Commercialisation Aliment Volailles

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ACTIVITÉ DE

RENFORCEMENT DE LA
COMMERCIALISATION
AGRICOLE
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ET OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRIBUSINESS

Juillet 2006

Cette publication a été produite pour une révision de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le
Développement International. Elle fut preparée par Chemonics International.
ACTIVITÉ DE
RENFORCEMENT DE LA
COMMERCIALISATION
AGRICOLE
ETUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ET OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRIBUSINESS

Contract No. PCE-I-00-99-00003-00


Ordre de Tâche No. 29
Préparé pour l’USAID/Guinée, NRM SO
Ibrahima Camara, Officier technique en charge

Les opinions exprimés dans cette publication ne représentent pas nécessairement celles de l’Agence des
États-Unis d’Amerique pour le Développment International ou du gouvernement américain.
TABLE DES MATIÈRES
Résumé Exécutif ............................................................................................................... iv

Chapitre I. Introduction à l’Étude .......................................................................................1


Objectifs .............................................................................................................................1
Methodologie ......................................................................................................................1

Chapitre II. Aperçu du Secteur de l’Élevage en Guinée .....................................................4


Le Cheptel................................................................................................................4
Le Profil des Éleveurs de Guinée.............................................................................4
Situation Actuelle de l’Alimentation des Cheptels..................................................6
Encadrement des Éleveurs Traditionnels pour les Parcelles Fouragères
Améliorées ...............................................................................................................8
Les Modes d’Alimentation ......................................................................................9

Chapitre III. Approvisionnement des Élevages en Aliments ............................................14


Les Principaux Composants dans l’Alimentation Animale ...................................14
Produits Agricoles Convenables à la Production Locale d’Aliments de
Bétails et de Volailles ............................................................................................14
Produits Agricoles Utiles dans l’Alimentation Animale Mal Connus
et Indisponibles en Guinée.....................................................................................15
Détermination des Coûts de Production des Constituants Alimentaires et des
Produits Animaux ..................................................................................................16
Importation d’Aliments et de Composants d’Aliments .........................................25

Chapitre IV. Les Contraintes de l’Alimentation ................................................................28


Problèmes Macro Économique ..............................................................................28
Les Contraintes Liées au Profil et à la Mentalité des Éleveurs et Fabricants
D’Aliments.............................................................................................................28

Chapitre V. Évaluation des Besoins Nationaux en Aliments des Animaux d’Élevage .....31

Chapitre VI. Demande Nationale et Approvisionnement des Populations


en Produits Animaux..............................................................................................35

Chapitre VII. Conclusions et Recommandations...............................................................38


Conclusion Specifique ...........................................................................................40
Recommandations au Gouvernement Guinéen......................................................42
Recommandations à l’USAID ...............................................................................45
Recommandations à l’ARCA en Guinée ...............................................................46
Recommandations au Secuteur Privé Guinéen ......................................................46
Annexe 1: Recensement National des Éleveurs et des Cheptels
Tableau 1: Effectifs globaux des éleveurs et des cheptels
Tableau 2: Structure du cheptel Bovin
Tableau 3: Structure du cheptel Ovin
Tableau 4: Structure du cheptel Caprin
Tableau 5: Structure du cheptel Poules pondeuses

Annexe 2: Statistiques d’Importation des Produits Alimentaires pour Animaux

Annexe 3: Statistiques d’Importation des Produits d’Animaux d’Élevage

Annexe 4.1: Compte d’Exploitation Intensive d’un Hectare de Soja


Option 1: En culture de contre- saison (janvier à mai)
Annexe 4.2: Compte d’Exploitation Intensive d’un Hectare de Soja
Option 2: En culture de saison pluviale (mai à octobre)

Annexe 5.1: Compte d’Exploitation Intensive d’un Hectare de Maïs


Option 1: En culture de contre- saison (janvier à mai)
Annexe 5.2: Compte d’Exploitation Intensive d’un Hectare de Maïs
Option 2: En culture de saison pluviale (mai à octobre)

Annexe 6: Liste des Personnes Recontrés

Annexe 7: Bibliographie

Annexe 8: Termes de References

ii ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


SIGLES ET ABREVIATIONS
1 Dollar US = 6000 FG
1 Euro = 6500 FG

ACA Agence pour la Commercialisation Agricole


APEK Association pour la Promotion économique de Kindia
ARCA Activités de Renforcement de la Commercialisation Agricole
BMU Blocs Multi nutritionnels
CAE Centre d’Appui à l’Elevage
CASC Cellule d’appui à la société civile
CBC Coopérative des Bouchers de Conakry
CGC Compagnie Guinéenne de coton
CMAV Complexe minéral azoté vitaminé pour volailles
CMV Complément minéral + vitamines pour volailles
COPAAG Coopérative de Production Agricole et Animale de Guinée
CMOV Complexe minéral oligo élements et vitamines
CRA Centre de Recherche Agronomique
DDI Demande d’importation
DNE Direction nationale de l’Elevage
FAME Fonds d’appui aux métiers de l’Elevage
GMG Grand Moulin de Guinée
PAL Pierres à lècher
PIF Poste d’inspection Frontalière
PNUD Pogramme des Nations Unies pour le Développement
PV Poids vif
PR Petits Ruminants
PRODABEK Projet de Développement Agricole Beyla/kéouane
PASEL Projet d’Appui au Secteur de l’Elevage
RABAOC Recherche sur l’Alimentation du Bétail en Afrique Occidentale et
Centrale
RGTA Régie Guinéenne de Traction Animale
SOGUIPAH Société Guinéenne de palmiers à Huile et d’Hévéats
SIGUICODA Société sino-guinéenne de Coopération pour le développement a
gricole
SPRA Service de Promotion des Ressources Animales
UBT Unité Bétail Tropical
UGMK Union des groupements Maraîchers de Kindia
UGVK Union des groupements Vivriers de Kindia
UFAV Unité de Fabrique d’Aliments pour Volailles
UNCB Union Nationale de la Coopérative des Bouchers
UNAG Union des Aviculteurs de Guinée
URCB Union Régionale de la Coopérative des Bouchers

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES iii


RÉSUMÉ EXÉCUTIF

La population Guinéenne vit dans sa majorité en zone rurale occupée à des activités
agricoles et d’élevage qui leur procurent l’essentiel de leurs revenus et emplois. La
modernisation des méthodes et moyens de travail et l’identification des contraintes au
développement dans le secteur agropastoral peuvent conférer à ces secteurs d’activité le
rôle de locomotive de la croissance économique nationale.

Suite à une première étude sur les contraintes du secteur agricole, le projet ARCA a
commandé cette deuxième etude, qui concerne la contrainte alimentation du secteur de
l’élevage. Cette étude vise à:

i) Identifier les aliments et leurs constituants d’origine agricole qui sont destinés
aux animaux domestiques en Guinée
ii) Comparer leurs coûts de production locale aux coûts de revient des produits
similaires importés
iii) Déterminer les coûts de production des produits animaux et les comparer aux
coûts d’importation
iv) Estimer la demande globale nationale pour l’alimentation animale et pour les
produits animaux issus du mode d’élevage confiné

Pour réaliser cette mission, nous nous sommes rendus dans les services et structures de
l’élevage pour y recueillir documents de projets, rapports d’activités et autres
informations nécessaires. Pendant une semaine à Conakry et 16 jours à l’intérieur du
pays, nous avons visité des élevages, des fabriques d’aliments, des centres d’appuis et de
recherche et autres lieux sources d’approvisionnement de constituants alimentaires
(poissons, produits et sous produits agricoles). Nous avons fait des observations puis
estimé ou déterminé avec travailleurs et opérateurs les coûts de production des aliments
et constituants alimentaires, les charges et problèmes de fonctionnement et
d’approvisionnement.

Nous avons aussi enquêté, interviewé les opérateurs, leurs employés, les cadres des
services concernés, les importateurs, collecteurs et distributeurs des produits puis abordé
les intervenants du secteur de la distribution des produits animaux (vifs, abattus, œufs,
lait…) Les impressions et constats qui résultent de nos recherches sont illustrés par ces
phrases qui mettent l’accent sur l’importance de l’alimentation à savoir :

¾ La poule pond par son bec.


¾ Tant que l’animal se déplace pour manger il perd son poids et c’est avec
l’alimentation qu’on peut stabiliser les troupeaux.
¾ La bonne alimentation améliore les productions animales et les performances
recherchées chez les métis issus des croisements.

Si toutes ces phrases démontrent l’importance de l’alimentation des troupeaux, nos


constats révèlent beaucoup de retards et des contraintes à ce niveau.

iv ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Le cheptel avicole est la plus tributaire des importations. En effet, si on prend 100 g de
mélange d’aliments de volailles, 70 g environ sont importés sous forme de maïs et de
tourteaux, voir 76 g si on ajoute la farine de poisson qui est aussi souvent importée.
Les coûts de ces constituants alimentaires ne cessent de croître par variation continue du
taux de change. Il en résulte une stagnation des cheptels avicoles et même des abandons
d’élevages. Malgré leurs augmentations continues les coûts de revient des produits
alimentaires importés ne sont pas plus élevés que ceux des produits locaux dû à
l’économie d’échelle pour les grandes quantités importées et l’anarchie dans la fixation
des marges et des frais de prestations intermédiaires pour les approvisionnements locaux.

Pour les cheptels ruminants, les aliments et constituants alimentaires sont disponibles
localement (pâturage naturel, sons et pellettes de blé, tourteaux de palmistes grains de
coton et résidus de récolte). Malheureusement, les éleveurs dans leur majorité ne sont pas
conscients que la mise à disposition de ces aliments à leurs troupeaux est leur devoir et
obligation pensant que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes naturellement.

Ils ne sont pas informés sur la disponibilité locale de ces aliments ni leur usage. Ils ne
sont pas non plus formés à la préparation d’autres aliments indispensables pour la saison
sèche et la complémentation (foin, ensilage, blocs multi nutritionnels).

Par ailleurs, par manque de contrôle et certification, il n’est pas rare de constater des
aliments importés ou produits localement de mauvaise qualité par fraudes ou
contaminations.

L’élevage a une grande importance nationale non seulement pour la création des emplois
et des revenus, mais pour l’approvisionnement de la population en produits animaux.

En effet, une estimation de la Direction nationale de l’élevage évalue à 62 800 tonnes de


viandes (ruminants et volailles) non compris les abattages de porcins, les abattages
clandestins de ruminants et lors des cérémonies et sacrifices, les poissons).

La consommation d’œufs et de lait ajoutée à cette viande fournit à la population


Guinéenne un apport en protéines de 5,92 g par tête d’habitant et par jour pour une norme
de 122 g /personne/jour pour l’Europe, de 59 g /personne/jour pour l’Afrique de l’Est et
de 29 g /personne/jour pour l’Afrique de l’Ouest.

En tenant compte des sources de protéines ci-dessus non inclues dans l’évaluation, nous
estimons être dans l’intervalle de 10 à 15 g /personne/jour.

D’où un déficit énorme à combler par le développement de l’élevage et l’organisation de


la commercialisation des produits animaux.

Pour faire face à ces défis, l’Etat et ses partenaires au développement doivent :

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES v


¾ Informer les éleveurs sur la disponibilité et l’usage des sons et pellettes de blé, le
tourteau de palmiste, les grains de coton, les fanes d’arachide et les pailles de riz et
les plantes fourragères cultivées.

¾ Former les éleveurs à la préparation d’aliments de complémentation et de saison


sèche et à leur mise à disposition (foin, ensilage, traitement de la paille à l’urée, blocs
multinutritionnels, pierre à lécher et cultures de fourrages verts…)

¾ Investir dans le développement de la culture de maïs et dans la pêche et collecte du


poisson destiné à l’aviculture.

¾ Promouvoir des agro business ci –dessous pour supporter le développement de


l’élevage.

Opportunités du Développement de l’Agribusiness en Faveur de la Relance du


Secteur de l’Élevage
Les besoins annuels des cheptels en produits alimentaires qui sont contenus dans le
tableau ci-dessous, et qui sont satisfaits aujourd’hui à moins de 10% par la production
nationale, représentent un champ favorable pour le développement de l’agribusiness .

La mise en place dans un proche avenir de plantations industrielles de céréales et de


légumineuses dont les produits et sous produits servent d’aliments aux animaux
d’élevage est un bon créneau et une opportunité à long terme de productions nationales
pour la substitution aux importations et le développement de l’élevage. Les agroindustries
concernées par cette initiative sont énumérées dans le tableau ci-dessous :

Besoins totaux alimentaires par an pour les volailles, bovins et petits ruminants

Nature Constituants Cheptels Quantités annuels Totaux/an/constituants


Maïs Volailles 26280 tonnes 26280 tonnes
Son de blé, de riz, Volailles 4380 tonnes 4380 tonnes
Tourteaux de coton, soja Volailles 7008 tonnes 7008 tonnes
ou palmiste
Farine de poisson Volailles 3066 tonnes 3066 tonnes
Paille à l’urée Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et 627070tonnes
Caprins
Pellette et son de blé Bovins 5407920 tonnes 6662060 tonnes
Ovins et 1254140 tonnes
Caprins
Tourteaux de palmiste Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et 627070tonnes
Caprins
Coton grain Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et 627070 tonnes
Caprins
Mêlasse Bovins 685470 tonnes 844610 tonnes
Ovins et 159140 tonnes
Caprins

vi ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Ces activités agroindustrielles à développer sont les suivantes:

¾ L’implantation d’une huilerie de coton à la compagnie guinéenne de coton qui


transformerait le coton grain de l’usine d’égrenage actuelle en huile et tourteaux de
coton.
¾ Le développement de la production nationale de maïs qui est l’aliment principal du
secteur avicole.
¾ Le développement de la culture du soja jusqu’à l’obtention de son résidu (tourteau de
soja).
¾ Le développement de la culture de la canne à sucre jusqu’à l’obtention de son résidu
(la mêlasse).
¾ L’augmentation des capacités de production des usines de Grand Moulin de Guinée et
de SOGUIPAH pour l’augmentation des sons et pellettes de blé et des tourteaux de
palmistes.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES vii


CHAPITRE I. INTRODUCTION A L’ETUDE
Objectifs
La Guinée est un pays agropastoral. En effet plus de 80% de la population vivent en
milieu rural, occupées à des activités d’ agro élevage et de pêche lesquelles constituent
donc leurs principales sources de revenus et d’emplois.

Cependant malgré les conditions de sol et de climat favorables sur l’étendue du territoire
national, l’agriculture et l’élevage ne jouent pas encore pleinement leur rôle de moteur de
la croissance économique nationale.

Pour faire face à cette préoccupation du Gouvernement de Guinée et de ses partenaires


au développement, le projet ARCA (Activités de Renforcement de la Commercialisation
Agricole) mis en place par l’USAID a réalisé une première étude sur l’analyse des
contraintes au développement du secteur agricole de Guinée.

La majorité des agriculteurs Guinéens étant des agro éleveurs c’est à dire disposant
souvent et parallèlement de noyaux d’élevage familiaux et individuels, il convient de
cerner l’aspect contraintes alimentaires au développement de ce sous-secteur élevage qui
valoriserait davantage les produits /sous produits du secteur agricole.

C’est dans ce cadre que se situe la présente étude dont les objectifs spécifiques peuvent
être résumés comme suit :

¾ Inventaire des aliments des animaux d’élevages en Guinée et identification de leurs


constituants notamment ceux d’origine agricole.

¾ Analyse de coûts comparés de la production locale de ces aliments ainsi que de leurs
constituants aux coûts d’importation des aliments similaires et leurs constituants.

¾ Détermination du coût de production des produits animaux (œufs, poulet de chair,


viande rouge) issus des méthodes traditionnelle et moderne d’élevage et comparaison
avec leurs coûts d’importation.

¾ Estimation de la demande nationale pour l’alimentation animale et pour les produits


animaux issus du mode d’élevage en stabulation permanente.

En tirant les conclusions qui s’imposent et les recommandations nécessaires, il faudra


répondre à la question : « y a t il avantages à appuyer la production locale d’aliments /de
constituants alimentaires pour faire face à l’alimentation moderne des animaux
domestiques » ?

Methodologie
La méthodologie adoptée par notre équipe comporte les éléments suivants :

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 1


1 La recherche documentaire
2 Les visites et travaux de terrain.
3 Les Interviews et les entretiens ciblés.

La Recherche Documentaire
Nous sommes allés dans les services de la DNE (Direction Nationale de l’Elevage). Nous
y avons recueillis des rapports d’étude et d’activités sur le secteur, des donnés statistiques
et diverses informations concernant le cheptel national.

Les Visites et Travaux de Terrain


Nous avons effectué des visites et travaillé dans plusieurs endroits à savoir :

a) Dans des sites d’élevages: modernes ou semi modernes :


• Ferme avicole de Dubréka.(Dubréka)
• Ferme avicole de SIGUICODA de Koba.(Boffa)
• Ferme d’élevage bovins de Fandjé (Forécariah).
• Ferme d’élevage bovins de Sanfina.(Kankan)
• Ferme d’élévage bovins de Kondéyah (Kindia)
• Ferme avicole de Kahéré (Kindia)

b) Dans des sites d’élevage traditionnels :


• Petits ruminants et bovins de Fodécontéa (Boké)
• Elevages bovins à Lola.

c) Dans des centres d’amélioration de la race N’Dama.


• Centre d’appuis à l’élevage de Boké.
• Centre d’appuis à l’élevage de Beyla.

d) Dans des fabriques d’aliments et lieux collecte/production de constituants alimentaires.


• Fabrique d’aliments de Volaille de Dr Loua à Lansanaya.
• Fabrique d’aliment de Volaille de Dr Bachir
• Fabrique d’aliment de Volaille de Bassano à km 36.
• Fabrique d’aliment de Volaille de Ditinn à Dalaba.
• Usine GMG (Grand Moulin de Guinée) pour le son et les pellettes de blé –
Kagbélen (Dubréka)
Ports de pêche de taboriah et koukoudé pour la farine de poisson.(Boffa)
• SOGUIPAH (Société Guinéenne de Palmier à Huile et Hévéa) pour les tourteaux
de palmiste à Diécké (Yomou)
• Compagnie Guinéenne de coton (KanKan)
• Champs de maïs Mr Dansoko (Labé)
• Champs de maïs des paysans à Lola. (Sous préfecture. Guéasso)
• Marché de collecte de maïs à Lola. (Commune urbaine)

e) Dans des lieux de commercialisation et d’abattage du bétail.


• Marché à bétail de Dixinn (Momo liberté)

2 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


• Marché à bétail de Dogomet (Dabola)
• Abattoir de Coleah (Conakry)

Dans ces différents sites, nous avons observé le niveau d’équipement et de modernité des
installations. Nous y avons apprécié les capacités de production et les productions
effectives et abordé la fonctionnalité des installations/activités et les problèmes
d’approvisionnement.

Nous avons calculé/estimé avec les pratiquants et les opérateurs les coûts intermédiaires
de production, de prestation, de commercialisation et leurs impacts sur le coût des
aliments et des produits animaux sur l’étendue du territoire national.

Nous avons également rempli si possible des tableaux pour recueillir des données
statistiques et analytiques auprès des pratiquants.

Les Interviews et les Entretiens Ciblés


Dans ces différents endroits visités nous avons administré aux opérateurs et prestataires
du secteur de l’élevage un questionnaire basé sur un guide d’interview pour chaque
catégorie d’opérateurs à savoir :

1. Questionnaires aux services administratifs de l’élevage


2. Questionnaires aux aviculteurs
3. Questionnaires aux éleveurs de bovins et de petits ruminants
4. Questionnaires aux producteurs d’aliments des animaux domestiques
5. Questions aux importateurs /distributeurs d’aliments, de matières premières
agricoles pour animaux d’élevage et de produits animaux
6. Questionnaires au port autonome et à la Douane
7. Questionnaires aux bouchers, Coopératives de bouchers et aux commerçants de
bétail

Au terme de la collecte, du traitement et de l’analyse de l’ensemble des différentes


données et informations qui sont recueillies par cette démarche, nous vous présentons les
éléments ci-dessous composant notre rapport.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 3


CHAPITRE II. APERÇU DU SECTEUR DE L’ELEVAGE EN
GUINÉE
Le Cheptel
L’élevage est pratiqué sur toute l’étendue du territoire national. Plusieurs espèces sont
concernées par cet élevage à savoir : Les bovins, ovins, caprins, porcins, equins, asins,
lapins et volailles. Notre étude se limitera aux bovins, ovins, caprins et à la volaille.

