiance qui doit exister entre les parties contractantes, à cela
s’ajoute le facteur temps qui est extrêmement important dans ce genre d’opérations, enfin, le
crédit ne peut se séparer de la notion du risque.
• Le rôle social : le crédit bancaire a pour fonction le financement à but social tels que
l’encouragement aux logements, les prêts à des organismes poursuivant un but social ou
d’intérêt public : hôpitaux, écoles, et certains prêts de consommation.
Pour satisfaire les différents besoins des clients (entreprises et particuliers), la banque
doit répondre présente en attribuant des crédits. Ces derniers peuvent être destinés soit au
financement du cycle d’exploitation de l'entreprise ou, à la réalisation de sesprogrammes
d’investissement, soit affectés aux particuliers.
2.1.Crédits d'exploitation:
Ce type de crédit est destiné à rééquilibrer l’équation de trésorerie, c'est-à-dire qu’un
déficit de trésorerie s’il existe, peut être comblé par des crédits. Deux grandes catégories de
concours sont destinéesà financer les besoins de financement à court terme, les crédits de
trésorerie et les crédits de mobilisation des ventes.
2.1.1. Les crédits de trésorerie :Le crédit de trésorerie est un type particulier de crédit
à court terme, il permet à une entreprise de disposer provisoirement de la trésorerie nécessaire
1
Chapitre Banque et crédits
pour son fonctionnement, sous réserve d'un remboursement à un bref délai, on en distingue
plusieurs types.
-La facilité de caisse :elle finance les décalages de trésorerie de courte durée entre les
dépenses et les recettes liées aux cycles d’exploitation, l’avance en compte consentie par le
banquier est remboursée par le simple jeu des rentrées prévues.19
-Le découvert bancaire :à la différence de la facilité de caisse, le découvert est une avance
de trésorerie permanente. Le banquier accorde ce type de concours lorsque sa durée est
estimée de façon argumentée et limitée dans le temps, sa durée est limitée à un an au
maximum éventuellementrenouvelable.20
-Le crédit de compagne : le crédit de campagne est accordé dans le cas où les cycles de
fabrication et/ou de vente de l’entreprise sont saisonniers. Les recettes sont concentrées sur
une très courte période de l’année, alors que pour les dépenses, elles s’étendent tout au long
de l’exercice.
2.1.2.Les crédits de mobilisation des ventes : le crédit de mobilisation des ventes est
une expression qui désigne pour une entreprise le fait de céder les créances qu’elle détient à
une institution financière afin d’obtenir de celle-ci un financement. Lecrédit de mobilisation
comporte plusieurs types dont l’escompte, l’affacturage et la loi Dailly.
-L’escompte :son principe est le suivant ; unevente, compte tenu des délais de paiement
accordés par une entreprise à son client, se matérialise par le tirage d’une lettre de change (de
30 à 90 jours). Si cette entreprise a des besoins de trésorerie avant l’échéance de la traite, elle
vend sa créance à la banque par le jeu d’un endos translatif de propriété et au recours
cambiaire.21
-L’affacturage : le principe de ce produit encore peu connu repose sur le transfert des
créances commerciales d’une entreprise sur une sociétéd’affacturage chargée du
recouvrement.22
-La cession de créance "La loi Dailly" :l’objectif de la loi Dailly est de faciliter l’accès au
crédit pour les entreprises en constituant un régime simplifié de cession de créances en pleine
propriété à titre de garantie et en permettant la cession des créances dès leur naissance (la
facturation).23
19
Fabienne MEYSSONNIER, banque : mode d’emploi, ÉDITIONS EYRROLLES.1992, P 105.
20
IDEM, P 109.
21
Fabienne MEYSSONNIER, IDEM, P109
22
Fabienne MEYSSONNIER, IDEM, P 114
23
Fabienne MEYSSONNIER, op.cit, P 112
1
Chapitre Banque et crédits
2.2.1. Crédit à moyen terme :D'une durée de deux (02) à sept (07) ans, les crédits à
moyen terme, destinés à financer les investissements, sont accordés soit par une banque seule,
soit par une banque en concours avec un établissement spécialisé.
Il existe une relation entre la durée du financement et la durée de vie du bien financé. Il
faut éviter, dans tous les cas, que la durée du financement soit plus longue que la durée
d'utilisation du bien que le crédit à moyen terme finance. Celui-ci s'applique donc à des
investissements de durée moyenne tels que : véhicules et machines et de façon plus générale,
à la plupart des biens d’équipement et moyens de production de l’entreprise.
La durée du prêt doit cependant tenir compte des capacités financières de l'entreprise.
Celle-ci, en effet, pendant cette période, doit pouvoir non seulement assurer le remboursement
du crédit, mais encore le paiement des intérêts.
2.2.2. Crédit à long terme :le crédit à long terme a une durée de 8 à 20 ans. Il finance
les immobilisations lourdes, notamment des constructions.
Les banques accordent peu de ce type de crédits, en raison de son long délai de
remboursement qui nécessite des ressources de durée compatible. Toutefois, les banques font
de la transformation en affectant des ressources à court terme dans des financements long
terme, dans l'espoir qu'il y aurait toujours de nouveaux dépôts même à vue qui viendraient en
substitution à ceux immobilisations dans les crédits à long terme.
2.2.3. Crédit-bail : venu des États-Unis (leasing), le crédit-bail permet aux entreprises
d’obtenir un financement à 100℅ de leur investissement mobilier et immobilier.
C’est un contrat de location d’un matériel pour une durée convenue d’avance et assorti
d’une promesse unilatérale de vente en fin de contrat .l’établissement financier achète le
matériel au fournisseur et le met à la disposition de son client pendant une période de location
irrévocable et contre paiement d’un loyer fixé à l’avance. A l’échéance, trois options sont
possibles :
⮚ L’achat du bien contre un prix convenu au départ (appelé valeur résiduelle de 1 à
7℅) ;
⮚ Le renouvellement éventuel de la location pour une durée courte ;
⮚ La restitution pure et simple du bien.24
24
Luc MEYSSONNIER, banque : mode d’emploi, ÉDITIONS EYRROLLES,1992, p.
25
WWW. Wikipédia.com, consulté le 05/04/2016
1
Chapitre Banque et crédits
Apprécier le risque que présente tout demandeur de crédit est une première étape que le
banquier est amené à effectuer afin de protéger au mieux la banque est d'assurer sa survie et le
bon déroulement de ses activités. Une première approche permet à la banque d'orienter son
étude en appréhendant les besoins et les spécificités de l’entreprise.
Il est vrai que chaque banque a sa propre manière de traiter une demande de crédit,
néanmoins la procédure d'analyse est en général la même. Afin de mieux concevoir le
processus d'octroi de crédit, nous détaillerons les principales étapes selon trois axes et qui sont
les suivants:
Une fois les documents exigés ont été fourni par l'entreprise, le banquier procède à
l'étude de la demande de crédit.
3.3. Décision:
2
Chapitre Banque et crédits
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
L'octroi de crédit représente l'une des activités de la banque tel qu'il est cité
précédemment, certes cette pratique peut générer des profits satisfaisants pour la banque, mais
aussi d'éventuels risques peuvent en découler; mettant l'entreprise bancaire dans une situation
plus au moins critique.
L'activité bancaire est donc en soit une acceptation inévitable de risques, qu'il vaudrait
mieux prévenir; ceci par l'adaptation d'une politique de gestion et de couverture des risques
bancaires en général et de crédit en particulier.
Le second chapitre sera consacrée à la gestion des risques de crédits ainsi qu'aux
moyens de leur couverture. Il comportera deux sections.
Nous nous intéresserons dans la première section à deux éléments guide de cette
recherche, en l'occurrence la notion de risque, celle de risques bancaires et de risques crédits
en particulier.
La deuxième section sera consacrée dans un premier points aux différents niveaux de
risques de crédit, le second point sera une présentation des méthodes d'analyse du risque de
crédit, commençant par une approche traditionnelle, où l'analyse financière sera détaillée ,
nous passerons par la suite à de nouvelles approches plus récentes. Nous ferons dans le
troisième point connaissances des différents moyens qui permettent à l'établissement bancaire
la couverture des risques liés à l'octroi de crédit.
Le dictionnaire Larousse définit Le mot risque comme étant « le fait de s’engager dans
une action qui pourrait apporter un avantage, mais qui comporte l’éventualité d’un
danger. »26
Selon Cécile Kharoubi et Philipe Thomas, le risque est: «défini comme la possibilité de
survenance d’un évènement ayant des conséquences négatives. Il se réfère par nature à un
danger, un inconvénient, auquel on est exposé.il est considéré comme la cause d’un
préjudice ».27
A partir des deux définitions, nous constatons que prendre des risques, entraine toujours
un questionnement autour des notions d’échec et de potentialités de réussite, ainsi dans un
environnement de forte concurrence, les banques doivent chercher constamment à améliorer
leur rentabilité, et donc obligatoirement, à prendre des risques.
