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SECTEUR

MAINTENANCE DES ENGINS BTP

Qualification

Technicien Spécialisé

GUIDE DE SOUTIEN
(CONTENU DETAILLE)

MODULE : 8
Mécanique appliquée

Technicien Spécialisé Maintenance Matériels BTP 1/164


École EMBTP de SETTAT GS-Module 8
EQUIPE DE PRODUCTION

Le présent document a été réalisé avec la collaboration des personnes suivantes :

COORDINATION :
- Gilles PARIS Directeur Délégué à l’enseignement
- Mokhtar ANNAKI Méthodologue CFC (consultant)

CONCEPTION ET REDACTION :
- Gilles PARIS Directeur Délégué à l’enseignement
- Mokhtar ANNAKI Méthodologue CFC (consultant)
- Claude COUDERT Chef de service Maintenance des Engins TP et Manutention
- Fabienne CHARBONNIER Assistante méthodologue CFC

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TABLE DES MATIERES

PAGE

INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………………...…….. 4

1. TABLEAU SYNTHESE DU PROGRAMME DE FORMATION……………………………………………………………..……… 5

2. PROGRAMME DE FORMATION DU MODULE…………………………………………………………………..……………… 6

3. GUIDE PEDAGOGIQUE DU MODULE ……………………………………………….………………………………………… 7

4. FONCTION, REFERENTS ET STRUCTURE DU PLAN DE MODULE…………………………….………………...................... 9

5. PLAN DE MODULE ……………………………………………………………………………………..………………….…. 10

6. INFORMATION RELATIVE A LA CONCEPTION ET A L’INTERPRETATION DE LA PLANIFICATION GLOBALE D’UN MODULE … 12

7. PLANIFICATION GLOBALE DU MODULE …………………………………………………………………………………… 14

8. DESCRIPTION DES ACTIVITES D’ENTRAINEMENT ET DE TRANSFERT SELON LA PLANIFICATION GLOBALE DU MODULE … 15

9. SECTION DES NOTES TECHNIQUES ET DES MOYENS MEDIA…………………………….………………………………… 18

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École EMBTP de SETTAT GS-Module 8
INTRODUCTION

Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer chez le stagiaire.
La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif opérationnel : les conditions d’évaluation,
les critères généraux de performance, les précisions sur le comportement attendu et les critères particuliers de
performance. Lors de la planification pédagogique, le formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour
vérifier les attentes des employeurs dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition des
compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage significatives et
représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un environnement éducatif qui situe le
stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de façon efficace l’information, de développer de nouveaux
comportements et ainsi construire ses compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des objectifs, des
contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part, en prenant en compte les
phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Mécanique appliquée » du programme de formation « Technicien spécialisé en
Maintenance des Engins BTP » propose une démarche d’organisation de l’enseignement. Ce module de compétence
spécifique est d’une durée de 90 heures dont une heure doit être consacrée à l’évaluation à la fin du module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources aux préalables et
précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme de formation et le guide
pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources utilisables dans un parcours de formation pour
aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du
formateur. Les ressources sont les suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que le « Module du
guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les paramètres et permettre la juste
interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une explication particulière pour le Plan de module et pour la
Planification globale du module.

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1. TABLEAU DE SYNTHESE DU PROGRAMME DE FORMATION

Titre du programme : Techniciens Spécialisés en Maintenance des Engins BTP


Nombre de modules : 22
Durée en heures : 1965
Code du programme : TS-MEBTP

Code Durée
N° Titre du Module
Module (Heures)

ME-CPF 1 Connaissance de la profession et de la formation. 30


ME-MAT 2 Mathématiques 75
ME-INF 3 Informatique 60
ME-COM 4 Communication 60
ME-ANG 5 Anglais professionnel 60
ME-EGE 6 Economie et gestion d’entreprise 30
ME-PRE 7 Prévention des risques et protection de l’environnement 30
ME-MAP 8 Mécanique Appliquée 90
ME-AME 9 Analyse des mécanismes 120
ME-FSM 10 Etude et application des principes de fonctionnement des systèmes mécaniques 75
ME-FCH 11 Etude et application des principes de fonctionnement des circuits hydrauliques 90
ME-FCE 12 Etude et application des principes de fonctionnement des circuits électriques et électroniques 90
ME-ERS 13 Etude et Application des règles de sécurité 30
ME-RMO 14 Réparation des Moteurs 150
ME-RTR 15 Réparation des Transmissions 150
ME-RCH 16 Réparation des Circuits Hydrauliques 150
ME-RCE 17 Réparation des Circuits électriques et électroniques 150
ME-RDP 18 Réalisations de diagnostics de pannes 60
ME-RPM 19 Réalisation de pièces mécaniques 90
ME-CMA 20 Conduite et Manutention 90
ME-PFE 21 Projet de fin d’études 270
ME-TRE 22 Techniques de recherche d’emploi 15
Total
1965
Horaire

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2. PROGRAMME DE FORMATION DU MODULE

MODULE ME 8: MECANIQUE APPLIQUEE

Code : ME-MAP Durée : 90 Heures

OBJECTIF OPERATIONNEL

COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit appliquer les principes de la mécanique appliquée selon les conditions, les
critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
- En salle
- Evaluation individuelle
- Documents techniques
- Exercices d’application basés sur les documents techniques
- Matériel de dessin pour les constructions graphiques
CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE
- Maitrise des lois de la statique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la résistance des matériaux et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la cinématique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de l’énergétique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la dynamique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins

OBJECTIF OPERATIONNEL

PRÉCISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU CRITÈRES PARTICULIERS DE PERFORMANCE


A. Appliquer le principe fondamental de la statique à  Le principe de la statique est maitrisé et les équilibres sont
l’équilibre des solides soumis à deux ou trois forces correctement déterminés
B. Appliquer les lois de la résistance des matériaux (RDM)
 Les lois de la RDM sont maîtrisées et les déterminations des
pour déterminer les dimensions et les déformations des
dimensions et des déformations sont correctes et précises
solides soumis à des sollicitations simples
C. Appliquer les lois de la cinématique pour définir les
 Les lois de la cinématique sont maîtrisées et les caractéristiques
caractéristiques des mouvements relatifs entre deux
des mouvements sont précisées
solides
D. Appliquer les lois de l’énergétique pour déterminer le
 Les lois de l’énergétique sont maîtrisées et la détermination des
travail, la puissance et l’énergie générés par le mouvement
grandeurs est correcte
d’un solide
E. Appliquer le principe fondamental de la dynamique pour
 Le principe de la dynamique est maitrisé et les déterminations
déterminer la force et l’accélération d’une masse en
des forces et des accélérations sont correctes
mouvement

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3. GUIDE PEDAGOGIQUE DU MODULE

MODULE ME 8: MECANIQUE APPLIQUEE

Code : ME-MAP Durée : 90 Heures

OBJECTIF OPERATIONNEL

COMPETENCE
Appliquer les principes de la mécanique appliquée.
PRESENTATION
Ce module permet au stagiaire d’acquérir des connaissances scientifiques afin de résoudre des problèmes techniques. Il lui
permet aussi de pouvoir justifier les solutions retenues pour assurer les différentes fonctions d’un système ou d’un sous
ensemble
CONTEXTE DE REALISATION

À partir de
- Dessin ou perspectives de pièces et d’ensemble de pièces
A l’aide de :
- Matériel de dessin
- Machine à calculer
- Rétroprojecteur
- Visio projecteur et ordinateur
REFERENCES :
- Module 8.
- Guide de soutien.

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PRECISION ET PREALABLES ELEMENTS DE CONTENU
A. Avant d’appliquer le principe fondamental de la statique
à l’équilibre des solides soumis à deux ou trois forces, le
stagiaire doit :
- Les unités du S.I.
- Rappels et compléments de géométrie vectorielle
- La statique plane
1. Etudier les principes de base de la statique
- Le centre de gravité
- Le frottement et l’adhérence
- Le principe fondamental de la statique
B. Avant d’appliquer les lois de la résistance des matériaux
(RDM)) pour déterminer les dimensions et les
déformations des solides soumis à des sollicitations
simples, le stagiaire doit :
2. Etudier les principales sollicitations appliquées sur les - Les généralités de la résistance des matériaux
systèmes - La traction et la compression
- Le cisaillement
- La torsion
- La flexion
C. Avant d’appliquer les lois de la cinématique pour définir
les caractéristiques des mouvements relatifs entre deux
solides, le stagiaire doit :
- Les généralités de la cinématique
- Les trajectoires
- Les mouvements des solides
3. Etudier les principes de la cinématique
- Vitesse et accélération d’un point appartenant à un solide en rotation
- Les équations de mouvement
- Méthode de résolution d’un exercice de cinématique
D. Avant d’appliquer les lois de l’énergétique pour
déterminer le travail, la puissance et l’énergie générées
par le mouvement d’un solide, le stagiaire doit :
4. Etudier les principes de l’énergétique - L’énergétique
E. Avant d’appliquer le principe fondamental de la
dynamique pour déterminer la force et l’accélération
d’une masse en mouvement, le stagiaire doit :
5. Etudier le principe fondamentale de la dynamique - La dynamique

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4. FONCTION, REFERENTS ET STRUCTURE DU PLAN DE MODULE

FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une forme communicable
tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux apprenants lors de la première séance de
formation afin de les informer des objectifs visés et des éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités
et des éléments de contenu marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se donner un outil de
référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification en vue des prestations ultérieures :
ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder
l’enseignement du module et ce à plusieurs groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie,
aux collègues, au personnel formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le
module.

REFERENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le guide
pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce document ne peut être
modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant qu’appui et peuvent être enrichies tout au long
de son utilisation.

STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du module, le numéro
du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux ainsi que l’identification des modules
préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module : Savoirs préalables
et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et d’apprentissage ainsi que les thèmes
que le formateur identifie comme étant importants et qui sont retenus en termes d’évaluation formative. Une information
sommaire concernant l’évaluation de certification du module est inscrite à la fin du plan de module.
Le plan pour le présent module est présenté comme suit :

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5. PLAN DU MODULE

NO ET TITRE DU MODULE : Module 8 « Mécanique appliquée »


CODE : ME-MAP DURÉE : 90 heures
CRITÈRES GÉNÉRAUX :
- Maitrise des lois de la statique et résolution correcte des problèmes correspondants
liés aux engins
- Maitrise des lois de la résistance des matériaux et résolution correcte des problèmes
correspondants liés aux engins
COMPÉTENCE VISÉE : Appliquer les principes de la mécanique appliquée - Maitrise des lois de la cinématique et résolution correcte des problèmes
correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de l’énergétique et résolution correcte des problèmes
correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la dynamique et résolution correcte des problèmes
correspondants liés aux engins
MODULES PRÉALABLES : Néant
TYPE DE COMPÉTENCE : Transversal
MODULES PARALLÈLES : Néant

SAVOIRS PRÉALABLES ET PRÉCISIONS ÉLÉMENTS DE CONTENU ACTIVITÉS EVALUATION FORMATIVE


- Les unités du S.I.
- Rappels et compléments de géométrie - Effectuer des opérations sur les vecteurs
vectorielle - Calculer le moment d’une force
1. Etudier les principes de base de la
- La statique plane - Déterminer le centre de gravité de surfaces
statique
- Le centre de gravité - Appliquer les lois du frottement et de
- Le frottement et l’adhérence l’adhérence
- Le principe fondamental de la statique
A. Appliquer le principe fondamental de la - Résoudre graphiquement un problème de
statique plane Contrôle de la réalisation de la qualité de l’activité
statique à l’équilibre des solides d’entrainement E2
soumis à deux ou trois forces - Résoudre analytiquement un problème de
statique plane
- Les généralités de la résistance des matériaux - Expliquer les sollicitations de traction et
- La traction et la compression compression
2. Etudier les principales sollicitations
- Le cisaillement - Expliquer la sollicitation de cisaillement
appliquées sur les systèmes
- La torsion - Expliquer la sollicitation de torsion
- La flexion - Expliquer la sollicitation de flexion
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SAVOIRS PRÉALABLES ET PRÉCISIONS ÉLÉMENTS DE CONTENU ACTIVITÉS EVALUATION FORMATIVE
- Calculer les dimensions et les déformations des
B. Appliquer les lois de la résistance des pièces soumises à des sollicitations de :
matériaux (RDM)) pour déterminer les o Traction Contrôle de la réalisation de la qualité de l’activité
dimensions et les déformations des o Compression d’entrainement E4
solides soumis à des sollicitations o Cisaillement
simples o Torsion
o Flexion
- Les généralités sur la cinématique
- Les généralités de la cinématique
- Etude des trajectoires
- Les trajectoires
- Etude des mouvements des solides
- Les mouvements des solides
- Vitesse et accélération d’un point appartenant à
3. Etudier les principes de la cinématique - Vitesse et accélération d’un point appartenant à
un solide en rotation
un solide en rotation
- Les équations des mouvements de translation et
- Les équations de mouvement
de rotation mouvement
- Méthode de résolution d’un exercice de
- Méthode de résolution d’un exercice de
cinématique
cinématique
- Définir le type de mouvement
C. Appliquer les lois de la cinématique
- Tracer la trajectoire de ponts Contrôle de la réalisation de la qualité de l’activité
pour définir les caractéristiques des d’entrainement E6
- Construire les vecteurs vitesse
mouvements relatifs entre deux solides
- Définir les équations de mouvement d’un solide
- Expliquer :
o Le travail d’une force
4. Etudier les principes de l’énergétique - L’énergétique o La puissance d’une force
o Le rendement
o Les énergies mécaniques
D. Appliquer les lois de l’énergétique pour - Calculer :
déterminer le travail, la puissance et o Le travail et la puissance d’une force Contrôle de la réalisation de la qualité de l’activité
l’énergie générées par le mouvement o Le rendement d’entrainement E6
d’un solide o Les énergies mécaniques
- Etude du principe fondamental de la dynamique
5. Etudier le principe fondamentale de la pour un mouvement de translation
- La dynamique
dynamique - Etude du principe fondamental de la dynamique
pour un mouvement de rotation
E. Appliquer le principe fondamental de la - Résoudre un problème de dynamique pour un
dynamique pour déterminer la force et solide en mouvement de translation Contrôle de la réalisation de la qualité de l’activité
l’accélération d’une masse en - Résoudre un problème de dynamique pour un d’entrainement E6
mouvement solide en mouvement de translation

