Semio3an Appareil-Respiratoire
Semio3an Appareil-Respiratoire
Semio3an Appareil-Respiratoire
Etude analytique
signes fonctionnels
I. La dyspnée
II. La douleur thoracique
III.La toux
IV. L’expectoration
V. La vomique
VI. L’hémoptysie
VII.Les troubles de la voix
I. La dyspnée
Définition = difficulté ou gêne à respirer:
-consciente ,
-volontaire,
-pénible
tps actif,
contraction du diaphragme=ml inspiratoire)
. Les ml accessoires de l’inspiration= SCM,
Scalènes, gd dorsal, gd pectoral ( contraction:
effort ou gênes pathologiques de
l’inspiration).
Rappel physiologique
de la respiration
La respiration normale =
automatique,
involontaire et
inconsciente
2. l’expiration
Tps passif
Elasticité pulmonaire sortie de l’air
Tps exp > tps insp
Les ml exp (pt et gd oblique, pt dentelé < et
transverse : gènes pathologiques de l’exp
La respiration = acte reflexe
Insp Distension
Nerf pulmonaire
phrénique+
+
F. O Pulm +
_
Centre expiration
respiratoire +
La fréquence respiratoire
(FR) = N M R / min
Varie avec l’âge
Au repos :
_14 à 22 M/’ (adulte)
_22 à 30 M/’ (enfant)
varie et augmente normalement en cas de:
_L’effort
_ En altitude
Analyse sémiologique
de la dyspnée (1)
Dyspnée = perception consciente d’une gène
respiratoire
Singe subjectif ou fonctionnel
Interrogatoire soigneux :
*date de début,
* le mode de début: B ou P,
* les circonstances d’apparition: S ou P (effort, fumée,
saison)
*L’évolution dans le tps : permanente ou
paroxystique(accès ou crises de qlq min à qlq h
Analyse sémiologique
de la dyspnée (2)
L’horaire dans le nycthémère (diurne ou
nocturne)
L’existence de signes accompagnateurs: toux,
expectoration….
Dyspnée = SF + SO (FR, amplitude et la durée
des 2 temps de la respiration )
Dyspnée aigue:
début brutal = D est d’emblée à son MAX
Dyspnée chronique
début progressif
2. Selon les circonstances
d’apparition
La dyspnée d’effort =
dyspnée chronique induite par des efforts très
limités et courants, > durée N (> 5’) après la
cessation de l’effort et qui augmente ds le tps pour
des effort de + en + restreints
Intensité de la dyspnée ++:
Nbre d’étages, Nbre de marches, nbre de mètres
parcourus
Effort moindre =habillage
=1ére manif de l’I. ventilatoire
3. Selon le mode d’évolution
Dyspnée paroxystique
crises de dyspnée de qlq min à qlq h séparées
par des intervalles de respiration normale
expl= crise d’asthme
Dyspnée permanente ou D. de repos:
Au terme d’une période ± longue de D d’effort
Dans le décubitus position assise, buste vertical,
qui la soulage = c’est l’orthopnée
4. Selon la FR
3 aspects
1. La respiration de Kussmaul
Hyperventilation
Respiration lente
Régulière et profonde
Égale aux 2 tps
Séparés par une pause
Respiration en créneau
Acidose mét diabétique
ou rénale
Baisse des bicarbonates sg baisse de PH
2. La respiration périodique
de cheyne-stokes
Désordre nerveux central
Irrégularité du rythme respiratoire
Cycles respiratoires d’amplitude croissante devenant
bruyants, puis d’amplitude décroissante
Pause complète de qlq sec ou apnée
Alternane hyper et hypo capnie
Hyper
Puis hypo ventilation
Urémie;
irrigation défectueuse du centre resp
3. La respiration périodique
du syndrome de Pick –Wick (SAS)
Irrégularité du RR
Certains obèses
+ somnolence diurne
S’observe la nuit
Succession:
Cycles d’inspiration lente et profonde
Suivie de mvmts resp courts et rapides
+ apnée expiratoire complète
II/ douleurs thoraciques
Affection de la plèvre
+++
Parenchyme pulm juxta- cortical
Autres structures = dépourvues de sensibilité
douloureuse
Dc ≠tiel = douleur d’o pariétale et cardiaque
Interrogatoire
topographie, superf ou prof et les irradiations
Le mode de début (B ou P)
Les S accompagnateurs : dyspnée ++
A. DTX ayant pour origine
l’appareil respiratoire
Douleurs profondes
En commun: 2 caractères essentiels:
*exacerbées par la toux, l’inspiration profonde et le
changement de position
*douleur unilatérale à type de « point de coté »
Début Brutal
Durée 48 heures
Maladie infectieuse
Agent causal = virus à tropisme neuroectodermique
Clinique =
éruption érythémato- vésiculeuse de trajet radiculaire
Douleur thoracique à type de causalgie:
Sensation de cuisson
ou pfs à type de névralgie
5. Syndrome de Tietze
Siège=
articulation chondro-sternale
Ou chondro-costale
S. accompagnateurs= tuméfaction de
l’articulation
III/ la Toux
Déf:
la toux =
brusque, bruyante et brève expiration à travers la
glotte rétrécie.
