Droit de L'union Européenne

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L’union Européenne est un processus .

Depuis le traité de Paris de 1951 créant la CECA, un


processus passe de l’Europe des 6 à 27. Il faut aborder la matière par son histoire.
Intérêt de l’UE sur le plan de l’organisation mondiale :  économie,…
Ce n’est pas un droit international mais fait partie des ordres juridiques des états membres et
peut être invoqué en droit interne.

L’UE ne se réalise que par le droit et une cour de justice mais pas de force de police. Elle
dépend de la force que les états membres donnent à son droit. La primauté du droit
communautaire et son caractère direct dans l’ordre juridique. L’ordre juridique
communautaire assure le respect des PGD qui sont communs à l’ensemble des ordres
juridiques. Arrêt les verts du 23 avril 1986 : la communauté européenne est une communauté
de droit car ni ses états ni ses institutions n’échappent au contrôle des actes à la charte du
traité. Le traité de Rome a établi système juridique complet.

PARTIE 1 – L’HISTORIQUE DE L’UNION EUROPÉENNE.


SECTION 1 – LA PÉRIODE DE L’APRÈS GUERRE.
8 mai 1945 fin de la 2nde guerre en Europe. Depuis 60 période de paix en Europe : la +
longue due à la création de l’UE et des organisations mondiales.
Discours de Churchill le 19 septembre 1946 à Zurich, il évoque la solution à la crise
Européenne « il faut un remède…nous devons édifier les états unis d’Europe ». idée qu’il
n’est pas le seul à énoncer. Interfère avec ce projet, l’événement du divorce entre les alliés de
la 2nde GM (URSS // USA). En février 48 le coup de Prague étend l’Europe de l’Est à la
Tchécoslovaquie « le rideau de fer ». Il oppose des idéologies et  différentes. Ils marquent
l’aggravation de la guerre froide également avec le Blocus de Berlin par l’Union Soviétique.
Ça empêche qu’il y ait une idée d’Europe unifiée.
Aux USA sous Truman (après Roosevelt) décident de renoncer à l’isolationnisme. Création
de l’OTAN en 1948 les USA s’engagent dans un traité d’alliance militaire avec d’autres états.
C’est la première fois. Cela conduit à la création du traité de l’atlantique Nord qui garantie la
présence américaine en Europe.

Ce contexte permet de comprendre la position de la France géo . Dans cette période elle
souhaite de pouvoir s’appuyer sur une alliance avec l’URSS. Mais avec le rideau de fer elle
ne peut plus le faire : elle n’a pas le choix et s’allie avec les USA et la GB. Elle perd toute
marche d’initiative.

Création de l’OCDE gère des transferts de fonds des USA vers l’Europe.
Dans les années 1948 et 49 il y a des crises, des grèves et les élections ne 51 qui ne
déboucheront sur aucune majorité stable. La France reprend par la déclaration Schuman
l’initiative en proposant de fonder à l’Allemagne et l’Italie une communauté Européenne
(CECA). Et le traité de Bruxelles en 1949 alliance militaire de la Belgique la France et
l’Allemagne.

Le conseil de l’Europe ressemble à une organisation internationale classique de coopération.


L’institution centrale est le conseil des ministres des affaires étrangères qui ne peut délibérer
qu’à l’unanimité. C’est un cadre de préparation des traités. On voit un élément majeur qui va
commander la construction de l’Europe. On ne pourra pas construire l’Europe  avec le
Royaume uni qui ne veut pas d’une Europe  dans laquelle il serait présent.
On est dans un contexte de Guerre ( Corée).
SECTION 2 – LES ORIGINES DE L’UNION EUROPÉENNE : LES INITIATIVES
FRANÇAISES ET DE ROBERT SCHUMAN.

Le 9 mai 1950 déclaration de Robert Schuman : date fondatrice de l’UE. La France n’a plus
de marge d’initiative et de se dissocier de la GB ni de s’allier à l’URSS. La France est en
crise économique.
La déclaration Schuman est un moyen de retrouver son initiative Européenne. Elle s’adresse à
l’Allemagne pour la 1ère fois pour lui proposer de créer une communauté à vocation 
comme 1ère étape du fédération Européenne.
Déclaration qui fait suite à un conseil des ministres, les ministres n’étaient pas au courant de
son initiative. Le conseil des ministres accepte la déclaration. Le chancelier Aden auer avait
été averti la veille.

Mise en commun du charbon et de l’acier  désir de fin de guerre car le charbon et l’acier
sont des matières importantes en temps de guerre. Proposition forte qui passe par une sorte de
coup d’éclat. C’est un projet présenté comme une action sur « un point limité mais décisif ».
Robert Schuman s’est attaché à expliquer pourquoi en conférence de presse.
C’est une perspective  plus qu’économique malgré la crise de l’acier et du charbon. Il veut
le maintient des relations pacifiques Européennes puisqu’on a vu que l’Europe pouvait
déclencher une guerre : « il faut une Europe organisée et vivante » pour garantir la paix.
« L’Europe ne se fera pas d’un coup ni dans des réalisations d’ensemble mais elle se fera par
des réalisations concrètes ».

Ce n’est qu’une première étape. Création d’une Europe par un mécanisme de débordement,
chaque étape sera suivie d’une autre (charbon acier  énergie,…). Approche fonctionnelle
plutôt que structurelle. Chaque avancée vient s’imposer d’elle même.
Le plan Schuman est la proposition d’une méthode pour la construction Européenne c'est à
dire une organisation internationale qui ne soit pas de coopération mais avec un pouvoir de
décision remis à une haute autorité qui imposera ses décisions aux états. Il y aura une cour de
justice pour contrôler la légalité des actes de la haute autorité.

Bien que la déclaration s’adresse à l’Allemagne les autres pays pouvait rejoindre
l’organisation : l’Europe des 6  Italie, Bénélux, Allemagne, France
Le traité de Paris du 18 avril 1951 institue la CECA il entre en vigueur le 5 juillet 1952 pour
50 ans jusqu’à ce qu’il arrive à expiration. Le préambule indique seulement les finalités du
traité mais pas le charbon et l’acier : volonté de fonder les 1ères assises d’une communauté +
large et + profonde des peuples.

La déclaration Schuman écrite par Jean Monnet. Un groupe de personnes prend l’initiative de
faire aboutir leurs projets sans se soucier des procédures démocratiques.

SECTION 3 – ECHEC DE LA COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE DE DÉFENSE.


En 1950 Guerre de Corée oppose les USA, l’URSS et la Chine sur le terrain. Elle peut être
facteur de déclenchement d’une autre GM. La question de la défense et du réarmement de
l’Allemagne fédérale vient alors se poser en 1951. Elle a été démilitarisée et n’a plus le droit
d’avoir d’armée. L’opinion publique française n’est pas prête à l’accepter. La France propose
de créer une défense commune sur le modèle de la CECA avec un état major commun. Projet
soutenu par l’Allemagne, le Royaume Uni et les USA. En mai 1952 signature du traité
instituant la communauté Européenne de défense. EN 1952 – 53 la guerre de Corée se
termine, Staline meurt et un assiste à un dégel des relations en Europe. En août 1954
l’assemblée nationale refuse l’engagement de la France dans ce traité. Le gouvernement de
Pierre Mendès France ne ratifie pas la traité : échec de la CED. Crise de la construction
Européenne. Le réarmement de l’Allemagne se fait dans le cadre du traité de et créé l’IEO.

