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Méthode Naturelle de Lecture et d’Ecriture - MNLE

Les 17, 24 et 25 septembre 2013,


Formation animée par Sybille Grandamy

Compte rendu de la formation

BILAN QUALITATIF ET QUANTITATIF


18 participants
18 heures de formation sur 3 jours
11 associations de 5 départements représentées (75,78,92,93,94)
324 heures stagiaires délivrées
Evaluation orale et bilan individuel écrit effectuée en fin de formation
18 évaluations recueillies, 100% de satisfaction (voir synthèse des évaluations individuelles en fin de CR)
SYNTHESE DES 3 JOURNEES D’INTERVENTIONS
Public : Session destinée aux formateurs et/ou coordinateurs d’ateliers d’adultes en situation d’illettrisme ou
d’analphabétisme, des associations adhérentes à Espace Bénévolat engagés dans cette activité.

Objectifs :
-Améliorer ses compétences dans l’enseignement de la lecture et de l’écriture à des publics non-francophones
-Connaître et mettre en pratique la MNLE
-Acquérir des outils pour travailler sur la lecture et l’écriture à partir de cette méthode

Méthodologie utilisée : alternance d’apports théoriques et de travaux pratiques


-Des techniques d’animation réutilisables par les participants dans leurs propres ateliers de langue.
-La prise en compte des expériences individuelles des participants
-Des activités en sous-groupes permettant d’enrichir l’échange et de mettre en application les apprentissages.
Soutien : Cette formation a été réalisée grâce au soutien du conseil régional d’Ile de France, de la fondation Areva,
de la DAIC, et de la Mairie de Paris.

Programme de la formation :

Jour 1 : Jour 2 : Jour 3 :


Présentation de la pédagogie  Activité sur la graphie :  Activité sur les évaluations :
coopérative Comment travailler la graphie? Quelles évaluations ? A quel
 A travers des jeux-exercices, Comment corriger des défauts de rythme ?
s’interroger sur comment on lit et graphie ?
 Activité sur comment produire de
qu’est-ce-que lire ?  Activité sur la posture du formateur :
l’écrit en situation
quels sont les gestes, les attitudes à
d’« illettrisme » ?
 Présentation de la progression adopter ?
globale de la MNLE et de ses grands  Activité pour construire un texte  Travail sur les types d’exercices à
principes d’après la parole des apprenants proposer en fonction des profils
 Activité pour savoir améliorer la d’apprenants
 Mise en pratique de cette fluidité de la lecture, le vocabulaire,
 Activité : préparer ensemble un
progression l’écriture
atelier en MNLE

Espace Bénévolat, Hall 4-2 Boite 25, 130 rue des poissonniers 75018 Paris cœ[email protected]
DEROULE DE LA FORMATION

 Tour de présentation :
Contenu > Chaque participant présente ses groupes d’apprenants : scolarisés ou non dans leur langue maternelle, niveau
Journée de scolarisation, niveau de langue en français, hétérogénéité du groupe.
1 >L’animatrice présente son parcours : professeure de FLE, elle était à la recherche d'approches alternatives pour
enseigner, jusqu'à sa rencontre avec Danielle de Keyzer. Cette ancienne institutrice, de la pédagogie Freinet
(pédagogie coopérative destinée aux enfants), est auteure de l’ouvrage « Apprendre à Lire et à Ecrire à l’âge
adulte » dans lequel elle transfère cette pédagogie aux adultes avec « la méthode naturelle de lecture
écriture ».

 Attentes et questionnements du groupe : Les apprenants savent souvent déjà se débrouiller dans la vie
courante grâce à de nombreuses stratégies, mais ils VEULENT apprendre à lire et à écrire. Quels outils utiliser ?
Quelle posture adopter ? Comment s’y prendre avec un groupe dont les niveaux sont très hétérogènes ?
Comment faire avec ceux qui n’entendent pas les sons ? Comment évaluer les niveaux de langue? Comment
apprendre à apprendre à un adulte ? Comment sortir de nos schémas construits depuis l’enfance ?

