A - Kantagba - M - Sawadogo - Le Roman Magique Comme Legs de Kourouma - Kantagba - Sawadogo
A - Kantagba - M - Sawadogo - Le Roman Magique Comme Legs de Kourouma - Kantagba - Sawadogo
A - Kantagba - M - Sawadogo - Le Roman Magique Comme Legs de Kourouma - Kantagba - Sawadogo
SBN978-
2-67792251-
9
9
HS
M
GR
H
*
jc
c
fb
j
+ 25,
00€
STYLE ROMANESQUE AFRICAIN
ET LANGUE FRANÇAISE
50 ANS APRÈS LES SOLEILS DES
INDÉPENDANCES D’AHMADOU
KOUROUMA
1
En co-copyright
© HARMATTAN BURKINA, Nov. 2021
Av. Mahamar KADAFI
12 BP 226 Ouagadougou 12
Tél. : (00226) 25 37 54 36 / (00226) 76 59 79 86
[email protected]
www.harmattanburkina.com
Dépôt légal BNB: 4ème Trimestre 2021
ISBN : 978-2-67792251-9
EAN : 978267792251-9
2
Sous la direction de Sidiki TRAORÉ
et de Adamou KANTAGBA
3
COMITÉ SCIENTIFIQUE
4
COMITÉ DE LECTURE
5
SOMMAIRE
Avant-propos : présentation générale du dossier…...……….8
6
9. Style et enchantement dans Moah le fils de la folle
de Clément Zongo / Torbilinda Élisabeth
THIOMBIANO………………………………………..207
10. Valeur morphotypique et stylistique de l’interrogation
directe dans Ciel dégagé sur Ouaga
de Hadiza Sanoussi / Clément KOAMA……………..227
11. Style analeptique et confrontation de la tradition
et de la modernité dans Union tabou
de Jean-Émile Ouédraogo / Bernadin KOUMA……..257
7
AVANT-PROPOS :
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DOSSIER
8
Oumarou chez qui les particularismes nigériens du français sont
pour l’essentiel au service de la satire politique et sociale.
Sidiki Traoré, lui, passe au crible une quinzaine de romans
fondamentalement marqués du sceau de l’oralité, caractéristique
essentielle des sociétés africaines surtout traditionnelles. Il
explique que ce style romanesque oralisé, qui transparaissait déjà
dans En attendant le vote des bêtes sauvages de Kourouma sous
forme de veillée festive de chasseurs, se renforce, se ramifie, tend
à devenir une règle dans laquelle s’incrustent la tradition orale et
ses avatars. D’un côté se trouvent les contes, épopées et légendes
romanesques, à l’instar de En compagnie des hommes (2017) de
Véronique Tadjo, L’Odyssée de Mongou (1993) de Pierre
Sammy Mackfoy, L’Épopée de Boukary Koutou (1997) de Roger
Bila Kaboré. De l’autre côté naissent, tout en se diversifiant, les
romans faisant la part belle à l’oral, celui-ci bousculant le code
écrit en rendant parfois évanescentes les notions de phrase, de
paragraphe structuré, comme c’est le cas de De l’autre côté du
regard (2003) de Ken Bugul, Verre Cassé (2005) d’Alain
Mabanckou, Kaveena (2006) de Boubacar Boris Diop.
9
t-on vu le molosse changer sa déhontée façon de s’asseoir).
C’est d’ailleurs l’une des choses les mieux partagées des œuvres
littéraires africaines, romanesques certes, mais aussi théâtrales,
voire poétiques. Sous ce rapport, Héritage de Madeleine de
Lallé rend donc à César ce qui est à César tout en se
particularisant par la portée des parémies, leur force illocutoire.
