Commercialisation Aliment Volailles
Commercialisation Aliment Volailles
Commercialisation Aliment Volailles
RENFORCEMENT DE LA
COMMERCIALISATION
AGRICOLE
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ET OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRIBUSINESS
Juillet 2006
Cette publication a été produite pour une révision de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le
Développement International. Elle fut preparée par Chemonics International.
ACTIVITÉ DE
RENFORCEMENT DE LA
COMMERCIALISATION
AGRICOLE
ETUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ET OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRIBUSINESS
Les opinions exprimés dans cette publication ne représentent pas nécessairement celles de l’Agence des
États-Unis d’Amerique pour le Développment International ou du gouvernement américain.
TABLE DES MATIÈRES
Résumé Exécutif ............................................................................................................... iv
Chapitre V. Évaluation des Besoins Nationaux en Aliments des Animaux d’Élevage .....31
Annexe 7: Bibliographie
La population Guinéenne vit dans sa majorité en zone rurale occupée à des activités
agricoles et d’élevage qui leur procurent l’essentiel de leurs revenus et emplois. La
modernisation des méthodes et moyens de travail et l’identification des contraintes au
développement dans le secteur agropastoral peuvent conférer à ces secteurs d’activité le
rôle de locomotive de la croissance économique nationale.
Suite à une première étude sur les contraintes du secteur agricole, le projet ARCA a
commandé cette deuxième etude, qui concerne la contrainte alimentation du secteur de
l’élevage. Cette étude vise à:
i) Identifier les aliments et leurs constituants d’origine agricole qui sont destinés
aux animaux domestiques en Guinée
ii) Comparer leurs coûts de production locale aux coûts de revient des produits
similaires importés
iii) Déterminer les coûts de production des produits animaux et les comparer aux
coûts d’importation
iv) Estimer la demande globale nationale pour l’alimentation animale et pour les
produits animaux issus du mode d’élevage confiné
Pour réaliser cette mission, nous nous sommes rendus dans les services et structures de
l’élevage pour y recueillir documents de projets, rapports d’activités et autres
informations nécessaires. Pendant une semaine à Conakry et 16 jours à l’intérieur du
pays, nous avons visité des élevages, des fabriques d’aliments, des centres d’appuis et de
recherche et autres lieux sources d’approvisionnement de constituants alimentaires
(poissons, produits et sous produits agricoles). Nous avons fait des observations puis
estimé ou déterminé avec travailleurs et opérateurs les coûts de production des aliments
et constituants alimentaires, les charges et problèmes de fonctionnement et
d’approvisionnement.
Nous avons aussi enquêté, interviewé les opérateurs, leurs employés, les cadres des
services concernés, les importateurs, collecteurs et distributeurs des produits puis abordé
les intervenants du secteur de la distribution des produits animaux (vifs, abattus, œufs,
lait…) Les impressions et constats qui résultent de nos recherches sont illustrés par ces
phrases qui mettent l’accent sur l’importance de l’alimentation à savoir :
Pour les cheptels ruminants, les aliments et constituants alimentaires sont disponibles
localement (pâturage naturel, sons et pellettes de blé, tourteaux de palmistes grains de
coton et résidus de récolte). Malheureusement, les éleveurs dans leur majorité ne sont pas
conscients que la mise à disposition de ces aliments à leurs troupeaux est leur devoir et
obligation pensant que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes naturellement.
Ils ne sont pas informés sur la disponibilité locale de ces aliments ni leur usage. Ils ne
sont pas non plus formés à la préparation d’autres aliments indispensables pour la saison
sèche et la complémentation (foin, ensilage, blocs multi nutritionnels).
Par ailleurs, par manque de contrôle et certification, il n’est pas rare de constater des
aliments importés ou produits localement de mauvaise qualité par fraudes ou
contaminations.
L’élevage a une grande importance nationale non seulement pour la création des emplois
et des revenus, mais pour l’approvisionnement de la population en produits animaux.
En tenant compte des sources de protéines ci-dessus non inclues dans l’évaluation, nous
estimons être dans l’intervalle de 10 à 15 g /personne/jour.
Pour faire face à ces défis, l’Etat et ses partenaires au développement doivent :
Besoins totaux alimentaires par an pour les volailles, bovins et petits ruminants
Cependant malgré les conditions de sol et de climat favorables sur l’étendue du territoire
national, l’agriculture et l’élevage ne jouent pas encore pleinement leur rôle de moteur de
la croissance économique nationale.
La majorité des agriculteurs Guinéens étant des agro éleveurs c’est à dire disposant
souvent et parallèlement de noyaux d’élevage familiaux et individuels, il convient de
cerner l’aspect contraintes alimentaires au développement de ce sous-secteur élevage qui
valoriserait davantage les produits /sous produits du secteur agricole.
C’est dans ce cadre que se situe la présente étude dont les objectifs spécifiques peuvent
être résumés comme suit :
¾ Analyse de coûts comparés de la production locale de ces aliments ainsi que de leurs
constituants aux coûts d’importation des aliments similaires et leurs constituants.
Methodologie
La méthodologie adoptée par notre équipe comporte les éléments suivants :
La Recherche Documentaire
Nous sommes allés dans les services de la DNE (Direction Nationale de l’Elevage). Nous
y avons recueillis des rapports d’étude et d’activités sur le secteur, des donnés statistiques
et diverses informations concernant le cheptel national.
Dans ces différents sites, nous avons observé le niveau d’équipement et de modernité des
installations. Nous y avons apprécié les capacités de production et les productions
effectives et abordé la fonctionnalité des installations/activités et les problèmes
d’approvisionnement.
Nous avons calculé/estimé avec les pratiquants et les opérateurs les coûts intermédiaires
de production, de prestation, de commercialisation et leurs impacts sur le coût des
aliments et des produits animaux sur l’étendue du territoire national.
Nous avons également rempli si possible des tableaux pour recueillir des données
statistiques et analytiques auprès des pratiquants.
Conakry
2% B. Guinée
G. Forest ière 5% 9%
H. Guinée
M. Guinée
7%
7%
7000000
6000000
5000000
4000000
3000000
2000000
1000000
0
Bovins Ovins Caprins Porcins Equins Volailles
1. Les ressources naturelles (pâturages naturels pour les ruminants, les résidus de
cuisine, de basse-cours et les méventes des marchés).
