Droit de L'union Européenne
Droit de L'union Européenne
Droit de L'union Européenne
L’UE ne se réalise que par le droit et une cour de justice mais pas de force de police. Elle
dépend de la force que les états membres donnent à son droit. La primauté du droit
communautaire et son caractère direct dans l’ordre juridique. L’ordre juridique
communautaire assure le respect des PGD qui sont communs à l’ensemble des ordres
juridiques. Arrêt les verts du 23 avril 1986 : la communauté européenne est une communauté
de droit car ni ses états ni ses institutions n’échappent au contrôle des actes à la charte du
traité. Le traité de Rome a établi système juridique complet.
Ce contexte permet de comprendre la position de la France géo . Dans cette période elle
souhaite de pouvoir s’appuyer sur une alliance avec l’URSS. Mais avec le rideau de fer elle
ne peut plus le faire : elle n’a pas le choix et s’allie avec les USA et la GB. Elle perd toute
marche d’initiative.
Création de l’OCDE gère des transferts de fonds des USA vers l’Europe.
Dans les années 1948 et 49 il y a des crises, des grèves et les élections ne 51 qui ne
déboucheront sur aucune majorité stable. La France reprend par la déclaration Schuman
l’initiative en proposant de fonder à l’Allemagne et l’Italie une communauté Européenne
(CECA). Et le traité de Bruxelles en 1949 alliance militaire de la Belgique la France et
l’Allemagne.
Le 9 mai 1950 déclaration de Robert Schuman : date fondatrice de l’UE. La France n’a plus
de marge d’initiative et de se dissocier de la GB ni de s’allier à l’URSS. La France est en
crise économique.
La déclaration Schuman est un moyen de retrouver son initiative Européenne. Elle s’adresse à
l’Allemagne pour la 1ère fois pour lui proposer de créer une communauté à vocation
comme 1ère étape du fédération Européenne.
Déclaration qui fait suite à un conseil des ministres, les ministres n’étaient pas au courant de
son initiative. Le conseil des ministres accepte la déclaration. Le chancelier Aden auer avait
été averti la veille.
Mise en commun du charbon et de l’acier désir de fin de guerre car le charbon et l’acier
sont des matières importantes en temps de guerre. Proposition forte qui passe par une sorte de
coup d’éclat. C’est un projet présenté comme une action sur « un point limité mais décisif ».
Robert Schuman s’est attaché à expliquer pourquoi en conférence de presse.
C’est une perspective plus qu’économique malgré la crise de l’acier et du charbon. Il veut
le maintient des relations pacifiques Européennes puisqu’on a vu que l’Europe pouvait
déclencher une guerre : « il faut une Europe organisée et vivante » pour garantir la paix.
« L’Europe ne se fera pas d’un coup ni dans des réalisations d’ensemble mais elle se fera par
des réalisations concrètes ».
Ce n’est qu’une première étape. Création d’une Europe par un mécanisme de débordement,
chaque étape sera suivie d’une autre (charbon acier énergie,…). Approche fonctionnelle
plutôt que structurelle. Chaque avancée vient s’imposer d’elle même.
Le plan Schuman est la proposition d’une méthode pour la construction Européenne c'est à
dire une organisation internationale qui ne soit pas de coopération mais avec un pouvoir de
décision remis à une haute autorité qui imposera ses décisions aux états. Il y aura une cour de
justice pour contrôler la légalité des actes de la haute autorité.
Bien que la déclaration s’adresse à l’Allemagne les autres pays pouvait rejoindre
l’organisation : l’Europe des 6 Italie, Bénélux, Allemagne, France
Le traité de Paris du 18 avril 1951 institue la CECA il entre en vigueur le 5 juillet 1952 pour
50 ans jusqu’à ce qu’il arrive à expiration. Le préambule indique seulement les finalités du
traité mais pas le charbon et l’acier : volonté de fonder les 1ères assises d’une communauté +
large et + profonde des peuples.
