Ter FR RLCF - C03

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Circuit (RLC) série

en régime sinusoïdal forcé


Introduction
On a vu précédemment que le circuit (RLC) en série forme un oscillateur électrique amorti.
Lorsqu’on ajoute, en série , un générateur électrique au circuit qui l’alimente d’une tension
alternative sinusoïdale , c’est à dire qu’il impose un régime alternatif sinusoïdal à l’oscillateur ;
on obtient un régime sinusoïdal forcé .
I. Le régime alternatif sinusoïdal
1- Intensité du courant alternatif sinusoïdal
a- Son expression horaire :
L’intensité du courant alternatif sinusoïdal est une fonction du temps qui s’écrit sous la forme
suivante :
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑𝑖 )
• Im : l’amplitude ou l’intensité maximale du courant, son unité dans (S.I) est l’ampère (A)
• ω : la pulsation du courant, son unité est (rad/s)
• Φ𝑖 (t) = ω𝑡 + φ𝑖 : la phase du courant à l’instant t. Son unité est (rad)
• φ𝑖 : La phase du courant à l’origine du temps (t=0) et on la détermine à partir des conditions initiales.
‫عبيد‬
‫علي‬

b- Ses caractéristiques :
• Intensité efficace du courant :
On la note par I et on la mesure à l’aide d’un ampèremètre réglé sur le mode variable (~)
Im
Remarque : I =
√2
• La période et la fréquence :
1 𝜔
Sont liées par la relation : Ν = =
𝑇 2.𝜋
2-La tension alternative sinusoïdale
a- Son expression horaire :
La tension alternative sinusoïdale est une fonction du temps, qui s’écrit sous la forme suivante
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑𝑢 )
• Um : l’amplitude de u(t) ou la tension maximale de u(t) son unité dans (SI) est le volts (V)
• ω : la pulsation de u(t), son unité est (rad/s)
• Φ𝑢 (t) = ω𝑡 + φ𝑢 : la phase de u(t) à l’instant t, son unité est (rad)
• φ𝑢 : La phase de u(t)à l’origine du temps (t=0) et on la détermine à partir des conditions initiales
b- Ses caractéristiques :
• Tension efficace :
On la note par U et on la mesure à l’aide d’un voltmètre réglé sur le mode variable (~)
Um
Remarque : U =
√2
• La période et la fréquence :
1 𝜔
Sont liées par la relation : Ν = =
𝑇 2.𝜋

III- Caractéristiques d’un dipôle dans le régime alternatif sinusoïdale :


On considère un dipôle (D) aux bornes duquel on applique la tension alternative :
‫عبيد‬

𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑𝑢 )
Dans ce dipôle circule un courant d’intensité :
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑𝑖 )
‫علي‬

1- Impédance de ce dipôle :
C'est le rapport de la tension maximale aux bornes de ce dipôle sur l'intensité maximale du
courant qui y circule, on la note par Z et on l'exprime dans (SI) en (Ω)
𝑼𝒎
𝒁=
𝑰𝒎
𝑼
Remarque : on peut écrire aussi : 𝒁 =
𝑰
2- Déphasage entre u(t) et i(t) :
La phase de u(t) par rapport à i(t) : 𝜑𝑢/𝑖 = 𝜑𝑢 − 𝜑𝑖
Comparaison des états d’oscillation de i(t) et u(t) :
𝝋𝒖/𝒊 > 𝟎 𝝋𝒖/𝒊 < 𝟎 𝝋𝒖/𝒊 = 𝟎
u(t) est en avance sur i(t) u(t) est en retard sur i(t). u(t) et i(t) sont en phase.

La valeur absolue de la phase 𝝋 = 𝝋𝒖/𝒊 est :


τ
|φ| = 2π
T
Avec τ est le décalage horaire entre u(t) et i(t).
3- Étude de quelques dipôles simples :
On considère pour tous les dipôles suivants i(t) comme origine des
phases : 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
a- Le condensateur :
L’expression de l’intensité du courant alternatif sinusoïdal qui traverse
duC
un condensateur de capacité C, est : i(t) = C.
dt
1
Donc : 𝑢𝑐 (𝑡) = . ∫ 𝑖(𝑡). 𝑑𝑡
𝐶
Im
D’où : u𝐶 (t) = . sin(ω. t)
𝐶.𝜔
Im 𝜋
Ou u𝐶 (t) = . cos (ω. t − )
𝐶.𝜔 2
Expression qu’on peut écrire sous la forme : u𝐶 (t) = 𝑈𝐶𝑚 . cos(ω. t + 𝜑𝐶 )
Avec :
Im
• 𝑈𝐶𝑚 =
𝐶.𝜔
𝜋
• 𝜑𝐶 = −
2
Ainsi :
1 1
• L’impédance du condensateur est : 𝑍𝐶 = =
𝐶.𝜔 2.𝜋.𝑁.𝐶
• Et que uC(t) est en quadrature retard de phase par rapport à i(t)
‫عبيد‬

b- La bobine idéale :
di
L’expression de la tension aux bornes d’une bobine pure d’inductance L, est : uL (t) = L.
dt
Donc : uL (t) = −Lω. I𝑚 . sin(ω. t)
‫علي‬

