Rapport Sur Les Contrats Miniers I
Rapport Sur Les Contrats Miniers I
Rapport Sur Les Contrats Miniers I
1
• INTRODUCTION GENERALE
o EMK-Mn
o MIBA
o OKIMO
o SAKIMA
Novembre 2007
2
I. INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………..…3
III. ANNEXE………………………………………………………………………………218
3
INTRODUCTION GENERALE
C'est ainsi que le Ministre des Mines a procédé, en date du 11 juin 2007, à
l’ouverture officielle des travaux de ladite Commission dans la Salle de Conférences
Internationales du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération
Internationale (Discours d’ouverture des travaux, annexe 2).
Constituée de quarante (40) membres dont les noms sont repris en annexe
(annexe 3) et placée sous la supervision de Monsieur le Directeur de Cabinet du
Ministre des Mines, Maître Alexis MIKANDJI PENGE, la Commission a tenu, en dates
du 11, 13, 15 et 18 juin 2007, des séances de travail consacrées notamment à
l’examen et à l’adoption de son Règlement Intérieur, de ses Termes de Référence
(annexe 4), et à la constitution ainsi qu’à la composition de ses sous-commissions.
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Quatre (4) organisations de la Société Civile ont assisté aux travaux en qualité
d’observateurs, à savoir l’ONG Avocats Verts, la Fédération des Entreprises du
Congo (FEC), l’Association Nationale des Entreprises du Portefeuille (ANEP) et le
Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS).
I. METHODOLOGIE
Par ailleurs, la Commission a enrichi ses analyses par des contributions provenant
des diverses sources notamment des ONG nationales et internationales, à l’instar de
la Fondation CARTER et d’OSISA.
Par ailleurs, faute de temps la Commission n’a pu procéder à des descentes sur
terrain aux fins de vérifier certaines informations relatives à certains partenariats.
Tel est le cas des contrats et/ou conventions de la MIBA (Province du Kasaï
Oriental), de la SAKIMA (Provinces du Maniema, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu) et de
l’EMK-Mn (Province du Katanga). Tel est également le cas des missions de
recoupement des informations disponibles, que la Commission a souhaité effectuer
à la DGI, à la DGRAD, à l’OFIDA et à d’autres services mobilisateurs des recettes de
l’Etat et qui n’ont pas eu lieu.
1. EMK-Mn
2. MIBA
3. OKIMO
4. SAKIMA
5. SODIMICO
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Historique
Aspects juridiques
Les deux parties susvisées ont signé une convention minière conformément à
l’Ordonnance Loi n° 81-013 du 02 avril 1981 portant législation générale sur les
Mines et les Hydrocarbures.
Tandis que ANVIL MINING N.L. a été représentée par son Directeur Exécutif,
Monsieur William Stuart Furner.
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Quant à la société ANVIL MINING NL, la Commission n’a pas su se prononcer sur la
qualité de la personne qui a représenté cette entreprise, faute des statuts.
4°. Eligibilité
Anvil Mining N.L. a créé une société de droit congolais, dénommée Anvil Mining
Congo pour l’exercice des droits miniers, en l’occurrence les Zones Exclusives des
Recherches « ZER » et les Permis d’Exploitation « PE » et ce, conformément aux
dispositions de l’article 7 de l’Ordonnance loi sus indiquée.
3. Aspects techniques
L’exploration était faite par les belges en 1901 et la recherche par le Bureau de
recherche géologique et minière « BRGM ». Cependant, ANVIL MINING CONGO
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considère que toutes ces recherches ont servi d’indices et estime que c’est bien elle
qui a fait des recherches dont le coût est arrêté à dollars américains treize millions
(USD 13.000.000).
La durée des travaux est de huit (8) ans soit de 2004 à 2012 avec possibilité de
prolongement suivant les résultats à obtenir à l’issue des recherches en cours.
L’étude de faisabilité a coûté dollars américains dix millions (USD 10.000.000) dont
dollars américains huit millions (USD 8.000.000) pour la recherche et dollars
américains deux millions (USD 2.000.000) pour l’exploration car les indices étaient
déjà découverts par la GECAMINES. Le projet comprend deux (2) phases : le coût
de la production pour la première phase est de dollars américains quarante cinq
millions (USD 45.000.000) et de dollars américains deux cent quarante millions
(USD 240.000.000) pour la deuxième phase.
Un concentrateur
Un four en construction pour la transformation de la matière brute
13
La production pour la deuxième phase est estimée à 60.000 tonnes par mois, la
superficie est de 5.000 à 196.000 km² couverte par deux Permis d’Exploitation.
Un concentrateur
La réserve est de 380.808 tonnes dont 272.779 tonnes déjà exploitées ;
La production est de 150.000 tonnes par mois ;
La durée est de cinq (5) ans soit de 2005 à 2010.
Aspects financiers
Le capital social initial est fixé à francs congolais un million cinq cent milles (CDF
1.500.000).
Aux termes de l’article 1er de la convention minière. AMC Sarl est une société créée
par Anvil Mining N.L. en vue de réaliser le projet Dikulushi-Kapulo dont nonante
pourcent (90%) d’actions sont détenus par Anvil Mining N.L. et dix pourcent (10%)
gardés par Anvil Mining N.L. jusqu’à son affectation aux actionnaires congolais.
La Commission note que les statuts de la société AMC Sarl indiquent qu’aucun
congolais ne fait partie de l’actionnariat de cette société.
D’une manière générale, AMC Sarl est totalement exonéré pour les cinq (5)
premières années à partir de l’entrée en vigueur de la convention de tous impôts,
taxes, droits, contributions et prélèvements de quelque nature que ce soit, directs
ou indirects, fiscaux ou parafiscaux, nationaux, régionaux ou locaux dus à l’Etat aux
collectivités locales et territoriales, aux entités administratives décentralisées
existantes ou à venir.
Il est prévu que ces impôts, taxes, droits et/ou contributions ne seront payés qu’à
partir de la sixième année mais à des taux réduits.
5. Autres aspects
ANVIL MINING/DIKULUSHI :
ANVIL MINING/KINSEVERE :
Etant donné que la production a débuté au mois de juillet 2007, outre les sept (07)
puits d’eau déjà forés, les autres activités sont en projet.
ANVIL MINING/DIKULUSHI :
Aux termes de l’article 42bis, AMC s’est engagée à prendre les mesures adéquates
pour protéger l’environnement.
6. CONCLUSIONS
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2
COONVENTION MINIERE ENTRE LA
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO ET LA SAKIMA (ex-SOMINKI) ET
BANRO RESOURCES CORPORATION
18
Historique
En date du 31 mai 1974, une convention minière entre la République du Zaïre et les
sociétés minières COBELMIN-ZAÏRE, KINORETAIN, KUNDAMINES, MILUBA,
MINERGA et M.G.L. fut conclue en vue de la création d’une société ayant pour objet
la gestion des droits de recherche et d’exploitation attribués aux sociétés
contractantes.
En date du 13 février 1976, cette convention fut approuvée par l’ordonnance n° 76-
019 du 13 février 1976.
Au mois de février 1997, un contrat de cession des titres miniers entre la SOMINKI
et SAKIMA fut conclu. Ainsi, en date du 17 mars 1997, fut signé le décret n° 0021
approuvant la convention minière, signée le 13 février 1997 entre la République du
Zaïre et BANRO RESSOURCES CORPORATION.
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En effet, par ces trois décrets, l’Etat congolais a ressuscité la SAKIMA SARL ainsi
que la convention minière du 13 février 1997.
Aspects juridiques
La convention minière a été signée par les personnes désignées par les dispositions
de l’article 43 de l’Ordonnance loi n° 81-013 du 02 avril 1981 portant législation
générale sur les Mines et les Hydrocarbures.
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Aspects financiers
Dans la SOMINKI
La convention minière prévoit que le capital social de la SAKIMA SARL a été fixé à
dollars américains vingt millions (USD 20.000.000) et divisé en 10.000 actions. Ces
actions furent souscrites comme suit :
Il est précisé que toute augmentation du capital de SAKIMA SARL, souscrite par les
actionnaires autres que le Zaïre s’accompagnera ipso facto d’une remise de 7%
(sept pourcent) de nouvelles actions à l’Etat de sorte que la participation de ce
dernier ne sera jamais inférieure à sept pourcent.
L’avenant qui est intervenu à la suite de l’accord amiable fait perdre à l’Etat 7% des
parts lui revenant dans la convention minière sur les gisements aurifère pour avoir
100% des parts sur les gisements stannifères. Or, pour ce qui est des gisements
aurifères, ils reviennent en totalité à BANRO et à ses filiales congolaises étant
entendu que l’Etat n’a plus que 0% des parts sociales ; alors qu’au moment où
BANRO intègre la SOMINKI en septembre 1996, il n’avait que 36% du capital social.
Cette exonération s’étend à BANRO pour ce qui est de la partie aurifère et à SAKIMA
pour la partie stannifère.
Autres aspects
Aux termes du titre XI de la convention minière (art 33), les parties se sont
engagées à prendre des mesures adéquates pendant la durée de la convention,
pour protéger l’environnement et les infrastructures publiques utilisées au-delà de
l’usage industriel normal, conformément aux normes et usages internationalement
reconnus dans l’industrie minière, autant qu’ils peuvent être appliqués au Zaïre et
aux Lois en vigueur.
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CONCLUSIONS
1. Historique
En date du 16 août 1997, l’Etat congolais conclu avec Cluff Mining Congo Sprl
« CLUMINCO » filiale de Cluff Mining Limited devenu par après la Minière d’Or de
Kisenge « MDDK » un accord préliminaire qui conférait à CLUMINCO quatre ZER au
Katanga portant comme référence ZER XIX/KL, XX/KL, XXI/KL, XXII/KL pour les
substances minérales comprenant notamment les métaux de base, les métaux
précieux, les métaux du groupe de platine, les diamants et le manganèse.
C’est dans ce cadre qu’il a été signé, conformément aux dispositions du titre III
(articles 38 à 43) de l’ordonnance-loi n° 81-013 du 02 avril 1981 portant Législation
générale sur les Mines et Hydrocarbures, la convention minière liant le
gouvernement de la République Démocratique du Congo « ETAT », l’Entreprise
Minière de Kisenge Manganèse et Cluff Mining Limited en date du 28 octobre 1998.
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2. Aspects juridiques
La convention minière devait être signée pour le compte de l’Etat congolais par le
Ministre des Mines, le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre d’Etat chargé
du Plan et de la Reconstruction et le Ministre du Portefeuille conformément à
l’article 43 de l’Ordonnance loi n° 81-013 du 02 avril 1981.
La Commission relève que la convention minière n’est pas signée par le Ministre des
Finances et du Budget et que l’EMK-Mn n’a pas été valablement représentée
conformément aux dispositions de l’article 20 de la Loi n° 78-002 du 06 janvier
1978.
L’EMK-Mn a été représentée par son Directeur Général, Monsieur MUYEJ MANGERE
MANS.
Quant à la société Cluff Mining Limited, elle a été représentée par son Directeur
Général, Monsieur Alan Johnson.
4°. Eligibilité
Selon son article 53, la convention a une durée de 25 ans à compter de la date de
son entrée en vigueur et elle pourra être prorogée dans les conditions prévues par
la Loi minière.
