Droit de La CEDH
Droit de La CEDH
Droit de La CEDH
DROITS DE L’HOMME
INTRODUCTION
Un système à l’influence dans les différentes branches du droit
Influence de la CEDH dans les différentes branches :
du rôle du juge
des procédures
Il y a un fond commun en matière de liberté, une avancée dans la garantie des droits en Europe interprétation
de la cour de Strasbourg (46 états conseil de l’Europe) ≠ Europe communautaire. Condamnation :
incompatibilité du droit interne aux standards de la CEDH.
Lenteur de la justice (France Italie Suisse Autriche), controverse de l’Euthanasie, condition pénitentiaire
(surpopulation de détenus en France ?), lutte contre le terrorisme international (moyens autorisés ?).
Un système original qui tient à son efficacité
Efficacité suffisante qui fait la différence avec les autres conventions des droits de l’homme.
pouvoir de sanction des états membres à la requête d’un citoyen ou étranger présent dans le pays en raison d’une
mesure incompatible avec la CEDH
seule possibilité de saisine par les individus : juridictions internationales classiques seulement par états ou
organisations internationales
système issu du traité de l’Europe du 5 mai 1949 avec 15 états
Recherche d’un dénominateur commun aux pays, standard minimum de protection ,assurance aux individus
d’un minimum de respect. Système qui a pu limiter la souveraineté des états. On est parvenu à une protection
transnationale.
La mondialisation du discours des droits de l’homme
Etendue même aux dictatures (Chine 1970 idéologie difficile, son développement dépendait de son ouverture et
elle a fait des concessions). XXème siècle a transcrit les droits à l’échelle internationale :
La Déclaration internationale des droits de l’homme du 10 décembre 1948 complétée par le pacte international
sur les droit civils et de 1966 et sur les droits économiques sociaux et culturels entrés en vigueur dans les
années 1970. Traduction d’un progrès, collectivisation des droits de l’homme (reconnaissance des états de la
dimension sociale). C’est un mécanisme Onusien sans sanctions.
Tentatives de mécanismes régionaux : en Amérique latine la charte de l’organisation des états américains (OEA)
le 30 avril 1958 à Bogota. Le préambule affirme les droits fondamentaux de la personne humaine.
22 novembre 1969 : convention américaine relative aux droits de l’homme. Entrée en vigueur en 1978. La cour
ne peut être saisie que par la commission interaméricaine des droits de l’homme ou par un état membre pas de
particulier !
La charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1963 s’intéresse aux droits des peuples > droits des
individuels. C’est une charte des droits et des devoirs de l’homme qui doit s’épanouir par le groupe.
(Déclaration islamique universelle des droits de l’homme de 1979 reliée à une conception religieuse
différence musulmans ou non ! Crime d’apostat).
À l’origine en 1950 il y avait le recours étatique qui permettait à un état membre d’attaquer un état membre et le
recours individuel. La France a ratifié la convention en 1974 mais n’a ratifié le recours individuel en 1981. C’est
ce qui a lancé véritablement le système : pas de condition de nationalité mais filtrage de recours (abusifs,
accords amiables) ≈ 900 arrêts / an !
§2 – La recherche de l’équilibre.
Le droit conventionnel est de nature internationale, il faut adapter son droit interne aux exigence Européennes.
§1 – Le dispositif originel.
C’est le protocole 11 entré en vigueur en novembre 1998 a modifié ce dispositif. L’essentiel de la JP a été adopté
sous son empire.
Plusieurs institutions : la commission européenne des droits de l’homme, le comité des ministres et la cour elle
même.
A) LA COMMISSION EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME ET LA RECEVABILITÉ DES
REQUETES.
Organe para juridictionnel avec autant de membres que d’états élus pour 6 ans par le comité des ministères.
filtrage de la recevabilité
rapport après échec des confrontations des parties lorsqu’il y a un conflit
La commission à la fin de ce rapport argumenté devait faire un choix stratégique mais pas trancher l’affaire.
règlement politique de l’affaire c'est à dire que l’affaire allait être aiguillée vers le comité des ministres (2/3 des
cas)
règlement juridictionnel c'est à dire devant la cour européenne elle même
La réforme devient inévitable, la première avec le protocole numéro 8 on avait créé des chambres pour traiter
des requêtes sans difficultés. Il y avait également un chambre pour rejet rapide de requêtes irrecevables. Le
protocole ne suffisait pas ,le numéro 11 a tenté d’y remédier.
