Rapport Banan..

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 17

LE BANANIER

Réalisé par:
BOUZZOU OTHMANE
CHAFIK KHADIJA
DAGHOUJ CHAIMAE
DOUKECH MOHAMED ELKHADIR
 Encadre par:
Monsieur BOUCHTAT
PLAN
INTRODUCTION
CHOIX ET CARACTÉRISTIQUES DE LA VARIÉTÉ
LES CARACTÉRISTIQUE MORPHOLOGIQUE
LES TYPES DE CULTURE
LES EXIGENCES PÉDOCLIMATIQUES
INSTALLATION DE LA CULTURE
RECOLTE
CONCLUSION
INTRODUCTION

La banane est originaire des jungles tropicales chaudes et humides du Sud-Est


Asiatique. Avant 1978, date d'arrêt de l'importation du bananier, le Maroc a toujours
été importateur de bananes. Pour la période 1971/1978, la consommation moyenne
annuelle a été de 24.000 tonnes dont 98,3% ont été importées. L'arrêt des
importations a eu pour conséquence l'introduction de la culture du bananier sous
abris-serre. Bien que nécessitant de gros investissements, ce nouveau système de
culture a connu une extension rapide, allant de 2 ha en 1980/81 à plus de 3.500 ha et
de cent mille tonnes de production annuelle actuellement.
CHOIX ET CARACTÉRISTIQUES DE LA VARIÉTÉ
Les variétés de banane à dessert utilisées sous serre sont de type Musa Cavnedish; la
connaissance des caractéristiques de ses variétés permet de choisir la plus adaptée à
chaque situation culturale. Les variétés les plus cultivés au Maroc sont:
 La Grande Naine :
variété rustique et productif, très appréciée pour ses qualités commerciaux et gustatives.
Le pseudo-tronc ne dépasse pas 3m dans les conditions normales de végétation.
Cependant, elle est sensible au froid et est adaptée aux régions littorales. Cette variété
représente 82% de la superficie totale.
 La Petite Naine :
variété plus courte que la précédente – le pseudo-tronc ne dépasse pas 2m, les limbes
foliaires sont larges et courts. Elle est moins sensible au froid et plus sensible a l’accès
d’eau. Cependant, la qualité du fruit, petit et grisâtre, la faible hauteur explique sa réussit
sous serre. Cette variété vient en 2ème lieu avec 10% de la superficie totale.
 La Williams :

possède des caractéristiques voisines de la Grande Naine. Elle est plus rustique, peu sensible
au froid et moins sujette à l’engorgement. Son cycle de végétation est plus long que celui de
la Petite Naine et son fruit n’est pas intéressant commercialement.

Cette variété représente 7%.


 La Poyo :

a été presque abandonnée en raison de sa grande taille qui atteint 6m – il est gênante en
culture sous serre.
LES CARACTÉRISTIQUE MORPHOLOGIQUE
La plante du bananier est composée: (Fig 1)
- d’une tige souterraine appelée bulbe, souche ou rhizome; ce bulbe porte sur son
pourtour latéral des œilletons qui se développent en rejets. Il émet en outre jusqu’à la
floraison un grand nombre de racines qui restent le plus souvent groupées dans la
couche des 30cm superficiels du sol.
- des feuilles; au sommet de chaque gaine se développe le pétiole qui se prolonge par
la nervure centrale et supporte le limbe, l’enroulement des gaines les autres dans les
autres forme pseudo-tronc.
- d’une inflorescence (Fig 2); quand le bananier a formé un tain nombre des feuilles,
le bourgeon terminal du bulbe se développe. Il monte dans le faux-tronc et donne
l’inflorescence qui sort au centre du bouquet foliaire et se retourne vers le bas. C’est
la formation du régime; ce régime allonge son axe ou hampe, il se compose des fleurs
“femelles”, groupées en mains composées de doigts ou bananes, qui donneront les
fruits et des fleurs “mâles”, groupées dans le bourgeon mâle.
Les types de culture
Les bananiers, Musa, sont un genre de plantes monocotylédones vivaces de
la famille des Musaceae dont les fruits, en général, sont les bananes.

