Partie3 Cours Sécurité

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 16

Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

II. Nature et importance des accidents d’origine électrique


II.1 Terminologie

II.2 Classement

II.3 Sensibilité au courant électrique

II.4 Actions physiopathologiques du courant électrique

II.5 Impédance électrique du corps humain

II.6 Origine du risque

1
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

Introduction :
Il existe trois risques majeurs d’accident d’origine électrique comme indiquer dans la
Figure II.1.le choc électrique, le court-circuit et autre risque.

Figure II. 1 Accident d’origine électrique

II.1 Terminologie
Il convient de rappeler d’abord la terminologie propre aux accidents d’origine électrique.
A- Le choc électrique
- L’électrisation désigne tout accident électrique, mortel ou non. Elle peut se traduire par une
simple commotion, qui peut ne pas avoir de suite, ou, à l’opposé, par un état de fibrillation
ventriculaire, entraînant la mort.
Le passage d’électricité dans le corps, ou "électrisation", cause parfois des brûlures externes et
internes, des troubles du rythme cardiaque et des lésions d’organes.

- L’électrocution est un accident mortel, dû à l’électricité.

2
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

- La fibrillation ventriculaire : qui peut suivre l’électrisation est un état transitoire de


l’organisme, dit état de mort apparente, qui correspond à un rythme de fonctionnement
anarchique du cœur sous l’effet du passage d’un courant électrique de faible intensité (de
l’ordre de quelques dizaines de milliampères. Ce régime cardiaque perturbé du cœur peut se
prolonger et l’arrêt définitif du cœur se produire s’il n’y a pas d’intervention extérieure de
réanimation (ventilation artificielle, massage cardiaque) permettant le maintien de la survie en
attendant l’arrivée des secours médicalisés d’urgence.
- Brulure interne : Le choc électrique provoque le passage du courant dans le corps humain,
avec échauffement et brûlures des tissus internes par effet Joule.

B- Le court circuit
Lorsque deux conducteurs de potentiels différents se touchent accidentellement, le
courant engendré est tel que les échauffements sont très importants, jusqu’à faire fondre le
métal.
- Brulures externe : Le cuivre en fusion est projeté autour du point de court circuit
- Ultra violets : La flamme du court circuit émet un rayonnement ultra violet très néfaste pour
l’œil humain.
- Emanations : La chaleur du court circuit brûle également les matières plastiques qui
produisent des émanations, fumées et des gaz toxiques.

C- Autre risque
Lors des accidents électriques tels que ci-dessus, il peut survenir des conséquences
tout aussi graves sans choc électrique.
-Incendie : La chaleur du court circuit peut créer un incendie dans les locaux confinés, ou les
locaux inflammables.

3
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

- Explosion : La chaleur ou le début d’incendie peut engendrer une explosion des produits
sensibles.
-Chute, chocs : Lors d’un accident électrique, la personne peut avoir une réaction de réflexe
incontrôlée, peut se blesser dans un mouvement de recul, peut chuter de sa hauteur ou d’une
plateforme. Un décès par chute suite à un incident électrique est classé comme accident
électrique.

II.2 Classement
On peut classer les accidents d’origine électrique :
— soit d’après leurs actions physiopathologiques;
— soit d’après la nature du contact [contact direct, indirect, etc]. ;
— soit d’après le domaine d’activité dans lequel ils surviennent (ou l’environnement dans
lequel ils se produisent) ; ces domaines sont par exemple :
• le milieu domestique : les prises de courant, cordons et fiches, appareils électroménagers,
bricolage...,
• les loisirs : contacts avec des lignes aériennes par cannes à pêche, mâts de bateaux, antennes
télescopiques de caravanes, escalade de supports...,
• le travail : outillage électrique, réparations, baladeuses, contact des lignes aériennes avec
échelles, échafaudages, engins de toute nature,
• le milieu agricole : prolongateurs, engins d’arrosage...,
• le milieu médical, hospitalier... : les accidents dits « iatrogéniques»,
• l’électricité statique, la foudre...,
• les incendies, les explosions dus à des incidents électriques.

II.3. Sensibilité au courant électrique


L’analyse des conditions physiopathologiques a amené à distinguer différentes
courbes temps-courant délimitant des zones de sensibilité et de probabilité de survenance de
certains effets. C’est à partir de ces caractéristiques que les principes de protection des
personnes ont été établis.
Un certain nombre de paramètres influent sur la sensibilité et les effets du passage du
courant dans le corps humain ; ce sont les caractères propres à l’individu, la nature et la durée
du passage du courant et les conditions de contact.

4
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

II.3.1 Caractères propres à l’individu


Toutes choses étant égales par ailleurs, les effets de passage du courant dépendent :
— de l’âge de la personne ;
— de son poids ;
— de son sexe ;
— de ses caractéristiques physiologiques personnelles.