SECTION 4 – LA RELANCE DE L’EUROPE COMMUNAUTAIRE.


Le traité instituant la communauté économique Européenne. Jean Monnet démissionne de la
présidence de la haute autorité de la CECA et les 6 se réunissent au printemps 1955 pour le
remplacer. Les Pays Bas proposent la création d’un marché commun général entre les 6
membres de la CECA : espace économique où circulent librement les marchandises. La
conférence de Messine se sépare sur la création d’un comité d’experts présidé par Paul Henry
Spak. Le rapport est remis aux ministres des affaires étrangères aux membres de la CECA et
il convainc la France de ce marché commun. Ils s’engagent dans une conférence
intergouvernementale. Négociation pas simple car la France souhaite que l’agriculture soit
placée dans le marché commun, les autres états l’acceptent. Un traité de Rome est signé le 27
mars 1957 instituant la communauté économique Européenne, le même jour est signé le traité
instituant la communauté européenne de l’énergie atomique : CEEEA (Euratom) :
développement d’une industrie nucléaire commune et pacifique. Le traité CEE est ratifié le
1er janvier 1958. Le Général De Gaulle s’y était opposé.

3 communautés qui ont leurs propres institutions : commissions, parlements, conseils des
ministres. Il va y avoir le rassemblement de ces institutions. Il y a des transferts de
compétence et de souveraineté vers la commission Européenne : institution supranationale. À
partir de 1958 on a 3 communautés gérées par un cadre institutionnel commun qui repose sur
une commission, un conseil des ministres et un parlement.
C’est une relance économique qui reprend les chose sur un autre plan que l’échec  de la
CED, bien que ce soit un but pour l’avenir. Le marché commun implique des transferts de
compétences.
- une zone de libre échange
- un espace économique qui supprime les droits de douane
- la libre circulation de certains services et professionnels : avocats peuvent plaider et
s’installer en Allemagne par exemple
- une union douanière : les membres se mettent d’accord pour que les tarifs douaniers
de la zone soit communs l’égard des pays tiers
- une  commerciale commune : négociation du commerce international de la zone
du marché commun

Il faut donner les compétences législatives pour permettre le marché commun. Le marché
commun implique des institutions communes qui permettent la mise en œuvre des transferts
de compétences. On rentre dans un mécanisme d’intégration . Il faut reconnaître des droits
aux particuliers, les entreprises, les salariés qui peuvent revendiquer le marché commun
devant les juridictions. Dans un marché commun ces règles sont intégrées dans les ordres
juridiques nationaux : intégration normative. Le marché commun économique a été positif en
termes de progrès économique : productions de richesses, compétitivité des états,…
Ce succès : Royaume Uni en 1973, Grèce à la suite de la chute de dictature, Espagne,
Portugal. En 1980 l’Europe des 12.

Le Royaume Uni bien qu’ayant rejoint l’union est réticent. En 1956, ne veut pas rejoindre les
6 pays membres et a tout fait pour que le marché commun ne se créé pas en proposant avec le
soutient de l'Irlande, la Suisse, la Suède, le Danemark, la création d’un espace de zone de
libre échange à 15 sans perte de souveraineté. Il y a eu une rupture géopolitique avec les
membres fondateurs du marché commun. Elle créé donc l’AEE l’Association Européenne de
libre Échange. Dès le 9 août 1961 il dépose sa candidature à l’intégration du marché
commun. Ses réticences existent toujours et se manifestent lors des négociations. Pour le
royaume uni c’est d’abord une zone de libre échange commun.
L’union européenne est l’ensemble d’états démocratiques.

Une partie du programme du marché Européen s’est réalisée plus rapidement que prévu mais
retard dans l’adoption de législations communautaires par exemple. On signe un traité en
1986 l’acte unique Européen : renforce le rôle du parlement européen, développe les cas où le
conseil devait voter à la majorité qualifiée au lieu de l’unanimité, les compétences dans le
domaine de l’environnement.

SECTION 5 – LE TRAITÉ DE MAASTRICHT DE L’UNION EUROPÉENNE.


Le traité de Maastricht signe en 1992 prolonge les 3 communautés : nouvelle étape de
développement. Objectif fondamental de la CECA atteint : le préambule de la CECA et autres
déclarations ont toujours rappelé l’affirmation par les gouvernement des états membres de
vouloir faire une union européenne :
projet Spinelli député du parlement Européen en 1984 le parlement Européen vote une
résolution qui comporte un projet sur l’union Européenne qui devait se substituer aux 3
communautés Européennes : l’acte unique Européen qui rappelle l’objectif de progresser vers
l’UE.

En 1992 il y a la chute de mur de Berlin, l’intégration de l’URSS, la libération  des états


orientaux, la réunification Allemande poussent à cette construction.
L’Europe des 6 était construite sur une Allemagne divisée, la réunification de l’Allemagne
renforce sa puissance démographique.

Dans ce contexte là que va devenir le projet de l’UE. Intervient l’accord entre François
Mitterrand et le chancelier Kol demandent en avril 1990 au moment de la réunification que
les pays de l’Europe des 12 convoquent à une conférence intergouvernementale pour discuter
du passage à l’UE politique : qui serait chargée de rendre les institutions plus efficaces, de
développer une  étrangère et de défense commune. En 1990 accepté par le conseil
européen, la réunion débouche en février sur le traité de Maastricht. Le terme d’union figure
dans le préambule des traités précédents et autres : on entend sans doute union  mais en lui
même il n’a pas de connotation particulière. On entend une globalisation des états (relations
 économiques, de concurrence, libre circulation de marchandises et de services,  sociale,
de l’environnement), politisation du processus et l’intégration d’une  étrangère commune
avec une  de défense commune. C’est une transformation des équilibres institutionnels.
L’UE n’est pas une fédération c’est un traité international. On la distingue les états unis qui
était voulue par le peuple « nous le peuple dans le but d’établir une union… ».

Cette union avait au départ vocation à se substituer aux communautés Européennes. La


communauté économique européenne pourrait être remplacée par l’UE. Amende le traité de
l’Europe et transforme la CEE en CE. On ne souhaite pas que la  étrangère soit gérée
comme les  de marché commun qui est une  intégrée on souhaite que la  étrangère soit
gérée en commun par les états et soit remise aux institutions de la CE. C’est le cas de la  de
coopération en matière d’affaires intérieures : c’est le fait que souhaitent dans le contexte de
la suppression du contrôle aux frontières, d’avoir une  pénale commune. L’union
Européenne repose en fait sur 4 traités : Maastricht, Euratom, Rome, CECA.
Il y a 3 piliers :
- Communautaire
-  étrangère et de sécurité communautaire
- les affaires intérieures qui fonctionne de façon coopérative mais reste à part car n’est
pas intégré
Cette union a une unité (1ère partie du T de Maastricht) : institutions communes à ces 3
piliers, manifestation de l’interdépendance des objectifs entre ces 3 piliers et les acquis
communautaires seront garantis. En 1957 on ne pense pas à créer une monnaie commune
parce qu’il y a un système international qui fonctionne avec l’étalon or et un système de
change fixe. Le traité de Maastricht cherche à retrouver une stabilité monétaire. Il est
nécessaire de ne pas laisser les états avoir des  économiques différentes pour éviter la fuite
fiscale :  économique commune ! Implique un budget communautaire plus important.