π
uL (t) = Lω. I𝑚 . cos (ω. t + )
2
Expression qu’on peut écrire sous la forme :
u𝐿 (t) = 𝑈𝐿𝑚 . cos(ω. t + 𝜑𝐿 )
Avec :
• 𝑈𝐿𝑚 = Im . 𝐿𝜔
𝜋
• 𝜑𝐿 = +
2
Ainsi :
• L’impédance de la bobine idéale est : 𝑍𝐿 = 𝐿𝜔 = 2. 𝜋. 𝑁. 𝐿
• Et que uL(t) est en quadrature avance de phase par rapport à i(t)
c- Le conducteur ohmique :
L’expression de la tension aux bornes du conducteur ohmique de résistance R est :
𝒖𝑹 (𝒕) = 𝑹. 𝒊(𝒕)
Donc :
𝑢𝑅 (𝑡) = 𝑅. 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
Expression qu’on peut écrire sous la forme :
𝑢𝑅 (𝑡) = 𝑈𝑅𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑𝑅 )
Avec :
• 𝑈𝑅𝑚 = R. Im
• 𝜑𝑅 = 0
Ainsi :
• L’impédance du conducteur ohmique est : 𝒁𝑹 = 𝑹
• Et que uR(t) et i(t) sont en phase.
II. Étude expérimentale du circuit
(RLC) série en régime alternatif
sinusoïdal :
1- Montage expérimentale
On réalise le montage électrique ci-dessous, qui est
constitué :
• Le circuit (RLC) série
• D’un générateur GBF qui délivre entre ses
bornes une tension alternative sinusoïdale :
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) .
Il circule dans le circuit un courant électrique d’intensité 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡).
Dans ce circuit on distingue :
• Excitateur qui est le générateur GBF
• Du résonateur qui est le circuit (RLC) série
à l’aide d’un oscilloscope on peut visualiser la T

tension uR(t) aux bornes du conducteur ohmique sur la


voie Y2 et la tension u(t) aux bornes du circuit (R,L,C)
sur la voie Y1 « Voir figure »
‫عبيد‬

Remarques :
• La visualisation de la tension uR(t) nous permet
de visualiser l’intensité instantanée i(t)
‫علي‬

• Dans ce circuit l’excitateur impose une


excitation « fréquence d’oscillation N » sur le
résonateur, la réponse de ce dernier à cette excitation est l’intensité efficace I du courant
qui circule dans le circuit.
Sur l’écran de l’oscilloscope on obtient les deux courbes ci-dessus :
Remarque : Um ≥ UR m toujours, car Z ≥ R.
2- Impédance du circuit :
a- Sa détermination graphique :
• À partir de de l’oscillogramme ci-dessus :
Um URm Um
Z= et Im = donc : Z = R.
Im 𝑅 URm
• À partir de la courbe de variation de la tension efficace U aux bornes du circuit en
fonction de l’intensité efficace I du courant qui y circule.

