7 GS (Ts-Mebtp) 8
7 GS (Ts-Mebtp) 8
Qualification
Technicien Spécialisé
GUIDE DE SOUTIEN
(CONTENU DETAILLE)
MODULE : 8
Mécanique appliquée
COORDINATION :
- Gilles PARIS Directeur Délégué à l’enseignement
- Mokhtar ANNAKI Méthodologue CFC (consultant)
CONCEPTION ET REDACTION :
- Gilles PARIS Directeur Délégué à l’enseignement
- Mokhtar ANNAKI Méthodologue CFC (consultant)
- Claude COUDERT Chef de service Maintenance des Engins TP et Manutention
- Fabienne CHARBONNIER Assistante méthodologue CFC
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………………...…….. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer chez le stagiaire.
La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif opérationnel : les conditions d’évaluation,
les critères généraux de performance, les précisions sur le comportement attendu et les critères particuliers de
performance. Lors de la planification pédagogique, le formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour
vérifier les attentes des employeurs dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition des
compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage significatives et
représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un environnement éducatif qui situe le
stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de façon efficace l’information, de développer de nouveaux
comportements et ainsi construire ses compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des objectifs, des
contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part, en prenant en compte les
phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Mécanique appliquée » du programme de formation « Technicien spécialisé en
Maintenance des Engins BTP » propose une démarche d’organisation de l’enseignement. Ce module de compétence
spécifique est d’une durée de 90 heures dont une heure doit être consacrée à l’évaluation à la fin du module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources aux préalables et
précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme de formation et le guide
pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources utilisables dans un parcours de formation pour
aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du
formateur. Les ressources sont les suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que le « Module du
guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les paramètres et permettre la juste
interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une explication particulière pour le Plan de module et pour la
Planification globale du module.
Code Durée
N° Titre du Module
Module (Heures)
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit appliquer les principes de la mécanique appliquée selon les conditions, les
critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
- En salle
- Evaluation individuelle
- Documents techniques
- Exercices d’application basés sur les documents techniques
- Matériel de dessin pour les constructions graphiques
CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE
- Maitrise des lois de la statique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la résistance des matériaux et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la cinématique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de l’énergétique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
- Maitrise des lois de la dynamique et résolution correcte des problèmes correspondants liés aux engins
OBJECTIF OPERATIONNEL
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
Appliquer les principes de la mécanique appliquée.
PRESENTATION
Ce module permet au stagiaire d’acquérir des connaissances scientifiques afin de résoudre des problèmes techniques. Il lui
permet aussi de pouvoir justifier les solutions retenues pour assurer les différentes fonctions d’un système ou d’un sous
ensemble
CONTEXTE DE REALISATION
À partir de
- Dessin ou perspectives de pièces et d’ensemble de pièces
A l’aide de :
- Matériel de dessin
- Machine à calculer
- Rétroprojecteur
- Visio projecteur et ordinateur
REFERENCES :
- Module 8.
- Guide de soutien.
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une forme communicable
tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux apprenants lors de la première séance de
formation afin de les informer des objectifs visés et des éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités
et des éléments de contenu marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se donner un outil de
référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification en vue des prestations ultérieures :
ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder
l’enseignement du module et ce à plusieurs groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie,
aux collègues, au personnel formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le
module.
REFERENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le guide
pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce document ne peut être
modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant qu’appui et peuvent être enrichies tout au long
de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du module, le numéro
du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux ainsi que l’identification des modules
préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module : Savoirs préalables
et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et d’apprentissage ainsi que les thèmes
que le formateur identifie comme étant importants et qui sont retenus en termes d’évaluation formative. Une information
sommaire concernant l’évaluation de certification du module est inscrite à la fin du plan de module.
Le plan pour le présent module est présenté comme suit :
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux stagiaires dans le
plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de produits ou la prestation de services
concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur entrée sur le marché du travail. Ces activités
d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc
dire que l’on doit analyser chaque activité proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur
ordonnancement permet une progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire réaliser aux
apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement traduit-elle de façon réaliste et
authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité
d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des
activités de base (éléments de contenu et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui
vise la pratique de la compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un des facteurs qui
présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de base, l’intégration-
entraînement, le transfert des apprentissages et L’enrichissement. Les phases de l’apprentissage de base, de
l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont directement prises en compte lors de l’organisation
de l’enseignement. Cependant les phases Exploration et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de
l’organisation de l’enseignement par le formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et
leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au stagiaire et à
échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase le formateur doit faire une
présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra organiser des activités pédagogiques qui
permettent aux apprenants un rappel des connaissances antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase
d’introduction permet au stagiaire de saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de
stimuler son intérêt, de se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du
programme de formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des attitudes et
des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le traitement des notions et
l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans des séquences logiques. Au cours de
cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des
liens avec ce qu’il sait déjà.
Activité d’entraînement se rapporte à un, plusieurs ou à l’ensemble des objets de formation et doit
E
être effectuée dans le cadre d’une tâche représentative du métier et encadrée par le formateur.
Activité de transfert se rapporte, le plus souvent, à tous les objets de formation du module de
T
formation, doit être représentative du métier et réalisée de façon autonome par le stagiaire.
Evaluation est une activité autonome pendant laquelle le stagiaire est évalué à la fin de chacun des
V
modules.
Activités d’entraînement qui totalisent 13 heures constituées de tâches représentatives du métier et symbolisées
5
par.
Activités de transfert dont les durées sont incluses dans les temps des activités d’entrainement constituées de
5
tâches représentatives du métier et symbolisées par √.
Évaluation de fin de module d’une durée de 4 heures et symbolisée par ■. Cette activité est décrite dans le guide
1
d’évaluation du programme de formation.
Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1. Etudier les principes de base de la statique ▲
A. Appliquer le principe fondamental de la statique à
■
l’équilibre des solides soumis à deux ou trois forces
2. Etudier les principales sollicitations appliquées sur les
▲
systèmes
B. Appliquer les lois de la résistance des matériaux (RDM))
pour déterminer les dimensions et les déformations des ■
solides soumis à des sollicitations simples
3. Etudier les principes de la cinématique ▲
C. Appliquer les lois de la cinématique pour définir les
caractéristiques des mouvements relatifs entre deux ■
solides
4. Etudier les principes de l’énergétique ▲
D. Appliquer les lois de l’énergétique pour déterminer le
travail, la puissance et l’énergie générées par le ■
mouvement d’un solide
5. Etudier le principe de la dynamique ▲
E. Appliquer le principe fondamental de la dynamique pour
déterminer la force et l’accélération d’une masse en ■
mouvement
Durée de chaque activité dont l’ensemble
30H 4H 24H 4H 11H 3H 4H 1H 4H 1H 4H
doit totaliser 90 heures
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent « Planification
globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les objets de
formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en définir les étapes
et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire à l’évaluation de la compétence
visée.
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principes de base de la statique
Étapes de déroulement :
- Résoudre graphiquement un problème de statique plane
- Résoudre analytiquement un problème de statique plane
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principales sollicitations appliquées sur les systèmes
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principes de la cinématique
Étapes de déroulement :
- Définir le type de mouvement (translation, rotation, plan)
- Tracer la trajectoire de points
- Construire les vecteurs vitesse
- Définir les accélérations
- Définir les équations de mouvement d’un solide
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier les principes de l’énergétique
Étapes de déroulement :
- Calculer :
Technicien Spécialisé Maintenance Matériels BTP 16/164
École EMBTP de SETTAT GS-Module 8
o Le travail et la puissance d’une force
o Le rendement
o Les énergies mécaniques
Matériel requis :
- Une salle de cours
- Un ordinateur avec visioprojecteur
- Matériel de dessin (règles, compas, équerres)
- Calculatrice
- Des applications extraites d’organes d’engins
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Etudier le principe de la dynamique
Étapes de déroulement :
- Résoudre un problème de dynamique pour un solide en mouvement de translation
- Résoudre un problème de dynamique pour un solide en mouvement de translation
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et des moyens multimédia identifiés et présentés dans
cette section selon l’ordre établi dans le plan du module.
Egalement, chacune des sections des notes techniques et moyens multimédia est identifiée au plan de module, aux
préalables et/ou à la précision sur le comportement.
Les notes de cours annexées à ce guide fournissent les précisions utiles pour les différents supports
Objets de formation
Le recueil des cours de ce module est joint en annexe.
PAGE
OBJET DE FORMATION A : Appliquer le principe fondamental de la statique à l’équilibre des solides soumis à deux
20
ou trois forces …………………………………………………………………………………………………….…...…………
OBJET DE FORMATION B : Appliquer les lois de la résistance des matériaux (RDM)) pour déterminer les dimensions
74
et les déformations des solides soumis à des sollicitations simples ……………...………………………………..……...
OBJET DE FORMATION C : Appliquer les lois de la cinématique pour définir les caractéristiques des mouvements
126
relatifs entre deux solides ……………………………………………………………..…………………………..……………
OBJET DE FORMATION D : Appliquer les lois de l’énergétique pour déterminer le travail, la puissance et l’énergie
152
générées par le mouvement d’un solide ……………………………………………………………………………………..
ACTIVITE A1
1 RAPPELS DE TRIGONOMETRIE :
Etant donné :
- Un cercle de rayon OA tel que OA OB
- Un point M sur ce cercle tel que l'angle AOM .
- Les projections de M ; P et Q.
- L'intersection T.
On définit :
- Sinus OQ noté sin .
- Cosinus OP noté cos .
- Tangente AT noté tan .
a coté opposé
- Sin ou
b hypoténuse
c coté adjacent
- Cos ou
b hypoténuse
2 LES VECTEURS :
VECTEUR LIE :
C'est un segment orienté. On dit aussi bi- point.
Il est défini par :
-sa direction (ou support) : c’est la droite qui porte le vecteur. Elle est
définie par un angle θ mesuré entre un axe de référence et le support.
-son sens : c’est l’orientation origine extrémité du vecteur et est
symbolisé par une flèche.
-sa norme, module ou intensité : c’est la grandeur mesurée par le
vecteur. Graphiquement, elle correspond à la longueur du vecteur ; Elle ce note V
ou V.
Ce sont les mêmes caractéristiques que pour une force. On représentera donc
les forces par des vecteurs liés.
VECTEUR OPPOSE :
Deux vecteurs sont opposés s'ils ont :
- la même direction,
- la même norme, V1
V2
- le sens opposé.
Exemple :
Soit deux vecteurs V1 et V2 dans un repère (Oxy ) ainsi défini :
uur X1 = 4 uur X2 = 2
V1 V2
Y1 = 3 Y2 =-2
uur r X + X2 = 4 + 2 = 6
V1 +V2 = 1
Y1 +Y2 = 3 -2 = 1
r
y
r V2
V1
r
S
r
Y1 V1
r
V2
Y2
x
X1 X2
On appelle le vecteur ab projection sur Ox du vecteur V .
- Vx projection de V sur l'axe Ox .
- Vy projection de V sur l'axe Oy .
- Vz projection de V sur l'axe Oz .
ur
V
On appellera :
- Xv mesure algébrique de Vx, la composante de V sur Ox ,
- Yv mesure algébrique de Vy, la composante de V sur Oy,
- Zv mesure algébrique de Vz, la composante de V sur Oz,
On notera :
Xv
V / Ox y z Yv
Zv
On notera également la norme V par :
r
V = Xv2 +Yv2 +Zv2
On note la norme V par :
r
V = Xv2 +Yv2 +Zv2
Longueur de AH = XH - XA = 5 – 2 = 3
Longueur de HB = YB – YH = 6 – 2 = 4
uuuur
(XH - XA) = X et (YB – YH) = Y sont les composantes de AB
X
uuuuur X 3
AB
Y 4
uuuuuuur
AB X 2 +Y 2 = 3 2 + 4 2 = 3 2 + 4 2 = 25 = 5
X X X
r A r B r C
A YA B YB C YC
ZA ZB ZC
XA + XB + XC
r r r r
S = A +B + C = YA + YB + YC
ZA + ZB + ZC
S (XA XB XC) i (YA YB YC) j (ZA ZB ZC) k
DEFINITION :
Le produit scalaire d'un vecteur V1 par un vecteur V2 est un nombre égal
au produit des normes de ces deux vecteurs par le cosinus de leur angle.