2. Les produits industriels et semi industriels (sons et brisures de céréales tourteaux,
farines animales…)
3. Les concentrés pour les quelques élevages modernes
- La disponibilité de l’eau
- Une végétation dominée par les espèces suivantes :
Le Panicum
Le Bracaria
Le paspalum
Le Stylosantès
L’Andropogon
Le Penicetum
On a ensuite testé l’appetabilité de chacune des espèces qui ont répondu à la sélection
naturelle auprès du cheptel. Celles préférées par les animaux par ordre sont les suivantes:
L’Andropogon
Le Panicum T58
Le Penicetum
Le Panicum C1
Mais certaines de ces plantes n’ont pas une longévité. Elles ne supportent pas les feux, la
dent de l’animal, le piétinement…Ce sont enfin les espèces plus résistantes qui sont
retenues pour la vulgarisation à savoir: Le Panicum C1, le Bracaria orizenta pour les
graminées et le Stylosantès pour les légumineuses.
Après signature de contrat avec l’éleveur candidat disposant d’un domaine réglementaire,
on entame avec lui les travaux de préparation du sol, de labours, de semis, de clôture du
domaine et d’entretiens des cultures.
NB. L’unité bétail tropical (UBT) qui est l’espace réservé pour le pâturage de 8 bovins/an
ou 12 petits ruminants (ovins et caprins)/an.
Dans le cadre du contrat de partenariat entre le CAE et les éleveurs traditionnels les
activités suivantes sont entreprises :
Le mélange séché servi aux animaux leur donne l’appétit en eau et aliments grossiers,
favorise l’engraissement et la production laitière et augmente la fertilité.
Ceux qui ont des grands troupeaux font la transhumance pour la recherche d’herbes
fraîches et de points d’eau générant des conflits importants entre éleveurs et agriculteurs.
Ces zones côtières se saturent par la migration humaine à la faveur des grandes
compagnies minières. Il en résulte des conflits incessants entre éleveurs et agriculteurs.
Alimentation Moderne
Cette alimentation moderne concerne l’aviculture où les volailles sont élevées dans des
fermes privées soit au sol soit en batteries représentant à peine 10 % du cheptel avicole
national.
Elevage en batterie
Elevage au sol
Alimentation Semi-Moderne
Ce mode d’élevage concerne quelques rares fermes bovicoles privées dont la ferme de
Madame Sultan à fandjé (Forécariah), la ferme Futur Agri de kondéah (Kindia), Ferme El
hadj DIAKITE de Sanfina (Kankan) et les fermes des centres d’appui à l’élevage (CAE
de Boké et de Famoïla Beyla). Dans ce mode d’élevage, les animaux confinés dans des
1. Le pâturage naturel
Chaque matin de 10 h à 14 h, les animaux pâturent dans 120 ha clôturés
2. La complémentation. Chaque matin, la paille de riz est servie et quelque fois c’est
la
Paille à l’urée qui est servie
3. Ration complémentaire. A leur retour de pâturage chaque soir, une ration
complémentaire est servie composée comme suit :
Pelettes de blé ou graine de coton
Tourteaux de palmiste ou Drèches de brasseries
CMV pour les laitières
Pierres à lécher + sel pour tout le troupeau.
Ce mode d’élevage représente à peine 2.% du cheptel bovin national et 1,5% du cheptel
petit ruminant national
Ferme de bovins de El hadj Sekouna DIAKITE à Sanfina (15 km de Kankan route mandiana)
Alimentation Traditionnelle
Ce mode d’alimentation correspond au système traditionnel d’élevage qui est
prédominant. L’éleveur pense que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes et
naturellement « l’animal est fait pour brouter ». Ainsi, il accepte dépenser pour les soins
sanitaires plutôt que pour l’alimentation. Cependant l’unité bétail tropical (UBT) qui est
Plus loin à Sanfina (kankan) nous avons découvert Mr Sekouna DIAKITE (fonctionnaire
retraité de la Banque Africaine de Développement BAD) actuel éleveur de bovins. Il
assure que le soja peut bien réussir dans sa zone jusqu’à Mandiana qui est une région
frontalière à la région de korogo et Séguéla en Côte d’Ivoire où cette culture est déjà
pratiquée de façon réussie. On y produit de l’huile, du tourteau, du lait, du pain et du
steak de soja. Il serait prêt à se lancer dans cette culture s’il trouve des partenaires sûrs à
ses côtés. Il dispose actuellement de vastes domaines dont une partie est occupée par la
culture de maïs pour la consommation de ses troupeaux..
Les coûts directs de production (charges décaissables) sont plus élevés en option 1
(culture en contre-saison où les productions sont vendues plus chères qu’en option 2
(culture en saison normale de pluie). Ceci est dû aux charges d’irrigation qui représentent
plus de 50% des coûts directs de production. Pour mieux rentabiliser les investissements
productifs, il est nécessaire de pratiquer les deux exploitations dans l’année. D’autre part
un une culture intensive d’une grande envergure, il faut demander une exonération sur les
consommables agricoles ( carburants, lubrifiants).
1
Le coût de production du maïs diffère selon le système de culture. En système semi intensif on utilise les
engrais et les semences améliorées sans équipements modernes de production ni de maîtrise d’eau. Le maïs
produit dans ces conditions est d’un coût réduit mais aussi de rendement réduit mais supérieur au système
traditionnel.
Les coûts directs de production (charges décaissables) sont plus élevés en option 1
(culture en contre-saison où les productions sont vendues plus chères qu’en option 2
(culture en saison normale de pluie) à cause de l’absence des productions paysannes
traditionnelles. Ceci est dû aux charges d’irrigation qui représentent plus de 50% des
coûts directs de production. Pour mieux rentabiliser les investissements productifs, il est
nécessaire de pratiquer les deux exploitations dans l’année.
D’autre part un une culture intensive d’une grande envergure, il faut demander une
exonération sur les consommables agricoles (carburants, lubrifiants).
Les informations reçues pour la période de juin 2006 à travers la chambre préfectorale de
l’agriculture donnent les statistiques suivantes :
Le long de la route qui mène à Tono, on a observé plusieurs champs de maïs pluvial de
type traditionnel appartenant à des cultivateurs individuels dans plus de 10 villages de la
sous-préfecture de Guéasso. La superficie réalisée par individu varie de 2 à 5 ha . Le
rendement d’un ha en agriculture traditionnelle est de 2 à 2,5 tonnes.
Les conditions de sol et climat sont favorables à la culture du maïs et permettent deux
campagnes de maïs par an nous a-t-on dit.
NB. Les tourteaux de coton sont entièrement importés du Mali. Les installations de la
compagnie Guinéenne du coton se limitent à l’égrenage. Les tourteaux utilisés en Guinée
proviennent des huileries de coton de Koulikoro et Kita en République du Mali.