SECTION 6 – TRAITÉ D’AMSTERDAM.


Modifie le traité de Rome et de Maastricht. Il y a des coopérations renforcées entre certains
états. Il n’a pas été possible de s’entendre entre 15 états sur une réforme de la condition
européenne du conseil pour favoriser son efficacité. Il y a un reliquat d’Amsterdam, questions
qui seront traitées lors du traité de Nice.

 étrangère et sécurité commune


Traité qui créé une identité de  de défense commune, confère au conseil européen le
pouvoir de décision dans la création d’une défense commune : armée européenne commune.
Idée d’intégrer, l’union de l’Europe occidentale de 1955 comprends 10 états. Traité de
défense commune prévoyant notamment le réarmement de l’Allemagne. Souhaitent que la
défense soit autonome alors que certains s’en remettent à l’OTAN.

L’espace de liberté de sécurité et de justice


Traité qui introduit une  destinée à créer un espace de liberté de sécurité et de justice.
Principe posé des 1985 de libre circulation des services et personnes : ressortissants des états
membres, des pays tiers aussi. L’asile est accordé pour l’atteinte aux libertés fondamentales
dans le pays d’origine. Inconvénient quant au terrorisme qui a davantage de facilités
d’organisation mais aussi permet une meilleures organisation pénale et policières.

SECTION 7 – LE TRAITÉ DE NICE.


La commission européenne : 1 commissaire par état membre. Il faut une commission
resserrée, une réforme qui fait abandonner l’idée qu’il faut 2 commissaires par état membre
important.

Il y a un problème quant au vote, l’unanimité est exigée pour une quarantaine de questions. Il
faut donc dans une Europe à 27 accepter de généraliser le vote à la majorité qualifiée : perte
de souveraineté avec la perte du veto. Ce traité a permis les élargissements. Cependant les
réformes ne sont pas allées assez loin. Le traité de Nice est adopté en décembre 2000 et les
états décident qu’ils se réuniront dans une nouvelle conférence intergouvernementale pour
rendre les institutions plus efficaces et démocratiques.

SECTION 8 – LES ÉLARGISSEMENTS ET LE TRAITÉ ÉTABLISSANT UNE


CONSTITUTION POUR L’EUROPE.
Le 1er mai 2004 le traité signé entre les états membres de l’UE et 10 nouveaux états :
Estonie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Pologne, Slovaquie, République tchèque, Slovénie,
Chypre et Malte. L’union passe de 15 à 25. Puis la Roumanie et la Bulgarie, adhésion entrée
en vigueur le 1er janvier 2007. L’UE = 5 M d’habitants.

L’adhésion de ces nouveaux états à l’époque n’était pas forcément une solution évidente en
particulier pour la France. L’UE avait besoin de ce développement. Les progrès à Nice étaient
insuffisants, il fallait élargir et réformer les institutions pour qu’elles soient plus
démocratiques. C’est ce progrès qui va aboutir au traité constitutionnel. Les états ont décidé,
en 2001, de convoquer préalablement, une convention composée essentiellement de
parlementaires pour discuter d’un progrès de traité pour l’Europe. Avant, de convoquer, une
conférence intergouvernementale pour le préparer. Cette convention va être présidée par
VGE, convention qui va durer de 2002 à juin 2003.

Très vite, la convention s’est orientée vers la rédaction d’un traité appelée traité
constitutionnel et qui va s’appeler ensuite traité établissant une constitution pour l’Europe.
Cette convention a pu se mettre d’accord sans vote et ce projet a été repris par la conférence
intergouvernementale qui a signé ce traité en octobre 2004. Puis ce traité a pris le bon de
traité établissant une constitution pour l’Europe. Ce traité se présente comme une refondation
de l’union. Il abroge les traités d’avant et les remplace par un seul traité. Il se représente
comme un réaménagement et comme une reclarification des choses. Il rend plus efficace les
institutions. Ce traité associait à la construction de l’Europe , les peuples de l’UE. « L’union
comme une fédération de l’Europe souveraine ».

Le traité insiste beaucoup sur le fait que l’union respecte la diversité des états. L’article 5 du
traité : « l’union respecte l’identité nationale des états membres, identité inhérente à leur
structure ». Donc volonté de na pas méconnaître les conventions nationales. « l’union est
ouverte à tous les états européens qui respectent ses valeurs ».

Le traité renforce les institutions en les rendant plus démocratiques. Ce traité n’apportait pas
de compétence nouvelle à l’union. Ce texte comportait 4 parties : le 1ère n’avait pas de nom,
elle était destinée à l’ensemble des citoyens de la construction européenne. On décrit de façon
pédagogique le système de répartition des domaines des états et de l’union. Cette partie
constitutionnelle est complétée par la 2nde partie qui intègre la charte des droits
fondamentaux de l’union européenne. La 3ème sur les fonctionnements et les  de l’union.
La 4ème contient des articles sur la révision des traités, les critères d’adhésion, les champs
d’application du traité… ce traité a été ratifié par 18 états membres sur 27.

Tony Blair avait l’intention de demander à son peuple de le mettre devant un choix radical,
soit ratifier le traité, soit il quitte l’Europe. Il a renoncé à la procédure de ratification mais un
peu contre son gré. Même si ce traité ne devait pas être ratifié en l’état, il y aura forcément un
nouveau texte. Ces textes sont des travaux utiles.

PARTIE 2 – LES COMPÉTENCES DE L’UNION EUROPÉENNE.


L’union européenne établit à l’égard des pays tiers, une  extérieure commerciale commune,
 de marché commun, de concurrence,… Sont venus s’ajouter une  de l’environnement
destinée à protéger l’environnement. Il y a aussi une  de protection des consommateurs qui
vise à assurer dans le domaine des achats la protection des consommateurs. Puis une 
sociales. Aussi une  extérieure de sécurité commune et qui englobe une  de défense
commune. Il y a aussi cette nouvelle , la construction d’un espace de liberté , de sécurité et
de justice (europol, eurojust). Ces compétences sont principalement des objectifs, ce ne sont
pas tus techniquement des compétences. pour qu’il y ait compétence il faut intégrer d’autres
éléments (autorités qui vont détenir ces compétences). Il faut aussi connaître les institutions,
les pouvoirs de ces institutions. Pour définir les compétences, il faut savoir les objectifs, les
domaines, les institutions, les prérogatives, les instruments. Les auteurs parlent des « bases
juridiques des compétences » qui sont les bases où l’union doit se rattacher pour fonder ses
compétences.