La déclaration Schuman écrite par Jean Monnet. Un groupe de personnes prend l’initiative de
faire aboutir leurs projets sans se soucier des procédures démocratiques.
3 communautés qui ont leurs propres institutions : commissions, parlements, conseils des
ministres. Il va y avoir le rassemblement de ces institutions. Il y a des transferts de
compétence et de souveraineté vers la commission Européenne : institution supranationale. À
partir de 1958 on a 3 communautés gérées par un cadre institutionnel commun qui repose sur
une commission, un conseil des ministres et un parlement.
C’est une relance économique qui reprend les chose sur un autre plan que l’échec de la
CED, bien que ce soit un but pour l’avenir. Le marché commun implique des transferts de
compétences.
- une zone de libre échange
- un espace économique qui supprime les droits de douane
- la libre circulation de certains services et professionnels : avocats peuvent plaider et
s’installer en Allemagne par exemple
- une union douanière : les membres se mettent d’accord pour que les tarifs douaniers
de la zone soit communs l’égard des pays tiers
- une commerciale commune : négociation du commerce international de la zone
du marché commun
Il faut donner les compétences législatives pour permettre le marché commun. Le marché
commun implique des institutions communes qui permettent la mise en œuvre des transferts
de compétences. On rentre dans un mécanisme d’intégration . Il faut reconnaître des droits
aux particuliers, les entreprises, les salariés qui peuvent revendiquer le marché commun
devant les juridictions. Dans un marché commun ces règles sont intégrées dans les ordres
juridiques nationaux : intégration normative. Le marché commun économique a été positif en
termes de progrès économique : productions de richesses, compétitivité des états,…
Ce succès : Royaume Uni en 1973, Grèce à la suite de la chute de dictature, Espagne,
Portugal. En 1980 l’Europe des 12.
Le Royaume Uni bien qu’ayant rejoint l’union est réticent. En 1956, ne veut pas rejoindre les
6 pays membres et a tout fait pour que le marché commun ne se créé pas en proposant avec le
soutient de l'Irlande, la Suisse, la Suède, le Danemark, la création d’un espace de zone de
libre échange à 15 sans perte de souveraineté. Il y a eu une rupture géopolitique avec les
membres fondateurs du marché commun. Elle créé donc l’AEE l’Association Européenne de
libre Échange. Dès le 9 août 1961 il dépose sa candidature à l’intégration du marché
commun. Ses réticences existent toujours et se manifestent lors des négociations. Pour le
royaume uni c’est d’abord une zone de libre échange commun.
L’union européenne est l’ensemble d’états démocratiques.
Une partie du programme du marché Européen s’est réalisée plus rapidement que prévu mais
retard dans l’adoption de législations communautaires par exemple. On signe un traité en
1986 l’acte unique Européen : renforce le rôle du parlement européen, développe les cas où le
conseil devait voter à la majorité qualifiée au lieu de l’unanimité, les compétences dans le
domaine de l’environnement.
Dans ce contexte là que va devenir le projet de l’UE. Intervient l’accord entre François
Mitterrand et le chancelier Kol demandent en avril 1990 au moment de la réunification que
les pays de l’Europe des 12 convoquent à une conférence intergouvernementale pour discuter
du passage à l’UE politique : qui serait chargée de rendre les institutions plus efficaces, de
développer une étrangère et de défense commune. En 1990 accepté par le conseil
européen, la réunion débouche en février sur le traité de Maastricht. Le terme d’union figure
dans le préambule des traités précédents et autres : on entend sans doute union mais en lui
même il n’a pas de connotation particulière. On entend une globalisation des états (relations
économiques, de concurrence, libre circulation de marchandises et de services, sociale,
de l’environnement), politisation du processus et l’intégration d’une étrangère commune
avec une de défense commune. C’est une transformation des équilibres institutionnels.