Le coût de production n’a pas été déterminé par la Société d’agroindustrie SOGUIPAH
qui considère les tourteaux comme un résidu à jeter. Ce sous-produit est à présent livré
gratuitement aux éleveurs car à l’usine, il n’existe pas de prix homologué aux éleveurs.
Cependant il existe la fédération régionale des éleveurs (FRE) et il ya un contrat
(SOGUIPAH-FRE) de cession est qui formalisé et fait état de l’octroi de ces sous-
Installé depuis 2002 au km 40 via Dubréka, cette société est spécialisée dans
l’importation et la production de la farine et des sous produits de blé.
Par année d’exercice, GMG importe 12.500 tonnes de blé chaque 45 jours soit 8
importations par année soit 100.000 Tonnes par an. Ce blé est débarrassé des impuretés
(2 à 3%) , nettoyé puis transformé en farine avec le son à part comme résidu.
Ce son de blé (25 à 30% du blé propre soit environ 30 000 tonnes) est destiné à la volaille
(sous forme de poudre) et/ou au bétail (sous forme de pellettes).
Malgré son utilité pour l’alimentation animale et sa disponibilité locale, la majorité de
nos éleveurs ne profitent pas encore de ce constituant alimentaire hormis les aviculteurs
et les producteurs d’aliments installés en zone péri urbaine de Conakry.
Le prix de cession aux éleveurs est de 300 000 fg par tonne sans emballage ou 350 000 fg
par tonne avec emballage.
Processus de Traitement
Vente du poison frais aux fumeuses par les pêcheurs : 5 bonga à 500 fg
Collecte de poissons entiers et fumage au four local,
Après fumage vente aux collecteurs : 7 bonga fumés pour 1000 fg
Selon les fumeuses, des collecteurs achètent du poisson ½ fumé et les étalent sur bâche
pour un séchage au soleil en 2 jours.
Ensachage puis pilage dans les sacs (de 35 et 60 kg) et vente à des grossistes et
intermédiaires à 800 fg/kg. C’est après cette étape que la commercialisation est faite aux
fermiers et/ou aux fabricants qui vont assurer la transformation en farine proprement dite
qui entre dans l’alimentation des volailles dans les proportions de 3 à 7% selon l’âge des
sujets et le type de production.
D’une manière générale ce sont les résidus de poissons fumés qu’on leur vend parce que
la première qualité est réservée à la consommation humaine et de toute façon semble être
plus chère pour les aviculteurs.
Donc ce sont les résidus qui ne sont pas bons pour les sauces des ménages qu’on vend
aux aviculteurs pendant que la bonne qualité du même poisson (réservé à la
consommation humaine) se vend à 1500 fg/kg..
Les meilleurs espèces de poissons pour la farine sont : Kotomoli et Lati. Le casier de ces
poissons frais (environ 40 kg) est vendu aujourd’hui à 40 000 fg par les pêcheurs. En
2003 ce prix était de 5000 fg.
Les volumes enregistrés de pêche par type de poissons utilisés par les fermiers et
fabricants d’aliments pour volailles sont contenus dans le tableau ci-dessous :
Pour plus de 100 ports de pêche existants dans le pays, on estime que si les efforts de
collecte et de transformation sont améliorés et appuyés, on peut résoudre les besoins
nationaux pour l’alimentation humaine et avicole.
¾ Les formules alimentaires exotiques ne conviennent pas souvent à tous les élevages.
Il en est de même pour les fabricants locaux qui se limitent à un certain nombre
d’élevages qui donnent de bonnes réponses à leur formule.
¾ Certains éleveurs préfèrent fabriquer eux-mêmes les aliments de leur cheptel dont les
formules sont fonction des moyens, des ressources disponibles et du type de
production.
2
Dans l’élevage traditionnel, il n’y a pas de dépenses d’exploitation, Les coûts de production ne peuvent
pas être déterminés auprès des éleveurs traditionnels.
L’élevage en ferme concerne surtout l’aviculture et la ferme de Mme SULTAN pour les ruminants bovins
où des dépenses d’exploitation sont enregistrées
3
Ces informations sur les coûts et prix de vente des viandes importées ont été fournies par l’entreprise
PROGUI à Madiana
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 25
¾ La régularité des approvisionnements et les coûts sont difficilement maîtrisables par
les éleveurs dans les cas des aliments importés étant donné surtout que les
importateurs ne sont pas souvent des professionnels de l’alimentation animale.
Les importations sont surtout au niveau des constituants alimentaires (maïs, tourteaux,
farine de poisson, CMOV =Composé minéral, oligo éléments et Vitamines).
Aussi, ces importations se font plus par les frontières terrestres en provenance de pays
voisins (Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Guinée Bissao, Mauritanie et Burkina) que par le
port (en provenance des USA, de la France, de la Chine, de l’argentine …) comme
l’indique le tableau ci dessous:
Les données recueillies à la douane pour la période 2003 à 2005 présentées dans les
tableaux de l’annexe 2, sont de peu représentatifs des importations nationales pour ce
secteur ni en quantité ni en nature.
En effet, la majeur partie des importations a lieu à travers les pays frontaliers où les
statistiques sont en général inexistantes et si elles existent ne sont pas fiables.
Seules les importations par le port de Conakry sont enregistrées dans les livres de la
douane et sont constituées essentiellement de tourteaux de soja.
Frais portuaires: Consignation, manutention, frais de transitaire = 700 000 FG/ conteneur
de 40 pieds.
Malgré ces allègements fiscaux, les coûts d’importation augmentent de jour en jour par
l’instabilité du taux de change et l’augmentation des frais de transport et autres frais
portuaires ou de route pour les transports terrestres.
i) Les quantités importées sont énormes par livraison ce qui réduit les coûts revient
unitaires par économie d’échelle
Bien que les importateurs bénéficient d’allègement des taxes douanières ( réduction à 2%
de la valeur de la marchandise, la variation continue du taux de change augmente les
coûts de revient des produits importés dans les fermes ce qui freine l’augmentation des
cheptels avicoles.
Le coût des aliments a aussi fortement et brusquement augmenté à partir de avril 2005 à
cause du prix du carburant à la pompe, et la pagaille dans la fixation des marges et des
prix.
Le coût des aliments et composants alimentaires est de ce fait élevé et leur disponibilité et
la régularité de leur fourniture sont rares.
Face à ce coût élevé de l’aliment et la faiblesse de la surface financière des éleveurs, les
importateurs sont obligés de livrer les approvisionnements par système de crédit-
fournisseurs de 1 à 3 mois. Seuls les frais de transport sont payés au déchargement.
