Chapitre I

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Chapitre I : GENERALITE CONCEPTUELLE

Section 1ère Les modes

En matière répressive tout comme civile, le législateur Congolais à prévu


les différentes modes de saisine des juridictions.

En matière répressive

Nous avons les modes ci-après :

 La citation à prévenu ;
 La citation directe qui est le cas de notre sujet ;
 La comparution volontaire ;
 La sommation verbale ;
 La saisine d’office.

§1 la citation à prévue

C’est la voie ordinaire et normale pour saisir un tribunal (juridiction). En


procédure civile, elle est dite ASSIGNATION.

Elle consiste dans la modification faite en forme authentique au prévenu


de l’ouverture des poursuites contre lui devant les juridictions de jugement.

Lorsque le Ministère Public décide d’exercer l’action publique il


communique les procès au juge compétant pour en connaitre celui-ci fixe le jour où
l’affaire sera appelée.

La juridiction de jugement est saisie par la citation donnée au prévenu et


éventuellement à la personne civilement responsable, à la requête de l’officier du
Ministère Public ou de la partie lésée toutefois, lorsqu’il ya lieu de poursuite une
personne jouissant d’un privilège de juridiction, cette citation ne sera donnée qu’à la
requête d’un officier du Ministère public.

Les mentions d’une citation à prévu

- La personne à la requête de qu’elle est faite ;


- Les faits, le lieu, la date de leur commission l’usage recommande aussi de
qualifier les faits et le citer des textes légaux qui répriment et prévoient ces
faits ;
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- L’identité compète du prévenu ;


- Le tribunal saisi ;
- Le lieu, jour et heure de l’audience ;
- Le nom et la qualité de celui qui l’a signifiée ainsi la date à laquelle il a signifié.

§2 La citation directe

La partie lésée saisi directement le tribunal répressif d’une demande en


répartition du préjudice subi, par le fait de l’infraction mais pour être recevable, les
faits infractionnels doivent être établis.

Les mentions d’une citation directe

- Les faits infractionnels ;


- Lieu et la date de leur commission ;
- Le préjudice invoqué avec évolution provisoire de sa hauteur ;
- Le lieu de causalité entre les faits infractionnels et le préjudice.

A défaut de l’un de ces éléments, la citation directe sera irrecevable et


m’aura déclenchée aucune poursuite.

L’Office du Ministère Public n‘est jamais cité ; il est toujours présent à


l’audience et du reste, il est toujours informé par le greffier des citations directes qui
sont faites.

Pour beaucoup plus de détaille nous le verront dans le chapitre suivant


car cette mode constitue notre sujet.

§3 La comparution volontaire

Elle est souvent utilisée pour couvrir les irrégularités de forme de


l’exploit notamment mentions incomplètes d’une citation, non respect des délais etc.
Article 57 code de procédure pénale « La citation doit indiquer à la requête de qui elle
est faite. Elle énonce les noms, prénoms et demeure du cité l’objet de la citation, le
tribunal devant lequel la personne citée doit comparaitre, le lieu et le moment de la
comparution » à défaut de ce que la loi a prévu, la comparution volontaire peut
intervenir c’est-à-dire a la propre volonté de la partie citée.

Les conditions

- Les faits ne doivent pas être punissables d’une peine dépassant 5 ans SPP.
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- Si la peine est impérieuse à 5 ans et averti par le juge qu’il peut réclamer la
formalité de la citation le prévenu déclare expressément y renoncer

§4 La sommation verbal

Elle n’est faite à personne par l’Officier du Ministère Public, le Greffier


ou le Huissier de la cause en lui signifiant du lieu et du moment de la comparution
devant le tribunal, de la nature, de la date et du lieu des faits dont elle est appelée à
répondre.

Les faits doivent être punissables d’une peine ne dépassant pas 5 ans SPP
celui qui effectue une sommation doit en dresser un P.V.

§5 la Saisine d’Office

- Le cas du Tripolice ou du Tripex dans l’unique cas où l’Officier du Ministère


Public n’est pas représenté par un O.P.J à compétence générale.
- Le cas lorsqu’il ya délit d’audience (O-L n° 70/012 du 10/03/1970)
- Qu’importe toutes les modes de saisine doivent faire l’objet d’une signification.

b. La saisine civile des tribunaux

§1 Notions

L’article 258 CCL III « tout fait quelconque de l’homme qui cause à
autrui un déminage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à la réparer » donne le
principe de réparation du dommage résultant d’une infraction.