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INFORMATION SUR L’EVALUATION DE FIN DE MODULE :
La tâche consiste à mettre les stagiaires dans des situations de contrôle écrit individuel portant sur l’ensemble du module
Il leur sera demandé :
- D’analyser et de rechercher des informations dans des documents techniques (manuels, brochures) pour répondre aux
questions posé
- De répondre à des questions sur des connaissances techniques acquises lors de la dispense du module considéré
- De remettre un document soigné et claire

6. INFORMATION RELATIVE A LA CONCEPTION ET A L’INTERPRETATION DE LA PLANIFICATION GLOBALE D’UN MODULE

Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux stagiaires dans le
plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de produits ou la prestation de services
concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur entrée sur le marché du travail. Ces activités
d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc
dire que l’on doit analyser chaque activité proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur
ordonnancement permet une progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire réaliser aux
apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement traduit-elle de façon réaliste et
authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité
d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des
activités de base (éléments de contenu et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui
vise la pratique de la compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un des facteurs qui
présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de base, l’intégration-
entraînement, le transfert des apprentissages et L’enrichissement. Les phases de l’apprentissage de base, de
l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont directement prises en compte lors de l’organisation
de l’enseignement. Cependant les phases Exploration et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de
l’organisation de l’enseignement par le formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et
leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au stagiaire et à
échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase le formateur doit faire une
présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra organiser des activités pédagogiques qui
permettent aux apprenants un rappel des connaissances antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase
d’introduction permet au stagiaire de saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de
stimuler son intérêt, de se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du
programme de formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des attitudes et
des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le traitement des notions et
l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans des séquences logiques. Au cours de
cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des
liens avec ce qu’il sait déjà.

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3. L’« Intégration – Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l’intégration des
apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète dans un entraînement progressif, c’est-
à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux performances déterminées. Au cours de cette
phase, le formateur favorise la pratique supervisée et l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire
acquérir au stagiaire de l’assurance par l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter les
tâches partielles ou complètes sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
4. La quatrième phase « Transfert des apprentissages » devrait préparer le stagiaire à mobiliser ses savoirs, savoir faire
et savoir être dans d’autres situations que celles dans lesquelles il a développé ses compétences. En effet, mobiliser ses
compétences dans des situations complètement différentes l’une de l’autre n’est pas un phénomène spontané ou
automatique. Dans un premier temps, le savoir nouvellement acquis est associé au contexte qui est familier au stagiaire.
Cette phase exige du formateur d’avoir la préoccupation de varier les contextes de réalisation d’une tâche et de veiller à la
démonstration d’une autonomie d’exécution par le stagiaire placé dans le nouveau contexte.
5. La phase « Enrichissement » permet à l’apprenant d’aller plus loin que ne l’indique le programme de formation. Au
cours de cette phase, le stagiaire peut approfondir la compétence développée, acquérir une plus grande autonomie et
développer le goût d’aller plus loin. Au cours de cette phase, le formateur doit prévoir des activités qui favorisent cet
enrichissement et ajoutent de la valeur à ce que le stagiaire a déjà acquis.
La planification globale d’un module présente, sous forme de tableau, une vision synthèse des activités devant être
conduites par le formateur afin que ce dernier assure au stagiaire des activités permettant l’intégration de l’ensemble du
processus d’acquisition de la compétence visée. Ainsi il est essentiel que les phases d’acquisition 2, 3 et 4 d’une
compétence soient respectées dans le choix des activités et des stratégies utilisées tout au long du module. Cette façon de
faire vise à intégrer le plus tôt possible dans le module l’ensemble des précisions sur le comportement, tout d’abord dans
des activités simples mais qui deviennent de plus en plus complexes au fur et à mesure du déroulement du module.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles utilisés.
Types d’activités Symboles
Activité d’apprentissage de base en rapport avec les notions théoriques supportée par des exercices
A
d’application.

Activité d’entraînement se rapporte à un, plusieurs ou à l’ensemble des objets de formation et doit
E
être effectuée dans le cadre d’une tâche représentative du métier et encadrée par le formateur.

Activité de transfert se rapporte, le plus souvent, à tous les objets de formation du module de
T
formation, doit être représentative du métier et réalisée de façon autonome par le stagiaire.

Evaluation est une activité autonome pendant laquelle le stagiaire est évalué à la fin de chacun des
V
modules.

Dans le tableau de planification du présent module, on y retrouve :


Activités d’apprentissage de base qui totalisent 73 heures de notions théoriques et symbolisées par ▲. Ces
5
activités peuvent être accompagnées d’exercices relatifs à chacune des nouvelles notions.

Activités d’entraînement qui totalisent 13 heures constituées de tâches représentatives du métier et symbolisées
5
par.

Activités de transfert dont les durées sont incluses dans les temps des activités d’entrainement constituées de
5
tâches représentatives du métier et symbolisées par √.

Évaluation de fin de module d’une durée de 4 heures et symbolisée par ■. Cette activité est décrite dans le guide
1
d’évaluation du programme de formation.

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7. PLANIFICATION GLOBALE DU MODULE

Comportement attendu : Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :


Appliquer les principes de la mécanique appliquée A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert V = Évaluation de fin de module

Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1. Etudier les principes de base de la statique ▲
A. Appliquer le principe fondamental de la statique à
  ■
l’équilibre des solides soumis à deux ou trois forces
2. Etudier les principales sollicitations appliquées sur les

systèmes
B. Appliquer les lois de la résistance des matériaux (RDM))
pour déterminer les dimensions et les déformations des   ■
solides soumis à des sollicitations simples
3. Etudier les principes de la cinématique ▲
C. Appliquer les lois de la cinématique pour définir les
caractéristiques des mouvements relatifs entre deux   ■
solides
4. Etudier les principes de l’énergétique ▲
D. Appliquer les lois de l’énergétique pour déterminer le
travail, la puissance et l’énergie générées par le   ■
mouvement d’un solide
5. Etudier le principe de la dynamique ▲
E. Appliquer le principe fondamental de la dynamique pour
déterminer la force et l’accélération d’une masse en   ■
mouvement
Durée de chaque activité dont l’ensemble
30H 4H 24H 4H 11H 3H 4H 1H 4H 1H 4H
doit totaliser 90 heures

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8. DESCRIPTION DES ACTIVITES D’ENTRAINEMENT ET DE TRANSFERT SELON LA PLANIFICATION GLOBALE DU MODULE

Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent « Planification
globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les objets de
formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en définir les étapes
et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire à l’évaluation de la compétence
visée.

ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N°2

Durée de l’activité : 5 Heures

Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)


L’activité vise à :
A. Appliquer le principe fondamental de la statique à l’équilibre des solides soumis à deux ou trois forces

Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins

Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principes de base de la statique

Étapes de déroulement :
- Résoudre graphiquement un problème de statique plane
- Résoudre analytiquement un problème de statique plane

ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N°4

Durée de l’activité : 24 Heures

Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)


L’activité vise à :
B. Appliquer les lois de la résistance des matériaux (RDM)) pour déterminer les dimensions et les
déformations des solides soumis à des sollicitations simples

Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins

Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principales sollicitations appliquées sur les systèmes

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Étapes de déroulement :
- Calculer les dimensions et les déformations des pièces soumises à des sollicitations de :
o Traction
o Compression
o Cisaillement
o Torsion
o Flexion

ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N°6

Durée de l’activité : 4 Heures

Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)


L’activité vise à :
C. Appliquer les lois de la cinématique pour définir les caractéristiques des mouvements relatifs entre deux
solides

Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins

Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principes de la cinématique

Étapes de déroulement :
- Définir le type de mouvement (translation, rotation, plan)
- Tracer la trajectoire de points
- Construire les vecteurs vitesse
- Définir les accélérations
- Définir les équations de mouvement d’un solide

ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N°8

Durée de l’activité : 1 Heure

Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)


L’activité vise à :
D. Appliquer les lois de l’énergétique pour déterminer le travail, la puissance et l’énergie générées par le
mouvement d’un solide

Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins

Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principes de l’énergétique

Étapes de déroulement :
- Calculer :
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o Le travail et la puissance d’une force
o Le rendement
o Les énergies mécaniques

ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N°10

Durée de l’activité : 1 Heure

Précisions sur le comportement attendu (objets de formation)


L’activité vise à :
E. Appliquer le principe fondamental de la dynamique pour déterminer la force et l’accélération d’une masse
en mouvement

Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins

Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier le principe de la dynamique

Étapes de déroulement :
- Résoudre un problème de dynamique pour un solide en mouvement de translation
- Résoudre un problème de dynamique pour un solide en mouvement de translation

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9. SECTION DES NOTES TECHNIQUES ET DES MOYENS MEDIA

Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et des moyens multimédia identifiés et présentés dans
cette section selon l’ordre établi dans le plan du module.
Egalement, chacune des sections des notes techniques et moyens multimédia est identifiée au plan de module, aux
préalables et/ou à la précision sur le comportement.
Les notes de cours annexées à ce guide fournissent les précisions utiles pour les différents supports

Objets de formation
Le recueil des cours de ce module est joint en annexe.

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SOMMAIRE

PAGE
OBJET DE FORMATION A : Appliquer le principe fondamental de la statique à l’équilibre des solides soumis à deux
20
ou trois forces …………………………………………………………………………………………………….…...…………

OBJET DE FORMATION B : Appliquer les lois de la résistance des matériaux (RDM)) pour déterminer les dimensions
74
et les déformations des solides soumis à des sollicitations simples ……………...………………………………..……...
OBJET DE FORMATION C : Appliquer les lois de la cinématique pour définir les caractéristiques des mouvements
126
relatifs entre deux solides ……………………………………………………………..…………………………..……………

OBJET DE FORMATION D : Appliquer les lois de l’énergétique pour déterminer le travail, la puissance et l’énergie
152
générées par le mouvement d’un solide ……………………………………………………………………………………..

OBJET DE FORMATION E : Appliquer le principe fondamental de la dynamique pour déterminer la force et


159
l’accélération d’une masse en mouvement …………………………………………………………………………………..

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OBJET DE FORMATION A : APPLIQUER LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
A L’EQUILIBRE DES SOLIDES SOUMIS A DEUX OU TROIS FORCES

ACTIVITE A1

SEQUENCE 1/6. LES UNITES S.I.

VOIR FICHE SYSTEME INTERNATIONAL D’UNITES

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SEQUENCE 2/6. RAPPELS ET COMPLEMENTS DE GEOMETRIE VECTORIELLE

1 RAPPELS DE TRIGONOMETRIE :
Etant donné :
- Un cercle de rayon OA tel que OA  OB
- Un point M sur ce cercle tel que l'angle AOM  .
- Les projections de M ; P et Q.
- L'intersection T.
On définit :
- Sinus   OQ noté sin .
- Cosinus   OP noté cos .
- Tangente   AT noté tan .

Relations dans le triangle rectangle :


a coté opposé
- Tan   ou
c coté adjacent

a coté opposé
- Sin   ou
b hypoténuse

c coté adjacent
- Cos   ou
b hypoténuse

2 LES VECTEURS :
 VECTEUR LIE :
C'est un segment orienté. On dit aussi bi- point.
Il est défini par :
-sa direction (ou support) : c’est la droite qui porte le vecteur. Elle est
définie par un angle θ mesuré entre un axe de référence et le support.
-son sens : c’est l’orientation origine extrémité du vecteur et est
symbolisé par une flèche.
-sa norme, module ou intensité : c’est la grandeur mesurée par le

vecteur. Graphiquement, elle correspond à la longueur du vecteur ; Elle ce note V
ou V.
Ce sont les mêmes caractéristiques que pour une force. On représentera donc
les forces par des vecteurs liés.

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 VECTEUR EQUIPOLLENT :
uur
Deux vecteurs sont équipollents s'ils ont : V1
uur
- la même direction, V2
- le même sens,
- la même norme.

 VECTEUR OPPOSE :
Deux vecteurs sont opposés s'ils ont :

- la même direction,
- la même norme, V1
V2
- le sens opposé.

 VECTEUR COLINEAIRE OPPOSE OU DIRECTEMENT OPPOSES


Deux vecteurs sont colinéaires opposés s'ils ont :

- le même support donc même direction,


- la même norme, uur
V1
- le sens opposé B
uur
V2 A

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 SOMME DE VECTEURS :

Exemple :

 Soit deux vecteurs V1 et V2 dans un repère (Oxy ) ainsi défini :

uur X1 = 4 uur X2 = 2
V1  V2 
Y1 = 3 Y2 =-2

uur r X + X2 = 4 + 2 = 6
V1 +V2 = 1
Y1 +Y2 = 3 -2 = 1

r
y
r V2
V1
r
S
r
Y1 V1
r
V2

Y2

x
X1 X2

3 PROJECTION D'UN VECTEUR :


3.1 Projection d'un vecteur sur un axe :

 
On appelle le vecteur ab projection sur Ox du vecteur V .