D’après le RNA( Recensement National de l’Agriculture) en 2001, l’effectif du cheptel


est dominé par les bovins, les ovins et les caprins. Plus d’un animal sur trois
appartiennent aux femmes. La région de Labé est suivie de celle de Mamou pour
l’importance du cheptel appartenant aux femmes. Faranah détient l’effectif de bovins le
plus élevé. Labé détient les plus gros effectifs pour les ovins. Les régions de N’Zérékoré
et de Labé détiennent les effectifs de caprins les plus importants.

L’importance et la répartition de ces animaux d’élevage sur le territoire sont indiquées


dans les tableaux 1,2, 3, 4 et 5 de l’annexe 1.

Le Profil des Éleveurs de Guinée


La majorité des éleveurs de Guinée sont des agro éleveurs pratiquant parallèlement
l’agriculture et l’élevage. Généralement analphabètes, ils pratiquent dans la majorité des
cas l’élevage traditionnel. Les femmes occupent une place importante dans la possession
et la conduite de ces troupeaux surtout au niveau familial.

Le problème du profil des producteurs du secteur agro pastoral (individualisme,


illettrisme, faible surface financière…) constitue un frein au développement de ce
secteur.

Aujourd’hui, moins de 30% de producteurs agricoles et éleveurs sont organisés en


groupements. On dénombre 900 000 producteurs qui se trouvent dans les organisations
paysannes (éleveurs, agriculteurs et foresteries) dont 400 000 sont répertoriés au niveau
du Conseil National des Organisations Paysannes (CNOP). Concernant spécifiquement
l’élevage, le graphique ci-dessous illustre la faiblesse d’organisation de ce secteur.

4 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Répart it ion des éleveurs en fonc t ion de leur appart enanc e
aux groupement s d'éleveurs

Conakry
2% B. Guinée
G. Forest ière 5% 9%

H. Guinée
M. Guinée
7%
7%

7000000

6000000

5000000

4000000

3000000

2000000

1000000

0
Bovins Ovins Caprins Porcins Equins Volailles

Effectif total Part des femmes

Typologie des Élevages de Ruminants


La taille moyenne des élevages est faible: 11 têtes. Selon la région, la taille du troupeau et
les activités menées, les éleveurs sont classifiés en sept types:

1. 14% sont des agro-éleveurs de petits ruminants et de porcs;


2. 7% sont des agro-éleveurs de petits ruminants;
3. 4% sont des éleveurs transhumants saisonniers. Ils se répartissent entre la
moyenne guinée (57%), la haute guinée et la guinée maritime;

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 5


4. 13% sont des petits exploitants agriculteurs-éleveurs de bovins (petits troupeaux
de 2 à 3 têtes associés aux petits ruminants)
5. 17% sont des petits exploitants éleveurs-agriculteurs de bovins “8 à 10 têtes”;
6. 13% constituent les agriculteurs vivriers avec 4 à 17 têtes par éleveur;
7. 16% constituent les éleveurs moyens de bovins avec 9 à 27 têtes par éleveur.
Source: DNE 1991, 1993 et 1994, Planchenault 1987, TRH 1994

Situation Actuelle de l’Alimentation des Cheptels


L’alimentation des animaux domestiques en Guinée repose sur trois éléments :

1. Les ressources naturelles (pâturages naturels pour les ruminants, les résidus de
cuisine, de basse-cours et les méventes des marchés).
2. Les produits industriels et semi industriels (sons et brisures de céréales tourteaux,
farines animales…)
3. Les concentrés pour les quelques élevages modernes

Les principaux aliments utilisés par type de cheptel

Cheptels Aliments Constituants Observations


agricoles
Volailles Aliment de démarrage Maïs Importé en majorité
Aliment de croissance Tourteaux de Importé en entier
Aliment de ponte coton, de soja Importé en entier
Aliment concentré Son de blé Production locale
Bovins, ovins et Les parcelles fourragères Les pâturages naturels diminuent
caprins naturelles par la démographie, l’agriculture

Les parcelles fourragères Graminées et Expérimentées dans les CAE et


améliorées légumineuses CRA Bareng, n’ont pas été
cultivées pour les vulgarisées chez les éleveurs
fourrages verts traditionnels
Le foin et l’ensilage ne sont pas des pratiques
courantes par manque
d’information et de savoir-faire
Les blocs multi nutritionnels Son de riz Expérimentées dans les CAE et
(BMU) CRA Bareng, n’ont pas été
vulgarisées chez les éleveurs
traditionnels
Pellettes de blé Blé
Grain de coton Coton Utile mais peu disponible, surtout
non vulgarisé
Paille de riz à l’urée Paille de riz Très largement disponible mais
peu utilisée par la majorité
Pierres à lécher + sel Compléments Peu accessible/disponible par la
+CMOV indispensables majorité
NB. Aliments de démarrage pour les poussins de 1 à 12 semaines
Aliments de croissance pour les poulettes et poulet de chair de 12 à 18 semaines
Aliments de ponte pour les pondeuses de 18 à 75 - 85 semaines. Puis c’est la reforme
CAE = Centre d’Appui à l’Elevage ; CRA= Centre de Recherche Agronomique

6 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Identification des parcelles fourragères naturelles
Pour choisir une zone pour pâturage naturel il faut :

- La disponibilité de l’eau
- Une végétation dominée par les espèces suivantes :

Nature de végétation Nom en Pular Nom en manika Observations


L’andropogon Djooba Bhagbè Graminée
Le penicetum Pouki Trougha Graminée
Le Paspalum Plicatilum Tyebhi Graminée
Arbres fourragers = Pâturages aériens
Térocarpus éranoceus Bani Gbènè Pour les feuilles
Loliveri Tyéwé Sandan Pour ses Feuilles, fleurs
Prosopus Africana Tyélen Bélé Pour les Gousses
Parkia Bigloboza Nètè Nèrè Feuilles ,fleurs, graines, poudre
Philantus dicoïdiens Kéeri Pour ses feuilles

Installation des Parcelles Fourragères Améliorées (pâturages améliorés)


Pour installer des parcelles fourragères améliorées, on est parti de semences fourragères
(importées de Côte d’Ivoire) du projet RABAOC (recherche sur l’alimentation du bétail
en afrique occidentale et centrale. Vingt espèces ont été importées et ajoutées à 16
espèces locales soit 36 espèces au total qui ont été expérimentées dans une même parcelle
sans apport d’eau ni d’intrants. Les espèces qui ont ainsi répondu dans ces conditions
naturelles de Boké ont été sélectionnées. Parmi elles, on peut citer les espèces suivantes:

Le Panicum
Le Bracaria
Le paspalum
Le Stylosantès
L’Andropogon
Le Penicetum

On a ensuite testé l’appetabilité de chacune des espèces qui ont répondu à la sélection
naturelle auprès du cheptel. Celles préférées par les animaux par ordre sont les suivantes:

L’Andropogon
Le Panicum T58
Le Penicetum
Le Panicum C1

Mais certaines de ces plantes n’ont pas une longévité. Elles ne supportent pas les feux, la
dent de l’animal, le piétinement…Ce sont enfin les espèces plus résistantes qui sont
retenues pour la vulgarisation à savoir: Le Panicum C1, le Bracaria orizenta pour les
graminées et le Stylosantès pour les légumineuses.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 7


Encadrement des Éleveurs Traditionnels pour les Parcelles Fourragères
Améliorées
L’introduction de cette pratique commence par la sensibilisation des éleveurs autour de
l’importance et des problèmes liés à l’alimentation. Cette sensibilisation doit aboutir à
une manifestation d’intérêt de la part de l’éleveur.

Après signature de contrat avec l’éleveur candidat disposant d’un domaine réglementaire,
on entame avec lui les travaux de préparation du sol, de labours, de semis, de clôture du
domaine et d’entretiens des cultures.

Coût de mise en valeur d’un ha de champ fourrager CAE Boké

Désignations Quantités Prix à l’achat Montant (fg) Acteurs

. achat domaine 10.000 m² 60 600000 Par 1 technicien


. préparation sol 10.000 m² 50 500000 spécialisé d’un CAE ou
. labour 1 10.000 m² 20 200000 d’un CRA expérimenté
. labour 2 10.000 m² 15 150000 en aménagement des
. achat semences 3 kg 15000 45000 pâturages
. achat intrants
urée 50 kg 2200 110000
NPK 50 kg 2400 120000
. Honoraires et 4/H/J 50000 200000
perdiem technicien
. frais voyage 4 15000 60000
. M.O (clôture)
achat barbélés 48 RLX 100000 4800000
bois ronds 400 250 100000
trouaison 400 200 80000
pose clôture 4/H/J 50000 200000
Total - - 7165000

D’après les informations reçues du technicien agro pastoraliste du CAE de Boké


Mr Mamadou Yaya BARRY

NB. L’unité bétail tropical (UBT) qui est l’espace réservé pour le pâturage de 8 bovins/an
ou 12 petits ruminants (ovins et caprins)/an.

8 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


On y met les animaux à pâturer la 2è année de la culture. On estime à 7 165 000 fg la
mise en valeur de l’hectare de cultures fourragères. Ces champs fourragers sont établis
pour une complémentation alimentaire. On y installe aussi les animaux divagants,
malades et les vaches lactantes.

Dans le cadre du contrat de partenariat entre le CAE et les éleveurs traditionnels les
activités suivantes sont entreprises :

1. Etablissement des points d’eau


2. Mises en défens des pâturages pour éviter les conflits entre éleveurs et agriculteurs
3. Préparation et mise à disposition des aliments de complémentation à savoir :
• L’affouragement en vert
• L’émondage des feuilles
• La préparation du foin surtout pour les petits ruminants
• La préparation de l’ensilage
• Le traitement de la paille à l’urée
• La préparation de blocs multi nutritionnels (BMU) dont la composition est la
suivante :

Nature des constituants Quantités


Sel 1kg
Ciment 1kg
Urée 1kg
Poudre d’os calciné 1kg
Son de riz 6 kg
Eau 4 litres

Le mélange séché servi aux animaux leur donne l’appétit en eau et aliments grossiers,
favorise l’engraissement et la production laitière et augmente la fertilité.

Malheureusement sa préparation et son utilisation quoique expérimentées dans les CAE,


ne sont pas encore vulgarisées au niveau de la majorité des éleveurs.

Les Modes d’Alimentation


Les 70% de l’alimentation des ruminants et de la volaille villageoise vient du pâturage
naturel et les 30% constituent la complémentation.

L’alimentation se fait essentiellement par la méthode traditionnelle. Cependant


concernant le secteur avicole, l’alimentation moderne connaît un début de vulgarisation.

Ceux qui ont des grands troupeaux font la transhumance pour la recherche d’herbes
fraîches et de points d’eau générant des conflits importants entre éleveurs et agriculteurs.

Chaque année, en saison sèche la migration se fait comme suit:


Zones de départ. Gaoual, Télimélé, Fria
Zones intermédiaires. Boké, Boffa

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 9


Zones d’arrivée. Les plaines côtières de Mancounta …
Retour à la saison des pluies.

Ces zones côtières se saturent par la migration humaine à la faveur des grandes
compagnies minières. Il en résulte des conflits incessants entre éleveurs et agriculteurs.

Alimentation Moderne
Cette alimentation moderne concerne l’aviculture où les volailles sont élevées dans des
fermes privées soit au sol soit en batteries représentant à peine 10 % du cheptel avicole
national.

Elevage en batterie

Elevage au sol

L’importation d’aliments et de constituants alimentaires concerne surtout cette catégorie


de cheptel et d’élevage.

Alimentation Semi-Moderne
Ce mode d’élevage concerne quelques rares fermes bovicoles privées dont la ferme de
Madame Sultan à fandjé (Forécariah), la ferme Futur Agri de kondéah (Kindia), Ferme El
hadj DIAKITE de Sanfina (Kankan) et les fermes des centres d’appui à l’élevage (CAE
de Boké et de Famoïla Beyla). Dans ce mode d’élevage, les animaux confinés dans des

10 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


parcs sont dirigés les matins par des bouviers salariés vers le pâturage clôturé ou réservé
à la ferme. A leur retour au parc une ration de complémentation leur est servie

Composition Type de ce Mode d’Alimentation

1. Le pâturage naturel
Chaque matin de 10 h à 14 h, les animaux pâturent dans 120 ha clôturés
2. La complémentation. Chaque matin, la paille de riz est servie et quelque fois c’est
la
Paille à l’urée qui est servie
3. Ration complémentaire. A leur retour de pâturage chaque soir, une ration
complémentaire est servie composée comme suit :
Pelettes de blé ou graine de coton
Tourteaux de palmiste ou Drèches de brasseries
CMV pour les laitières
Pierres à lécher + sel pour tout le troupeau.

Ce mode d’élevage représente à peine 2.% du cheptel bovin national et 1,5% du cheptel
petit ruminant national

Troupeau en parc clôturé Parc des veaux

Ferme de bovins de El hadj Sekouna DIAKITE à Sanfina (15 km de Kankan route mandiana)

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 11


Troupeaux en parc
Ferme de bovins de Madame SULTAN à fandjié

Troupeaux Installations mal entretenues, presque non fonctionnelles


Parc du CAE de Boke

Elevage bovins de Kondéya (Kindia) Petits ruminants à Dixinn (Conakry)

Alimentation Traditionnelle
Ce mode d’alimentation correspond au système traditionnel d’élevage qui est
prédominant. L’éleveur pense que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes et
naturellement « l’animal est fait pour brouter ». Ainsi, il accepte dépenser pour les soins
sanitaires plutôt que pour l’alimentation. Cependant l’unité bétail tropical (UBT) qui est

12 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


la surface de pâturage naturel occupée par tête de bétail est entrain de se réduire par
l’effet de la poussée démographique, les besoins croissants de production agricole et
l’occupation des terres par les sociétés minières dans des zones anciennement propices à
la transhumance. D’où la nécessité de vulgariser les méthodes et techniques modernes
d’élevage à l’échelle nationale.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 13


CHAPITRE III. APPROVISIONNEMENT DES ELEVAGES EN
ALIMENTS

Les Principaux Composants Alimentaires dans l’Alimentation Animale

Nature Origine Coûts unitaires Observations


Le maïs Fournisseurs de Côte 1400000 FG/ tonne Importation 70%
d’Ivoire et du Mali
Producteurs en Guinée 1500000 FG/ tonne Production locale
forestière 30%
La farine de poissons Sénégal 1300000 FG/ tonne de
poisson entier Importation
Guinée Bissao 1500000 FG/ tonne de
poisson entier
Guinée Conakry 1à 1,4 millions/tonne Production locale
de poisson entier
Le tourteau de coton Fournisseurs du Mali 50000 FG/sac de 50 kg Importation
Fournisseurs du Burkina 50000 FG/sac de 50 kg Importation
Le tourteau de soja Chine, Argentine brésil 3 500 FG/kg Importation
La paille de riz Guinée Conakry Production locale
Le tourteau de palmiste Guinée SOGUIPAH Production locale
La graine de coton Guinée Conakry 300000 FG/ tonne Production locale
Le son de blé Grand Moulin de Guinée 350000 FG/ tonne Production locale
Les coquillages Fournisseurs locaux 220000 FG/m3 Production locale
Le premix (CMV) Importé par le fournisseur 52900 FG/sachet de 2 kg Importation
local 500
Le sel Fournisseurs locaux 75000 FG /sac 100 kg Production locale

Composition de 100 g de mélange alimentaire

Constituants Qtés dans 100 g d’aliment Prix unitaires


Maïs 50 à 60 g 1500 fg/kg
Son de blé 25 g 350 fg/kg
Farine de poisson 7 à 10 g 1200 fg/kg
Tourteau de coton 5à7g 1100 fg/kg
Coquillage 5g 350000 fg /chargement 6 m3
Premix vitamines et oligo- 3 kg/ 1,5 tonne
élements

Produits Agricoles Convenables à la Production Locale d’Aliments de Bétails et


de Volailles

Nature produits Aliments dérivés Cheptels cibles Observations


Maïs fourrages Fourrages verts Cheptels ruminants Pratiques alimentaires
Ensilage Cheptels ruminants non vulgarisées chez
Foin Cheptels ruminants la majorité des éleveurs de
Guinée
Maïs grains Aliments démarrage Volailles Pratiques courantes
Aliments croissance Chez les aviculteurs
Aliments ponte Production locale
Coton (grain) Coton grain Cheptels ruminants Disponible mais insuffisant
en Guinée

14 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Coton (tourteaux) Aliments démarrage Volailles Pratiques courantes
Aliments croissance Chez les aviculteurs
Aliments ponte Importation
Son de blé, son de riz Aliments de volaille Volailles Utilisations courantes
Pellettes de blé Pellettes de blé Cheptels ruminants Disponible mais peu
connues des éleveurs
Paille de riz Paille de riz Cheptels ruminants Disponible mais peu utilisée
par les éleveurs
Palmiste (tourteaux) Aliments de volaille Volailles Disponible mais peu utilisée
par les aviculteurs
Palmiste (tourteaux) Cheptels ruminants Disponible mais peu
connues des éleveurs
Le Panicum sp. Fourrages verts Cheptels ruminants Cultures et appétabilités
Le Bracaria sp Fourrages verts Cheptels ruminants expérimentées dans les
Le Stylosantès sp Fourrages verts Cheptels ruminants centres de recherche et
Le Penicetum sp Fourrages verts Cheptels ruminants d’appui à l’élevage mais
non vulgarisés chez les
éleveurs

Produits Agricoles Utiles dans l’Alimentation Animale Mal Connus et


Indisponibles en Guinée
Le tourteau de soja est la meilleure source de protéine utilisée dans l’alimentation
animale notamment dans l’aviculture à cause de sa teneur, de sa composition en acides
aminés et de sa digestibilité. La culture de soja peut réussir en Guinée. Une
expérimentation réussie a été déjà faite au centre de recherche agronomique de Bareng à
Pita. Le tourteau étant un sous produit, une étude d’investissement doit partir de la
production d’huile et inclure les autres sous produits dans l’étude de rentabilité. Ce qui
n’a pas été fait encore faute de promoteur intéressé.

A Kindia, Mr Bakary CAMARA secrétaire administratif de l’APEK (Association pour la


Promotion Economique de Kindia) tel : 30 61 03 20/ 60 29 10 01) a depuis 2005
expérimenté la culture du soja à Kindia, fait la multiplication des semences. Mais manque
d’appuis pour la vulgarisation de la technique.

Plus loin à Sanfina (kankan) nous avons découvert Mr Sekouna DIAKITE (fonctionnaire
retraité de la Banque Africaine de Développement BAD) actuel éleveur de bovins. Il
assure que le soja peut bien réussir dans sa zone jusqu’à Mandiana qui est une région
frontalière à la région de korogo et Séguéla en Côte d’Ivoire où cette culture est déjà
pratiquée de façon réussie. On y produit de l’huile, du tourteau, du lait, du pain et du
steak de soja. Il serait prêt à se lancer dans cette culture s’il trouve des partenaires sûrs à
ses côtés. Il dispose actuellement de vastes domaines dont une partie est occupée par la
culture de maïs pour la consommation de ses troupeaux..

Culture Intensive du Soja


Quoique non pratiquée, la culture du soja peut bien réussir en Guinée. Des essais
concluants ont été réalisés en station de recherche. Selon les chercheurs, les charges
d’exploitation pour réaliser 1 ha de culture intensive de soja sont indiquées en annexe 4.
Elles seront fonction de deux options:

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 15


Option 1: Culture de contre -saison de janvier à mai qui nécessite un investissement en
équipements et accessoires d’irrigation
Option 2: Culture en saison pluviale de mai à octobre

Coûts directs de production Option 1 (contre –saison) Option 2 (saison pluviale)


D’un hectare de soja 7 221 000 fg 3 366 000 fg
D’une tonne de soja 2 292 000 fg 1 236 000 fg
D’un kg de soja 2 292 fg 1 236 fg
Prix de vente d’un kg de soja 6 200fg 5 000 fg

Les coûts directs de production (charges décaissables) sont plus élevés en option 1
(culture en contre-saison où les productions sont vendues plus chères qu’en option 2
(culture en saison normale de pluie). Ceci est dû aux charges d’irrigation qui représentent
plus de 50% des coûts directs de production. Pour mieux rentabiliser les investissements
productifs, il est nécessaire de pratiquer les deux exploitations dans l’année. D’autre part
un une culture intensive d’une grande envergure, il faut demander une exonération sur les
consommables agricoles ( carburants, lubrifiants).