Manque de recherche sur les constituants alimentaires, pas de vulgarisation des méthodes
et intrants modernes expérimentés dans les CAE et au CRA Bareng.
Quand les coûts des constituants alimentaires sont élevés avec l’absence de contrôle,
certains fabricants d’aliments fraudent les formules alimentaires par substitution ou par
modification du dosage.
Nature Effectifs Recense- Cheptels 2001 Cheptels 2002 Cheptels 2003 Cheptels 2004 Effectifs
Cheptels ment 2000/DNE estimés 2005
Ces rations concernent les ruminants bovins. Le tiers des quantités ci-dessus correspond à
la ration journalière par tête de petits ruminants (ovins et caprins).
NB. Prenons la ration d’embouche comme ration de croissance
Besoins Totaux Alimentaires par an pour les Volailles, Bovins et Petits Ruminants
Cette estimation de la DNE est basée sur un recueil des abattages au niveau des abattoirs
communaux et préfectoraux pendant une certaine période. Les moyennes statistiques des
abattages tirées de cette évaluation par espèces sont dites taux d’abattage = nombre de
bêtes abattues sur le cheptel total de la localité et pour la période..
Le poids exploité est la masse de toutes les parties vendables ou consommables de
l’animal abattu.
C’est la viande nette par carcasse et fonction du poids vif et varie donc par espèce.
Nous obtenons ainsi la production totale annuelle de viande issue des abattoirs.
Ne sont pas prises en compte les viandes provenant des abattages clandestins, lors des
sacrifices, des cérémonies.
Malgré les coûts et prix de vente relativement bas des produits animaux importés, les
importations sont faibles (0,5%) de la consommation nationale. Cette situation contraire
aux principes économiques s’explique à notre avis par le fait que la majorité de la
population étant musulmane, on se méfie de toute viande qui n’est pas égorgée sur place.
Aussi, les conditions de conservation en froid étant difficiles et souvent impossibles, on
ne peut pas assurer un ravitaillement régulier des denrées périssables.
Parmi les cheptels concernés par cette étude, le cheptel avicole bénéficie d’une modernisation relative
de l’alimentation avec plus de la moitié du cheptel national élevée dans des fermes appropriées et
nourrie à base de formules alimentaires en fonction de l’âge des sujets et du type de production.
Quant aux cheptels ruminants, la base de l’alimentation est la matière végétale sous forme verte
(pâturage naturel et cultures fourragères) et sous forme préparée (foin, ensilage).
A cette matière végétale on ajoute l’aliment de complémentation constituée de son ou pellette de blé,
de grain de coton, de paille de riz, de fanes d’arachides et de tourteaux de palmiste pour le mode
d’élevage semi-moderne qui représente à peine 2% du cheptel bovin national et 1,5% des petits
ruminants .
En effet, la grande majorité des éleveurs pensent que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes et
naturellement « l’animal est fait pour brouter ». Cependant l’unité bétail tropical (UBT) qui est la
surface de pâturage naturel occupée par tête de bétail est entrain de diminuer par l’effet de la poussée
démographique, les besoins croissants de production agricole et l’occupation des terres par les sociétés
minières dans des zones anciennement propices à la transhumance.
D’où la nécessité de vulgariser les méthodes et techniques modernes d’élevage à l’échelle nationale.
Des centres d’appuis à l’élevage et centres de recherche agronomique ont sélectionné et expérimenté
des cultures fourragères ainsi que d’autres aliments de complémentation et pour combler les déficit des
périodes sèches (blocs multinutritionnels, pierre à lécher, traitement de paille à l’urée, foin et ensilage).
Malheureusement ces techniques et méthodes ne sont pas encore vulgarisées au niveau de la majorité
des éleveurs traditionnels.
Malgré les potentialités nationales immenses de production des constituants alimentaires, le secteur de
l’aviculture est le plus dépendant des importations. En effet, 70% environ des constituants notamment
agricoles de l’alimentation de la volaille sont importés (maïs, tourteaux et même poissons).
Cette importation devient de plus en plus chère par l’instabilité du taux de change monétaire, les tarifs
de transport internationaux et nationaux entraînant une stagnation voir une diminution du cheptel
avicole. Le modèle d’élevage avicole mis en place se caractérise par sa forte dépendance alimentaire
vis-à-vis de l’étranger. La recherche en vue de mettre au point des formules alimentaires basées
essentiellement sur les produits nationaux pourrait donner un nouveau souffle à ce secteur.
Comme atout, il existe également de grandes sociétés agroindustrielles dont les résidus constituent
des sources importantes pour l’alimentation de nos cheptels à savoir :
¾ L’usine Grand Moulin de Guinée qui produit aujourd’hui 62 tonnes par jour de son de blé , quantité
qui augmente avec la capacité productive en farine de l’usine.
¾ La Société SOGUIPAH qui, avec ses plantations villageoises et celles en régie produit du tourteau
de palmiste.
¾ La Compagnie Guinéenne de Coton qui possède également des plantations villageoises de
cotonnier et produit du coton grain.
Compte tenu des conditions favorables de sol et de climat d’autres agroindustries peuvent se
développer autour notamment du maïs qui est la matière première principale pour l’aviculture et du
soja qui est la meilleure source de protéine pour le cheptel avicole.
Par ailleurs, on pense que maintenant et dans un proche avenir, les acteurs du secteur de l’élevage vont
être mieux informés, formés et organisés et donc vont adopter et appliquer les bonnes pratiques
d’élevage et surtout d’alimentation des troupeaux.
La mise en place dans un proche avenir de plantations industrielles de céréales et de légumineuses dont
les produits et sous produits servent d’aliments aux animaux d’élevage est un bon créneau et une
opportunité à long terme de productions nationales pour la substitution aux importations et le
développement de l’élevage. Les agroindustries concernées par cette initiative sont énumérées dans le
tableau ci-dessous :
Besoins Totaux Alimentaires par an pour les Volailles, Bovins et Petits Ruminants
Conclusion Specifique
Le tableau ci-dessous est un récapitulatif des coûts et des prix des aliments et produits animaux.
Plus de 90% des animaux d’élevages ne sont pas confinés. Ces coûts et prix sont donc relatifs,
indicatifs et fluctuent d’une période à l’autre.
Les coûts des cultures irriguées sont plus élevés à cause des coûts sans cesse croissants des
consommables (carburant, lubrifiant). Mais ces cultures irriguées sont recommandables à cause des
rendements élevés et de la possibilité de faire plusieurs campagnes de production dans l’année.