Dans le cadre de la convention, EMK-Mn est tenue de céder les quatre ZER à la
SCARL à créer.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
o EMK-Mn : 20%
o Cluff : 80%
Il était convenu que l’Etat n’aura aucune participation dans le capital social de la
société à créer.
5. Autres aspects
Suivant les prescrits de l’article 5.6 de la convention, Cluff est tenu de réaliser des
œuvres à caractère social en faveur de la Collectivité locale.
Faute de temps, la Commission ne s’est pas rendue sur le terrain pour constater
l’effectivité de l’application de cette disposition conventionnelle.
La société n’a pas présenté les preuves des mesures prises par elle pour la
protection de l’environnement.
Dans les six (06) mois, à dater de l’approbation de la convention minière (soit à
partir du 28 octobre 1998) les parties devaient créer la société commune.
6. CONCLUSIONS
1. Historique
2. Aspects juridiques
Par ailleurs, avec l’entrée de la MIBA, la SENGAMINES est devenue une société de
Joint-venture dans laquelle la MIBA détient des actions.
Dans la convention minière initiale, l’Etat congolais a été représenté par les autorités
désignées à l’article 43 de l’Ordonnance loi n° 81-013 du 02 avril 1981 (ancien Code
Minier).
4°. Eligibilité
La SENGAMINES étant une société de droit congolais, elle est éligible aux droits
miniers.
Les statuts de la SENGAMINES de 1999 n’ont pas prévu des dispositions relatives à
l’entrée en vigueur. Mais comme toute Sarl, sa fondation est subordonnée par
l’autorisation du Président de la République. Ce qui a été fait.
La société Sud-africaine First African Diamonds (FAD en sigle) avait pris des
engagements, notamment pour effectuer les nouvelles explorations et présenter
une nouvelle étude de faisabilité avant la reprise effective de l’exploitation des
concessions minières concernées et ce, pour une période de dix-huit (18) mois à
partir de novembre 2005.
Dix-huit (18) mois sont passés, sans que FAD puisse remplir ses obligations, ce qui
a amené le Ministre des Mines à mettre fin aux engagements de FAD dans la
SENGAMINES par sa lettre n° CAB.MIN/MINES/01/799/2007 du 15 septembre 2007.
3. Aspects techniques
37
Il faut rappeler que l’ancienne SENGAMINES Sarl avait fait l’exploitation minière
industrielle. Il y a aussi production.
Le partenaire FAD qui avait promis dans dix-huit (18) mois de relancer les activités,
n’a pas respecté ses engagements, par rapport au chronogramme d’exécution des
travaux.
4. Aspects financiers
• MIBA : 20%
• ORYX (FAD) et autres : 80%
Le capital social est fixé à la somme de francs congolais onze millions deux cent
cinquante mille (CDF 11.250.000).
Les périmètres mis à la disposition de SENGAMINES sont des périmètres MIBA. Ils
constituent l’apport MIBA. Par contre, le partenaire ORYX ou FAD avait l’obligation
d’apporter le financement pour les nouvelles explorations et le développement du
projet.
Outre les dividendes à attendre de 20%, aucune autre retombée financière n’a été
prévue, en l’occurrence le pas de porte et les royalties.
5. Autres aspects
Aucune autre action sociale à impact visible n’est réalisée actuellement par la
société, surtout pas en faveur des communautés locales.
La société n’a pas fourni la preuve du respect par elle des obligations
environnementales.
6. CONCLUSIONS
Présentation de « EMK-Mn »
41
1. Historique
C’est ainsi que ORAMA PROPERTIES LIMITED, « OPL Ltd » en sigle a déclaré qu’elle
possède l’expertise technique et la capacité de mobiliser les moyens financiers
nécessaires pour réaliser avec succès, en collaboration avec EMK-Mn toutes les
opérations susmentionnées.
D’où la signature en date du 03 novembre 2006 d’un Protocole d’Accord afin de
rendre effectifs les termes de leur collaboration.
2. Aspects juridiques
La société OPL Ltd, a été représentée par Me Médard PALANKOY LAKWAS, son
Avocat Conseil.
4°. Eligibilité
Selon le Protocole d’Accord (art. 6), la durée du projet est de 20 ans avec possibilité
de renouvellement jusqu’à l’épuisement des réserves dans les périmètres du projet.
EMK-Mn :
o Conclure l’Accord définitif dans les trois (03) mois à compter de la date de la
signature du Protocole d’Accord ;
o Créer une société de Joint-venture dont l’objet est l’exploitation minière, le
traitement métallurgique des minerais de Mn et leur commercialisation.
Il appert qu’à ce jour, l’Accord définitif n’a pas été signé par les parties.
3. Aspects techniques
Faute de temps, la Commission n’a pas pu vérifier les activités réalisées par le
partenaire de EMK-Mn sur terrain.
4. Aspects financiers
o OPL 75%
o EMK-Mn 25% non diluables.
Les parties ont convenu qu’au cas où il serait nécessaire en vertu de la législation de
la République Démocratique du Congo, de céder une participation quelconque dans
la société de joint-venture à l’Etat congolais, cette participation sera déduite des
parts détenues par EMK-Mn.
Quant aux apports des parties, EMK-Mn mettra à la disposition de la joint-venture
toutes les réserves et ressources minérales des gisements faisant l’objet du
partenariat.
Elle mettra également à la disposition de la joint-venture des installations, ateliers et
usines pour la réalisation des activités liées au projet.
L’apport de la société OPL à la joint-venture n’a pas été défini dans le Protocole
d’Accord.
47
Aux termes de l’article 11 du Protocole d’Accord, tous les impôts, droits, taxes et
redevances en relation avec les activités du projet seront payables par la société de
joint-venture.
5. CONCLUSIONS
• Identifier et évaluer les apports réels des parties dans la JV à créer en vue
de repartir équitablement les parts sociales ;
• 1.130.000 USD de pas de porte payés sur les 5.000.000 USD convenus ;
• Exiger le paiement du solde de pas de porte, soit 3.870.000 USD ;
• Royalties de 1,5% prévues sur chaque vente pendant la durée de vie du
projet.
1. Historique
En date du 26 octobre 2006, EMK-Mn et SIG Ltd ont signé un Protocole d’Accord
préliminaire de création d’une Joint-venture, lequel définit les principes et modalités
de collaboration entre eux en vue de l’évaluation géologique du potentiel minéral
dans les périmètres des Permis de Recherches n° 6218, 6219, 6220, 6221, 6225,
6227, 6228, 6229, 6231, 6232, 6233, 6234, 6235, 6236, 6237, 6238, 6239, 6202,
6203, 6204, 6205, 6206, 6207, 6208, 6215, 6216 et 6217 octroyés dans le bloc
SANDOA.
EMK-Mn et SIG Ltd projettent de créer une Joint-venture dénommée KISENGE
GOLD pour l’exploitation et le développement des gisements qui seront découverts
ainsi que la commercialisation des ressources minérales.
2. Aspects juridiques
En ce qui concerne la société SIG Ltd, la Commission n’a pas pu vérifier, faute des
statuts de SIG Ltd, si les personnes qui ont engagé cette société dans cet accord
avaient la qualité pour ce faire.
La société SIG Ltd a été sélectionnée sur base d’un marché de gré à gré.
4°. Eligibilité
La SIG Ltd est une société de droit étranger qui a été autorisée, en vertu du
protocole d’accord par EMK-Mn d’accéder aux périmètres miniers couverts par les
permis de recherches susvisés afin de déterminer un ou plusieurs gisements
économiquement exploitables.
Le présent protocole d’accord n’étant qu’un accord préliminaire, ce sont les accords
définitifs qui devront fixer la durée du projet.
51
EMK-Mn :
SIG Ltd :
3. Aspects techniques
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4. Aspects financiers
Le capital social et les apports des parties à la société seront précisés au moment de
la constitution de la société.
Il est entendu que dans le cas où l’Etat congolais exige ses parts tel que prévu dans
le Code Minier, celles-ci seront cédées par EMK-Mn.
5. Autres aspects
6. CONCLUSIONS
Présentation de la MIBA
55
BECEKA était une société belge régie par le droit congolais et qui avait exploité
pendant plus de 40 ans les dépôts diamantifères du Kasaï.
L’objet social tel que défini dans ses statuts consiste en la recherche des gisements
miniers, les études et l’exécution de tous les travaux d’exploitation minière,
l’obtention, l’achat, la cession, l’affermage et l’amodiation des mines, le travail de
métaux et l’exploitation de leurs dérivés.
1. Historique
Il s’agit, en fait, des gisements aurifères et ses substances associées ainsi que la
commercialisation de la production de l’Or et ses substances associées (argent,
platine …), provenant des gisements découverts ou à découvrir dans les périmètres
miniers de la MIBA.
2. Aspects juridiques
Aux fins des présentes, la MIBA a été représentée par Messieurs Gustave LUABEYA
TSHITALA et Cosmas SHUNGU TSHOFA, respectivement Président Administrateur
Délégué et Administrateur Directeur Général Adjoint.
La société ELEMENTAL MINERALS LTD a agi par le biais de sa filiale au Congo, BCM
CONGO EXPLORATION Sprl, qui est représentée par Messieurs J. BALONDO MOKFE
58
Les statuts de cette société n’étant pas produits, la Commission n’a pas su se
prononcer sur la qualité et l’effectivité des pouvoirs des personnes appelées à
engager ladite société.
4°. Eligibilité
MIBA :
Les deux parties conviennent qu’elles ne sont pas obligées d’échanger des
informations commerciales sensibles ou confidentielles en ce qui concerne leurs
activités stratégiques et opérationnelles respectives en dehors des zones des projets
sauf au cas où ceci est indispensable dans le cadre de la bonne conduite des
affaires de la nouvelle société.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Le protocole d’accord n’a pas prévu une quelconque disposition en rapport avec le
montant du capital social.
MIBA :
Cession à la nouvelle société des PE 385, 365 et 368
BCM CONEX :
Recherche des financements, dont le remboursement sera assuré par la Joint-
venture.
o MIBA : 40%
o BCM CONEX : 60% (article 13 du protocole d’accord).
5. Autres aspects
Aucune action à impact visible n’a été réalisée si ce n’est l’engagement des parties à
développer des projets à caractère social au profit des populations locales.
• Le Conseil de Gérance est composé de sept (7) membres dont quatre (4)
nommés par BCM CONEX et trois (3) par la MIBA. Il est présidé par un
représentant de la MIBA ;
• Le Comité de Gestion est composé de quatre (4) membres en raison de deux
(02) pour BCM CONEX et deux (2) pour la MIBA. Le Directeur Général est issu
de BCM CONEX et le Directeur Général Adjoint de la MIBA.
6. CONCLUSIONS
62
1. Historique
2. Aspects juridiques
Ce procès-verbal a été transmis aux Ministère des Mines et du Portefeuille qui ont
tous émis des avis favorables à la conclusion de ce partenariat.
S’étant saisi du dossier, l’ECOFIN a, également, donné son aval pour la conclusion
dudit protocole d’Accord.
4°. Eligibilité
MIBA :
• Faire en sorte que tous les droits et titres miniers relatifs aux zones des
projets restent valides, en vigueur et en cours de validité et non grevés d’un
passif, d’une obligation ou d’une charge quelconque ;
• Obtenir des autorités compétentes une attestation de libération de ses
obligations environnementales relatives à chacun des droits et titres de la
MIBA conformément à l’article 405 du Règlement Minier ;
• Céder à la Joint-venture les droits et titres visés à l’annexe II ainsi que
d’autres périmètres éventuels.