Le bananier, contrairement aux apparences, n'est pas un arbre mais une plante
herbacée1. En effet, il ne possède pas de vrai tronc, mais un stipe, comme les
palmiers : un empilement de gaines foliaires qui s'accumulent.

Ce genre comprend environ soixante espèces, toutes tropicales, dont plusieurs sont
largement cultivées pour la production de bananes. Certaines espèces ont un intérêt
ornemental et sont cultivées en serres dans les pays tempérés.

Le terme « bananier » peut aussi être utilisé pour des espèces n'appartenant pas au
genre Musa. Les espèces du genre Ensete comme la fausse « banane » (Ensete
ventricosum) sont aussi regroupées sous le terme de « bananiers ». Globalement,
tous appartiennent à la famille des Musaceae
Les exigences pédoclimatiques
LE CLIMAT: Le bananier est une plante de climat tropical humide, appréciant une
hygrométrie Le bananier étant originaire des climats tropicaux: sous certaines latitudes,
la culture se pratique sous serre avec une irrigation forcée. La température idéale est
comprise entre 25 et 28°C avec une hygrométrie élevée. Apport en eau de 120 à 150
mm/mois avec une concentration ne dépassant pas 350mg/l de chlorure et 1,5g/l de sels
totaux. La plante aura besoin d’environ 2000 heures d’insolation par cycle de récolte.
LE SOL: Il devra être drainant et riche. Il sera traité avec un nématicide avant
plantation. Prévoir des trous 30/40 cm en profondeur par 40/50 cm de large dans
lesquels on viendrat mettre: 10 à 20 kg de fumier, 50-100g de sulfate
d’ammoniaque,100-200g de sulfate de potasse.
INSTALLATION DE LA CULTURE

Pour réussir l’installation d’une culture du bananier, il est conseillé de mettre en oeuvre
des pratiques culturales adaptées, notamment au niveau de la préparation du sol, de
l’assainissement du sol, de l’application de la fumure au fond, du respect de la densité,
du choix du dispositif, du choix de la variété et de la date de plantation
1.1Préparation du sol

Pour les sols légers (sols sablonneux, etc)


Les travaux du sol effectués les suivants:
- Une pré-irrigation pour humidifier le sol et faciliter le labour.
- Un labour profond à 40cm avec un chisel car le système racinaire du bananier est peu profond. Cette opération permet
d’éliminer les adventices, d’ameublir le sol et ainsi d’avoir une bonne structure du lit de plantation.
- Confection des tranchées de 60x60cm au long de la ligne de plantation où on fait la trouasion manuelle aux emplacements
choisis pour la plantation. On creusera un trou profond de 60x60x60cm, il est impératif de séparer la terre de surface (horizon
humifère plus fertilisant du fond) de la terre du fond. Il est aussi très importante que la tranchée ou le troue de plantation soit le
plus grand possible, même si le matériel de plantation est relativement petit. L’avantage de cette technique c’est de permettre aux
racines de la plante futur d’exploiter le plus grand volume de sol possible, quand le sol n’a pu être travaillé.
- Un apport de fumier à raison de 50 tonnes/ha, phosphate 18% à raison de 1 tonne/ha, Mocap (pour assainir le sol) à la dose de
20 à 25 kg/ha et la dolomie une seule fois avant la plantation a raison de 1 tonne/ha. On mélange la moitié de fumier, de
phosphate, de Mocap et toute la quantité de dolomie avec la terre de surface, remettra le tout au fond de la tranchée (ou du trou)
et mélange les autres moitiés avec la terre du fond pour constituer un monticule sur lequel sera posé le vitro-plant .
Les travaux effectués sont les suivant:
- Une pré-irrigation pour humidifier le sol et faciliter sa préparation.
- Un labour profond à 40cm pour assurer un ameublissement profond et une
bonne structure du lit de plantation. Le sol doit être meuble, aéré et bien drainé.
- Confection des banquettes (lits de plantation). On met une couche de fumier et
puis on couvert cette dernière par une couche du sol humide; on remet une autre
couche du fumier, on apporte les engrais du fond (phosphate 18% à raison de 1
tonne/ha, dolomie à raison de 1 tonne
1.2 Mise en place du réseau d’irrigation
Cette opération consiste à mettre en place.
- Une conduite principale ayant des diamètres importants qui amène l’eau du puits jusqu’aux bordures
de parcelles.
- Une conduite secondaire que amène l’eau de la conduite principale jusqu’au point d’alimentation des
porte-rampes.
- Les porte-rampes, rampes et distributeurs. Les 1ères alimenten et les rampes par des colliers de prise à
partir de la canalisation secondaire.

