REMERCIEMENTS

La dette de la reconnaissance est celle qu’on arrive pas à payé totalement, pourtant c’est celle
dont nous voudrions nous acquitter à travers les lignes qui suivent.

Nous tenons à remercier Professeur Muntokole Gaspard, pour l’occasion qui nous a été offerte
par l’élaboration d’un projet, ce qui contribue à l’initiation des apprenants que nous sommes à un
esprit entrepreneurial.

INTRODUCTION

Dans le souci de rallier à la théorie, il nous a été demandé d’élaborer un projet, ce qui
devra nous initier à l’esprit entrepreneurial.

L’agriculture traditionnelle peut contribuer à réduire la pollution de plusieurs manières. Cet

état de choses est rendu possible par l’utilisation de produits chimiques de synthèse. Ces produits
chimiques peuvent être émis dans l’air lors de leur application ou se trouver dans l’eau lorsqu’ils sont
utilisés en excès.

En outre, l’agriculture traditionnelle peut impliquer des méthodes de culture moins

intensives. Cela peut permettre aux plantes de mieux se développer et de produire de fruits et
légumes de meilleure qualité. Par exemple, les techniques de jardinage biologique permettent de
favoriser la croissance de plantes et de produire les aliments de qualité.

C’est dans ce sens que notre projet agricole s’avère important en utilisant des techniques
biologiques qui limitent l’utilisation des produits chimiques. Nous utiliserons également des
méthodes de productions agricoles basées sur la permaculture pour créer un écosystème qui favorise
la biodiversité et la production durable.

En fin, les méthodes de culture de l’agriculture traditionnelle favorisent la conservation des

ressources naturelles comme l’eau et le sol.

Hormis l’introduction et la conclusion, ce présent travail est subdiviser en deux parties :

- La partie rédactionnelle ;
- La partie financière.

Différences entre machine et matériel agricole

Les machines et le matériel agricole s’utilisent de manière interchangeable. Les machines sont
chargées de retourner ou dégager le sol, de semer et de défricher. Le matériel agricole, quant à lui,
sert au travail du sol, au désherbage, à la pulvérisation et la fertilisation.

Dans une troisième catégorie, on peut citer les outils. Ils aident à creuser, charger la terre, déterrer
les racines, arracher les mauvaises herbes, forer le sol…

Les machines agricoles et leur utilité

En agriculture, on trouve de nombreuses variétés de machines et de matériel permettant
d’augmenter la productivité d’une exploitation. Leurs fonctions sont multiples : aérer la terre,
éliminer les mauvaises herbes, semer… Les machines agricoles les plus utilisées – et certainement les
plus utiles dans les travaux des champs – sont les suivantes :

- Le tracteur

Le tracteur est sans aucun doute la machine la plus utilisée dans une exploitation. Il peut être à roues
ou à chaînes.

Le tracteur à chaines – ou chenilles – permet une meilleure stabilité dans les champs. Il est conçu
pour se déplacer facilement sur le sol et offre une puissance de traction permettant d’effectuer de
grandes tâches agricoles, même sur des terrains gorgés d’eau.

Le tracteur à roues peut se déplacer sur les routes et roule à une vitesse supérieure au tracteur à
chaînes.

-La moissonneuse-batteuse

La moissonneuse-batteuse est une machine agricole dotée d’un peigne de coupe pour couper les
plantes céréalières mûres et d’un long râteau qui passe devant la machine et tourne sur un axe
horizontal.

- Motoculteur

C’est une machine à un seul essieu, actionnée par un guidon. Le motoculteur est polyvalent, selon les
nombreuses gammes qui ont été développées. C’est la machine idéale pour petites exploitations,
bien qu’il puisse également être utilisé sur des parcelles relativement grandes lorsqu’il est doté d’un
siège conducteur.

Les différents types de matériels agricoles

Le matériel agricole regroupe un ensemble d’outils destinés à sillonner, pulvériser et fertiliser le sol.

- charrue

La charrue est un matériel agricole destiné à ouvrir des sillons dans le sol. Elle est composée d’une
lame, d’un soc, d’un versoir, d’un talon, d’un lit, d’un gouvernail et d’un manche, qui servent à
couper et à niveler le sol, à maintenir les pièces de la charrue, à fixer la traction et à servir de
poignée.
-Presse à balles

La fonction de la presse à balle est de faire des bottes de paille, de céréales et d’autres herbes
fourragères.

-Semoir et épandeur d’engrais

Ce sont deux matériels agricoles développés pour planter les semences et distribuer les engrais et les
fertilisants plus facilement et plus rapidement.

L’épandeur d’engrais est composé de trois parties principales : la trémie (réservoir d’engrais), le tube
de descente d’engrais et le distributeur d'engrais.

- La herse

Ce matériel agricole est utilisé pour briser et émietter les mottes de terre. La herse est composée
d’un cadre, qui peut être en bois ou en métal, des dents et de l’attelage qui le relie au tracteur.

ANALYSE DIAGNOSTIQUE

L’analyse diagnostique nous a permis de présenter nos forces, faiblesses ainsi que les opportunités
et menaces de l’environnement auquel nous allons évoluer.