§2 – Le dispositif réformé.
Le protocole numéro 11 substitue une cour unique et permanente. Le comité des ministres reste pour surveiller
la bonne application des décisions de la cour mais il n’y aura plus l’élément d’aiguillage de l’ancienne
commission. Le dispositif devient intégralement juridictionnel. Tout nouvel adhérent devra accepter l’ensemble
du dispositif, il n’y a plus les marges de manœuvres au niveau du recours individuel ou de la compétence.
Avant il fallait 5 ans pour les requêtes soient réglées.
accès direct à la cour des requérants, plus d’intermédiaire
meilleurs lisibilité du dispositif
mais perte de la double garantie de l’ancien système qui permettait qu’une requête soit examinée par la
commission puis la cour ou le comité des ministres
règlement amiables moins possibles
Gain en efficacité car le comité des ministres était , il n’y avait pas toujours d’indépendance.
Le système a gagné en rapidité mais il aurait pu gagner plus de rapidité que cela. L’adhésion de nouveaux états
(37 à 46) et l’accroissement du nombre des requêtes ( en 2003, 40 000 requêtes), un nouvel engorgement se fait
il y a à nouveau une voie de réforme. Le protocole numéro 14 non encore ratifié par tous les états ; en 2004 il
prévoit un juge unique pour renforce le filtrages des requêtes. On veut confier à un comité de 3 juges, pour juger
au fond les affaires répétitives.
Pour l’organisation collégiale : Elaboration d’un règlement intérieur et procédure propre. Autorise la publication
des opinions dissidentes.
2 – Structure.
Importance de la présidence de la cour
Elu pour 3ans renouvelables par l’assemblée plénière de la cour. Dirige l’ensemble des travaux de la cour. Il a
plusieurs moyens d’influencer le travail de la cour parce que c’est lui qui la convoque en assemblée plénière, fait
le calendrier de session, préside la grande chambre. En cas d’égalité des voix, en cas de partage, sa voix est
prépondérante.
Importance du service du greffe
La cou définie le travail du service. Greffier en chef élu pour 5 ans. Il y a des conseillers appelés les
référendaires. Pas seulement service administratif travaille an collaboration avec le président. Il y a un travail
substantiel. La cour est organisée en diverses formations.
L’assemblée plénière.
Formation la plus solennelle chargée d’élire e président, adopter règlement. Elle procède à la réalisation des
sections. Les juges sont répartis en différentes sections pour 3 ans.
Il y a 4 sections principales. Elles sont composées de manière à respecter un équilibre géographique.
Structures au niveau des formations contentieuses : les comité, les chambres et la grande chambre. Article 27 de
la CEDH définie la structure des formations contentieuses.
Les comités sont constitués pour une année au sein d’une même section. ON prend 3 juges de la même section
pour faire un comité. Le comité a pour mission le filtrage des requêtes individuelles. Ils peuvent par décisions
motivées à l’unanimité déclarer l’affaire irrecevable. Problème ils sont engorgés. Avec la réforme du protocole
14 si on instituait un juge unique pour filtrer les affaires ce comité avait pour compétence de rendre les
décisions au fond qui aujourd’hui sont rendues par 7 juges.
Les chambres : formation ordinaires de jugement. Pour le jugement d’une affaire la chambre comprend le
président de section qui va hériter de l’affaire du juge qui vient de l’état concerné qui permettre d’éclaircir les
autre juges sur les enjeux que représentent l’affaire en droit national.
5 autres juges désignés par le président de section. Ces chambres qui doivent statuer au fond peuvent néanmoins
reprendre la question de recevabilité car l’état peut contester la compétence de la cour. La chambre peut
contredire le comité. Avant de se prononcer au fond, la chambre peut essayer de favoriser un règlement à
l’amiable. Les chambres s’arrêteraient là, il n’y avait pas de jugement.
Cette décision, dans le protocole 11, n’est plus définitive. Dans ce nouveau système il y a la grande chambre de
17 juges.