DE BEERS :
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
MIBA :
DE BEERS :
o MIBA : 49%
o DE BEERS : 51%
5. Autres aspects
Aucune action à impact social visible sur terrain. Cependant, les parties promettent
d’exécuter des programmes de développement social en faveur des communautés
locales.
Les parties conviennent que les travaux de recherches devraient démarrer au plus
tard dans les six (6) mois à dater de la conclusion des accords détaillés, la
construction de la première mine étant projetée dans les douze (12) mois à compter
de l’adoption par la JV de la résolution y afférente.
6. CONCLUSIONS
1. Historique
Les deux société ont créé une société commune sous la dénomination de la
MINIERE DU KASAI « MIKAS » Sprl.
Il est à noter que les gisements Kimberlitique et les substances minérales autres
que le diamant sont exclus du présent Protocole d’Accord.
2. Aspects juridiques
Il s’agit d’un contrat de création de société conclu entre la MIBA d’une part et les
sociétés NIJNE-LENSKOYE et I & L CANADA LIMITED d’autre part.
C’est ainsi que, lors de la réunion du Conseil des Ministres du 28 octobre 2005, le
gouvernement de la République a approuvé cet accord de partenariat.
Enfin, les Ministres des Mines et du Portefeuille ont approuvé chacun en ce qui le
concerne, cet Accord à travers un document qu’ils ont transmis à l’ECOFIN.
4°. Eligibilité
Les parties conviennent que l’exploitation de la 1ère mine devra être effective au plus
tard dans les deux (2) ans à dater de la communication de l’étude de faisabilité au
Conseil de Gérance de la nouvelle société.
Pour les gisements existants, les opérations d’exploitation minière doivent démarrer
au plus tard deux (2) ans après la signature du Protocole d’Accord.
L’article 30 du Protocole d’Accord déclare que l’entrée en vigueur est fixée à la date
de sa signature par toutes les parties c’est-à-dire le 23.11.2005 (01 décembre
2005).
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MIBA :
• Céder les droits et titres miniers à la nouvelle société (PE 442, 436, 433, 439,
448, 441, 431, 447, 444, 435, 440, 417, 445, 421, 438, 449 et 419) ;
• S’abstenir de négocier en toute circonstance avec une partie quelconque
autre que le partenaire au sujet de la recherche ou l’exploitation minière de
diamants dans la zone des projets.
NIJNE-LENSKOYE :
3. Aspects techniques
74
4. Aspects financiers
Le Protocole d’Accord est muet quant au montant du capital social mais l’article 11
se limite à déclarer que les partenaires s’engagent à financer tous les frais relatifs à
l’installation et à la gestion de la nouvelle société et tous les frais relatifs aux
recherches, études de faisabilité et l’exploitation minière de la nouvelle société.
MIBA :
NIJNE-LENSKOYE :
o MIBA : 50%
o NIJNE-LENSKOYE : 50%
La Commission n’a reçu aucune preuve de paiement des droits superficiaires, impôts
et taxes.
5. Autres aspects
• Conseil de Gérance composé de cinq (5) membres au total dont deux (2)
désignés par la MIBA et trois (3) par les partenaires ;
• Comité de Gestion : le Directeur Général sera proposé par les partenaires et
le Directeur Général Adjoint par la MIBA.
76
6. CONCLUSIONS
1. Historique
2. Aspects juridiques
Le partenariat entre la MIBA et DGIM Ltd est un contrat de société sous la forme
d’une société privée à responsabilité limitée.
Toutefois, en l’absence des statuts de la DGIM Ltd, la Commission n’a pas été en
mesure de se prononcer sur les pouvoirs des personnes qui ont engagé DIM Ltd
dans ce partenariat.
4°. Eligibilité
La SML Sprl est une société de droit congolais, ayant pour objet les activités
minières, et son siège établi en République Démocratique du Congo. Elle est donc
éligible aux droits miniers conformément à l’article 23 du Code Minier.
Ce protocole d’accord est entré en vigueur novembre 2005, date de sa signature par
les parties.
La SML Sprl a été constituée pour une durée indéterminée. Elle peut être dissoute
par décision de l’Assemblée Générale des associés délibérant dans les conditions
requises pour les modifications des statuts.
Obligations de la MIBA :
Mettre à la disposition de la joint-venture son savoir faire ainsi que ses compétences
et s’assurer que toutes ses concessions dans la zone des projets (y compris ses
présents et futurs droits d’exploration et d’exploitation minières, titres, permis et
autorisations à l’intérieur de cette zone des projets) seront cédées et transférées à
la joint-venture.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Le capital social de SML Sprl est fixé à 25.000.000 Fc (vingt cinq millions de francs
congolais) soit une somme équivalent à cinquante mille dollars (50.000 USD) à la
date de la formation.
o MIBA 49 %
o DGIM 51%
Il est à noter que le Protocole d’Accord du 17 novembre 2005 prévoyait à son article
3.1.2 que lorsque la joint-venture entrera dans la phase d’exploitation, la MIBA
procédera à la mutation en faveur de l’Etat de 5% des parts de la joint-venture à
partir de ses 49% d’actions, conformément aux dispositions de la loi n° 007/2002
du 11 juillet 2002 portant Code Minier. Après dilution, les parts sociales seront
réparties comme suit :
o DGIM 51%
o MIBA 44%
o Etat RDC 5%
Ce montant produit des intérêts suivant un taux à convenir et devra être remboursé
par la joint-venture sur les recettes générées par les ventes à partir du moment où
la phase d’exploitation sera opérationnelle.
DGIM Ltd doit aussi assurer le financement de toutes les opérations relatives à la
kimberlite et conclura tous les arrangements financiers, à des conditions
commerciales raisonnables, auxquelles les fonds seront prêtés directement par
DGIM Ltd ou par des tierces parties à la joint-venture, en vue de permettre à la
joint-venture de procéder au développement d’une telle kimberlite (un « prêt de
développement »).
Il est également prévu que tout prêt octroyé par DGIM Ltd doit porter intérêt aux
conditions qui seront convenues.
En ce qui concerne le remboursement des fonds, il a été convenu que les dividendes
de toute production de diamants par la joint-venture seront répartis comme suit,
jusqu’à l’épuisement du prêt d’actionnaires :
Il est aussi prévu le paiement de 205 USD (deux cent et cinq dollars américains) au
titre de bonus de signature que DGIM Ltd doit payer à la MIBA pour chaque
kilomètre carré de zones des projets.
82
A cet effet, la DGIM Ltd a transféré à la MIBA par plusieurs versements jusqu’à la
date du 06 octobre 2006, la somme globale de 3.281.646,14 USD à titre de bonus
de signature.
Il est à noter qu’en ce qui concerne la commercialisation, les parties ont convenu
que tous diamants produits par la joint-venture seront vendus directement à une
société affiliée à DGIM Ltd désignée à cet effet par DGIM Ltd.
Toutefois, l’article 9 de l’accord des associés du 06 octobre 2006 prévoit que DGIM
Ltd n’encourre aucune responsabilité ni aucune obligation de payer ou de faire un
quelconque versement relatif aux « droits superficiaires et autres droits »
concernant les droits et titres miniers pour la période précédant le 1er janvier 2004.
Le même article stipule que ni DGIM Ltd, ni SML n’encourront de responsabilité pour
le paiement des impôts,taxes, frais de détention, contributions sur la superficie, tous
autres droits et charges, tous frais et dépenses relatifs à la main d’œuvre et aux
autres services prestés et tous montants payables concernant toutes autres dettes,
responsabilités ou obligation (notamment de nature environnementale) concernant
la surface couverte par les droits et titres relatifs à la période précédant le transfert
de ces titres à SML et sera seule responsable pour les obligations concernant la
surface couverte par les droits et titres miniers relatifs à la période suivant le
transfert des droits et titres miniers à SML en application de l’acte de transfert.
5. Autres aspects
Dans tous les cas, des opérations minières devraient être effectuées conformément
aux délais prescrits par les articles 196 et 197 du Code Minier.
La société SML Sprl est dirigée par un Conseil de Gérance et un Comité de Gestion.
Le Conseil de Gérance administre la société et est composé de sept (7) gérants,
associés ou non, nommés par l’Assemblée Générale à raison de quatre gérants sur
base de la lise proposée par DGIM Ltd et trois autres gérants sur la base de la liste
proposée par la MIBA.
Le Comité de Gestion est constitué de quatre Directeurs dont deux proposés par
nomination par le Conseil de Gérance par DGIM Ltd et deux par la MIBA.
En ce qui concerne la surveillance des comptes de la société, celle-ci est assurée par
un Commissaire aux comptes certifié en République Démocratique du Congo,
nommé par l’Assemblée Générale des associés.
84
6. CONCLUSIONS
A cet effet, la Commission recommande d’identifier et d’évaluer les apports réels des
parties en vue de répartir équitablement les parts sociales.
1. Historique
2. Aspects juridiques
Les statuts de BHP Billiton Wolrd Exploration Inc n’ayant pas été versés à la
Commission, celle-ci était dans l’impossibilité de se prononcer sur la qualité de son
représentant.
87
4°. Eligibilité
Les parties ont convenu de créer une société privée à responsabilité limitée de droit
congolais pour exercer les droits miniers conformément à la l’article 23 du Code
Miner.
Obligations de la MIBA :
Pour la constitution de la joint-venture, BHP Billiton World Exploration Inc est tenu
de céder à la joint-venture des permis de recherche bien identifiés.
88
Ainsi, BHP Billiton World Exploration Inc est tenu de payer à la MIBA, un montant
égal à deux cent cinq dollars américains (USD 205) par kilomètre carré sur la
superficie totale couverte par le permis de recherche qui seront cédés par MIBA à la
joint-venture. Ce montant ne produira pas d’intérêts, et ne devra pas être
remboursé à BHP Billiton World Exploration Inc que ce soit par la MIBA ou par la
joint-venture.
BHP Billiton World Exploration Inc est aussi tenu de rembourser à MIBA les droits
superficiaires sur les nouveaux permis de recherche que MIBA a obtenu depuis le 1er
janvier 2005 et qui seront cédés à la joint-venture.
Ces droits représentent un montant de dollars américains trois mille sept cents dix
neuf et soixante dix neuf cents (USD 3.719,79). Les parties confirment que ce
paiement constitue un prêt d’associés BHP Billiton World Exploration Inc.
BHP Billiton World Exploration Inc doit payer à MIBA les montants suivants, entendu
que ces montants seront seulement dus au titre de la découverture de la première
kimberlite dans la zone du projet « Finder Fee » :
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Les parts sociales sont réparties en fonction de 51% pour BHP Billiton World
Exploration Inc et 49% pour MIBA.
Il est aussi prévu qu’en cas d’octroi de permis d’exploitation dans la zone du projet
au nom de la joint-venture pour l’exploitation d’un gisement de diamants dans cette
zone, et dans la mesure requise par le Code Minier, MIBA procédera au transfert de
5% du capital social de la joint-venture en faveur de l’Etat, étant entendu
expressément que ledit transfert diluera la participation de MIBA dans la joint-
venture d’un pourcentage correspondant.