Determination des Coûts de Productions des Constituants Alimentaires et des


Produits Animaux

Coût de production du maïs: culture semi-intensive. Les charges d’exploitation


pour réaliser 1 ha de maïs. (NPK= Azote, Phosphore, Potassium)

Désignations Quantités Prix unitaire TOTAL


Aménagements (location) 1 ha 70.000 70.000
Labour 1 -
Labour 2 (NPK de fonds) 65 kg 6.000 390.000
Achat semences 26 kg 5.000 130.000
Opérations culturales
. entretien à l’urée 65 kg 3.000 195.000
. buttage à l’urée 65 kg 3.000 195.000
. apport NPK 55 kg 6.000 330.000
. surveillance - - -
. récolte 7 H/J 8.000 56.000
. conditionnement 90 sacs 2.000 180.000
. transport en magasin Forfait 100.000
Total charges - - 1 646 000 FG
Rendement par Ha 2,50 T
Production nette 2,25 tonnes
Coût de production d’une tonne de maïs grain 731 556 FG
1
Coût de production d’un kg de maïs grain 732FG

1
Le coût de production du maïs diffère selon le système de culture. En système semi intensif on utilise les
engrais et les semences améliorées sans équipements modernes de production ni de maîtrise d’eau. Le maïs
produit dans ces conditions est d’un coût réduit mais aussi de rendement réduit mais supérieur au système
traditionnel.

16 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


D’après les informations reçues d’un exploitant privé et des techniciens du centre de
Bamban (commune urbaine de Kindia)

Culture Intensive de Maïs


Les charges d’exploitation pour réaliser 1 ha de culture intensive de maïs sont indiquées
en annexe 5. Elles sont fonction de deux options :

Option 1: Culture de contre -saison de janvier à mai qui nécessite un investissement en


équipements et accessoires d’irrigation
Option 2: Culture en saison pluviale de mai à octobre

Coûts directs de production Option 1 (contre –saison) Option 2 (saison pluviale)


D’un hectare de maïs 6 211 000 fg 3 126 000 fg
D’une tonne de maïs 1 972 000 fg 992 000 fg
D’un kg de maïs 992 fg 992 fg
Prix de vente d’un kg de maïs 1 500fg 1 000 fg

Les coûts directs de production (charges décaissables) sont plus élevés en option 1
(culture en contre-saison où les productions sont vendues plus chères qu’en option 2
(culture en saison normale de pluie) à cause de l’absence des productions paysannes
traditionnelles. Ceci est dû aux charges d’irrigation qui représentent plus de 50% des
coûts directs de production. Pour mieux rentabiliser les investissements productifs, il est
nécessaire de pratiquer les deux exploitations dans l’année.

D’autre part un une culture intensive d’une grande envergure, il faut demander une
exonération sur les consommables agricoles (carburants, lubrifiants).

Cas des Collecteurs de Maïs Grains à Lola


Des commerçants privés installés à titre informel collectent du maïs grains dans la
préfecture de Lola. Ils achètent chez les producteurs en période de récolte et importent de
la Côte d’Ivoire en période hors production. Ils jouent ainsi un rôle régulateur de premier
plan dans l’approvisionnement en maïs grain entrant dans l’alimentation animale.

Les informations reçues pour la période de juin 2006 à travers la chambre préfectorale de
l’agriculture donnent les statistiques suivantes :

Nombre de collecteurs recensés 40


Quantités collectées par mois par individu 12 tonnes
Total collectés par an par individu 144 tonnes
Total collectés pour l’ensemble par an 5.760 tonnes
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Prix d’achat par kg 1.050 fg
Prix d’achat par tonne 1.050.000 fg
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- Prix de vente par kg 1.100 fg
Prix de vente par tonne 1.100.000 fg

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 17


Cultures Semi-Intensives et Traditionnelles
Compte tenu de la crise qui sévit et perdure dans le pays depuis 2004, la mission a
identifié plusieurs acteurs qui se sont réorientés dans cette activité de production de maïs
sur financement propre par la mise en valeur de superficie de 5,5 à 10 ha par type
d’exploitation au sein de leurs zones respectives.

De façon individuelle, les activités de production de maïs et de commercialisation relève


des agriculteurs purs, des agro-éleveurs et des fabricants d’aliments pour volailles.
Cependant les paysans de Lola (sous préfecture de Gueassou) pratiquent la monoculture
traditionnelle de maïs c'est-à-dire tous les travaux sont manuels et pas d’utilisation
d’intrants agricoles. Les rendements seront sûrement plus bas mais les charges
d’exploitation aussi.

Cas de Dr Siba Alphonse LOUA


Vétérinaire de profession en exercice privé et libéral, il est spécialisé dans la fabrique
d’aliments pour volailles installé depuis 1992 à Lansanayah (Coyah).
Parallèlement à cette activités, il s’est réorienté sur financement personnel au compte de
la campagne agricole 2005-2006 dans la production de maïs par la mise en valeur d’une
superficie de 5,5 ha de maïs culture de la variété perta, dans le district de tono à 10 km
de la sous préfecture de Guéasso, distant de 52 km de la préfecture de Lola.
Il est entrain d’organiser des producteurs individuels en coopératives de production
agricole dénommée la COPAG.

Le long de la route qui mène à Tono, on a observé plusieurs champs de maïs pluvial de
type traditionnel appartenant à des cultivateurs individuels dans plus de 10 villages de la
sous-préfecture de Guéasso. La superficie réalisée par individu varie de 2 à 5 ha . Le
rendement d’un ha en agriculture traditionnelle est de 2 à 2,5 tonnes.
Les conditions de sol et climat sont favorables à la culture du maïs et permettent deux
campagnes de maïs par an nous a-t-on dit.

Cas de Dr Mamadou DANSOKO


Exploitant privé en aviculture améliorée installé à Labé, il est tourné dans les activités de
production de maïs grains pour soutenir son exploitation avicole, et aider les aviculteurs
de sa zone dans la fourniture d’intrants alimentaires d’origine agricole par la mise en
valeur d’une superficie de 6,5 ha de maïs dans la préfecture de Labé. Le rendement d’un
ha de maïs est de 3 à 3,5 tonnes. Dr DANSOKO a manifesté de l’intérêt sur notre idée de
projet d’association de grands producteurs/consommateurs de maïs grain pour la mise en
œuvre et l’exploitation d’une agro industrie moderne de production de maïs

18 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Champ de maïs (5ha) de Dr Alphonse OUA (Kassiéta sous-préfecture de Guéasso)

Champ de maïs (2,5ha) d’un paysan a Tono (sous-préfecture de Guéasso)

Champ de maïs (7ha) de Dr Dansoko à Labé

Production du Coton (grain)


Ce coût n’a pas été déterminé d’abord par ce qu’il s’agit d’un sous-produit pour la
Société d’agroindustrie ensuite après une longue phase de déclin, la Compagnie
Guinéenne de Coton est en restructuration en vue d’une relance. Cette société
parapublique (34% pour actionnaires privés et 66% pour l’Etat guinéen) est spécialisée

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 19


dans la production de grains de coton qui est un des sous-produits. Les travaux de
production de ce sous produit se limitent à l’égrainage.

Au compte de l’année 2005, la CGC (Compagnie Guinéenne de Coton) a fait une


production de 1.200 tonnes dont 42% est constitué de fibres et 50% de grains aliment de
complémentation pour les ruminants destiné aux éleveurs des préfectures de la Haute
Guinée et autres clients du pays et même exporté vers les demandeurs des pays
frontaliers. Cette production de la société est repartie ainsi qu’il suit :
. 42% de fibres = 504 tonnes destinés à la confection de tissus
. 50% de grains de coton = 600 tonnes destinées à l’alimentation des ruminants (bovins,
chevaux et petits ruminants) dont 8% de grains est prélevé soit 48 tonnes utilisées comme
semences ;
. Les 42% restants de la production de grain de coton (504 tonnes de grains de coton/an)
peuvent couvrir les besoins nationaux. Cette tendance se confirmera davantage avec la
relance de production envisagée dans le cadre de la prochaine restructuration.

En collaboration avec le Centre de Recherche en élevage de Bordo, la CGC, a fixé un


prix homologué aux éleveurs qui est de 300 Fg par kg ou 300.000 fg par tonne sans
emballage (sac).
Encore faut-il que les éleveurs soient informés de l’utilité et de la disponibilité de cet
aliment et que la CGC organise un circuit de distribution à l’échelle nationale.

NB. Les tourteaux de coton sont entièrement importés du Mali. Les installations de la
compagnie Guinéenne du coton se limitent à l’égrenage. Les tourteaux utilisés en Guinée
proviennent des huileries de coton de Koulikoro et Kita en République du Mali.

Production des Tourteaux de Palmiste

Années Palmistes traités Huile de Palmiste Taux Tourteaux de


(Tonnes) (Tonnes) d’extraction Palmiste
(Tonnes)
1997 1077,86 362,88 33,67 714,98
1998 970,06 350,31 36,11 619,75
1999 1128,16 405,02 35,9 723,14
2000 1311,02 409,56 31,24 901,46
2001 1185,96 386,43 32,58 799,53
2002 983,81 394,38 40,09 589,43
2003 1216,73 403,38 33,15 813,35
2004 1400,95 424,09 33,27 976,86
2005 1525,05 504,209 33,06 1020,837
Total 10799,60 3640,259 7159,337

Le coût de production n’a pas été déterminé par la Société d’agroindustrie SOGUIPAH
qui considère les tourteaux comme un résidu à jeter. Ce sous-produit est à présent livré
gratuitement aux éleveurs car à l’usine, il n’existe pas de prix homologué aux éleveurs.
Cependant il existe la fédération régionale des éleveurs (FRE) et il ya un contrat
(SOGUIPAH-FRE) de cession est qui formalisé et fait état de l’octroi de ces sous-

20 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


produits aux éleveurs moyennant des frais de collecte, de stockage, de transport à la
charge des éleveurs et au bénéfice de la Fédération Régionale des éleveurs de
N’zérékoré. Le circuit commercial des tourteaux de palmiste pour l’heure est l’apanage
exclusif de la FRE qui place le kg à 130 Fg ou le sac de 100 kg à 13.000 FG. De là
entrent en jeu des intermediaries qui revendent ces tourteaux et à d’autres prix.

Si les éleveurs d’animaux sont informés de la disponibilité et des qualités nutritionnelles


de ce sous produit, il s’agit d’un substitut alimentaire très important et bon marché pour
l’alimentation animale.

Régimes de palme récoltés et collectés à


L’huilerie de Soguipah

Production de Son et Pellettes de Blé


Le coût de production n’a pas été déterminé par la Société Grand Moulin de Guinée
(GMG) qui considère le son de blé comme un résidu. Ce produit qui entre dans l’aliment
de volaille dans les proportions de 10%, n’est pas bien connu de l’ensemble des éleveurs
en terme d’utilité et de disponibilité en Guinée.

Installé depuis 2002 au km 40 via Dubréka, cette société est spécialisée dans
l’importation et la production de la farine et des sous produits de blé.
Par année d’exercice, GMG importe 12.500 tonnes de blé chaque 45 jours soit 8
importations par année soit 100.000 Tonnes par an. Ce blé est débarrassé des impuretés
(2 à 3%) , nettoyé puis transformé en farine avec le son à part comme résidu.
Ce son de blé (25 à 30% du blé propre soit environ 30 000 tonnes) est destiné à la volaille
(sous forme de poudre) et/ou au bétail (sous forme de pellettes).
Malgré son utilité pour l’alimentation animale et sa disponibilité locale, la majorité de
nos éleveurs ne profitent pas encore de ce constituant alimentaire hormis les aviculteurs
et les producteurs d’aliments installés en zone péri urbaine de Conakry.
Le prix de cession aux éleveurs est de 300 000 fg par tonne sans emballage ou 350 000 fg
par tonne avec emballage.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 21


C’est ainsi que, compte tenu de la faible demande des éleveurs guinéens, l’usine GMG
exporte par bateau vers d’autres pays (Sénégal), chaque 45 jours, sous forme de contrat,
une quantité égale à 2 000 tonnes de sons de blé.

Salles de conditionnement, de manutention et de stockage du son de blé (en poudre et pellettes):


Société Grand Moulin de Guinée

Collecte de Poisson Destiné au Secteur Avicole


Le poisson qui sert de matière première pour faire la farine, provient des ports de pêche.
On en dénombre plusieurs. Seuls les ports de Taborya et Koukoudé dans la zone de koba
ont été visités

Au niveau de la zone de Boffa, la mission a identifié plus de 20 ports de pêche au sein


desquels on peut dénombré plus de 1.345 pêcheurs individuels, plus de 10 groupements
ou coopératives de mareyeuses qui mènent à titre informel et privé beaucoup d’activités
de pêche de poissons.

Processus de Traitement
Vente du poison frais aux fumeuses par les pêcheurs : 5 bonga à 500 fg
Collecte de poissons entiers et fumage au four local,
Après fumage vente aux collecteurs : 7 bonga fumés pour 1000 fg
Selon les fumeuses, des collecteurs achètent du poisson ½ fumé et les étalent sur bâche
pour un séchage au soleil en 2 jours.

Ensachage puis pilage dans les sacs (de 35 et 60 kg) et vente à des grossistes et
intermédiaires à 800 fg/kg. C’est après cette étape que la commercialisation est faite aux
fermiers et/ou aux fabricants qui vont assurer la transformation en farine proprement dite
qui entre dans l’alimentation des volailles dans les proportions de 3 à 7% selon l’âge des
sujets et le type de production.

Il y a 8 collecteurs de poissons pour volaille à Taboriah seulement au port de Taboryah


où existe un magasin de stockage de 10 tonnes de capacité. Le volume total collecté est
12 à16 tonnes /an.

22 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Les Espèces de Poissons Collectées et Traitées

Espèces collectées pour l’aviculture Prix d’achat Prix de vente


Noms vulgaires Noms scientifiques
Bonga Clupéidés 750 fg/kg 1500 fg/kg
Bonga séri Sardinelles 650 fg/kg 1500 fg/kg
Kotomoli Listes 600 fg/kg 1500 fg/kg
Gbalakassi Polynemus 700 fg/kg 1500 fg/kg
Lati 500 fg/kg 2000 fg/kg

D’une manière générale ce sont les résidus de poissons fumés qu’on leur vend parce que
la première qualité est réservée à la consommation humaine et de toute façon semble être
plus chère pour les aviculteurs.

Donc ce sont les résidus qui ne sont pas bons pour les sauces des ménages qu’on vend
aux aviculteurs pendant que la bonne qualité du même poisson (réservé à la
consommation humaine) se vend à 1500 fg/kg..

Les meilleurs espèces de poissons pour la farine sont : Kotomoli et Lati. Le casier de ces
poissons frais (environ 40 kg) est vendu aujourd’hui à 40 000 fg par les pêcheurs. En
2003 ce prix était de 5000 fg.

Les volumes enregistrés de pêche par type de poissons utilisés par les fermiers et
fabricants d’aliments pour volailles sont contenus dans le tableau ci-dessous :

Quantités par année Prix à


Espèces de Port de Port de l’achat/ kg Montant (fg) Acteurs
poissons Taborya Koukoudé
. Sardines (Bonga) 5.475 kg 4.575 kg 800 8.040.000 Par différents
. Sardinelles (Sèri) 6.000 kg 7.000 kg 800 10.400.000 groupements
. Liste (Kotomoni) 3.000 kg 2.000 kg 700 3.500.000 féminins
. Lati 5.400 kg 3.000 kg 800 6.720.000
. Gbalkassa 5.000 kg 4.000 kg 600 5.400.000

24.875 kg 20.575 kg - 35.468.000

Analyse Statistique sur la Collecte de Poissons Entiers


Si on se base sur les données sur la collecte de poissons au niveau des 2 ports de pêche de
Taborya et de Koukoudé, on peut sans doute retenir une capacité moyenne de production
annuelle de 45 450 kg de poissons entiers destinés à la consommation humaine et comme
aliments pour volaille.

Pour plus de 100 ports de pêche existants dans le pays, on estime que si les efforts de
collecte et de transformation sont améliorés et appuyés, on peut résoudre les besoins
nationaux pour l’alimentation humaine et avicole.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 23


Pêche, fumage, séchage et collecte des poissons à destination des aviculteurs
Aux ports de Taboriah et de Koukoudé

Centre de fumage de poissons au port de Koba Taboriah

Détermination du Coût de Production du Poisson Destiné à la Farine de Poisson


Prix d’achat moyen du kg de poisson fumé et séché pour les volailles = 740 FG
Prix d’achat moyen de la tonne = 740 000 FG
Conditionnement en sacs de 50 kg : 3000FG/sac x 1000/50 = 60 000 FG
Frais de manutention : forfait 2000 FG/sac x 20 sacs = 40 000 FG
Frais de transport : 10 000 FG/sac x 20 sacs = 200 000 FG
Marges des collecteurs/grossistes 150 à 250 /kg = 250 000 FG

24 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Prix de Revient de la Tonne de Poisson Entier à la Ferme (1 290 000 FG)
Les services de douanes et le port autonome n’indiquent pas d’importations de farines de
poissons ces dix dernières années . Mais les aviculteurs et fabricants d’aliments de
volaille importent par voie terrestres de la farine de poisson. Ces farines de poissons sont
importées de Banjoul, Dakar ou Nouakchot à 1300 000 fg la tonne rendue Conakry.

Coûts de Production des Produits Animaux et Comparaison des Prix de Vente en


Détail 2

Produits Coûts Production Vente


animaux
Elevage en Elevage artisanal Elevage en Elevage artisanal
ferme ferme
Viande de 13000 fg/kg Non déterminé 15000 à 20 000 8000 à 13000
ruminants fg/kg fg/kg
Poulet de chair 9000 FG Non déterminé 15000 fg 10000 à 17000 fg
Œuf 250 FG Non déterminé 400 fg Rare

Nature produits Coûts import Prix de vente au détail 3


Cuit de dindon Volailles 2334 à 8 500 FG/kg
Poulet entier 5160 fg/kg 10 000 FG/kg
Foie de bœuf Viande rouge 8 500 FG/kg
Cœur de bœuf de 2323 à 3420 9 500 FG/kg
Rognon de bœuf fg/kg 9 500 FG/kg
Viande rouge 8 500 FG/kg

Importation d’Aliments et de Composants d’Aliments


D’après nos recherches au port autonome, à la douane et chez les fabricants d’aliments, il
n’y a pas d’importation d’aliments tout faits à proprement parler en Guinée pour les
raisons suivantes:

¾ Les formules alimentaires exotiques ne conviennent pas souvent à tous les élevages.
Il en est de même pour les fabricants locaux qui se limitent à un certain nombre
d’élevages qui donnent de bonnes réponses à leur formule.

¾ Certains éleveurs préfèrent fabriquer eux-mêmes les aliments de leur cheptel dont les
formules sont fonction des moyens, des ressources disponibles et du type de
production.

2
Dans l’élevage traditionnel, il n’y a pas de dépenses d’exploitation, Les coûts de production ne peuvent
pas être déterminés auprès des éleveurs traditionnels.
L’élevage en ferme concerne surtout l’aviculture et la ferme de Mme SULTAN pour les ruminants bovins
où des dépenses d’exploitation sont enregistrées
3
Ces informations sur les coûts et prix de vente des viandes importées ont été fournies par l’entreprise
PROGUI à Madiana
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 25
¾ La régularité des approvisionnements et les coûts sont difficilement maîtrisables par
les éleveurs dans les cas des aliments importés étant donné surtout que les
importateurs ne sont pas souvent des professionnels de l’alimentation animale.

