Droit Du Fonctionnaire

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Les fonctionnaires se voient reconnaître deux catégories de droits.

– Des droits liés à l’exercice de leurs fonctions :

 le droit à rémunération et à la pension de retraite : le fonctionnaire a droit à


une rémunération après service fait, qui se décompose en un traitement, des
primes et indemnités. Il est prolongé à la retraite par le versement d’une
pension ;
 le droit à des congés : congés annuels, de formation, maternité, parental ou
maladie ;
 le droit à la protection de l’administration : lorsqu’un fonctionnaire est
victime de violences ou d’outrages dans l’exercice de ses fonctions,
l’administration doit utiliser tous les moyens nécessaires pour faire cesser ces
troubles, y compris des poursuites pénales ;
 le droit à la formation professionnelle : reconnu comme un droit par la loi
du 13 juillet 1983 (art. 22). Depuis, la loi du 2 février 2007 sur la modernisation
de la fonction publique a affirmé le droit individuel à la formation.

– En tant que citoyens, les fonctionnaires jouissent des libertés publiques, mais
avec des limitations pour certaines :

 la liberté d’opinion : expressément affirmée par la loi du 13 juillet 1983 (art. 6),
Elle doit cependant se concilier avec l’obligation de neutralité des agents dans
leur service ;
 la liberté d’expression : pose un problème de fond car elle ne doit pas
contrevenir à l’obligation de réserve des fonctionnaires dont il est difficile de
tracer les limites ;
 le droit syndical : reconnu uniquement en 1946, il figure à l’article 8 de la loi du
13 juillet 1983. La jurisprudence du Conseil d’État reconnaît d’ailleurs au délégué
syndical une grande liberté d’expression et d’action ;
 le droit de grève : reconnu lui aussi en 1946, mais certains fonctionnaires en
sont privés (ex : policiers, militaires, magistrats judiciaires) ou voient son exercice
limité (ex : « aiguilleurs du ciel ») pour des raisons liées à leurs fonctions.

En 2013, un projet de loi relatif aux droits et obligations des fonctionnaires prévoit
que soit créé dans la fonction publique un dispositif d’« alerte éthique » destiné à
protéger les fonctionnaires qui alerteraient sur des irrégularités ou des actes illicites
dont ils seraient témoins dans leur activité professionnelle.

Les fonctionnaires doivent respecter plusieurs obligations.

 L’obligation de se consacrer entièrement à ses fonctions : en principe, un


fonctionnaire ne peut en aucun cas cumuler ses fonctions avec une autre
activité, privée ou publique. Il existe néanmoins des exceptions, par exemple
pour les activités d’enseignement ou d’écriture.

 L’obligation de discrétion professionnelle et de respect du secret


professionnel : le fonctionnaire ne doit pas divulguer des informations ou des
documents dont il a eu connaissance à l’occasion de ses fonctions, sous
peine de sanctions disciplinaires ou pénales selon le cas.
 Le devoir d’obéissance aux instructions de son supérieur hiérarchique.
Néanmoins, cette règle a été atténuée depuis le Seconde Guerre mondiale.
Le fonctionnaire doit au contraire refuser d’obéir à un ordre lorsqu’il est
manifestement illégal et contraire à un intérêt public.

 Le devoir de moralité, y compris en dehors du service : un fonctionnaire ne


doit pas choquer par son attitude (alcoolisme, scandale public…), ni porter
atteinte à la dignité de la fonction publique.

 Le devoir de probité : le fonctionnaire ne doit pas utiliser les moyens du


service à des fins personnelles, ni avoir d’intérêts dans les personnes morales
de droit privé (ex : entreprises) que ses fonctions l’amènent à contrôler. Ce
devoir est complémentaire à l’obligation de se consacrer à ses fonctions.

 L’obligation de neutralité : le fonctionnaire doit assurer ses fonctions à


l’égard de tous les administrés dans les mêmes conditions, quels que soient
leurs opinions religieuses ou politiques, leur origine, leur sexe, et doit
s’abstenir de manifester ses opinions.

Les droits

Ils sont liés à l’exécution du service.

Le droit à rémunération.

· Il a un caractère alimentaire, le traitement est destiné à


permettre aux agents de subvenir à leurs besoins, est pour
partie
incessible et insaisissable. Aucune rémunération d’un
agent public ne peut être inférieur au Smic.
· Il a un caractère statutaire : sa fixation procède d’un acte
unilatéral et non contractuel.
· Il a un caractère impersonnel : son montant est fonction
du grade et de l’échelon du fonctionnaire et non de la
qualité du travail
fourni.
· Le traitement obéit à la règle du service fait.