Afin de résister à ces adversités, la banque doit prendre connaissance de l’ensemble des
risques relatifs à son activité et encore comment les gérer.
À cet effet nous allons exposer les principaux types de risques, en se concentrant sur le
risque de crédit, qui est le plus redoutable et le plus important.
26
Larousse, dictionnaire de langue française ,p.123
27
Cécile Kharoubi et Philippe Thomas, ANALYSE DU RISQUE DE CREDIT, édition , RB 2013,P 17.
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
2. Le risque de crédit:
Le risque de crédit est: " le risque particulier naissant d'une opération de prêt. Il
correspond à la probabilité qu'un évènement négatif affecte le service de la dette convenu
avec le débiteur"30 .
Dès lors qu'un créancier, accorde un prêt à un débiteur, la banque et/ ou établissement
financier devient susceptible de courir un risque que l'emprunteur n'honore pas ses
engagements en matière de remboursement.
28
AIT SAHEL B, "audit interne du risque de crédit", IN M.MANSOURI, gestion de risques bancaires, ESB,2014,
p.38
29
Luc BERNET-ROLLAND, Principes de technique bancaire, Édition Dunod, paris, 2006, P 10.
30
Cécile Kharoubi et Philippe Thomas, "ANALYSE DU RISQUE DE CR2DIT Banque & Marchés"; RB édition,
France, Mai 2003. p.17
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Dès l'apparition des premières opérations de crédit, la notion du risque de crédit est nait,
l'un ne va évidemment pas sans l'autre. Selon MICHEL CROUHY (2000), Les relations entre
prêteurs et emprunteurs étaient déjà au cœur des préoccupations des rois des premières
civilisations.
En effet, dans le code des lois de Hammurabi (sixième roi de la première dynastie de
Babylone d'il ya environ 1750 avant J-C), le paragraphe 48, stipulait qu'en cas de récolte
désastreuse, un délai d'un an sans intérêts pouvait être accordé pour payer ses dettes. Ce texte
est considéré comme étant la source du concept de crédit. Outre, des historiens chercheurs
ont également découvert la trace d'un marché de crédit, où d'un côté les emprunteurs
recherchaient les meilleurs taux, de l'autre, les prêteurs avait le droit d'appliquer une prime de
risque.
Selon Cécile Kharoubi et Philippe Thomas (2013), jusqu'à la fin du moyen âge le crédit
est peu développé en occident pour des raisons religieuses. Effectivement le christianisme
prohibait l'exigence d'un intérêt sur prêt. Néanmoins, l'interdiction religieuse n'a pas pu arrêter
l'évolution de la pratique du crédit, une forme d'analyse du risque est nait puisque les
créanciers ne consentent un crédit qu'après avoir examiné la situation du demandeur de prêt et
un intérêt est fixé selon le risque encouru.
En 1515 le concile de Latran (Rome, Italie), autorise e prêt portant intérêt permettant
ainsi l'essor du crédit et le développement de la banque.
Selon Christian Gouriéroux et André Tiomo (2007), Le risque de crédit est : " le risque
de perte inhérent au défaut d'un emprunteur par rapport au remboursement de ses dettes
(obligations, prêts bancaires, créances commerciales...). Ce risque se décompose en risque de
défaut qui intervient en cas de manquement ou retard de la part de l'emprunteur sur le
paiement du principal et/ou des intérêts de sa dette".31
Selon Cécile Kharoubi et Philippe Thomas (2013),le risque de crédit peut se définir de
la manière suivante :"Dès qu'un agent économique consent un crédit à une contrepartie, une
relation risquée s'instaure entre le créancier et son débiteur. Ce dernier peut en effet, de
bonne ou de mauvaise foi, ne pas payer sa dette à l'échéance convenue. L'aléa qui pèse sur le
respect d'un engagement de régler une dette constitue le risque de crédit". 32 Ils ont également
expliqué la notion de risque de crédit comme étant: "un évènement qui peut affecter
négativement les flux que doit verser un emprunteur au titre d'un contrat de crédit. En
31
Christian Gouriéroux, André Tiomo, "Risque de crédit : Une approche avanvée", les cahiers du CREF de HCE
Montréal, Avril 2007. p.11
32
Cécile Kharoubi et Phillipe Thomas, op.cit, p.18
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
L'octroi de crédit est considéré pour une banque comme une anticipation de revenus
futurs, mais pas seulement, tout crédit comporte le risque de la non réalisation des revenus
attendus, du non remboursement ou du remboursement partiel de la dette.
Le risque de crédit revêt pour la profession bancaire une dimension des plus
considérables. Il se matérialise par une défaillance de l'emprunteur, ou la contrepartie ne
parvient pas à honorer ses engagements, c'est le risque du non remboursement ; ou
simplement un retard enregistré des remboursements des créances, c'est le risque
d'immobilisation.
2.3.1. Le risque de non remboursement : dans ce cas, le débiteur est incapable de faire
face à ses engagements en matière de paiement des intérêts et/ou du principal de la créance.
Le risque du non remboursement est de loin le plus redouté par les banques, du fait qu'il
conduise à une perte sèche des montants engagés. Il peut être dû à la dégradation de la
situation de la contrepartie, de la mauvaise foi du débiteur qui refuse de rembourser, d'une
crise économique et même d'une possibilité d'erreur commise lors de l'étude du dossier de
crédit.
Le risque de non remboursement est qualifié de transmis, car il prend naissance dans un
premier lieu au sein de l'entreprise, il est ensuite transféré à la banque de par sa qualité de
créancier.
2.3.2. Le risque d'immobilisation: le risque d'immobilisation est un risque spécifique à
l'entreprise bancaire, il se traduit par des retards dans le paiement des échéances. Dans ce cas,
la contrepartie subit une crise de liquidité et non de solvabilité.
Le risque d'immobilisation se concrétise par un report de flux initialement prévus par la
banque, engendrant un décalage entre ses recettes et ses dépenses.
L'insolvabilité de l'emprunteur engendre une perte totale ou partielle des créances, ainsi
que des revenus futurs attendus des services de la dette. Les causes d'insolvabilité sont
diverses et se situent à trois niveaux.
✓ Le risque individuel
✓ Le risque sectoriel
✓ Le risque général
33
Cécile Kharoubi et Phillipe Thomas, op.cit. p.26
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Le risque de crédit est considéré comme étant le risque le plus redouté par les banques.
IL convient donc de mettre en place un dispositif ou un ensemble de procédures permettant
aux banques de le quantifier.
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
ses objectifs (en termes de création de valeur) et respecte les différentes contraintes qui
pèsent sur elle"34
Cette étude est réalisée sur la base d'informations passées de l'entreprise en question,
visant à déceler des disfonctionnements éventuels. En d'autres termes l'analyse financière est
un moyen de détection de déséquilibres actuels afin d'apporter un éclairage sur des difficultés
futures.
⮚ Le point de départ est celui de la collecte d'informations. Cela englobe des données
financières propres à l'entreprise sur laquelle est faite l'analyse, en plus d'une étude portant sur
l'environnement du secteur d'activité dans lequel opère la société.
34
Cécile Kharoubi et Phillipe Thomas, op.cit, p50
35
Saiche Y, Belaidi B, Abdallah M B, Gestion du risque de crédit bancaire, université Abderrahmane Mira Béjaia
2014, p35 IN Benkrimi Karim "crédit bancaire et économie financière" édition EL OTHMANIA, Alger, 2010, p109
36
Hubert de la bruslerie, ANALYSE FINANCIERE ET RISQUE DE CREDIT, Edition Dunod, Paris 1999, p21.
37
BENSAI S et BOURDACHE M, "Gestion du risque du crédit par la méthode crédit scoring" UNiversité
Abderrahmane MIra, Béjaia ,2013,P56.
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Collecte de
l'informati
(Source: Cécile Kharoubi et Philippe Thomas : "Analyse du risque de crédit, Banque & Marché", édition RB,
Ajustement France 2013), p.53
de
l'information
Calc
ul
Interprétation
Diagnostic Recommandation
2
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable. Toutefois, certains reclassements
doivent être effectués de manière à créer des masses homogènes significatives :
Une fois les reclassements effectués, l’équilibre du bilan doit être respecté puisqu’un
même montant est reclassé soit à l’actif et au passif soit à l’intérieur de l’actif, soit à
l’intérieur du passif.
38
Béatrice et Francis Grandguillot, édition gualino éditeur,2014,p89.
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
2.1.4.2. L‘équilibre financier : est une contrainte qui pèse en permanence sur la
pérennité de l’entreprise. L’analyse de l’équilibre financier s’effectue à partir du bilan
fonctionnel.