Les importations sont surtout au niveau des constituants alimentaires (maïs, tourteaux,
farine de poisson, CMOV =Composé minéral, oligo éléments et Vitamines).

Aussi, ces importations se font plus par les frontières terrestres en provenance de pays
voisins (Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, Guinée Bissao, Mauritanie et Burkina) que par le
port (en provenance des USA, de la France, de la Chine, de l’argentine …) comme
l’indique le tableau ci dessous:

Les principaux Aliments et Composants Alimentaires Importés

Nature Origine Observations


Le maïs Fournisseurs de Côte d’Ivoire et du Mali Importation 70%
Producteurs en Guinée forestière Production locale 30%
La farine de Sénégal
poissons Guinée Bissao Importation
Guinée Conakry Production locale
Le tourteau de coton Fournisseurs du Mali
Fournisseurs du Burkina Importation
Le tourteau de soja Argentine, Chine
La pierre à lécher France Importation
Le premix (CMV) Importé par le fournisseur local

Les données recueillies à la douane pour la période 2003 à 2005 présentées dans les
tableaux de l’annexe 2, sont de peu représentatifs des importations nationales pour ce
secteur ni en quantité ni en nature.

En effet, la majeur partie des importations a lieu à travers les pays frontaliers où les
statistiques sont en général inexistantes et si elles existent ne sont pas fiables.

D’après le mémorandum de Union Nationale des Aviculteurs de Guinée (UNAG), la


filière avicole améliorée guinéenne consomme environ 32.000 tonnes de maïs par an,
dont de 8.000 à 10.000 tonnes sont produites en Guinée, le reste (de 22.000 à 24.000
tonnes) étant importé habituellement essentiellement de Côte d’Ivoire et un peu du Mali.

Seules les importations par le port de Conakry sont enregistrées dans les livres de la
douane et sont constituées essentiellement de tourteaux de soja.

Tourteaux de soja importés

Années Quantités Importés


2003 195Tonnes
2004 233 Tonnes
2005 297Tonnes

26 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Détermination des Coûts de Revient des Produits Importés
Les intrants à destination du secteur de l’élevage bénéficient d’un régime privilégié. S’ils
ne sont pas entièrement exonérés, ils sont assujettis à des taxes minimum comme:
La RTL = la redevance traitement liquidation ( 2% de la valeur en douane)
Le CA = le centime additionnel ( 0,25% de la valeur en douane)
Le PC = le prélèvement communautaire ( 0,50% de la valeur en douane).

Frais portuaires: Consignation, manutention, frais de transitaire = 700 000 FG/ conteneur
de 40 pieds.

Malgré ces allègements fiscaux, les coûts d’importation augmentent de jour en jour par
l’instabilité du taux de change et l’augmentation des frais de transport et autres frais
portuaires ou de route pour les transports terrestres.

Coûts Unitaires des Items Importés (Rendus dans les Fermes)

Nature produits Origine Coûts unitaires


Le maïs Fournisseurs de Côte 1400000 FG/ tonne 1400 FG/ kg
d’Ivoire et du Mali (importation 70%)
La farine de poissons Sénégal 1300000 FG/ tonne de 1300 FG/ kg
poisson entier
Guinée Bissao 1500000 FG/ tonne de 1500 FG/ kg
poisson entier
Le tourteau de coton Fournisseurs du Mali 50000 FG/sac de 50kg 1000 FG/ kg
Fournisseurs du 50000 FG/sac de 50 kg 1000 FG/ kg
Burkina
Le tourteau de soja Argentine, Chine 350000 FG/tonne 350 FG/ kg
La pierre à lécher France
Le premix (CMV) Importé de France par 52900 FG/sachet 21160 FG/ kg
le fournisseur local de 2 kg 500

D’après tous les opérateurs du secteur de l’élevage (éleveurs, fabricants d’aliments,


importateurs), les coûts (rendus fermes) des produits alimentaires locaux et importés sont
les mêmes et souvent les différences ne dépassent pas 100 à 200 FG/tonne de produits.
On pense à plusieurs raisons dont:

i) Les quantités importées sont énormes par livraison ce qui réduit les coûts revient
unitaires par économie d’échelle

ii) En Guinée, les approvisionnements locaux sont plusieurs et de faibles quantités


multipliant ainsi les frais de transport, de manutention et autres frais accessoires

iii) Aussi, en Guinée les opérateurs en amont (producteurs, collecteurs, magasiniers,


transporteurs …) fixent leurs marges de façon exagérée profitant souvent de
l’augmentation du prix de l’essence. Exemple les producteurs de maïs produisent le kg de
maïs à moins de 600 FG et peuvent le vendre aux collecteurs ou directement aux
fabricants et éleveurs à 1100 Fg soit une marge de 500 FG/kg. Il en est de même pour les
pêcheurs, fumeuses, et collecteurs de poissons.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 27


CHAPITRE IV. LES CONTRAINTES DE L’ALIMENTATION
Problèmes Macro Économiques
Instabilité du taux de change monétaire, du prix du carburant à la pompe et des frais de
transport. Aujourd’hui on échange 5000 CFA contre 52000 Fg. contre 39000FG en
Octobre 2005. Malgré cette variation importante et continue, les importateurs n’ont pas
accès aux devises à la BCRG.

Bien que les importateurs bénéficient d’allègement des taxes douanières ( réduction à 2%
de la valeur de la marchandise, la variation continue du taux de change augmente les
coûts de revient des produits importés dans les fermes ce qui freine l’augmentation des
cheptels avicoles.

Le coût des aliments a aussi fortement et brusquement augmenté à partir de avril 2005 à
cause du prix du carburant à la pompe, et la pagaille dans la fixation des marges et des
prix.

Natures produits Prix


Jusqu’à mars 2005 Après avril 2005
Maïs 300 FG/kg 1500 FG/kg
Tourteaux de palmiste 25 FG/kg 50 FG/kg
Tourteaux de coton 300 FG/kg 1000 FG/kg
Son de blé 250 FG/kg 300 FG/kg
Farine de Poisson importée 1000 FG/kg 3000 FG/kg
Farine de Poisson locale 400 FG/kg 1000 FG/kg
Premix (CMOV) 11000 FG/kg 24000 FG/kg

Le coût des aliments et composants alimentaires est de ce fait élevé et leur disponibilité et
la régularité de leur fourniture sont rares.

Face à ce coût élevé de l’aliment et la faiblesse de la surface financière des éleveurs, les
importateurs sont obligés de livrer les approvisionnements par système de crédit-
fournisseurs de 1 à 3 mois. Seuls les frais de transport sont payés au déchargement.

Le paiement différé des approvisionnements livrés ajouté à la variation progressive du


taux de change entraînent un manque à gagner chez les importateurs qui abandonnent
pour la plupart cette activité.

Les Contraintes Liées au Profil et à la Mentalité des Éleveurs et Fabricants


d’Aliments
Les éleveurs n’ont pas la notion de la mise à disposition des aliments à leur portée, aux
animaux. Leur préoccupation essentielle réside dans la lutte contre les maladies et la
recherche du pâturage naturel. Il manque de producteurs spécialisés de produits agricoles
entrant dans l’alimentation animale. Ainsi, pour les produits alimentaires disponibles
localement (sons et pellettes de blé, tourteaux de palmistes, grains de coton paille de
riz…) la majorité des éleveurs de cheptels ruminants ne sont pas informés de leur usage
ni de leur disponibilité locale.

28 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Concernant les aliments à préparer (fourrages verts des cultures fourragères, foin,
ensilage, blocs multinutritionnels), ils ne sont pas non plus formés à leur fabrication, à
leur utilisation ni à la culture et à l’utilisation efficiente des ressources fourragères.

La Réduction des Ressources Fourragères


Dans le système traditionnel d’élevage qui est prédominant, l’éleveur pense que les
animaux peuvent se nourrir eux-mêmes et naturellement « l’animal est fait pour
brouter ». Ainsi, il accepte dépenser pour les soins sanitaires plutôt que pour
l’alimentation. Cependant, l’extension des surfaces cultivées, la colonisation agricole des
bas-fonds, la réduction de la durée des jachères et les feux de brousse détruisent les
pâturages et champs fourragers ce qui réduit les ressources fourragères face
l’augmentation numérique des cheptels ruminants.

Manque de recherche sur les constituants alimentaires, pas de vulgarisation des méthodes
et intrants modernes expérimentés dans les CAE et au CRA Bareng.

Le Défaut de Qualité Hygiénique et Nutritionnelle des Aliments


Les qualités des approvisionnements en poissons diffèrent par la nature des poissons, par
la différence de traitement. Les poissons réservés aux avicultures sont des rebus de pêche
et de fumage et des résidus de traitement du poisson destiné à la consommation humaine.
Les premiers poissons attrapés par les pêcheurs commencent à se décomposer avant le
débarquement faute de moyens de conservation en mer font partie du lot destiné aux
éleveurs et sont la première source de contamination des animaux d’élevage.
De même, le maïs qu’on reçoit est souvent mélangé (maïs blanc, maïs rouge). Le maïs
blanc est moins bon car il donne un jaune d’œuf blanc que les clients n’apprécient pas
alors que le maïs rouge qui donne la couleur jaune de l’œuf est bien apprécié.
Le mélange des différents constituants se fait par terre avant d’être broyé comme le
montre ces photos.

Fabrique d’aliments de volaille à Ditinn qui approvisionnent plusieurs fermes


Les constituants alimentaires sont dosés et mélangés par terre avant d’être mis dans le
moulin broyeur

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 29


Manque de Contrôle et Certification des Aliments Destinés aux Animaux d’Élevage
Il n’y a pas de laboratoire pour l’analyse de la qualité nutritionnelle des aliments. D’autre
part, la réglementation est absente ou manque d’application sur le contrôle des aliments
des animaux au niveau des services de l’administration. Le seul laboratoire privé celui de
Dr Souleymane Timbi DIALLO a détecté la contamination de la farine de poisson par les
salmonelles.

Quand les coûts des constituants alimentaires sont élevés avec l’absence de contrôle,
certains fabricants d’aliments fraudent les formules alimentaires par substitution ou par
modification du dosage.

La Qualité du Matériel Génétique


Les souches génétiques dans les élevages en Guinée ne sont pas productives donc un
investissement important dans l’alimentation est difficilement rentabilisé. En exemple, la
principale race bovine en Guinée retenue pour sa trypanotolérence mais non sur une
aptitude productive particulière.

Le Manque ou Insuffisance d’Investissements dans le Secteur de l’Alimentation


Un taux d’intérêt supérieur à 7% n’est pas rentable pour l’aviculture ou l’élevage en
général. Manque de crédit adapté pour l’obtention d’équipements de production de maïs,
de pêche et de fonds de roulement (achat de poissons et commercialisation et de grains).
Manque de fonds de roulement pour stocker beaucoup d’aliments en période de bas prix
(récolte).

30 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


CHAPITRE V. ÉVALUATION DES BESOINS NATIONAUX EN
ALIMENTS DES ANIMAUX D’ELEVAGES
Taux de croissance annuel et évolution des cheptels

Cheptels Taux de croît Taux en Effectifs recensés


moyen/an décimales En 2000 par la DNE
Volailles Non déterminé 517 006
Bovins 5, 48% 0,0548 2 876 189
Ovins 6,68% 0,0668 845 941
Caprins 6,71% 0,0671 1 008 456
D’après la Division Statistique de la DNE

Evolution des cheptels

Nature Effectifs Recense- Cheptels 2001 Cheptels 2002 Cheptels 2003 Cheptels 2004 Effectifs
Cheptels ment 2000/DNE estimés 2005

Volailles 517 006 586 000 834 000 1 000 000


NB.Le taux de croissance du cheptel avicole n'est pas déterminé. Les chiffres d'évolution du cheptel avicole
viennent du mémorandum de l'UNAG (Union Nationale de l'Aviculture de Guinée.
Bovins 2 876 189 3 033 804 3 200 057 3 375 420 3 560 393 3 755 502
0,0548
Ovins 845 941 902 450 962 734 1 027 044 1 095 651 1 168 840
0,0668
Caprins 1 008 456 1 076 123 1 148 331 1 225 384 1 307 608 1 395 348
0,0671

Détermination des Besoins Annuels du Cheptel Volaille

Consommation journalière d’une poule: 120 g d’aliments


Consommation annuelle d’une poule: 120 g/jour x 365 jours= 43800 g = 43,8 kg
d’aliments
Consommation annuelle du cheptel volaille: 43,8 kg/tête x 1000000 têtes = 43 800
tonnes

Pourcentages des Constituants dans 100 g de Mélange pour Pondeuses

Constituants alimentaires % dans 100 g d’aliments


Maïs 60
Son de blé, de riz, 10
Tourteaux de coton/soja 16
Farine de poisson 7
Coquillages 6
Prémix vitamines et oligoélements 0,25
TOTAL 100%

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 31


Quantités de Constituants Agricoles et Poissons Nécessaires/An

Constituants agricoles Pourcentages dans le mélange Quantités nécessaires /an


Maïs 60% 26280 tonnes
Son de blé, de riz, 10% 4380 tonnes
Tourteaux de 16% 7008 tonnes
coton/soja/palmiste
Farine de poisson 7% 3066 tonnes
Total (on ne peut pas totaliser les produits de natures différentes) 42800 tonnes

Détermination des Besoins Annuels du Cheptel Bovin en Constituants


Alimentaires Agricoles: Rations des Bovins en Aliments de Complémentation

Natures aliments Ration laitière Coûts


Quantités/tête/jour Coûts
Coton grain 2 kg 600 FG 300 000 FG/tonne
Paille simple 4 kg 108 FG 135 000 FG/ 5 m3
Pellette de son de blé 3 kg 1050 FG 350 000 FG/tonne
CMV 0,2 kg 1360 FG 17000 FCEA/kg = 170 000 FG/kg
Pierre à lécher à volonté 1500 FG 5000 FCFA= 50000FG
Coût total ration laitière/tête/jour 4618 FG
Ration d’embouche
Paille à l’urée 2 kg 6000 FG 150000 FG/sac de 50 kg d’urée =
3000 FG/kg
Pellette de son de blé 4 kg 1400 FG 350 000 FG/tonne
Tourteaux de palmiste 2 kg 160 FG 80 000 FG/tonne
Coton grain 2 kg 600 FG 300 000 FG/tonne
Melasse 0,5 kg 150 FG 300 000 FG/tonne
CMV 0,2 kg 1360 FG
Pierre à lécher à volonté 1500 FG
Coût total embouche /tête/jour 11170 FG

Ces rations concernent les ruminants bovins. Le tiers des quantités ci-dessus correspond à
la ration journalière par tête de petits ruminants (ovins et caprins).
NB. Prenons la ration d’embouche comme ration de croissance

Aliments Quantités/ Quantités/jour Quantités/an Observations


d’origine tête/jr de tout le de tout le
agricole cheptel cheptel
Paille à l’urée 2 kg 7511 tonnes 2703960 tonnes Quantités disponibles
à volonté
Pellette et son 4 kg 15022 tonnes 5407920 tonnes Production locale en
de blé augmentation
Tourteaux de 2 kg 7511 tonnes 2703960 tonnes Production locale en
palmiste augmentation
Coton grain 2 kg 7511 tonnes 2703960 tonnes
Melasse 0,5 kg 1878 tonnes 685470 tonnes Importée, peut être
produite localement

32 ACTIVITIÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Rations des Petits Ruminants (ovins et caprins) en Aliments de Stabulation
Permanente

Natures aliments Ration laitière Coûts


Quantités/tête/jour Coûts
Coton grain 0,67 kg 201 FG 300 000 FG/tonne
Paille simple 1,33 kg 36 FG 135 000 FG/ 5 m3
Pellette de son de blé 1 kg 350 FG 350 000 FG/tonne
CMV 0,067 kg 456 FG 17000 FCEA/kg = 170 000
G/kg
Pierre à lécher à volonté 1500 FG 5000 FCFA= 50000FG
Coût total ration laitière/tête/jour 2543 FG
Ration d’embouche
Paille à l’urée 0,67 kg 201 FG 150000 FG/sac de 50 kg
d’urée
Pellette de son de blé 1,33 kg 466 FG 350 000 FG/tonne
Tourteaux de 0,67 kg 54 FG 80 000 FG/tonne
palmiste
Coton grain 0,67 kg 201 FG 300 000 FG/tonne
Melasse 0,17 kg 51 FG 300 000 FG/tonne
CMV 0,067kg 456 FG
Pierre à lécher à volonté 1500
Coût total embouche /tête/jour 2929 FG

Détermination des Besoins Annuels des Cheptels Petits Ruminants en


Constituants Alimentaires Agricoles (Cheptel total ovins et caprins en fin 2005 =
2 564 188 têtes)

Aliments Quantités/ Quantités/jour Quantités/an Observations


d’origine Tête/jr de tout le de tout le
agricole cheptel cheptel
Paille à l’urée 0,67 kg 1718 tonnes 627070tonnes Quantités disponibles
à volonté
Pellette et son 1,33 kg 15022 tonnes 1254140 tonnes Production locale en
de blé augmentation
Tourteaux de 0,67 kg 1718 tonnes 627070tonnes Production locale en
palmiste augmentation
Coton grain 0,67 kg 1718 tonnes 627070 tonnes
Melasse 0,17 kg 436 tonnes 159140 tonnes Importée, peut être
produite localement

Besoins Totaux Alimentaires par an pour les Volailles, Bovins et Petits Ruminants

Nature Constituants Cheptels Quantités /an Totaux/an/constituants


Maïs Volailles 26280 tonnes 26280 tonnes
Son de blé, de riz, Volailles 4380 tonnes 4380 tonnes
Tourteaux coton, Volailles 7008 tonnes 7008 tonnes
soja,palmiste
Farine de poisson Volailles 3066 tonnes 3066 tonnes
Paille à l’urée Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et Caprins 627070tonnes
Pellette et son de blé Bovins 5407920 tonnes 6662060 tonnes
Ovins et Caprins 1254140 tonnes

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 33


Tourteaux de palmiste Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et Caprins 627070tonnes
Coton grain Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et Caprins 627070 tonnes
Mêlasse Bovins 685470 tonnes 844610 tonnes
Ovins et Caprins 159140 tonnes

34 ACTIVITIÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


CHAPITRE VI. DEMANDE NATIONALE ET
APPROVISIONNEMENT DES POPULATIONS EN PRODUITS
ANIMAUX
Selon les statistiques de la Direction Nationale de l’Elevage (2005), les productions
estimées par espèce sont contenues dans le tableau ci-dessous.

Cette estimation de la DNE est basée sur un recueil des abattages au niveau des abattoirs
communaux et préfectoraux pendant une certaine période. Les moyennes statistiques des
abattages tirées de cette évaluation par espèces sont dites taux d’abattage = nombre de
bêtes abattues sur le cheptel total de la localité et pour la période..
Le poids exploité est la masse de toutes les parties vendables ou consommables de
l’animal abattu.

C’est la viande nette par carcasse et fonction du poids vif et varie donc par espèce.
Nous obtenons ainsi la production totale annuelle de viande issue des abattoirs.
Ne sont pas prises en compte les viandes provenant des abattages clandestins, lors des
sacrifices, des cérémonies.