Le droit aux congés (article 34 de la loi du 11 janvier 1984)

Le congé annuel : 5 semaines


· Le congé de maladie ordinaire : sa durée est au
maximum d’un an (3 mois à plein traitement, 9 mois à demi
traitement)
· Le congé de longue maladie : 3 ans maximum (1 an à PT
et 2 ans à Demi T)
· Le congé de longue durée : 5 ans maximum ( 3 ans à PT)
Ce congé n’est octroyé que pour un nombre de maladies
limité fixé par
un arrêté du 14 mars 1986 (Tuberculose, maladie
mentale, cancer, poliomyélite, sida)
· Le congé pour maternité ou adoption : c’est la législation
sécurité sociale qui s’applique aux fonctionnaires
· Le congé d’accompagnement d’une personne ne fin de
vie (3 mois maximum.)
· Les congés pour formation professionnelle
· Le congé formation : 3 ans pour l’ensemble de la carrière
du fonctionnaire
· Le congé de perfectionnement pour la préparation à des
concours internes
· Le congé pour formation syndicale : maximum de 12
jours ouvrables par an

Le droit à la protection fonctionnelle (article 11 de la loi du 13


juillet 1983)

Les agents de l’Etat bénéficient, à l’occasion de leurs fonctions,


d’une protection organisée par la collectivité publique dont ils
dépendent, protection contre les menaces, outrages, injures,
diffamation dont ils peuvent être victime.
Les agents recrutés par contrat de droit privé( Aide éducateurs et
CES) ne bénéficient pas de ce droit.

Le droit de défense des intérêts de carrière

 Le droit à communication du dossier, dans un délai d’un


mois, en dehors de toute procédure disciplinaire.
 Le droit aux garanties juridictionnelles.

Les libertés collectives :

 La liberté de groupement ( la loi du 21 mars 1884 qui a


autorisé les syndicats, ne fut pas applicable aux
fonctionnaires, lesquels ne se sont vus reconnaître le droit
syndical qu’en 1946)
 Le droit de grève. La grève entraîne une retenue sur
traitement du « trentième indivisible ». Le juge
constitutionnel a précisé qu’il importait de concilier grève et
continuité de service public (…).
La liberté individuelle :

Art. 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.


Ce principe est expressément appliqué aux fonctionnaires par les
art. 6 et 18 de la loi de 1983.
Le fonctionnaire pourra ainsi collaborer à un journal, faire des
discours, participer à des manifestations, adhérer et militer à un
parti, briguer des fonctions électives.
La liberté d’opinion est cependant limitée par une des obligations
qui s’imposent aux fonctionnaires : l’obligation de réserve.

Les obligations
L’obligation de réserve :

Elle est pour l’essentiel une création jurisprudentielle, précisée au


cas par cas. Cette obligation impose au fonctionnaire la retenue
dans l’extériorisation de ses opinions. Elle est le devoir, pour le
fonctionnaire, de mesurer les mots et la forme dans laquelle il
l’exprime.

L’obligation de neutralité et d’impartialité :

Le comportement de l’agent doit être neutre c’est-à-dire faire


abstraction de ses opinions politiques, philosophiques ou
religieuses vis-à-vis du service public.

L’obligation de moralité :

Le fonctionnaire est tenu, dans sa vie privé, à un comportement


empreint de dignité. Il ne doit pas faire preuve d’inconduite
notoire, ni être mêlé à un scandale.

Les obligations statutaires :

L’obligation d’exercer les fonctions :


L’agent doit occuper l’emploi auquel il est nommé et affecté. En
application du principe de la continuité de service public, l’agent
doit respecter la durée et les horaires de travail.

L’obligation de l’exercice exclusif de la fonction :


Interdiction de cumul de deux emplois publics (Le secrétariat de
mairie ou l’activité au sein d’une colonie de vacances ne sont pas
considérés ici comme des emplois pouvant par son importance et
sa rémunération représenter une occupation normale)
Interdiction de cumul d’un emploi public à une activité privée
lucrative. Avec trois exceptions :

 La production d’œuvres scientifiques, littéraires ou


artistiques
 Expertises, consultations, enseignement relevant des
compétences
 L’exercice de certaines activités professionnelles libérales «
découlant de la nature des fonctions »

L’obligation d’obéissance :

Art. 28 de la loi du 13 juillet 1983 « Tout fonctionnaire (…) doit se


conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique. Cela
signifie que le fonctionnaire doit obéir aux prescriptions générales
(circulaires, instructions, notes de service…)
Les limites. Certains fonctionnaires échappent au pouvoir
hiérarchique : les professeurs de l’enseignement supérieur pour le
contenu de leur enseignement, les membres d’un jury d’examen
ou de concours.
Si l’ordre est « manifestement illégal ou de nature à
compromettre gravement un intérêt public », le fonctionnaire a le
devoir de ne pas l’exécuter.

L’obligation de secret professionnel et de discrétion


professionnelle :

Art. 26 de la loi du 13 juillet 1983.