II.3.2 Nature et durée du passage du courant


Les effets dépendent :
— de la nature du courant : alternatif (Figure II.2). , continu (Figure II.3), pulsé... ; la
différence avec les effets du courant alternatif est due à l'excitation des muscles par le courant
qui est liée aux variations d'intensité, deux à trois fois plus élevée en courant continu qu'en
courant alternatif.
— de la forme d’onde : sinusoïdale, redressé en simple ou double alternance, sinusoïdale avec
contrôle de l’angle de phase, rectangulaire, etc. ;
— de la durée de passage ;
— du début du passage par rapport au rythme cardiaque;
— de la position des polarités, en continu (mains ou pieds par exemple).

Figure II.2. Valeurs caractéristiques résument les effets produits par un courant alternatif (50/60 Hz)
suivant l'intensité du courant

5
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

Figure II.3. Effets du courant continu

II.3.3 Conditions de contact


Les effets dépendent également :
— de la surface de corps en contact (électrodes) ;
— des conditions de ce contact : peau sèche, humide, mouillée ; pression, température, etc. ;
— du trajet parcouru par le courant, qui varie avec la position des points d’entrée et de sortie.
On définit un facteur de risque pour le cœur, dit facteur de courant de cœur par le rapport du
courant Iref (passant par le cœur pour un trajet de référence allant de la main gauche aux deux
pieds), au courant In pour un trajet donné (tableau 1).

Tableau II.1. Facteurs de courant de cœur pour différents trajets du courant

II.4 Actions physiopathologiques du courant électrique


II.4.1 Actions physiologiques et pathologiques
Les actions physiopathologiques du courant électrique ont été décrites dans les
publications CEI 479-1 et 479-2. Elles peuvent, très sommairement, être résumées par la
figure II. 4 établie pour les courants alternatifs de fréquences 15 à 100 Hz ; des courbes
similaires existent pour le courant continu.

6
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

La figure II.4 appelle quelques commentaires pouvant se réduire aux points de repères
suivants :
• de 0,5 à 2 mA : seuil de perception sans douleur ;
• de 3 à 5 mA : début de sensation douloureuse, ou désagréable ;
• de 5 à 8 mA : effet de choc, risque de contraction réflexe (chute...) ;
• 10 mA : seuil dit le non-lâcher, crispation des muscles de la main, sans possibilité de lâcher
volontaire ;
• 15 mA (plus de 2 s) : début de risques cardiaques réversibles ;
• 30 mA : risque d’asphyxie si non-rupture, par contraction des muscles commandant la
respiration ;
• 50 mA : risque de déclenchement de la fibrillation suivant le temps de passage.
Les effets physiopathologiques du courant électrique sont indiqués sur le diagramme temps
courant de la Figure. II.4 et le tableau suivant; ils comportent quatre zones dans lesquelles les
effets vont en s’aggravant de la zone 1 à la zone 4 :

Zone Limites de la zone Effets physiologiques


1 Jusqu’à 0,5 mA (ligne a) Habituellement aucune
réaction
2 De 0.5 mA jusqu’à la ligne b Aucun effet physiologique
(1) dangereux ; cette zone se
situe entre le seuil de
perception et le seuil de non-
lâcher
3 De la ligne B jusqu’à la Habituellement aucun
courbe C1 dommage organique.
Probabilités de contractions
musculaires et de difficultés
de respiration, pour des
durées de passage du courant
supérieures à 2s. Des
perturbations réversibles
dans la formation et la
propagation des impulsions
dans le cœur, y compris la
fibrillation auriculaire et des
arrêts temporaires du cœur
sans fibrillation ventriculaire,
augmentant avec l’intensité
du courant et le temps.
4 Au-dessus de la courbe C1 Augmentant avec le courant
et le temps, des effets
physiopathologiques tels
qu’arrêt du cœur, arrêt de

7
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

respiration, brûlures graves


peuvent se produire en
complément avec les effets
de la zone 3.
4-1 c1- c2 Probabilité de fibrillation
ventriculaire augmentant
jusqu’à 5%

4-2 c2- c3 Probabilité de fibrillation


ventriculaire augmentant
jusqu’à 50%
4-3 Au-delà de la courbe c3 Probabilité de fibrillation
ventriculaire augmentant
supérieure à 50%

Nota :T cycle cardiaque= 0,8 s ≥ T période du courant électrique = 0.02s pour f = 50 Hz le


passage du courant électrique fait vibrer le cœur à une fréquence à laquelle il ne peut plus
assurer sa fonction de pompe, et ce d’autant plus que le passage du courant s’effectue au cours
de la période vulnérable du cycle cardiaque pendant laquelle la pompe se réamorce
On déduit donc la courbe C1 en forme en S qui sépare les zones 3 et 4 du diagramme temps-
courant et qui se situe entre les valeurs limites suivantes :
- 40 mA pendant ; t > 5s
- 500 mA pendant t = 30ms