Production Nationale de Viande par Filière

Espèces Taux d’abattage Poids exploité Production


estimée (/T)
Bovins 12% du cheptel recensé 105 kg carcasse et abats 47 319
Ovins caprins 30% du cheptel recensé 11 kg carcasse et abats 8 462
Volailles traditionnelles 100% du cheptel recensé 0,75 kg carcasse et abats 5 250
Pondeuses 100% du cheptel recensé 1,5 kg carcasse et abats 1 500
Poulets de chair 100% du cheptel recensé 1,5 kg carcasse et abats
TOTAL production nationale de viande 62 351 tonnes

Importations de Produits Animaux de 2003 à 2005


Ces importations qui représentent une faible proportion de la consommation nationale de
produits animaux sont récapitulées dans le tableau ci-dessous:

Années Bovins Volailles


Quantités Prix du kg (FG) Quantités importées Prix du kg (FG)
importées
2003 44 Tonnes 1700 à 5000 304 Tonnes 1700à5000
2004 210 Tonnes 1700 à 5600 222 Tonnes 2155à2600
2005 73 Tonnes 1400 à 3100 52 Tonnes 1800à3300
Totaux 3 ans 327 Tonnes 578 Tonnes
Moyenne/an 109 Tonnes 193 Tonnes

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 35


Production et Consommation Nationales de Viandes d’Élevage
(non inclus: les abattages clandestins, les abattages pour sacrifices et cérémonies, les
viandes de porcs et de lapins)

Espèces Production Quantités annuelles Viandes totales


estimée (/T) Moyennes importées consommées/an (T)
Bovins 47 319 109 Tonnes 47428
Ovins caprins 8 462 0 8 462
Volailles traditionnelles 5 250 0 5 250
Pondeuses 1 500 193 Tonnes 1693
Poulets de chair
Consommation totale nationale de viande = 62 833 Tonnes
Population totale de la Guinée estimée à 8 000 000 d’habitants
Consommation estimée par tête d’habitant = 62 833 000 kg /8 000 000 = 7,85 kg/an

Malgré les coûts et prix de vente relativement bas des produits animaux importés, les
importations sont faibles (0,5%) de la consommation nationale. Cette situation contraire
aux principes économiques s’explique à notre avis par le fait que la majorité de la
population étant musulmane, on se méfie de toute viande qui n’est pas égorgée sur place.
Aussi, les conditions de conservation en froid étant difficiles et souvent impossibles, on
ne peut pas assurer un ravitaillement régulier des denrées périssables.

Productions Nationales et Consommation de Lait et d’Oeufs


Selon les statistiques de la Direction Nationale de l’Elevage (2005), les productions
estimées par espèce sont contenues dans le tableau ci-dessous :

Produits National En poids(/T) Totale estimée (/T) Consommation


/tête d’habts/an
Lait de vache 85 000 tonnes 85 000 11kg
Oeufs pondeuses 248 200 000 unités 13 651 13 651 tonnes 1kg 77
Oeufs poules locales 15 000 000 unités 525 525 tonnes
Total œufs 263 200 000 unités 14 176 14 176
Population estimée 8 000 000 hbts

NB. Un œuf de poule pondeuse pèse 55grammes


Un œuf de poule traditionnelle pèse 35grammes

Evaluation du Déficit National en Proteins: Données Normatives

Produits Consommation Quantités Consommation de


animaux /tête d’habts/an protéines protéines/tête d’habts/an
Par 100 g
Viande bovins 5,93 kg 20 1186 g
Viande ovins 1,06 kg 20 212 g
caprins
Viande volailles 0,66 kg 19 125,4 g
Œufs frais 1,77 kg 13 230,1 g
Lait de vache 11 kg 3,7 407 g
entier
Consommation de protéine par tête d’habitant/an = 2160,5 g

36 ACTIVITIÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Consommation de protéine par tête d’habitant/jour = 5, 92 g
Les normes de besoins protéiques journaliers sont les suivantes :
1. Normes européennes : 122 g de
protéines/jour/personne
2. Normes en Afrique de l’Est 59 g de
protéines/jour/personne
3. Normes en Afrique de l’Ouest 29 g de protéines/jour/personne
4. En Guinée en tenant compte des autres protéines animales 10 à 15 g de
(poissons, porcs, viandes d’abattages non enregistrés..), protéines/jour/personne
nous estimons être entre 10 et 15 g de
protéines/jour/personne
Le déficit est très profond car il faut 14 g de protéines supplémentaires pour atteindre le niveau
de notre sous région qui est elle-même en déficit par rapport à l’Afrique de l’Est.

Pour résorber le déficit de consommation, il faut développer l’élevage, multiplier les


effectifs, améliorer leurs productivités et organiser la commercialisation des produits
animaux.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 37


CHAPITRE VII. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
L’alimentation occupe une place importante pour le développement du secteur de l’élevage. La bonne
alimentation améliore les productions animales et les performances des métis issus des croisements.
C’est aussi avec l’alimentation qu’on peut stabiliser les animaux (et lutter contre la divagation).

Parmi les cheptels concernés par cette étude, le cheptel avicole bénéficie d’une modernisation relative
de l’alimentation avec plus de la moitié du cheptel national élevée dans des fermes appropriées et
nourrie à base de formules alimentaires en fonction de l’âge des sujets et du type de production.

Quant aux cheptels ruminants, la base de l’alimentation est la matière végétale sous forme verte
(pâturage naturel et cultures fourragères) et sous forme préparée (foin, ensilage).

A cette matière végétale on ajoute l’aliment de complémentation constituée de son ou pellette de blé,
de grain de coton, de paille de riz, de fanes d’arachides et de tourteaux de palmiste pour le mode
d’élevage semi-moderne qui représente à peine 2% du cheptel bovin national et 1,5% des petits
ruminants .

En effet, la grande majorité des éleveurs pensent que les animaux peuvent se nourrir eux-mêmes et
naturellement « l’animal est fait pour brouter ». Cependant l’unité bétail tropical (UBT) qui est la
surface de pâturage naturel occupée par tête de bétail est entrain de diminuer par l’effet de la poussée
démographique, les besoins croissants de production agricole et l’occupation des terres par les sociétés
minières dans des zones anciennement propices à la transhumance.
D’où la nécessité de vulgariser les méthodes et techniques modernes d’élevage à l’échelle nationale.

Les Constituants de l’alimentation animale sont soit importés majoritairement ou entièrement de


l’étranger (maïs, tourteaux de coton et de soja, prémix et même poisson) soit produits localement (sons
et pellettes de blé, tourteaux de palmiste, coquillages, grain de coton, paille de riz…).
Hélas ! la majorité des éleveurs ignorent encore l’utilité alimentaire et même la disponibilité de ces
aliments au niveau local.

Des centres d’appuis à l’élevage et centres de recherche agronomique ont sélectionné et expérimenté
des cultures fourragères ainsi que d’autres aliments de complémentation et pour combler les déficit des
périodes sèches (blocs multinutritionnels, pierre à lécher, traitement de paille à l’urée, foin et ensilage).
Malheureusement ces techniques et méthodes ne sont pas encore vulgarisées au niveau de la majorité
des éleveurs traditionnels.

Malgré les potentialités nationales immenses de production des constituants alimentaires, le secteur de
l’aviculture est le plus dépendant des importations. En effet, 70% environ des constituants notamment
agricoles de l’alimentation de la volaille sont importés (maïs, tourteaux et même poissons).

En exemple, sur 100 g de mélange d’aliment de volaille, on a 67 g de constituants d’origine agricole


(maïs, tourteaux de coton ou soja) importés auxquels s’ajoute la farine de poissons qui est aussi souvent
importée.

Cette importation devient de plus en plus chère par l’instabilité du taux de change monétaire, les tarifs
de transport internationaux et nationaux entraînant une stagnation voir une diminution du cheptel
avicole. Le modèle d’élevage avicole mis en place se caractérise par sa forte dépendance alimentaire
vis-à-vis de l’étranger. La recherche en vue de mettre au point des formules alimentaires basées
essentiellement sur les produits nationaux pourrait donner un nouveau souffle à ce secteur.

Comme atout, il existe également de grandes sociétés agroindustrielles dont les résidus constituent
des sources importantes pour l’alimentation de nos cheptels à savoir :

¾ L’usine Grand Moulin de Guinée qui produit aujourd’hui 62 tonnes par jour de son de blé , quantité
qui augmente avec la capacité productive en farine de l’usine.
¾ La Société SOGUIPAH qui, avec ses plantations villageoises et celles en régie produit du tourteau
de palmiste.
¾ La Compagnie Guinéenne de Coton qui possède également des plantations villageoises de
cotonnier et produit du coton grain.

Compte tenu des conditions favorables de sol et de climat d’autres agroindustries peuvent se
développer autour notamment du maïs qui est la matière première principale pour l’aviculture et du
soja qui est la meilleure source de protéine pour le cheptel avicole.

L’approvisionnement de la population en produits animaux se fait par la production locale les


importations étant faibles (0,5% de la consommation totale) et en diminution de 2003 à 2005
certainement à cause de la fraîcheur de la viande locale et de la mauvaise réputation de la viande rouge
et de volaille en provenance de l’europe. Ceci ouvre aux produits animaux locaux un marché en pleine
croissance.

Par ailleurs, on pense que maintenant et dans un proche avenir, les acteurs du secteur de l’élevage vont
être mieux informés, formés et organisés et donc vont adopter et appliquer les bonnes pratiques
d’élevage et surtout d’alimentation des troupeaux.

Opportunités du Développement de l’Agribusiness en Faveur de la Relance du Secteur de


l’Élevage
Les besoins annuels des cheptels en produits alimentaires qui sont contenus dans le tableau ci-dessous,
et qui sont satisfaits aujourd’hui à moins de 10% par la production nationale, représentent un champ
favorable pour le développement de l’agribusiness .

La mise en place dans un proche avenir de plantations industrielles de céréales et de légumineuses dont
les produits et sous produits servent d’aliments aux animaux d’élevage est un bon créneau et une
opportunité à long terme de productions nationales pour la substitution aux importations et le
développement de l’élevage. Les agroindustries concernées par cette initiative sont énumérées dans le
tableau ci-dessous :

Besoins Totaux Alimentaires par an pour les Volailles, Bovins et Petits Ruminants

Nature Constituants Cheptels Quantités annuels Totaux/an/constituants


Maïs Volailles 26280 tonnes 26280 tonnes
Son de blé, de riz, Volailles 4380 tonnes 4380 tonnes
Tourteaux de coton, soja ou Volailles 7008 tonnes 7008 tonnes
palmiste
Farine de poisson Volailles 3066 tonnes 3066 tonnes
Paille à l’urée Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et Caprins 627070tonnes
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 1
Nature Constituants Cheptels Quantités annuels Totaux/an/constituants
Pellette et son de blé Bovins 5407920 tonnes 6662060 tonnes
Ovins et Caprins 1254140 tonnes
Tourteaux de palmiste Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et Caprins 627070tonnes
Coton grain Bovins 2703960 tonnes 3331030 tonnes
Ovins et Caprins 627070 tonnes
Mêlasse Bovins 685470 tonnes 844610 tonnes
Ovins et Caprins 159140 tonnes

Ces activités agroindustrielles à développer sont les suivantes :

¾ L’implantation d’une huilerie de coton à la compagnie guinéenne de coton qui transformerait le


coton grain de l’usine d’égrenage actuelle en huile et tourteaux de coton.
¾ Le développement de la production nationale de maïs qui est l’aliment principal du secteur avicole.
¾ Le développement de la culture du soja jusqu’à l’obtention de son résidu (tourteau de soja).
¾ Le développement de la culture de la canne à sucre jusqu’à l’obtention de son résidu (la melasse).
¾ L’augmentation des capacités de production des usines de Grand Moulin de Guinée et de
SOGUIPAH pour l’augmentation des sons et pellettes de blé et des tourteaux de palmistes.

Conclusion Specifique
Le tableau ci-dessous est un récapitulatif des coûts et des prix des aliments et produits animaux.
Plus de 90% des animaux d’élevages ne sont pas confinés. Ces coûts et prix sont donc relatifs,
indicatifs et fluctuent d’une période à l’autre.

Les coûts des cultures irriguées sont plus élevés à cause des coûts sans cesse croissants des
consommables (carburant, lubrifiant). Mais ces cultures irriguées sont recommandables à cause des
rendements élevés et de la possibilité de faire plusieurs campagnes de production dans l’année.

Des solutions suivantes sont à envisager pour réduire les coûts 4des cultures irriguees à savoir :
¾ Exploiter de grandes surfaces en 2, 3, 4 campagnes par an pour bénéficier de l’économie
d’échelle sur le coût unitaire de production/an..
¾ Diminuer la consommation de carburant lubrifiant en remplaçant la culture motorisée par la
culture attelée.
¾ Exonérer les intrants et consommables importés et utilisés dans ces cultures irriguées.

Rubriques Coût de Coût Prix du marché Observations


Production Importé local
en Guinée
(FG)
Coût de soja : Pas Pas de commer Cette culture n’est
1) Prooduction d’un ha irrigué 7221000 d’importation Cialisation de pas encore
= 2292 cette denrée pratiquée en
2) Prooduction d’un kg en irrigué Guinée

4
Tous ces coûts ont été fournis par l’Institut de Recherche Agronomique. Ces coûts sont plus normatifs que pratiques.
D’autre part, ils sont estimes pour une seule campagne alors qu’avec les techniques modernes de maîtrise d’eau on peut
réaliser 2, 3, 4 campagnes par an. Ceci réduirait dans la pratique le coût unitaire moyen annuel car certaines charges
seront supportées que pour la première campagne telles que les préparations du sol, les aménagements de maîtrise d’eau
, de sécurisation des périmètres aménages ect…

2 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


Rubriques Coût de Coût Prix du marché Observations
Production Importé local
en Guinée
(FG)
=
Coût de maïs pluvial
1) Prooduction d’un ha = 3126000
2) Prooduction d’un kg = 992 1400 le kg 1500 le kg
Coût de maïs irrigué En irrigué on peut
1) Prooduction d’un ha = 6211000 réaliser au moins
2) Prooduction d’un kg = 1972 1400 le kg 1500 le kg 3 campagnes/an
Coût de farine du poisson 1290 le kg 1350 le kg 1400 le kg Le potentiel local
est sous exploité
Coût d'alimentation de la volaille 90120 Pas Par tête /18 mois
d’importation
Coût d'alimentation du bétail 180240 Pas /tête/12 mois
Mise en valeur d’1ha de champ 7165000 d’importation
fourrager

Coût d'alimentation pour mouton et 80240 Pas tête/12 mois


chèvres d’importation
Coût des oeufs = 250 par unité 500 par unité En élevage
confiné
Coût de viande de bétail 9000 12000 /kg net
Coût de viande de la volaille 5000 7000 /kg net
Coût de la viande de mouton 15000 Pas 20000 /kg net
d’importation
Coût de viande de la chèvre 11000 Pas 18000 /kg net
d’importation
Demande nationale estimée pour Cette estimation n’est possible que par cheptel Cheptels confinés
alimentation de l'animal avec et par type d’aliments (voir tableau ci-dessus) insignifiants
animaux confinés
Demande nationale estimée pour 1500 tonnes 193 tonnes 15000 par unité En moyenne par
viande de la volaille avec animaux an
confinés
Demande nationale estimée pour 13651 tonnes Pas 500 par unité 248 200 000
oeufs avec animaux confinés d’importation unités
Demande nationale estimée pour 47319 tonnes 109 tonnes 13000 par kg Cheptels confinés
viande du bétail insignifiants
Demande nationale estimée pour la Pas 15000 par unité Pas de Cheptels
viande de mouton 8462 tonnes d’importation confinés

Demande nationale estimée pour Pas 15000 par unité Pas de Cheptels
viande de la chèvre d’importation confinés

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 3


The main suppliers of imported seeds (class TO) of Europe are the FDPF and The union of Soumbalako.

Recommandations au Gouvernement de Guinée


Organisation des acteurs du secteur de l’élevage et renforcement de leurs capacités
Aujourd’hui, moins de 5% des éleveurs, des fabricants d’aliments et d’autres intervenants du secteur
sont organisés en groupements d’intérêt économique. L’administration de l’élevage doit sensibiliser,
encourager et impulser la création et le développement des organisations de base.
Ces organisations de base doivent se fonder sur des spéculations précises. En exemple union des
producteurs laitiers de telle localité, groupements d’embouche bovine de…, Association des fabricants
d’aliments de volaille de…Coopérative des producteurs/collecteurs de maïs pour volaille ect…

Ces différentes corporations nées de la nécessité et visant à résoudre des problèmes collectifs
identifieront de façon participative leurs besoins de renforcement de capacités opérationnelles,
d’approvisionnement et de gestion de clientèle.
Le rôle de l’administration de l’élevage qui est déjà présente dans toutes les préfectures et même au
niveau sous-préfectoral, est de collecter et diffuser l’information technique sur :

¾ La disponibilité, le prix et l’utilité de tel produit alimentaire


¾ La recette et le mode d’emploi du produit selon l’espèce, l’âge, l’état physiologique de l’animal et
la spéculation concernée.
¾ Les formules de substitution, de mélanges de différents constituants alimentaires.
¾ L’introduction et la vulgarisation de bonnes habitudes et méthodes de gestion (planification et
évaluation des activités, gestion rentable des investissements dans l’élevage, contrôle de gestion).
L’administration peut aussi intervenir par des formations payantes que les groupements corporatifs
solliciteront vu la nécessité. Exemple le groupement Nafaya des productrices de lait de Pita (35
femmes toutes propriétaires de bœufs et vaches laitières) a bénéficié d’une formation au centre de
recherche agronomique de Bareng à Pita. Ces femmes ont été formées à la mise en place des parcelles
fourragères (aux espèces Panicum, Moringa et Stylosanthès) et à la fabrication de pierres à lécher.

Ces femmes reçoivent aujourd’hui 30 à 40 commandes par mois de pierres à lécher, forment d’autres
groupements venant de Dabola, Mali, Faranah… qui paient pour leur formation.
Plus d’un animal sur trois appartient aux femmes. Il faut donc mieux impliquer les femmes dans les
structures et responsabilités des activités du secteur.

Organisation des Campagnes de Sensibilisation


Les opérateurs et acteurs du secteur de l’élevage doivent être sensibilisés sur :
¾ Les méfaits des feux de brousse sur les pâturages.
¾ Les méfaits de la divagation des troupeaux
¾ L’adoption des aliments préparés pour parer à la réduction des pâturages qui déciment les
troupeaux en certains endroits du territoire.

Il faut à cet effet concevoir des moyens de vulgarisation audio-visuels, sélectionner et former des
éleveurs leaders pour communiquer et passer les messages aux autres.

Création des Écoles de Formations aux Métiers d’Élevage


L’Etat doit multiplier les centres de formation de niveau moyen en diversifiant les profils de formation
de façon à toucher tous les aspects techniques de l’ensemble des activités de l’élevage. Etablissement
des rations, mise en place et entretien de parcelles fourragères, préparation de foin et d’ensilage,
préparation de blocs multinutritionnels…
4 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE
Les diplômés de ces écoles seront affectés dans des sous-préfectures comme agents techniques
d’élevage auprès des éleveurs pour la conduite de leurs troupeaux.

Appui à la Création de Centres Privés de Formation et de Perfectionnement des Éleveurs


Un de ces centres est déjà opérationnels pour les aviculteurs à la ferme Kahèrè de Dr Bachir
Un autre centre est en projet avancé pour les éleveurs bovins à la ferme Fandjié de Madame
SULTAN. Ces fermes doivent bénéficier de subventions d’équipement pour leur vocation de
de développement. Ils pourront suppléer aux CAE là où ils n’existent pas.

Relance des Centres d’Appui à l’Élevage CAE


Ce sont des centres que l’Etat a mis en place pour améliorer la race n’Dama pour la production laitière
et de viande, mais aussi pour vulgariser auprès des éleveurs traditionnels les techniques modernes de
conduite des troupeaux.. Ces centres disposent de cheptel, de domaine et de personnel de haute
technicité mais ne sont pas fonctionnels faute de moyens financiers.

Ces centres qui sont de véritables centres d’expérimentation doivent être assignés surtout à la
vulgarisation des méthodes modernes de conduite d’élevage notamment d’alimentation.

Recherches et Expérimentations sur de Nouvelles Formules de Substitutions alimentaires et


l’Amélioration Génétique des Races
L’intensification de la production animale passe par une amélioration du potentiel génétique des races
locales et une alimentation de meilleure qualité.

Les Centres de recherches agronomiques et les centres d’appuis à l’élevage doivent faire des essais de
mélanges de produits locaux et avoir les proportions de nutriments qui répondent aux besoins des
élevages sans entraîner de sortie de devises. Exemple : essai sur le manioc comme source d’énergie,
sur les tourteaux d’huileries karité et de palmiste comme source de protéines.

Appui à la Mise en Place d’un Système d’Approvisionnement Correct des Élevages en


Constituants Alimentaires
Il revient à l’Etat d’organiser et d’appuyer le secteur privé avec l’aide des partenaires pour faire face au
problème alimentaire de l’élevage.
Le projet Dynafiv(Dynamisation des filières vivrières) du ministère de l’agriculture qui a organisé et
appuyer des circuits de commercialisation des produits vivriers peut être approché pour élargir son
domaine au moins à deux constituants alimentaires : le maïs et le poisson.