PROPRIETE :
- Commutativité : V1 . V2 V2 .V1 nombre
- Cas de nullité : V1 0 ou V2 0 ou cos α 0 si α rad
2
V1 V2
Xa Xb
- Expression analytique : A Ya B Yb
Za Zb
A.B XaXb YaYb ZaZb
1
Remarque : V.i V i cos avec i0 i 12 0 0 1
1 0
V cos α projection de V, composante de V
- Commutativité : V1 V2 V2 V1
Xa Xb
- Expression analytique : A Ya B Yb
Za Zb
Xa Xb 1
Ya Zb - Za Yb
r r 3
A B = Ya 1 Yb = 2
Za Xb - Xa Zb
Za Zb Xa Yb - Ya Xb
3
2
Xa Xb
M/o de F OA F
L0
M/0F M0
N0
Sens horaire
r
M/0 de F F ×d
Ce vecteur moment est perpendiculaire
au plan O x y donc porté par l'axe O z. "d"
est la distance du point O au support de F. Mo est orienté vers le sens positif de l'axe
Oz si F
a tendance à faire tourner le bras de levier "d" dans le sens positif (de Ox vers Oy ).
Mo F1 d1 F2 d2
F1 F2 et d1 d2
D'où :
Mo F1 d1 F1 d2
Mo F1 d
Mo Mo F1 Mo F2
Mo F1 d2 F2 d1 F1 (d2 d1)
Mo F1 d
1 Introduction :
La statique est la partie de la mécanique qui étudie l’équilibre des solides ou un ensemble
de solides.
2 Système matériel:
C’est un ensemble de matière dont les atomes peuvent être de même nature ou non,
déformable ou indéformable , compressible ou incompressible.
Par exemple pour le moteur représenté schématiquement ci-dessous l’huile est un système
matériel, les gaz (comprimé ou non) forment un autre système matériel, le carter la culasse
le vilebrequin, la bielle, le piston etc. … sont aussi des systèmes matériels.
Gaz
Huile
3 Solide:
Créer un déplacement
Maintenir un corps en équilibre
Déformer un corps
X’
5.1 Définition d’un vecteur, représentation graphique
X
Une force est représentée par un vecteur force.
Addition et commutativité
B
A +B = S A
A S
B
B +A = S A
B
Soustraction
-B
A A -B = S
B S
-B A
La mesure d’un vecteur force est défini par une intensité une norme ou un
module, l’unité utilisée est le Newton symbole N.
On utilise aussi des multiples, exemples le déca Newton symbole daN et le kilo
Newton symbole kN.
1daN = 10N
1kN= 1000N
Cette action est toujours appliquée au centre de gravité (G), sa direction verticale et son
se
ns vers le bas. P = m×g
P: poids en N
G m: masse en kg
g : Accélération terrestre en
m/s2
r (ou N/Kg)
P
Le fait que deux éléments se touchent, fait apparaître une action mécanique d’un élément
sur l’autre.
Le contact ponctuel
Le contact linéaire
Le contact surfacique
Modélisation : dans le cas de liaison parfaite (sans frottement), on représente une action
de contact par un vecteur dont deux paramètres sont définis :
Exemple :
r
A2 1
r r
A1 2 et A2 1 sont deux actions opposées
A 1
r
A1 2
Chaque fois que l’effort de contact est concentré sur un point, l’action peut-être
représenté par une force perpendiculaire à la surface de contact et appliquée sur le point
de contact.
A r
2 A1 2
r r
A2 1 =- A1 2
L’effort de contact réparti sur une ligne peut-être représenté par une charge linéique
« q » uniforme (unité : N/m). On pourra remplacer une charge linéique uniforme par une
force (ou résultante) F, telle que :
F = q × l
N m
N /m
r
l C1 2
2
2 2
C
C
q
1 C1 2 = q×l
L’effort de contact réparti sur une surface peut être représenté par une pression de
contact « p » uniforme (unité : bar = 1daN/cm2). On pourra remplacer une pression de
contact uniforme par une force (ou résultante) F telle que :
F = p × S
daN cm2
daN /cm2
1 r
Ffliude
r 1
fliudeFà la
fluide G
pression 1 p G
p
π × d2
1 Ffliude = p × S = p ×
1 4
Technicien Spécialisé Maintenance Matériels BTP 36/164
École EMBTP de SETTAT GS-Module 8
6.3 Actions de contact exercées dans les liaisons mécaniques:
En statique plane, les liaisons entre solides se ramènent à 4 familles: appui simple, pivot,
glissière et encastrement.
Pour 2 solides en contact et en équilibre, repères 1 et 2, l’action exercée par le solide 1 sur
le solide 2 et égale et directement opposée à l’action du solide 2 sur le solide 1.
S’il n’y a pas de frottement les actions sont perpendiculaires au plan tangent aux deux
surfaces de contact et sont dirigées vers l’intérieur de la matière.
Exemple :
r
2 A1 2
r r
A A2 1 A1 2
=-
r
A2 1
1
Le moment est l’aptitude d’une force ou plusieurs forces à faire tourner un système
autour d’un point.
r
On appelle moment d’une force F par rapport à un point O, noté Mo ( F ) le produit de la
force F par la distance d (bras de levier : droite perpendiculaire à la droite d’action de la
force passant par le point de calcul du moment) de la force au point O
OA= d
r
Mo(F) =-F×OA =-F×d
Newton m
N
mètre : N.