10
Mais à lire la contribution de Kantagba et Sawadogo, c’est la toile
de fond magique de la culture africaine qui caractérise d’une
autre manière les romans de l’Ivoirien. Ils inscrivent, sur le plan
structural de la composition, Les Soleils des indépendances dans
les récits magiques des maléfices, Allah n’est pas obligé dans les
récits magiques de la transgression d’un interdit et En attendant le
vote des bêtes sauvages dans ceux du pacte diabolique. Pour ces
contributeurs, le roman magique est par conséquent un autre legs
d’Ahmadou Kourouma à la postérité, un volet essentiel, mais
souvent passé sous silence. « L’Etonnante et dialectique
déchéance du camarade Kali Tchikati », L’Arbre fétiche,
Réincarnation, Le Mal de peau, Le Parachutage, La Femme de
diable, Le Sang des jumeaux, Le Secret du sorcier noir,
L’Echange d’une vie contre la fortune, et bien d’autres œuvres
s’inscrivent dans cet héritage.
11
en croire Clément Koama dans le regard qu’il y porte, « Les
fonctions de l’interrogation directe dans Ciel dégagé sur
Ouaga de Hadiza Sanoussi : regards morphotypique et
stylistique », l’interrogation traduit à la fois le caractère
interactionnel entre les personnages, une forme de maïeutique
et une satire en mode fragmentaire, toutes choses rendues
vraisemblables par les sociétés africaines contemporaines qui
évoluent et se questionnent constamment sur leurs choix.
Sidiki TRAORÉ
Adamou KANTAGBA
12
2
-----
Le roman magique comme legs de Kourouma
à la postérité
Adamou KANTAGBA ([email protected])
Université Nazi BONI, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
Michel SAWADOGO ([email protected])
Université Norbert ZONGO, Koudougou, Burkina Faso
Résumé
Le roman magique, dit le théoricien de la critique magique, Issou
Go, n’est pas dénué d’actions susceptibles de créer des émotions
chez le lecteur. Sa principale originalité est sa littérarité en ce sens
que créer du beau est l’une des préoccupations du récit magique.
Dès lors, nous comprenons, de façon générale le succès de cette
typologie de récits de fiction et, de façon particulière, le succès de
Ahmadou Kourouma dont l’œuvre en est la « marque de
fabrique ». En effet, toutes ses œuvres (magiques) ont reçu de
grands prix littéraires.
34
Abstract
Magic novel, according to the theoretician of magic criticism,
Issou Go, is not devoid of actions capable to create emotions
in the reader. Its main originality is its literarity, in the sense
that creating beauty is one of the concerns of magic narrative.
Therefore, we understand the success in general, of this type
of fictional narrative, and particularly, the success of
Ahmadou Kourouma whose work is the « trademark ».
Indeed, all his (magic) works received great literary rewards.
Introduction
Ahmadou Kourouma a introduit des innovations majeures dans la
littérature francophone. Une des dimensions de cette innovation
est qu’en traduisant le malinké en français, en cassant le français
pour trouver et restituer le rythme africain, Kourouma fait
montre, pour aller dans le sens de J. Chevrier (1981, p. 71) de
maîtrise de l’outil linguistique, d’une inventivité et d’une écriture
s’enrichissant d’une densité nouvelle. Une autre dimension de
son apport qui n’est pas toujours suffisamment mise en exergue
par la critique, et qui intéresse notre propos, est que l’écrivain
ivoirien enracine son écriture dans une culture dont la forte et
perceptible prégnance de la magie marque, de façon notoire, le
fonctionnement de la production.
35
Sous ce rapport, nous sommes sur la même longueur d’onde que
son compatriote A. Koné lorsqu’il montre que la révolution de
Kourouma ne se limite pas seulement à la langue :
36
laisse, effectivement, à la postérité une typologie romanesque
appelée romans magiques. Mais avant d’établir la magicité
desdits romans, une clarification conceptuelle sied.
1. Clarification conceptuelle
Développée dans Poétique et esthétique magiques, publiée en
2014, la théorie du professeur Go constitue, sur le plan
épistémologique, un apport majeur à la critique littéraire. Cela dans
le sens où elle permet une nouvelle herméneutique des récits,
partiellement ou totalement, irrigués par la magie. C’est le cas, en
l’occurrence, chez Kourouma. La poétique de Go se fonde sur
l’axiome, maintenant bien connu, qui veut que l’importante toile de
fond magique de la culture africaine ait engendré une influence sur
ses récits. Une influence qui dépasse la simple dimension
thématique desdits textes pour marquer leur fonctionnement, lequel
repose sur des structures spécifiques communes.