Cas du Maïs
Mesure urgente: Mise en place d’une ligne de crédit devise pour les importateurs de maïs
Organisation des petits producteurs de maïs dans la préfecture de Lola en groupements, unions puis en
fédération à l’image de la fédération autour de la pomme de terre.

Dans ce but, environ 250 km de pistes rurales doivent être construits pendant cette campagne pour
propulser cette culture en désenclavant les grandes plaines notamment celle de Tono (sous préfecture
de Guéasso où la COPAG (coopérative de production agricole de guinée) a déjà réalisé 5ha de maïs.

Une deuxième solution serait de proposer à des gros consommateurs de maïs (Dr Dansoko, Dr bachir,
Dr Loua…) et des importateurs tel que El hadj Alpha Ousmane Ly de constituer une société
agroindustrielle de production de maïs.

ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 5


Cette société pourrait bénéficier d’appuis financiers importants car les actionnaires sont solvables et le
marché du produit est sûr. Le soja serait la seconde spéculation.
On pourrait surtout confier la maîtrise d’œuvre au centre d’expérimentation du maïs de Bamban à
Kindia. A savoir que El Hadj Alpha Ousmane Ly est reconnu principal importateur de maïs et unique
importateur de tourteaux de coton à la majorité 70 à 80% des aviculteurs ayant un cheptel de 5000 à
20000 têtes. Il dispose de 8 camions de 35 à 40 tonnes destinés au transport des produits alimentaires.

Une troisième solution à recommander est de confier la production- commercialisation du maïs à


SPCIA (Société pour la production et la Commercialisation des Intrants Agricoles) qui est une société
privée d’assistance intégrée au monde paysan. Des producteurs de 17 préfectures sont encadrés
actuellement par des agents de développement de SPCIA rompus à la vulgarisation et au conseil
agricole de proximité. SPCIA vend les intrants agricoles et achète les produits agricoles de qualité
auprès des paysans encadrés. Le maïs peut bien entrer dans leur créneau.

Cas du Poisson
L’intervention pour l’approvisionnement en poisson se fera à différents niveaux :

Niveau pêcheur: Les pêcheurs qui seront retenus par sélection doivent respecter un cahier de charge. Ils
seront appuyés par un système de crédit remboursable par nature (en quantité de poisson fumé). Donc
dans le cahier de charge le fumage est à la charge du pêcheur. Le crédit pêcheur doit couvrir le
carburant, la glace et d’autres frais accessoires et est remboursable par semaine.

Niveau collecteur: Le collecteur disposera d’une aire et d’un système amélioré de séchage solaire qui
sera la propriété de son grossiste. Il y aura un grossiste par port de pêche. Un crédit de
commercialisation peut aussi être envisagé à ce niveau.

Cas des Résidus d’Agro Industries Opérationnelles


(Son et pellettes de blé, tourteaux de palmiste, grains de coton) Il s’agit d’organiser la distribution de
ces produits en différents du territoire de sorte que les demandeurs d’une zone se ravitaillent dans un
magasin relais à proximité éliminant ainsi les surcoûts et évitant les prix spéculatifs.

Cas de la Mélasse et du Tourteau de Coton


Pour ces sous produits, c’est au secteur privé de s’intéresser vu l’importance du marché de tourteaux
avec la mise en place d’une huilerie coton en accord avec la compagnie guinéenne de coton qui sera la
pourvoyeuse de la matière première.

Contrôle et Certification des Aliments


Le rôle régalien de l’Etat à ce niveau est de s’assurer que le contenu d’un emballage est effectivement
celui qui est annoncé par l’étiquette. Que tel aliment n’est pas périmé, n’est pas contaminé. Que telle
formule alimentaire n’est pas fraudée.

Ces différentes possibilités de nuisance des acteurs entre eux peuvent affecter la santé des animaux
ainsi que leurs performances productives tout en entraînant des surcoûts et des dépenses inutiles.
La certification est aussi nécessaire pour l’assurance des bénéficiaires et pour créer des labels dans ce
domaines.

Tout ceci n’est possible que par la création d’un laboratoire national adéquat avec un personnel
compétent. Une structure d’inspection inopinée et périodique des établissements de préparation, de

6 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


conditionnement et de conservation des aliments des animaux doit compléter l’ensemble du dispositif
suivi-contrôle des aliments des animaux d’élevage.

Mise en Place d’un Mécanisme de Financement Approprié au Secteur


Les matériels et équipements de production, de transformation, de transport et de conservation des
aliments et des produits animaux) peuvent être assurés efficacement par la création d’une société privée
ou mixte de gestion autonome des équipements qui pourrait louer ses équipements aux fabricants,
éleveurs , producteurs et collecteurs de produits alimentaires.

Une société de crédit-bail appartenant à des actionnaires privés pourrait également mettre des actifs
productifs à la disposition des promoteurs des activités mentionnées ci-dessus.
Ces sociétaires ou actionnaires de la société de crédit-bail pourraient être les membres d’une même
corporation (Groupement d’éleveurs, de collecteurs, association de fabricants, coopérative de pêcheurs
ou de producteurs de maïs…) donc des propriétaires en même temps utilisateurs.

Le financement doit donc être à la fois externe et interne à l’élevage ou à l’entreprise de production, de
commercialisation. Le financement externe (fonds publics, emprunts, subventions de bailleurs de
fonds) concernera les infrastructures productives collectives et les infrastructures communautaires.
Ce financement peut se faire à partir de (i) l’injection de fonds par les bailleurs de fonds ou les gros
importateurs, etc.), (ii) l’injection de fonds sous forme d’intrants agricoles (par exemple 10-15 tonnes
d’engrais et 1 000-1 500 litres de produits phytosanitaires et de semences pour la campagne)et de
crédits fournisseurs. Quant au financement interne il doit assurer une partie de l’investissement et le
fonctionnement des activités par les fonds propres.

Organisation de la Commercialisation et de l’Information Agricole


Pour le moment, les tentatives de mise en marché par les Organisations Paysannes (OP) sont assez
disparates. Elles manquent d’information sur les marchés, de capacités de stockage et de
transformation. Dans certaines zones, les OP sont de plus handicapées par la grande atomisation des
sites de production.

L’Etat doit définir en concertation avec le secteur privé, un plan d’action pour mettre en place des
infrastructures collectives et des procédures de commercialisation des produits alimentaires(Magasins
régionaux, Contractualisation des relations d’affaires entre producteurs, collecteurs, fabricants, éleveurs
et commerçants ). L’intervention nécessaire des banques et institutions de microfinance et les différents
liens de marchés seront basés sur la caution solidaire des groupements et éventuellement par un fonds
de garantie qu’un donateur peut accorder au secteur .

Recommandations à l’USAID
L’USAID peut contribuer au financement du secteur par la mise à disposition de lignes de crédit
spécialisées pour le secteur, selon les périodes les objets et les bénéficiaires :

¾ Les fonds de roulement pour les éleveurs, les pêcheurs et les fabricants d’aliments de préférence en
groupements ou coopératives formelles
¾ Les fonds de commercialisation pour les collecteurs de maïs, poissons et tourteaux pour faire des
stocks de produits en période de récolte ou de bas prix et pour les importations.
¾ Les fonds de garantie pour les crédits d’équipement et d’aménagement pour les activités dans le
secteur pour les agriculteurs, les pêcheurs et fabricants.

L’USAID peut financer les services et interventions ponctuelles d’experts internationaux pour
ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES 7
l’opérationnalisation efficiente du laboratoire national de contrôle de qualité des aliments destinés
aux animaux d’élevage.

L’USAID peut susciter et aider à la bonne organisation et la bonne gestion des ressources par
l’information, les voyages d’études au niveau des opérateurs et des personnels des exploitations,
des fabriques d’aliments et autres activités du secteur.

Il peut vulgariser l'accès à l'information concernant le secteur de l’élevage par la mise à disposition
d'informations de marchés sur les produits alimentaires des animaux et les produits animaux .
Il peut enfin promouvoir la transformation, le conditionnement et la commercialisation des produits
alimentaires destinés aux animaux. par le financement de projets spécifiques.

Recommandations à ARCA/Guinée
Le projet ARCA doit identifier dans les administrations notamment de l’élevage des personnes et
structures ressources pouvant par leurs références et leurs expériences jouer un rôle primordial dans le
développement du secteur.
1. Il peut contribuer à constituer un répertoire des PME (Petites et Moyennes Entreprises) ou des
acteurs (éleveurs, fabricants d’aliments, commerçants d’aliments et de produits animaux et
prestataires) par profil et par localization.
2. Il peut inventorier le potentiel de production et de transformation de chaque zone naturelle pour
les filières maïs et soja.
3. Il doit créer et développer les liens de marchés aux niveaux local et national.
4. Il peut informer et créer des contacts entre opérateurs par le canal des ateliers et des voyages
d’études et d’échange.
5. Il peut enfin rechercher des investisseurs privés pour reprendre ou créer des agro industries pour
le secteur de l’élevage.

Recommandations au Secteur Privé Guinéen


Les PME exerçant les mêmes types d’activités pourraient se constituer en clubs, associations, unions,
etc, bien formalisés. Ces corporations joueraient le rôle de caution solidaire en faveur des demandeurs
de crédits et bénéficier d’appuis collectifs en leur faveur. Des opérateurs économiques du secteur (gros
éleveurs, commerçants grossistes, importateurs) peuvent créer des sociétés de crédit-bail et d’autres
formes de sociétés d’investissement pour équiper le secteur et faire développer les activités dans
l’ensemble.

8 ACTIVITÉ DE RENFORCEMENT DE LA COMMERCIALISATION AGRICOLE


ANNEXES

Annexe 1: Recensement national des éleveurs et des cheptels

Tableau 1: Effectifs globaux des éleveurs et des cheptels


Tableau 2: Structure du cheptel Bovin
Tableau 3: Structure du cheptel Ovin
Tableau 4: Structure du cheptel Caprin
Tableau 5: Structure du cheptel Poules pondeuses

Annexe 2: Statistiques d’importation des produits alimentaires pour animaux

Annexe 3: Statistiques d’importation des produits d’animaux d’élevage

Annexe 4.1: Compte d’exploitation intensive d’un hectare de Soja


Option 1 : En culture de contre-saison (janvier à mai)

Annexe 4.2: Compte d’exploitation intensive d’un hectare de soja


Option 2 : En culture de saison pluviale (mai à octobre)

Annexe 5.1: Compte d’exploitation intensive d’un hectare de maïs


Option 1 : En culture de contre- saison (janvier à mai)

Annexe 5.2: Compte d’exploitation intensive d’un hectare de maïs


Option 2 : En culture de saison pluviale (mai à octobre)

Annexe 6: Liste des Personnes Recontrés

Annexe 7: Bibliographie

Annexe 8: Termes de References


ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Taux de croissance moyenne par an= Bovins 5,48%; Ovins 6,68%; Caprins 6,71%
Tableau 1 : Effectifs globaux des éleveurs et du cheptel (avec données de Kissidougou et Gueckédou estimées)

Région Préfecture Eleveurs Bovins Ovins Caprins Porcins Pondeuses* P. de chair*


BASSE GUINEE
BOFFA 3 611 26 020 8 345 17 240 764 12 975 0
BOKE 5 552 115 155 39 663 51 246 508 24 724 0
COYAH 847 10 024 2 918 3 558 324 122 067 2 025
DUBREKA 2 709 28 338 11 045 13 595 187 99 329 66
FORECARIAH 1 949 32 391 19 003 15 499 0 595 0
FRIA 1 740 22 678 6 501 9 321 89 21 186 2 116
KINDIA 6 479 125 406 37 513 29 320 266 19 985 2 516
TELIMELE 10 058 168 976 38 202 50 859 0 0 0
ENSEMBLE 32 945 528 988 163 190 190 638 2 138 300 861 6 723
MOYENNE GUINEE
DALABA 7 862 71 069 26 681 26 231 2 18 521 0
GAOUAL 8 176 289 371 69 596 84 623 0 7 0
KOUBIA 6 295 61 295 13 701 27 504 0 0 0
KOUNDARA 9 075 108 324 21 598 46 030 0 1 180 113
LABE 15 855 96 735 36 959 75 187 0 20 149 0
LELOUMA 10 045 81 994 22 508 43 532 0 111 61
MALI 15 131 142 188 33 461 72 213 0 221 42
MAMOU 13 246 105 869 27 106 26 858 12 11 533 0
PITA 15 983 96 920 48 036 50 899 0 400 539
TOUGUE 11 608 70 293 19 059 26 883 5 31 13
ENSEMBLE 113 276 1 124 058 318 705 479 960 19 52 153 768
HAUTE GUINEE
DABOLA 9 279 81 742 20 199 15 396 0 1 1
DINGUIRAYE 9 056 155 726 38 804 31 223 0 181 9
FARANAH 7 633 122 080 28 754 23 102 21 759 0
KANKAN 14 618 94 759 20 652 17 183 18 17 969 302
KEROUANE 7 221 139 121 24 498 18 409 5 1 600 0
KOUROUSSA 9 604 118 665 31 992 26 046 11 1 0
MANDIANA 10 336 131 706 39 999 34 862 2 3 1
SIGUIRI 16 253 152 664 33 562 31 291 60 8 454 20
ENSEMBLE 84 000 996 463 238 460 197 512 117 28 968 333
GUINEE FORESTIERE
BEYLA 11 704 106 903 28 731 18 801 323 0 29
GUECKEDOU 8 133 26 085 15 775 21 377 10 422
KISSIDOUGOU 9 038 76 579 23 784 27 519 1 439 0 48
LOLA 4 182 4 988 11 089 10 945 4 767 0 12
MACENTA 7 470 10 098 18 076 17 477 8 464 2 810 63
N'ZEREKORE 6 951 1 279 15 147 20 565 19 449 29 032 11 202
YOMOU 4 357 620 9 357 21 181 8 829 2 186 0
ENSEMBLE 51 835 226 552 121 959 137 865 53 693 34 028 11 354
CONAKRY
CONAKRY 1 031 128 3 627 2 481 2 787 75 693 6 125
ENSEMBLE 1 031 128 3 627 2 481 2 787 75 693 6 125
ENSEMBLE PAYS 283 087 2 876 189 845 941 1 008 456 58 754 491 703 25 303
Source: Direction Nationale de l'Elevage DNE du Ministère de l'Agriculture Elevage et Forêt

ANNEXES 1
2 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 2 : Structure du cheptel bovin (en %)

Région Préfecture Taureaux B. trait B. bouch. Vaches Taurillons Bouvillons Génisses Veaux Velles
BASSE GUINEE
BOFFA 2,23 0,24 3,34 44,83 8,29 3,70 16,18 9,13 12,05
BOKE 4,05 0,01 6,75 45,45 8,95 3,38 12,02 8,71 10,68
COYAH 2,18 0,06 2,57 41,10 12,87 1,52 17,21 9,36 13,13
DUBREKA 7,64 0,82 3,12 35,50 10,63 3,25 14,64 11,61 12,80
FORECARIAH 2,78 0,13 3,55 44,67 8,50 3,01 14,44 10,86 12,06
FRIA 2,09 0,01 2,42 43,61 8,34 3,12 15,20 12,44 12,77
KINDIA 6,23 1,89 8,42 37,64 8,55 3,87 11,23 10,84 11,32
TELIMELE 5,87 0,03 3,02 40,88 8,90 2,73 13,93 12,17 12,46
ENSEMBLE 5,05 0,52 5,13 41,37 8,92 3,23 13,17 10,80 11,80
MOYENNE GUINEE
DALABA 7,36 4,62 3,12 36,75 9,19 1,93 15,51 9,79 11,73
GAOUAL 3,49 2,25 5,71 38,80 8,67 3,94 13,28 11,05 12,81
KOUBIA 8,26 0,81 4,85 39,06 8,93 2,22 14,37 10,09 11,42
KOUNDARA 3,06 10,49 2,68 38,61 10,49 1,65 11,84 9,65 11,54
LABE 8,04 3,79 1,31 38,79 8,42 1,35 16,09 10,80 11,41
LELOUMA 8,88 1,20 4,04 37,08 8,96 1,48 13,96 12,14 12,26
MALI 6,44 1,02 2,69 40,34 9,27 1,24 14,70 11,10 13,20
MAMOU 7,18 3,07 2,35 42,26 9,18 1,22 11,72 11,64 11,38
PITA 7,74 3,16 2,26 36,97 9,16 1,57 14,72 11,38 13,05
TOUGUE 6,70 4,30 1,51 38,64 8,86 1,02 16,06 10,33 12,59
ENSEMBLE 6,03 3,30 3,45 38,89 9,07 2,11 13,96 10,89 12,30
HAUTE GUINEE
DABOLA 9,04 9,97 0,79 35,94 10,53 0,06 13,19 9,78 10,70
DINGUIRAYE 7,10 8,36 1,89 39,66 9,07 3,23 11,67 9,62 9,40
FARANAH 6,14 6,89 3,10 34,40 10,55 2,13 14,30 10,93 11,55
KANKAN 5,92 16,81 0,36 35,98 10,47 0,37 13,65 8,18 8,25
KEROUANE 3,25 5,37 3,85 40,23 9,51 1,26 14,15 10,46 11,91
KOUROUSSA 6,41 15,02 1,15 32,50 9,71 1,53 12,49 10,82 10,36
MANDIANA 7,79 16,83 1,07 34,10 10,00 0,78 12,24 9,10 8,09
SIGUIRI 5,50 14,99 0,95 34,73 11,15 0,58 14,39 8,92 8,79
ENSEMBLE 6,26 11,63 1,74 36,10 10,08 1,36 13,24 9,74 9,86
GUINEE FORESTIERE
BEYLA 5,99 19,78 0,62 34,61 9,20 0,48 11,79 8,94 8,60
GUECKEDOU 5,87 6,32 3,03 38,23 9,42 1,99 13,53 10,42 11,19
KISSIDOUGOU 4,47 3,89 2,88 38,32 9,76 1,91 15,53 11,18 12,05
LOLA 5,11 3,83 1,64 39,72 8,64 2,95 16,60 14,92 6,60
MACENTA 3,58 0,16 0,72 45,84 10,68 2,58 15,14 11,27 10,02
N'ZEREKORE 8,60 0,31 13,06 36,12 2,58 0,55 17,51 12,59 8,68
YOMOU 7,26 0,00 0,65 40,65 9,52 0,48 13,39 11,61 16,45
ENSEMBLE 5,35 11,47 1,76 36,92 9,43 1,29 13,55 10,13 10,11
CONAKRY
CONAKRY 14,06 4,69 35,16 30,47 10,16 0,00 1,56 3,91 0,00
ENSEMBLE 14,06 4,69 35,16 30,47 10,16 0,00 1,56 3,91 0,00
ENSEMBLE PAYS 5,87 6,32 3,03 38,22 9,42 1,99 13,53 10,41 11,19

ANNEXES 3
4 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 3 : Structure du cheptel ovin (avec effectifs Kissidougou et Gueckédou estimés)