Dans le traité de Rome, l’article 5 donne une indication générale sur les compétences de
l’union (compétence d’attribution, exclusives, affirmation du principe de subsidiarité,
principe de proportionnalité, dans l’exercice des compétences). Le principe de subsidiarité
n’est pas un principe, n’est pas une clause de compétences. Ce principe ne vaut que
concernant l’exercice des compétences de l’union.

SECTION 1 – LE CLASSEMENT DES COMPÉTENCES DE L’UNION.


A) LES DIFFÉRENTS TYPES DE COMPÉTENCE.

Les compétences exclusives : article 5 alinéa 2 traité de Rome : sont des compétence que
l’union a reçu et sont définies dans des domaines où les institutions européenne peuvent
seules légiférer ou adopter des accords internationaux. Les états membres ne pouvant plus le
faire. Même si l’union n’intervient pas, les états ne peuvent intervenir. Il y a très peu de
compétences exclusives mais on connaît pas exactement la liste car le traité ne la donne pas.
Compétences concurrentes : domaine où l’union et les états membres peuvent légiférer et
adopter des accords. Concours possible de compétences. Tant que l’union n’est pas
intervenue, les états membres peuvent continuer à légiférer mais si l’union a adopté un
règlement ou une directive, les états membres perdent ce pouvoir.
Les compétences d’appui : Le traité n’a pas conféré aux institutions européennes une pleine
compétence législative. Elle est restée entre les mains des états membres mais elle peut
intervenir pour appuyer l’action des états membres, la compléter ou la coordonner.

B) LE CLASSEMENT DES DOMAINES DE COMPÉTENCE.


Compétences exclusives : on classe la  extérieurs douanière (fixer les tarifs douaniers et les
règles d’importation en Europe) et la  commerciale commune. Aussi, la  monétaire dans
le contexte de l’Europe. Les états qui font partie de l’union européenne sont gérés par une
banque européenne monétaire. Aussi pour établir les règles de concurrence sur le marché
intérieur il y a des compétences exclusives. Aussi la  concernant les ressources biologiques
de la mer.
Compétences concurrentes : marché intérieur, , social,  de cohésion, de l’environnement,
des transports, de l’énergie, de l’espace de liberté, de sécurité et de justice, de la
consommation.
Compétences d’appui : domaine de la protection de la santé humaine, domaine de l’industrie,
culture, tourisme. Aussi  de l’emploi de la communauté peut jouer un rôle de coordination.
Ce classement n’est pas le tout, ça ne donne pas la mesure exactes de la compétence de l’UE.

SECTION 2 – LA MÉTHODE D’ATTRIBUTION DES COMPÉTENCES.


Méthodes variées.
A) DES HABILITATIONS SPÉCIFIQUES.
(la compétence définie par l’article 95). L’article 95 permet l’existence et le fonctionnement
du marché commun. Cet article dit que les dispositions suivantes s’appliquent pour les
objectifs de construction du marché intérieur. Pour réaliser ces objectifs, le conseil statuant
avec le parlement conjointement, arrête les mesures relatives au rapprochement des
dispositions législatives et réglementaires des états membres. Pas de domaine particulier
défini dans cet article mais que des objectifs. Le but c’est de réaliser le marché intérieur et
pour ce faire il faut réaliser des objectifs de marché commun. Lorsqu’on évoque un droit issu
du traité devant le juge il y a des distorsions de concurrence sur le marché commun si ce droit
n’est pas protégé de la même façon dans tous les pays de l’UE. Rapprochement des
dispositions nationales au titre du marché intérieur dans cet article 95 pour éviter les
règlement différents dans chaque état membre donc harmonisation des dispositions dans cet
article.
Dans l’article 95 § 2, les dispositions de l’article 95 §1 ne s’applique pas dans les domaines
des dispositions fiscales relatives à la libre circulation des personnes, dispositions relatives
aux droits et intérêts des travailleurs salariés. ? ces trois domaines sont exclus de la
compétence de la communauté mais que dans les conditions de l’article 95. Le traité indique
que pour qu’il y ait compétence de l’UE il faut que ce rapprochement soit nécessaire. On voit
ainsi des limites à cette compétence par des domaines. Compétence aussi en matière de 
sociale définie par l’article 137.

D) LE PROBLÈME DE LA COMBINAISON DES DIFFÉRENTES BASES JURIDIQUES


DE COMPÉTENCES.
Il y a 2 bases juridiques : l’article 95 et celle fondée sur la compétence de la  de
l’environnement. La cour a élaboré une JP où elle a cherché comme critère de la base
juridique, le centre de gravité du texte. Et selon cela, elle choisira la base juridique.

E) LE CORRECTIF AU SYSTÈME DES HABILITATIONS LIMITÉES. LA CLAUSE DE


FLEXIBILITÉ DE L’ARTICLE 308.
Action nécessaire pour réaliser les objets de la communauté de l’article 2 sans que le présent
traité ait prévu le pouvoir d’action dans l’exercice des compétences spéciales, le conseil
statuant à l’unanimité sur proposition de la commission après consultation du parlement
prend les dispositions appropriées.
Respect des compétences d’attribution objet nécessaire mais pas de disposition spécifique. Ici
la compétence est établie par la mesure des objectives à réaliser. Internationale article 308, la
cour a remarqué qu’il me permet pas de se comprendre comme une clause de révision du
traité.
Le rédacteurs voulaient supprimer cette clause mais bon, la convention n’a pas voulu pour le
futur de l’UE.

Des normes du traité parlent du principe. La cour vérifie que chaque acte adopté comporte
bien une justification au regard du principe. Sur le fond, il faut vérifier si les faits sont biens
qualifiées juridiquement. On vérifie que la norme est suspectée.

SECTION 3 – LES PRINCIPES RELATIFS À L’EXERCICE DES COMPÉTENCES.


Distinction compétences exclusives et concurrentes. Dans l’exercice, les compétence sont
soumises à 2 principes relatifs : subsidiarité et proportionnalité  introduit article 5 par
révision de Maastricht dans traité de Rome.

A) LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ.
Va s’appliquer dans les compétences concurrentes. Le principe de subsidiarité indique la
compétence ne peut être exercée que si la compétence étatique insuffisante. Union
n’intervient pas si état est insuffisante.
Action commune au regard du principe de subsidiarité. Ce principe introduit en 92 se
comprend dans le contexte de l’élargissement des compétences de l’UE et dans l’exercice des
compétences de l’UE ont dépassé de + en + souvent de l’unanimité à la majorité. Pour autant
ce principe en 92 est nouveau, inscrit dans le traité mais est inhérent an droit communautaire.
Le tribunal de 1ère instance des communautés européennes dit que ce principe existe que
depuis l’entrée en vigueur de Maastricht, pas de rétroactivité de ce principe. Principe
juridique nouveau.

Article 5 « si dans la mesures où les objectifs de l’action envisagés ne peuvent être satisfaits
totalement par les états membres… »  2 critères cumulatifs d’application du principe :
- action envisagée pas réalisée de manière suffisante par état membre
- action envisagée mieux réalisée au niveau communautaire
Se comprend par rapport à l’action unilatérale des états. Tient on de l’autorégulation des
citoyens ? prend en compte le fait que la société s’autorégule. Est ce que juridiquement au
titre du principe on doit tenir compte de cela ? pas de réponse car jamais de saisine mais on
peut penser que la réponse serait non.