37
le maléfice est synonyme du sortilège ou du mauvais sort. Il
renvoie aux procédés magiques utilisés par certains hommes
pour nuire à leurs semblables. Les maléfices sont
généralement mortels. Sous cet angle, la magie des maléfices
fait partie intégrante de la vie de l’Africain. C’est bien, ce que
note A. Kantagba, dans « La Sorcellerie comme forme de
résistance dans la littérature africaine », lorsqu’il écrit :
1
Pour M. Hebga, « envoûter quelqu’un c’est le subjuguer par un procédé
mystique. Habituellement l’envoûtement ressortit à la magie noire ou
nocive. On peut alors le définir : opération par laquelle on porte sur un
substitut de la personne visée (effigie, ongles, cheveux, linge, etc.) des
38
Une matière anti-vitale peut être glissée dans la paume de la
main ou à la racine d’un ongle du doigt et tremper discrètement
dans un verre de boisson. Ce procédé d’empoisonnement est
généralement utilisé au cours de manifestations festives où il y a
moins de vigilance. Un autre maléfice utilisé dans les grands
rassemblements (funérailles, fêtes, jeux de warba) est le Pébré.2
Il en existe deux types : le péb’toulé dont le poison a un effet
rapide et le péb-masré ou poison lent. Ce type de poison agit
lentement et lorsqu’il se manifeste, il est trop tard pour trouver
le contrepoison opérant.
39
l’ordalie et la magie de l’empoisonnement. Qu’en est-il de la
deuxième catégorie de magie ?
3
- Be dabi k ε ïn zhìlì yé : « tu n'abîmeras » pas la femme d'un membre du clan
en faisant le mal avec elle. Si tu « couches » avec une femme du clan, tu
l'obliges à partir sous peine de mort (pour elle et/ou pour toi) et tu te livres ainsi
aux cílá (ancêtres). Le kwáá n'est plus ta mère, ne te soutient plus, ne te contient
plus, ne te défend plus. Les « gens des ténèbres » te prennent et te « mangent ».
Si tu vas au combat, une flèche t'atteint en pleine poitrine et tu restes sur le
champ de bataille ou encore une « paille » (serpent) te « déchire » (te mord),
une souche te transperce et voilà la mort.
- Ne cherche jamais de querelle avec quelqu'un de ton kwáá (ou avec un
étranger) en brousse, dans un champ (kèè ou gwàrá) ou au bord d'un
marigot. Ce serait provoquer la colère des cílá et du Sh ε kú. Ta vie
s'écourterait. »
40
est le fait de verser du sang humain (meurtre au sein
de la communauté) sur le sol.
La magie de la transgression d’un interdit, à l’instar de celle des
maléfices, se décompose également en trois sous-catégories
magiques : la magie de la protection de l’environnement, celle
de la protection sociale et celle de la sauvegarde des valeurs
culturelles. La troisième et dernière catégorie de magie, dans le
cadre de la poétique de Go, est celle du pacte diabolique.
41
en passant par les sacrifices humains, etc. tous les
moyens sont bons pour s’enrichir et « compter » ainsi
dans la société. « La fin justifie les moyens », tel
semble être le nouveau crédo en Afrique.
Sur le plan thématique, tels sont entre autres les différents types
de magie (maléfices, transgression d’un interdit, pacte diabolique)
que dégage la poétique magique. Et les romans de Kourouma,
ainsi que nous le verrons, rentrent dans ces catégories magiques.
Mais sont-ils pour autant, sur le plan structural, des romans
magiques ? L’interrogation vaut son pesant d’or car, dans le
contexte de la poétique de Go, il faut, a priori, distinguer la magie
dans un récit et un récit magique. Si dans le premier cas, il est
forcément question de pratiques magiques, tout récit dont la
thématique, même principale, est la magie n’est pas forcément et
systématiquement un récit magique.