La source juridique de ces deux types d’obligation est
fondamentalement différente puisque les règles afférentes au
secret professionnel sont d’essence pénale alors que celles qui se
rapportent à la discrétion professionnelle n’ont pour origine que
le droit de la fonction publique.

Le secret professionnel :

L’obligation au secret concerne tous les agents qui reçoivent, dans


l’exercice de leur fonction, des renseignements confidentiels au
sujet de personnes ou d’intérêts privés. Le fonctionnaire doit
conserver le secret vis-à-vis de son administration y compris son
supérieur. Le secret est opposable à la justice administrative ou
civile mais en matière pénale le fonctionnaire ne peut refuser de
témoigner. Le fonctionnaire a l’obligation de dénoncer auprès du
procureur de la République les crimes et délits dont il a
connaissance dans l’exercice de ses fonctions.

La discrétion professionnelle :

Elle porte sur toutes les informations dont le fonctionnaire a


connaissance dans le cadre de ses fonctions.

DROITS ET DEVOIRS DES FONCTIONNAIRES

Les fonctionnaires se voient reconnaître deux catégories de droits.

– Des droits liés à l’exercice de leurs fonctions :

 le droit à rémunération et à la pension de retraite : le fonctionnaire a droit à


une rémunération après service fait, qui se décompose en un traitement, des
primes et indemnités. Il est prolongé à la retraite par le versement d’une
pension ;
 le droit à des congés : congés annuels, de formation, maternité, parental ou
maladie ;
 le droit à la protection de l’administration : lorsqu’un fonctionnaire est
victime de violences ou d’outrages dans l’exercice de ses fonctions,
l’administration doit utiliser tous les moyens nécessaires pour faire cesser ces
troubles, y compris des poursuites pénales ;
– En tant que citoyens, les fonctionnaires jouissent des libertés publiques, mais
avec des limitations pour certaines :

 la liberté d’opinion : Elle doit cependant se concilier avec l’obligation de


neutralité des agents dans leur service ;
 la liberté d’expression : pose un problème de fond car elle ne doit pas
contrevenir à l’obligation de réserve des fonctionnaires dont il est difficile de
tracer les limites ;
 le droit syndical :;
 le droit de grève :

Les fonctionnaires doivent respecter plusieurs obligations.

 L’obligation de se consacrer entièrement à ses fonctions : en principe, un


fonctionnaire ne peut en aucun cas cumuler ses fonctions avec une autre
activité, privée ou publique. Il existe néanmoins des exceptions, par exemple
pour les activités d’enseignement ou d’écriture.

 L’obligation de discrétion professionnelle et de respect du secret


professionnel : le fonctionnaire ne doit pas divulguer des informations ou des
documents dont il a eu connaissance à l’occasion de ses fonctions, sous
peine de sanctions disciplinaires ou pénales selon le cas.

 Le devoir d’obéissance aux instructions de son supérieur hiérarchique.. Le


fonctionnaire doit au contraire refuser d’obéir à un ordre lorsqu’il est
manifestement illégal et contraire à un intérêt public.

 Le devoir de moralité, y compris en dehors du service : un fonctionnaire ne


doit pas choquer par son attitude (alcoolisme, scandale public…), ni porter
atteinte à la dignité de la fonction publique.

 Le devoir de probité : le fonctionnaire ne doit pas utiliser les moyens du


service à des fins personnelles, ni avoir d’intérêts dans les personnes morales
de droit privé (ex : entreprises) que ses fonctions l’amènent à contrôler. Ce
devoir est complémentaire à l’obligation de se consacrer à ses fonctions.

 L’obligation de neutralité : le fonctionnaire doit assurer ses fonctions à


l’égard de tous les administrés dans les mêmes conditions, quels que soient
leurs opinions religieuses ou politiques, leur origine, leur sexe, et doit
s’abstenir de manifester ses opinions.

Les droits

Ils sont liés à l’exécution du service.


Le droit à rémunération.

· Il a un caractère alimentaire, le traitement est destiné à


permettre aux agents de subvenir à leurs besoins, est pour
partie
incessible et insaisissable. Aucune rémunération d’un
agent public ne peut être inférieur au Smic.
· Il a un caractère statutaire : sa fixation procède d’un acte
unilatéral et non contractuel.
· Il a un caractère impersonnel : son montant est fonction
du grade et de l’échelon du fonctionnaire et non de la
qualité du travail
fourni.
· Le traitement obéit à la règle du service fait.