Moyens pour vérifier que ce principe est respecté.  nature du contrôle : principe de
subsidiarité utilisé dans la doctrine catholique. Principe gouverne les rapports des citoyens
avec pouvoirs publics et les différents pouvoirs publics. La subsidiarité fait intervenir les
autorités locales ou nationales. Notion de sûreté de l’état absente. Principe politique dans son
origine, comment le transposer en principe juridique ? la CJCE s’est déclarée compétence
pour vérifier le respect du principe. Principe justiciable, interprété et appliqué par la cour.

B) LE PRINCIPE DE PROPORTIONNALITÉ.
On ne doit pas prendre des mesures au delà de ce qui est nécessaire à la réalisation de
l’objectif. Compétence à a fois exclusive et concurrente.
Article 5 alinéa 3 : action de la communauté n’excède pas ce qui est nécessaire. Dans la mise
en œuvre de cette compétence,il faut respecter ce principe et ne prendre que les mesures
nécessaires dans l’intensité de l’action. Principe justiciable mais contrôle d’erreur manifeste.

TROISIÈME PARTIE – LES ACTES DE L’UNION.


Actes unilatéraux adoptés par les institutions et non pas les traités. A travers ces actes, l’UE
peut prendre des normes juridiques pour le développement et la mise en œuvre des objectifs
d’UE. Normes remarquables et distingue l’UE d’autres organisations internationales. Ces
normes sont équivalents de ce que l’on connaît dans les ordres juridiques étatiques régis par
les conventions. Résolution du conseil de l’UE. : de valeur obligatoire. Règlement /
directive / décision qui sont équivalents dans les lois nationales et sont une véritable pouvoir
législatif qui créé des normes obligatoires pour les états et les particuliers. S’applique
immédiatement et est irrévocable devant les juridictions. Droit communautaire secondaire
dérivé, il faudra prendre un acte » adapté à l’intensité de l’objectif souhaité

Différents piliers communautaires et pilier de la coopération pénale. Dans le pilier de sécurité


publique, actes communs, pas des actes normatifs, ceux sont des actes matériels. Dans le 1er
et 2ème piler, 1ers actes normatifs. On a une nomenclature des actes à l’article 249 CE 
donne la liste des actes pris par les institutions. Article général de définition de la
nomenclature des actes communautaires.

Il y a parfois dans le traité une notion qui précise quelle définition sera prise. Ici il y a des cas
où le mot défini est employé mais ne renvoie pas à la nomenclature de l’article 249 CE. Ce
sont des actes atypiques. Il y a des actes hors nomenclature qui viennent de la JP
communication entre états membres. C’est dans la pratique qu’il a paru utile de prendre des
actes qui créent des normes juridiques. On parle alors d’actes hors nomenclature. Accords
interinstitutionnels : convention de la convention.
Compétence intéressantes. Différentes appellations, nomenclature différente. Traité sur l’UE
l’explique  définition cadre / définition / ou des positions communes / mise en œuvre de
moyens / convention rédigée par le conseil qui seront ratifiées par les états.

SECTION 1 – LES ACTES DE LA NOMENCLATURE DE L’ARTICLE 249 CE.


Quand existait la CECA (juillet 1952  + en juillet 2002) on avait encore une autre
nomenclature, d’autres nominations.

A) LE RÈGLEMENT.
Article 149 alinéa 2 a une portée générale, obligatoire dans tous ses éléments et est
directement applicable dans tous les états membres.
Caractère général du règlement.
Définie comme la loi de façon abstraire. N’a pas de destinataires précis à l’inverse de la loi.
La définition est générale et s’applique sans que l’on ait besoin de préciser le destinataire.
Caractère essentiellement normatif. Il y a une règlement même si commission ou parlement
me l’appelle pas règlement tan qu’il y a au niveau de la définition, un contenu identique.
Parfois il y a des règlements qui régissent un domaine très étroit.
Obligatoire dans tous ses éléments.
Ce n’est pas une recommandation. Original par rapport aux autre organisations
internationales.le règlement est obligatoire quelque soit le degré, l’intensité du contenu qu’il
va comporter.
Soit règlement précisée par l’autre règlement : conseil donne une mission à la commission.
Soit cons par règlement va donner aux états membres le soin de prendre des mesures
nationales d’application
Directement applicable dans tous les états membres
Eléments essentiels pas de texte écran entre tous. Retranscription, connaissance. Caractère
immédiatement applicable. C’est pour ça que la cour condamne les états où toutes mesures
seraient dissimulées aux justiciables. Effet direct des normes contenues dans règlement.
Obligatoire dans tous ses élément.
Peut être invoqué par les états comme par les particuliers. Particuliers contre état :
ascendante. Horizontale : particulier contre particulier. Descendante : état contre particulier.
Cette applicabilité directe est variable peut être invoquée devant les tribunaux.
Les règlements peuvent avoir une place différente dans la hiérarchie des normes et une
application immédiate et effet direct de ce règlement. Il créé des droits et des obligations et
peut être invoqué devant les juridictions nationales. Il peut porter des obligations à l’égard
des états ou des particuliers. Cette applicabilité directe n’est qu’une potentialité au sens de
son effet direct. Fonction législative et fonction d’exécution du règlement.
Règlements pris sur la base du traité sont l’équivalent d’une loi les autre ont l’équivalent de
règlements d’application équivalent d’un décret réglementaire qui a une fonction exécutive

B) LA DIRECTIVE.
Alinéa 3 article 249 « la directive lie tout état membre destinataire quand au résultat à
atteindre tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux
moyens ».
Choix de la forme et des moyens pour atteindre le résultat : texte pris pour mettre en œuvre la
directive  transposition par des lois. Opération d’exécution d’une obligation réglementaire ≠
incorporation au droit nationale du droit communautaire. Permet la diversité juridique des
états membres.
L’économie de la directive : très détaillées proches des règlements. La distinction formelle
des objectifs et moyens est difficile. La cour a considéré qu’en pratique le parlement et le
conseil pouvaient prendre des directives aussi précises qu’ils le souhaitent.
Le moyen utilisé doit être juridiquement contraignant, des principes généraux du droit
peuvent exister s’ils sont suffisamment clairs et qu’ils permettent la transposition de la
directive et sont assez connu des justiciables pour qu’ils puissent s’en prévaloir.

Le texte national est invoqué, la directive s’efface une fois transposée. Il y a un délai. Il y a
t’il une efficacité des directives ?