Des solutions suivantes sont à envisager pour réduire les coûts 4des cultures irriguees à savoir :
¾ Exploiter de grandes surfaces en 2, 3, 4 campagnes par an pour bénéficier de l’économie
d’échelle sur le coût unitaire de production/an..
¾ Diminuer la consommation de carburant lubrifiant en remplaçant la culture motorisée par la
culture attelée.
¾ Exonérer les intrants et consommables importés et utilisés dans ces cultures irriguées.
4
Tous ces coûts ont été fournis par l’Institut de Recherche Agronomique. Ces coûts sont plus normatifs que pratiques.
D’autre part, ils sont estimes pour une seule campagne alors qu’avec les techniques modernes de maîtrise d’eau on peut
réaliser 2, 3, 4 campagnes par an. Ceci réduirait dans la pratique le coût unitaire moyen annuel car certaines charges
seront supportées que pour la première campagne telles que les préparations du sol, les aménagements de maîtrise d’eau
, de sécurisation des périmètres aménages ect…
Demande nationale estimée pour Pas 15000 par unité Pas de Cheptels
viande de la chèvre d’importation confinés
Ces différentes corporations nées de la nécessité et visant à résoudre des problèmes collectifs
identifieront de façon participative leurs besoins de renforcement de capacités opérationnelles,
d’approvisionnement et de gestion de clientèle.
Le rôle de l’administration de l’élevage qui est déjà présente dans toutes les préfectures et même au
niveau sous-préfectoral, est de collecter et diffuser l’information technique sur :
Ces femmes reçoivent aujourd’hui 30 à 40 commandes par mois de pierres à lécher, forment d’autres
groupements venant de Dabola, Mali, Faranah… qui paient pour leur formation.
Plus d’un animal sur trois appartient aux femmes. Il faut donc mieux impliquer les femmes dans les
structures et responsabilités des activités du secteur.
Il faut à cet effet concevoir des moyens de vulgarisation audio-visuels, sélectionner et former des
éleveurs leaders pour communiquer et passer les messages aux autres.
Ces centres qui sont de véritables centres d’expérimentation doivent être assignés surtout à la
vulgarisation des méthodes modernes de conduite d’élevage notamment d’alimentation.
Les Centres de recherches agronomiques et les centres d’appuis à l’élevage doivent faire des essais de
mélanges de produits locaux et avoir les proportions de nutriments qui répondent aux besoins des
élevages sans entraîner de sortie de devises. Exemple : essai sur le manioc comme source d’énergie,
sur les tourteaux d’huileries karité et de palmiste comme source de protéines.
Cas du Maïs
Mesure urgente: Mise en place d’une ligne de crédit devise pour les importateurs de maïs
Organisation des petits producteurs de maïs dans la préfecture de Lola en groupements, unions puis en
fédération à l’image de la fédération autour de la pomme de terre.
Dans ce but, environ 250 km de pistes rurales doivent être construits pendant cette campagne pour
propulser cette culture en désenclavant les grandes plaines notamment celle de Tono (sous préfecture
de Guéasso où la COPAG (coopérative de production agricole de guinée) a déjà réalisé 5ha de maïs.
Une deuxième solution serait de proposer à des gros consommateurs de maïs (Dr Dansoko, Dr bachir,
Dr Loua…) et des importateurs tel que El hadj Alpha Ousmane Ly de constituer une société
agroindustrielle de production de maïs.
Cas du Poisson
L’intervention pour l’approvisionnement en poisson se fera à différents niveaux :
Niveau pêcheur: Les pêcheurs qui seront retenus par sélection doivent respecter un cahier de charge. Ils
seront appuyés par un système de crédit remboursable par nature (en quantité de poisson fumé). Donc
dans le cahier de charge le fumage est à la charge du pêcheur. Le crédit pêcheur doit couvrir le
carburant, la glace et d’autres frais accessoires et est remboursable par semaine.
Niveau collecteur: Le collecteur disposera d’une aire et d’un système amélioré de séchage solaire qui
sera la propriété de son grossiste. Il y aura un grossiste par port de pêche. Un crédit de
commercialisation peut aussi être envisagé à ce niveau.
Ces différentes possibilités de nuisance des acteurs entre eux peuvent affecter la santé des animaux
ainsi que leurs performances productives tout en entraînant des surcoûts et des dépenses inutiles.
La certification est aussi nécessaire pour l’assurance des bénéficiaires et pour créer des labels dans ce
domaines.
Tout ceci n’est possible que par la création d’un laboratoire national adéquat avec un personnel
compétent. Une structure d’inspection inopinée et périodique des établissements de préparation, de
Une société de crédit-bail appartenant à des actionnaires privés pourrait également mettre des actifs
productifs à la disposition des promoteurs des activités mentionnées ci-dessus.
Ces sociétaires ou actionnaires de la société de crédit-bail pourraient être les membres d’une même
corporation (Groupement d’éleveurs, de collecteurs, association de fabricants, coopérative de pêcheurs
ou de producteurs de maïs…) donc des propriétaires en même temps utilisateurs.
Le financement doit donc être à la fois externe et interne à l’élevage ou à l’entreprise de production, de
commercialisation. Le financement externe (fonds publics, emprunts, subventions de bailleurs de
fonds) concernera les infrastructures productives collectives et les infrastructures communautaires.
Ce financement peut se faire à partir de (i) l’injection de fonds par les bailleurs de fonds ou les gros
importateurs, etc.), (ii) l’injection de fonds sous forme d’intrants agricoles (par exemple 10-15 tonnes
d’engrais et 1 000-1 500 litres de produits phytosanitaires et de semences pour la campagne)et de
crédits fournisseurs. Quant au financement interne il doit assurer une partie de l’investissement et le
fonctionnement des activités par les fonds propres.
L’Etat doit définir en concertation avec le secteur privé, un plan d’action pour mettre en place des
infrastructures collectives et des procédures de commercialisation des produits alimentaires(Magasins
régionaux, Contractualisation des relations d’affaires entre producteurs, collecteurs, fabricants, éleveurs
et commerçants ). L’intervention nécessaire des banques et institutions de microfinance et les différents
liens de marchés seront basés sur la caution solidaire des groupements et éventuellement par un fonds
de garantie qu’un donateur peut accorder au secteur .