∆U
Z= Est la pente de la droite U = f(I)
∆I
Remarque :
Z dépend de la fréquence du circuit
b- Son expression théorique :
On a d'après la loi d'additivité des tensions : u(t) = uR(t)+uL(t)+uC(t)
di 1
Donc : 𝑢(𝑡) = 𝑅. 𝑖(𝑡) + 𝑟. 𝑖(𝑡) + L. + . ∫ 𝑖(𝑡). 𝑑𝑡
dt 𝐶
Avec :
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) et 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑)
1
Donc : 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) = (𝑅 + 𝑟). 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) − (𝐿𝜔 − 𝐶.𝜔) . 𝐼𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
1
𝑈𝑚 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑). 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 ) − 𝑈𝑚 . 𝑠𝑖𝑛(𝜑). 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 ) = (𝑅 + 𝑟). 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 ) − (𝐿𝜔 − ) . 𝐼 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 )
𝐶. 𝜔 𝑚
𝑈𝑚 . 𝑐𝑜𝑠(𝜑) = (𝑅 + 𝑟). 𝐼𝑚 (1)
𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 ∀𝑡 Donc { 1
𝑈𝑚 . 𝑠𝑖𝑛(𝜑) = (𝐿𝜔 − ) . 𝐼𝑚 (2)
𝐶.𝜔
𝑑 ′ 𝑜𝑢: (1)2 + (2)2 donnes :
2
1 2 2
𝑈𝑚 (𝑐𝑜𝑠 2 (𝜑) + 𝑠𝑖𝑛 2 (𝜑)
) = (𝑅 + 𝑟) 2 2
. 𝐼𝑚 + (𝐿𝜔 − ) . 𝐼𝑚
𝐶. 𝜔
Or Um =Z.Im et 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜑) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜑) = 1 donc :
2 2
1 2
𝑍 = (𝑅 + 𝑟) + (𝐿𝜔 − )
𝐶. 𝜔
1
D’où : 𝑍 = √R2T + (L. 2π. N − )2 Avec 𝑅𝑇 = 𝑅 + 𝑟
C.2π.N

3- Expression théorique du déphasage entre u(t) et i(t) :


Des relations précédentes on peut en déduire :
1 1
‫عبيد‬
(2) 𝑈𝑚 .𝑐𝑜𝑠(𝜑) (𝐿𝜔− ).𝐼 (𝐿𝜔− )
• (1)

𝑈𝑚 .𝑠𝑖𝑛(𝜑)
= 𝐶.𝜔 𝑚
(𝑅+𝑟). 𝐼𝑚
⟹ 𝑡𝑔(𝜑) = (𝑅+𝑟)
𝐶.𝜔

(𝑅+𝑟).𝐼𝑚 𝑅+𝑟
• (1) ⟹ 𝐶𝑜𝑠(𝜑) = 𝑈𝑚
Donc : 𝐶𝑜𝑠(𝜑) =
𝑍
‫علي‬

1 1
(𝐿𝜔− ).𝐼 𝐿𝜔−
• (2) ⟹ 𝑆𝑖𝑛(𝜑) = 𝐶.𝜔 𝑚
𝑈𝑚
Donc : 𝑆𝑖𝑛(𝜑) =
𝑍
𝐶.𝜔

4- Nature du circuit :
Circuit inductif Circuit capacitif Circuit résistif
• 𝝋>𝟎 • 𝝋<𝟎 • 𝝋=𝟎
• 𝐿𝜔 > 𝐶.𝜔 1
• 𝐿𝜔 < 𝐶.𝜔
1
• 𝐿𝜔 = 𝐶.𝜔1

• U(t) est en avance • U(t) est en retard de • U(t) et i(t) sont en


de phase par rapport phase par rapport à phase.
à i(t). i(t).
III- Phénomène de résonance d’intensité.
1- Étude expérimentale :
On réalise le montage électrique ci-dessous ; On fixe la tension efficace U du générateur GBF ,
on fait varier la fréquence N du générateur et on mesure l’intensité efficace I du courant qui
circule dans le circuit . On obtient la courbe suivante :
Cette courbe est appelée courbe de résonance
2- Caractéristique de la résonance :
• La fréquence imposée par le générateur sur le circuit à la fréquence propre de ce dernier :
1
N0 =
2π√LC
• L’intensité efficace du courant qui circule dans le circuit le
𝑈
maximal : 𝐼0 =
𝑅+𝑟
• L’impédance du circuit est minimale : 𝑍0 = 𝑅 + 𝑟
• La tension u(t) aux bornes du dipôle RLC et l'intensité i(t) du
courant qui y circule sont en phase : 𝜑 = 0
3- La bande passante du dipôle RLC série :
a- Définition :
La bande passante à -3db du circuit (R, L, C) série est définie comme un intervalle continue
I0
des fréquences [N1, N2] du générateur, tel que : I ≥
√2
Ou I0 est l’intensité efficace à la résonance.
b- Sa largeur :
• Graphiquement : aux bornes
I0
De la bande passante on a : I =
√2
D’où : ∆𝑁 = 𝑁2 − 𝑁1
• Analytiquement :
Aux bornes de la bande passante on a :
𝐼0
𝐼=
√2
𝑈 𝑈
=
𝑍 (𝑅 + 𝑟). √2
𝑈 𝑈
=
𝑅. √2 2
√𝑅 2 + (𝐿𝜔 − 1 )
𝐶𝜔
1 2
2𝑅 2 = 𝑅 2 + (𝐿𝜔 − )
‫عبيد‬