CJCE sur la question de l’invocabilité de la directive dans les ordres juridiques étatiques.
Arrêt VAN DUYNE 4 décembre 1974, effet analogue à ceux des règlements. Elle est revenue
à une conception conforme au traité : pas d’effet analogue arrêt COHN BENDIT 22
décembre 1978 : la directive n’est pas directement applicable si elle n’est pas transposée.
Arrêt PRETORE DE SALO un état qui n’a pas transposé la directive ne peut pas l’invoquer
lui même pour l’imposer à ses citoyens. Arrêt MARSHALL 26 juin 1986 : les directives ne
peuvent pas être invoquées par des particuliers contre des particuliers. Confirmé avec 14
juillet 1994 DORI : affaire de droit de la consommation, elle avait acheté une encyclopédie.
L’éditeur demande l’exécution du contrat puisque mademoiselle DORI ne payait pas
l’encyclopédie. Elle invoque une directive qui prévoit que les états membres doivent avoir
une législation de protection des consommateurs.

invocabilité d’interprétation : les juges nationaux interprète à la lumière de la directive VAN


COLSOL 10 avril 1982 la cour demande d’interpréter le droit national à la lumière du texte d
la directive. MARLISING 13 novembre 1990 : la cour demande de faire l’effort au droit
national d’interpréter les transpositions de la directive à la lumière de la directive. Valable
pour les litiges entre particuliers.
litiges entre particuliers et l’état. L’état devait transposer la directive et il ne l’a pas fait, la
cour dit que l’état ne peut pas se prévaloir de sa propre turpitude pour refuser au particulier
les bénéfices de la directive. Invocabilité d’exclusion : les particuliers peuvent demander
d’écarter du litige une norme contraire à une directive, arrêt 5 avril 1979 arrêt RATI.
Invocabilité de substitution : on demande d’appliquer la directive, on invoque les droits
contenus dans la directive 19 janvier 1982 arrêt BECKER. L’état c’est le gouvernement
central et les collectivités locales et entreprises publiques qui sont concernés.
Invocabilité 1991 FRANCOVICH le défaut de transposition par l’état de la directive, engage
la responsabilité de l’état défaillant qui est tenu en vertu du droit communautaire de réparer
les dommages qui trouvent leur cause dans ce défaut transposition. Dans l’arrêt
FRANCOVICH, il y a une directive communautaire qui prévoit que les états membres
doivent prévoir dans leur législation que les créances des salariés seront payés en cas d’échec
de l’entreprise.
Arrêt 22 décembre 1978 COHN BENDIT : attaque la mesure d’expulsion en invoquant la
violation d’une directive relative au séjour en Europe mais ce n’était pas possible d’attaquer
un acte individuel de cette façon. Le CE : obligation de transposer dans un loi ou un décret,
c’est la norme de transposition qui peut être attaquée.

C) LA DÉCISION.
A des destinataires identifiés et identifiables. Elle est adressée soit aux états soit aux
particuliers. Les tiers peuvent ils en invoquer le contenu normatif ? il peut si cette décision
créé des obligations un particulier, un autre pourra l’invoquer. Arrêt France contre grade les
particuliers peuvent invoquer une décision conte l’état. Les décisions des états membres sont
publiées au JO des communautés européennes. La nature des décisions est très variée.

SECTION 2 – LES ACTES NÉS DE LA PRATIQUE.


Elément de complexité de l’ordre juridique communautaire car pas définis. Ces actes sont
indispensables au bon fonctionnement de l’union.
A) LES FONCTIONS DES ACTES NÉS DE LA PRATIQUE.
1 – Les communautés de la commission.
Sont généralement publies au JO de l’UE ou sont sur le site Europa. Elles sont soit de simples
communication ou sont adresses aux états, ou aux entreprises. Elles sont devenues très
fréquentes. Elles se rattachent au fonctionnement de la commission soit législative soit de
contrôle de légalité, soit d’exécution. La commission utilise beaucoup ces communications.
Elles sont envoyées en amont à l’initiative législative : livre vert dans lequel elle annonce une
initiative législative. Elle attend après publication de cette communication, des réactions. Puis
il y a le livre blanc qui est la concrétisation de sa proposition au parlement. Aussi le rôle de
gardienne de la légalité elle doit veiller à ce que les états respectent le traité, les entreprises, le
conseil. Elle adopte des commission interprétatives, où elle éclaire ce qui a son sent devrait
être la bonne façon d’interpréter le traiter. Aussi communication dans la fonction exécutive,
d’application concrète notamment dans la politique agricole commune. Elle adopte des
communications dans lesquelles elle précise les critères dans lesquels elle va exercer son
pouvoir discrétionnaire.

2 – Les résolutions du conseil.


Résolution du conseil en 66 pour résoudre une grosse crise. C’est une résolution politique qui
met fin à une crise et qui axe un compromis. Résolution du conseil et des représentation des
états membres de 71 par laquelle le conseil européen organise les 1ers balbutiements d’une
politique monétaire commune. C’est une très grave crise. Cette résolution essaie de mettre en
place une politique communautaire commune, au titre d’un acte diplomatique.

3 – Les accords inter institutionnels.


Il s’agit de la coopération entre les institutions. Organiser la coopération royale des
institutions dans l’exercice des compétences conjointes. Il y a l’utilité que par cet accord, les
institutions disent comment elles vont se comporter. Il y a aussi des accords où les institutions
prennent des engagements politiques communs. Le traité prévoit l’institution du médiateur et
que son statut, ses fonctions et compétences soient prévus par un accord interinstitutionnel.

B) LA PORTÉE DES ACTES JURIDIQUES NÉS DE LA PRATIQUE.


Il y a des hypothèses où il faut regarder le contenu de l’acte pour savoir s’il y a des effets
contraignants. Ligne de conduite obligatoire pour ceux qui ont des effets contraignants.

SECTION 3 – LES ACTES DE L’ARTICLE 34 TUE.


Dans le cas de la  étrangère et de la défense commune le traité prévoit que le conseil de
l’UE ou le conseil Européen adoptent différentes catégories de coopération. Le conseil peut
adopter des stratégies communes soit des positions communes, des actions communes.
Il n’y a pas de définition de la stratégie commune, on est dans les relations de l’UE et de ses
états membres avec les états tiers : prise de positions vis à vis de l’Irak, action contre la
Serbie,…
Ce sont des actes politiques qui lient les états membres qui doivent respecter la position
commune adoptée. La cour sur le plan juridique ne peut être saisie pour la violation de la
position commune.
Pour le pilier de la coopération en matière pénale, l’article 34 ne parle plus de règlements et
directives mais il s’agit d’actes tels que la création d’une coopération entre les magistrats,
arrêter des positions communes, arrêter des décisions cadres proches de la directive sauf
qu’elles ne peuvent entraîner d’effet direct, arrêter des décisions à toute autre fin de
coopération en matière pénale, le conseil peut établir des conventions dont il recommande
l’adoption par les états membres. Les décisions cadres correspondent à un véritable pouvoir
législatif : le conseil de l’UE peut arrêter des mesures qui demandent aux états de rapprocher
leurs décisions législatives. Décision cadre du 29 mai 2000 pour lutter contre la fausse
monnaie, 15 mars 2001 relative au statut des victimes dans le cadre de la procédure pénale,…
La décision n’est pas un acte adressé à des particuliers comme dans l’article 249 mais
s’adressent aux états. Le conseil ne peut pas demander le rapprochement des législations des
états membres  possibilité de prendre des actions opérationnelles par exemple la création
d’eurojust et europole.
Les conventions, le conseil prend un texte qui entrera en vigueur après adoption des états
membres qui devront ratifier la convention selon leur procédure nationale.

