RANDRIAMANANA
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Présenté par :
Avant toute chose, je rends grâce à Dieu pour son amour, sa bonté et son aide durant toute notre
formation et dans l’accomplissement du présent mémoire.
Que tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce mémoire reçoivent le
témoignage de ma profonde reconnaissance, plus particulièrement :
Enfin, je remercie également mes parents, pour leurs soutiens moraux et financiers
durant mes études ; mes ami(e)s qui nous ont conseillés et apportés leurs aides et remarques.
REMERCIEMENTS
SOMMAIRES
GLOSSAIRES
INTRODUCTION
Chapitre II : SUCRE
Conclusion partielle
IV.1. Résultats
IV.2. Discussions
Conclusion partielle
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
Altitude : élévation verticale d’un point au-dessous du niveau moyen de la mer, mesurée par
les opérations de nivellement.
Cycle : calendrier cultural allant d’une plantation à la suivante, le cycle annuel celui entre
deux récoltes.
Nœuds (œil, œilleton) : ils portent un bourgeon et sont séparées par des entrenœuds.
Insolation : coup de chaleur provoqué par une trop longue expansion au soleil.
Néonicotinoïdes : une sous classe d’insecticides agissant sur le système nerveux central des
insectes.
m : mètre
g : gramme
Kg : kilogramme
cm : centimètre
°C : degré Celsius
% : pourcent
Mt : millions de tonnes
g : gramme
Mais qu’est-ce que la canne à sucre (« saccharum officinarum ») même ? Il s’agit d’une
plante de la famille Poacées (graminées). Toutes les espèces du genre « saccharum » sont des
graminées vivaces de grande longévité. Ils existent plusieurs variétés qui possèdent des
caractéristiques diverses s’adaptant ainsi aux différentes régions : robustesse, résistants aux
maladies, teneurs en sucre plus ou moins élevée, etc.
Elle aime les régions tropicales ou subtropicales ensoleillées à température élevée. Elle
est cultivée pour ses tiges qui contiennent du jus sucré d’où on tire le saccharose ou du sucre
cristallisable. 16% de la tige d’une canne à sucre contient en réalité du saccharose.
Le sucre est l’un des produits les plus consommés au monde. C’est une matière première
plébiscitée dans le secteur de l’industrie agro-alimentaire. En effet, il est présent dans 90% des
produits qu’on consomme quotidiennement le plaçant ainsi parmi les denrées les plus échangées
sur le marché mondial. Il y a plusieurs méthodes pour exploiter le sucre de canne, le faire par
soi-même à la maison avec des modestes matériels ou avec des machines spécialisées dans des
industries. De ce fait, produire le sucre à l’échelle industrielle nécessite beaucoup de ressource
soient économiques que techniques. A Madagascar, on compte au moins deux grandes usines
sucrières, le SIRAMA (Siramamy Malagasy) et SUCOMA (EX SIRANALA). Mais malgré
l’existence de ces usines, les artisans locaux surtout dans la région d’Amoron’i Mania
s’enflamment encore de leur fabrication artisanale du fameux « siramamy gasy ».
L’étude sur la différence entre ces deux types d’extraction nous aidera à répondre à ces
inquiétudes mais focalisons-nous surtout sur
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Chapitre I : GENERALITES SUR LA CANNE A SUCRE
Un certain nombre d’hypothèse ont été émise pour élucider la partie d’origine de la
canne. D’après le botaniste américain ARTSCHWAGER [1], les cannes cultivées c’est-à-dire
c’est le saccharum officinarum seraient originaires de la Mélanésie, qui ce dernier est issu du
saccharum robustum, originaire de Nouvelle-Guinée, où d’après cet auteur, il serait apparu déjà
vers 1500 à 8000 avant J-C. A partir de 8000 avant J-C, l’homme l’aurait véhiculé vers l’Est
jusqu’en Nouvelle-Calédonie. Depuis 6000 avant J-C la canne aurait migré vers l’Ouest pour
atteindre finalement l’Inde et la Chine. Vers 500 avant J-C, elle aurait atteint Tahiti et Hawaii.
Ce qui semble être admis, c’est qu’à l’époque préhistorique, l’origine de la culture de la
canne à sucre doit être située en Mélanésie puis en Inde. Dans ce dernier pays, la canne est
cultivée depuis des temps très anciens, principalement dans la région Trans gangétique, où on
avait coutume de la planter autour des cases, pour en sucer le jus.
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L’origine de saccharum est figurée dans la figure 1 ci-après :
Saccharum barberi
Erianthus sp.
2n : 81 à 124
2n : 20 – 30 – 40 - 60 Saccharum
HSaccharum
robustum officinarum
2n : 60 à 80 2n : 8
Saccharum sinense
2n : 38 à 114
I.3.1. Racines
La plante possède des racines denses qui peuvent s’enfoncer profondément dans le sol,
mais la plupart d’entre elles s’étalent à environ 50 cm de la surface dans un périmètre pouvant
atteindre fréquemment 2 à 5 m autour de la souche. Elles sont pourvues de nombreux poils
absorbants qui aspirent l’eau et les sels minéraux du sol. D’autres racines plus profondes
assurent le maintien et la stabilité de la plante.