Volontaire, le + svt involontaire
C’est un acte réflexe de défense:
Fermeture
Inspiration
de la glotte
profonde
PA
Brusque contraction
refoulement Diaph haut
ml de la PA
Expulsion de l’air s/ P°
Physiopathologie 2
Déclenchement du réflexe Irritation de l’épithélium des VR,
des zones dites tussigènes:
Larynx ,BT, Ede D GB
En dehors des ZT:
MN, P, séreuse pleurale
A distance de l’AR:
Estomac, VB,utérus, ovaires
Interrogatoire +++
1.Selon le degré de
sécheresse ou d’humidité
La toux sèche:
Bruit sonore ± éclatant
Brève ou quinteuse (plz secousses de toux)
Elle n’est pas suivie d’expectoration
La toux humide ou grasse:
Dite productive
+ déplacement bruyant de mucosités ±
abondantes émises avec ± de facilité
Peut être accompagnée d’expectoration
Elle doit être respectée contrairement à la T sèche
2. Selon le timbre de la
toux
La toux bitonale (2 tons):
Double timbre aigu et grave
Cause = paralysie d’une corde vocale par
compression d’un nerf récurent
La toux rauque:
Tonalité étouffée en cas d’inflammation du larynx
+ voix claire dans la laryngite striduleuse (bruit
resp sifflant)
Voix éteint dans le croup (pseudo-mb) = diphtérie
3. Selon le rythme de la
toux
La toux moniliforme:
1 à 2 secousses de toux irrégulièrement espacés de temps à
autre
La toux quinteuse ou spasmodique: « coqueluche »:
Accès ou quintes = série de secousses expiratoires
entrecoupées d’une inspiration profonde ou reprise
bruyante « chant du coq »
En dehors de la coqueluche = toux coqueluchoide
4. Selon les signes
accompagnateurs
La toux émétisante:
responsable de vomissements
Coqueluche=Toux quinteuse et émétisante
IV/ l’expectoration (1)
N: expectoration =
mucus bronchique,
déchets alvéolaires
et protéines (exsudation capillaires et elmts ç.
+ sécrétions bucco-pharyngées.
IV/ l’expectoration (2)
Fondamentale
Qtté variable
En général = nulle
L’expectoration muqueuse
L’expectoration purulente
L’expectoration muco-purulente
L’expectoration séreuse
L’expectoration hémoptoique
1. L’expectoration muqueuse
Mucus
Crachats = transparents, visqueux, aérés,
adhérents au crachoir et filants (blanc d’œuf)
Traduit: hypersécrétion du mucus bronchique non
accompagnée d’infection
Pfs petits fragments de mucus plus concrétés en
grain de tapioca = « crachats perlés de Laennec »
Fin de la crise d’asthme
Pfs : aspect de moules bronchiques= mucus
concrété (asthme et bronchite chronique)
2. L’expectoration purulente
Inodore
= variété d’expectoration =
Apparition brutale, plus svt massive
Symptôme alarmant
Causes:
Maladie aigue ou chronique des VA ou du
parenchyme pul
Maladie cardio-Vx
Les différents types
d’hémoptysie
(selon l’abondance)
DC ≠ avec:
Certaines expectorations striées de sang s/ forme
de filaments
Dc ≠tiel (1)
Dc de l’hémoptysie =facile:
si on assiste à l’épisode hque
Interrogatoire +++
Dc ≠ tiel (2)
1. Hémorragie d’origine buccale ou pharyngée:
Simple expulsion sans toux
Ex minutieux de la cavité buccale : source du saignement
2. L’ épistaxis post:
Le sang coule sur le larynx réflexe de toux ; épistax ant +
3. L’hématémèse:+++
Prodromes TD et nausées (remplacent le
chatouillement laryngé)
Le rejet de sang + efforts de VMTs (quintes de toux)
Non aéré, mousseux + débris
alimentaires
Crachoir Crachats teintés de sang = queue de
l’hémoptysie
selles Selles noires =méléna
causes
Intérrogatoire,
L’ex clinique,
Ex complémentaires ( TLT, Ex des crachats :BK)
Cause la plus fréq = TBK Pulmonaire
Autres:
RM
Kc bronchique
DDB
VII/ les troubles de la voix
(dysphonie)
La voix rauque ou éteinte :
laryngite diphtérique ou croup
La voix nasonnée:
Encombrement du cavum
Paralysie du voile du palais
La voix bitonale:
Alternativement élevée et grave = voix de Fausset
(paralysie d’une corde vocale : les 2 cordes vocales
sont inégalement tendues produisent 2 sons
distincts)