La grande chambre : instance supérieure de jugement. Compétence pour réexaminer à titre exceptionnel,
(réforme a pour but de réduire les délais) pour que la réforme fonctionne il faut que la grande chambre puisse
contrôler sa saisine.
président de la cour lieu où se fixe la JP de la CEDH influence sur le président JP
président des 4 sections
2 vices présidents de la cour
le juge qui aura été élu au titre de l’état concerné
les 9 autres juges seraient désignés pour chaque affaire par l’assemblée plénière sur proposition du président de
la cour marge de manœuvre pour le président.
La décision rendue doit amener à vérifier le respect des droits et libertés de la matière. A ce niveau la grande
chambre peut amener les parties à une règlement à l’amiable.
Les DROITS CONDITIONNELS : principe d’équilibre avec les droits internes, compromis à faire donc marge
d’appréciation des pouvoirs publics et des juges : dérogations, restrictions, extensions,…
GOLDER / RUNI 1975 : la cour dit “ le droit à la sûreté, au juge et au procès équitable sont des éléments
fondamentaux de la société démocratique ”.
1976 “ la liberté d’expression est un des droits fondamentaux essentiels de la société démocratique ”.
1976 “ la liberté de choix des parents pour l’éducation de leurs enfants est essentielle à la préservation d’une
société démocratique ”.
2 mars 1987 Mathieu – MOHIN : le droit à des élections libres corollaires du pluralisme est essentiel au
fonctionnement d’un régime démocratique.
KOKKINAKIS liberté de religion est une des assises de la liberté démocratique.
La reconnaissance de l’identité d’un groupe, de sa langue,… sont des droits de groupes. Ainsi les droits de
minorités sont peu reconnus pas la CEDH notion pas totalement absente Article 14 : interdiction des
discrimination “ la jouissance des droits et libertés reconnues doit être assurée sans distinction aucune fondée
notamment sur l’appartenance à une minorité nationale ”.
BUCKLEY VS RUNI : Tsiganes vivaient en Caravanes au RUNI devaient quitter le terrain parce qu’il y avait
une nouvelle réglementation d’urbanisme au nom du droit au respect de conditions de vie traditionnel
déboutés réticence de la cour.
§1 – Le bannissement de la torture.
Agissement qui consiste à infliger à un individu avec uni intention délibérée de graves et cruelles souffrances.
Dans certaines circonstances, la cour va renverser la charge de la preuve (personne arrêtée, détenue). C’est aux
autorités de prouver la torture et non pas à la victime. Le 28 juillet 1919 SELMOUNI CONTRE France dans le
cadre d’une garde à vue, de multiples atteintes ont été subies à l’encontre de SELMOUNI. Ces actes étaient ils
de la torture ? la cour va s’appuyer sur les éléments du dossier médical et elle va considérer d’abord qu’il y a
une vraie présomption de causalité. Puis elle va sire qu’à partir du moment où les agissements vont revêtir une
certaine gravité ils pourront être qualifiés d’actes de torture. La cour va dire au début qu’au minimum il y a des
actes inhumaines dégradants. Elle dit que la torture va être évolutive. Elle va prendre,appui sur la convention
des nations unies sur la torture.
- intention délibérée de porter atteinte
- but poursuivi
- occasionne des souffrances aigues
Depuis cet arrêt c’est la combinaison des ces 3 élément qui va permettre de dire qu’il y a torture. Lorsque un de
ces actes manque, il n’y a pas de torture mais des actes humains et dégradants.
B) L’EXTENSION.
Extension de la notion de mauvais traitement aux cas de disparition d’une personne. La cour a considéré que “ la
disparition d’une personne était un traitement inhumain et dégradant infligé aux parents ”. au delà, les proches
parents subissaient un traitement inhumain et dégradant ”.
“ l’état en laissant faire, a infligé un traitement inhumain et dégradant aux proches de la victime ” KURT
CONTRE TURQUIE 1998.
La cour a considéré que “ l’incendie volontaire de maisons d’habitations dans les villages Kurdes et par les
forces de police turques constituaient un traitement inhumain ou dégradant ”.
Cas de punition corporelles dans certaines écoles constituent un traitement inhumain et dégradant. La cour n’a
pas admis toutes les requêtes mais elle l’a admis lorsqu’il y avait une volonté d’humilier l’élève devant ses
camardes. Affaire du 25 février 1982 “ CAMPELL CONTRE RUNI ” comme un traitement dégradant.
