Cours de Communication écrite L3
Cours de Communication écrite L3
Cours de Communication écrite L3
Licence 3
AUTEUR :
Dr ASSEKA T. François
Enseignant-chercheur
(Lettres Modernes)
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A mes étudiants.
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SOMMAIRE
Pages
CHAPITRE II : LA STYLISTIQUE…………………………………………….……7
BIBLIOGRAPHIE……………...………………………………………………..….31
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CHAPITRE I -LACOMMUNICATION INTERPERSONNELLE
DÉFINITION
A l'échelle humaine, la communication se définit comme un processus dynamique
au cours duquel un émetteur et un récepteur échangent et partagent des informations,
des idées, des opinions, des sentiments...
Communiquer se résumerait alors par l'émission, par un message, par une réception
et enfin par un feed-back ou rétro-action ; d'où la présence de quelques éléments de la
linguistique.
Message
Canal
Emetteur Code
Récepteur
Réfèrent
Feed-back
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Il est constitué par un énoncé, c'est-à-dire ce qui doit être dit ;
- le canal : c'est la voie par laquelle passe un message depuis sa production par
l'émetteur jusqu'à sa réception. Ex : le téléphone, le tambour parleur... ;
- le code : ce sont des signes langagiers utilisés par l'émetteur pour transmettre son
message. Ex : la langue française pour deux locuteurs francophones ;
- le référent : c'est le cadre choisi pour faire passer son message. Dans ce cas, l'on parle
de référent situationnel.
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3- LA FONCTION POÉTIQUE → MESSAGE
Cette fonction se traduit par l'agencement des mots, des syntaxes, des figures de
style, bref tout ce qui a trait à l'art.
Ex : La lune est drapée d'un pagne de lait → (la lune brille fortement) la Personnification.
Il est si grand que sa tête semble toucher le ciel → (hyperbole).
La ville aux mille mosquées → (la périphrase).
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CHAPITRE II : LA STYLISTIQUE
I- DÉFINITION ET OBJECTIF
La stylistique est l’étude scientifique du style (de ses procédés, de ses effets). La
stylistique est également une discipline enseignée en lettres modernes dans les
Universités.
II- ÉTUDE DE QUELQUES FIGURES DE STYLE
La litote : Elle consiste à dire peu pour exprimer beaucoup.
Ex : elle n'est pas mal → Elle est belle ou intelligente.
Va, je ne te hais point → Va, je t'adore.
La comparaison : C'est la mise en liaison des objets, des idées pour trouver une
ressemblance avec un mot de comparaison.
Ex : Cette fille est comme une rose.
Quelques mots de comparaison : comme, pareil, semblable à, aussi...que, moins…que,
plus… que, tel, ...
La métaphore : C'est une comparaison sans mot de comparaison.
Ex : Cette fille est une rose.
La catachrèse : C’est l’emploi de mot ou de métaphore pour désigner un objet pour
lequel la langue n’offre pas de terme propre.
Exemples : Le bras du fauteuil, le pied du lit.
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Ex : Comme disait Jean Paul Sartre : « L'homme doit être en situation dans le monde ».
Comme le Président Houphouët Boigny aimait à le dire : « le vrai bonheur, on ne
l'apprécie que lorsqu'on l'a perdu.»
La gradation : Elle se caractérise par la progression croissante ou décroissante dans
les termes de l’énumération.
Exemple : Dix, vingt, mille soldats apparurent → gradation ascendante
Il vole, court, marche → gradation descendante
La métonymie : C'est un procédé de langage par lequel on exprime un concept à l’aide
d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire.
Quelques formes de métonymie :
1- Le fait de prendre l'auteur pour l'ouvrage
Ex : J'ai un Césaire dans ma bibliothèque.
2- Le contenant pour le contenu
Ex : Viens boire une bonne bouteille → le contenu
Viens boire un bon verre.
3- Le fait de désigner la chose par le lieu où elle a été fabriquée
Ex : Je suis dans une japonaise → une voiture de marque japonaise.
L'anaphore : C'est une répétition d'un même terme en début de phrase ou de vers.
Ex : Il fut grand parmi les rois.
Il fut incomparable parmi les hommes.
Il fut aimé de Dieu.
La périphrase : C'est le fait d'utiliser un groupe de mots pour désigner quelque chose
qu'on aurait pu nommer directement.