 Présentation de la pédagogie coopérative


>Elle vient du courant de l’éducation nouvelle qui date des années 20 (pédagogie Freinet en France). La classe
travaille en coopération, les élèves sont « acteurs de leurs apprentissages ». C’est en marchant qu’on apprend à
marcher, c’est en écrivant qu’on apprend à écrire. Ce principe est universel et transférable aux adultes. Il est
fondé sur le principe du « tâtonnement expérimental » et sur la confiance absolue dans les capacités de
l’apprenant à réussir. Il s’agit d’une méthode naturelle dans laquelle l’apprenant est très autonome, il doit
apprendre à se débrouiller seul.
L'enseignant se pose comme un guide, qui doit mettre des outils à la disposition des apprenants, mais qui reste
en retrait le plus possible pour rendre l’apprenant acteur et auteur. Il part toujours de « ce que sait »
l’apprenant et est le garant d’une atmosphère de sécurité et de confiance, d’échange et d’écoute, qui
favoriseront les apprentissages. Il s’agit de poser un cadre dans lequel l’apprenant évoluera librement.
L’évaluation est nécessaire pour évaluer ses acquis. La notation est inutile.
>La posture du formateur doit donc absolument se détacher du modèle traditionnel : cours magistraux,
transfert des connaissances du haut vers le bas, absence de relation, d'échange et de valorisation.

 L’animatrice présente quelques principes de base :


Apprendre à lire et à écrire à l’âge adulte demande entre 600 et 1200 heures de travail (soit environ deux à
trois ans) et dépend de la motivation de la personne. Cela peut paraître long mais ça n’est guère plus que pour
un enfant. Cependant, il est important d’en parler avec les apprenants, pour ne pas frustrer leurs attentes. La
durée de l'apprentissage dépend de l'orthographe de la langue.
Le français est une langue orthographique : En français, il y a 36 phonèmes (sons) pour 120 graphèmes
(écritures) (environ). C'est pourquoi l'apprentissage de la lecture-écriture du français se fait en deux ans. Cette
durée varie d'une langue à l'autre, (anglais environ 4ans et finnois environ 6mois). La lecture ne peut se faire
aisément que par une maîtrise de l'orthographe, (pour comprendre chacun des graphèmes) car l'orthographe
est porteuse de sens (et accéder au sens).
Attention, on ne peut pas apprendre à lire et à écrire une langue tant (?) qu’on ne parle pas la langue !
Quels cours de langue pour quels profils d’apprenant ?
1-un apprenant analphabète et non communicant à l’oral (= non scolarisé, non scripteur, non lecteur et ne
parlant pas le français) devra suivre un cours de FLE pour atteindre un niveau A1/A2 à l’oral AVANT de

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commencer à apprendre à lire et à écrire. Cet apprenant, en attendant d’accéder à un niveau correct d’oral,
Contenu pourra néanmoins commencer à travailler la GRAPHIE.
Journée 2-un apprenant non communicant à l’oral mais déjà scolarisé dans son pays : cours de FLE
1 3-un apprenant analphabète (non scolarisé dans son pays) et qui parle un peu français (au moins niveau A1) :
cours de FLE + cours d’alphabétisation (lecture/écriture) + cours graphie
4-un apprenant en situation d’illettrisme (scolarisé en France mais non autonome en lecture/écriture) : cours
d’alphabétisation (lecture /écriture)

 Activités pour se poser la question : « qu’est-ce-que lire » ?


On apprend par rapport à ce que l’on connait déjà, le cerveau fonctionne par analogie.
Connaître le code (les lettres et les syllabes) ne suffit pas à savoir lire. Déchiffrer ce n’est pas « lire » car cela
ne permet pas d'accéder au sens. Un mot peut se lire de plusieurs façons. Quand il n’y a pas de « repère
orthographique », on ne peut accéder au sens. Un lecteur expert possède un « stock » de dizaines de milliers de
mots qu’il a photographiés (avec leur orthographe) et qui lui permettent de lire, c'est-à-dire de comprendre,
d’accéder au sens.
Lire c’est comprendre : le sens est dans l’interaction entre le texte et les connaissances du lecteur. On peut
retenir ce qu’on lit (c'est-à-dire comprendre) parce qu’on construit une image mentale qui a du sens.
C’est le sens qui est moteur de l’apprentissage. Il faut partir du plus global pour redescendre ensuite vers le
code (déchiffrage) : unité de sens (segments de phrase)->mot->syllabe
Il faut toujours donner aux apprenants, des mots de vocabulaire dans un contexte, de manière à créer une
image mentale et donc du sens.