Aucune preuve de paiement des droits superficiaires, impôts et taxes n’a été versée
à la Commission.
5. Autres aspects
Il est prévu qu’en cas de l’entrée de l’Etat dans la joint-venture soit en vertu de la
législation minière ou autrement, la MIBA réduirait le nombre de ses gérants afin
d’accéder à la demande de l’Etat.
Il est aussi prévu que le Président du Conseil de Gérance sera nommé sur la liste
des membres MIBA tandis que le Vice-président sera nommé sur la liste des
membres de BHP Billiton World Exploration Inc.
Le protocole d’accord avait prévu des étapes suivantes dans la réalisation des
objectifs :
6. CONCLUSIONS
La Commission estime, à cet effet, que ce partenariat est à renégocier (catégorie B).
92
1. Historique
Ce protocole d’accord porte sur la création d’une joint-venture sous la forme d’une
Sprl en vue de procéder aux opérations d’exploration et d’exploitation de gisements
diamantifères ainsi qu’à la commercialisation de la production du diamant provenant
des gisements alluvionnaires dans le périmètre minier convenu, aux projets sociaux,
et particulièrement à un projet agricole et à la construction d’une usine de taillerie
de diamants.
Pour concrétiser le projet, en date du 03 juillet 2006, furent notariés les statuts de
la société de joint-venture dénommée Société Minière de Diamant de Sankuru, en
sigle SMDS Sprl.
2. Aspects juridiques
A défaut des statuts de Indo Afrique Mining, la Commission n’a pu se prononcer sur
la qualité de la personne qui l’a représentée.
94
Indo Afrique Mining a été sélectionnée sur base d’un marché de gré à gré.
3° Autorisation de la tutelle
4° Eligibilité
La société de joint-venture dénommée SMDS est éligible aux droits miniers, étant
une société de droit congolais ayant son siège social en République Démocratique
du Congo et son objet portant sur les activités minières.
5° Entrée en vigueur
Aucune des parties ne fera une déclaration publique concernant les affaires de la
nouvelle société sans l’accord préalable du Conseil de Gérance de la nouvelle
société.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Le capital social est fixé à l’équivalent en francs congolais de 50.000 USD soit
22.000.000 Fc (vingt-deux millions de francs congolais) et est représenté par 1.000
(mille) parts sociales égales d’une valeur de 50 USD ou 22.000 Fc ; chacune
donnant droit à 1/1000ème de l’avoir social.
Faute de temps, la Commission n’a pas pu vérifier auprès des services compétents
si la société est en règle par rapport aux droits superficiaires, impôts et taxes.
5. Autres aspects
• Pour les nouveaux gisements issus des permis de recherche, les opérations
devront être effectives au plus tard dans les 2 ans à dater de la
communication de l’étude de faisabilité ;
• Pour les gisements existants au plus tard dans 2 ans après la création de la
nouvelle société ;
• Dans tous les cas, les parties feront de commun accord tout ce qui est
raisonnablement acceptable pour la réalisation des opérations minières dans
les délais prescrits par le Code Minier.
97
6. CONCLUSIONS
A cet effet, la Commission estime que ce contrat est à renégocier (catégorie B).
98
Introduction
L’Okimo est une entreprise publique à caractère industriel et commercial, créée par
Ordonnance-Loi n° 66-419 du 15 juillet 1966.
Son siège social est situé à Bambu, territoire de Djugu, District de l’Ituri dans la
Province Orientale.
1. AGK
2. MWANA AFRICA
3. TANGOLD
4. KIBALI GOLD
5. BORGAKIM MINING
6. BLUE ROSE
7. RAMBI Sprl
8. ASSISTANCE TECHNIQUE FINANCIERE
9. GORUMBWA MINING Sprl
100
1. Historique
En application de cette convention minière (article 5), il a été créé une Société par
Action à Responsabilité Limitée dénommée KILOMOTO MINING INTERNATIONAL,
en abrégé KIMIN. Celle-ci a signé avec OKIMO en date du 10 octobre 1991 un
contrat d’amodiation (article 10 de la convention).
Cette autorisation sera retirée plus tard par arrêté ministériel n° 0065/CAB-MINES
du 04 septembre 1997 car, malgré le délai accordé à KIMIN, cette dernière n’a pas
tenu ses promesses.
Extraordinaire statuant dans les conditions de l’article 22 des Statuts (Cfr Procès-
Verbal n° de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 22 décembre 1998).
2. Aspects juridiques
A cet effet, OKIMO s’est engagé à mettre à la disposition de KIMIN l’ensemble des
droits, biens, exploitation minière et installations industrielles, administratives et
sociales en vue d’une amodiation dans l’ex concession 40 (environ 2000 Km²).
La Commission déplore le fait que l’OKIMO ait été engagé dans ce contrat
d’amodiation par une seule personne, dont l’identité n’est par ailleurs pas révélée,
en violation des dispositions de l’article 20 de la Loi n° 78-002 du 06 janvier 1978
104
sur les entreprises publiques. En effet, cet article dispose que tous les actes
engageant l’entreprise publique, autres que ceux relevant de la gestion des affaires
courantes, sont signés par deux Administrateurs dont le Président du Conseil
d’Administration ou son remplaçant et l’Administrateur-Délégué Général.
La Commission estime par ailleurs que le fait que l’identité des personnes ayant
engagé KIMIN ne soit pas connue pose également problème car il ne lui a pas été
possible de confirmer la validité de leurs signatures.
Il ressort des éléments versés à la Commission que AGK est une société de droit
congolais, constituée conformément au Décret du 23 juin 1960 sur les sociétés
commerciales. Elle a son siège social en République Démocratique du Congo et a
pour objet les activités minières.
La Commission relève, à cet égard, que cette société avait réuni les conditions
d’éligibilité aux droits miniers conformément aux articles 7 point b et 35 alinéa 2 de
l’Ordonnance-Loi n° 81-013 du 02 avril 1981 portant Législation Générale sur les
Mines et les Hydrocarbures.
105
3. Aspects techniques
La Commission a constaté que KIMIN n’a pas effectué des travaux sur terrain. En
revanche, AGK a commencé les travaux de recherche à partir du mois de janvier
2007. Selon les informations parvenues à la Commission, ce retard est dû à
l’insécurité qui a prévalu dans le District de l’Ituri.
4. Aspects Financiers
Cette mise à disposition constitue un apport en nature par OKIMO à KIMIN évalué à
dollars américains quatre millions (USD 4.000.000).
La Commission constate que cet apport n’a pas été repris dans le contrat
d’amodiation.
Les parties ont convenu, sur pied de l’article 7 précité, qu’à la création de KIMIN, le
capital social sera réparti comme suit :
o 51% à l’OKIMO
o 32% à MINDEV & Associés
o 10% à l’ORGAMAN
o 7% à la SFI
L’OKIMO a souscrit et libéré toutes les actions en mettant la zone amodiée et ses
dépendances à la disposition de KIMIN.
Les autres partenaires ont déclaré avoir libéré les actions à concurrence de 20%
chacun. Mais, la Commission n’a pas pu trouver des éléments pouvant prouver le
versement des sommes relatives à cette libération, surtout que MINDEV et Associés
sont mal connus d’OKIMO.
o 13,78% à l’OKIMO
o 86,22% à l’AGK
En outre, la délégation générale a précisé que les 13,78% de l’OKIMO ne sont pas
diluables, ce qui est un avantage considérable pour l’OKIMO étant donné que cette
participation n’appelle pas des débours pour celui en cas d’augmentation du capital
de la AGK.
N’ayant pas été aux affaires au moment des faits, la délégation générale de l’OKIMO
a déclaré ne pas être en mesure de voir la Commission se référer aux anciens
mandataires de cette entreprise pour des plus amples informations.
Il convient de noter, au chapitre des droits superficiaires annuels par carré prévus
par le Code minier et sous les réserves d’usage que l’exécution de ce contrat
d’amodiation intervient pendant que l’OKIMO avait sollicité et obtenu des autorités
compétentes l’agrément du cas de force majeure sus évoqué, à savoir l’insécurité
généralisée dans le district de l’ITURI, dans la Province Orientale.
Pour la Commission, AGK reconnaît par là avoir poursuivi à exécuter ses obligations
sur terrain, avant même que le cas de force majeure ne soit levé.
Ceci est d’autant plus vrai que le loyer d’amodiation, en dépit de l’existence du cas
de force majeure, a continué à être versé.
A cet effet, il devrait être demandé au Cadastre Minier d’établir des notes de débit y
afférentes pour paiement. Un tableau récapitulatif du manque à gagner devra être
établi, à ce sujet, par ce service public.
L’un des critères d’appréciation des contrats sous examen a consisté, pour la
Commission, à s’assurer que les joint-ventures sont en règle vis-à-vis des services
fiscaux et des autres régies financières. Cette démarche n’a pas pu être effectuée à
l’étape actuelle de la revisitation des contrats. La Commission espère que lors des
phases suivantes de ce processus, le Gouvernement y veillera.
La Commission note que le contrat est muet sur la clause sociale, c'est-à-dire
l’obligation incombant à l’amodiataire de réaliser des actions à caractère social en
faveur de la population locale, celle qui vit dans les lieux où se déroulent les
activités minières.
La sous-commission a aussi noté que AGK entretient des contacts permanents avec
le « FORUM » regroupant différentes tribus (autochtones ou non), les confessions
religieuses, les associations féminines, des jeunes, la FEC et les exploitants
artisanaux.
110
Dans le cas d’espèce, étant donné que le contrat d’amodiation OKIMO-AGK porte
sur la concession 40 qui est couverte par la convention minière du 25 août 1990,
l’AGK est tenue par ces obligations.
La Commission estime toutefois, au regard de ces faiblesses ainsi que des points
relevés ci haut, que les observations et recommandations suivantes devraient être
prises en compte par le Gouvernement dans le cadre du dossier AGK:
1. Historique
En date du 09 juin 2004, OKIMO et MWANA AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD ont
signé un contrat d’amodiation portant sur la concession n° 39, située dans la partie
Est de la Province Orientale, en vue d’aider l’amodiant OKIMO à envisager la relance
de ses opérations minières en profitant des capacités financières et techniques dont
dispose l’amodiataire pour réaliser les travaux de prospection, de recherche et
d’exploitation susceptibles de mettre en valeur des gisements contenus dans la
concession susnommée. Il s’agit de la mine de Zani, ses installations industrielles et
dépendances immobilières et énergétiques.
Aux fins de conclure, l’OKIMO a été représenté par Messieurs Cosma WILUNGULA
BALONGELWA et Henri MUTOMBO KALUBI, respectivement Directeur Général et
Directeur Général Adjoint et MWANA AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD par Monsieur
KALAA MPINGA, Directeur Général dûment mandaté.
Le loyer mensuel est fixé à dollars américains trente cinq mille (USD 35.000). Il sera
revu à la hausse chaque fois que les réserves certifiées d’un gisement donnent lieu
à un projet d’exploitation. Ces modifications porteront sur des critères ayant une
influence sur l’exploitation, à savoir la teneur en Or du minerai, la taille, la qualité
des réserves et le prix de l’Or.
115
2. Aspects juridiques
Il s’agit d’un contrat d’amodiation conclu en date du 09 juin 2004 entre l’OKIMO,
entreprise publique, et MWANA AFRICA HOLDINGS (PTY) et ce, conformément aux
prescrits de l’article 177 du Code Minier.