Région Préfecture Béliers Moutons Brebis Jeunes Total


Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs %
BASSE GUINEE
BOFFA 1 029 12,33 112 1,34 3 789 45,40 3 415 40,92 8 345 99,99
BOKE 5 602 14,12 2 956 7,45 17 326 43,68 13 779 34,74 39 663 100
COYAH 370 12,68 2 0,07 1 624 55,65 922 31,60 2 918 100
DUBREKA 1 648 14,92 1 028 9,31 4 605 41,69 3 764 34,08 11 045 100
FORECARIAH 2 041 10,74 276 1,45 9 141 48,10 7 545 39,70 19 003 100
FRIA 737 11,34 99 1,52 2 652 40,79 3 013 46,35 6 501 100
KINDIA 5 537 14,76 3 363 8,96 14 898 39,71 13 715 36,56 37 513 100
TELIMELE 6 818 17,85 1 023 2,68 15 851 41,49 14 510 37,98 38 202 100
ENSEMBLE 23 782 14,57 8 859 5,43 69 886 42,82 60 663 37,17 163 190 100
MOYENNE GUINEE
DALABA 4 102 15,37 704 2,64 11 178 41,89 10 697 40,09 26 681 100
GAOUAL 10 177 14,62 2 392 3,44 24 727 35,53 32 300 46,41 69 596 100
KOUBIA 2 931 21,39 93 0,68 5 973 43,60 4 704 34,33 13 701 100
KOUNDARA 3 623 16,77 903 4,18 10 237 47,40 6 835 31,65 21 598 100
LABE 6 048 16,36 684 1,85 16 314 44,14 13 913 37,64 36 959 100
LELOUMA 3 556 15,80 1 642 7,30 8 457 37,57 8 853 39,33 22 508 100
MALI 6 205 18,54 1 114 3,33 14 005 41,85 12 137 36,27 33 461 100
MAMOU 4 190 15,46 97 0,36 12 061 44,50 10 758 39,69 27 106 100
PITA 6 840 14,24 2 201 4,58 19 325 40,23 19 670 40,95 48 036 100
TOUGUE 2 996 15,72 534 2,80 8 117 42,59 7 412 38,89 19 059 100
ENSEMBLE 50 668 15,90 10 364 3,25 130 394 40,91 127 279 39,94 318 705 100
HAUTE GUINEE
DABOLA 3 364 16,65 112 0,55 9 400 46,54 7 323 36,25 20 199 100
DINGUIRAYE 8 698 22,42 2 002 5,16 15 664 40,37 12 440 32,06 38 804 100
FARANAH 5 358 18,63 318 1,11 11 048 38,42 12 030 41,84 28 754 100
KANKAN 2 711 13,13 556 2,69 10 307 49,91 7 078 34,27 20 652 100
KEROUANE 3 532 14,42 1 476 6,02 11 300 46,13 8 190 33,43 24 498 100
KOUROUSSA 5 903 18,45 3 541 11,07 11 577 36,19 10 971 34,29 31 992 100
MANDIANA 6 079 15,20 2 032 5,08 19 403 48,51 12 485 31,21 39 999 100
SIGUIRI 5 395 16,07 771 2,30 15 469 46,09 11 927 35,54 33 562 100
ENSEMBLE 41 040 17,21 10 808 4,53 104 168 43,68 82 444 34,57 238 460 100
GUINEE FORESTIERE
BEYLA 4 503 15,67 1 625 5,66 13 154 45,78 9 449 32,89 28 731 100
GUECKEDOU 1 945 12,33 562 3,56 7 274 46,11 5 994 38,00 15 775 100
KISSIDOUGO 3 006 12,64 371 1,56 11 029 46,37 9 378 39,43 23 784 100
LOLA 1 111 10,02 84 0,76 5 604 50,54 4 290 38,69 11 089 100
MACENTA 2 198 12,16 362 2,00 9 381 51,90 6 135 33,94 18 076 100
N'ZEREKORE 1 523 10,05 586 3,87 6 572 43,39 6 466 42,69 15 147 100
YOMOU 793 8,47 481 5,14 3 258 34,82 4 825 51,57 9 357 100
ENSEMBLE 15 079 12,36 4 071 3,34 56 271 46,14 46 538 38,16 121 959 100
CONAKRY
CONAKRY 792 21,84 147 4,05 1 596 44,00 1 092 30,11 3 627 100
ENSEMBLE 792 21,84 147 4,05 1 596 44,00 1 092 30,11 3 627 100
ENSEMBLE DU PAYS 130 569 15,64 34 102 4,10 360 719 42,71 316 924 37,55 845 941 100

ANNEXES 5
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 4 : Structure du cheptel caprin (avec effectifs Kissidougou et Gueckédou estimés)

Boucs Boucs castrés Chèvres Jeunes


Région Préfecture Total caprins
Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs %
BASSE GUINEE
BOFFA 17 240 1 931 11,20 757 4,39 6 894 39,99 7 658 44,42
BOKE 51 246 7 397 14,43 3 060 5,97 22 303 43,52 18 486 36,07
COYAH 3 558 413 11,61 182 5,12 1 753 49,27 1210 34,01
DUBREKA 13 595 1 847 13,59 521 3,83 6 120 45,02 5 107 37,57
FORECARIAH 15 499 1 586 10,23 608 3,92 7 232 46,66 6 073 39,18
FRIA 9 321 980 10,51 202 2,17 3 700 39,70 4 439 47,62
KINDIA 29 320 3 658 12,48 2 457 8,38 11 797 40,24 11 408 38,91
TELIMELE 50 859 8 374 16,47 4 328 8,51 19 340 38,03 18 817 37,00
ENSEMBLE 190 638 26 186 13,74 12 115 6,35 79 139 41,51 73 198 38,40
MOYENNE GUINEE
DALABA 26 231 3 331 12,70 2797 10,66 9 534 36,35 10 569 40,29
GAOUAL 84 623 8 375 9,90 10 775 12,73 26 883 31,77 38 590 45,60
KOUBIA 27 504 3 795 13,80 4468 16,24 10 529 38,28 8 712 31,68
KOUNDARA 46 030 5 043 10,96 5594 12,15 20 787 45,16 14 606 31,73
LABE 75 187 10 549 14,03 5785 7,69 31 100 41,36 27 753 36,91
LELOUMA 43 532 6 225 14,30 3 885 8,92 16 937 38,91 16 485 37,87
MALI 72 213 9 212 12,76 8 884 12,30 28 894 40,01 25 223 34,93
MAMOU 26 858 3 615 13,46 2418 9,00 10 619 39,54 10 206 38,00
PITA 50 899 6 683 13,13 3 068 6,03 19 974 39,24 21 174 41,60
TOUGUE 26 883 3 387 12,60 3125 11,62 10 457 38,90 9 914 36,88
ENSEMBLE 479 960 60 215 12,55 50 799 10,58 185 714 38,69 183 232 38,18
HAUTE GUINEE
DABOLA 15 396 2 016 13,09 1078 7,00 6 503 42,24 5 799 37,67
DINGUIRAYE 31 223 4 774 15,29 5 157 16,52 11 911 38,15 9 381 30,05
FARANAH 23 102 3 294 14,26 2067 8,95 7 814 33,82 9 927 42,97
KANKAN 17 183 2 456 14,29 537 3,13 8 317 48,40 5 873 34,18
KEROUANE 18 409 2 424 13,17 998 5,42 7 496 40,72 7 491 40,69
KOUROUSSA 26 046 4 231 16,24 2 682 10,30 9 810 37,66 9 323 35,79
MANDIANA 34 862 4 992 14,32 2 527 7,25 16 351 46,90 10 992 31,53
SIGUIRI 31 291 4 720 15,08 1900 6,07 13 382 42,77 11 289 36,08
ENSEMBLE 197 512 28 907 14,64 16 946 8,58 81 584 41,31 70 075 35,48
GUINEE FORESTIERE
BEYLA 18 801 2 858 15,20 1 449 7,71 7 989 42,49 6 505 34,60
GUECKEDOU 21 377 2 271 10,62 930 4,35 9 261 43,32 8 915 41,70
KISSIDOUGOU 27 519 3 332 12,11 991 3,60 11 649 42,33 11 547 41,96
LOLA 10 945 936 8,55 179 1,64 5 466 49,94 4 364 39,87
MACENTA 17 477 2 094 11,98 524 3,00 8 674 49,63 6 185 35,39
N'ZEREKORE 20 565 1 826 8,88 703 3,42 9 202 44,75 8 834 42,96
YOMOU 21 181 1569 7,41 1099 5,19 7 325 34,58 11 188 52,82
ENSEMBLE 137 865 14 886 10,80 5 875 4,26 59 566 43,21 57 538 41,74
CONAKRY
CONAKRY 2 481 351 14,15 113 4,55 1 130 45,55 887 35,75
ENSEMBLE 2 481 351 14,15 113 4,55 1 130 45,55 887 35,75
ENSEMBLE DU PAYS 1 008 456 130 545 12,95 85 848 8,51 407 133 40,37 384 930 38,17

6 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


ANNEXES 7
ANNEXE 1 RECENSEMENT NATIONAL DU CHEPTEL 2000 par la DNE / MAEF
Tableau 5 : Structure du cheptel poules pondeuses

Total poules Poussins Poulettes Pondeuses


Région Préfecture
pondeuses Effectifs % Effectifs % Effectifs %
BASSE GUINEE
BOFFA 12 975 0 0,00 2 565 19,77 10 410 80,23
BOKE 24 724 12 356 49,98 2 871 11,61 9 497 38,41
COYAH 122 067 19 500 15,97 21 150 17,33 81 417 66,70
DUBREKA 99 329 1 101 1,11 21 717 21,86 76 511 77,03
FORECARIAH 595 0 0,00 0 0,00 595 100,00
FRIA 21 186 7 532 35,55 6 620 31,25 7 034 33,20
KINDIA 19 985 6 985 34,95 5 100 25,52 7 900 39,53
TELIMELE 0 0 . 0 . 0 .
ENSEMBLE 300 861 47 474 15,78 60 023 19,95 193 364 64,27
MOYENNE GUINEE
DALABA 18 521 0 0,00 8 268 44,64 10 253 55,36
GAOUAL 7 0 0,00 4 57,14 3 42,86
KOUBIA 0 0 . 0 . 0 .
KOUNDARA 1 180 88 7,46 1 051 89,07 41 3,47
LABE 20 149 1 007 5,00 7 121 35,34 12 021 59,66
LELOUMA 111 57 51,35 34 30,63 20 18,02
MALI 221 81 36,65 67 30,32 73 33,03
MAMOU 11 533 531 4,60 3 526 30,57 7 476 64,82
PITA 400 0 0,00 0 0,00 400 100,00
TOUGUE 31 1 3,23 16 51,61 14 45,16
ENSEMBLE 52153 1765 3,38 20087 38,52 30301 58,10
HAUTE GUINEE
DABOLA 1 0 0,00 1 100,00 0 0,00
DINGUIRAYE 181 115 63,54 39 21,55 27 14,92
FARANAH 759 493 64,95 0 0,00 266 35,05
KANKAN 17 969 1 534 8,54 1 026 5,71 15 409 85,75
KEROUANE 1 600 0 0,00 0 0,00 1 600 100,00
KOUROUSSA 1 1 100,00 0 0,00 0 0,00
MANDIANA 3 0 0,00 3 100,00 0 0,00
SIGUIRI 8 454 15 0,18 18 0,21 8 421 99,61
ENSEMBLE 28 968 2 158 7,45 1 087 3,75 25 723 88,80
GUINEE FORESTIERE
BEYLA 0 0 . 0 . 0 .
GUECKEDOU
KISSIDOUGOU 0 0 . 0 . 0 .
LOLA 0 0 . 0 . 0 .
MACENTA 2 810 13 0,46 8 0,28 2 789 99,25
N'ZEREKORE 29 032 2 512 8,65 400 1,38 26 120 89,97
YOMOU 2 186 0 0,00 500 22,87 1 686 77,13
ENSEMBLE 34 028 2 525 7,42 908 2,67 30 595 89,91
CONAKRY
CONAKRY 75 693 20 838 27,53 3 280 4,33 51 575 68,14
ENSEMBLE 75693 20838 27,53 3280 4,33 51575 68,14
ENSEMBLE DU PAYS 491 703 74 760 15,20 85 385 17,37 331 558 67,43

8 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


ANNEXE 2 Statistiques d'importation des produits alimentaires pour animaux domestiques
par la Division Informatique et Statistiques de la Direction Nationale des Douanes
ETAT DES IMPORTATION DES PRODUITS CI-DESSOUS

Période:01/01/2003 au 31/12/2003

Libellé pays Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
MAURITANIE C129 030510 0000 Farine de poisson, 10 120 7 444 800 148 896 750
BELGIQUE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 6 291 8 759 291 175 186 1 420
BELGIQUE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 5 027 4 086 385 81 728 829
CHINE C129 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 34 764 39 520 000 790 400 1 160
CHINE C129 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 59 426 59 280 000 1 185 600 1 017
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 9 650 1 402 585 28 052 148
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 57 850 64 350 000 1 287 000 1 135
FRANCE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 11 348 12 808 576 256 172 1 151
GRANDE-BRETAGN C101 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 111 93 238 30 219 1 112
Total Produits 194 587 197 744 875 3 983 253

ANNEXES 9
Annexe 2 (suite) Période:01/01/2004 au 31/12/2004

Libellé pays Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
ETATS UNIS D'AMERIC101 071040 0000 Maïs doux congele 2 280 262 498 100 559 159
ETATS UNIS D'AMERIC101 071040 0000 Maïs doux congele 2 273 467 930 179 261 285
BELGIQUE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 5 242 9 983 596 199 672 1 943
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 340 33 199 725 663 995 1 846
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 4 000 34 270 725 685 415 8 739
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 340 33 199 725 663 995 1 846
CANADA C708 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 20 640 41 272 515 825 450 2 040
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 30 500 30 000 000 600 000 1 003
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 81 143 106 000 000 2 120 000 1 332
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 50 000 63 750 000 1 275 000 1 301
Total Produits 232 758 352 406 714 7 313 347
Période:01/01/2005 au 31/12/2005

Libellé pays Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
EMIRATS ARABES UNC101 070990 1000 Maïs doux 25 20 800 7 968 1 151
BELGIQUE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 12 109 9 880 114 271 703 838
BRESIL C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 360 17 635 147 484 967 987
BRESIL C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 18 000 25 488 538 509 771 1 444
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 61 286 94 050 000 1 881 000 1 565
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 80 000 169 120 224 4 650 806 2 172
CHINE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 34 160 82 475 056 2 268 064 2 481
FRANCE C181 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 19 057 25 261 854 505 237 1 352
FRANCE C182 230400 0000 Tourteaux et residus de soja 12 000 21 473 669 590 525 1 839
CHINE C182 230500 0000 Tourteaux et residus de soja 42 000 79 510 200 1 590 204 1 931
Total Produits 296 997 524 915 602 12 760 245

10 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


ANNEXE 3 Statistiques d'importation des produits animaux
ETAT DES IMPORTATIONS DE LA VIANDE DE BŒ par la Division Informatique et Statistiques de la Direction Nationale des Douanes
Période:01/01/2003 au 31/12/2003 STATISTQUES SYDONIA
VIANDE DE BOVINS
Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
MINISTERE DEFENSE Sous régime par kg
ALLEMAGNE MINISTERE DEFENSE C124 020220 0000 Viandes bovines, morceaux non desosses 28 460 62 224 807 - 2 186
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADC101 020622 0000 Foies comestibles, de l'espece bovine 13 385 16 531 932 7 242 639 1 776
BELGIQUE YOUSSEF RAHDAH C101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovine 2 539 2 917 890 10 000 000 5 088
BELGIQUE SAHEL C101 020690 0000 Abats de chevaux, ovins ou caprins 1 454 8 268 211 13 940 666 15 274
Total Produit 45 838 89 942 840 31 183 305 2 642
VIANDE DE VOLAILLE
Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADC101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 27 000 41 040 000 17 979 624 2 186
ALLEMAGNE HOTAIT MOHAMED C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 13 382 22 825 839 10 000 000 2 453
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C121 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 27 668 49 588 030 - 1 792
BELGIQUE SAHEL C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 18 579 22 512 953 9 862 925 1 743
BELGIQUE SOS KINDERDORF C141 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 27 266 49 500 388 - 1 815
BELGIQUE YOUSSEF RAHDAH C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 27 918 40 378 961 17 690 022 2 080
BRESIL YOUSSEF RAHDAH C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 13 723 30 461 823 13 345 325 3 192
BRESIL YOUSSEF RAHDAH C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 10 400 22 751 475 11 556 833 3 299
BRESIL YOUSSEF RAHDAH C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 13 474 29 494 764 12 921 655 3 148
BRESIL YOUSSEF RAHDAH C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congelées 11 039 25 637 520 11 231 798 3 340
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 26 000 39 072 912 17 117 843 2 161
BELGIQUE INTERNATIONAL TRADC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 28 000 38 558 118 14 964 404 1 912
BELGIQUE SAHEL C101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 19 855 22 512 953 9 862 925 1 631
BELGIQUE SOCIETE DE FINANCEMC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 3 490 3 677 695 9 694 362 3 832
MANAGEMENT DE GUINEE
BELGIQUE YOUSSEF RAHDAH C101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 8 000 12 337 275 10 000 000 2 792
BELGIQUE YOUSSEF RAHDAH C101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 12 210 18 558 965 10 000 000 2 339
BRESIL YOUSSEF RAHDAH C101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigérés 13 000 22 825 839 10 000 000 2 525
BELGIQUE SAHEL C101 020736 0000 Autres,congelés 2 814 4 776 230 1 829 774 2 348
BELGIQUE SAHEL C101 020890 0000 Autres viandes et abats refrigérés 200 746 170 285 857 5 160
ou congelés
Total Produit 304 018 497 257 910 188 343 347 2 255

ANNEXES 11
ANNEXE 3 Statistiques d'importation des produ (suite) Période:01/01/2004 au 31/12/2004
VIANDE DE BOVINS

Libellé pays Libellé entreprise


Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
ARGENTINE INTERNATIONAL TRADINVC101 020230 0000 Viandes bovines, congelees,desosse 15 623 64 123 524 24 565 722 5 677
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 23 013 28 909 153 11 075 097 1 737
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 22 622 28 435 306 10 893 564 1 739
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 15 000 18 189 104 7 968 646 1 744
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 22 683 22 825 980 8 744 633 1 392
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 17 500 22 458 615 8 603 895 1 775
ARGENTINE BEN R' QIQ OU MOUSTAPHC101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 28 337 50 914 100 22 305 467 2 584
ARGENTINE INTERNATIONAL TRADINVC101 020622 0000 Foies comestibles,de l'espece bovin 12 569 51 591 040 19 764 528 5 677
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 3 987 4 331 695 1 659 473 1 503
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 4 370 4 750 584 1 819 949 1 504
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 4 817 4 192 320 1 606 078 1 204
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 10 000 11 966 385 4 584 323 1 655
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 29 001 35 062 500 15 360 881 1 739
Total Produit 209 522 347 750 306 138 952 256 2 323
VIANDE DE VOLLAILE

Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020711 0000 Viandes et abats frais,réfrigérés 27 270 59 344 989 - 2 176
des volailles non découpées en morceaux
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C911 020711 0000 Viandes et abats ,réfrigérés ou cong 25 278 57 182 640 - 2 262
des volailles non découpées en morceaux
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU C101 020712 0000 Non découpés en morceaux,congel 27 920 39 933 000 17 494 647 2 057
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020712 0000 Non découpés en morceaux,congel 28 125 74 434 500 - 2 647
BELGIQUE BANGOURA HADJA M'MAC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 20 235 32 467 391 17 240 830 2 457
BELGIQUE BEN R' QIQ OU MOUSTAPHC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 12 828 19 987 667 7 657 275 2 155
BELGIQUE BEN R' QIQ OU MOUSTAPHC101 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 26 000 42 877 782 18 784 757 2 372
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 27 270 62 754 656 - 2 301
BELGIQUE MINISTERE DEFENSE C124 020714 0000 Morceaux et abats,frais ou réfrigéré 27 270 68 527 755 - 2 513
Total Produit 222 196 457 510 380 61 177 509 2 334

12 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


ANNEXE 3 Statistiques d'importation des produits animauxPériode:01/01/2005 au 31/12/2005
(suite et fin)
VIANDE DE BOVINS

Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020622 0000 Foies ,congeles, de l'espece bovine 17 500 25 604 239 15 060 837 2 324
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020622 0000 Foies ,congeles, de l'espece bovine 23 500 27 495 444 18 001 393 1 936
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020622 0000 Foies ,congeles, de l'espece bovine 19 050 19 476 820 8 708 086 1 480
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 9 000 8 773 385 3 361 084 1 348
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 4 000 8 746 236 3 910 442 3 164
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020629 0000 Autres abats de l'espece bovine 3 000 83 580 410 37 368 801 40 316
Total Produit 76 050 173 676 534 86 410 643 3 420