La victime peut donc saisir le Tribunal répressif statuant sur l’action


publique de son action en réparation du dommage causé par l’infraction.

§2 les juridictions compétentes

- Toutes les juridictions sauf le Tripolice lorsque le Juge n’est pas Magistrat de
carrière ;
- Devant la juridiction militaire l’action civile est introduite par la constitution de
la partie civile ;
- Elle est irrecevable devant le CSJ lorsqu’elle siège comme juridiction de fond
en premier et dernier ressort. Article 106 de la loi organique n° 13/026 du 15
octobre 2013 portant organisation et fonctionnellement de la cour
constitutionnelle « la constitution de partie civile n’est pas recevable devant la
cour.
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- Les juridictions coutumiers œuvrent recevoir l’action civile si telle est la


coutume de leur ressort mais jamais ne peuvent recevoir l’action civile d’un
étranger.

§3 L’objet de l’action civile

La partie lésée par une infraction peut postuler une prétention à la


réparation adéquate du préjudice causé par l’infraction.

Elle devra dès lors établir les faits infractionnels et la relation de cause à
effets mois il ne lui appartient par de demander une peine.

La réparation peut consister en DI :

- Restitution destruction d’ouvrage ;


- Publication du jugement.

§4 Les sortes d’action civil selon le sort réservé à l’action publique

a. Si le prévenu est acquitté, la juridiction pénale se déclare incompétente pour


connaitre de l’action civile ;
b. Si le tribunal répressif est incompétent matériellement, il ya irrecevable de
l’action civile ;
c. Si la loi pénale publique prévoyant l’infraction est obligée l’action publique
devant sans objet mais l’action civile doit recevoir une suite puisque le
préjudice a été causé avant que l’abrogation intervienne ;
d. Si le prévenu est condamné, l’action civile peut-être fondée au non suivant que
la partie civile aura au nom prouvé le lieu de causalité entre le frais
dommageables le préjudice subi ;
e. En cas de prescription de l’action publique intervenu en cours d’instances il ya
aura un jugement constatant la prescription, mis le tribunal répressif raite
comptent internée avant que la prescription valablement ne acquit ;
f. Des décès bu prévenu survenu avant la constitution de la partie Civile sera civil
déclarée contre les héritiers du prévenu ;
g. Le décès du prévenu pendant l'instance ne dessaisit pas la juridiction de l'action
civile partie devant elle ;
h. - Si l'amnistie intervient au moment où le procès est pendant le tribunal est
obligé d'examiner la prétention de la partie civile car la loi en prononçant
l'amnistie n'a effacé que le caractère criminel du fait, elle n'a pas anéanti le fait
lui-meme.
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- si l'amnistie intervient avant le procès le juge constatera que les faits


sont établis mais activera le prévenu, il est alors incompétent pour
connaître de l'action civile.

L'article 1-2 du code de procédure civile "toute personne qui vaut en


assigner une autre fournit au greffier de la juridiction où la demande sera portée. Tous
les éléments nécessaires à la rédaction de l'assignation si le requérant soit écrire, il
remet au greffier une déclaration signée, l'assignation est rédigée par le greffier elle
contient les noms, profession et domicile du demandeur et le demeure ou de fondeur ;
elle énonce sommairement l'objet et les moyens de la demande Indique le tribunal ou
la demande est portée, ainsi que le lieu, jour et heure de la comparution.

Lorsque le demandeur n'agit pas en nom personnel ou que le défendeur


n'est pas assigné en nom personnel l'assignation mentionne en outre leur qualité.

L'assignation est signifiée par un huissier ; elle peut être aussi par le
greffier.

Elle est signifiée à la personne où au domicile du défendeur, une copie


lui est laissé si le défendeur n'a pas de domicile connu, la signification est faite a cette
résidence.

Au domicile ou la résidence l'assignation est signifiée en parlant à un


parant ou allié, ou maître ou à un serviteur.

A défaut du défendeur et des personnes énoncées à l'alinéa 1er, une copie


de l'exploit d'assignation est remise moyennant signature de l'original, à un voisin ou
dans une circonscription, ou chef de cette circonscription, ou au chef de sa sudbivision
coutumière le bourgmestre et le chef, après signature de l'original prennent les mesures
utiles pour que la copie de l'assignation parvienne à l'assigné si ces personnes refusent
de recevoir la copie de l'exploit ou de signer l'original, la copie est remise au juge qui
avise au moyen de faire parvenir au défendeur.