Plan m
P
d
+ r
A 0
-
0 r
A
d
Le moment résultant en un point (0) de plusieurs forces F1, F2, F3, … Fn est égal à la somme
algébrique des moments en 0 de chacune des forces.
r r r r r
Mo(R) =Mo(F1 ) +Mo(F2 ) +Mo(F3 ) +......Mo(Fn)
Un couple de forces est un système formé de deux forces ayant même direction, même
intensité et sens contraire, appliquées en deux points différents non situés sur la même
ligne d’action.
On appelle moment d’un couple C par rapport à un point 0 le produit de l’intensité de la
force par la distance entre les droites d’actions.
r
F
r
F
d/2
d/2
r r r r
F1 + F2 +....+ Fn = 0
r r
ΣFext.= 0
2 La somme des moments en n’importe quel point (I) de toutes les forces
extérieures est nulle :
r r r r
M/I F1 + M/I F2 +....+ M/I Fn = 0
r r
ΣM/I Fext.= 0
Le PFS fait apparaître la notion d’extérieure, par conséquent avant d’appliquer l’énoncé du
principe nous devons isoler le ou les solides en question.
Isoler un solide ou un ensemble de solides consiste à enlever tous les éléments extérieurs
à ce solide ou ensembles de solides, et à les remplacer si il y en à par l’action mécanique
qu’ils exercent sur ce solide.
Exemple :
(S2)
(S1) C
G2 D
G1
(S3) A (S4)
B
(S0)
(S2)
G2 D
C
r
P
Une action à distance en G2 poids de (S22) :
(S2)
(S1) C
G2 D
A G1
r r
Au point C nous avons une action intérieure de contact : C2/1 ou C1/2
oui
oui
Fin
Cette résolution ne s’applique qu’aux problèmes plan sans moment, elle a l’avantage d’être
rapide mais avec une précision limitée.
Nous n’aborderons dans ce cours que les problèmes faisant intervenir 2 ou 3 forces par
ensembles isolé.
D’après le PFS un solide est en équilibre sous l’action de deux forces si celles-ci sont
directement opposées c'est-à-dire même direction, même norme, mais sens opposées.
r
B
r r
A =-B
ou
D’après le PFS un solide est en équilibre sous l’action de trois forces coplanaires (même
plan) si:
leurs supports sont concourants en un même point (I)
la somme vectorielle de ces trois forces est nulle (dynamique fermé).
r
C
r
B
B
C
I
r
A
r
C
r r r r r
A
A +B +C = 0
r
B
D’après le PFS un solide est en équilibre sous l’action de trois forces parallèle si:
leurs supports sont coplanaires et paralléles
la somme vectorielle de ces trois forces est nulle
r
r B
A
B
A G
r
P
r
B
r r r r
r
P P +A+B = 0
r
A
Cette méthode permet de résoudre des problèmes d’équilibre, avec des forces parallèles
mais aussi concourantes.
Sur le dynamique:
Choisir une échelle pour tracer les forces (exemple 10 mm = 1000 daN)
r
Tracer P
Choisir un point appelé pôle (p) sa position n’a pas d’importance, éviter
d’être trop prés des forces.
Tracer les rayons polaires et les numéroter 0 et 1
Sur le funiculaire:
Funiculaire Dynamique
ur
Support de B
ur 1
Support de A
r 0
A
A r B 1
0 P
0 r
P p
LF 1
r
B 1
LF 2
A = 2250 daN
B = 2750daN
Si les forces ne sont pas parallèles le nombre maximal est de trois. Au –delà, la
résolution est impossible. Deux cas se présentent chacune amenant des résolutions
différentes.
r r r
b) déterminer la résultante R F1 F2
Méthode de résolution : mettre les quatre forces en deux groupes de deux forces
concourantes (exemple point de concours I et J) afin de se ramener à deux
résultantes R1 et R2 égales et opposées (solide soumis à deux forces)
ur ur
R 1 =R 2
Les actions mécaniques sont modélisables par des forces dont la résultante est
contenue dans le plan de symétrie et le moment est porté par l’axe perpendiculaire au
plan.
L’équation vectorielle de la somme des forces extérieures égale à zéro
uuuuuuuur ur
( ΣFext.= 0 ) en projection sur les deux axes, fournit 2 équations.
L’équation vectorielle de la somme des moments des forces extérieures égale à
uuuuuuuuuuuuuur ur
zéro ( ∑M/0Fext.= 0 ) en projection sur un axe, fournit 1 équation.
r
B =? r
A=?
Bilan :
r
Action du poids P1 = -12 000 daN (porté l’axe Y)
r
Action du poids P2 = -6 000 daN (porté l’axe Y)
r
Action du poids P3 = -3 000 daN (porté l’axe Y)
r
Action des roues arrière B0 /1 = ? (porté l’axe Y)
r
Action des roues avant A0 /1 = ? (porté l’axe Y)
r r
Nous avons deux inconnues A0 /1 et B0 /1 donc la résolution est possible (Nb. Inconnues Nb
d’équations).