42
2. Magicité des romans de Kourouma
À la lumière de ce qui précède, nous évaluerons la magicité des
trois romans qui appartiennent chacun à une catégorie donnée de
magie : Les Soleils des indépendances pour la magie des
maléfices, Allah n’est pas obligé pour la magie de la
transgression et En attendant le Vote des bêtes sauvages pour la
magie du pacte diabolique. Cette évaluation se fera à l’aune des
différents critères dégagés ci-dessus : l’intrigue magique, la triade
magique et le secret magique. Qu’est-ce que l’intrigue magique ?
43
résulte un état de déséquilibre. Par l'action d'une force dirigée en
sens inverse, l'équilibre est rétabli. Le second équilibre est bien
semblable au premier, mais les deux ne sont jamais identiques.
44
une poétique du Fa, M. Kakpo (2009, p. 117) informe également :
« […] c’est un parjure pour un Initié de révéler les secrets que le
privilège de l’initiation lui a permis d’avoir. »
45
Les vies de Fama et de Salimata sont déterminées par les
transgressions initiales commises par les ancêtres ou leurs
parents directs. La vie de Fama Doumbouya suit le destin
de Togobala et est déterminée avant sa naissance même.
Pour comprendre les échecs de Fama, il faut comprendre
l’origine de la fondation de Togobala, l’origine du pouvoir
politique des Doumbouya et les exigences attachées à ce
pouvoir (A. Koné, 2013, p. 330).
46
Après un long séjour dans les geôles, il décide, après sa
libération, de retourner dans son village qu’il n’atteindra jamais
vivant. Mortellement blessé par un caïman sacré, il succombe à
ses blessures. La solution magique ou magie de la solution (Ms),
en dépit des multiples tentatives, n’a pas eu lieu. Visiblement
Fama a été victime d’un maléfice. Comment ? Par qui ? Le secret
magique tout comme l’auteur du crime magique ne seront jamais
élucidés dans ce roman. C’est ce qui amène justement à classer
Les Soleils des indépendances dans la catégorie de la magie des
maléfices, et dans la sous-catégorie du destin.
47
Dans son livre, Chinua Achebe et la tragédie de l’histoire, T.
Mélone, analysant le destin circulaire, trouve en l’homme une
double identité. La première identité est ce que l’homme est
en réalité et la deuxième, le besoin d’exercer une certaine
puissance sur le monde. Le critique fait un constat : l’homme,
dans son affirmation de soi ou la réalisation de ses rêves, fait
un premier mouvement ascensionnel. Mais très vite, un
deuxième mouvement descensionnel le ramène au point de
départ. Il en est conscient mais il assiste impuissant à la
menace, c’est-à-dire à son destin.
Stérilité de Fama
Si Les Soleils…, ainsi que nous l’avons vu, obéit aux critères des
récits magiques, avec une intrigue magique, une triade et un
secret magiques, est un bel et bien roman magique des maléfices
48
de la sous-catégorie du destin, du fait justement de la non-
élucidation du secret magique, qu’en est-il de Allah n’est
pas obligé ?
49
Profondément marquée par le comportement de son fils, elle
se fâcha contre lui, et le maudit. Cette malédiction maternelle
s’actualise, dans le récit, par l’emprisonnement de son bras
dans la main de sa dépouille :
50
elle est morte avec cette colère dans son cœur elle te
maudit, tu as la malédiction. Et rien ne marche chez
toi et avec toi. (A. Kourouma, op. cit., p. 10).
51
Comportement irrespectueux de Birahima envers sa mère
Malédiction maternelle
Échecs répétés
4
B. Bayili (1998, p. 337) fournit et précise les conséquences qu’entraîne
la transgression de certains interdits : « Tu honoreras ton père et ta mère
qui t'ont donné la vie. Jamais tu ne lèveras la main sur eux pour les
frapper ou pour les menacer. Tu ne coucheras pas avec la femme de ton
père (coépouse de ta mère), ce serait là une abomination. Le père et la
mère sont tes « dieux ». Ils savent de quelle puissance tutélaire tu es sorti
en te donnant le jour. Si tu n'honores pas ton père et ta mère et
transgresses les nyá, n'shìshì n'ne n'vùré n'myee nezhin wen (tu enlèves
toi-même ta main du plat), tu ne vivras pas de longs jours. Si tu fais de la
peine à ton père et à ta mère au point de leur faire verser des larmes
52
On peut donc en déduire, en ce qui concerne la magie de la
protection sociale, que l’Afrique traditionnelle n’était pas
ignorante de la promotion des droits humains. Consciente de la
vulnérabilité et de la faiblesse de certaines catégories de la société
(personnes âgées, femmes, handicapés, etc.), elle a érigé des
lois/interdits pour faciliter leur intégration au sein de la
communauté afin de combattre l’injustice sociale. L’interdit, dans
cette typologie de récit magique comme Allah n’est pas obligé,
vise à protéger, in fine, la frange la plus vulnérable de la société.