⮚ Le FRNG : le Fond de Roulement Net Global est la partie des ressources durable qui
permet de financer l’actif non circulant (emplois stable).
FRNG= (ACE+ACHE+TA)-(PCE+PCHE+TP)
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Il est préférable d’avoir un FRNG positif, afin d’assurer l’équilibre financier. Il sert à
financer le besoin en fonds de roulement.
BFR=BFRE+BFRHE
⮚ La trésorerie : La trésorerieBFRE=ACE-PCE
nette est la résultante du fond de roulement net global et
39
du besoin en fond de roulement.
Trésorerie nette=FRNG-BFR
39
Béatrice et Francis Grandguillot, op.cit, p93.
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Total Total
(Source :www.comptafacile.com, consulté le 10/04/2016)
• La marge commerciale :
C’est un indicateur qui permet de mesurer la performance commercial d’une entreprise.
• L’excédent brut=d’exploitation
•La valeur ajoutée : c’est
Marge commerciale ce qui reste
+ Production de de la valeur
l’exercice ajoutée après
– Consommations.
règlement des charges de personnel et des impôts et taxes.
•
EBE=Valeur Ajoutée + Subventions d’exploitation – Impôts, taxes et versements assimilés –
Charges de personnel.
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
40
http://www.compta-facile.comconsulté le 02/04/2016
41
www.larousse.fr, consulté le 02/04/2016
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Nature Formules
Emplois stable ݁𝑚𝑝𝑙݅𝑙݅݁𝑙𝑏𝑎𝑡𝑠 𝑠
∑𝑎𝑐𝑡݂݅
Actif circulant 𝑎𝑐𝑡݂݅ 𝑐݅𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 ݁𝑥𝑝𝑙݅݅𝑡𝑎𝑡
exploitation ∑𝑎𝑐𝑡݂݅
Actif circulant 𝑎𝑐𝑡݂݅ 𝑐݅𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝐻
hors exploitation ∑𝑎𝑐𝑡݂݅
Trésorerie active 𝑡𝑟𝑠݁𝑣݅𝑡𝑐𝑎 ݅݁𝑟݁𝑟݅݁𝑟݁𝑟
∑ 𝑎𝑐𝑡݂݅
Ressource stables 𝑟𝑠𝑠݁𝑙𝑏𝑎𝑡𝑠 ݁𝑐𝑟𝑢
∑ 𝑝𝑎𝑠𝑠݂݅
Passif circulant 𝑝𝑎𝑠𝑠݂݅ 𝑐݅𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑑′݁𝑥𝑝𝑙݅𝑡𝑎𝑡
݅
d’exploitation ∑𝑝𝑎𝑠𝑠݂݅
Passif circulant 𝑝𝑎𝑠𝑠݂݅ 𝑐݅𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝐻
hors exploitation ∑𝑝𝑎𝑠𝑠݂݅
Trésorerie passive 𝑇𝑟é𝑠݁𝑣݅𝑠𝑠𝑎𝑝 ݅݁𝑟݁𝑟
∑𝑝𝑎𝑠𝑠݂݅
(Source : Etabli par soins, à partir des documents remis par la BNA, agence 587)
Ratio de rentabilité résultat net Il permet de mesurer le bénéfice obtenu sur les
financière capitaux propres fonds.
(Source : .Etabli à partir du livre de Alain Marion, "Analyse financière", 4ème édition DUNOD,
Paris, 2007)
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
(Source : .Etabli à partir du livre de Alain Marion, "Analyse financière", 4ème édition DUNOD,
Paris, 2007)
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Afin de répondre aux lacunes présentées par l'analyse financière, des méthodes
statistiques ont été développées. L'une des plus importantes est la méthode des scores.
La méthode des scores peut se définir ainsi : "Le scoring correspond à une méthode
d'analyse qui tente à synthétiser un certain nombre de ratios sous forme d'un seul indicateur
susceptible de distinguer les entreprises saines des entreprises défaillantes. A partir d'un
ensemble de "n" entreprise divisé en deux sous échantillons (entreprise défaillantes et
entreprises saines), on mesure "K" ratios (variables discriminantes) et l'on mesure une
variable Z (score). Les valeurs prises par la variable Z doivent être les plus différentes
possible d'un sous ensemble à un autre"43
C'est également :"une combinaison de plusieurs ratios, exprimée par une fonction. Le
but est que le résultat du calcul (le scoring) soit statistiquement significativement différent
pour les entreprises ayant un risque de défaillance et pour les entreprises en bonne santé,
permettant ainsi de distinguer au mieux les deux catégories. Les scores sont des notes qui
permettent de classer les entreprises; ils pourront ensuite être traités de manière à exprimer
une probabilité de défaillance"44
Il s'agit donc d'un processus d'évaluation du risque engendré par l'octroi de crédit, via un
score statistique qui permet la séparation entre clients solvables dont le remboursement du
crédit est plus au moins assuré, de ceux qui peuvent présenter des cas de défaillances.
42
Jerome CABY et jacky KOEHL, Analyse financière, édition 2009,p56.
43
Azzouz Elhamma, " La gestion du risque crédit par la méthode du scoring, cas de la banque populaire de
Rabat-Kenitra", HAL archives ouvertes, 2011, p.4 et 5.
44
Cécile Kharoubi et Philippe Thomas, op.cit, p.83
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
L'une des techniques les plus utilisées dans le scoring est l'analyse discriminante. Celle-
ci suit une méthodologie permettant: de un, la séparation optimale entre deux sous population,
en distinguant l'une de l'autre; de deux, l'élaboration d'une règle d'affectation.
La construction d'une fonction score est l'aboutissement de plusieurs étapes, qui sont au
nombre de trois:
⮚ Pour la première étape, il convient de constituer parmi les dossiers auxquels les prêts
ont été accordés, un échantillon composé de deux groupes d'emprunteurs, ceux qui auraient
présenté des défauts de paiement, et ceux qui n'ont pas eu de mal à honorer leurs
engagements.
Il convient donc de disposer d'une population décomposée en deux sous population
présentant deux comportements différents vis-à-vis du prêteur.
⮚ Ensuite vient l'étape de la collecte de la batterie de variables ou de ratios qui servira de
classification et de séparation entre les deux populations.
A ce niveau, il y a lieu de procéder à une analyse préliminaire des données recueillies de
l'échantillon d'apprentissage constituées lors de l'étape précédente, dans le but d'éliminer les
erreurs, les incohérences ainsi que les variables non pertinentes. Cela consiste donc à définir
les variables explicatives du phénomène, et ainsi permettre la séparation et la classification
entre les deux groupes.
⮚ La troisième étape quant à elle, consiste en l'élaboration d'une règle de décision ou
encore d'affectation, c'est donc la détermination du score. La règle est ainsi appliquée sur de
nouveaux débiteurs par lesquels l'appartenance à un groupe n'est pas encore connue ; de cette
manière une anticipation de l'avenir est réalisable.
La notation financière appelée également le Rating, désigne: " l'attribution des notes
(ratings) à des emprunteurs ou à des titres de dettes afin d'évaluer leur risque de défaut"45
Celle-ci est définit comme: "Un processus d'évaluation du risque attaché à un titre de
créance, synthétisé en une note, permettant un classement en fonction des caractéristiques
particulières du titre proposé et des garanties offertes par l'émetteur"46
La notation financière est donc un outil d'aide à la décision, dans la mesure où elle
permet la synthétisation en une note alphanumérique le degré de solvabilité et de solidité de la
contrepartie.
Cette note est attribuée soit par des agences de notation spécialisées et indépendante de
l'établissement de crédit, c'est ce qu'on appelle la notation externe; soit la notation est faite par
la banque elle-même, c'est ce qu'on qualifie de notation interne.
45
Eric PAGET-BLANC, Nicolas PAINVIN, "La Notation financière, Rôle des agences et méthodes de notation",
édition DUNOD, Paris 2007, p.7
46
MADOUCHE Yacine, "La problématique d'évaluation du risque de crédit des PME par la banque en Algérie",
Université Mouloud MAMMERI de TIZI-OUZOU, p.62, IN, KARYOTIS.D, "La notation financière : une nouvelle
approche du risque", La revue banque éditeur, 1995, p.16
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
3.1.1.1. L’hypothèque : définie par l’article 2114 du code civil, l’hypothèque est un
droit dit accessoire qui n’existe pas sans créance. Elle suit le sort de la créance garantie. Selon
Hubert B « l’hypothèque est un droit réel sur un immeuble qui est affecté à l’acquittement
d’une obligation »47
L’hypothèque conventionnelle doit faire l’objet d’un acte notarié qui précise son
montant. Elle ne devient opposable aux tiers qu’à dater de sa publication à la conservation des
47
Hubert de la bruslerie ANALYSE FINANCIERE ET RISQUE DE CREDIT EDITION DUNOD, PARIS 1999 ; P317.