Ce contrat d’amodiation porte sur la concession n° 39, droit minier qui appartenait à
BARRICK GOLD CORPORATION et en vertu de la convention minière du
31/01/1998.
Quant à MWANA AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD, société privée de droit sud-africain,
elle a été représentée par Monsieur KALAA MPINGA, Directeur Général d’une société
en formation mais mandaté par MWANA AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD.
Aucune indication n’a été fournie par OKIMO en ce qui concerne l’autorisation de la
tutelle à conclure ce partenariat.
116
3. Aspects techniques
Lors de la descente sur site, la sous-commission ad hoc a constaté que ces travaux
ont commencé en retard, particulièrement les travaux de prospection et recherche
qui n’ont démarré que fin avril 2007. Les responsables de MWANA AFRICA ont
évoqué les raisons ci-après pour justifier cette situation:
• l’exploration du filon ;
• le forage de 24 trous d’une profondeur de 136,60 m pour évaluer la structure
minéralogique.
Les premiers échantillons ont été expédiés, le 31 mai 2007, au Laboratoire Mwanza
(en Tanzanie).
Par ailleurs, il convient de noter que la Concession 39 est divisée en dix (10)
périmètres et couvre une superficie de 2.930 km².
4. Aspects financiers
Invitée à fournir des explications sur cette répartition déséquilibrée du capital social,
la délégation générale de l’OKIMO a soutenu que les 20% non diluables réservés à
l’OKIMO constituent une faveur, car l’OKIMO n’a pas des fonds à apporter au capital
social. Pour la Commission, cette affirmation est discutable pour plusieurs raisons,
notamment le fait que l’exploitation minière n’est pas déterminée par des
sentiments mais par des intérêts économiques.
Sur pieds de l’article 3 du contrat, MWANA AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD s’est
engagé à verser à l’OKIMO un loyer mensuel de dollars américains trente cinq mille
(USD 35.000) et ce, pendant toute la durée de l’exploration.
118
Toutefois, les parties ont convenu que ce montant sera revu chaque fois que les
réserves certifiées d’un gisement donnent lieu à un projet d’exploitation. Cette
révision aura comme critères de base, notamment la teneur en or du minerai, la
taille, la qualité des réserves ainsi que le prix de l’or sur le marché.
Interrogé sur la modicité de la somme de dollars américains trente cinq par mois
(USD 35.000/moisé) du loyer d’amodiation, l’OKIMO soutiendra devant les membres
de la Commission qu’il s’agissait d’un taux fixé de façon forfaitaire.
Tenant compte du rapport de la mission effectuée sur terrain par les membres de la
Commission de Ré visitation des Contrats Miniers qui confirment que MWANA
AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD a entrepris ses activités en retard (fin avril 2007) et
ce, pour diverses raisons évoquées ci-haut, il y a lieu de considérer qu’elle ne peut
être soumise au paiement des droits superficiaires qu’à partir de la date du début
effectif des activités.
Comme évoqué plus haut, l’un des critères d’appréciation des contrats sous examen
a consisté, pour la Commission, à s’assurer que les joint-ventures sont en règle vis-
à-vis des services fiscaux et des autres régies financières. Cette démarche n’a pas
pu être effectuée à l’étape actuelle de la revisitation des contrats. La Commission
espère que lors des phases suivantes de ce processus, le Gouvernement y veillera.
119
5. Autres aspects
Cependant, la mission dépêchée sur terrain note, avec satisfaction, que MWANA
AFRICA HOLDINGS (PTY) LTD est totalement soutenue par les populations locales à
cause de ses réalisations à caractère social, notamment la réhabilitation de certains
tronçons de l’axe ARU-ALINGBA, la construction des ponts, la réhabilitation du camp
des travailleurs et de l’artère principale de la chefferie ainsi que du site de captage
d’eau et de quelques bâtiments publics, l’embauche de la main d’œuvre locale avec
comme conséquence le relèvement du niveau de vie des populations locales .
L’article 2 du contrat indique tout simplement que l’amodiation est accordée pour
une durée correspondant à la période de validité de la concession 39, y compris
celle de ses renouvellements ou de tout autre titre qui s’y substituerait, en
120
TANGOLD
122
TANGOLD
1. Historique
En date du 11 juillet 2005, OKIMO a signé avec KIBALI GOLD SPRL un contrat
d’amodiation ayant pour objet de permettre à celle-ci de disposer d’une partie des
droits miniers détenus par OKIMO au titre de la concession 38.
Il s’agit d’un contrat d’amodiation conclu entre OKIMO et KIBALI GOLD SPRL en
date du 11 juillet 2005 avec effet rétroactif au 9 juillet 2004.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Le contrat d’amodiation est muet sur les apports des parties dans la Société à créer.
4.2. Participation au capital social
L’article 15 du contrat indique que le capital social sera reparti comme suit :
Interrogées au sujet de cette répartition, les deux parties au contrat n’ont fournis
aucune justification fondée sur les paramètres rationnels.
Les deux parties ont convenu (article 14 du contrat) que le loyer annuel de
l’amodiation est fixé forfaitairement à dollars américains quatre cent vingt milles
(USD 420.000) durant toute la période de la phase de prospection et recherche.
Toutefois, les parties pourront revoir ce loyer chaque fois que les travaux de
prospection et de recherche auront certifié l’existence des réserves
économiquement exploitables.
La Commission constate que ces droits superficiaires n’ont jamais été payés par la
société KIBALI GOLD qui déclare ne pas avoir les notes de débit à cet effet. Or, les
droits superficiaires sont portables par le titulaire, qui doit réclamer au CAMI les
notes de débit y relatives.
Comme évoqué plus haut, l’un des critères d’appréciation des contrats sous examen
a consisté, pour la Commission, à s’assurer que les joint-ventures sont en règle vis-
à-vis des services fiscaux et des autres régies financières. Cette démarche n’a pas
pu être effectuée à l’étape actuelle de la revisitation des contrats. La Commission
espère que lors des phases suivantes de ce processus, le Gouvernement y veillera.
5. Autres aspects
La Commission n’a pas pu récolter des éléments sur différents autres aspects du
contrat sous examen. Il s’agit des aspects social et environnemental ainsi que du
chronogramme d’exécution du projet.
Au terme de l’examen du contrat KIBALI GOLD dont l’étude de faisabilité est en voie
de finalisation, la Commission recommande ce qui suit :
• Identifier et évaluer les apports réels des parties dans la JV à créer en vue
de repartir équitablement les parts sociales ;
• Exiger du partenaire le paiement des droits superficiaires du fait de
l’exécution du contrat depuis août 2003 ;
• Revoir à la hausse le loyer d’amodiation ;
• Obliger les partenaires à créer la JV aussitôt l’étude de faisabilité terminée ;
127
1. Historique
C’est ainsi qu’il a sollicité et obtenu un prêt de dollars américains un million deux
cent mille (USD 1.200.000) auprès de ORGAMAN. A la suite d’un avenant signé
entre les parties, ce prêt fut amené à dollars américains quatre millions (USD
4.000.000).
Étant donné qu’OKIMO n’a pas remboursé la créance dans les délais prévus, les
intérêts ont commencé à courir au point où la dette atteignit le montant de dollars
américains vingt trois millions quatre cent quatre-vingt un mille six cent quatre-vingt
quatre (USD 23.481.684) à la date du 31 décembre 2002.
C’est dans ce contexte que les parties ont considéré que la formule de la joint-
venture était la seule qui pouvait permettre d’une part à OKIMO de relancer ses
activités dans la concession 38 et d’autre part à ORGAMAN de récupérer sa créance.
130
N’étant pas spécialisé dans le secteur minier, ORGAMAN a été contraint par le
Gouvernement de recourir à une entreprise minière de renommée internationale
pour constituer un consortium pouvant entrer en partenariat avec OKIMO.
2. Aspects juridiques
En effet, au lieu d’être nommés par Arrêté Ministériel, ces personnes l’ont été par
simple lettre du Ministre de Portefeuille.
Le Code Minier pose en son article 179 alinéa 1er le principe de l’éligibilité de
l’amodiataire aux droits miniers.
Au vu des statuts, il appert que BORGAKIM est éligible aux droits miniers
conformément à l’article 23 du Code Minier en ce que BORGAKIM est une société de
droit congolais ayant son siège social et administratif en République Démocratique
du Congo et son objet social porte sur les activités minières.
132
3. Aspects techniques
L’étude de préfaisabilité a été finalisée en octobre 2006. Selon cette étude, le coût
global du projet est estimé à dollars américains trois cent cinquante millions (USD
350.000.000).
Les réserves confirmées sont de 18,53 millions d’onces (environs 600 tonnes d’or)
pour une valeur de dollars américains douze milliards (USD 12.000.000.000).
4. Aspects financiers
Selon l’article 5 des statuts de BORGAKIM, le capital social de la société est fixé à
Francs congolais quatre cent quatre vingt-dix millions (490.000.000 Fc).
Le contrat d’amodiation est muet sur les apports des parties dans la société à créer.
Mais, conformément au Protocole d’Accord du 31 mars 1998 (article 4.1), l’apport
initial des parties se présente comme suit :
Interrogés à ce sujet, les mandataires de l’OKIMO ont déclaré que les 30% des
parts revenant à l’OKIMO constituent « une faveur que le consortium a offerte à ce
dernier qui n’a rien apporté au capital social, car BORGAKIM a entrepris des travaux
sur un terrain vide ».
En outre, les mandataires signalent que selon les accords intervenus entre parties
les 30% de l’OKIMO ne sont pas diluables, ce qui est un avantage considérable pour
l’OKIMO étant donné que cette participation n’appelle pas des débours de sa part en
cas d’augmentation du capital social de la société.
134
Ils ont également relevé que les 30% revenant à OKIMO cadrent parfaitement avec
la politique gouvernementale de l’époque, laquelle avait fixé le taux de 20% en cas
de participation de l’Etat ou des ses entreprises au capital d’une société minière de
Joint-venture (voir Procès Verbal de la réunion mixte ayant regroupé les Délégués
de l’OKIMO et du consortium Orgaman-Caledonnia du 31 mars 1998).
C’est cette politique qui a été matérialisée dans le protocole d’Accord du 31 mars
1998.
La Commission récuse pour sa part l’explication selon laquelle BORGAKIM aurait fait
une faveur à OKIMO, partant du fait que cette société a reçu d’OKIMO un « terrain
vide ». En effet, la plupart des projets miniers portent sur des terrains nus en
surface, avec toutefois pour option de découvrir des gisements souterrains ou
affleurants. Même en cas de projets portant sur des remblais ou des rejets, la thèse
de « l’humanitaire minier » est difficilement soutenable dans le monde des affaires.
Les mandataires de l’OKIMO ont également relevé que BORGAKIM MINING SPRL
s’est acquittée de cette obligation.
Il sied de relever que les preuves de paiement de ce loyer d’amodiation n’ont pas
été versées à la Commission.
A ce jour, la Commission note que ces droits superficiaires annuels n’ont pas encore
été payés.
BORGAKIM justifie le non paiement de ces droits superficiaires par le fait que
jusqu’à présent les notes de débit ne lui ont pas été transmises. La Commission
relève à cet égard que c’est à BORGAKIM de réclamer ces notes à OKIMO qui lui-
même doit les réclamer au CAMI.