 Activité de découverte de la méthode MNLE


La MNLE est une méthode « matérialiste », elle nécessite de fabriquer et de
mettre du matériel spécifique à disposition de l’apprentissage : étiquettes de
différentes tailles, affiches avec les textes, portfolios individuels avec les
textes et les exercices, cahier d’analogie etc.
1>Mettre en forme un texte à partir de phrases prononcées par les
apprenants (le fait que ce texte soit une production des apprenants est un
facteur essentiel de succès).
2>Fragmenter le texte en différents « segments » (un segment=une ligne) qui peuvent correspondre à des
images mentales (chaque segment doit avoir un sens). L’apprenant débutant peut reconnaître le segment dans
son ensemble mais ne peut pas repérer un mot à l’intérieur de ce segment. Si un mot est retiré ou ajouté, alors
l'apprenant ne repère plus le fragment.
3>Mémoriser le texte. Différents exercices permettront aux apprenants de « photographier » les segments et
d’apprendre par cœur ce texte.
4>Mettre en forme un nouveau texte, produit par les apprenants. Tout au long de l'année, tous les textes des
apprenants doivent être affichés.
5>Introduire des textes « découverte » (articles de journaux, publicités, documents authentiques), qui
deviennent aussi des textes de référence (ils doivent avoir un rapport avec le thème traité pour permettre la
reconnaissance de mots…)
Ce travail permet de faire ressortir les analogies, par « recoupage », grâce à l’induction d’un comportement de
« détective ». L'apprenant passe de la reconnaissance du segment à la reconnaissance du mot, puis des syllabes
et enfin au déchiffrage du code.
Cet apprentissage de la lecture doit être mise en parallèle de l'apprentissage de l'écriture, par une production
d'écrit à chaque séance. Grâce aux textes déjà produits, les apprenants ont un petit bagage de vocabulaire qu'ils
peuvent compléter par les textes découvertes, le soutien de leur formateur et toutes les autres ressources mises
à leur disposition.
**********

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 Présentation d’une séance de deux heures « type » de MNLE
Contenu >½ heure d’oral : Quoi de neuf? Les apprenants disent ce qu'ils souhaitent, au départ les échanges peuvent être
Journée difficiles, par timidité par exemple, le formateur peut alors lancer quelques questions ouvertes : "Qu'est-ce que
2 vous avez fait ce week-end?" Et rebondir par rapport aux réponses des uns et des autres. Ensuite, une fois que le
groupe est à l'aise, il se met en retrait et laisse les apprenants discuter librement entre eux pendant ¼ d’heure.
Pendant ce temps il prend des notes de ce qui se dit. Durant le ¼ d’heure suivant, le formateur sélectionne deux
ou trois erreurs : "j’ai entendu ça, qu'en pensez-vous?" Le formateur aide les apprenants à trouver la réponse
par eux-mêmes et donc à se corriger seuls. Il n’est pas nécessaire de reprendre toutes les erreurs, il s’agit de
cibler. Pendant ce temps de parole, le formateur peut aussi prendre en note des phrases des apprenants qui lui
serviront à construire des textes de référence pour l’application de la méthode MNLE.
>1h de lecture : A partir de textes de référence construits grâce aux phrases des apprenants.
>½ heure de production écrite : C’est en écrivant qu’on apprend à écrire ! Pour ceux qui ne maîtrisent pas la
graphie, ce temps là sera consacré à des exercices de graphie.
Cette structure de séance permet une bonne gestion de l’hétérogénéité tout en travaillant la
compréhension et la production orale, la lecture et l’écriture.

 Echange collectif sur « la GRAPHIE »


Le « kit graphie » :
Réalisé par Sybille Grandamy d’après les travaux de Danielle de Keyzer, Pierre Dhaud et Paul-Luc Médard est
distribué aux participants et lu ensemble. Il contient des explications, éclaircissement, recommandations, des
fiches de progression, des exercices et des jeux à réaliser pour travailler la graphie avec les apprenants : pour la
petite et la grande progression, pour l’entrainement de l’écriture cursive, pour la transformation (faire la
correspondance entre cursive, script et majuscule).