L’UE n’est pas une fédération c’est un traité international. On la distingue les états unis qui
était voulue par le peuple « nous le peuple dans le but d’établir une union… ».
Il y a un problème quant au vote, l’unanimité est exigée pour une quarantaine de questions. Il
faut donc dans une Europe à 27 accepter de généraliser le vote à la majorité qualifiée : perte
de souveraineté avec la perte du veto. Ce traité a permis les élargissements. Cependant les
réformes ne sont pas allées assez loin. Le traité de Nice est adopté en décembre 2000 et les
états décident qu’ils se réuniront dans une nouvelle conférence intergouvernementale pour
rendre les institutions plus efficaces et démocratiques.
L’adhésion de ces nouveaux états à l’époque n’était pas forcément une solution évidente en
particulier pour la France. L’UE avait besoin de ce développement. Les progrès à Nice étaient
insuffisants, il fallait élargir et réformer les institutions pour qu’elles soient plus
démocratiques. C’est ce progrès qui va aboutir au traité constitutionnel. Les états ont décidé,
en 2001, de convoquer préalablement, une convention composée essentiellement de
parlementaires pour discuter d’un progrès de traité pour l’Europe. Avant, de convoquer, une
conférence intergouvernementale pour le préparer. Cette convention va être présidée par
VGE, convention qui va durer de 2002 à juin 2003.
Très vite, la convention s’est orientée vers la rédaction d’un traité appelée traité
constitutionnel et qui va s’appeler ensuite traité établissant une constitution pour l’Europe.
Cette convention a pu se mettre d’accord sans vote et ce projet a été repris par la conférence
intergouvernementale qui a signé ce traité en octobre 2004. Puis ce traité a pris le bon de
traité établissant une constitution pour l’Europe. Ce traité se présente comme une refondation
de l’union. Il abroge les traités d’avant et les remplace par un seul traité. Il se représente
comme un réaménagement et comme une reclarification des choses. Il rend plus efficace les
institutions. Ce traité associait à la construction de l’Europe , les peuples de l’UE. « L’union
comme une fédération de l’Europe souveraine ».
Le traité insiste beaucoup sur le fait que l’union respecte la diversité des états. L’article 5 du
traité : « l’union respecte l’identité nationale des états membres, identité inhérente à leur
structure ». Donc volonté de na pas méconnaître les conventions nationales. « l’union est
ouverte à tous les états européens qui respectent ses valeurs ».
Le traité renforce les institutions en les rendant plus démocratiques. Ce traité n’apportait pas
de compétence nouvelle à l’union. Ce texte comportait 4 parties : le 1ère n’avait pas de nom,
elle était destinée à l’ensemble des citoyens de la construction européenne. On décrit de façon
pédagogique le système de répartition des domaines des états et de l’union. Cette partie
constitutionnelle est complétée par la 2nde partie qui intègre la charte des droits
fondamentaux de l’union européenne. La 3ème sur les fonctionnements et les de l’union.
La 4ème contient des articles sur la révision des traités, les critères d’adhésion, les champs
d’application du traité… ce traité a été ratifié par 18 états membres sur 27.
Tony Blair avait l’intention de demander à son peuple de le mettre devant un choix radical,
soit ratifier le traité, soit il quitte l’Europe. Il a renoncé à la procédure de ratification mais un
peu contre son gré. Même si ce traité ne devait pas être ratifié en l’état, il y aura forcément un
nouveau texte. Ces textes sont des travaux utiles.
Dans le traité de Rome, l’article 5 donne une indication générale sur les compétences de
l’union (compétence d’attribution, exclusives, affirmation du principe de subsidiarité,
principe de proportionnalité, dans l’exercice des compétences). Le principe de subsidiarité
n’est pas un principe, n’est pas une clause de compétences. Ce principe ne vaut que
concernant l’exercice des compétences de l’union.