La Commission n’a pas pu s’assurer, auprès des services fiscaux et des autres régies
financières, que BORGAKIM est en règle vis-à-vis d’eux. Elle espère que lors des
phases suivantes du processus de revisitation des contrats miniers, le
Gouvernement y veillera.
Il s’agit notamment de :
6.
BLUE ROSE
139
BLUE ROSE
1. Historique
2. Aspects juridiques
Du côté de BLUE ROSE, Messieurs ZWELAKHE SILULU et DOUW VAN DER MRWE
VILJOEN ont représenté Monsieur Apollinaire YONGA, Gérant initial par procuration.
Etant une société de droit congolais, ayant son siège social et administratif en
République Démocratique du Congo, son objet social portant sur les activités
minières, BLUE ROSE est éligible aux droits miniers au regard de ses statuts et ce,
conformément aux articles 23 et 179 du Code Minier.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Les apports de chacune des parties n’ont pas été clairement définis dans le contrat.
La Commission n’a pas pu s’assurer, auprès des services fiscaux et des autres régies
financières, que BLUE ROSE est en règle vis-à-vis d’eux. Elle espère que lors des
phases suivantes du processus de revisitation des contrats miniers, le
Gouvernement y veillera.
5. Autres aspects
La Commission n’a pas pu récolter des éléments sur les aspects sociaux du contrat
sous examen.
142
Au terme de l’examen du contrat BLUE ROSE, dont l’étude de faisabilité est en voie
de finalisation, la Commission recommande ce qui suit :
• Identifier et évaluer les apports réels des parties dans la JV à créer en vue
de repartir équitablement les parts sociales ;
• Exiger du partenaire le paiement des droits superficiaires du fait de
l’exécution du contrat depuis août 2003 ;
• Revoir à la hausse le loyer d’amodiation ;
• Obliger les partenaires à créer la JV aussitôt l’étude de faisabilité terminée ;
• Préciser les coordonnées géographiques ;
• Exiger l’enregistrement du contrat d’amodiation conformément au Code
Minier ;
143
RAMBI
145
RAMBI
1. Contexte
Le contexte du partenariat entre OKIMO et RAMBI reste le même que celui entre
OKIMO-BORGAKIM.
2. Aspects juridiques
La Commission relève qu’il faudrait se reporter, ici aussi, sur les observations émises
plus haut dans la même rubrique à propos du contrat OKIMO-BORGAKIM. Ces
observations sont valables, mutatis mutandis, au contrat OKIMO-RAMBI.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
Aux termes de l’article 15 du contrat, RAMBI MINING SPRL s’est engagée dès sa
prise de décision d’exploiter un ou plusieurs gisements contenus dans le périmètre
amodié, d’ouvrir son capital social à OKIMO dans les conditions et proportions ci-
après :
o RAMBI MINING SPRL : 80%
o OKIMO : 20%
Les commentaires en rapport avec cette disproportion dans la répartition des parts
sociales à l’occasion de l’examen du contrat OKIMO-BORGAKIM valent également
pour le contrat RAMBI.
L’article 14 du contrat prévoit que RAMBI MINING SPRL versera à OKIMO un loyer
annuel équivalent à dollars américains quatre cent vingt mille (USD 420.000/an) dès
la présentation par RAMBI MINING SPRL à OKIMO d’une étude de faisabilité dans
un délai ne dépassant pas 12 mois.
La Commission constate que les parties n’ont pas prévu la date à partir de laquelle
le délai de 12 mois commence à courir : est-ce à partir du 11 juillet 2005, date de la
signature du contrat ou du 09 juillet 2004, date à laquelle le contrat a commencé à
produire ses effets.
ce jour. Cependant, interrogés à ce sujet, les mandataires de l’OKIMO ont fait savoir
à la Commission que la société RAMBI MINING SPRL a versé ses loyers
d’amodiation.
Les droits superficiaires n’ont pas été acquittés, ni par l’OKIMO, ni par l’amodiataire.
La Commission n’a pas pu s’assurer, auprès des services fiscaux et des autres régies
financières, que RAMBI MINING SPRL est en règle vis-à-vis d’eux. Elle espère que
lors des phases suivantes du processus de revisitation des contrats miniers, le
Gouvernement y veillera.
5. Autres aspects
La Commission n’a pas pu récolter des éléments sur l’impact social du contrat sous
examen.
• Accord des parties (PV du 7 octobre 2006/ Memo du 17 oct 2006) sur la
résiliation du contrat ;
• Contrat à résilier;
• Exiger le paiement des arriérés des loyers d’amodiation ;
• Exiger le paiement des droits superficiaires depuis 2003.
149
8.
CONTRAT D’ASSISTANCE
TECHNIQUE ET FINANCIERE
« ATF »
150
1. Historique
o La mine de DURBA ;
o L’usine de broyage de DURBA ;
o La centrale hydroélectrique de N’ZORO.
Ce contrat devait amener l’OKIMO à relancer ses activités de production des mines
d’or dans la concession 38 en vue de remplir ses obligations socio-économiques.
2. Aspects juridiques
En effet, au lieu d’être nommés par Arrêté Ministériel, ces personnes l’ont été par
simple lettre du Ministre de Portefeuille.
L’ATF a été conclu pour une durée indéterminée alors qu’il aurait dû être limité dans
le temps en fonction de l’exécution des travaux et du paiement du montant de la
rémunération des dépenses effectuées par BORGAKIM MINING SPRL conformément
à l’article 4.
3. Aspects techniques
BORGAKIM avance les raisons ci-après pour justifier cette inexécution du contrat
dans son chef:
4. Aspects financiers
9.
1. Historique
2. Aspects juridiques
En effet, au lieu d’être nommés par Arrêté Ministériel, ces personnes l’ont été par
simple lettre du Ministre de Portefeuille.
L’acte constitutif de GORUMBWA MINING SPRL a été notarié le 10 mai 2005 alors
que ce contrat a été signé le 11 juillet 2005 avec effet rétroactif à la date du 9 juillet
2004.
157
3. Aspects techniques
De ce fait, les parties devraient être en mesure d’évaluer les réserves. Or à ce jour,
l’étude de faisabilité n’a jamais été produite.
4. Aspects financiers
En effet, l’article 16 dudit contrat dispose que les avances d’associés originels de
GORUMBWA MINING SPRL ou des tiers au bénéfice de GORUMBA MINING SPRL
pour financer l’exploration, le développement et les opérations du projet seront
traitées comme des prêts et remboursées en priorité par la production.
Il en découle que les associés originels de GORUMBWA MINING SPRL vont se faire
rembourser tout en restant majoritaire dans la société.
En définitive, ils n’auront rien apporté à l’institution de la société alors qu’ils vont
continuer à percevoir 70% des dividendes et à garder le contrôle de la société.
158
La répartition de 70% et de 30% des parts sociales ne repose sur aucun critère
rationnel, dans la mesure où le capital social n’est pas connu, et encore que l’apport
de l’OKIMO n’a pas fait l’objet d’évaluation. Par ailleurs, à ce jour, le coût des
travaux réalisés par BORGAKIM MINING SPRL en exécution de l’article 4 du contrat
d’assistance technique et financière n’est pas connu, alors qu’il était prévu qu’en
rémunération des investissements qui seraient réalisés par BORGAKIM, les parties
devraient répartir la production à raison de 30% pour OKIMO et 70% pour
BORGAKIM MINING SPRL. En principe, jusqu’à l’apurement de la dette de l’OKIMO
vis-à-vis de BORGAKIM, dans GORUMBWA, cette répartition devient une clé pour le
capital social. En conséquence, le prélèvement de 70% par BORGAKIM ou son
substitut va continuer au delà du paiement de la créance.
Le loyer d’amodiation est fixé à dollars américains quatre cent vingt milles an (USD
420.000/an) soit dollars américains trente cinq milles par mois (USD 35.000/mois).
159
La Commission n’a pas pu s’assurer, auprès des services fiscaux et des autres régies
financières, que GORUMBWA MINING est en règle vis-à-vis d’eux. Elle espère que
lors des phases suivantes du processus de revisitation des contrats miniers, le
Gouvernement y veillera.
5. Autres aspects
La Commission n’a pas pu récolter des éléments sur différents autres aspects du
contrat sous examen. Il s’agit des aspects social et environnemental ainsi que du
chronogramme d’exécution du projet.
• Identifier et évaluer les apports réels des parties dans la JV à créer en vue
de repartir équitablement les parts sociales ;
• Exiger du partenaire le paiement des droits superficiaires du fait de
l’exécution du contrat depuis août 2003 ;
• Revoir à la hausse le loyer d’amodiation ;
• Obliger les partenaires à créer la JV aussitôt l’étude de faisabilité terminée ;
• Préciser les coordonnées géographiques ;
• Exiger l’enregistrement du contrat d’amodiation conformément au Code
Minier ;
• Exiger, en cas de création de la JV, le paiement de pas de porte et de
royalties sur le chiffre d’affaire.
160
10.
MEMORANDUM DU
17 OCTOBRE 2006 ET PROTOCOLE
D’ACCORD DU 03 NOVEMBRE 2006
161
MEMORANDUM DU
17 OCTOBRE 2006 ET PROTOCOLE D’ACCORD
DU 03 NOVEMBRE 2006
Plusieurs séances de travail ont eu lieu, à l’issue desquelles, les parties ont signé un
mémorandum sanctionnant la fin des négociations entre OKIMO et MOTO
GOLDMINES LTD/BORGAKIM SPRL.
Ce protocole d’accord comprend des points qui devront apparaître dans le contrat
d’amodiation unique.
Les deux parties ont convenu de consolider les périmètres incluant les ressources
aurifères courantes et couvrant une superficie totale d’environ 2.350 km².
Cette consolidation concerne les zones couvertes par les contrats BORGAKIM,
GORUMBWA, KIBALI, BLUE ROSE et partiellement RAMBI et ATF (Assistance
Technique et Financière) dont la proximité des sites des gisements (moins d’un
kilomètre) et la concentration ainsi que le chevauchement et l’alignement des
formations géologiques encaissant les ressources minéralisées ne peuvent permettre
162
Ce qui justifierait la fusion des contrats d’amodiation en faveur d’un contrat unique
pour le périmètre consolidé.
Le loyer d’amodiation
Le loyer d’amodiation pour le périmètre consolidé est revu et sera porté à dollars
américains trois cent cinquante mille par mois (USD 350.000/mois) jusqu’au
commencement de la production, payable en cash dès la signature du contrat
d’amodiation unique.
Certaines clauses du contrat ATF pour la zone non incluse dans le périmètre
consolidé seront révisées dans les principaux termes suivants :
La dette sera ainsi effacée des livres d’OKIMO dès la signature de l’Accord tripartite
OKIMO – MOTO GOLDMINES/BORGAKIM – ORGAMAN qui consacrera ce rachat.
11.
Tous les contrats d’amodiation liant l’OKIMO à ses partenaires sur la partie de la
concession 38 ont pour objet de permettre à ces sociétés de jouir d’une partie des
droits miniers détenus par OKIMO aux fins d’entreprendre les travaux de sondage
géologique, exploiter les gisements des substances minérales, disposer en toute
propriété et liberté des produits finis extraits de ces gisements.