En attendant le vote des bêtes sauvages résistera-t-il à la grille
d’évaluation des récits magiques à l’instar des deux précédents
romans de Kourouma ?
yínàná (lit. Yeux /eaux), leurs larmes te livrent aux hommes des ténèbres,
shish ε n shìná (les sorciers). »
53
des bêtes sauvages, consacre l’ascension sociale fulgurante du
pactisant diabolique, à savoir Koyaga.
54
son tueur. Le tueur peut neutraliser la force immanente
en émasculant la victime. (A. Kourouma, op. cit., pp.
100-101).
55
est la réalité cachée derrière les rituels magiques
scabreux qui n’ont qu’une seule fonction préparatoire
sur le plan psychologique. (I. Go, op. cit., p. 265).
Assassinat de Santos
Emasculation rituelle
Conclusion
Au terme de notre analyse, nous pouvons, comme nous
l’avions postulé dès le départ, affirmer qu’en plus de
l’innovation linguistique, Kourouma laisse, effectivement, à
la postérité, avec Les Soleils des indépendances, Allah n’est
pas obligé et En attendant le vote des bêtes sauvages, un type
particulier de roman que la poétique magique appelle roman
magique. Cette autre innovation dans le roman kouroumien,
et dont la poétique de Go permet de rendre compte, réside sur
le plan structural. Ces textes se caractérisent par une intrigue
57
magique nouée par le biais d’un crime magique autour duquel
évolue et se dénoue l’intrigue, une triade magique (Md, Ma et
Ms) ainsi qu’un secret magique qui permet de saisir la
signifiance des pratiques magiques.
5
Cette réflexion est la première d’une série que nous consacrons à ce
monstre sacré de la littérature africaine. Après avoir établi, ici, la magicité
de ces romans, nous envisageons établir, par la suite, leur esthétique
spécifique en tant que récits magiques, et qui en font des œuvres à succès
comme peuvent en témoigner les différents dont ils sont auréolés.
58
Bibliographie
Corpus
KOUROUMA, Ahmadou (1970). Les Soleils des
indépendances, Éditions du Seuil, Paris.
KOUROUMA, Ahmadou (2000), Allah n’est pas obligé,
Éditions du Seuil, Paris.
KOUROUMA, Ahmadou (2004), En attendant le vote des
bêtes sauvages, Éditions du Seuil, Paris.
59
KANTAGBA, Adamou (2017). Les récits magiques dans la
nouvelle burkinabè : le cas du pacte diabolique (thèse de
doctorat unique), Lettres Modernes, Université Joseph KI-
ZERBO.
KANTAGBA, Adamou (2018). « La Sorcellerie comme
forme de résistance dans la littérature africaine », Wiiré,
Revue de Langues, Lettres, Arts, Sciences humaines et
sociales de l’Université Norbert ZONGO, Ouagadougou,
Presses universitaires de Ouagadougou, pp.265-286.
KONE, Amadou (2013). « Ahmadou Kourouma, la révolution
africaine et ses limites », Actes du colloque Ahmadou
Kourouma, un écrivain total : Approches interculturelles de
l’œuvre d’Ahmadou Kourouma, Textes réunis par DIANDUE
Bi Kacou Parfait, pp. 332-339.
NTONFO, André (1999). «Écriture romanesque, appropriation
linguistique et identité dans la Caraïbe francophone : le cas de la
Martinique », Francophonie et identités culturelles, Karthala,
Paris, pp. 59-74.
60