Les compétences exclusives : article 5 alinéa 2 traité de Rome : sont des compétence que
l’union a reçu et sont définies dans des domaines où les institutions européenne peuvent
seules légiférer ou adopter des accords internationaux. Les états membres ne pouvant plus le
faire. Même si l’union n’intervient pas, les états ne peuvent intervenir. Il y a très peu de
compétences exclusives mais on connaît pas exactement la liste car le traité ne la donne pas.
Compétences concurrentes : domaine où l’union et les états membres peuvent légiférer et
adopter des accords. Concours possible de compétences. Tant que l’union n’est pas
intervenue, les états membres peuvent continuer à légiférer mais si l’union a adopté un
règlement ou une directive, les états membres perdent ce pouvoir.
Les compétences d’appui : Le traité n’a pas conféré aux institutions européennes une pleine
compétence législative. Elle est restée entre les mains des états membres mais elle peut
intervenir pour appuyer l’action des états membres, la compléter ou la coordonner.
Des normes du traité parlent du principe. La cour vérifie que chaque acte adopté comporte
bien une justification au regard du principe. Sur le fond, il faut vérifier si les faits sont biens
qualifiées juridiquement. On vérifie que la norme est suspectée.
A) LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ.
Va s’appliquer dans les compétences concurrentes. Le principe de subsidiarité indique la
compétence ne peut être exercée que si la compétence étatique insuffisante. Union
n’intervient pas si état est insuffisante.
Action commune au regard du principe de subsidiarité. Ce principe introduit en 92 se
comprend dans le contexte de l’élargissement des compétences de l’UE et dans l’exercice des
compétences de l’UE ont dépassé de + en + souvent de l’unanimité à la majorité. Pour autant
ce principe en 92 est nouveau, inscrit dans le traité mais est inhérent an droit communautaire.
Le tribunal de 1ère instance des communautés européennes dit que ce principe existe que
depuis l’entrée en vigueur de Maastricht, pas de rétroactivité de ce principe. Principe
juridique nouveau.
Article 5 « si dans la mesures où les objectifs de l’action envisagés ne peuvent être satisfaits
totalement par les états membres… » 2 critères cumulatifs d’application du principe :
- action envisagée pas réalisée de manière suffisante par état membre
- action envisagée mieux réalisée au niveau communautaire
Se comprend par rapport à l’action unilatérale des états. Tient on de l’autorégulation des
citoyens ? prend en compte le fait que la société s’autorégule. Est ce que juridiquement au
titre du principe on doit tenir compte de cela ? pas de réponse car jamais de saisine mais on
peut penser que la réponse serait non.
Moyens pour vérifier que ce principe est respecté. nature du contrôle : principe de
subsidiarité utilisé dans la doctrine catholique. Principe gouverne les rapports des citoyens
avec pouvoirs publics et les différents pouvoirs publics. La subsidiarité fait intervenir les
autorités locales ou nationales. Notion de sûreté de l’état absente. Principe politique dans son
origine, comment le transposer en principe juridique ? la CJCE s’est déclarée compétence
pour vérifier le respect du principe. Principe justiciable, interprété et appliqué par la cour.
B) LE PRINCIPE DE PROPORTIONNALITÉ.
On ne doit pas prendre des mesures au delà de ce qui est nécessaire à la réalisation de
l’objectif. Compétence à a fois exclusive et concurrente.
Article 5 alinéa 3 : action de la communauté n’excède pas ce qui est nécessaire. Dans la mise
en œuvre de cette compétence,il faut respecter ce principe et ne prendre que les mesures
nécessaires dans l’intensité de l’action. Principe justiciable mais contrôle d’erreur manifeste.
Il y a parfois dans le traité une notion qui précise quelle définition sera prise. Ici il y a des cas
où le mot défini est employé mais ne renvoie pas à la nomenclature de l’article 249 CE. Ce
sont des actes atypiques. Il y a des actes hors nomenclature qui viennent de la JP
communication entre états membres. C’est dans la pratique qu’il a paru utile de prendre des
actes qui créent des normes juridiques. On parle alors d’actes hors nomenclature. Accords
interinstitutionnels : convention de la convention.