Les législations britanniques relatives à l’immigration et qui prévoyaient des traitements différents selon
l’origine de ses étrangers sont des traitements dégradants.
Contentieux pénitentiaire aussi étaient obligés d’extension : le 26 octobre 200 “ KUDLA CONTRE Pologne ”
va faire un recours devant la cour en vertu de l’article 3 : l’article 3 garantie le droit de tout prisonnier d’être
détenu dans des conditions compatibles avec le respect de la dignité humaine. La cour va dire qu’il pèse sur les
autorités pénitentiaires une obligation positive d’assurer des traitements qui vont aider le détenu à s’en sortir. Le
maintient en détention d’un prisonnier mauvais été de santé constitue un traitement inhumain ou dégradant. Le 7
janvier 2001 PAPON CONTRE France e maintient en détention prolongé d’une personne âgée et malade est
susceptible de constituer un traitement inhumaine et dégradant. Mais le détenu ne présente pas une situation
d’un niveau de gravité suffisant pour entrer dans le champ d’application de l’article 3.
Extension liée à la peine de mort : SOERING CONTRE RUNI 7 juillet 1989 : ressortissant Allemand
condamnée pour un crime commis aux USA, il est arrêté au RUNI puis emprisonné. Il risque onc la peine de
mort. Pour éviter son extradition, ses avocats vont utiliser l’article 3 de la CEDH, pour dire que s’il l’envoie aux
USA, il va être condamné à la peine de mort mais va attendre 5, 10 ou 15 ans en prison, en attendant son
exécution et cela constitue un traitement inhumain et dégradant. La cour va accepter.
§2 – Les garanties.
Interdiction de prononcer des mesures d'expulsion donc un étranger ne peut être expulsé que si la décision a été
prise conformément à la loi sur une base individuelle. faut que chaque étranger soit à meme de pouvoir disctuer
des motifs de cette expulsion. Donc possibilité d'un recours devant une juridiction nationale. interdiction faite à
l'état de le renvoeyr dans un pays dans lequel il y a un risque pour lui immédiatement.
Les juges Européens contrôlent la régularité de la privation de liberté et vérifie qu'il n'y ait pas de disproportion.
Décision WINTERWERP CONTRE PAYS BAS 24 octobre 1979 la cour va définir des bases d'un contrôle
concret de cette privation. Elle va définir certaines exigences de régulation. Elle va considérer la notion
d'urgence.
Elle va aussi considérer qu'on peut la justifier aux moyens d'expertises médicales. Elle va admettre que les
autorités nationales ont un pouvoir discrétionnaire notamment pour apprécier les preuves médicales. La cour va
ensuite apprécier la solidité des preuves. Ici elle va dire à défaut d'urgences, que les preuves étaient suffisantes
pour ne pas douter de la décision d'internement.
Arrêt VARBANOV contre BULGARIE du 5 octobre 2000 : elle aura la possibilité d'affirmer qu'une opinion
médicale justifiant la privation de liberté due à un problème mental doit être fondée sur des preuves actualisées.
Il ne faut pas s'arrêter à des événements passés.
Affaire BROGAN CONTRE ROYAUME UNI du 29 novembre 1988 : il s'agissait de plusieurs individus arrêtés
et interrogés pendant plus de 4 jours parce qu'il existait des motifs de les soupçonner d'avoir commis des
attentats en Irlande du Nord. La cour a dit qu'un tel délai était contraire en l'absence d'urgence manifeste aux
exigence conventionnelles.
La cour a considéré dès 1878 : KLASS contre Allemagne que pour être régulières les opérations d'écoutes
téléphoniques devaient être demandées pour un avocat pour des besoins judiciaires et après examen complet de
chaque cas.
Arrêt KRUSLIN contre France de 1990 loi sur les écoutes téléphoniques ne prévoyait pas la nécessité d'un juge
pour chaque écoute. Elle a été jugée incompatible avec la convention. le législateur Français en 1991 a donc
modifié sa législation pour mieux satisfaire aux exigences prévues par la cour.
Affaire CAMPBELL de 1992 elle a considéré que le contrôle par les autorités pénitentiaires britanniques du
contenu de la correspondance entre un détenu et son avocat, constituait une ingérence disproportionnée.