Forces :

- Un personnel qualifié ;

- Satisfaction des clients ;

-Bonne culture d’entreprise ;

- Meilleure qualité des produits ;

- Notoriété

Faiblesses :

- Ressources financières limitées ;

- Fonds propres à apporter

Opportunités :

- Forte hausse de la demande ;

- Croissance du marché ;
- Appréciation de nouveaux besoins.
Menaces :
- Apparition des concurrents puissants ;
- Réglementation défavorable ;
- Concentration de la clientèle.
 ARBRE A PROBLÈME

Notre projet dans le domaine agricole à Kalemie a été motivé partant du constat selon lequel nous
assistons à une hausse de prix de légumes pendant la saison sèche expliquée par la diminution des
produits agricoles qui à comme conséquence la crise alimentaire causée par l’appauvrissement des
sols en utilisant des engrais chimiques, pénurie en eau, et la destruction des récoltes par de
criquets.

- Solutions
a) Équipée la ferme en eau suffisante ;
b) L’utilisation d’organismes auxiliaires ;
c) Laisser pousser certaines plantes adventices dans le champs ou le remplacer un couvert
végétal adapté ;
d) Lutte biologique par utilisation des prédateurs ;
e) Lutte biologique par utilisation de parasitoïdes ;
f) Lutte biologique par utilisation des méthodes culturales ;
g) Lutte biologique par utilisation de la résistance variétale ;
h) Lutte biologique par utilisation d’insecticides botaniques ;
i) Lutte biologique par utilisation de méthodes physique ;
j) Lutte biologique par utilisation de micro-organique.
- L’agriculture « biologique », c’est quoi ?
L’agriculture biologique est un mode de production de denrées végétales et animales basé
sur la gestion rationnelle du sol, dans le respect des cycles biologiques et de l’environnement
pour une production de qualité et non polluante.

Elle se fonde sur un certain nombre de principes et de pratiques qui incluent :

a) La rotation des cultures, fondement même d’une utilisation efficace des ressources
du sol
L’utilisation d’engrais vert, de compostage, de lutte biologique intégrée ;
b) L’interdiction des organismes génétiquement modifiés ;
c) Le choix d’espèces végétales et animales adaptées aux conditions locales ;
d) L’élevage en plein air et en libre parcours et l’alimentation des animaux d’élevage avec des
aliments d’origine biologique.

Le choix de conversion, pourquoi ?

POURQUOI CHOISIR L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE ?
Les principales raisons qui amènent les producteurs à opter pour l’agriculture biologique sont
leurs préoccupations concernant la durabilité de leurs activités. L’agriculture conventionnelle
est en effet une grande source de pollution de l’eau et de dégradation du sol ce qui entraine,
à long terme, une baisse de productivité.

LE MARCHÉ EST-IL PORTEUR ?

L’agriculture biologique offre de nombreuses possibilités commerciales. Le marché des
aliments biologiques est en constante croissance à l’échelle mondiale depuis quinze ans.

LES EXPLOITATIONS BIOLOGIQUES SONT-ELLES RENTABLES ?

Les rendements des cultures biologiques varient selon les pratiques mises en œuvre. Le
rendement des cultures biologiques pourra être inférieur, mais il s’accroîtra après trois à cinq
 années. Par ailleurs, les produits bio sont souvent vendus plus chers que ceux issus de
l’agriculture conventionnelle.

- Que signifie la mention « certifié biologique » ?

Un produit est dit « certifié biologique » si un organisme de certification confirme qu’il a été
produit selon les normes de production biologique. Un producteur désireux d’obtenir cette
certification doit en faire la demande auprès d’un organisme de certification et demander la
tenue d’une inspection indépendante de sa ferme pour confirmer qu’il respecte les normes
de production biologique sur son exploitation. Les produits des exploitations biologiques
certifiées portent une étiquette qui témoigne de cette qualité.
Exemple de systèmes de certification biologique de l’UE, de la USDA-NOP (États-Unis), du
CCN (Canada) ou de tout autre système de certification biologique.

PARTIE FINANCIÈRE
Le ‹‹ Groupe Érudits 2 SARL›› capitalisera sur ses forces et les opportunités du marché
agricole. L’entreprise cherchera aussi à remédier aux faiblesses, et à se protéger des
menaces qui peuvent porter préjudice à sa croissance.
- RENTABILITE
La création de notre entreprise demandera un grand investissement initial en commençant
par le recrutement et la formation de ses travailleurs dans le domaine investi. L’entreprise
sera très vite rentable, néanmoins le résultat de sa première année sera un peu négatif par
rapport aux attentes vu que ça sera l’année de lancement.
Les coûts de situe principalement dans la rémunération des employés, l’acquisition des
outils agricoles, construction de dépôts de stockage et camions de livraison, l’acquisition des
terrains d’exploitation et l’autorisation ainsi que le louage de certains engins agricoles.
- SATISFACTION DE CLIENTS
La satisfaction de clients est une priorité pour notre entreprise. En effet, en cherchant à se
positionner comme référence dans la production des produits agricoles, le groupe Érudits 2
SARL se doit d’apporter une qualité de service à ses clients.
- PÉNÉTRATION D’UN NOUVEAU MARCHÉ
Sur le long terme, nos produits ne serons pas seulement consommés que localement, nous
espérons pouvoir le vendre aussi en dehors de la ville de Kalemie.
- PRIX
Le prix se négociera à 1500fc le KG de nos produits ( légumes et épices) .