Ecrivons le PFS :
r
Projection sur 0 x (1) : 0 = 0 (sans intérêt)
uuuuuuu
ur r
Fext. 0 (2 équations)
Projection sur 0 y (2)
r
uuuuuuuuuuuuru r
(1 équation) Projection sur 0 z (3) équation des moments
r
M / 0 Fext. 0
Equation n°2:
Projection sur 0 z :
r
51000
A0/1 = = 18 214 daN
2.8
On reprend l’équation 2
Définition : le centre de gravité G d’un système matériel est le point par lequel passe la ligne de la
r
résultante des forces de pesanteur des particules du système (Vecteur poids P )
Cette propriété est vérifiée quelle que soit la position du système dans l’espace
G
G
r
P
r P
r
P
Si un solide possède un plan un axe ou un centre de symétrie, son centre de gravité est situé respectivement
sur ce plan, cet axe ou ce centre de symétrie.
r
B
0
r
P1
×
1
r
A 2
r
P3
0
3 2 3
r
P2
Ligne de fermeture
1000
XG = 3.43m
XG 0 1.8 0 5.9 0 5 0
YG PTotal = 0 -12000 + 0 -6000 + 0 -3000
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
XG PTotal -1.8 12000 -5.9 6000 -5 3000
-72000
XG 3.43m
-21000
G2 G3 1
3
G1
×
r r
P1 P3
0
r
2
P2
2
r
P2
Ligne de fermeture
3
1 r
P3
P1 = 11000 daN
P2 = 17000 daN
P3 = 10000 daN
1
3
2
G2 G3
G1
r r
J P1 P3
1000
XG r
P2
XG 0 1 0 6.368 0 7.178 0
YG PTotal = 0 -11000 + 0 -17000 + 0 -10000
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
XG PTotal -1 11000 -6.368 17000 -7.178 10000
-191036
XG 5.027m
-38000
1-Définition :
L’adhérence :
Le frottement :
Liaison parfaite :
A 0 XA
A
0
0 XA
r r
R0 1 YA R0 1 YA
0 0
Les liaisons étudiées dans les problèmes de mécanique sont souvent considérées comme
parfaites afin de simplifier les calculs.
1 Cas au repos :
2 Cas de l’adhérence :
r
Une poussée latérale F s’exerce sur la caisse, il n’y à pas de mouvement, elle est en
r r
équilibre grâce a la force d’adhérence Ta égale à F .
r
Ta s’oppose toujours au déplacement éventuel.
Ta
μs = fs = tan s = Avec φs = α
N
T Equilibre limite
s .N
.N
On constate que le coefficient d’adhérence μs est légèrement supérieur
au coefficient de frottement μ . Dans la plupart des applications et dans
le but de la simplification, on confond adhérence et frottement.
F
Adhérence Frottement
μs = μ
Un cône de frottement est utilisé pour donner une image au frottement et simplifier
les études.
Tendance au
déplacement
A
1
r
Pas de mouvement de 1 par rapport à 0 donc adhérence car A0 1 est contenue dans le
cône de frottement :
Tendance au
déplacement
A
1
r
Equilibre strict (limite du déplacement) de 1 par rapport à 0 car A0 1 est située sur le
cône de frottement, c’est la position entre l’adhérence et le frottement :
r r
n A0 1 Situation impossible
car α φ
(Le phénomène de frottement
ne s’applique plus)
Déplacement
A
1
r
Equilibre impossible de 1 par rapport à 0 car A0 1 est située hors du cône de
frottement :
Soit une chargeuse de poids P (8000 daN) est en équilibre, les roues avant sont
décollées du sol ( pas de contact en A) et sont en contact en B avec une bordure de
hauteur h.
Les roues arrière sont motrices et les roues avant porteuses.
Le coefficient de frottement entre les roues et le sol est de 0.6.
3
2
0
r
P
B
h
r
1 Support de P3
2
Cône de frottement
3
I
0
O G
B
r D
r
Support de B0/3 P3 r
Support de D0/2
Solide soumis à trois forces en B, G et D
Bilan :
Si la chargeuse est en équilibre sous l’action des 3 forces ; alors les supports de celles-ci
sont concourants en un même point ((I).
On constate d’après le tracé que la chargeuse ne peut pas monter sur la bordure, car le
r
support de la force D0/2 se trouve en dehors du cône de frottement. Cela signifie que la
roue n’est plus en adhérence avec le sol donc elle glisse (patinage).
Si on veut monter sur la bordure il faut que la roue adhère avec le sol donc le support de la
r
force D0/2 doit se situer sur le cône de frottement (h maxi) ou à l’intérieur du cône de
frottement.
2
Adhérence
3
I
0
G
B O
Support de B0/3
r r D
h maxi. P3 r
Support de D0/2
L’arc-boutement :
On dit qu’il y à arc-boutement sur un solide lorsque le phénomène frottement provoque une
impossibilité de mouvement (adhérence) quelque soit l’intensité des efforts exercés sur le
solide.
Exemple d’arc-boutement
Le serre-joint
Ce dispositif est constitué d’une plaque 1 sur laquelle sont fixées deux piges 2 et 3. Un
s
crochet 4 supporte une charge P en C. Ce crochet peut se déplacer le long de la rainure
percée dans 1 .L’ensemble (1, 2, 3) est en contact aux points A et B avec le support 0.
2 0 4
1
A C
r
P
3
Supposons que l’ensemble (1, 2, 3) soit en équilibre sous l’action des solides 0et 4.
Le poids propre des pièces sont négligeable.
On connaît le coefficient de frottement en A et B : μ = 0,18
A 0/1
A C
B 0/1
B
Zone de r
Glissement
.
Zone de levage (adhérence) P
ACTIVITE B2
1 Généralités :
2 Notion de poutre :
La résistance des matériaux s’applique à des solides déformables dont la longueur est
relativement grande par rapport aux autres dimensions.
- la ligne moyenne (Lm) est droite et passe par les centres de gravités de chaque
section droite.
- les sections droites doivent rester constantes ou ne varier que progressivement.
Exemples de poutres
Plan de symétrie
-Elastique,
-Homogène,
-Isotrope : propriété mécanique indépendante de la direction (le bois n’est pas un
matériau isotrope).
A partir d’un plan de coupe imaginaire (section S de centre G), on divise la poutre en
deux tronçons fictifs (AG et GB).
Chaque tronçon est en équilibre et l’application du principe fondamental de la statique
(PFS) à l’un et à l’autre permet de faire apparaître et de calculer les efforts intérieurs
exercés entre les deux tronçons.