La mesure algébrique de ab que l'on note ab est égale à :



ab  V cos 

 est l'angle orienté Ox,v.


 
ab est appelé composante de V sur l'axe Ox .

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3.2 Projection d'un vecteur dans un système de 3 axes orthonormés :
Ces 3 axes sont disposés de façon qu'ils constituent un trièdre
direct 0xyz .
rrr

A partir du point O, on trace un représentant de V et on obtient :

  
- Vx projection de V sur l'axe Ox .
 
- Vy projection de V sur l'axe Oy .
 
- Vz projection de V sur l'axe Oz .

ur
V

On appellera :

  
- Xv mesure algébrique de Vx, la composante de V sur Ox ,
 
- Yv mesure algébrique de Vy, la composante de V sur Oy,
 
- Zv mesure algébrique de Vz, la composante de V sur Oz,

On notera :
Xv
  
V / Ox y z Yv
Zv


On notera également la norme V par :

r
V = Xv2 +Yv2 +Zv2

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Si on définit sur chaque axe un vecteur unitaire :
r  
i sur Ox tel que i  1
r
sur Oy tel que j  1
r
j
r
sur Oz tel que k  1,
r
k
   
Alors on peut exprimer V en fonction de i , j , k ,
r r r r
V  Xv i  Yv j  Zv k


On note la norme V par :

r
V = Xv2 +Yv2 +Zv2

Exemple pour un vecteur plan AB :


uuuur
Y

Longueur de AH = XH - XA = 5 – 2 = 3

Longueur de HB = YB – YH = 6 – 2 = 4

uuuur
(XH - XA) = X et (YB – YH) = Y sont les composantes de AB
X
uuuuur X 3
AB  
Y 4

uuuuuuur
AB  X 2 +Y 2 = 3 2 + 4 2 = 3 2 + 4 2 = 25 = 5

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4 EXPRESSION DE LA SOMME DE PLUSIEURS VECTEURS :
Soit les vecteurs :

X X X
r A r B r C
A YA B YB C YC
ZA ZB ZC

Les composantes de la somme de plusieurs vecteurs sont égales à la somme


des composantes de chaque vecteur :

XA + XB + XC
r r r r
S = A +B + C = YA + YB + YC
ZA + ZB + ZC

   
S  (XA  XB  XC) i  (YA  YB YC) j  (ZA  ZB  ZC) k

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5 PRODUITS DE VECTEURS :
5.2 Produit scalaire :

 DEFINITION :
 Le produit scalaire d'un vecteur V1 par un vecteur V2 est un nombre égal
au produit des normes de ces deux vecteurs par le cosinus de leur angle.

V1 . V2  V1  V2 cos ( V1, V2)

 PROPRIETE :
- Commutativité : V1 . V2  V2 .V1  nombre

- Associativité pour la multiplication : (V1  V2 ) . V3  V1  V3  V2  V3


- Cas de nullité : V1  0 ou V2  0 ou cos α  0 si α  rad
2
 V1  V2

Xa Xb
 
- Expression analytique : A Ya B Yb
Za Zb
 
A.B  XaXb  YaYb  ZaZb

   1

Remarque : V.i  V  i  cos avec i0 i  12  0  0  1

1 0

 V cos α  projection de V, composante de V

5.3 Produit vectoriel :


 DEFINITION :

 Le produit vectoriel V1  V2 est égal au vecteur W défini par :

V1  V2  W  V1  V2 sin ( V1, V2)

W est perpendiculaire au plan formé par V1 et V2,

Le sens de W est tel que le trièdre V1, V2, W soit direct.

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 PROPRIETE :

- Commutativité : V1  V2  V2  V1

- Associativité pour la multiplication : (V1  V2 )  V3  V1  V3  V2  V3

- Cas de nullité : V1  0 ou V2  0 ou sin α  0 si α   rad


 V1 // V2

Xa Xb
 
- Expression analytique : A Ya B Yb
Za Zb

Xa Xb 1
Ya Zb - Za Yb
r r 3

A  B = Ya 1 Yb = 2
Za Xb - Xa Zb
Za Zb Xa Yb - Ya Xb
3
2

Xa Xb

6 MOMENT D'UNE FORCE PAR RAPPORT A UN POINT :


- Expression du moment :

 
M/o de F  OA  F

M/0 est perpendiculaire au plan (OA, F),

En général, le moment M/o possède 3 composantes :

L0
M/0F M0
N0

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
- Moment d'une force appartenant au plan O x y :
Sens anti horaire

Sens horaire

 r
M/0 de F  F ×d


Ce vecteur moment est perpendiculaire
 au plan O x y donc porté par l'axe O z. "d"
est la distance du point O au support de F. Mo est orienté vers le sens positif de l'axe 

Oz si  F
a tendance à faire tourner le bras de levier "d" dans le sens positif (de Ox vers Oy ).

Mo  F1  d1  F2  d2

F1  F2 et d1  d2

D'où :

Mo  F1  d1  F1  d2

Mo  F1  d

Mo  Mo F1  Mo F2
Mo  F1  d2  F2  d1  F1  (d2  d1)

Mo  F1  d

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SEQUENCE 3/6. LA STATIQUE PLANE
SEQUENCE 4/6. LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE

1 Introduction :

La statique est la partie de la mécanique qui étudie l’équilibre des solides ou un ensemble
de solides.

2 Système matériel:

C’est un ensemble de matière dont les atomes peuvent être de même nature ou non,
déformable ou indéformable , compressible ou incompressible.
Par exemple pour le moteur représenté schématiquement ci-dessous l’huile est un système
matériel, les gaz (comprimé ou non) forment un autre système matériel, le carter la culasse
le vilebrequin, la bielle, le piston etc. … sont aussi des systèmes matériels.

Gaz

Huile

3 Solide:

En statique les solides sont supposés géométriquement parfaits, indéformables,


homogènes et isotropes.

Solide géométriquement parfait : les imperfections, les défauts de formes et


les états de surfaces ne sont pas pris en compte dans la schématisation. Les surfaces
sont modélisées par des plans cylindres, etc. …
Solide indéformable : on ne tient pas compte des déformations sous l’action des
efforts.
Solide homogène : tous les atomes sont supposés identiques.
Solide isotrope : les propriétés mécaniques du matériau sont identiques dans
toutes les directions (le bois par exemple n’est pas matériau isotrope car il résiste
mieux dans sens des fibres que dans le sens perpendiculaire aux fibres.

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4 Les actions mécaniques:

On appelle action mécanique toutes causes pouvant

 Créer un déplacement
 Maintenir un corps en équilibre
 Déformer un corps

Créer un Maintenir un corps Déformer un


déplacement en équilibre corps

Une action mécanique est modélisable par un vecteur.

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5 Les vecteurs (rappel):

X’
5.1 Définition d’un vecteur, représentation graphique

Un vecteur est complètement défini si l’on connaît ses 4 paramètres :

Le point d’application (origine du vecteur) : A A


La direction (ou droite d’action) : XX’
Le sens : A
r
L’intensité (ou la norme) : A, A

X
Une force est représentée par un vecteur force.

5.2 Opérations sur les vecteurs

Addition et commutativité

B
A +B = S A
A S
B

B +A = S A
B

Soustraction
-B
A A -B = S

B S

-B A

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5.3 Unités des vecteurs forces

La mesure d’un vecteur force est défini par une intensité une norme ou un
module, l’unité utilisée est le Newton symbole N.
On utilise aussi des multiples, exemples le déca Newton symbole daN et le kilo
Newton symbole kN.

1daN = 10N
1kN= 1000N

6 Classification des actions mécaniques :

Les actions mécaniques (ou forces) sont classées en deux familles :

6.1 Actions à distances (sans contact) :

Elles sont essentiellement de deux types :

 Action de la pesanteur (Poids)

Cette action est toujours appliquée au centre de gravité (G), sa direction verticale et son
se
ns vers le bas. P = m×g
P: poids en N
G m: masse en kg
g : Accélération terrestre en
m/s2
r (ou N/Kg)
P

 Action dues au magnétisme

Aimant Solénoïde de démarreur

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6.2 Actions de contact:

Le fait que deux éléments se touchent, fait apparaître une action mécanique d’un élément
sur l’autre.

Dans l’étude d’un mécanisme on retrouve les contacts suivants :

Le contact ponctuel
Le contact linéaire
Le contact surfacique

Modélisation : dans le cas de liaison parfaite (sans frottement), on représente une action
de contact par un vecteur dont deux paramètres sont définis :

Le point d’application qui est le milieu (centre) de la surface de contact.


Le support qui est perpendiculaire à la surface tangente au contact.

Exemple :

r
A2 1
r r
A1 2 et A2 1 sont deux actions opposées

A 1
r
A1 2

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6.2.1 Action ponctuelle ou charge concentrée :

Chaque fois que l’effort de contact est concentré sur un point, l’action peut-être
représenté par une force perpendiculaire à la surface de contact et appliquée sur le point
de contact.

Exemple : roue à profil ballon sur le sol ou bille sur un plan

On isole la roue (1) On isole le sol (0)


r
A2 1

A r
2 A1 2
r r
A2 1 =- A1 2

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6.2.2 Action répartie sur une ligne :

L’effort de contact réparti sur une ligne peut-être représenté par une charge linéique
« q » uniforme (unité : N/m). On pourra remplacer une charge linéique uniforme par une
force (ou résultante) F, telle que :

F = q × l

N m
N /m

Cette force sera appliquée au centre de la ligne de contact.

Exemple : Cylindre de compacteur sur sol

r
l C1 2
2

2 2
C
C
q
1 C1 2 = q×l

6.2.3 Action répartie sur une surface:

L’effort de contact réparti sur une surface peut être représenté par une pression de
contact « p » uniforme (unité : bar = 1daN/cm2). On pourra remplacer une pression de
contact uniforme par une force (ou résultante) F telle que :

F = p × S

daN cm2
daN /cm2

Cette force sera appliquée au centre de gravité de la surface


Exemple : Piston de vérin

1 r
Ffliude
r 1
fliudeFà la
fluide G
pression 1 p G
p

π × d2
1 Ffliude = p × S = p ×
1 4
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6.3 Actions de contact exercées dans les liaisons mécaniques:

En statique plane, les liaisons entre solides se ramènent à 4 familles: appui simple, pivot,
glissière et encastrement.

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7 Principe des actions mutuelles:

Pour 2 solides en contact et en équilibre, repères 1 et 2, l’action exercée par le solide 1 sur
le solide 2 et égale et directement opposée à l’action du solide 2 sur le solide 1.

S’il n’y a pas de frottement les actions sont perpendiculaires au plan tangent aux deux
surfaces de contact et sont dirigées vers l’intérieur de la matière.

Exemple :

r
2 A1 2

r r
A A2 1 A1 2
=-
r
A2 1
1

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8 Les moments:

Le moment est l’aptitude d’une force ou plusieurs forces à faire tourner un système
autour d’un point.

8.1 Moment d’une force par rapport un point appartenant à un plan

r
On appelle moment d’une force F par rapport à un point O, noté Mo ( F ) le produit de la
force F par la distance d (bras de levier : droite perpendiculaire à la droite d’action de la
force passant par le point de calcul du moment) de la force au point O

OA= d

r
Mo(F) =-F×OA =-F×d

Newton m
N
mètre : N.
Plan m
P

8.2 Convention de signe

d
+ r
A 0

-
0 r
A
d

Sens inverse Sens


horaire horaire
r r
Mo(A) est positif Mo(A) est négatif

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8.3 Moment résultant de plusieurs forces

Le moment résultant en un point (0) de plusieurs forces F1, F2, F3, … Fn est égal à la somme
algébrique des moments en 0 de chacune des forces.

r r r r r
Mo(R) =Mo(F1 ) +Mo(F2 ) +Mo(F3 ) +......Mo(Fn)

8.4 Couple de forces

Un couple de forces est un système formé de deux forces ayant même direction, même
intensité et sens contraire, appliquées en deux points différents non situés sur la même
ligne d’action.
On appelle moment d’un couple C par rapport à un point 0 le produit de l’intensité de la
force par la distance entre les droites d’actions.

r
F

r
F
d/2

d/2

Mo (C) = Co = + d/2 × F + d/2 × F = + d × F

PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE :


P.F.S

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1 Enoncé du principe fondamental de la statique :

Un solide indéformable en équilibre sous l’action de plusieurs forces extérieures


r r r
(F1,F2,....,Fn) reste en équilibre si :

1  La somme de toutes les forces extérieures est nulle :

r r r r
F1 + F2 +....+ Fn = 0
r r
ΣFext.= 0

2  La somme des moments en n’importe quel point (I) de toutes les forces
extérieures est nulle :
r r r r
M/I F1 + M/I F2 +....+ M/I Fn = 0
r r
ΣM/I Fext.= 0

2 Isolement d’un solide ou d’un ensemble de solides :

Le PFS fait apparaître la notion d’extérieure, par conséquent avant d’appliquer l’énoncé du
principe nous devons isoler le ou les solides en question.
Isoler un solide ou un ensemble de solides consiste à enlever tous les éléments extérieurs
à ce solide ou ensembles de solides, et à les remplacer si il y en à par l’action mécanique
qu’ils exercent sur ce solide.