Départ, et d'autres en matière répressive tout comme civile, la personne


lessé doit suivre ce que la loi prévoit pour qu'elle soit établie dans ses droits le plus
légitimes par les instances compétentes.
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Section 2ème la saisine

$1 Notion :

Lorsque le ministère public décide d'exercer l'action publique, il


communique les pièces ou Juge compétent pour en connaître celle-ci fixe le jour de
l'audience ou l'affaire sera appelé.

La juridiction de jugement est saisie par la citation donné au prévenu et


éventuellement à la personne civilement responsable, à la requête de l'Office du
Ministère Public ou la partie lessé.

Toutefois, lorsque il ya lieu de poursuivre une personne jouissant d'un


privilège de juridiction, cette citation ne sera donnée qu'à la requête d'un Officier du
Ministère Public.

La juridiction de jugement est également saisi par la comparution


volontaire du prévenu et le cas échéant, de la personne civilement responsable sur
simple avertissement.

Toutefois, si la peine prévue par la loi est supérieure à 5 ans de servitude


pénale, la comparution volontaire du prévenu ne saisit le tribunal que si, avisé par le
Juge qu'il peut réclamer la formalité de la citatio, le prévenu declare y renoncer, il en
est de meme, quelle que soit la peine prévue par la loi, si l'intéressé est détenu ou si a
l'audience il est prévu d'une infraction non comprise dans la poursuite originaire
"articles 53, 54 et 55 du code de procédure pénale"

Pour ce qui est des assignations cfr articles 1, 2, 3, 4, 5 et 6 du code de


procédure civile.

Section 3ème : Les juridictions


Conformément à la constitution du 18 fevrier, nous avons trois ordres de
jurisdictions :

 La cour constitutionnelle ;
 Les juridictions de l'ordre judiciaire placée sous contrôle de la cour de cassation
;
 Les Juridiction de l'ordre administratif coiffées par le conseil d'État.

La loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation,


fonctionnement et compétences de juridiction de l'ordre judiciaire détermine
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l'organisation, le fonctionnements les compétences de juridiction de l'ordre judiciaire à


l'exclusion de juridiction militaire régie par un autre loi organique conformément à
l'article 153 de la loi constitutionnelle.

$1 des juridictions

Les juridictions de l'ordre judiciaire sont les tribunaux des pays du


tribunaux militaires de police les plus mignons de grande instance de tribunaux des
commerces les tribunaux du travail et tribunaux militaires des garnisons les cours
militaires les cours militaires opérationnels les cours d'appel la haute cour militaire et
la cour de cassation.

L'organisation, la compétence et le fonctionnement des tribunaux de


commerce et des tribunaux du travail sont fixés par les lois qui les instituent.

Les règles de compétences l'organisation et des fonctionnements de


juridiction militaires sont fixés par une loi organique distincte conformément à l'article
156 de la constitution.

Les juridictions spécialisées de l'ordre judiciaire non visé par la présente


loi organique sans créées et organisées conformément aux dispositions de l'article 149
alinéa 5 de la constitution.

$2 des tribunaux de paix

Il existe un au plaisir tribunal de paix dans chaque territoire ville et


commune.

Toutefois il peut être créé un seul tribunal de paix, pour deux ou


plusieurs territoires, villes ou communes.

Et siège ordinaire et les ressort d'un tribunal de paix sont fixés par le
décret du Premier ministre il peut être créé dans les ressorts d'un tribunal de paix ou
plusieurs sièges secondaires leur siège et ressort sont fixés par arrêté du ministre et à la
justice dans ses attributions

* De la composition et l'organisation du tripaix


Les tribunal des pays est composé d'un président et des juges en cas
d'absence ou d'empêchement le le président est remplacé par le juge les plus anciens
d'après la date et l'ordre des nominations.

Le tribunal de paix siège au nombre de trois juges en matière et reprécive


d'un seul en matière civile toutefois il siège au nombre de 3 juge lorsqu'il y a lieu de
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faire application de la coutume locale dans ce cas, deux de 3 juges sont des notables du
lieu désigné par le président de la juridiction.

$3 des tribunaux de grande instance


Il existe un ou plusieurs tribunaux des grandes instances dans chaque
ville toutefois il peut être installé un seul tribunal de grande instance pour deux ou
plusieurs territories.