3
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Le créancier possède le droit de saisir et de vendre le bien hypothéqué. Il est payé en priorité
sur le prix de réalisation de la vente selon le rang de son hypothèque.
Le privilège de préteur de denier est un privilège spécial qui spécial qui s’apparente
dans ses effets a l’hypothèque, cette protection juridique a été prévue par la loi au profit de
l’établissement bancaire qui prête les fonds nécessaires à l’acquisition d’un immeuble.48
3.1.2.1. La caution : le cautionnement est un contrat par lequel une personne appelée
caution s’engage à l’égard d’un créancier à exécuter l’obligation de son débiteur au cas où il
ne l’exécuterait pas lui-même. Le cautionnement est une garantie dite accessoire en ce qu’elle
n’a de sens que par rapport à une obligation principale, qui est en l’occurrence celle qui
découle d’un prêt.49
3.1.2.2. La garantie à première demande : c’est un engagement pris par un garant de
payer une somme d’argent envers un débiteur au titre de l’existence d’une créance détenue
par celui-ci. L’engagement du garant est autonome et non pas accessoire comme dans le
cautionnement. Cela implique que l’engagement du garant est un acte indépendant du contrat
de dette entre la banque et le débiteur. Par le simple fait d’une demande, le garant doit
s’exécuter et payer.50
3.1.3. Le nantissement :il est défini par l’article 948 du code civilqui dispose : « le
nantissement est un contrat par lequel une personne s’oblige, pour la garantie de sa dette ou
celle d’un tiers, à remettre au créancier ou à une tierce personne choisie par les parties, un
objet sur lequel elle constitue, au profit du créancier, un droit réel en vertu duquel celui-ci
peut retenir l’objet jusqu’au paiement de sa créance et peut se faire payer sur le prix de cet
objet en quelque main qu’il passe, par préférence aux créanciers chirographaires et aux
créanciers inferieurs en rang ».51
48
Hubert de la Bruslerie, op,cit, P318.
49
Hubert de la Bruslerie op,cit, P320.
50
Hubert de la Bruslerie op,cit.P 322.
51
DAHMANI A, HASNAOUI M, MAHMOUDI K," la gestion des risques des activités bancaires", Université
Abderrahmane Mira, Béjaia, P40.
4
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Ainsi, la clause de réserve de propriété est souvent l’accessoire d’un contrat de vente
d’un bien mobilier. Elle a pour effet de différer le transfert de la propriété au jour de paiement
complet du bien par l’acheteur.53
Les effets néfastes du risque de crédit, ont poussé à l’instauration de nombreuses règles.
Ces dernières ont été instaurées durant les réunions de Bâle.
Le comité de Bâle a été créé en 1974 par les gouverneurs des banques centrales du
groupe des dix (G10), sous l’appellation (comité des règles et pratiques de contrôle bancaire).
D’après l’accord de bale conclu en juillet 1988, les banques doivent, depuis le 1er
janvier 1993 ; respecter un rapport minimal entre les fonds propres et les risques pondérés
selon leur nature.54
Les banques devraient détenir, en permanence, des fonds propres réglementaires qui
soient supérieurs à 8% du total de leurs actifs et engagements pondérés en fonction du risque.
52
Hubert de la Bruslerie, op.cit, P328.
53
Site internet,www.legavox.fr consulté le 09/05/2016.
54
Luc BERNET-ROLLANDE, Principes de techniques bancaires, édition Dunod, Paris,2006.P 8.
4
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
𝑅𝑎𝑡𝑜 𝑑ࢋ 𝑐𝑜𝑜ࢋ =
܌ܖܗܘé ܚé ܛ܍ܚܘܗܚܘ ܛ܌ܖܗ ܛ
≥ ૡ%
ܛ܍ܝܙܛܑܚ
Au numérateur, Les fonds propres englobent : le capital social, les réserves ; s’ajoute les
réserves de réévaluation des actifs, les provisions, les instruments hybrides et la dette
subordonnée.
Ce ratio a montré des limites, puisque les pondérations ne reflétaient pas réellement le
niveau de risque encouru.
Bâle II fait suite aux accords de bale I, il donne naissance à un ratio plus complet, celui
de Mac Dounough.
𝐹𝑜𝑛𝑑𝑠𝑃𝑟𝑜𝑝𝑟ࢋ𝑠
Ratio Mac Donough= ≥8
𝑅𝑠𝑢ࢋ𝑐𝑟é𝑑��ା𝑟𝑠𝑢ࢋ𝑑ࢋ𝑚𝑎𝑟𝑐ࢎéା𝑟𝑠𝑢ࢋ𝑜𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑜𝑛𝑛ࢋ𝑙
55
Luc BERNET-ROLLANDE, op.cit, P 9.
56
Luc BERNET-ROLLANDE, IDEM.P 9.
57
www.lesechos.fr, consulté le 14/ 04 /2016.
4
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
Ce ratio ne change pas l’assiette de calcul qui reste fixe (8%).par contre. Une ventilation
du risque en fonction de sa nature sera exigée :
Pilier 3 : Discipline de marché : Ce pilier définit les taches exigées aux banques, en matière
de communication financière, et ce, afin d’aboutir à un renforcement de la discipline du
marché et de favoriser l’adoption de bon pratiques en termes de gestion des risques.
Suite à la crise financière de 2007, le comité de Bâle s’est de nouveau réunit en 2010 et
a instauré certaines mesures concernant le renforcement du système financier.
En toute bonne logique, plus les crédits sont répartis sur un plus grand nombre de
contreparties, plus la probabilité de la survenance du risque est faible.
En effet, pour se prémunir contre une perte trop lourde, la banque doit recourir à la
diversification en élargissant son portefeuille de crédit.
A l'inverse, une distribution de crédits sur un petit nombre de bénéficiaires peut s'avérer
périlleux pour une banque, du fait que la défaillance d'une seule contrepartie peut affecter
l'ensemble.
La diversification est l'un des moyens les plus anciens de la prévention du risque de
crédit.
La diversification du portefeuille de crédit est l'un des moyens les plus anciens de
réduction de risques.
58
Luc BERNET-ROLLANDE, Principes de technique bancaire, Dunod,Paris,2006.P 11.
4
Chapitre La gestion du risque crédit et moyens de
L'octroi de crédit est inséparable de la notion de risque. A leurs tours, ces établissements
de crédit qui, au départ ont servi d'appui au financement de l'économie, se trouvent confrontés
aux risques d'insolvabilité de l'emprunteur.
Du simple retard de remboursement, aux pertes totales des montants engagés, les
banques et établissements de crédit courent de nombreux risques mettant en péril leur activité.
La gestion des risques de crédit est conditionnées non seulement par une meilleure
connaissance des caractéristiques et des difficultés rencontrées par les demandeurs de fonds
avant même l'accord du prêt, mais aussi par le suivi des évolutions positives et/ou négatives
de la situation financière des emprunteurs et du crédit lui-même après accord du prêt.
4
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
Afin d'appuyer ce qui a été avancé dans le corpus théorique, une étude d'un cas réel d'un
octroi de crédit par une banque à une entreprise s'avère un passage obligé.
c'est justement ce que nous allons voir dans cette partie de notre mémoire.
La Banque Nationale d'Algérie nous a permis de réaliser un stage au sein de son agence
587 Béjaia, une opportunité d'élargir nos connaissances sur le sujet traité.
1. Présentation de la BNA :
1.1 Historique de la Banque Nationale d'Algérie :
Pour remédier à cette situation, l’Etat décide à partir de 1966 de prendre en main le
secteur bancaire par la création de trois banques spécialisées, pour le remplacement du réseau
bancaire français :
• Banque Nationale d’Algérie (la BNA) : créée par ordonnance du 13 juin 1966, ayant
pour mission le financement des secteurs socialistes et privés.
• Crédit Populaire d’Algérie (le CPA) : créée par ordonnance du 29 décembre 1966,
chargé d’accorder des crédits aux petites et moyennes entreprises publiques ou privées, et de
développer l’artisanat, la pêche, le tourisme et l’hôtellerie.
• Banque Extérieur d’Algérie (la BEA) : créée par ordonnance du 10 octobre 1967, avec
pour mission, le développement économique avec l’étranger.
4
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
L’application des reformes de la loi 90-10 du 14 avril 1990, et la situation culminante
des performances de l’institution, satisfaisant, les conditions d’éligibilité prévues par la Banque
d’Algérie ont fait que, par délibération du Conseil de la Monnaie et du Crédit (le C.M.C) du 05
septembre 1995, la B.N.A a obtenu son agrément. Elle est, ainsi, la première banque du pays à
bénéficier de ce statut.
La B.N.A dispose d’un réseau d’exploitation très dense réparti sur l’ensemble du
territoire national. En effet, elle compte un vaste réseau de 211 agences, regroupées dans 17
Directions Régionales d’Exploitation.