Il y a eu beaucoup d'affaires portant sur la question des fichiers. La cour a été amenée à se prononcer la première
fois en 1987 : LANDER contre Suède elle a jugé que le fait de consigner dans un registre précis de la police des
informations sur la vie privée d'un individu pouvait être constitutif d'une atteinte à l'article 8. Puis la cour va
admettre que si la convention d'un tel fichier est justifiée il ne portera pas atteinte.
Affaire Z contre Finlande du 5 février 1997 elle a dit que "quelque soit la justification de ces fichiers médicaux,
la communication de dossiers médicaux nominatifs à des tiers constituait une ingérence disproportionné dans la
vie privée des individus".
Affaire ROTAROU de 2000 la communication de fichiers de nature publicitaire touche quand même à la vie
privée et donc pouvait constituer une violation de ce droit s'ils étaient divulgués.
Arrêt GOODWIN contre ROYAUME UNI du 11 juillet 2002 : obligation des états de reconnaître juridiquement
l'identité transsexuelle au nom de la liberté et de la dignité de la personne.
Affaire JOHNSTONE du 18 décembre 1986 Il voulait divorcer et se remarier mais le divorce n'était pas reconnu
par l'Irlande. la cour a estimé que ce corollaire du mariage n'était pas de sa compétence. Elle l'avait refusé mais
admis l'enfant né d'une relation adultère.
En 1992 AA contre Pays Bas qu'une famille pouvait exister entre un étranger polygame et tous ses enfants.
Décision KEEGAN 1994 : il existait une vie familiale entre un père et son enfant dont les relations s'étaient
limitées à une visite de ce dernier à la maternité.
Affaire MARCKX avait aussi un autre intérêt. La cour considérait toutes les séries de conséquences. D'abord la
filiation mais aussi le principe d'égalité entre les enfants.
En matière patrimoniale l'unité familiale suppose son déroulement normal donc ça concerne le droit à des
successions, à des obligations alimentaires.
- On pouvait déduire le droit d'accéder à des informations concernant sa prime enfance et donc de
connaître ses origines.
- droit au nom familial (identification personnelle et rattachement à une famille)
- 9 décembre 1994 LOPEZ OSTRA droit à vivre dans un environnement sain
Affaire CHAPMAN 18 janvier 2001 la cour a jugé que l'on pouvait déduire du droit de la vie privée familiale le
droit des membres d'une minorité à voir respecter leur mode de vie traditionnel.
le contentieux d'expulsion des étrangers est très actuel, très délicat. les juges sont partagés. Affaire BELDJOUDI
contre France 26 mars 1992 : il s'agit d'un étranger d'origine algérienne né en France qui avait toujours vécu et
été marié à une française. il n'avait pas la nationalité Française du à son lourd vécu. Il était menacé d'expulsion.
ils n'avaient pas d'enfants mais étaient mariés depuis 20 ans. malgré les longues périodes de détention, leur
mariage avait duré et ils évoquaient le maintien de leur relation.
La cour va condamner la France en évoquant qu'il y a eu une rupture non justifiée de l'unité familiale.
L'éloignement du territoire d'un étranger est légitime sauf si le maintien des intéressés sur le territoire est le
seul moyen de préserver l'unité de la vie familiale.
La cour considère que l'épouse est française donc n'a aucune attache avec l'origine algérienne et qu'elle ne
pourrait pas poursuivre une vie familiale normale dans le pays où ils auraient du être expulsée.
La jurisprudence européenne a prévu certaines éléments permettant de traiter cette question d'éloignement :
- dans le cas de violence sexuelles ou de trafics de stupéfiants elle verrait des motifs très fort
- dans le cas de récidives sur les mêmes infractions
A) CONTENU
B) LIMITES
§2 – La liberté d’expression.
A) CONTENU
B) LIMITES
§1 – Étendue.
§2 – Limites.
A) LA NOTION DE SURETE.
§2 – Le principe de légalité des délits et des peines et la non rétroactivité de la loi pénale.
A) DÉFINITION.
B) PORTÉE.
§1 – Le champs d’application.
A) LA “ MATIÈRE CIVILE ”.
B) LA MATIÈRE “ PÉNALE ”.
§2 – Le droit au juge.
A) LE PRINCIPE.
1 - La présomption d'innocence.