Le siège ordinaires et les ressort de ce tribunaux sont fixés par le décret


du Premier Ministre

De la composition et de l'organisation
Le tribunal de grande instance est composé d'un Président et du Juge.

En cas d'absence ou empêchement le président est remplacé par les juges


les plus anciens d'après la date et l'ordre de nomination des tribunal de grande instance
siège en nombre de 3 juges dans le cas où l'effectif de juge du tribunal de grande
instance présent au lieu où le tribunal tient une audience ne permet pas de composer le
siège le président du tribunal peut assumer ou titré de juges sur l'acquisition motivée
du procureur de la République.

L'avocat ou le défenseur judiciaire assumé prête serment entre les mains


du président le serment prévu à l'article 10 de la présente loi organique

$4 des cours d'appel

Du ressort
Il existe une ou plusieurs cours d'appel dans chaque province et dans la
ville de Kinshasa de siège ordinaire et le ressort de la cour d'appel sont fixés par le
décret du Premier ministre

De la composition et de l'organisation
La cour d'appel est composé d'un premier président d'un ou plusieurs
présidents et des conseillers en cas d'absence ou l'empêchement de président et
remplace d'après l'ordre de nomination par le Président le plus ancien et ces derniers
par les conseils les plus anciens le premier président est chargé de la répartition du
service de service d'ordre intérieur des cours et tribunaux est règlé par ordonnance du
Premier ministre président de la cour d'appel la cour d'appel siège au nombre de 3
membres toutefois elle siège un homme de 5 membres pour les infractions prévues au
statut de Rome de la cour pénale internationale
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$5 De la cour de cassation

Du ressort
Il existe une cour de cassation dans le siège ordinaire et établi dans la
capitale de la République démocratique du Congo.

Les ressort de la cour de cassation c'est un sur l'ensemble du territoire


national les cours et tridinaux civils et militaires de l'ordre judiciaire sont placés sous
son contrôle

De la Composition et de l'organisation
La cour de cassation comprend un premier président du président et des
conseillers.

Le premier président de la cour de cassation et charger de


l'administration de la cour il fixe par l'ordonnance règlement intérieur.

Certains magistrats du siège et du parquet choisi sur le mérites de leur


publication par les conseils supérieurs de la magistrature peuvent être affectés à la cour
de cassation en qualité des conseillers référendaire Cécile assiste les magistrats de la
cour et du parquet général dans la complément de l'air mission ils sont affectés
conformément au statut de magistrats.

Le premier président de la cour de cassation est assisté d'un cabinet dont


la personnels et choisis par lui le greffe et dirigé par un greffier en chef celui-ci à la
grade de secrétaire général de l'administration publique il est assisté d'un ou plusieurs
greffiers

Des Formations de la cour de cassation


La cour de cassation comprend trois formations :

a. Les Chambres

B. Les chambres restreintes

C. Les chambres réunies

La cour de cassation comprend quatre chambers :

1. La chambre de pourvois en cassation en matière civile;


2. La chambre de pourvois en cassation en matière commercial;
3. La chambre des pouvoirs en cassation en matière sociale ainsi que des
procédures spéciales devant la cour de cassation;
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4. La chambre des pourvois en cassation en matière pénale et des appels des arrêts
rendu au premier degré par les cours d'appel en matière reprécive.

Chaque chambre siège en nombre de 5 membres et les décider par son


président celui-ci est remplacé par les plus anciens des conseillers en cas d'absence ou
d'empêchement le premier président peut présider toute chambre de la cour.

Chacune des chambres comprends une formation restreinte composée de


3 membres désignés par le premier président de la cour la chambre restreinte statue sur
le pouvoir manifestement il recevable ou lorsque la cause à relève pas de façon
évidente de la compétence de la cour de cassation.

À la demande de la composition le pouvoir sont mis à la formation


restreinte peut être renvoyé à la composition normale de la chambre.

Les chambres réunies connaissent :

1. Dès pouvois tu relèves des questions de principe


2. Dès pouvois sur des matières complexes subceptible de recevoir des
solutions divergente.
3. Dès pouvois soumis à la cour de cassation lorsque le juge des renvoi ne
sait pas conformer au point de droit jugé par elle.
4. Dès pouvois introduit après cassation contre le jugement ou l'arrêt rendu
par la juridiction de renvoi
5. Dès pouvois du procureur général introduit sur injonction du Ministre de
la justice.
6. Dès pouvois du procureur introduit dans le seul intérêts de la loi.