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I.3.2. Tiges
Les tiges peuvent atteindre entre 2,5 et 4 m de hauteur et 1,5 à 6 cm de diamètre, selon
les variétés utilisées. Leur écorce épaisse et lisse va du jaune au violet selon les variétés. Les
tiges sont structurées en tronçons de 10 à 20 cm (les entre-nœuds), séparés par des nœuds où
les feuilles prennent naissance.
I.3.3. Feuilles
Les feuilles sont réparties en deux files opposées et ont un limbe de 1 m de longueur
sur 2 à 10 cm de largeur. Elles sont au nombre de 10 sur les plantes en pleine croissance. En
période de floraison, la tige se termine par une panicule, inflorescence argentée qui portera les
graines. Cette panicule, fragile et soyeuse, mesure de 50 cm à 1 m de longueur.
Les variétés sont obtenues par l’hybridation entre des parents ayant dans leur
ascendance plusieurs saccharum. A partir de la canne noble, des apports de sang de cannes
sauvages ont permis la création d’hybrides plus productifs, tolérants à certaines conditions
adverses ou résistants aux maladies. Ainsi, il est préférable de planter des variétés qui ont des
périodes de maturité différentes pour assurer la régularité de ravitaillement de l’usine de
transformation
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Phases de croissance et de maturation des premières repousses : Elles durent de 12 à 14
mois environ après la coupe des cannes vierges.
Coupe des premières repousses : elle a lieu de 2 ans à 30 mois après la mise en place
des boutures. Cette coupe termine le second cycle. Ensuite, la coupe des repousses aura
lieu tous les 12 et 13 mois environ
Le cycle végétatif complet de la canne à sucre peut durer de très nombreuses années si les
milieux de condition sont favorables. Cependant, il n’est pas rentable de conserver indéfiniment
les mêmes pieds sur le même terrain. Le cycle cultural ne dure que de 5 à 7 ans en moyenne.
La pullulation des cigales oblige des planteurs à ne pas dépasser le nombre de 3 à 4 repousses
après la récolte des cannes vierges.
I.4. Etude écologique [5]
Le cycle de la canne, sa croissance, et sa maturation est étroitement conditionné par le
climat. L’eau et la chaleur sont favorables à la croissance tandis que la sécheresse et le froid
(surtout nocturne) sont favorables à la maturation.
I.4.1. Température
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I.4.3. Besoin en altitude
Pour avoir un bon rendement industriel de sucre, privilégier la culture la canne sur les
régions côtières ne dépassant pas 500m d’altitude et sur les hautes terres vers 1400m d’altitude.
La maturation est bonne et calme avec un vent régulier mais elle est mauvais sous de très
forts vents (cyclones). Le vent et le cyclone rendent la transpiration importante ; mais c’est
contre la croissance des plantes, car leur passage le gène.
I.5. Les constituants de la canne à sucre
Pendant la période qui précède la récolte, la plante fabrique peu à peu son sucre
(saccharose) dans les feuilles grâce à l’action conjuguée du soleil, de l’eau et de l’air
(photosynthèse). Le saccharose s’accumule dans la tige comme réserve énergétique, mais sa
répartition n’est pas égale et le sommet de la plante est d’une moindre teneur en sucre.
Après extraction, une tonne de canne produit environ 250 à 300 kg de débris, soit entre
25% et 30% de la matière première.
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Les principaux constituants de la canne à sucre sont le sucre et les fibres. Au Tableau 1,
la composition moyenne de la canne à sucre est présentée. Selon l’état de maturité de la plante,
la teneur en fibre peut varier de 10 % à 18 %, la quantité d’eau de 72 % à 77 % et le saccharose
de 12 % à 16 %.
Chapitre II : SUCRE
II.1. Généralités sur le sucre [7,8]
Le SUCRE appartient à la grande famille des glucides. Les diététiciens les divisent en
glucides simples (le saccharose en est un représentant, tout comme le glucose, le fructose, le
lactose) et les glucides complexes comme l’amidon que l’on trouve dans les féculents, le pain,
les céréales, les pâtes, le riz…
Sur le plan cognitif et neurologique, les saveurs sucrées semblent indiquer aux primates,
humains ou non humains, la valeur énergétique des végétaux, d'où le plaisir qui lui est associé.
Le premier aliment de l'homme est légèrement sucré (lactose). La plupart des plantes toxiques
sont amères, le choix d'un aliment sucré serait donc sans danger.
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Les sucres existent dans la nature sous de nombreuses formes : dans le nectar des fleurs
(glucose, fructose), dans les fruits (glucose, fructose, saccharose), le miel (glucose, fructose) et
le lait (lactose). Mais ce sont les plantes qui fabriquent les premières SUCRES. Grâce au
mécanisme complexe de la photosynthèse et avec seulement de l’air, de l’eau et du soleil, les
végétaux chlorophylliens élaborent du glucose, du fructose (dans les fruits par exemple), du
saccharose, de l’amidon (des pommes de terre par exemple).
Appelés autrefois hydrates de carbone en raison de la formule chimique brute des plus
simples d’entre eux (CH2O), les sucres peuvent se diviser en sucres simples, les oses et en
sucres complexes formés d’au moins deux sucres simples.
Le sucre simple sont des glucides simples, de type oses ou diholosides. Ils deviennent
des « aldéhydes » et des cétoses quand ils portent un fonction cétone.
Le glucose, le galactose, le ribose sont des aldoses. Le fructose est un cétose. Ils peuvent
être constitués de 3, 4, 5, 6 ou 7 atomes de carbone.