4
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
1.2 Organigramme général de la BNA :
Secrétariat Général
D.F
4
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
(Source : Document interne à la BNA, 2016)
4
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
• Liste des abréviations utilisées dans la division internationale :
⮚ D.M.F.E : Direction des Mouvements Financiers vers l'étranger;
⮚ D.R.I.C.E : Direction des Relations Internationales et du Commerce Extérieur;
⮚ D.O.D : Direction des Opérations Documentaires.
• Liste des abréviations utilisées dans la division gestion des moyens matériels et
ressources humaines :
⮚ D.P.R.S : Direction du Personnel et des Relations Sociales;
⮚ D.M.G : Direction des Moyens Généraux;
⮚ D.P.P : Direction de la Préservation du Patrimoine;
⮚ D.F : Direction de la Formation.
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
2. BNA agence 587 Béjaia :
Les agences de l’établissement bancaire que constitue la B.N.A, sont classées, selon le
volume d’activité qui est fonction des pouvoirs conférés, en trois catégories en plus des
agences principales :
En se référant, à la lettre n° 1741 du 10 novembre 1997, l’agence B.N.A 587 est une
agence de catégorie «C » pouvant, sous réserve du respect de la réglementation bancaire en
vigueur, effectuer toute opération de banque, au sens de la Loi de la Monnaie et du crédit.
Dans ce cadre, l’agence 587 de Bejaia, comme tout autre agence B.N.A, doit par le
biais des moyens d’accueil et de traitement, dont elle dispose, être en mesure de satisfaire la
clientèle, quelque soit sa nature et son secteur d’activité. En outre elle est tenue de traiter
toutes les opérations de commerce extérieur requises, dans la limite des prérogatives conférées
(rôle du service étranger marchandises), de recevoir, d’étudier et de mettre en place les crédits
dans la limite de ses pouvoirs et d’assurer la gestion et le suivi de ceux-ci (fonction allouée au
service crédit).
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
DIRECTEUR D’AGENCE
SECRETARIAT DE DIRECTION
DIRECTEUR ADJOINT
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
demandes de crédit, de mettre en place les crédits et de recueillir les garanties, ainsi que, le
suivi des crédits consentis à la clientèle.
Service crédit
• Rôle de la cellule Etudes et Analyses :Les chargés d’études la composant ont pour
tâches de:
⮚ Réceptionner, assister et conseiller la clientèle en matière de financement ;
⮚ S’assurer de la conformité des dossiers ;
⮚ Etudier les demandes de crédit, analyser le risque encouru et émettre un avis
argumenté ;
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
Le service crédit est la cellule la plus en contact avec le réseau bancaire. Il a un certain
nombre de relations, plus ou moins, étroites avec les autres services de la banque et les
confrères.
Ces relations peuvent être d’ordre "fonctionnel" ou encore d’ordre "hiérarchique".
2.3.1. Les relations fonctionnelles du service crédit :
L’organisation des agences est élaborée de telle sorte qu’il y ait une interdépendance
et une complémentarité entre les différents services. A cet effet, le service crédit demeure,
constamment, en relation permanente avec les autres structures de l’agence . Il entretient,
donc, des relations fonctionnelles avec :
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
⮚ La direction de la comptabilité ;
⮚ La direction juridique pour orientation juridique et gestion du contentieux ;
⮚ La direction financière, en matière de mobilisation de fonds.
• Plusieurs autres organismes tels que :
⮚ Les centrales de la Banque d’Algérie ;
⮚ Les administrations fiscales, douanières et la conservation foncière…
Ce comité est chargé de se prononcer sur les demandes de crédits introduites par la
clientèle. En principe, le directeur d’agence, président du comité, est doté d’un pouvoir
décisionnel en matière de financement qui lui est attribué par la direction générale de la
Banque sous forme de délégation.
Les dossiers sont transmis, après étude, à la hiérarchie (D.R.E) ayant les prérogatives
de sanction. En effet, c’est le Comité Régional de Crédit qui a pour mission de sanctionner les
dossiers de crédits et d’œuvrer à l’amélioration des normes et procédures inhérentes à la
fonction « crédit ».
Le Comité Régional de Crédit est présidé par le directeur de la Direction Régionale
d’Exploitation (D.R.E) ou son intérimaire, encas d’empêchement ou d’absence de ce dernier.
Il est composé des membres permanents suivants :
⮚ Le Directeur de la D.R.E ;
⮚ Le Chef de Département de crédit ;
⮚ Le Chef de Département de l’animation commerciale ;
⮚ Le Directeur d’une agence désigné de façon tournante mensuelle ;
⮚ Le Chargé du dossier à la D.R.E.
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
Toutefois, à défaut d’unanimité ou de consensus, les décisions du Comité sont
adoptées à la majorité des membres. Dans le cas où il y aurait partage des voix, celle du
Directeur Régional est prépondérante
1. Identification du bénéficiaire :
Le présent projet vise à mettre sur le marché une prestation conforme à la norme, avec
toutes commodités nécessaires aux voyageurs, et faire face à la demande incessante et
5
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
croissante de ces services très prisés et utilisés d'une manière quotidienne par la population de
la région et les localités limitrophes
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Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
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Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
Dans notre étude, rappelons que l'activité exercée par l'entreprise est le transport public
de voyageurs. Nous nous intéresserons donc pour évaluer le lieu de son exploitation à ligne de
voyage que couvre cette entreprise. Il s'agit de la ligne Béjaia - Ait Smail Derguina, c'est un
trajet très fréquenté du fait que la destination soit le centre de la wilaya de Béjaia.
Quant aux moyens humains, L'entreprise "CONFORT VOYAGE" fait déjà travailler
deux salariés, et grâce à l'extension envisagée de l'activité, elle procurera d'avantage deux
autres emplois.
2.1.3. Etude du projet par la méthode de l'analyse financière :
L'analyse financière, nous permettra d'expliquer à travers des chiffres des aspects de
l'entreprise, donnés auparavant d'une manière théorique.
Cette étude se base sur l'analyse de l'équilibre financier, de la structure , de la rentabilité
ainsi que la solvabilité du demandeur de crédit.
2.1.3.1. Etude des caractéristiques du projet :
Le présent projet couvre l'acquisition d'un matériel de transport, un Mini Bus
COASTER 30 places, de marque TOYOTA.
- Le coût de ce dernier se présente comme suit :
Tableau n°09 : Montant du projet en dinars algériens
(source : Etabli par nos soins sur la base des documents remis par la BNA, agence 587)
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Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
(source : Etabli par nos soins sur la base des documents remis par la BNA, agence 587)
Assurance 1,2%
(source : Etabli par nos soins sur la base des documents remis par la BNA, agence 587)
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Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
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Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
(source : Etabli par nos soins sur la base des bilans prévisionnels remis par la BNA, agence 587)
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Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
6
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
ES 5 291 000,00 5 291 000,00 5 291 000,00 5 291 000,00 5 291 000,00
FRNG 1 904 685,90 2 449 559,29 2 999 982,59 3 556 233,39 4 118 603,06
AC 1 925 935,90 2 472 934,29 3 025 695,09 3 584 517,14 4 149 715,19
FRNG 1 904 685,90 2 449 559,29 2 999 982,59 3 556 233,39 4 118 603,06
(source : Etabli par nos soins sur la base des bilans prévisionnels remis par la BNA, agence 587)
6
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
6
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
(source : Etabli par nos soins sur la base des bilans prévisionnels remis par la BNA, agence 587)
6
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
- Analyse du passif
Tableau n° 20 : Calcul des ratios de structure (analyse du passif)
6
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
(source : Etabli par nos soins sur la base des bilans prévisionnels remis par la BNA, agence 587)
6
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
Le résultat de l’exercice serait positif pour toutes les années. Une croissance est
constatée d’une année à une autre. Ce résultat est construit par les indicateurs et les soldes
intermédiaire de gestion qui se présentent comme suit :
La valeur ajoutée de l’entreprise serait positive et significative, elle représente la
richesse brute de l’entreprise
7
Chapitre Montage et étude de la solvabilité d'un
de crédit à la BNA agence 587
L'excédent brut d’exploitation ne sera pas troublé par la déduction des charges, toute au
long de la période, il maintiendrait un niveau très important.
Le résultat financier serait négatif pour les cinq années pour cause d'absence de produits
financiers
Globalement les soldes de cette entreprise serait positivement appréciés.
A partir de 'étude par l'analyse financière effectuée, l'entreprise présente des indicateurs
encourageants. Les résultats révélés par cette approche d'analyse, nous renseigne d'une bonne
santé financière de l'entreprise.
Au terme de notre étude, nous avons abouti à une décision identique à celle de la BNA,
agence 587 quant à l'octroi de crédit.