Du délibéré et du prononcé des arrêts et jugement


Les délibérés sont secrets ; les juges les moins ancien du rang le moins
élevés donne son avis le premier le président le dernier.
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CHAP III DE L’ANALYSE SUR LA CITATION DIRECT


Comme déjà signaler précédâmes la partie lésée saisi directement le
tribunal répressif d’une demande en réparation du préjudice subi, par le fait de
l’infraction, mais pour que la demande soit recevable, les faits infractionnels
doivent être établis :

Les faits infractionnels (rection I), le lieu et la date de la


commission de l’infraction section II, le préjudice invoqué (section III) et le lien
de causalité entre les faits interactionnels et le préjudice (section IV à défaut de
l’un de ces éléments, la citation directe sera irrecevable et n’aura déclenchée
aucune poursuite, l’O.M.P n’est jamais été cité, il est toujours présent à
l’audience et du reste, il est toujours informé par le greffier des citations directes
qui sont faites si la juridiction est saisie par citation direction, le magistrat ne
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sera pas obligé de soutenir l’accusation il aura pour tache d’acculer la partie
citante aux fins que celle-ci fournisse la preuve pouvant lui permettre de soutenir
l’accusation.

Section 1 : Les faits infractionnels


Le droit pénal manifeste une indifférence au résultat : l’auteur de
l’agissement est poursuivi quelque soit le résultat atteint.

1 La martialité de l’acte
Elle permet de différencier les comportements constatifs d’une
infraction de leurs seules existences de ceux qui supposent que soit remplie une
condition préalable.

F2 la condition préalable : pénal : la condition est une infraction :


l’usage de faux, le recel, la complicité en cas de l’abus de confiance la situation
juridique est celle qui permet le détournement

F3 la diversité des actes.


a. Les infractions d’action et d’amission un délit d’action est un agissement
qui s’exprime par un acte positif, un délit de commission se caractérise
par l’abstention, la non dénonciation de crime, la non assistance à
personne en danger, l’omission d’un témoignage en faveur d’un innocent,
le délit de commission par action est constitué quand l’infraction se
compose à la fois d’un acte positif et d’un acte négatif la jurisprudence
refuse cette qualification dans la plupart des cas, car elle n’est pas
susceptible de caractériser un élément matériel.

a. Les infractions matérielles.


Un délit matériel est constitué par l’obtention d’un dommage subi
par la victime, un délit d’action est constitué par un acte qui ne constituerait
qu’une tentative dans une infraction matérielle. Ainsi l’emprisonnement est une
sorte d’assignat, il est constitué non par le décès de la victime, mais par
l’absorbation de produit mortel. En cas d’assassinat, l’absorbation ne serait que
le début d’exécution.

b. Les infractions instantanées et continues.


Une infraction instantanée suppose un acte immédiat le vol,
l’homicide volontaire… !
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Une infraction continue se déroule sur une certaine période (recel,


délit d’ingérence… !

L’intérêt de cette distinction se situe dans le délai de prescription :


pour une infraction instantanée, il commence à courir à compter de l’acte ; car
une infraction continue, il court du jour où l’activité prend fin.

c. Les infractions d’occasion et d’habitude


Un délit d’habitude est constitué par la répétition de faits qu’eux-
mêmes peuvent être licites il est constitué dès que l’agent effectue le second fait
l’escroquerie est caractérisée si une manœuvre frauduleuse est établie, et si la
chose est remise à autrui un délit d’occasion est constitué par un seul acte.

d. Les infractions simples et complexes


Un délit complexe suppose au moins deux éléments successifs pour
que l’élément matériel soit constatif un délit simple ne suppose qu’un seul acte
(Vol, meurtre…)

SECTION II : LE LIEU EST DATE DE LA COMMISSION DE L’INFRACTION


La loi pénale d’un Etat va s’appliquer à toutes les infractions
commises sur son territoire, quelle que soit la nationalité du coupable ou de la
victime sous le principe de la territorialité de la loi pénale c’est le lieu de
commission de l’infraction qui va ainsi déterminer la loi et les juridictions
compétentes.

1 L’APPLICATION DE LA LOI PENALE DANS L’ESPACE

Cette question renvoie à deux problèmes juridiques profondément


liés l’un à l’autre.