Les sucres les plus courants en contiennent 6. Ce sont des hexoses : glucose, galactose,
fructose. Le ribose et le désoxyribose en contiennent 5. Ce sont des pentoses. Mais chaque sucre
peut exister sous différentes formes.
II.1.3. Glucose
En réalité, il existe une autre version du glucose, image que donnerait un miroir de la
première. Cette forme ne se rencontre cependant jamais à l’état naturel. La première version est
le D- Glucose, la seconde le L- Glucose. Tous les sucres simples existent théoriquement sous
ces deux versions. Pratiquement tous les sucres rencontrés dans la nature appartiennent à la
série D.
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Figure 2 : D-glucose et L-glucose
II.1.4. Le fructose
Figure 3 : 𝛼-D-fructofuranose
Ils sont au moins composés de 2 sucres simples. On les appelle alors des diholosides. Ils
sont très nombreux. Le plus connu est le saccharose, sucre de canne, de betterave, présent dans
la sève élaborée des végétaux et composant souvent majoritaire des nectars.
Il faut également citer : le maltose, obtenu par l’hydrolyse des amidons et souvent 3 ème sucre
des miels ; le tréhalose, présent dans l ’hémolymphe des insectes et le lactose, présent dans le
lait.
A la différence des sucres simples qui sont rigides, il existe une possibilité de libre
rotation entre les 2 sucres qui composent les diholosides. Cela influe sur la structure spatiale de
la molécule et ses propriétés avec l’eau.
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La liaison s’effectue avec perte d’une molécule d’eau :
II.1.6. Le maltose
Sucre réducteur formé de 2 unités « glucose », entre le carbone 1 d’une molécule et le
carbone 4 de l’autre. Il s’agit d’une liaison 1-4 de type α.
Figure 4: Maltose
II.1.7. Le saccharose
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II.2. Origine et synthèse du sucre
Le sucre est créé par les plantes elle-même, toutes les plantes vertes peuvent être utilisé
pour extraire le sucre (Ce sont les seuls organismes qui vivent de manière indépendante :
autotrophe). Elles utilisent, grâce à la chlorophylle, l’énergie solaire pour transformer le CO2
de l’air et l’eau du sol, en matière organique, en particulier en glucides.
Canne à sucre :
Les Indiens furent les premiers à avoir utilisé le sucre à partir d’un roseau sauvage « canne
à sucre ». Ils tiraient de son jus de cristaux qu’ils appelaient : SAKARA qui sera ensuite
remporté en Europe.
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contient plus de 99,7 % de saccharose. Le reste est constitué de traces d’eau, de minéraux et de
matières organiques. Le sucre blanc est plus pur que le brun car ce dernier contient encore un
peu de résidus de la canne.
La composition des sucres blanc et brun est présentée au Tableau :
Tableau 2 : Composition des sucres blanc et brun par 100g de sucre
COMPOSANT SUCRE BLANC SUCRE BRUN
Calories 387 337
Eau(g) 0,02 1,77
Hydrates de 99,98 99,33
Calcium (mg) 1 85
carbones (g)
Cuivre(mg) 0 0,298
Fer (mg) 0,01 1,91
Magnésium 0 29
Manganèse 0 0,32
Phosphore(mg) 0 22
Potassium (mg) 2 346
Sélénium (mg) 0,06 1,2
Sodium (mg) 0 39
Zinc(mg) 0 0,18
Vitamine B1 (mg) 0 0,18
Vitamine B2 (mg) 0,019 0,007
Vitamine B3 (mg) 0 0,082
Vitamine B5 (mg) 0 0,111
Vitamine B6 (mg) 0 0,026
Source : Alfa ARZATE [10]
II.4. Situation mondiale du sucre [11]
En terme réel, les prix du sucre sont bas au début de la période couverte par les
perspectives, proches des niveaux planchers observés durant les campagnes 2006, 2014
et 2017, où les récoltes avaient été exceptionnelles. Ils devraient se redresser légèrement
pendant quatre ans environ, portés par une production qui repart progressivement, puis
redescendre sur le reste de la période, revenant à leur niveau actuel en 2028. Cette
tendance à la baisse s’explique par le ralentissement prévu de la demande au cours des
dix prochaines années, y compris dans les pays où la consommation par habitant est
inférieure à la moyenne mondiale, et par une offre abondante. Les stocks ne devraient
pas beaucoup augmenter, laissant ainsi le ratio stocks/consommation revenir
progressivement sous la barre des 48 %, sa moyenne à long terme.
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Ces dix prochaines années, le prix moyen du sucre devrait être inférieur en valeur
réelle à sa moyenne des 20 dernières années, mais supérieur à celle-ci en valeur
nominale. À l’horizon 2028, le prix mondial en valeur nominale devrait s’établir à 350
USD/t pour le sucre brut et à 438 USD/t pour le sucre blanc.