Tableau II.2. Les effets physiopathologiques du courant électrique

Figure II.4 Zones temps-courant des effets du courant alternatif (15 Hz à 100 Hz) sur des personnes
(CEI 479-1)

8
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

II.4.2 Actions cliniques


L’action du courant électrique, selon les paramètres décrits ci-avant et également en
fonction de la tension, peut entraîner les conséquences suivantes :
— secousse, choc électrique, avec retour apparent à l’état antérieur (mais l’examen est
nécessaire pour déterminer des suites éventuelles) ;
— asphyxie (pouvant être mortelle) ;
— fibrillation ventriculaire (mortelle le cas échéant) ;
— brûlures (mortelles suivant gravité, surtout en haute tension).
Les suites peuvent être diverses :
— cardio-vasculaires (tachycardie, lésions vasculaires...) ;
— neurologiques (pertes de conscience, de force musculaire...) ;
— sensorielles (troubles de la vision, de l’audition...) ;
— rénales (insuffisance) ;
— pour les brûlures par arc : dermiques, oculaires (coup d’arc), électrothermiques profondes,
thromboses, œdèmes, nécroses, etc.

II.5 Impédance électrique du corps humain


L’impédance présentée par un corps humain au passage du courant dépend – en dehors
des caractères propres à chaque personne, d’une part, de la tension (en raison de la résistance
de la peau, qui s’annule au-delà d’un certain seuil) et, d’autre part, des conditions
d’environnement, susceptibles de réduire cette résistance : la présence d’eau, en particulier, et
la résistance des sols et des parois avec lesquels les personnes sont en contact et par
l’intermédiaire desquels la boucle de défaut (trajet total du passage de courant entre le
générateur et la personne) se ferme.
L’impédance électrique du corps humain peut être représentée schématiquement par la
Figure. II.5: on voit que cette impédance est constituée :
- d’une part, de l’impédance de la peau, équivalente à une résistance R p en parallèle avec un
condensateur C ;
- d’autre part, de la résistance des muscles et tissus des membres R i, le tronc étant
pratiquement équipotentiel.
Les expériences récentes ont montré que, pour des tensions supérieures à environ 80
V, le condensateur en parallèle avec la résistance Rp se mettait en court-circuit, et que seules
subsistaient les résistances Ri qui n’étaient pas influencées par les conditions d’humidité.

9
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

Figure II.5 Impédance électrique du corps humain

L’impédance électrique du corps humain à prendre en considération pour la


détermination de la tension de contact dépend essentiellement de deux éléments :
- Le trajet le plus probable du courant de défaut dans le corps de la personne ;
- Les conditions d’environnement, notamment en ce qui concerne la présence d’eau, qui peut
affecter les conditions de contact des personnes avec la terre.
Ces deux éléments permettent d’établir la relation qui doit exister entre la tension de
contact présumée et le temps de passage du courant, pour qu’il n’en résulte habituellement pas
d’effet physiologiquement dangereux pour toute personne soumise à cette tension de contact.

II.5.1 Situations des personnes


Généralement, on estime qu’il y a trois situations caractéristiques d’environnement :
— la situation normale, correspondant aux emplacements secs ou humides, la peau étant
sèche (en tenant compte de la présence éventuelle de sueur), le sol présentant une résistance
importante (1 000 Ω au moins) ;
— la situation particulière, les personnes se trouvant exposées à des conditions particulières
d’humidité, par exemple dans les locaux mouillés, la peau étant mouillée et le sol présentant
une résistance faible (de l’ordre de 200 Ω) ;
— la situation immergée, lors de laquelle on ne peut plus compter sur la résistance de la peau
et du sol.
Ces trois situations caractéristiques se traduisent par des conditions de temps de
coupure du courant, par les dispositifs de protection (pour les deux premières) ou par des

10
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

mesures de sécurité particulières telles que la très basse tension de sécurité limitée à 12 V
(pour la troisième).
L'impédance de la peau varie pour chaque individu en fonction, essentiellement, des
paramètres suivants :
- la température de la peau ;
- la surface et la pression de contact ;
- la tension de contact ;
- l'état d'humidité et de sudation de la peau ;
- le temps de passage du courant ;
- l'état physiologique de la personne ;
- la morphologie de l'individu ;
- le trajet du courant dans le corps humain.
Les risques sont d’autant plus importants que la résistance est faible.

Figure II.6 Variation de la résistance du corps humain en fonction de la tension de contact et de l’état de la peau

Tableau II.3 Article 322-2 de la norme NFC 15-100

11
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

II.6 Origine du risque


Le passage d’un courant de choc dans le corps humain est la conséquence d’un
contact, ou d’un toucher, avec des conducteurs ou des parties conductrices accessibles, et
portées à des potentiels différents Figure II.7.