QUATRIEME PARTIE – LES INSTITUTIONS POLITIQUES DE L’UNION.


Article 7 §1 : certains organes ont reçu la qualification d’institutions. « La réalisation des
taches confiées à la communauté est assurée par un parlement européen, un conseil , une
commission, une cour de justice et une cour des comptes. »
Ce sont les mêmes institutions que dans le traité Euratom mais aussi les 2nd et 3ème piliers.
Le parlement : Il représente les peuples des états membres, il n’y a pas de peuple Européen
car les états membres sont souverains.
Le conseil assure la représentation des gouvernements des états membres. Composé des
ministres des gouvernements des états membres.
La commission européenne substitue la haute autorité de la CECA c’est une institution .
Elle est chargée de représenter l’intérêt commun de l’UE.
La Cour de Justice des Communautés Européennes, fonde sa légitimité dans le droit. L’article
120 du traité de Rome « la CJ est chargée d’assurer le respect du droit dans l’interprétation du
traité ».
La cour des Comptes, qui assure de façon indépendante car composée de magistrat, la
mission de contrôle des comptes dans les recettes et dépenses de la communauté Européenne.
Le conseil européen n’est pas reconnu comme une institution, rassemble les chefs d’états et
gouvernements des états membres et aussi le président de la commission européenne. Né de
la pratique à partir de 1974 à l’initiative de VGE.

CHAPITRE 1 – UNE INSTITUTION EN DEVENIR : LE CONSEIL EUROPÉEN.


Il doit être distingué du conseil de l'union européenne. Il rassemble les chefs d'états et du
gouvernement et le président de la communauté européenne. pas de fonction législative mais
d'impulsion politique. Son rôle est inscrit dans les traités. À partir de 1974 on décide de
réunir plus régulièrement les chefs d'états et de gouvernement. Les chefs d'état et de
gouvernement ont décidé de se réunir 3 fois par an soit en conseil de la communauté
européenne, soit au titre de la coopération politique.

Ce conseil européen a été institutionnalisé dans le traité de Maastricht, à l'article 4. Dans le


traité de Rome, il a 2 ou 3 reprises de la mention pour le rôle du conseil européen. Dans le
traité UE article 11 : définition dans le contexte de la politique étrangère et de sécurité
commune, du rôle du conseil Européen. Ce conseil dans le passé se réunissait dans l'état
membre qui avait la présidence au conseil. Depuis le traité de Nice ce conseil se réunit à
Bruxelles au moins 2 fois par an à l'occasion de chacune des présidences et a lieu sur une
durée de 2 jours mais il n'y a qu'une demi journée formelle. Son rôle dans la pratique est
important.

Dernièrement il a délibéré sur la politique de l'énergie, politique étrangère, relation avec la


Russie. Le conseil a joué un rôle après le non au Danemark pour le traité de Maastricht. Le
conseil Européen avait par une déclaration interprétative du traité, guidé les Danois par le
OUI. Cela avait été fait après une 2ème référence.
Dans le traité constitutionnel le conseil devenait beaucoup plus reconnu on disait qu'il était
une institution à part entière.

CHAPITRE 2 – LE PARLEMENT EUROPÉEN.


Ce parlement remonte au traité CECA. Cette dénomination sera consacrée dans le traité de
Maastricht. Article 189 traité : il est composé des représentants des peuples des états
membres élus dans chaque été membre. Depuis le traité de Maastricht il est prévu que ont le
droit de vote les nationaux et les citoyens de cet état mais aussi les ressortissants qui
séjournent des l'état. Cela est prévu au titre de la citoyenneté Européenne. Ces députés
représentent les peuples. Les parlements nationaux ont un statut modeste mais on parle de
leur donner un rôle plus important au niveau Européen.

SECTION 1 – COMPOSITION ET ÉLECTION DU PARLEMENT.


Article 190 §2 : la répartition des sièges de chaque état au parlement Européen. Cela dépend
selon l'importance démographique des peuples. Avant 2004, 626 députés au parlement
Européen. Avec l'élargissement et donc après 2004, il y a eu une évolution on a dû augmenter
le nombre de députés Européen mais en même temps à diminuer le nombre de députés déjà
au parlement Européen. On a donc prévu une nouvelle répartition car on ne peut pas dépasser
732 députés. Mais pourtant aujourd'hui 787 députés.

SECTION 2 – LE PARLEMENT EUROPÉEN.


Article 190 traité. Ce sont les députés nationaux qui élisaient les députés Européen de leur
état. Mais depuis l'élection au SUD des députés, non. Chaque état décide de mode électoral.
Donc l'élection est très nationale il y a eu des progrès puisqu'il y a eu une décision du 25 juin
2001 qui pose les principes communs sur les modes de scrutin. Ils seront tous élus à la
représentation proportionnelle. Les listes qui ont moins de 5% de suffrage exprimés n'auront
pas de sièges au parlement.

Le député Européen
Mandat de 5 ans avec possibilité de réélection sans restriction dans le temps. Statu régi par
des règles communautaires et nationales. Les députés disposent d'immunité => décision de
76. Pendant la durée des cessions, pour les crimes ou délits commis, ils bénéficient sur leur
territoire national des immunités. Ils sont protégés contre toute arrestation. Ces immunités
sont prévues par une règle communautaire. Le régime d'indemnité des députés dépend des
états membres c'est à dire de leur budget. Ce régime est donc un régime national pour
l'instant. À partir de 2009 il est prévu un statu qui prévoit un régime commun.

SECTION 3 – L’ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DU PARLEMENT


EUROPÉEN.
Organisation calquée sur l'organisation des parlements nationaux avec un bureau, des
missions, un ordre par jour. Le parlement Européen vote à la majorité des suffrages exprimés
comme dans toutes assemblée parlementaire. Il est prévu que le parlement tient une cession
annuelle est divisée en cessions mensuelles. Elle dure chaque moi une semaine?. ce sont des
cessions ordinaires qui siègent à Strasbourg. Il y a aussi des cessions extraordinaires qui
siègent à Bruxelles. Il y a un président du parlement Européen élu pour 2 ans et demi qui est
principe jamais renouvelable. Président entouré d'un bureau qui décide de l'ordre du jour. ce
bureau gère avec le président le fonctionnement du parlement donc le rôle important. Il y a
aussi des commissions permanentes (20) qui préparent le travail législatif.

SECTION 4 – LE RÔLE ET LES POUVOIRS DU PARLEMENT EUROPÉEN.


Peut y avoir des groupes qui ne doivent pas être des groupes uninationaux. Doit comporter au
moins deux députés appartenant à 2 états différents. Ces groupes se constituent sur des
affinités politiques. Il y a la construction au parlement Européen de beaucoup de groupes peut
être même trop ! Les députés français sont ceux qui sont les plus indisciplinés car ce sont
ceux qui sont répartis dans le plus grand nombre de groupes.

Participe au budget européen. Rôle politique, informel.