L’abandon progressif des mesures de soutien qui faussent les échanges dans
certains pays essentiels devrait contribuer à atténuer les fluctuations annuelles du prix
du sucre. Du côté de l’offre, l’Union européenne a supprimé son système de quotas de
sucre en octobre 2017, tandis que le contingent de production et les mécanismes de
soutien des prix de la Thaïlande ont été éliminés à la fin de 2017. L’accord sur le sucre
entre les États-Unis et le Mexique qui a été renégocié en juin 2017 a apporté une certaine
stabilité au marché. Quoi qu’il en soit, les programmes d’aide aux exportations de sucre
(comme ceux qui existent en Inde ou au Pakistan) ont des effets négatifs non
négligeables sur les prix. Les réformes du côté de la demande semblent avoir moins
d’impact sur les prix, car les changements de comportements des consommateurs
produisent rarement des effets immédiats. En règle générale, il s’agit de l'instauration
de taxes sur les boissons sucrées avec des édulcorants caloriques, qui visent à lutter
contre l’obésité et autres problèmes de santé. Il en existe déjà dans plusieurs pays.
USD/t
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II.3.2. Production mondiale
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Par rapport à la période de référence, la part de la canne à sucre destinée à la
production de sucre devrait baisser de 4 %, tandis qu’elle restera à peu près au même
niveau pour la betterave. En d’autres termes, la part des cultures sucrières mondiales
servant à la production d’éthanol devrait passer de 18 % pendant la période de référence
à 21 % en 2028. Le Brésil conservera son titre de premier producteur de sucre et
d’éthanol issu de la canne à sucre : en 2028, il produira en effet 37 % de la canne à
sucre cultivée dans le monde, 18 % du sucre et 88 % de l’éthanol de canne à sucre
produits dans le monde (contre 19 % et 91 % respectivement, durant la période de
référence).
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Sucre Biocarburants
Mt
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
2016-18 2028 2016-18 2028 2016-18 2028
Betterave à sucre, Monde Canne à sucre, Brésil Canne à sucre, reste du monde
Ces dix prochaines années, la consommation mondiale de sucre devrait être tirée
surtout par les pays en développement, qui généreront 98 % de la demande
supplémentaire, principalement en Asie (69 %) et en Afrique (27 %), deux régions
déficitaires. En raison d’une demande accrue de produits transformés, de confiseries et
de boissons sucrées, les perspectives de croissance sont prometteuses dans les zones
urbaines des pays asiatiques et africains, où la consommation est faible par rapport à
d’autres régions. À l’inverse, la croissance devrait rester modeste en Amérique latine
où la consommation est déjà élevée.
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En Asie, l’Inde, et après elle la Chine, l’Indonésie et le Pakistan devraient
connaître la plus forte hausse de la consommation. En Chine et dans les PMA d’Asie,
la consommation par habitant est très faible puisqu’elle n’atteint pas 10 kg par an sur la
période de référence, mais sa progression en rythme annuel devrait rester à peu près
identique à celle de ces dix dernières années, compte tenu du peu de goût des habitants
pour les produits sucrés et de la lente évolution des habitudes alimentaires. En Afrique,
les plus fortes hausses prévues concernent l'Égypte et plusieurs pays d’Afrique
subsaharienne, mais la consommation par habitant se maintiendra toutefois en deçà de
11 kg par an dans les PMA d’Afrique subsaharienne et au Nigéria.
Kg/personne %
50 25
40 20
30 15
20 10
10 5
0 0
-10 -5
OCDE Amérique latine Russie MENA Thaïlande Afrique subsah. Inde Chine
Figure 8: Demande de sucre par habitant dans les principaux pays et régions
Source : OCDE/FAO (2019), « Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO », Statistiques
agricoles de l’OCDE
En revanche, dans de nombreux pays développés, la consommation par habitant devrait
continuer à baisser en raison d’une prise de conscience accrue des risques liées à la
surconsommation de sucre : prise de poids dangereuse pour la santé et augmentation du risque
de diabète, de cardiopathies et de carie dentaire. Plusieurs pays ont institué une taxe sur les
produits sucrés caloriques, pour essayer d’en faire baisser la consommation, à commencer par
le Mexique, en 2014. Pour compenser les effets de ces taxes, certaines multinationales ont réduit
la taille des portions, diminué la quantité d’édulcorants caloriques ou remplacé le sucre par des
édulcorants de synthèse, plus sucrés mais moins caloriques que le sucre. C’est dans l’Union
européenne que la consommation de sucre des pays développés devrait marquer le plus net
recul, ce marché étant également confronté à la concurrence de l’isoglucose, un édulcorant à
base d’amidon de maïs dont la production était soumise à des limites avant septembre 2017.
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On prévoit l’inverse aux États-Unis, où la part du sucre dans la consommation totale
d’édulcorants caloriques par habitant devrait progresser, passant de 62 % durant la période de
référence à 64 % en 2028, dans un contexte de stabilité de la consommation d’édulcorants en
général. L'idée que l’isoglucose puisse être plus nocif pour la santé que le sucre continue de
faire débat dans ce pays. Dans la Fédération de Russie, en revanche, la demande de sucre devrait
continuer à progresser, compte tenu des perspectives prometteuses qu'offrent les boissons
alcooliques (rhum et vodka) – même si des réglementations sont mises en œuvre localement
pour lutter contre.
En parlant de la filière de sucre à Madagascar, il est bien de savoir que l’objectif de l’Etat
est d’exporter du sucre pour avoir des impacts positifs sur l’économie malgache. La production
de sucre locale d’après les données publiées par « Flash-Eco » le 7 mai 2021, l’Etats malagasy
fera partie des actionnaires de la nouvelle sucrerie SDM. En effet, le conseil des ministres a
adopté un décret portant participation de Madagascar à hauteur de 30% dans le capital de la
filière sucre, un projet d’investissement étranger. Ce projet augmentera la production sucrière
malgache qui actuellement, peine à dépasser les 100000 tonnes par an. Alors que les besoins
annuels sont environ 200000tonnes. Ainsi, en 2019 seules deux des usines de sucre parmi les
cinq sont fonctionnelles. Ce sont les usines d’Ambilobe et de Namakia et elles sont en location
gérance avec les chinois. Les usines de Nosy Be, Brickaville et Morondava sont suspendues.
