Droit Penal Des Affaires

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 19

DROIT PENAL DES AFFAIRES

Examen : études de cas, droit au cours


But du droit pénal :
- Définir les valeurs essentielles de la société : droit de propriété, droit à
l’image, droit à la liberté (kidnapping,…), respect de son corps (=intégrité
physique ; agression sexuelle, …)
- Protéger les citoyens contre l’arbitraire et les abus de pouvoir,
- Réprimer les atteintes aux valeurs essentielles de la société
- Prévenir le passage à l’acte et la récidive
Procédure pénale a pour objet la règlementation du procès pénal. Elle détermine tout
d’abord l’organisation et la compétence des différentes juridictions appelées à
trancher les procès répressifs (juridictions répressives).
Le respect des procédures pénales est parfois plus important que de condamner un
coupable :
- Si on ne respecte pas les règles de procédure pénale, la justice et le droit
n’auraient pas de sens
Pourquoi le non-respect des règles peut permettre d’innocenter un coupable ?
- Si la garde à vue a duré trop longtemps, les aveux qu’il y a eu sont nuls et le
coupable peut donc être déclaré innocent
Grands droits du pénal :
- Droit au silence
- Présomption d’innocence
- Droit à la défense : avocat commis d’office
- Droit à l’information : Accès au dossier mais pas dès la garde à vue
- Droit au jugement : juge(s)
Article préliminaire au Code pénal :
1. La procédure pénale doit être équitable et contradictoire et préserver l'équilibre
des droits des parties.
- Elle doit garantir la séparation des autorités chargées de l'action publique et des
autorités de jugement.
- Les personnes se trouvant dans des conditions semblables et poursuivies pour les
mêmes infractions doivent être jugées selon les mêmes règles.
2. L'autorité judiciaire veille à l'information et à la garantie des droits des victimes au
cours de toute procédure pénale.
3. Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa
culpabilité n'a pas été établie. Les atteintes à sa présomption d'innocence sont
prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi.
- Elle a le droit d'être informée des charges retenues contre elle et d'être
assistée d'un défenseur.
- On ne doit pas porter atteinte à la dignité de la personne lors de la procédure
pénale, toutes les mesures contraignantes (gav, interdiction de fréquenter
certains lieux, etc) doivent être décidées par l’autorité judiciaire et dans des
limites.
- Les mesures prises pendant la procédure pénale ne doivent pas atteindre la
vie privée des accusés (fouiller dans le téléphone, etc.), sauf dans des
circonstances particulières où cela est nécessaire à la manifestation de la
vérité et cela doit être faire de façon proportionnelle à la gravité de l’infraction
(ex : perquisition mais un mandat doit être attribué)
- Si la personne suspectée ou poursuivie ne comprend pas la langue française,
elle a droit, dans une langue qu'elle comprend et jusqu'au terme de la
procédure, à l'assistance d'un interprète, y compris pour les entretiens avec
son avocat ayant un lien direct avec tout interrogatoire ou toute audience, et,
sauf renonciation expresse et éclairée de sa part, à la traduction des pièces
essentielles à l'exercice de sa défense et à la garantie du caractère équitable
du procès qui doivent, à ce titre, lui être remises ou notifiées en application du
présent code.
- Toute personne condamnée a le droit de faire examiner sa condamnation par
une autre juridiction.
- En matière criminelle et correctionnelle, aucune condamnation ne peut être
prononcée contre une personne sur le seul fondement de déclarations qu'elle
a faites sans avoir pu s'entretenir avec un avocat et être assistée par lui.

Article 64 de la constitution : droit au procès équitable


- Le président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité
judiciaire.
- Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature
- Une loi organique porte statut des magistrats
- Les magistrats du siège sont amovibles
- Par exemple : injurier un colonel de la gendarmerie et par la suite, subir une
enquête menée par les gendarmes subalternes est contraire au procès
équitable car ils risquent le prendre partie pour le gendarme, alors qu’il doit y
avoir un équilibre des droits des parties  pour la cour de cassation, de défaut
d’impartialité de l’enquêteur peut constituer une cause de nullité.
- Autre exemple : mise en situation : l’expert judiciaire, présent lors des
perquisitions, est le salarié d’une partie du procès  la cour de cassation a
refusé les dires de l’expert car elle considère qu’il n’allait pas respecter sa
partie civile
- Cour de cassation : constituée de plusieurs chambres dont la chambre
criminelle où on retrouve un tribunal
- Est-il normal qu’une partie au procès soit surelevée par rapport à une autre ?
La Cour de Cassation implique une égalité des armes entre l’avocat et le
ministère mais au niveau de la sur élévation, la cour n’y voit pas de réel
problème. Ordre de parole : procureur, avocat puis prévenu

Quels sont les droits de la défense ?