La concession 38 faisant l’objet de ces contrats a été validée par Arrêté Ministériel
n° 001/CAB/MINES-HYDRO/01/2003 du 25 janvier 2003 conformément aux
dispositions de l’article 337 du Code Minier.
Il s’en suit qu’entre le 19 juin 2003 et le 15 mars 2006, aucun travail de sondage ne
pouvait être effectué sur le terrain et donc aucun contrat d’amodiation ne pouvait
être signé sans que la décision de l’agrément du cas de force majeure dans laquelle
il se trouvait ne soit levée.
Il apparaît clairement que l’objet de ces contrats devient sans fondement eu égard
au cas de force majeure invoqué et accordé à OKIMO.
A la lecture de ces contrats d’amodiation, il est prévu entre autre, la création d’une
société de Joint-venture qui devra précéder à l’exploitation en cas de découverte
d’un gisement économiquement exploitable, l’amodiation étant un contrat de
location, elle ne peut pas prévoir une disposition sur la création d’une Société.
Il est important de signaler qu’en vertu de ces contrats, les mandataires ont
entrepris des travaux au moment où OKIMO avait sollicité et obtenu l’agrément au
cas de force majeure.
Or, aux termes de l’article 297 du Code Minier, la force majeure empêche le titulaire
du droit minier d’exécuter en tout ou en partie ses obligations. En principe, pendant
cette période aucune activité ne devait avoir lieu sur terrain.
La Commission pense que de la même manière que les loyers d’amodiation ont été
versés à OKIMO par la société BORGAKIM, cette dernière est astreinte au paiement
des droits superficiaires à compter de la date du 10 mai 2003 (effet rétroactif).
A l’issue d’un échange des vues, les représentants de BORGAKIM ont accepté le
principe du paiement des droits superficiaires conformément à l’article 14 du contrat
et ce, après discussions entre l’Etat et l’OKIMO.
167
Présentation de la SAKIMA
En 1902 et 1920, des missions de prospection signalèrent de l’or dans les gîtes
défritiques dans la Province du Kivu. C’est la Compagnie Minière des Grands Lacs
(MGL) qui fut la première à débuter l’extraction du minerai d’or en 1932.
Six secteurs d’exploitation se retrouvent dans cet accord au profit de quatre sociétés
minières dont MINERGA, MILUBA, BEGIKAMINES et KORETAIN.
Les associés prospèrent une restructuration qui donna lieu à la SAKIMA (Société
Aurifère du Kivu Maniema). Celle-ci se substitue à la SOMINKI en 1977.
Le 29 juillet 1998, deux décrets portant respectivement les n° 101, 102 abrogèrent
le décret autorisant la création de la SAKIMA et celui approuvant la convention
minière signée le 12 février 1997 entre celle-ci et la République du Zaïre.
Par décret n° 103 du 29 juillet 1998, il fut autorisé la création de la Société Minière
du Congo (SOMICO) avec l’Etat comme seul actionnaire.
Aux termes de cet accord, il est accepté, entre parties, de céder des concessions
aurifères à Banro, tandis que l’Etat récupérait la SAKIMA avec des concessions
stanifères.
171
1
CONTRAT D’AMODIATION ENTRE LA
SAKIMA ET LA GENERALE DES MINES
AU CONGO « GEMICO »
172
1. Historique
Les parties ont signé quelques mois après un avenant pour une autre amodiation
des concessions 54, 84, 104 et 168.
Toutes ces concessions ont été exploitées par l’ex-SOMINKI et sont localisées
précisément à TSHAMAKA, NTUFIA, SAULIA, ONA-KASESE, BILU KAMABEA et
KAMPENE dans la Province du Maniema.
2. Aspects juridiques
Par ailleurs, en ce qui concerne l’avenant, les deux parties prévoient que la
soumission de cet avenant à la double tutelle n’est pas suspensive quant à son
début d’exécution.
4°. Eligibilité
La GEMICO étant une société de droit congolais ayant pour objet les activités
minières, elle est, par conséquent, éligible aux droits miniers.
Pour la SAKIMA :
Quant à GEMICO, l’obligation principale est le paiement des loyers d’amodiation, des
droits superficiaires, impôts, taxes et autres redevances à l’Etat. GEMICO doit, en
outre, procéder :
3. Aspects techniques
Il ressort des informations reçues que la GEMICO est opérationnelle sur terrain, et
qu’elle est en phase de prospection et sondage pour la confirmation des réserves.
1. Aspects financiers
Le loyer d’amodiation fixé par les parties est de l’ordre de dollars américains sept
mille cinq cent (USD 7.500) par mois par concession ou périmètre minier.
1. Autres aspects
Par rapport aux actions sociales, il y a lieu de noter que la GEMICO prévoit de
réaliser certaines actions à impact visible. Mais à ce stade, rien n’est encore réalisé.
6. CONCLUSIONS
• L’avenant porte sur les concessions minières en lieu et place des PE qui en
découlent ;
• La rémunération des droits miniers amodiés est fixée forfaitairement à 7.500
USD par mois et par permis d’exploitation, sans étude de faisabilité.
• que le partenaire est présent sur terrain avec début des travaux ;
• qu’il y a enregistrement du contrat au CAMI ;
• d’identifier et d’évaluer les réserves en vue de revoir à la hausse le taux de la
rémunération des droits miniers amodiés ;
• que les concessions minières reprises dans l’avenant, ont déjà été
transformées et mises en conformité ;
• d’exiger le paiement de royalties sur le chiffre d’affaires.
2
CONTRAT D’AMODIATION ENTRE
LA SAKIMA ET COCOMINING Sprl
177
1. Historique
Depuis lors, COCO MINING qui a obtenu cette concession n’a pu commencer les
travaux à cause de la présence des bandes armées..
2. Aspects juridiques
4°. Eligibilité
A défaut des statuts de COCO MINING, la Commission ne s’est pas prononcée sur
l’éligibilité de cette entreprise.
3. Aspects techniques
Il n’y a aucune activité sur terrain. La Commission n’a aucune information sur le
chronogramme d’activités de COCO MINING.
4. Aspects financiers
Le loyer d’amodiation.
Selon SAKIMA, son partenaire COCO MINING ne paie pas régulièrement le loyer
d’amodiation.
5. Autres aspects
Aucune action sociale à impact visible n’est réalisée par COCO MINING.
6. CONCLUSIONS
1. Historique
2. Aspects juridiques
Le partenariat Groupe Minier Bangandula a été sélectionné sur la base d’un marché
de gré à gré.
Le Ministre des Mines et celui du Portefeuille ont marqué leur approbation à ladite
amodiation en apposant leurs signatures au bas du contrat.
4°. Eligibilité
N’ayant pas eu accès aux statuts du Groupe Minier Bangandula, la Commission n’a
pu se prononcer sur l’éligibilité de ladite société.
L’article 18 du contrat prévoit qu’il est conclu pour une durée indéterminée prenant
cours à la date de la signature, soit le 17 mars 2006.
3. Aspects techniques
Par ailleurs, la SAKIMA relève que le Groupe Minier Bangandula s’occupe maintenant
de l’achat de la production des artisanaux.
Aucun chronogramme n’a été déposé à la SAKIMA. Les parties avaient prévue une
disposition selon laquelle, le contrat pouvait tomber caduque six (06) mois après sa
signature s’il ne connaît pas un début d’exécution.
4. Aspects financiers
183
5. Autres aspects
Sur le plan social, la société GMB n’a réalisé aucune activité sociale à impact visible.
Par ailleurs, la Commission n’a reçu du Groupe Minier Bangandula aucune preuve de
protection de l’environnement.
6. CONCLUSIONS
4
CONTRAT DE PARTENARIAT ET DE
GESTION DE SAKIMA PAR CENTRAL
AFRICAN RESOURCES Sprl
185
1. Historique
Depuis la signature de ce contrat, CAR n’a pas commencé à financer les opérations
de management tel que prévu au dernier point de l’article 2 du contrat.
2. Aspects juridiques
Le présent contrat est un contrat de gestion signé entre les deux parties, le
partenaire amenant le financement et la SAKIMA mettant les droits miniers à la
disposition du partenariat, avec droit de préemption reconnu au partenaire CAR en
cas d’ouverture du capital social de la SAKIMA aux tiers.
SAKIMA a été représentée par son Président du Comité de Gestion Provisoire et son
chargé des questions juridiques.
186
Pour la SAKIMA :
Pour CAR :
La Commission relève que CAR n’a pas rempli son obligation d’exécuter les
opérations de management.
3. Aspects techniques
A ce jour, CAR n’a réalisé aucune activité sur terrain ; Ce qui a poussé SAKIMA a
renoncé à ce partenariat.
4. Autres aspects
N’ayant jamais été sur terrain dans le cadre de ce partenariat, CAR n’a réalisé
aucune action à caractère social. Il en est de même de l’aspect environnemental ;
CAR n’a versé à la Commission aucune preuve de protection de l’environnement.
5. CONCLUSIONS
1. Historique
Après avoir signé cet accord préliminaire, le partenaire n’a réalisé aucun
engagement pris dans le cadre de ce partenariat.
2. Aspects juridiques
4°. Eligibilité
L’article 2 du protocole d’accord prévoit la création par les deux parties d’une
société de joint-venture sous la forme d’une SARL. Cette société n’a pas été créée.
SOL :
SAKIMA :
La Commission a constaté que la société SOL n’a pas rempli ses obligations.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
o SAKIMA : 25%
o S.O.L. : 75%
5. Autres aspects
6. CONCLUSIONS
6
CONTRAT D’AMODIATION ENTRE LA
SAKIMA ET LA SOCIETE D.F.S.A.
MINING CONGO
193
1. Historique
Cependant, depuis la signature du contrat, aucune activité n’a été entreprise par
l’amodiataire.
2. Aspects juridiques
D.M.C est une société de droit congolais, donc éligible aux droits miniers
conformément à l’article 23 du Code Minier.
Les articles 4 et 12 du contrat énumèrent les obligations des parties, comme suit :
Pour SAKIMA :
• déposer la demande d’inscription du contrat d’amodiation au CAMI en vue de
l’enregistrement dudit contrat ;
• réserver à l’amodiataire l’exclusivité de l’exploitation dans les carrés amodiés
et à prendre les mesures qui s’imposent pour ne pas entraver le bon
déroulement des travaux d’exploitation entrepris par l’amodiataire ;
• mettre à disposition les infrastructures, l’entrepôt de relais à Kindu.
Pour DMC :
195
4. Aspects financiers
Des informations reçues de la SAKIMA, DMC n’a jamais payé ni les loyers
d’amodiation ni les droits superficiaires.
5. Autres aspects
Rien n’est réalisé sur terrain par rapport aux actions sociales et par rapport aux
obligations environnementales.
6. CONCLUSIONS
Présentation de l’Entreprise
La SODIMICO était une société par action à responsabilité limitée dont la création a
été autorisée par ordonnace-loi n° 69/001 du 03 janvier 1969.
Son capital social était réparti entre les actionnaires japonais (8%) et l’Etat
congolais (20%).
En 1983, les partenaires japonais se sont retirés de la SODIMICO. Il s’en est suivi la
signature, le 10 juin 1983, d’une convention de cession des actions des japonais au
profit de l’Etat congolais.