 Activité en petit groupe : fabriquer un texte de référence


La formatrice fournit des phrases qui ont été prononcées par des apprenants à l’oral sur le thème « les
enfants ». Les participants doivent mettre en forme un texte qui doit être fidèle aux phrases mais qui devra
pouvoir servir de base pour travailler en MNLE.
Le texte peut être fabriqué avec eux pendant la séance (cela demande beaucoup de temps) ou bien être fait
chez soi et apporté à la séance suivante. Ils reconnaîtront leurs phrases.
Pour ménager les susceptibilités, expliquer aux apprenants qu’on ne peut pas prendre toutes leurs phrases,
que d’autres textes seront utilisés plus tard.

 Activité en petit groupe : préparer une séance de MNLE


>A l'aide d'une fiche d'exercices pour lecteurs débutants, les apprenants doivent préparer une séance type.
>Par petits groupes, les participants fragmentent le texte et proposent des exercices appropriés. Le texte qu'ils
présentent doit être écrit en script puisque qu’il s’agit pour les apprenants de le LIRE, en revanche les
productions ECRITES des apprenants doivent se faire en cursive.

 Activité de mise en situation sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture


Grâce à une mise en situation, les participants se mettent dans la peau des apprenants, afin de mieux prendre
en considération les besoins de ces derniers et de mieux comprendre leurs réactions. Les participants portent
immédiatement un regard critique sur leurs pratiques, qui parfois mettent en difficulté l'apprenant. Avec cette

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méthode, le formateur appréhende davantage le rythme et le niveau de chacune des personnes constituant son
Contenu groupe.
Journée
2  Travail et réflexion sur l’évaluation des apprenants
Pour savoir où en sont les apprenants avant de commencer, ainsi que pour valoriser leur progression, il est
important d’avoir un dossier pour chacun d’eux.
Evaluation Initiale : Exemples de petits tests. Les évaluations que le formateur effectue doivent être conservées
pour pouvoir faire des fiches de progression tout au long de l’année.
>Pour évaluer la compétence orale : A partir de petites fiches cartonnées qui représentent chacune une
situation sous forme de dessins, remettre les images dans l’ordre et raconter l’histoire.
>Pour évaluer la lecture, la compréhension et l’oral : remettre des morceaux de texte dans l’ordre (plus ou
moins longs pour évaluer différents niveaux).
>Associer des images à du texte (lecture silencieuse), puis répondre à des questions pour valider la
compréhension du texte, lire tout haut pour valider la fluidité.
>Exercice de graphie : recopier une phrase du texte et évaluer la capacité à « transférer » du script à la cursive, à
respecter la ponctuation, les espaces, les lignes, etc.
>Exercice d’écriture : dictée de mots, de phrases, de syllabes, demander d’écrire un petit message.
>Terminer l’évaluation en interrogeant l’apprenant sur sa représentation de la lecture : "Que ferez-vous quand
vous saurez lire?" - "Combien de temps cela va prendre selon vous ?" - "Comment croyez-vous que l’on apprend à
lire ?"

**********
 Activité : Préparer un texte découverte pour un public non débutant
Contenu L'apprenant se débrouille en français mais il possède très peu de vocabulaire. Il sait déchiffrer un petit texte très
Journée simple sans pour autant avoir accès au sens.
3 Les participants se mettent par petits groupes, la formatrice distribue à chaque groupe un article du journal "1
jour 1 actu". Chacun doit raccourcir le texte, pour proposer un texte découverte adapté aux apprenants, puis
envisager le déroulement de la séance.

Il sera important de revenir fréquemment sur les mots nouveaux dans les séances suivantes pour qu’ils
soient retenus :
- en donnant le mot et en demandant aux apprenants de donner la définition
- en donnant la définition et en demandant aux apprenants de donner le mot
- en proposant des exercices sur étiquettes : en lecture de plus en plus rapide ou en exercice de
discrimination visuelle (au milieu de mots qui se ressemblent…)
Les apprenants devront aussi savoir écrire le mot, ils sauront alors mieux le lire (utilisation d’ardoise).
A ce stade, on ne travaille plus avec les étiquettes et les segments qui permettent d’apprendre un texte par
cœur puisque les apprenants savent déjà « déchiffrer ». Des étiquettes « mots » peuvent toutefois servir à
photographier les mots compliqués. On travaille sur la fluidité qui est nécessaire à la compréhension.

