FADmineure COURS 2
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Cours 2
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COURS 2
Dans les pages qui suivent nous allons détailler ces paramètres. Une brève vidéo,
sur le processus de transposition didactique (complétera ce cours).
1. L’Enseignant
C’est celui qui transmet les savoirs (dans ce cas précis, les savoirs en langue
étrangère) et qui recouvre donc dans la classe le rôle de l’expert. Un point
très important est son statut socioculturel. En effet, en simplifiant,
l’enseignant de langue étrangère peut être Natif (N) ou Non Natif (NN) de
la langue/culture qu’il enseigne (voir aussi cours 3).
Dans le premier cas de figure, il pourra s’appuyer sur des pratiques intuitives
pour déterminer la norme et aussi pour juger la justesse des énoncés produits
en classe (Louise Dabène, 1990). Il aura également plus d’aisance dans les
pratiques pragmatiques et culturelles de la langue enseignée (voir cours 7).
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culturel de la langue enseignée (voir cours 7). Cela étant dit, il faut préciser
que, grâce à la mobilité estudiantine et professionnelle qui s’est développée
depuis une vingtaine d’année et à l’extension des techniques numériques
dans l’enseignement des langues, ces connaissances (plus ou moins)
lacunaires peuvent plus facilement être comblées.
2. Le public
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publics hétérogènes où les apprenants proviennent de différents pays, il
s’agit donc de classes dans lesquelles plusieurs langues/cultures sont en
contact. La diversité des publics est un élément central, pris de plus en plus
en compte en didactique des langues.
Enfin, pour ce qui est du niveau linguistique, nous dirons, d’une manière
générale et pour simplifier, qu’il est possible de distinguer d’emblée trois
niveaux : débutant, intermédiaire et avancé.
Ces trois niveaux, qui ne correspondent pas aux niveaux élaborés par le
Conseil de l’Europe (voir cours 5), donnent juste une idée générale de la
compétence linguistique des apprenants.
3. Le lieu
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vs tutoiement est l’un des comportements les plus habituels que l’on peut
observer et qui particularise ces deux contextes.
Pour commencer, nous dirons très simplement que les besoins des
apprenants (ressentis par eux-mêmes ou mesurés par quelqu’un d’autre, par
exemple l’institution) se traduisent en objectifs. Les objectifs, c’est-à-dire
ce à quoi on tente de parvenir et qui se concrétisent dans le choix des
contenus abordés dans la matière enseignée, sont étroitement liés aux besoins
des apprenants (niveau, âge, contexte, projets, etc.), d’une part, et, d’autre
part, aux lieux dans lesquels se déroule l’acte pédagogique. Les objectifs
d’apprentissage d’une langue sont par ailleurs différents d’un public à
l’autre. Nous pouvons à titre d’exemple en citer un certain nombre : cours
de français généraliste, d’anglais de spécialité, d’italien pour les migrants,
d’allemand en tant que langue de scolarisation, etc.
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s’il existe un programme (établit avant tout en fonction des besoins
linguistiques du niveau du public), celui-ci peut être plus facilement négocié
entre l’institution, l’enseignant et les apprenants parce que l’évaluation n’est
ici ni formelle ni scolaire, elle est avant tout formative (voir cours 6) et,
lorsqu’il existe une évaluation sommative (voir cours 6), elle fera plutôt
l’objet d’un choix individuel des apprenants en accord avec l’enseignant.
Ainsi, dans des contextes moins formels, nous pourrions dire que les besoins
des apprenants sont davantage pris en compte.