Pour faire fonctionnaire l’entreprise, l’Etat l’a placée sous la gestion des tiers
désignés par lui. Il s’agit de :
La société canadienne PHILIPS BARRAT KAISER (PBK) de 1983 à 1987 (contrat de
gestion) ;
La GECAMINES, de 1987 à 2000 (lettre des Ministres des Mines et du Portefeuille
sur décision du Conseil des Ministres).
1. Historique
Les deux parties s’étaient engagées, si les résultats de l’étude de faisabilité étaient
positifs, dans les six à neuf mois prévus pour sa finalisation, à créer une société de
joint-venture.
2. Aspects juridiques
3° Autorisation de la tutelle
4° Eligibilité
MMK est une société de droit congolais dont l’objet social porte sur les activités
minières (art. 3 des statuts). Elle est, par conséquent, éligible aux droits miniers
(art. 23 du Code Minier).
202
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
203
Le capital social est fixé à francs congolais cent et cinq millions (Fc 105.000.000).
La répartition des actions se présente comme suit :
Actuellement, les associés du Groupe FORREST ont cédé 75% des parts de MMK à
la société COPPER RESOURCES COMPANY, CRC en sigle, dans laquelle ils détiennent
45% du capital social, et 5% des parts de MMK à la société METOREX. Ainsi, la
nouvelle répartition du capital social de MMK se présente comme suit :
75% CRC
20% SODIMICO
5% METOREX.
Les statuts relèvent que l’énumération de l’apport de SODIMICO n’est faite qu’à titre
sommaire.
Ce qui signifie que MMK pourrait disposer d’autres biens de la SODIMICO non cités
dans les statuts.
Les associés du Groupe FORREST (EGMF, GFIA, NBLIA, AGRIFFOD, GFI et GGF)
apportent les financements nécessaires pour le développement harmonieux de la
société MMK.
La Commission note que les apports des partenaires de SODIMICO n’ont pas été
clairement définis et quantifiés.
Il y a lieu de signaler que les actifs de la SODIMICO ont été évalués à 16.000.000
USD. Selon la Commission, cette évaluation n’a pas été dans les conditions de
crédibilité.
5. Autres aspects
6. CONCLUSIONS
2
208
CONTRAT D’AMODIATION
ENTRE LA SODIMICO ET KGHM
CONGO Sprl
1. Historique
En date du 06 janvier 1997, l’avenant n°1 a été signé aux termes duquel KGHM a
été subrogé dans les droits et obligation relatifs à l’exploitation de la mine de KIMPE
jusqu’à la profondeur de 30 mètres.
Puis intervint le même jour, la signature d’un autre accord entre SODIMICO et
COLMET aux termes duquel il est reconnu à SODIMICO un excédant de 16.960
tonnes de cuivre qui lui sont dus.
Mais, KGHM déclare n’avoir jamais été mis au courant de cet accord qu’elle
considère comme secret et qui, de ce fait, ne l’engage pas.
Enfin, le 23 mai 2004 fut signé entre la SODIMICO et KGHM Congo SPRL un contrat
d’amodiation sur 800 m de longueur, 200 m de largeur et 50 m de profondeur du
gisement de KIMPE. Ce contrat d’amodiation connu deux avenants, celui du 17 avril
2005 et du15 mars 2006.
Selon SODIMICO, son partenaire lui a versé pour achat des minerais in situ un
montant total de dollars américains quatorze millions quatre cent cinquante mille
(USD 14.450.000).
2. Aspects juridiques
Initialement, il s’agissait d’un contrat de vente des minerais in situ qui s’est plus tard
transformé en contrat d’amodiation.
La Commission n’ayant pas reçu les statuts de KGHM Congo SPRL, n’a pas pu se
prononcer sur le pouvoir de Monsieur Marcin HAJDUKEWICZ.
Actuellement, les parties sont régies par le contrat d’amodiation et ses avenants.
En réalité, cette amodiation est un contrat apparent qui couvre la vente des
minerais non extraits intervenue antérieurement.
Conformément à l’article 3 du Code Minier, l’Etat est l’unique propriétaire des gîtes,
des substances minérales y compris des gîtes artificiels, des eaux souterraines et les
gîtes géothermiques se trouvant sur la surface du sol ou dans les cours d’eau du
territoire national.
Il s’en suit que la SODIMICO a vendu des biens qui appartiennent à l’Etat.
3. Aspects techniques
Selon KGHM Congo SPRL, l’étude de faisabilité est un document confidentiel qui ne
pouvait être présenté à la SODIMICO d’autant qu’au regard du contrat qui lie les
deux (02) parties, il n’y a aucune exigence pour cela, celles-ci n’étant pas en Joint-
venture.
211
A la date du 16 novembre 1998, sur les 800 m concernés par le partenariat, les
réserves étaient estimées à :
5.800 tonnes de Co métal ;
4.200 tonnes de Cu métal.
En effet, comme signalé ci-haut, SODIMICO et COLMET ont signé un accord en date
du 18 janvier 2003 reconnaissant à SODIMICO le droit à un excédant de 16.960
tonnes de cuivre ; excédant que KGHM ne reconnaît pas alors qu’elle a été subrogé
aux droits et obligations de COLMET (avenant n°1).
Le partenariat prévoyait la construction d’une unité métallurgique pour le traitement
des minerais extraits. Ce qui n’a jamais été fait.
A ce jour, aucune activité en rapport avec l’extraction des minerais n’est réalisé sur
le site KGHM ; cette société se livre aux activités de sous traitance des matériels
importés dans le cadre du projet.
4. Aspects financiers
Le montant du loyer d’amodiation est de dollars américains cinq milles par mois
(USD 5.000/mois).
En ce qui concerne le paiement des droits superficiaires, KGHM affirme que ces
droits sont payés chaque année et ce à partir de 2005. Ce paiement porte sur tout
le PE n° 251 alors qu’elle n’occupe qu’une petite partie de ce P.E. Aucune preuve
212
5. Autres aspects
6. CONCLUSIONS
1. Contexte de ce partenariat
Les parties ont convenu que les frais de location sont fixés selon la quantité stockée
y compris la station de carburant avec toutes les citernes dont la capacité totale de
2.000 mètres-cube (M3).
Il était aussi convenu que MUYAFA SPRL donnerait la somme de 30.000 USD (trente
mille dollars US) à titre de paiement anticipatif avant le début de stockage de son
produit.
Par ailleurs, alors que ce contrat a été signé pour une durée de 5 (cinq) ans
renouvelables, MUYAFA SPRL n’a stocké de carburant dans ces citernes qu’une
seule fois. Il y a eu donc gel des citernes avec comme conséquences, le risque de
corrosion et de perforation.
2. CONCLUSIONS
1. Historique
218
Aux termes de l’article 2 du contrat de partenariat, les deux parties ont manifesté la
volonté de créer une société commune ayant la forme d’une société privée à
responsabilité limitée.
2. Aspects juridiques
Il s’agit d’un contrat de partenariat qui annonce la constitution d’une société privée
à responsabilité limitée dont le nom n’était pas encore connu.
Ainsi, Monsieur l’Administrateur Délégué Général devrait signer cet acte avec le
Président du Conseil d’Administration de la SODIMICO.
Quant à la société WESTERN MINING, elle a été représentée par Monsieur MIN GUO
WEI, son Vice-Président. Suite à l’indisponibilité des statuts de la société WESTERN
MINING SPRL, la Commission n’a pas pu apprécier la qualité de son représentant.
219
WESTERN MINING a été sélectionnée sur base d’un marché de gré à gré.
3° Autorisation de la tutelle
La Commission n’a pas obtenu les preuves de l’autorisation de la tutelle quant à ce.
4°. Eligibilité
Le contrat de partenariat prévoit la constitution par les deux parties d’une société
privée à responsabilité limitée à qui la SODIMICO devait céder tous ses droits et
titres miniers sur la mine de KIMPE SUD-NORD et INTERMEDIAIRE.
Cette société n’a jamais été constituée.
La Commission relève qu’en tant que société de droits chinois, WESTERN MINING
n’est pas éligible aux droits miniers pour effectuer les opérations d’exploitation de la
mine sus évoquée.
Selon l’article 2, le contrat de partenariat est conclu pour une durée indéterminée.
SODIMICO :
• céder à la nouvelle société tousses droits et titres sur la mine de KIMPE SUD-
NORD et INTERMEDIAIRE ;
220
WESTERN MINIG :
• effectuer les opérations d’exploitation à la partie de la mine KIMPE SUD-NORD
et INTERMEDIAIRE, en fournissant les équipements appropriés en nombre et
qualités suffisants ;
• financer les opérations d’exploitation, en payant tous les frais administratifs et
ceux liés à l’activité minière proprement dite y compris la main d’œuvre qui
soit essentiellement SODIMICO ;
• prendre en compte les engagements sociaux des travailleurs engagés au sein
de la nouvelle société à capitaux mixtes après 6 (six) mois d’exploitation, au
regard des performances réalisées par celle-ci.
3. Aspects techniques
La Commission constate que la société WESTERN MINING n’a jamais réalisé les
opérations d’exploitation de la mine de KIMPE SUD-NORD et INTEMEDIAIRE.
4. Aspects financiers
Le contrat de partenariat est muet sur le capital social de la société à créer entre la
SODIMICO et WESTER MINING. Ce contrat est également muet sur la répartition
du capital social.
5. CONCLUSIONS
CONTRAT DE COLLABORATION
ENTRE LA SODIMICO ET LONG
FEIL MINING Sprl
223
1. Historique
2. Aspects juridiques
Il s’agit d’un contrat de vente des minerais in situ conclu entre la SODIMICO et
LONG FEI MINING SPRL.
3. Aspects techniques
4. Aspects financiers
La Commission note que dans le contrat de vente, LONG FEI MINING s’est engagée
à payer à la SODIMICO la somme de dollars américains quatre millions (USD
4.000.000) pour 1,1 millions de tonnes des minerais vendus, contenant 45.670
tonnes de cuivre métal.
224
La SODIMICO relève que LONG FEI MINING accuse un retard de non payement de
six mois de loyer d’amodiation soit 12.000 USD (douze mille dollars américains) à
raison de 2.000 USD (deux mille dollars américains).
Aucune preuve de paiement de droits superficiaires annuels, impôts et taxes n’a été
versée à la Commission.
5. Autres aspects
6. CONCLUSIONS
Aussi, la Commission recommande la résiliation de tous les contrats liant les parties.
225
CONTRAT DE COLLABORATION
ENTRE LA SODIMICO ET
SOCOMIE/PGM
226
Historique
2. Aspects juridiques
Il s’agit d’un contrat d’entreprise ayant pour objet l’implantation par PGM dans les
installations de la SODIMICO d’un à deux fours électriques dont le premier devrait
être opérationnel dès le 15 mai 2004.
Il était aussi prévu la construction par PGM d’une usine hydro métallurgique.
2.2. Validité du contrat
Le contrat initial a été signé, pour le compte de la SOCOMIE, par Monsieur Charles T
BROWN, son Président, tandis que dans l’avenant, la société AFRICAN PGM
PROCESSING a été représentée par FRANK SHANG, son Administrateur Gérant
fondé de pouvoirs.
Les statuts de ces deux sociétés n’ayant pas été transmis à la Commission, celle-ci
n’a pas été en mesure d’apprécier les pouvoirs des personnes qui ont engagé ces
sociétés dans ce contrat.
3. CONCLUSIONS
Fait à Kinshasa, le
Pour la Commission,