Ex : La perle des lagunes → Abidjan.
Le roi de la foret → Le lion
La ville aux mille mosquées → Bondoukou
L'oxymore : C'est l'opposition de deux idées ou de deux mots qu'on juxtapose pour en
faire ressortir la différence.
Ex : Un jour noir → Un jour de deuil ou de tristesse
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C'est une fraîche brûlure → Une brûlure récente
L'ironie : Elle consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, mais de telle sorte que
l'interlocuteur comprenne ce qu'on pense réellement.
Ex : Pierre regardant passer une fille très sale s'exclame : « qu'elle est propre celle-là ! »
L'euphémisme : Elle provoque un effet d'atténuation.
Exemple : II a rendu l'âme → Le malade est mort
Le pléonasme : Répétition à l'intérieur d'une même proposition ou d'une même
expression, d'une idée qui a été déjà exprimée.
Exemple : Monter en haut→ monter
Descendre en bas → descendre
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Soutenu : Yao a blessé Vaugelas (puriste de la langue française).
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CHAPITRE IV : LE COMPLÉMENT D’OBJET
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COD
Phrase passive : Les étudiants sont accueillis par l’école.
Complément d’agent
Quand la phrase n’a pas de COD, elle ne peut être transformée en phrase passive. Il ne
faut pas confondre la voix active au passé composé et la voix passive au présent.
Exemple : Les élèves sont entrés par groupes de trois. (Transformation impossible)
Passé
compos
é
Ces notions sont enseignées par un professeur. (Phrase passive)
Présent
Exercices
Indiquez la voix et transformez-la à la voix contraire.
1. Les étudiantes avaient été accueillies par l’école.
2. On regarda le film.
3. Les amazones étaient applaudies par les sorciers
.
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CHAPITRE V: SAVOIR ACCORDER LE PARTICIPE PASSE
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1- LES MODES PERSONNELS
Dans ces modes, le verbe est conjugué aux différentes personnes. Ce sont :
- l’indicatif ;
- le conditionnel ;
- l’impératif ;
- le subjonctif.
2 - LES MODES IMPERSONNELS
Dans ces modes, le verbe n'est pas conjugué. Ce sont :
- l'infinitif
Exemple : chanter, finir, prendre, voir, aller
- le gérondif
Ex : en chantant, en finissant, en prenant, en voyant, en allant
- le participe
Il comporte deux temps ; le présent et le passé.
• le participe présent
Ex : chantant, finissant, prenant, voyant, allant
• le participe passé
Ex : chanté, fini, pris, vu, allé
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Ex : Excepté les femmes, tout le monde doit pleurer. Vu l'importance de l'ordre du jour...
2- LE PARTICIPE PASSÉ EMPLOYÉ AVEC « ÊTRE »
Il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Exemple : Cette voie est
barricadée.
Vingt filles et un garçon sont venus.
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Que de larmes j’ai vu verser !
Quelle troupe avez-vous vue jouer ?
Quelle pièce avez-vous vu jouer ?
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On définit le mot comme un son ou un groupe de sons, une lettre ou un groupe de
lettres susceptibles d’être utilisés dans les divers énoncés d’une langue.
La lexicologie
Elle est l’étude scientifique du vocabulaire, des lexiques. Elle est une partie de la
linguistique qui étudie le vocabulaire considéré dans son histoire, dans son
fonctionnement. Le vocabulaire est considéré sous le double aspect du signifiant et du
signifié. La lexicologie s’interroge par exemple sur la notion du mot, sur l’étymologie
des signes, sur les champs lexicaux et les champs sémantiques.
La sémantique
C’est la science qui étudie le sens des mots. Elle attribue donc un sens à chaque mot
et établit des relations de sens entre les différents mots. Nous lui emprunterons les
concepts de dénotation et de connotation, de monosémie et de polysémie, de synonymie
et d’antonymie, d’homonymie et de paronymie.
Monosémie / polysémie
Monosémie
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Un signe est dit monosémique lorsque, dans un contexte donné, son signifiant ne renvoie
qu’a un seul signifié. En d’autres termes, un mot est monosémique lorsqu’il admet un
seul sens.
Exemple : un ophtalmologue : médecin qui soigne les yeux
Un footballeur : celui qui pratique le football.