Fonction législative
Participait à l'élaboration des directives et des règlement. Au début que procédure de
consultation sur cela où le conseil avait le dernier mot.
La procédure de codécision : l'acte législatif est adopté par le conseil et le parlement
Européen. Proche de la procédure de navette.
Article 251 traité : le parlement délibère sur la proposition de la commission.
Des délais commencent à courir : 10 mois et demi pour aboutir à la décision finale sinon le
texte est considéré comme rejeté.
Il manque l'initiative législative, c'est la commission qui l'a. Dans l'histoire de la communauté
Européenne c'est important pour la garantie du droit des petits états.
Le règlement du parlement intérieur prévoit que le parlement peut adopter une résolution
d'initiative législative : voeux pour que la commission délibère sur un texte ou le rédige.

Fonction budgétaire
Le pouvoir de décider de l'impôt appartient aux 6 membre article 269 traité. le parlement vote
l'impôt. Le parlement n,'est que consulté dans la procédure; à partir de cette politique de
crédit, il y a la partie dépenses. Là le parlement joue un rôle plus important. Distinction
dépense obligatoire et non obligatoires. Pour les non obligatoires le parlement a le dernier
mot c'est lui qui l'emporte en cas de conflits avec le conseil. pour les dépenses obligatoires
c'est le conseil qui a le dernier mot mais ne peut rejeter les propositions du parlement qu'à la
majorité qualifiée.

Fonction de contrôle politique


qui s'exerce par différentes prérogatives. c'est la parlement qui approuve la désignation du
président de la commission Européen et celle des commissaires composant le collège de la
commission donc importante prérogative politique.
Le parlement pose des questions écrites ou orales aux membres de la commission. Réponses
écrites au JO. Il peut engager la responsabilité politique de la commission en votant la
censure. dans la pratique le conseil a accepté que le parement puisse poser des question
écrites au conseil et qu'il puisse avoir des débats au parlement européen sur l'action du
conseil. Mais le traité lui ne dit rien de cela.

Fonction de tribune
Le parlement peut se saisir de n'importe quelle affaire européenne ou non. Il peut délibérer
sur ces affaires.
CHAPITRE 3 – LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE.
Dans le traité il est appelé "le conseil". Article 203 traité alinéa 2 " le conseil est formé par un
représentant de chaque état membre" . Il a un rôle très important.
Dans le cadre du traité de Rome article 202 "le conseil assure la coordination des politiques
économiques générales des états membres il dispose d'un pouvoir de décision d'adopter des
normes il confère à la commission l'adoption des actes communautaire". Il décide qui va
prendre des mesures d'exécution.

SECTION 1 – LA COMPOSITION ET LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE L’UNION


EUROPÉENNE.
Article 203 par un représentant de chaque état membre au niveau ministériel. Dans la
pratique le conseil avait la liberté de désigner son ministre, des ministres techniques
concernés par la mission, par l'ordre du jour.
Les ministres techniques concernés par la compétence en jeu dans l'affaire : ministre de
l'industrie quand délibération de politique industrielle par exemple. Le conseil des ministres
des affaires étrangères est devenu dit des affaires générales car s'est beaucoup diversifié.
Pour la fonction législative, des ministres différents siègent au conseil. Peut siéger un
membre des autonomies locales pour les fédérations, il siège au niveau ministériel sans être
membre du gouvernement.
La diversité des formations au sein du conseil nuit à la cohérence, tendance à réglementer ces
formations à 9.

Le traité constitutionnel prévoyait une réforme. Tendance à distinguer le conseil affaires


étrangères entre les mains des ministres des affaires étrangères présidé par le ministre
Européen des affaires étrangères (Mandat de 5 ans avec compétence pour la politique
étrangère et sécurité commune) et le conseil affaires générales entre les mains des ministres
chargés des affaires Européennes est législatif et composé de formations. Aujourd'hui ce
conseil n'est pas aussi unifié que ce qui était prévu au départ.

SECTION 2 - LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE L'UNION.


Article 203 alinéa 2 : présidé pour 6 mois par chaque état membre à tour de rôle (ministres
des affaires étrangères). La France assurera la présidence au 1er semestre 2008. Cette
présidence, est peu efficace avec l'élargissement de l'union.
Le traité constitutionnel : La présidence serait tournante conjointement assurée par 3 états.

L'article 204 le président convoque le conseil, il a beaucoup de pouvoirs. Il fixe l'ordre du


jour provisoire confirmé par un vote du conseil le jour J. Le président décide du passage au
vote c'est à dire la fin de la délibération. À chaque nouvelle présidence il y a une
programmation du travail du conseil, un calendrier décidé par l'état qui a la présidence en
fonction de ses initiatives et capacités stratégiques, diplomatiques, administratives.
Le président ne représente l'union que pour les affaires de politique étrangère et de sécurité
commune, à l'extérieur le président de la commission.
Le conseil des ministres ne peut exercer la mission d'examiner les textes soumis à son votes :
complexes, longs,... Il y a une réunion le comité des représentants permanents : le Coréper.
puisque le conseil des ministres ne siège pas en permanence.
Il délibère comme le conseil des ministres, les ambassadeurs sont au même nombre que les
ministres au conseil et ils travaillent en amont sur les affaires à délibérer en conseil des
ministres.
SECTION 3 - LA PROCÉDURE DE VOTE.
Reflète la puissance démographique des états donc le vote ne peut se faire à la majorité
simple. On vote à majorité qualifiée, pondérée. À l'occasion du traité de Nice on a trouvé un
système c'est dire qu'il faut une majorité d'état, moitié des états et de la population c'est la
double majorité!
Le traité constitutionnel a bien prévu que 55% des états représentant au moins 15 état et 65%
de la population de l'union. Pour bloquer une décision il faut au moins 4 états.
On affecte aux états un nombre de voies relatif à sa population. (France RUni Italie
Allemagne 29 / Espagne Pologne 27 Belgique 12 Malte 3 Chypre 4 Hongrie 13). ça n'est pas
une pondération proportionnelle. Pour la majorité qualifiée 70% du total des voies c'est à dire
232 voies sur 300 lors de l'Europe à 25.
C'est un système un peu arbitraire car il faut au moins 13 états.

CHAPITRE 4 - LA COMMISSION EUROPÉENNE.


C'est un collège de commissaires, un état membre qui exerce leur fonction en toute
indépendance mais pas indépendant des états, ne le représentent pas. Représentent l'intérêt
commun de l'union. Veille à l'intérêt commun de l'union. Légitimité distincte de celle des
institutions. Elle agit collégialement à la majorité simple. Administration divisée en 23
secrétaires.
Les commissaires Européens ne sont pas des fonctionnaires mais des hommes politiques.

SECTION 1 - LA COMPOSITION DE LA COMMISSION.


Au moins un commissaire par état membre, ils ne sont pas représentants des états membres
=> indépendants. Mais il y a une préoccupation pour la culture de leur état d'origine. Malte a
3 voies / 312 au conseil. C'est cette présence qui est un élément essentiel dans la participation
à l'union Européenne. C'est un risque d'inefficacité et de légitimité politique. L'autorité de la
commission pourrait être menacé.

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