Exemple :

(S2)
(S1) C
G2 D

G1
(S3) A (S4)

B
(S0)

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Isolons le solide S2 :

On « retire » donc les solides(S0), (S1), (S3) et (S4)

(S2)

G2 D
C

Actions extérieures au solide :


r
C
 Une action de contact en C exercée par (S1)1 2:
r
 Une action de contact en D exercée par (SD 4)4 :2

r
P
 Une action à distance en G2 poids de (S22) :

Isolons l’ensemble (S1+S2) :

On « retire » donc les solides(S0), (S3) et (S4)

(S2)
(S1) C
G2 D

A G1

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Actions extérieures à l’ensemble :
r
 Une action de contact en A exercée par (S3) : A3 1
r
 Une action de contact en B exercée par (S0) : B0 1
r
D
 Une action de contact en D exercée par (S4) : 4 2
r
 Une action à distance en G1 poids de (S1) : P1
r
 Une action à distance en G2 poids de (S2) : P2

r r
Au point C nous avons une action intérieure de contact : C2/1 ou C1/2

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3 Méthode de résolution des problèmes de statique:

Objectif du problème : déterminer les


actions mécanique exercées sur un solide
appartenant à un mécanisme

Isoler le solide du mécanisme

Repérer toutes les zones de contact


entre le solide et les autres solides du
mécanisme

Schématiser les actions mécaniques


Isolement du
correspondant aux zones de contacts et solide
leurs donner un nom

Comptabiliser les actions de contacts et


ajouter les actions à distances, puis faire
le bilan de toutes les actions agissant sur
le solide

La résolution est elle


Isoler un autre non
système possible à partir du
bilan

oui

Résoudre le problème à l’aide du PFS


 résolution graphique
ou
 résolution analytique (par le calcul)

non Résultats : toutes les


actions mécaniques sont
elles connues ?

oui

Fin

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4 Méthode de résolution des problèmes de statique plane :

4.1 Résolution graphique d’un problème

Cette résolution ne s’applique qu’aux problèmes plan sans moment, elle a l’avantage d’être
rapide mais avec une précision limitée.
Nous n’aborderons dans ce cours que les problèmes faisant intervenir 2 ou 3 forces par
ensembles isolé.

4.1.1 Solide soumis à deux forces

D’après le PFS un solide est en équilibre sous l’action de deux forces si celles-ci sont
directement opposées c'est-à-dire même direction, même norme, mais sens opposées.

Ligne d’action (droite AB) : elle


r passe par les points d’applications
A des forces

r
B

r r
A =-B

Remarque : on peut avoir deux solutions possibles :

ou

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Seul, l’isolement d’un autre solide ou la connaissance des transmissions des efforts
peut lever le doute.

4.1.2 Solide soumis à trois forces non parallèles

D’après le PFS un solide est en équilibre sous l’action de trois forces coplanaires (même
plan) si:
 leurs supports sont concourants en un même point (I)
 la somme vectorielle de ces trois forces est nulle (dynamique fermé).

Point de concourance des


supports de forces

r
C
r
B

B
C
I

r
A

r
C
r r r r r
A
A +B +C = 0
r
B

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Triangle des forces nommé Dynamique fermé (le dynamique est fermé si et seulement si
le solide est en équilibre).

4.1.3 Solide soumis à trois forces parallèles

D’après le PFS un solide est en équilibre sous l’action de trois forces parallèle si:
 leurs supports sont coplanaires et paralléles
 la somme vectorielle de ces trois forces est nulle

r
r B
A

B
A G

r
P

r
B
r r r r
r
P P +A+B = 0
r
A

Somme vectorielle nulle nommé Dynamique

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Méthode de résolution : dynamique et funiculaire.

Cette méthode permet de résoudre des problèmes d’équilibre, avec des forces parallèles
mais aussi concourantes.

Exemple : pour la mini chargeuse proposée, déterminons


les actions exercées par le sol sur les roues en A et B. 1
r
P ( 5000 daN) est le poids de l’engin, le sol est supposé
horizontal et les forces en A et B sont verticales donc
r
parallèle à P .
r 0
A P B
Ordre des tracés :

Sur le dynamique:

Choisir une échelle pour tracer les forces (exemple 10 mm = 1000 daN)
r
Tracer P
Choisir un point appelé pôle (p) sa position n’a pas d’importance, éviter
d’être trop prés des forces.
Tracer les rayons polaires et les numéroter 0 et 1

Sur le funiculaire:

Reporter les rayons polaires 0 et 1 tels qu’ils se coupent en un même


r
point (i) avec le support P .
ur ur
Vérifier que les rayons 0 et 1 coupent les supports de A et de B en j et
k ou j’ et k’
Pour qu’il est équilibre, le funiculaire doit être fermé pour cela il faut
tracer la ligne de fermeture (LF). Cette ligne de fermeture joint les intersections des
ur ur
rayons polaires extérieurs avec les supports de A et de B

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ur ur
Comment trouver A et B ?

Reporter la ligne de fermeture dans le dynamique en passant par P et


r
coupant P .
ur ur
Dans le funiculaire, 0 et LF1 se coupent sur A ; dans le dynamique, A
ur
sera donc entre 0 et LF 1 et donc B sera entre LF 1 et 1.

Funiculaire Dynamique
ur
Support de B
ur 1
Support de A

r 0
A
A r B 1
0 P
0 r
P p
LF 1
r
B 1
LF 2

A = 2250 daN
B = 2750daN

4.1.4 Solide soumis à quatre forces (ou plus) non


parallèles

Si les forces ne sont pas parallèles le nombre maximal est de trois. Au –delà, la
résolution est impossible. Deux cas se présentent chacune amenant des résolutions
différentes.

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1er : Cas de deux forces (ou plus) totalement connues une direction connue et un
point d’application connu :

Méthode résolution : déterminer la résultante de toutes les forces connues, afin de


se ramener à un système de trois forces concourantes (résolution possible).

r r r
b) déterminer la résultante R  F1  F2

d) construire le dynamique c) se ramener à 3 forces


concourantes en I
C

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2éme : Cas d’une force totalement connue et trois directions connues :

Méthode de résolution : mettre les quatre forces en deux groupes de deux forces
concourantes (exemple point de concours I et J) afin de se ramener à deux
résultantes R1 et R2 égales et opposées (solide soumis à deux forces)

c) se ramener à 2 forces directement


opposées

ur ur
R 1 =R 2

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4.2 Résolution analytique d’un problème

Les actions mécaniques sont modélisables par des forces dont la résultante est
contenue dans le plan de symétrie et le moment est porté par l’axe perpendiculaire au
plan.
L’équation vectorielle de la somme des forces extérieures égale à zéro
uuuuuuuur ur
( ΣFext.= 0 ) en projection sur les deux axes, fournit 2 équations.
L’équation vectorielle de la somme des moments des forces extérieures égale à
uuuuuuuuuuuuuur ur
zéro ( ∑M/0Fext.= 0 ) en projection sur un axe, fournit 1 équation.

Donc au total on dispose de 3 équations pour l’étude de l’équilibre d’un système


matériel. Pour pouvoir résoudre le problème il ne devra comporter pas plus de 3
inconnues (Nb. d’inconnues  Nb. d’équations).

Exemple : chargeuse sur pneus (système à forces parallèles)

r
B =? r
A=?

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On isole la chargeuse et appliquons le P.F.S.L’engin est soumis à 5 forces extérieures :

Bilan :

r
Action du poids P1 = -12 000 daN (porté l’axe Y)
r
Action du poids P2 = -6 000 daN (porté l’axe Y)
r
Action du poids P3 = -3 000 daN (porté l’axe Y)
r
Action des roues arrière B0 /1 = ? (porté l’axe Y)
r
Action des roues avant A0 /1 = ? (porté l’axe Y)

r r
Nous avons deux inconnues A0 /1 et B0 /1 donc la résolution est possible (Nb. Inconnues  Nb
d’équations).

Ecrivons le PFS :

r
Projection sur 0 x (1) : 0 = 0 (sans intérêt)
uuuuuuu
ur r
 Fext.  0 (2 équations)
Projection sur 0 y (2)
r

uuuuuuuuuuuuru r
(1 équation) Projection sur 0 z (3) équation des moments
r
 M / 0 Fext.  0

Equation n°2:

Projection sur 0 y : -P1 – P2 - P3 + A0/1 + B0/1 = 0


r

-12000 -6000 -3000 + A0/1 + B0/1 = 0

-21000 + A0/1 + B0/1 = 0

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Equation n°3 : équation des moments

uuuuuuuuuur uuuuuuuuuur uuuuuuuuuur uuuuuuuuuur uuuuuuuuuur r


M / B P1 + M / B P2 + M / B P3 + M / B A0/1 + M / B B0/1 = 0

Projection sur 0 z :
r

-12 000×0.8 -6 000× (0.8+2+1.2+0.9) -3 000× (0.8+2+1.2) +A0/1×(0.8+2) +


B0/1×0 = 0

-9 600 - 29 400 - 12 000 + A0/1×2.8 + 0 = 0

-51 000 + A0/1×2.8 = 0

51000
A0/1 = = 18 214 daN
2.8

On reprend l’équation 2

-21000 + A0/1 + B0/1 = 0

-21000 + 18 214 + B0/1 = 0

B0/1 = 21 000 – 18 214

B0/1 = 2 786 daN

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SEQUENCE 5/6. CENTRE DE GRAVITE

Définition : le centre de gravité G d’un système matériel est le point par lequel passe la ligne de la
r
résultante des forces de pesanteur des particules du système (Vecteur poids P )

Cette propriété est vérifiée quelle que soit la position du système dans l’espace

G
G

r
P
r P

r
P

Si un solide possède un plan un axe ou un centre de symétrie, son centre de gravité est situé respectivement
sur ce plan, cet axe ou ce centre de symétrie.

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Détermination graphique du centre de gravité:

Echelle : 10mm = 2000 daN.

r
B

0
r
P1

×
1
r
A 2
r
P3
0
3 2 3

r
P2

Ligne de fermeture

Position de la ligne du Centre


de gravité

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Détermination par le calcul du centre de gravité:

1000

XG = 3.43m

On choisit arbitrairement un point (J) situé à l’extérieur de l’ensemble des solides.


On exprime la somme des moments de chaque force par rapport à ce point :

uuuuuuuuuuuru uuuuuuur uuuuuuur uuuuuuuuur


M/ J PTotal = M/J P1 + M/J P2 +M/J P3

uuur r uuuur r uuur r uuuuur r


JG  PTotal = JG1  P1 + JG 2  P2 + JG3  P3

XG 0 1.8 0 5.9 0 5 0
YG  PTotal = 0  -12000 + 0  -6000 + 0  -3000
0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0
0  0 0 0
XG  PTotal -1.8  12000 -5.9  6000 -5  3000

 Pr oj / Oz : XG  PTotal  -1.8  12000 -5.9  6000 -5  3000

-1.8  12000 -5.9  6000 -5  3000


XG 
PTotal
-72000
XG  avec PTotal  -12000 -6000 -3000 =-21000
PTotal

-72000
XG   3.43m
-21000

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Application :

a- Rechercher graphiquement le centre de gravité G de l’engin.


P1 = 11000 daN
P2 = 17000 daN
Echelle : 10mm 3000 daN.
P3 = 10000 daN
1
3
2
r
P1 0

G2 G3 1
3
G1
×
r r
P1 P3
0
r
2
P2
2
r
P2
Ligne de fermeture
3

1 r
P3

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b- Déterminer par calcul le centre de gravité G de l’engin.

P1 = 11000 daN
P2 = 17000 daN
P3 = 10000 daN
1
3
2

G2 G3
G1
r r
J P1 P3
1000

XG r
P2

uuuuuuuuuuuru uuuuuuur uuuuuuur uuuuuuuuur


M/ J PTotal = M/J P1 + M/J P2 +M/J P3

uuur r uuuur r uuur r uuuuur r


JG  PTotal = JG1  P1 + JG 2  P2  JG3  P3

XG 0 1 0 6.368 0 7.178 0
YG  PTotal = 0  -11000 + 0  -17000 + 0  -10000
0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0
0  0 0 0
XG  PTotal -1 11000 -6.368  17000 -7.178  10000

 Pr oj / Oz : XG  PTotal  -1 11000 -6.368  17000 - 7.178  10000

-1 11000 -6.368  17000 - 7.178  10000


XG 
PTotal
-191036
XG  avec PTotal  -11000 -17000 -10000 = -38000
PTotal

-191036
XG   5.027m
-38000

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SEQUENCE 6/6. FROTTEMENT ET ADHERENCE

1-Définition :

L’adhérence :

C’est lorsque deux surfaces en contact tendent à


glisser mais ne se déplacent pas.

Le frottement :

C’est lorsque deux surfaces en contact se déplacent ou


glissent l’une par rapport à l’autre.

Liaison parfaite :

Liaison parfaite ou sans frottement Liaison avec frottement ou


adhérence
r r
R0 1 R0 1
YA
1 1

A 0 XA
A
0
0 XA
r r
R0 1  YA R0 1  YA
0 0

Les liaisons étudiées dans les problèmes de mécanique sont souvent considérées comme
parfaites afin de simplifier les calculs.

