Full Download Avec Tous Tes Freres Etrangers 1St Edition Jean Vigreux Dimitri Manessis Online Full Chapter PDF
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DIMITRI MANESSIS & JEAN VIGREUX
AVEC
TOUS TES FRÈRES
ÉTRANGERS
De la MOE aux FTP-MOI
Introduction
1. l’Internationale sera le genre humain » ?
De la MOE à la MOI
La création des groupes de langue dans la CGTU puis au PCF
« Lutter contre l’autonomisme »
Direction et cadres
La répression
Crise et xénophobie
La MOI dans la France du Front populaire
Le temps des illusions perdues ?
Dissolution manquée ou « serrage de vis » ?
Guerre d’Espagne et volontariat international
2. « Drapeau déployé et les armes chargées »
La Seconde Guerre mondiale et les FTP-MOI
Les FTP-MOI, « fer de lance » de la lutte armée
Une répression sans faille et ses effets induits
La traque des FTP-MOI de Paris et l’Affiche rouge
Les liens avec la direction clandestine du PCF
Les FTP-MOI dans la Libération
3. Et nous serons à tout jamais victorieux » ?
Le devenir de la MOI et des FTP-MOI
De 1944 à 1956 : la place de la MOI
Mémoire de la Résistance et des FTP-MOI
La Guerre froide et ses effets induits
Une mémoire territorialisée et une présence dans les « arts et lettres »
Des héros au cinéma, à la télévision ou dans la littérature
D’autres porteurs ou passeurs de mémoires
Conclusion
Iconographie citée dans le texte
Sources & bibliographie
Annexes
Repères chronologiques
Remerciements
INTRODUCTION
« L’INTERNATIONALE SERA LE
GENRE HUMAIN » ?
DE LA MOE À LA MOI
Année Membres
1923 3 500
1924 5 000
1925 6 000
1926 4 000
1927 2 500
1928 2 200
« Le PCF n’a pas cherché à valoriser les particularismes ethniques en tant que
tels. Il a, en revanche, pris conscience de l’impossibilité d’intégrer trop
rapidement et brutalement les minorités et les immigrés non francophones dans
les cellules françaises. Les sous-sections par langues […] permettent aux
immigrés de maintenir le lien avec leur culture d’origine – même si ces sous-
sections ne doivent pas être le lieu d’une exaltation particulariste – tout en
s’intégrant progressivement à la France. Elles jouent surtout un rôle
stratégique : essayer d’attirer au communisme des immigrés qui ne parlent pas
français et ne peuvent pas s’intégrer aux cellules francophones 46 . »
Direction et cadres
« Aucune stabilité des cadres n’existe dans les immigrations, une continuelle
fluctuation a lieu en raison de la répression. Il leur est impossible d’aller dans
d’autres pays : Belgique, Luxembourg, Suisse, où existent des conditions plus
rigoureuses qu’en France. Sauf pour les camarades allemands dont le SRI peut,
dans de nombreux cas, obtenir la légalisation. Ils ont tous des situations
identiques, et nos camarades, victimes d’expulsion, mènent une vie
d’aventures, se déclassent et se perdent politiquement 56 . »
La répression
« bien qu’au final la politisation des étrangers demeurât modeste, les autorités
françaises prirent toutes les précautions possibles pour contrôler cette
population dont les agissements imprévisibles recelaient un danger 66 ».
Et il est vrai que le discours de la CGT jusqu’en 1934 est celui d’un
refus de la « concurrence » des travailleurs étrangers, quand bien
même elle organiserait des étrangers en son sein. Côté SFIO,
« Il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue. Il faut
même savoir consentir au compromis […] 96 . »
« L’adhésion des travailleurs étrangers aux syndicats confédérés a pris dès lors
un caractère massif. D’à peine 50 000 avant 1936, le nombre des syndiqués a
rapidement atteint et dépassé le chiffre de 350 000 à 400 000. Les services de
la main-d’œuvre étrangère de la CGT se sont donc trouvés depuis 1936 en
présence d’une masse importante de syndiqués de langues différentes qu’il a
fallu instruire, éduquer au point de vue syndical, encadrer et défendre 98 . »
Immigration Membres
Italienne 3 002
Polonaise 1 900
Espagnole 594
Juive (yiddishophone) 495
Arménienne 257
Roumaine 80
Bulgare 40
Hongroise 106
Tchécoslovaque 165
Grecque 16
Albanaise 8
Yougoslave 47
Portugaise 7
Ukrainienne 100
Russe 18
Les chiffres ont plus que doublé par rapport à 1932. Mais une
lecture attentive de ces mêmes sources révèle que les groupes grec,
albanais, yougoslave, portugais, ukrainien et russe n’ont qu’une
existence théorique. Neuf sous-sections de la MOI ont une véritable
activité.
En revanche, il ne faudrait pas se contenter des chiffres pour
évaluer l’influence réelle des communistes au sein des immigrations.
Il faut en effet leur ajouter les ressortissants de ces immigrations,
adhérents au PCF mais non organisés dans les groupes de langue
proprement dits. Ainsi, en 1934, sur 600 militants communistes juifs
parisiens, seulement 250 étaient inscrits dans les groupes de langue.