- La personne doit être informée des charges retenues contre elle et doit être
assistée d’un défenseur
- Elle doit savoir de façon détaillée la nature et la cause de la prévention dont
elle est l’objet (ex : circonstance aggravante : état d’ivresse)
- Droit à l’assistance d’un interprète est gratuite, en + de l’avocat commis
d’office, dans le cas où on ne parle pas la langue
- Toute personne placée en garde à vue doit être informée de son droit de se
taire
- Toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce
que sa culpabilité ait été légalement établie

Le Code civil stipule que si on viole la présomption d’innocence d’une personne dans
les médias par ex, le juge peut lancer un référé (procédure en justice la + rapide)

Il y a certaines limites à la présomption d’innocence :


- Proxénétisme et infractions qui en résultent
- Infractions assimilées au recel ou voisines de celui-ci

µ
CHAPITRE 1 – ACTION EN JUSTICE & PROCEDURE PENALE
A – ACTION PUBLIQUE ET ACTION CIVILE
Si on subit une violence physique, le procureur de la république décide de ne pas poursuivre car il
estime qu’il n’y a pas suffisamment de preuve, mais on peut toujours aller devant les tribunaux civils
et prouver une faute.

La citation directe ou instruction

Le procureur a deux ( ??? ) options :

- En cas de délit : mener une enquête (plusieurs mois) OU refus de poursuivre l’enquête

- En cas de crime : renvoyer devant le juge d’instruction, qui va mener une enquête (= une
instruction), et à l’issu de cette enquête, le procureur peut assigner le prévenu à comparaître
devant le tribunal et il va le citer devant le tribunal (= citation directe).

- En cas de délit flagrant : comparution immédiate

- La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) : le procureur et le


prévenu négocient ensemble la peine. Accord validé par le président du tribunal
correctionnel ou juge délégué.

Partie civile et l’action civile


La partie civile peut agir à travers l’action civile :

- Devant le juge répressif (= juridiction pénale)

- Devant la juridiction civile pour obtenir réparation (D&I, etc.)

Devant le répressif, la partir civile doit invoquer :

- Préjudice certain et actuel (lors de la commission de l’infraction) née d’un infraction


punissable (existante)

- Préjudice personnel et direct

Ex. exception au préjudice personnel et directe

Est-ce que l’enfant né d’un viol peut se constituer partie civile ?


La cours de cassation a dit que si le bébé est victime du viol il pourra se constituer partie civile

La partie civile peut faire une citation directe ou plainte avec constitution de partie civile

La partie civile peut agir par voie principale (si le ministère public n’a pas encore poursuive l’auteur
de l’infraction) ou soit par voie d’intervention (à la suite de l’engagement de l’action publique)

a) La citation directe du prévenu par la partie civile

On arrive avec notre dossier (preuves) devant le tribunal correctionnel pour qu’il puisse décider de la
culpabilité du prévenu

La partie civile peut avoir réparation (D&I) si l’affaire est classée.


Si la citation directe est abusive et vexatoire, le prévenu est relaxé et la partie civile est condamner à
une amende de 15.000 €. C’est pour ça que la victime doit obligatoirement déposer une
consignation (= somme d’argent versée au greffe du tribunal en cas de non recevabilité de la
citation)

b) Plainte avec constitution de partie civile

Conditions :

- Préjudice causé

- Une première plainte déposée, sans constitution de partie civile

- Une plainte déposée 3 mois avant la plainte pour constitution de partie civile qui et le
procureur n’a pas donné de suite

A la suite de la plainte le juge peut décider d’ouvrir une information/instruction (enquête)

Dans certains cas, le JI peut demander au plaignant de faire une consignation

B. Classification légale des infractions

3 types d’infractions : contraventions – délits – crimes

le trib. de police juge les contravention (ex. excès de vitesse)

Le trib. Correctionnel juge les délits (ex. violences graves) commis et passibles d’emprisonnement
jusqu’à 10 ans + autres peines (ex. amendes)

La cour d’assise juge les crimes (ex. meurtre) commis et passibles de réclusion à perpétuité.