Tout d’abor, déterminer la loi pénale applicable aux faits commis


(conflit de lois de lois dans l’espace, savoir ensuite quelle juridiction va être
compétente (conflits de juridictions dans l’espace).

Ces problèmes ne peuvent pas être envisagés sans se préoccuper de


la dimension internationale du droit pénal, les moyens pour lutter contre la
criminalité internationale renvoient au droit pénal international, mais aussi au
droit interne, ne serait ce en raison de l’atteinte à l’ordre public français que peut
contenir une infraction internationale, par exemple en matière de terrorisme ou
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pour les crimes contre l’humanité cette dimension internationale du droit pénal
interne se manifeste également, du point de vue procédural, grâce à la
coopération judiciaire entre les Etats soit par la livraison des délinquants
(extradition, mandat d’arrêt) soit par l’échange de renseignements policiers,
échanges de pièces, soit encore par la reconnaissance des effets internationaux
des jugements répressif (force exécutoire et autorité de chose jugée).

Cette entraide pénale relève davantage de l’étude de la procédure


pénale que du droit pénal générale, et donc les règles qui régissent l’application
de la loi pénale dans l’espace sont relatives à l’infractions commise sur le
territoire de la république et à celle commise hors du territoire national, le code
pénal pose le principe de la territorialité de la loi pénale cité ci-haut, celle-ci
s’applique à toutes les infractions commises sur le territoire de la république ce
principe se repose sur la souveraineté de l’Etat il souffre une exception, les
chefs de l’Etat étrangers échappent à la loi du pays qu’ils visitent est les
représentants diplomatiques ne peuvent être jugés dans le pays où ils sont en
poste, ainsi que leur famille et les personnes à leur charge (services, du moment
qu’elles ne son pas de pays.

La mise en œuvre du principe de la territorialité de la loi pénale


suppose que l’on ait décerné d’une part, la notion de territoire et d’autre part la
localisation de l’infraction, il comprend le territoire terrestre, la mer territoriale
et l’espace aérien.

Section III date de commission d’INFRACTION

La prescription est la limitation dans le temps de la recevabilité


d’une action en justice le délai de prescription est la période au-delà de laquelle
il n’est plus possible de poursuivre l’auteur d’une infraction (acte interdit par la
loi et possible de sanctions pénales). En droit pénale, la prescription, peut
d’exprimer de trois (3) manières :

- Tout d’abord, après un certains temps, il semble difficile de rassembler


toutes les preuves nécessaires à la tenue d’un procès.
- On peut aussi considérer que le trouble à l’ordre public à disparu avec le
temps.
- Enfin, la prescription se fonde sur le droit à l’oubli du délinquant.
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La prescription est la limitations dans le temps de la recevabilité


d’une action en justice lorsque le délai est écoulé, l’acteur ne peut plus être
poursuivi et l’infraction reste donc impunie, depuis les années 90 les délais de
prescription sont régulièrement allongés cela signifie que des poursuites pénales
peuvent être inconnues par un auteur pendant plus longtemps le délai dépend du
type d’infraction, l’existence ou non d’une victime et son âge au moment des
faits si en principe son point de départ est le jour de l’infraction, il existe une
exception majeure lorsque la victime était mineur au moment de la commission
des faits.

SECTION V LE LIEN DE CAUSALITE DE L’INFRACTION

Le lien de causalité permet d’établir l’implication de toute personne


afin de voir sa responsabilité pénale engagée, il s’agit de déterminer qui est
responsable de la commission d’une infraction. Il s’agit en réalité de déterminer
le lien de causalité entre le fait et le dommage il est conçu largement en droit
pénal, il est important de préciser que quelle que soit l’infraction, des lorsque sa
constitution (infraction) va devoir nécessiter l’existence d’un lien de causalité, il
faudra toujours pouvoir le qualifier de certains, toutefois celui-ci pourra être
direct ou indirect.

En effet, la causalité doit répondre à la condition de certitude, en


matière pénale, on ne peut pas condamner sur le fondement de simple
probabilités ou possibilités, le doute doit toujours profiter ou prévenu ainsi la
juridiction répressive ne peut entrer en condamnation qu’après avoir constaté
que la faute imputée au prévenu a causé avec certitude le dommage subi par la
victime, pour que l’on puisse parler de lien constaté certain, il faut que la faute
reprochée à la personne poursuivie figure dans l’enchainement des éléments
préalables au résultat, mais ainsi il faut que cette faute ait été l’une des condition
toutefois, il y a des hypothèses, dans lesquelles on ne peut pas affirmer avec
certitude le lien de causalité dans ce cas il faudrait considérer que l’existence du
lien de causalité n’est pas certaine et ainsi conclure à l’inexistence de
l’infraction.