Les distributeurs sont:


* soit des microjets (de type 360° sont mis entre les plants et de type 180° sont aux extrémités des lignes
de plantation).

Les écartement entre microjets sont comme suit:


* 2.5m entre microjets de type 360°
* 1m entre microjets de type 180°
* 2.5m entre minijets de brumisation
* soit des goûters dont un débit de 41/h et un écartement entre les goûters de 40cm.
1.3 Densité et Dispositif de Plantation

Deux types de dispositifs de plantation peuvent être proposés: le dispositif en lignes jumelées et les dispositif en
lignes simple. Le choix du dispositif de plantation est tributaire des techniques culturales qui seront appliquées
par la suite (mécanisation, contrôle phytosanitaire
A – Dispositif en lignes jumelées (Fig 6A)

- Lorsque le type de serre est de 5m, l’écartement est de 2m entre deux plantes de la même ligne, 2m entre les
lignes jumelées
et 3m entre les couples de lignes jumelées.
- Lorsque le type de serre est de 6m, l’écartement est de 1.65m entre deux plantes de la même ligne, 2m entre les
lignes jumelées et 4m entre les couples de lignes jumelées.
- La densité peut être calculée selon la formule suivante:
Plantes/ha = 20,000/ ((R+D) x I)
R est l’écartement entre les couples de lignes jumelées
D est la distance entre deux lignes jumelées
I est l’espacement entre plantes sur une même ligne

B – Dispositif en lignes simples (Dispositif en plantation hexagonale) (Fig 6B)

- Il est appelé du fait de la disposition équilibrée des plants sur la parcelle. L’écartement est de 1m entre les
plantes de la même ligne et de 5m entre les lignes simple.
- La densité est donnée par la formule suivante:
Plantes/ha = 10,000/(DxI)
D est la distance entre deux lignes simples
I est l’espacement entre plantes sur la même ligne
1.4. Mode de Plantation

Après la trouaison (ou la confection des tranchées [en cas des sols légers] ou des
banquettes [en cas des sols lourds]) et la mise en place de fumier, des engrais du fond et
nématicide mais avant la plantation on fait une pré-irrigation pendant 2 jours.
Au moment de la plantation on creuse des petits trous et on ajoute un nématicide
(Nemacur) à raison de 5 kjg/ha et on met les vitro-plants juste au niveau de la motte.
NB: Il est impératif de tasser légèrement la terre autour du plant.
RECOLTE

• La récolte des premiers régimes a lieu après 11 à 14 mois de la plantation.


Généralement, les régimes sont récoltés après la disparition des angles des fruits. Le
poids moyen des régimes est d’environ 30 à 50 kg. Parfois, un régime peut peser 60
kilogrammes. Après la récolte du régime, on coupe le pseudo-tronc à une hauteur de
1 m afin que les réserves qu’il contient soient transférées vers le rejet successeur.
Après la récolte, les bananes sont déposées pour quelques jours dans des mûrisseries
où elles subissent un traitement à l’acétylène à des conditions de température et
d’hygrométrie contrôlées. Le réglage des températures est le suivant: les deux
premiers jours, la T˚C est de 18˚C; l’humidité est de 100%. Le 3ème jour , le réglage
est à 17˚C et 7 5%; le 4ème jour: T˚C 14˚C; Humidité: 85%.
CONCLUSION

• Avant installer une culture il faut réfléchir d’agir pour sécuriser


votre capitale et assurer la qualité optimale du produit final