Recommandations à l’USAID
L’USAID peut contribuer au financement du secteur par la mise à disposition de lignes de crédit
spécialisées pour le secteur, selon les périodes les objets et les bénéficiaires :
¾ Les fonds de roulement pour les éleveurs, les pêcheurs et les fabricants d’aliments de préférence en
groupements ou coopératives formelles
¾ Les fonds de commercialisation pour les collecteurs de maïs, poissons et tourteaux pour faire des
stocks de produits en période de récolte ou de bas prix et pour les importations.
¾ Les fonds de garantie pour les crédits d’équipement et d’aménagement pour les activités dans le
secteur pour les agriculteurs, les pêcheurs et fabricants.
L’USAID peut financer les services et interventions ponctuelles d’experts internationaux pour
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 7
l’opérationnalisation efficiente du laboratoire national de contrôle de qualité des aliments destinés
aux animaux d’élevage.
L’USAID peut susciter et aider à la bonne organisation et la bonne gestion des ressources par
l’information, les voyages d’études au niveau des opérateurs et des personnels des exploitations,
des fabriques d’aliments et autres activités du secteur.
Il peut vulgariser l'accès à l'information concernant le secteur de l’élevage par la mise à disposition
d'informations de marchés sur les produits alimentaires des animaux et les produits animaux .
Il peut enfin promouvoir la transformation, le conditionnement et la commercialisation des produits
alimentaires destinés aux animaux. par le financement de projets spécifiques.
Recommandations à ARCA/Guinée
Le projet ARCA doit identifier dans les administrations notamment de l’élevage des personnes et
structures ressources pouvant par leurs références et leurs expériences jouer un rôle primordial dans le
développement du secteur.
1. Il peut contribuer à constituer un répertoire des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ou des
acteurs (éleveurs, fabricants d’aliments, commerçants d’aliments et de produits animaux et
prestataires) par profil et par localization.
2. Il peut inventorier le potentiel de production et de transformation de chaque zone naturelle pour
les filières maïs et soja.
3. Il doit créer et développer les liens de marchés aux niveaux local et national.
4. Il peut informer et créer des contacts entre opérateurs par le canal des ateliers et des voyages
d’études et d’échange.
5. Il peut enfin rechercher des investisseurs privés pour reprendre ou créer des agro industries pour
le secteur de l’élevage.
Annexe 7: Bibliographie
ANNEXES 1
2 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 2 : Structure du cheptel bovin (en %)
Région Préfecture Taureaux B. trait B. bouch. Vaches Taurillons Bouvillons Génisses Veaux Velles
BASSE GUINEE
BOFFA 2,23 0,24 3,34 44,83 8,29 3,70 16,18 9,13 12,05
BOKE 4,05 0,01 6,75 45,45 8,95 3,38 12,02 8,71 10,68
COYAH 2,18 0,06 2,57 41,10 12,87 1,52 17,21 9,36 13,13
DUBREKA 7,64 0,82 3,12 35,50 10,63 3,25 14,64 11,61 12,80
FORECARIAH 2,78 0,13 3,55 44,67 8,50 3,01 14,44 10,86 12,06
FRIA 2,09 0,01 2,42 43,61 8,34 3,12 15,20 12,44 12,77
KINDIA 6,23 1,89 8,42 37,64 8,55 3,87 11,23 10,84 11,32
TELIMELE 5,87 0,03 3,02 40,88 8,90 2,73 13,93 12,17 12,46
ENSEMBLE 5,05 0,52 5,13 41,37 8,92 3,23 13,17 10,80 11,80
MOYENNE GUINEE
DALABA 7,36 4,62 3,12 36,75 9,19 1,93 15,51 9,79 11,73
GAOUAL 3,49 2,25 5,71 38,80 8,67 3,94 13,28 11,05 12,81
KOUBIA 8,26 0,81 4,85 39,06 8,93 2,22 14,37 10,09 11,42
KOUNDARA 3,06 10,49 2,68 38,61 10,49 1,65 11,84 9,65 11,54
LABE 8,04 3,79 1,31 38,79 8,42 1,35 16,09 10,80 11,41
LELOUMA 8,88 1,20 4,04 37,08 8,96 1,48 13,96 12,14 12,26
MALI 6,44 1,02 2,69 40,34 9,27 1,24 14,70 11,10 13,20
MAMOU 7,18 3,07 2,35 42,26 9,18 1,22 11,72 11,64 11,38
PITA 7,74 3,16 2,26 36,97 9,16 1,57 14,72 11,38 13,05
TOUGUE 6,70 4,30 1,51 38,64 8,86 1,02 16,06 10,33 12,59
ENSEMBLE 6,03 3,30 3,45 38,89 9,07 2,11 13,96 10,89 12,30
HAUTE GUINEE
DABOLA 9,04 9,97 0,79 35,94 10,53 0,06 13,19 9,78 10,70
DINGUIRAYE 7,10 8,36 1,89 39,66 9,07 3,23 11,67 9,62 9,40
FARANAH 6,14 6,89 3,10 34,40 10,55 2,13 14,30 10,93 11,55
KANKAN 5,92 16,81 0,36 35,98 10,47 0,37 13,65 8,18 8,25
KEROUANE 3,25 5,37 3,85 40,23 9,51 1,26 14,15 10,46 11,91
KOUROUSSA 6,41 15,02 1,15 32,50 9,71 1,53 12,49 10,82 10,36
MANDIANA 7,79 16,83 1,07 34,10 10,00 0,78 12,24 9,10 8,09
SIGUIRI 5,50 14,99 0,95 34,73 11,15 0,58 14,39 8,92 8,79
ENSEMBLE 6,26 11,63 1,74 36,10 10,08 1,36 13,24 9,74 9,86
GUINEE FORESTIERE
BEYLA 5,99 19,78 0,62 34,61 9,20 0,48 11,79 8,94 8,60
GUECKEDOU 5,87 6,32 3,03 38,23 9,42 1,99 13,53 10,42 11,19
KISSIDOUGOU 4,47 3,89 2,88 38,32 9,76 1,91 15,53 11,18 12,05
LOLA 5,11 3,83 1,64 39,72 8,64 2,95 16,60 14,92 6,60
MACENTA 3,58 0,16 0,72 45,84 10,68 2,58 15,14 11,27 10,02
N'ZEREKORE 8,60 0,31 13,06 36,12 2,58 0,55 17,51 12,59 8,68
YOMOU 7,26 0,00 0,65 40,65 9,52 0,48 13,39 11,61 16,45
ENSEMBLE 5,35 11,47 1,76 36,92 9,43 1,29 13,55 10,13 10,11
CONAKRY
CONAKRY 14,06 4,69 35,16 30,47 10,16 0,00 1,56 3,91 0,00
ENSEMBLE 14,06 4,69 35,16 30,47 10,16 0,00 1,56 3,91 0,00
ENSEMBLE PAYS 5,87 6,32 3,03 38,22 9,42 1,99 13,53 10,41 11,19
ANNEXES 3
4 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 3 : Structure du cheptel ovin (avec effectifs Kissidougou et Gueckédou estimés)
ANNEXES 5
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 4 : Structure du cheptel caprin (avec effectifs Kissidougou et Gueckédou estimés)
Période:01/01/2003 au 31/12/2003
Libellé pays Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
MAURITANIE C129 030510 0000 Farine de poisson, 10 120 7 444 800 148 896 750
BELGIQUE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 6 291 8 759 291 175 186 1 420
BELGIQUE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 5 027 4 086 385 81 728 829
CHINE C129 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 34 764 39 520 000 790 400 1 160
CHINE C129 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 59 426 59 280 000 1 185 600 1 017
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 9 650 1 402 585 28 052 148
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 57 850 64 350 000 1 287 000 1 135
FRANCE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 11 348 12 808 576 256 172 1 151
GRANDE-BRETAGN C101 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 111 93 238 30 219 1 112
Total Produits 194 587 197 744 875 3 983 253
ANNEXES 9
Annexe 2 (suite) Période:01/01/2004 au 31/12/2004
Libellé pays Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
ETATS UNIS D'AMERIC101 071040 0000 Maïs doux congele 2 280 262 498 100 559 159
ETATS UNIS D'AMERIC101 071040 0000 Maïs doux congele 2 273 467 930 179 261 285
BELGIQUE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 5 242 9 983 596 199 672 1 943
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 340 33 199 725 663 995 1 846
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 4 000 34 270 725 685 415 8 739