Donc, il y a un gap de 100000 de tonnes de sucre combler pour satisfaire les consommateurs.
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Tableau 3 : Production du sucre des cinq dernières années [W1]
Rubrique 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/2019
Ambilobe 57208,00 62704,00 65957,00 67461,00 61714,00
Namakia 23000,00 24205,00 30772,00 29353,00 28468,00
Morondava 16500,00 - - - -
TOTAL 96708,00 86954,00 86954,00 96770,00 90182,00
200000
150000
100000
50000
0
2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19
Années
Totales de sucre produits à M/car Consommation(estimation) sucre importé
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D’après ce diagramme, nous pouvons constater que la consommation reste très basse par
rapport à la production, il y a une différence d’environ 110000tonnes de sucre qui est recouverte
par l’importation. D’autre part, le taux de la consommation varie en fonction du temps et de la
situation démographique, plus précisément elle va toujours tendre à augmenter selon ces deux
paramètres.
Dans le domaine du sucre à Madagascar, le prix varie selon la situation du pays. Durant
le premier trimestre de cette année, la chambre de commerce et l’industrie d’Antananarivo a
effectué deux relevés des prix des produits de première nécessité sur les trois grands marchés
de la capitale. La première collecte de prix a été réalisée en janvier et la seconde au cours du
troisième mois de la période. Ces deux relevés ont montré une hausse de prix pour l’huile en
vrac, le sucre blanc, et le sucre roux sur les trois marchés, dont Anosibe, Andravohangy et
Analakely, rapporte le CCIA. Cette augmentation de prix varie d’un marché à l’autre. Il a par
ailleurs été constaté durant cette période d’observation que les prix du PPN sont les plus élevés
aux marché d’Andravoahangy, Analakely et à Anosibe.
Le prix du sucre blanc a quant à lui augmenté de 3,57% à Anosibe et à Andravoahangy
contre 3,33% à Analakely. Pour le sucre, une hausse de prix de 3,70% a été constatée à Anosibe
et Andravoahangy alors qu’à Analakely, cette hausse est d’environ 7,14%.
Figure 10: variation des PPN sur les grands marchés du Tananarive
Source : CCIA (Chambre de Commerce et de l’Industrie d’Antananarivo)
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II.6. Différence entre le sucre de canne et le sucre de betterave
Planétairement, le sucre pur que nous consommons est produit par deux cultures : la
betterave sucrière et la canne à sucre. Le sucre est le nom général des substances alimentaires
à saveur sucrée. Le saccharose, le sucre de table ou sucre blanc, est principalement extrait de la
canne à sucre. La plus grande source actuelle de sucre blanc est la canne à sucre. Ce sucre,
c’est-à-dire transformé à partir de la canne à sucre, est appelé sucre de canne. Toutefois, le sucre
de betterave est une source de sucre plus récente et en pleine croissance. Le sucre de betterave
est produit à partir de la betterave sucrière, une plante dont les tubercules contiennent une forte
concentration de saccharose. Le processus de transformation et de raffinement est le même. La
betterave représente ¼ de la production mondiale de sucre et le sucre de canne ¾.
En ajoutant du lait de chaux et du gaz carbonique elles sont précipitées. Le jus jaune qui
reste après la purification est appelé jus clair. L’eau en est extraite par évaporation et l’on
obtient un sirop qui contient environ 65 % de sucre. De petits cristaux de sucre sont ajoutés au
sirop et de l’eau supplémentaire est extraite sous vide afin que la concentration en sucre
augmente et permette aux cristaux de grandir. Les cristaux sont séparés du sirop dans des
centrifugeuses et lavés avec de l’eau. Le jus qui reste après la dernière cristallisation (mélasse)
est transformé en fourrage ou sert à la confection de levure de boulanger.
RANDRIAMANANA LARISSA 23
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Sucre de canne [W4]
Après la récolte, le chargement de canne est transporté dans une usine. Chaque lot est
pesé et un échantillon est vérifié pour les dommages et les impuretés. A l’usine de
transformation, les tiges de canne sont découpées mécaniquement en fines lanières et
transférées dans une machine appelées diffuseurs pour extraire le jus contenu dans une solution
aqueuse. Ensuite les impuretés de jus brut sont éliminées par carbonatation avant la
cristallisation. Les cristaux de sucre apparaissent en blanc pendant processus de cristallisation.
Le dioxyde de carbone de soufre est utilisé pour inhiber la formation de molécules induisant
une couleur, ainsi que pour stabiliser le sucre pendant l’évaporation. Pour produire de sucre
cristallisé, le sucre doit être séché en le chauffant de l’air froid pendant plusieurs jours.