Polysémie
Un signe est dit polysémique lorsque, dans un contexte donné, son signifiant renvoie à
plusieurs signifiés. Autrement dit, un mot est polysémique lorsqu’il admet plusieurs
sens.
Exemple : car - conjonction de coordination
- véhicule de transport en commun
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Un champ lexical est constitué par l’ensemble des signes qui dans un contexte donné,
permettent de signifier et d’illustrer un concept, de présenter et de qualifier une chose
ou un être.
Le champ lexical, c’est l’ensemble des termes qui renvoient à une même notion.
Exemple : champ lexical d’école : professeur, enseignant, tableau, directeur, classe,
table, table-banc, craie, stylo…
Hôpital : docteur, médecin, infirmier, garçon de salle, fille de salle, lit, brancard,
seringue, anesthésie, coma, perfusion…
Guerre : tuer, attaquer, conquête, bombe, grenade, lance-rocket...
Synonymie / antonymie
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Synonymes
Des mots sont synonymes lorsqu’ils ont à peu près le même sens.
Exemple : joie = contentement, satisfaction…
Stupide = sot, idiot, bête…
Belle = mignonne, charmante, coquette, jolie, admirable, séduisante…
Antonymes
Des mots sont antonymes lorsqu’ils ont le sens contraire.
Beau ≠ laid, hideux, affreux, vilain…
Adorer ≠ détester.
Homonymie / Paronymie
Homonymie
L’homonymie est formée de l’homophonie et de l’homographie.
Homophonie : les homophones sont des homonymes qui ont la même prononciation
mais d’orthographe et de sens différents.
Exemples : vert, verre, vers, ver de terre.
Mère (génitrice), maire (élu), mer (étendue d’eau)
Fond = le plus profond de quelque chose, la glace fond ; la bougie fond (le sens de la
fusion)
Fonds = argent, trésor.
Font = ils font les affaires.
Homographie : les homographes sont des homonymes qui ont la même orthographe.
Exemple : vers (préposition simple, indiquant un lieu)
vers (découlant de la versification littéraire)
Paronyme : c’est un mot proche d’un autre par sa forme, son orthographe et sa sonorité.
Exemple : cément et ciment ; altitude et latitude ; démystifier et démythifier, conjecture
et conjoncture, collision et collusion, romanesque et romantique ; originaire, original et
originel ; crash et clash.
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CHAPITRE VII : LE FOND ET LA FORME D’UN TEXTE
Définitions :
Le fond d’un texte, c’est son sens, ce qu’il signifie, son contenu, ce qu’il véhicule
comme idée.
La forme d’un texte, ce sont les procédés d’écriture utilisés.
I-L ’identification des types de texte
Suivant les classifications, l’on identifie les types de texte suivants :
-le texte narratif : il raconte des évènements, des histoires ;
-le texte descriptif : il décrit les objets, les lieux, les personnages ;
-le texte argumentatif : il persuade, critique, convainc ;
-le texte explicatif ou didactique : il s’attèle à expliquer, à informer ;
-le texte informatif : il a pour intention de faire comprendre un phénomène, de faire
découvrir des connaissances nouvelles ;
-le texte injonctif : il donne des consignes, des conseils, des ordres ou des interdictions ;
-le texte expressif : dans le texte expressif, l’utilisation du pronom personnel je est
prédominante ainsi que les déterminants possessifs : mon, ma, mes, notre, nos…
-le texte prescriptif : c’est une suite d’actions à réaliser dans un certain ordre ( recettes,
consignes, notice explicative, mode d’emploi ) ; des schémas, des dessins, des
illustrations.
II-La différence entre le fond et la forme
1-Le fond
Le fond d’un discours ou de toute communication est le message en lui-même, le sens
que vous cherchez à délivrer. Le fond est intériorité : c’est la cause fondamentale pour
laquelle le message vaut d’exister. L’essence du fond est la raison, la finalité, la morale.
2-La forme
La forme, quant à elle, représente les divers procédés d’écriture ou de communication.
La forme est extériorité : elle permet de comprendre. Si le fond est fondamental, ce
n’est pas pour autant qu’il faut en négliger la forme qui, elle, est « sensielle ». Le fond
est différent de fonds.
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Bien communiquer se résume à l’art de bien manier le fond et la forme.