Toutefois sous certaines réserves notamment en matière médicale


ou se pose la question de la perte d’une chance de survie ou de guérison imputé
à une négligence, la cour de cassation après savoir retenu la relation causale si la
faute a créer un risque pour la victime de toute possibilité de survie, la règle
demeure celle de causalité certaine.
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En revanche, même si le lien de causalité doit être certain, il peut


toutefois être directe ou indirecte, il n’y aura causalité directe que lorsque la
personne en cause sort aura elle-même frappé ou heurte la victime, soit aura
initié ou contrôlé le mouvement d’un objet qui aura heurte ou frappé la victime
si le lien de causalité ne peut être établi que grâce à la théorie de l’équivalence
des conditions autrement dit si l’on est en présence d’une personne, physique,
auteur indirect, une faute qualifiée, doit être caractérisée au titre de l’élément
moral pour que soit engagée la responsabilité pénale de l’auteur du
comportement défectueux.

SECTION : LE PREJUDICE

En droit civil, un préjudice est la conséquence d’un acte ou d’un


événement, volontaire, ou involontaire, qui porte atteinte aux intérêts d’une
personne physique ou d’une personne morale il crée chez la victime un droit à
réparation où à indemnisation le juge du fond analyse les circonstances de la
cause, il détermine l’existence du préjudice et évalue son étendue ainsi que le
montant de l’indemnité devant assurer sa réparation.

S1 LOCUTION : CAUSER UN PREJUDICE A QUELQU’UN,

 Porter préjudice à quelqu’un : lui faire du tort.


 Subir un préjudice,
 Au préjudice de quelqu’un contre ses intérêts à son détriment.
 Sans préjudice de : sans compter, sans renoncer à ex une amande sans
préjudice des dommages

On distingue différentes formes de préjudices selon les dommages


subis

a) Le préjudice matériel : Dommage causé à des biens ou à des intérêts


matériels de la victime (perte d’un revenu, dégradation d’un bien
immobilier, destruction d’un objet
b) Le préjudice corporel : atteinte portée à l’intégrité physique ou mentale de
la victime, (diminution de la capacité de travail, maladie professionnelle,
blessures infimité),
c) Le préjudice moral au préjudice d’affection souffrance d’ordre
psychologique (souffrance ou à la perte d’un proche, atteinte à l’honneur à
la réputation, à la vie privée.
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d) Le préjudice esthétique : persistance d’une des grâces physiques chez la


victime.
e) Le préjudice d’agrément : privation de certains actes de la vie courante,
comme les loisirs ou le sport, souvent la conséquence d’un accident
corporel (incapacité à pratiquer son sport favori, à jouer d’un instrument
de musique à voyager).
f) Le préjudice d’établissement : perte de l’espoir et de la possibilité de
réaliser un projet de vie familiale du fait de la gravité d’un handicap.

CONCLUSION GENERALE

Il est vrai qu’un arbre ne peut pas produire ce qu’il n’est plus de lui-
même.

A l’issue de ce travail, rappelons qu’il a été question des modes de


saisine des juridictions de l’ordre judiciaire en droit positif congolais autre
l’introduction générale, ce travail comprend trois chapitres et la conclusion
générale, dont le première chapitre porte sur les généralités conceptuelles dont
les mots ont été définis et nous avons décortiqué quelques points, qui, formant
son ossature.

Puis le deuxième chapitre qui porte sur les modes de saisine, au


troisièmes chapitre, nous nous somme tournés vers la citation direct, donc il est
crée en république démocratique du Congo par la loi n°13011-B du 11 avril
2013 portant organisation,

Fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire


qui sont saisis par des parties en litige par diverse voies appelées modes de saisie
des juridictions dont il y a aussi le ministère public, magistrat du parquet qui
doit toujours.

Intervenir comme partie au procès pour veiller sur l’applicabilité de


la loi, soutenir la condamnation des auteurs des infractions et demander la
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préparation des préjudices subis pour les victimes ces juridictions traitent au
fond en matière répressive tout comme en matière civile.

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