Elisabeth S - Duras - LAmant - Devoir 2
Elisabeth S - Duras - LAmant - Devoir 2
Elisabeth S - Duras - LAmant - Devoir 2
La dimension autobiographique
On commencera d’abord par la question de la citation dans l’incipit dans lequel Duras dit «
L’histoire de ma vie n’existe pas ». Nous pouvons faire référence à des photographies dans
l’histoire pour exemplifier. La mère dans l’histoire prend des photos de la famille et surtout
des enfants pour les envoyer à sa famille en France. Elle veut montrer la famille heureuse.
Une documentation de son rêve. La narratrice voit plutôt le désespoir dans les photos. (Du ras,
1984 : 21). Les photographies mentionnées dans le texte, montrant une illusion des enfants,
sont un exemple que la vraie vie de la narratrice n’existe pas. Nous pouvons comprendre que
la narratrice veut raconter son histoire et montrer au monde comment elle a vécu les
événements. Elle parle même de « l’experiment » (Duras, 1984 : 28).
Continuons à avec la question de la relation entre l’auteure, la narratrice et la
protagoniste. Étant donné que les perspectives narratives changent dans le récit, nous
supposons qu’il se trouve une différence entre les trois personnes ou fonctions. En
commençant par l’incipit, la narratrice âgée explique, en première personne, comment elle a
vécu cette période dans l’Indochine (Duras, 1984 : 14). Pourtant, il ressort de cette citation, ci-
dessous, que le récit est écrit en troisième personne, quand la protagoniste de quinze ans est le
sujet de l’histoire : « Elle lui dit qu’elle ne veut pas qu’il lui parle, que ce qu’elle veut c’est
qu’il fasse comme d’habitude il fait avec les femmes qu’il emmène dans sa garçonnière »
(Duras, 1984 : 49). En utilisant des voix dissemblables l’écrivaine obtient une liberté pour
raconter une histoire au travers d'innombrables identités (Reuter, 2016 : 13).
Les réflexions ci-dessus nous amènent à la relation entre la réalité et la fiction.
En écoutant la présentation sur Marguerite Duras nous pouvons remarquer plusieurs
similarités entre la vie de Duras et la vie de la protagoniste dans L’Amant (Hagström, 2022).
On notera qu’il se trouve encore des ressemblances en lisant d’autres articles sur la vie et les
expériences de l'écrivaine. Pourtant, l’écrivaine a écrit le récit à l'âge de 70 ans, plus de
cinquante ans après les événements. Il y a une possibilité de ne pas se souvenir de tous les
détails (Bacquin & Cariboni 2019). En outre, nous ne trouvons pas de preuve que l’histoire
racontée est tout à fait autobiographique. Nous ne savons pas dans quel degré l’auteure s’est
offert la liberté d'inventer une histoire autour de sa propre personne. Pour montrer sa version
de sa vie d’adolescence en Indochine, il est fortement probable que l’écrivaine a écrit une
histoire qui est basée sur une matière autobiographique, mais en tout l’œuvre littéraire est
autofictionnelle (Bacquin & Cariboni 2019).
Biographie :
HAGSTRÖM. V. (2022) : « Présentation Marguerite Duras » Enregistrement sur MyMoodle
BACQUIN. M. & CARIBONI C.K. (2019): « La littérature de langue française », Lund,
Folkuniversitetets förlag
DURAS. M. (1984) : « L’Amant », Paris, Les Éditions de minuit,
REUTER. Y. (2016) : « L’analyse du récit », Malakoff, Armand Colin
Chère Elisabeth, c’est une excellente analyse très bien structurée basée sur des citations
pertinentes ! J’ai juste marqué quelques fautes de forme. Bonne continuation ! /Kirsten