Au total, les types de texte renvoient à différents actes de communication : raconter,
renseigner, convaincre, expliquer, ordonner, faire agir. À l’intérieur d’un même
récit, l’auteur peut passer d’un type à l’autre.
I - OBJECTIFS DU RÉSUMÉ
– pouvoir restituer avec fidélité la pensée de l’auteur ;
– être capable de rendre cette pensée en substance, c'est-à-dire en allant à l’essentiel ;
– développer et consolider l’esprit de synthèse ;
– vérifier la richesse et la variété du vocabulaire ;
– donner la preuve de son aptitude à respecter un chronogramme argumentatif.
Pour atteindre ces objectifs, il existe une méthode de travail propre au résumé.
II- MÉTHODOLOGIE
- lire le texte autant de fois que nécessaire ;
- première lecture intégrale sans rien noter d’abord pour en avoir une impression
d’ensemble ;
- une deuxième lecture ensuite, plus attentive et active au cours de laquelle, crayon en
main, l’on souligne les termes et les passages importants, les articulations logiques ;
- une troisième lecture doit normalement permettre de dégager l’idée maîtresse du texte
dont le développement est fait par des paragraphes du texte ;
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- les notes ainsi prises, soit sur une feuille de l’épreuve, soit sur une feuille de papier
libre et qui sont des sélections de la substance de la préoccupation de l’auteur de chaque
paragraphe, sont celles qui devront servir pour la rédaction finale.
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En ce qui concerne la forme du texte, en particulier les personnes grammaticales, il
convient de garder la forme indirecte si le texte est à la 3 ème personne, de conserver la
1ère personne si le texte est à cette forme.
I - LE COMPTE RENDU
Un compte rendu sert de manière générale à donner une image exacte et succincte
d'un événement, d'une situation, d'une négociation, d'un document.
Le C.R. est un document descriptif et non interprétatif. Le rédacteur du C.R. n'a pas à
juger ni à proposer des solutions ; il n'est qu'un simple témoin qui raconte en résumant.
Il existe plusieurs sortes de C.R. Les plus fréquents sont : Le C.R. d'activité ; le C.R.
d'événement et le C.R. de réunion.
2 - LE C.R. D'ÉVÉNEMENT
Il est toujours chronologique. C'est généralement un témoignage écrit sur un
accident, soit la relation d'un litige, la description d'un incident de fonction dans le
service ...
Le C.R. d'accident notamment est propre à une catégorie professionnelle (policier,
gendarme ...) dont le rôle consiste à rendre compte d'une catastrophe.
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Le C.R. est donc un récit qui demande un effort de précision et de clarté dans le
déroulement chronologique des faits, à l'intérieur desquels l’on doit distinguer l'essentiel
de l'accessoire.
3- LE C.R. DE RÉUNION
Le C.R. de réunion est une catégorie importante. Il existe deux catégories de C.R.
de réunions :
- Le C.R. analytique
Dans ce type de compte rendu, l'on retient de la réunion l'essentiel, en dehors de
l'introduction, le texte est rédigé au présent de l'indicatif au discours indirect. Ces C.R.
sont dits analytiques dans la mesure où en restant objectifs et non interprétatifs, ils
s'éloignent du mot à mot du discours direct et sépare l'essentiel de l'accessoire.
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2- LA COMPOSITION DU P.V.
• L'en- tête :
- le nom de la collectivité,
- le titre de la réunion,
- la date, l'heure et le lieu,
- la liste des participants, les noms et les titres et l'émargement.
• L'ordre du jour
Il doit respecter l'ordre d'importance des questions à débattre.
• Le développement
Il présente la chronologie des faits et des décisions arrêtées.
3- LE STYLE
II doit être simple, concis, sincère, précis ; une narration impartiale, véridique et
objective.
III- LE RAPPORT
Moyen de communication essentiel, le rapport est un texte rédigé, dactylographié
ou saisi à l'ordinateur, destiné à renseigner sur un problème donné, un destinataire d'un
niveau hiérarchique supérieur afin de lui permettre de mieux gérer l'entreprise. Le
rapport est un document important de la vie administrative : la plupart des actes et des
interventions de l'administration prennent appui ou se terminent par des rapports.
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une étude approfondie de la question traitée. L'exposé devra montrer la parfaite
connaissance du sujet.