VIANDE DE VOLAILLE

Libellé pays Libellé entreprise Régime et Code Tarif Précision Libellé tarif Poids Net Valeur Douane Droits et Taxes Coûts d'import
Sous régime par kg
BELGIQUE B.M.D (BARRY MAMADOU DC101 020711 0000 Viandes et abats réfrigérés ou congelé 27 987 37 294 500 14 287 523 1 843
des volailles non découpées en morceaux
AUSTRALIE SOCIETE DE FINANCEMENTC101 020736 0000 Autres,congelés 23 950 58 482 200 22 404 531 3 377
MANAGEMENT DE GUINEE
Total Produit 51 937 95 776 700 36 692 054 2 551

ANNEXES 13
Annexe 4.1 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de soja
Option 1: Culture de contre saison (de janvier à mai) qui exige l' irrigation par la motopompe
I. Investissement long terme amortissement sur 8 ans Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 motopompe et accessounité 1 5 000 000 5 000 000
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 6 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 pulvérisateur manuel à unité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
4
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 semence kg 60 2000 120000
2 engrais complexe kg 250 3000 750 000 NPK (fumure de fonds)
3 engrais azoté kg 100 3000 300 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements insecticides
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants,
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 746 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000
girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000

14 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


Annexe 4.1 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de soja (suite option 1)
V. Main d'œuvre
N° Désignation unité Quantit Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 application hj 1 5 000 5 000 200 kg/hj
2 semis hj 10 10 000 100 000 1000 m²/hj
3 application hj 1 5 000 5 000
4 buttage hj 10 5 000 50 000 1000 m²/hj
5 traitements hj 6 5 000 30 000 2 hj x 2 traitements
6 récolte hj 10 5 000 50 000 5 hj x 2000 m²/hj
7 battage hj 40 5 000 200 000 50 kg/hj
8 vannage hj 20 5 000 100 000 100 kg/hj
9 séchage hj 15 5 000 75 000 5 hj x 3 séchages
10 ensachage hj 5 5 000 25 000 400 kg/hj
Total 640 000
VI. Irrigation
N° Désignation unité Quantit Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 gasoil litre 600 5500 3 300 000 30 irrigations x 20
2 huile SAE litre 10 13500 135 000 fonctionnement de la
3 main d'œuvre h/mois 2 200000 400 000 contractuel temporaire
Total 3 835 000
Récapitulation des dépenses
Désignation Coût (GNF) Charges décaissable Amortissements annuels
investissement long 6 200 000 775 000
investissement court 1 540 000 534 000
consommable 1 746 000 1 746 000
préparation du terrain 1 000 000 1 000 000
irrigation 3 835 000 3 835 000
main d'œuvre 640 000 640 000
Dépenses totales 14 961 000
Coûts directs de production d'un ha de soja= 7 221 000
Rendement escompté 3500 kg
Pertes = 10% 350 kg
rendement net 3150 kg
Coût de production d'un kg de soja= 2 292
Prix de vente/kg = 6 200

ANNEXES 15
Annexe 4.2 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de soja
Option 2. culture de saison (de mai à octobre) qui ne nécessite pas d' irrigation
I. Investissement long terme amortissement sur 8 an Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 1 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 pulvérisateur manunité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
4 Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 semence kg 60 2000 120000
2 engrais kg 250 3000 750 000 NPK (fumure de
3 engrais azoté kg 100 3000 300 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants,
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 746 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000 girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000

16 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


Annexe 4.2 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de soja (suite option 2)
V. Main d'œuvre
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 application hj 1 5 000 5 000 200 kg/hj
2 semis hj 10 10 000 100 000 1000 m²/hj
3 binage hj 5 5 000 25 000
4 application hj 1 5 000 5 000
5 buttage hj 10 5 000 50 000 1000 m²/hj
6 traitements hj 6 5 000 30 000 2 hj x 2 traitements
7 récolte hj 10 5 000 50 000 5 hj x 2000 m²/hj
8 battage hj 40 5 000 200 000 50 kg/hj
9 vannage + hj 20 5 000 100 000 100 kg/hj
10 ensachage hj 5 5 000 25 000 400 kg/hj
Total 590 000
Récapitulation des dépenses
Désignation Coût (GNF) Charges décaissa Amortissements annuels
investissement long 1 200 000 150 000
investissement court 1 540 000 534 000
consommable 1 746 000 1 746 000
préparation du terrain 1 000 000 1 000 000
main d'œuvre 590 000 590 000
Dépenses totales 6 076 000
Coûts directs de production d'un ha de soja= 3 336 000
Rendement escompté 3000 kg
Pertes = 10% 300 kg
rendement net 2700 kg
Coût de production d'un kg de soja= 1 236
Prix de vente/kg = 5 000

ANNEXES 17
18 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES
Annexe 5.1. Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs
Option 1. Culture de contre saison (de janvier à mai) qui nécessite une irrigation par la motopompe
I. Investissement long terme amortissement sur 8 ans Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 motopompe et accessunité 1 5 000 000 5 000 000
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 6 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 pulvérisateur manuel unité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
4 Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 semence kg 50 2000 100000
2 engrais complexe kg 200 3000 600 000 N80 P40 K40
3 engrais azoté kg 70 3000 210 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements insecticides
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants, récoltes
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 486 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000 girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000

ANNEXES 19
Annexe 5.1 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs (suite option 1)
V. Main d'œuvre
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 application hj 1 5 000 5 000 200 kg/hj
2 semis hj 10 10 000 100 000 1000 m²/hj
3 application hj 1 5 000 5 000
4 buttage hj 10 5 000 50 000 1000 m²/hj
5 traitements hj 6 5 000 30 000 2 hj x 2 traitements
6 récolte hj 10 5 000 50 000 5 hj x 2000 m²/hj
7 battage hj 40 5 000 200 000 50 kg/hj
8 vannage hj 20 5 000 100 000 100 kg/hj
9 séchage hj 15 5 000 75 000 5 hj x 3 séchages
10 ensachage hj 5 5 000 25 000 400 kg/hj
Total 640 000
VI. Irrigation
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 gasoil litre 500 5500 2 750 000 30 irrigations x 20
2 huile SAE litre 10 13500 135 000 fonctionnement de la
3 main d'œuvreh/mois 1 200000 200 000 contractuel temporaire
Total 3 085 000
Récapitulation des dépenses
Désignation Coût (GNF) Charges décaissa Amortissements annuels
investissement long 6 200 000 775 000
investissement court 1 540 000 514 000
consommable 1 486 000 1 486 000
préparation du terrain 1 000 000 1 000 000
irrigation 3 085 000 3 085 000
main d'œuvre 640 000 640 000
Dépenses totales 13 951 000
Coûts directs de production d'un ha de maïs= 6 211 000
Rendement escompté 3500 kg
Pertes = 10% 350 kg
rendement net 3150 kg
Coût de production d'un kg de maïs= 1 972
Prix de vente/kg = 1 500

20 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


Annexe 5.2 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs
Option 2. Culture de saison pluviale (de mai à octobre) qui ne nécessite pas d'irrigation
I. Investissement long terme amortissement sur 8 ans Les prix, coûts et valeurs sont en GNF
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
2 atomiseur unité 1 1 200 000 1 200 000 traitements insecticides
Total 1 200 000
II. Investissement court terme amortissement sur 3 ans
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 pulvérisateur manuel à dunité 1 230 000 230 000 traitements herbicides
2 binettes unité 5 5 000 25 000 binage
3 houe unité 4 10 000 40 000 buttage
4 Cordeau rouleau 2 15 000 30 000
5 ruban unité 1 50 000 50 000
6 sacs vides unité 60 1 500 90 000 emballage de la récolte
7 faucilles unité 5 10 000 50 000
8 baches unité 4 250 000 1 000 000 conditionment de récolte
9 vans unité 5 5 000 25 000
Total 1 540 000
III. Consommables
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 semence kg 50 2000 100000
2 engrais complexe kg 200 3000 600 000 N80 P40 K40
3 engrais azoté kg 70 3000 210 000 fumure d'entretien
4 insecticides litre 2 30000 60 000 2 traitements insecticides
5 Herbicide litre 5 40000 200 000 traitement pré-levée
6 gasoil litre 50 5500 275 000 transport intrants, récoltes
7 essence litre 5 5500 27 500 fonctionnement de
8 huile SAE litre 1 13500 13 500 fonctionnement de
Total 1 486 000
IV. Préparation du terrain
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur observation
1 défrichement défric 1 200 000 200 000 girobroyage (par tracteur)
2 labour labour 2 300000 600 000 location de tracteur
3 pulvérisage pulvér 1 200000 200 000 location de tracteur
Total 1 000 000

ANNEXES 21
Annexe 5.2 Compte d’Exploitation Prévisionnel d'1 ha de maïs (suite option 2)
V. Main d'œuvre
N° Désignation unité Quantité Prix unitaire Valeur (GNF) observation
1 application hj 1 5 000 5 000 200 kg/hj
2 semis hj 10 10 000 100 000 1000 m²/hj
3 application hj 1 5 000 5 000
4 buttage hj 10 5 000 50 000 1000 m²/hj
5 traitements hj 6 5 000 30 000 2 hj x 2 traitements
6 récolte hj 10 5 000 50 000 5 hj x 2000 m²/hj
7 battage hj 40 5 000 200 000 50 kg/hj
8 vannage hj 20 5 000 100 000 100 kg/hj
9 séchage hj 15 5 000 75 000 5 hj x 3 séchages
10 ensachage hj 5 5 000 25 000 400 kg/hj
Total 640 000
Récapitulation des dépenses
Désignation Coût (GNF) Charges décaissab Amortissements annue
investissement long 1 200 000 150 000
investissement court 1 540 000 514 000
consommable 1 486 000 1 486 000
préparation du terrain 1 000 000 1 000 000
main d'œuvre 640 000 640 000
Dépenses totales 5 866 000
Coûts directs de production d'un ha de maïs= 3 126 000
Rendement escompté 3500 kg
Pertes = 10% 350 kg
rendement net 3150 kg
Coût de production d'un kg de maïs= 992
Prix de vente/kg = 1 000

22 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


ANNEXES 23
ANNEXE 6: LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES

Num Noms et Prénoms Services/Fonctions Adresses


Ord BP, Tel, Email
1 Dr Sény MANE Directeur national de l’Elevage 60 59 85 76
[email protected]
2 Joseph Boniface Ingénieur Zootechnicien chargé de la
MANSARE porciculture à la DNE
3 Dr Gilbert Bamis Chef Division des productions animales 60 34 86 08
[email protected]
4 Boubacar CAMARA Ingénieur Zootechnicien Pastoraliste Chef 60 54 53 70
section alimentation du bétail
5 Kerfalla DIABY Ingénieur Zootechnicien chargé de 60 29 20 94
l’aviculture
6 Dr Fodé Sory KEITA Responsable Cellule d’étude et de 60 54 53 42
planification
7 Dr Siba Alphonse Fabricant d’aliments de volaille 60 26 17 51
LOUA [email protected]
8 Dr Bachir Fabricants d’aliments
Aviculteur et formateur en techniques
avicoles
9 Moussa Bassano Fabricants d’aliments 60 55 70 87
DIALLO Aviculteur et éleveurs de petits ruminants 60 26 86 32
10 Mama CAMARA Ingénieur technologie alimentaire, Chef de 60 29 13 53
production GMG
11 Koly SAKOUVOGUI Chef de poste vétérinaire de Dixinn
12 Rico B. Chevas Expert ferme avicole de Dubréka Dioumaya 64 23 58 83
13 Ahmadou DIALLO ferme avicole de Dubréka Dioumaya 60 54 95 15
14 Fatou SOUMAH Présidente groupement étoile des femmes
fumeuses (port de Taboriah)
15 Maïmouna Fumeuse individuelle de poissons
BANGOURA
16 Tiani SOUMAH Chef de port
17 Kaba CONDE Chef CNSP taboriah 60 34 26 30
18 Mamadouba Directeur général adjoint de SIGUICODA
CAMARA
19 Directeur du CAE Boké
20 Mamadou yaya CTA chargé des aménagements
BARRY agropastoraux et des cultures fourragères
21 Boubacar CAMARA Dr en sciences zootechniques 60 52 54 03
Chef section elevage CAE
22 Jacqueline SULTAN Promotrice ferme d’élévage de bovins à
fandjé
23 Lansana Kallas Ingénieur Zootechnicien encadreur à la ferme
CAMARA
24 Mama KALOGA Chargée de la santé animale ferme de
Kondéah
25 Lancéï CAMARA Chargé de la pisciculture ferme de Kondéyah
26 Abdine TRAORE Chargé des petits ruminants
27 Morlaye SYLLA Président de UGMK Kindia s/c APEK agriculture 30
61 03 20 ; 60 29 10 01
28 Aboubacar Pastoria Vice président de UGMK Kindia s/c APEK agriculture 30
SYLLA 61 03 20 ; 60 29 10 01
29 Ibrahima Maléah Président de UGVK Kindia s/c APEK agriculture 30

24 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


SYLLA 61 03 20 ; 60 29 10 01
30 Mamadou Alpha Conseil technique des OP
KEITA Chef d’antenne Benna (Forecariah)
31 Joseph COUTINO Chargé de l’infrastructure et de l’équipement
au centre de formation et de vulgarisation
agricole
32 Amara Bangoura Producteur individuel de maïs au centre de
Bamba
33 Ibrahima 2 DIALLO Comptable à la ferme avicole kahèrè
34 El hadj Boubacar Directeur préfectoral de l’élevage de Dalaba
Négué DIALLO
35 Mamadou Alpha Président du comité de Coordination
Simpia BARRY préfectoral des éleveurs
36 Alhassane BALDE Coordonnateur scientifique du CRA Bareng
37 Ibrahima Ballama Chercheur au programme petits ruminants
BALDE CRA Bareng
38 Saïmou BAH Chercheur en élevage
39 Ansoumane SYLLA Chercheur au programme pomme de terre
CRA Bareng
40 El hadj DANSOKO Aviculteur, Fabricant d’aliments de volaille et
producteur de maïs
41 Souleymane BARRY SPRA à kankan Chargé de la 60 58 61 34
professionnalisation
42 Sekou TRAORE Chef SPRA à kankan 60 27 23 08
43 El hadj Sekouna Promoteur Ferme de bovins à Sanfina
DIAKITE (kankan)
44 D.Kent CAMARA Compagnie Guinéenne de coton DDR/CGC
60 58 27 21
45 Ibrahima Gnamakoro Agent cellule d’Appui à la production
KABA cotonnière Kankan
46 Ibrahima Khalil Directeur CAE famoïla Beyla
DIARE
47 Djiba CAMARA Chef section élevage CAE famoïla Beyla
48 Ibrahima Kaké Eleveur traditionnel à Cavally (Mont nimba)
plus de 100 têtes
49 Gouro Boli Eleveur traditionnel à Cavally (Mont nimba)
plus de 100 têtes
50 Mara Abdourhamane Chef service Administratif SOGUIPAH
51 Gattier Directeur technique industriel SOGUIPAH

ANNEXES 25
ANNEXE 7: BIBLIOGRAPHIE

Titres des documents Auteurs Années


1. L’enquête et ses méthodes: l’entretien Alain Blanchet et 1992
Anne Gotman
2. Etude sur l’alimentation animale en Guinée DNE et 2000
Forestière Pierres Defabriquet
3. Etude de l’élevage transhumant dans le nord de Francis CHAGNAUD et 1991
la Guinée maritime FAO
4. La filière lait en Guinée J. M. CENTRES – GRET. 1994
5. Enquête sur la situation pré-projet de l’élevage D. Planchenault-IMVT 1987
bovin, ovin et caprin en Guinée
6. La production de viande D. SOLTER. 1987
7. Etude Diagnostic sur l’exploitation et la Jean TYC – GTZ. 1994
commercialisation du bétail dans la zone des “six
forages”
8. Rapports annuels de la Direction Nationale de DNE-DZE 1991-1994
l’Elevage en Guinée
9. Résultats provisoires du recensement du cheptel DNE-DPE 1995
de Guinée
10. Planification et gestion des micro-projets en Fonds Egyptien de la
Elevage coopération technique avec 2001
l’afrique
11. Etude sur la commercialisation du bétail et les SATEC Développement Avril 1995
infrastructures d’abattage en Guinée .

12. Rapport d’activité volet élevage Gui/93/005 – Gui/92/C01 janvier-juin


Projet et PNUD /FENULFAO 1996
13. Enquête de productivité du bétail Guinéen D planchenault IEMVT Dec 1985
14. Elevage et Gestion des ressources naturelles VSF programme Haute
Guinée Ouest.

26 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES


ANNEXE 8: A GAMLA DRAFT SCOPE OF WORK: ANALYSIS OF FEED,
LIVESTOCK AND POULTRY PRODUCTION AS A PROMISING, LONG
TERM AGRO-INDUSTRY FOR GUINEA

Introduction
The GAMLA work plan specifies that in addition to the detailed studies that have been
carried out on the four targeted commodities (mango, pineapple, potato, and shea products)
the GAMLA team must also conduct an analysis of a number of other commodities to
determine their potential as export products, or for import substitution. This exercise will
include a) screening possible commodities to identify those for which viable agribusinesses
can likely be developed with some level of assistance from international donors, and b)
writing a brief explanation why each commodity considered was either accepted, or rejected.
A final report must be submitted to USAID describing the longer term opportunities that have
been found.
The activities to be carried out under this scope of work are centered on analyzing the
potential for the development of a cluster of commodities and agro-industries to support
livestock and poultry production in Guinea. Increased production of cattle and small
ruminants for meat, as well as poultry production for eggs and meat will substitute for
imported meat and eggs in Guinea. This work will be carried out by a lead consultant,
assisted by an agronomist and by a specialist in livestock, poultry and feed production.
Work to be completed
The work to be completed by the consultant is the following:
a) Determine the cost of production in Guinea of grain crops that are suitable for the
production of animal/poultry feed. Consideration should first be given to the production
of maize and soybeans under plantation conditions as inputs for animal feed production.
If soybean is not a suitable crop for Guinea, then the consultant should analyze the
production cost of sunflower as an alternative source of protein. The production cost of
maize should be compared to the cost of imported maize. The production cost of
soybeans or (sunflower) should be compared to the imported cost of similar products, as
well as substitute products available locally such as fish meal.
b) Based on the lowest cost combination animal feed inputs, determine the production costs
in Guinea of feed produced for poultry, cattle, and small ruminants. Compare the
production cost of the respective feed produced in Guinea with similar imported feed.
c) Determine the production costs of eggs and meat from poultry, as well as the production
costs of meat derived from cattle, sheep, and goats. Assume that the birds and animals
are confined and are fed a diet composed predominantly of animal feed produced at a
cost calculated in item (b) above. Further assume that the meat and eggs thus produced
will be consumed within Guinea.
d) Compare the cost of eggs and meat thus produced with the cost of imported products, if
available; also, compare the production costs of these items with the local market prices
of similar commodities produced under traditional methods.

ANNEXES 27
e) Make an estimate of the national demand for animal feed, poultry meat, eggs, and meat
from cattle, sheep and goats, produced under the model of confined production with the
animals fed a diet composed primarily of animal feed.
f) Analyze the information thus obtained and present conclusions as to the suitability of the
production of grain crops/ animal feed / poultry / livestock cluster as potential, longer-
term commodities that would substitute for imports in Guinea.
g) Make recommendations on a possible future course of action to USAID and/or other
international donors for the development (or not) of this cluster as a potential, long term
agribusiness for import substitution in for Guinea.
Report
Write a report describing the methodology followed, and presenting the analytical method,
the conclusions, and the recommendations for future action.
An illustrative description of the contents of the report is the following:
Title page
Abbreviations used
Table of contents
Executive summary
Introduction
Background of the sub-sector
Current situation of the sub-sector
Constraints to development
Analysis
Conclusions
Recommendations
Annex:
Consultant’s scope of work
List of documents reviewed
Names and contact information of people met
A Times New Roman font, size 12 should be used for the text of the report.
Level of effort
A level of effort (LOE) of twenty-one working days is authorized for the lead consultant. A
level of effort of fourteen working days is authorized for the animal feed/ livestock/ poultry
production specialist. A level of effort of six working days is authorized for the grain crops
agronomist. A total level of effort of forty-one working days is authorized for this work.

28 ÉTUDE SUR L’ALIMENTATION DES ANIMAUX DOMESTIQUES

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