Mohamed Wassim Terki 9 février 2024

552 Biologie

5 maladies respiratoires

La pneumonie :

Une pneumonie est une infection des alvéoles et les tissus environnants par une bactéries,
un virus ou d’autres micro-organismes pathogènes. Normalement, les déchets néfastes qui
atteignent les poumons sont rapidement rejetés par le système de défense naturel des
poumons (le réflexe de toux, les cellules à proximité ou certaines protéines). Cependant,
lorsque ce système est compromis ou insuffisant face à un certain type ou quantité de
micro-organismes, la région respiratoire s’infecte et si elle n’est pas traitée, elle peut causer
de nombreux problèmes. Les symptômes généraux de la pneumonie sont de la toux intense
(avec expectorations), des douleurs thoraciques, des frissons, de la fièvre et un
essoufflement constant. Dans les cas les plus extrêmes, l’infection peut être si répandue et
néfaste qu’elle compromet la majorité du système respiratoire et influence même le
système digestif, causant possiblement la mort. Les moyens de traiter cette infection sont
assez variés puisqu’elle n’est pas due à un seul type de micro-organismes. On peut donc la
traiter à l’aide d’une variété de vaccins et/ou d’antibiotiques choisis selon les
caractéristiques de l’infection si celle-ci ne se guérit pas d’elle-même avant.

L’asthme :
L’asthme est un état corporel qui n’est souvent pas causé par un micro-organisme. C’est
une réponse à un certain stimulus qui diminue le diamètre de certaines voies respiratoires
du système et ainsi complique sa fonction. Cette réaction des muscles des voies n’est pas
dictée par l’origine du stimulus, mais elle n’a pas d’autre causes précises non plus. En effet,
celles-ci sont malheureusement inconnues pour cette maladie puisqu’elles varient selon
une interaction poussée des gènes, de la nutrition et de l’environnement de croissance de
la personne concernée. Nous connaissons quelques facteurs qui semblent augmenter les
chances d’attraper cette maladie chronique, comme de mauvaises conditions prénatales ou
l’exposition à de nombreux allergènes, mais rien n’est encore clair à 100%. L’asthme se
manifeste par différents niveaux d’intensité dont les plus élevés causent des crises où le
malade souffre de nombreux symptômes visibles tels que la toux, l’essoufflement et le
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sifflement dû à la forme que prennent les voies respiratoires. Une crise d’asthme peut être
soudaine et grave comme elle peut être lente et faible. Heureusement, le traitement de cette
maladie est assez simple, la prescription de médicaments anti-inflammatoires (lorsque le
stimulus qui en est la cause est une substance étrangère) ou bronchodilateurs (lorsque le
stimulus est autre) pendant une crise.

La grippe :

La grippe est une infection virale des voies respiratoires causée par le virus Influenza
principalement de type A et B. Contrairement au reste des maladies, celle-ci a une tendance
d’apparition saisonnière dû aux conditions plus vulnérables qu’amènent l’hiver dans la
majorité des pays dans le monde. De nos jours, la grippe est extrêmement répandue et une
conséquence de ce phénomène est la banalisation de ses symptômes. En effet, nous traitons
cette infection de la même façon qu’un simple rhume alors que des milliers de personnes
dont le système respiratoire est sensible en meurent tous les ans. Parmi ces nombreux
symptômes, on compte des frissons, de la fatigue, de la fièvre, de la toux, des douleurs
diffuses, une sensation de brûlure, de la photophobie et de l’hypersudation. Cependant,
plus l’infection est grave, plus les symptômes s’aggravent aussi. Dans certains cas, ceux-
ci peuvent suggérer la présence d’une pneumonie adjacente ou même la mort. Le traitement
le plus fréquent pour la grippe est symptomatique. Il favorise donc le repos, une bonne
hydratation et des anti-douleurs au besoin le temps que le système immunitaire s’en
occupe. Parfois, des médicaments antiviraux comme l’Oseltamivir, le Zanamivir et le
Péramivir sont utilisés pour accélérer ou renforcer le processus de soins. Sinon, le
meilleur traitement est souvent la prévention en utilisant le vaccin contre la grippe,
surtout lorsqu’on considère une maladie virale.

La tuberculose :

La tuberculose est une infection mycobactérienne évolutive qui se manifeste généralement

au niveau des poumons. Une mycobactérie est une catégorie spécifique de bactérie en
forme de bâtonnet qui possède une couche épaisse et une croissance lente. Cette maladie
respiratoire s’attrape presque exclusivement par inhalation aérienne. Souvent, c’est une
personne infectée qui ne se fait pas traiter qui laisse des particules contaminées en
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suspension en parlant, toussant, chantant, etc. et qui cause l’infection d’un passant. Il est
rare que la contamination se fait par l’usage d’un intermédiaire de contact tel qu’une porte,
un bureau ou un mur. Ainsi, avec l’amélioration globale des services de santé (meilleure
ventilation, port du masque, traitement rapide et efficace, etc.), la tuberculose s’attrape de
moins en moins. Lorsqu’une infection survient, elle est fréquemment asymptomatique au
début. En devenant active, ses symptômes incluent un malaise, une fatigue, une perte de
poids et une toux fréquente et productive pouvant causer des crachats jaunes ou verts. Le
traitement se fait typiquement par l’usage d’antibiotiques variés et spécifiques. Si
l’infection est faible, les doses sont faibles, simples et peu fréquentes. Toutefois, dans les
cas plus graves, une hospitalisation isolée est requise suivie d’un protocole de traitement
intensif faisant l’usage de plusieurs antibiotiques. Il arrive même à certains services de
santé de devoir avoir recours à une résection chirurgicale afin de se débarrasser d’une cavité
tuberculeuse persistante. La tuberculose est aussi préférablement gérée par l’initiative de
la prévention en encourageant l’isolation de personnes infectées.

La bronchite :
La bronchite est une réaction immunitaire du corps causée par une infection dans la zone
de la trachée. Cette infection est souvent la conséquence de la présence d’un virus, comme
celui de la grippe, mais les virus possibles sont variés. Dans les rares cas où celle-ci est
bactérienne, il est probable qu’elle vient d’une épidémie locale. Les symptômes de la
bronchite sont similaires à ceux d’un rhume : un écoulement nasal, un mal de gorge, une
fatigue et une toux sèche au départ. Si les symptômes se préservent longtemps, la toux peut
sécréter un mucus épais et coloré (blanc ou jaune). Si les voies aériennes sont trop bloquées,
le malade peut aussi vivre des symptômes similaires à ceux d’une crise d’asthme : une
respiration sifflante et un essoufflement général. La bronchite cause rarement de
complications graves, sauf si celle-ci est liée à une autre maladie comme celles énumérées
précédemment. Enfin, le traitement classique pour cette inflammation est le soulagement
des symptômes, souvent par une grande quantité de paracétamol ou d’ibuprofène. Les
antibiotiques sont souvent inefficaces à cause de la présence commune d’un virus, mais
l’usage de bronchodilatateurs peut aussi aider avec la constriction des voies respiratoires.

Source principale : https://www.merckmanuals.com