L’action entre deux tronçons est une action d’encastrement qui se modélise par une
r r
résultante RG et un moment résultant MG en G.
r r r r
RG + F1 + F2 = 0
r r r r r
RG = -( F1 + F2 ) = F3 + F4
r r r r
M/G Fext + M/G F1 + M/G F2 = 0
r r r r r
M/G Fext = -(M/G F1 + M/G F2 ) = M/G F3 + M/G F4
r r r r
RG = Nx +Ty y +Tz z
r r r r
MG = Mt x + Mf y y + Mfz z
r
N : Effort normal porté par la Lm (perpendiculaire à la section)
r
T : Effort tranchant perpendiculaire à la Lm (Ty +Tz)
r
Mt : Moment ou couple de torsion porté par la Lm
r
Mf : Moment de flexion perpendiculaire à la Lm (Mfy+Mfz)
Technicien Spécialisé Maintenance Matériels BTP 76/164
École EMBTP de SETTAT GS-Module 8
4 Les différentes sollicitations simples :
N 0 0 0
Sollicitations simples
0 T 0 0
0 0 Mt 0
0 0 0 Mfz
1 Définition:
Une poutre est sollicitée en traction ou compression chaque fois que les actions aux
extrémités se réduisent à deux forces égales et opposées de direction portée par la ligne
moyenne Lm
2 Effort normal N:
La coupure S divise la poutre en deux tronçons. Quelle que soit la position de la coupure (x)
chaque tronçon est soumis deux forces égales et opposées.
Effort normal : r r
N=F
On admettra que les contraintes sont identiques dans toutes les sections.
L’allongement unitaire :
L-L0 ΔL ΔX
=ε = = ΔL = ε L0
L0 L0 X0
ε N = k×ε
ΔL = ε× L0 σ=
N
S
kε k
σ= avec =E
S S
σ: Contrainte normale en N/mm2
-Essai de traction :
L0 : longueur initiale
Lu : longueur après
rupture
So : section initiale
Re : limite élastique
ou résistance
élastique
Rr : résistance à la
rupture
Zone élastique OA :
Ne Fe
Re = =
S S
L0 : longueur initiale
Lu-Lo
A% = ×100
Lo Lu : longueur après rupture
Remarques:
s : coefficient de sécurité
Si un solide présente des variations de sections (trous, gorges, épaulements etc…) les
formules précédentes ne sont plus applicables.
Au voisinage du changement de section, la répartition des contraintes n’est plus uniforme
et présente un minimum et un maximum ( σmin et σmin )
σmax est atteinte pour les points situés à proximités des variations de sections. On dit qu’il
y a concentrations de contraintes.
Exemples de valeurs de k :
K= 2.5
ϕd
kN
σmaxi =
(h-d)e
4kN
σmaxi =
πd2
k
k 4kN
σmaxi =
πd2
k.N
σmaxi =
d.e
k.N
σmaxi =
d.e
1-Définition :
Une poutre est cisaillée chaque fois que les efforts exercés sur deux tronçons
différents se réduisent à deux forces égales, opposées et perpendiculaires à la ligne
moyenne Lm.
Remarque : l’étude du cisaillement ressemble à celle de la traction (formules
analogues).
2- Effort tranchant T:
Effort tranchant:
r r
T = A 1/3
On admettra que les contraintes sont identiques dans toutes les sections.
γ : angle de glissement
Tan γ = Δl / h
h
γ étant très petit on peu alors
dire :
Tan γ=γ= Δl / h
6 -Critère de résistance :
s : coefficient de sécurité
T
= Rpg
S
1-Définition :
Une poutre est sollicitée en torsion (simple) chaque fois que les actions aux
extrémités (A et B) se réduisent à deux couples MA et MB égaux, opposés et
portés par la ligne moyenne Lm.
MA A B MB
A B F
× ×
F
2- Moment de torsion Mt :
Moment de torsion :
r r
Mt =M Unité : N.m
τmax Remarque :
τmax = G θ R
τ max = G θ R
=o Io
τ
= G θ R ; Mt = G θ IG
G θ = τ / R ; G θ = Mt / IG
τ/R = Mt / IG
τ : contrainte normale
5
G = 80 000 N / mm2
1-Définition :
Une poutre est soumise à une sollicitation de flexion chaque fois qu’il y a
fléchissement de la ligne moyenne (Lm) sous l’action de couples (flexion pure) ou de
charges (flexion simple)
MA
MB
Flexion pure
A B
FA F FB
Flexion simple
A B
Fy
Fy
Fx
Fy
MA
Fx
Technicien Spécialisé Maintenance Matériels BTP 106/164
École EMBTP de SETTAT GS-Module 8
3-Efforts tranchants et moments fléchissants :
Dans le cas de la flexion simple les efforts intérieurs dans n’importe quelle section droite
se réduisent a :
- un effort tranchant : T
- un moment fléchissant : Mf
Pour faire apparaître les efforts intérieurs, on effectue une coupure fictive (S) à la
distance x de l’origine A En isolant le tronçon (1) ou (2) on obtient T et Mf.
Convention 1 :
L’effort tranchant T dans la section (S) est égal à la somme de toutes les forces
extérieures situées à gauche (convention 1) de la section étudiée.
Le moment fléchissant Mf dans la section (s) est égal au moment résultant en G de toutes
les forces extérieures situées à gauche (convention 1) de la section étudiée.
r r r
Mf =MGF1 +MGF2 (convention 1) Convention 2 : moins (-) le moment
r r résultant en G de toutes les
Mf =-MGF3 (convention 2) forces extérieures situées à droite
de la section
Remarque : l’étude doit être réalisée en 3 parties car nous avons 3 tronçons AC, CD DB.