Compétence intéressantes. Différentes appellations, nomenclature différente. Traité sur l’UE
l’explique définition cadre / définition / ou des positions communes / mise en œuvre de
moyens / convention rédigée par le conseil qui seront ratifiées par les états.
A) LE RÈGLEMENT.
Article 149 alinéa 2 a une portée générale, obligatoire dans tous ses éléments et est
directement applicable dans tous les états membres.
Caractère général du règlement.
Définie comme la loi de façon abstraire. N’a pas de destinataires précis à l’inverse de la loi.
La définition est générale et s’applique sans que l’on ait besoin de préciser le destinataire.
Caractère essentiellement normatif. Il y a une règlement même si commission ou parlement
me l’appelle pas règlement tan qu’il y a au niveau de la définition, un contenu identique.
Parfois il y a des règlements qui régissent un domaine très étroit.
Obligatoire dans tous ses éléments.
Ce n’est pas une recommandation. Original par rapport aux autre organisations
internationales.le règlement est obligatoire quelque soit le degré, l’intensité du contenu qu’il
va comporter.
Soit règlement précisée par l’autre règlement : conseil donne une mission à la commission.
Soit cons par règlement va donner aux états membres le soin de prendre des mesures
nationales d’application
Directement applicable dans tous les états membres
Eléments essentiels pas de texte écran entre tous. Retranscription, connaissance. Caractère
immédiatement applicable. C’est pour ça que la cour condamne les états où toutes mesures
seraient dissimulées aux justiciables. Effet direct des normes contenues dans règlement.
Obligatoire dans tous ses élément.
Peut être invoqué par les états comme par les particuliers. Particuliers contre état :
ascendante. Horizontale : particulier contre particulier. Descendante : état contre particulier.
Cette applicabilité directe est variable peut être invoquée devant les tribunaux.
Les règlements peuvent avoir une place différente dans la hiérarchie des normes et une
application immédiate et effet direct de ce règlement. Il créé des droits et des obligations et
peut être invoqué devant les juridictions nationales. Il peut porter des obligations à l’égard
des états ou des particuliers. Cette applicabilité directe n’est qu’une potentialité au sens de
son effet direct. Fonction législative et fonction d’exécution du règlement.
Règlements pris sur la base du traité sont l’équivalent d’une loi les autre ont l’équivalent de
règlements d’application équivalent d’un décret réglementaire qui a une fonction exécutive
B) LA DIRECTIVE.
Alinéa 3 article 249 « la directive lie tout état membre destinataire quand au résultat à
atteindre tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux
moyens ».
Choix de la forme et des moyens pour atteindre le résultat : texte pris pour mettre en œuvre la
directive transposition par des lois. Opération d’exécution d’une obligation réglementaire ≠
incorporation au droit nationale du droit communautaire. Permet la diversité juridique des
états membres.
L’économie de la directive : très détaillées proches des règlements. La distinction formelle
des objectifs et moyens est difficile. La cour a considéré qu’en pratique le parlement et le
conseil pouvaient prendre des directives aussi précises qu’ils le souhaitent.
Le moyen utilisé doit être juridiquement contraignant, des principes généraux du droit
peuvent exister s’ils sont suffisamment clairs et qu’ils permettent la transposition de la
directive et sont assez connu des justiciables pour qu’ils puissent s’en prévaloir.
Le texte national est invoqué, la directive s’efface une fois transposée. Il y a un délai. Il y a
t’il une efficacité des directives ?
CJCE sur la question de l’invocabilité de la directive dans les ordres juridiques étatiques.
