L'avare - Corrige
L'avare - Corrige
L'avare - Corrige
Une pièce de théâtre est un récit raconté par les personnages eux-mêmes. Elle est écrite par un dramaturge.
Lexique
-Théâtre (nom masculin) : à l'origine le théâtre (theatron) est l'endroit d'où l'on voit (gradins). Aujourd'hui, le
théâtre désigne un lieu dans lequel on représente un spectacle, une pièce de théâtre par exemple.
-Personnages (nom masculin) : les acteurs interprètent un rôle. Une personne joue donc un personnage.
-Intrigue (nom féminin) : c'est l'ensemble des événements qui forment le nœud d'une pièce. C'est l'action,
l'histoire.
-Dénouement (nom masculin) : l’intrigue se termine par le dénouement. C’est donc la fin de l’histoire.
-Acte (nom masculin) : une pièce de théâtre est divisée en différentes parties que l’on appelle des actes. Il
existe des pièces en un seul acte, certaines en ont cinq. À l’origine, la longueur de l’acte correspondait à la
durée de vie des bougies disposées pour éclairer la salle (une vingtaine de minutes environ).
-Scène (nom féminin) : un acte est lui-même divisé en scènes. En principe, on change de scène quand un
personnage entre ou sort de la scène.
-Scène d'exposition (nom féminin) : la scène 1 de l’acte I est appelée scène d’exposition. On y expose
rapidement l’intrigue, les personnages, l’essentiel de ce qui est nécessaire à la compréhension de la pièce.
-Réplique (nom féminin) : paroles qu’un personnage dit en réponse aux paroles qui lui sont adressées lors
d’un dialogue.
-Didascalie (nom féminin) : phrases souvent en italique. Elles ne doivent pas être dites par le personnage. Ce
sont des indications données par l’auteur sur la manière dont la pièce doit être jouée (quel geste doit faire le
personnage, sur quel ton il doit dire telle réplique, etc.).
-Monologue (nom masculin) : quand, dans une scène, un seul personnage parle, c’est un monologue (mono-
veut dire un). C’est le contraire de dialogue.
Son vrai nom est Jean-Baptiste Poquelin. Il connait un grand succès en écrivant et en jouant ses comédies.
Il est né à Paris en 1622. Son père était le tapissier du roi. Apres le décès de sa mère et le remariage de son
père, il entre au collège et étudie le droit. Mais sa passion pour le théâtre commence très tôt.
Il critique beaucoup la société dans ses écrits surtout les médecins qui n’étaient pas compétents à son époque,
raison pour laquelle il a perdu deux de ses enfants.
Atteint de tuberculose, Molière fait un malaise sur scène le 17 février 1673 lors de la 4eme présentation du
malade Imaginaire (une comédie dans laquelle il critique les médecins) et meurt quelques heures plus tard.
Acte I de l’Avare
** Idées d’Elise concernant les hommes : que pense Elise des hommes ?
Qui est La Flèche ? Pourquoi Harpagon le congédie-t-il ? Que craint Harpagon précisément ?
Harpagoon le congédie parce qu’il n’a pas confiance de lui (carectere méfiant)
Quant à La Flèche, il exprime d’abord son étonnement : « Pourquoi me chassez-vous ? […] Qu’est-ce que je
vous ai fait ? […] Comment diantre voulez-vous qu’on fasse pour vous voler ? » \
Ensuite, il se montre ironique: « Je parle… je parle à mon bonnet […].
Comique de Caractère :
L’avarice poussée à l’extrême. L’ironie du valet
Harpagon dit qu’il va épouser Mariane, la fille que Cléante aime et décide de le marier à une riche veuve.
Après cette révélation Cléante invente une excuse et part de la pièce. Harpagon veut qu’Elise épouse le
seigneur Anselme le soir même. Elle refuse. Harpagon décide alors que Valère sera juge de dire si Elise
épousera Anselme ou non.
Dans cette scène, il y a un (Quiproquo) à la fois comique et tragique le père et le fils seront des ennemis.
Questions :
De quelles décisions Harpagon informe-t-il ses enfants ?
Harpagon a pris la décision de marier Élise au seigneur Anselme et Cléante devra épouser « une
certaine veuve ». Quant à Harpagon, il épousera Mariane.
Il le flatte, lui dit qu’il a raison, qu’il ne peut pas avoir tort enfin il expose ses arguments.
C’est la décision que Harpagon a prise : Il épousera Mariane et il marie Cleante à une veuve riche.
HARPAGON. – Ici, Valère. Nous t’avons élu pour nous dire qui a raison, de ma fille ou de moi.
VALERE. – C’est vous, Monsieur, sans contredit.--> flatterie
HARPAGON. – Sais-tu bien de quoi nous parlons ?
VALERE. – Non, mais vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison.--> flatterie
HARPAGON. – Je veux ce soir lui donner pour époux un homme aussi riche que sage ; et la coquine me dit
au nez qu’elle se moque de le prendre. Que dis-tu de cela ?
VALERE. – Ce que j’en dis ?
HARPAGON. – Oui.
VALERE. – Eh, eh. hesitation/ surpris par ce que dit Harpagon
HARPAGON. – Quoi ?
VALERE. – Je dis que dans le fond je suis de votre sentiment ; et vous ne pouvez pas que vous n’ayez raison.
Mais aussi n’a-t-elle pas tort tout à fait, et …
d) Pourquoi Valère affirme-t-il d’abord : « Vous ne sauriez avoir tort, et vous êtes toute raison » ?
Valere flatte Harpagon pour l’amadouer pour qu’il accepte son mariage avec Elise.
e) Tient-il le même discours jusqu’à la fin du passage (réponse précise) ? Pourquoi ? (2 points)
Non, « Mais aussi n’a-t-elle pas tort tout à fait » parce qu’il aime Elise et veut l’epouser.
Expliquez le Quiproquo : (scene 4) Harpagon parlait à Cleante de l’affaire de mariage. Il lui demande ce
qu’il pensait de Mariane. Cleante a cru comprendre que son père veut la lui donner en mariage mais
finalement decouvre que c’est son père qui veut epouser Mariane.