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 340 33 199 725 663 995 1 846
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 20 640 41 272 515 825 450 2 040
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 30 500 30 000 000 600 000 1 003
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 81 143 106 000 000 2 120 000 1 332
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 50 000 63 750 000 1 275 000 1 301
Total Produits 232 758 352 406 714 7 313 347
Période:01/01/2005 au 31/12/2005
Libellé pays Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
EMIRATS ARABES UNC101 070990 1000 Maïs doux 25 20 800 7 968 1 151
BELGIQUE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 12 109 9 880 114 271 703 838
BRESIL C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 360 17 635 147 484 967 987
BRESIL C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 000 25 488 538 509 771 1 444
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 61 286 94 050 000 1 881 000 1 565
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 80 000 169 120 224 4 650 806 2 172
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 34 160 82 475 056 2 268 064 2 481
FRANCE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 19 057 25 261 854 505 237 1 352
FRANCE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 12 000 21 473 669 590 525 1 839
CHINE C182 230500 0000 Tourteaux et residus de soja 42 000 79 510 200 1 590 204 1 931
Total Produits 296 997 524 915 602 12 760 245
ANNEXES 11
ANNEXE 3 Statistiques d'importation des produ (suite) Période:01/01/2004 au 31/12/2004
VIANDE DE BOVINS
Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020711 0000 Viandes et abats frais,réfrigérés 27 270 59 344 989 - 2 176
des volailles non découpées en morceaux
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C911 020711 0000 Viandes et abats ,réfrigérés ou cong 25 278 57 182 640 - 2 262
des volailles non découpées en morceaux
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congel 27 920 39 933 000 17 494 647 2 057
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020712 0000 Non découpés en morceaux,congel 28 125 74 434 500 - 2 647
BELGIQUE BANGOURA HADJA M'MAC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 20 235 32 467 391 17 240 830 2 457
BELGIQUE BEN R' QIQ OU MOUSTAPHC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 12 828 19 987 667 7 657 275 2 155
BELGIQUE BEN R' QIQ OU MOUSTAPHC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 26 000 42 877 782 18 784 757 2 372
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 27 270 62 754 656 - 2 301
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 27 270 68 527 755 - 2 513
Total Produit 222 196 457 510 380 61 177 509 2 334
Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020622 0000 Foies ,congeles, de l'espece bovine 17 500 25 604 239 15 060 837 2 324
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020622 0000 Foies ,congeles, de l'espece bovine 23 500 27 495 444 18 001 393 1 936
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020622 0000 Foies ,congeles, de l'espece bovine 19 050 19 476 820 8 708 086 1 480
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 9 000 8 773 385 3 361 084 1 348
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 4 000 8 746 236 3 910 442 3 164
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 3 000 83 580 410 37 368 801 40 316
Total Produit 76 050 173 676 534 86 410 643 3 420
VIANDE DE VOLAILLE
Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020711 0000 Viandes et abats réfrigérés ou congelé 27 987 37 294 500 14 287 523 1 843
des volailles non découpées en morceaux
AUSTRALIE SOCIETE DE FINANCEMENTC101 020736 0000 Autres,congelés 23 950 58 482 200 22 404 531 3 377
MANAGEMENT DE GUINEE
Total Produit 51 937 95 776 700 36 692 054 2 551
ANNEXES 13
Annexe 4.1 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de soja
Option 1: Culture de contre saison (de janvier à mai) qui exige l' irrigation par la motopompe
I. Investissement long terme amortissement sur 8 ans Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 motopompe et accessounité 1 5 000 000 5 000 000
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 6 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 pulvérisateur manuel à unité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
4
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 semence kg 60 2000 120000
2 engrais complexe kg 250 3000 750 000 NPK (fumure de fonds)
3 engrais azoté kg 100 3000 300 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements insecticides
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants,
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 746 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000
girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000
ANNEXES 15
Annexe 4.2 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de soja
Option 2. culture de saison (de mai à octobre) qui ne nécessite pas d' irrigation
I. Investissement long terme amortissement sur 8 an Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 1 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 pulvérisateur manunité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
4 Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 semence kg 60 2000 120000
2 engrais kg 250 3000 750 000 NPK (fumure de
3 engrais azoté kg 100 3000 300 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants,
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 746 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000 girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000
ANNEXES 17
18 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
Annexe 5.1. Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs
Option 1. Culture de contre saison (de janvier à mai) qui nécessite une irrigation par la motopompe
I. Investissement long terme amortissement sur 8 ans Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 motopompe et accessunité 1 5 000 000 5 000 000
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 6 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 pulvérisateur manuel unité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
4 Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 semence kg 50 2000 100000
2 engrais complexe kg 200 3000 600 000 N80 P40 K40
3 engrais azoté kg 70 3000 210 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements insecticides
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants, récoltes
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 486 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000 girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000
ANNEXES 19
Annexe 5.1 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs (suite option 1)
V. Main d'œuvre
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 application hj 1 5 000 5 000 200 kg/hj