 Réflexion et échanges autour de la posture du formateur


A partir d’un document MNLE sur « les 10 commandements du formateur », les participants échangent sur la
posture à adopter.

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Conclusions :
Contenu Il est indispensable de favoriser et de connaître l’oral pour pouvoir entrer dans l’écrit. Il est même préférable
d’atteindre un niveau A2 à l’oral avant de commencer à entrer dans l’écrit, car comment écrire ou lire un mot, si
Journée
on ne le connait pas ?
3
La démarche et la progression pédagogique doit répondre aux besoins les plus URGENTS de nos
apprenants, qui ne sont pas forcément les plus « simples » sur le plan linguistique (ex : l’indispensable « je
voudrais », le « vouvoiement » etc.), d’où l’importance d’une progression « en spirale » vs « linéaire ».

 Donner des repères sur la société française pour favoriser l’autonomie.

Eviter les démarches scolaires : l’apprenant n’est pas un élève mais un citoyen, un « acteur social » dont le
but est d’accomplir des tâches : perspective actionnelle.

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Annexes
Sitographie

http://www.barbery.net/ : (je n'ai pas donné cette adresse, mais pourquoi pas !)

Un forum pour la mnle : http://mnle.e-monsite.com/


On tombe sur la page de présentation, il suffit de cliquer à droite sur 'forum' pour pouvoir s'exprimer et échanger.

Bibliographie pratique

- La MNLE, apprendre à lire et à écrire à l'âge adulte ; Danielle de Keyzer - Retz


- Eurêka, dictionnaire orthographique pour écrire tout seul (à partir de 7 ans) ; Jacques Demeyère - De Boeck
- Le maître ignorant ; Jacques Rancière
- L'école, réparatrice de destins ? ; Paul le Bohec - L'harmattan
- Une école du 3ème type ; Bernard Collot - L'harmattan

Echelle globale du CECR : Cadre Européen Commun de Référence

A1.1
L’apprenant / utilisateur de A1.1 peut comprendre quelques expressions familières et quotidiennes utilisées dans des situations de
communication très récurrentes ainsi que des énoncés très simples visant à satisfaire certains besoins concrets de la vie sociale. Il peut en
utiliser certains. Peut s’identifier et répondre à des questions concernant, par exemple, sa nationalité, son âge, son état civil, sa profession, son
lieu d’habitation,… et, éventuellement, poser lui-même des questions de ce type à quelqu’un de non totalement inconnu ou dans une
interaction administrative ou de service prévisible. Peut participer à une interaction ordinaire, au moins partiellement, au moyen d’énoncés
simples (centrés sur un ou deux mots), en ayant aussi recours à sa langue première ou à d’autres langues acquises, si l’interlocuteur parle
lentement et distinctement et se montre coopératif et bienveillant.
A1
Peut comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes ainsi que des énoncés très simples qui visent à satisfaire des besoins
concrets. Peut se présenter ou présenter quelqu'un et poser à une personne des questions la concernant – par exemple, sur son lieu
d'habitation, ses relations, ce qui lui appartient, etc. – et peut répondre au même type de questions. Peut communiquer de façon simple si
l'interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif.
A2
Peut comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines immédiats de priorité (par
exemple, informations personnelles et familiales simples, achats, environnement proche, travail). Peut communiquer lors de tâches simples et
habituelles ne demandant qu'un échange d'informations simple et direct sur des sujets familiers et habituels. Peut décrire avec des moyens
simples sa formation, son environnement immédiat et évoquer des sujets qui correspondent à des besoins immédiats.
B1
Peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s'il s'agit de choses familières dans le travail, à l'école,
dans les loisirs, etc. Peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée. Peut
produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d'intérêt. Peut raconter un événement, une expérience
ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée.
B2
Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa
spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comportant de
tension ni pour l'un ni pour l'autre. Peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet
d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités.
C1
Peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants, ainsi que saisir des significations implicites. Peut s'exprimer spontanément
et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses mots. Peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale,
professionnelle ou académique. Peut s'exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des
outils d'organisation, d'articulation et de cohésion du discours.
C2
Peut comprendre sans effort pratiquement tout ce qu'il/elle lit ou entend. Peut restituer faits et arguments de diverses sources écrites et
orales en les résumant de façon cohérente. Peut s'exprimer spontanément, très couramment et de façon précise et peut rendre distinctes de
fines nuances de sens en rapport avec des sujets complexes.