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2- L’adhérence et le frottement :

1 Cas au repos :

Une caisse posée sur un sol plan et horizontal.


r r
La caisse est en équilibre sous l’action de deux forces N et P qui sont égales et opposées

2 Cas de l’adhérence :

r
Une poussée latérale F s’exerce sur la caisse, il n’y à pas de mouvement, elle est en
r r
équilibre grâce a la force d’adhérence Ta égale à F .
r
Ta s’oppose toujours au déplacement éventuel.

Ce cas limite (limite du glissement) permet de définir un rapport appelé coefficient de


frottement statique ou coefficient d’adhérence (μs):

Ta
μs = fs = tan s = Avec φs = α
N

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3- Cas du frottement :

La caisse se met à glisser sur le plan horizontal. Il y a frottement.

Dans ce cas on détermine le coefficient de frottement de glissement ou coefficient de


frottement :
T
μ = f = tan =
N
Remarque :

T Equilibre limite
 s .N
.N
On constate que le coefficient d’adhérence μs est légèrement supérieur
au coefficient de frottement μ . Dans la plupart des applications et dans
le but de la simplification, on confond adhérence et frottement.

F
Adhérence Frottement
μs = μ

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Coefficient de frottement :

Ce coefficient dépend essentiellement de la nature des matériaux en contact et de l’état


des surfaces en contact (rugosité, lubrification) .

Nature des matériaux en Coefficient de frottement : μ = f


contact Sec Lubrifié

Acier / acier 0 ,15 0,09

Acier /fonte 0,16 0,05

Acier /bronze 0,1 0,09

Acier /nylon 0,35 0,10

Acier / téflon 0,04 /

Acier /bois 0,5 0,05

Pneu/ route 0,6 0,3

3- Lois du frottement (lois de Coulomb) :

Un cône de frottement est utilisé pour donner une image au frottement et simplifier
les études.

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1er cas :Adhérence:

Cône de frottement de ½ angle φ


r r
n A0 1


Tendance au
déplacement
A
1

r
Pas de mouvement de 1 par rapport à 0 donc adhérence car A0 1 est contenue dans le
cône de frottement :

 

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2éme cas : Equilibre strict : r
r A0 1
n


Tendance au
déplacement

A
1

r
Equilibre strict (limite du déplacement) de 1 par rapport à 0 car A0 1 est située sur le
cône de frottement, c’est la position entre l’adhérence et le frottement :

 

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3éme cas : Glissement avec frottement :

r r
n A0 1 Situation impossible
car α  φ
(Le phénomène de frottement
 ne s’applique plus)


Déplacement

A
1

r
Equilibre impossible de 1 par rapport à 0 car A0 1 est située hors du cône de
frottement :

 

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4-Application des lois de coulomb :

Soit une chargeuse de poids P (8000 daN) est en équilibre, les roues avant sont
décollées du sol ( pas de contact en A) et sont en contact en B avec une bordure de
hauteur h.
Les roues arrière sont motrices et les roues avant porteuses.
Le coefficient de frottement entre les roues et le sol est de 0.6.

3
2
0
r
P

B
h

La chargeuse peut elle monter sur la bordure sans élan ?

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Isolons la roue avant 3 :

Solide soumis à deux forces en B et O

Force P.A Support sens norme


r
B0/3 B ? BO ? ?
r
O O1/3 O ? BO ? ?
B

Un solide soumis à 2 forces est en équilibre si


r r A ces deux forces sont directement opposées
Support de B0/3 et O1/3 r r
B0/3 = - O1/3

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Isolons l’ensemble de la chargeuse (1,2,3):

r
1 Support de P3

2
Cône de frottement
3
I 
0
O G

B
r D
r
Support de B0/3 P3 r
Support de D0/2
Solide soumis à trois forces en B, G et D

Bilan :

Force P.A Support sens norme


r r
P3 G Verticale Vers le bas P
Norme de 3
r
B0/3 B BO ?
r
D0/2 D ? ?

Si la chargeuse est en équilibre sous l’action des 3 forces ; alors les supports de celles-ci
sont concourants en un même point ((I).

On constate d’après le tracé que la chargeuse ne peut pas monter sur la bordure, car le
r
support de la force D0/2 se trouve en dehors du cône de frottement. Cela signifie que la
roue n’est plus en adhérence avec le sol donc elle glisse (patinage).

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Quelle hauteur maximum de bordure peut grimper la chargeuse .

Si on veut monter sur la bordure il faut que la roue adhère avec le sol donc le support de la
r
force D0/2 doit se situer sur le cône de frottement (h maxi) ou à l’intérieur du cône de
frottement.

2
Adhérence
3
I 
0
G
B O

Support de B0/3
r r D
h maxi. P3 r
Support de D0/2

Graphiquement : on mesure la hauteur maximale de la bordure à gravir (h maxi)

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5-Autres applications au phénomène du frottement :

L’arc-boutement :

On dit qu’il y à arc-boutement sur un solide lorsque le phénomène frottement provoque une
impossibilité de mouvement (adhérence) quelque soit l’intensité des efforts exercés sur le
solide.

Exemple d’arc-boutement

Le serre-joint

Application : Potence de levage.

Ce dispositif est constitué d’une plaque 1 sur laquelle sont fixées deux piges 2 et 3. Un
s
crochet 4 supporte une charge P en C. Ce crochet peut se déplacer le long de la rainure
percée dans 1 .L’ensemble (1, 2, 3) est en contact aux points A et B avec le support 0.

2 0 4
1

A C

r
P
3

Supposons que l’ensemble (1, 2, 3) soit en équilibre sous l’action des solides 0et 4.
Le poids propre des pièces sont négligeable.
On connaît le coefficient de frottement en A et B : μ = 0,18

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1- Ecrire le bilan des actions extérieures à l’ensemble (1, 2, 3).
2- Mettre en place les cônes de frottement.
3- Colorier les deux ½ angles de frottement dans lesquels devront se trouver
les actions A et B.
4- Déterminer la zone de levage (arc-boutement : adhérence) et la zone de
glissement de la plaque 1 avec le poteau 0.


A 0/1
A C

B 0/1

B
Zone de r
Glissement
.
Zone de levage (adhérence) P

1-On isole l’ensemble (1, 2, 3).

Bilan : système soumis à 3 forces en A, B, et C.

Force P.A Support sens norme


r r
P C Verticale Vers le bas Norme de P
r
A0/2 A ? ?
r
B0/3 B ? ?

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OBJET DE FORMATION B : APPLIQUER LES LOIS DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX (RDM)
POUR DETERMINER LES DIMENSIONS ET LES DEFORMATIONS DES SOLIDES SOUMIS A DES SOLLICITATIONS SIMPLES

ACTIVITE B2

SEQUENCE 1/5. GENERALITES

1 Généralités :

La résistance des matériaux a pour but de dimensionner correctement les pièces


mécaniques soumises à des efforts mécaniques. On se limitera à des poutres droites.

2 Notion de poutre :

La résistance des matériaux s’applique à des solides déformables dont la longueur est
relativement grande par rapport aux autres dimensions.

- la ligne moyenne (Lm) est droite et passe par les centres de gravités de chaque
section droite.
- les sections droites doivent rester constantes ou ne varier que progressivement.

Exemples de poutres

Plan de symétrie

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Hypothèses :

Sur les matériaux :

-Elastique,
-Homogène,
-Isotrope : propriété mécanique indépendante de la direction (le bois n’est pas un
matériau isotrope).

Sur les solides:

-Hypothèse de Navier de Bernoulli : les sections planes et perpendiculaires à la ligne


moyenne (Lm) restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformations.
-Les déformations restent faibles comparativement aux dimensions de la poutre.
Toutes les forces extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans le plan de
symétrie.
--

3 Forces de cohésions ou efforts intérieurs :

A partir d’un plan de coupe imaginaire (section S de centre G), on divise la poutre en
deux tronçons fictifs (AG et GB).
Chaque tronçon est en équilibre et l’application du principe fondamental de la statique
(PFS) à l’un et à l’autre permet de faire apparaître et de calculer les efforts intérieurs
exercés entre les deux tronçons.

L’action entre deux tronçons est une action d’encastrement qui se modélise par une
r r
résultante RG et un moment résultant MG en G.

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Convention : PFS :
r r
ΣFext = 0
r r
ΣM/G Fext = 0

r r r r
RG + F1 + F2 = 0
r r r r r
RG = -( F1 + F2 ) = F3 + F4
r r r r
M/G Fext + M/G F1 + M/G F2 = 0
r r r r r
M/G Fext = -(M/G F1 + M/G F2 ) = M/G F3 + M/G F4

r r r r
RG = Nx +Ty y +Tz z
r r r r
MG = Mt x + Mf y y + Mfz z

Composante des efforts:

r
N : Effort normal porté par la Lm (perpendiculaire à la section)

r
T : Effort tranchant perpendiculaire à la Lm (Ty +Tz)

r
Mt : Moment ou couple de torsion porté par la Lm

r
Mf : Moment de flexion perpendiculaire à la Lm (Mfy+Mfz)
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4 Les différentes sollicitations simples :

N 0 0 0

Sollicitations simples
0 T 0 0

0 0 Mt 0

0 0 0 Mfz

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SEQUENCE 2/5. LA TRACTION ET LA COMPRESSION

1 Définition:

Une poutre est sollicitée en traction ou compression chaque fois que les actions aux
extrémités se réduisent à deux forces égales et opposées de direction portée par la ligne
moyenne Lm

2 Effort normal N:

La coupure S divise la poutre en deux tronçons. Quelle que soit la position de la coupure (x)
chaque tronçon est soumis deux forces égales et opposées.

Effort normal : r r
N=F

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3 Contrainte normale σ (sigma) :

Divisons la coupure S en n petites surfaces ∆S de 1 mm2

Contrainte normale uniforme :

On admettra que les contraintes sont identiques dans toutes les sections.

σ : Contrainte normale en Mpa. ou


2
N/mm .
N
σ= N : Effort normal en N.
S
S : Aire de la section en mm2.

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4 Déformation:

L’allongement unitaire :

L0 : Longueur initiale de la poutre


L : Longueur après allongement de la
poutre
ΔL : Allongement total de la poutre

X0 : Longueur initiale du tronçon


X : Longueur après allongement du
tronçon
ΔX : Allongement total du tronçon

L-L0 ΔL ΔX
=ε = = ΔL = ε L0
L0 L0 X0

ε N = k×ε

L’allongement unitaire est proportionnel à la charge (N) appliquée à la poutre.

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5 Relation entre contraintes et déformations unitaires: loi de
Hooke :

5.1 Loi de Hooke :

ΔL = ε× L0 σ=
N
S
kε k
σ= avec =E
S S
σ: Contrainte normale en N/mm2

E : Constante fonction du matériau : module


d’élasticité longitudinale ou module de Young
σ = E ε en N/mm2

ε: Allongement unitaire (sans unité)

Il y a proportionnalité entre la contrainte σ et l’allongement unitaire ε. Cela est vrai que


dans le domaine élastique du matériau.

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Métaux purs Alliages

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5.2 Comportement des matériaux :

-Essai de traction :

L0 : longueur initiale

Lu : longueur après
rupture

So : section initiale

Su : section après rupture

-Courbes de contraintes de déformations :

Re : limite élastique
ou résistance
élastique

Rr : résistance à la
rupture

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-Etudes des courbes de contraintes :

Zone élastique OA :

Dans cette zone le matériau se comporte élastiquement comme un ressort et revient


toujours à sa longueur initiale dès que la charge est relâchée. Le point A correspond à la
limite élastique Re. Sur cette zone on peut appliquer la loi de Hooke σ =E × ε.

On défini dans cette zone la résistance élastique du matériau :

Ne Fe
Re = =
S S

Zone de déformation plastique AE :

Ici le matériau n’est plus élastique ; la déformation est permanente.


On distingue 3 zones :

Zone BC : plasticité parfaite du matériau σ = constante.

Zone CD : écrouissage, le matériau subit un changement de structure qui


augmente sa résistance.

Zone DE : striction, la section du matériau diminue avec une rupture au point


E.
Au point E correspond la longueur ultime de l’éprouvette. On défini ainsi l’allongement pour
100 (A%) à la rupture.

L0 : longueur initiale
Lu-Lo
A% = ×100
Lo Lu : longueur après rupture

Remarques:

Si A% est grand le matériau est plastique ou ductile (se déforme facilement).


Si A% est petit le matériau est fragile ou cassant (peu déformable).

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6 Critère de résistance :

6.1 Résistance pratique ou contrainte tolérée :

Rep : résistance pratique


Re
Rep = Re : limite élastique ou résistance
s élastique

s : coefficient de sécurité

6.2 Critère de résistance :

σmaxi : contrainte maximale


σmaxi  Rep
Rep : résistance pratique

6.3 Influence des variations de sections (concentration de contraintes) :

Si un solide présente des variations de sections (trous, gorges, épaulements etc…) les
formules précédentes ne sont plus applicables.
Au voisinage du changement de section, la répartition des contraintes n’est plus uniforme
et présente un minimum et un maximum ( σmin et σmin )
σmax est atteinte pour les points situés à proximités des variations de sections. On dit qu’il
y a concentrations de contraintes.