Arrêt VAN DUYNE 4 décembre 1974, effet analogue à ceux des règlements. Elle est revenue
à une conception conforme au traité : pas d’effet analogue arrêt COHN BENDIT 22
décembre 1978 : la directive n’est pas directement applicable si elle n’est pas transposée.
Arrêt PRETORE DE SALO un état qui n’a pas transposé la directive ne peut pas l’invoquer
lui même pour l’imposer à ses citoyens. Arrêt MARSHALL 26 juin 1986 : les directives ne
peuvent pas être invoquées par des particuliers contre des particuliers. Confirmé avec 14
juillet 1994 DORI : affaire de droit de la consommation, elle avait acheté une encyclopédie.
L’éditeur demande l’exécution du contrat puisque mademoiselle DORI ne payait pas
l’encyclopédie. Elle invoque une directive qui prévoit que les états membres doivent avoir
une législation de protection des consommateurs.
C) LA DÉCISION.
A des destinataires identifiés et identifiables. Elle est adressée soit aux états soit aux
particuliers. Les tiers peuvent ils en invoquer le contenu normatif ? il peut si cette décision
créé des obligations un particulier, un autre pourra l’invoquer. Arrêt France contre grade les
particuliers peuvent invoquer une décision conte l’état. Les décisions des états membres sont
publiées au JO des communautés européennes. La nature des décisions est très variée.
Le député Européen
Mandat de 5 ans avec possibilité de réélection sans restriction dans le temps. Statu régi par
des règles communautaires et nationales. Les députés disposent d'immunité => décision de
76. Pendant la durée des cessions, pour les crimes ou délits commis, ils bénéficient sur leur
territoire national des immunités. Ils sont protégés contre toute arrestation. Ces immunités
sont prévues par une règle communautaire. Le régime d'indemnité des députés dépend des
états membres c'est à dire de leur budget. Ce régime est donc un régime national pour
l'instant. À partir de 2009 il est prévu un statu qui prévoit un régime commun.
Fonction législative
Participait à l'élaboration des directives et des règlement. Au début que procédure de
consultation sur cela où le conseil avait le dernier mot.
La procédure de codécision : l'acte législatif est adopté par le conseil et le parlement
Européen. Proche de la procédure de navette.
Article 251 traité : le parlement délibère sur la proposition de la commission.
Des délais commencent à courir : 10 mois et demi pour aboutir à la décision finale sinon le
texte est considéré comme rejeté.
Il manque l'initiative législative, c'est la commission qui l'a. Dans l'histoire de la communauté
Européenne c'est important pour la garantie du droit des petits états.
Le règlement du parlement intérieur prévoit que le parlement peut adopter une résolution
d'initiative législative : voeux pour que la commission délibère sur un texte ou le rédige.
Fonction budgétaire
Le pouvoir de décider de l'impôt appartient aux 6 membre article 269 traité. le parlement vote
l'impôt. Le parlement n,'est que consulté dans la procédure; à partir de cette politique de
crédit, il y a la partie dépenses. Là le parlement joue un rôle plus important. Distinction
dépense obligatoire et non obligatoires. Pour les non obligatoires le parlement a le dernier
mot c'est lui qui l'emporte en cas de conflits avec le conseil. pour les dépenses obligatoires
c'est le conseil qui a le dernier mot mais ne peut rejeter les propositions du parlement qu'à la
majorité qualifiée.
Fonction de tribune
Le parlement peut se saisir de n'importe quelle affaire européenne ou non. Il peut délibérer
sur ces affaires.
CHAPITRE 3 – LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE.
Dans le traité il est appelé "le conseil". Article 203 traité alinéa 2 " le conseil est formé par un
représentant de chaque état membre" . Il a un rôle très important.
Dans le cadre du traité de Rome article 202 "le conseil assure la coordination des politiques
économiques générales des états membres il dispose d'un pouvoir de décision d'adopter des
normes il confère à la commission l'adoption des actes communautaire". Il décide qui va
prendre des mesures d'exécution.