Figure II.7. Nature des contacts

Toute personne qui utilise, travaille ou intervient sur une installation ou un ouvrage
électrique est soumise à différents risques, parmi lesquels on peut citer :
- Le risque de contact avec des pièces nues sous tension.
- Le risque de contact avec des pièces mises accidentellement sous tension.
- Le risque de brûlure par projection de matière en fusion lors d’un court-circuit par
exemple.
A- Contacts directs
Ce type présente 45 % des accidents du travail. C’est le contact d’une personne avec les
parties actives des matériels électriques, c'est-à-dire des parties normalement sous tension.

Figure II.8

12
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

Le seul fait de toucher un conducteur nu sous tension n’est pas suffisant pour mettre la
personne en situation dangereuse. Il faut que le courant puisse circuler dans le corps humain
et donc retourner à la source.
Exemples :
1er cas : Sur la figure II.9, la personne qui touche la phase 3 est située sur un tabouret isolant.
De ce fait, le courant ne peut pas circuler dans le corps et par conséquent il n’y a pas de risque
pour la personne. Ce dernier est portée au potentiel de la phase 3, mais aucun courant (ou un
courant très faible) ne circule à l’intérieur du corps.

Figure II.9

2ème cas : Contrairement au cas précédent, la figure II.10 montre que la personne ne repose
plus sur le tabouret isolant, et un courant de défaut (Id) circule dans le corps de l’opérateur via
le circuit de terre.

Figure II.10

3ème cas : Comme dans le 1er cas, la personne se trouve sur un tabouret isolant mais touche
simultanément 2 conducteurs actifs (ph 2 et ph3). Le courant de défaut I d qui traverse le corps
de la personne est important (Figue II.11).

13
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

Figure II.11

B- Contacts indirects
Présente 20 % des accidents du travail. C’est le contact d’une personne avec des
parties qui sont devenues actives accidentellement en particulier à cause d’un défaut
d’isolement. Dans ce cas les parties simultanément accessibles peuvent être : des masses, des
éléments conducteurs, des conducteurs de protection, des prises de terres. Suivant le type de
schéma de liaison à la terre, un défaut d’isolement peut, ou non, provoquer un risque de
contact indirect.

Figure II.12

er
1 cas : Dans le schéma suivant, le point neutre du transformateur est relié directement à la
terre. Un défaut d’isolement de la phase 3 dans le récepteur M va provoquer une tension de
défaut par rapport à la terre (Ud), cette tension est dangereuse pour la personne si cette
dernière touche la masse de M.

14
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

Figure II.13

2 ème
cas : Contrairement au cas précédent, un défaut d’isolement de la phase 3 dans le
récepteur M ne va pas provoquer de situation dangereuse, car le point neutre du
transformateur d’alimentation est isolé de la terre.

Figure II.14

3 ème
cas : Comme dans le 2ème cas, le neutre du transformateur d’alimentation est isolé de la
terre. L’apparition de deux défauts d’isolement (Ph3 sur masse M1 et Ph2 sur masse M2) va
provoquer une situation dangereuse pour la personne si celle-ci touche simultanément les 2
masses. Dans ce cas, elle est soumise à la tension entre phases.

Figure II.15

15
Chapitre II : Nature et importance des accidents d’origine électrique 2024

C- Défauts sur les installations électriques :


 Court-circuit
Un court-circuit est un contact accidentel entre deux conducteurs portés à un potentiel
différent (par exemple deux phases, ou une phase et le neutre). Il peut être dû :
- à une mauvaise manipulation ;
- à l’usure des isolants ;
- à une surtension ayant entrainé une rupture de l’isolation.
Le court-circuit peut entraîner la destruction de l’appareillage, des risques d’incendie ou
d’explosion s’il n’est pas éliminé rapidement.

 Surcharges
On appelle surcharge une consommation d’intensité (appel de courant) supérieure à
l’intensité nominale du circuit.
Cela peut être dû :
- à un nombre trop important de consommateurs branchés sur ce circuit (lampe, prise) ;
- à la consommation excessive d’un actionneur (moteur).
Suivant son importance, le circuit peut la supporter pendant un temps plus ou moins long. Le
risque principal est la destruction de l’isolant. La surcharge peut ensuite évoluer en court-
circuit ou en défaut d’isolement. L’échauffement peut également provoquer un incendie.

 Défaut d’isolement :
Dans une installation, un défaut d’isolement peut rendre accessible des conducteurs portés
à un potentiel dangereux. Les masses des appareils d’utilisation peuvent entrer en contact
avec des conducteurs actifs et être ainsi, à leur tour, portées à des potentiels élevés, ce qui est
particulièrement dangereux pour l’utilisateur. (Dans ce cas, le risque d’avoir un contact
indirect).

16

Vous aimerez peut-être aussi