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TIAVINTSOA
CONCLUSION PARTIELLE
Les sucres existent dans la nature sous de nombreuses formes. D’une part, on a ce qu’on
appelle le sucre simple, chimiquement écrit C6H12O6, citons le fructose, le glucose, le galactose
et le mannose (oses). D’autre part, on a les diholosides, chimiquement écrit C12H22O11, dont les
plus courants sont le saccharose (sucre de canne ou de betterave, formé d’un glucose et d’un
fructose), le lactose (un glucose et un galactose) et le maltose (deux glucoses). Ainsi, le sucre
est créé sur la plante elle-même.
Suite à certaines statistiques relevées sur la situation mondiale du sucre et à Madagascar,
le saccharum officinarum reste le premier choix sur la fabrication du sucre en considération de
son taux de saccharose élevé. C’est la raison pour laquelle environ 86% de la production de
sucre est réalisée, en fait, à partir de la canne à sucre et les 14% qui restent proviennent de la
betterave sucrière. Au niveau mondial, le prix du sucre de canne varie périodiquement, malgré
le ralentissement du développement démographique, la consommation reste exponentielle. Pour
le cas de Madagascar, par exemple, la consommation de sucre n’est pas couverte par la
production locale ce qui le pousse à importer plus que la moitié de la production locale ; quant
au prix, il varie selon la situation économique et démographique d’une région à une autre.
Il y a deux façons d’obtenir du sucre, soit à partir de la canne à sucre, soit à partir de la
betterave sucrière. Et les recherche que nous avons faite montrent que leur différence se trouve
dans les processus d’extraction du sucre et dans sa cultivation.
RANDRIAMANANA LARISSA 25
TIAVINTSOA
Partie II : ETUDES
EXPERIMENTALES
Le terme canne à sucre sert à désigner un ensemble d’espèces de plante de la famille des
poaceae et du genre Saccharum. En français, elle signifie plusieurs taxons différents. A
Madagascar, la canne à sucre (ou saccharum oficinarum) est une variété introduite depuis les
migrations des Malaises, Regnault en 1688.
La canne est une plante des régions tropicales chaude qui aime les températures élevées
et déteste le froid. Mais la température optimale pour sa croissance est de 26°C et 33°C. Au-
dessus de 15°C et 18°C, la croissance est mauvaise. La canne à sucre adopte tous les types de
sol contenant 70% d’argile et 75% de sable, mais elle préfère plutôt le sol limoneux bien
drainé avec un PH 5 à 8. Elle nécessite une quantité d’eau très élevée (100 à 170 mm/mois
pendant la période de végétation, 1000 à 2000 mm/an avec une saison sèche marquée de 4 à 5
mois).
Province : Antananarivo
Région : Analamanga
District : Atsimondrano
Commune : Alakamisy Fenoarivo
Fokontany : Antanety II
REGNE : vegetal
EMBRACHEMENT : spermatophyte
SOUS-EMBRACHEMENT : angiospermopsida
CLASSE : liliopsida
ORDRE : poale
FAMILLE : poaceae
GENRE : saccharum
ESPECE : officinarum
NOM VERNACULAIRE : canne à sucre
NOM MALAGASY : fary
III.1.1.3.c. Feuilles
La feuille d’une canne à sucre est une feuille alternée, dense de couleur verte, de pétiole
engainant avec du limbe enroulé au sommet, couvert de poils bursales.
On choisit la canne, on prend ensuite un échantillon pour voir sa teneur en sucre car une
fois qu’elle est coupée sa teneur en saccharose diminue très rapidement (pas plus de 36h), en
moyenne la canne est composée de 13% à 20% de sucre. On se base sur l’allure des cannes
(inflorescence, jaunissement des feuilles, gonflement des ilots…) mais la raison la plus sûr est
d’utiliser le refractomètre de poche en lisant directement la teneur en sucre après le prélèvement
d’une goutte de jus sur la canne.
Cette teneur est de l’ordre de 12,5 du poids de la canne. Typiquement, la canne à sucre
présente une période de maturation en saison sèche, ou le taux de sucre augmente fortement et
où de nombreuses feuilles sèchent. La floraison débute ensuite, suivie de la production de
graines. Ces deux éléments entrainent une baisse de taux de sucre, et la canne est donc
généralement récolté jusqu’à avant la floraison où à son début.
Pour notre expérience, nous avons pris 2 longues tiges de canne à sucre. On les a
ensuite découpés pour avoir 4 morceaux de même taille; ceci a été réalisé pour faciliter le
broyage. Il est bien de noter que le broyage est effectué après avoir enlevé les écorces des
morceaux de canne et peser pour savoir la masse de la canne à sucre qui était de 3,5 kg. Le
broyage consiste à presser les morceaux de canne pour extraire le jus. Après avoir procédé au
broyage, nous avons vu que le jus extrait a pour masse de 2kg (environ 2l); ce qui est
largement nécessaire et suffisant pour notre fabrication de sucre. La bagasse qui reste pourra
être utilisé pour allumer le feu ou pour la composte.
III.2.4. Evaporation
Une fois qu’on a extrait le jus de canne, on le porte à ébullition pour lui faire perdre une
grande partie de ses eaux. Cette opération doit être assez rapide car l'inversion du saccharose
s'accélère quand la température augmente. Cette étape dure environ 45mn à 110°.