- Le rapport d'inspection
C'est un rapport établi par un supérieur ou un agent d'un corps d'inspection
lorsqu'il a effectué une tournée de contrôle dans les services ou auprès d'agents
subordonnés.
- Le rapport de mission
Bien que différent au fond, il est de forme voisine. Il s'agit d'une mission précise
et située dans le temps : les faits relevés doivent être correctement exposés. L'activité de
l'agent ou le fonctionnement du service doivent être appréciés au regard des normes
légales et réglementaires et des résultats atteints dans l'accomplissement de la mission
du service. Tous les aspects (financiers, sociaux.) en rapport avec cette activité doivent
signaler les aspects positifs mais développeront davantage les aspects négatifs.
- Le rapport disciplinaire
C'est le rapport que le supérieur adresse à une autorité hiérarchique plus élevée
pour signaler le mauvais comportement d'un de ses agents et demander une sanction ; il
exposera clairement et chronologiquement les faits reprochés et suggérera la sanction.
II sera rédigé sobrement et sans excès dans l'expression. Les faits qui justifient la
demande de sanction doivent être présentés objectivement.
2- TON ET STYLE DU BON RAPPORT
Un bon rapport doit toujours être présenté comme une réflexion rationnelle et
objective. Il doit éviter des interventions directes, présenter un plan clair où apparaissent
de façon précise l'introduction, la situation, l'argumentation, les résultats et les
conclusions ; ce qui sous-entend un ton impersonnel. Il doit présenter un style à toute
épreuve qui dénote un esprit de concision, la rigueur dans le raisonnement et la solidité
technique.
N.B : II n'y a pas de formule de politesse dans le rapport.
IV- LA LETTRE DE MOTIVATION
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La lettre de motivation est une lettre adressée à une entreprise dans le cadre de la
recherche d’un emploi. Son importance réside en ceci qu’elle établit le premier contact
entre le postulant et le futur employeur. Elle accompagne le CV puis a pour objectif de
retenir l’attention afin d’obtenir un entretien puis un emploi.
1- PRÉSENTATION ET DISPOSITION DE LA LETTRE.
Il n’y a pas de présentation normalisée, mais la lettre de motivation, quelle qu’en soit la
nature, doit être manuscrite ; car elle pourrait faire l’objet d’une analyse graphologique.
Elle obéit, toutefois, aux conventions de présentation propres aux lettres officielles. Elle
peut être disposée de la manière suivante :
1-1) L’en-tête
Il comprend les renseignements suivants :
- identité du candidat (en haut à gauche) : nom, prénoms, qualification, adresse ;
- lieu et date d’émission de la lettre, les deux séparés d’une virgule, à l’extrême droite ;
- qualité ou fonction du destinataire (en haut à droite mais en dessous de la date) ;
- objet (en dessous de l’identité).
Exemple : « Réponse à votre annonce du … » ; « Candidature au poste de… »
1-2) La formule d’appellation ou d’attaque (en dessous de l’objet) ;
1-3) Le corps de la lettre (au centre)
Il comprend : une introduction, un développement et une conclusion. Il a pour objectif
d’amener le destinataire à accueillir, bon gré mal gré, la requête et à lui accorder une
suite favorable.
1-4) La formule de politesse
Elle dépend de la qualité du destinataire et doit être séparée du corps de la lettre par un
blanc moins important que celui du haut.
1-5) La signature (à l’extrême droite, tout à fait au bas de la page).
Elle peut être précédée de la mention « L’intéressé ».
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V- LE CURRICULUM VITAE (C .V.)
Le curriculurn vitae (C.V.) littéralement la « carrière de la vie », est une sorte
d'autobiographie résumée. Le C.V. est le premier jalon entre vous et le monde du travail.
2- LE CONTENU
Il doit être complet mais limité aux renseignements strictement nécessaires. Il
comprend généralement les rubriques suivantes :
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2-3) EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
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BIBLIOGRAPHIE
BARIL (Denis). - Techniques de l’expression écrite et orale (Paris, Ed. Sirey,1992,
190p.).
MOYSON (Roger). – Gérer son temps et son stress. Pour un nouvel humanisme
(Bruxelles, De Boeck et Larcier, 2e édition 2004).
N’DA (Paul). - Méthodologie de la recherche, de la problématique à la discussion des
résultats (Abidjan, P.U.C.I., 2000, 131p.).
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