Le crédit d'investissement d'une durée de cinq ans est donc à accorder
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
Dans le cas d'un crédit d'investissement, le banquier dans sa prise de décision, est tenu
d' élaborer une évaluation lui permettant de mesurer la pertinence du projet. Pour ce faire, il
doit étudier plusieurs critères tout en comparant les dépenses d’investissement enregistrées
dans le présent aux recettes d’exploitation générées par le projet et qui interviennent dans le
future. D’ou la nécessité d’actualiser tout les flux.
59
BANCEL.F ; ALBAN.R : les choix d’investissement ; édition économica, Paris, 1995.P.34.
60
ZEggane Fatima, "Les techniques d'évaluation et modes de financement d'un projet d'investissement"
Univesrité Abderrahmane Mira, Béjaia, 2014, IN Lazary, "Evaluation et financement de projet
d'investissement", édition El Dar Elothmania, Alger, 2007, p.6
61
Jacky Koehl. : Le choix d’investissement, édition : DUNOD, Paris, 2003. P11.
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
• Le capital investi62
Le capital investi ou le montant global de l’investissement «I0» regroupe toutes les
dépenses engagées et décaissées dans la réalisation du projet jusqu’à sa mise en œuvre. La
réalisation du projet suppose l’engagement d’une importante dépense, donc le coût de
l’investissement est composé de plusieurs éléments:
• La durée de vie
La durée de vie « n »représente la période de temps pendant laquelle l’investissement
est supposé rester en exploitation dans des conditions économiques acceptables. Il peut être
délicat d’estimer cette durée de vie de l’investissement, car celle-ci peut être relative :
62
MANDOU Cyrille, « procédure de choix d’investissement », édition Dunod, paris, janvier 2009, p31
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
• La fiscalité
La valeur actuelle nette appelée aussi bénéfice actualisé est la différence entre la
somme des cash-flows actualisés et le capital investi63.
63
KOEHL.J : les choix d’investissement, édition Dunod, Paris, 2003.P.40.
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
C’est le taux d’actualisation qui rend nul les flux de trésorerie actualisés. En d'autres
termes, il est le taux d'actualisation qui permet l'équivalence des cashs flows actualisés à
l'investissement initial.
ou tout simplement
∑cash flow actualisés - I0 = 0
VAN=
Il faudrait que le TRI soit supérieur au taux de rentabilité minimum exigé par
0
l'entreprise, pour que le projet soit rentable.
Le TRI se calcule par des approximations successives
2.3. Délai de récupération (DR) de l’investissement
DRle
Pour que = n+(I 0-cumul inférieur CFA/ cumul supérieur CFA- cumul inférieur CFA)
projet d'investissement soit considéré acceptable, il faudrait que le délai de
récupération soit inférieur à la durée de vie de l'investissement.
2.4. L’indice de profitabilité (IP)
L'IP est le rapport entre la somme des cash flow actualisés et l'investissement initial. Il
permet l'estimation des flux générés pour chaque dinars investi.
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
Tableau n°26 : Détermination des cash flow avant financement en dinars algériens
Désignation n+1 n+2 n+3 n+4 n+5
prestation de service 2 800 000,00 2 940 000,00 3 087 000,00 3 241 350,00 3 403 417,50
Consommation 224 000,00 235 200,00 246 960,00 259 308,00 272 273,40
Services 84 000,00 88 200,00 92 610,00 97 240,50 102 102,53
Valeur ajoutée 2 492 000,00 2 616 600,00 2 747 430,00 2 884 801,50 3 029 041,57
Frais d personnel 216 000,00 226 800,00 238 140,00 250 047,00 262 549,35
Impôts et taxes 56 000,00 58 800,00 61 740,00 64 827,00 68 068,35
Excédent brut
d'exploitation 2 220 000,00 2 331 000,00 2 447 550,00 2 569 927,50 2 698 423,87
Amortissement 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00
Résultat brut
d'exploitation 1 161 800,00 1 272 800,00 1 389 350,00 1 511 727,50 1 640 223,87
Contribuable soumis au régime de l'IFU donc non redevable d'IRG
IRG libératoire
Amortissement 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00
Cash flow bruts 2 220 000,00 2 331 000,00 2 447 550,00 2 569 927,50 2 698 423,87
(source: Etabli par nos soins, sur la base des documents remis par la BNA, agence 587)
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
⮚ Commentaire :
La VAN serait de 5 205 335.87 DA, ce qui signifie que l'entreprise en décaissant
5291000 DA, recevrait 10 496 335.87 DA (somme des cash flow actualisés) en
contre partie. Le projet serait donc rentable.
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
IP = 2.98
⮚ Commentaire :
L'IP serait de 2.98, cela signifie que pour chaque dinars investi, 1.98 seront générés.
Ceci représente un gain important pour l'entreprise.
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
7
Chapitre Evaluation financière d'un projet
⮚ Commentaires :
Même après déduction des frais financiers et du remboursement du crédit, la VAN
resterait positive et d'un montant important. Le projet demeurerait donc rentable.
8
Chapitre Evaluation financière d'un projet
8
Chapitre Evaluation financière d'un projet
8
Conclusion
Cependant, l'atteinte de ces objectifs nécessite des financements de plus en plus élevés,
que parfois et même souvent l'entreprise ne peut supporter. C'est dans ce contexte que les
banques et établissements de crédit deviennent partenaires privilégiés des entreprises, ceci
étant par le biais de la distribution de crédits.
Seulement, tout octroi de crédit se traduit automatiquement par une prise de risques.
c'est justement le soucis majeur du banquier.
De ce fait, identifier les méthodes d'analyse par lesquelles les banques algériennes
évaluent le risque de crédit, comprendre leur fonctionnement, relater les différentes étapes que
comporte une opération de crédit, ceci étant les objectifs que nous avons tenté d'étudier à
travers le présent mémoire.
Le crédit étant l'un des moteurs de développement des entreprises, facteur de croissance
économique, il est distribué sous différentes formes, en raison des différents besoins
qu'expriment les demandeurs de fonds. Quant aux risques engendrés par celui-ci, une
performante politique de gestion des risques de crédit s'avère être primordiale pour la survie
des établissements bancaires.
En outre, le banquier dans sa quête aux risques, doit prendre en considération pas que
des éléments objectifs, mais également ceux subjectifs. Accorder un prêt est dans un premier
lieu lié à une relation de confiance entre banque et client. Toutefois, malgré sa bonne fois, le
demandeur de fonds peut, en raison du nombre d'imprévus , ne pas pouvoir honorer ses
engagements. C'est pour cela qu'une étude financière est menée.
Quelques soit l'outil d'analyse utilisé, les résultats dépendent des informations recueillis
auprès de l'emprunteur. Des informations qui peuvent parfois être insuffisantes ou inexactes ,
établies par le client dans le but d'avoir accès au crédit sollicité. Cette asymétrie
d'informations, ne fait donc qu'accroitre le risque qu'encourt l'établissement prêteur.
Enfin, les résultats obtenus lors de cette étude nous conduisent à confirmer les
hypothèses avancée au préalable.
8
Conclusion
se base sur une analyse financière détaillée, elle même dépendante des informations recueillis
auprès du demandeur de fonds.
Les résultats obtenus dans le présent mémoire découle de l'étude de la situation d'une
seule entreprise, à travers un cas d'octroi de crédit pour le financement d'un projet
d'investissement. Une analyse d'un nombre plus important de demande de crédit, ou même de
différents types de crédit, nous aurait permis d'améliorer les recherches du risque crédit. Par
ailleurs, Ceci ouvre de nouvelles perspectives de recherches dans le cadre de la prévention
ainsi que la gestion du risque lié à l'octroi de crédit.
8
Bibliographie
Ouvrages :
- ALAIN.M, Analyse financière, concepts et méthodes,4ème édition, DUNOD, Paris, 2007.
- BANCEL.F & ALBAN.R, Les choix d’investissement, Edition économica, Paris, 1995.
- BARDOS.M, Analyse discriminante, application du risque et scoring financier, Edition
DUNOD, Paris, 2001.
- BERNET-ROLLANDE.L, Principes de technique bancaire, 24ème édition, DUNOD, Paris,
2006.
- CABY.J & KOËHL.J, Analyse financière, PEARSON Education DAREIOS, France, 2009.
- DE COUSSERGUES.S, Gestion de la banque du diagnostic à la stratégie, 5ème édition,
DUNOD, Paris, 2007.
- DE LA BRUSLERIE.H, Analyse financière et risque de crédit, édition DUNOD, Paris,
1999.
- GRANDGUILLOT.B & GRANDGUILLOT.F, L’essentiel de l’analyse financière, 4ème
édition, Gualino éditeur, Le xtenso édition, 2014.
- KHAROUBI.C & THOMAS.P, Analyse du risque de crédit banque & marché, Edition RB,
France, 2013.
- KOEHL.J, Les choix d’investissement, Edition DUNOD, Paris, 2003.