◘ Etude du tronçon : AC
Y
1m
x A ≤ G1 ≤ C
0 ≤ x ≤1m
X
G1 C
A
S1
P
r uuuu
r r
Moment fléchissant en G1 : MfAC = M /G1 PA = G1 A PA
-x 0 0
= 0 1000 = 0 MfAC = -1000x
0 0 -1000x
1m
x
D C ≤ G2 ≤ D
C
X 1m ≤ x ≤ 2 m
G2
A
S2
P
= G2 A PA G2C PC
x 0 ( x 1) 0 0
0 1000 0 1000 0
0 0 0 0 1000 x 1000( x 1)
MfCD = -1000daN.m
► Flexion pure :
Mf ≠ 0
T = 0
uuuu
r r uuuu
r r uuuur r
= G3 A PA G3C PC G3 D PD
x 0 ( x 1) 0 ( x 2) 0 0
0 1000 0 1000 0 1000 0
0 0 0 0 0 0 1000 x 1000( x 1) 1000( x 2)
MfDB = 1000 (x - 3)
Moment fléchissant en G3 : MfDB = -(MG3 P ) = - (G3 B P)
(3 x) 0 0 0 0
0 1000 0 0 0
0 0 (3 x) 1000 (3 x) 1000 ( x 3) 1000
MfDB = 1000 (x - 3)
La valeur des efforts tranchants (T) et des moments fléchissants (Mf) peuvent
varier avec la position (x) de la coupure.
Les diagrammes T et Mf permettent de décrire les variations de ces deux grandeurs et
ainsi repérer les maximums qui seront utilisés pour les calculs des contraintes maximales.
T (daN)
TAC
1000
0
TCD 2 3 X(m)
1
-1000
TDB
pour x= 0 : MfAC = 0
pour x= 1 : MfAC = -1000 ×1 = -1000 daN.m
pour tout x
Mf (daN.m)
-1000
● Cisaillement longitudinal τx :
Les lames glissent longitudinalement les unes par rapport aux autres. Dans le cas d’une
poutre monobloc le matériau subit un cisaillement longitudinal.
1
2
S2 S1 X
S2
τx σx
X
S1 τy
τy : contrainte
tangentielle transversale. Elle est de même nature
que la contrainte vue au chapitre cisaillement.
Remarque : les contraintes normales (σ) sont de loin les plus importantes ; les contraintes
de cisaillement (τ) sont souvent négligées.
contrainte normale σ :
Mf
σ=
IGZ
y
Concentrations de contraintes :
Lorsque les solides étudiés présentent de brusques variations de section, les formules
précédentes ne s’appliquent plus.
σmax : contrainte maximale en N/mm2
2 L’arbre est guidé en rotation par deux paliers a roulements A et B .T1 (200
daN) et T2 (300 daN) schématisent les actions des courroies sur les poulies ( ou
sur l’arbre).
4m
A B
1.5m C
IPE
P= 15 000 N
z
Le chariot d’un pont roulant se déplace en translation sur une poutre IPE de 220.( Iz / v =
252 cm3 , page 5)
A B
q = 50 N . m
A B
a
ACTIVITE C3.1
- Généralités.
1. GENERALITES :
La cinématique est l'étude des mouvements des corps en fonction du temps sans tenir
compte des forces qui les produisent.
En cinématique, les solides étudiés sont supposés parfaitement indéformables. Un
solide est un ensemble de points matériels (point possédant une masse).
Les grandeurs étudiées s'appellent :
Déplacement.
Trajectoire.
Vitesse et accélération.
L'étude du mouvement d'un corps est l'étude des positions successives de ce corps
par rapport à un repère pris comme référence (trièdre de référence ou référentiel).
2. SOLIDE DE REFERENCE :
Le mouvement d'un solide est défini par rapport à un autre solide pris comme
référence. Ce dernier est appelé solide de référence.
Le mouvement est dit absolu s'il est décrit par rapport à un système de référence absolu.
Un système de référence absolu (ou référentiel absolu) est un système au repos absolu.
La terre est assimilée à un système de référence absolu.
- Notations de cinématique.
TA1/0 Trajectoire du point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport
au solide 0 de référence.
v Aε
Vitesse instantanée du point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport au
1/0 solide 0 de référence (en mètre/seconde : m/s).
aAε
Accélération d'un point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport
1/0 au solide 0 de référence (en mètre/seconde au carré : m/s2).
A1/0 Angle de rotation du point A lié au solide 1 dans son mouvement par rapport au
solide 0 de référence (en radian : rad).
anAε Accélération normale d'un point A lié à un solide 1 en rotation par rapport
1/0 à un solide 0 de référence (en mètre/seconde : m/s).
atAε Accélération tangentielle d'un point A lié à un solide 1 en rotation par rapport
1/0 à un solide 0 de référence (en mètre/seconde : m/s).
- Trajectoire.
EXEMPLE :
On notera : TA1/0
EXEMPLES DE TRAJECTOIRES :
TCЄ2/0
TAЄ2/0
TBЄ2/0
TAЄ2/1
3- MOUVEMENT DE ROTATION :
Si un solide S1 est dit en rotation par rapport à un solide S0 si deux points A et B liés à
S1 restent fixent durant le mouvement de celui-ci par rapport à S0.
Il en résulte que tous les points de la droite AB sont fixes, cette droite AB est l'axe
de rotation.
3-1. Trajectoires :
Tous les points du solide décrivent des circonférences dont le plan est perpendiculaire
à l'axe de rotation.
4- MOUVEMENT PLAN :
Un solide S1 est dit en mouvement plan par rapport à un solide S0 si trois points au
moins non alignés appartenant à S1 restent dans un même plan lié à S0 au cours du
mouvement.
Les trajectoires des différents points du solide S1 par rapport au solide S0 sont situées
dans le même plan.
MOUVEMENT
ou
Absolu Relatif
ou
Continu Alternatif
ou
de centre ?
d'axe ?
Embiellage de moteur
AB 35 0. Bloc moteur.
BC 130 1. Vilebrequin.
BG 45 2. Bielle.
3. Piston.
5 000
vmoy (0 à 200 s) 25 m/s
200
10 000
vmoy (0 à 500 s) 20 m/s
500
d( AO A ) Unité : m/s
v A1/0 ( AO A )' t
dt Mètre par seconde
1-4. Accélération :
Unité : m/s2
a A1/0 d( v A1/0 ) ( v A1/0 )' t
dt Mètre par seconde au carré
REMARQUE :
Tous les points du solide ont la même accélération. L'accélération est aussi égale à la dérivée
seconde
du déplacement par rapport au temps.