- CHIFFRE D’AFFAIRES
Pour la première année nous aurons un chiffre d’affaires inférieur aux coûts engagés. A la
deuxième année notre entreprise cherchera a augmenté son chiffre d’affaires notamment
par l’acquisition de nouvelles terres d’exploitation .
- LE CAPITAL
Pour démarrer les activités, le ‹‹ Groupe Érudits 2 SARL›› aura besoin de 560.000.000 FC, la
somme qu’il espère obtenir en forme d’apport par ses membres du conseil d’administration.
Les prévisions de charges :
a) Salaire : les membres du conseil d’administration aurons 400$/ Mois, soit
400$×12×14 : 134.400.000 en FC ;
b) Les ingénieurs agronomes : 300$/Mois, soit 300$×2×12 : 14.400.000 en FC ;
 c) L’équipe dirigée par les et les livreurs : aurons 200$/Mois, soit 200$×12×35 :
168.000.000 en FC ;
d) Acquisition du terrain d’exploitation : 300.000Fc/ hectares, soit 300.000fc× 15 :
4.500.000 FC ;
e) Construction de dépôts : 15.000.000 FC ;
f) Camions de transport : 70.000.000 FC ;
g) Construction du bâtiment administratif : 20.000.000 FC ;
h) L’acquisition des outils agricoles ( houe, bêches, machettes….) : 5.000.000FC ;
i) 2ha Choux ( 15 boîtes graines × 20.000 FC/ Boîte) : 300.000 FC ;
j) 2ha Amarante ( 15 boîtes × 20.000F/boîte) : 300.000 FC ;
k) 1ha Kilanga ( 10 boîtes × 20.000FC/ boîte) : 200.000 FC ;
l) 1ha les courges ( 10 boîtes graines × 20.000FC/boîte) : 200.000FC ;
m) 3ha Haricots ( 15 seaux × 8.000FC/ Seau) : 120.000FC ;
n) 1ha Tomates ( 12 boîtes × 20.000 FC) : 240.000FC ;
o) 1 ha Oignons ( 12 boîtes × 20.000FC/ boîte) : 240.000FC ;
p) 1ha Poivrons ( 12 boîtes graines × 20.000FC/ boîte) : 240.000FC ;
q) 1ha Gombo ( 12 boîtes graines × 20.000 FC/ boîte) : 240.000 FC ;
r) 1ha Céleri ( 12 boîtes graines × 20.000 FC/boîte) : 240.000 FC ;
s) Louage de l’engin de dessouchage : 13H × 200$/ H : 5.200.000 en FC ;
t) Louage du Tracteur de labours : 13H × 100$/ H : 2.600.000 en FC ;
u) La Herse : 40$/H × 13H : 1.040.000 en FC ;
v) Carburant pour les engins : 1.500.000. FC.

TOTAL GÉNÉRAL : 443.220.000 FC.

- TOTAL POUR LES VENTES

Voici les prévisions de calcul de chiffres d’affaires pour la première année :
1) . Choux 13 T : 19.500.000 FC ;
2) . Amarante 10T :15.000.000 FC ;
3) . Kilanga 5 T : 7.500.000 FC ;
4) Feuilles de courges 5 T : 7.500.000 FC ;
5) Tomates 12 T : 18.000.000 FC ;
6) Oignons 11 T : 16.500.000 FC ;
7) Poivrons 6 T : 9.000.000 FC ;
8) Haricots 17 T : 25.500.000 FC ;
9) Gombo 9T : 13.500.000FC ;
10) Céleri 6 T : 9.000.000 FC.

Formule appliquée : 1000kg × 1500FC/prix

RÉSULTAT : PRODUITS – CHARGES

157.500.000-443.220.000 = - 285.720.000 FC

Ce résultat négatif s’explique par les coûts engagés lors du lancement de nos activités,
la deuxième année nous comptons augmenté nos produits agricoles ainsi que les terres à cultivées.

CONCLUSION
 En conclusion, l’agriculture traditionnelle peut inclure des pratiques de jardinage biologique,
comme la fertilisation naturelle et la lutte biologique contre les ravageurs. Nous sommes convaincus
que ce projet est réalisable du fait que le secteur agricole est au cœur des économies étatiques,
constitue un réel réserve d’emploi.

Il est important de noter que la pollution causée par l’agriculture dépend de nombreux
facteurs. Il s’agit par exemple des méthodes de culture utilisées et des intrants chimiques utilisés.
Cependant, en général, l’agriculture traditionnelle peut être considéré comme moins polluante que
l’agriculture industrielle.

Enfin, elle contribue à la préservation de la biodiversité en pratiquant des méthodes de culture

respectueuses de l’environnement .