Le droit aux congés

Le congé annuel :
· Le congé de maladie ordinaire : sa durée est au
maximum d’un an (3 mois à plein traitement, 9 mois à demi
traitement)
· Le congé de longue maladie : 3 ans maximum (1 an à PT
et 2 ans à Demi T)
· Le congé de longue durée : 5 ans maximum ( 3 ans à PT)
· Le congé pour maternité ou adoption : c’est la législation
sécurité sociale qui s’applique aux fonctionnaires
· Le congé de perfectionnement pour la préparation à des
concours internes
· Le congé pour formation syndicale : maximum de 12
jours ouvrables par an

Le droit à la protection fonctionnelle


Les agents de l’Etat bénéficient, à l’occasion de leurs fonctions,
d’une protection organisée par la collectivité publique dont ils
dépendent, protection contre les menaces, outrages, injures,
diffamation dont ils peuvent être victime.
Les agents recrutés par contrat de droit privé( Aide éducateurs et
CES) ne bénéficient pas de ce droit.

Le droit de défense des intérêts de carrière

 Le droit à communication du dossier, dans un délai d’un


mois, en dehors de toute procédure disciplinaire.
 Le droit aux garanties juridictionnelles.

Les libertés collectives :


 La liberté de groupement
 (Le droit de grève. La grève entraîne une retenue sur
traitement du « trentième indivisible ». Le juge
constitutionnel a précisé qu’il importait de concilier grève et
continuité de service public (…).

La liberté individuelle :

Art. 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.


Ce principe est expressément appliqué aux fonctionnaires Le
fonctionnaire pourra ainsi collaborer à un journal, faire des
discours, participer à des manifestations, adhérer et militer à un
parti, briguer des fonctions électives.
La liberté d’opinion est cependant limitée par une des obligations
qui s’imposent aux fonctionnaires : l’obligation de réserve.

Les obligations
L’obligation de réserve :

Elle est pour l’essentiel une création jurisprudentielle, précisée au


cas par cas. Cette obligation impose au fonctionnaire la retenue
dans l’extériorisation de ses opinions. Elle est le devoir, pour le
fonctionnaire, de mesurer les mots et la forme dans laquelle il
l’exprime.

L’obligation de neutralité et d’impartialité :

Le comportement de l’agent doit être neutre c’est-à-dire faire


abstraction de ses opinions politiques, philosophiques ou
religieuses vis-à-vis du service public.

L’obligation de moralité :

Le fonctionnaire est tenu, dans sa vie privé, à un comportement


empreint de dignité. Il ne doit pas faire preuve d’inconduite
notoire, ni être mêlé à un scandale.

Les obligations statutaires :


L’obligation d’exercer les fonctions :
L’agent doit occuper l’emploi auquel il est nommé et affecté. En
application du principe de la continuité de service public, l’agent
doit respecter la durée et les horaires de travail.

L’obligation de l’exercice exclusif de la fonction :

Interdiction de cumul de deux emplois publics (Le secrétariat de


mairie ou l’activité au sein d’une colonie de vacances ne sont pas
considérés ici comme des emplois pouvant par son importance et
sa rémunération représenter une occupation normale)
Interdiction de cumul d’un emploi public à une activité privée
lucrative. Avec trois exceptions :

 La production d’œuvres scientifiques, littéraires ou


artistiques
 Expertises, consultations, enseignement relevant des
compétences
 L’exercice de certaines activités professionnelles libérales «
découlant de la nature des fonctions »

L’obligation d’obéissance :

« Tout fonctionnaire (…) doit se conformer aux instructions de son


supérieur hiérarchique. Cela signifie que le fonctionnaire doit
obéir aux prescriptions générales (circulaires, instructions, notes
de service…)
Les limites. Certains fonctionnaires échappent au pouvoir
hiérarchique : les professeurs de l’enseignement supérieur pour le
contenu de leur enseignement, les membres d’un jury d’examen
ou de concours.
Si l’ordre est « manifestement illégal ou de nature à
compromettre gravement un intérêt public », le fonctionnaire a le
devoir de ne pas l’exécuter.

L’obligation de secret professionnel et de discrétion


professionnelle :

La source juridique de ces deux types d’obligation est


fondamentalement différente puisque les règles afférentes au
secret professionnel sont d’essence pénale alors que celles qui se
rapportent à la discrétion professionnelle n’ont pour origine que
le droit de la fonction publique.

Le secret professionnel :

L’obligation au secret concerne tous les agents qui reçoivent, dans


l’exercice de leur fonction, des renseignements confidentiels au
sujet de personnes ou d’intérêts privés. Le fonctionnaire doit
conserver le secret vis-à-vis de son administration y compris son
supérieur. Le secret est opposable à la justice administrative ou
civile mais en matière pénale le fonctionnaire ne peut refuser de
témoigner. Le fonctionnaire a l’obligation de dénoncer auprès du
procureur de la République les crimes et délits dont il a
connaissance dans l’exercice de ses fonctions.

La discrétion professionnelle :

Elle porte sur toutes les informations dont le fonctionnaire a


connaissance dans le cadre de ses fonctions.

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