σmax: contrainte maximum en N/mm2

σmaxi =k  σ σ : contrainte normale en N/mm2

k : coefficient de concentration de contrainte

Exemples de valeurs de k :

- Filetages ISO Métrique M :

K= 2.5
ϕd

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- Plaque percée :

kN
σmaxi =
(h-d)e

- Cylindre avec rétrécissement ou épaulement :

4kN
σmaxi =
πd2
k

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- Gorge cylindrique :

k 4kN
σmaxi =
πd2

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- Autres exemples :

k.N
σmaxi =
d.e

k.N
σmaxi =
d.e

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SEQUENCE 3/5. LE CISAILLEMENT

1-Définition :

Une poutre est cisaillée chaque fois que les efforts exercés sur deux tronçons
différents se réduisent à deux forces égales, opposées et perpendiculaires à la ligne
moyenne Lm.
Remarque : l’étude du cisaillement ressemble à celle de la traction (formules
analogues).

2- Effort tranchant T:

Effort tranchant:

r r
T = A 1/3

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3-Contrainte tangentielle  (tau) :

Divisons la coupure S en n petites surfaces élémentaire ∆S de 1mm2.

Remarque : τ1, τ2 …… τn sont contenues dans le plan de la section droite, contrairement


aux contraintes normales σ qui sont perpendiculaires.

Contrainte tangentielle uniforme :

On admettra que les contraintes sont identiques dans toutes les sections.

 : Contrainte tangentielle en Mpa ou N/mm2


T 1 MPa = 106 Pa = 1 N / mm2
=
S T : effort tranchant en N

S : aire de la section en mm2

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4- Déformation :

- L’angle de glissement γ (gamma):

γ : angle de glissement

Tan γ = Δl / h
h
γ étant très petit on peu alors
dire :

Tan γ=γ= Δl / h

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5- Relation entre contraintes et déformations :

Dans le domaine élastique du matériau la contrainte de cisaillement τ est


proportionnelle à l’angle de glissement γ.
τ : contrainte tangentielle en N/mm2

τ= G γ G : module d’élasticité transversal en


N/mm2 (G = 0.4 E)

γ : angle de glissement en radian (rad)

6 -Critère de résistance :

6.1- Résistance pratique ou contrainte tolérée au cisaillement :

Rpg : résistance pratique au


cisaillement
Reg
Rpg = Reg : limite élastique au
s
cisaillement (analogue à Re)

s : coefficient de sécurité

6.2- Critère de résistance :

Pour calculer une poutre on prendra :

T
=  Rpg
S

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7 -Applications :

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6

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SEQUENCE 4/5. LA TORSION

1-Définition :

Une poutre est sollicitée en torsion (simple) chaque fois que les actions aux
extrémités (A et B) se réduisent à deux couples MA et MB égaux, opposés et
portés par la ligne moyenne Lm.

MA A B MB

A B F
× ×
F

2- Moment de torsion Mt :

Moment de torsion :

r r
Mt =M Unité : N.m

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3-Déformation unitaire θ ( téta) :

Angle unitaire de déformation

θ : angle unitaire de torsion en rd/mm

x : angle de torsion entre A et G en radian (rd)


αx α
θ= =
x L : angle de torsion entre A et B en radian (rd)

L : longueur totale de la poutre en mm

4-Contrainte tangentielle de torsion τ :

τ : contrainte tangentielle en N/ mm2 ou MPa


G : module d’élasticité transversale en N/mm2 ou
τ = G θ ρ MPa
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θ : angle unitaire de torsion en rd/mm
Rappel : G z 0,4 E

τmax Remarque :

Tous les points situés sur le cercle de centre G et


R
de rayon ρ ont même contrainte.
G Les contraintes maximales sont à la périphérie
ρmax = R

τmax = G θ R
τ max = G θ R

5-Relation entre moment de torsion et déformations :

L’angle unitaire de torsion θ est proportionnel au moment de torsion Mt

Mt : moment de torsion en N.mm

G : module d’élasticité transversale en N/mm2 ou


Mt = G θ IG MPa

θ : angle unitaire de torsion en rd/mm

IG : moment quadratique polaire de la section au


point G (ou moment polaire) en mm4

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Exemples de moments quadratiques :

=o Io

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6 -Relation entre contrainte et moment de torsion :

τ
= G θ R ; Mt = G θ IG
G θ = τ / R ; G θ = Mt / IG
τ/R = Mt / IG

Mt τ : contrainte tangentielle en N/ mm2 ou MPa


 =
IG R : rayon en mm
R
Mt : moment de torsion en N.mm

IG : moment quadratique de la section au point G


(ou moment polaire) en mm4
Remarque :

IG / R = IG / v = I0 / v : module de torsion en mm3 (R = v)

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7-Critère de résistance :

7.1- Résistance pratique :

Rpg = Re / s Rpg : résistance pratique au cisaillement en


N/mm2

Re : résistance élastique en N/mm2


7.2- Critère de résistance :
τmax ≤ Rpg = Re / s s : coefficient de sécurité

7.3- Influence des concentrations de contraintes :

τmax : contrainte maximale


k : coefficient de concentration de
τmax = k τ
contraintes

τ : contrainte normale

7.3 – Coefficients de concentration de contraintes :


k

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k

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8 -Applications :

Soit deux arbres de transmission construits à partir du même acier ,G=8000


daN/mm Le premier est plein (diamètre d1) ; le second est creux (diamètre extérieur D,
2.

diamètre intérieur d = 0.8 D) .


Le couple à transmettre est de 200 Nm ; la résistance pratique au cisaillement adoptée
pour les deux cas est de 10 daN/mm2.
Déterminons les dimensions optimales des deux arbres et comparons les poids respectifs
des deux constructions.

Arbre plein Arbre creux

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Exercices

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4

5
G = 80 000 N / mm2

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SEQUENCE 5/5. LA FLEXION

1-Définition :

Une poutre est soumise à une sollicitation de flexion chaque fois qu’il y a
fléchissement de la ligne moyenne (Lm) sous l’action de couples (flexion pure) ou de
charges (flexion simple)

MA
MB

Flexion pure

A B

FA F FB

Flexion simple
A B

2- Schématisation des liaisons :

Fy

Fy

Fx

Fy

MA
Fx
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3-Efforts tranchants et moments fléchissants :

Dans le cas de la flexion simple les efforts intérieurs dans n’importe quelle section droite
se réduisent a :
- un effort tranchant : T
- un moment fléchissant : Mf

Pour faire apparaître les efforts intérieurs, on effectue une coupure fictive (S) à la
distance x de l’origine A En isolant le tronçon (1) ou (2) on obtient T et Mf.

Convention 1 :

L’effort tranchant T dans la section (S) est égal à la somme de toutes les forces
extérieures situées à gauche (convention 1) de la section étudiée.

r r r Convention 2 : moins (-) somme de


T = F1 +F2 (convention 1)
r r toutes les forces extérieures
T =-F3 (convention 2) situées à droite de la section

Le moment fléchissant Mf dans la section (s) est égal au moment résultant en G de toutes
les forces extérieures situées à gauche (convention 1) de la section étudiée.

r r r
Mf =MGF1 +MGF2 (convention 1) Convention 2 : moins (-) le moment
r r résultant en G de toutes les
Mf =-MGF3 (convention 2) forces extérieures situées à droite
de la section

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Exemple : détermination des efforts tranchants et des moments fléchissant le long de
la poutre.

Remarque : l’étude doit être réalisée en 3 parties car nous avons 3 tronçons AC, CD DB.

◘ Etude du tronçon : AC
Y
1m
x A ≤ G1 ≤ C
0 ≤ x ≤1m
X
G1 C
A
 S1
P

Convention 1 : (forces à gauche de la section S)


r
1 seule force à gauche de S : PA en A.

Effort tranchant :TAC = P = 1000 daN

r uuuu
r r
Moment fléchissant en G1 : MfAC = M /G1 PA = G1 A  PA

-x 0 0
= 0  1000 = 0 MfAC = -1000x
0 0 -1000x

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◘ Etude du tronçon : CD

Y
 P

1m
x
D C ≤ G2 ≤ D
C
X 1m ≤ x ≤ 2 m
G2
A
 S2
P

Convention 1 : (forces à gauche de la section S)


r r
2 forces à gauche de S : PA en A ;  PC en C

Effort tranchant : TCD = P – P = 0 daN


 
Moment fléchissant en G2 : MfCD = M/G2 PA + M/G2 PC

 
= G2 A  PA  G2C  PC
x 0 ( x  1) 0 0
 0  1000  0  1000  0
0 0 0 0 1000 x  1000( x  1)

MfCD = -1000daN.m

Remarque : Mf CD est toujours constant entre C et D


TCD toujours nul

► Flexion pure :
Mf ≠ 0
T = 0

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◘ Etude du tronçon : DB  
P P
Y
1m 1m
x
C D D ≤ G3 ≤ B
X 2m ≤ X ≤ 3 m
GG3 3
A B
 S3 
P P

Convention 1 : (forces à gauche de la section S)


r r r
3 forces à gauche de S : PA en A ;  PC en C ;  PD en D

Effort tranchant : TDB = P - P - P = -P = -1000 daN


  r
Moment fléchissant en G3 : MfDB = M /G3 PA + M/G3 PC + M/G3 PD

uuuu
r r uuuu
r r uuuur r
= G3 A  PA  G3C  PC  G3 D  PD

x 0 ( x  1) 0 ( x  2) 0 0
 0  1000  0  1000  0  1000  0
0 0 0 0 0 0 1000 x  1000( x  1)  1000( x  2)

MfDB = 1000 (x - 3)

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Convention 2: (- forces à droites de la section S)
r
1 seule force à droite de S : PB en B.

Effort tranchant : TDB = -P = -1000 daN

 
Moment fléchissant en G3 : MfDB = -(MG3 P ) = - (G3 B  P)

(3  x) 0 0 0 0
0  1000   0 0 0
0 0 (3  x) 1000 (3  x) 1000 ( x  3) 1000

MfDB = 1000 (x - 3)

4 –Diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissants :

La valeur des efforts tranchants (T) et des moments fléchissants (Mf) peuvent
varier avec la position (x) de la coupure.
Les diagrammes T et Mf permettent de décrire les variations de ces deux grandeurs et
ainsi repérer les maximums qui seront utilisés pour les calculs des contraintes maximales.

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Exemples : reprenons les résultats des 3 tronçons précédents.

-Diagramme des efforts tranchants.

Tronçon AC : TAC = 1000 daN ; 0 ≤ x ≤ 1

Tronçon CD : TCD = 0 daN ; 1 ≤ x ≤ 2

Tronçon DB : TDB = - 1000 daN ; 2 ≤ x ≤ 3

T (daN)

TAC
1000
0

TCD 2 3 X(m)
1

-1000
TDB

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-Diagramme des moments fléchissants.

Tronçon AC : MfAC = -1000 x ; 0 ≤ x ≤ 1

pour x= 0 : MfAC = 0
pour x= 1 : MfAC = -1000 ×1 = -1000 daN.m

Tronçon CD : MfCD = -1000 daN.m ; 1 ≤ x ≤ 2

pour tout x

Tronçon DB : MfDB = 1000 × ( x - 3) ; 2 ≤ x ≤ 3

pour x= 2 : MfDB = 1000 × (2 - 3) = -1000 daN.m


pour x= 3 : MfDB = 1000 ×(3 - 3) = 0 daN.m

Mf (daN.m)

MfAC 1 MfCD 2 MfDB 3 X(m)

-1000

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5-Etude des contraintes :

5.1 - Mise en évidence :

● Cisaillement longitudinal τx :

Les lames glissent longitudinalement les unes par rapport aux autres. Dans le cas d’une
poutre monobloc le matériau subit un cisaillement longitudinal.

● Cisaillement transversal τy:


y F

1
2

La section 2 c’est déplacée transversalement par rapport à la section 1 on dira qu’il y a


cisaillement transversal.

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● Contrainte normale σx :

5.2 - Nature des contraintes dans une poutre :


Y

S2 S1 X

On pratique une coupure suivant S1 et S2

S2
τx σx
X

S1 τy

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Les contraintes appliquées au tronçon de poutre sont :

σx : contrainte normale de flexion

τx : contrainte tangentielle longitudinale de même nature que τ y.

τy : contrainte
tangentielle transversale. Elle est de même nature
que la contrainte vue au chapitre cisaillement.

Remarque : les contraintes normales (σ) sont de loin les plus importantes ; les contraintes
de cisaillement (τ) sont souvent négligées.

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5.3 - Calculs des contraintes normales en flexion :

contrainte normale σ :
Mf
σ=
IGZ
y

σ :contrainte normale en N / mm2


Mf : moment fléchissant dans la section en N.mm
y : distance entre le plan neutre point G et le
point M en mm
IGZ : moment quadratique de la section droite S
Exemples de moments quadratiques : par rapport à l’axe Gz.

IGZ IG = I0 =IGZ + IGY

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Contrainte maximale :
y maxi ou v :en mm
Mfmaxi
σmaxi = ≤Rep Iz / v : module de flexion.
IG Z
Ymax Rep : contrainte limite admissible en N/mm2

Concentrations de contraintes :

Lorsque les solides étudiés présentent de brusques variations de section, les formules
précédentes ne s’appliquent plus.
σmax : contrainte maximale en N/mm2

σMaxi = K . σ k : coefficient de concentrations de contraintes

σ : contrainte normale en N/mm2


Exemple concentrations de contraintes :

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6 - Applications :

2 L’arbre est guidé en rotation par deux paliers a roulements A et B .T1 (200
daN) et T2 (300 daN) schématisent les actions des courroies sur les poulies ( ou
sur l’arbre).

a)Déterminer les actions exercées par les appuis en A et B.

b)Tracer les diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant le


long de l’arbre

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LE PONT ROULANT :

4m

A B
1.5m C
IPE
P= 15 000 N
z

Le chariot d’un pont roulant se déplace en translation sur une poutre IPE de 220.( Iz / v =
252 cm3 , page 5)

1- Déterminer les actions aux appuis A et B.