𝐶𝜔
1 2
(𝐿𝜔 − ) = 𝑅2
𝐶𝜔
1 − 𝐿𝐶𝜔12 = 𝑅𝐶𝜔1
‫علي‬

{
𝐿𝐶𝜔22 − 1 = 𝑅𝐶𝜔2
𝐿𝐶(𝜔22 − 𝜔12 ) = 𝑅𝐶(𝜔2 − 𝜔1 )
𝐿𝐶(𝜔2 + 𝜔1 )(𝜔2 − 𝜔1 ) = 𝑅𝐶(𝜔2 + 𝜔1 )
Ainsi : La largeur de la bande passante est
En termes de pulsation : ω
𝑅
𝛥𝜔 = 𝜔2 − 𝜔1 =
𝐿
En termes de fréquence N :
𝛥𝜔 𝑅
𝛥𝑁 = =
2𝜋 2𝜋𝐿
Remarque :
On refait la même expérience pour deux valeurs différentes
de la résistance totale RT
(RT = R+r) On obtient le graph suivant :
Ainsi :
Dans le cas où R est petite, la résonance est aiguë et ∆N est petite
et lorsque R est grande, la résonance est floue et ∆N est grande .
4- Facteur de qualité Q
On définit le facteur de qualité Q par un nombre sans dimension :
𝜔 𝑁
𝑄 = 0 Ou 𝑄 = 0
𝛥𝜔 𝛥𝑁
Le facteur de qualité d’un circuit RLC mesure l’acuité de la résonance :
• Lorsque Q est élevé, la résonance est dite aiguë. Le circuit est sélectif car la bande
passante est étroite.
• Si Q est faible, la résonance est dite floue.
Le facteur de qualité diminue lorsque la résistance R du circuit augmente.
Remarque :
Expérimentalement lorsque la résonance est aiguë Q est grande i.e que UC > U et UL > U ce qui
prouve qu’à la résonance il apparaît une surtension. C’est un phénomène qui peut créer un
certain danger qui peut aller jusqu’à la détérioration des éléments du circuit (𝐿 , 𝐶) c’est pour
cela on doit l’éviter.
IV- La puissance en régime alternatif sinusoïdal :
1- La puissance électrique instantanée :
Lorsqu’on applique une tension de u(t) aux bornes d'un dipôle X, il sera traversé par un courant i(t)

i(t) = I√2cos(ωt)
et u(t) = U√2cos(ωt + φ)
La puissance électrique instantanée reçu par le dipôle X est 𝑃(t) = 𝑢(𝑡) × 𝑖(𝑡)
⟹ 𝑃(t) = 2. 𝑈. 𝐼. 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡. 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑)
‫عبيد‬

Et on sait que :
(𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝑐𝑜𝑠𝜑)
𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡). 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) =
‫علي‬

2
Donc :
𝑃(t) = 𝑈. 𝐼 . (𝑐𝑜𝑠(2𝜔𝑡 + 𝜑) + 𝑐𝑜𝑠(𝜑))
2- La puissance moyenne
L’énergie électrique 𝑑𝐸 reçu par le dipôle RLC au cours d’une durée 𝑑𝑡 infinitésimale
(Ou entre t et 𝑡 + 𝑑𝑡) est : 𝑑𝐸 = 𝑃(𝑡). 𝑑𝑡.
L’énergie électrique E reçu par le dipôle RLC au cours d’une période T est :
𝑇 T
𝐸 = ∫0 𝑃(𝑡)𝑑𝑡 ⟹ E = ∫0 UI[cos(φ) + cos(2ωt + φ)] dt
T T T
⟹ E = UI [∫ cos(φ) dt + ∫ cos(2ωt + φ) dt] ⟹ E = UI [∫ cos(φ) dt + 0]
0 0 0
T
⟹ E = UIcos(φ) ∫ 1 dt = UITcos(φ)
0
La puissance électrique moyenne reçu par le dipôle RLC est :
𝐸
𝑃𝑚 = ⟹ 𝑃𝑚 = 𝑈. 𝐼. 𝑐𝑜𝑠(𝜑)
𝑇
Avec 𝑐𝑜𝑠(𝜑) est le facteur de puissance du circuit et puisque
3- Forme sous laquelle apparait cette puissance :
R+r
On a : 𝑈 = 𝑍. 𝐼 et cosφ =
Z
2
Donc : Pm = (R + r). I
D’ou :
La puissance électrique moyenne reçu par le circuit (𝑅, 𝐿, 𝐶) série se consomme par effet joule
dans ses différentes résistances.

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