En fonction de l’infraction, la prescription change :

En principe => à compter du jour où l’infraction a été commise

- Infraction => 1 an

- Délit => 6 ans

- Crime => 20 ans

L’action publique n’est plus possible si la prescription est terminée, si le prévenu meurt, si
abrogation de la loi pénale
Réforme de la prescription pénale : la loi du 27 février 2017 passée au crible - YouTube

Infractions occultes et dissimulées : point de départ du délai de description = jour de la découverte


de l’infraction

 Occulte = infraction non connue ni de la victime de l’autorité judiciaire

 Dissimulée = infraction dont l’auteur accomplit délibérément toute manœuvre caractérisée


tendant à en empêcher a découverte

Délai butoir pour les infractions occultes et dissimulés : ne peut pas dépasser 30 ans en matière
criminelle et 12 ans en matière délictuelle à compter de leur commission.

Aff. Courge

Femme tombe enceinte, accouche seule, et le met dans le congélateur. Comment on fait que c’est
elle la meurtrière. C’est un ami qui a voulu chercher des glaces dans le congélo et a découvert les
deux bébés.

Juridiquement le problème c’est que : à cette époque quand on a découvert les bébés le délai de
prescription avait couru, l’infraction était prescrite. La Cass décide que le point de départ du délai de
prescription n’était pas la naissance du baba mais la découverte du corps du bébé.

Cas de délai de suspension ex. président en bénéficie pour des infractions qu’il aurait commis avant
son mandat, durant son mandat le délai est suspendu.

Application dans le temps du nouveau régime de prescription


Exemple : Infraction le 1 mars 2017

Avant cette date, délai de 3 ans

Si infraction le 15.07.17 on rajoute 3 ans, donc on dépasse le 1.03.17 alors on rajoute 3 ans plus car la
loi a doublé le délai de prescription

Au 1er Mars 2017 si les 3 ans de prescriptions sont révolus/acquit alors le délit est prescrit. Au 1er
Mars 2017 si les 3 ans de prescriptions ne sont pas révolu/acquit : alors on applique le délai de 6 ans.

Acte interruptif de prescription

Un délit commis le 4/03/21. Le délai c’est 6 ans, donc en 2027 ca sera prescrit. Dès lors qu’il y a un
acte interruptif de prescription, la prescription repart de plus belle.

 Ex. un PV de police, une perquisition, une fouille, une audition. Si je commet un délit ajd,
dans deux ans qqn porte plainte avec constitution de partie civile, alors cet acte relance le
délai de prescription.
La partie civile a des droits : demander dommages et itérêt et avocat mais aussi des actes au juge
d’instruction de l’enquête ( ex : demande de bornage de téléphone suite à un kidnapping)

Témoin assisté : personne suceptible d’être mise en examen (statut entre témoin et mis en examen)

Infraction : fait de ne pas avoir fait qqch (non assistance à personne en danger, non paiement de
pension alimentaire, omission de témigner de qqch dont on est au courant)
En droit pénal, nul n’est responsable que de son propre fait ; ici, on est responsable des actes de ses
enfants par ex (ex : enfant qui utilise une arme pour tirer sur qlqn)
Tentative d’escroquerie : cf slide du prof (slide 51)
Ici, ils sont condamnés pour le fait d’avoir déterioré la prison mais pas pour la tentative d’évasion car
ils se sont désistés.

Dans le cas où ils ne s’étaient pas désisté, ils auraient été condamnés pour le tentative d’évasion et
non pas pour la dégradation de bien.  les deux auraient été mentionnés mais lorsqau’on condamne
qlqn, on ne peut pas le condamner pour plusieurs choses : on le condamne POUR LA FAUTE LA PLUS
GRAVE
Le complice n’est complice que lorsqu’il est conscient d’aider le coupable
Déléguant : dirigeant // Délégataire : salarié
Rattraper toute la fin de ce chap

CHAPITRE III - infractions

Vous aimerez peut-être aussi