2- Déterminer pour la position de la figure L = 1.5 les diagrammes de l’effort


tranchant et du moment fléchissant.

3- Déterminer l’effort tranchant et le moment fléchissant maximum.

4- Déterminer la contrainte normale maximum de cisaillement et de flexion


dans la poutre .

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LA CINTREUSE :

Déterminer l’effort nécessaire pour cintrer le tube indiqué.

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POUTRE AVEC CHARGE REPARTIE :

 
A B
q = 50 N . m

A B
a

1 - Déterminer les actions aux appuis.

2 - Déterminer les efforts tranchants.

3 -Déterminer les moments fléchissant

Remarque : utiliser les équations littéraires pour déterminer les résultats.

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POUTRE AVEC CHARGE REPARTIE

La poutre supporte une charge répartie q


de 25 kN .m

1 Déterminer les actions aux appuis A et B.

2 Déterminer pour la position de la figure L = 1.5 les diagrammes de l’effort


tranchant et du moment fléchissant.

3 Déterminer l’effort tranchant et le moment fléchissant maximum.

4 Déterminer la contrainte admise dans la section la plus chargée de la poutre


.

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OBJET DE FORMATION C : APPLIQUER LES LOIS DE LA CINEMATIQUE
POUR DEFINIR LES CARACTERISTIQUES DES MOUVEMENTS RELATIFS ENTRE DEUX SOLIDES

ACTIVITE C3.1

SEQUENCE 1/2. GENERALITES

- Généralités.

1. GENERALITES :
La cinématique est l'étude des mouvements des corps en fonction du temps sans tenir
compte des forces qui les produisent.
En cinématique, les solides étudiés sont supposés parfaitement indéformables. Un
solide est un ensemble de points matériels (point possédant une masse).
Les grandeurs étudiées s'appellent :
 Déplacement.
 Trajectoire.
 Vitesse et accélération.
L'étude du mouvement d'un corps est l'étude des positions successives de ce corps
par rapport à un repère pris comme référence (trièdre de référence ou référentiel).

2. SOLIDE DE REFERENCE :
Le mouvement d'un solide est défini par rapport à un autre solide pris comme
référence. Ce dernier est appelé solide de référence.

Le mouvement de l'avion 1 par rapport au sol 0 est noté Mvt1/0.


Dans ce cas le sol 0 est le solide de référence.
Inversement le mouvement du sol par rapport à l'avion est noté Mvt0/1 l'avion 1 est dans
ce cas le solide de référence.

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3. REPERE DE TEMPS :
Le temps est considéré comme absolu et uniforme. Chaque moment ou fragment de
temps est identique au suivant.
Le temps peut être schématisé par une droite orientée du passé vers l'avenir.
L'image équivalente est le chronomètre.

t est un point de l'espace temps, il est appelé


la date du mouvement.
L'unité de base du temps est la seconde.
Peuvent être utilisés :
- la minute,
- l'heure,
- le mois.

4. SYSTEME DE REFERENCE OU REFERENTIEL :

Repère d'espace  Repère de temps

5. MOUVEMENT ABSOLU ET RELATIF :

Le mouvement est dit absolu s'il est décrit par rapport à un système de référence absolu.
Un système de référence absolu (ou référentiel absolu) est un système au repos absolu.
La terre est assimilée à un système de référence absolu.

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Un mouvement est relatif s'il est décrit par rapport à un système de référence en mouvement.
Un système de référence en mouvement est appelé référentiel relatif ou repère relatif.

R0  (00 ; X0 , Y0 , Z0 )  repère lié à la terre 0  repère absolu

R1  (01 ; X1 , Y1 , Z1 )  repère lié au train 1  repère relatif

R2  (02 ; X2 , Y2 , Z2 )  repère lié au voyageur 2  repère relatif

Mvt2/1 : Mouvement du voyageur par rapport au wagon. C'est un mouvement relatif.


Idem pour le mouvement inverse Mvt2/1.
Ce sont des mouvements décrits par rapport à un repère relatif.

Mvt1/0 : Mouvement du wagon par rapport à la terre. C'est un mouvement absolu.

Mvt2/0 : Mouvement du voyageur par rapport à la terre. C'est un mouvement absolu.


Ce sont des mouvements décrits par rapport à un repère absolu.



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SEQUENCE 2/2. NOTATIONS DE CINEMATIQUE

- Notations de cinématique.

Mvt1/0  Mouvement d'un solide 1 par rapport à un solide de référence 0.

TA1/0  Trajectoire du point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport
au solide 0 de référence.

v Aε
 Vitesse instantanée du point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport au
1/0 solide 0 de référence (en mètre/seconde : m/s).

aAε
 Accélération d'un point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport
1/0 au solide 0 de référence (en mètre/seconde au carré : m/s2).

A1/0  Angle de rotation du point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport au
solide 0 de référence (en radian : rad).

 Vitesse angulaire du solide 1 en rotation par rapport au solide 0 de référence (en


1/0 radian/seconde : rad/s).

 Accélération angulaire d'un solide 1 en rotation par rapport à un solide 0


1/0 de référence en radian/seconde au carrée : rad/s2).

anAε  Accélération normale d'un point A lié à un solide 1 en rotation par rapport
1/0 à un solide 0 de référence (en mètre/seconde : m/s).

atAε  Accélération tangentielle d'un point A lié à un solide 1 en rotation par rapport
1/0 à un solide 0 de référence (en mètre/seconde : m/s).

n  Vitesse de rotation ou fréquence de rotation (en tour/minute : tr/min).



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ACTIVITE C3.2

SEQUENCE 1/1. TRAJECTOIRE

- Trajectoire.

 On appellera trajectoire du point M l'ensemble


des positions successives de M par rapport
au repère considéré.

EXEMPLE :

La trajectoire du point A lié à l'extrémité de la mine de crayon par rapport à la feuille de


papier correspond au trait tracé par la mine.

On notera : TA1/0

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Plages de travail pelle hydrauliques 312C/312C L
Pelle avec flèche monobloc

EXEMPLES DE TRAJECTOIRES :



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ACTIVITE C3.3

SEQUENCE 1/3. MOUVEMENTS PARTICULIERS DE SOLIDES

- Mouvements particuliers de solides.

1- MOUVEMENTS PARTICULIERS DE SOLIDES :


1-1. Mouvement de translation :

Un solide mobile S1 est dit en translation par rapport à un solide de référence S0


si deux droites non parallèles liées à S1 restent constamment parallèles à deux droites
liées à S0.

Les trajectoires des différents points d'un solide en mouvement de translation


sont identiques. Ces trajectoires sont des courbes identiques et superposables.

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2- DIFFERENTS CAS :

 Si la trajectoire des points est une droite,


le mouvement est dit de : translation rectiligne.

 Si la trajectoire des points est un cercle,


le mouvement est dit de : translation circulaire.

TCЄ2/0
TAЄ2/0
TBЄ2/0
TAЄ2/1

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 Si la trajectoire des points est une courbe,
le mouvement est dit de : translation curviligne.

3- MOUVEMENT DE ROTATION :

Si un solide S1 est dit en rotation par rapport à un solide S0 si deux points A et B liés à
S1 restent fixent durant le mouvement de celui-ci par rapport à S0.
Il en résulte que tous les points de la droite AB sont fixes, cette droite AB est l'axe
de rotation.

3-1. Trajectoires :
Tous les points du solide décrivent des circonférences dont le plan est perpendiculaire
à l'axe de rotation.

4- MOUVEMENT PLAN :
Un solide S1 est dit en mouvement plan par rapport à un solide S0 si trois points au
moins non alignés appartenant à S1 restent dans un même plan lié à S0 au cours du
mouvement.
Les trajectoires des différents points du solide S1 par rapport au solide S0 sont situées
dans le même plan.

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5- MOUVEMENT CONTINU ET ALTERNATIF :
Un mouvement est dit continu lorsque pour changer le sens il faut agir sur une
commande.
EXEMPLE : tige de vérin.
Un mouvement est dit alternatif lorsque les allers et retours se font sans action sur une
commande.
EXEMPLE : essuie-glace.

6- COMMENT DEFINIR UN MOUVEMENT :

MOUVEMENT

ou

Absolu Relatif

ou

Continu Alternatif

ou

Translation Rotation Plan

de centre ?

Rectiligne Circulaire Curviligne

d'axe ?

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6-1. Application n° 1 :

Embiellage de moteur

AB  35 0. Bloc moteur.
BC  130 1. Vilebrequin.
BG  45 2. Bielle.
3. Piston.

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6-2. Application n° 1 :
Hauteur de levage :
Mini : 800
Maxi : 2 700
Échelle : 1/10ème

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SEQUENCE 2/3. MOUVEMENTS DE TRANSLATION RECTILIGNE

- Mouvement de translation rectiligne.

1- MOUVEMENT DE TRANSLATION RECTILIGNE :


1-1. Définition :
Les trajectoires des points du solide en mouvement sont des droites.

1-2. Vitesse moyenne : v

Vitesse moyenne entre deux positions t0 et t


distance parcourue entre les 2 positions A0 A
vmoy (to à t)  
temps mis pour parcourir la distance t  t0

5 000
vmoy (0 à 200 s)   25 m/s
200
10 000
vmoy (0 à 500 s)   20 m/s
500

La valeur algébrique nous indique le sens du mouvement, positif en marche avant,


négatif en marche arrière.
La vitesse moyenne décrit incomplètement le comportement du solide en mouvement,
les arrêts et les marches arrière ne sont pas pris en compte.

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1-3. Vitesse instantanée :
Celle-ci peut être imagée par les contrôles radar sur les routes. Le radar mesure
la vitesse moyenne entre deux positions très rapprochées du véhicule.

La vitesse instantanée d'un point A est schématisable par un vecteur v A1/0 .


Le vecteur vitesse du point A appartenant au solide 1 en translation rectiligne par
rapport au solide (repère) de référence 0 est tel que :
 Le point d'application est le point A.
 La direction est la direction de la translation rectiligne.
 Le sens est le sens du mouvement.
 Le module est égal à la dérivée du déplacement AO A

d( AO A ) Unité : m/s
v A1/0   ( AO A )' t
dt Mètre par seconde

1-4. Accélération :

La vitesse mesure les variations du déplacement. L'accélération mesure les


variations du comportement de la vitesse. Elle est représentable par un vecteur.
Pour un solide 1, en translation rectiligne par rapport à un solide de référence 0,
l'accélération du point A appartenant au solide mobile 1 notée aA1/0 est telle que :
 A est le point d'application.
 La direction est la droite direction de la translation.
Sens du mouvement s'il y a accélération
 Le sens 
Sens inverse s'il y a déccélération
 Le module est égal à la dérivée de la fonction vitesse par rapport au temps :

Unité : m/s2
a A1/0  d( v A1/0 )  ( v A1/0 )' t
dt Mètre par seconde au carré

REMARQUE :
Tous les points du solide ont la même accélération. L'accélération est aussi égale à la dérivée
seconde
du déplacement par rapport au temps.
2
a A1/0  d ( A0 A )
 ( A0 A )"
dt 2



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SEQUENCE 3/3. MOUVEMENTS DE ROTATION

- Mouvement de rotation.

1- MOUVEMENT DE ROTATION :
1-1. Angle de rotation  : (téta)
C'est l'angle qui permet de mesurer les déplacements.

Oxy lié au solide de référence.


A point lié au solide en mouvement.
A0 position de A à t  0
A1 position de A à l'instant t.

L'angle de rotation A1/0 du solide 1 en mouvement de rotation par rapport au solide


de référence 0, c'est l'angle géométrique, mesuré en radians (rad) entre deux positions
du point A du solide 1 ou deux instants successifs du mouvement.

180 °  rad

C'est une fonction du temps A1/0  f (t)

2- VITESSE DE ROTATION OU VITESSE ANGULAIRE  : (omega)


La vitesse de rotation 1/0 (ou '1/0) du solide 1 en rotation par rapport au solide de
référence 0 est égale à la dérivée par rapport au temps de l'angle de rotation A1/0.

Unité
1/0  '1/0  d θ A1/0  radian par seconde
dt
rad/s
La vitesse de rotation décrit ou traduit les variations de l'angle de rotation.

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3- RELATION ENTRE RADIAN PAR SECONDE ET TOUR PAR MINUTE :

 EXEMPLE :
1/0  n1/0 
30 12 000  2 
12 000 tr/min   200  rad/s
rad/s tr/min 60

4- ACCELERATION ANGULAIRE  : alpha


L'accélération A1/0 d'un solide 1 en rotation par rapport à un solide de référence 0 est
égale à la dérivée par rapport au temps de la vitesse de rotation 1/0.

Unité
1/0  d 1/0   (1/0)' radian par seconde au carré
dt
rad/s2

L'accélération angulaire traduit les variations de la vitesse de rotation A1/0.


C'est aussi la dérivée seconde de l'angle de rotation par rapport au temps.

d2 θ A1/0 
1/0   (A1/0)"
dt 2



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ACTIVITE C3.4

SEQUENCE 1/1. VITESSE ET ACCELERATION D’UN POINT APPARTENANT A UN SOLIDE EN ROTATION

- Vitesse et accélération d'un point appartenant à un solide en rotation.