- MEYSSONNIER.F, Banque mode d’emploi, Edition EYROLLES, 1992.
- PAGET-BLANC.E & PAINVIN.N, La notation financière, rôle des agences et méthodes
de notation,Edition DUNOD, Paris, 2007.
- PARIENTE.S, Analyse financière et évaluation d’entreprise, Edition PEARSON, France,
2009.
Revues :
- BERNARD.V & COLLIJ.C, Les crédits bancaires aux entreprises, revue bancaire, p43
- BOUZAR.C, Les contraintes de développement du marché financier algérien, revue
campus UMMTO, Dépôt légal: 3195-2006.
- GOURIEROUX.C & TIOMO.A, Risque de crédit : Une approche avancée, Les cahiers du
CREF de HCE, Montréal, Avril 2007.
8
Mémoires :
- AMIMEUR.F & HAMANI.L, Système bancaire algérien et financement de l’économie
nationale, Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2014.
- BELATAF.S, BENZIANE.W & BERKATI.M, Octroi de crédit, risques et garanties,
Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2013.
- BENHASSEN.A, L'impact de la libéralisation financière sur l'intermédiaire bancaire,
Université de Sfax, Ecole supérieur de commerce, 2006.
- BENAYAD.F & BOUDJEMA.L, Analyse de la situation financière d’une entreprise et de
sa rentabilité, Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2014.
-BENSAI.S & BOURDACHE.M, Gestion du risque de crédit par la méthode crédit scoring,
Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2013.
- HADDOUCHE.N & MEZIANI.S, Les nouvelles approches pour la maîtrise des risques de
l’octroi du crédit bancaire, Université Abderrahmane Mira de Bejaia, 2013.
- MADOUCHE.Y, La problématique d'évaluation du risque de crédit des PME par la
banque en Algérie, Université Mouloud MAMMERI de TIZI-OUZOU, 2014.
- DAHMANI.A, HASNAOUI.M & MAHMOUDI.K, La gestion des risques des activités
bancaires, Université Abderrahmane Mira, Bejaia, 2013.
- SAICHE.Y, BELAIDI.B & ABDALLAH.M.B, Gestion du risque de crédit bancaire,
université Abderrahmane Mira, Béjaia, 2014.
Sites :
- www.journaldunet.com.
- www.tradingsat.com/lexique-boursier.
- www.compta-facile.com.
- www.larousse.fr.
- www.legavox.fr.
- www.lesechos.fr.
8
Liste des tableaux
9
Tableau N° 29 : Actualisation au taux de 36%........................................................................77
Tableau N° 30 : Détermination des cash flow cumulés….......................................................78
Tableau N° 31 : Frais financiers et remboursements annuels…..............................................79
Tableau N° 32 : Détermination des excédents prévisionnels de liquidité................................79
Tableau N° 33 : Détermination de la VAN..............................................................................80
Tableau N° 34 : Actualisation au taux de 17%........................................................................81
Tableau N° 35 : Actualisation au taux de 18%........................................................................81
Tableau N° 36 : Détermination des excédents prévisionnels de liquidité actualisés…............82
9
Liste des figures
9
Plan de financement
Le plan et les conditions de financement de l'investissement se présentent selon la structure
suivante :
Assurance : 1.2%
ETS CONFORT VOYAGE
TRNSPORT PUBLIC DE
VOYAGEURS CNE DE AIT SMAIL
BILAN
PREVISIONNEL
N° CPTE ACTIF MONTANT BRUT AMORT/PROV MONTANT NET N° CPTE PASSIF MONTANT
2 ACTIF NON COURANT 1 CAPITAUX PROPRES
20 Iimmobilisations incorporelles 10 Capital émis 2 500 000,00
21 Immobilisations corporelles 11 Repport à nouveau
211 - Terrain 12 Résultat de l'exercice
213 - Construction 13 Produits et charges différés
215 -Iinstal-tech-mat et out
131 Subvention d'équipement
218 5 291 000,00 1 058 200,00 4 232 800,00 15 Provisions pour charges
Autres immobilisations corporelles
23
Immobilisations en cours
27
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF NON COURANT 5 291 000,00 1 058 200,00 4 232 800,00 TOTAL FONDS PROPRES 2 500 000,00
3 ACTIF COURANT PASSIF NON COURANT
Emprunts auprès d'établissement
31 Matières premières 164
de crédit 2 635 680,00
33 Encours de production de biens 168 Autres dettes
34 Encours de production de services TOTAL PASSIF NON COURANT 2 635 680,00
35 Stocks de produits
37 stocks à l'extérieur PASSIF COURANT
39 perte de valeur sur stocks 401 Fournisseurs
CREANCES & EMPLOIS ASSIMILES 444 Etat impôts sur résulltat
41 Clients 445 Etat impôts sur chiffre d'affaires 21 250,00
44 Impôts et assimilés 447 Autres impôts et taxes assimilés
46 Autres créances
48 Charges constatées d'avance
DISPONIBILITES & ASSIMILES 455 Associés compte courant
50 Placements et autres actif financier
52 Trésorerie 1 925 935,90 - 1 925 935,90
TOTAL ACTIF COURANT 1 925 935,90 1 925 935,90 12 TOTAL PASSIF COURANT 21 250,00
12 RESULTAT DE L'EXERCICE RESULTAT DE L'EXERCICE 1 001 805,90
TOTAL ACTIF 7 216 935,90 1 058 200,00 6 158 735,90 TOTAL PASSIF 6 158 735,90
ETS CONFORT VOYAGE
TRNSPORT PUBLIC DE
VOYAGEURS CNE DE AIT SMAIL
BILAN
PREVISIONNEL
N° CPTE ACTIF MONTANT BRUT AMORT/PROV MONTANT NET N° CPTE PASSIF MONTANT
2 ACTIF NON COURANT 1 CAPITAUX PROPRES
20 Iimmobilisations incorporelles 10 Capital émis 2 500 000,00
21 Immobilisations corporelles 11 Repport à nouveau
211 - Terrain 12 Résultat de l'exercice
213 - Construction 13 Produits et charges différés
215 -Iinstal-tech-mat et out
131 Subvention d'équipement
218 5 291 000,00 2 116 400,00 3 174 600,00 15 Provisions pour charges
Autres immobilisations corporelles
23
Immobilisations en cours
27
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF NON COURANT 5 291 000,00 2 116 400,00 3 174 600,00 TOTAL FONDS PROPRES 2 500 000,00
3 ACTIF COURANT PASSIF NON COURANT
Emprunts auprès d'établissement
31 Matières premières 164
de crédit 1 976 760,00
33 Encours de production de biens 168 Autres dettes
34 Encours de production de services TOTAL PASSIF NON COURANT 1 976 760,00
35 Stocks de produits
37 stocks à l'extérieur PASSIF COURANT
39 perte de valeur sur stocks 401 Fournisseurs
CREANCES & EMPLOIS ASSIMILES 444 Etat impôts sur résulltat
41 Clients 445 Etat impôts sur chiffre d'affaires 23 375,00
44 Impôts et assimilés 447 Autres impôts et taxes assimilés
46 Autres créances
48 Charges constatées d'avance
DISPONIBILITES & ASSIMILES 455 Associés compte courant
50 Placements et autres actif financier 2 000 000,00 - 2 000 000,00
52 Trésorerie 472 934,29 - 472 934,29
TOTAL ACTIF COURANT 2 472 934,29 2 472 934,29 12 TOTAL PASSIF COURANT 23 375,00
12 RESULTAT DE L'EXERCICE RESULTAT DE L'EXERCICE 1 147 399,29
TOTAL ACTIF 7 763 934,29 2 116 400,00 5 647 534,29 TOTAL PASSIF 5 647 534,29
ETS CONFORT VOYAGE
TRNSPORT PUBLIC DE
VOYAGEURS CNE DE AIT SMAIL
BILAN
PREVISIONNEL
N° CPTE ACTIF MONTANT BRUT AMORT/PROV MONTANT NET N° CPTE PASSIF MONTANT
2 ACTIF NON COURANT 1 CAPITAUX PROPRES
20 Iimmobilisations incorporelles 10 Capital émis 2 500 000,00
21 Immobilisations corporelles 11 Repport à nouveau
211 - Terrain 12 Résultat de l'exercice
213 - Construction 13 Produits et charges différés
215 -Iinstal-tech-mat et out
131 Subvention d'équipement
218 5 291 000,00 3 174 600,00 2 116 400,00 15 Provisions pour charges
Autres immobilisations corporelles
23
Immobilisations en cours
27
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF NON COURANT 5 291 000,00 3 174 600,00 2 116 400,00 TOTAL FONDS PROPRES 2 500 000,00
3 ACTIF COURANT PASSIF NON COURANT
Emprunts auprès d'établissement
31 Matières premières 164
de crédit 1 317 840,00
33 Encours de production de biens 168 Autres dettes
34 Encours de production de services TOTAL PASSIF NON COURANT 1 317 840,00