2 semis hj 10 10 000 100 000 1000 m²/hj
3 application hj 1 5 000 5 000
4 buttage hj 10 5 000 50 000 1000 m²/hj
5 traitements hj 6 5 000 30 000 2 hj x 2 traitements
6 récolte hj 10 5 000 50 000 5 hj x 2000 m²/hj
7 battage hj 40 5 000 200 000 50 kg/hj
8 vannage hj 20 5 000 100 000 100 kg/hj
9 séchage hj 15 5 000 75 000 5 hj x 3 séchages
10 ensachage hj 5 5 000 25 000 400 kg/hj
Total 640 000
VI. Irrigation
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 gasoil litre 500 5500 2 750 000 30 irrigations x 20
2 huile SAE litre 10 13500 135 000 fonctionnement de la
3 main d'œuvreh/mois 1 200000 200 000 contractuel temporaire
Total 3 085 000
Récapitulation des dépenses
Désignation Coût (GNF) Charges décaissa Amortissements annuels
investissement long 6 200 000 775 000
investissement court 1 540 000 514 000
consommable 1 486 000 1 486 000
préparation du terrain 1 000 000 1 000 000
irrigation 3 085 000 3 085 000
main d'œuvre 640 000 640 000
Dépenses totales 13 951 000
Coûts directs de production d'un ha de maïs= 6 211 000
Rendement escompté 3500 kg
Pertes = 10% 350 kg
rendement net 3150 kg
Coût de production d'un kg de maïs= 1 972
Prix de vente/kg = 1 500
ANNEXES 21
Annexe 5.2 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs (suite option 2)
V. Main d'œuvre
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 application hj 1 5 000 5 000 200 kg/hj
2 semis hj 10 10 000 100 000 1000 m²/hj
3 application hj 1 5 000 5 000
4 buttage hj 10 5 000 50 000 1000 m²/hj
5 traitements hj 6 5 000 30 000 2 hj x 2 traitements
6 récolte hj 10 5 000 50 000 5 hj x 2000 m²/hj
7 battage hj 40 5 000 200 000 50 kg/hj
8 vannage hj 20 5 000 100 000 100 kg/hj
9 séchage hj 15 5 000 75 000 5 hj x 3 séchages
10 ensachage hj 5 5 000 25 000 400 kg/hj
Total 640 000
Récapitulation des dépenses
Désignation Coût (GNF) Charges décaissab Amortissements annue
investissement long 1 200 000 150 000
investissement court 1 540 000 514 000
consommable 1 486 000 1 486 000
préparation du terrain 1 000 000 1 000 000
main d'œuvre 640 000 640 000
Dépenses totales 5 866 000
Coûts directs de production d'un ha de maïs= 3 126 000
Rendement escompté 3500 kg
Pertes = 10% 350 kg
rendement net 3150 kg
Coût de production d'un kg de maïs= 992
Prix de vente/kg = 1 000
ANNEXES 25
ANNEXE 7: BIBLIOGRAPHIE
Introduction
The GAMLA work plan specifies that in addition to the detailed studies that have been
carried out on the four targeted commodities (mango, pineapple, potato, and shea products)
the GAMLA team must also conduct an analysis of a number of other commodities to
determine their potential as export products, or for import substitution. This exercise will
include a) screening possible commodities to identify those for which viable agribusinesses
can likely be developed with some level of assistance from international donors, and b)
writing a brief explanation why each commodity considered was either accepted, or rejected.
A final report must be submitted to USAID describing the longer term opportunities that have
been found.
The activities to be carried out under this scope of work are centered on analyzing the
potential for the development of a cluster of commodities and agro-industries to support
livestock and poultry production in Guinea. Increased production of cattle and small
ruminants for meat, as well as poultry production for eggs and meat will substitute for
imported meat and eggs in Guinea. This work will be carried out by a lead consultant,
assisted by an agronomist and by a specialist in livestock, poultry and feed production.
Work to be completed
The work to be completed by the consultant is the following:
a) Determine the cost of production in Guinea of grain crops that are suitable for the
production of animal/poultry feed. Consideration should first be given to the production
of maize and soybeans under plantation conditions as inputs for animal feed production.
If soybean is not a suitable crop for Guinea, then the consultant should analyze the
production cost of sunflower as an alternative source of protein. The production cost of
maize should be compared to the cost of imported maize. The production cost of
soybeans or (sunflower) should be compared to the imported cost of similar products, as
well as substitute products available locally such as fish meal.
b) Based on the lowest cost combination animal feed inputs, determine the production costs
in Guinea of feed produced for poultry, cattle, and small ruminants. Compare the
production cost of the respective feed produced in Guinea with similar imported feed.
c) Determine the production costs of eggs and meat from poultry, as well as the production
costs of meat derived from cattle, sheep, and goats. Assume that the birds and animals
are confined and are fed a diet composed predominantly of animal feed produced at a
cost calculated in item (b) above. Further assume that the meat and eggs thus produced
will be consumed within Guinea.
d) Compare the cost of eggs and meat thus produced with the cost of imported products, if
available; also, compare the production costs of these items with the local market prices
of similar commodities produced under traditional methods.
ANNEXES 27
e) Make an estimate of the national demand for animal feed, poultry meat, eggs, and meat
from cattle, sheep and goats, produced under the model of confined production with the
animals fed a diet composed primarily of animal feed.
f) Analyze the information thus obtained and present conclusions as to the suitability of the
production of grain crops/ animal feed / poultry / livestock cluster as potential, longer-
term commodities that would substitute for imports in Guinea.
g) Make recommendations on a possible future course of action to USAID and/or other
international donors for the development (or not) of this cluster as a potential, long term
agribusiness for import substitution in for Guinea.
Report
Write a report describing the methodology followed, and presenting the analytical method,
the conclusions, and the recommendations for future action.
An illustrative description of the contents of the report is the following:
Title page
Abbreviations used
Table of contents
Executive summary
Introduction
Background of the sub-sector
Current situation of the sub-sector
Constraints to development
Analysis
Conclusions
Recommendations
Annex:
Consultant’s scope of work
List of documents reviewed
Names and contact information of people met
A Times New Roman font, size 12 should be used for the text of the report.
Level of effort
A level of effort (LOE) of twenty-one working days is authorized for the lead consultant. A
level of effort of fourteen working days is authorized for the animal feed/ livestock/ poultry
production specialist. A level of effort of six working days is authorized for the grain crops
agronomist. A total level of effort of forty-one working days is authorized for this work.