III.2.5. Concentration
La distinction entre évaporation et concentration est plutôt théorique. Cette étape est
plus délicate car la concentration devient toujours plus importante. Il s'agit d'arrêter le
chauffage au bon moment. Si on l'arrête trop tôt le produit contiendra trop d'eau donc mauvaise
conservation, présentation et aspect. Si on attend trop longtemps on risque à l'inverse de brûler
Une fois le battage su sirop fait, on ensemence le sirop avec 15 gr du sucre, les cristaux
vont être en partie solidifier. On continuera à le remuer au feu doux jusqu’à évaporation quasi-
totale de l’eau.
On obtiendra de suite une pate assez gluante qui commence à se durcir. On la récupère,
la fait refroidir et après la sécher et le sucre est fait.
Photo 8: sucre
IV.1. Résultats
Nous avons parlé de l’extraction du sucre par méthode artisanale. Pour atteindre
l’objectif, il y a des étapes à suivre. Afin que les masses relatives puissent être connus pendant
les étapes de processus d’obtention du sucre. Au moment où le canne à sucre est broyée et
clarifiée, nous pouvons connaitre la quantité de bagasse, le jus de canne purifié et les impuretés
de la canne. Commence à l’étape d’évaporation jusqu’à la phase finale de cette extraction, il est
possible de connaitre le taux de perte d’eau et la quantité de sucre obtenue.
Masse de perte d’eau = (masse de jus purifié – masse du sucre) − Masse d’ajout
Pourcentage%
Bagasse 42,85
Jus de canne purifié 54,28
Impureté 2,85
Source : auteur
Rendement :
Rendement% = 8,85%
Aspect Solide
Texture Cristaux fins
Couleur Jaune
Saveur Sucré
Odeur Caractéristique
Dénomination SUCRE
Quantité analysée 152g
Origine Madagascar
Emballage Non conforme
Source ; auteur
Humidité % 0,074
Sucre réducteurs 0,204
Saccharose % 98,764
Source : auteur
IV.2. Discussion
La majeure partie des consommateurs ignorent encore que le sucre artisanal peut être
consommé comme le sucre habituel, qui est le fruit de la production industrielle. Du point de
vue des consommateurs, le sucre industriel est meilleur que le sucre artisanal, alors que le sucre
artisanal est encore plus bénéfique car il n’a pas subi de purification.
Il est nécessaire de savoir que la consommation abusive de sucre n’est pas bonne pour la
santé, d’après l’Anses (l’Agence National de sécurité sanitaire de l’alimentation) le 24 janvier
2013, de multiples études ont démontré que le sucre favorisait, outre le diabète, l’obésité, ainsi
de nombreuses maladies. Le moyen de se servir de sucre est de préférable, le sucre roux car il
est meilleur pour l’alimentation. Donc, le sucre artisanal de canne présente moins de risque
CONCLUSION PARTIELLE
La canne à sucre est une variété introduite à Madagascar. Plusieurs variétés de la canne
existent, mais notre étude s’est concentrée sur le saccharum officinarum. Nous avons pu
constater suite à l’étude des herbiers et systématique de la plante l’identité du saccharum
officinarum.
Un bon rendement sur la fabrication du sucre nécessite un bon choix sur la canne à sucre
à utiliser. A privilégier donc celle qui est plus concentrée et qui a de forte teneur en sucre
pendant la récolte. Vient ensuite le broyage où on réduira la canne en de petit morceaux pour
faciliter l’extraction de son jus. Une fois le jus extrait, on passe à la clarification, étape avec
laquelle on enlève tous ce qui est impureté dans le jus. Après, on porte le jus à ébullition pour
faire évaporer la majeure partie des eaux afin de pouvoir concentrer la saturation en sucre. A la
fin de l’évaporation, restera au fond la marmite, un sirop épais. Le sucre commence à former
ses cristaux de saccharose, il faut donc le battre comme ce qu’on fait avec la beure pour modifier
la structure du sirop et ainsi de donner une forme unique à tous les cristaux. Au terme du battage,
on y verse une petite quantité de sucre industrialisé pour l’ensemencement, ce qui accélérera la
cristallisation. Et comme par magie, le sirop durcira après avoir été une pâte gluante d’abord.
On le récupère, le casse, le sèche et puis on l’utiliser.
Certes, le sucre obtenu de nos expériences n’est jamais le même que celui qu’on achète
au marché mais Il s'agit d'un sucre complet quand même, car il n'a subi aucune transformation.
Le sucre artisanal de canne compte tenu de son processus de production ne nécessite guerre une
purification comme dans les productions industrielles. De ce fait, le sucre obtenu conserve les
mêmes éléments minéraux qu’a contenu la canne à sucre. Leurs couleurs ressemblent à celle
des sucres bruns obtenues à la production industrielle de la canne. Mais outre l’extraction du
sucre, la canne à sucre présente également d’autre intérêt dont le jus de la canne contient de
nombreux nutriments au bon fonctionnement de l’organisme ; le liquide obtenu en broyant des
feuilles est utilisé en lavage externe par les créoles assouplir la peau et les cheveux. On peut
donc projeter dans l’avenir de mettre en parallèle une activité d’extraction de sucre ou sirop,
une activité d’extraction de jus et les broyages des feuilles de la canne.
Même si la production du sucre industrielle est la plus répandue et la plus connue, face à
notre situation actuelle, elle ne couvrira jamais le besoin en sucre des consommateurs malgache.