35 Stocks de produits
37 stocks à l'extérieur PASSIF COURANT
39 perte de valeur sur stocks 401 Fournisseurs
CREANCES & EMPLOIS ASSIMILES 444 Etat impôts sur résulltat
41 Clients 445 Etat impôts sur chiffre d'affaires 25 712,50
44 Impôts et assimilés 447 Autres impôts et taxes assimilés
46 Autres créances
48 Charges constatées d'avance
DISPONIBILITES & ASSIMILES 455 Associés compte courant
50 Placements et autres actif financier 2 600 000,00 - 2 600 000,00
52 Trésorerie 425 695,09 - 425 695,09
TOTAL ACTIF COURANT 3 025 695,09 3 025 695,09 12 TOTAL PASSIF COURANT 25 712,50
12 RESULTAT DE L'EXERCICE RESULTAT DE L'EXERCICE 1 298 542,59
TOTAL ACTIF 8 316 695,09 3 174 600,00 5 142 095,09 TOTAL PASSIF 5 142 095,09
ETS CONFORT VOYAGE
TRNSPORT PUBLIC DE
VOYAGEURS CNE DE AIT SMAIL
BILAN
PREVISIONNEL
N° CPTE ACTIF MONTANT BRUT AMORT/PROV MONTANT NET N° CPTE PASSIF MONTANT
2 ACTIF NON COURANT 1 CAPITAUX PROPRES
20 Iimmobilisations incorporelles 10 Capital émis 2 500 000,00
21 Immobilisations corporelles 11 Repport à nouveau
211 - Terrain 12 Résultat de l'exercice
213 - Construction 13 Produits et charges différés
215 -Iinstal-tech-mat et out
131 Subvention d'équipement
218 5 291 000,00 4 232 800,00 1 058 200,00 15 Provisions pour charges
Autres immobilisations corporelles
23
Immobilisations en cours
27
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF NON COURANT 5 291 000,00 4 232 800,00 1 058 200,00 TOTAL FONDS PROPRES 2 500 000,00
3 ACTIF COURANT PASSIF NON COURANT
Emprunts auprès d'établissement
31 Matières premières 164
de crédit 658 920,00
33 Encours de production de biens 168 Autres dettes
34 Encours de production de services TOTAL PASSIF NON COURANT 658 920,00
35 Stocks de produits
37 stocks à l'extérieur PASSIF COURANT
39 perte de valeur sur stocks 401 Fournisseurs
CREANCES & EMPLOIS ASSIMILES 444 Etat impôts sur résulltat
41 Clients 445 Etat impôts sur chiffre d'affaires 28 283,75
44 Impôts et assimilés 447 Autres impôts et taxes assimilés
46 Autres créances
48 Charges constatées d'avance
DISPONIBILITES & ASSIMILES 455 Associés compte courant
50 Placements et autres actif financier 3 000 000,00 - 3 000 000,00
52 Trésorerie 584 517,14 - 584 517,14
TOTAL ACTIF COURANT 3 584 517,14 3 584 517,14 12 TOTAL PASSIF COURANT 28 283,75
12 RESULTAT DE L'EXERCICE RESULTAT DE L'EXERCICE 1 455 513,39
TOTAL ACTIF 8 875 517,14 4 232 800,00 4 642 717,14 TOTAL PASSIF 4 642 717,14
ETS CONFORT VOYAGE
TRNSPORT PUBLIC DE
VOYAGEURS CNE DE AIT SMAIL
BILAN
PREVISIONNEL
N° CPTE ACTIF MONTANT BRUT AMORT/PROV MONTANT NET N° CPTE PASSIF MONTANT
2 ACTIF NON COURANT 1 CAPITAUX PROPRES
20 Iimmobilisations incorporelles 10 Capital émis 2 500 000,00
21 Immobilisations corporelles 11 Repport à nouveau
211 - Terrain 12 Résultat de l'exercice
213 - Construction 13 Produits et charges différés
215 -Iinstal-tech-mat et out
131 Subvention d'équipement
218 5 291 000,00 5 291 000,00 - 15 Provisions pour charges
Autres immobilisations corporelles
23
Immobilisations en cours
27
Immobilisations financières
TOTAL ACTIF NON COURANT 5 291 000,00 5 291 000,00 - TOTAL FONDS PROPRES 2 500 000,00
3 ACTIF COURANT PASSIF NON COURANT
Emprunts auprès d'établissement
31 Matières premières 164
de crédit -
33 Encours de production de biens 168 Autres dettes
34 Encours de production de services TOTAL PASSIF NON COURANT -
35 Stocks de produits
37 stocks à l'extérieur PASSIF COURANT
39 perte de valeur sur stocks 401 Fournisseurs
CREANCES & EMPLOIS ASSIMILES 444 Etat impôts sur résulltat
41 Clients 445 Etat impôts sur chiffre d'affaires 31 112,13
44 Impôts et assimilés 447 Autres impôts et taxes assimilés
46 Autres créances
48 Charges constatées d'avance
DISPONIBILITES & ASSIMILES 455 Associés compte courant
50 Placements et autres actif financier 3 100 000,00 - 3 100 000,00
52 Trésorerie 1 049 715,19 - 1 049 715,19
TOTAL ACTIF COURANT 4 149 715,19 4 149 715,19 12 TOTAL PASSIF COURANT 31 112,13
12 RESULTAT DE L'EXERCICE RESULTAT DE L'EXERCICE 1 618 603,06
TOTAL ACTIF 9 440 715,19 5 291 000,00 4 149 715,19 TOTAL PASSIF 4 149 715,19
ETS CONFORT VOYAGE
TRNSPORT PUBLIC DE VOYAGEURS
CNE DE AIT SMAIL BEJAIA
COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
DESIGNATION N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Prestation de services 2 800 000,00 2 940 000,00 3 087 000,00 3 241 350,00 3 403 417,50
Variation stocks, produits finis et encours - - - - -
Production immobilisée - - - - -
Subvention d'exploitation - - - - -
1- PRODUCTION DE L'EXERCICE 2 800 000,00 2 940 000,00 3 087 000,00 3 241 350,00 3 403 417,50
Achats consommées 224 000,00 235 200,00 246 960,00 259 308,00 272 273,40
Services extérieurs et autres consommations 84 000,00 88 200,00 92 610,00 97 240,50 102 102,53
2- CONSOMMATION DE L'EXERCICE 308 000,00 323 400,00 339 570,00 356 548,50 374 375,93
3- VALEUR AJOUTEE 2 492 000,00 2 616 600,00 2 747 430,00 2 884 801,50 3 029 041,57
Charges du personnel 216 000,00 226 800,00 238 140,00 250 047,00 262 549,35
Impôts, taxet versements assimilés 56 000,00 58 800,00 61 740,00 64 827,00 68 068,35
4- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 2 220 000,00 2 331 000,00 2 447 550,00 2 569 927,50 2 698 423,87
Autres produits opérationnels - - - - -
Autres charges opérationnelles - - - - -
Dotations aux amortissements, provisions 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00 1 058 200,00
Rprise sur perte de valeur - - - - -
5- RESULTAT OPERATIONNEL 1 161 800,00 1 272 800,00 1 389 350,00 1 511 727,50 1 640 223,87
Produits financiers - - - - -
Charges financières 159 994,10 125 400,71 90 807,41 56 214,11 21 620,81
6- RESULTAT FINANCIER - 159 994,10 - 125 400,71 - 90 807,41 - 56 214,11 - 21 620,81
7- RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS 1 001 805,90 1 147 399,29 1 298 542,59 1 455 513,39 1 618 603,06
Impôt exigible sur résultat ordinaire - - - - -
Impôt différé sur résultat ordinaire - - - - -
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES - - - - -
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES - - - - -
8- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 001 805,90 1 147 399,29 1 298 542,59 1 455 513,39 1 618 603,06
Eléments extraordinaires (produits à préciser) - - - - -
Eléments extraordinaires (charges à préciser) - - - - -
9- RESULTAT EXTRAORDINAIRES - - - - -
10- RESULTAT DE L'EXERCICE 1 001 805,90 1 147 399,29 1 298 542,59 1 455 513,39 1 618 603,06
Table des matières
Introduction générale............................................................................................................06
Conclusion générale................................................................................................................84
Bibliographie...........................................................................................................................87
Liste des tableaux et figures..................................................................................................90
Annexes...................................................................................................................................93
Résumé:
En Algérie, les banques publiques jouent le rôle du principal bailleur de fonds pour le
financement des différents besoins des entreprises. L'octroi de crédit est donc une fonction
capitale, d'une part pour les établissements de crédit qui aspirent à la réalisation de profits,
d'autre part pour les entreprises qui se préoccupent du développement de leurs activités.