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Evaluations des participants
Les 18 participants ont rempli la grille d’évaluation de la formation
1/ Par quel moyen avez-vous été au courant de cette formation ?
Par internet (x4) : par recherche internet (x1) par le site Espace Bénévolat (x1) par le site Cœurs à Lire (x2)
Par la lettre d’info (x3)
Par notre association (x11)
2/Avez-vous trouvé la formation intéressante ? 100% Oui
Un point que vous avez trouvé particulièrement intéressant
« Le processus d’ouverture vers l’apprenant. L’accès à son autonomie d’apprentissage. »
« L’utilisation ‘’pratique’’ de la théorie. » (x4)
« La liberté, la coopération. »
« Mise en situation d’apprenant. Prise en compte des difficultés. »
« Lien entre oral et écrit. »
3/ Pensez-vous que cette formation vous sera utile à l’avenir ? 100% Oui
Un point que vous pensez pouvoir transférer dans vos pratiques :
« Travailler avec les textes références des apprenants. » (x4)
« Toutes les listes, les productions écrites. » (x4)
« Lire du visuel. » « La graphie. »
« Documents et exercices pratiques directement utilisables. »
« Mais dans mon attitude personnelle car difficile à mettre en place si tous les bénévoles ne travaillent pas en équipe. »
« L’effacement du moniteur au profit de l’apprenant. »
4/ Les apports de l’intervenant vous ont-ils semblé pertinents ? 100 % Oui
« Très +++. »
« chaque participant n’a pas assez eu la place de s’exprimer. Temps de la formation trop limité. »
« Quelques exemples qui permettent de mieux comprendre la situation de l’apprenant. »
5/ Pensez-vous partager les connaissances acquises lors de cette formation ?
A d’autres bénévoles ? 83 % Oui
A Vos responsables associatifs ? 33 % Oui
Comment ?
« Par des petits groupes de formateurs volontaires pour essayer de changer d’attitude. »
« Réunions pédagogiques, observations, co-animation de séance et discussions informelles. »
« En leur expliquant le principe lors de la réunion des bénévoles. » (x3)
« Par l’envoi des documents, les principales règles apprises même si tout (malheureusement) ne peut pas être retransmis. »
« Par session de restitution synthétique. » (x3)
« En retravaillant, aussi, à partir du livre sur la MNLE. »
6/Un point sur lequel vous aimeriez aller plus loin ?
« De l’oral à la lecture. »
« L’oral. »
« La production d’écrits. »
« La pratique de la prononciation. »
« L’évaluation des progrès des apprenants. »
« Les gammes accordéon. »
« Séance de mise en commun des pratiques de ce stage. » (x2)
« Séances pour un niveau MNLE 2 approfondi. »
7/ Souhaitez-vous qu’Espace Bénévolat organise d’autres formations ? 4 non ou blancs 77 % Oui
Sur quels thèmes ?
"Apprendre à parler français en méthode Freinet"
"La phonétique (x3)/une approche de l'orthophonie"
"Des rencontres d'échanges de pratiques entre formateurs. Un réseau de mutualisation d'outils."
"Développer ses compétences de communication orale."
"Le même thème plusieurs fois dans l'année. (pour que les différents bénévoles d'une même association puissent y participer)"
"L'alphabétisation en proposant d'autres méthodes."
8/ Etes-vous satisfait des démarches d’inscription aux formations ? 88 % Oui
« Parfait. »
9/Etes-vous satisfait du format des formations ? 100 % Oui
« Celle-ci aurait mérité une demi-journée de plus. »
« Oui mais groupe peut-être un peu trop nombreux même si très sympathique. »
« Mais un peu dense peut-être trois journées séparées. »
« Peut-être un peu plus de structure dans la présentation. »
« Peut-être à faire sur 4 jours. »

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