2
a A1/0 d ( A0 A )
( A0 A )"
dt 2
- Mouvement de rotation.
1- MOUVEMENT DE ROTATION :
1-1. Angle de rotation : (téta)
C'est l'angle qui permet de mesurer les déplacements.
180 ° rad
Unité
1/0 '1/0 d θ A1/0 radian par seconde
dt
rad/s
La vitesse de rotation décrit ou traduit les variations de l'angle de rotation.
EXEMPLE :
1/0 n1/0
30 12 000 2
12 000 tr/min 200 rad/s
rad/s tr/min 60
Unité
1/0 d 1/0 (1/0)' radian par seconde au carré
dt
rad/s2
d2 θ A1/0
1/0 (A1/0)"
dt 2
Échelles :
- Vitesses : 1 mm 10 m/s
- Longueurs : 1 mm 20 mm
O X 0
Y0 est un repère lié à la carlingue.
m/s rad/s m
1-2. Propriétés :
Les vecteurs vitesses en A, B, D, etc… sont proportionnels à leur distance à l'axe
de rotation (OA, OB, OD, etc…).
vA vB vD
OA OB OD
2- VECTEUR ACCELERATION :
2-1. Accélération normale :
Accélération centripète
A
OA
Fn O vers A
Module m 2 OA m an
G ou A
à OA
Ft Sens inverse à at A1/0
Module m OA m at
G ou A
Direction de a A1/0
FA
Sens inverse de a A1/0
Module Fn 2 Ft 2 m ( R) 2 ( R) 2
a A/10 a a
B/10 C/10
OA OB OC
- Équations de mouvement.
1- ÉQUATIONS DE MOUVEMENT :
1-1. Mouvement de Translation Rectiligne Uniforme : MTRU
DEFINITION :
Un mouvement rectiligne est dit uniforme si :
- Son accélération est nulle.
- Sa vitesse est constante en direction, sens et module.
Accélératio n : a0
Vitesse : v vo constante Vitesse initiale
Déplacement : e vot eo
e : Déplacement à l'instant t
v o O le point avance
vo : Vitesse initiale à t O
v o O le point recule
eo : Déplacement initial à t O
REMARQUE : l'équation du mouvement e vot eo est l'équation d'une droite dans un système déplacement
fonction du temps e f(t) .
Accélération : a constante
Vitesse : v at v0 Avec
v : Vitesse à l'instant t
at 2
Déplacement : e v 0 t e0 v0 : Vitesse à l'instant t 0
2
e : Déplacement à t
a > O : Mouvement rectiligne uniformément accéléré.
e0 : Déplacement à t 0
a < O : Mouvement rectiligne uniformément décéléré
(retardé ou freiné).
at 2
L'équation e v 0 t e0 est l'équation
2
d'une parabole dans un système d'axes (e, t).
Pour la chute des corps l'accélération est due
à la pesanteur.
a g 9,81 m/s2
III. Conditions initiales, c'est-à-dire définir avec précision pour le mouvement étudié
:
- Une origine pour les déplacements (à quel endroit l'équation des déplacements
prendra la valeur 0) ?
- Une origine pour le temps (à quel moment du mouvement le temps sera égal à 0 ? t
0).
- Le sens positif - les unités utilisées.
a ou valeur connue
ou v
t reste la variable, a et α sont remplacées par leur valeur
ou e
ACTIVITE D4
1-Travail :
◘ Travail d’une force en translation :
l
F F
A B
l : en m
F F
A B
l
W F l cos .
W F R
Z1
F
W F ( Z1 Z 2)
Z2
F
C’est le travail mis en jeu par une machine dans l’unité de temps .
Le rendement (η) d’une machine est égale au rapport de l’énergie restituée sur l’énergie fournie ou
reçue.
PRestituée
1
PFournie
4- Energie mécanique:
◘ Formes d’énergies :
◘ Energie potentielle Ep :
Pesanteur :
La masse d’un corps solide ou liquide maintenue en hauteur, puis libérée en chute libre à la
possibilité de fournir un travail.
EP : énergie potentielle en J
G
Z1
m : masse en Kg
P
g : accélération en m/s2
EP = m.g.h
h : hauteur en m (z1-z2)
h
G
Z2
x1
f EP : énergie potentielle en J
x2
k k : raideur du ressort en N/m
EP f 2
2 f : flèche ou déformation en m (x1- x2)
◘ Energie cinétique Ek ou T :
L’énergie cinétique est une sorte d’énergie potentielle liée à la vitesse de déplacement .Plus le solide
se déplace rapidement plus il accumule l’énergie cinétique.
Solide en translation :
VM V
M
G VG V
Ek : énergie cinétique en J
1
EK m V 2 m : masse en Kg
2
V : vitesse en m / s
Solide en rotation :
r
EK 2 EK1 W1.2 ( F EXT . )
Pour un système isolé l’énergie mécanique totale ( Energie potentielle + Energie cinétique) mise en jeu
reste constante entre deux instants successifs.
●1 Calculer le travail et la puissance d’une nacelle élévatrice : la masse de la nacelle est de 850 Kg , la
vitesse de levage ( supposée constante) est de 1.2 m/s , les forces de frottements sont évaluées à 40 daN
, la hauteur de levage est de 25 m.
●2 Une niveleuse travail à une vitesse de 12 km / h, son moteur développe 350 ch. Calculer la
résistance à l’avancement de la machine si le rendement de celle-ci est de 0,8.
●3 Un tombereau de masse 45000 kg descend une pente à 20%. La vitesse initiale de l’engin est de 30
km /h, les freins sont actionnés et exercent un effort (résultant) de freinage constant de 100 kN.
30 km /h
1 x
ACTIVITE E5
PFD
m2 R 22
J X (S2 ) = + m 2 .d 2
2
m1R12 m2 R 22
J X (S1 + S2 ) = + + m 2 .d 2
2 2