Un groupe retient l’attention par sa composition genrée. En effet,
le groupe roumain est composé pour un tiers de femmes. Si cette
part ne représente que peu de militantes, ramenée aux 80 membres
du groupe, elle est en proportion exceptionnelle au regard des
effectifs communistes globaux 104 . Nous ne connaissons que peu de
chose sur ces militantes, « dont plusieurs [sont] des étudiantes en
détresse 105 ». Cette dernière caractéristique renvoie peut-être au
fait que de nombreux immigrés étudiants se « prolétarisent » au
cours ou à l’issue de leurs études, afin de payer logement et
nourriture.
Cette hausse des effectifs pose – comme pour l’ensemble du parti
– un certain nombre de problèmes d’intégration, de formation et
d’encadrement des nouveaux militants.
Il faut cependant relever une exception parmi les groupes
composant la MOI : celle des Arméniens. Comme l’a souligné Astrig
Atamian, il n’y a pas « d’effet Front populaire » sur les effectifs 106 .
Et pour cause. Après une vague d’exclusions frappant le groupe de
langue arménienne en 1934 et 1935, un important départ
d’Arméniens communistes vers l’Arménie soviétique est organisé le
9 mai 1936. Environ 1 800 militants quittent ainsi le sol français.
Quelque temps plus tard, fin 1937, le HOK est dissous par les
autorités soviétiques. Les militants restés en France l’apprennent par
voie de presse. Pour maintenir une organisation « de masse » en
plus du groupe de langue, le HOK est alors remplacé par une
nouvelle structure : l’Union populaire franco-arménienne. Missak
Manouchian, adhérent du PCF depuis 1934, responsable en 1935 du
journal du HOK Zangou, en prend la tête et multiplie les activités à
travers tout le pays pour construire la nouvelle organisation.
Cette atmosphère politique intense est ressentie par les militants
étrangers. Zysla Wajser, jeune Juive arrivée de Pologne, se souvient,
bien des années plus tard, du décalage entre son pénible quotidien
et son activité militante :
« Dans la journée, nous nous sentions des parias de la société. Mais le soir
nous nous retrouvions aux réunions du comité antifasciste du quartier que nous
habitions, dans le 20e arrondissement. Là, nous débattions sur un pied d’égalité
avec nos camarades et amis français des problèmes qui agitaient le pays 107 . »
« l’obligation d’accueillir tous les réfugiés qui fuient les dictatures et les
persécutions, l’instauration de cartes de séjour valables cinq ans (et non plus un
ou trois ans) et renouvelables automatiquement, la possibilité pour tout
étranger de changer de profession sans en demander l’autorisation et
l’application du principe d’égalité en matière de législation sociale 115 ».
« fut déposé sur les bureaux de la Chambre par Cachin, premier signataire, au
nom d’un certain nombre de ses collègues. Pour la première fois les partis
politiques furent bien obligés de s’occuper du problème de la MOE d’une façon
rationnelle. Le PCF posa la question d’une manière retentissante au cours d’une
réunion du groupe au palais Bourbon 116 ».
« Zaagsma 137 s’appuie sur l’ouvrage de Maurice Rajsfus qui cite lui-même le
travail non publié d’un militant juif communiste, Simon Cukier, dit Alfred Grant,
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Fig. 174.—Development of wings in Caloptenus spretus: the upper row
gives a lateral view of the thoracic segments, and the lower row a
dorsal view of these segments; 1, second instar; 2, third instar; 3,
fourth instar; 4, fifth instar. (After Riley.) t, tegmen; w, wing.
Locust swarms do not visit the districts that are subject to their
invasions every year, but, as a rule, only after intervals of a
considerable number of years. It has been satisfactorily ascertained
that in both Algeria and North America large swarms occur usually
only at considerable intervals. In North America Riley thought[226]
the average period was about eleven years. In Algeria the first
invasion that occurred after the occupation of the country by the
French was in 1845, the second in 1864, the third in 1866, since
which 1874 and 1891 have been years of invasion. These breaks
seem at first strange, for it would be supposed that as locusts have
great powers of increase, when once they were established in any
spot in large numbers, there would be a constant production of
superfluous individuals which would have to migrate as regularly as
is the case with swarms of bees. The irregularity seems to depend
on three facts: viz. that the increase of locusts is kept in check by
parasitic Insects; that the eggs may remain more than one year in
the ground and yet hatch out when a favourable season occurs; and
that the migratory instinct is only effective when great numbers of
superfluous individuals are produced.
The most obscure point in the natural history of the migratory locusts
appears to be their disappearance from a spot they have invaded. A
swarm will alight on a locality, deposit there a number of eggs, and
then move on. But after a lapse of a season or two there will be few
or none of the species present in the spot invaded. This appears to
be partly due to the young locusts dying for want of food after
hatching; but in other cases they again migrate after growth to the
land of their ancestors. The latter fact is most remarkable, but it has
been ascertained by the U.S. Entomological Commission that these
return swarms do occur.