1- VITESSE ET ACCELERATION D'UN POINT APPARTENANT A UN SOLIDE EN ROTATION :


1-1. Vecteur vitesse :

Échelles :
- Vitesses : 1 mm  10 m/s
- Longueurs : 1 mm  20 mm

L'hélice 1 est en mouvement de rotation par


rapport à la carlingue.

O X 0 
Y0 est un repère lié à la carlingue.

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Le vecteur vitesse instantanée v A1/0 d'un point A appartenant à un solide 1 en rotation par
rapport à un solide 0 est tel que :
Point d'application : A
Direction : la tangente en A à la circonférence de rayon 0A (trajectoire de A) ou la perpendiculaire
en A au rayon OA.
Sens : celui de la rotation.

Module : v A1/0  1/0  OA  ω  R

m/s rad/s m

1-2. Propriétés :
Les vecteurs vitesses en A, B, D, etc… sont proportionnels à leur distance à l'axe
de rotation (OA, OB, OD, etc…).

vA vB vD
  
OA OB OD

2- VECTEUR ACCELERATION :
2-1. Accélération normale :

L'accélération normale d'un point A appartenant à un solide 1 en rotation est représentée


par le vecteur an A1/0 tel que :
Point d'application : A
Direction : rayon OA.
Sens : A vers 0.
2
v A1/0
Module : an A1/0   2  OA 
OA

L'accélération normale est encore appelée :

Accélération centripète

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Un observateur de masse m et de centre de gravité G (G confondu avec A) est soumis
à une force Fn appelée force d'inertie centrifuge (Force centrifuge) qui tend à l'éloigner de 0.

A
OA
Fn O vers A
Module  m  2  OA  m  an

2-2. Accélération tangentielle :


L'accélération tangentielle d'un point A appartenant à un solide 1 en rotation est
représentée par le vecteur a t A1/0 tel que :
Point d'application : A
Direction : la tangente en A au cercle de rayon OA (perpendiculaire en A au rayon
OA).
Sens : deux cas possibles

- Même sens que le mouvement s'il est accéléré (sens de v A ).


- Sens inverse du mouvement s'il est décéléré (sens inverse de v A ).

Module : at A1/0    OA Accélération angulaire du mouvement

Mouvement uniformément Mouvement uniformément


accéléré décéléré

Sur un observateur de masse m, centre de gravité G (G est confondu avec A)


l'accélération tangentielle engendre une force Ft tangentielle sur l'observateur.

G ou A
 à OA
Ft Sens inverse à at A1/0
Module  m    OA  m  at

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3- CAS GENERAL :
3-1. Accélération d'un point :

L'accélération d'un point A appartenant à un solide 1 mobile en rotation est un vecteur


représenté par a tA1/0 tel que :
A est le point d'application.

atA1/0 est la somme vectorielle des vecteurs accélération normale et accélération


tangentielle :
atA1/0  anA1/0  atA1/0

Mouvement uniformément Mouvement uniformément


accéléré décéléré

1er cas 2ème cas

Observateur de masse m, centre de gravité G (confondu avec A) l'observateur


est soumis à une force d'inertie FA telle que FA  Fn  Ft .

G ou A
Direction de a A1/0
FA
Sens inverse de a A1/0
Module  Fn 2  Ft 2  m (  R) 2  (  R) 2

Les forces FA , Ft et Fn représentent ce que ressent l'observateur soumis à


l'accélération  donc a an et at.

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3-2. Propriétés :
Pour un solide en mouvement de rotation, l'angle  entre le rayon OA et le
vecteur a A1/0 et indépendant du rayon.
L'angle  à la même valeur pour tous les points du solide à l'instant t considéré.
Tous les points du solide appartenant à une même circonférence ont une même
accélération.
Le module du vecteur accélération d'un point A quelconque est proportionnel
au rayon OA.

a A/10 a a
 B/10  C/10
OA OB OC



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ACTIVITE C3.5

SEQUENCE 1/1. EQUATIONS DE MOUVEMENT

- Équations de mouvement.

1- ÉQUATIONS DE MOUVEMENT :
1-1. Mouvement de Translation Rectiligne Uniforme : MTRU
 DEFINITION :
Un mouvement rectiligne est dit uniforme si :
- Son accélération est nulle.
- Sa vitesse est constante en direction, sens et module.

1-1.1. Équations du mouvement :

Accélératio n : a0
Vitesse : v  vo  constante  Vitesse initiale
Déplacement : e  vot  eo

e : Déplacement à l'instant t
v o  O le point avance
vo : Vitesse initiale à t  O 
v o  O le point recule
eo : Déplacement initial à t  O

REMARQUE : l'équation du mouvement e  vot  eo est l'équation d'une droite dans un système déplacement
fonction du temps e  f(t) .

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La droite fait angle  avec l'axe des temps.

tan   vO (vO coefficient directeur de la droite).


eO et vO sont les conditions initiales du mouvement à
l'instant t  O

1-2. Mouvement de Translation Rectiligne Uniformément Accéléré : MTRUA


 DEFINITION :
Un mouvement rectiligne est dit uniforme accéléré si :
- Son accélération a est constante.
Il peut être appelé aussi MTRUV : Mouvement de Translation Rectiligne
Uniformément Varié.

1-2.1. Équations du mouvement :

Accélération : a  constante

Vitesse : v  at  v0 Avec
v : Vitesse à l'instant t
at 2
Déplacement : e  v 0 t  e0 v0 : Vitesse à l'instant t  0
2
e : Déplacement à t
a > O : Mouvement rectiligne uniformément accéléré.
e0 : Déplacement à t  0
a < O : Mouvement rectiligne uniformément décéléré
(retardé ou freiné).

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REMARQUE :

L'équation v  at  v0 est l'équation d'une droite dans


un système d'axes (v, t). La droite fait
un angle  avec l'axe des temps
tan   (coefficient directeur de la droite).

at 2
L'équation e   v 0 t  e0 est l'équation
2
d'une parabole dans un système d'axes (e, t).
Pour la chute des corps l'accélération est due
à la pesanteur.
a  g  9,81 m/s2

1-3. Mouvement de Rotation Uniforme - MRU :


 DEFINITION :
Un mouvement de rotation est dit uniforme si :
- Son accélération angulaire est nulle   0.
- Sa vitesse de rotation  est constante en sens et en module.

1-3.1. Équation du mouvement :

Accélération angulaire : 0


Vitesse angulaire :   0
Angle de rotation :   ot  0
0 angle de rotation initial à t  0
0 vitesse de rotation initiale
  0 sens trigonométrique
  0 sens inverse trigonométrique

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1-4. Mouvement de Rotation Uniformément Accéléré : MRUA
 DEFINITION :
Un mouvement de rotation est dit uniformément accéléré si :
- L'accélération angulaire est constante par rapport au temps.
-   constante.

Il peut être appelé aussi MRUV : Mouvement de Rotation Uniformément varié.

1-4.1. Équations du mouvement :

Accélération angulaire :   cste


Vitesse angulaire :   0  t
α t2
Angle de rotation :   0 t  0
2
 : vitesse angulaire à t ;  : angle de rotation à t
0 : vitesse angulaire à t  0 ; 0 : angle de rotation à t  0

  0  Mouvement uniformément accéléré.


  0  Mouvement uniformément décéléré, retardé ou freiné.



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ACTIVITE C3.6

SEQUENCE 1/1. RESOLUTION D’UN EXERCICE DE CINEMATIQUE

- Résolution d'un exercice de cinématique.

1- RESOLUTION D'UN EXERCICE DE CINEMATIQUE :


I. Définir le type de mouvement uniforme ou accéléré.

II. Écrire les équations générales (cours) correspondant à :


- L'accélération a ou .
- La vitesse v ou .
- Les déplacements e ou .

III. Conditions initiales, c'est-à-dire définir avec précision pour le mouvement étudié
:
- Une origine pour les déplacements (à quel endroit l'équation des déplacements
prendra la valeur 0) ?
- Une origine pour le temps (à quel moment du mouvement le temps sera égal à 0 ? t
 0).
- Le sens positif - les unités utilisées.

IV. Ces conditions permettent de définir la valeur des constantes v0 et e0 ou 0 et 0


dans les équations vitesse et déplacement.

V0 ou 0  valeur de la vitesse à l'instant t  0.


e0 ou 0  valeur de déplacement à l'instant t  0.
V. Réécrire les équations en intégrant la valeur de ces constantes.

VI. Rechercher des valeurs en correspondance vitesse  temps ou déplacement  temps


afin de résoudre l'équation et déterminer la valeur de l'accélération.

VII. Écrire les équations caractérisant le mouvement étudié :

a ou   valeur connue
 ou v 
t reste la variable, a et α sont remplacées par leur valeur
 ou e 



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OBJET DE FORMATION D : APPLIQUER LES LOIS DE L’ENERGETIQUE
POUR DETERMINER LE TRAVAIL, LA PUISSANCE ET L’ENERGIE GENEREES PAR LE MOUVEMENT D’UN SOLIDE

ACTIVITE D4

SEQUENCE 1/1. L’ENERGETIQUE

1-Travail :
◘ Travail d’une force en translation :


l

F F
A B

 W : travail en Joules (J)


W  F l
F : force en N

  l : en m
F F

A B
l


W  F  l  cos .

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◘ Travail d’une force en rotation :

 W : travail en Joules (J)


F R
F : force en N
θ R : en m

F θ : en radian (rd)


W  F  R 

Exemple : travail du poids

Z1


F 
W   F  ( Z1  Z 2)
Z2


F

Remarque : le travail est indépendant du chemin parcouru, il ne dépend que de l’altitude.

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2- Puissance :
◘ Définition :

C’est le travail mis en jeu par une machine dans l’unité de temps .

P : puissance en watts (W)


W
P W : travail en J
t
t : temps en s

◘ Puissance d’une force :



F 
V P : en W
A
FB : en N

v : vitesse linéaire en m/s


 
P  FB  V  cos . : en rd

◘ Puissance d’un couple: P en W


 
 M O (F )  C : moment d’une force ou
P  M O (F )  
 couple en N.m
P  C 
2 .n
ω : en rd / s avec  
60

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3- Rendement:

Le rendement (η) d’une machine est égale au rapport de l’énergie restituée sur l’énergie fournie ou
reçue.

WFournie  WPerdue WRe stituée


 1  1
WFournie WFournie

PRestituée
 1
PFournie

4- Energie mécanique:

◘ Formes d’énergies :

Un système possède de l’énergie lorsqu’il est capable de fournir un travail.


Les formes d’énergies sont électrique, nucléaire mécanique, chimique et thermique.

◘ Energie potentielle Ep :

Pesanteur :

La masse d’un corps solide ou liquide maintenue en hauteur, puis libérée en chute libre à la
possibilité de fournir un travail.

EP : énergie potentielle en J
G
Z1
 m : masse en Kg
P
g : accélération en m/s2
EP = m.g.h
h : hauteur en m (z1-z2)
h

G
Z2

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Elasticité ( ressort) :

x1
f EP : énergie potentielle en J
x2
k k : raideur du ressort en N/m
EP  f 2
2 f : flèche ou déformation en m (x1- x2)

◘ Energie cinétique Ek ou T :

L’énergie cinétique est une sorte d’énergie potentielle liée à la vitesse de déplacement .Plus le solide
se déplace rapidement plus il accumule l’énergie cinétique.

Solide en translation :
 
VM  V
M
 
G VG  V

Ek : énergie cinétique en J
1
EK   m  V 2 m : masse en Kg
2
V : vitesse en m / s

Solide en rotation :

1 J : moment d’inertie en Kg.m2 (voir cours dynamique)


EK   J   2
2 ω : en rd / s

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◘ Théorème de l’énergie cinétique :

La variation de l’énergie cinétique (Ek ou T) d’un solide en mouvement pendant un intervalle de


temps est égale à la somme des travaux des forces extérieures agissant sur le solide.

r
EK 2  EK1  W1.2 ( F EXT . )

◘ Loi de conservation de l’énergie :

Pour un système isolé l’énergie mécanique totale ( Energie potentielle + Energie cinétique) mise en jeu
reste constante entre deux instants successifs.

EK 2  EP 2  EK1  EP1  Constante

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4- Applications:

●1 Calculer le travail et la puissance d’une nacelle élévatrice : la masse de la nacelle est de 850 Kg , la
vitesse de levage ( supposée constante) est de 1.2 m/s , les forces de frottements sont évaluées à 40 daN
, la hauteur de levage est de 25 m.

●2 Une niveleuse travail à une vitesse de 12 km / h, son moteur développe 350 ch. Calculer la
résistance à l’avancement de la machine si le rendement de celle-ci est de 0,8.

●3 Un tombereau de masse 45000 kg descend une pente à 20%. La vitesse initiale de l’engin est de 30
km /h, les freins sont actionnés et exercent un effort (résultant) de freinage constant de 100 kN.

a- Déterminer la distance parcourue (x) avant arrêt.


b- Quelle est la quantité d’énergie dissipée par le freinage ?

30 km /h

1 x

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OBJET DE FORMATION E : APPLIQUER LE PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA DYNAMIQUE
POUR DETERMINER LA FORCE ET L’ACCELERATION D’UNE MASSE EN MOUVEMENT

ACTIVITE E5

SEQUENCE 1/1. LA DYNAMIQUE

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PFS

PFD

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Technicien Spécialisé Maintenance Matériels BTP 163/164
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Théorème d’Huygens :

m2 R 22
J X (S2 ) = + m 2 .d 2
2

m1R12 m2 R 22
J X (S1 + S2 ) = + + m 2 .d 2
2 2

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