C’est pour cela que nous encourageons les consommateurs a fabrique du sucre par méthode
artisanal par leur propre moyen. La production à l’échelle artisanale du sucre de canne présente
beaucoup d’avantages sur la santé ; en plus c’est tellement pratique et facile à réaliser à la
maison. D’autres sujets sont aussi à étudié, l’extraction du liquide cosmétique des feuilles de
canne. Toutefois, les produits du sucre doivent respecter les conditions exigées par la NORME
(annexe).
Nom Description
Sucre blanc Saccharose purifié et cristallisé avec une
polarisation de 99,7°Z au moins
Sucre de plantation ou sucre d’usine (ou tout Saccharose purifié et cristallisé avec une
autre nom équivalent accepté dans le pays polarisation de 99,5°Z au moins
d'origine dans lequel il est vendu)
Sucre en poudre (sucre glace) Sucre blanc finement pulvérisé avec ou sans
adjonction d'antiagglomérant.
Sucre mou (soft sugar) blanc Sucre humide à grains fins, de couleur brun
clair à brun foncé, avec une teneur en
saccharose plus teneur en sucre inverti non
inférieure à 88,0% m/m.
Sucre mou (soft sugar) brun Sucre humide à grains fins, de couleur brun
clair à brun foncé, avec une teneur en
saccharose plus teneur en sucre inverti non
inférieure à 88,0% m/m.
Dextrose monohydraté D-glucose purifié et cristallisé contenant
une molécule d'eau de cristallisation, avec
une teneur en D-glucose non inférieure à
99,5% m/m sur la base du poids sec et une
[1] ARTSCHWAGER et BRANDES, sugar cane. U.S Dpt. Of Agriculture. Handbook, 22, 1958
[2] C. RITTER, Ueber die geographische verbreitung des Zuckerrohrs (S. officinarum), in der
Alten Welt, vor dessen Verpflanzung in die Neue Welt, 1839
[3] DANIELS Roach, la canne à sucre et son environnement, 1987
[4] P. HUBER, Fiche d’agriculture spéciale, ingénieur d’agronomie
[5] AUDAR Rio, SADIKALAY Samuel, GELIE Phylippe. Le sucre de canne, Transformation
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[6] BENNE M., GRONDIN-PEREZ B., CHABRIAT J.P. et HERVÉ P. (2000). Artificial
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et de la Bonne Utilisation du Patrimoine Végetal.
[8] R. FAUCONNIER, BASSEREAU, Maisonneuve et Larose, 1970
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[10] Alfa ARZATE. EXTRACTION ET RAFFINAGE DU SUCRE DE CANNE. Saint-
Norbert d’Arthabaska, 25 Novembre 2005. Centre de recherche de développement et de
transfert technologique en Acériculture
[11] PERSPECTIVES AGRICOLES DE L’OCDE ET DE LA FAO 2019-2028. OCDE/FAO
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[12] R. EDMON, « L’Etat Malagasy fera partie des actionnaires de la nouvelle sucrerie »,
Flash-eco, 7 mai 2021
[W2] https://actu.orange.mg/hausse-des-prix-des-ppn-sur-les-trois-marches-de-la-capitale-
surtout-a-analakely-selon-la-ccia/
[W3] https://www.zucker.ch/fr/natturelement-durable/extraction-du-sucre/
[W4] https://fr.spot-the-difference-.info.info/difference.between-cane-sugar
[W5] https://fr.sawakinome.com/articles/life-style/difference-betwen-beet-sugar-and-cane-
sugar.html
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................................... i
SOMMAIRES ............................................................................................................................................. ii
GLOSSAIRES ............................................................................................................................................. iv
INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 1
I.3.2. Tiges.................................................................................................................................. 6
I.3.3. Feuilles.............................................................................................................................. 6
III.2.5. Concentration................................................................................................................. 30
CONCLUSION .......................................................................................................................................... 37
ANNEXE ..................................................................................................................................................... I
RESUME :
Cette étude concerne l’extraction du sucre de canne à partir de la méthode artisanale. On a
étudié les herbiers pour montrer les systématiques et la taxonomie de l’appareil végétatif de la
canne à sucre. Ensuite on a procédé à l’analyse physico-chimique des produits finales qui nous a
montré que dans le sucre sont présents 98,764 saccharoses, 0,074% d’humidité et 0,204 de sucre
réducteur. En approfondissant nos recherches, on a constaté que la canne à sucre a plusieurs vertus
et rien n’est perdu dans son exploitation, comme son jus qui contient de nombreux nutriments au
bon fonctionnement de l’organisme, ses feuilles utilisées comme produit cosmétique notamment
par les créoles pour assouplir la peau et entretenir les cheveux. On peut donc projeter dans l’avenir
de mettre en place une usine qui ne produit pas seulement du sucre mais qui traitera la canne à
sucre dans sa totalité.
ABSTRACT:
This study concerns the extraction of sugar cane from the artisanal method. We studied the
herbaria to show the systematics and taxonomy of the vegetative apparatus of the sugar cane. Then
we proceeded to the physicochemical analysis of the final products, which showed us that in the
sugar there are 98,764 saccharoses, 0,074% of humidity and 0,204 of reducing sugar. By deepening
our research, we found that the sugar cane has several virtues and nothing is lost in its exploitation,
as its juice which contains many nutrients to the proper functioning of the body, its leaves used as
a cosmetic product especially by the Creoles to soften the skin and maintain the hair. In the future,
we can therefore plan to set up a factory that will not only produce sugar but will process the sugar
cane in its entirety.